Ia mana te nunaa_Bulletin n°16 FT Editorial oct 78.pdf
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SOM
MAI
R E
Ej OrnUaILaa
Editorial
1-----
1. Hiltoa twnu
Culture et idéologie
2. Te. hoe. fi a.aJta.V ailtaa
fi au 6 an. taa.' e. a.tu
Un autre type de développement
3. TMe. 6 e.nua
Projet de constitution.
Bulletin ~é
à 4000 e.x.
[éditorial
1
Voici donc rassemblés dans ce nO 16 les trois textes principaux
d'orientation pour le C6ngrès de décembre. Que chacun 6e penche 6uJt cu
textu
avec. un -6o-<-npaJt:tA-c.uÜeA c.M .W engage/witt l'avenM. du tQa&t{. PQU)t.
longtemp-6.
Depuis mars 78, un débat s'est instaure au sein du parti sur les
conséquences de la défaite de la gauche aux élections législatives.
Nos positions avant les élections législatives étaient les suivantes
L'arrivée de la gauche au pouvoir en 1978 aurait permis une renêgociation statutaire et l'adoption du -6tatut d' o..u,toYlomie.inteAne. de
Pouvanga. outil pédagogique d'une accession progressive et négociée à une
très large autonomie dans l'ensemble français.
Elle aurait permis une moratoire d'aide globalisée de la France,
gage de la souveraineté territoriale dans le cadre du statut d'autonomie
interne.
Elle aurait permis par la pression exercée au cours de la négociation sur l'aide globale, d'engager dans le territoire les mesures sociales, économiques et fiscales indispensables à une plus grande justice
sociale et de conduire progressivement et sans heurter le territoire sur
la voie de l'indépendance véritable et du socialisme.
Malheureusement, le maintien au pouvoir de la droite jusqu'en
1981 et peut-être au-delà reporte d'autant la perspective de réformes indispensables en Polynésie.
Aussi, lors du débat du 8 juillet réunissant le Comité Directeur
et les responsables de sections, il fut décidé à l'unanimité:
1. De ne plus considérer la victoire de.la Gauche en France
comme solution préliminaire à la résolution de nos problèmes.
2. Que la présence de la Oroite au pouvoir en France et le soutien apporté par le gouvernement à ses alliés capitalistes locaux allait
peser de plus en plus lourd sllrle sort des Polynésiens les plus défavorisés et hypothèquer lourdement tout espoir r~el de changement pour le peuple polynésien.
3. Que dêsormais, et tout en souhaitant une prochaine victoire
de la Gauche en France, nous travaillerions dans la perspective d'une indépendance socialiste que nous préparerions dès l'adoption par le Congrès
de d€cembre de cette orientation.
4. Qu'il importait d'urgence de soumettre à la r êf Lex i.ondes
militants et au vote du Congrès un ensemble de textes cohérents approfon-'
clissant la ligne politique que la Mana Te Nunaa a suivi depuis 75.
,
..
'
Pour nous, la Mana Te Nunaa, il importe de dédham~~
le t~e
de montrer que c'est la destinée de tous les peuples, d'expliquer pourquoi les capitalistes locaux sont opposés à l'iudépendance que
noU4 PlOpo40n6, et enfin et surtout de bien dé6ini1 le conteuu de cette
ind~pendqnce qui ne doit en aucune manière constituer un appât électoral
mais bien constituer le moyen de parvenir à l'instauration d'une 4oc{été
.6o~te
autogutionna.bl.e 60ndée .6uJL .ta ~u.t:tu}Ledu peuple po.tyné.6ien.
d'indépendan~e,
Cette indépendance, il ne faut pas non plus le cacher, ne sera
pas uae partie de plaisir et les tenants du pouvoir Capitaliste ne reculeront devant rien pour protéger leurs privilèges. Que chacun en soit conscient.
De notre côté, il n'y aura pas d'indépendance véritable et au
profit du peuple si une jmmen.6e :tâche d'édu~(w.Qn QQV;U.que n'est pas menée
à bien, si les mythes de l'homme providentiel, du métua, de la nécessité
des capitaux étrangers, de l'incapacité du territoire à produire, •.•etc ..•
si tous ces mythes ne sont pas arrachés de l'esprit des gens.
Le chemin tracé depuis 1975 sera long et difficile. Sachons trouver dans notre foi politique le courage de perséverer et de convaincre.
Jacques H. DROLLET.
------verl une polyne/le-----/oelall/tœ GU oge/tlonnalr.
1975
---------
CUL11JRE ET IDEOLOGIE
UNE CULTURE, UN PEUPLE, UNE NATION
Le peuple Maohi arrive à un tournant de son Histoire dispersé
dans tout le Pacifique Sud, il a subi depuis deux siècles les aléas d'une
colonisation anglo-saxonne ou française, Certains y ont perdu comme aux
îles Hawaï et leur souveraineté et leur âme, d'autres sont déjà en passe
de reconquérir leur liberté et leur dignité. D'autres enfin s'éveillent
à la prise de conscience nationale,
NOM pJtOctamOM .ta. du.t.i.né.e. de. tOM lu
C.OM,tLtueJL daM UJ'I. ave.rUJt pfull ou moiJ'1.6.toil'ttcUn
li
état 6 é.déJt.af. •
me
Maohi du. Pac..i6,u{ue. à
une .6e.ule nation. e.:t un
Aujourd'hui, en Polynésie, les Maohi prennent la mesure exacte
des conséquences de la colonisation, Un sursaut culturel les amènent à se
poser les questions fondamentales suivantes: d'où venons-nous? Que sommes-nous devenus? Quel est notre avenir? Et bien sûr ce réveil culturel
induit inévitablement un éveil politique,
L'exploitation capitaliste, les Visees géopolitiques du gouvernement français dans le Pacifique, ont complètement transformé la vie des
Polynésiens et aujourd'hui, .ta. lle.u.te i.6.6ue JtaitSonnab.te pour qu'enfin les
populations Polynésiennes assument leur destin e&t la Jtuptu1e avec. .ta
pud4l1anc.e Qo.toniale et avec les mécanismes d'exploitation capitaliste
qu'elle a mis en place,
Au fond de chaque Polynésien sommeille son identité; c'est tout
ce qui lui reste et encore la culture capitaliste menace d'en venir à
bout .•, Son identité, c'est la certitude de représenter parmi tous les
peuples de la terre, une philosophie, une façon d'être, une originalité
irremplaçable,
Depuis les temps immémoriaux, le peuple Maohi qui a essaime a
travers ses migrations légendaires dans toutes les îles du Pacifique Sud
est dépositaire d'un trésor culturel, d'une civilisation qui fait sa richesse, Agressé par une culture différente fondée sur l'argent et la machine, il se voit chaque jour un peu plus déposédé de son identité (sa
langue, ses traditions orales) de sa terre, de son pouvoir sur les évènements qui décident de son sort, chaque jour un peu plus la victime d'une
société dont les règles lui échappent.
[ QUE SCXV1\1ES-NOUSDEVENUS?
Un peuple en V01e de disparition.
Qu'est-ce qu'un peuple sans culture? Qu'est-ce qu'un peuple
sans langue? Qu'est-ce qu'un peuple sans souveraineté?
Qu'est-ce que le Polynésien aujourd'hui dans le monde de 1978 ?
Et d'abord dans son propre pays? Question douloureuse! Car la réponse
est concise et claire : Rien !
Le Polynésien n'apprend pas sa langue mais une langue étrangère.
Le Polynésien ne réussit pas dans un système scolaire pensé,
conçu, dirigé par et pour des étrangers.
Le Polynésien ne s'élève pas dans l'échelle sociale qui valorise
et les dipames acquis dans la culture étrangère et l'argent qui en découle.
Le Polynésien sert de prolétariat aux capitalistes qui dirigent
le payA et de faire~aloir aux politiciens de la classe bourgeoise qui
partagent avec les capitalistes le pouvoir réel dans le territoire.
L'Assemblée Territoriale délibère en français.
Les actes du pouvoir politique, administratif~ judiciaire sont
rédigés en français.
L'Académie Tahitienne tient ses séances en français.
Le Potynuien
ne )20<5.6
ède ni .te pouvo.ùt po.e.ilique, ni te pouvobt.
économique, il pOMède e.ncOlLe pM6oil. .6Cl teMe et .6Cl .tangue, Et tOM qu' il
n' Cl même pfu.6 ni .t'une ni t' o.u;tJte. CltOM, il n'ut
pf.u& Men. Il devient
paJt6cUtement UlLa.nge.IL dClrt.6 Mn p!tO)2lLe I2Cly.ô.
1 QUE
FAIRE
?1
Tout d'abord, conduire une analyse juste de la situation, définir le pourquoi, connaître les mécanismes de la société coloniale et capitaliste actuelle, déterminer ceux qui ont intérêt à sa pérénité afin de
choisir nos ennemis politiques.
Définir ensuite la nouvelle société dans laquelle les Polynésiene
pourront s'épanouir, se développer, se gouverner, donc établir un nouveau
type de développement culturel, social et économique adapté aux Polynésienf
d'aujourd'hui.
Un danger guette ce type de démarche:
le passéisme.
si nous proposons de dépasser la .6oc.iété
c.otoniale
et CCl~-
te d'aujourd'hui qui ne sert nullement les intérêts de la grande masse polynésienne, ce n'est pas pour revenir à une .6Qc.iété 6éoda.le dans laquelle
la masse des Polynésiens (manahune-vao) servait les intérêts de la famille
royale (hui'arii) et d'une minorité de petits chefs (hui~raatira).
c'est pour bâtir avec les moyens techniques de 1978 et l'analyse
scientifique du socialisme, en .6' ClppUt{Clnt .6u.IL tCl C1.kUu.lLeI2Q.tynU,[enne et
.te génie de no~e peupte une société fondée sur la primauté de l'homme,
sur l'argent, de la pensée sur la matière, une société où chacun puisse
s'épanouir, et participer effectivement à la construction d'un avenir
meilleur pour la collectivité dans son entier.
, '
,1 NOTRE CQ'viBAT
Il serait illusoire de fonder une action politique qui ne soit
pas basée sur cette analyse de la société polynésienne actuelle. Cela reviendrait à se tromper d'ennemi, à confondre les objectifs et à ramener
le débat politique (comme c'est le cas actuellement entre le RPR et les
Autonomistes) à quelques disputes subalternes sur la répartition de la
richesse entre les capitalistes, est~e les divers éléments de la classe
bourgeoise,
Assurément, le combat politique n'est pas une question d'hommes
mais une lutte entre des conceptions différentes de l'homme. Que les ténors actuels ou que les partis disparaissent et ils seront remplacés par
des hommes ou des partis plus jeunes qui assureront la continuité du système capitaliste,
Pour Ta Mana Te Nunaa, la question qui se pose est donc avec
quelle classe se battra-t~n et contre quelle classe? La réponse est
claire et nous l'avons toujours écrite: Nous nous battons contre les ca~
pitalistes.
Nous nous battons pour que la classe moyenne se rende compte que
son intérêt profond réside dans un soutien sans faille aux classes laborieuses, exploitées, déshéritées et qu'elle choisisse enfin d'être l'avant
garde du peuple Maohi.
Nous nous battons pour que les intérêts culturels, moraux, matériels de 80 % de la population de ce pays soient enfin pris en considération,
Pour que la langue Maohi, tronc commun de toutes les cultures
régionales du monde Maohi retrouve, non seulement dans les musées ou dans
les bureaux des linguistes, mais dans la vie culturelle, économique et sociale, sa place de langue nationale de véhicule et de lien entre tous les
peuples maohi du Pacifique, à commencer par la Polynésie.
rOUA que. i' ac;U.v4é éc.onom,[que.lJOU adaptée. èi la c.uLtwt.e. aux c.onn.a..U&a.nc.ubt.a.ci.i.il.onne.liu. aux MpiltaUoM du peuple. polt.{Y!.ui.e.n et non au
Don vouloiA du plLO 6Ue.uJr.&paJtMUU.
Pour que le sens du collectif, de la vie commune du Polynésien
qui constitue une véritable richesse sociale, trouve à s'exprimer non seulement dans la vie paroissiale où elle a trouvé son dernier refuge, mais
aussi dans la vie économique, sociale et culturelle de son pays.
Pour que chaque individu, informé du fonctionnement de la société
dans laquelle il évolue, puisse y assumer ses pleines responsabilités d'adulte dans le cadre de sa collectivité de quartier, de travail, de loisir,
et de toutes les institutions publiques prévues par la constitution.
1 LE
PEUPLE MAOHr 1
Ainsi prendra forme une nouvelle société, un nouveau type de développement qui ne bénéficiera plus uniquement à une minorité de la classe
capitaliste ou des classes moyennes mais à tout le peuple Maohi rassemblé
autour de ses options fondamentales.
,,
1 LES CLASSES SOCfALES, 1
L'analyse des rapports sociaux dans l'ancienne société polynésienne nous montre l'existence de trois classes:
la noble6~e : le hui ~
qui détient le pouvoir politique
la "oou&geQ,ule" : le hu.i. 19aU!ta. qui forme la classe des petits
chefs
le peuple:
le manahune. victime de l'exploitation sociale des
deux premières.
La société capitaliste n'a pas détruit la hiérarchie des classes,
elle a simplement remplacé la hiérarchie d'autorité par la hiérarchie d'argent, Pour le territoire, existe toujours en 1978, trois classes:
La classe bourgeoise (mu[
voir grâce a l'argent
ONA) qui détien~
la réalité du pou-
La classe moyenne (hui ~~),
classe intermédiaire indispensable aux capitalistes pOUT continuer à exercer son pouvoir.
Le peuple (manahune) qui subit les conséquences du système politique économique et sociale du capitalisme.
al Le6 capit~te6
(hui aNA) : L'exploitation capitaliste en
Polynésie est essentiellement orientée vers le secteur tertiaire : commerce et banque. Il s'agit d'un capitalisme de l'import-export qui réduit à
néant toute tentative de sortir d'une dépendance commerciale vis-a-vis de
l'extérieur, dél2enda.nee éM .ta.QlLei1.e. .6' ut bâ.ti.e leM noJU:une., Il s'agit
d'un capitaliste financier, support indispensable du capitalisme commercial et qui exploite l'afflux annuel d'argents public pour en tirer profit.
Dans cette classe se retrouve aussi la bourgeoisie foncière et les professions libérales,
6) La c1MM mouel1ne (hui raa t ira ) , c'est la classe fonctionnarlsee que l'Etat français a choyée pendant 15 ans pour pouvoir en toute
quiétude mener à bien son programme d'expériences nucléaires. En effet,
c'est cette classe charnière qui dispose du contact suffisant avec le peuple pour lui faire accepter "dêmoc'r a t i quement;' sa situation d'explo i t
Clest donc politiquement la classe qui assure actuellement la pérénité du
système capitaliste en échange de certains privilèges : niveau de vie,
considération sociale, illusion du pouvoir politique, Dans cette classe
figurent aussi les petits commerçants, les artisants et autres entrepreneurs individuels, Qu'une partie de cette classe cesse d'apporter son soutien aux capitalistes et l'équilibre social se trouve bouleversé, L'avèneme.nt d'un auttc.e. type. de. <soelUé. de.vielU: dè6 lOM pOM,ible.
é
•
el Le. peuple. (manahune), c'est la grande majod té de la population, dont la bourgeoisie se soucie uniquement en terme de profit électoral.
Masse rurale laissée à l'abandon par 1 1 économie de l'Import-Export, plus
poussée à importer des biens -source de profit- qu'à favoriser le développement des activités agricoles et de pêche. Depuis 1960, la naissance d'un
prolétariat urbain, conséquence de 11 implantation du CEP, va accélérer la
paupérisation du peuple polynésien, la dislocation de la famille traditionnelle, l'accroissement des problèmes sociaux et de la misère. Socialement
défavorisé par le système économique capitaliste, culturellement inapte à
tirer partie de ce système, le pe.uple. polc{né..6le.n ept à ta d~ve..
enthe. le
ü~me.
et ta ~évotte. Il fait confiance à la classe moyenne, compromise
actuellement avec les capitalistes, pour le sortir de l'ornière.
Ainsi sera défini le peuple Maohi comme tous ceux qui, désirant
vivre dans ce pays, acceptent l'orientation nouvelle de la société sans
distinction d'origine sociale, de race ou de culture.
Nous optons donc pour une indépendance multiraciale et multiculturelle dans laquelle la révolution socialiste autogestionnaire assurera l'épanouissement de chaque culture (et spécialement des cultures
régionales maohi), la promotion d'une économie au service de l'Homme, la
juste répartition des charges et des richesses, la participation quotidienne de chacun à l'édification de la société polynésienne de demain.
........--.~...."
/' ~
*
TE TUM(.) 0 TE. ReO MAoHi
-----------
UN AUTRE lYPE DE DEVELOPPEMENT-----------
Il.- INTRODDCTIONI
Dans les salons bourgeois, on oppose facilement la libVuté de
la société libérale à la co~nte
de la société collectiviste. Les différens moyens de propagande au service du pouvoir (presse, radio, télévision ..•) s'acharnent à faire croire que la société capitaliste est synonyme de liberté alors que la société socialiste est synonyme d'asservissement.
Ne nous laissons pas impressionner par cette progagande continue
et bien normale de la part d'un système qui se défend et analysons à partir d'exemples concrets ce que cette liberté libérale vaut en Polynésie.
Bien sûr vu de l'extérieur le/.) libeJttéA
:6a.u_vegMdéu.
nondamen.:ta.lu -6emblent
Tout le monde a le droit de penser ce qu'il veut, tout le monde
a le droit d'écrire ce qu'il veut. Mais lorsque l'on cherche un travail
dans une municipalité, on a intérêt à penser "bien" et comme le maire si
possible. Mais quand on milite à la Mana Te Nunaa et que l'on veut écrire
dans les journaux de la place ou parler à la radio ou à la télé, il se
trouve toujours quelque chose pour vous en empêcher (manque de place, manque de temps, texte trop long, texte trop court, réglement intérieur, pas
d'actualité, trop d'actualité ...).
Quand on se penche sur le système judiciaire et que l'on s'aperçoit (voir le N° 15) que n'ont droit à être choisis comme jurés que les
citoyens parlant et écrivant français avec aisance. Est-ce cela la liberté d'être Polynésien?
Et quelle est la liberté de celui et de celle qui viennent des
archipels à la recherche d'un travail ou payé à 25.000 FCP par mois et
qui vivent dans les fonds de vallées ou dans les bidonvilles modernes
des hauteurs de Faaa et t9ui s'extasient devant toutes les "merveilles"
du Centre Vaima qu'i1s ne pourront jamais acheter? Et ceux qui ne seront
jamais dans le système capitaliste' que des manoeuvres que l'on embauche
ou que l'on débauche selon l'intérêt du patron, où est leur liberté?
En vérité, la UbeJl;té daM e.e /.)1j.6tème e.apLtali.6te
n'ewte
en6e,e.ilvemen:t que poWt c.eux qu-<. peuvent avec. l' Mgent eX. te pouvobt,
man-<-pu1.eJt
.eu lo_{_/.), (ou .ee/.) tOuJUleJt), ae.heX.eJt lu e.aM uene.u,
explaLteJt tu pauvltu,
.6pée.uleJ[ .6Wt .eu tVULe/.) , .6Wt le.6 pJt-<.x, oui pour ceux là ils sont libres de
voler (légalement),de faire fortune (sur le dos de qui ?), de dire ce qu'ils
veulent dans les journaux, d'être jugés par leurs pairs, 'de manger comme
des rois, de rouler en mercédes, de faire payer à la collectivité les auto -routes nécessaires à leurs mercédes, oui, ils sont libres ceux-là, les
profiteurs.
C'e.6,t
po_{_/.).6
0 n.6.
la m~JneUb~Jt;té
Que c.eLte
du ltequ-<-n fâc.hé daM
W'l.
pMe. à.
On nous dit: mais ils sont libres les poissons ••• regardez-les
comme ils sont libres .•• ils vont, ils viennent ••• jusqu'au moment où ils
se font avaler par le requin.
Dans ce monde capitaliste, il y a deux libertés :
Celle des capitalistes, et de leurs valets, celle des requins .
. Celle du peuple exploité, délaissé, des poissons qui vont finir dans le ventre du requin.
Ce n'est pas cela la LIBERTE.
e.' e./.).t qu'il
111 li aU pM de. Jte.qtUn6 dan6 le. pMe. à
c.ha.C.UI1 aU I.>a pM.t de cUgru..té, de. Jte./.)p0n6ab-LWé.
de
b,{_el1we,
de c.ui. .tun« et d'éduc.aUol1
dan6 ul1e I.>oué:té 6aUe l20uJt le./.)
homme./.) et 11011poUJt le./.) JteqtUn6.
La UbeJt;té,
1?0,uM~.
Cr e./.).t que.
Le Cap,t.t~me est basé sur l'accroissement du PROFIT PRTVE de
quelques uns (les requins) au détriment de la collectivité (les poissons).
Le. Soc.,{_~me est basé sur la SATISFACTION VES BESOINS COLLECTIFS, c'est-à-dire sur la mort du profit privé et l'instauration d'une
société nouvelle d'hommes et de femmes adultes et responsables engagés
dans la vie sociale, économique et culturelle du pays en faisant passer
les intérêts de la collectivité avant l'intérêt individuel.
1 II.- UNE ECONOMIE AU SERVICE DES BESOINS DE L' HOMME]
l • - Le.o be./.)o,{_n6 de./.) homme./.)
Lorsque l'on regarde autour de nous dans nos sociétés prétendues
développées, on s'aperçoit souvent que les besoins fondamentaux des hommes
ne sont pas satisfaits
Se nourrir et se soigner
- Habiter
- s'exprimer et se distraire sont.quelques exemples de grands
besoins auxquelles se ratachent toutes les activités économiques sociales
et culturelles.
Dans le système politique actuel, l'ensemble de ces besoins est
devenu l'occasion pour les capitalistes de s'enrichir, des objets de profit. Il e~ est ainsi de la santé, de l'habitat, des transports, des loisirs.
Ces différentes activités sont devenues aussi des occasions de
développer l'individualisme, le repli sur soi, l'égoïsme, la passivité,
l'irresponsabilité ferments de désagrégation.
Ainsi dans la société Capitaliste, l'homme est-il poussé à devenir un consommateur docile et individualiste exercé à enrichir les détenteurs du capital. Malheur à ceux qui ne disposent pas de la clef pour satisfaire tous ces besoins: l'argent.
Nous, la Mana Te Nunaa, nous ambitionnons de changer les fondements de notre société et de substituer au profit privé, réalisé en exploitant les travailleurs des villes et les producteurs ruraux, la satisfaction des besoins collectifs dans le cadre d'un nouveau réseau de relations
sociales où l'homme se retrouverait enfin livéré de l'esclavage de l'argent
en harmonie avec son milieu naturel et humain.
Sens du collectif, et le Polynésien y est encore très sensible,
malgré les agressions culturelles de la société capitaliste , cela ne veut
pas dire uniformisation des goûts, des attitudes, des pensées et des actes,
cela veut dire faire passer les besoins de tous avant les profits de quelques uns.
2.- U~e ~ouvelie
6aço~ de pnod~e
Le support de toute transformation sociale est l'Economie, Il
importe d'en changer complètement les règles et d'en inverser la logique.
Nous prenons le parti de mettre l'économie au service des hommes
et non comme aujourd'hui les hommes au service du capital et du profit
privé.
Cela implique que les mécanismes originels du développe~ent capitaliste devront être résorbés et remplacés par une nouvelle logique du
développement qui définisse comme finalité l'homme et non le profit.
Donner à l'économie une orientation qui s'accorde avec les
aptitudes, les besoins, la formation, la culture de la masse de la population afin que toutes les familles puisse"tbénéficier du développement.
Donner une pIUowé. à. l'homme.6Wt fa madu~e. afin qu'il puisse
constamment la maîtriser au profit de la collectivité et éviter que cette
machine ne devienne entre les mains des capitalistes un moyen d'accrottre
les profits par la réduction des temps de production et des effectifs des
ouvriers ou des employés.
La machine doit rester un ouXil au ).)eJtv-<.c.e.
dM homme.6 et non
une cause de chômage, de misère et de détresse. Il importe donc que la
c.oLeec.tivité. ait en dernier ressort te pouvo,{,n d'~e.n
la mac.h,{,ne.
Ainsi, si nous prenons l'exemple d'une exploitation agricole,
le système capitaliste aura tendance à développer la mécanisation, à accroître les surfaces cultivées, afin de diminuer les coGts de production,
d'accroître les rendements, et ainsi d'augmenter les profits, quitte à
supprimer les petites exploitations, à contraindre les petits exploitants
à devenir des salariés de l'entreprise capitaliste, ou des chômeurs.
Nou.6 ne6u.6oYl..6de me.6WteJ!.l'e6Uc.acMé
d'un 411Hème. éc.o~omique
au ne.n.de.ment à. l'hec.tane. obtenu à ce prix là, Nous disons que le chômage,
le déracinement, le malheur des hommes qui sont les contre-parties du dé~
veloppement capitaliste sont à nos yeux d'un prix trop lourd pour que nous
puissions être séduits par les arguments chiffrés, les rendements et les
performances d'un système qui détruit l'homme.
En somme, nous refuserons dans notre analyse et nos propositions
de .6u-<.vne la log-<.que du P'Lo6li,
du Jtendement, du pltoduiliv,ume.
c.ap~te.
Toutefois, dans un pays qui se veut véritablement indépendant,
n'oublions pas que le ;(;Jtava,{,fde tOu.6 et l'ac.c.umula;tio~ .6oclafe e_).)tune.
c.ondition
e.6.6en.;t,{,elie de c.e.tte i~dé.pe~danc.e.
3.- Le~ 9~and6 choix économiqu~
La priorité des efforts sera réservée au secteur primaire (agriculture, élevage, pêche) dont l'importance n'a cessé de décroître depuis
vingt ans. C'est en effet dans ce secteur de l'économie que la masse polynésienne peut le mieux donner la mesure de ses capacités de ses aptitudes et de son savoir traditionnel.
L'agJUCLLULVte
6cmU..Lùte.e!.le/La 6avoJUôée, La. 60June d'exptoUa..t<.oYL
coop~a.t~ve
!.leJta. enco~agée.
Dans un premier temps des mesures seront
prises pour favoriser une a.g!Ucu..t:tLVc,e
d'au;COCOYLMrmna..û.on afin d'arriver
dans tous les domaines où la chose est possible à la satisfaction des
besoins intérieurs.
Dans un deuxième temps, on cherchera à promouvoir une actlvaé
agJuco.te d'e.xpOllta,Uon dans les secteurs où le marché reste ouvert (mangues, vanille, fleurs, etc ...)
Le secteur tertiaire, source essentielle du profit capitaliste,
source de dépendance extérieure, de fuite de devises, et d'inflation sera
réduit à des proportions plus réalistes.
Le problème foncier demeure un des obstacles important au développement de l'agriculture et de l'élevage. Il sera pris dans ce domaine
les mesures suivantes :
1.- InteJLd.{_won
de. vente de ,teJUte sauf au territoire. Le prix
de location de la terre agricole sera fixé à un niveau propre à encourager les producteurs.
2.- Le!.l qttand,~ doma.,Ù!e.6 pJtlvé!.l .6eJLont ,(.H1Po-6é-6 au prorata de
leur surface afin d'obtenir leur mise en exploitation ou leur vente au
territoire qui pourra les viabiliser et les mettre à la disposition des
jeunes agriculteurs.
3. - Le.6 :teJUtc!'/') ,{.nd,{.v,{..()e!.l !.lel1ont ~ég,(_e.6 paiL .te dJwa c.oLLtW)1,{.e!L
pour donner aux indivisaires exploitants la possibilité et la
garantie de jouir du fruit de leur travail.
~éaména9é
La protecLion de la nature et du cadre de vie, condition essentielle à un développement harmonieux de l'homme, sera l'objet de dispositions législatives et réglementaires dans tous les domaines : agriculture,
zoning, pollutions, aménagement, industries, habitat ... afin de transmettre aux générations futures un cadre de vie agréable.
La ma~e
de!.l mOI/en-6 éc.oILOm,i.quM.
Pour maîtriser une économie,
fCt-elle petite comme celle de la Polynésie, il importe de disposer au
niveau du gouvernement de certains leviers essentiels. Aussi:
- l'énergie
.-les transports interinsulaires et extérieurs
- le crédit
seront appropriés par la collectivité clans les formes qui assureront le
contrôle de la collectivit§ pt le bon fonctionnement des dits secteurs
f-06caLLté : la fiscalité n'a jamais constitué le moyen idéal
pour établir la justice sociale dans un système capitaliste. Toutefois
et dans un premier temps, à défaut de justice p~ l'impôt, nous nous proposerons une justice daM l'impôt.
La fiscalité directe sera alourdie et un véritable impôt progressif sur le revenu sera institué qui fasse participer de façon progressive
les détenteurs de revenus élevés. Nous retiendrons le principe de revenus
imposables à 70 ou 80 % pour les plus élevés.
La fiscalité indirecte sera allégée sur les produits de consommation courante.
e~
L'~npio~
~ala~eA : la nouvelle orientation de l'économie
accompagnée de mesures sociales et administratives - déconcentration du
pouvoir et des moyens économiques, culturels, sociaux, favorisera le repeuplement des archipels et la resorbtion du chômage.
Le. Pouvo.·{JL d'achC'j
des petits revenus sera garanti
- par un salaire minimum revalorisé
- par l'augmen t a t i on des prestations sociales
- par un strict contrôle des prix des denrées commercialisées.
III.- LA DEMOCRATIE ECONOHIQUE - L'AUTOGESTION
rI ne nous est pas indifférent de considérer la manière dont
l'appropriation des moyens de production et d'échanges a été réalisée
dans certains pays communist's.
On a assisté dans ces pays à une expropriation du capital prlve
et à une substitution par un capital public,mais les structures de pouvoir
au sein de l'économie étatisée, héritées du système capitaliste, ont été
maintenues : centralisation du pouvoir de choix et de décision au niveau
d'une. équipe. d'~déo.e.ogu~
ou de ,te.chl1oCJw..te.Q, absence de contrôle ouvrier
sur la marche de l'entreprise, sur les conditions d? travail ...
En somme, on est passé du capita1isme privé au capitalisme
d'Etat. Ce n'est pas cela le socialisme.
Ainsi, il est impossible de dissocier pour un socialiste l'appropriation collective des moyens de production et d'échange du pltob.e.ème
de. i'exeJtc~ce.
du pouvo,{;r_ éconolil.i..que, c'est-à-dire de l'exercice du pouvoir
de choix et d'orientation.
En effet, nous pensons que si le pouvoir économique est exercé
par de nOllveaux parrons, fussent-ils nommés par l'Etat, où est le changement.
La dê>c0I1Ce.11{tla;{..<.OYl
du pouvo-Ut écol1oln.<.l'{ue sera réal isée grâce à
la l?eal'l.,iMca..tÙm d~moClta..:tique. qui fera participer l'ensemble des citoyens,
chacun dans sa branche d'activité à la détermination des objectifs économiques au niveau de la cornmune , de l' îl e, de l'archipel et de la Polynésie
toute entière.
Les objectifs finaux retenus pour l'ensemble de la Polynésie
seront ceux décidés pnr les unités de production, concertés et harmonisés
sur l'ensemble du territoire. Ainsi~ le pouvoir économique sera redescendu au niveau du citoyen.
La mise en oeuvre de cette nouvelle
façon de p,érer l'économie
que. C.hClC.W1-6e -6e.,U:e. 1te..ôpoMabR.e.
cela ne sera possible que par
une éduc.a;Uon po.ü.:Uque. de. maMe,
une .UMe. c.btc.u-taUon
du _(_déu et du
e.x.pvue.nc.eô .
implique
[IV.- LE PROBLEME DE LA TRANSITION
Le passage de la société capitaliste à la société socialiste
ne se fera pas du jour au lendemain. Il faut abandonner l'idée trompeuse
d'une Révolution qui se réalise en un jour. La Révolution socialiste autogestionnaire se réalise tous les jours lorsque la prise de conscience des
masses progresse, lorsque la gestion d'une commune se démocratise, lorsque
dans une école les enfants sont éduqués à la responsabilité, lorsque dans
une coopérative l'ensemble des producteurs participe réellement à la gestion, ta ltévotuUon
.ôe. 6ait tOU.6 le..ô {OUlt-6.
Cela implique que nous ayons une statégie de transformation
progressive de la société à partir de la situation présente et en ayant
le regard fixé sur la société que nous voulons construire.
Sans se leurer sur la portée des réformes arrachées au système
capitaliste par la lutte politique ou syndicale, ces réformes devront
s'inscrire daM une. maltc.he. ve.lf.6 . te. .6Oc..ta..wme..
Ainsi, les propositions que nous formulons sur la fiscalité par
exemple et qui se situent dans le cadre du système capitaliste actuel auront pour effet si elles sont appliquées de rendre l'impôt plus juste pour
tout le monde et de dégager une masse de ressources mobilisable pour les
investissements productifs et l'accroissement des prestations sociales.
Ceci en attendant une réorientation de l'économie qui seule peut apporter
la justice sociale.
Conne pour la fiscalité nous tltOUVe.JtOVI-6donc. de-6 .6OtuUOY!.6
daM tOU.6 .ee-6 doma...<.ne.o, solutions qui engageront progressivement le territoire sur la voie rlusocialisme.
tltan..6.ttobte.-6
DES GRANDES LIGNES POUR SERVIR A L'ELABORATION
DE LA CONSTITIJTIO~! DE LA POLYNESIE INDEPENDANTE
1 A
- PREAMBULE
Ve.o pJUnc,(pe.o 6ondame.n:ta.ux comme. bMe. de. .t'i.u:eJtpJtUation
de.
.ta c.olUti.t.u...tion e;t des .e.où, Mn6i que. de. l' ac.tivité
de. tOUlJ e.;t de.
c,ha.C.Ull,
1.- LE PEUPLE NAOH1, uni
en une république fédérale, crée une communauté
socialiste fédérative dans laquelle il réalise et assure :
- des JtappoJLt6 Mc.ia..f..ùte.o de. pJtoduc.Uon
- .e.a UbeJtté. nationa..f..e. et: .e_' indépe.ndanc.e.
- la 6Jta.teJtnUé. e;t .t'unité. de. .toUlJ
- le.o .UbeJvté..6 néc.eMWe.o
à. .e.' é.panouùM.me.u:
de .e.a peJL.6onne
humaine.
- .ta bM e. unique. de. Mn. .6lj.6tème. ëco nomique. et poUtique..
II.- En Polynésie, le système socialiste aura pour base les rapports
entre les hommes, dont le travail sert exclusivement à la satisfaction
de leurs besoins individuels et communs. Cette base est constituée par
- .e.a pltopJtié.té
.6Oc.ia..f..e.des mOlje.n6 de. pJtoduc.Uon
- .ta Ubé.Jta.Uon du tltavail
pM .e.'au:(:oge.otion. de.o tltava.iUe.UM,
.e.a Jtéduc.uon. du temp.6 de. .:tJtavail .6Oc.ia..f..e.me..u:né.c.e.o.6a.iJte.,
.e.' e.MOJt de. la. .6c.ie.~tc.e., de. la c.u.ttuJte. et de. la. te.c.hvt.ique. e;t
l' e.xte.vt.Uo n peJr.man.e..u:e.de. .e' éduc.OvÛo YI.
- .e.e. dno.c: de. l' homme. de. [oui»: des ûJtuit.6 de. Mn. tltavail
pJtogJtè.6 ma..true..t de. .e.a c.orl1mun.auté .6Oc.ia1e.
et: du
- l' autoge.otioYl des tJtava.iUe.M-6 au -6un de .e.' oJtga.n.i.6aUon de.
:tJLavail, de. la. c.ommune. e;t ouines c.ommun.auté-6 .ooc.io-poUtique.o
- .te..6 JtappoJLt6
- .e.' é.gaUté
poUtique.o
des dJtow,
- .ta. MUdMité.
démoc.JtaUque.o
de.vo,{A-6 e;t lte.opolUabiUté.6
et la. c.oopê.Jtation
- .ta -6é.c.uJUté. éc.oYlomique e;t -6oc.ia..f..e.de. .e.' homme..
111.- LES MOYENS DE PRODUCTION qui appartiennent à la société et constituent la base commune inaltérable du travail social; SERVANT A LA SATISFACTION DES BESOINS INDIVIDUELS ET COMMUNS DES TRAVAILLEURS.
Les communautés socio-politiques de Polynésie sont
- ta c.ommune.
- t'.tee. ou te. gltoupe. d'Ue/.)
- ta c.ommuJ1alLté I,;,Oc.La.1J...6:te.
- ta 6édélta-ûoYl..
le - ORGANISATION OE LA FEOERATION
Les pouvoirs d'ordre général (indépendance, intégrité territoriale ...) relèvent de la Fédération. En matière de législation, les compétences de la Fédération englobent les lois complètes, les lois fondamentales et les lois générales. L'ASS~~ŒLEE FEDERALE EST L'ORGANE SUPREME
DU POUVOIR et l'organe de l'autogestion sociale dans le cadre des droits
et devoirs de la Fédération.
L'ASSEHBLEE 'FEDERALE SE CONPOSE DU CQNSEIL FEDERAL qui est le
conseil des délégués des citoyens des corrnnuneset des corrnnunautéssocia~
listes, DES CONSEILS DES DELEGUES DES TRAVAILLEURS (économique, éducation
et culture, affaires sociales et santé, politico-organisationnel) et du
conseil des nationalistes chargé de veiller au respect de la culture de
chaque communauté socialiste.
L'assemblée fédérale élit le président de la Rêpublique qui
représente la République Socialiste f~dêrative de PoLynésie dans le
pays et à l'étranger et exerce les autres fonctions politico-exécutives.
La rédération est responsable de la préparation et de l'organisation de l'armée populaire polynésienne. Les droits, les devoirs et les
responsabilités des citoyens, des organisations de travail et autres
organisations en matière de défense nationale sont déterminés par la
loi fédérale.
IV.- Toutes les formes de gestion sociale y compris le pouvoir politique
sont créés par le PEUPLE ~~OHI tout entier ; ceci est assuré par :
- le. déve.lopperne.n-t de. l' autogu.:UoYl. .wc.la1.e.,
- le. pOUVO.uLde. déw-<.o YI. du
- l' e.,tabffi.6emen-t
et d'égalité.
c.).to qen«,
e;t le. déve.loppeme.nt
evWLe lu
de Itappow
- la 1te..6polUabiU'té de. tOM .e.u ~u
quu,
de. nOYl.u-iolU pubU-
- l'ac.tivité .60UO-po.e.u-<-que. du
dans .te.6 oltgaM.6atiolU
démocJLa-tLquu
cMO ye.lU,
noltc'u Muaffitu
Mc.-<.o-po.ütLqueô.
a.6.60uéu
En vue de la réalisation de L'AUTOGESTION et de l'exercice des
autres droits des citoyens, la publicité de tous les travaux est assurée
et les conditions, permettant au citoyen d'être informé dans le détail et
d'assumer ses fonctions sociales, sont créées. Le principe de la limitation de la ré-élection et de la nomination à certaines fonctions assure
la révocabilité des titulaires des fonctions du pouyoiLet de certaines
autres fonctions publiques, afin que le nombre le plus élevé possible de
citoyens puisse participer à l'exercice des fonctions publiques et dans
le but de raffermir et de développer les rapports démocratiques au sein
de la société.
lB - ORGANISATION
SOCIALE
ET POLITIQUE
1
La REPUBLIQUE SOCIALISTE FEDERATIVE DE POLYNESIE est composée
de citoyens librement unis et égaux en droit. Elle est fondée sur le
pouvoir du peuple travailleur et l'autogestion. Elle est composée de la
communauté socialiste:
- de..6 z.e.e..6MaltquM eô ,
- des Ue..6 Tuamotu.-Gamb-<'e.It
- des -Z-f..e..6
SOU.6te. lieni:
- des -Z-f..eô du Vent
- e-t des .{,~e.6 AU.6.tJ1.CLe.e..6.
Le territoire de la République est un.
Le peuple est l'unique titulaire du pouvoir politique et de la
gestion des affaires sociales. L'autogestion des citoyens dans la commune
est la base politique du système socio-politique unique. C'EST DANS LA
CO~~WNE QUE S'INSTITUENT ET SE REALISENT LES FORMES DE L'AUTOGESTION
SOCIALE d'où émanent les organes qui exercent la fonction du pouvoir.
Les fonctions du pouvoir et de gestion des affaires sociales
sont assumées par les corps représentatifs, la fonction judiciaire est
exercée par les tribunaux indépendants de la con~unauté sociale, la protection de la constitutionnalité est confi~e aux cours constitutionnelles
Le corps représentatif de la communauté soci.o+pol i t i que est
L'ASSEMBLEE qie constituent les délégués des citoyens et des travailleurs
de communautés de travail.
lei omuaraa
Te.-i.e. na tumu pa/wu nanah«, i «o:» i :tue veà 76, no:te Apoo/taa
Amui no ,tLte.ma. Te cuUh.J.a':tu nu te t.aata. to.td.a-UalU,
La. 6, e.JtUJti
hohoYlu. e La. iuarapopo: maite re. mau. :tu.mu paltau. i /toto i te. veà,
110 te mea, 0 te /te.M onauünaa :te.Jtà a lA MANA TE ,VUNAA no /to:to .i.
te. hoè ho/to/taa a.tea.
Mai xe. ava' e. mati 197R, ua tU.pLt te :taIU I~;CW ~ CltlUUJLaa mando
i :te. pü, no ruà .i.ho 0 te. memuià o/te.Jtaa 0 :te. pae. a.u). i not» i: te
lllai:tiJtaa cw.vaha paltau.
Te :UàJtaa 0 JA fW!A TE NUNAA, hou :te mctiWwa ruwaha pCVtau.,
tue. La: : " J a maYluia te. pae ruu i :tue ma:ta/'IW.. 7 9 J 8 , e :tua:tapapa
o,i.a.. i. :te paltau. no :te pàpà. tuxe. ma te 6,aatavai i :te. pàpà :tuJte "6aate/te
ia' na iho" a Pouvemaa, e.i nio-<'haa Ma.tcWtaa papü, l'ta xe hoe "Oaa.te.Jte
ia' na iho" no :te xaaroa i /toto i: :te hrut 6,altcuU":
- Ta ,truU:WWh.J.a ma-<.oco: e Faltcmi, no te haapa,'?u.Jtaa. i te
oaate.Jte.Jtaa i te oenua i fLOtO i te hoe altata,i.Jtaa tuJte.
no re. "oaa.te/te ca' na iho".
ia Mve i .te. naa.te/te.Jtaa manahune,
6aa6,aunaafLaa manahune. i nos:o i ce. a/uuxü. mai.te.Jtaa i
.te 6, e.nua i n-i.à .[ .te è.à no .te liamèvtaa mal1ahune. e .te. pC!.pu.
- Ja ne.he.vte.he oia
Tûe. nô; 0 .te pae a-tau .tûe. e. naMVte nû, C'. ta« noa'.tu i re.
Platah'['u 1981, ma /toa e. ûta !tOa e. wpu .te !lOè :tcw/./taa mma-<.
no P oJtine..ua. ..
Inaha, na «oro i re. ho'ë tuarapapanaa e. ~e.Jtu.JtiJtaatnemaà no te.
.te.JtVUta 0 re mau olupa e. xe. o/taltaa, ua pu..tupu.:tu re. Tomile
aaxene:
Il .te aaten» 0 .te. mau. papù,
i .te. 8 no liu.Jtai /ta, no t.e mrut pCVtau.
,{_mu.Jt-i.n ei. :
ï
ï
- E.i.aha e .tÙù 6aaJlOu i .te. lYIem1.L-(cuw.((
0 .te. ~ae. a.u.<:' i Fa/talu
IW t:e. .i.JtitiJtaa
i to tiüou. I1Irut 0.i.6'<"
2 - Ua wo
.te. 6aa:tVte.Jtcc.a 0 .te !Jae. a:tau ,i.. FaJtaVl.i. 0 .te.-i. tWillh.J.a
e. .te. Apo OlLaa Few.te.Jte. a .te Fe.nu.a ~ .te..i. ap.{;ti..hLa' .tu. e. te.
l1IaL(ONA 0 .te Fe.nu.a, e.,(_ hopoià .to.<.haa IW te. nwwC[ IrlCU1ahL01e.,
e. te. aruu.ainac: ca' 11a i «oco i .te 1ila.te.Jtaa 0 .tÔl'la ,éh 0 - .t.Wi!U.
3 - Ta. PUP((-/lofLoà tiüou. La tiüou. -é/IO no .te l"eLJlu.~èijL((a0 .te
pae aul -é te l1:aa !i:cvi..-tÙLCLa
i. lIlUa. nu, .te.-tz. Ita, e. /tave
.tn tou .é ,te oh éri! .~, !to.to .c .te. ft(,H-<- no .te ho2. .:tÙ..'mMa{(
lIlaiwhuJ1c>.. e 0 t« rato«
e. 6,aa,étl&lle. La. 6,aa-tavaJ...h-la zaua
CULMcUA({(( )La i fLoto i .te. ApOOIL((ctAmui yto ,tUe.I~!(l..
4 - ,Vo ftUILa C. 6aa,tae. ftü/-ua i ftotopu
i ce. maLt ftau.-ti. i .te
ho ë 6,eJtUlVuwa maJ1a' 0, e. 110 te. 11!(Uti!taa e. tU/Xt (' .te.
Apo oltaa A;1Iu.[., no -te. :tuIl1U paltillt 1110 .te. fte.nJ. pOli.-UUct ct
TA ,11'-\1\1;1, TE ,\f'./;\JAA 0 .tana -c CULa;ta,(.mai, ilIa/.. .te matahiti
1975 III(U â.
Te. oacU:te. ne<. 0 TA MANA TE NUNAA. e.<.àha e. mcWw. -t :te..
paJta.u VlO.te.. ':uamèVLaa, La 6acU:te.. hua /La -<. :te.. :t.a.a:ta. 0 :te.. UamMaa
o :te. OILa.lLaamaLt :ta. 0 :te.. nunM a:toa, e.. La ;ta;ta.fLah,{_ano :te.. cha:
:te.. mau ONA 0 :te.. 6e.nua nu -t pct:tol a.,[ -<. :te. paJtau no :te.. .t[amMa.a.
o :ta. TA MANA TE NUNAA e.. pupu-hohOll.a aru nu, e. -ta haapapu
ma.,[:ta,[hla. :te. MU 0 :ta.ua UamMM. ç.)_;ta:ta. -<. :te. hoë. MnU no
:te. malt-utaa. no :te.. hoë. /La. Ma.:ta.-<.ILMamu-<--<. /Loto -t :te.. /Lave..
amu,[fLaa. ma. :te. ha.amau -t :te.. :ta.a:toà.ILa.a.-t Ma.,[ho I: :te. hVLca-:twnu
ma.ohL
Uàha e. hù.na -t :taua. Uama,ILa.a., e..da. -t :te.. hoê ohll2a 6ManMna:tae.. noa., no .te me.a, u..ta..te. Ir/au ona e. éaMe/l.e.hVl,e.. dA. Wou
no .te.. pa.ILWLU-t :ta /Latou maLt mcU:taL No /Lwa Là va.,[ Ma 110a.
:tatou.
T .te. hlà/La.a a lA MANA TE NUNAA. ac:« e. UamëLlLaa mau, mcu
.te.. me.a, e.Lta.:te. nrau a.lLatcWtM pofL)._;t,Ua e.. :tau'{'h-<.a, e.Lta te
6aa.tVLVl,a.a me..t;ua e. tinad.hd.a., e.. U:ta. e.. pa:to-<.ft,{_a.te.. mau ONA, e..
e..da .te.. oua Oaa:tvLe.. 0 te. oe..nua l'lU e. )._fLil<'hla -t /Lapae.. -t .te..
âLLà •••
Te..' e..a a .tu /Len-<-h.i..ama.,[, ma.,[.te. I1Ia:tah.W 1975 e.. me..a ~te..a
e..".te.. 6-<'6L A .'tohl ma .te.. ,{_ml hoho~w I. .te.. Oa.MOO pOIUtita e.. val:
!La -<. /Loto -t .to tatou. aaù ma .te. pua.,[, te. Uo,Uo
e.. .te.. manulo...
..-. "
--
.
,
/
.
HI ROA-TUMU
Ill. tuaA:apapalUa te woa-twnu
0 te hoê. nu.n.aa, 0 te ma.tamehai Ia.
o te p~,
e.i_a o~a o.i_a..i_hoto .i_to'na ~oa-tumu
0 te pa~
.i_a no
to 1 na tiaJta.a. mau I: mua i te mau nunaa oxoa,
1A -
Baha te nunaa rnaohi ? 1
Wa e ta.a~aa te hwtu no te apapCVta.a,no te hunu. ôaaA:eJt~aa 0 te
l1una.a.maoM I. muta.cUho e tue mahana, te.i_o a noa tu taui.
Tue mahana e lia ca txüou. Io: 6a.anaho te nuna.a. t1'laohl.i_noro i no,
tuhao: e 3 :
1. Te mau ONA. e te hoê. pupu ta.ctta. ili, 0 te 6aat~e ~a .i_te 6enua.
Tu Lo: naro« !La te 6eJtUJWl.a.a.e te 6a.a.ofua.a no te ta.a.toa. 0 naxou. te 6ua
mMamMama. 0 naxou. te 6a.tu 0 te mau 6 enua 1tCVl.a.hl, tu la. iuüou. !ta te
6aanaho/ta.a no te tap.i_hoo!La.a.ta.u)_haa, tel la ltaA:ou /ta te 6a.a.naho/ta.a.no
te mau /tave oMpa /tapll.e e te t~~a.a oMpa /tll.pll.e.
Tel ia nato« te 6aa6au6acvLa.a.no te 6enua, la ona noll. /tia ruii.ou.
e .i_a veve noa hia te veve.
1
~• Te, mau t.i_a.tLaamaltai (0 tu pahauh).a te mau ONA- RH aO!Le M te
mau hiUltao.,tUta). E oMpll. papu ta iuüou, M te mea te /ta.hbr.a.a.0 te.i_e ma.u
toaio. e rave ohipa hau La , E mau iaaxa mMamMama e te .d«, (.i_a. au .i_te
hi 1 onaa a te nuna.a.), tel !tOto ai.oa narou. J... te mau ofupa taplhoo/tall. tiuuhaa:
!Ui, 6a.a.a.puIvÜ, truuai Jt)_{. Ua wo axoa narou. ei aôa.l6a.l pa.Jta.ul /totopu
l te ona e te. mau taata riL E oraraa papu to ratou i te tereraa pae
materia
no te utuafare.
3. TE EElA RI1, (lla ho.: te mana/ume. Tu «oto niüou. l te 6a.a.apu,
tel /toto narou. .L te. taiüa. '.i_ 110 te natou o!tCVLaa,ca ne.henehe. /tatou e.
hu;t)_htLt<.noa â .i_te. aho . E ta.a.ta. ~ave. oMpa IVÜJt.U noll. iuüou, ma te. au6cw.hia .i_te. 6a,Uo SMIG, oca ho..t te hoê. lino mon). e 5 000 tona ,(_te. ava' e. noê,
Tel !toto ILatOU.i_te. 6aa, e L te. mau vahi: 0 moemoe.l !toto i te mau valU
v~,
l te puhapCVLa.a..0 «ato« te..te. e. faaon'a nei i te ona, ia vai veve noa
ratou.
E..t ha.a.po.to!ta.a. te YLW1a.a.
maolU. tue
l1una.a p..to.
l
mahana
e Ylunaa tipe.e. e e
B - E aro tatou no vai ?
E me.a ohie. !toll. te. pahono!ta.a.. E MO 0 Ill. Mavla Te. Nuna.a. rLO te. xaat«
no te 6ela ve.ve., no te. .ta.a.ta tel /toto ..t te. a,t{ e te he.pohe.po. E alto
o la Mana Te. NuYla.a.,(_te. nuna.a. man.a.hune, ..t te. hoê. ~a
manahune, e te
hoê. 6~u.trM,aa manahune, e te. hoê. 6aat~~a.a. manahune..
~t,
C - Eaha te faatereraa
ta la Mana Te Nunaa e rave ?
E ~ave 0 Ta Mana Te Nunaa ~ te hoê faatereraa ia au i te hoê hiroatumu, no te mea, te hiroa-tumu, 0 te mau chipa atoa ïa i faataa i te
huru no te hQê rrunaa, o~ to'na ~eo, ta'na pehe, ta'na ~ene,
ta'na
nMa'o, ta'na hamawtaa oaJte, ta'na peu wmu, to'na oVtU.JWr.aa, e te
vM~a
...
a- Te oMpa matamua 0 te :Ua La. MveMa, 0 te tuunaa. Lo: i te reo maohi,
i te'na tiaraa mau, ~ ~ea papuMa te ~oa-fumu.
Ta watapapa ~
te ne» maoM, Là am~Ma La, te mau neo axoo: 0 teJLa mom e te!t..a motu,
no Po~n~a,
e na !t..oto ~a'na e oâ mM M te ~eo fumu.
Tue te taM M'o~aa
Reo TaMU
Reo Tahuata
Reo FakaJLava
Eaha to oe ~
?
Te M n~au ~ te oaJtaoa
Te MelLe nu oe ~ he« ?
Haa ol: mM
Eaha xo oe Ralzatu ?
Te k~ nu au. .[ te oaMoa
Te hee nu oe ~ hea ?
Haa Izo~ mMEaha. ta hoe. nunu. ?
Te kM nu au ~ te oaJtaoa
Te haeJte nu koe ~ he.a ?
Haa «u: mM-
T not» ~ tue nu na ~'oJt..aa. e 3 «eo no na nunaa mao~ e 3 no
Po~~a,
e ~e hohonu tatou na watapapaJtaa. e 3 :
1) Aratairaa-parau : hoê â aJtat~aa.-paJtau, ua wo te ~UM ~ oaMte!t..aa.~ te hohonu 0 te o~aa.
0 te nunaa. maohL
2) Parau-turnu : hoê. â. paJtau twnu Là matapapa m~hla
(a- haa oi. mM b- haa Izo~ mM c_- haa vili mM)
e wo pMa te paJtau twnu 0 te : Ilo~ ao~ë:Ji.a kO~"
Ua wo te paMu-twnu ~ oaa.Ue!t..aa. te n.,[u 0 tenunaa.
maoM.
3) Ta' iraa ree : E mea taa.ê te ta' Lnaa 0 tena neo e t.ena. ~eo 0 tena
mom e teJta mom. 1a aWLaJtoh~ate ta' ~aa. neo , no te mea, 0 te
oaaUe!t..aa.te Jt~a 0 te natunanaa. 0 teJta e te!t..a nunaa. mao~.
b- E Ia. oeILwU~a te paMU no te ~eo, te oe!t..wU aroahio: ~â te ~aa.
~ te haapwaa,
~ Ma ~ te O~aJLaa.No te mea, Là OMau mM te noê.
tmna, e telLe-telLe eia, ~ !toto ~ teJLa wna e reno. wna, 0 te opun etû. 1a p~ mM oi« i: no:» ~ tue tene. - te!t..e!t..aato' na, ua p~
axoa. o.ia: I. xo' na o!t..aMa. E na ~oto ~ tue tuatapapaJtaa e ~e tatou
na twnu - paJtau e 3
1) Rave am~
2)
HaapW!.aaam~
n e!t..~aa
3 ) PaaJt.[ te
TE HOE FAARAVAlRAA FAUFAA TAAE ATU
l roto i te mau utuafare aNA, te faataa maite ra e te papu te
tiamaraa 0 te feia e ohipa nei i te toroa tiama, e te natinatiraa 0 te hoe
nunaa e ohipa nei e amuira noa'tu.
Te mau
pororaa e vai ra, i roto i te rima 0 te faatereraa, oia
haî, te haaparareraa parau1te afata teata, te mau veà, 0 te onoono uàna nei
i te faahitiraa e, e huiraatira ona, e huiraatira tiamâ ia, e te nunaa manahune,
e nunaa
ite
orehia,
e nunaa
t av irr i ïa ..
ra
Ei~ha
tatou e maheaitu i te pororaa uàna a te hoë faatereraa, e
paruru nei ia'na iho. A tuatapapa hohonu na tatou,na roto i te raveraa i vetahi mau b i oraa papu ma i t ai., 0 te par au 0 te t i amâ raa i Por ine t i a ne i .
1 te hoê h i.oraa rapae, mea f aah i ah i a , Iller_..{. te. mea Ita, ua
pCVl.UJl.U ma-[-
teihJ (1 te üamëvLaa 0 te .taMa.
E tiamaraa to te taata la manào 0 tana e hina'aro ra, 1 te papa1 0
tina e hina'aro ra, i te parau i tona mau man~o, area ra La Lml oe i te ohi·
pa 1 roto i te hoê oire ra, a faatitiaifaro to oe mau roana'o e to te tavana
oire, ia ore ra alta la e ohipa, Mai te mea e, te ohipa nei oe i roto i te
pupu lA MANA TE NUNAA e te hinaaro ne i oe p papa i te vetahi mau parau , na
roto i te mau veà, e faahiti vetahi mau pa~una roto i te haapareraa reo, e
aore ri i roto i te afatateaiaepahono
hia mai ia oe mai teie te huru, e roa
"."
-h aapareraa e ne hene he
roa pal... ta oe papalraa,
elta pal te f aatereraa 0 te pu
e f aari i , i teie mau huru t opa raa reo ... !
la hi~hia i te pae 0 te faanahoraa
i teie hohoà (Vea n" 15).
0 te
pae haavaraa,e ite 1a tatou
Te feia anie 0 te ite papu 1 te papal, e i te parau
o te faariihia no te haava i te taata,
1
te reo faran~
o te relra te tiamaraa 0 te taata maohi ?
E tiamaraa anei ta te taata mabhi 0 tei haerp. mai, mai te mau motu,
e 0 te ohipa nei, 0 te aufauhia nei i ni~ i te faito mani ra e 5,000 tara i te
ava' e ho'ê, e te o ra ne i i roto i te mau àpaàpari i a te mau [aa, 0 Ti t i oro , a
Faaa e te vai atura, ..?
E tiamaraa aoei to te taata n tei faaravehia i te ohipa e 0 tei tia'
varuhia i te ohipa ia au noa j te hinaarn n tp fatu ohipa ... ?
1': te nuna a maohi o Por i ne t i a , 0 re i opuahia, e faaere i to ratou
i ho ti'araa maoh i , t o ra t ou reo , ta ra t ou mau peu t umu, t o ratou h i roa -t umu ,
na ro t o i re rave a mon i , te haap i iraa e te mail haapo roraa , t ei hea ta ra t ou
tiamaraa ?
va i ne i t e f e i a tiama, o i a la te f e i a ia au i ta Tatou faufaa,
e han e i tn ratou mana, e faahuru ~ i te ture, ia au i ta ratou mau hinaarC' , hamani ioo i te nllnaa rave ohipa, oia mau e tiamaraa tn ratou, i te eiaraa i a au i ta ra t ou ture, i te f aa raa
t o ra t ou mali pute i n i
i te tua
o te nunaa, i tp parau i ra ratou mau man~a na roto i te afara teata, i te
tamaa mai te -3rii, mea papu maitai p tiamaraa tn re ONA.
Te
î
â
c.- E La. Ue. .te. .taa:ta. maohi ,[ .to' n.a maLt.oJtMaa, .te. Ue. )ta. La. 0,[0.,
te. ôauôa.a JtaM, no .te. oJtMaa ,[ not» ,[ .te. hoê. pupu raata, te.
OJtaJtM u.tua.ôMe., xe. .teJl.e.JtM ooie., xe. ôe.n.ua, e. rae. noa'.tu ,[ ce mau
6a.anahoJtaa atoo: no .te. OJtMaa.
1) T amaa : ,[0. pa.Jta.uhia xe. pa.Jta.u no xe. .tamaa, s:e. PMauhia M.. ..ta
.te. pa.Jta.u no .te. maa, e La. pMauw
ce. pa/La.Uno .te. maa, e ôa.n.au
mai ,[0. .te. pa.Jta.u no xe. ôa.a.hO.tuJtM e. ôMôa.uoaaJt.a.a. I. .to' na 6e.nua.
ZJ U.tua6a.Jte. : io: pMauw
.te. pm
no .te. u.tua6Me., e. Ue.aJUa ..ta
ta ' na huJtu OJta/Laamau, cio: ho,[, co' na. OJtMM .tOÜMe.,.tO' na
na..tuJtMaa, .ta' n.a pe.u •••
3) FaaoaoMM
: ,[ )tO.tO ,[ toua OJtMM u.tua6a.Jte. e. .totia/te., e hiti
mal te. a.a1, .te. t.anasia, .te. iu:«, c« paoa, e..te. mau ha.utiJtaa a
re. mau .tamMii .
Te. oaa..tVteJl.aa a la Ma.n.aTe. NUn.M : U ma/Lama-ta n.o .te. taata,
u .{;te. no .te. taara, u paaJti no .te. t.aoxa, u ôVl.UJtiJtaa no .te. taara,
el hr0wa n.o te. taata, u mana' ona' OJta.a.no :te. xaata, .te. .ta.a:ta. 0 .te.
ma.ta.me.hai, e :te. :taa:ta. 0 .te. 6a.a.hope.a, o-Ut,[a.te..taa.:t.a.,[.te.
6e.JW.Jl1JtM
mana.hune..
1 D - 0 vai te nllilaamaohi ? 1
Ela Ma.n.aTe. Nunao. La. au I: .to' na ,[0' a. Te. nUYIa.a.maohi 0 .te. mau
.taa:ta'.taa .tu oaMii ,[ .te. hoê. 6a.a..teJl.e.ma.n.ahune., e..te. hoê. ôaa.oUJta.a.
ma.n.ahun.e., noa'.tu :to'na. huJtu, n.oa'.tu :to'n.a iJt,[, noa'.tu .to'na Jte.o, n.oa'.tu
.ta., na peu e. zo' n.a na..tuJtMa.a..
la iteahia to oe hiroa-tumu maohi ra. e parauhia oe e taata maohi.
Hoe â tiamaraa ta vera, e ta te ma'o a tei tuuhia i roto i te âua
i-a. Oia mau e faahitihia mai â teie parau, e tiamâraa ta te ià i roto i tona âua, te haere tur~ te haere maira tae atu aii te mahana a ruru noa ai oia
i roto i te opû ote malo.
E t i amâr aa faahiahia mau teie, i roto ite opû a te ma' o. Te. !:J.amâoJ..a. -La. te âua 1.' a., a.i.ta e ma' 0 to /toto a otUhae!te. JIloa ai. .:te. mau 1.'a. ma
te. 00,00" Te UamMaa 0 te.
0 te. mahaJlla :ta, a i.te. ai. 01.0" i. .:te. )Lave i.
.<:ana.i.hQ tuha.a. 1. /toto i. tona o/ta.J~a.a.,te. amo i. t<Îha i.ho hopoi.' a, mM i.1w
hAAI2@aa, :tàna i.ho mau pe.u., 0 tu
haama.u.1U.a,-La. au -<te. IUl1a'a.JLO 0 te ta.a;ta
liama., u.aha Jt5. i.au i. te. IUna' altO 0 te. ma' 0 •
Jl.a.a.,
mata
Te 6a.a.te.JteJta.a. a te ona : ua haamauhia ia au i te faufaa_raahia
te taata hoëroa, ma te haaveve i te taato'araa 0 te nunâa.
0
Te 6a.a.teJ~Vl:aa hau-manahuyte : u.a ho.,amaulUa :ta. .(a-au i. te hi.n.a'altQ
te :taa:to'a 0 te l'lunaa, oia te tiavaru i te ma'o i rapaei te
âua i'à, a faatupu ai te nunaa i ta'na iho faatereraa ia riro oia, ei nunaa
e te tA~a.a.
ruperupe e te oaoa i roto i ta'na iho faatereraa.
II,- TE HOE FAARAVAIRAA FAUFAA lA AU l TE T1TAURAA A TE TAATA
1.- TE TïTAURAA A TE TAAT~
la hibhi~ rü tatou i to tatou oraraa,a tei parauhia e mea ruperupe,
te i t e nei 'iêl. tatou te mau t i t auraa faufaarahi no te orar aa mach i aita ia i
.. ola h"
. \...
f
rava , 1,
01 : te parau no te tamaa, tlnalraa mal, te utua are, te parau
no te reo, te parau no te faaanaanataeraa, faaravairaa faufaa, te utaraa taata, i te taatoàraa 0 te mau faanahoraa totiare te hiroà -tumu.
Ua rira t~ie mall ereraa a te nunaa, i ravea na te mau ana, 1 te
faairaa i ta ratou mau pute, a hapa'o roa ai te ona ialna noa iho, a rira
ai teie, i haapi'oraa i te nunaa,ei~ha oia ia ferur~ faahou, eiàha la hià
f aahou , i tôna taata t upu , a te rurnu'i a a te mau f i f i e iteahia ne i i teie
mahana.
Te faatereraa a te ana, ma'àri ra ïa, te faaamuraa i te taata i te
mau mea ato'a e tutehia tu i mua ialna ma te feruri ore, a vai te maitai ra,
o tei haamatauhia i te taviri matapa noa i te ana. A pohe, a tuturi te fei~
a tei ore i roa'a ia ratou te taviri a te uputa a te afata moni, no tona
oraraa.
Te haallana nei 0 lA MANA TE NUNAA i te taul te mau faanahoraa tumu
o te faatereraa no teie mahana, 0 te faariro nei l te mau taata riirii rave
ohipa a te mau aire e te mau matainaa i faatitiraa no ta hoé pupu iti ana.
la tauihia'tu te ho~ faatereraa ia au i te hinaar~ e te hanahana 0 te taata,
a mairi mai ai te faatereraa titi, a ora ai te taata ma te oaoa, i roto i
tona natura, e te au taeaeraa,
Te vai nei â te nunaa maohi, i r0to i te anaanatae i te parau a
te rave amuiraA i te ohipa. N0a'tu â te hamani-inoraa a te feià ana, i te
tmtraa i te mau ravela atoa, i te faaOTPraa te mau peu tumu, te hiro'a tumu
o te nllnaa maohi aita 0 lA MANA TE NUNAA e hina'aro nei, i hoé noa ae peu ta
te taato'a, hOê anae feruriraa, hoë anae hUTU ohiparaa, ia ravehia ra te ohipa ia all i te hina'aro 0 te taato'a,ei~ha ra iau i te maitai a te taata hoë
noa,
Z.- TE HOE FARAVAIRAA FAUFAA API
Te niu 0 te tauiraa 0 te oraraa, maori ra, to faaravairaa faufaa.
E mea ti~ ia taut roahia te faanahoraa ture, e te mau opuaraa. E rave anae
ia tatou i te hoë faaravairaa faufaa ia au i te hinaaro 0 te t aa t a .e i àha ra
mai to teie mahana te hoi faaravairaa faufaa ia au i te aNA.
la ravehia te mau ravea ato~ no te taul i te mau
ma te ture atu i te mau faanahoraa api.
faanahoraa tahito,
la hoftoahi..a ,( te taata te -uMaa matamua, ,( mua.,( te matÙu., eiaba
te matini ia riro i mo\haa na te ona no te haapotoraa i te taime ohipa, te
faaitiraa i te rima rave ohipa, a faaea mai ai te taata ma te ohipa ore. E
mea tià ia faaoti ~e taata i te parau 0 te matini.
A hi~ na tatou i te hoë hohoa faaapuraa a te ona,faarahi te matLnL,
faarahi te faaapu, faalti te r a i me oh i paraa , faarahi te api, f aa t i te taata
rave ohipa, a fifi ai te feià faapu riirii,eere roa'tu ai te taata i te ohipa. Te pato'i étaeta nei a lA HANA TE NUNAA i teie huru faanahoraa faaravairaa faufaa a te ona matini. No te mea, e rahi noa'tu te ereraa i te ohipa,
rahi noa 'tu â te fifi 0 te feià faaapu rurii, i te hio'raa a lA MANA TE NUNAA
mai teimaha roa 0 teie faanahoraa faaravairaa 0 tei faanahohia ia au i te numera e te pohe 0 te nunaa e faahotu nei i te fenua.
î
la haapaehia teie huru faahoturaa fenua, a riro al te fei~ faaapu
rurll 1 te hio mata i te hotu faito ore a te mau ona.
la mau papu tatou, i te feruriraa e te. hotu 0 te. 6enua e. oh,(pa ,(a,
l'la te. taatoa. a (Iau6aarua ai. te taatoa
(1
3.- TE MAU OPUARAA FAARAVAlRAA
:te. J1aIJe.ahoefwa no :te oftMaa tiama.
FAUFAA
la haamauhia te aratairaa 0 te puai ohipa i te pae faaapu, faaamuraa animara 0 te iti noa'tu ra, mai te tau, a piti ae nei ahuru matahiti. 1
roto i na tuhaa e piti ne i e iteahia ai te f au f aa , te hotu, te ar av i h i 0 te
nunaa maohi, te faaapuraa no te oraraa utuafare, ia faaitoitohia ia te reira,
te faatupuraa i te mau amuiraa feik faaapu. 1 te aratairaa matamua, ia arnu te
nu naa i ta'na iho i faahotu, e ia rayai te taatoàraa 0 te fenua i te maa 0 ta'"
na i faahotu, i roto 1 te mau tuhaa atoà.
la faahotu atoahia te vetahi mau huru faapu, mal te vi, vanira, tiare 0 te titauhia mai nei e te mau fenua rapae.
Ta faaitihia te tapihooraa tauihaa i te hoe faito eau, 0 te tapihnoraa tauihaa, hoe reie tumu i vai noa ai te fenua i raro ae i te titiraa a
te faatereraa ona, e te mau fenua ee, 0 te haere raa tu te faufaa moni i rapae
i te f enua ne i .
Te parau no te fenua faapuraa, 0 te riro nei i fifi rahi no te feia
faapu, ia rave hia i roto i teie tuhaa nhipa te mau faaotiraa pupû eau.
1.- la tape.'a hla :te m®
hooftaa 6e.nL(a. a te faatereraa fenua anae
te faualo i te hooraa fenua. la horoa tarahu hia te fenua i te feia faapu i
te moni e au ia anaanatae te feia faapu.
M.M.ru.
2. - Ta ftacul1aLL-- fUa. te 6aa..:tuXVta.a
i te mau 6enua
iau i te rahiraa 0 te fenua, ia riro teie tute i ravea faahoturaa fenu-a, ravea atoà hoi
ia hoohia/tu teie mau fenua i te faatereraa fenua, 0 te faanaho, tatuhaa no
te tuu atu i roto i te rima a te feià faapu.
6e.:til e vai nU i.. !toto i tana :taa.:toMaa
ia vai te 6enua ,(,
ta.a;to'iltaa.
e i !toto i te 6aa..:teJtVta.a
6e.nua 6e.:til 0 tu
6aa.Jta.vai
fUa. a rira ai te .uau fatu a teie f enua i te fana'a i te hotu a taua mau fenua
ra.
Te t}enua
!toto
i tcma
la haamau 'hia te mau faatureraa no te paruru raa i te natura, faufaa faito ore hoi no te oraraa m8itai a te t~Ata, i te pae faapu, ia faataa
hia te tuhaa fenua e au no te faapuraa, fnnruuraa animara, te parau a te viiviiraa a te natura, te fenua noho raa a te taata, te mau pü ohipa rarahi ia
rira teie faatureraa i paruru i te natura a te fana'o hia e te mau ul no ananahi.
Te mau pal2ultaa
i :te. mau l2û 6au6aa ltaM 0 :te. 6e.nua.
No te mau papuraa l te mau molhaa faufaa rahi, e tià ia rave te faatereraa fenua i te mau
ravea faufaa roa oia ia :
Te pû horoa raa ulra, te tereraa pahi,
Te tereraa manureva a te mau motu, e na te ara
Te aitarahu raa moni, la rira teie mau pû ia fatu hia e te faatereraa a te nunaa atoa.
4. - FM TUTERAA
Aita te faatuteraa,
riro i ravea maitai no te faatupu i te titiaifaroraa 0 te oraraa totiare i roto i te aratairaa 0 te faatereraa ona. l te
h ià r a a ID a t am ua a TA MA NAT E NUN AA .:.:.t;..::e~h.:.:(.:....)
lt!.:o;:.:a:.:......:.':t.:..:u::.:.......:Y1~e:;;.;-<~·
_.{..::,'
a:;.:_:.:.:t)1.:;:a;.:.::tc:.:.().::::uc......:;,{_:.....::t;.:;e.;_;_h::.::o~ë:.......ti:t=-·
:;:.-<:.;;' aA.=' Qu.;a;;_Ito
I{aa .<.. Judo
j_
:te naatutel{aa,
E faateimaha hia Ïa te faatuteraa inià i te faufaa rarahi. ia riro
teie faatuteraa, i faatupu i te faahoturaa fenua, e haamau hia teie faatuteraa i nià i te faito 70 e tae atu i te 80 i ni~ i te 100. la haamamahi~ te
[ute 0 te mau m~a amu rahi hia.
S. - TE OHIPA
- TE W)Nl
OH1PA
la faanahohia, te hoë aratairaa faaravairaa faufaa api, 0 te apiti"
hia tu e te mau faanahoraa totiare, e i te pae 0 te faatereraa te faaholraa
te faatereraa i roto i'te rima 0 te nunaa, te faaravai raa faufaa, te hiroà
t urnu, la anaanatae f aahou te r aa ra i te o ra i ro t o i r o ratou mau mo t u .
la haapapu hia te faufaa hOQ a te feia rave ohipa. la haamaitai hia
te monl nhipa iti rna ae a te rave ohipa. Ta haamaraa hia te moni tauturu a
te afata p aruru rave o n i pa , la faatupu hia te h i opoa raa e t ae ra 0 te moni hoo
n te maa.
111,-
TE FAATERERAA FAARAVAlRAA FAUFAA NA TE TAAOA TE FAATERERAA FAUFAA A
TE NUNAA
Aita 0 TA MANA TE NUNAA i ore e ite i te mau faanaho raa tapearaa
i te faufaa faahotu 0 te rave hia i roto i te mau fenua e ~aa,teJteJta.a. amuJ.. a
te hau (commlniste). Ua itea hia i roto i teie faatereraa, te tapearaa hia
te faufaa f as uotu a te mau ona , i ma i t ai no te taato'à, teie ra i roto i te
f aa t ereraa 0 taua mau pa oh ipa ra a i t a 'i a taui, tu /toto ywa â i.a. 1.. te Wna
o vé;tahl mau :taa;to. W CVLQ.vihl, e. te. mau papa:t-pCVLaU 0 te 6aateJteJtaa hau .
Alta te taata e raveraa te ohipa i roto i teie mau pO e faarii hia i roto i
te faatereraa, aita 0 ratou ~te tereraa ohipa 0 ta ratou pû ohipa.
üe
Te ite papu nei ~ tatou, ua taul noa te fatu 0 te pü ohipa ma to
taui ore 1 te mau faanahoraa 0 te faatereraa. Mai te f aa t ereraa ona rapae,
huri atu i te faatereraa ona i roto i te hau faatere fenua. E ere roa ia
teie faatereraa, i te hoe faatureraa hau manahune.
la ite papu hia, te tauiTa paoti a te pü ohipa e te tuiraa i te
aratairaa 0 te ferurira, e te opuaraa e piti na ohipa taaé roa. l roto i te
feruriraa 0 te hoè faatereraa manahune, na te mau rave ohipa e feruri, e faa~ti i te aratairaa e au no te tere maitairaa 0 te pG ohipa, a roaa ai i te
rave ohipa te tiamâraa 0 te faa~tiraa i tona parau, i roto i tana ravera ohipa, Mai te mea e e tauira paoti noa 0 tei mairi hia e te faaterera hau, tei
hea 18 te tauiraa.
E tupu ia te ho~ faaholraa mana faa~ti i te ohipa i roto roa i te
mau oire, i roto j te mau pupu ohipa amlliraa feia faapll e te vai atura iau
i te toto'a i roto i te motll, e te tuhaa motu 0 polinesia taato'a. Te mau
faaotiraa e tapea hia mai, maorira 0 tei rave hia e te mau pupu ohipa, faahotu, 0 Polin~sia taatola, Na roto i teie faanahoraa, ti roto ia i te rima 0 te
nunaa te parau a te faanaharaa i te faaravairaa faufaa a te fenua.
1 teie faanahoraa api a te faaravairaa faufaa, ia ite ia te taata
tataltahi, e taata feruri oia, e taata ohipa oia, e taata hanahana oia, ~.
:ta ,',' :teJ. I!ava.<, :t'ana -<,ho hopo,i'a.
E tupu ma i t e teie opua raa na roto i te haapiiraa i te nunaa raato'a i tana aratairaa poritita, e na roto i te tupuraa
maitairaa te horoa raa manata, e te ite i rotopu i te nunaa ma~hi.
IV,- TE TAU 0 TE HOE TAUIRAA
Elta te tau~raa mai te ho~ faatereraa ONA e tae atu ite hoë faatereraa hau manahune e tupu i roto i te are a 0 te hoe mahana. Ta 'iriti hia i to
t a rou f eru ri raa , e t upu tf' tau~raa i te ar ea o te hoê mahana. Te t au i raa e tupu i te mau mahana ato~, i te taime 8 ite te nunaa i tana iho hopo~a e a'mau
papû ai oia te hoë aratai raa faufaa Cl tona oire, i te taime a haapii hia ai
ta tatou rna n tamari i , i te fare haapi ir aa , j te hoe haapûraa no te mau i t ana
ihn hnnnlR, e feruri amui ai te nunaa nCl te faatupu, e no te arno i tina iho
I aa t ereraa
te r ave arnu i raa i te oh i pa , :te ne.o.« toiünaa e tupu ia i_ te mau
lilfC hat1Cl (:t'oà,
1)
Te titau nel la tatou ia tatou iho, i te faanaho mai teie atu atu
taime, mai roto atu i teie faatereraa, i te aratai e te feruri i te hoë aratairaa 0 to tatou oraraa, i ni~ i te hoë faatereraa ote oraraa 0 ta tatou e
opua nei no tatou.
Ia hi6 tatou i te faanahoraa, faatuteraa i te faufaa rarahip e riro
te reira i ravea, faatitialfaro raa 0 te tute, a roaa mai ai te reira faufaa
no te faatupu i te mau ohipa faahoturaa fenua, e i moni atoà no te parururaa
i te mau rave ohipa. Te reira i roto i te area taime a tupu ai te hoë aratai~
raa faaravairaa faufaa papu 0 te riro i haamaitai papu, e te titialfaroraa 0
te oraraa.
Mai teie faanahoraa 0 te faatuteraa, ~ lmi o~ tatou i t~ &aanalw4aq
i Ito:to~ t.~ :tau, ~ i IW:tO :te. mau tuhaa ohipa ê atu , te faanahoraa 0 te ara t a i
ia tatou i ni~ i te èà 0 te faatereraa RAU MANAHUNE.
Te h'd raJa CI l-e NU plA'A. ~ Ao~i
i t«e nei ,"ak~~a:
_.-
tJUNA'A
Pt€'
ItJE'
tJo Té M~
"----
Te ~ve,i/a a
~,,~
ArJA lE NUNA'A
•••
ft 4-
._-
__ __
11-\ HAT~ TE MAO
-----------.....
...
---------
TURE FENUA
[ A. - Œ1UARAA
Teie te mau faanahoraa e te mau haapapu raa no te tuatapaparaa i
te ture fenua e te mau ture 0 te fenua PORINETIA, e te tuhaa ta teie ture
fenua e faata'a no te ta'ata tata'itahi e no te taatàa 0 te nuna'a.
1. l roto i te Repupirita Amui e o.v,vu te nunao. mo.'ohi., ma te patu
i te hoë toteiete amui ia au i te mau reni i raro nei :
ia faahotu i te fenua na roto i te hoé rave amuiraa l te ohipa
- ia faarii i te tiamaraa 0 te taata tataltahi i roto l te fenua
Porinetia e i te ara
ia faatupu l te autaeaeraa e te amuitahiraa
0 te
taatoà
la faanaho l te tiamâraa 0 te taata ia au l tana hiroà-tumu
ia vaihoê te faatereraa faufaa e te faatereraa poritita.
,
2,- T Porinetia, na te mau faanahoraa i rotopu i te mau taata
atoa. e faahiti i te toteiete amui. Na te ohipa a te nunaa e faaoaoa i te
oraraa 0 te taata e 0 tona utuafare. E na_ehia teie oaoa na roto i te mau
ravea i raro nei :
- la vai noa te taatoà 0 te mau tauihna no te faatere
faufaa l roto i te rima 0 te nunaa ma~hi.
l
te oraraa
- ia oaoa te nunaa maohi i te rave amuiraa i ta'na tuhaa ohipa.
la tatuhaa hia te ohipa e tia'i no te faaitiraa mai i te taime raveraa
ohipa
- ia ferurihia i te haapararp.raa i te aravehi, te hiro~ tumu, te
ite e te haapiiraa a te taatoà 0 te nunaa
- ia faataahia i te maitai 0 te hoê taata ia au l ta'na tuhaa
oh i pa e te mai rai i na' e h i a i roto i te tcteiete amui.
- ia rave amuihia te ohipa i roto i te mau tuhaa ato'a 0 te toteiete (raveraa ohipa, apooraa oire e te val atura.,.)
ia faataahia te ho~ faatereraa poritita manahune
- la aifaito te taato~
- La aupuru te tahi e te tahi
- ia rira te oraraa faufaa e te orara totiare 0 te taata tataitahi
ei ohipa papu,
amuiraa,
3,- E vai te mau maitai atoà e roaa mai, na roto i te faatere
i te mau tauihàa no te oraraa faufaa, i roto i te rima 0 te nunaa,
ia au i totna hirota-tumu.
4.- No te faaruperuperaa i te huru 0 te faatere raa 0 te oraraa
o te nunaa maohi, e tià ia hapatohia te mau reni i murî nei :
- ia rave amui~hia te ohipa
ia mana te nunaa
ia riro te faatereraa ei faatereraa mana-bune
- ia ite ·hia i te mau ohipa a t o 'a a te taata t a t a i t ah i
- ia hiopo'ahia te aifaitoraa 0 te ture na roto i te haamauraa
i te hoê piha hiopoàraa ture
ia tahaê te nunaa i roto i te mau pupu a t o'a e ha apao nei i te
araraa 0 te mau mahana atoà.
...
....
te haapapu i te rave amuiraa i te mau ohipa atoa, e ruea tla
ia piahia i te taataà a te mau ohipa i te mau vahi ataa ia ite te taatoà
tei reira te nunaa. Na roto i teie feruriraa emea ohie i te taata tataitahi
i te rave i tatna tuhaa no te maitai 0 te taato~. No te faananearaa i te
oumera te feia mana. e mea tlà roa, {a faataime~hia i te mau toroà atoà
(toroà poritita, toro~ a te hau e te vai atura ...) no te mono i te taata 1
te mau tiaraa atoà e 00 te haapapuraa i te faatereraa manahuoe.
E no
!B.- FAANAHORAATOTTARE E PORITTTA
E taamu te taatoà 0 te nunaa maohi mate aifaito i roto i te REPURIRITA MANAHUNE AMUI NO PORINETIA. Te n i u 0 t e i e nei Re pup i ri ta a te mana a
te nuna a mao h i na roto i te rave amui raa i te ob i pa , Teie te mau tuhaa motu
tei patu teie nei Repupirita :
- Te mau motu no te FENUA EN6TA
- Te mau motu TU6MQTU e MAAgE~A ma
- Te mau motu 00 R6RO AlATA!
- Te mau m0tu 00 NIA MATAI
E te mau motu 00 te TUti.AA PAf.
E vaihoê noa te fenua Porioetia.
o te nunaa te manahope no te faatereraa poritita e totiare. Te nlU
o teie nei faatereraa 0 te rave amuiraa 1a i te ohipa i roto i te hoê aire.
roto i te ai re hiti ai, e t upu ai, e ruperupe ai te mau mea atoà no te
ma i t a i ()te hnê nunaa . I r o ro i te o i re e ma i r i ai te nuna a no t aua o i re ra
i ta'na mau afa1falparau, e maiti te nunaa i te feia haava e i te 110ê piha
hiopoaraa ture. Te pn faatere mau n te ho~ aire 0 te ounaa 1a, na roto i
t a l na apoo ra o i re , a tel tia.....
hia e te mali a f ai f ai parac a te nunaa taatoà e
te mau afa~fa~parau a [p feia rave-ohipa i roto i te cire.
Teie te mau piha no te faàohieraa i te faanahoraa totiare e poritita no Porinetia
- Te apooraa
- Te apooraa
- Te apooraa
- Te apooraa
oire
motu aore ra te apooraa motu amui
tuhaa
amui no te fenua porinetia.
1 CI - FAANAHORAA 0 TE APOORAA AMLJl 1
Tei roto i te rima 0 te apooraa amui te mau mana atoà 0 te fenua
Porinetia (tiamara'a, parururaa 0 te fenua .•. e te vai atura). Emana to te
apooraa amui no te haamau i te mau ture 00 te tere maitai raa 0 te oraraa 0
te oraraa 0 te nuoaa maohi. 0 te apooraa amui 0 te piha manahope no te mau
ohipa e te mau ture 0 te fenua Porinetia ia au i te rave amuiraa i te mau
mea atoà.E tià e ono tomite i roto i te apooraa amui:
- Te tomite amui ate nunaa, ta te nuuaa
ia au i te rahiraa 0 te taata
0
te mau motu atoà e maiti
- Te tomite hiopoà i te peu tumu 0 te mau uunaa atoà 0 te fenua
Po r ine t i a
- Te mau tomite rave ohipa amUI
tomite faufaa
., TeTe tomite
haapiiraa e te hiro'a tumu
. TeTe tomité arairaa mal... e totiare
tomite faanahoraa fenua.
Na te apooraa amui e mal ti i te Peret i teni 0 te Repupi rita tei tia
i roto ia Po r i ne t i a e i te ara na nia i te i 'oa o te Repup i r i t a manahune amui
no Por ine t i a ,
Na te apnoraa amui e faaineine i te nu'u 0 te fenua ; na'na e faataa i te mau ture no te faanaho raa i te huru mau 0 teie nei nu'u, te ti~raa
o te faaehau, te rave amui raa n te nhipa no te paruru ia Porinetia.
Tera 'i a , e te mau raud a lA HANA TE NUNAA, i te mau faanahoraa tei
ferurihia e te tomite tuapapaparaa ture fenua e tei haa manahia e te tomite
faatere no te ava'e no Atete. Ei mau reni rarahi noa teie, e tei roto ia
otou i te faa~raa. i te faananea raa, ia hiti mai hoa i te hoê ture fenua no
Por i ne t i a i a au i te mau tuatapaparaa 0 te taatoà 0 te mau rauti a lA HANA TE
NUNAA. l te mahana maa 2 no Titema no teie nei Matahiti 78 e mana ai teie
mau paralJ atoà, na roto i te hoê maiti raa a te apooraa amui a lA HANA TE
NUNAA ,
....
Te Aroha la rahi P la manaoutnu paatoa.
TE NUNAA MAOHI
l ROTO l TE OHIPA
no Papeete
no Papeete
)
(
Tomite oipe pave ohipa
+
Tomite
A. O. ]
\
no Arue
no Papeete
_,~~~~
APOORAA ~'OTU
A. t~.
aore
APOORAA MOTU AMUI
J
1
no Tahiti
APOORAA-TUHAA
no nia Matai
no raro Matai
no Moore~
r.-:- -~-~---no Tetuhaa Pae
No 1-e Tuamotu
No te
Enata
1
TomÜe amu i
+
APOORAA AMU 1
Tomite hiopoa
tumu 0 te mau
+
Rave Ohipa
2
no
TITEmA
1978
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1977-1978