Ia mana te nunaa_Bulletin n°17 FT Editorial janv-fev 79.pdf
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tenuarel ,
ITEI UEUE 1 TE INO E OOTI lA 1 TE INO
71'.puare.
Uiraa : Eaha to oe mana'o no te faautuaraa tei mairihia i nia ia Charlie Ching
e te toto bupuna ?
1
8
Pahono~aa : E uinaa 6~6~no te mea e ~e ~ te hoe pupu po~a
~ te haava
ho~ La, e ~e na La malta.te nunaa e 6aataa ~ te mea tano aone. La: ~ te mea tano
one. ~ ~oto ~ te paJI.aUno te 6a.autu.aJtaae oMpa te /tWta na te haava. Tue Jta
~ ta 10. Mana Te Nunaa Mo/taa e ua Ma ~a ~Ma e te VM a MU te paJtaU;Ua
~ no:» ~ te noe 6enua paJtau ua o/te ? 1naha ho«, Ia. 6 ~UM maliM hio: 0 te
6ua tu pahon» ~ te pMautia ao/te tu 6aautu~a uaha /ta te 6ua ~ haamau
~ te hoe 6aate/teJtaa paJtau ua one:
Na VM I. 6aaeJte~ te nunaa mMM i. ta' na uMaa ~ Ma ~ xo' na 6enua ?
Na v~ ~ haamau i: te tup,{;tMaa atOtrl~~ te 6enua' nu ?
Na. Ma I: to vai. MnaMo e L ta VM 6aatiaJtaa ?'
Tu ueue ~ te ~no Jta e oom La ~ te ~o. Tue ~a ho~, 0 v~ tu ona ~ /toto
~ tue ohlpa ~ tupu ae nu mao~ na te 6m tu haamau na not» ~ te 6aahepo
~ te tama:taJtaa ~ te 6enua nu. Ai:ta e hopeMaa to tue OMpa. La na no:» hla
~ te pUM ~ te 6aaa6Mo.
f Mn~O
hohonu to tue nunaa, e UMaa to'na, e 6enua to'na, e /teo tn'na,
e peu ta' na tu o/te /toa ~ tau' ohia ~ not» ~ te mau opy,Maa ~ 6eJtUMMa e te
h~ mana no te O~Maa 0 tue 6enua. Eaha te o/tMaa no -re noe nunaa tu 6aaeJte
hla ~ to'na ~o'a
tumu ?
Te paJtau no te iuua. e ~e Ma' tu ~ te mea OMO" no te mea e pMaU no te
raara, m~ te huJtu ~a e 0 naro« tue e amo nu ~ te utua a te hoe. 6aateJtVta.a.
haav~ ~ te UamaJtaa 0 te raata. e 0 te nunaa.
E ua mana' 0 ae tatou ~ te 6ua mana tu 6aatwnu ~ ta niüou. mo~haa pUM,
tapaJtaM tiuu». ~ 0 tatou nu, L a 6e.iUUUae tatou e to natou. te ~a ma ~
nato ~ tue haasianaa, e ua Ma ~ te nunaa maohl La. ~, a hani, teihea te
paraU lia i roto i te hoe faatereraa parau tia ore ?
Uiraa : Eaha to oe mana'o i nia i te utua pohe i Porinetia nei ?
PahonoJtaa : Te paJtau no te utua pohe, mea rao: m~
te uMaa a 10. Mana
Te Nunaa, mM~ /ta i eahà te hoe vaM ap~ ~ /toto ~ te hoe. 6aanahoJtaa tune. 0
te naapone: ~ tu haapone. ? Tuhea te pMau ap~ ~ /tUJta ? Wa La: xatou. e
haene. )ta. ~ mua ~ te pae no te 6aa.hohonuJtaae no te t~
~ to tatou 6eJtu~aa ~ Ma ~ te taa:ta. E elLe te taata ~ te hoe puaa, no /twa ma, Uta
Jtoa'tu 10. Mana Te Nunaa e 6~ ~ te utua pohe ~ ~ ~ te hoe taata.
3
=
I~
Uiraa : Te vai anei ra te tahi mau faaineineraa ta Ia Mana Te Nunaa no te
arairaa i taua mau fifi ra mai te peu noa 'tu e tupu faahou mai oia i te mau
tau i mua nei ?
PahonoJtaa : E tapuJta oMpa taatoa :ta tue Mltaa e titau mM nu. E~ haapotoMa
noa, alia' tu e 6aa.ho~ mM ~ te uamaJtaa a :te nunaa maohl, ~a,uu;u te hau
6~
~ :ta' na to.mataJtaa atom~ e ~ a6~ atu ~ P~
e haa.l'nauM, e ~a t~
hla :te 6aateJt~aa a :te 6enua nu mM :te 6aaho~ ~ te nunaa maohl ~ to' na, tiaJtaa
mau ~ Ma ~ :to' na. ~ho 6enua.
no
te
hoe
hau
mana hune
·,
-
Te ~v~i/a a
---~~
_\A M ANA ~ NONA'A
•••••
lA MATE TE MAO
------------
- -
ËDITORI.AL
ApILè.6 unq 1110-<.,0 de. débat. httvme.,
a.pILè.6i.' étude. dans tou;tM i.M
.6e.ct.i..Ort.6du :tJto-<.,otextM d' otUenta..t<.on. pILé.6enté.6 palt i.e Comité VilLec;teuJr.
.6WL i.' indépeYldance, i.e. Ylouveau. type de déve.f..oppemen;t e.:t Le. pILoje.:t de.
COYl.6.ü.:tu.:tiOylde i.a Poi.yn.é.6ie, Le. ConglLè..6.60Uve.Jr.aÙl de. Ta Mana Te Nunaa
du 2 déce.mbILe. 1918 a bumché à. i.' unaru ..mUé. pOWL .6i:tue.Jr. dé.6OJt.mtU6i.a ILé.6i.exion pof..itique et i.'actioYl pof..itlque du Pa.ILti daM i.e cadlLe de.
i.'indépendance.
Vepu-<..o, de nomblLW.6 es dé cf..Ma.;U_0Yl.6 de pe.Jr..6
0 nna.f..Ué.6 poUüquC!./~ t»ca.f..u
ont mi.6 à. i.' oILdJr.edu [oun: i.e pILob.e.è.me.de i.' indépeYldance.
Je .6ouhcU..te.Jr.w
au.joWLd' hui au. nom du Pa.4Ü pILéwe.Jr. ce.Jr.:tcUrt.6a..opew du débat .6WL
i.' indépendance.
No U6 avo Yl.6 tou j 0 UM mi.6 eYl 9onde la po pul.a;t..i..on cowe caux qui c:U.!.> cUe.nt
d' a.u;tonomie intvme
- Oyl Ve.Ma apILè..6". S-L tant ut ·qu.e i.e. M:.a;tu;t qui
YlOM ILégU au.joWLd' hui .6oU ce.f..ui d'a.u;ton.omie. httvU'ze, i.e peupi.e .6e. ILen.d
compte que. i.e 6a.meux. ;.,:ta.:tu;t ;tant upéILé Yle don.n.e guè.JLe tes 6Jr.ui:t.6 ucompté.6.
"stxuiu:
NOM n.oM éi.e.v eso rt.6 avec .e.a. même vigu e.WL co l''vVte.ceux. qui CÜ6 ent
"iYldépen.da.nce d'abolLd, ert.6ui-te on. ve.Ma". On a déjr. vu i.u ILé.6u.e..:ta;ade.
ce.:t:te ma.f..hon.n.Ue.:té pof..itlque
du "on. veNta a.pILè.6". NOM CÜ601'1.6 noM que c'Mt
ava.n.:t qu'il 6a.u;t vo-in, C' ut ava.n.:t qu'il 6a.u;t déMMIL Uyl pILogJta.mme.pof..itique.,
du 0 bj ecti6.6 cf..a.iJr.,o.
Ii. ut ma.f..hoyll'lUe. de 6a.-LJr.e.ClLO-LlLeau. peupi.e que. i.' mdépen.dance
"staru;ta.-LILe" ILé.6oudJr.a.tOM no.6 pILobi.è.mu, que. i.' iYldépe.n.daYlce. véillabi.e
.6e.Jr.a. acqu,U e
daM i.u 6 moi.6, da.Y1..6i.' anYlée ou daM 3 al'l.6. L'état d.' M;.,uje..:t.tJ.JJ.6emen;t adue.f..
de n.o:tJte économie et de. YlotlLe. budge.:t, aggJta.vé chaque joWL pM :ta polUtque.
de..o cOYlveniZort.6, bilvï..dLt d'upêILe.Jr. ;"oJLÛ.Jt de ce.:t:te .6i:tua;Uon. ava.n.:t UYle
dé cen.n.ie. C' Mt poulL ce.f..a.qu'il impolLte de. con~ne.n.ce.Jr.dè.;., à. pILé.6ent à. tJr.a.vcUlle.Jr. pOWL i.' indépe.n.dance aMn. que daM 10 aM YlOM .6oyol'l.6 mieux pILépMé;.,
ai.' a.6.6unle.Jr.daM;" a ILéa.f..Ué•
w.e.
Ii. impolLte. daM UYle a6 6a.-LJr.ede eesxe glLa.vUé , d'
co rt.6é1 uertU et de
quoi. NOM ylOU.6a.t:tachVl.crt.6 comme noU.6 i. avort.6 toujoUM
6cUt a une démaltche dê.poWLvue de. démagogie.
ne pM diJr.e. yl' hnpolLte
L' indép ertdance co mm e .e.' a dU une p ens 0 n.n.a..e.ué pof..itlque .e.ocale. es t dans
i.e .6ert.6 dei.' Hi.6to -LIL e• Ii. 6 a.u;t la. pILépaJtVl. et n.oM ylOM t{ e.mpi. oiVl.o 1'1.6 •
L' -Ln.dépen.dance. .6 Vl.a décidée pM la ma] oillé du peup.e.e po.e.yn.é.6ie.Yl comme
i.' a ILappe.f..é un.e auoce. pe.Jr..6on.n.a.U:tépof..itlque.
et n.OM nOM y emp.e.oie.Jr.ort.6.
Ma-<.,o ce:tte indépe.n.dance,
que.6 Vl.cU;t- eUe. .6i eUe Yle COYldu-L6cU..tpcv~ a
pf..U.6 de j Mtic e en.:tJr.ei.M hommM. Que .6Vl.cU;t- eUe .6i eU e n.e do n.n.cUt pM à.
chacun un.e place. cUgYle. da.Y1..6.e.a. .6ouété
• Que ;.,Vl.cU;t-eUe .6i eUe Yle pILOpO.6cUt
pM un. au.:tJte type. de. déve.f..oppement écoYlomique. adapté. à. i.' homme po.e.IjYlé.6-Len.e.;t
ba.6é non. .6WL i.'aJI.9e.nt e.;t i.e pILo6il ma.-W .6WLi.',[derz.,Wé et i.e gén.ie du peup.e.e
po.e.yYlé.6-Le.Yl.C' ut bie.Yl f..à. i.' U.6ewe.f... L' indépe.n.dance yl' ut niu' un ILéup{e.n.:t,
comme .e.' a.u;toYlom.[e in.:tvme.. Le pf..U.6 -LmpoidâYî.t Ml bleYl le co ~ enu du M.uple.nt.
POWL n.otILe pa.Jr.t ce contenu a été déQ,i.n.i cf..a.,{_Jr.e.men.:t
.e.OM du Con.gJLè.6
du 2 déce.mbILe.
':.
e
CONGRËS - LA PAROLE AUX MILITANTS
08 heures du matin samedi 2 décembre, c'est le jour du Congrès ordinaire
du Parti. Les délégués et les militants arrivent peu à peu. Depuis deux jours
les camarades des sections de Punaauia et de Faaa sont sur les dents.
Nous avons obtenu un hangar à pirogues de Monsieur JC. Brander, au PK 10
côté mer. Un grand hangar à pirogues qu'il a fallu décorer avec des feuilles
de cocotier, aménager avec des bancs et des tables prêtées grâcieusement par
la mairie de Punaauia. Les pirogues qu'il a fallu déplacer avec précaution,
le repas qu'il a fallu préparer pour 200 personnes, les boissons à rafraîchir,
etc .•• et nous voilà rendus à ce jour fatidique du 2 décembre, le jour le
plus important pour le Parti.
Une grande banderole rouge barre la route de ceinture. Le œilitant préposé
à la peinture avait écrit "2e congrès ordinaire la Mana Te Nunaa".
08 h 30 pratiquement tout le monde est arrivé ! Cent cinquante participants
pour ce 2e congrès, des représentants de tous les archipels sauf des Marquises.
Les Australes étaient représentés par 3 délégués dont un de Rurutu. Les
Tuamotu par 3 délégués, les îles Sous-le-Vent par 11 délégués, Moorea par
4 délégués. C'est la première fois qu'autant de délégués des îles étaient
présents à notre Congrès. Pour la première fois une représentation de toute
la Polynésie était réunie autour des responsables du Parti pour débattre
des orientations politiques de la Mana Te Nunaa.
Après l'accueil des délégations des îles, le Congrès s'est groupé en
4 commissions qui ont chacune étudié les textes d'orientation proposés par
le Comité Directeur dans le bulletin nO 16, ainsi que 3 motions découlant
des textes d'orientation.
Les débats en commission se poursu~v1rent jusqu'à II h 30, heure à laquelle
le repas fut servi. Au cours de ces débats en cornrrûssionbien des militants
se sont exprimés pour compléter l'argumentation des textes.
Dès 13 h 30, le Congrès reprenait ses travaux par les discours des représentants des secteurs. 18 personnes en tout se sont exprimées dont 4 femmes.
Cette prise de parole constituait la partie la plus intéressante et la plus
émouvante du Congrès. Voilà le vrai visage du Parti, celui des militants de
toute la Polynésie assumant dans chaque île, dans chaque quartier, la responsabilité de l'action politique de la Mana Te Nunaa.
Pendant deux heures et derri e , ces militants nous ont appris les problèmes
de leur communauté, nous ont fait part de leur analyse politique, nous ont
montré que chacun pouvait assumer de grandes responsabilités dans la direction
et la réflexion politiques de la Mana Te Nunaa. L'autogestion est en marche.
Après le compte rendu des commissions de la matinée, le Congrès a procédé
au vote des textes d'orientation et des motions. L'unanimité s'est faite sur
tous ces textes. Le Comité Directeur a ainsi été plébicité pour son travail.
Vers 16 h 30 quelques responsables du Parti sont intervenus pour clôturer
le Congrès, Philippe Siu, Peni Atger candidats suppléants aux législatives,
Jean Paul Barral membre du Comité Directeur, Henri Hiro et Jacqui Drol1et
pour finir, ont tiré les leçons de ce Congrès très réussi de la Mana Te Nunaa.
nll
fy'()TION
W1
Dans le cadre de l'exigence de souveraineté nationale du peuple
polynésien, LA MANA TE NUNAA inclut dans son programme :
1) Le retour à la souveraineté du peuple polynésien des atolls
cédés à l'Etat français aux fins d'expérimentation nucléaire.
2) La cessation de toute expérimentation nucléaire de quelque
nature que ce soit en Polynésie.
3) Le retrait des moyens du CEP et du CEA engagés dans
l'expérimentation nucléaire.
4) La création dans le Pacifique Sud d'une zone dénucléarisée
et la signature d'un traité dans ce sens, engageant l'ensemble
des nations de la région.
r----------
MOTlOO
W2
Dans le cadre de la préparation de la Polynésie à l'indépendance,
LA MANA TE NUNAA se propose d'engager le dialogue, de confronter ses
points de vue, d'ouvrir un débat approfondi:
1) Avec les autres mouvements se réclamant de l'indépendance
afin que ceux-ci se déterminent avec clarté sur la nature de
cette indépendance, sur ses finalités et sur la voie pour y
parvenir.
2) Avec les syndicats de travailleurs et d'employés afin que
le nouveau type de développement que nous proposons soit débattu
parmi les travailleurs.
3) Avec les partis de Gauche et les organisations syndicales
de France afin que nos perspectives politiques trouvent dans
le peuple français le large écho dont nous avons besoin.
4) Avec les partis socialistes et indépendantistes du Pacifique
Sud afin que commence à se constituer dans la lutte politique
une communauté de vues et d'expériences, une solidarité anticolonialiste et anti-capitaliste d'où naîtra dans l'avenir la
communauté politique des pays du Pacifique.
,---------
MOTION
~-------
W 3
à propos de l'article 4 des statuts ------------------------------~
Article 4.- Les élus de toutes les listes doivent obligatoirement
comprendre un pourcentage minimum de 10 % de femmes à tous les degrés
de l'organisation: Comité Directeur, Bureau Exécutif, Fédération,
Section. Le pourcentage minimum sera révisé lors de chaque congrès
territorial pour tenir compte de la proportion réelle des femmes au
sein du mouvement.
Chaque organisme de direction et d'exécution, de la Section au
secrétariat territorial, comprend une -ou un- secrétaire responsable,
chargée des problèmes posés par la condition féminine dans la société
et dans le mouvement, et s'entourant de tous les concours nécessaires.
Cet article est mauvais au niveau moral et au niveau pratique.
1) au niveau moral, il sous-entend qu'en politique, une distinction
est falte entre les citoyens femmes et les citoyens hommes.
2) au niveau pratique, il y aura forcément des élections où une
proportion suffisante de femmes ne sera pas atteinte. Il faudra
donc :
- ou ne pas respecter les statuts
- ou que certaines femmes se présentent sans en avoir
envie pour respecter les statuts.
Les femmes auront été élues en fait contre leur gré, sans être
vraiment motivées, parce que sans être vraiment représentatives
et concernées.
La politique est l'affaire de tous et de toutes, et la
représentativité n'est pas conditionnée par le sexe, mais par
la compétence, la motivation, l'honnêteté et le sens des contacts
humains.
Des hommes et des femmes, indifféremment, peuvent et doivent
représenter tous les membres du mouvement.
Nous proposons donc la suppression de l'article 4 des statuts.
MACO
LEQUERRE
+
FLOSSE
JUVENTIM
BATA
MICHEL
LAW
MODALITÉS DE F()'JCTlONNEM.:NT DU PARTI
,
Le Congrès du 2 décembre 1978 a porté de 15 à 50 le nombre de
membres du Comité Directeur désignés par les sections. Ce nombre élevé
de participants au Comité Directeur assure une meilleure et plus large
représentation des militants de toute la Polynésie au niveau de l'organe
de décision du Parti. Ce nombre élevé de participants autorisera des
réunions fermées entre membres élus uniquement.
La périodicité des réunions du Comité Directeur est d'une réunion
tous les trois mois, ce qui permettra de tenir au courant l'ensemble de
tous les secteurs de la progression du travail à tous les niveaux et dans
toutes les sections.
Le Comité Directeur élira un bureau exécutif de 15 membres qui
se réunira tous les mois et suivra les affaires de plus près. Enfin,
au sein de ce bureau exécutif seront désignés le Secrétaire Général,
ses deux adjoints et le trésorier chargés de représenter le Parti et
de gérer ses finances.
De plus, le travail quotidien du Parti sera réalisé dans les
Commissions qui prendront en charge les divers aspects de l'action
politique de la Mana Te Nunaa. Les membres du Comité Directeur résidant
à Tahiti devront obligatoirement rejoindre et animer l'une au moins des
commissions instituées.
De plus, des simples militants ou sympathisants pourront travailler
à l'intérieur de ces conmussions. Le nombre de ces commissions, ainsi
que leurs objectifs est laissé à l'appréciation du Comité Directeur.
Pour 1'heure, nous pouvons déjà citer les commi.ssions suivantes
1 - Information et propagande (publications la :t-~ana)
2 - Affaires Communales
3 - Education - Jeunesse
4 - Culture - Langue - Traduction
5 - Economie - Budget
6 - Productions agricoles - Elevage
7 - Pêche - Aquaculture
8 - Textes et lois
9 - Relations avec le monde ouvrier
ID - Relations internationales
Il - Relations avec la Gauche française.
CASSEms
Au mois de février seront éditées deux cassettes qui reprendront les
parties les plus importantes des interventions des militants et des
membres du Comité Directeur.
MODIFICATIONS STATUTAIRES ADOPTÉES
LORS DU CONGRËS QRDINAIRE
DU L DÉCEMBRE 19/8
- Sur proposition d'un groupe de mi1itantsJ la motion 3 est adoptéeJ
ce qui supprime de nos statuts l'article 4.
- Dans l'article 30J le nombre de membres du Comité Directeur est
porté à 50. L'article 30 devient donc:
"Le. Com.J:.é V.vr.e.c..-teUIL M,t comp0.6 é de 50 me.mbJte.6:ti.;tui_Wte.6 é~
daJ1).)le.6 coytcU..,üo no pJtév UM à l' aJL:Ûc.R.e 3" .
De plus, la représentation des militants au Comité Directeur
a été définie de la manière suivante et adoptée:
TubucU
Hao
Ra.rtg.{.Jwa
4
Arta.a.-Makemo
lle.6 a6.6 ez plLoche.6
Huah,[ne
BOIta. BOlLa
Taha.a
5
RMa..te.a
Maupm
MooJtea
Tahiti
4
côte
OUe.6,t
13
côte. E6,t
pJtMqu ' Ue
15
Papeete
3
6
50
Les secteurs concernés ont la charge d'élire leurs représentants
au Comité Directeur.
REMERe! Et-'ENTS
Le Comité Directeur du Parti remercie JC. Brander qui nous a prêté le
hangar à pirogues de l'Association Te Tai Marevareva, ainsi que le
Conseil Municipal de Punaauia qui a mis à notre disposition les bancs
et tables nécessaires et qui a assuré la sécurité sur la route de ceinture
pendant toute la journée.
Une mention particulière pour les sections de Punaauia et de Faaa gui
ont assuré avec beaucoup de sérieux et de succès l'organisation matérielle
du Congrès.
MODIFIËE
DËCLARATION DE PRINCIPES
PAR LE 2E CONGRtS ORDINAIRE DU 2 DÉCOORE
1978
Entre ceux et celles qui acceptent les présents statuts, il est
consti tué une Association se dénommant ilIAMANA TE NUNAA".
toutu
Le. btLt de. lA MANA TE NUNAA ut de. .ubéJtVt .ta p0-60nne. humcUne. de.
.tu ctU.énatioYlJ.> gLU .t'opptUme.n.t tl par conséquent, d'assurer à
l'homme, à la femme et à l'enfant, dans une société fondée sur l'égalité et la fraternité, le libre exercice de leurs droits et le plein
épanouissement de leurs facultés naturelles dans le respect de leurs
devoirs à l'égard de la collectivité.
IA MANA TE NUNAA regroupe donc sans distinction de race, d'ethnie,
de croyances philosophiques ou religieuses tous les travailleurs manuels,
intellectuels, ruraux ou citadins gLU dé6e.nde.nt .tU pJUYlUpU
du .6ocJ..aLL6me..
IA MANA TE NUNAA est un mouvement populaire attaché à la promotion d'une
école véritablement démocratique.
LA M1u~A TE NUNAA affirme sa conviction que la libération de l'homme
ne dépend pas seulement de la reconnaissance formelle d'un certain nombre
de droits politiques ou sociaux m<U6 de. fa Jtéa1.Mation
du C.OYlcü;U.OYlJ.>
é C.0no mig u U .6u.6 c.e.ptib.t u d 1 e.Yl p efc.m e..t.tJte. .t e. p.te.irt e.x. e.Jtuc. e..
lA MANA TE NUNAA se fixe pour objectif .te. b,te.n c.ommun et noYl .te.
pJtOn,[t p}t,{_vê. La socialisation progressive des moyens d'investissement,
de production et d'échange en constitue la base indispensable. La démoc./tat,[e.
éc.oYlom.{.Que. ut e.Yl e.n net .te. caJta.ctèJte. d,t,6ÛYlW6
du 90Ua.U6me..
Cependant,
l'objectif des luttes ne concerne pas seulement UYle. ap~optUat,[Oyl
de..6
moye.YIJ.>de. ptLOduc.tion m<U6 au.6.6,t de..6 pOUVOŒ démoc.Jta.t,[quu de. ,ge..6tiOYl.
de. con.tJtô.te. et de. dé~,toYl.
lA MANA TE NUNAA, non seulement ne met pas en cause le droit pour
chacun de posséder ses propres biens durables acquis par le fruit de son
travail ou outils de son propre ouvrage, mais il en garantit l'exercice.
Par contre, il pJtopO.6e. de. .6ubéJti.tu.0
I2JtogJtU{!,tveme.nt à la. pJtoptUétê
c.ap..{,ta,U.6te. une. pJto)?tUêté éOUafe. qui peut revêtir des formes multiples et à
la gestion de laquelle les travailleurs doivent se préparer.
lA MANA TE NUNAA attache un grand prix à ce que le pouvoir du
capitalisme ne soit pas remplacé par un pouvoir d'état technocratique et
bureaucratique, il souhaite qu'à tous les niveaux de pouvoir .te..6 c.,[.taye.né
a.6.6u.me.nt .te.uJt pMt de. Jte..6p0YlJ.>abil,ttê daYlJ.>.te. c.on.tJtô.te.. fa ge..6tiOYl et .t 1 u.ti~atiOYl
de. pouvo,[Jt .60~te..En
ce sens LA MANA TE NUNAA opte un socialisme autogestionnaire.
lA MANA TE NUNAA considère la Polynésie comme un pays sous-développé
structurellement, économiquement, culturellement, politiquement. Il dénonce
la volonté délibérée du gouvernement central actuel de couper la fraction
instruite du peuple des masses rurales et urbaines.
LA MANA TE NUNAA, tenant compte des liens historiques, économiques
et culturels entre la Polynésie et la France, ~ouhalte avec l'aide d~
paJ~ de gauche en FlLance, que nobte PCU{~accède à. l' indép(mdance
~0 u~:te
a.u.:to
9 ~ tio YlYla.iJLe.
lA MANA TE NUNAA estime que le rôle de la France est d'aider la
Polynésie à réaliser un vWta.ble déc.oUage. économ,[que bMé ~Wt la ~e
en vale.wt de ~~ pJtopJte.6Jt~~oWtc~ daM une peMpec.tive M~:te,
c.'~:t-à.-diJte au béné6ice du peuple de Polyné~,[e.
lA MANA TE NUNAA se propose d'entretenir des relations suivies
du p~
de la Gauche FJtanCaM,e,dans le respect
de l'identité et de la spécificité de chacun.
al avec l'ert6emble
bl avec l' ert6e.mble deô p~
c.olo~me
et l'exploitation
et o19~a.ti0rt6
cap~:te,
qu.,[f..td;ten:t con:tJLele
notamment dans le
Pacifique.
Il affirme qu'il
d' un .60~me
polynû,[eYlYlu.
appaJttient aux Polyné~iert6 de dé6iniJt le c.on:tenu
adap:té aux Jtéaldé~ c.u.Uwte.ffe.6, écononU.quu et ~oUale.6
La tâche prioritaire de LA MANA TE NUNAA sera l',[n6oJtmat,[on, l'éduc.q;Ûqn et l' oJtganMa.tion du pwple. Tou t membre de lA MANA TE NUNAA a
le devoir d'être syndiqué et d'être actif dans toute organisation ou
association.
L'utilisation des réformes implique que l'on ait conscience de leur
valeur et de leurs limites. lA MANA TE NUNAA tient à mettre en garde les
travailleurs sur le fait que la :tJt~6oJtm~on
~ociatd&:te ne peut êtae
le pJtoc.lu-U:
na.:twLel et la ~omme de Ité6oJtme.6colligeant
leL> e66eM
dlL
cap~me.
Il ne s'agit pas d'aménager un système, mais de lui en
substituer un autre.
------------/oci
verl un
~I/.
gn./I. gO/tlonnalr.
UNE JUSTI CE COLONIALE
La justice en Polynésie est reg~e par le décret du 21 novembre 1933 portant
réorganisation judiciaire dans les Etablissements Français de l'Océanie (arrêté
de promulgation N° 857 C du 30 décembre 1933, publié au journal officiel des
E.F.O. du 1er février 1934 p. 32.
Ce décret stipule dans son article 54 que
"Dans le courant du mois de novembre il est établi pour l'année à venir
une liste de 24 assesseurs (36 actuellement) cho~~
paromi l~ notable4
citoyens français".•• "Cette liste est dressée par une commission composée
du Président du Tribunal de Première Instance, du Maire de la ville de
Papeete et du P!tûd4eryt de ta. Chamblte. de Comme.M.e"•••
Dans son article 56, le décret stipule :
"Ne peuvent me. M~~6 e.LVL6. lu domutiqu~
ou l~ .6 e.!tvae.uJt6 à. al3Be
peMonnu ne .6achan.-t M me. n-<.. é.C!ÛJl.ele nMncaM.
aA..n6'{' que. lu
La justice est faite au nom du peuple.
Or le peuple de Polynésie n'est pas constitué de notables et de plus le
peuple polynésien dans sa grande majorité ne parle n~ écrit couramment le français.
Nott6 en conduoM que. la itt6:tice n' e.6:t pM !tendue en Polyné..6,[e au nom du
peuple. mw au nom d'une m,[noJU:té de. no:ta.ble.6 OJtancophone.6.
UNE JUST! CE Œ CLASSE
Sur les 36 assesseurs "choisis" par les personnes mentionnées ci-dessus et
dont la liste a été publiée au Journal Officiel du 15 novembre 1978. Nous relevons
19 membres des professions libérales, cadres du privé ou commerçants
10 fonctionnaires
2 employés
5 sans profession définie
Nous ne trouvons dans cette liste ni agriculteurs, ni pêcheurs, ni chômeurs,
ni ouvriers qui constituent pourtant 80 % de la population active du Territoire.
Nous en concluons donc que la justice est rendue dans le Territoire par les
représentants de la classe bourgeoise et des classes moyennes. Il .6'ag,[:t donc b,[en
d'une {tt6tice. de ~6e.
En foi de quoi, lA MANA TE NUNAA demande l'annulation de ce décret colonial
et la remise à jour d'une législation rétrograde.
la Mana Te Nunaa
23 janvier 1979
POUR UN IMPOr GtNÉRAL ET PROGRESS1F
SUR LE ~U
Au stade actuel du projet dont nous avons eu connaissance et que nous
avons étudié, les proposltions du Conseil de Gouvernement sont justes sur
le principe. En effet
1) Les petits revenus au-dessous de 75 000 F par mois ne seront pas imposés.
2) A peu près tous les types de revenus sont imposés, pas uniquement les
salaires. Autrement dit, tous ceux qui ont les moyens de payer seront
tenus de participer à l'impôt.
Toute.6o.<..o c.e.:t hnpôt
.6Wl.
le. Jte.venu e..6t b.,[en .timide. car :
1) Il n'impose pas chaque citoyen sur la SOMME de ses revenus mais séparément
sur chaque revenu.
2) La progressivité de l'impôt est trop faible, ainsi les plus riches ne
payeront qu'au maximum 20 %, alors qu'en France ils paient 65 %, 70 % aux
USA, 80 % en Suède et en Angleterre.
Aussi, bien que d'accord sur le principe, la Mana Te. Nunaa pItOp0.6e. le..6
améUoJt..a.:t<:.on.6
.6uivante..6 :
1) La détermination pour chaque citoyen de son revenu e.n additionnant
toute..6
.6e..6 .60Ultc.e..6 de lte.ve.nU.6 (salaires, locations, ventes de terre, revenus
agricoles, etc ••.).
2) L' ac.CJw.<..o-6
ement
de. la pltoglte..6.6ivUé
nolttuné4 (tous revenus cumulés).
de l' hnpôt
iU.6qu' à 10 % pOWl. le..6 p.tU.6
3) La création d'un impôt déctaltati6
.6UJt le c.apital
à un taux de 0,5 %,
valeur déclarée pouvant servir de base au rachat par le Territoire en
cas d'expropriation.
4) La pubUc.Ué
nomina;(;,[ve de..6 déûalLa;(;,[on.6 d' .,[mpô.t6 de tous les citoyens
dans toutes les mairies.
Il serait illusoire toutefois d'imaginer que l'institution d'un impôt
plus juste et plus supportable pour les plus défavorisés résoudra les
immenses problèmes du Territoire.
Seul un changement complet de politique économique, sociale et culturelle
pourra répondre aux aspirations de la grande majorité des Polynésiens.
L'UOR et les autonomistes ne sont pas prêts à un tel changement, sous
des apparences de concurrence, i.t-6 ne .6ont en Itéalité
qu~ ~e..6 otage..6 de..6
pU.,[ManCe..6 d'aJtge.nt e.t ill ont plta.4gué èi que..tqUe..6 nuaYu':e~ pltè.6 .ta même
po.4ügue.
depuil.> vingt
aM.
Seul la Mana Te Nunaa propose un autre choix. Un choix difficile,
un choix laborieux, un choix modeste, une politique fondée sur l'Homme,
non sur l'argent, sur la dignité, non sur l'assistance, sur la responsabilité
non sur le culte d'un chef.
UN BI~
DÉRISOIRE
Depuis la mise en oeuvre du nouveau statut du Territoire le 13 juillet 1977
qu'y a-t-il de changé en Polynésie 7
L'Etat a rétrocédé quelgues parcelles de pouvoir à une classe bourgeoise
locale gui a monnayé à l'occasion des dernières élections législatives son
alliance ou son ralliement à la majorité présidentielle ••• et qui utilise ce
pouvoir à faire fructifier les affaires de ses amis et protecteurs et bailleurs
de.fonds électoraux.
Le Territoire s'enfonce de plus en plus avec irresponsabilité et facilité
dans une politique de conventions qui abandonne dans la réalité des faits des
secteurs clefs de l'administration publique territoriale à la charge du contribuable français et au pouvoir du gouvernement colonial de la droite française.
Qui oserait prétendre sérieusement que la maîtrise financière administrative
et technique des services ''conventionnés''
par l'Etat laisse dans les faits une
quelconque latitude d'action au pouvoir local 7
La seule initiative courageuse, encore qu'elle fût bien timorée, en
matière de responsabilité territoriale, fut le projet d'impôt sur le revenu
qui suscite de telles inquiétudes au sein même des bourgeois autonomistes
qu'il sera sans doute ajourné Ou dénaturé au point de lui faire perdre toute
signification.
Et pourtant, jamais dans les discours officiels depuis 20 ans nous n'avons
entendu autant de complaintes incantatoires sur la justice sociale, la nécessaire abolition des privilèges d'une caste de nantis ••• qui menace l'évolution
harmonieuse de la société polynésienne.
Pour la première fois depuis 20 ans, un ID1n~stredes DOM-TOM ose dénoncer
Ce que nous dénonçons depuis notre constitution en parti politique en 1976.
Nous étions habitués aux traditionnelles litanies de "La France-grande-etgénéreuse-. La Polynésie-où-tout-le-monde-est-heureuK •••" et brusquement on
vient nous avouer 5 000 chômeurs à Tahiti, une minorité privilégiée qui profite
honteusement de la situation actuelle alors que bien des Polynésiens sont dans
l'isolement, la misère, l'inquiétude•••
Qu'espère donc Monsieur DIJOUD en tenant de tels propos en Polynésie.,
en Nouvelle Calédonie, aux Antilles, à la Réunion? Espère-t-il sincèrement
convaincre cette bourgeoisie locale, qui constitue dans tous les DOM TOM le
fidèle soutien politique de la majorité présidentielle, de la nécessité d'abandonner ses privilèges? Ou alors croit-il à la vertu magique des formules
incantatoires 7 Ou alors espère-t-il par le charme du verbe et la fréquence
de ses interventions télévisées, tromper encore les populations des DOM TOM
au moins jusqu'aux prochaines élections présidentielles de 1981 7
En effet, depuis un an et demi que le nouveau statut du Territoire est
en vigueur, aucune réalisation, aucun projet n'a été conçu qui aille véritablement dans le:sens d'une redistribution des richesses, d'une juste répartition
des charges, d'un développement des ressources du Territoire au profit de tous.
Le lobby des gros importateurs gui dirige le Territoire continue
d'exercer sur les décisions politiques le poids de leurs intérêts, la
dépendance vis-à-vis de l'extérieur qui résulte de cette politique ne
cesse de s'accroître.
Les quelques initiatives tapageuses ou projets démagogiques qui ont
émaillé l'histoire économique de la nouvelle "autonomie bourgeoise" ont
été soit des illusions perdues : Fakarava-Makatea-Papenoo, soit des échecs
retentissants: pommes de terre de Tubuai, soit des marchés de dupes:
rachat du golf d'Atimaono, rachat de l'EDT, droits de pêche dans les
200 miles, soit des investissements improductifs qui développent notre
dépendance extérieure et enrichissent quelques cr.pitalistes : autoroute
de dégagement ouest.
Les spéculations foncières qui ont fait la fortune de quelques person~
nalités n'ont pas été découragées, le statut des baux ruraux vidé d'une
partie de sa substance pour protéger les grands propriétaires fonciers,
l'impÔt sur le revenu bien que très imparfait et imposé dit-on par les
"technocrates" du ministère des finances en contre-partie des conventions,
mis au réfrigérateur.
La seule initiative politique positive a été la restauration du Tahitien
comme deuxième langue officielle du Territoire et l'accent mis sur la nécessité d'un renouveau culturel, encore gue ces décisions ne soient pas étrangères à la campagne de conscientisation que nous avons entrepris sur ces
thèmes à l'échelon du Territoire. Cela nous dispenser~ à tout le moins du
spectacle affligeant de nos élus polynésiens empêtrés dans des discours
officiels rédigés en français, sous l'oeil hilare d'un administrateur
satisfai t ,
Une politique de blocage des prix, bien tardive et vite abandonnée au
profit d'une nouvelle réglementation des prix qui n'entame nullement le
pouvoir absolu et les profits scandaleux des gros importateurs ne pourra
assurément pas régler le problème de la croissance des prix commerciaux.
Rappelons, avec l'ouverture de l'ère autonomiste bourgeoise, la naissance
des premières manifestations violentes et sanglantes de jeunes Polynésiens
parmi les plus désespérés auxquels le système économique, soci al et culturel
actuel refuse tout avenir. Evénements tragiques et combien significatifs.
Face à tous les problèmes urgents qui se posent aux Polynésiens, la
politique mise en oeuvre par les autonomistes et les UDR tous bourgeois
confondus -car il s'agit bien de la même politigue- apparaît dérisoire et
sans perspective.
Nous affirmons aujourd 'hui comme hier qu'il importe de fixer des
objectifs économiques, sociaux et culturels qui soient à la mesure des
besoins du peuple polynésien, de ses attentes et de lui donner enfin les
moyens de s'exprimer, de trouver son propre développement économique,
sa propre perspective politique car l'avenir de la Polynésie n'est pas
l'avenir des intérêts capitalistes de quelques uns, mais l'avenir de
tous les Polynésiens.
QUELI..E MALADRESSE
Moins de 18 mois après l'entrée en vigueur du nouveau et merveilleux
statut que certains ont baptisé d'autonomie interne, une affaire grave
et significative s'est déroulée sous le ciel autonomiste de Polynésie.
Le Cousu1 de Suède. Bengt Daniels8on. s'est vu retirer son statut diplomatiqye. il n'est donc plus. de la volonté du ministère des affaires étrangères, Consul de Suède en Polynésie. L'ambassade de Suède à Paris a en effet
reçu notification de cette décision le 8 novembre 1978.
Cette décision du Gouvernement Français appelle plusieurs commentaires :
L) Le 18 janvier 1978, une première "note" était déjà parvenue à l'Ambassade
de Suède à Paris dans laquelle le Gouvernement Français se plaignait de
l'attitude anti-française du Consul de Suède en Polynésie gu fait de la
parution en anglais de la trad\\ctionde "Mururoa mon amour".
Notons que "Mururoa mon amour" est vendu en librairie depuis 1974 sans
q~ cela n'ait provoqué de réactions officielles. Comment dès lors expliquer qu'une publication parue en 1974 soit brUSquement apparue par le
seul artifice de la traduction comme inamicale et anti-française en 1978 ?
2) Ainsi l'explication avouée de l'affaire Danielsson n'est autre que ce
Monsieur avait la langue trop bien pendue et la plume trop bien taillée
au gré des héritiers du colonialisme français. Et de plus, circonstance
aggravante, ce Monsieur se permettait de traduire ses écrits en anglais.
3) Il s'agit donc d'un délit d'opinion simple et caractérisé. Mais dirat-on dans certains milieux Monsieur le Consul se devait de rester sur la
réserve. A quoi l'on peut répondre que le Gouvernement Français se serait
honoré d'autoriser un citoyen tel que Bengt Danielsson à dire ce qu'il
pense, fussent des choses désagréables. Les traditions de liberté de la
France en seraient sorties grandies et confortées.
4) Au lieu de cela, en prenant des sanctions contre Bengt Danielsson,
le Gouvernement aura réussi un coup de maître méritoire. D'une part dans
le corps diplomatique et spécialement dans le Pacifique l'image "libérale"
du Gouvernement Français en sera sortie bien amoindrie. D'autre part,
le livre "Mururoa mon amour" connaîtra un regain de popularité. Enfin
le commun des citoyens tiendra sans doute le raisonnement suivant : Ji
des sanctions Qnt été prises c'est gue Danielsson représente un réel
danger pour le Gouvernement Français. S'il représente un danger c'est
.que certaines déclarations doivent être vraies.
5) Il importe aussi de savoir si Bengt Danielsson a une attitude inamicale
a) envers le peuple français ou
b) envers le peuple polynésien ou
c) envers la politique coloniale du gouvernement libéral avancé
de Giscard dans le Pacifigue ? La réponse est pour nous évidente. Ni le
peuple français ni le peuple polynésien n'ont à se plaindre de Monsieur
le Consul bien au contraire. "Mururoa mon amour" constitue un des rares
livres d'histoire contemporaine sur la Polynésie à la disposition des
jeunes générations du Territoire. Nous regrettons seulement que les
autonomistes, du temps où ils manifestaient contre la bombe n'aient pas
pris sur leurs immenses moyens financiers et humains le temps de traduire
ces pages d'histoire en tahitien. Ga2eons gue l'Académie Tahitienne
trouvera le temps et les moyens d'offrir une traduction de ces pages
d'histoire aux enfants de Polynésie.
6) Au moment où l'on parle beaucoup de concertation, de conventions,
de baisers affectueux entre les dirigeants autonomistes locaux et
leurs amis de Paris, comment tolérer cet acte pour le moins inamical
de Paris à l'encontre d'un ami personnel de Francis Sanford, ami
qui a toujours été à ses côtés du temps où il réclamait l'arrêt
des expériences nucléaires et le statut d'autonomie interne.
Dans cette affaire qui concerne les Polynésiens, nos élus ont-ils
été consultés? N'ont-ils pas leur mot à dire? Pourguoi ne disentils rien?
En conclusion, nous dirons que cette affaire constitue une
preuve de plus que derrière les masques de libéraux que se donnent
les gouvernants actuels de la France se dissimulent mal des colonialistes désuets et ridicules dont les réactions inopportunes
ternissent l'image de la France dans le Pacifique.
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lETTRE OlNERTE AU DIRECTEUR DE FR3
Monsieur le Directeur,
Le 27 octobre 1978 j'ai été l'objet d'une interdiction
arb.itraire de parole sur les antennes de FR3. En effet, nous avions
convenu avec vos journalistes d'une conférence de presse à notre
siège le 27 octobre à 15 h 30. A l'heure dite une équipe de télévision se présentait au local et nous commencions la conférence
de presse. Notons toutefois l'absence d'éclairage (intentionnel ou
pas) qui poussa le caméraman à émettre des réserves sur la qualité
de l'image. Notons enfin l'absence du journaliste chargé de l'interview en langue tahitienne. Néanmoins la conférence de presse se
déroula normalement pour la partie en français.
Compte-tenu de l'absence d'édairage et de la partie en
tahitien, le journaliste responsable de notre affaire me demanda
de me déplacer aux studios afin de reprendre l'ensemble de la conférence dans des conditions d'éclairage optimales.
Nous nous déplaçâmes donc aux studios où l'on nous fit
attendre de 16 h 10 à 16 h 30 dans un climat d'incertitude. Enfin
le journaliste des émissions en tahitien réalisa dans de bonnes
conditions l'interview en tahitien, puis on nous fit attendre
encore jusqu'à 17 heures un hypothétique "feu vert" des responsables
de la station. "Feu vert" par rapport à quoi? Sur quelle p~ece
allais-je être jugé pour déterminer si j'étais "passable" à l'antenne ou pas ?
Soudain je compris que .t' eJVte.g,u,th.eme.n;t Jtéa..U.6 é a nobLe
Ué c.omp.e.aMamme..n.t détoW!.YI.é I.>wc. .te bwc.eau.. diJte..ctoJtia..e.
et qu'il était l'objet d'une évaluation critique que le commun
qualifierait de censure.
,6'[è.ge avo.Lt
En effet, vers 17 heures alors que nous attendions le
"verdict" dans les studios, Honsieur Cipolin fit son entrée pour
nous avouer d'un air désolé que notre conférence de presse "ne pouvait
pas passer sur les antennes de FR3". Ainsi donc il avouait implicitement
qu'il avait eu connaissance du contenu de l'enregistrement réalisé
par le journaliste àu siège de notre Parti.
De plus, il avouait que .ta déc.,{./.),{.on ve..nait d'êtlte
pJt,{.J.>e..
en ac.c.oJtd ave..c. .te.. Se..c.Jtéta.Jtia.t Génê.Jta..e., la raison invoquée fut que
.te. c.a}U_e.Jt det:. c.fuvtget:. det:. 1.>:tcU:)_OYl.!.>
FR3 "ou.br.e..-me.Jt" '[n.t~ait
daM une. de.. .6 et:. c..tau6 et:. .ta. di66U6,[OYl. de. pJtopOI.> l.>épa.Jtcd<..6:tet:.. De
cet entretien trois personnes en plus de moi-même ont été les
témoins abasourdis.
C'est la raison pour laquelle dans ma deuxième lettre
au sujet de cette affaire, lettre que je vous adressais le 21 no-
vembre 1978 je vous priais de me faire tenir un exemplaire de ce
cahier des charges.
Devant votre silence je me V01S contraint de porter
l'affaire au n1veau du public.
En effet, notre affaire appelle plusieurs questions
1°) Les journalistes de FR3 Polynésie sont-ils responsables des
émissions qu'ils réalisent ou sont-ils assujettis à une censure
hiérarchique ?
2n) La station FR3 Polynésie est-elle responsable des émissions
qu'elle programme ou doit-elle se reférer pour cette programmation
au Secrétariat Général ou aux services de presse du Haussariat ?
3°) La clause du cahier des charges des stations FR3 Outre-Mer
invoquée par Monsieur Cipolin existe-t-elle réellement ou s'agit-il
d'une grossière manoeuvre?
Notons que l'émission enregistrée ce jour-là ne comportait
ni appel à la révolte, ni propos capables de troubler l'ordre public,
susceptibles de motiver tégalem~ l'interdiction de l'émission.
J'en conclus donc:
Que la Mana Te Nunaa au travers de ma personne a été l'objet
d'une interdiction abusive d'antenne et de censure politique
jO)
2°) Que la station FRJ Polynésie vient d'administrer la preuve de
son assujettissement aux consignes du Haussariat et du Gouvernement
3°) Qu'est confirmée avec éclat la pratique coloniale au niveau de
l'information.
Je me réserve le droit d'intervenir à tous les n1veaux
que je jugerais opportuns pour que soit mis un terme à ces pratiques
archaïques et coloniales.
J'ajouterais enfin que l'importance et le sérieux des
problèmes soulevés par l'indépendance mériteraient l'ouverture d'un
large débat où chacun puisse s'expliquer et s'exprimer en toute
liberté et en toute responsabilité.
Le silence et l'anathème n'ont jamais permis d'informer
sereinement le public, mission qui est statutairement la vôtre.
Je vous prie de croire, Monsieuu le Directeur de FR3
Polynésie, en mes sentiments socialistes.
Jacques H. DROLLET
ù
2Jj. 1~.11
--~---------COURAGEUX,
WCIDE, MAISCQ\1PLICE,":'"",:-,
-----------
L'article du Haut-Commissaire paru dans la presse du 20 septembre 78 sur la
situation sociale en Polynésie nous intéresse à plus d'un titre.
D'abord, parce qu'il s'agit d'une prise de position du représentant de l'Etat
Bur le territoire et qu'à ce titre ce qu'il dit et écrit est censé refléter le
point de vue de gouvernement.
Ensuite, parce que de plus en plus le Haut-Commissaire intervient publiquement
dans les affaires du territoire, cet accroissement semble aller de pair avec l'accroissement de l'intervention financière de la France en Polynésie •.. Et c'est bien
normal, car comme nous l'avons toujours dit: qui paie décide. Et si le Haut-Commissaire ne décide pas encore, il commence sérieusement à s'intéresser au problème et
il commence à juger ... c'est un premier pas ••.
Enfin, parce que son jugement est courageux car ~on constat est exactement ce
que la Mana Te Nunaa dénonce depuis 1975. La spéculation foncière. kes logements
insalubres, le chômage. l'éclatement de la famille, la délinquance. l'échec scolaire •.•
etc ••. Toutes ces constations qui pouvaient apparaître dans notre bouche où sous notre
plume comme des divagations d'intellectuels en mal de tenommée, prennent lorsqu'elles
sont avancées par le chef du territoire une couleur de parole d'évangile.
Pour la première fois, le constat est clair. L'an~;yse de la situation est lucide,
les responsabilités sont déjà esquissées lorsqu'il prétend que les privilèges sont
plus visibles et plus durement ressentis qu'en France. Mais il faut aller plus loin
car l'action politique ne se résume pas au constat, il faut nommer les responsables.
les profiteurs, les parasites. Enfin, il faut définir un plan pour en venir à bout.
Mais nous comprenons bien que sur ce terrain le haut commissaire du Gouvernement
se sente moins à l'aise que dans l'analyse qui n'engage à rien ••• Car Bes responsables
de la situation présente sont ceux là même qui sont au pouvoir aujourd'hui ou dans
la prétendue "opposition" ce sont eux qui étaient au pouvoir hier, ceux gui disposent
du pouvoir de l'argent auguel a obéit le pouvoir politique depuis 20 ans ••• et puis
aussi le gouvernement français.
Prenons quelques exemples.
La fiscalité: à prem1ere vue cela ne relève que des compétences territoriales.
Mais si le gouvernement central n'avait complaisamment cédé à tous les appels à la
charité des élus territoriaux au moment de boucler leurs budgets successifs, n'auraiton pas été acculé à plus de sagesse, c'est-à-dire à l'impôt sur les gros revenus,
sur le capital, sur les plus-values spéculatives ••• Mais peut-être que le gouvernement
central n'avait rien à refuser aux élus de la classe bourgeoise du territoire •••
surtout pendant la période des expérimentations atomiques •••
Monsieur le représentant du gouvernement de droite de la France, vous avez sciemment
entraîné la Polynésie dans le piège doré des, subventions, des aides, des participations,
des prises en charges et aujourd'hui des conventions afin de permettre à la classe
bourgeoise locale de se développer et à titre de reconnaissance, de servir vos intérêts
stratégiques.
Et aujourd'hui, vous vous étonnez que cette classe bourgeoise capitaliste et que
cette classe moyenne fonctionnaire que vous avez flattées, dorlottées, enrichies,
afin que vos expériences nucléaires se passent dans le calme, vous vous étonnez de
leur appétit, de leur cynisme social et de leur aveuglement !
La spéculation foncière : ce que vous semblez condamner avec juste raison, votre
ancien ministre Stirn par contre semblait lui, l'apprécier particulièrement puisqu'il
honora officiellement cette activité en nommant un Polynésien célèbre, conseiller
technique dans son ministère.
Les spéculations commerciales: Dans ce domaine, des grosses fortunes de l'importexport du territoire qui se sont constituées en 15 ans et qui en réalité dirigent en
sous-main le territoire, qui a permis cet accroissement considérable de pouvoir?
Qui accorde chaque année le quota de devises nécessaires au COmmerce extérieur?
Pourquoi est-on passé de 1 milliard d'importations en 1958 à 27 milliards en 1977 ?
Là encore la responsabilité de l'Etat français est entière.
Après avoir fait ou laissé faire tout cela, vous venez aujourd'hui nous parler
de morale ! Quel cynisme, quelle indécence vous qui avez provoqué ou accéléré tous
les déséquilibres économique, social, culturel qui sont à l'origine de tout ce que
vous constatez, vous gui avez acheté le silence des élites polynésiennes. la complicité de la classe bourgeoise. la collaboration des Eglises à coup de milliards. tout
cela pour permettre entre autre au colonialisme français d'expérimenter ses armes
de mort massive dans la quiétude du consensus de l'argent ••• et VOU1 venez nous
parler de morale !
En somme, Honsieur le haut-commissaire, si votre analyse a le mérite de la lucidité et du courage, elle ne peut rester qu'au stade de l'analyse car les forces
sociales et politiques sur lesquelles s'appuient le gouvernement central et le gouvernement local (UDR et autonomistes) sont justement celles qui sont responsables de
la situation présente et qui en profitent.
lA HANA TE NUNAA
E
VOTRE
c
A
f
Ri
DEmAin •••
,.---------
RÉ~SE
AUX l..ETTRES REÇUES PAR u: PARTI ----------
Cher Camarade,
Vous avez bien voulu nous faire part de vos observations
et de vos interrogations sur la ligne de notre parti. Nous vous
remercions de votre contribution. Nous regrettons toutefois que
les problèmes fondamentaux que vous posez ne l'aient pas été
dans le cadre d'une discussion à l'intérieur du parti, discussion
qui aurait enrichi notre débat interne.
LOMque. VOtL6 po{>ez .e.e pltob.e.ème.de. .ta pWnautê du. .6oc{.@me
VOuQ 1~Qlgne.z tout a 6a1t no~e p091t1on
de. tou{o~.
En effet depuis février 1976, date officielle de
~UIt .e.'~êpe.ndance.
notre constitution nous n'avons jamais cessé de proclamer que
quel que soit le statut du Territoire, seules des réformes profondes
de type socialiste pourraient engager le Territoire sur la voie de
la production et d'une moindre dépendance à l'égard des subventions
de la Franc.e.
Pour nous en effet le statut du territoire ne constitue
qu'une. e.nve.!.oppe. e.t qu'un ou.t1.e.. Ce qui importe est le contenu de
l'enveloppe, l'esprit qui guide l'outil, c'est-à-dire l'idéologie,
la ligne politique.
I.e. Y a e.n e.n ne.t p!.tL61~
lndêpe.ndOJ1ce6 pOMlb.e.e6 comme
il y a plusieurs autonomies : une autonomie qui favorise les riches
et qui accroît la dépendance du Territoire vis-à-vis de l'extérieur,
une autonomie pour les plus défavorisés, qui se préoccupe avant tout
des plus démunis, des plus mal logés, des plus exploités et qui
développe les vraies ressources de la Polynésie au profit de tous.
C'est pour cela que nous avons dans nos textes d'orientation
pour les congrès de janvier 78 et décembre 78 dê61n1 ~~
arnbl-
guLtê .e.U ob{e.cU6~ e.t.e.U moye.M d'un changeme.nt poUüque. pOUlt
.e.e.Te.JtJt1to1Jte.. Le statut demeure pour nous un moye.n plus ou moins
efficace d'atteindre les objectifs fixés.
Certes, l'indépendance et vous le soulignez bien ne sera pas
obtenue du jour au lendemain. L'indépendance sera l'aboutissement
d' un ..e.ong pItOCU~tL6 dW .e.e.que.!..e.e peup.e.e. "maolU" plte.ru/.Jt4 chaque.
{OUlt un peu p!.tL6 e.n chaJr.ge. Mn pILOP'Le.dut1n en se définissant un
type de société qui lui convienne, un type de développement qui
soit à la mesure de ses possibilités économiques, intellectuelles,
culturelles.
Nous ne pensons pas que le peuple maohi de Polynésie ait un
avenir plus brillant que celui de Hawaii dans le système capitaliste
qui régit toute sa vie d'aujourd'hui, qui dévalorise sa culture,
son type d'organisation sociale, sa dignité. C'est la raison pour
laquelle nOM appe..e.o~ .e.u Po.e.ynule.M dè6 a pJtUe.nt a pJtépaJteJL
-6W~ement
.ta ~oc{.Uê de. demm a .e.e.UItmUWLe..
Veuillez agréer, cher Camarade, l'expression de mes sentiments
socialistes et mon souhait de vous voir participer à l'intérieur
des commissions du parti au débat politique sur la Polynésie
d'aujourd'hui et de demain.
CiterMonsieur,
Vous avez bien voulu me faire part de vos sentiments sur
la ligne politique de notre Parti. Je vous répondrai donc brièvement.
JO) Vous parlez des "déshérités qui savent reconnaître que la
présence de la France est quand même supportable". Je répondrai
à ceci
a) que malgré la présence du CEP et du C&l, on évalue actuellement à 5 000 le nombre de chômeurs sur le Territoire.
b) qu'il est malsain pour un pays, pour une région, de baser
son économie sur une industrie de guerre.
c) que l'intervention économique du CEP-CEA dans le Territoire
a complètement déséquilibré l'activité traditionnelle et
a provoqué l'apparition d'une minorité de privilégiés qui
n'a cessé de s'enrichir et de stériliser l'économie du
Territoire.
2Q) Vous pensez que nous n'avons rien à craindre du fait de notre
emploi de fonctionnaire bien payé par la Métropole. Je répondrai
à ceci
a) que dans la perspective d'une indépendance, nous avons
tout à craindre pour nos salaires.
b) que si nous sommes si bien payés et nous le reconnaissons
aisément, cela procède d'une volonté politique de la France
d'acheter le& "élites" locales.
c) que nous ne sommes pas d'accord avec une politique de
charité individuelle mais par contre nous avons toujours
soutenu l'institution d'un impôt progressif sur le revenu
avec un prélèvement de 70 % pour les tranches les plus
élevées.
3°) Vous me demandez enfin comment nous pensons donner un
travail à tout le monde .•• A cette question nous n'avons
pas, comme certains, des réponses toutes faites et des
remèdes miracles ... qui se transforment ensuite en promesses
non tenues.
Nous affirmons seulement qu'il importe que notre pays revienne
à une activité économique plus équilibrée où le secteur
primaire (agriculture-pêche-aquaculture-élevage ••.) retrouve
une importance qu'il a perdue.
Nous pensons aussi qu'il importe de chang~
te type de
développe.ment
du TV!.!!.d;tobt,e. basée sur le pltoM..t de quelque;., un6
et la canalisation des aumônes de la France dans certaines
poches, et de mettre sur pied un nouveau type de développement
basé .6Wl. te;., be;.,oin6 de;., p.tu.l.> dê.6a.vowé.6,
.ta m,ue en va1.ewc.
de.!.> quelque.!.> Jr.iche.!.>.6e.!.>
ddu
T~obte,
.6uJt une Itê.p~n
fui.> ê. uLtable
de.!.> Jr.iche;.,oe.!.> et des cha): el.>
n
.
lte;.,pOY1..6 ~é.6
plus importante de chaque citoyen dans la
vie économqque, sociale et culturelle du pays.
Nous savons que cela n'est pas facile et c'est pour cela que
nous appelons tous les citoyens à réfléchir à leur propre
avenir et à celui de leurs enfants et à s'engager dans l'action
politique.
ICOMMUNEI
[-----------
lA tw.IA TE NUNAA ET LES CQM'v1UNES
Fidèle à ses objectifs qui sont d'abord et avant tout drin6ohm~
et de 6omn~. la Mana Te Nunaa ouvre ici une rubrique essentiellement
consacrée à la c.ommune. : sa gestion, son fonctionnement, ses pouvoirs
dans le système actuel et surtout dans une perspective autogestionnaire .••
Nous espérons que chaque militant pourra par des discussions
avec ses camarades, se former et former son entourage. Nous ne cachons
pas que ce travail sera long et ardu. Mais nous pensons que d'ici les
prochaines élections municipales qui auront lieu en mars 1983, pour
prendre des responsabilités dans des conseils municipaux et gérer les
communes dans le sens de notre idéologie.
Actuellement, la commune détient peu de pouvoirs. Elie.
~t
en
un bL6tJwment
aux mcUn6 du pouvo-Ut de .e. r Etcrt
JtepJtû enté ic.,{_ pM. .e.r adm'{_nA-.6tJta.j;d_on o!tancw e. eUe. - mê.me. mWpu.tée.
pM .e.~ c.apJ..ta..t,ù., t.~ .e.oc.aux, métJtopOWcttM
ou étJtaYlge.Jt6.
hW da.n.6 bien d~
C.M.
Quoiqu'en disent le E'a Api, le H~re A'i'a, le Tahoeraa et tous
les autres, il n'existe à l'heure actuelle aucune autonomie, ni interne,
ni de gestion. Tout est encore orient~ dans le sens choisi par le
Gouvernement capitaliste. Bine des maires doivent s'en rendre compte
à l'heure actuelle. Ainsi à Maupiti alors qu'il n'y a pas l'eau courante
et que la desserte maritime de l'île est bien souvent aléatoire, on va
élargir la route à 8 m pour un parc automobile de 4 voitures. A Huahine
on va installer l'électricité partout alors qu'il existe de nombreux
groupes électrogènes et que l'électrification ne semble pas être un
problème majeur pour les habitants de Huahine. V~èJte
tout c.e..ta
que..e.qu~ gJtO-6 c.SY2.Lt.al..Mt~ a,{_dé6 pM. Y1.06 éfu-6 Wtent .e.e.6 6ice.Ue.6 et
60nt entJt~ à 6f..ot .e.r M.gent du T~o;.Jte
da.n.6 .e.eUM poché/.,. La population
a-t-elle été consultée? A-t-elle été informée? Jamais ! Ce que veulent
les partis "en place" c'est que la masse reste dans l'ignorance de
manière à pouvoir les manoeuvrer à leur guise.
Et même la majorité des conseillers municipaux actuels ne sont
que des panti~s aux mains des hommes pulitiques qui eux-même sont les
marionnettes des capitalistes.
Pour la Nana Te Nunaa, la commune doit devenir la structure de
base de l'organisation du Territoire. C'est la structure la plus proche
du citoyen. Cr e.6t à paJttiJt de.6 be.-6o {_yI.:'! 60ndamentaux
hOmnu.tÛ pM .e.e.6
me.
COmmune.6 que. dl?v/ta
é.e.aboJté .e.e r.>/toaJtamme de déve..toppement
c.u.ttuJte..t,
-60Ua.t et éc.onco'}ttque. du TeJtJt,(to-Ute_. Une condition essentielle cependant
c'est que chaque citoyen, chaque conseiller municipal connaisse le
fonctionnement de sa commune de manière à pouvoir agir démocratiquement
pour le bien de la communauté.
Plusieurs thèmes seront débattus et soumis à votre réflexion.
C'est pour cela que la Commission chargée des Affaires Communales
souhaiterait qu'un large débat s'ouvre entre tous les membres des
sections de la Hana Te Nunaa. Nous vous invitons à nous écrire, soit
pour nous demander des renseignements, soit pour nous critiquer afin
que nous puissions nous améliorer et répondre au mieux à vos besoins.
Lire les articles que nous vous proposons ne suffira évidemment
pas. Aussi nous vous suggérons de vous réunir une semaine après réception
du bulletin afin de c.Li..,6c.u.;teJL e.YlfJe.mble. de. c.e. bu,Ue.tùt au niveau des
comités communaux et des sections.
Chaque mois nouS vous proposons de récupérer ~ertains documents
au niveau, soit de l'Administration, so~t de votre Commune même, afin
de vous constituer peu'à peu une documentation indispensable à la
gestion de votre con®une et à l'élaboration d'une politique communale
socialiste.
'
Vous trouverez ci-Jo~nt une "fiche technique", C'est la prem~ere
d'une longue série qui nous permettra peu à peu de mieux connaître
les textes régissant la Commune. COYIfJeJLve.z c.(ù~ 6..tc.he.i précieusement,
elles vous permettront de vous constituer un dossier complet sur la
Commune.
lA MANA TE NUNAA dispose désormais d'un permanent.
,1
Vous pouvez donc
• Venir au Local (entrée Rue du Cdt Destremeau)
• Téléphoner au 2.66.69
• Ecrire à la B.P. 1 223 Papeete
• Vous documenter et vous renseigner sur la Mana Te Nunaa.
1 TOUS LES
JOURS
de
de
du LUNDI au VENDREDI
08 heures
14 heures
à
à
12 heures
18 heures
et
Georges TAHUAITU vous recevra
FICHE
TECHNIQUE
N°
"Le. COIl.p.6MuMcipa1. de. c.hague.
du McUJc.e., d'un ou p.tu..6-i.e.uM ad i oinrs"
L'article 1er de la loi du 5 avril 1884 dit:
Commune. .6 e. c.omp0.6e. : du COM e.-U. MuMcipa1.,
•
(Nous notons ici la priorité donnée au Conseil Municipal qui élit le Maire et
qui détient l'essentiel de ces pouvoirs).
Chaque Conseil Municipal est élu par le .6u661aBe. u.n).v~e.t,
c'est-à-dire par
tous les citoyens en âge de voter (à partir de 18 ans) et -i.n.6~
.6~
l~ ~te
éle.ctCJlta1.e. •
La durée normale du mandat des conseillers municipaux est de 6 ans (les prochaines élections municipales auront lieu en mars 1983).
Le nombre de conseillers municipaux varie selon les chiffres de la population
de chaque commune, Constaté lors du dernier recensement (pour nous, en 1976).
Voici la répartition des sièges selon la population
9 membres
Il
13
17
21
27
"
"
"
"
Il
cormnune de
"
de
de
"
"
de
de
"
de
"
100 hab i tants et au-dessous
à
500 habitants
101
"
501
à
1 500
"
"
à
1 501
3 500
"
"
3 501
à
10 000
"
"
10 001
à 30 000
"
"
Le nombre de conseillers déterminé le jour des élections d'après le dernier
recensement officiel ne varie pas jusqu'à l'expiration du mandat du Conseil.
Un recensement effectué pendant la période des 6 années du mandat ne provoque
aucune modification dans la composition du conseil en cas d'augmentation ou de
diminution de la population, sauf dans le cas où la totalité du conseil municipal
serait renouvelé par suite de l'annulation ou de la dissolution du conseil.
L'élection des membres du conseil municipal a lieu au scrutin de liste pour
toute la cormnune (art. 1 J. Loi du 24.XII. 71).
Néanmoins, la con~une peut être divisée en sections électorales, dont chacune
élit un nombre de conseillers proportionné au chiffre des électeurs inscrits,
mais seulement dans le cas suivant : quand elle se compose de plusieurs agglomérations d'habitants distinctes et séparées. Dans ce cas, aucune section ne
peut avoir moins de deux conseillers à élire .
.---------
APPLICATION
Commune. de l'Nomblte. d 1 h~bilMt.6
PRATIQUE
__,r Se.won
de. c.omnune. de. ....[
lte.C.e.M é.6 e.n 1911
Nomblte. de. C.OMw.leJL.6 mun-i.cip®x
e.n 1911
....J
e.n 1916
D
en 1983
D
1 f.PAPPA
PARAU NLMERA
11
Te inavo. lote
oire
!
TUILe no te 5 no epeJteJut1884 : "Te tino mero oire no te mau
Apooraa Oire, Tavana oire, hoê aore ra hau atu te mau mono tavana oire".
Te Ue nu tatou I. unu tu te Apoo!taa olne. te. mana no te maUi )_ te. tavana cine.
e .tu La' na te pü. no te mau mana atoa).
Na not» )_ te. Weti 0 te mcUti )_ te meJw tataUah<. no te Apoo!taa Oifte, oi.o:
ho«, na te mau raara. tu ua to natou. matahLtL no te maUi_ (mai te 18 ma.tahU[)
e Lo: tapaohia natou. )_ Ma j_ho L te tapUILa ma.LtULaa.
E 6 ma.:t.ahiti te mao!to!taa l'l.O te mau meJto o.ou: (te m~
avae mati La. 1983).
E éaatanohi_a
)_ mua nu I: te.
xe. !tahiftaa meJto o.ou: La au I: re. !tahiftaa 0 te nunaa. 0 te. o.oie,
Teie te tahi hioraa no te parahiraa ia au i te nunaa
9 mero
Il
13
17
21
27
o~re
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
100
101
501
1 501
3 501
la 001
taata
"
"
"
"
"
e ~ raro mal.
500 taata
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Il
l.te
1 500
i te
3 500
"
la 000
"
l.te
Il
i. te
30 000
Te. tMO 0 te mau meJLOj_ te mahana. mai_.t1_!taaLa: au )_ re. xaconao: iuau,
a.Ua. Za. )_ tMO )_ te. omaa 0 te. 6aaotiftaa 0 te Apoo!tao..
Na. !toto I. te. raiona« j_ net» e 6 ma.:t.ah<.ti, M!te. Ma. e tauiJtao. no te. 6a.MahO!ta.a
o te. tomU:e mM te. mea. ua. hau ao!te. !ta. ua ili mM te. nuna.a, tue. !ta e. :t.upu te. 6 aaapZJta.a na. !toto )_ te. 6 a.a.ma.heJta.a.
0 te. TomUe.
Te mai_.t1_!ta.a0 te mau meJtoo.oie; na. nato ;(_aI. te tapuJl.O. 0 te. mau ma.:t.auna.a
(-U!.a.va.Il. TUILe 24. XII. 71) •
E nehmehe. o.to« te oifte e a.mahama.ha.na. soto i re. mau 19upu maUi, e La. mai_ti
tena. pupu tMa. meJto Lo: au i te !tahifta.a txuüa mai_t.{_,tue !ta mM te mea e !tave !ta.hi
mau hoxüaaênaa, U:t.a Ma te. pupu e. nehe.ne.he. e. mai_ti )_ !ta.Jto mM )_ te. pili 0 te. meJto.
~------------------------------
F~~AHORAA
--------------------------------------,
Pupu 01re no
Dire no 1
~------------~-----Taio t aata no te ma t ahiti
1976
1971
Taio mero oire no te matahiti
1977
D
1983
o
IOIREI
------------
lA Mt\NA TE NUNAA E TE MAU OIRE ------------
Te. 0 rupa. ma.tamua. a. 1a. Ma.na.Te. NLLYl.a.a.
e. tc.a.ve., 0 :te. ha.a.mMamMamaJLa.a.
La, Na. not» i :tue. vz ' a, ua 6a.a.naho ;ta.a.' e la Ma.na.Te. Nunaa, i:te. hoe
tuhao: no l'ua iho i :te. :te.tc.etc.a.a.
0 :te. ho ê. cine,
xo' na mau ma.na La: au i :te.
6oatenenao:
0 :tue.
maha.na.
Te. tia:twU papu nu ma.tou, e. ne.he.ne.he. :ta :te. mau naux«, na lto:to i
re mau apMaultaa, e. haapü ia' na iho, e. mUlti ae. e. haamMama a.tu ai i :te.
mau :taa.:ta pa.a:toa 0 :ta.' na e. QMe.tc.U. Eita ma.tou e huna. atu. La: oiüou. e.
orupa MM noo: :tue.. Tue. lLa, :te. tia.twU nu ma.tou, mai :tue. mahana e.
:tae. atu. i re mo.J.;(:jjr_a.a.
me.tc.ono :te. Apootc.a.a.OilLe., 0 :te. tupu. i :te. avae. no
Mati 1983, hoê. tuhaa Jt.a.iU :ta. oiüou. 0 :tu pa.aJU,i., 0 :tu mune., no :te.
ltave.tc.aa i c« mau orupa i !LO:to I. te. apootc.a.a oine, ca au i :te. 6VLutt.itc.a.a
o la Ma.na Te. Nuna.a.
1 :tue.
maha.na, me.a cu. ltoa :te. ma.na 0 :te. o.oce: E ua WLO iüoo: hoi
ce. ooc«, mai :te. hoê. moihaa i Mto )_ :te. Juma a :te. Hau. Noa' tu :te. mau pa.tc.au
a:te. "Ea Ap)_", :te. "He.tc.e.A)_'a", aotc.e.)ta:te. "rahoe.tc.a.a Hu)_Jta.a:titc.a"e.:te.;tah)_
a.:tu â mau pupu poJU;tUa., ai:ta JtOa':tu :ta. :tatou e. au:tonollu_e. )_n:tvme. aolte.
)ta e. au:tonOIlu.e. de. ge.f.Jtion, :te. tc.e.M pott.ili:ta tc.aru, maoti Jtâ. ia :te. ILe.M a
:te. naa.te.tc.e.tc.a.aa :te. hau ona )_ haamau. Te. ma.t.â.Ma nu re. mau :tava.na oilLe.
)_ :tue. maha.na. E)_ ruotc.aa na :ta.tou : i Maupili, e. me.a MM :te. pa.tc.au no
te. pape., me.a MM aroa te. pMau no xe. 6auJta' 0 inaha ho: e. matu. axea :tue.,
e. te. opua hia nu e. 6aaa.a.no I: :te. pWtUmu (e. 8 me.:te.tc.ate. a.a.no) no na pe.tc.e.oo
e maha e. vai. lta )_ tc.e.JJLa.
L Huarune. nà, :te. opua rua nu
e. ha.a.mau)_ :te. molti u)_Jta e. ati noa ae.
xe. 6e.nua. Me.a tc.ili ho«. :ta ce. mau taata mau matini honoa: u)_Jta i Huahine. !
No :te. aha pai Lo: e. opua ai e. haamau i :te. hoê. pü ope.tc.e.tc.a.a
iüno: ? E e.tc.e.
ho)_ te. 1LUtt.a i :te. M6i tc.aru 0 :te. mma.a no Huah-<-ne.! la .<.:te.papu Jta oe., i
mutc.i ae. )_ :tue. mau na.a.tc.aputc.a.aa :te. mau ona e. :tu :tuJtulua e. :ta :ta.:tou mau
Ua pott.ili:ta., .:te.inu:.tc.aa)_ ce mau tc.ave.a' :toa no :te. 6a.aitc.aa )_ .:to natou. pute.
mai :te. tc.ave. mai I: .:te. mon-<-a xe 6 e.nua. Ua aM rua â nu :te. mana' 0 0 ce.
nunaa no Huaft,[ne. ? A,{;ta. e. aUa tc.oa'tu. Ta:te. mau pupu.. pott.iti.:ta, e. 6aa.:te.tc.e.
nu, i opua : ia vai noa ia :te. nuna.a i tc.o:to )_ :te. po)_Jt.{_,)_a ne.he.ne.he.
tc.a.:touia 6aa.tetc.e. mai .:ta tc.a.tou e. runaaJto.
Ua wo a.to a ho)_ .:te..:tahi mau metc.o apootc.a.a.oilLe. )_ pa.tutc.a.a ma.ta.mua
no .:te. 6aa.nahonaholLa.a 0 .:te. 6e.nua. Inaha hoi, :te. pa.:tutc.a.ap)_Jt.{_tc.oa ae. :tue.
)_ :te. nuna.a.
1
E na tc.a:ta mM i .:te. mau 6aaofuaa
hoe. Matai orupa no :te. 6e.nua nu.
a .:te. mau oilLe. e. ha.a.mau ai i :te.
E manu.-<-a.:tue. OpUaJLMmai :te. me.a e. .<.:te.papu .:te. :taa.toa 0 .:te. rtUna.a.,
:te. :taa.to a 0 :te. mau metc. 0 ap 0 0 tc.M 0iIL e. )_ .:te..:te.tc.
e.tc.a.a0 .:ta Jta.tou 0)_Jte.•
E me.a tc.aru .:te. mau .:tumu pMau
i mua ia outou.
0 .:te.tua.:tapaparua
e. 0 :te. tuurua' tu
No Jtww. te tomd.e haapao ,[ te mau oMpa o,[Jte I: hÂYl.aaJtoai. e ,[0.
:tupu te ho e aimaJtO!LaapaJtau I. Jtoto ,[0.' 110. e te mau meJto 0 te mau pupu 0
l a Mana Te NUI1aa..E te an,[ aiu. I1U matou ,[0. papa,[ ma,[ oiüou, 110 te an,[
ma,[ ,[ te tahi mau haamMamMamMaa ë. aiu, aOJte Jta, ,[0. pato',[ ma,[ ,[ to
matou tnau mana' 0 ,[0. l1ehenehe matou ,[0. pahol1o papu aiu. ,[ ta oiüo« aniJtaa.
Wa paha e papu. tna,[ta,[ /ta te 6~aa
110. !LOtO 1100. ,[ te ta,[oltaa
,[ tue mau ap,[ paJtau. No JteiJta, te an,[ a:tu I1U matou ia. iunu. tatou hoe.
ae hepe:toma, ,[ mu.Jti ae L te tapaeJtaa':tu tue ve ' a ,[ Jtoto ,[ ro oiüou. Jtima,
,[0. tuatapapa
amui tatou ,[ te pMau 110 tue ve«.
l te mau avae, ,[0. ~
ma,[ outou. ,[ te tili mau paJtau 110 Ma ,[ te
6aa:teJteJtaa, e aO)Le)La 110 M'a ,[ s» oiüou. ooS , e 110 te 6aahohol1u axoa. nao:
,[ xo ouxou. mau mana' 0, 110 Ma ,[ te mau paJtau 0 ta ouxou. e l1ehel1ehe e
tuatapapa 110 ni' a ,[ te. 6aa:teJteJtaa 0 t» oiüou. o,[Jte, Là au )La I: te oMpaJtaa
a te ho e poJti:t,[:ta hau manahul1e 110 te ho e o.oi«,
Tue aro' a te ho e pMau tuatasopas.aa 110 Ma I: te pae 110 te 6 eJt/.1Jf.)Aaa
e te 6 aaho hoI1WLaa,[ to outou mau. mana' o. Tue ho«. te )Lave'a 0 te matameha',[
tue no te noe. neJtUAVLaa 0 te l1ehel1ehe ,[0. tatou ,[a tu~tapapa made ,[ te
6aa:telleJtaa 0 te. hoe o,[Jte.
la naMeJte.heJte oiüou. ,[ tue tapUlLa 110 te 6aaoMeJtaa i: ta oiüoii mau
tuarapapanao: papu mada,[ 110 Ma ,[ te o.oc«,
la Mal1a Te Nunaa
A:-hf~ 7f
Te faaara':!:U nei lA HANA
TE NUNAA e tia tamau to 'na i teie
nei i te pu no te faariiraa mai ia outou.
• E nehenehe atu ra ia outou e haeremaii
teie nei
i te pû e taata te farii mai (aroa TomanaDestrelS au)
• Aore ra hoi, e niuniu atu i te numera 2.66.69
· E papai atu i te afata rata numera l 223 Papeete
E ani i te mau haamararnararnaraano nia i te pupu
ra Hana Te Nunaa,
i te mau mahana atoa mai te rronire e tae atu i te mahana pae
mai te hora 8 i te poipoi e tae noa 1 tu i te hora 12
mai te hora 2 i te avatea e tae noa 1 tu i te hora 6
i te ahiahl.
Na Tihoti TAHUAI'IU
ia e faarii
rrai ia outou
------------------------~~
Ua. fi Vt.UJU hoho nu e. ua tiuüapai»: mwe. .[ nore pu .[ te. mau pupu saux:
.[ nat» e 5 ava' e, no. 3 ,twnu paJta.U.aJtatabLM no Ma '[ho .[ te. :UamCvc.M, a ta
te. TomU.e. fa.a.:te.JtC?_.[
hohona, oia La, te. pMall no te. h-<-Jtoatumu, te. 6auOM e.
te. :twr_e. 6e.nua, a ta te. mau /tauti MOa .[ ma,.U.(_,I: /LOto i te. Apoo/LM Amui i
ce. 2 no tite.ma 1918, na no:» I. te. hoê. 6eJLUJr)_JtMmanaltune. e te. hoê. mMamaJtarna/tM
mema.hu.ne..[ .:te./te.M po/U:U.:ta no te. tiamaJwo...
Ua iuu. a.:toa te. 6~a poJU;ü;ta, i !toto i ta natou. tapUlta oh-<..pa,.:te mau M6i
e. Jta.ve. !tahl no xe tiamMM. No !tUILa te. mano nu au i tue. iho mahClJ1a,1 .:te.ioa
no l a Mana Te. NunM, e. ha.apapu i .:te..:ta.h-<..
mau manao no Ma ,[ho .[ .:te.tiamCvc.M.
Ua 6 a.a.a.Jta. noa 0 l a Mana Te. NunM, -La ma..:ta.a.Jta
oia i te. 6 Ua. a.toa e pMau
na : "pàpa rue. otonomi ta. Wou -Mauaè /..a ha.a.pao a.:tu cu:. .:to M@. aè". Mai te.
me.a, te.Jta te. pâ.pa tuJte. e. OcMte.Jte. Jtii .ta xato« 1 tue. mahana, te. Ue nu te.
nunaa e, aita !toa e. ho:twr_a.a.no !to.:to mai i .:tue. pact:Ja tuJte. ,ta Jta.tou .[ manaonao
e. i tia1 noa.
Oio: Maa, .:te. 6 a.a.aJta. nu 0 r a Mana Te. NunM .[ .:te.nuna.a., La mata.a.Jta.o-ia:
.[ te. oua atoô. e pMau !ta : "Te. tiamMM na mua, alLauaè La e. ha.a.pao atu. ai
.:to Mauaè ~' Ua Ue.ahia a' e.nu te. ho e.a.ILaa.0 .:tue. hUJtu oJtUUa" AJtauaè. a h ao
a.tu ai .:ta aJtauaè.Il• Te. paJtau nu 0 la Mana Te. Nunaa te. a 'oa matamua e üa .<..a.
ltave.hia., o:te. haapapwLaa :ta. te. hoê. tapUlta poJtUUa. na not» i .:te.mau opuaJta.a.
mMamMama.
EUa i xe. me.a tia, io: 6aatia.:twuhia. :te. nuna.a., e. ua JtiJto ~e. tiamMaa
u ~l..aa
.[ to naiou. mau OlOl e !tave. !tahi, e. e. nOM te. üamMaa mau .[ !toto
e 6 ava' e, .[ nato i tue. ma..:ta.hU.[aG!te.M i soto e. 3 ma.;tahUL A hio na i .:te.
ha.aM6-<..Jtaa
no .te. pae. a ta .tatou 6au6a.a.i :te. mau mahana atoa ia. au .[ te. 6a.a.na.hoJta.a a te. poJrJ.;tUa 0 te. éaaa.u!La.a. 0 :tu ,tape.a .[a .tatou . .[ !toto .[ te. hQê. ol!.aM4
:to.pLta.p1 hou .[ te. 10 matahLtL No !twa e. me.a lia la !tOM L :tue. nu I. n.[à. .[ te.
!te.vU.no te. tiamëiJl..a.a.La .[nune. taxou L te. hoê. o!taJta.a.mau .[ nat» i: xe. 10 mata.hU.[
.[ mua ia. tiüou,
Eiaha e. 6a.a.hlti 6au6aa one. noa i re. mau pa/LaU, ia Mataifu.a !ta .te. oMpa
i Ma iho i te. !te.M no :te. .:ta.ct-toaJtaa.Te. 6a.a.hlü !ta .te. hoê. ,üa po/Utita no :te.
6e.nua nu "te. tiamMa.a. .tu not» oco: .te. !te.M no te. tuatapapa/La.a.". la 6a.aineine.hia..
Tue. te. :ta.hl hlo!taa, ia mMtiMa te. ;tia.mMaa no .te. pae. MM La. au i te. 6a.a.te.Jte.Jta.a
a :te. :ta.hl a.tu ua po!tUUa.
E tia ia tatou ia uiui .te. mWlao i nia. iho i .ta Jta.tou tiamMa.a. e. paJtau !ta
Ua wo anu ta !to.-tou tiamMa.a., u a/La..toJ.Jr..a.a.
i te. taa..ta i nia iho i te. paJLa.u
tia e. te. a.u.tae.ae.Jta.a? Ua wo anu :ta. Jta.tou t,ÙUl1a.ILaa.
u ho!toà.Jta.a.i te. UMa.a.
mau 0 te. taa.:ta. ta.tM:ta.h.[ .[ !toto i :te. o!tMaa amui ? Ua. Wo anu .ta. JtG.-toutiam2Vta.au 6a.a.:ta.no!taa0 te. 6aa6au6ctaJta.a..[ .te. 6e.nua i nia. ,[ho i :te. ta.a.:ta maohl e.
o .tu haamau, Uaha i Ma iho i te. mOM, i Ma iho /r..a .[ :te. ,iho tumu e. te. pa.a.Jti
o te. nunaa maohi ? E Ma mM.:ta.i i te. pMau no te. tiamMa.a.. Eiaha.te. tiamiiltM
ia. wa u 6ctaJUi noa mai te. o:tonomi, te. oMpa 6au6a.a.!toa aè. no te. tiamMa.a. a
.te. Jti:to la. i !to.to i te. 6aaJtii.
o .ta.ua. l1A.to /La. ta la. Mana.Te. Nunaa e. MO nu ia au i te. 6a.a.ofuaa a .te.
ApoO!tM Amui no Punactuia i .te. 2 no :tUe.ma 1918 M..
Tum
!PARAU
,..---------
PARAU MU
NLMERA
1-------------,
la 6 eJtLVL.{. i. te. hoê. 6 aanahotLaa no te. hoê hou. miDhA.. fla e Ua la
ca. lA MANA TE NUNAALo: tau. I. not» i tana tapWr.aa ohipa :
1)
2)
la 6aaho' L hia mai ,[ naro i te. hau. maàhi te. mau motu.
tamatamatCVtaa .:tup.tia atomi 0 tu hoJtOà.Atia i te. Hau FCVtani
(M~oa
- Fana:tau6a).
la tape.aAtia te. mau tamatama:taJtaa atomi a:toa i PoJL,[ne.:tianu.
3) la ho'i te. CEP e. te. CEA i ta /tatou 6e.nua.
4)
,...---------
la :tahoê te. taa:toà. 0 te. mau nunaa no Pa.t.LtL6a I. noro I: te.
hoê. pCVtaumana no te. ano anluiJr..aaLa: oJte.La. !tave. 6aahou hia
te. mau tamatamatCVtaa atomi i noro ,[ te. mau tuhaa. a:toà. no
P a:ti:ti6a.
TIJMU PARAU NUMERA 2 ----------------,
No te. me.a, e tou 6aainunUJr..aa Lo: PoJL,[ne.;t,[ano to' na UanlMaa,
ua manao 1a Mana Te ~Junaa e me.a ua ca: 6CVte.Jr..uhia,no te. tauapCVtau,
no te. 6aahohonu i te. pCVtauno te. UamMM, e no te. hoJtOa'toa'.:tu i
ta 'na mau manao :
1) l te. mau pupu pol!)_;ti;ta e :ti:tau nu
i te. UamMaa no PoJr..ine.tia,
ia haapapu Là natou. i te. hMU no te. uamMaa :ta iuüou. e. opua nu,
ta iuüo« mau œuüainaà e te. /tave.a ta narou. i manao no te. WauJr..aa
i te. lianlëvtaa.
/Lave. ohipa La: OeJtLVL.{. axoo: mai te. 6 ua flave.
otüpa, i te. hUJr..U no te. 6aate.Jr..e.Jr..aa
ia ra \.fana Te. Munaa e. Wau nu.
2) l te. mau taailtLaa
3) l te. mau pupu pol!)_;ti;ta no te. pae. oiu: e. te. mau taatiJr..aa Jr..ave.
ohipa no FMani, La de. te. nunaa FCVta.ni i ta tatou mau te.Jr..e.Jr..aa
pol!)_;ti;ta, e. La. :tau:tww. iuüo« :ta tatou
opUaMa.
4) L te. mau pupu pofLi;tU.a no te. hou. manahune. e. no te. UamMaa
no Pa:titi6a Apa:toa, inaha La: haapaaJuhia e La: Jr..ave.amuihia te.
CVto!taa, no te. fLUI!)_, i te. 6aa:te.Jr..e.Jr..aa
a te. ha..u..6aa:ti:ti e. a te.
nua ona, a lia'.:tu ai Là tatou, Là pcdu. amui no onanolü; i te.
hoè. OJr..aMahaama..u..hia,i nia i te. paaJr..i 0 te. nunaa.
-----------
TE FAAN~ORAA A lA. MANA TE NUNAA ------------
Ua 6aao:U .:te ApOO/tM Amui no te 2 no We.ma 1978, La haamanaahi.« te
lIIeJW-t no:» -t te TomUe F aateJte, ma-[ te. 15 -t te 50, 0 ra .:te mau pupu tuhaa
-t maA.ti. Ua mo tue haamMaftM 0 te mau :Uno 0 te TomLte Faatette, u
6aaoh-teJl.M e haapaaJ!);tcta -t .:te mau W Jtau;t)_ aroô: no POJûn.wa, Lo: au -t
re. .:tettettM 0hlpa a T a Mana Te NwtM.
E Putuputu .:te Tom.{;te Faa:tVte -t .:te mau 3 avae atoa no .:te .:tua.:tapapaJtM
e no re. 6aaJtaeJl.eJl.MI. mua .:te mau .ta.pUJta.oMpa -t /to.to -t .:te ma.u..tuhaa aioô:
E ma-[:U te TomUe Faa.:teJl.e-t te hoê .:tom-t.:te6aateJl.e oMpa. mM te 15 metto,
o tu .tùi.Jùl -t .:te ma.u.. avae atoa, Là nehenehe o-ta ca tua.:tapapa made -t te
.:tetteJl.M oiüpa, T naha I: /toto -t toua TomLte Faa:teJl.e OMpa, e ma-[:UMa te
Papa-[ PMau Rahl, to' na na mono e te haapao 6a.u..6aa, no te ,ua no .:te JOUJOU
e no .:te 6 aatenenaa: no .:te .:teJteJl.M 6a.u..6M.
Te 6M6anauttaa te olUpa a Ta Mana Te NunM, e /tave ILru mau .:totn.Ue olU.pa
tu mMtiIUa, no te 6MhaeJl.eJl.aa te ma.u..oMpa pOJ~
a Ta Mana Te NunM.
Ta :ua x« .ta.IU ma.u..tileJl.OTotn.Ue Faa:teJl.e -t not» -t .:te mau Tomae .:tu au Là
naxou,
E /taattü atoalUa te mau /tau:U e .tomo -t JLOtO-t te mau tomLte oMpa.
Te lLahLttM 0 te mau .tomLte na te TomLte FaateJl.e Lo: e 6aan.aho mM -t xe.
JtahLttM 0 te mau torn.d.e oMpa e te mau MatWtM.
Tue
te mau Tom.{;tetu
6eJtWUIUa :
1 - HaamMamMamMM e. p-tMaa pMau
2 - TomLte. 0 t« maLi OMpa oise.
3 - HaapLUtM - U-t ap-t
(ve.à. Ta Mana)
4 - H-tlto'a tumu - Re.o - T~
5 - FaalLav~aa
6au6aa
6 - Hotu 6 e.nua, naaa.tnwLM anhnalta
7 - Rava' -t 6aaamUILM-ta
8 - TUILe 6 e.n.ua
9 - FMelLU -t te. .Uno !Lave oh-[pa pMUlLU Itave. olUpa
10 - FMettU J.. te. ao atoà
Il - FMeJl.U J.. te. pae oui. J.. FManJ...
HAAMAURUURURAA ------------------------,
Te haama.u..ttuUILu
aiu. nu te. Tom.{;te. FaateILe. La Je BlLandeJl.0 tu hOlLoa
poupou t)1(1 i..taL maL, J.. .ta' na 6Me. vaa, o.ca hoJ.. te. AmuJ..ILaaTe. TcUmMevMeva,
o-ta'toà i : Tavana o.in«, (J ta'na Apooltaa O.uLe.no PunaatUa, 0 tu nonoa.
poupou a..t"à maL, te. maLi paJtC(hLttM e. te. ~aamaa e. tae. noa' tu J.. te. pae.,
no te. teJl.eJl.M 0 te. mau pVLe.OOJ.. raua mahana xaaroô. /ta.
HaOJlIa.u..ttuUILU
maê to te. Torn.d.e. tuhaa no PunaatUa e. ta FMa,
6aane.J..ne.maUa-[, te. papu e. L te. UoUo J.. te. pae. mate.ll.-ta no tue.
amui.
0
.:tu
JtuJtWtM
e•
'\
TE NIU OTE TAATIRAA
lA MANA TE NUNAA
No te feia'toà i faarii i teie mau aratairaa-ture, ua haamauhia te
hoê Taatiraa, lA MANA TE NUNAA, 0 to'na ia ioa.
li._tapa.o :ta. :te Taa:t.<Jr.aa.lA MANA TE NUNAA e Wau nu 0 :te r<aa.,Uama;taa.
ma.u. -ta -t :te :taa.:ta. -t :te mau mea.':toà. e haa.vZ nu ia 1 M. ma i te tane , te
vahine e tae noa'tu i te tamarii. E manuia teie opuaraa na roto i te tautururaa i te taata ia mata ra oia i te mau haafifiraa e faateimaha nei ia'na
e 0 te haa-apiapi nei i to'na tupu-maitai-raa, a tia'tu ai ia'na ia haamau
i te hoê oraraa api i nià i te papa 0 te aifaito e te autaeae, mai te auraro
e te faatupu hoi i te hoê oraraa oaoa no te taatoà.
lA MANA TE NUNAA 0 te Amuiraa ia 0 te feia'toà no te oire, te mataeinaa
e te motu e rohi nei ma to ratou rima aore ia to ratou upoo, tei hinaaropapu i te arc no te hoè faatereraa-haamauhia i nià i te aifaito. E amuiraa
no te taatoà, mai te faataa ore i te huru 0 te iri, i te pupu taata, i te
haapaoraa-faaroo e i te mau feruriraa-tumu a te taata tatai tahi, i taatihia
{ nia i :te hoè 6a.a.:t~~aa.-hau no :te :taa:toà., e 0 te tau~oo ia parare e ia
ruperMPe te Haapiiraa no te Nunaa e na te Nunaa.
.
lA MANA TE NUNAA 0 te faa-ineineraa ia i te hoè faatereraa-hau manahune.
Te tiàturi papu nei teie Taatiraa, e te tiâmiraa 0 te taata aita ia i roto
i te tahi noa tau faa-tureraa e paruru nei ia'na, tei roto atoà ra i te
ravai i te pae ..LmiAaa.nau6aa. ia. M,a te :taa.:ta. ia' na -<.ho e -t :ta' na iho oMpa ;
U !teJ.Jr.a. :tue »Jau 6aa.-twr..~
e aa.- :tu.pu i :to' na .tta.ma.ltaa..
e wo
ai u moihaa. i !to:to i :to 1 na. ltima no :te
Te Hau Manahune 0 te J.m.Uuut ia. i te maUai no te taa.:toa uaJut !ta. no te
ho~ noa Pae.. No reira e tià roa ia tauihia te huru faa-ohiparaa i te mau
raveà imiraa faufaa. la 6aa.-ho:tu. :te Nunaa -t :to'na iho eenua. 0 :te mau1a4
ia 0 te Hau ManaJume.
Ta tatou ra e titau nei, e ere ia i te tapeà-noa-raa mai i teie mau
moihaa no te pae imiraa faufaa, 0 te !tave-atoà.-144
mal
te mana éaate1e
1a &
no te MOpOà., no te opu.a e no :te 6aa.o.t). i to Ita..tou hWtLI.6aa.-OMPa.ItAA.
Ei haa-papu i to tatou manao mai te peu e te hepohepo nei : aita roa'tu
ta te Hau Manahune faahaparaa i te maitai i roaa mai i te taata tatai tahi
na roto i te ohipa a to'na iho rima, eita roa'tu. Teie ra, e titau ota {4
monohia te 6aa.:t~e144 a :te ne{« Qna i :te ho~ 6aate4e&a4 :te h4na44oh{a e 0 :te
amohia. e :te :ta.a.:toà., te hoê Hau tei roto te mana faatere i te rima 0 te mau
rave ohipa iho.
o Porinetia nei, noa'tu to'na hioraa rapae 0 te hoê ia fenua ravai ore:
ravai ore i te pae no ta'na mau imiraa faufaa, ravai ore i te pae no te ruperupe 0 ta'na mau peu tumu e torna mau manao tumu, ravai ore atoà i te pae no
te feruriraa i te hoê poritita e haa-maitai i te fenua.
Teie te tahi tumu i paruparu ai te fenua ta te Taatiraa e faa-ite ùana
nei e e puhara nei : te imi nei te Faatereraa Hau no teie mahana i te mau
raveà atoà, ia taaê te mau tamarii maramar~a 0 teie fenua i te Nunaa no
reira mai ratou, ia ore oia ia maramarama e ia maitai mai.
Aita i àramoina i te Taatiraa te mau taura tei taamu i Porinetia
ia Farani, ta'na ra e hinaaro nei ia riro mai ia i te Nunaa te tiàmaraa
no te faatere e no te haapao i te mau tereraa ohipa 0 te fenua iho.
Te :t<M:u.JU nU te Tcutt<Jtcut ).. te :tautwtu. a te mgupupu poJU.ü;ta, no te
pae Au)... no FaJum), ).a. maJ1LL.Ût 0 POlUnwa l te üa.mlVLaa.manahune.
Te hinaaro nei e te tiàturi nei te Taatiraa no te Hau Manahune
te ohipa a Farani 0 te tautururaa la ia Porinetia no te 6a.a.-nupe1UPe&a4
l te mau ma"Uai a..toà. 0 te Fenua nu u 6au6a.a.na te Nuncut. oia hoi ei
maitai no te nunaa maohi.
E faatupu IA MANA TE NUNAA i te mau farereiraa papu
a) i te taatoà 0 te mau pupu aui farani, ma te faatura te tahi e te tahi.
b) i te taatoà 0 te mau pupu e arc nei, i te faatereraa hau-faatiti e
te faatereraa hau-ona, i Patitifa nei ihoa ra.
Te ha.apapu nu ola e na. te Nuncut MaoM e 6aa.oü l te hunu. a tue
Hau Manahune la au l ta' na lha .üaJta.a.. ta' na ma.u peu tumu. to' na. td.àJ;utUltcut no te 6cut.tupu l te hoè OJuVta.a. papu e te daMo.
No reira ta tatou tuhaa ohipa matamua 0 te haamaramaraa ia i te
Nunaa ia feruri oia e ia faaineine. Te feia'toà i roto i teie Taatiraa,
ei mau rima-rave anae ia 0 te turu i te mau Tomite paruru i te Rave ohipa
e te mau Taatiraa'toà.
E mea tià atoà ia papû·maitai tatou i te auraa 0 teie mau tauiraa e
titauhia nei e to'na mau otià. Ia ara tatou e te feia rave ohipa. Eita te
Hau Manahune e tià mai i muri noa i te tahi mau tauiuiraa no te faa-titiàifaro i te faatereraa a te feia Ona e to'na mau hape. Eiaha e vare, èere
i te faatitiaifaro ta tatou e hinaaro nei, 0 te ruri-ê-roaa-raa ra i teie
faatereraa mai te monohia mai e te hoè faatereraa api.
--~--T----
TE HAAVAAAA A CHARLIE ÛiING
E hoa ,0,.0 ma e,
1 .te. hooea no :tue. avae Te.nuaJLe 1979, e .tupu.te ha.a.vaJLa.a.
no ChaJc,Ue. Crung
e no te pupu ,[ mabUrua.. te. Loa Te. Toto Tupu.na... Eaha.te. 1I1a..na..O
0 :S __ pupu la Ma..na..
Te
Nuna.a..,[ n,[à ,[ tue
orupa.. MM fLa..YU?
1 «ot» ,[ tue. orupa e pili :tumu pa.tta.u 0 te. Ua La ~Ma.
te. anataoiaa: poJvi..;ü,ta e. te. mo'[ha.a.pottilita..
mM, o.ca Lo: ;
1na.ha. ho«, a. UM noa.':tu M ,[ te mau ha.apapwLa.a.mau, mM te mea fLa e., ua
:tua..tirua na hlofta.a. nu ,[ no:» ,[ te mau olupa. ,[ tupu. a.e. nu na n,[a..,[ .te Loô: 0 ChaJtlie
Ch,[ng.
1 :ta. 1a Ma..na.Te Nuna.a. ruoJUla., te. pottilita. WaulLa.a.. ,[ te. T,[ama.JLAA0 .te €0JU:tUa
tia.. ,[a. no .te maoru. Tue te :ta.ru mau tu..mu ,[ ti:ta.u ai la. Ma..naTe NunAA ,[ te Ua.ma.ftAA
no te NunAA Ma.oru, 0 te :t.ia. La :ta.:tou.. La ruopoa.. malie, maott.i fLa :
1. Te :tutte e 6a.a.:tVLe nu ,[ .te OfLa.fta.a.0 te nunAA, e.tutte ma.tMa OfLe ,[ nos:o ,[ te
nunaa, e tun« pattuftU ,[ te 6ua ma.na e te. 6ua ona, e:tutte haapa.aJu ,[ te 6aate.ttettaa
hou. 6 aJLaM.
,[ te 6 enua nu e ma..na 6aao rupa ,[a ,[ te hJ.n.acvw e te 0 puanaa
a te 6Ua ona e te 6ua UMa.a.. Hoe noa pupu :ta.a:ta tue e 6anao nu L xe. a.ftatMttaa
a. te 6a.a.:te.tte.ttaapottilita. 0 tue mahana.
2 • Te mana e. 6a.a.:te.tte.nu
Ua ha.apMaYUrua re. mana. 6a.a.:te.tte6enua ,[ n,[a..,[ te puai, mM te muto,[, :te nuu,
te pu.M atOIl1,[, te mau pü ha.a..patta.JLepattau, mM te vea, a6a:ta.-xeaxa, te a6ata. pattaupatta.u, e te. .imbtaa mon,{. a te. ona.
Ua orue. noa te ma..na,[a haav,[ ,[ .te nunaa ; no .te tano one: 0 .te. 6aa:te.ttettaa 0 :ta.
Wou ha.apilttaa tu ha.a.paatt.i L ta. tarou. mau :ta.mattü ,[ »ot» ,[ te hoè uatta.a. a.ufta.fto e.
.te nahonaho one; no te mea ua 6aaea. muhu OfLe noa x« mau Ek.aleh,[a' toa ,[ mua ,[ te mau
opuatta.a. tano OfLe.,[ 6aanahohla ,[ n,{.à. ,[ te tua. 0 te nunaa ,o,.a.ha ho,[, ua tt.itto naxou. u
mo&a na .te mana 6a.ate.tte 6enua.
Ua. vaiho noa. rua xe nunAA ,[ fLoto ,[ xe. .taa one. e te. po,{.tt.i L te auftaa no te. hUftU
o te. 6aa.:te.tte.ttaa 0 to'na ,[ho onanaa L n,{.à.,[ .to'na. '[ho 6e.nua. 0 te veve .ta'na 6au6aa
no xo' na !taru e to ' na. pa.ttupa.ttu, 0 te. oanao .ta xe. ona no xo' na ili e xo' na puai.
1a au ,[ tue. mau ruofLaa eaha' tu !ta Lo: te mau pahonofta.a. e v M nu ,[ not» .i te
nunaa no te Wau ,[ .to' na UaJLaa .taa:toa.. ,[ Mà. ,[ :ta' na. 6 enua ?
Te paho no nu
,[ te. ha.man,[ ,[no !
1 a Mana. Te. N.unaa, e. 0 tu
tô ,[ .te. haman,[ ,0,.0 fLa e 6 ana.u mM ,[a
E e.tte a..nu no te mea ua :tiJ te 6aate.tte.ttaa 0 te 6enua nu
6 a.ftan,[ ,[ tupu ai .tue. mau 0 rupa ?
,[ .te. haman,[ ,0,.0 ,{.a. au
,[ .:te 0puattaa a te. hau
Te haapapu nu la Mana Te Nunaa e ua ha.a.mau o,[a. ,[ te. ua.mattaa :ta., na e. ti.tau
n.u ,[ Mà .i te a./wha, te. autae.ae.ttaa, te. pa.Jl.a.uUa, te. hau e te. tuJta no te. nunaa maoru.
__
NO TE HR TUrE .AMUI FAATEIMPrIAHIA
_____,.
L
l NIA 1 TE FAUFAA
1 tue :ttUme, te :tua.ta.papa. nu
a. te.. Apoonaa Hau :
ma.:tou I. te opu..aJuUt no te.. 6a.a;tu_teJLa.a..
Te.. ma..u 6au6a.a. e.. ILOM ma,[ i te.. 6Ua. Jc..ii, i ItO./LO mai i te. 6a.li.o
75 000 6aJ"Lane..i te 1 ava' e.. U:ta. 10... e.. 6a.a.tute..hia.
2 ) Te.. :tuhaa Jc..a.hi 0 xe mau 6au6a.a. e 6a.a.tute..hia., ei.ahc: xe. moni 'ava 1 e
anae... 0 te.. mau raata' xoo: ILa e Jc..a.ve..ato: naxou. no te.. àu6® i te.. tuxe,
La au 6 au 10....
1)
Teie ra. e meahuru paruparu teie huru faatuteraa.
no te mea :
1) Ai:ta. te. ta.a:t.a :f;..a:ta.i:ta.hi L 6aa..:tu:te..lUa i nià i te taatoà 0 ta' na
6®6a.a., tu rUà. noa !La. i xe. mau tunaonao: 0 ta., na 6a.u6aa..
2) Te.. ..te..imaha.Jc..a.a.
a te: 6a.a.tu:te..Jc..a.a.
tu te. hoê. 6a.Uo pcvw..paJc..UILoa, te..
6e..ia ona. e au6® noa. Lo: e 20 L nia i te 100, a.Jc..e..a
i Fa.Jc..a.niJÜi e au6au
ta narou. e.. 65 i nia i te 100, 70 i nia i te.. 100 i te. mau 6e..nua. Ma.Jc..ite mâ,
80 i nia. I. te 100 i te 6e..nu.a. Tuue.. e i Pe..Jc..e..:t.ane...
Oia. ma.u. ua .ci te mana.o
o La Mana Te Nu.n.act i nià i te parau no teie faatuteraa. e te horo 1 a tu nei
i te maufaaravairaa i muri nei.
· 1a. ha.apa.pühia. te :ta.a.:toà 0 te
te taatoà
0 te
6a.Jc..e, 6enua,
6au6aa a te :ta.a.:ta.:tataLtaJu,
e.. ia amuihia
(moni ava.' e, honoô: xanahunaa L te
hotu 6a.a.apu e te vai: a.:t.wLa)•
faufaa i roaa mai ia'na
hoonaa. 6enua,
· ra faateimahahia te faatuteraa. ia tae i te faito e 70 i nia i te 100
no te feia ona (te mau 6®6aa a.:toa. La: a.muihial.
• Ta haamauhi:a: te. hoê. 6a.a.tu:teJc..a.a.i nià i te haapapuraa 0 te faufaa turnu.
i te 6a.Uo 0,5 i nia i te 100, ia. wo tue 6a..atJdeJLa.a.., u 6a.i:to ili Jtoa a.è,
no te hoonaa. ma,[ te. ôenua. nei ..[ teie 6a.:tuJc..a.a.6au6a.a., i te :ta.ime a :ta.peahia.
a,[ tue 6a.:tuJc..a.a..
· ra faaohiehia te tapura faufaa a te mautaata atoà i roto i te mau
rare oire.
Ol:« La, Lo: ha.a.manahia teie. 6 aatuiesaa, te
La: 6a.a.ohipahia tue 6au6aa mai tue.. te huILu.•.
0 pUa.Jc..a.a.
a. 1a
Mana Te Nunaa.,
r
1 - ra raaitibia te tute i nià i te mau ma.a. amu Jta.lUhia i to mau maJw..na.'to«,
2 - ra 6a.a.Jc..a.hihia.te tautwUVLa.a. i te neia ILave.. ohipa. 0 te olLe nei e 6anM,
i te :tautww... i tue mau :ta.ime., Lo: :tautww... atoa hia. i te. au6a.u.Jc..a.a.
i te.
ma.u haamauaJr..a.a.0 te. utu.u.:tu.Jta.a.mai.
3 - Te. .tJ..vtu I2a.eUILa.a.
i te. 6a.a.ho.:twtM 0 te. 6e..nu.a. E e..Jc..e..
i te me.a Ua La
ma.na.o e na. te. hoê 6a.a.tutvLaa. ma,[ teie.. te. hunu, e :ta.:taJta i te mau
MM atoa 0 te. 6e..ia. Jc..iiJtU e te tlJJ..vai olLe 0 te. 6e.nua. nei.
Na te. hoê. ta..uÂJr..a.a.papu JW., 0 te. a.Jc..a.:ta.iJca.a.
potU:tUa.. 6aa.Jc..a.va.iJc..a.a.
6au6a.a.,
totia.Jc..e., e.. 0 te. hIMà-.tu.nv.., 0 te. nehe.nehe e. 6a.a.Jta.vai, i te. :ti:ta.u.Jc..a.a.
a. te. :ta.a.:toà 0 te. nu.n.a.a.mM lU.
Te. mau UVR e.. te mau a.u:tonomt , a.i:ta ILoa ia. Jc..a.:toui ,[ne.ine. no te hoê.
:ta.u.itLa.a.papu, ua. lUttO noa fUttou i !toto l te tUma 0 te ONA i oio.{,M.a..
A pm a.hu.Jc..u matahiti
l tue. nei, a :to }(.(dou ILave. noa.Jr..a.a.
l tue
hwr.u
potr);ü;ta., :ta.a.ê noa':tu. ai te. :ta.IU mau titotiloJc..a.a. tamatUl.
o la Mana Te. Nunact 0 te holLO a.tu nei, l te. hoê ma.iüJc..a.a. ë. a.tu.
Te hoê. ma.iüJc..a.a. 6lM, te. hoê mcU..titLaa. ILohilLaM • .te. hoê mcU..:tiJc..a.a.
haihai.
:te. haê. mcU..titLa.a.0 tei ha.a.mauhia. l nià i te. ta.a..ta. ua.ha. M, i nia. l te.
mania i nia Jta. l te.. :tuJc..a. te hana.hana Q .te .taa4a ; te. pa.Jc..a.unu 0 Ta Mana
Te Nuna.a., ia mate.. te tapaJtu e ia mate. a..toà te. a.uJc..aJc..OfLa.a. l te. )taa.tiJta.'.
"
RAATIRA !TOITO, MAR#1A OfW1A,
APITIHIA 1 TE OHIPA TIA ORE
1 te 20 no tetepa, na ~oto ~ te mau veà 0 te 6enua n~, ua hoho~a m~
te Tomd~a Tw~
ta' na tataJta.a no rUà ~ho ~ te O/LMaavaa matUnaa (toUMe)
~ Po~wa.
Ua WO t~e tata/Laa ta'na, e: 6VLMbLaa hohonu na Ta MMa
Te Nuncta..
A:ta.hl, e /Leo t~e na te Uà 0 te Hau faJtaYl)_, L te 6enua nu e na rUà Iho
~ to' na UMaa, te h-conaa.Lo. a te FaatvLaa 0 te Hau Metua, 0 ta' na I: vauvau
mai.
Te pili, te tomo p~nep~ne n~ oi:a, L ~oto ~ te mau oMpa 0 te Fenua nu.
E aMM., ~a haVLe te .ta.u:tLutu a FaJLarU~ ,te JtaWtaa, hopea o~e atMa o~a te
oomo to' na ~hu, ~ ~oto ~ te mau ohlpa 0 te Fenua ! Ua tMO mau oi:a, e m~ ta
la MMa Te Nunaa I: pMau noa ~a : naii. e aunau, naù e 6aatVLe ! e e~e M~ ?
E m~ te mUt ada te TomU:Vta TUt~ ,[ 6 aatVLe atuna, e haamata nu oi:« L
te hlopoà. MelLe... te 6VLUM papu n~ o.ca.... e tawaa
avae matamua t~e ...
E~ 6aahopVLaa, e mea tià ~a PaJLauMa.,e taaro: ~do
mau te TomdVta
TUt~,
na ~oto ~ ta' na taranaa, Inaho: ho~ ta' na MMaa, te Mo~aa La. a
la Mana Te Nunaa, ~ 6aade noa na, mu te mat~
1915 : te nua e naaea noa
n~, ~
e oMpa, te nua e o~a nu ~ ~oto ~ te hepohepo, te manMa O~VLaa
ta tatou mau to.mMÜ haap~aa,
te MM a :te ~ ap~, te mau op~ha UMaa
fi enua. e te val atwta... la 6aaMU 0 la MMa Te Nunaa I. tue mau tumu -pMau
tue te neo e 6a.aJtooMa : e mau pMau àoaoa na te hoê_pupu t.auneanea, M~ te
mea ~a, La. 6aaMU te Uà 0 te Hau FMarU, e au La, e mea na «oro m~ te
vaha 0 te hoê_po/to-evM~a.
A taM na, hlo/taa papu. E~ xaxonanoa. mMo.mMama. Te pa/Lau nu te TomdVLa
TUtu,
e mea de papuMa tue mau 6~6i ~ tatou ~u. Tue !La, uaha e hlq
mata noa, e 6aadVLaa /ta ~ mua te nW'l.aa, 0 vtu. ma tue mau ado, 0 vai. ma
tue 6uà e 6aanao nu, 0 v~ ma tue mau /teVta ~ tuu ~a Powwa,
~ /toto
~ te apoo, t~e. â. mau ua m~
: to te. pae. Jta.hd. e to te pae ili 0 ~ veta.hl
e pMau n~, te pae. pcdo«, Ratou tu 6aatVLe La. Powwa
mMaM M, ~ou
t~ tape.à te mana, ~atou t~ ;(:ape.àte. morU 0 ta narou. ~ a.wtMO m~ te. mat~
1958 ! E~aha'toà Ia. a./tamo~n~ Lo: tatou te. Hau Fa./tarU.
No /tUILa, e me.a ohle no te. TomitvLa TUtu
Uaha M ,t ce 6aade. te. mau tumu.
La tiüano: noa tue
mau 6i6~
Tece. te taJti mau MOJLaa.
aè. tue oMpa ~ te. mMa 6aatvLe 0 te
e.nua.
aha i OlLe~
m
au aa /taJtah.-i. te nauMa-tumu a
te. mau ona 0 te 6enua nu, La. ne.hene.he i ro tatou mau tià po~
L haamau
i ta «axo« mau tapUlta haamauâ.Jtaa? No te. aha te. Pu-FaatVLVLaa i 6aaJtÜ ai.,
te. tapMU tuu:tuu o/te. a to tsüou. mau Uà pO/tili;(:a ? Pe.n~ ae act»: e patoVtaa
ta te Pu-Faat~VLaa i te. MbLaa, a te mau Uà 0 te 6~ morU 0 te. 6enua nu ...
Io: rae. L te mau tau :tamatama./taapauJta atomi.....
Te. üa no te. FaatVte..ttaa hau. arau. 0 FaJta.YU, ua hopo-i ouxou. La:
PoJUne.tia i Jtoto -i te. hoê hVte.-pata-a.uJt,{_, na Jtoto -i te. mau mon-<--:ta.u:tuJtu.
te. mau tau:tWUUl.a.a., te. amoJta.a..:te. ho o-ia a te. .:taJU.mau u oM a 0 te. e.nua
e. -i tue. ma ana .:te. mau. 6aauJta.a., -ia ne.he.ne.he. te. ~ua mon-<-0 te 6enua. nU
-ia OJt.a.-i JtOto -i te JtUpVtUpe.. e na not» i. to narou acm mehMa, Là 6aMil
-i ta ouxo« mau. tamatamatMa.a.
E I: tue
maha.na., .:te. mae.Jte nU oiüou,
re mau :t-<..:tauJtaa,te. haama one,
xe. ma:taJz.u..i.. 0 te. mau Jt.ave.-ohlpa a. te. Hau., 0 ta outou
-i 6a.a:teUu,
L haa.maUa.-i,
-i ha.n.A.ha.n-<-,
Là ne.henehe. t« outou mau..tamatama.:tMa.a. axonU., Là .tupu -i not»
-i te. hau ? A tae. ho-i e.!
Te. uà.Jta.a Oe.nua : -i sot» -i ta oe. hlôJt.a.a., me.a ,ua La. 6aahapaJuo. tue.
ohlpa. Te. MO/La.a.a SUJtn, te. tau. -i Fa.a:tVte.-Hau-Nu-i ai. oi:a, -i to tatou. mau..
pae., e. ohlpa ma.-<.;tMJtoa -ia, -inaha. ho-i ua 6a.a.hanahana o-ia. tue. -im,{_Jt.a.a.
mon-<-,
na Jtoto -i te tuUJta.a. .:te. hoê aUo no te f, e.nua nU, -i Jt.o.:to-i ta' na 6a.atVte.Jta.a..
AJte.a Jta., ua Ue. te. xaatoa, -i )!.Oto I. tue. mau ohlpa e./_àJta.a.Oe.nua, e. xaaro:
aJtav-ihl mau..tUe. raata, E-i haama.naoJt.a.a.na .:tatou : -i )!.Oto -i te. hoê. Me.a
ahiuu: matahlti,
ua hoo ma.-<.tUe Jt.a.ve.-olupa JtohlMlU. OJt.e.e 2 121 ta:. 6e.nua,
-i n-ia -iho -i te. 6a.-i:to 21 4QO 000 o Ma.ne., e. ua noa -ia'na 318 461 000 nMane.,
na. Jtoto -i te ho OJtaa. 247:ta 6 mua, -i not:o L na 193 :ta.-Lme.
- aIU.pMa.a.,
300 000 000 m-iMoM 6 Mane., ahUJtU matah-iti oh.cpanaa. : oi:a ho.: 2 500 000
Oa.Jt.a.ne.
-i te. avaè hoê !
Te. Uà.lta.a tap-i-hooJtaa-tau-iha.a
: Na vai: i: 6aa.Jt.a.1U.
te. mana 0 .:tUe. 6Ua
e. 6aâle.Jte. huna nu t.e. Fe.nua. ? Na va.-<.-i tau.tww Lo: Jtatou ce. 6a.a.ho.:tUJta.at».
natou. 6au6a.a-.:twl1u ? 15 matahlti t» ncdou. ha.n-ihaMJt.a.a h-<.a. ?
Na vtu: e 6 aaiune. te. 6 a.-i:to pMau - morU e h-tnaMo lU.a no te. poJt.o-tJtaa..:te.
mau taiuhaa ;_Jtapae ? l te. ma.:tah-iti 1958, hoê m-iMa 6 Ma.ne. 0 tu ha.a.mauah-ia.
no te. poJto-tJtaa te. tau-ihaa -i Jt.apae.. No:S aha ,[ noa.h-ia ai. te 6 aUo 27 m-iMa
-i te. ma.:ta.hlti 1977 ? Ua tupu â. tUe. mau oh-ipa -i JtMO ae. .:te.ma.na-6a.a:te!Le.0
te. Hau Fa.Jt.a.M !
Ou;tou .:tU Jtave. tue. mau oMpa. ce. va.-<.hoLa. tupu. tue. mau 0 pUMa.a, -i
te,[e maha.na e. haVte. ma.-<.oe. e poJtO te. pMau Uà, aue. te haama e, aue te
au oJte e. !
Ou;tou tu 6a.a-oh-ie. te tuPWl.a.a., tUe ma.u 6-iM e de.hla nU -i tue. mau
mahana : MM no te. mau tVte.Jta.a-ohlpa.a, MM no te OJtMaa. vaa-ma.:tuna.a, te.
ma.:te.Jta.a.:te. h-iJtoa-.:tumu maoh-i, ourou. tu hoo xe mau üà 0 .:te. Fenua nu, ocdo«
.:tu hoo te. hUJtu 0 te oua mOM, outou .:tu hoo te. :tau:tUJtu a te mau oa.MOO I.
mamu narou. Là nehenehe ouxou, e tamama.:ta ra: oiüo« mau mo-iha.a haama.uJta.a
xaara !
o va.-<.te üa:tUJt,{_ -ia hae.Jte. mM oe. e. poJto .:te. pMau-üà
?
E .:te. TorndVta- Tedu,
noa' tu â e .:ta:tMMa.a mMamMama, 6a.a.h-<.a.hla:ta
oe. -i vau. ma.-<.,e. vM noa .:tue. .:ta:tMMM U :ta.:tMMa.a, -inaha. ho-i .:te Mu 0
.:ta oe. poJtdi:ta, ua haamauhla o-ia, -i Ma -iho te. avua a te Pu-Faa.:te.Jte. e. a
.:te Fa.a.:te.JtVta.a0 te Fe.nua (UVR-TahoêJtaa no te pae Jtahl) Jta. 0 outou ho-i
,te mau ado, ItO tue mau M6-i e. de.a.hla nu.
1A MANATE NUNAA
A6a;ta Rata 1709
PAPEETE
PAPEETE29 Yl.O me.ma
1978
Na /toto ,{ te. opa.ni uae.:taJto.a.Ma te. Papa,{ PaItaU.RaJU a
l a Mana Te. Nunaa, ,{ no:» ,{ te. mau haapMaJte.Jtaa paJtau a te.
Faite. To/tu, te. 6aatae. nu o.ia. 1te. hoê. nara, na /Loto ,{ na
ve.à e tOItU., no te. 6aadeJtaa ,{ tue.
ohipa a te. Faite. Hc;tapCVLMe.Jtaa
PaItaU..
E te. Faa;teJte.,
1 te. 27 no arooa. 1978, ua opan,{ e.:taetah,{a vau, uaha ta' u vaha Ia. pMau,
,{ not» ,{ te. mau haapMe.Jtaa pMau no te. FR3. O,{a mau, te. vai: M te. hoê. 6aa.a.uJtaa
1 /to.topu Lo: matou e. ta oiüou. mau papa,{ ve.à, ,{ te. hoê. pMapaJta.Wtaa no te. ve.à,
1 te. plha no Ta Mana Te. Nunaa, ,{ te. 27 no a:topa 1 te. ho/ta 3 e. te. a6a 1 te.
aJUaJU. T te. ho/ta Ua mau, ua tae. ma,{, te. pupu no te. a6ata teata. ,{ te. pli., e.
ua haamata ma;tou ,{ te. mau pMapMa.uJtaa. Tue. /ta., e. Ua ia tapaohia, te. m~aa
o te. mau moiti :twtamMaa (e. WLO paha e opuMaa ao/te. /ta e. moeJtaa moiti), 0 tu
hOlWà 1 te. taato: tav,{fti hohoà ,{ te. /tave.à no te. 6aanMo/taa te. ohipa, la maUaA._
te. hohoà. Ta topao a;toàhia te. mtUlvULaa0 te. taato: uiui no te. pae. /te.o tahUi.
Ada /ta. e. pe.ape.a, ua manuia maUM te. pMapMa.uJtaa na /toto ,{ te. /te.o 6Ma.ni.
A tae. noa' tu ai, te. 6161 no te. mOlU e. te. raara uiui 1 te. pae. seo tah,{U,
ua mau ma,{ te. taa:ta 0 te. haapao n-o iouo: uiu,{ftaa, Ia: haeJLe.a:tu matou ,{ te.
FMe. TO'tu, ,{a haama;ta 6aahou 1 te. pMapMauJLaa, na nato ,{ te. mau moiti :twtama
papü maUai.
Ua hae.Jte.atu ma;tou ,{ te. FR3, e. ua 6awa,{hia
ma;tou ma,{ te. hO/t~ 4. 10 e
tae. atu. 1 te. hOJta.4. 30 1 /toto ,{ te. hoê. Me.pUlte.pUltaahUltU.ê.. Tue. /ta, ua uiui
maUM te. :taata /te.o tahiU,
ma te. anaanatae. e. te. manuia, e 1 mufti mai, ua
6a.ailai naahouhia matou e tae. noa' tu 1 te. ho/ta 5 ,{ te. aJUaJU, ma te. Ua,{ ,{
te. "moiti mwé" a te. mau naate.Jte.. Eaha te. 6aaaUJtaa 0 tue. moiti mwé ?
No te. oha. e. eaha .te. tumu e. haavo: a,{ la au no te. 6aaot,{ftaa e. naen»: anu au
ao/te. Jtà. e.ita. ,{ not» ,{ te. haapaJtaJLeJtaapMau ?
Inaha, ua hiU mM ,{ /toto ,{a' u e., e. te. haJtuhMu.Jtaa 0 tu
pli. a T a Mana Te. Nunaa, ua ft,{fto -ta uMM
/tahi.
/tave.hia ,{ te.
Oca: mau, ma,{ te. Me.a ho/ta 5, to matou Uai noaJtaa ,{ te. plha FR3, ua
haene. ma,{ Jtii 0 ClpoUn tarte., ma,{ te. 6aaUe. mai e, e.ita. e 6aaJti,{hia L te.
haapMMe. te. l'Mau a T a Mana Te. uunao. ,{ te. FR3. E ua naaUe. ma,{ ol:a, ua
tuatapapa maUe. ose. L te. mau haJtuhMu.Jtaa a te. mau papa,{ ve.à ,{ te. pli. 0 Ta
Mana Te. Nunaa.
Te. 6aaUe. atoo: /ta oia, ua a6aJto atoa te. Papai Pevta.u RaJU no te. opaniltaa
i te. haapanan». ,{ te. l'Mau a Ta Mana Te. Nunaa, Ia au 1 te. hoê. l'Mau tuuiuu.
no te. aJta ma,{, ,{ te. opa.ni e.:taetaJtaa ,{ te. mau :twru pMau. 6aataaê.Jtaa. T /toto
,{ tue. nu l'Mal' Ma.UJtaa, e. tOItU.Ue. papu maUai e. 0 vau nu.
MAA HAPE HURU RAHI
Ua 6Mvta:ta te. 18 avae. .i. tue. nu, te. 6aa..tvr.vr.a.ahla. ma..[, tue. pàpà tun«
ap:t 6o..aJUaJUae. te. Laia. /taJU 0 ta ve..taJU e. .i. topa te. .i.oà /ta "autonomie. .i.rr..tVtne.".
Mw. maJtamaJLamate. hoho/tMa.ahla. tue. ne.-LpaJI.a.U,ma..[ta te. ma.u.Ua no te. pae.
MM 0 Po/Une.tia e pa.lta.u.nu, e. homa e pMa.u. MM ma.u.tue. : E aha: tue. pa.Jtau ?
O.i.a ho.i. te. oMpa a VaMe.,u.60n. 0 val. 0 Van.i.W.6on ?
o te. hoê :ta.a.:ta. no te. 6e.rr.uaTude., tu taoae: ma-<-.i. POIl.,tne..:Ua.nu, L te.
ma.:ta.hLU 1947, na Mà iho .i. te. ho ê. paèpaè. l te. ma.:taJUU 1949, ua hoi ma..[
o.i.a .i. te. 6e.rr.uanu, ma te ape.e.h.ta ma..[e. to'na hoa vaJUne. 0 MM.i.e.-Thé/tè6e..
E mM /tWLa. ma-<-,to /ta.u.a .tua;tapapa hohonUlta.a.te. hww. 0 te. Oltalta.a..i. Poll..i.ne.tia
nu. E ua a a..[1 toa /ta.u.a te. hoê.
a Mmu no Mà .i.ho te. tama.:tamataJLaa CWJta
atOmi a te. Ha.u.FMaM .i. Po/Urte.tia nu, 0 tu puhalt .a A.. ,te m
974.
Taua. pu:ta Il.â 0 "MUltUltoamon amoUlt" t» 1 l'La Loë:
o Be.ngt Van.i.W.6on e. Ua toa oco: no te. Fe.nua Tuete. .i. POlLinwa FaILaM
na' na e hapao te. ma.u.oMpa 6au6a.a. no te. Fe.nua Tude. .i. te. 6e.nua nu, na' na
a:toà e hapao te. mau !ta:tVLe. e tae mM nu, mM te. 6 e.nua Tude..
1
1 te. 8 no no v e.ma 19 78, ua ~hla
tue. :t.i.àILa.a.0 te. F e.rr.uaT uete. :ta
VaMW.60n, na !toto te. hoê. 6a.a.oUlta.a.ta te. Ha.u.Fa.tta.ni 6a.a.:tae..i. te. Pu hapM
no te. mau 0 hlpa na te. a.Jta no te. F e.nua Tuete. .i. FMan<..
1 - l te 18 no tenuMe.
1978, ua oaa..Ue. te. Hau FMart,i., na /toto .i. te. hoê.
nato: raaê. to na ma.u.ltUUItU
o!te., Lnaho: ho.i. ua. ~
e. ua. puhanahi« te. puta !ta
"MUltUltoamon amOWt" na !toto .i. te. !te.o pvr.e.:tane..
1
Ma..[te. me.a !ta te. 6a.a.hapa M 0 Van.i.W.60YI, i te. Hau FaJtaM. Te. vahl
mavr.e., ua pUhMaMa tue. puta, na /wto i te. !te.o oMan.i., L te. ma.:tahiU 1974,
e. a..[:ta !toa'tu ia.i. pa:toih.ta. e. te. Ha.u.FMaM ! Pene..<. a'e. no to Van.i.W.6on
paha PUhMMa.a. .i. tana pid:«, na Itoto te Ite.o pe.lte.ta.rr.e.to te. Ha.u.FMaM
.[n.o.[n.Oltaa
?
2 - Tue. te. tataJLMa.a. mMamMama : no te. me.a a Dan.i.W.6on e taa:ta Mvr.o
monamona e. te. aJLavihl ho.i. .i. te. papa.-<-no te. 6aa..Ue. i te. Mu 0 te. 6aa:tvr.Vtaa
;ti_;ti_ a te. Hau FMan.i. io tatou nu.
E te vaM aultaa Olte.ma.u., ua,[ltJ.;t{, 1toa.
o Van.i.W.6on .i. ta' na pu:ta na nato i te. Ite.o pvr.eta.rr.e., io: mMamMama t»
tatou ma.u.raeae. tu one. i lie. te. neo OMaM !
3 - No te. aha tue
6aaotiltaa e.taera ta te. Hau FMan<. i haama.u.? No to
Van.i.W.6on 6a.a.ite noa!taa .i. ta na ma.u.manM, .i._ /Lave. ai. te. 6aa.tvr.vr.M .i. tue
ohlpa ? Tu hea a:tuIta te. Uama.n.aa 0 te. hoê. taa.ta :ta te. HaLLFalLaM e. POlLO
!1oa na ?
1
4 - E ma.-<- te me.a te. ha.a.6.i.6.i.nu
0 Van.i.W.6onite.
Ha.u.Fa!taM, pe.nu a'e.
e. te. va.-<- !ta. te. :tah.i. ma.u.paJtaU Üà, i !toto i puta ILâ "MUltUltoamon amoUlt"
e. e.lte. an e..<. ?
...,
E ua La. :ta:tou Lo: tnaJt.ama/tama, 0 VM :ta Vanie-tu,on.
e. a/LO n.u ?
- :te. l1un.aa 6aJu1Ju COtU ?
- xe. ltun.aa maolU an.U ?
- aOILe '@ :te. poJU.tUa. hem on.a a GJ.6CaJW ,L haamau ,L Pa-tW.6a
tlU ? Me.a maJt.amoJtamanoa n.a ra Mcm.a Te. Nun.a.a La pahon.o : aJ..ta.:te. n.un.aa
6aJtcm.,Le. maolU, e. ne.he.n.e.he. e 6aahapa ca. VaMW.6on.,
e. 6aa:tUtu
Jtà. La' n.a.
-Ln.aha hoi e. pu:ta 6aa.h.ialUa mau 0 "Mwt.wwa mOlt amoUJt", e no :te. me.a, e
a.amu :tue n.o PoltineUa n.o :tue. nu tou, e. aa.mu :toa hoi no te. mau tama:tama:taJt.aa pauJta a:tomi.
Te. ozo n.u 0 1a Mana Te. Nuna.a, no :te. me.a, a)_:ta:te. mau pupu "auto nonU..6~
i 1.Jrd.;t1. :tUe, pu:ta na JtQ:tQ .i te. !Le.o :tah);U, te. :tau .i aJtO ai Jt.atou .i :te. mau
tamatamataMa
pauJt.a. atom.i, a FaJfA.Yt,{_ .i Poltine.Ua. nu. Te. Ua.t.uJU n.u }ta
o la Mcm.aTe Nunaa, e ~
xe. FCVte. Vanaa tue. pu:ta, n.a «oxo ,L :te ILe.O
maolU, no :te. mau :tamaJtU 0 Poltin.eUa.
5 - la xa« te tau e tupu ai: ce mau Oa/Le.JLWt.a.a, te. maü 6aawLaa,
e ce. rnau apapaJLaa .i «o;» I: te. mau ua "autonom-Wte" no POlv!.ne.t<..a.e. t»
Jta:tou mau hoa no PaJU.6, ai:ta an.u te. Hau Fa.I!.aJU e ,(Y1.omo M, .inaha ho.i
o Van1W.60n. e hoa rapu ho.i no Fltcm.w San6otui, te. :tau .i MO ai oia :te.
mau tama:tama:tMaa a Fa.Jta.ni e :te. Waultaa oia te. papa :tUJte. "autonomie.
Wvme."
.
Hou :te. Hau FaJtM.i i 6aao:ti ai .f.. :te. ohipa a VaniW.6on,
ua anihia
te. manao 0 FJtanw ma ? E n.e.he.n.ehe.ane...L :ta FJtanw ma e. honoô. L to natou.
mau manao ? No te. alta natou. e. mamu noa M ?
E..L 6aahope.Jtaa
Te. hio nu la Man.a Te. Nunaa no nia ..L te.ie. 0 hlpa, e.:te. VM nu
xe: taIU mau ohipa lia one, i mufti mM i :te. mau 6aanahoJtaa a xe. Hau
FaJLaM, tue 1_a :te. taJu mau ohipa :tano OlLe. e :te. h~
0 te. 6aaile.
:tue. ia :ta:tou te hohoa mau 0 FaJt.a.ni -<. ILO:tOi Pa:tU..L6a nu.
'A
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1979-1980