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Tamari'i Volontaires, les tahitiens dans la seconde guerre mondiale
L’exposition Tamari’i Volontaires a été organisée en juillet 2014 au Musée de Tahiti et des îles. Conçue par Jean-Christophe Teva Shigetomi, elle a accueilli sur fond sonore (chants des Tamari’i Volontaires), quatre-vingt dix mètres linéaires de panneaux comprenant textes, documentations, photos et illustrations de la plume du graphiste Jean-Louis Saquet. L’exposition s’est complétée d’une petite salle de projection avec la diffusion en continu du documentaire <em>Bir Hakeim, la France renaissante</em>, d’un écran projetant les portraits des Tamari’i Volontaires et d’objets divers issus de collections privées et de la salle d’honneur du Rimap : casques, fanions. Sur trois semaines, l’exposition Tamari’i Volontaire a accueilli 1400 visiteurs.
Poilus Tahitiens
De la grande guerre, la mémoire polynésienne ne retient aujourd’hui que la citation du Bataillon mixte du Pacifique (BMP) engagé au sein
de la Xème Armée en octobre 1918 à Vesles-et-Caumont. Elle ignore ou méconnait l’épopée des premiers conscrits ou volontaires tahitiens
qui ont gagné le front de France dès la déclaration de guerre.
Dès 1915, des natifs de Tahiti, collégiens ou étudiants sont incorporés et se battent déjà dans les tranchées.
La mémoire tahitienne occulte aussi les autres engagements dans les corps d’armée comme les chasseurs alpins, les zouaves, l’artillerie,
les scaphandriers, les marins, le train et l’aviation. En 1916, une centaine de conscrits et de volontaires tahitiens versés dans l’Armée d’Orient
1sont dirigés sur Salonique, front qui reste encore absent de la mémoire collective nationale laquelle continue à privilégier les théâtres d’opérations
de France, de la Marne, de la Somme et de Verdun. Or, c’est sur ce front d’Orient que l’offensive victorieuse des Alliés en septembre 1918 amènera
l’effondrement de la Triplice avec la demande d’armistice de la Bulgarie suivie de l’Autriche-Hongrie et enfin de l’Allemagne en novembre 1918.
Air Tahiti, les ailes des îles : histoire du réseau aérien inter-iles
Voler, l’un des rêves les plus anciens de l’humanité. Quelques îles des Établissements français de l’Océanie (E.F.O) furent survolées à partir de 1925 par des avions embarqués sur des bateaux militaires de passage.
L’aviation mondiale fêtait ses trente ans et Charles Lindbergh apportait la confirmation d’un futur transport aérien fiable.
À Tahiti, il faudra encore attendre une dizaine d’années pour voir les premiers hydravions français s’envoler du port de Papeete, soit cinq ans après la première liaison aérienne Paris-Nouméa. Il est vrai que notre immense Océan ne facilitait guère ce type de déplacements.
Autant isolée qu’au temps des lignes maritimes, Tahiti n’eut d’ouvertures vers le monde que grâce à quelques liaisons, souvent éphémères, de transporteurs étrangers dotés d’hydravions.
Deux événements de l’Histoire vinrent quelque peu modifier un avenir aéronautique local jusque-là inexistant.
Le premier, l’entrée en guerre des USA qui créèrent le premier aérodrome des E.F.O à Bora Bora, et le second, l’impérieuse nécessité pour Paris de disposer d’un point d’entrée international à Tahiti, indispensable au déploiement des équipements du futur Centre de tests atomiques.
Ce livre a pour objet de permettre de garder en mémoire
le cheminement opiniâtre et parfois difficile, de la création pierre après pierre, île après île, d’un réseau aérien intérieur attentif à une excellence sociale et technique.
Hono Moana / L'océan, ressource vitale
Cette exposition s'est tenue du 23 avril au 5 mai 2024, au Centre de recherche de l'Université de Polynésie Française.
Elle est le fruit de la collaboration entre deux filières, celles des étudiants de Licence 3ème année des Sciences de la Vie Biodiversité Ecologie sur le thème des Hiva,Tāura et Tuputupuā dans les mythes et légendes. Ils vous invitent à explorer certains des animaux marins emblématiques, en mettant en lumière à la fois leurs aspects biologiques et leurs significations symboliques dans la culture polynésienne. Par ailleurs, les étudiants de Licence 1ère année LLCER-Langues polynésiennes vous guideront dans leur carnet de voyage " L'océan, ressource vitale" à travers un panel de produits de la mer en Polynésie.