Ia mana te nunaa_Bulletin n°28 FT Editorial aout-sept.pdf
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lElEPA
Le 30 juillet 1980 la colonie franco-britannique des NouvellesHébrides a acçédé ·à l'indépendance. Nous publions dans ce N° '28
~ article très complet sur ce nouvel état du Pacifique à la
recherche selon son premier ministre Walter Lini d'un socialisme
mélanésien. Tout au long de ces derniers mois,' la presse française
de Nouvelle-Calédonie, aux mains des capitalistes, n'a ce5sé de
déformer les nouvelles en provenance du Vanuatu. Nous en avons eu
quelques illustrations daps notre presse locale. Ces mêmes individus,
très prompts à qualifier de "rebelles" et de "terroristes" toutes
v~lléités de résistance à LEUR système, à LEUR COLONIALISME, à
LEUR EXPLOITATION, ont essayé de faire passer les extrémistes
séparatistes du NAGRIAMEL pour des ''modérés''et des victimes.
En réalité, il s'agissait d'une minorité manipulée par les colons
francophones qui digèrent mal l'indépendance et par un milliardaire
américain en mal d~ paradis fiscal .
Saluons VANUATU qui a su par ses propres forces et sa détermination et l'adhésion populaire se libérer du colonialisme •
J.H. DROLLET
l te 30 no Tiurai te ô nei te nunaa no te fenua Vanuatu i roto
i to na tiamâraa i muri i te hoê tau faa-titiraa a te hau Farani e
te hau Peretane , E puhara atu ia 0 lA MANA TE NUNAA na roto i teie
veà N° 28 i te parau no te Repupirita Vanuatu. l faaroo na te nunaa
Porinetia i te mau parau no teie fenua Vanuatu 0 ta te mau veà e te
haa-parareraa reo e haa-parareraa hohoà teata i te mau parau api 0
tei faa-hure ê maitehia. Na roto i te tutavaraa a Walter Lini e te
pupu poritita Vanu~ku Pati, ua tapae i nia i te tiamâraa poritita
hau manahune. l teie mau avaè i mairi iho nei ua oioi roa te mau
0 te fenua Taratoni 0 tei fatuhia e te mau ona i te faa-huru ê
CI veà
i te mau parau api. Ua puhara ia taua mau veà ra, e mau taata ohipa
iino te nunaa taata no Vanuatu, ma te huna maitai e na te mau taata
tiaraa Parani i faa-tupu i te mau aroraa i roto i taua nunaa ra, no
CJ to ratou faarii ore ia tiamâ te nunaa Vanuatu e te hoê ona miria
:1 Marite 0 tei hinaaro i te haa-mau i te hoe hUTU faa~tereraa faa-titi
api .."
e
E
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.
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la haa-poupouhta te nunaa Vanuatu inaha 68 % 0 te mmaa i te
mau papÜ i to na tiaraa taata tiamâ ma te aro papu e inaha ua manuia,
ua tiamâ, ua matara i te t.eimaharaa 0 te fro-t.ereraafaa-titi.
....-----------S<J+1AIRE
t-----
N° 28 --------,
Editorial
t-------- Vie du Parti
• Comité Directeur de Faaa
• Lettre aux militants
t-------
Nouvelles du monde
• Vanuatu
t-------
Formation
• Classes sociales - Stratégie du pouvoir
t--------.Nouvelles locales
~---
Ei omuaraa
t-------
Tereraa 0 te pUfAl
• Te tamite faatere no Faaa
• Rata i te mau rauti
t------
Parau api no te fenua nei
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Bulletin tiré à 2 000 exemplaires --_-'
ISSN. 0153-6869
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1 CQ't1ITÉ DÙ~CTEUR DE FAAA l
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Le 28 juin 1980 s'est! tenu dài1.s·la :èommuné"dé
FAAAAu'd6mi'cile de
Moehau:,Teriitahi à Puurai 'le Comii~ Directeur o~(iina'lre de la Mana Te
Nunaa. 40 personnes étaient présentes do~t 3,invités.-Une
forte représentation des archipels est à ~oter: Raiatea, .Huah i.ne, Bora Bora, Maupiti,
Takapoto étaient représentés.
L'ordre du j'our ?rrêté fut le suivant
9 h - 12 h
12 h - 13 h
,13 h,
17 h
..
:
compte-rendu des comités de travail du parti
repas organisé' par la section de Faaa
.' le point 'de la situation dans les secteurs
déplacement de Georgette ~AEREA
au congrès international
des fenuS s
• élections 'présidentielles
'bilan des rencont res avec les autres partis indépendantistes
• problème du bulletin
• message -des habi tants dei Maupiti
, l"bilan: fihancier au -tiésor[er~
.' comité, directeur de sept.emb're
congrès fédéraùx
le congrès de 'décembre~
1. COMITE CULTURE ET IVEOLOGIE
A la suite du comité directeur de Papara, une nouvelle équipe de travail
s'est organisée sous la responsabilité
de Léo Tom Sin Vien avec commeparticipants Tahiri, Paul ,Atai, Toko, Jean-Paul Barral; Emile Teihotaata et
Jacky Bryant.
rÔ,
-
'
,~
Le travail de ce comit~ a porté sur ,les thèmes suivants:
autogestion - habitat - 'Ecole. Au prôchai~ comité directeur les textes sur
ces trQis thèmes en françqis et tqhitien ~erqnt soumis à la critique des
militants.
Deux autres 'textes seront:pr~~s d'ici au congrès .de décembre.
2 .. COMITE ECONOMIQUE
,
.
,
,
"
Après l'examen du document sur les transports interinsulaires
au comité
directeur de Papara, le comité économique nous propose -une-étude" sur' -La
balance commerciale de la Polynésie présentée par ,le Secrétaire Général
Jaqul DroUet. "
1:
'Le résu1ta~ de ce travail sera' pubJ:.i·'ê"{farts
les bu'i1ètins gluivants'," not~mment dans le document "spécial Cong rês N° 29""~ De nomb-reuses' questions ont
été posées par les militants
aux animateurs des deux comndssions et à la
satisf~c,,~i9n générale "les deux comités ont été encour,agjés d;a~stleurs efforts.
...
3. VEPLACEMENT VE GEORGETTE
•••••.
: -:J-' {.'
•
,rio"
A l'invitation
du Mouvementdes ISe'u'nes''Fe_s
ChYê'f:ièhnesduPac i.f i.que,
la Mana Te Nunaa a été amené! à, dêsi'~~r' Ï)ou"r rêprésé'nYéir t'al P~lynésie et
le Parti Georgette TAEREA,menitre du.icomit .di rec.teur- et,mi1itante
de Huahine.
Cette Lnvî t at ion pour' le' 'èon;grès' inté'rn~tiona( 'd~s 'femmes'~rganisé à
Copenhague (Danemark) sous l'égide des Nations-Unies était accompagné
d'un billet d'avion gratuit.
ê
l
,
A liunanimité le comité directeur de Faaa a adopté la motion qui sera
présentée à Copenhague par Georgette au nom de la Mana Te Nunaa et qui
concerne la situation actuelle 'de la Polynés·ie et le rôle des femmes dans
la lutte d'émancipation qui est engagée. De plus, une souscription a été
ouverte pour donner à Georgette les moyens de remplir sa mission.
4. Sn-UATION
VANS LES SECTEURS
La forte participation des îles sous le vent orienta naturellement la
discussion sur les problèmes du parti aux îles SOUE le vent, Peni ATGER fit
un exposé
du déroulement de l'affaire"de
~aupiti et de son heureux dénouement.
,
.
,
, Il était chargé par le comité popuiaire de Maupiti de remercier le comité
directeur de la/Mana Te Nunaa pour l'action menée dans la presse, cause
principale du succès de l'opéra t Lon ,
Le comité directeur vota une motion de félicitation à l'adresse du
comité populaire et du conseil municipal de Maupiti pour sa persévérance dans
la lutte malgré toutes les embûches dressées par les hommes au pouvoir.
Le représentant de Raiatea Apera TEFAATAU insistait d'autre part sur la
nécessité d"un déplacement de Peni sur Raiatea au cours des vacances de
juillet-aoGt. Le comité directeur retint cette proposition qui fut adoptée.
5. RENCONTRES AVEC LES AUTRES PARfIS INVEPENVANTISTES.·
Un bilan des 6 réunions tenues fut dressé par Pierrot Teissier. Malgré un
travail très intéressant entrepris en commun, le contact fut rompu par le
FLP (te pü aroraa no te tiamar~a), alors qu'un document commun sur l'histoire
de la colonisation de la Polynésie était en cours d'élaboration. Le comité
directeur d~mande aux délégués de ne pas fermer la porte à une reprise
éventuelle de discussions et d'être toujours disponibles pour ouvrir des
pourparlers.
~_E_L_EC_T...I...ON:.;;S~PR_E_S_·I_V_ENT
__ l_EL...L_ES_ '
L'avis unanime du comité directeur de Faaa est de repousser le choix
d'une stratégie à la fin'de l'anrtée 80 ou au début de 81. En attendant, il
est demandé au bureau exécutif d'écrire aux responsables de la Gauche française pour leur faire prendre officiellement position sur :
......
- l'indépendance de la Polynésie
•.l'arrêt des expériences nucléaires
Leurs réponses nous aideront à. nous déterminer pour les présidentielles.
,
,
7. BILAN FINANCIER
Le trésorier insiste sur)l' Lnsuf f i sance des cotisations pour alimenter
l'ensemble des projets du parti: déplacements dans les îles, stage~', dépenses
du vea ava'e et du vea hepetoma, etc •.•
Entre mars et juin 1980
recettes ···--··575 500 F
dépenses _·······572 726 F
"
..J.
Un appel est lancé à tous ceux qui peuvent augmenter leur cotisation mensuelle en prévision des dépenses du congrès et des élections présidentielles.
Le comité directeur s'est achevé vers 17 h 45 par les remerciements d'usage
à la section de Faaa., et surtout à la famille TERIITAHI dont l'accueil a
permis un bon déroulement du comité directeu~.
Le prochain comité directeur est fixé au 27 sep~embre dans la commune de
Hitiaa 0 te ra à Hitiaa.
.
'
'Papeete i te 27 no Tetepa 1980
E te mau tià rauti e,
Ua fanao iho nei tatQu'i te hpe faanaho~aa. hau ae i te maitai,
"Qia i a , te!pae n~ te puhar~r,aa i:r·ta.
,tatoumau ve 1 a,·oia hoi na te fare-rata
'f~"e hapono atu ï' t~ie'nei, e no, te hoe Ea i t o.» moni haehaa roa. E nehenehe
atura ia outou e f'anao ma i t a i, i"ta'out01,l.ve'.a;.lA
MANA
e te VElA HEPETOMA1
,
,
.
E ~ait~,p.~~ ~, te,vai ~to# ra t~ mau taata e anaanatae nei i te
'farti'1 te m~u par<;tupuhar a, rial hapono mai ia OIÜOU- i te hoe tapura no to
ratou io 1 a e ,tenohoraa,' ia fan~lO, atoa ratou i .ta tatou mau ve 1 a.•
E te mau ti raut i e, ,ia ite atoa -ma i, outou e, hoe vela lA MANA,
tei rua a i te faito moni, .l;~ e (ta1,"a,
,(30f.aœane) •.E i te mau avale ato l a ,
tei te faito mon i .ra,~a, 14 t aua t i n i t ara (60 000 farane), e haamauahia nei
i te avale hoe, e mai te taio ore atu i te haamauaraa no te vela hepetoma,
tei te faito ia l e 4 ~a~atini
tara (20000,farane).
'
à
s,
"..
1
No reira, e te mau taata atola e hinaaro nei i te fanalo i teie
mau parau puhara aore ia ta tatou vela na outou ia e hio maite mai, e haapao
atoa hoi.
No reira, ia faahoi mai outou i te tapura i mur1 ne1 i nia i te
io'a 0, lA MANA, afata rata 1223 PAPEETE.
Te. valU. noho!taa
_
Obte. no
. Te. IU.naMo
nu
au J.. :te. 6cvr.J..J..
TA MANA'
1,
D.
TE VE'A HEPETOMA
_.Tel hiria.tJ.!Go·nu
Te. hlna.MO nu
au 'J.. :te. ope.Jte.
au :te. ve.'a
ava'e.
Te. valün« !ta JI :te.:ta.a.:ta.
0
E hia v~'a
Te. vahl. noho,lz.aa
1
TA' MANA
TE VE 1 A HEP~TOMA.'
TA MANA.J..a haponblU.a
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_
Papeete, le 29 juillet 1980
Cher Militant,
,
t-Ô,
(
'.
.
Nous venons d'obtenir de l'Office des Postes le tarif "périodique"
pour nos publications: Te Ve'a Hepetoma et la Mana. Pour un prix modique
l'expédition se fera donc désormais par la Poste. Vous pourrez ainsi recevoir
régulièrement votre journal sans difficulté.
Si vous connaissez autour de vous des personnes qui seraient désireuses
'de recevoir nos publications, e:x;p.édiez-nous
une liste de noms et d'adresses,
afin de· leur ~aire parvenir aussi nos journaux.
Sachez seulement que chaque VE'A lA MANA revient à 30 F et que chaque
m9is c'est en moyenne 60 000 F que nous dépensons pour le VE'A, sans compter
les ~épenses pour le VE'A HEPETOMA qui sont de l'ordre de 20 OOO~Fl
Les personnes désireu$es de recevoir nos publications devront donc
être chbisies par vous avec soin.
Renvoyez-nous la fiche suivante dûment remplie à lA MANA, BP 1223
Papeete.
Nom
~
_
Plt.énom
AdJt.~~e
~
Commune de
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TA MANIA
TA MANiA
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Je déLii1te que le VE' A AVAE III MANA so.c:
Ma.dame, Mo~i.eUlt.
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TE VE'A HEPETOMA
TE VE'A HEPETOMA
expédié à'.
D
.0
[nOuVELLE/-
ou monD,]
[ VANUATU
----_'
,
Le 30 .iuiUet demie!' le CondominiwiiFl~a:nao Bvitiannique des Nouoel.lee
Hébrides a aooédë à la souveraineté nat-ionale: L'Etat VANUATUest né. Afin
d'informer nos militants sur la première colonùe. française du Pacifique à
accëde» à l.ï indépendanoe, nous reproduisons
ai-après un arid.ele de "LA TRIBUNE
DU PACIFIQUE" N° 3~ [ournal: meneuel. du Eront: Indépendantiste
de Nou7)eUeCalédonie.
1. ŒSCRIPTI~
! 'r',
Vanuatu, 'ex-condominium f ranco-bri t amri que , est constitué d'lme chaine
d'îles (près de 80) s'étendant sur plus de 800 km, dàns le Sud-Ouest Pacifique,
au Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie. Cette chaîne d'îles a une forme de "y"
que l'on retrouve sur le drapeau national de Vanuatu.
Les îles, d'origine à la fois volcanique et corallienne -3 volcans sont
actuell~ment en activité- bénéficient d'un climat subtropical à tropical,
avec une pluviométrie variant, suivant les îles, de 2 000 à 4 000 mm par an.'
Elles sont donc très boisées et présentent de nombreux sols très favorables
à l'agriculture et l'exploitation forestière. Mais tout comme en Nouvel1eCalédonie, les terres ont été spoliées par la colonisation.
2. P<PULATION
Une dizaine d'îles principales sont surtout peup lêes . Le peuple de
Vanuatu est mélanésien comme les autres peuples des nations indépendantes
de la région -Fidji, Papouasie Nouvelle-Guinée, Salomons- et d'autres peuples
encore colonisés : le peuple Kanak de Nouvelle-Calédonie encore colonisés par
la France et Les peuples d'East-Timor et Western Papoua subissant les guerres
de génocide de l'impérialisme indonésien.
La population totale est d'environ 116 000 habitants dont des minorités:
à peu près ] 500 Polynésiens ou Micronésiens et près de 3 000 Européens ou
assimilés.
3, VlUES
Les deux villes principales sont Vila (16 000 habitants avec son agglomération) à Efate et Luganville (5 000 habitants) à Santo.
4. RELIGIONS
Egiises Presbytérienne, Anglicane,et Catholique (cette dernière surtout
francophone) ,ainsi que diverses autres sectes chrétiennes : Eglises du Christ,
Ap.ostoliq~e, Adventis tes, Eglise Evangélique libre, _Assemblée de Dieu, Eglise
du Nagriamel, Témoins de Jéhovah, Mormons, etc ••• ainsi que 'le culte du Cargo
(Jon Frum) et les Animistes de la religion traditionnelle.
5, ~GUES
La constitution de la République Indépendante de Vanuatu prévoit trois
langues officielles: le Bichelamar, le Français, l'Anglais. 104 langues
différentes sont dénombrées dans l'archipel et le Bichelamar est la langue
véhiculaire (aussi bien dans le commerce que dans les communications).
6. HISTOIRE
Probablement peuplée de Mélanésiens depuis plus de 4 000 ans, Vanuatu'
a été découverte par l'explorateur espagnol de Quiros en 1606. Par la suite
l'archipel
a été visité par nombre de navigateurs, dont Bougainville en
1768, Cooken 1774, d'Entrecasteaux et Bligh (du Bounty) en 1793. Le XIXe siècle a vu l'arrivée et l'installation
des missions anglaises et françaises
ainsi que de colons et de trafiquants.
Pendant :toute une péJt.i.ode lu Uu
ont .6ubi le pillage
et lu déglUldaUOnA dues aux br.a.6iquan.t6 de bo,w de Sa.n;tal et au .tJta.Mc. d' u c.la.vu dv.>.tûté.6
aux plant.a.:Uon6 du Queen6la.nd et de F-idii (le nombre d'expatriés de force
est.estimé à plus de 20 000 en 1882).
'
'Les 'trafiquants exportent aus's i. l 'huile et le coprah. Aveè l' arrivé'e
des armes à feu, de l'alcool et des épidémies, la population diminue' rapidement.
"
Dans le but de protéger leurs' sujets, les Gouvernementsbritannique
et français passent une convention en 1887 et créent,' une "Commi ssi.on Navale
Mixte". En 1906 nait le Condominium.En 1919, un protocole est passé entre
les deux puissances coloniales qui sera promulgué en 1922. Ce protocole
'avec de légères modifications de temps à autre, réglementera les Hébrides
jusqu'à nos jours.
,l'
Le mécontentement'né 'de la colo~isatièm 'ira s "àccentuant jusqu'à'
l'indépendance. Ce r t.ai.ns faits 'marquèrent fortement la vie de l'archipel
apparition du 'culte 'du cargo et occup at-i.on américaine' pendant la seconde
guerre mond1al~.
..
1.
.
".
"
Le développe.merlit' <éc.onorrU.Quea' éte: tJr.è.:6 na:ible' .60U.6 l"a~tJr.a,tum
'c.ondomi..n,(_'a.êe.De plus,' les rivalités
f ràn co....
br i t anndques ont interdit l'unité
du pays en se disputarit l'appui de la p'opu la t i on mélanésie~me (dans le but;
de faciliter
à leurs ressortissants
le pillage
des terres
et de l'économie).
Mais l' unUé a c.ornmenc.é à. .6e, ,ltaiJr.e da.n6 la fu;t;te poWt l' indépe.n.da.nc.e.
e;t eUe .6' achèveJta malg)(,é lu p)(,ovo'c.a.1iOn6 et lU te.n..ta..üvu de cUv,w,(_on6.'
cè' ne' sont pas les di ff rences de langues ou, de re ligions qui empêcheront
les ~i~Vanuatu d'être avant tout des Mélanésiens c'est-à-dire
des hommes
f ' .,~~ J d.t~lo'gue, des ~'t:a~seurs~de paix".
ê
, , '7. GOlNERNEM:NT
",r,,'
En 1957, les gouvernements de tutelle établirent un c.onseil consultatif
dont tes/membres, tout d'abord nommés,furent ensuite élus par un système
électoral restreint.
- En 1970, fondation du National Party qui deviendra ensui t e le
VanuakuPati et préconisera l'indépendance.
- En 1975,,'
élection de conseils municipaux à Port Vila. et Luganville,
puis électïon d'une' "assemblée représentative" pat un système électoral
compliqué et peu démocratique qui amena le National Party à se retirer et
à créer une crise institutionnelle
qui dura plus de trois ans.
- En novembre 19.7~,.
les pouvoirs de tutelle essayèrent d'organiser
illenouvelles élections, b oycortêes par le VanuakuPati qui forma un gouvernement provisoire du peuple et refusa de recQnnaître la représentativité
du gouvernement de Georges Kalsakau (ex-f oncnionnaire de la police bri tannique).
'
,
,
,
,,
,
)
~.'
1
,
- En 1978, des négociations difficiles .entre. le gouvernement et le
Vanuaku aboutissent à un accord. En décembre, le gouvernement est mis en
minorité et remplacé par un gouvernement où siègent cinq ministres du
Vanl1aku avec Gérard Leyman (modéré francophone), comme premier ministre.
- Au cours de 1979, rédaction d'une constitution àvec l'accord des
pouvoirs de tutelle qui acceptent enfin l'accession à l'indépendance.
- Le 14 novembre 1979, nouvelles éleedon~.
Le Vanuaku obtient 68 %
des suffrages exprimés et 26 des 39 sièges de l'Assemblée représentative.
90 % des électeurs inscrits ont participé au vote, et une commission
d'observateurs de l'ONU contrôla le déroulement du scrutin et en certifia
la régularité et la sincérité.
- Walter Lini est élu 1er ministre et forme un gouvernement de
neuf ministres, intégralement Vanuaku Patio Les autres mouvements ou part~s,
tous en opposition au Vanuaku Pati (en opposition avec sa politique foncière,
ses conceptions de l'éducation et de .l'indépendance) sont essentiellement
composés de francophones. Ce. glU n' e.mpê.c.he. pM nombJte. de. 6Jtanc.ophonu
d.'adhéJte.Jt au Vanuaku Pa.t.i. et lors des élections la mi.noJtli~·Wal.U.6-i.mne
vote.Jta Vanuafw Pa;U (revirement qui peut très bien arriver un jour en
Nouvelle-Calédonie où il est probable que les travailleurs wallisiens
viendront rejoindre le Front Indép~ndantiste).
8. PRESSIONS StPARATISTES
En 1975, Jimmy Stevens,. leader d'un mouyement ba~é sur la coutume,
"Nagriamel", rev:endique l'indé,p.~Jl~anc~
d~ Santo et;:des îles du Nord. A
Tanna, un mouvement séparatiste e~glo~~ le Jon Frum mouvement (culte du
cargo) et d'autres groupes. A Sant~ e~ Tanna se font senti~ ~es influences
des coIons. De même, Jhrtny Ste.ve.n.6 ut gJtaveme.n,.t c.ompM~. "avec. la "Phoe.rU.x
Founda.t.i.on". dé.pe.ndant d'un mUUMda-br..e amélLic.a-i.nglU ve.u.:t .6 e. bâ:tUt un
Jtoya.u.me.6u.Jt muu.Jte&, avec. Un PaMCÜ.6 6-i..6c.al pOUft de& -i.n:téJtW amWc.a.i.rz..6.
Ces mouvements séparatistes a~nèren~ à prévoir des Conseils régionaux
dans la Constitution. Les chefs coutumJers sont représentés au sein de
ces Consei ls .'
.
Si, maintenant, l'agitation des séparatistes est calmée à Tanna, la
faction rebelle continue de faire des siennes à Santo. Un mouvement fasciste
orgainsé, ravitaillé et armê à p'art ir de Nouméa par des homologues de
Nouvelle-Calédonie va obliger l~ gouverpemept de-Vanuatu à prendre des
sanctions.
Ces extrémistes, nommés "modérés", bénéficiaient pourtant d'une
amnistie au 30 juillet. Leur comportement depuis, les méfaits accomplis,
vont peut-être les obliger à quitter ce pays qu'ils aiment probablement
pourtant. De la même. man..i.èJt.e..
le& eJUmU e.:t exacti.ol'l.6 de. i' OAS avaient
obligé la qUM.i-to:taU.:té du "P-i.e.d6'-NoW" Il Qu.UteJt l' AlgéJUe.
JU.6que de .6 e. Jtépéte.Jt. Ce.Jr.:t.aht.6 n' appJte.ndJton:t i amaM
JUe.n•••
,
L' H-i..6:tohLe
A.. cause de la colonisation qui pratiquait une économie de traite,
de comptoir, pour ne pas dire de pillage, plus cie80 % des ni-Vanuatu
sont répartis
dans le secteur rural et la p Lup. airt; d'entre eux ont une
. ....
..,
act1v1te trad1t1onnelle d auto-consommation frurulliale,comme la plupart
des Kanaks en Nouvelle~Câlédonie.
.
Cette situation va créer ~e nombreux problèmes pour parvenir à l'indépendance économique. Il!.>Vta. ..i..ncU6pen6able que la. pltoducUvlié
augmente
{U6Qu'a pa./tve.rWt à. éqt..UUbJte!t la. balance. du paiemertj;6. Il faudra que
les surplus économiques parviennent à fi~ancer le budget de fonctionnement de l'Etat -des services tels que 1, 'Education et la Santé -s out très
on~beux- et le budget d'éq~ipeme~~ : remboursement d'emprunts pour les
investissements, etc ••• Sinon Vanuatu ne pOUltlta. maintenilt
une vé~a.ble
.<.ndépe.ndance. économi.que et' 'poLU.tque. et Mn.<.Jta.pa./t tombe.lt e.n.tJte. lu
gJvi.n6u du -ÛnpéJÛ4U.,6tu néo-colonial.Mtes.
Tout dépendra des choix
opérés par le peuple de Vanuatu et son gouvernement. Mais l'équipe au
pouvoir inspire confiance. Constituée d'hommes intelligents, dévoués,
énergiques, qui ont fait leurs preuves pendant la lutte pour l'accession
à l'indépendance, elle est l'émanation d'un parti très représentatif;
dans l'opinion (68 % des voix aux dernières élections). Le Vanuaku Pati
est très bien structuré, dans tout le pays, et constitue l'outil idéal
pour l'éducation politique et économique des bases et la construction
du pays avec une soci tê mélanésienne unie et égalitaire.
ê
Le comme.ltce. d' -Ûnpo4tation.
de::tlr.aite. et de. CÜAllibu;UQn était
dan!.>
le. pa.Mé en.tJte ..te!.> m::uJt!.> du deux tJtU6:t6 vamtÛ/te!.> BuJtn.!.>and PfUlip et
Ba.t.eande. Mais à partir de 1963 un vaste ensemble coopératif s'est développé malgré le 'mauvais accueil des deux trusts (un mouvement coopératif anglais et un français). Van!.> le ca.dJte de .t'..i..ndépendance ce!.> deux
mouveme.n:t6 nU!.>.<.onné!.>
ltegltOupent p.tw." de 300 .6oc);étéJ.> et plu6 de
20 000 memblte!.>. le tout géré par 'des Mélanésiens. Et la Caisse d'Epargne,
Lmp lan t êe dans les coopératives va se transformer en "Caisse d'Epargne
Nationale des Coopératives" qui fonctionnera dans les zones rurales en
véritable banque de développement coopératif. Ces coopératives n'ont
pas uniquement une vocatibn de production mais également prennent en
mains le transport,. la formation 'des hommes, des équipements collectifs,
des magasins d'approvisionnement en vivres et produits finis, l'acheminement et la commercialisation des produits de l'artisanat, etc •••
Il .ru t. peJtllti6 de. pen.!.>e.It que cet el1&emb.te 'co opéJt4t.i6 po U!lJl.4i;t me .te.
moteUlt d'un développement
é·conom,[que .•• !.>ocÙte.M:te.
En oonclueion , formons le voeu que VANUATU~désormais indépendant
~ussisse
à donner à chaque citoyen ce que les puissances
coloniaZes
leur avaient toujours
refusé:
DIGNITE. DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE
fiPANOUISSEMENTCULTUREL.
J
Rappelons enfin les paroles
de Walter LINI~ premier ministre
de
VANUATU: "Lentement,
mais sûrement,
des expressions
telles
qu'USAGE
OCEANIEN~REVOLUTIONOCEANIENNE,et SOCIALISMES OCEANIENet MELANESIEN
deviendront
des réal-ùtëe de notre vie ••• 11.
Gageons que le Jeune Etqt du Pacifique
à la recherche d'un socialisme
adapté à la culture mël.anéeienne aPporte tout son soutien aux aspirations
d'Lndépendance de la Naiusel.l-e-Oal-ëdoni:e 'et de la Polynésie.
LONGUEVIE ET SUCCESAU VANUATU!
[fORMATION
1
,
,
1_•.
CLASSES SOCIALES
STRATÉGIE DU POUVOIR
1. UNE SOCIETE VE CLASSES
L'explication donnée par les possédants aux malheurs des plus faibles
aux misères des déshéri tés e~ t partout dans -tous les pays, 1.amême :
- les pauvres n'ont pas de chance,
- les pauvres sont paresseux,
- les pauvres ne savent pas s'organiser, économiser, s'abstenir
de boisson, etc ... etc ...
Nous, socialistes, nous avons une autre explication à donner:
la société est divisée en classes sociales, chaque classe sociale a ses
intérêts à dê fendee , con t rad i ct oi res parfois avec les intérêts des autres
classes. C'est la classe sociale au pouvoir qui impose par les .1ois, les
décrets" les arrêtés, tout l'apparei 1 adminis tratif et judiciaire, SA LEGALITE. SA LOI. conüoM!e',A..1 SES PROPRESINTERETS.
Pour simplifier, en Polynésie ont peut diviser la population en
trois classes principales :
71 L~ cap~~t~
(une centaine environ) qui détiennent la réalité du
pouvoir et disposent de tous les leviers politiques et économiques nécessaires au contrôle du pouvoir. Ils sont aidés en cela par les élus politiques à leurs ordres (TAHOERAA HUIRAATlRA, E'A API, HERE AIA, TAATlRAA
PORINETIA, PUPU TAINA) , par l'Etat français, colonialiste dont les intérêts
sont; liés à ceux des capi talistes, par la h i r.ar ch i e re ligieuse qui observe
à l'égard des capitalistes et de l'état colonial un mutisme complice.
ê
2) La e!aQpe moyenne
(dix mille environ) composée essentiellement des gros
batai llons des fonctionnaires payés par l'Etat ou le'Territoire, les
petits commerçants et artisans, les professions libérales, les petits
.,entrepreneurs, les salariés du secteur privé. Cet te classe moyenne a été
littéralement achetée par l'Etat colonial à partir de 1963 par une politique
des hauts salaires dans le secteur public afin de neutraliser politiquement
cette fraction éduquée de la population qui aurait pu s'opposer avec succès
à l'installation du C.E.P. en Polynésie. C':estune classe charnière dont
l'engagement sera décisif pour l'évolution politique du Territoire. Elle
est composée essentiellement de "demis".
3) La c!a44e Qnoiét~e
ou nunaie.
composée essentiellement de tous les
Polynésiens (cent mille environ) ayant été prolétarisés par l'impact du
'.C.E P.. 'dans les annêe s 60 et l'absence de'perspectives économiques dans
les archipels, ou encore de tous les Polynésiens vivant encore dans le
secteur rural en quasi autharcie sans moyens de développement. Dans le
,modèle économique actuel, toute cette masse a une vocation de prolétaires
pour faire fructifier la richesse des capitalistes. Aujourd'hui c'est la
classe qui paie l'enrichissement des capitalistes au pouvoir car .ta
e,
poütique
menée pan i~ capilaLi..-6t~
et lWJtal.e.
dM).) e pnoié~e
~t
CONTRAIRE·aux
mténw
de ia
AINSI DO'lC, SI· Al.JJClJRD'HUI LA M~ORITÉ DE LA POPULATION NE PROFITE
PAS DU DËVELCFPEMENT, SI LA RICHESSE S ACCLM.JLE DANS 9UELQUES MAINS CE
N' EST PAS PARCE· QUE,·LES· POLYNËS JENS. SŒJT PARESSEUX, C EST PARCE QUE LA
C~SE
CAPITALISTE AU· POlNOIR A ÉTABLI SA L9I QUI EST RESPŒJ~ABLE DE
L APPAlNRISSEMENT ru PLUS GRAND N<Jvt13REET L ENRIŒHSSEMENT D UNE MINORI1É.
j
Voyons maintenant par quels mécanismes les capitalistes qui sont une
centaine sur le Territoire arrivent à contrôler et à conserver le pouvoir
politique et économique.
2. LES ELECTIONS
Nous sommes dans un reg1me de démocratie politique. Pour gouverner
ilfuut représenter la majorité de la population traduite par des suffrages
a4 moment des élections.
Il est bien certain que les capitalistes ne se présentent pas eux.mêmes aux élections. lis n'auraient aucune chance car le petit peuple sent
confusément que ses misères viennent des riches. Ils utilisent par contre
des éléments de la classe moyenne possédant un bon contact avec la masse
et appartenant aux partis traditionnels. Ces éléments de la classe moyenne
seroQt plus à même de tromper les électeurs laissés pour compte par le
système.
C' v.,t a...i.Mi que. lu
hormnv., poUtiquv.,
de1l p~
:tJr.a.ciL:üonne.b..
!eh vale.t6 dU cGij2UctU&tv., et de. leM potui.que
e.n coyt.tJte.
paJttie de que1qUe..6 melm6 avantage..6 :
deviennent
- Association des hommes politiques aux affaires des capitalistes:
Teariki, Jean Mîllaud actionnaires de la société MOBIL (Siu),
- Nomination à des postes de décision ·dans les sociétés capitalistes
Alexandre Léontieff nommé Directeur du groupe CHEVRON (Bréaud),
- Intéressements occultes et divers difficiles à déceler: enveloppes
de dessous de table:, cadeaux en nature .••,
- Voyages payés pour études diverses: voyage à Nouméa pour visite d'une
usi.ne de klinckers •••,
~~Apparences du pouvoir auxquelles certains politiciens sont très sensi~s.
Le discours politique de ce.tteclasse moyenne politique est le même
quelque soit le parti du candidat:
1 -
La politique est une chose très difficile;
vous la population,
voU6 Uu {gnCV1.u • .6an6 in.6:tJr.uction, vous ne comprenez. rien aux affaires
publiques, 6aUu-moi
con6iance.. Moi, j'irais défendre vos intérêts à
ltASsemblée Territoriale, à la Mairie, etc .•. Je suis le plus compéte~t,
je connais les rouages de l'administration, faites-moi confiance:
T~ATURI MA r.
,
.
f·- t~, c.dpUaLi.1,te..6 .6ont lv., bie.n6aUe.U1L6 de. la .6oue.tê..
Sans eux, pas
, de travail. Il faut donc les aider.
La réponse jusqu'à ce jour des masses exploitées ou abandonnées à
leur isolement rural a été la suivante: en effet, nous sommes ignares
POIRI, heureusement que vous êtes là pour nous secourir, nous allons
voter pour vous. Une. 60,[.6 e.n place. • .6ouve.ne.z-voU6 de. noU6 : ffAA MANAO.
LOCALE/I
InOUVElLEI
.. 1
.,
8 • 1·2 juillet
1 GASTON EST JALOUx""! l
......
Le communiqué du Tahoeraa qui a salué le départ de Francis Sanford qui
s'est rendu à l'invitation de Valéry-TAU·HERE est très intéressant. En effet,
dans cette prose éclate la jalous-ie et la rancoeur du champion de la "mère
patrie" et de ·la fidélité inconditionnelle "par devant~ à la puissance coloniale.
En effet, et c'est bien compréhensible, quoi de plus injuste et immérité
que ce voyage organisé et payé par Gîscard-.TAU....
RERE à ce traitre de Francis.
Francis n'a-t-il pas proclamé à plusieurs reprises et notamment en ]976 qu'il
souhaitait l'indépendance ? Et maintenant c'est lui. qui est reçu à l'Elysée
en grande pompe alors que le champion de la présence française, du CEP et de
la bombe, Gaston Flosse est'oublié voire méprisé par Tau-Here 1
C'est trop injuste
C'est vraiment un:e insulte à la
fidélité et t1\'\e prime à la trahison
Hélas Gaston, dans le domaine de la traitrisep tu as encore quelques leçons
à recevoir de ton: ami Francis. Souvi.ens-toi de 1967 où le Tahoeraa a retiré
la candidature de Nedo au 2e tour pour faire élire Francis ••• contre Teariki •••
Quelques mois plus tard, Francis et Teariki co~stituatent le Front Uni contre
le Tahoeraa...
.
En 197§, Francis réclamait l'indépendance alors que toi tu t'acharnais
à faire peur aux gens sur le thème:
l'indépendance, c'est la misère, c'est
la famine, c'est la catastrophe ••• Et bien aujourd'hui, c'est Francis qui tient
ton langage, avec quel zèle, avec quelle conviction il crache dans la soupe
qui l'a nourri •
. En 1977 on entendait un discours autonomiste courageux : "n faut se donner
les moyens de· sa politique. Faire payer les riches pour que le Territoire conserve la maitrise de ses servic~s territoriaux"~ Alors que Gaston était un farouche défenseur des riches et de la politique des conventions : faire payer les
contribuables français pour entretenir nos services territoriaux. C'eAt
qui vo.u: pa.Ye&. c.' ut noM
a,..UOn6 cLûti.QM.. Et bien quelques mois plus
tard, l'impôt sur le .revenu était abandonné par les autonomistes au profit de
la politique des conventions de FIasse, et avec quel zèle et quel emPressement,
F10sse n'aurait pas fait mieux.
au
eux
Et voilà notre Gaston, dépossédé de son monopo le de _.
"l'a~our de la mère
patrie"·,,,·'élépossédé
de son programme conventionnel, condamné à dérober aux
autonomistes leur programme d'autonomie interne (la vraie, pas l'autre) contre
lequel il s'est si durement battu au cours des· précédentes élections.
Et comble de l'amertume et de l'aigreur, voilà Dijoud qui le traite de
vulgaire indépendantiste 1 Lui, ·Gas·ton.le fidèle parmi les fidèles, qui ne
manque jamais une revue ni une prise d'armes, ni un couplet sur les bienfaits
de la bombe, décidément, il ·n'y a pas de justice!
Q
1 MAUPITI
PR81rERE VICTOIRE 1
Le Comité Directeur de LA MANA TE NUNAA réuni à FAAA le 28 juin 1980, félicite le peuple de Maupiti pour la première victoire obtenue sur les capitalistes
et leurs valets. Le retour de Maupihaa de Motu One et de Manuae à la commune de
Maupiti, voté par le Conseil de Gouvernement le 25 juin n'a été possible que
grice à l'unité de la population.
Les politiciens à la solde des capitalistes chercheront encore à vous diviser.
Si vous voulez que ~upiti gagne la deuxième bataille, celle de la mise en exploitation des trois iles, restez vigilants, ft~tez unih et ftenusez toute manoeuv~e
de cUvu,ioYI..
Comité Directeur·rA MANA TE NUNAA
[ C'EST CHOUETTE CA
Mélie JOUETTE vient offidellement de changer de camp. Elue des Tuamotu
sur une liste UDR la voilà qui vient de passer chez les autonomistes. Elle
rejoint ainsi au palmarês des transfuges les noms désormais célèbres de :
BORL élu autonomiste passé aux UDR
RATINASSAMY.élu autonomiste passé aux UDR
Tara LENOTR élue UDR passée aux autonomistes
PORL,IER élu apparenté UDR passé aux autonomistes
VANIZETTE élu apparenté UDR passé aux autonomistes
sans compter les conseillers à l'apparentement fluctuant au gré du vent,
Taufa conseiller de gouvernement dans la majorité de Flosse a raDié les autonomistes. Maco Tevane, conseiller de gouvernement sous le règne de Flosse
reste conseiller de gouvèrnement autonomiste. Emile LE CAlLL, conseiller de
Pouvanaa, devenu conseilier de Flosse, redevenu en 1977 conseiller de gouvernement autonomiste, redevenu en 1979 •.• tiens! qu'est-il devenu celui-là?
sans compter Francis Sanford.élu député en 1967 contre Teariki, avec les voix
de l'UDR, sans compter André Lorfèvre membre de l'UTD"'UNR en 1958(en compagnie
de Francis) et bien d'autre s'•••
Tu vois, Mélie, dans ce club de traitres, tu es en bonne compagnie
De toute façon, ta traitrise n'est pas bien grande car en réalité, comme tu
le sais bien et (Jommele dit si bien "TAU HERK"....çiscard. autonomistes et UDR
ont la m~e politique.
c'est la même chose. l1s ne sont pas d'acco~d
seul point ; "la façon de se paro,tager le g~teau".
Voici quelques trajectoires politiques particulièrement
UT-UNR • UTD. UT-UDR
TAROERAA HUlRAATlRA
intéressantes
RDPT - E'A API ...
HERE Al'A
AUTONOMISTES
Mélie Jouet;te
13 novembre 1975
Frantz Vanizette
Charles Taufa
Maco Tevane
Porlier
sup
l'
:
un
13 - 19 juillet
".::'
Monsieur HOEFFEL, Secrétaire d'Etat de son état, à la suite de bien d'autres,
~ ,vi~nt de prendre le pouls de la pOlYQfsie atteinte comme cba~un le sait du
. . mal .inc.uJta.6il?de .la. c.onven..t.i.on.Ue.
Ce nouveau docteur miracle vient se pencher avec sollicitude et compassion sur
la jeunesse handicapée physique et handicapée sociale (c'est-à-dire sur les
délinquants). Il vient administrer sa médecine que tout le monde désormais connait
bien : "c.omb.ien vou..iez-voLL4S? C'eit le c.on.tJUbu.a.bie nltancltll qui vaLU> i' oUlte •••
N'hésitez pas? profitez en, 1981 approche.t.".
C'est ainsi que Monsieur le Maire Juventin lui a fait Vlslter ses bidonvilles
et lui a demandé en toute autonomie interne de se pencher sur ce problème.
Monsieur Hoeffel a promis qu'il s'en occuperait ••• Ainsi, nous avons appris avec
curiosité de la bouche de Monsieur le député Maire de Papeete que le logement
des Polynésiens était une affaire d'Etat~
On ~e plten.d à. c.heJtc.heJtvainement dé~oJtma..L6c.e. gLU. daM la. v.ie quo.:tUUen.ne du
Polyné.6.ieM ne 5eJta);t pM une a.66a,Ur.ede c.ompétenc.e d' EW. Quel merveilleux
statut d'autonomie interne que le nôtre qui permet à l'Etat de s'occuper m~me
du logement des Polynésiens ••• '
N'allez surtout pas faire remarquer au Secrétaire d'Etat que ta. déi.in.qu.a.n.c.e
n'ut. qu.'u.ne c.oMéquenc.e de l'urbanisation sauvage et l'immigration vers
Papeete et la zone urbaine consécutive à l',[M:ta.lla.:tiOn. du. CtE.P., il n'apprécierait
pas du tout car le CEP, c'est bien connu, a apporté à la Polynésie le bonheur,
la paix et la prospérité. Avec l'Eglise, le CEP constitue ,le deuxième pilier sur
lequel il convient de construire la société polynésienne de demain et la reélection
de Giscard en 1981, semble penser Monsieur Hoeffel.
ju.vénile
Car Monsieur Hoeffel est pieux mais ni discret ni modeste car comme les pharisiens,
pieux et nltéquente lu t.empiu éva.n.g@u.u,
certains ne vont-ils pas jusqu'à dire que le vote populaire se ferait dans les
temples et les églises en Polynésie... et 1981 approche à grand pas. Il ut. bo.,
il cUme il na..iJte 5a.vo.iJt Ou.'il ut.
qu.e l' on ~a.c.he en Polynê.5.ie. le pJt..(nupe de la1.c.Ué de l' Eta.:t dû;t-il en. 50UnnW.
Qu.e lu m.<..ruAbLu de GI.5c.a.Jtdnltéquenten.:t lu t.emplu,
c'est ainsi que par un
hasard très organisé les deux journaux de la place et la station FR3, organes
de presse très indépendants, étaient tous présents au temple de Béthel ce dimanche
6 juillet de l'an de grâce 1980 pour surprendre Monsieur Hoeffel en prière.
Il est regrettable que l'Eglise Evangélique se prête ainsi à ces petites mises
en scènes électoralistes.
",
1TA VUE BAISSE,
FRANCIS
!1
Décidément, il y a de plus en plus de monde qui veille sur la Polynésie.
En plus des missionnaires, des ministres parisiens, des secrétaires d'Etat,
des experts, des généraux qui viennent,inspecter le moral des troupes, des
inspecteurs généraux quf viennent inspecter l'avenir des enfants polynésiens,
'en plus des femmes de Tahiti et leurs associations de bienfaisance et'de
bien-pensantes qui ont annoncé "nous serons les yeux, les oreilles et la bouche"
pour dénoncer toutes les injustices, nous venons d'apprendre avec beaucoup de
soulagement, que Francis y voit toujours clair et qu'il veille sur nous •••
Quant à nous, sans dire de Francis qu'il n'y voit plus. nous dirons simplement
que sa vue baisse ••• Elle baisse même tristement, du point qu'il ne discerne
m~me plus entre' les pieds de son fauteuil .tu
du c.ombinu qui .se ü..
6.5W,
aili
tu w.sagu ..ta.Fu:t...ieMqui..se .suCJlent• .tu membJtu de .son entoult.4qequi. .se
compkgmettent, la moralité p~Dlique qui fout le camp.
Quant à sa vision politique. elle baisse aussi, plus tristement encore, au
point que .t'on a du mat li cl..&st..ûtaue!L dé.6oJtmW te ci4coUM de FlUlnW de cetui
de Fto4§e. Il est loin le temps où Francis ouvrait à la jeunesse de ce territoire
l'avenir ambitieux d'une souveraineté nationale. difficile certes, exigeante
pour tous. certes, mais nécessaire pour redonner au peuple de ce pays la mattrise
de sa destinée. le respect de sa culture et l'idéal d'une société plus juste.
Il est loin le temps où Teariki parlait du sens de l'Histoire qui a toujours
poussé les peuples à leur libération et à leur indépendance.
Voilà qu'on nous parle désormais du
du .sai.a..ilte du
6ienna6A4 du CEP et de leu14 3 000 emplQ{4,
6onetionttlÛ/tu e;t du pJÛvil~gu
d'une c.ia§4e demie achetée
pM
la FlUlnce pour la tranquîlité de ses campagnes de tir, privilèges que l'on se
proposait en 1977 de réduire ••• et on nous menace même de famine •••
Allons Francis, tu ne trouves pas que tu exagères un peu ••• tu pa1!e4 exactement
comme F!g4Ae, ,pour faire plaisir à Giscard ••• Souviens-toi des conclusions du
rapport de René Dumont que ta majorité avait fait venir en ]968 en Polynésie
pour étudier les perspectives d'un développement rural. Il disait ceci, Monsieur
Dumont "La Polynésie est un pays où existent des terres sans hommes et des hommes
sans terre" la setUe mise en exploitation rationnelle du domaine d'Atimaono
et de ses] ,000 hectares appartenant entre autres à ton ami Bréaud, suffirait
d'après. Dumont à ravitailler Tahiti en fruits et légumes •••
Alors pour la famine, tu repasseras, Et qu'a.s-tu 6ait pOUlt déve.toppeJtcette
meâ qui nourrira les 150 000 Polynésiens dans une
indépendance qui est inéluctable? Qu'as-tu fait en dehors des beaux discours
habituels sur l'aquaculture?
Tu a.s IUlcheté au nom du T~o{4e
le goln de
Mon.sieu& BJt~gud après lui.avoir donné 200 millions en JO ans, pour continuer à
faire pousser des balles de golf. Tu a.s Jtéduit le SeJtvice de la Pêche au &ôte
de CJtoupion du CNEXQservice d'Etat dont tu réclames maintenant l'installation
aux Tuamotu •••
&iche44e de la teâ4e et de la
Ta vue baisse, Francis, ta vue
baisse ••,.
20, - 2& jUillet
N° 22·
1 BONNES VACANCES t'IONSlEUR BEULLAC ]
Enfin un m~n~stre qui vient en Polynésie se reposer. C'est reposant
pour nous car depuis bientôt un an, nous avons la désagréable sensation
d'être' ùn'objet de curiosité et d'étude particulièrement intéressant pour
un nombre toujours croissant de ministres.
- un ministre de la jeunesse qui vient nous tâter les muscles
- un ministre de la santé qui vient nous examiner la langue
- un président de la République qui vient nous observer le fond de l'oeil
- un ministre de la défense qui vient nous passer en revue
- des généraux, des inspecteurs. des inspecteurs ,généraux à l'affût de
nos symptômes les plus discrets •••
Que nous vaut cette brusque manifestation
d'intérêt?
i
•
Quant à Monsieur Beullac., il vient se repo ser ,'de plus en p'Lei ne s
vacances scolaires, il n'aura donc pas le loisir 'de'se pencher sur" ,
l'avenir de notre nombreuse population scolaire. 'En un"sens c'est· bièn:
dommage de nous priver ainsi d'un diagnostic autorisé. 'Aussi, pour.'l'i~:::pas
que cette visite soit totalement inutile pour'l'avenir de 'notre j-éuneSse
nous allons donner à Monsieur le Ministre un petit devoir 'de vaêances.
. -, .~
Enoncé",duifl.Q-et : Lors de son discours d'ouverture à la Conférence générale de l'UNESCOle 27 octobre 1978J le président de la République
;FJ:.ançaise disait:
"L'Ecole doit avoir essentieUement deux missions. :
celle d'être la gardienne des traditions, et celZ.e d'~tre le moteur du
changement". Dans quel-le mesure Z.'Ecole en Polynésie peut prétendre Clvoir
répondu à ces deux missions ?
..".,
Elève Beullac, répondez !
Voici pour vous aider quelques éléments d'information ,tirés de
statistiques officielles ou dignes de foi.
1) Sur les 3 300 jeunes qui sortirent du système scolaire en 1977 en Polynésie
1 800 soit 55 % sortent avec un niveau inférieur ou égal au Certificat
d'Etudes
390 sortent avec une formation professionnelle (CAP, BEP, BA,infirmier,
instituteur •••)
Cela représente 12 % de la population scolaire qui sort de l'Ecole
chaque année (1) •.
lELÈVE SUR 10 AURA BtNÉFfCIÉ
DE, VOTRE SysTÈME SCOLAIRE
FORMATION PROFESSIONNELLE
.
AURONT BÉNÉFICIÉ D'UNE FORMATION GÉNÉRALE INCO'-1PLÈTE
AURONT TOTALEMENT PERDU LEUR tEMPS À L'ÉCOLE
2 ÉLÈVEs SUR lu AURONT BÉNÉFICIÉ D"~E
INCOMPLÈTE
2 ÉLÈVES SLR 10
5 ÉLÈVES SUR 10
2) Toujours en 1977 sur l'ensemble de tous les élèves scolarisés
(public et privé confondus)
À ~8 ANS, il ÉLÈVES SLR
À 0 ANS, 35 ÉLÈVEs SUR
À
ANS,
l~
75 ÉLÈVES SUR l
ONT 2 ANS OU PLU~ DE RETARD
ONT 2 ANS ou PLUS DE RETARD
ONT 2 ANS OU PLUS DE RETARD
Ceci explique cela. (1)
3) En 1978 une étude soc i o+êcononrîque de l'origine de s élèves se présentant
au Baccalauréat permet de déduire que sur 335 élèvE!s, ~e~
52 ~ont d'o~g~ne
po.lt{né~~enne :. 15 % du. :tota!.. contre 32 % d'origine! métropol itaine, 24 %
d'origine "demie" et 29 % d'clrigine chinoise. Quanlt aux pourcentages des
réussites il serait encore plus tragique pour les enfants d'origine polynésienne (2).
4) En 1977 pour 3 586 élèves en classe de CM2 ayant done u.ne c.hanc.e de ~~v}Le
une scolarité secondaire, 3 O:~8Uèvu
é:tai.en:t en c...e.M.6~ de Mn d' Uu.d~
pJUmlUlte conduisant pour Les meilleurs au cer t îf i.cac d'études sans aucune
autre p~tsp~ctive (2).
4) En 1977, le système éducatif en Polynésie, r esponsrab le du jeu de massacre
qui est décrit plus haut et dont les principales vic:times sont les enfants
polynésiens les plus démunis aura coûté à la collectivité publique, toutes,
dépenses confondues 6.5 mi..tt.ûvt~ de Fel? .6 oLt, exa.ctement .la. moillé du.
Budget du. TeM4q-iAe. (2).
,L
Devant une telle réussite, nous demeurons confondus et confus de reconnaissance. A chaque concours administratif d~ recrut~ment nous voyons se presser
cinq à six cents candidats pour deux ou tro is post es mis au concours. Au
dernier examen du Brevet E'lêmerrt a i re , sur .plus de.600 t2JtéAe.rr.téA.6e.u.L6 18
)[.e.CU6 (il s'agissait là que d'un examen). L~..lycée technique du Taaone sélectionne ses élèves parmi les meilleurs. refoulés des lycées de la ville,
pour les autres, pour, ceux quî sor·tent des c.l
as ses de fin d'études primaires,
pratiquement aucune chance d'entrer en formation professionnelle.
..
'
.
.
Et pour ceux qui sortent de cett-e formatio~ profess:Lon~elle, .te. :tJr..ava,Lt
,~'e6t t2~ t20Ult autant a.6~U4é, De la t~entaine d'agri~ulteurs qui sort~nt
chaque année du lycée agricole d'Opunohu, combien deviennent réellement
producteurs ? Trois ou quatre ? Et comment pourrait-il en être autrement
aucun statut du fermage ou du métayage n'existe ici 9Ù les gros propriétaires
fonciers spéculent sur les terres ou exploitent leurs métayers,
Aucune .forma t Lon professionnelle pour la pêche, et l'aquacul ture,
Est-ce cela être "le moteur du changement ?, U~e. éc.o.te.i.~égaLU:a..ût.e. e;t
.6égILégative. t2e.ut~e..t.te.~e. u~ mote.UIt du c.ha.~ge.me.nt ? Quant à l'Ecole
"gardienne des traditions" elle a parfaitement rempli son rôle dans notre
,
pays : .ta. c.u.ttune. PQ.tg~é§i.e.~~e.. ta tangue. maoh,,[ ont été l'JtatiQueroe.nt en6ac.ée6
dan5 t'e..6pJti.t de6 nouvelles
généJtation§
grâce aux efforts persistants de
votre Ecole, une école qui a colonisé Les cons c i enc es mieux que la force.
·UNE ÉCOLE QUI FAVORISE LES PLUS DÉFAVORISÉS, UNE FORMATION PROFESSIONNELLE CONFORME AUX INTÉRtrS DES SPÉCULATEURS DU SECTEUR TERTIAIRE,
UNE ÉCOLE QUI DÉRACINE."
V~pà Mons.ieur Beullac le grand succès de l'Oeuvre civilisatrice de la
France en Polynésie; où est l'Ecole Egalitaire, où est l'Ecole libératrice
des images drEpinal ? si vous désirez de plus amples renseignements pour
ét~ffer votre devoir 'd~ vacances, n'hésitez pas, approchez votre correspondant l6cal, notre Mi~istre Po l.ynê si en de ('Education, co-responsable de
la situation présente. Seulement, prenez garde en éducation, comme en
police jnuni ci.pal.e,v , il tire vite, on l'appelle "Le Shériff".
Sources :
(1) Etude de, l' Irist i t.ut Lon scolaire (CTRDP -février 1978)
(2) Changer.l~Ecol~ (mars 1980 -Syndicat des Personnels de l'Education de
Polynésie).
27 juillet
- 2 août
,)
~[ LA JUSTICE? QUELLE ,JUSTICE?
Le défil€ ~ontinue.,.
Après Hoeffer Beullac, après Beu l Lac Peyr ef i t t e •••
.L
Et les hôteliers se 'plaignent '," }1~aisça marche le tourisme ! A défaut
de tourisme ·am:ér.icain,
nous avons du tour sme ministériel, beaucoup plus
intéressant dar il véhicule dans son sillage subvent i ons et conventions •
î
....
_.~vec Peyr ef i tte pas question de conventions puisque toute la justice est
deJa. aux ma~ns de r'Etat mais par cont:re'tin: flot'de discours et de belles
parolès.
l
'"
)
L'!accùe i.Lafut. enthousiaste, Qui parl ai,t dans les journaux parisiens de
la mauvaise humeur des nommes de jus t ica , des manifestations dans la rue
de cette catégorie sociale pourtant p~l portée à la contestation ? Et bien
ici rien de tout cela, des sourires dê f ren t s , des applaudissements nourris
des éc~ines courbées, des colliers de !E1eurs. A C.e6 deux a.:t.:tU:.ude6cü66éILe.~:
t~ v~..ur.e.Opp0.6'~Ui à .t'égMd du rnÙu/.:,;()'l.e.
de. .ta iU1itiC.e. .6e. me6U1te. .ta. d..&stanc.e.
ê
glU. ~ e.pMe. une. mmo
pote. de. .6 a .to_[nta.i.m.e.c.o.tonie. ,
31 aoüt - 6 septembre
( CINQ TIJHAA PAE
Ok ! Ca va ! C'est bien! C'est meFveilleux. la presse, la radio, la télévl.sl.on,a: nouveau la presse, encore la télé ••• on va finir par 1. COnnaître
le TUHAA PAE II.
Regardez bien Australiens ! Voici votre nouveau bateau, un bateau rien que
pour vous! C'est grâce à la majorité que vous l'avez! Vous avez vu Francis
dessus, et le monoi de Laiza ••• et puis pensez aussi à votre metua, local pierre
HUNTER, c'est aussi grâce à lui .•• pensez à lui en 82 pour lui renouveler son
siège de conseiller •.• Et puis c'est aussi grâce à la France car pour l'instant
c'est la f~nce qui a payé le bateau sur emprunts, avec en plus quelques petites
subventions pour faire plaisir à Francis ma •• et pour que les Aus,tralien,s
pensent à Giscard en 1981.
Mais enfin l'essentiel est qu'il soit là le TUHAA PAE, bateau, te·l'ritorial
pour la desserte des Australes .•. Mais le seul regret que l'on puisse formuler
est le suivant : Et.tu nU MM .te. j tnt ? et .te/.) TuamoJtu. ? et .te4 ,MMihu.i..6e..6t ?
Ne mêJù;teY!X-e.Uu
pM
a.LL6.6,[
,du ~0n.6
qua.LUé ?
M.6uJLéeA palt du 6a:.teau.~ de.. c. - . e
Et la desserte des archipels n'est-elle pas une nécessité économique
preml.ere pour le Territoire lorsqu'on parle de développement des archipels?
Alors ce n'est pas un TUHAA PAE II qu'il faut mais 5 TUHAA PAE ~I ••• alors
que l'on dépense des centaines de millions de FCP à des investissements dont
l'utilité n'est pas évidente. Avec les 2 milliards de la route des',collines
combien de TUHAA PAE II aurait-on pu acheter?
1yI VE LE
CC»1ERCE !
J
Le coup du TOSA, on pourrait même dire le coût du TOSA, certa_ins
trouvent cela gros!
Acheté en 1968 12 millions, revendu en 1980
50 millions soit 3 fois son prix après 12 années d'usage cela par-ait
un peu fort, même en tenant compte de l'inflation ••• Il y en a qui ont
dû se sucrer au passage ••• les intermédiaires ces gens qui soft-disant
sont les moteurs de l'Economie Polynésienne!
et qui ~e.nve.nLes mêmes qui achètent le tui de poisson 120 f a Kauk~
au
cours
du
voyage
Kqukura-Papeete
à 9001 f .6~
dent .te même tui, rétréci
.te. maltc.né .6 oU 6, 5 6 0,[,6 .te. p~x payé au pêc.he.uJL~•.
ET VI VE LES PECHEURS
C0IDII?-~,,01).
les aime bien, les pêcheurs polynésiens. On est venu de loin
leur bai~'èf les pieds, le Haut-Commissaire, Francis, Maco, Gaston Flosse
aussi était venu avec son ami Teheiura et Lucky Luke et mea, et mea venus
leur passer la main dans le dos car les élections approchent •.•
souvenez-vous de ta d~niè~e opémise en place en toute
hâte pour que n'importe qui puisse emprunter" n'importe quelle somme pour faire
n'imp\>rte quoi ••• Un mot.eur de 115 CV sur une pirogue à balancier. moteur
qui'~e sera pas payé, les comptes des sociétés sont actuellement bloqués,
le plafond des emprunts crevé et personne ne veut rembourser .••
Et puis on les gâte ces pêcheurs •••
kation
éteeto~e
d~ ~ociété~
de
eaution mutuetie
C'est ,pas grave, la France paiera ••• on signera une convention •••
ça passera dans la charrette des profits et pertes de 1981, avant l'élection •.•
Elle, est belle la politique actuelle en matière de pêche ••• Après
te 6.i.cueo de FAKARAVAet de Penn Stuart, après te nau.nJta.gedu ~ociété~ de.
eaution mutuelle à vocation électorale, après ta n~e
de ta SCEP, les
Coréens continuent d'écumer pour une bouchée de pain -décidée par le Gouvernement Français- nos eaux patrimoniales, et te tui de po~~on payé 120 f au
péeheult de Kau.kuJta.ut ~evendu 900 f quetquu heultu ptM .taJtd au. mMehé
ap~è~ avo~
été div~é
en deux .•.
Après avoir sabordé le service de la pêche (service territorial) au
profit du CNEXO (organisme de recherches spéculatives), dépendant de l'Etat
et dont le service de la pêche ne
constitue plus qu'un appendice dérisoire,
on veut essayer de nous faire croire qu'il existe une politique de la Pêche!
Quelle sinistre plaisanterie
1 MI EUX QUE LA FRANCE !]
Dans "Les Nouvelles" du samedi 23 août est paru un article très intéressant de JC. Guillebaud journaliste au journal "Le 'Monde" sur HAWAII 520 état
. des USA. Ce que l'on apprend dans ce petit chef d'oeuvre journalistique c'est
que pour une population de 900 00.0 habitants, Hawaii reçoit chaque année
trois millions et demi de touI'istes soit 20 000 pM~ageM pM jouM li t'aê!toQolLt.
Quel succès, quelle gloire, à en faire baver d'envie nos capitalistes du
tourisme !
Imaginons la Polynésie avec 550 000 touristes par an •.• arrivant à la
cadence de 15 jumbo jets par jour ••• nos hôteliers trépignent déjà d'excitation
Quelle aubaine ! S~r ce tableau la France est largement enfoncée ... Incapable
de promouvoir'l'industri,e hôtelière. La seule chose qu'elle sait faire c'est
subventionner, .',&en .6Û1ttout ee ntUe kevient dan}.,tu mêmu poehu mais les
circuits économiques sont plus longs et l'argent circule plus lentement.
, .
A Hawaii· t.out·s'achète,:,tout se vend :'des huitres perlières en boites
de conserves,' des promenades en pirogue double "air conditionated", des spectacles de strip-tease masculins polynésiens pour américaines sur le retour d'âge •••
Quetie. m~ve.itteU}.,e. maehine. à eOn}.,omm~. Enfoncée la France 1. ,
Et les Polynésiens dans t:out cela demanderez-vous?
Les autochtones, les
légitimes propriétaires de l'a.rchipel ? Et bien ili ne ~e.tJ'té.6ente.nt ptu}" que.
1 % de ta popu.i.a.ti.on totale aux. de!tniè~u 4taWÜquM,
c'est à peine s'ils
existent encore, ils auront bientôt complètement disparu, statistiquement,
économiquement, culturellement"
légalement, comme de vulgaires indiens
apaches ... It.6 .6ont now eu ÂlmWeaiYL§ ! Et vive l'Amérique ! Vive l'argent
Vive les capitalistes!
3. TE TERE 0 GEORGETIE 1 COPENHAGUE l
TE FENUA TANEf\1ATA
Na roto i te titau manihiniraahia mai e te taatiraa 0 te mau vahine 0 te
taatira Evaneria no Patitifa, ua tono ia 0 lA MANA TE NUNAA ia Georgette TAEREA
mero no te tomite faatere e noho ra i Huahine i taua rururaa ra. E rururaa ia
o tei faa-nahohia i raro ae i te hiopoaraa a te Hau Amui. oia atoa te titeti
manureva 0 tei haponohia mai e taua faa-nahoraa ra.
I te taatoaraa 0 te mau rauti i tae mai, ua faarii ia i te parau papa~ 0 ta
lA MANA TE NUNAA i pupu ia'Géorgette no te taitai i roto i te rururaa no
COPENHAGUE. Ua tupu atoà te hoê huihuiraa ~.te hoê tino moni iti no te tauturu
ia Georgette no teie tere tona.
4. TE HURU 0 TE OHIPA l ROTO 1 TE
MAU TUHAA
I te mea ê, ua tae rahi mai to te tuhaa Raro Matai, ua riro tia ~a te parau
i taua tuhaa ra. Ua hohora mai ia 0 Peni ATGER, i te mau fifi i amohia e te
nunaa no Maupiti e te manuiaraa atoa hoi taua nunaa ra. Ua taitai atoà mai 0
Peni i te manao mauruuru, titauhia ia na no te faaite i te pupu lA MANA TE NUNAA.
I te mea ê ua puhara 0 lA MANA TE NUNAA i to na manao e te manao 0 te nunaa no
Maupiti e te tumu ia a manuia ai ta ratou titauraa.
Màiti atoa te tomite faatere i te pororaa, e i te faa-taeraa i te hoê rata
haa-mauruururaa i te tomite obipa e te apooraa oire no Maupiti no ta ratou
tautooraa,tuutuu ore i rote i ta ratou titauraa i na motu e 3.
Titauraa na te tià 0 Raiatea i te tomite faatere i te tono ia Peni Atger i
te hoê tere haati i te pae Raro Matai i roto i te tau faa-faaearaa haapiiraa,
e ua faariihia taua titauraa ra.
S, TE Mi'\U FAREREIRM
E TE MAU PUPU E ARORAA NO TE TW1ARAA
Ua tupu e 6 farereiraa e te mau pupu tiamâ, ua rave ia te mau pup.una roto
~ te rave amuiraa, e inaha i te hoê taime ua faaea te mau farereiraa na roto
ia i te tamau oreraa i te ohipa. Ua titau atoà te tomite faatere ia tupu noa â
teie farereiraa i roto i te mau taime i mua nei, e ia vai ineine noa no te
ohipa faahou.
6. TE MAITIRM
PERETITENI
0 TE REPUPIRITA
Te manao 0 te taatoaraa, ia faa-nuu ia i te tuatapaparaa i teie tumu parau
~ te hopeà 0 te matahiti, e aore ra i te omuaraa 0 1:ematahiti 1981, e ia papai
i te mau rata no te titauraa i te mau pupu 0 te pae AUI i Fârani i to ratou
mau manao i nia i te tumu parau :
1. Te tiamâraa 0 te nunaa Porinetia
2. Te faaearaa 0 te mau tamatamataraa atomi.
Na rarouvi.a'e pahono mai i taua mau uiraa ra e haa+papu i to tatou tiaraa i
roto i taua maitiraa ra.
7. TE TAPURA FAUFM
c
,
,
Te titau ra te hapao faufaa i te mau rautl,'i te hoê tautooraa i te haa-rnaraa
faahou,i ta ratou mau tuhaa moni, 1 t~ mea-ê 'eita e ravai faahou ra i te faufaa
moni no te neneiraa veà, te mau tere 0 te mau rauti e tonohia ra i roto i te
mau motu.
l te area 0 te avaè mati e tiunu te faufaa i roaa mai
575 000 farane te mau haa-mauaraa : 572 726 farane.
E titauraa i te mau rauti 1 te tauturu mai i te pae faufaa moni no te faaineineraa 1 te apooraa amui, e te ma i t ir aa+no te ma i t iraaipere t i t en i i mua nei.
Ua tae i te taime hopeà 0 te tomite faatere na roto i te faa-tae i te utuafare
o TERIITAHr i te mauruuru no te manuiaraa 0 te tomite faatere. E tupu ia te tomite
faatere no te avaè Tetepa i te pae Hitiaa-o-te-ra i Hitiaa.
-r; AUTDNDMI
A
_[PARAU API 1
6 - 12 no YIURAI
1 E FANAO TO TE ONA J
r roto i te tuhaa 0 te feia faa~rii ratere, e te mau totaiete utaraa
taata i te pae 0 te tereraa manureva e na roto i te mau tuatapaparaa a te
tomite faa-naho i te aratairaa poritita faa~ravairaa faufaa (VIlle Plan) .
ua ravehia ia te mau opuaraa.
la ite atea ia te nunaa eaha te mau opuaraa a taua tomite ra, a ite atoà
ai te nunaa no vai te mau maitai e opuahia ra.
Opuaraa ia faa-rahi atu i te mau hotera, ia tatai piti hia te rahiraa.
~ Ma.itiJu.a. te mau tuhaa fenua faa-t i âraa i taua mau hotera ra.
~ E ta.ut~~a..a. rahi 0 te faa-nahohia no taua mau totaiete ra, e faa-orehia
te mau tute atoà i nia i te mau tauihaa a tauamau totaiete ra.
1
~ E a..u.6a..uatoàh.ia te tino'moni haa-mauruuru i te mau totaiete no te tihepura.a
te rave ohipa.
l
~ E 6a..a..-a~ehia.. te Me
~ E t~u
te ma..u o~,,-,
i nia i te uaina, e te tiha peni a te mau hotera.
e te fenua nei i te mau totaiete.
Ua fanao ia te mau ona 0 te tereraa manureva, e te mau ona faa~rii ratere,
Mea..te tute ~a..e ua..na. naa.' tu -<.a, e te).ma..ha. t'laa..'tu a. i.a. no ae e te nuna..a..
ma..na..hune. .
Aita ia e opuaraa ta ratou no te tauturu ia oe e te nunaa manahune.
Te opuahia no oe, nuna..a.. punumu pehu i 4ata i te a..ua..a te hate&a, e ia..
a..u.6a..u.hia..ae e 6a..a..~hoj_oe j_ ta..ua.. mani ~a..no te a..u·6a.u .[ te Me a ta.. te ana.. i.
a~e j_ a..u.6a..u..
.
1
Ta te anruiraa 0 te pae rahi : Ea Api - Here Aia ..Taatiraa Porinetia ma..u :ta.J..me
e 6à.ta.ta mai
Pupu Taina - Tahoeraa Huiraatira j_ apua.. na oe no teie
nu.
'1 UA fv1ANATO MAUPITI ]
Te haapoupou nei te Tomite Faatere no lA MANA TE NUNAA ia oe te
Nunaa no Maupiti no te faahoiraahia atu i roto i to oe rima te mau motu
no Maupihaa, motu one e Manuae.
Ua manuia oe na roto i te raveamuiraa i te ohipa. A ara maitai ra
te poritita amahamaha a te mau ONA e to ratau tavini poritita.
a.-_
NA TE RAVE.AMUrRAA E FAAMANUIAHOPE ROA lA DE,
~~:~---:=-~=--------~-=~~-
1.1.
ITE rTE ~.~
NEf arA TE W\TA ARA NEt aIA ]
o te reo ia 0 te mono peretiteni hou 0 to na revaraa e apapa ia Giscard i
.Par-i sno te faa-ite i to na mauruuru i to ratou manuâa rahi , i te hamani
"inoraa i te nunaa.
\
Te nunaa atoà i horoà i to na tiaturiraa i roto i te mau pupu poritita
o te amuiraa 0 te pae rahi , ia ite ia o.iae mea nahea oia i te haavareraahia ,
faa-hua arc no te autonomi, i muri iti ae faa....
hua arc i te tamatama.taraaatomi ,
faa-hua arc no te tiamâraa, faa-hua faa-hoi i to na mau tapao hanahana, e i
teie mahana tei roto roa i te pereue 0 Giscard.
l teie mahana eita 0 Francis Sanford e hinaaro faa~hou e faaroo i te parau
o te autonami interne eita e hinaaro faa-hou ia faa-hitihia te parau 0 te
tiamâraa.
Te haa-papü mai nei ia 0 Francis Sanford ua faariro oia i te nunaa maiti
ei moihaa na te hau Paran 0 .:ta. M.toa i.a. opuaJtaa..
î ,
l teie taime te rave atoà ra 0 Flosse i te ohipa i ravehia e Francis
Sanford. 1 te mau tau i mairî ia tatou, e parau tià ore roa te parau 0 te
autonomi interne a Pouvanaa, e te parau no te tiamâraa, e i teie mahana ra
e parau maitai roa ia i roto i ·tevaha 0 Gaston Flosse.
Ftui~~ San60ltd - GM-ton trosse
nunaa. a.o.a.oa..
i_ te
hoê a. .:ta. oltua. paJr.i.;tUa e e!tete nunaa. maohi
l te mau taime i mairi, mea ohie roa no outou i te haa-vare i te nunaa.
Ei.a.Jw..6 aa.- hou i_ -tue
maha.rr.a.
•
1. TE HOROHORO NEl
Mahana mana 26 no Tiunu te faa-hiti nei te vela e ua faa~rue 0
Melie JOUEITE'i te Tahoeraa Buîraat îra, no te pîr i atu i te amuiraa 0 te
pae rahi, ma te tapea noa â i to na tiaraa R.P,R •• Eita atura te mau tià
maitihia, e faaau ore ia taui i te,pupu poritita.
Maiti te nunaa paumotu i to na tià tahoeraaa huiraatir<l:,e i teie taime
ua riro teie tià ei mero i roto i te amuiraa 0 te pae rahi , Eaha ia te manao
te nunaa .paumotu
î teie hUTU hororaa ma te faarue otare noa i te mau paumotu.
"\
Eita ihoa e tupu te maere ia hio maite tatou i te tapura i muri nei :
1-
Te pae Aui
Te pae Atau
faatereraa hau manahune
faatereraa hau ONA
..
. '" ,c .~
'
EA API
RERE Ali
lA MANA TE NUNAA
~
TAATIRAA·
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1
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Melie mâ
>-;:::.:;;;;-~--;~.:~ t-_.PUPU TAINA
fl..'
§J
.. - ...
pc:
~
::;J
1 A HAA-M4NAO lA MAKATEA 1
Na roto i te mautuatapaparaa i te maufaufaa fenua, e moanaua rtehia \
~"
te hoê faufaa rahi i te motu.no Mataiva (Tuamotu)e i te motu no Niau (Tuamotu},
Te faa-hiti ra te veà e riro i te raoahia i te faito 9 mirioni tane repo
(phosphates) oia hoi 600 000 tane i te matahiti hoê e no te roaraa 15 matahiti.
Oia mauâ
e faufaa rahi no te nunaa.
Teie ra te mautotaiete
e heru mai i teie faufaa e mautotaiete no te mau.
fenua êê e te hoê totaiete farani (SOGEREMO e te mautotaiete no te mauhau .
êê (<D1INGO-MINERALS-GECMA.UX-PUIC).
Te nunaa manahunetei roto atoa oe i teie faufaa ? Eaba ta oe tuhaa e te
nunaa ? E faufaah.îa ia oe ? I Makat ea, 0 vai tei faufaahia ? .
··20 - 26 no TIURAI
1238 PAHI TAIÀ TAPoNE E KOREA1
E ere atura 107 pahi taià i roto i te ~WO maire e 238 ra 0 te haa-papüraa ia
o ta lA MANA TE NUNAA e faa ..ara atu nei. E haa-papîiraa 0 tei roaa mai i roto i
te veà a te hau.
la faa-roo te nunaa i te tairaa reo 0 te monoperetiteni 0 te apooraa hau, te
fifi nei tatou i te pae 0 te chipa, teie nunaa porInet ia aita e ohipa. E tupu
te maere, inaha te horoahia nei te îmiraa faufaa moanai te mmaa tapone e te
nunaa korea, ua rahi roa paha ia te ohipa, ua iti roa te feia tatâ , E ere atoâ
paha te nunaa maohi i te nunaa ite i te tautai.
Na roto i te afata teata i te hoê ahiahi te faa.hiti ra te monoperetiteni
i te parau ê, aita 'tu e vahl tano maîta i i te faa ...tupu i te faa-annrraa il maori
ia i roto i te maumiti roto 0 te maumotu Tuamotumât Te vai nei ia e te
nunaa te atealUla. 0 te palU1U e te ofW~.
e
E parau no te faa·amuraa ià area te: ooti noaraa e hrrro~ia i te Tapone te
Korea. Tei ia oe ra ia e te nunaa i te haava i te mautià poritita e te mau
ohipa 0 ta ratou e rave nei.
la parau ê aita e pahi taià to te fenua nei, ia parau ê aita e tapunuraa i~
to te fenua nei, e parau tià ore roa ia.
~
c ~..
Inaha ua faa-ohipahia 2 miria i nia i teie pu~
na tE~aivi. Tera ta te fenua
.nei pahi ta Iâ, _tera te tapunuraa, ~e..tai.aJc..a.a..ta.«
e ta.punUJla.a. .tâ.. 0 te mai a
te nunaa i piiplihiamai e te mautià poritita e d,
•
1
2 miria, e hia ia pahi taià e roaa mai i te fenua ? E hia taata taia i nia i
taua maupahi ra ? Eaha te faufaa e roaa mai i te nunaa ,) teie fenua ? E hia
ia utuafare 0 te ai i t.e dnaî. T te hoê faito moni m3mà roa ?
Te nuna.a. Tapo ne i.a. e te Yl.Una4 !K.oltea te ai. i te bl.ai.. t;e nuna.a. maohi. i.a. po he
i te poia. 0 te poltitUa.
.ca. a Fltanw SANFORV.
"
,
'
, la parau 0 Francis SANFORD e faaanrui te la i te pae ~otu
~. Na va~ e
faaamu ? Na vai e ooti ? Eaha te nunaa 0 te pae Tuamotu 1 roto 1 taua ohipa ra ?
o vai mâ te maitai ? Te nunaa paimotu anei ? Te mau hau
anei? Te hau Farani
anei ?
êê
f aIUl uaha. .ta. ma.tè.
- 2 no ATETE
. -
,
"1,
.. ~
t -,
l'E' TAU ilHOA NO TE MAU"TERE CRI HAERÈRM
: ..-'
,~
T" .,'"
.:..t . "i
1 roto noa i te hoê area tanne poto roa, e 4 faa-tere hau i tae mau
i te fenua nei. Te vahi faahiahla, i te ava 'e tiurai. E tere ohrpa anei,
e tere ori haere anei.
Te faa-tere hau 0 te pae utuuturaa mai, e i te pae totiare'o Hoeffel i
mua mai, no te haere mai e fâfâ i te rê 0 te mau o~a 0 te fenua nei, faa-roo
i te tupaipairaa mafatu 0 to ratou mau tià mana 0 te fenua nei, faaitoito i
te mau teuteu 0 te UDF-UDR·RPR, ia puai faahou 0 to ratou tupairaa mafatu
no tue. ma...UiJr..a.a. PeAe,tUe..u 0 te. hau. Fa!UlrU...[ tue. ma;ta.fU.;t..[
..[ mUa.nu.
Te faa-tere hau 0 te pae 0 te ture 0 Peyrefitte, 0 tei tae mai no te
faa-ite i to te fenua nei, e faa-nahoraa api to te tiripuna no Papeete, no
te faa-ite e ua faa-apihia vetahi mau irava ture.
E tia ia ui ê, ua faa-naho no vai ?
E tia ia ui ê, ua faa-apI no vai ?
Faa-naho i te tiripuna ia hau atu â te nunaa maohi i te ererau i to na
tiaraa ; e no te faa-ora i te mau ona.
Faa-api i te mau irava ture ia tafifi roa 'tu â te nunaa maohi , e ia
manuda noa te mau ona.
E pai , i_a IUlM noa' tu te. mau. haava. i.a.. /taM noa' tu a te. muto.ilta.a.,
i.a.. IUlM noa' tu. te. mau. pal!.UJtu, e. ta.pao i.a.. ê te. pê noa' tu /ta tue. 6 e.nua
Polt.ine.t.ia.
a
1
Te'faa-tere hau BeuIIac i tapae atoamai, e faa-tere ~ ia no te pae
o te haa-piiraa i te mea i to'na taeraa mai ua faa-ore te haa~piiraa,
ua hope. atoa i.a.. 0 ta. ,na haa-p.i.ilta.a.e tau faa....
faaearaa na te mau tamarii ;
e. 6a.a.-6a.a.e.aMoa i.a.. te. 6a.a.-teAe. hau..
'
Tarairairii i rare ae i te hihi veavea maitai 0 'temahana, matai tairii
i te t iura i , e ia hope, e OOi tia 'tu i te hau Parant ma te parau ê :.M.eg,_
ma.ita..i lioa te. ha.a.-p-ÜJta.a...[ Polt-Ûte.Ua.. 10.to.mMil J.: tUa ..[ .:te. 100 tu manu...ta.
NLunerarahi maitai 't.eîeno te haa-pt iraa, 10nia i te 10.0., E teie tamarii
i manuia mai aita atoà i papü ê, e maohi ane i , maohi noa paha i te iri,
area te feruri~aa ra, e te hiroa e hiroa tipee ia. .
Lecanuet; taaia rahi maitai, e poritita rahi maitai ta te faa-tereraa
hau Farani, ua tae noa mai ia oia, no te faa-roo ê, ua haruru anei ta ratou
topita AT~I, te topita ATOMI a tç amuiraa 0 te pae rahi, te topita a
Francis e 0 Flosse.
, T~ htilrwtu. k.a. te. pahu ..[:'VoJe.te..
Te.' haJJ.wr.u. !la. ta.. mama ..[ Mo/tu.ltoa.
E 4 6a.a.-tvte. hau. no te. tapo.ipoi i.. te. mata. 0 te. nuna.a. a IUlve. noa ai.
a lUltou. -i:. ta ,Wou. mau. 6a.a.-ltapu.lta.a..
1_
17
- 23 no ITETE
1 E PÀI,
UA FM-l1T1JNHA 0 RUJ1{
Rldy pà i , Rudypài te taata i hoohoonoa na i te fenua 0 te nunaa maoni.,
l te hoê taime ua tuatapapa 0 rA MANA IrE NUNAA i te parau 0 Rudye te
ite nei, ua hoc mai teie taata i te fenua 0 te taata rii i te hoê tino mŒni
haihai roa, e i te hoê tairne, ua ta tuhaa i t aua maufenua ra, hoc faahou
atu ai i te hoê tino monirahi roa. ot.e imiraa moni ia a Rudy, i te faito
hanere mirioni.
Na roto i te hiopoaraa a te hoê piha toroà a tehau i te pae 0 te f'aaaufauraa tute, ua ti tauhia 0 Rudy ia aufau i te tute i nia i te ohipa hoor-aa
fenua 0 ta'na i rave. Te tute i titauhia ia na e 200 nrlrioni.
Eaha hoi ia
t 0 outou manao, ei ta 0 Rudye hinaaro e aufau i teie tute
no t.aparuparu
ia na ia faa-ore i teie tute. 'le ite ra ia te nunaa , eita te ona e hinaaro
e aufau i te tute, te hinaaro 0 te ona e huri te tute i nia i te tua 0 te
nunaa.
200 mirioni. Ua haere ia 0 Rudy e farerei i te tomitera teitei
l teie mautaime i muanei, e ite ai tatou, ua. aunau
1 TE TOMITERA TEllEl
anu.
1 M.AJ.JPITI
E fare oire nehenehemauto te nunaa no Maupiti. l muri ae i te ahuehueraa i tupu no nia i te tumuohipa 0 na motu e toru i ti tauhia e te
nunaa no Maupiti, ua tae atu ia te mau tià poritita no tera pupu e tera
pupu poritita, no te tamarü i te aau 0 te nunaa no Maupiti.
Uatae atoa 'tu ia te tomitera teitei no te faa-ite i te tapao 0 te
tauturu rahi a te hau Farani i te nunaa no Maupiti, fare oire api, mori
uira e te vai atura.
Uahoroahia mai, a rave, e a tapeà i to oe tiamâraa e te nunaa Maupiti.
la mataro te ià i te paru noahia, e riro te taata paru i te fifi, e.:t.a.e. i..
te. ho ê taJ.me. e. pau te. paJUL.
1 DIJOUD
TE MElUA 0 TE HUI ~A,
0 TE HUI TEUTEU
Ua tae mai te rnetua 0 te amuiraa 0 te pae rahi, ua apapa, ua oaoa.
E ma._i.t±r'aa
peretiteni teie i mua, i teie matahiti i muanei i te area
o te avae me, e tere ihoa ia te faa-tere hau e faa-ineine i taua maitiraa
_ra.
E tere i te fenua Enata no te fafa i te huru 0 te nunaa maiti i taua
mautuhaa motu ra, no te horoa'tu ia ratou i te maumea 0 ta ratou e hinaaro
ra, te fare haa-piiraa api, te fare hau api, te paru. api, te maurneaatoà
meahoroa noa, e mau taoa horoa na te peretiteni Giscard.
'
l Papeete nei, e tairuru i te mautavana oire, no te faai te ia ratou
e tamau a te hau Farani i te paru i te mauoire, na roto i te faarahi f~ou
atu â i ta'na mautauturu, i te faito 27 %.
Na roto i taua raveà ra, e nehenehe ia i te mautavana oire i te paru
i te nunaa maiti no te maitiraa i muane.i, 1 teie ta.irnera, 0 te mautavana
oire ia te mauteuteu 0 te faa-tereraa hau Farani. Ua monihia ia te mau
oire, ua moihaahia no te hooraa mai i to oe tiarnaraa.
la hoc noahia'tu to oe tiawaraa, a rave i te hoo, e ia tapeà papü i to
oe tiamaraa, E eJte. .te. Uama!ta.a 0 .te. n.u.na.a. ,,[ .te. hoê. .ta.oa. 0 .ta. Jr..a..tou.,,[ ma..taJw
,,[ te. hoo.
1 muri ae i te rururaa e te mautavana oire, ua tere ia te aito horo
Dijoud tane i vairao no te mataitai i te faaamuraa oura no te hio papu e
nehenehe anei, i te mauona e faufaa.hia, i roto i teie tuhaa chipa.
t f l f~
Eita te nunaa e faariihia ia aitarahu i te hoê tino moni r-ani. no te
rave i teie huru faa-hoturaa te tuhaa 0 tei faa-taahia na 'na, maori ia
o te paru noa i te oura a te ona ma te aufauhia mai i te hoê tino moni
haihai roa. Oia Ia, e rave ohipa ta mahanae aita 'tu.
1 te tairS hopeà 0 ta 'na horohororaa, te faa-hitira
te reo 0 Dijoud
"E papu ture maitai roa to te fenua Porinetia i te mea e 0 na matou 0
Francis mâ i haa-maui taua papature ra, eiaha roa ia ravehia i te mau
Il
haa-fifiraa i te tereraa 0 taua poritita ra. IVEamaitai roa 0 Francis,
mea mai tai roa 0 Teariki inaha ua tü to matou maumanao".
Ua maitai ihoa no te hau Farani, inaha hoi ua faa.rii 0 Teariki mâ,
o Francis mâ i te hoc atu i te hau Farani te hoê nunaa paatoà, te nunaa
Porinetia. Area i te aau 0 te nunaa te taratara ra ia, te 00 ra i te mau
huru tairaa reo 0 Dijoud e 0 Francis mâ.
\
la parau ê, e t.auturuti te feia rii, e faa-tia i te maunohoraa no te
feia ravai ore .e tià ia ui ê, Na vai i f aa+ravai ore ? E na vai e faa-ravai ?
la tere i roto i te mautuhaa oire 0 Papeete, te otaa noa ra â i roto
i te nau apaapa rii tai 10 e hau atu. la parau, e nohor'aano te feia ravai
ore, e parau tià ore ia, ta lA ~NA 'lE NUNAA
i ite, e feia ravai 0 tei
tuuhia' tu i roto i taua maunohoraa ra.
Te vahi peàpeà roa'tu, te faa-ô nei 0 Dijoud mâ i te tiaturiraa 0
te' ·taata, e horoahia ia ratou te nohoraa, e taua iho t.aime ra ua faaea
te nunaa, e ua tiai, ua tiai i te nohoraa, Te. hohoYl.u Yl.oa.'lu )ta. â .<-a. te.
he.pohe.po a .te. nun.a.a..
o te haa-taparuraa ia i te hoê nunaa, 0 te tapêraa ia i te hoê nunaa.
E feruri
e te nunaa, eiaha ia pe.
:24·- 3D no' AT·ETE
,
.
E 3 MA.HANA
1 TE FENUA AI HERE
E 3 MAHANA3,
NO TE HAA~rvnE 1 TE NIJ-.JM 1 TO NA ML\U FIF!
E
MAHANA 1 TE
MATA Ë RAA 1 TO NA MAU HEPOHEPO
Oia mau
ua arataihia 'te nunaa e otaa ra i roto i te mau tuhaa oire ,
i te fenua aihere e te mau tià poritita. E aratai i te hui tama i te hoê
vahi, ia.moehia ia ratou to ratou màu hepohepo, faa-oaoa ia ratou i te
hoê area·tairnepoto noa. 0 te ohipa ia \ i ravehia e te hoê tavana oire~ e
te hoê repute, oia hoi Jean Juventin tane. Te faa-hohoa nei 0 lA MANA'. tE
NUNAA i teie huru ohipa mai te hoê taata 0 tei manao ê, ia inu oia i te
â ,
ava no' te haa-moë i to na mau fifi i roto i te area t.aime e 3 mahana. taero,
i te maororaa e 3 mahana, ua ore Ia te mau fif L, ai ta roa 1tu ia, ua ore
te mau fifi i roto noa i to n~ feruriraa, i taOa:noa'taime ra areà ia ore
te taero, te ite faa-hou nei â-i te mau fifi 0 ta'na i manao ê ua ore.
l muri ae i teie tatme mata ê raa i to na mau hepohepo ua hoi mai â i
roto i to na mati tuhaa oire, e te ite faa-hou nei â i to na mau hepohepo.
Aita e ohipa, aita e moni, aita e maa, aita e nohoraa, aita e raveà no te
arai i to na mau fifi.
Te taio atoà nei i roto i te mau veà, ua faa-oti te faa-tereraa 0 te
fenua 180 mirioni farane no te tauturu i te uia api 0 te mau tuhaa ,no te
arairaa i te mau fifi 0 te ui api. E te ui nei â 0 lA MANA TE NUNAA te reira
anei te raveà ? E te parau atoà nei 0 lA MANA TE NUNAA teie opuaraa, e ohipa
tafaifai, e paruraa no te hoê tatme poto noa.
1 la rave te faa-tereraa fenua i te hoê faa-nahoraa papu i te pae 0 te
haa-piiraa toroà, iau i te mau toroà e tià ia haa-piihia. Te haapiiraa toroà
faaapu, taià, e te vai atura.
2 Te raveraa i te mau faa-otiraa papÜ i te pae 0 te fenua faaapuraa,
te mau moihaa faaapuraa, te mau pO (coopérative agricole),te rnauaitarahuraa
moni no te turu i te ui api i roto i taua mau tuhaa ra. Te tapeàraa i te
faaôraa mai i te mau hotu 0 ta te ui api 0 teie fenua e nehenehe e faa-hotu.
Te horoaraa i te ui api i to ratou tiàraa taata, iau i te mau taata atoà.
la faa-itihia te taaêraa i !otopu i te feia rave ohipa a te hau e te
taata e purumu ra i te,pehu, te taata e tapeà ra i te ope.
l teie mahana te aitar~hu ra te taata faaapu i te fenua faaapu e 40 000 tara
i te ta hoê i te rnatahiti.E Jean Juventin e nehenehe i te hoê taata e
20 0 to na matahiti e faa-ru~ i teie huru aitarahuraa fenua ? E ia manao
oe e Juventin tane e tera e 3 mahana 0 ta oe i faa-faaea i te pari e matara
taua fifi ra ? Eaha to oe manao ia Atimaono ? E hui noa â i te popo ?
E aufau
te faa-tereraa 0 te fenua 18 mirioni na roto atu i te
..... noa.â
..........
Office du Tourisme i roto i te pute 0 BREAUD no te taaâraa i te huiraa
popo ? E horoa noa â i te ià na te Korea e te Tapone e taià ? E 3 mahana
i te pari, e matara te mau fifi 0 te nunaa ? la faaea noa te ui api aita
e ohipa e rnatara te mau fifi ?
\
Teie outou ra e te;mau trîà mana te puai e te mau raveà no'..
te arai i
te mau fifi, na roto i te mau faa-otiraa poritita. Te ohipa a te tavana oire
e te tepute i teie mahana, e haere e tamure i roto i te aihere, maiti miss
...
; i roto i te aihere ,
l~) •
... l
,
'
Roaa ra tepute. Roaa ra tavana oire.
Te faa-otiraa poritita no te ui api, tamure.e te maitiraa miss tuhaa o i.re ,
Na 'roto i teie ohipa a te tavana oire aita e fifi faa-hou i Papeete.
31 no atete - 6 no tetepa
FLOSSE El HAU
l teie mahana aita roa oe, e au ra i te mau parau a Dijoud, i te mea ê
tei te pae 0 Francis mâ oia. Ananahi, orua 0 Dijoud ia i mua i te arc 0 te
nunaa maiti. Te titaura oe i te hoê maitiraa ui ui manao no te aha ? No te
haa-...aoaoa i te nunaa maiti. Te mau peu 0 ta Francis i rave na i na matahiti i
mairi iho nei, 0 ta oe ia e rave ra i teie mahana.
Auae aita to oe e fetià hanahana, a riro atoà oe i te faa-hoi i te fetià.
l te mea ê te hinaaro ra oe i te tiàraa peretiteni apooraa hau aita'tu ia e
raveà haa-rnaitioutou ia Giscard i teie maitiraa i mua nei.
Francis-Flosse-Juventin-DiJoud-Giscard, hoê ae ta outou titeti.
1 TE PAHl El TAVINl
lA l TE NUNM
I teie hepetoma i mairi iho ne.i, ua tapae mali te pahi ra 0 TUHAA PAB II.
E pahi 0 te rave i te reni 0 te pae tuhaa pae mât E pahi faahiahia mau, e pahi
faito tano roa no taua mau tuhaa fenua ra, e pahi 0 tei faa-nahohia te mau
faa-toetoeraa, ei raveà no tapeà maitairaa i te mau hotu fenua no taua mau
pae ra.
E ohipa faufaa roa, e moihaa faufaa roa te pahi no te nunaa 0 te mau
motu, no te'faa~hotu i te mau motu, eiaha ra ei moihaa no te haa-veve i te·
nunaa 0 taua mau motu ra.
la haa-rnauhia te pahi no te tapihooraa tauihaa noa , 0 te ravehia e te
vetahi mau ona no te haaveve i te taata rii, e riro ia ei fifi hau atu â. la
rave ra te faa-~.reraa fenua i te r .u, fatuhia e ana no te haa-faufaa i te mau
motu i nia i te mau reni rarahi, Papeet.e-Tupua.i
, Papeete-Ra iatea, Papeete-Enata,
Papeete Tuamotu hitià-o-te-râ, Papeete-Tuamotu ropu, Papeete-Tuamotu to oà 0te-râ.
l muri ae i teie mau pû, na te mau pahi i te faito huru iti ae e rave i
te reni 0 te mau motu fatata mai i taua mau pÜ ra.
la faa-tupu atoà te faa-tereraa fenua i te mau pü (c~opérative) faa-hoturaa
fenua, no te puturaa i te faufaa hotu fenua, e no te haa-parareraa i te mau
maa e te mau tauihaa e porofhia mai e te taata 0 taua mau pû ra (coopérative)
i te hoe faito moni e au.
I teie mahana te rave nei te pahi i te ohipa tapihooraa tauihaa ei imiraa
api na te mau fatu pahi , te mau ona pahi , Teie huru ohtpa aita roa ia e tià ia
parau ê te tavini ra te fatu pahi i te taàta, ua faa-riro i te pahi ei moihaa
haa-viraa i te nunaa 0 te mau motu.
I roto i te faa-tereraa tiama hau manahune
1. Te faa-tereraa 0 te ferma te fatu i te pahi i nia i te mau reni rarahi .
2. Aita e tapihooraa tauihaa ta te pahi ,
3. la haa-mauhia te mau taatiraa feia faa-hotu fenua e moana
4. la faa-naho.taua mau taatiraa ra i te poroiraa i te mau tauihaa 0 talna e
hinaaro ra, e ia hoc atu i talna hotu na roto atu i te taatiraa.
5. Te pahi e moihaa ia no te tavini i taua taatiraa ra.
l nia i te tuhaa moni· 2 miria i haa-mauahia no te haa-mau i te purumu
na te aîvi (route des collines), ua nehenehe roa i te faa-tereraa fenua i te
hoo mai e 5 pahi mai ia Tuhaa pae, no te mau reni pahi 0 te mau tuhaa atoà.
Mai te matahiti 1976 e taemaii
teie mahana te ite ra ia tatou ua raoahia 5 matahiti taupupuraa, 5 matahiti ereraa i te hotu fenua no roto mai i te
mau motu.
Te pahi 0 te moihaa hoê roa no te nunaa 0 te mau motu.
7 - 13 no tetepa
-----------------------------~
1 E FrFI
TEl TUPU
r REAO
Na roto i te tere 0 Flesse e 0 J. Teuira i Reao no teie ttunuohipa
o te maitiraa senateur, ua taitai atu ia 0 Flosse e 0 J. Teuira i te 'Vetahi
mau mohina ava taero Cwhisky~.
E i muri ae i ta ratou mau taeroraa tupu ihora te fi:fi i roto i te
utuafare 0 te hoê rnero 0 t:3LUa
motu ra. Inaha ua pupuhi aru taua taata ra
l ta 1na vahine î te pupuhi ià.
A tae hoi aita atoà i maoro roa ae nei, ua faa-hiti 0 Flosse tane
i roto 'i ~,t'è"àpooraa
rahl i te parau ê, ia imihia te mau Yélweàno te arairaa .
i te ohipa inuraa ava, 0 te mau tumu ia 0 te mau fifi 0 te'ui api i teie
anotau.
Te tià poritita o.te Tahoeraa.Huiraati~a ih~ tt aito J!OI te ~aa-taero
i te nunaa. Faa-taero 1 te nunaa la moe to na hiroa, hoo 11 !e tlamara~ 0 .
te taata î te ava, mai tei hoohia mai te fenua 0 te nunaa ~l te tararu uaina,
1 TE I-IPN"ATMAA IiflAP 11RAA 1
Te faa-hi.ti 'ra te mau veà 0 te fenua ne i , ua raoahia 50 000 tamarii
i teie haamataraa haapiiraa. 0 te hepoheporaa ia a te metua tane e te
metua vahine i te aratai i ta'na tama i te fare haapiiraa. E riro paha
vetahi mau metua i te parau ê, i te fare haapiiraa ia ratou e haapiihia ai.
E ara i teie huru manao, i te mea ê, e tuhaa atoa ta te metua i roto
i te haapiiraa i te tamarii. l roto i te oraraa utuafare e tià roa i te
metua i horoa'tu i roto i te tamarii i te mau haapiiraa 0 te ore e horoahia
ra i te fare haapiiraa. E tia atoà i te metua tamarii i te farerei atu i
te mau orometua no te horoa'tu ia ratou i te vetahi mau feruriraa i nia i
te tumu parau 0 te haapiiraa, e tia atoà i te metua i faa ô i roto i te
faa-tereraa haapiiraa.
la haapiihia te mau tamarii i te mau ohipa e tià ia haapiihia ia nehenehe i te tamarii ia moihaahia no to na oraraa.
Na roto i te mau tuatapaparaa i ravehia i te matahiti 1977, 1 anae
tamarii maohi i nia i te 100 0 tei tapae i te hoe faito maitai. 99 tamarii
o tei ore i manuia, e tià ia i te metua tamarii ia feruri e ia ohipa no te
arai i teie fifi rahi.
(
50 000 tamarii i te haapiiraa.
E fea tamarii te manuia ? E fea tamarii te mairi mai ?
E fea tamarii maohit te manuia ? E fea tamarii maohi te mairi mai ?
No te aha ?
1 E AM 1 TE TAMA.RII ? E AM 1 TE PEREOO UlRA ?
l te poipoi roa, aore ra i te ahiahi i te area 0 te hora 3 e te afa
e hoiraa fare ia no te mau tamarii, 0 te ohipa ia ~ itehia ia tere na nia
i te purumu na te aivi. Te tere ra te pereoo uira, te haere ra te tamarii
na te aanoraa 0 te purumu.
Te ui nei 0 lA MANA TE NUNM eaha te mau rave à i faa-nahohia no te
paruTU i teie mau tamarii i te moihaa rahi riaria oia hoi te pereoo uira ?
Te taio nei i te mau apaapa faaararaa e. aJta. it !UJto te. haeJteJta.a.0 te.
tam~
e.i 6i6i no te. peJte.oo uina. Peneiae paha na tteiemau apaapa faaararaa
e paruru i te mau t.amari.i ,
•
<.: ~.
la hic hohonu hia te parau 0 teie mau tamarii 18 te pereoo uira te itehia
nei â, ua hau to te mau tià mana haa-peapea i to ratou feruriraa no te pereoo
uira i te. ~.
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1979-1980