Ia mana te nunaa_Bulletin n°16 FT Editorial (97 pages)oct 78 Spéc cong 1978.pdf
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SOM
MAI
R E
Ej Omu.aJta.a
Editorial
1------
1. HiJtoa. tumu.
Culture et idéologie
2. Te.. ho e.. fia.aJta.v ahta.a.
6 au.6a.a t:a.a.' e a;tu
Un autre type de développement
3. TLUte.. n e..nu.a.
Projet de constitution.
Bu.il.w.n :tiJté à 4000 e..x.---'
[éditorial
1
Voici donc rassemblés dans ce nO 16 les trois textes principaux
d'orientation pour le Cong rê s de décembre. Que c.h.a.c.un..6e pe.rLc.he .6uJL c.e..ô
.textu
avec. un. 60,{_n. paJt.Û.C.UÜeA C.M .@ en.,go.ge!Lon..t .e' «veYle(/(. du 19aJyt.{. poU/t
lon.g.temp.6 •
Depuis mars 78, un débat s'est instauré au sein du parti sur les
conséquences de la défaite de la gauche aux élections législatives.
Nos positions avant les élections législatives étaient les suivantes
L'arrivée de la gauche au pouvoir en 1978 aurait permis une renégociation statutaire et l'adoption du 6:tA..tu;t d' rud:on.omÙ. in..twne
de,
Pouvatlaa. outil pédagogique d'une accession progressive et négociée à une
très large autonomie dans l'ensemble français.
Elle aurait permis une moratoire d'aide globalisée de la France,
gage de la souveraineté territoriale dans le cadre du statut d'autonomie
interne.
ciation
ciales,
sociale
la voie
SIle aurait permis par la pression exercée au cours de la négosur l'aide globale, d'engager dans le territoire les mesures soéconomiques et fiscaleR indispensables à une plus grande justice
et de conduire progressivement et sans heurter le territoire sur
de l'indépendance véritable et du socialisme.
Malheureusement, le maintien au pouvoit' de la droite jusqu'en
et peut-être au+de l reporte d'autant la perspective de réformes indispensables en Polynésie.
1981
â
Aussi, lors du débat du 8 juillet réunissant le Comité Directeur
et les responsables de sections, il fut décidé à l'unanimité:
1. De ne plus considérer la victoire de la Gauche en France
comme solution préliminaire à la réso1utioo de nos problèmes.
2, Que la présence de la Droite au pouvoir en France et le soutien apporté par le gouvernement à ses alliés capitalistes locaux allait
peser de plus en plus lourd sur le sort des Polynésiens les plus défavorisés et hypothèquer lourdement tout espoir réel de changement pour le peuple polynésien.
3. Que désormai.s, et tout en Rouhaitant une prochaine victoire
de la Gauche en France, nous travaillerions dans la perspective d'une indépendance social iste que nOl1S préparerions dès l'adoption par le Congrès
de décembre de cette orientation.
4. Qu'il "importait d'urgence de soumettre à la réflexion des
mil i tants et au vote du Cong r a un ensemble de textes cohérents app ro f on-:
dissant la ligne politique que la Mana Te Nunaa a suivi depuis 75.
ê
Pour nous t la Mana Te Nunaa, il importe.de dê.c/Jc.am~eJt
le teJtme
d'~ndépendanee,de montrer que c'est la destinée de tous les peuples, d'ex-
pliquer pourquoi les capitalistes locaux sont opposés à R.'~!1dépendanceQue
nqU§ P~OPQ§On§, et enfin et surtout de bien dé~ini4 le contenu de cette
ind~pendqnce qui ne doit en aucune manière constituer un appât électoral
mais bien constituer le moyen de parvenir à l'instauration d'une ~Qciété
~o~;te
au;tog~~onn~e
6andée.~U4 la euttU4e du peuple pa.eyn~~en.
Cette indépendance, il ne faut pas non plus le cacher, ne sera
pas une partie de plaisir et les tenants du pouvoir Capitaliste ne reculeront devant rien pour.protéger leurs pr Lvi.Lêges , Que chacun en soit conscient.
De notre côté, il n'y aura pas d'indépendance véritable et au
profit du peuple si une ,w,me.Me. tâ,ehe. d'éduç_a.t.i.otlpo.eiliQue, n'est pas menée
à bien, si les mythes de l'homme providentiel, du métua, de la nécessité
des capitaux étrangers, de l'incapacité du territoire à produire, •••etc •••
si tous ces mythes ne sont pas arrachés de l'esprit des gens.
Le chemin tracé depuis 1975 sera long et difficile, Sachons trouver dans notre foi politique le courage de perséverer et de convaincre.
Jacques H. DROLLET.
------Ioclalilte
ver, une polyne,le-Qutoge,tlonnalre
:19
1975
.------------
CULTURE ET IDEOLOGIE
UNE CULTURE, UN PEUPLE, UNE NATION
Le peuple Maohi arrive à un tournant de son Histoire dispersé
dans tout le Pac f ique Sud, il a subi depuis deux siècles les aléas d'une
colonisation anglo-saxonne ou française. Certains y ont perdu comme aux
tles Hawaï et leur souveraineté et leur âme, d'autres sont déjà en passe
de reconquérir leur liberté et leur dignité. n'autres enfin s'éveillent
à la prise de conscience nationale.
î
Not1/.)pJtociamon6 la de..6tÙ!.é.e de. tOu.6 lu MaofU_du PauM.que à.
c.on6.ü.tue.Jt da.n6 un averU!t pM ou moin.6 la in:ta1.n une .6 e.ui.e n.a.tio n et un
~ e.u.t Ua..t fi é.dé.Jta..t ,
Aujourd'hui, en Polynésie, les Maohi prennent la mesure exacte
des conséquences de la colonisation. Un sursaut culturel les amènent à se
poser les questions fondamentales suivantes: d'où venons-nous? Que sommes-nous devenus? Quel est notre avenir? Et bien sûr ce réveil culturel
induit inévitablement un éveil politique,
L'exploitation capitaliste, les Vlsees géopolitiques du gouvernement français dans le Pacifique, ont complètement transformé la vie des
Polynésiens et aujourd'hui, la .6e.u.te. ~.6ue Jt~L6onnable pour qu'enfin les
populations Polynésiennes assument leur destin e4t .ta. 1uptu4e avec. la
pui4.6anc.e. c.oloniale. et avec les mécanismes d'exploitation capitaliste
qu'elle a mis en place,
Au fond de chaque Polynésien sommeille son identité; c'est tout
ce qui lui reste et encore la culture capitaliste menace d'en venir à
bout ••. Son identité, c'est la certitude de représenter parmi tous les
peuples de la terre, une philosophie, une façon d'être~ une originalité
irremplaçable.
Depuis les temps immémoriaux, le peuple Maohi qUl a essaimé à
travers ses migrations légendaires dans toutes les îles du Pacifique Sud
est dépositaire d'un trésor culturel, d'une civilisation qui fait sa richesse, Agressé par une culture différente fondée sur l'argent et la machine, il se voit chaque jour un peu plus déposédé de son identité (sa
langue, ses traditions orales) de sa terre, de son pouvoir sur les évènements qui décident de son sort, chaque jour un peu plus la victime d'une
société dont les règles lui echappent.
1 QUE SCM\1ES-NOUS DEVENUS
?1
Un peuple en voie de disparition.
Qu'est-ce qu'un peuple sans culture? Qu'est-ce qu'un peuple
sans langue? Qu'est-ce qu'un peuple sans souveraineté?
Qu'est-ce que le Polynesien aujourd'hui dans le monde de 1978 ?
Et d'abord dans son propre pays? Question douloureuse! Car la réponse
est concise et claire : Rien !
Le Polynésien n'apprend pas sa langue mais une langue étrangère.
Le Polynésien ne réussit pas dans un système scolaire pensé,
conçu, dirigé par et pour des étrangers,
Le Polynésien ne s'élève pas dans l'échelle sociale qui valorise
et les dip8mes acquis dans la culture étrangère et l'argent qui en découle.
Le Polynésien sert de prolétariat aux capitalistes qui dirigent
le payA et de faire-valoir aux politiciens de la classe bourgeoise qui
partagent avec les capitalistes le pouvoir réel dans le territoire.
L'Assemblée Territoriale délibère en français.
Les actes du pouvoir politique. administratif,
rédigés en français.
judiciaire sont
L'Académie Tahitienne tient ses séances en français.
Le Po.tynuien
ne. 120Mède. ni. .te pouvoilt po.e.ili.que., ni.te. )2ouvo..ût
é.c..onomi.que, il po<SÛ.de. e.nc..OILe.
)2aJtt0i<S ha. :teMe e.:t 4ct .tangue. Et .tOM~U' il
n'a. même. p.tM ru. .t 1 une ni. .t' auPte. a..tOJ14, il 11' ut I2M Men, U. devient
pM6cti:temerz:t Ultanae.IL daM Mn pltôplLe )2cty!".
1 QUEFAIRE?
1
Tout q'abord, conduire une analyse juste de la situation, défi~
nir le pourquoi, .connattre les mécanismes de la société coloniale et capitaliste actuelle, déterminer ceux qui ont intérêt à sa pérénité afin de
choisir nos ennemis politiques.
Définir ensuite la nouve~le société dans laquelle les PolynésienE
pourront s'épanouir, se développer, se gouverner, donc établir un nouveau
type de développement culturel, social et économique adapté aux Polynésienf
d'aujourd'hui.
Un danger guette ce type de démarche:
le passéisme.
si nous proposons de dépasser la 6oc..ié.:té. co.ton!ate. e.:t c..a.I2~:te d'aujourd'hui qui ne sert nullement les intérêts de la grande masse polynésienne, ce n'est pas pour revenir à une 9oc..iété 6éodate dans laquelle
la masse des Polynésiens (manahnne-vao) servait les intérêts de la famille
royale (hui'arii) et d'une minorité de petits chefs (hui-raatira),
C'est pour bâtir avec les moyens techniques de 1978 et l'analyse
scientifique du socialisme, el1 .6' a.ppuya.nt l.>u..IL .ta. c.uLtwte po.tynUie.rme. e.:t
.te aénie. de. no~e. peup.te. une société fondée sur la primauté de l'homme,
sur l'argent, de la pensée sur la matière, une société où chacun puisse
s'épanouir, et participer effectivement à la construction d'un avenir
meilleur pour la collectivité dans son entier.
1
LES CLASSES SOCtALES, 1
L'analyse des rapports sociaux dans l'ancienne société polynésienne nous montre l'existence de trois classes:
la nobte&~e : le hui ~
qui détient le pouvoir politique
la "bouJtgeQiJ,ie" ~ le hui. tr..a.a,.t0.a qui forme la classe des petits
chefs
le peuple: le manahune, victime de l'exploitation sociale des
deux premières.
La société capitaliste n'a pas détruit la hiérarchie des classes,
elle a simplement remplacé la hiérarchie d'autorité par la hiérarchie d'argent, Pour le territoire, existe toujours en 1978, trois classes:
La classe bourgeoise (hui ONAl
voir grâce à l'argent
qui détien~
la réalité du pou-
La classe moyenne (hui tr..~al,
classe intermédiaire indispensable aux capitalistes pour continuer à exercer son pouvoir,
Le peuple (mana.hanel qui subit les conséquences du système politique économique et sociale du capitalisme.
al L~ caeit~t~
(hui ONA) : L'exploitation capitaliste en
Polynésie est essentiellement orientée vers le secteur tertiaire : commerce et banque, Il s'agit d'un capitalisme de l'import-export qui réduit a
néant toute tentative de sortir d'une dépendance commerciale vis-a-vis de
1' extér Leur , dé.pendance .6UJt taqLLe.t!e .6' Mt bâtie leUJt 6olLtu.ne, Il s'agit
d'un capitaliste financier, support indispensable du capitalisme commercial et qui exploite l'afflux annuel d'argents public pour en tirer profit,
Dans cette classe se retrouve aussi la bourgeoisie foncière et les profesS10ns libérales,
61 La. c.!a..Me moue..rme (hui raa t ira) , c'est la classe fonctionnar1see que l'Etat français a choyée pendant 15 ans pour pouvoir en toute
quiétude mener a bien son programme d'expériences nucléaires. En effet,
c'est cette classe charnière qui dispose du contact suffisant avec le peuple pour lui faire accepter "démocratiquement" sa situation d'exploité.
C'est donc politiquement la classe qui assure actuellement la pérénité du
système capitaliste en échange de certains privilèges: niveau de vie,
considération sociale, illusion du pouvoir politique. Dans cette classe
figurent aussi les petits commerçants, les artisants èt autres entrepreneurs individuels, Qu'une partie de cette classe cesse d'apporter son soutien aux capitalistes et l'équilibre social se trouve bouleversé, L'avènement d' u.n a.uttr..e:type de .&ociUé. de.vient dèl.JlOM eOMibte ..
cl Le.pe_upte (mauahune ), c'est la grande majorité de la population, dont la bourgeoisie se soucie uniquement ~n terme de profit électoral.
Masse rurale laissée à l'abandon par l'économie de 1'Import-Export, plus
poussée à importer des biens -source de profit- qu'à favoriser le développement des activités agricoles et de pêche. Depuis 1960, la naissance d'un
prolétariat urbain, conséquence de l'implantation du CEP, va accélérer la
paupérisation du peuple polynésien, la dislocation de la famille traditionnelle, l'accroissement des problèmes sociaux et de la misère, Socialement
défavorisé par le système économique capitaliste, culturellement inapte à
tirer partie de ce système, le peuple polynél.Jien e..6t a ta. d~ve..
e.nttr..e
te.
6a.;ta1.,Ume et ta ll..évoUe. Il fait confiance à la classe moyenne, compromise
actuellement avec les capitalistes, pour le sortir de l'ornière.
.1 NO"ffiE Ca1BAT 1
Il serait illusoire de fonder une action politique qui ne soit
pas basée sur cette analyse de la société polynésienne actuelle. Cela reviendrait à se tromper d'ennemi, à confondre les objectifs et à ramener
le débat politique (comme c'est le cas actuellement entre le RPR et les
Autonomistes) à quelques disputes subalternes sur la répartition de la
richesse entre les capitalistes, est~e les divers éléments de la classe
bourgeoise.
Assurément, le combat politique n'est pas une question d'hommes
mais une lutte entre des conceptions différentes de l'homme. Que les ténors actuels ou que les partis disparaissent et ils seront remplacés par
des hommes ou des partis plus jeunes qui assureront la continuité du système capitaliste.
Pour ra Mana Te Nunaa, la question qui se pose est donc avec
quelle classe se battra-t~n et contre quelle classe? La réponse est
claire et nous l'avons toujours écrite: Nous nous battons contre les ca·
pitalistes,
Nous nous battons pour que la classe moyenne se rende compte que
son intérêt profond réside dans un soutien sans faille aux classes laborieuses, exploitées, désbéritées et qu'elle choisisse enfin d'être l'avant
garde du peuple Maohi,
Nous nous battons pour que les intérêts culturels~ moraux, matériels de 80 % de la population de ce pays soient enfin pris en considération,
Pour que la langue Maohi, tronc commun de toutes les cultures
régionales du monde Maohi retrouve, non seulement dans les musées ou dans
les bureaux des linguistes, mais dans la vie culturelle, économique et sociale, sa place de langue nationale de véhicule et de lien entre tous les
peuples maohi du Pacifique, à commencer par la Polynésie.
PoWt <tUe i' a.c.:ti..vM;éécqnomiqu.e .soli. a.da.p:tée à. la. c.u1.:tuJte aux conrta..U&a.ncu :tJr.a.d.U1.onneUu. aux Mpilta.t.c:onA du peuple polynu.i.en et non au.
bon \1ou.loilt du p!to6li.eWt.s plVLCl6li.U.
Pour que le sens du collectif, de la vie commune du Polynésien
qui constitue une véritable ricnesse sociale, trouve à s'exprimer non seulement dans la vie paroissiale où elle a trouvé son dernier refuge, mais
aussi dans la vie économique, sociale et culturelle de son pays,
Pour que chaque individu, informé du fonctionnement de la société
dans laquelle il évolue. puisse Y' assumer ses pleines responsabilités d'adulte dans le cadre de sa collectivité de quartier. de travail, de loisir,
et de toutes les institutions publiques prévues par la constitution.
1 LE PEUPLE MAOHI
1
Ainsi prendra forme une nouvelle société, un nouveau type de développement qui ne bénéficiera plus uniquement à une minorité de la clas~e
capitaliste ou des classes moyennes mais à tout le peuple Maohi rassemble
autour de ses options fondamentales.
Ainsi sera défini le peuple Maohi comme tous ceux qui, désirant
vivre dans ce pays, acceptent l'orientation nouvelle de la société sans
distinction d'origine sociale, de race ou de culture.
Nous optons donc pour une indépendance multiraciale et multiculturelle dans laquelle la révolution socialiste autogestionnaire assurera l'épanouissement de chaque culture (et spécialement des cultures
régionales maohi), la promotion d'une économie au service de l'Hommet la
juste répartition des charges et des richesses, la participation quotidienne de chacun à l'édification de la société polynésienne de demain •
..............."_,,/'~
TE TUMU
OTE. REO HAOHi
-------------UN
AUTRE
"TYPE
DE
DEVELOPPEMENT-----------
Il.- INTRODUCTION 1
Dans les salons bourgeois, on oppose facilement la tib~é de
la société libérale à ta contnainte
de la société collectiviste. Les différens moyens de propagande au service du pouvoir (presse, radio, télévision ...) s'acharnent à faire croire que la société capitaliste est synonyme de liberté alors que la société socialiste est synonyme d'asservissement.
Ne nous laissons pas impressionner par cette progagande continue
et bien normale de la part d'un système qui se défend et analysons à partir d'exemples concrets ce que cette liberté libérale vaut en Polynésie.
Bien sûr vu de l'extérieur te./.) UoeJt.têA
.6au ve.gMdé. e..6•
fion.damenW.e./.) .6e.mbte.nt
Tout le monde a le droit de penser ce qu'il veut, tout le monde
a le droit d'écrire ce qu'il veut. Mais lorsque l'on cherche un travail
dans une municipalité, on a intérêt à penser "bien" et comme le maire si
possible. Mais quand on milite à la Mana Te Nunaa et que l'on veut écrire
dans les journaux de la place ou parler à la radio ou à la télé, il se
trouve toujours quelque chose pour vous en empêcher (manque de place, manque de temps, texte trop long, texte trop court, réglement intérieur, pas
d'actualité, trop d'actualité ...).
Quand on se penche sur le système judiciaire et que l'on s'aperçoit (voir le N° 15) que n'ont droit à être choisis comme jurés que les
citoyens parlant et écrivant français avec aisance. Est-ce cela la liberté d'être Polynésien?
Et quelle est la liberté de celui et de celle qui viennent des
archipels à la recherche d'un travail ou payé à 25.000 FCP par mois et
qui vivent dans les fonds de vallées ou dans les bidonvilles modernes
des hauteurs de Faaa et tfui s'extasient devant toutes les "merveilles"
du Centre Vaima qu'ils ne pourront jamais acheter? Et ceux qui ne seront
jamais dans le système capitaliste' que des manoeuvres que l'on embauche
ou que l'on débauche selon l'intérêt du patron, où est leur liberté?
En vérité, ta libeJr.;té daM ce .6li.6.tème car~.te
n.'ew.te.
e.66e.ctive.ment que. rOM ceux qui peuve.nt avec t' Mge.nt e..t le. pouvobt, man.1pu.!.eJt
R. e./.) R.oi.6 (ou te.6 .toU/tVl.eJt), ac.he..teJt le..6 co M ue.n.Ce..6! e.xptolieJt te./.) pauVIte./.),
.6pécu..teJt .6u.1t le./.) .t~e./.),
.6U/t te..6 pltix, oui pour ceux là ils sont libres de
1
voler (légalement),de faire fortune (sur le dos de qui ?~ de dire ce qu'ils
veulent dans les journaux, d'être jugés par leurs pairs, de manger comme
des rois, de rouler en mercedes, de faire payer à la collectivité les auto -routes nécessaires à leurs mercédes, oui, ils sont libres ceux-là, les
profiteurs.
C'e.6t ta mê.me.libçJt.té.
que. c.elle. du ltequiVl. tac.hé. daM un. pMC a.
On nous dît: mais ils sont libres les poissons ••• regardez-les
comme ils sont libres ••• ils vont, ils viennent ••• jusqu'au moment où ils
se font avaler par le requin.
Dans ce monde capitaliste, il y a deux libertés :
Celle des capitalistes, et de leurs valets, celle des requins •
. Celle du peuple exploité, délaissé, des poissons qui vont finir dans le ventre du requin,
Ce n'est pa~ cela la LIBERTE.
La ,UbeJt.tê. e. 1 ut qu',u 111 li aJ.;t pM de. Jte.qIUM daM le. pMe. à.
que. e.ha.c.u.11 aJ.): -6a ea.Jt.t de. cügnftê.
de. JtupoMabUUê..
de
b-Lel1 we,
de. e.u.Uu.Jte e..t d'êdue.a.Uol1 daM UI1e. -6oc1.étê. 6we. POUft lu
hommu e..t 11011 P0Uft leu Jte.qtUM.
PO,t,MOn4.
C' ut
Le. Cat2l.t~me. est basé sur l'accroissement du PROFIT PRIVE de
quelques uns (les requins) au détriment de la collectivité (les poissons).
Le. Soc.ictU.6me. est basé sur la SATISFACTION DES BESOINS COLLEC~,
c'est-à-dire sur la mort du profit privé et l'instauration d'une
société nouvelle d'hommes et de femmes adultes et responsables engagés
dans la vie sociale, économique et culturelle du pays en faisant passer
les intérêts de la collectivité avant l'intérêt individuel.
[ir.- UNE ECONOMIE AU SERVICE DES BESOINS DE L'HOMME]
II ~ Le.ô bUO).fU du
hommu
Lorsque l'on regarde autour de nous dans nos sociétés prétendues
développées, on s'aperçoit souvent que les besoins fondamentaux des hommes
ne sont pas satisfaits
- Se nourrir et se soigner
- Habiter
- s'exprimer et se distraire sont.quelques exemples de grands
besoins auxquelles se ratachent toutes les activités économiques sociales
et culturelles.
Dans le système politique actuel, l'ensemble de ces besoins est
devenu l'occasion pour les capitalistes de s'enrichir, des objets de profit. Il eS est ainsi de la santé, de l'habitat, des transports, des loisirs.
Ces différentes activités sont devenues aussi des occasions de
développer l'individualisme, le repli sur soi, l'égoïsme, la passivité,
l'irresponsabilité ferments de désagrégation.
Ainsi dans la société Capitaliste, l'homme est-il poussé à devenir un consommateur docile et individualiste exercé à enrichir les détenteurs du capital. Malheur à ceux qui ne disposent pas de la clef pour satisfaire tous ces besoins: l'argent.
Nous, la Mana Te Nunaa, nous ambitionnons de changer les fondements de notre société et de substituer au profit privé, réalisé en exploitant les travailleurs des villes et les producteurs ruraux, la satisfaction des besoins collectifs dans le cadre d'un nouveau réseau de relations
sociales où l'homme se retrouverait enfin litéré de l'esclavage de l'argent
en harmonie avec son milieu naturel et humain.
Sens du collectif, et le Polynésien y est encore très sensible,
malgré les agressions culturelles de la société capitaliste , cela ne veut
pas dire uniformisation des goûts, des attitudes, des pensées et des actes,
cela veut dire faire passer les besoins de tous avant les profits de quelques uns.
2. - Une. YLOUVe..Ue.na.ç.on de. pltodCMÀe.
Le support de toute transformation sociale est l'Economie. Il
importe d'en changer complètement les règles et d'en inverser la logique.
Nous prenons le parti de mettre l'économie au service des hommes
et non comme aujourd'hui les hommes au service· du capital et du profit
privé.
Cela implique que les mécanismes originels du développement capitaliste devront être résorbés et remplacés par une nouvelle logique du
développement qui définisse comme finalité l'homme et non le profit.
Donner à 1'.économie une orientation qui s'accorde avec les
aptitudes, les besoins, la formation, la culture de la masse de la population afin que toutes les familles pu i s seetbênêf ic i er du développement.
Donner une piUotU.té. à .t' homme. .6U1t.ta. ma.c.Mne. afin qu'il puis se
constamment la maîtriser au profit de la collectivité et éviter que cette
machine ne devienne entre les mains des capitalistes un moyen d'accrottre
les profits par la réduction des temps de production et des effectifs des
ouvriers ou des employés.
La machine doit rester un outil
a.u .6e.Jtv~c.e. de.6 homme..6 et non
une cause de ch8mage, de misère et de détresse. Il importe donc que la
c.olle.c.:t1.vUé. ai t en dernier res sort .te. 120UVO~ d' ~e.Jt
.ta. ma.c.h1.ne..
Ainsi, si nous prenons l'exemple d'une exploitation agricole,
le système capitaliste aura tendance à développer la mécanisation,à accroître les surfaces cultivées, afin de diminuer les coGts de production,
d'accroître les rendements, et ainsi d'augmenter les profits, quitte à
supprimer les petites exploitations, à contraindre les petits exploitants
à devenir des salariés de l'entreprise capitaliste, ou des chômeurs.
NOM lte.nlL6 a M de. me..6U1te.Jt.t' e.n Q.{.ca.c.Ué d'un. .6 ",Atème. éc.on.omlque.
au Ite.nde.me.nt a .t'he.~e.
obtenu à ce prix là. Nous disons que le ch5mage,
le déracinement, le malheur des hommes qui sont les contre-parties du dé ..
veloppement capitaliste sont à nos yeux d'un prix trop lourd pour que nous
puissions être séduits par les arguments chiffrés, les rendements et les
performances d'un système qui détruit l'homme.
En somme, nous refuserons dans notre analyse et nos propositions
de .6~VIte.
.ta. .togi.que. du pILaMt, du 1te.Yl.de.me.rr:t,du plLoduc.:t1.v.wme. c.a.p.i..ta.?4te.
Toutefois, dans un pays qui se veut véritablement indépendant,
n'oublions pas que le tJr..a.vm de. tOM et .t' a.c.c.umu..e.a.tion -6ocia.1.e. ut une.
c.ondLtion
e..6.6e.ntie..t.e.e. de. c.e.tte. i.ndépe.nda.nc.e..
3.- L~ 9~an~
choix
économigu~~
La priorité des efforts sera réservée au secteur primaire (agriculture, élevage, pêche) dont l'importance n'a cessé de décroître depuis
vingt ans. C'est en effet dans ce secteur de l'économie que la masse polynésienne peut le mieux donner la mesure de ses capacités de ses aptitudes et de son savoir traditionnel.
L' aqttiC1.l1.twt~ f.am,LUa1.~ '.>~a 6avowé~,
La 110~~ d' ~xplouctûon
coop~a.t~v~ 6VLa ~nco~agé~.
Dans un premier temps des mesures seront
prises pour favoriser un~ agtticuitune
d'autoco~omma.tion
afin d'arriver
dans tous les domaines où la chose est possible à la satisfaction des
besoins intérieurs.
Dans un deuxième temps, on cherchera à promouvoir une actlvité
dans les secteurs où le marché reste ouvert (mangues, vanille, fleurs, etc •••)
ag~cole
d'~xpo~tation
Le secteur tertiaire, source essentielle du profit capitaliste,
source de dépendance extérieure, de fuite de devises, et d'inflation sera
réduit à des proportions plus réalistes.
Le problème foncier demeure un des obstacles important au développement de l'agriculture et de l'élevage. Il sera pris dans ce domaine
les mesures suivantes :
1.- Inlend'{_c.üoVl d~ vente de. :t~e
sauf au territoire. Le pr i,x
de location de la terre agricole sera fixé à un niveau propre à encourager les producteurs.
2.- Le'.> q~and'.> domcU~)e'.>PItÂve.,_)'.>eJtoYLt,{nlP0.6e.6 au prorata de
leur surface afin d'obtenir leur mise en exploitation ou leur vente au
territoire qui pourra les viabiliser et les mettre à la disposition des
jeunes agriculteurs.
3.- Le'.> :t~e.J.J .{_nd-Lv-i.6e}.,.6e~oYLt ll.éq,te..6 pM le MOU coutum.{_eJt
~éaméVla9é pour donner aux indivisaires exploitants la possibilité et la
garantie de jouir du fruit de leur travail.
La protection de la nature et du cadre de vie, condition essentielle à un développement harmonieux de l'homme, sera l'objet de dispositions législatives et réglementaires dans tous les domaines: agriculture,
zoning, pollutions, aménagement, industries, habitat ... afin de transmettre aux générations futures un cadre de vie agréable.
La m~e
de'.> moyen}., éc.ovtom.{_qu~.6. Pour maîtriser une économie,
fat-elle petite comme celle de la Polynésie, il importe de disposer au
niveau du gouvernement de certains leviers essentiels. Aussi:
- l'énergie
- les transports interinsulaires et extérieurs
- le crédit
seront appropriés par la collectivité dans les formes qui assureront le
contrôle de la collectivité et le bon fonctionnement des dits secteurs
f~callté : la fiscalité n'a jamais constitué le moyen idéal
pour établir la justice sociale dans un système capitaliste. Toutefois
et dans un premier temps, a défaut de justice pan l'impôt, nous nous proposerons une justice dCU1.6 l'impôt.
La fiscalité directe sera alourdie et un véritable impôt progressif sur le revenu sera institué qui fasse participer.de façon progressive
les détenteurs de revenus élevés. Nous retiendrons le principe de revenus
imposables à 70 ou 80 % pour les plus élevés.
La fiscalitê indirecte sera allégée sur les produits de consommation courante.
L'~nplai - le.6 .6~~
: la nouvelle orientation de l'économie
accompagnée de mesures sociales et administratives - déconcentration du
pouvoir et des moyens économiques, culturels, sociaux, favorisera le repeuplement des archipels et la resorbtion du chômage.
Le Pauva~
d'aeh~t des petits revenus sera garanti
- par un salaire mlnlmum revalorisé
- par l'augmentadon des prestations sociales
- par un strict contrôle des prix des denrées commercialisées.
111.-
LA DEMOCRATIE ECONOMIQUE - L'AUTOGESTION
rI ne nous est pas indifférent de considérer la manière dont
l'appropriation des moyens de production et d'échanges a été réalisée
dans certains pays communist's.
On a assisté dans ces pays à une expropriation du capital prlve
et à une substitution par un capital public,~ais les structures de pouvoir
au sein de l'économie étatisée, héritées du système capitaliste, ont été
maintenues : centralisation du pouvoir de choix et de décision au nlveau
d'u~e équipe d'idéalogue.6 ou de teeh~oehate4, absence de contrôle ouvrier
sur la marche de l'entreprise, sur les conditions de travail .•.
En somme, on est passé du capitalisme privé au capitalisme
d'Etat. Ce n'est pas cela le socialisme.
Ainsi, il est impossible oe dissocier pour un socialiste l'appropriation collective des moyens de production et d'échange du p~ablème
de l'exeJr_uee du pouvo)A éc.o~oI1Û.que,
c'est-a-dire de l'exercice du pouvoir
de choix et d'orientation.
En effet, nous pensons que si le pouvoir économique est exercé
par de nouveaux patrons, fussent-ils nommés par l'Etat, où est le changement.
La d(îcovlcen;tlta.:tÂ..oVl
du I?au\)o~ éeo~omique sera réalisée grâce à
la pea~Kic.~t;on démoehatique qui fera participer l'ensemble des citoyens,
chacun dans sa branche d'activité à la détermination des objectifs économiques au niveau de la commun\:',de l'l'le,de l'archipel et de la Polynésie
toute entière.
Les obiectifs finaux retenus Dour l'ensemble de la Polynésie
seront ceux décidés par les unités de p~oduction. conce r t ês et harmonisés
sur l'ensemble du territoire. Ainsi ..le pouvoir économique sera redescendu au niveau du citoyen.
La mise en oeuvre de cette nouvelle façon de ~érer l'économie
implique qu.e. c.h.ac.u.Jtl .6e. .6e.nJ:e. lLU!l?ovt.6ab.te., cela ne sera possible que par
une éd(.Lc.CL-tton ]?oLUique. de. mM.M, une .U.blLe. c..uc.c.u.e.a..:U.ondU! .i.déU! e;t dU!
e.xp élU e.nc.e..6 •
(IV.- LE PROBLEME DE LA TRANSITION
Le passage de la société capitaliste à la société socialiste
ne se fera pas du jour au lendemain. Il faut abandonner l'idée trompeuse
d'une Révolution qui se réalise en un jour. La Révolution socialiste autogestionnaire se réalise tous les jours lorsque la prise de conscience des
masses progresse, lorsque la gestion d'une commune se démocratise, lorsque
dans une école les enfants sont éduqués à la responsabilité, lorsque dans
une coopérative l'ensemble des producteurs participe réellement à la gestion, la lLévolut.ton
.6e. fiait tOU.6 le..6 {OUIL.6.
Cela implique que nous ayons une statégie de transformation
progressive de la société à partir de la situation présente et en ayant
le regard fixé sur la société que nous voulons construire.
Sans se leurer sur la portée des réformes arrachées au système
capitaliste par la lutte politique ou syndicale, ces réformes devront
s'inscrire dan..6 une. maILc.h.e. ve.lL.6 ee. .6oc.~~me..
Ainsi, les propositions que nous formulons sur la fiscalité par
exemple et Qui se situent dans le cadre du système capitaliste actuel auront pour effet si elles sont appliquées de rendre l'impôt plus juste pour
tout le monde et de dégager une masse de ressources mobilisable pour les
investissements productifs et l'accroissement des prestations sociales.
Ceci en attendant UDe réorientation de l'économie qui seule peut apporter
la justice sociale.
Comme pour la fiscalité nous :tJr.oUVe.ILOvt.6donc. de.6 Mtut.toru
.:tOM .ee.6 dOmMne.6
solutions qui engageront progressivement le territoire sur la voie nu socialisme.
.tlLan.6Uo.uc.e..6 daM
DES GRANDES LIGNES POUR SERVIR A L'ElABORATION
DE LA CONSTITUTION DE LA POLYNESIE
INDEPENDANTE
[A - PREAMBULE
Vu
plUl1UpU
oOVl.dame.rLta.uxc.omme. bMe. de. .t'irvtVLpJté:éa.ûol1 de.
.toLô, ain..6i que. de. .e.'ac.tivilé
de. .:tou.6 et de.
ro: c.oVl..6.tLw.tioVl. et du
c.hac.wt.
1.- LE PEUPLE MAORI, uni
en une république fédérale, crée une communauté
socialiste fédérative dans laquelle il réalise et assure
- du
JtappoJt.:t.6 .6ouatLô.:tu
de. pJtoduc.tiol1
- .ta Ube.Jt.:té n.a..tiOVl.ate. et .e.'ùtdépe.vtdMc.e.
- .ta oJta.:te.Jtl1ilé et .t' ul1ilé. de. tous
- .tu UbeJr.;té.6 l1éC.e.Ma..UtU à .t' êpal1ou,u.6 e.me.Vl..:t
de. .ta peJt.601't11e.
humail1e.
- .ta ba.6e. ul1ique. de. .6011 .61j.6.:tème.éc.ol1omique. et poUtique..
II.- En Polynésie, le système socialiste aura pour base les rapports
entre les hommes, dont le travail sert exclusivement à la satisfaction
de leurs besoins individuels et communs. Cette base est constituée par
- .ta pJtopJtiété
sociai:« du
mOIje.Vl..6de. pJtoduc.tioVl.
- .ta UbêJtw.ol1
du .:tJtavail pM .t'autoguüol1
du .:tJtavaiUe.wL.6,
.ta Jtéduc.üol1 du .:te.mp.6de. :tJtavail MUa.e.e.me.rvt Vl.éc.u.6a..Ute.,
.t'e.MOJt de. .ta .6ue.rtc.e., de. .ta c.u.LtuJte. et de. .ta te.c.hl1ique. et
.t'e.x.teVl.ÜoVl. pe.Jtmal1eVl..:te.
de .e.'éduc.atiol't
- .te dJtoU de. .t' homme de. jOuA..!L du oJtuil.6 de. .6011 tJtavail
pJtogJtè.6 ma.:té..tUe.t de. .ta c.ommuvtaUté .6oUate.
et du
- .t'autoguüoVl.
du .:tJtavaiUeuJt.6 au .6un de . .t'oJtgaVl.L6a;Uol1 de
.:tJtavail, de .ta c.ommuVl.e.et aiün.es c.ommuVl.auté.6 .6OUO-poUtiquu
- .te..6 JtappoJt.:t.6 poUtiquu
- .t' éga.tUé
du
dJtom,
démoc.Jta.tiquu
devo.<A.6 e;t Jtupon..6abiUté.6
- .ta .60.UdaJUté et .ta co 0pêJta.üo VI.
- .ta .6éc.WLUé éc.oVl.omique et Muate
de .t' homme.
111.- LES MOYENS DE PRODUCTION qui appartiennent à la société et constituent la base commune inaltérable du travail social; SERVANT A LA SATISFACTION DES BESOINS INDIVIDUELS ET COMMUNS DES TRAVAILLEURS.
IV.- Toutes les formes de gestion sociale y compris le pouvoir politique
sont créés par le PEUPLE MAORI tout entier ; ceci est assuré par :
- Le. déve..toppeme.nt
- .te. pouvobt
de. .t' au;tageM:laVL -&ocJ..a.e.e.,
de. déw-LOVL des c.Ltoye.M,
- .e.' é.tabw-6eme.nt
eX te dé.ve..toppeme.n..t de. lLappoJtt..6 démOCfLatique6
eX. d' égCLtU:é ercoie. tes c.Lto ye.VL.6,
- la 1te.!.>pon6ab-iLi,té de. :tau!.> .te6 ;t.i.;tu.ta,iAv.:, de. ôOVLc;tloVL.6pub.UqUe6,
- .t' ac.,üvaé !.>ouo-po~que.
des ÔOILC.e6 !.>ouaru:te6
daVL.6le..6 oltgaVL-i...6atioVL.6.6ocJ.o-poLU)_qUe6.
MMcJ.ê.e6
En vue de la réalisation de L'AUTOGESTION et de l'exercice des
autres droits des citoyens, la publicité de tous les travaux est assurée
et les conditions, permettant au citoyen d'être informé dans le détail et
d'assumer ses fonctions sociales, sont créées. Le principe de la limitation de la ré-élection et de la nomination à certaines fonctions assure
la révocabilité des titulaires des fonctions du pouvoir et de certaines
autres fonctions publiques, afin que le nombre le plus élevé possible de
citoyens puisse participer à l'exercice des fonctions publiques et dans
le but de raffermir et de développer les rapports démocratiques au sein
de la société.
B - ORGAfJISATION
SOCIALE
ET POLITIQUE
La REPUBLIQUE SOCIALISTE FEDERATIVE DE POLYNESIE est composée
de citoyens librement unis et égaux en droit. Elle est fondée sur le
pouvoir du peuple travailleur et l'autogestion. Elle est composée de la
communauté socialiste :
- des Ue..6 MCUr..ql.l.M e..6,
- des Uv.:, Tuamo:tu-Gamb-Le.It.
- des ,Ue6 SOM .te. Ve.nt
du VeVL:t
- et: des Lee!.> AM.:tILa,ee..6.
- des Lee6
Le territoire de la République est un.
Le peuple est l'unique titulaire du pouvoir politique et de la
gestion des affaires sociales. L'autogestion des citoyens dans la commune
est la base politique du système socio-politique unique. C'EST DANS LA
COMHUNE QUE S'INSTITUENT ET SE REALISENT LES FORMES DE L'AUTOGESTION
SOCIALE d'où émanent les organes qui exercent la fonction du pouvoir.
Les fonctions du pouvoir et de gestion des affaires sociales
sont assumées par les corps représentatifs, la fonction judiciaire est
exercée par les tribunaux indépendants de la communauté sociale, la protection de la constitutionnalité est confiée aux cours constitutionnelles
Le corps représentatif de la communauté socio··politique est
L'ASSEHBLEE qie constituent les délégués des citoyens et des travailleurs
de communautés de travail.
Les communautés socio-po1itiques de Polynésie sont
- la c.ommune.
- .e' ,Ue. ou le. gJtoupe. d' Uv.,
- .e.a. c.ommunaut.é f.,oc<.aiMte.
- R.a. 6édéJr.a.-üon.
E
ORGANISATION
DE LA FEDERATIO~
Les pouvoirs d'ordre général (indépendance, Lrrtêgrité terri to·.
riale ...) relèvent de la Fédération. En matière de législat.ion, les COIn-'
pétences de la Fédération englobent les lois complètes, les lois fondamentales et les lois générales. L'ASSEMBLEE FEDERALE EST L'ORGANE SUPREME
DU POUVOIR et l'organe de l'autogestion sociale dans le cadre des droits
et devoirs de la Fédération.
l,' ASSEMBLEE FEDERALE SE CO'HPOSEDU CONSEIL FEDERAL qui est. le
conseil des délégués des citoyens des communes et des communautés socia-listes, DES CONSEILS DES DELEGUES DES TRAVAILLEURS (économique~ éducation
et culture, affaires sociales et santé, polîtico-organisationnel) e.tdu
conseil des nationalistes chargé de veiller au respect de la culture de
chaque communauté socialiste.
L'assemblée fédérale élit le présiùent de la République qui
représente la République Socialiste fédérative de Polynésie dans le
pays et à l'étranger et exerce les autres fonctions politico-exécutives.
La fédération est responsable de la préparation et de l'organi-.
sation de l'armée populaire polynésienne. Les droits, les devoirs et les
responsabilités des citoyens, des organisations de travail et autres
organisations en matière de défense nationale sont déterminés par la
loi fédérale.
lei omuaraa
Tue n.a tu.mu paJtau nanah«, i!to ta i tue
veà 16, no te ApaOlLaa
Amui no iliema. Te anihia' tu nu te. raaxo. ta.ataJ._;taJU_, Lo: il e.ILUILi
hohonu. e. La iuarapas»: maUe. te. mau. tumu paJtau i 1L0to i te. ve.à,
no te. me.a, a te. lLe.ni aJtatabta.a. te.lLà a lA MANATE NUNAA no 1L0to i
te hoè hOlLolLaa ate.a.
Ma..{. te. av a' e mati 1 97 8, ua tupu te tili
r,;au & Vl..LtJt).Jc.a.a.
manda
i te. pü, no nià iho a te. manuià OlLe.lLaaa te. pae oui. i 1L0to i te.
mai.tilLaa au v aha. pMau.
Te. üàttaa a lA HA~1ATE NUNAA, hou te. mai.tilLa.a. auvaha pMau,
tue. La. : "I a manuia te. pae. a.ul i tue matahiü
19 J 8, e. tUMapapa
ol.a i te. pMau no te. pàpà tune: ma te. ilaatavai i te? pàpè<.tuns: "naate.lLe.
ia' na iho" a Pouvanaa, u molhaa aJtatabtaa papil, no te. hoë. "6aate.JLe.
ia' na Iho" no te xaatot: I: 1L0to I: te. hau ilMani ":
- la tautulLUhia .'YIcUaia. e. FMani, no te. haapapUILaa i te.
6aMeJLe.lLaa i te 6e.nua i nato i te. hoë. onaiiünaa tUILe.
no te. "6 aaiene. ia' na iho",
- la ne.he.V1.e.he.oi.a. La. lLave. i te. 6aMe.lLe.lLa.amanahune.,
ila.a.t)au6 aa.ILaa manahune. i 1L0to i te. Matai :rraUe.lLaa i
te. 6 e.nua i. nio.. I: te. è.o.. no te. tiamëvtaa manahune. e. te. papû..
Tue. nà, 0 te. pae. axoii tue. e. oaa.te.ILe. nu, c tete noa' tu. i te.
ma..tahiü 1981, wa tr.oa e. u.ta 1L0a e. w.pu te. ho è tcwJ..tr.aa maUai
no PolLine.tia.
Inoh«, na 1L0to i te. hoê. tiuüopopanaa: e. 6~aa
manaà no te
te.ILr&'U1a0 te. mau afUpa e. te. otr.a.lLaa, ua pu.tuputu te. Tomite. F aiüene.
e. te. Faaxens: a te. rnau pilpil, i te. 8 no liMcU lLa, no te. mau paJz.a.u
.{. mu!(.,[ nu
:
- Eiaha e. ücù 6aah.ou i te. mcmulMaa a te. IJae. aul i Fatr.ani
no te. ~aa
i ta tatou mau MM.
2 - Ua MAO te. üacLte.ILe.lLaa0 .te. pae. atau i Fatr.ani.· a tu tUILUhia
e. te. Apo otr..aetFacLte.ILe.a te. F e.nua ~ tu apU ..j)u.a.' tu e. te.
meUt ONA 0 te. Fe.nua, e..i_ hopoià to.{.haa no :te. nunaà. manahune.,
e. te. atr.ata..ttr..aaia'na i tr..oto i te. mrLte.ILaaa tôna iho-tumu.
3 - la pupu - honoa tCLtou i.à xaxou. Lho no te. manu.'(_à.tr.aa(1 te.
pcu!..au.t i te. r.:atl !;~eu.t{.tr.aa.i mua nu, tU2. lLa, e. lLave.
tatou .( .te oh ly.':{ /~ !roto .(_le tr.t?!U. no te. haï t/,f'!1!_OAo_a
m,;,Ul~l!i!1C). C. a ta taiou. e. oCLcUHune. ca ilaatava..Uua
zaua
atr.ata..i.Aaa )ta i fLoto i .te. ApooJt.aC(Amui no .tl.te.r:IO
...
4 - ,v 0 1Lc.i.'1.ae 6 aa.tae tr.ïdrA.ai lLoto pu i te. mau tr..au;t.[_ i te.
Iwë ile.ILUILi'tcwmana' 0, e no t:e. IncUtilLaa e. tuou. i. te.
ApooJtC{(LAYlu..-~, no te. w.mu pMau. no te. tr..e.ni polLiilia a
lA ~lA;\]A. TE M ':lAI M a tëiVl.a .i... anarai: mcU, mM te. matah.i...ti
1975 mcU â.
Te 6aaLte nei a lA MANATE NUNAA. eiàha e matau i te
paM.u. no te tiamMM, La. 6aa.ae hua. Jta i te raata a te tiamMa.a
a te. OJtMM ma.u.:ta. a te rtWJ.Mat~a. e La. tataJtO..hUt no te ah-a.
te ma.u.ONA a te 6enu.a. nei I; pato.<. ai ,[ te pMa.u. no te tiamMaa.
a ta. TA MANATE NUNAAe pu.pu.-hohoJta. a.tu. nei, e,[a. ha.apa.pu.
maitaihla te niu. a ta.u.a tiamMM. eUa.:ta.,[ te hoë. ainu. no
te maLt..utM. no te hoë. Jta Ma.ta.1.1tM amui ,[ »ot» ,[ te Jtave
amr..UJLa.a.
ma te haama.u.L te ta.atoMaa. ,[ niaiho i te wca-tu.mu.
maàhl.
E.-û.:thae h.ù.na,[ ta.u.a tiamMM. eUa. i te hoê. ohlpa 6ManMnatae noa. no te mea. eJ.ta te mM ona. e. 6aahe!t.e/'l.eJted.a. tatou.
no te pa.Jtu.Jtu. ,[ ta Jtatou. ma.u.maitai. No JtUJta. ,[0. vai: Ma noa
tatou,
1 te hiàJtM a. lA MANA TE NUNAA. aita. e tiamMaa. ma.u., mai
te mea, eita. te ma.u.Matailta.a poJti..t[ta. e tau.ihla, eUa te
6a.atVLVLMmeJ;u.a.e tin.a6..hi.a., e eita. e pato,[h!.a. te ma.u.ONA, e
eUa te 6ua 6a.a.tVLe a te 6evl.u.anu e -UtJ.ilhla. i Jtapae i te
âuà ...
Te' ea 0 tu Jtenihia mai, mai te matahit.{. 1915 e mea. atea
e te 6,[6L A Jtohl ma te l.ml hohorw L te 6aMoo pOJU;t.Ua e vai.
Jtâ. ,[ not» ,[ to tatou. a.a.ù. ma. te puai, te. Uoilo e te manu.l.a..
IIAU
/
../
.... , e=
..
»:
HI ROA-TUMU
Ta tuatapapahia te hihoa-tumu 0 te hoê nunaa, 0 te matamehai ia
o te pa~,
e ia o~a oia i ~oto i to'na hL~oa-tumu 0 te pa~ ia no
ta' na ~aa
mau i mua i te mau nunaa atoa,
1 A - Eaha te
nunaa maohi ? 1
W.a e taa~aa te hMu n.o xe apapaJtaa.no te hunu. 6aat~eJr.aa 0 te
nunaa maohi i mutaaiho e tue mahana, te Lo ' a noa tu taui..
Tue mahana e ua La taro« co. 6aarr.ahote nunaa maohl i ~ota i na
.tuha.a e 3 :
1. Te mau ONA. e te hoê pupu raara m,ote
6aat~e. Jta i te. 6e.nua.
Tu La: ~atou Jta te. 6eJw.Jr.btaae. .:te 6aa.ofuaa no te. xaatoa, 0 !tatou .:te 6ua
mMamMama. 0 naxo« te. 6a.t.u 0 te. mau 6enua nanahi., tu La «axou. ~a te.
6aanaho~aa. no .:te..:tapihooJtaa .:tauihaa, tu .ca iuüo« Jta te 6aanaha~aa no
.:te mau Jtave. ohlpa Jtapae e te. .:teJt~aa ohlpa Jtapae.
Tu La. naxo« .:te 6aa6au6aMaa no te 6e.nua, La ana noa {ua ~atou
e. ia veve l'laa hia te. ve.ve..
~. Te ,mau..~aa
maliai (0 .:tu pMauhJ.a .:te.mau ONA-RIT aOJte.M te
mau hlUlta.a.:tùta). E ohlpa papu ta soxou, no te mea .:te JtaYUltaaa teie mau
taata e rave ohipa hau ïa. E mau t.aara. mMamMama e te Lte, (ia. au )_ te
hl' onaa a te nunaa), tu not» aioa natou. .[ te mau olupa tap)_h.oo~aa tasuhaà
ili, 6aaapu tUJ.., taJJ.tai JtLi.. Ua tU!to Maa narou. ei a6ai6ai pMaU i ~otopu
.[ .:te ona e te mau taata rii. E oraraa papu to ratou i te tereraa pae
materia no te utu.afare.
3. TE EETA RI L oia ho.: te. manahune.. Tu fLoto narou. i te. 6aaapu,
tu nara naro« .i.. te. toura' i YW te naxo« o~aJlaa, La. nehenene. tuüou. e
~h~
l'laa a .[te aho. E taata ~ave ohlpa ~
l'laa ~a.tou, ma te au6auh-Lai te 6a.-LtoSMIG, oia hoi te hoê t)..no mon)..e. S 000 t~
i .:te ava'e hoê.
Tu nos» naio« i te 6aa, e. i te. mau vili 0 moe.moei »ot» .[ te mau vahl
v~,
i te puhapMaa. 0 !tatou.. tue. e faaona nei i te ona~ ia vai veve noa
ratou.
Ei haapoto~aa
te nunaa maohi tue
mahana
e nunaa tipee
e e
nunaa pia.
[ B - E aro tatou no vai ?
E me.a ohle Jtoa te pahono~aa. E Mo 0 la Mana Te Nunaa no te taaro:
no te 6 ua veve., YLO .:te.:t.aata tu JtOto i te a.U e. te hepohe.po. E MO
o ra Mana Te. NtLl'laai te. l'Lunaama.rr.a.hune,)_ .:te.hoê. aJta.tabta.a manahune, e .:te.
hoê. 6~(J)r.,{_)(·aa
manahune., e. te hoè. 6aa.t~efLaa manahune.
Ju.<.,
C - Eaha te faatereraa
ta la Mana Te Nunaa e rave?
E ~ave a Ta Mana Te Nu~aa ~ te hoê faatereraa ia au i te hoê hiroa~
~o te mea, te hiroa-turnu, 0 te mau ohipa atoa ïa i faataa i te
hUTU no te hoê nuuaa. o~ to'na ~eo, ta'na pehe, ta'na ~ene,
ta'na
nMa'o, ta'na hama~aa ôMe, ta'na peu tumu, to'na oeJt.U.Jvi.Jtaa,
e te
VM at~a .•.
a- Te ohipa matamua 0 te Ua La: ~aveh..i..a, 0 te tuunaa. Za. i te reo maohi,
i to 'na tiaraa mau, ~ liea papuhia te ~oa-tumu.
Ta tuatapa.pa ~
te neo maoiü.; Lo: am~hia. ..ta., te mau ~eo axoa: 0 teAa. mow e tvr..a. motu,
no Po~e:tLa., e na ~oto ~a.'~a. e oa mM M te ~eo tumu.
Tue te .ta.hA.. hA..' o~a.a.
Reo Ta.hA..:tL
Reo Tahuas:«
Reo Fa.k.a/Lava.
Ea.ha to oe ~
?
Te M neTa.u ~ te OMa.Oa.
Te Mvr..e ~u oe ~ hea. ?
Ha.ao~ mM
Ea.ha.to oe ka~a.tu ?
Te ~~ nëZ au. i te ô~oa.
Te hee nu oe ~ hea. ?
Haa. ~o~ mMEa.ha.to ~oe hu~ ?
Te ~M
a.u i te. nMa.oa.
Te ha.vr..enu aoe. i he.a. ?
Haa. vili mai --
nu
1 ~oto i tue nu na. hA..' o~aa e 3 neo no na. nunaa ma.ohA..e 3 no
Po~e:tLa., e lie. hohonu. tatou na. tuatapa.Pa/La.a.e 3 :
1) Aratairaa-parau : hoê. a o.Jta.t~aa-pa/Lau, ua. ~o te ~ma. ~ oa.Mtvr..aa i te hohavu: 0 te ô~aa
a te nunaa maoiu.,
2) Parau-turnu : hoê. â pMau tumu ia. tuatapa.pa. ma.ilMhA..a.
(a.- haa: o~ mai: b- ha.a.~o~ mM c- ha.a. vili mM)
e ~o
pëiJïa.te pMau. tumu 0 te. : Ilo~ aone. ~a. ao:"
Ua.wo te. p~u-.tumu ~ oaaUvr..a.a. te. niu 0 tenunaa ma.ohL
3) Ta'iraa reo : E mea. taaê. te ta.'~a.a 0 tvr..a. ~eo e tvr..a. ~eo 0 tvr..a
mow e t~
matu, Ta. aunanoiu:« te ta.' .oiaa. neo , no te mea., 0 te
o~vr..a.a. te ~~a. 0 te n~a/La.a
0 tvr..a. e. tvr..a. nuna.a.ma.ohA...
E ia. ovr..~hia. te p~u
no te ~eo, te o~
aroah.ia. ~â te ~a.a.
i te ha.a.p~a.a., i nia. ~ te. O~Ma.a.. No te me.a., ia. 6anau mai te hoê.
ta.ma., e tvr..e.-tvr..e o.ca, i !toto i tvr..a. ~a. e tvr..a. ~ma., 0 te opu6e.:tLi. Ta. p~
mM oi.a: I. no:» ~ tue tvr..e-tvr..vr..a.a.xo+na, ua. p~
cdoa: o.ia:i ta' na. O~M.a.a.. E na. ~oto ~ tue tua.tapa.pMaa e lie tatou
na. tumu -pa.Jtau.e 3
1) Ra.ve.amui
2) Ha.a.p~a.a.amui
3) Paan.: te fi eJl_~a.a.
rt.. c.- E La lie te toaro: maoru i to' na mau. M.Maa, te lie Jz.a.La: oca,
.,.
te oau.oaa. MM, no te OJz.Maa i Jz.oto i te hoê. pupu xaara, te
OJz.Maa.td:u.afiMe,ü_ teJz.eJz.aa o..LJz.e,te. ne.nua, e. tae noa'.tu i te mau.
6aan.ahoJz.aa aioo: no te OJz.Maa.
11 Ta.maa. : Lo: PMau.hl.a te. pMau. no te ta.maa, te. pMau.rua tr..â. .ta
te paJu1U.no te maa, e ia pMauhl.a te pMau no te ma.a, e. oanau.
mai ia. te. paJtau. no te oaa.ho.tuJz.a.a.e 6aa6au6aaJta.a. i to'na ne.nua.
21 U.tuanMe. : La pMau.hl.a te pMau. no te u.:tuanMe, e. lieafUa. Lo:
ta' na hww. onanaa. mau, 0lA. hoi, to' na. OJz.Maa toUMe.,to' na
naiunanaa, :ta.' na peu •••
3) FaaoaoMaa : I: no to I: xauo: oJz.altaa td:u.anaJz.e.e. toUMe,
e hiU
mlU te. MÂ.., te xanava, te ui:«, te. paoa, e. te mau hau.UJz.aa a
te mau :ta.maJz.Ü.
Te naa:te.--'teJz.aaa Ta Mana Te. Nunaa : U maJz.ama..ta no te. roata,
U lie no te .taa:ta., u paaJz.i no te. raiu:a, u nVtU!U.Jta.a. no te raata,
U ..i.Jr0ta.ano te. .ta.a.ta., u mana.'ona.' Ohaa no te zaata, te taata. 0 te
ma.:ta.mehai, e. te taa.:ta. a te 6aa.hopea., oia ia. te ta.a:ta i te. 6eJz.UJt.iJt.aa.
mana.hune..
1 D - 0 vai te mmaa maohi ? 1
E Ta. Mana Te Nunaa cà au. i xo' na. Lo' a • Te nu.n.aa maoru 0 te mau.
.ta.a;ta.' .ta a tu 0aMil i te. ho ê fiaaien»: mana.hu.n.e., e. te. hoê 0a.aoUJz.a.a
ma.n.a.hu.ne.,noa'tu to'na hww., noa'.tu. to'na. iJt.i, noa'.tu. ta'na Jz.e.o, noa'.tu.
:ta.' na. peu e. to' na na.tuJz.aJtaa.
la iteahia to oe hiroa-tumu maohi ra. e parauhia oe e taata rnaohi.
TE HOE FAARAVAlRAA FAUFAA TAAE ATU
1 r.- O'1JARAA 1
l roto i te mau utuafare aNA, te faataa maite ra e te papu te
tiamaraa 0 te feîa e ohipa nei i te toroa tiama, e te natinatiraa 0 te hoe
nunaa e ohipa nei e amuira noa'tu.
Te mau
pororaa e vai ra, i roto i te rlma a te faatereraa, oia
hoi, te haaparareraa parau,te afata teata, te mau vea, 0 te onoono uàna nei
i te faahitiraa e, e huiraatira ona, e huiraatira tiama ia, e te nunaa manahune, e nunaa ite orehia, e nunaa tavini 'ia..
Ei~ha ra tatou e maheaitu i te pororaa uàna a te hoë faatereraa, e
paruru nei ia'na iho. A tuatapapa hohonu na tatou,na roto i te raveraa i vetahi mau hiàraa papu maitai, 0 te parau 0 te tiamaraa i Porinetia nei.
l te hée hi6raa rapae, mea faahiàhià, mo..ite mea fla., ua pallUllU mai..-
téihJ (1 :te üamëvr.aa a te. taara,
E tiamaraa to te taata ia manào 0 tana e hina'aro ra, 1 te papa1 0
tana e hina'aro ra, i te parau i tÔDa mau manao, area ra la lm! oe i te ohi~
pa 1 roto i te hoê oire ra, a faatitiaifaro to oe mau mana'o e to te tavana
oire, la ore ra alta Ïa e ohipa. Mai te mea e, te ohipa nei oe i roto i te
pupu LA MANA TE NUNAA e te hinaaro nei oe e papai te vetahi mau parau, na
roto i te mau veà, e faahiti vetahi mau panluna roto i te haapareraa reo, e
aore ra i roto i te afatateataepahono hia mai ia oe mai teie te huru, e roa
... ta oe papalraa,
".'
-h aapareraa e nehenehe
roa pal
elta pal te f aatereraa 0 te pu
e faarii, i teie mau huru toparaa reo ... !
la hiàhia i te pae 0 te faanahoraa 0 te pae haavaraa,e ite la tatou
l teie hohoà (Vea nO 15).
Te feia an~e 0 te ite papu 1 te papa~, e i te parau l te reo faran~
o te faariihia no te haava i te taata.
° te reira te tiamaraa
0 te
taata maàhi ?
E tiamaraa anei to te taata mabhi 0 tei haere mai, mai te mau motu,
e 0 te ohipa nei, 0 te aufauhia Del i nià i te faito moni ra e 5,000 tara i te
ava'e hoe, e te ora nei i roto i te mau àpa)parii 0 te mau faa, 0 Titioro, 0
Faaa e te vai atura ...?
E tiamâraa aoei to te taata 0 tel faaravehia i te ohipa e 0 tei tiavaruhia i te ohipa ia au Doa i te hinaaro 0 te fatu ohipa ... ?
E te nuuaa maàhi 0 Porinetia, 0 tei opuahia, e faaere i to ratou
iho ti'araarnaèhi , tn ratou reo , ta ra t ou mau peu tumu)to ratou hiroa -t.umu
,
na rot0 i te ravea moni, te haapiiraa e te mailhaapororaa, tei hea to ratou
tiamaraa ?
Te va i nei te feia t i amâ , 01a la te feia ia au i ta ratou faufaa,
e hoo e i to ratou mana, e faahtJruê i te ture, ia au i to ratou mau hinaar0 , ~amani ioo i te ounaa rave ohipa, oia mau e tiam~raa tn ratou, i te eiaraa ia au i ta ratou ture, i te faairaa i to ratollma1J pute i nià i te tua
o te nunaa, i te parau i to ratou mau mana'ona roto i te afata t eat a , i te
tamaa mai te arii, mea papu maitai e tiamaraa t0 te ONA.
Hoe â tiamaraa to vera, e to te ma'o
0 tei
tuuhia i roto i te âua
i-a. Oia mau e faahitihia mai â teie parau. e tiamaraa to te ià i roto i tona âua, te haere tural te haere maira tae atu ai i te mahana a ruru noa ai oia
i roto i te opû ote ma'o.
E tiamaraa faahiahia mau teie, i roto ite opû a te ma'o. Te tiamâ}ta.a., oia. -La. :te âu.a ,{_'a., cU:ta e ma.' a :to }to:to a. oJr.J..ha.e!te.noa. a..{. :te. ma.u. ,z'â. ma.
ss 00.00.. Te. :Ua.mMaa a :te. :tp.a.:ta a :te. mahana :ta, a. {.:te a.{. o-La.. ,z :te. }tave. J..
.talla. {ho tu.ho.a.. J.. }to:to ,[ :torta oltMa.a., :te a.mo J.. .tâ"M J..ho hopoi a. :ta.M iho
ha.a,p@a.a., .tana J..h.o ma.u. pe.u, 0 .tu ha.a.mauM ,[0. a.u. ,{te. Mrta' MO 0 te. :ta.a.:ta.
.t{.a.mëi. uaha. Jt5. .iaLL ,[ .te. h,[rta.' MO 0 .te ma.'0.
1
Te. 6a.a.:telte.lta.a. a. .te ona : ua haamauhia ia au i te faufaa_raahia a
te taata hoëroa, ma te haaveve i te taato'araa 0 te nunaa.
Te 6a.a.:telte.naa. hau -maYlahu.rte : ua ha.a.ma.u.hlo. :ta. -La. -a.u. ,[ te hlM' Mo
:t.Ua.u.na.a..te. .ta.a..to'a o.te n,una.a., oia te t i avaru i te ma'o i rapse i te
âua i'à, a faatupu ai te nunaa i ta'na iho faatereraa ia rira oia, ei nunaa
e.te
ruperupe e te oaoa i roto i ta'na iho faatereraa.
II.- TE HOE FAARAVAIRAA FAUFAA lA AU 1 TE TITAURAA A TE TAATA
1. - TE TITAURAA A TE TAATA.
ra hibhi~ rü tatou 1 ta tatou oraraa,a tei parauhia e mea ruperupe,
te ite ne i '11\ tatou te mau t i t auraa f aufaarah i no te oraraa maàhi aita ia i
rava'i, oia ho~ : te parau 00 te tamaa, tinalraa mal, te utuafare, te parau
no te reo, te parau no te faaanaaoataeraa, faaravairaa faufaa, te utaraa taata, i te taato~raa a te mau faaoahoraa totiare te hiroà -tumu.
Ua riro teie mau ereraa a te nunaa, i ravea na te mau ana, 1 te
faairaa i ta ratou mau pute, a hapa'o roa ai te ona ia'na noa iho, a riro
ai teie, i haapi'oraa i te nunaa,ei~ha oia ia ferur~ faahou, eiàha la hic
f aahou , j tona t aa ra tupu, 0 te t umu 'i a 0 te mau fifi e iteahia nei i teie
mahana.
Te faatet'eraa a te ona, mabri ra la, te faaamuraa i te taata i te
mau mea ato'a e tutehia tu i mua ia'na ma te feruri ore, 0 vai te maitai ra,
o tei haamatauhia i te taviri matapo noa 1 te ona. A pohe, a tuturi te feià
a tei ore i roa'a ia ratou te taviri 0 te uputa 0 te afata moni, no tona
o r a r aa ,
Te haalrana ne i a lA MANA TE NUNAA i te t au te mau faanahoraa tumu
o te faatereraa no teie mahana, 0 te faariro nei i te mau taata riirii rave
ohipa a te mau oire e te mau mataioaa i faatitiraa no ta hoë pupu iti ona.
Ia tauihia'tu te hoë faatereraa ia au i te hinaar~ e te hanahana a te taata,
a mairi mai ai te faatereraa titi, a ora ai te taata ma te oaoa. i roto i
tODa natura, e te au taeaeraa,
î
Te vai nei § te Dunia mabhi, i roto i te anaanatae i te parau 0
te rave amuiraa i te ohipa. Noa'tu â te hamani-iooraa a te feià ana, i te
Imiraa i te man rave'a atoa, i te faaoreraa te mau peu turou, te hiro'a tumu
o te ntlnaa maohi aita 0 lA MANA TE NUNAA e hina'aro nei, i hoë noa ae peu ta
te taato'a. hOË> anae ferurit'aa, hoë anae huru obiparaa, ia ravehia ra te ohi...
pa ia au i te hina'aro 0 te taato'a,ei~ha ra iau i te maitai a te taata hoë
noa,
2.- TE HOE FARAVAIRAA
FAUFAA API
Te niu 0 te tauiraa 0 te oraraa, maori ra, to faaravairaa faufaa .
• '.
1ft.
E mea tla la taul roahia te faanahoraa ture, e te mau opuaraa. E rave anae
ia tatou i te hoë faaravairaa f auf aa ia au i te hinaaro 0 te taata .ei àha ra
mai to teie mahana te hoe faaravairaa faufaa ia au i te aNA.
la ravehia te mau ravea ato~ no te taul i te mau
ma te ture atu i te mau faanahoraa api.
faanahoraa tahito,
la holtoaru.a..i._ te. .:ta.ct.ta. .te. ti'a!taa ma..ta.mua,i._ mua i._ te. ma.tirU.. eiaha
te matini ia riro i molhaa na te ona no te haapotoraa i te taime ohipa, te
faaitiraa i te rima rave ohipa, a faaea mai ai te taata ma te ohipa ore. E
mea tià ia faaoti ~e taata i te parau 0 te matini.
A hi~ na tatou i te hoë hohoa faaapuraa a te ona,faarahi te matlnl,
faarahi te faaapu, faalti te taime ohiparaa, faarahi te api, faalti te taata
rave ohipa, a fifi ai te fei1 faapu riirii~ere r~a'tu ai te taata i te ohipa. Te pato'i étaeta nei a lA MANA TE NUNAA i teie huru faanahoraa faaravairaa faufaa a te ona marini. No te mea, e rahi noa'tu te ereraa i te ohipa,
rahi noa 'tu â te fifi 0 te feià faaapu rurii, i te hio'raa a lA MANA TE NUNAA
mai teimaha roa a teie faanaboraa faaravairaa a tei faanahohia ia au i te numera e te pohe 0 te nunaa e faahotu oei i te fenua.
la haapaehia teie huru faahoturaa fenua, a rira al te fei~ faaapu
rurll i te hio mata i te hotu faito ore a te mau ona.
l1a
la mau papu tatou, i te feruriraa e te. hotu. 0 te üe.nu.a e. ohi..pa i..a,
a {"au6aah.i,aal. te wa.toa (1 te tralJea hoeltoa 110 te o.tuVtaa.tia.ma.
te watoa
3.- TE MAU OPUARAA FAARAVAlRAA
FAUFAA
la haamauhia te aratairaa 0 te puai ohipa i te pae faaapu, faaamuraa animara 0 te iti noa'tu ra, mai te tau, a piti ae nei ahuru matahiti. 1
roto i oa tuhaa e p i ri ne i e iteahia ai te f aufaa , te hotu, te aravihi 0 te
nunaa maohi, te faaapuraa no te oraraa utuafare, ia faaitoitohia ia te reira,
te faatupuraa i te mau amuiraa feik faaapu. 1 te aratairaa matamua, ia amu te
nunaa i ta'na iho i faahotu, e ia ravai te taatoàraa a te fenua i te maa 0 tana i faahotu, i roto i te mau tuhaa atoà.
la faahotu atoabia te vetahi maIJhuru faapu, mai te vi, vanira, tiare 0 te tirauhia mai nei e te mau fenua rapae.
la faaitihia te tapihooraa tauihaa i te hoe faito e au, a te tapihooraa tauihaa, hoe tele tumu i vai noa ai te fenua i raro ae i te titiraa a
te faatereraa ooa, e te mau fenua ee, 0 te haere raa tu te faufaa moni i rapae
i te fenua nei.
Te parau no te fenua faapuraa, a te riro oei i fifi rahi no te feia
faapu, la rave hia i roto i teie tuhaa ohipa te mau faaotiraa pupa eau.
1.- Ta tape'a hi..a te. ma.u.hooltaa 6enua. a te faatereraa fenua anae
te faua'o i te hooraa fenua. la horoa tarahu hia te fenua i te feia faapu i
te moni e au ia anaanatae te feia faapu.
2. - Ta ;:ta.amau-Ma. te. fiaa.tuX.eJtaa )_ te. mau 6e.nua JUV1.a.tu iau i te rahiraa 0 te fenua. ia riro teie tute i ravea faahoturaa fenU-a, ravea atoà hoi
ia hoohia'tu teie mau fenua i te faatereraa fenua, 0 te faanaho, tatuhaa no
te tuu atu i roto i te rima 0 te feià faapu.
Te. 6e.nua 6e.tü e vai nU )_ /toto )_ tôna :ta.a;toMa.a )_a VM te '6enua. )_
ILOtO ,(_tana ta.a.:to'maa. e.)_ /toto )_ te. 6aa.;teJteJta.a 6e.n.ua üe.tü a tu 6aa.ttavai
Ma. a riro ai te .rau fatu 0 teie fenua i te fana'0 i te hotu 0 taua mau fenua
ra.
Ta haamau hia te mau faatureraa no te paruru raa i te natura, faufaa faito ore hoi no te oraraa m8itai 0 te taAt~, i te pae faapu, ia faataa
hia te tuhaa fenua e au no te f aapuraa , f aarauraa animara, te parau 0 te viiviiraa 0 te natura, te fenua noho raa 0 te taata, te mau pü ohipa rarahi ia
riro teie faatureraa i paruru i te natura 0 te fana'o hia e te mau ul no ananahi.
Te mau pa.pultaa ,{_te. mau pû 6aufiaa /ta lU. a te. 6e.Ylua. No te mau papuraa i te mau mOlhaa faufaa rahi, e tià ia rave te faatereraa fenua i te mau
ravea faufaa roa ola la :
Te pû horoa raa uira, te tereraa pahl,
Te tereraa manureva 0 te mau motu, e na te ara
Te aitarahu raa mODi, la riro teie mau pû ia fatu hia e te faatereraa a te ounaa atna.
4. - FAATUTERAA
Aita te faatuteraa,
riro i ravea msitai no te faatupu i te titiaifaroraa 0 te oraraa totiare i roto i te aratairaa 0 te faatereraa ona. l te
h i raa ma t amua a TA MANA TE NUNAA te ho)[oa 'tu Yle.<-<.amatou ,{_te hoë W;.al6a'l.O .f[aa .{. I7lJto i. .te 6aatu.te.'1aa.
ô
E f aar ima ha his la te faatuteraa i n i i te f aufaa rarahi, ia ri ro
teie faatuteraa, i faatupu i te fa8hotur88 fenua, e haamau hia teie faatuteraa i nià i te f a i t o 70 e tae atu i t e 80 i oià i te 100. Ta haamamah i a te
tute 0 te malJmaa amu rahi hia.
ë
5.-
TE OHIPA
à
- TE ,IAON7 OHIPA
la faanahohia, te hoè aratairaa faaravairaa faufaa apl, 0 te apitihia tu p te mau faanahoraa totiare, e i te pae 0 te faatereraa te faaho1raa
te faatereraa i roto j'te rima 0 te nunea, te faaravai raa faufaa, te hiroà
tumlJ,ia anaanatae faahou te taata i te Or8 i roto i to ratou mau motu.
la haapapu hia te faufaa hon a te feia rave ohi~a. la haamaitai hia
te moni ohipa iti roa ae a te rave ohipa. Ta haamara8 hia te moni tauturu a
te afata parllru rave nnipa, la faatupu hia te hiopoaraa etaeta 0 te moni hoo
C' te maa.
II l ,- TE FAATERERAA FMRAVAlRAA FAUFM NA TE TMOA TE FAATERERAA FAUFM A
TE NUNAA
Aita 0 TA MANA TE NUNAA i ore e ite i te mau faanaho raa tapearaa
i te faufaa faahotu 0 te rave hia i roto i te mau fenua e 6aat~~aa
amui a
te hau (communiste). Ua itea hia i roto i teie faatereraa, te tapearaa hia
te faufaa faahotu a te mau ona, i maitai no te taato~, teie ra i roto i te
faatereraa 0 taua mau pû ohipa ra aita la taui, tu !toto l10a â' -La. 1- te. Jtbna
o vë;tah1_ mau .:t.cuua. Jtli cvr.avihl, e. :te. mau papcÙ-pafLau 0 te. fia.at~~aa
Mu.
Alta te taata e raveraa te ohipa i roto i teie mau pû e faarii hia i roto 1
te faatereraa, aita 0 ratou ~te tereraa ohipa 0 ta ratou pû ohipa.
1te
•
.
'"
\ noa te f atu 0 te pu
- Ou1pa
1:..'
T e 1te papu ne1 a tatou, ua tau1
ma to
taui ore i te mau faanahoraa 0 te faatereraa. Mai te faatereraa ona rapae,
huri atu i te faatereraa ona i roto i te hau faatere fenua. E ere roa ia
teie faatereraa, i te hoe faatureraa hau manahune.
ra ite papu hia9 te tauira paoti 0 te pü ohipa e te tuiraa i te
aratairaa 0 te ferurira, e te opuaraa e piti na ohipa taaë roa. l roto i te
feruriraa 0 te hoë faatereraa manahune, na te mau rave ohipa e ferurî, e faa~ti i te aratairaa e au no te tere maitairaa 0 te pû ohipa, a roaa ai i te
rave ohipa te tiamâraa 0 te faa~tiraa i tona parau, i roto i tana ravera ohipa. Mai te mea e e tauira paoti noa 0 tei mairi hia e te faaterera hau, tei
hea 1B te tauiraa.
E tupu ia te hoë faaholraa mana faaoti i te ohipa i roto roa i te
mau oire, i roto i te mau pupu ohipa amuiraa feia faaplle te vai atura iau
i te totn'a i roto i te motll, e te tuhaa motu 0 Polinesia taato'a. Te mau
faaotiraa e tapea hia mai. maorira 0 tei rave hia e te mau pupu ohipa, faahotu, 0 Polinesia taato'a. Na roto i teie faanahoraa, ti roto ia i te rima 0 te
nunaa te parau 0 te faanahoraa i te faaravairaa faufaa 0 te fenua.
l teie faanahoraa api 0 te faaravairaa faufaa, la ite ia te taata
tataitahi. e taata feruri oia, e taata ohipa oia~ e taata hanahana oia, ~:ta ~~,:tei tr.a\Ja.,,{_tal1a ..i.ho hopo;"a.
E tupu maite teie opuaraa na roto i te haapiiraa i te nuuaa taato'a i tana aratairaa poritita, e na roto i te tupuraa
maitairaa te horoa raa mana'o, e te ite i rotopu i te nuuaa ma~hi.
IV,- TE TAU 0 TE HOE TAUlRAA
Elta te tau~raa mai te hoë faatereraa ONA e tae atu ite hoë faatereraa hau manabune e tupu i roto i te area 0 te hoe mahana. Ta 'iritihia i to
tal'ouf erori raa , e t upu t e tau~raa i te area 0 te hoé mahana , Te tauiraa e tupu i te mau mabana ato~. i te taime a ite te nunaa i tana ino hopola e a mau
papû ai oia te boë aratai raa faufaa ° tona oire,i te taime a haapii hia ai
ta tatou mail t amar ii , i te fare haap i i raa , i t e hoe haapûraa no te mau i t.ana
;hn hnnn~i'I, e feruri amui ai te nunaa no te faatupu, e no te amo i tana iho
faatereraa ()te rave amuiraa i te ohipa. :te tr.~
tauitr.aa e :tupu ..ta i te mau
rnohaVia atoè(.
Te titau nei ia tatou ia tatou iho. i te faanaho mai teie atu atu
taime. mai roto atu i teie faatereraa, i te aratai e te feruri i te ho~ aratairaa 0 ta tatou oraraa, i ni~ i te hoë faatereraa ote oraraa a ta tatou e
opua nei no tatou.
la ~iô tatou i te faanahoraa, faatuteraa i te faufaa rarahi, e rira
te reira i ravea, faatitia~faro raa 0 te tute, a roaa mai ai te reira faufaa
no te faatupu i te mau ohipa faahoturaa fenua, e i moni atoà no te parururaa
i te mau ave 0hipa. Te reira i roto i te area tairne a tupu ai te hoë aratairaa faaravair&R faufaa papu 0 te rira i haamaitai papu, e te titia~faroraa 0
te oraraa.
Mai teie faanahoraa 0 te faatuteraa. i tmi ai tatou i te 6aanaho~
i Itotoi te .tau. e i !totote mau tuhaa ohipa ê atu, te faanahoraa a te aratai
ia tatou i ni~ i te ea 0 te faatereraa a~uMANAHUNE.
raa re
Te li.
0
f!JUplA'A MAOHi
i tue neC rn ak~ t'\ë:. :
,,6 INE' NO TE HIwO
_
tlUNA'A
..
c__._
__
Te ~vt.i'a a
\A M ANA TE NONA'A
•••••
lA MATE TE MAO
__
.---- ._-....._ "-- -"
~----------------------ruRE F~UA
1 A. - OMUARAA
Teie te mau faanahoraa e te mau haapapu raa no te tuatapaparaa i
te ture fenus e te mau ture 0 te fenua PORINETIA, e te tuhaa ta teie ture
fenua e faata'a no te ta'ata tata'itahi e no te taatoa 0 te nuna'a.
1. l roto i te Repupirita Amui e av~ te nunaa maàhl. ma te patu
te hoë toteiete amui ia au i te mau reni i raro nei :
l
ia faabotu i te fenua na roto i te hoé rave amuiraa l te ohipa
ia faarii l te tiamaraa 0 te taata tataltahi i roto l te fenua
Porinetia e i te ara
la faatupu l te autaeaeraa e te amuitahiraa 0 te taatoà
la faanaho i te tiamaraa 0 te taata ia au l tona hiroà-tumu
la vainoë te faatereraa faufaa e te faatereraa poritita.
,
2,- l Porlnetia, na te mau faanahoraa i rotopu i te mau taata
atoa, e faahiti i te toteiete amui, Na te ohipa a te nunaa e faaoaoa i te
oraraa 0 te taata e 0 tona utuafare. E na_ehia teie oaoa na roto i te mau
ravea i taro nei :
- ia vai Uoa te taatoà 0 te mau tauihaa no te faatere i te oraraa
faufaa l roto i te rIma 0 te nunaa ma~hi.
- la oaoa te nunaa maàhi i te rave amuiraa i ta'na tuhaa ohipa.
la tatuhaa hia te ohipa e tia'i no te faaitiraa mai i te taime raveraa
ohipa
- ia ferurihia i te haaparareraa i te aravehi, te hiro~ tumu. te
ite e te haapiiraa 0 te taataà 0 te nunaa
- la faataahia i te maitai 0 te hoê taata ia au i ta'na tuhaa
ohipa e te ma i ra i i na'ehia i roto i tetoteieteamui.
- ia rave amuihia te ohipa l roto i te mau tuhaa ato'a 0 te toteiete (raveraa ohipa, apooraa Dire e te val atura .•.)
- ia faataahia te ho~ faatereraa poritita manahune
- la aifaito te taato~
{a aupuru te tahi e te tahi
e
î
- ia rira te oraraa f aufaa e te orara tatiare 0 te taata tataitahi
ohipa papu ,
..
3.- E vai te mau maitai atoà e roaa mai, na roto i te faatere
amuiraa, i te mau tauihàa no te oraraa faufaa, i roto i te rima 0 te nunaa,
ia au i to'na hiro'a-tumu.
4.- No te faaruperuperaa i te huru 0 te faatere raa 0 te oraraa
o te nunaa maohi, e tià ia hapa'ohia te mau rpni i muri nei :
- ia rave amui~hia te ohipa
ia mana te nunaa
ia r~ro te faatereraa ei faatereraa mana--hune
la ite ·hia i te mau ohipa ato'a a te taata tataitahi
ia hiopo'ahia te aifaitoraa 0 te ture na roto 1 te haamauraa
i te hoê piha hiopoàraa ture
ia tahoê te nunaa i roto i te mau pupu atèa e haapao nei ~ te
oraraa 0 te mau mahana atoà.
...
.....
E no te haapapu i te rave amuiraa i te mau ohipa atoa, e mea tla
ia piahia i te taatàà 0 te mau ohipa i te mau vahi atàa ia ite te taatoà
tei reira te nunaa. Na roto i teie feruriraa emea ohie i te taata tataitahi
i te rave i ta'na tuhaa no te maitai 0 te taatoà, No te faananearaa i te
numera te feia mana. e mea tia roa, ia faataime~hia i te mau toroà atoà
(toroà poritita, toroà a te hau e te vai atura •..) no te mono i te taata i
te mau tiaraa atoà e no te haapapuraa i te faatereraa manahune.
[B,-
FAANAHORAATOTTARE E PORITTTA
E taamu te taatoà 0 te nunaa maohi mate aifai::o i roto i t.eREPURIRITA MANAHUNE AMUI NO PORINETIA. Te nÏu \1 teie nei Repupirita 0 te mana 0
te nunaa maoh i na rata i te rave arnui raa i te ob i pa , Te i e te mau t uhaa motu
tei patu teie nei Repupirita :
- Te mau motu no te FEtJ.UA EN6T6
- Te mau motu TU6MQTId e MAAREVA m~
- Te mau motu no RARO MATAI
Te mau m\ltu no NIA MATAI
- E te mal]motu no te TUt1.AA PAf.
E vaihoê noa te fenua Porioetia.
o te nunaa te maoahope 00 te faatereraa poritita e totiare, Te n~u
o teie oei faatereraa 0 te rave amuiraa 1a i te ohipa i roto i te hoê o~re.
I roto i te o i re h i t i ai, e tupu ai, e ruperupe ai te mau mea atoà no te
maitai ('1 te hnê nunaa. l roto i te oire e maiti ai te nunaa no taua oire ra
i ta'na mau afa1falparau, p maiti te nunaa i te feia haava e i te hoi piha
hiopoaraa ture. Te pijfaatere mau a te hoê aire 0 te nunaa 1a, na roto i
ta'na apoo ra aire, 0 re i tia.....
hia e te mau a f ai f ai parau a te nunaa taatoà e
te ~au afalfa1parau a tp feia rave·ohipa i roto i te aire.
Teie te mau piha no te faàohieraa
tita no Porinetia
Te apooraa
Te apooraa
oire
motu aore
i te faanahoraa
totiare
e pori-
ra
te apooraa motu amui
Te apooraa tuhaa
Te apooraa amui no te fenua Porinetia.
1 C, - FAANAHORAA 0 TE APOORAA !\MU 1 1
Tei roto i te rima 0 te apooraa amui te mau mana atoà 0 te fenua
Porinetia (tiamara'a, parururaa 0 te fenua •.• e te vai atura). Emana to te
apooraa amui no te haamau i te mau ture no te tere maitai raa 0 te oraraa 0
te oraraa 0 te nunaa maohi. 0 te apooraa amui 0 te piha manahope no te mau
ohipa e te mau ture 0 te fenua Porinetia ia au i te rave amuiraa i te mau
mea atoà.E tià e ono tomite i roto i te apooraa amui:
Te tomite amui 9. te nunaa, ta te nunaa 0 te mau motu atoà e maiti
~a au i te rahiraa 0 te taata
- Te tomite hiopoà i te peu tumu 0 te mau nunaa atoà 0 te fenua
Po r ine t ia
Te mau tomite rave ohipa amUI
• Te tomite faufaa
, Te tomite haapiiraa e te hiro'a tumu
Te tomité arairaa mal e totiare
Te tomite faanahoraa fenua.
.
..
Na te apooraa amu~ e malti i te Peretiteni 0 te Repupirita tei tia
l roto ia Porinetia e i te ara na nia i te i'oa 0 te Repllpiritamanahune amu~
no Por ne t i a ,
î
Na te apooraa amui e faaineine i te nu'u 0 te fenua ; na'na e faa~
taa 1 te mau ture no te faanaho raa i te huru mau 0 teie nei nu'u, te ti~raa
o te faaehau, te rave amui raa n te nhipa no te paruru ia Porinetia.
Tera 'ia , e te mau raud a lA HANA TE NUNAA, i te mau f aanahoraa tei
ferurihia e te tomite tuapapaparaa ture fenua e tel.haa manahia e te tomite
faatere no te ava'e no Atete. Ei mau reni rarahi noa teie, e tei roto ia
otou i te faalraa, i te faananea raa, ia hiti mai hoa i te hoê ture fenua no
Porinetia ia aui te mau tuatapaparaa 0 te taatoà 0 te mau rauti a lA MANA TE
NUNAA. l te mahana maa 2 no Titema no teie nei Matahiti 78 e mana ai teie
mau parau atoà, na roto i te hoê maiti raa a te apooraa amui a lA MANA TE
NUNAA.
....
Te Aroha ia rahi e ia manaoutollpaatoa.
TE NUNAA MAOHI
l ROTO 1 TE OHIPA
no Papeete
no Papeete
)
(
Tomite oiY'e
Tomite oiY'e Y'ave ohipa
+
~
~____,
A. O. ]
\
no ~
no
parete
APOORAA MOTU
aore
___
~~~.
no Punaau l a
A. M.
APOORAA~1QTUAMUI
1
_
1
no Tahiti
J
no Moore~
r:-:- ---no raro Matai
APOORAA-TUHAA
~----
no niEl Mata i
no Tetuhaa Pae
No te Tuamotu
No +e
Enata
APOORAA
Tomüe
amui
+
AMUI
Tomite hiopoa
tiumu o te mou
+
2
no
TITEmA
1978
11.. • ..
II eme CONGRES ORDINAIRE PUNAAUIA 2 décembre 1978
MOTION NQ l
Dans le cadre de l'exigence de Souveraineté Nationale du peuple
Polynésien, la Mana Te Nunaa, inclut dans son programme :
1Q) le retour à la souveraineté du peuple Polynésien des atolls
cédés à l'Etat Français aux fins d'expérimentation nucléaire.
22) la cessation de toute ~xpérimentation nucléaire de quelque
nature que ce soit en Polynésie •
3~) Le retrait des moyens du CEP et du CEA engagés dans
l'expérimentation nucléaireo
4Q) ·La créati~n dqnê le Pacifique Sud d'une ~one dénucléarisée
et la signature d'un traité dans ce sens, engageant l'ensemàle des
nations de la régiono
-----~----------------~-PARAU TUMU NQ l
ia
la feruri i te hoe faanahoraa no te hoe hau maohi ra e tia
ia la Mana Te Nunaa ia tau i rot0 i tana tapuraa ohipal
. l~).la f'aahol L hia mai i roto i te hau maohi te mau metu tamatamataraa tupita atomi 0 tei hor0a hia i te hau farani (Maruroa - Fanataufa).
2Q) la tapea hia te mau tamatamataraa atomi atoa i
Pelinetia nei.
3Q) la ho'i te CEP et te CE! i to rat ou fenua.
4Q) la tah~~ te taatc~ 0 te mau nunaa no Patitifa i roto i te
hoe parau mana no te aro amuiraa ta ore ia rave faatou hia te mau
tamatamataraa ~tomi i ~oto i te mau tuhaa atoa no Patitifa.
MOTION NQ 2
Dans le eadre de la préparation de la Polynésie à l'indé~endanee.
la Mana Te Nunaa se prepose d'engager le dialogue. de oonfronter ses
poin b de vue, d f ouTrir un débat ap,~Î"Qf
oDji ..:
IQ) avec les autres mouvements se xéelamant de l'indépendance
afin que eeux-ci se déterminent avec clarté sur la nature de .ette
indépendance, sur ses finalités et SUT la voie ,peur y parvenir •
..,
"\o..,
22) avec"~es ·~dicats de travailleurs et d'emplo,és afin q_e
~e n.uveau t1P9 de dével.ppement que nous .~~~pGsons soit débattt
parmi les travailleurs.
3Q) avec les partis de gauohe et les organisations Byn~~les
de Fr~e
afin que nos perspeotiTes pflitiques trouvent dans ~e
peupl~':l'1-ançai8e
le large':écho dent nous avon84~ilesoin.
4Q) avec'les ,partis socialistes et indépendantistes du
Paoifique Sai afin'que commence à se constituer dans la lutte
et ..t expérience~, une s.lidnrité
". an~i~eelOnialiste et anti-capitaliste d'où na1tra dans l'avenir la
'···b.mmuna\olté
pelitique des pays du Pacifique.
.:" " .
. -'0_:+.1tique une cOlDlJ1UIlauté
de wes
------------------------------------TUM1J PARAU
NQ 2
No te mea, etau faaineineiraa ia Porinetia no to'ona
tiamaraa, ua mana' 0 la Mana Te Nunaa e mea tia ia farereihia, no te
tauaparau, no te faahohonu i te parau no te tiamaraa e no te horoa
toa tu i to'ne mau manao;
12) i te mau pupu poritita e titau nei i te tiamaraa no
Porinetia , ia haapapu àA1 ratou i te huru no tè tiamaraa ta ratou
e opua nei, ta ratou mau aratairaa e te ravea ta ratou i manao no te
tita~aa i te tiamaraa.
22) i te ma. taatiraa rave ohipa ia feruri a~oa mai te feia
rave ohipa i te huru no te faatereraa in la Mana Te Nuoaa e titau nei.
3Q) i te mau pupu poritita no te pee aui e te mau taatiraa rave
.hipa no Farani ia i1e te nunaa Farani i ta tut.u mau tererua loritita
e ia tauturu.ratout:ta tatou opuaraa.
42) i te ma..p..pu p.ritita n. te hau manahune et no te tiamaraa no
Paiiiifa apatoa inâha ia haapaarihia • ia rave amui hia te aroraa no te
Nri e roa i te faatereraa a te hau faatiti e a te feia ona, a tia
h. ai ia tatou ia patu amui ne ananahi i te hea eraraa haamauhia i nia
i ,e paari • te nunaa.
MOTION 3
A propos de l'article 4 des statuts
Article 4. - Les élus de toutes les listes doivent obligatoirement comprendre un pourcentage minim~ de 10 % de femmes à to.s les
degrés de l'organisation: Comité Direct~ur, Bureau Exécatif,
Fédération, Section. 1e po~rcentage minimum sera révisé lors de
'6haque 60ngr&s territorial pour tenir compte 'de la propertion
réelle des femmes aU sein Cu mouvement.
Chaque organisme de direction et d'exécution, de la Section au
Secrétariat territorial, comprend une - ou un - secrétaire responsable~ chargée des problèmes posés par la condition féminine dans la
sooiété et aans le mo~vement, et s'entourant de tous les concowrs
né6lessaires.
Cet article est mauvais aa niveau moral et al1niveal1 pratique.
IQ) au niveau mor?l, il sous-entend qu'en Politique, une
diatincti'on est f'u.i,
te entre les citoyens femmes et les citoyens
hommes.
2Q) au nivei!:_u
pl'atig.!l8._, il y aura forcement des élections ,,·wù
une proportion suffisante de femmes ne sera pas atteinte. Il faudra
donc
ou ne pas respecter les statut.a,
ou que certaines femmes se présentent sans en avoir envie
pour reapecter les statuts.
1es femmes a~ront été élues en fait contre leur gré, sans ~tre
vraiment motivées, parc.e que sans être vraiment représentatives et
concernées.
La politique est llaffaire de tous et de toutes, et la
représentativité n'est pas conditionnée par le sexe, mais par
la compétence, la m~tivation, l'honn~teté et le sens des
contacts hunu~ins.
Bes hommes et des femmes, indifféremment, peuvent &Ir et
doivent représenter tous les membres du mouvement.
Ncns prr poscns
':38:11"'
'p
r';lJ.ppreesi'Jn
de l'article 4 des sta.t.ts.
1
Ç.O~~,ISSIO~ ~çg~oMIQ,vll
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INTERINSULAIREJ
Avel'ti88ement
NO~8 att~~pn8~'att~~ti~n
4es oam41'ad~$~, ~e f~it q~e
le doeeùe» que noù~· 'leur tl'~~~eit~~s
est: "uy?iqitement."Un-'.doeument:
de travail eueoeptribl.e d'~tre·mQd.i!iéJ "enl'?-ahi p~ tC),û,$.'Li3 beate
défin,it'l:f sel'Q soumis à' l'app1"-obation de notre Cong'1'.ès
"de 19éâemb~?'1980 et insel'é dans notre progl'amme pour une polynésie
indépe~dante~ socialiste
et autogestionnaire.
~.'
J
Il LIMINAIRE
Le transport interinsulaire en Polynésie, du fait m~me du nombre élevé
d'îles et de leur répartition sur une surface immense (environ 5 millions
de km2) constitue un élément fondamental dans l'amélioration des relations
entre les femmes et les hommes de ce pays. La commission économique du
Parti a entrepris l'étude historique des transports aérien et maritime
interinsulair~s pour permettre à chaque camarade d'asseoir sa réflexion
sur une situation la plus exacte possible et de proposer des axes de développement compatibles avec les moyens de notre indépendance.
[
II.
LE TRANSPORT J'AARITIf'IE INTER INSULAIRE
Le problème de l'armement est à la taille de la Polynésie et la goélette
constitue le lien privilégié entre les divers habita~ts de ce pays. Alors
que le tr~nsport aérien concerne surtout l'homme, la goélette joue un rôle
fondamental pour le transport du matériel vers les îles et des productions
des tles vers Tahiti en retour. A l'heure actuelle, il est aisé de noter
que cette desserte ne satisfait personne (population, autorité publique,
arma ceurs•.•). La dernière grève des armateurs en 1979 a mis en évidence
le& contradictions qui animent l'armement local auxquelles s'ajoute un
laxisme désespérant de l'autorité publique.
Un rapide rappel historique de l'organisation des liaisons mar1t1mes
interin~ulaires nous confirme que le pouvoir politique n'a jamais su, ni
voulu résoudre efficacement ce problème.
Durant les années 1945, 1946, dans le contexte d'une économie de guerre
et pour pallier à l'insuffisance de l'armement privé, l'administration
se rend acquéreur de trois cabbteurs et les affrète sur diverses lignes.
Cette siiuation se poursuit jusqu'en 1956 où 3 monopoles sont créés et
attribués à des armateurs privés sur
l~ Il~ SOU6-le-Vent,
- lell Tuamotu. de l' E.6t et: l~
tes A~..tJtalu.
Gambie/l.,
Cependant, le cahier des charges auquel étaient soumis ces armateurs ne
sera jamais respecté et seules les îles représentant un bénéfice certain
seront desservies par ces mêmes armateurs.
En 1959, certains d'entre eux se regroupent au sein de la société
polynésienne d'armement (la SOPODA). Cependant. cette société ne sert que
d'exécutoire pour les lignes peu rentables, voire déficitaires, les armateurs se gardant bien de partager leurs monopoles des lignes très intéressantes. Aussi cette tentative va très vite échouer du fait également de
l'a.bsence au sein de la SOPODA de l'ensemble des armateurs et de 11 absence
die:sanctions des pouvoirs publics. Par la suite, l'autorité publique tentera
en vain. une nouvelle coordination de l'effort. ce qui exp lique en partie des
rapports public-privé très agités et marqués par des dates importantes.
Ainlli~ en 1966, les pouvoirs puh l Lc s gè.lent.les tarifs sur les archipels
éloignés. e.t en contrepartie, proposen t une aide au transport du coprah
par délibération. N° 66-96 du 18.08.1966. De mê.me en 1974, une nouvelle
aide vient s'ajouter
à ce Ile de 1966 par délibération N':> 7'.·-98 du 8.8.1974,
qui est en faitt
une subvention au déficit annoncé par les armateurs donc
difficilement contrô Lab le , En 1977 ~ une r êf orme des structures intervient
sous forme de 2 délibérations 77-46 et 77-47 du 15 mars 1977 créant :
a) i.e. Comi...téConr~uttati_6 de. ta nav-<-ga;t,LoH ma_lcJ.;t{.me.
b} .f...a .Uc..el'lee d' cuuntXte.uJt.
De nos jours, les pouvoirs publics interviennent de man1.ere ambigüe.
En effet, le Territoire en est arrivé à garantir un certain bénéfice à
chaque exploitation, même déficitaire. A tel point que, sur un chiffre
d'affaires de 550 millions de francs CFP, les fonds publics interviennent
pour 90 millions de francs CFP, soit la valeur d'un caboteur neuf_ de bonne
taille. Les subventions dont bénéficient les armateurs ne jouent plus leurs
rôles de régulateurs, mais se transforment en bénéfice assuré. Le soutien
financier, par le biais de l'aide aux transports du coprah, des hydrocarbures et des produits de première nécessité ne change rien aux données.
A l'heure actuelle, la situation de l'armement est la suivante
a.l 78 goélettu
bl 16 cvuna.:teu'L6
- 7 gltOMlU de :type TAPORO
- 5 moyertYtu de :type. SAINT XAVIER MARIE STELLA
- 6 petLtu de :type SAINT CORENTIN
ARAROA e:t KEKANLII l>OI'Lt tu pltOpJtiUu
de WING MAN HING
TAPORO II, III .son;(: la. pltopJtiUé de. ro: CA..eF.6e
MARITIME VE TAHITI.
-e-
A titre indicatif, ces deux annateurs représentent environ 50 % du marché.
Au plan économique, l'armement représente un chiffre d'affaires de l'ordre
de 550 millions de francs CFP (année 1977),. Il emploie environ 300 personnes
et 11 intervention du Territoire au budget de 1979 est de l'ordre de 100 millions
de francs CFP, La desserte maritime est assurée de nos jours par groupement
d'îles:
al lu ILES VU VENT
hl 1e..6 ILES SOUS LE VENT
el te..6 TUAMOTU de II EST, GAMBIER, MARQUISES
dl 1e..6 AUSTRALES
e.l te6 TUAMOTU du. CHITRE ert de L' OUEST.
Cette desserte est désormais subordonnée à l'obtention d'une licence
d'armateur délivrée par le Haut-Commissaire, après avis du Comité Consultatif de la Navigation.
Toutes ces structures mises progressivement en place auront pour buts
principaux de nationaliser quelque peu cette desserte et d'établir un réel
service public. Cependant,
si l'on est arrivé à notifier, à délimiter, à
cerner de plus près cette offre de transport (1), il en va tout autrement
de la demande (1). Du fait de la prédominance du système de "l'aventure",
aucune demanèe globale ne peut être recensée. La grande disparité géographique aggrave encore cet état de fait.
l'1 06~~e et d~and~
de ~an6po~
i'o66~e de. bt.a.rt6poltt (aéJrien ou maJU;t)me) c.o~e..6pond aux cüve.lL6e.6 c.aJtaç.té'~.:ti.que/.J de)., moyeM de. ~aMpo~
o66eJU4 (VlombJte.de. bate.aux ou
d'avio~~,
tcuiie
ou c.apar~é,
nombJte. de ~otatio~Â
p06.6ib.ee~1 etc ... )
f.a demande. de ~af'L6po"..t c.oMe6pond aux oeso cns ~é.e..e6 de. c.hac.un, :tant
pouA .e' OltgaVÛ6a-ûon de. 6a vie .6Oc.iale que. pouA écoule.Jt .6a pJtoduc.:ti.on.
A ce jour, ~a seule demande recensée concerne le coprah, les hydrocarbures. les denrées de première nécessité, c'est-à-dire des domaines où
les pouvoirs publics interviennent directement sous forme de participation
financi~re. Ces besoins mis à part, aucune demande globale de besoins en
matériaux de constructions, en outillage léger, etc ... n'a jamais été examinée
sérieusement.
En effet. comme nous l'avons vu précédemment. les pouvoirs publics et
le pouvoir politique en général n'ont jamais joué le rôle qui leur échoit.
Aucune perspective globale de la desserte maritime n'a jamais vu le jour.
La seule politique qui a prévalu a été celle du laisser-aller total. au
point de réduire les pouvoirs publics à un rôle d'otage. La dernière grève
l'a amplement démontré.
Quels que soient les aménagements du système mis en place. notamment
par le biais de la variété des prix. en matière de tarif de fret. la desserte
ne satisfait toujours personne, et comment le pourrait-elle. lorsque les
intérêts des partenaires s'opposent farouchement.
·c==
I_I_I,__ Œ__
T_~__ S_PO_R_T_.A_É_R_IE_N
__ I~_JT
__ÉR_I_E_UR__ E_N_P_O_LY_N_É_SI_E
~
Si le transport maritime concerne en priorité les marchandises. il en
va tout autrement du transport aérien intérieur qui lui, concerne surtout
les passagers. La situation peut se caractériser par un quasi monopole
du transport et par un réseau déséquilibré.
A - SITUATION ACTUELLE
al T~an6po~teUh1
Il MA PQ.e.~m.é.6i~
: c'est une filiale d'UTA à 62 % avec 20 % à la
compagnie générale maritime (CGM) et 18 % à des associés privés.
Air Polynésie qui fait office de transporteur régulier, était lié jusqu'au
31.12.1978 par une convention tripartite à l'état français et au territoire.
Cette convention a pris fin à la date prévue et l'état français s'étant
retiré, seules les approbations des programmes de vols d'Air Polynésie par
le conseil de gouvernement constituent la loi des parties. Au terme de cette
conven~ion, dorénavant des accords tacites, Air Polynésie s'engage à mettre
en place tous les moyens nécessaires aux besoins du transport aérien
régulier, mais se voit octroyer, en contrepartie, un droit de p r f r enc'e
pour l'exploitation des lignes existantes ou à créer.
ê
ê
Sa flotte se compose de
4 6okke~ F 21 de 44 p.e.ac~~,
2 tw~n otte~ de 79 place~,
1 b~en
no~man de 9 place~.
2,) A~~ Tahi{d. : appartient presqu'exclusivement à Maître LEJEUNE.
Air Tahiti exploite la ligne de MOOREA en association avec Air Polynésie
à raison de 60 % Air Tahiti et 40 % Air Polynésie. De plus, Air Tahiti
propose des vols à la demande. Ses autorisation et agrément de transports
aériens sont valables jusqu'au 31 mars 1982 (arrêté 1465/AC DIR du 30.03.1977).
Sa flotte se compose de :
1 tw~n otte~ de 19 p.e.ac~,
4 B.N. de 9 place~,
7 beech-c~a6t de 9 plac~,
3 p~pe~ aztec de 5 plaee~,
1 ce~~na de 4 p.e.ac~.
~ Flo~te p1ivée. Il existe, à l'heure actuelle, 7 bimoteurs effectuant
des vols à la demande.
Ce dernier est déséquilibré du fait m@me de la situation géographique
du pays et de la répartition démographique de la population. Ainsi les
réseaux les plus fréquentés étant ceux de MOOREA et des ILES SOUS LE VENT,
alors que les réseaux les plus délaissés sont les MARQUISES et les TUAMOTU
de l'Est. .
~ - PERSPECTIVES
Pour les autorités, la demande potentielle en transport aérien étant
três difficile â évaluer, la méthode d'estimation à partir de pourcentages (hopothèses haute et basse) semble être la seule retenue, à savoir
3 à 15 % selon les lignés. De plus. il existe des contraintes techniques
de rentabilité d'un avion tel le nombre d'heures de vol qui, en fin de
compte, rendent le cadre de notre réflexion très étroit.
Ainsi ~ titre d'exemple dans le systême actuel, si nous suggérons
une ligne Fokker de PAPEETE vers NUKU-HIVA qui jouerait le rôle d'un
"centre cl' éclatement secondaire". il est néces-sairede considérer
deux cas
1) le nombre d'usagers à l'intérieur des MARQUISES est suffisant
et la ligne est viable,
2) le nombre d'usagers est insuffisant et pour rentabiliser la ligne,
existent deux solutions :
- le déficit d'exploitation est subventionné par le Territoire,
- une péréquation tarifaire est établie afin de faire payer
le déficit de la ligne intra-circonscription par'les usagers
de l'axe PAPEETE - NUKU-HIVA.
On se rend compte aisément de la difficulté à résoudre le problème dans
le système actuel. Le choix fait par notre Parti, ainsi que ses priorités,
entraîneront bien évidemment l'approfondissement de notre réflexion dans un
sens ou dans l'autre.
IV - RÉFLEXIONS POUR UN AXE DE DÉVELOPPEMENT COHÉRENT
Au regard de ce bref historique, et par rapport aux grandes lignes
adoptées lors de notre congès de PUNAAUIA, il apparaît qu'avant toute chose,
les notions de SERVICE PUBLIC et de SOLIDARITE NATIONALE doivent primer.
Pour cela, les pouvoirs publics doivent prendre en charge cette desserte
dans son ensemble (dans un premier temps au moins le transport maritime).
De même les moyens de transport seront remis entre ses mains selon un mode
à définir (nationalisation, expropriation, dédommagements, etc •••).
A - AU PLAN DU TRANSPORT MARITIME
- l'aventure doit disparaître et l'armateur quel quiil soit reste
armateur et rien d'autre.
- il convient de mesurer le plus exactement possible, les besoins
des îles en matière de transport. Aussi, nous pensons que la mise en place
de structures telles que coopératives de production, de commercialisation,
comptoirs d'achats groupés, constitue un moyen réaliste pour l'évaluation
de ces besoins. Ceci suppose donc un grand effort de conscientisation des
masses et un rôle d'avant-garde joué par tous les camarades du Parti sur
le terrain. C'est là que se situe notre REVOLUTION.
Nous attirons tout particulièrement l'attention des camarades sur
le fait .que le système de transport maritime décentralisé que nous proposons
suppose une participation de tous, de la production à la commercialisation.
En effet, si l'Qü6~e de t1atlQ~
(la taille et le nombre de goélettes)
est connue, 19 demande de ~nQPQ1t, à savoir ce que le peuple a fondamentalement besoin et ce qu'il peut produire sur son île pour "1'exporter" sur
une autr.e.île ou un autre groupe d'îles, doit être évaluée au plus près. D'où
la nécessité, pour chacun, de déterminer son type et sa capacité de production
(exemple : poisson et coprah pour les TUA.."'10TU,
taro et café pour les AUSTRALES,
etc ...) ainsi que le niveau de ses besoins compatible avec sa production,tout
ceci il. l'intérieur des structures à mettre en place et mentionnées plus haut
(coopé ra tlves de production, de d i s t ri.buti cn , comptoirs •••).
- la desserte maritime inter insulaire pourrait se concevoir de telle façon
que les pri.ncipales îles habitées regroupant le maximum de produetions soient
reliées à TAHITI par de gros caboteurs (de type TAPORO) à la charge de l'état
polynésien (exemple d'îles principales habitées: RANGIROA pour les Tuamotu
de l'Ouest, RAO pour les Tuamotu du Centre et de l'Est, TUBUAI et RURUTU
pour les Australes, etc ...), La ventilation dans les îles avoisinantes moins
habitées serait alors assurée par des caboteurs de petites tailles (de type
SAINT CORENTIN) qui toucheraient le plus souvent possible ces îles ou atolls. ,
Ces moyens de transport pourraient être à la charge des structures organisées
dans ces îles ou groupe. d'îles (coopératives ou autres •••). Cela permettrait
non. seulement le désenclaveme~t de ces îles, mais également et .6Wttou;t la
mise en valeur de leurs possibilités productives.
Ce n'est que dans ces conditions minimales d'organisation qu'un plan
de desserte rationnelle, tenant compte des efforts de production de chacun
pourra signifier quelque chose et dépasser le simple stade de schéma.
B - AU PLAN DU TRANSPORT AÉRIEN
Pour bien comprendre les propos1t1ons de la commission économique du
Parti dans ce domaine précis, il est nécessaire de ne jamais perdre de
vue qu'elles se placent exclusivement dans le cadre d'une Polynésie
indépendante et il est donc fondamental, pour chacun d'entre nous, de
nous mettre en situation; en effet, si les autorités locales actuelles
sont contraintes de proposer des solutions non viables, c'est en partie
parce qu'elles ne possèdent pas le pouvoir de négociation et de décision.
Pour ce qui nous concerne, le règlement du problème du transport sera
facilité par le fait que la Polynés-ie indépendante sera un partenaire
à. part entière dans le cadre des négociations internationales. Ainsi,
deux leviers se présentent à nous
- la négociation des droits de trafic,
- la prise en charge partielle ou totale de l'infrastructure
d'accueil touristique.
Au cours des négociations pour les droits de trafic d'état à état,
la Polynésip.ne possédant pas de ,compagnie aérienne propre, pourra négocier
ses droits de façon à y inclure l'obligation de poursuite aérienne interinsulaire. En clair, la compagnie qui se posera en Polynésie aura comme
contraintes :
l'obligation d'assurer la desserte aérienne interinsulaire sans
modification de l'infrastructure existante,
- ur:dédommagement financier pouvant correspondr~ soit à la valeur
d:une minorité de blocage dans le capital de la société aérienne
intérieure, soit à la va.Leur d'une maj'orité simple (34 % - minorité
de blocage et 51 % ~ majorité simple, société d'économie mixte).
Le capital nature pris dans son ensemble est propriété de tous, à l'heure
actuelle cependant, ce dernier est trusté par quelques capitalistes professionnels du tourisme. La réflexion de la commission tente alors de réparer
cette injustice en proposant un ensemble de solutions qui tiennent compte
effectivement de la meilleure répartition possible de ce capital nature.
L'état polynésien indépendant devra contrôler la totalité de l'infrastructure d'accueil touristique. Cette perspective étant globale, la commission
propose de choisir entre les deux axes suivants :
- Favoriser au moyen d'une 'réglementation appropriée des petites
unités communales ou familiales à l'échelle de l'île ou du groupe
d'îles et taxer parallèlement les profits de l'hôtellerie existante
(modalités de connaissance de ces profits' et taux d' imposition
à déterminer).
- ou établir une hôtellerie d'état par la nationalisation de l'infrastructure d'accueil existante avec ou sans dédommagements (taux à établir).
La négociation des droits de trafic aérien ainsi que le choix judicieux
au niveau de la propriété et du fonctionnement de l'infrastructure d'accueil
touristique nous permettra de garantir le service public ainsi qu'une
rentrée de devises à plusieurs niveaux réinjectables dans le circuit économique polynésien sous de multiples formes (actions sociales, grands travaux, etc •••),
[
v - CONCLUSfONS GÉNÉRALES
L~approche historique du transport interinsulaire porte en elle l'évolution des systèmes colonialiste et impérialiste qui ont conditionné et
conditionnent toujours les mentalités des hommes et des femmes de ce pays,
Certains en profitent et sont la minorité, d'autres subissent et représentent la majorité.
Aussi, tant que notre réflexion restera dans ce système et quelles que
puissent être nos propositions, elles ne feront que conforter le nantis
dans leur insolente richesse et accentuer le dénuement du peuple.
Sachons alors nous placer en situation de souveraineté seule garantie
de solutions acceptables pour tous. La priorité du transport maritime
organlse, véritable service public est retenue par la commission. selon
le schéma suivant :
- principaux centres ravitaillés par des gros caboteurs i la charge
de l'Itat polynêsien.
centres secondaires :reliés aux centres principaux par des petits
caboteurs i la charge des organisations coopératives des !les.
Aucune extention des infrastructures au sol et des lignes aériennes
ne se~a prévue dans un premier temps, cependant, les négociations sur .les
droits de trafic internationaux~ la prise de participation dans le réseau
intérieur ainsi que le contrôle effectif du fonctionnement des infrastructures d'accueil touristique nous permettent de faire en sorte que ce transport
puisse servir d'appoint au transport maritime ~t contribuer effectivement
à la réalisation harmonieuse du service public et de la solidarité nationale.
Réfé'1'{maee,
- LE'MENAGE'R (19??). Etude
SUl"
- Tl'avauz du Comité Consultatif
- Délib. 66-96 du 18.08.1966
- »sus. 74-98 du 08.08.1974
la navigation
mat-ùtrime inte'1'insulai'1'e
de la navigation
- Délib. ??-46~ 77-47 du 15 mars 1977
- Budget du Territoire
1979
- A'1''1'êté1468/AC DIR du 30 mars 19??
mar-it-ime inte'1'insulai'1'e
1
[iJATAPAPARAA
TOM ITE:::.___F_AU_FA_AJ
OHIPA FAURAO NA TE MAU MOTiiJ
--_._-----~-------------_._-----_.
Eaa-araraa : Te faa-ara atu nei matou i te mau rauiri e te tuatapaparaa
"0 te pupwÙ:a'tu neù i mua ia outou e tiuatapaparaa ia 0 te nehenehe roa
ia faa-ravaihia mai e outouJ ia faa-huru ê. E tuuhia'tu i mua i te apool'aa
amuù (oonqrèe) no titema 1980 no te haa-manaraai teie nd tuaiapaparaa
o te faaô atoahia 'tu i roto i te t.apura ohipa no te hoê [aa+bereraa
tiamâ hau manahune0 POl'inetia.
--1
s
OOAP.AA
.
Ua riro te ohipa faurao na te mau IDotu, iau hoi i te rahiraa
o te IDau motu e to ratou vairaa i roto i te hoê parareraa i nia i te
moana i te faito 5 mirioni kirometera tuea, e turnuohipa faufaa roa ia
tuatapapahia no te tuatiatiraa i te taata e teie fenua Porinetia. Ua
faa-tupu te tomite faa-ravairaa faufaa i te parau 0 te faurao na te reva
e na te moana, no te tururaa i te feruriraa 0 te mau rauti, i te hoê
hioraa papü 0 te faa~nahoraa faurao i teie mahana, 0 te riro ei moihaa
no te faa-nahoraa i te parau no faurao na te reva e na te moana no te
hoê faa-tereraa tiamâ hau mana hune no ananahi.
1l,TE
FAURAO NA TE f'IOANA 1 ROTOPU 1 TE fv1AUMOTU
Te faurao pahi i te faito 0 te mau motu 0 Porinetia e tià roa
ia no Porinetia, 0 te rnoihaa faufaa rahi ia no te tuatiati i te mau Itaata
i roto i teie fenua. Area i te faurao na te reva 0 te moihaa ia no te
taata. Ua riro te faurao pahi ei faufaa rahi no te utaraa i te mau tauihaa
i ~oto i te mau motu, e te utaraa mai i te mau hotu 0 te mau motu i
Tahiti.
l teie mahana te iteahia nei ê, aita te faa-nahoraa 0 te
nereraa pahi e tuatira i te hinaaro 0 te nunaa 0 te mau motu (nunaa , te hau,
tleona pahi).
Na roto i te opuaraa a te mau ona pahi i te faaea i te tere i te
matahiti 1979, te iteahia nei i te pap~ ore 0 te tereraa pahi a te paruparu
o te mau tià e faa-tere nei i te fenua.
l te tuatapaparaa i muri nei e ite ai tatou e aita te faa-tereraa
te fenua, i maramarama papii e aita a t o i rave i te mau raveà e tia ia
rave no te faa-naho i te ohipa 0 te faurao na te mau motu,
0\
â
l te mau matahiti
1945-46 i roto i te hoê tau tamai, e no te
ravai ore 0 te faurao pahi, ua faa~ravaihia teie faa-nahoraa na roto i
te faa-ohiparaa e 3 pahi no te mau motu e tae roa mai~L~e
matahiti 1956 •
.. . ;,i.i"..... ~\r~
l muri se, ua rira te ohipa pahi ei faa....
naho raa ona i n~ tuhaa e 3. .
Te. pae. motu RMO Ma.:ta.-i.
- Te. pa.e. Tuamoru. e. Maa!te.va ma
- Te. pae.
.te. TtLhaa Pae.
°
".
'i
2
Teie râ aita te mau ona pahi e auraro nei ~ te faa-tureraa 0 te
tereraa pahi, te mau motu noa 0 ta ratou e ite ra i to ratou onaraa hia
o ta ratou e faa-ravai.
l te matahiti 1959, ua faa-tupu te vetahi mau ona pahi i te hoê
taa-tiraa (SOPODA). E rave noa teie taa-tiraa i te mau reni e ere i te
mea faufaa no ratou, area te vetahi mau ona ra ua tapeà uana i te mau reni
faufaa roa ae ,
rnaha, te tupu nei te fifi i roto i te taa-tiraa (SOPODA) e te
faa-tereraa fenua i teie tuhaa faurao na te moana, 0 ta tatou e ite na
roto i te mau faa-tureraa i muri nei.
l te matahiti 1966 ia tapeàhia te utaraa ohipa (tarifa) i te hoê
f aito , e ua faa-oti i te tautururaa i te mau ona pahi no te utaraa i te
puha, faa-tureraa N° 66-96 no te 18 no Atete 1966.
l te matahiti 1974 ua faa-oti faahou i te turu i te mau ona pahi
taae atu i te faa-otiraa no te matahi ti 1966, te mau ona pahi e fifi ra
i roto i ta ratou mau tereraa pahi, faa-otiraa N° 74-98 no te 8 no Atete 1974.
l te matahiti 1977 ua faa-tupu i te hoê faa-nahoraa api no roto i
na faa-otiraa e piti nei N° 77-46 e te N° 77-47 no te avaè Mati 1977 :
----1)
---2)
Hoê
tomUe
holtoàJLao. ma.nao n.o :te :teJteJUta paki.
Ta.
pata.naILa.a. -L te. teJteJta.a. pahl.
l teie mahana te iteahia nei te ohipa tià ore a te faa-tereraa
o te fenua, i te aufauraa i te tino mori rahi api na te mau ona pahi,
noa'tu â e mau tereraa faufaa ore no te mau taata 0 te mau motu. Inaha
i te faufaa 550 mirioni 0 te tereraa pahi, ua aufau te fenua nei i te
tino moni ra 90 mirioni farane, 0 te monl -La. 0 te hoê pahi. ap-L Itoa., 0
ta. te 6enua. e nehe.ne.he. -La. 6atu maI. Te moni tauturu a te faa-tereraa 0
te fenua i aufau atu, ua riro ia ei tino moni api papu maitai na te mau
ona pabi. Te tururaa i te utaraa i te puha, te maa, te mori i roto i te
mau motu, aita ia i faa-huru ê i te api a te ona pahi.
Teie te rahiraa
0 te
mau faurao
1- 18 pahi.
1 -L te 6alto 1ta.M 0 TAPORO
5 -L te 6a.lio husu. J'laInaI mM ~ M4.RIE STELLA
6 -L te 6aLto J'lcUrtM aiu. mM ~ ST CORENTIN
2- 16 ona. pahi.
- ARAROA e 0 KEKANUI 6a.turua. e WING MAN HING
- TAPORO rI, TAPORO III 6atuhia. e. te. 1 Compa.gnle
6Jta.n~~e
mcvz..U.i.me.de. Ta.JUXt ).
Haa-maramaramaraa. Teie na fatu pahi e p~t~ nei teie ia raua ia te afaraa
o te tereraa pahi oia hoi 50 i nia i te hanere.
3
l te pae faufaa 0 te tereraa pahi 550 mirioni farane i te
matahiti 1977. Te faa-ohipa ra 300 taata, e te tuhaa i aufauhia e te
fenua nei 100 mirioni tarane.
Teie te faa-nahoraa
ta t uhaah i a :
1)
0 te
tere 0 te mau pahi i roto i te mau motu
Te. mal.Lmotu Nia Ma..tai
-----,2) Te. mau mo.w. RAAD Ma.tai
3) Te. maLt matu Tuamotu. mi.à a te. Il.a, MaMe.va., En.a..ta.mâ.
4) Te. maiL mata. Tuha.a. Pae.
---5)
Te. l'flau mo:tu Tuamotu. no Jtapü., e. te. pae. TuamotLL to oa 0 te. Jz.â
Teie faa-nahoraa 0 te tereraa pahi ua faa-otihia ~au i te patana
a te ona pahi 0 tei horoàhia e te Tomitera teitei i muri ae i te manao
c te tOIDite 0 te tereraa pahi.
r roto i te.mau npuar aa , maori ra i a faa-rirohia te tereraa pahi
ei ohi.pa na te hau, no te taviniraa i te mau nunaa 0 te mau motu. Te
taaeraa ia e te ohipa 0 te tereraa p ah i i teie mahana 0 tei haa-mauhia
i ni a i te parau 0 te hoo raa taoa. 0 te fifi ia e iteahia ne i i teie
mahana, e te parareraa atoà hoi a te mau motu.
~
TE N.bl1ORME TE TlTAURAA 0 TE TERERAAP.bl11 E TE MANUREVA
~ TE NAHORAA 0 TE TERERAA PAHI E TE MA.NUREVA, oia ho i , te r ahir aa , te
faito rahi 0 te mau tere.
~TE
TITAURAA l TE TERERAA PAHl E TE 'MANUREVA
E titauraa ia, iau i te mau hinaaro tumu 0 te mau taata no te
mau mo tu no te haa-mai tai i to ratou or araa , e no te utaraa i ta ratou
faufaa i rapae atu i to ratou oraraa, e no te utaraa i ta ratou faufaa
i rapae atu i to ratou mau motu.
l teie mahana 0 te ffiliraano te mari, te mau maa huru rau, e te
paùOOi (gaz) 0 te reira ~laè te titauraa 0 tei tapurahia, a ta te faatereraa fenua e tULU n.ei i te mau ona pahi. Te mau titauraa taaê atu
aita ia i ferurihia e aita atoà hoi i tapurOOia.
Te ite ne i ia t atou , aita te mau mana a te hau, e te mau mana
poritita i rave pap~ i ta ratou ohipa. Aita hoê ae tapura ohipa 0 te
tereraa pahi e te manureva i rave pap~hia. Te hohoà 0 te f aa+tereraa i
teie mah ana , e mau tia a teie ere i to ratou mau mana i mua i te mau ona
pahi, 0 te tapao ia 0 ta ratou i îte i te faaearaa a te tereraa pahi i
mairi iho nei.
Nahea ia te tereraa pahi, e te tereraa manureva e afaro ai mai
te mea ê na te mau ona p ahi e patoi nei i te f aa-nahor aa.
4
111. TE TERERAA MANUREVA1 ROTO 1 PORINETIA NE!
l te mea na te faurao pa~i te pae rahi 0 te utaraa tauihaa ua
taae ia te tereraa manureva, no te utaraa taata ia. Na te hoe noa iho
faa-nahoraa i popoi i te faa-n~oraa tereraa manureva 0 te vai nei hoi
1 roto i te ravai ore e te papu ore.
~
~1)
r TETE MAHANA
AIR POLYNESIE : 0 te hoê amaa no UTA 62 i nia i te hanere, CGM 20
i nia i te hanere, TS' i nia i te hanere e mau ona rii ia.
Na AIR POLYNESIE i rave noa na i te utaraa e tae roa mai i te 31
no titema 1978 na roto i te hoê faa-auraa i rotopu i te hau Farani
e te faa-tereraa 0 te fenua nei. l taua iho taio mahana ra, ua taui
te faa-nahoraa, na te hau 0 te fenua nei e te totaiete AIR POLYNESIE
te f aa-nahor aa , iau i te f aa+o t iraa a te faa-tereraa 0 te fenua ne i ,
Na AIR POLYNESIE e haapao i te tereraa manureva. teie ra i~ hau ae
oia i roto i te mau faa-auraa atoà no nia i te mau reni api, i haamauhia, e te haa-mauhia.
Teie te rahiraa
0 te maU
manureva a AIR POLYNESIE
4 FOKKER F 21
2 TWIN OITER
1 BRITTAIN NORMAN
~2)
44 paJu1hlJtM.
19 patta.hi.AM.
9 PMa.hllLM.
AIR TAHITI
Fatuhia, fatata i te taatoàraa e Maitre LEJEUNE, 0 te ohipa nei i
nia i te reni TAHITI-MOOREA amuihia'tu ia AIR POLYNESIE i te faito
60 i nia i te hanere, AIR TAHITI 40 i nia i te hanere AIR POLYNESIE.
Te faa-auraa no ta'na tereraa manureva ua ta otiahia ia i te 31 no
mati 1982 (faa-otiraa 1465/AC DIR no te 30 no mati 1977).
Teie te rahiraa
0 ta'na
mau manureva :
1 TWIN OITER
4 BRITTAIN NORMAN
1 BEECH CRAFT
3 PIPER AZTEC
1 CESSNA
19 paJLa.hJ.JtM.
9 PMa.hlJI.M.
9 paJta.hÂ.Jta.O.
5 paJta.h.Uta.a.
4 paJta.lUJz.M.
~3) TE MAU MANUREVA fatuhia e te mau taata 1 rapae i te mau totaiete.
Te vai nei ia 9 manureva,
anihia.
Te. maLI. nM.-naholLM.
0 te
rave atoà nei i te utaraa taata ia
:teJteJLa.a.manuJte.v.a.
E ere atoà i te mea uahonaho roa no te parareraa 0 te mau motu,
e te rahiraa taata e noho ra iau i te mau motu. Temau reni tere pinepine
roa aehia, oia la : :te.lLe.nl MoolLe.a, RalLO Matai. E te mau reni i iti rii
mai te mau tereraa, te mau motu Tuamotu hitià 0 te râ e Enata mâ.
5
TE MAU OPUARAA
No te mau faa-nahoraa 0 te f aa-t.ereraa mea huru rave ata i te
faa-naho i te parau 0 te tereraa manureva, e numera mai te 3 e tae atu
i te 15 i nia i te hanere, 0 te manuiaraa 0 te oh i.pa- l te parau atoà
no te rahiraa hora tereraa 0 te manureva 0 tei riro i te haa-fifi,i te
aratairaa 0 te feruriraa.
Hoê 0, teie h i oraa no te f aa-nahoraa 0 teie mah ana ,i te parau
o te tereraa manureva i te fenua Enata mâ, te parau nei matou, e mea
tià ia rere te mamrrev a i taua mau pae i roto i te hoê pu a parare atu
ai i roto i te mau motu
0
taua tuhaa ra •.
E 2 hioraa
1)
Ua tano te faito .horopatete ua maitai ia taua zeru, ra.
2) Eita e rayai i 'tè horopatete no taua reni ra~ te vai nei 1a e piti,
faa-nahoraa :
a) la fifi noa'tu te tereraa manureva, na te hau
aufau i te f aa+ravai.raa ,
0 te
fenua ne1 e
e) Te tereraa manureva, i rotopu i te mau motu, ia fifi na te tarifa
i a mai Papee·te Nuku+Hi.v a e faa:-ravai.
Te ite nei ia tatou i te fifi 0 t'e f aa-n ahoraa i taua mau reni
ra. l teie mau tau i mua nei, e faa-hohonu roahia'tu ai te feruriraa
i nia i taua tumu ohipa ra i na tuhaa e piti.
IV. TE MAU MPNAO RARNH NO TE HOË RENI FAA-RAVAIRAA FAUFAA
la hiohia te faa-ravairaa faufaa 0 teie mahana e iau i te mau
faa-otiraa no te apooraa amui no Punaauia. la riro te faa-nahoraa i
teie mau tumu oh i pa r arahf ei tuhaa na te h au , ei mai tai no te taatoà,
e ia turu ,atoa'tu te nun aa i te f aa-nahorea ei maitai no te taatoà i
roto i te h au., l roto i te hoê taime matamua, te te:reraa pahi, ia ferurihia te parau no te faa-riroraa ei oh i.pana te h au , tapeahia e otehau,
e aore ra e hoo mai i te faurao.
~
Il TE PARAU NO TE fAURAO MOANA
l te parau
f aa+n ahoraa .
0
, '
te fatu pahi hoo taoa, la faa-orehia te reira
E tià ia ite papühia te hinaaro 0 te mau taata no te mau motu,
ia nehenehe ia f aa+n aho 'papü i te tereraa pahi, na roto i te f aa+tupur aa
i te mau taatiraa (coopératives) faa-hoturaa, hooraa i te mau hotu, no
te amuiraa, i t~ mau poroiraa tauihaa.
E mea na roto.ia i te haa-maramaramaraa i te ~unaa,i taua mau
faa-nahoraa ra e manuia ai te ohipa. 0 :te. :t~aa.
J.a. i :te. 6~
e.
)__:te. 0hA..p a.•
6
Te faa-ara atu nei te tomite, e te opuaraa no faa-naho maiteraa
i te tereraa pahi, e haa ia na te taatoà mai te hoturaa e tae roa'tu e
te hooraa i te faufaa a te mau motu. l te mea ua pap~ te rahi e te rahiraa
o te mau faurao, te tuhaa fifi 0 te titauraa, e te hotu no te mau motu
o te mea papü ore, ia ite ra te nunaa 0 te mau motu e faufaa rahi i te
ite 0 ta'na e hinaaro e 0 ta'na e nehenehe e faa-hotu no te hoo atu i
rapae i to ratou mau motu. No reira e mea faufaa ia ite te taata tataitahi, e te huru, te hotu 0 ta Ina e nehenehe i a f aa+oh i.pa , oia atoà te
huru e te rahiraa 0 te tauihaa, te mauhaa 0 talna e hinaaro no te haamaitai i talna faa-hoturaa, e to na oraraa na roto ia i te faa-nahoraa
o te mau taatiraa (coopératives = pü opereraa i te mau tauihaa).
Te tereraa pahi i roto i te mau motu e tià roa ia faa-naho hia
iau i te mau motu noho rahi hia e hotu rahi 0 te vai ra i reira 0 te
tuatihia mai ia Tahiti e te mau pahi faito rarahi mai ia TAPORO, pahi
o te fatuhia e te hau 0 te fenua nei. Area i te mau motu huru nainai
mai na te mau pahi i te faito 0 ST CORENTIN e faa-ravai atu, na roto i te
mau tereraa pinepine i roto i taua mau motu rii ra, pahi ia 0 te fatuhia
e t aatiraa (ccopératives 0 te mau motu) •
o te raveà atoà no te tururaa i te mau taata 0 taua mau motu
i roto i te parau 0 te faa-hoturaa fenua.
Na roto i teie huru f aa-naho raa 0 te t i roa ia ravehia, iau
i te mau raveà e vai ra, e riro ia te taatoàraa 0 te mau motu i te
fanao i roto i te parau 0 te tereraa pahi.
â
~ ILTE FM-NAIIORAA_ l TE PAE 0 TE TERERAA MANUREVA
No te papuraa 0 te hioraa a te tomite tuatapapa i te parau 0
te faa-ravairaa faufaa, e tià ia ite te taatoàraa 0 teie hioraaa, no
roto i te hoê f aa+tereraa tiamâ hau manahune, inaha i teie mahana aita
to te mau tià 0 te fenua nei e mana faa-oti i te parau 0 te tereraa
manureva.
Na roto i te hoê f aa+rereraa tiamâ e ohie ai te f aa+naho'raa 0
te tereraa manureva, i te mea'e mana to te faa-tereraa 0 te fenua nei
i taua taime ra, i te tuatapapa e i te aimaroraa i te parau 0 te tereraa
manureva i te ao taatoà.
E piti ia tumu papü e vai 1 mua ia tatou:
Tuatapaparaa, aimaroraa i te tiàraa 0 te ren1 manureva
l te rave 0 te hoê tuhaa, aore ra i te raveraa i te taatoà
o te faa-nahoraa i te faa-riiraa 0 te mau ratere.
~ .:::a.:L..l_T~-<...:::;:·
aIL=aa==._..{.;.::::·
_;t7e.::::.....J:P:..=;a.::.:::e.:........::..o_;t7e.~t"-"Vt=Vt:...::::=aa~m:.:.:a.n.uJL==e..!::.:va.~e.:::......::.!t'-'=e.:.......!!!mau=--'6.L.>e."'"'nu=a.,--e.=e.=......:e.::.....;.,:t=e.'--t=Vt..::.:Vt~a.a.=manUJte.va.
_{, Jtotopu
_{, te. ma.u motu.
l te mea ê aita ta te fenua nei e manureva faito rarahi e nehenehe te fenua nei ia faaau i te mau totaiete manureva rarahi 0 te mau
hau eê, e nehenehe ia faaô atu i te faaauraa i taua mau totaiete ra, ia
rave atoà 0 ratou i te tereraa manureva i rotopu i te mau motu.
7
- Te totaiete manureva 0 te f aa+tau mai i ta 'na manureva i Tahiti nei
e rave atoà ia oia i te utaraa taata e tae roa'tu i roto i te mau
motu, iau i te Mautahua tauraa e vai ra i roto i taua maumotu ra.
la haa-mauh.ia te hoê faaauraa i zotiopu i t aua totaiete ra e te fenua
iau i te f aa-nahoraa afa tia e hoê 51 % te tuhaa 'sore ra 34 % 0 te
tuhaa, totaiete 0 te faa ôhia 1tu te fenua nei.
Te faufaa 0 te oatura 0 te fenus, i roto i te taatoàraa 0 to na
par au e f aufaa ia na te taatoàraa 0 te nunaa, l teie mahana te riro nei
ia teie faufaa natura ei moihaa imiraa moni na te vetahi mau t aat a.
Te msnao aeÎ ia te tomite faa-ravairaa faufaa ia faa-titiaifarohia
teie
imiraa faufaa. Na te hau ia 0 te fenua nei e hd opoa e f aa-uahc i te
faa~riiraa ratere i roto i. te faa-tereraa dama hau manahune.. E piti
ia arat ai r-aa 0 ta te tomite i f aa-nahc mai ei ravea no te maitiraa i
rotopu i na f aa-nahoraa e pi ti nei
- la tauturuhia te mau faa-nahor aa faa-riiraa
ratere i te faito a te
oire, aore ra te faa-riiraa ratere i rota i te utuafare fetii,
e ia
haa-mau te hoê faa-tureraa i te mauhotera 0 tau maumotu ra aore ra
o te mauoire i te hoê fai to 0 te ferurihia i muri ae.,
Te faa-faturaa i te hau a te fenua nei i te Mauhotera e va1 ra, na
roto i te hoora mai, aore ra e fatu noahia ma te aufau orer aa .
E riro ia te faaa-auraa 0 te tereraa manureva e te faa-riiraa
ratere ei moihaa i roto i te mau tuhaa rau ei ravea no te tapeàraa mai
te fiaufaa i roto i te fenua nei , e ne r averaa L te mau t uh aa ohi.pa
rarahi e hinaarohia no te fenua nei.
Na roto i te tuatapaparaa i roto i te tau, te itehia ra ia te
parau 0 te tere r aa pahi, tare r aa manureva tei roto i te rima 0 te mau
ONA,tei roto i fe rima 0 te hau f ea+t i ti e t ae roa mai i teie mahana,
o te i t i r aa teie e f anao nei areà te rahiraa 0 te nunaa te vai nei ia
t'aro ae i ta ratou f aa+t it i r aa,
la vai noa â tatou i raro ae i teie huru faa-tereraa noa'tu â
te maitai 0 te Maumanaoe te mau opuaraa 0 te mau ona noa ihoa te
f anao, area i t aua noa â taime ra e veve noa t tu â te nunaa ,
.
E tià ia faa-ô tatou i roto i te hoê faa-nahoraa e itehia ai
to tatou ti ar aa, e faufaahia ai. E f aa+t upu ia i te f aa-nahoraa ia riro
te tereraa pahi e te manureva ei moihaa no te haa-faufaa î te Mautaata
atoa 0 te maumotu iau i te hioraa i muri nei.
Te Maupu tereraa pahi, na te hau ia e te fenua nei e faa-ravai
- Te tereraa pahi 0 te maumotu taaè atu i taua mau
aire sore ra (coopérative) e fas-ravai mai.
te reira.
pu ra na te f aa-n ahoraa
8
Aita e faa-nahoraa api no te tahua tauraa manureva i roto i
te taime matamua, te mau faa-auras 0 te tereraa manureva no te ara
mai e i rotopu i te mau motu, e moihaa ia no te turu e no te faa-ravai
i te tereraa pahi, ia maitai te taatoà i roto i te hoê hau tiamâ hau
manahune.
~H44-~APURAA--------------------------------------------·--------~
LEiW;;NAGER. 1977 tuat apoparaa
i te tiereraa pahi i »oiopu i te mau mobu,
- Ohiparaa na te tondte 0 te tel'el'aapahi i l'otopu i te mau motu.
- Paa-otrùraa mana 66-96 no te 18 no atete 1966
- Faa-otiraa marta 74-98 no te 8 no atete 1974
- Paa-otn.raa mana 7?-46~ 77-47 no mati 1977
- Tapuraa faufaa 0 te fenua 1979
- Pa~-otiraa 1468/AC DIR no te 30 no mati 1977
1
HAAPAARIRAA]
ITE PORITITA 0 TE PAA
A hio na i te unauna, te faa-hiahia 0 taù nei papa ture, teie te papa ture
no te autonomi interne, eiaha ta Francis mâ. l teie mahana ua nehenehe roa,
e ua ineine roa ia tatou i te rave i te faa-tereraa ~utDnDrniinte~ne~
Eaha ra, i na tau i mairi iho nei, eita roa e tià ia rave i te faa-tereraa
autonomi interne ua âro , ua àro i te opuaraa ture autonomi interne a Pouvanaa .
E F.e.oMe .ta.l1e, a,{;ta !toa De. e. Ma.J.:te. !ta. .{_;te. hDhonU/taa. 0 .ta. oe pe.fte.ft~a,
e. tele.
ia. te ;tata.fta.fta a. lA MANA TE NUNAA.
Teie te mau papa ture i vai na e tae roa mai i teie mahana, e te opuahia nei â.
Teie te papa ture no te matahiti 19S? e to na reva farani
hau ae i te rahi i te reva tahiti.
_ I te hioraa a te mau tià a te pae e aro ra no te
autonomi~ e papa ture tià ore, noa teie.
_ I te hioraa a te tahoeraa aita atu i te maitai, e 0
ta'na i turu papü maite e rave rahi matahiti.
Teie atura te moihaa poritita a te mau tia autonomi,
e taui te papa ture..e tllU i te papa ture a pouvanaa
autonomi interne
1S matahiti 0 to ratou aroraa.
Teie te opuaraa ture autonomi interne ia hau ae te reva
tahiti i te reva farani. Patoi etaeta roa'hia e F~osse
e tae roa mai i te ? no mati 1980~ no te mea e tiamaraa
to muri mai.
Papa ture patoi etaeta atoa hia e te hau farani.
Teie te papa ture no te 12 no Tiurai 19??~
hoê ae faito to te reva, teie ra tei nia ae te vairaa
o te reva farani, i raro mai te reva tahiti. Te ioa 0
teie papa ture, e autonomi i te faa-tereraa faufaa,
e te faa-tereraa hau. Papa ture 0 ta Frosse i faaau
e te hau Farani, 0 tei faa-riro atoà hoi ia na iho
ei taata no te autonomi.
I teie mahana aita 0 Frosse i au faa-hou ta RATOU
papa ture. Opua faa-hou i te hoê papa ture api.
Teie te opuaraa ture 0 te t iamaraa, e i to na noa l'eva,
ua matal'a te mau fifi atoà i te hiol'aa a vetahi mau taata.
Te manao 0 lA MANA TE NUNAA, e ta 'na â e haa-papu ne i , e ere te puohu
te faufaa, te maa ra e vai ra i roto i. te puohu.
-------,Nila"'--.-- k peut
1
~e. mo...:!!oi« ho..t te. xapuna: ohipa., e te. oru.pa.}
i nat» )_ te. 6aa.-·.teJte.tt.a.a.
L!::::::====G=== ~
Eaha te faufaa ia taui noa i te puohu, area i roto ra e poe tahito,
e poe hopue. Taui te papa ture, eaha te faufaa mai te mea ê :
e ona noa hia â te ONA.
e veve noa'tu te nunaa manahune.
e teimaha noa'tu â te faa-tuteraa tià ore i nia i te nunaa.
eita e imihia te mau raveà e au no te faa-hotu i te fenua, no te nunaa
manahune.
e hau noa'tu â te api a te mau ONA mari arahu,ONA Pauahi, ONA mori uira.
e rira noa te nunaa maohi , ei nunaa
i rcto i ta na iho fenua.
â
â
ê
Eaha atura ia te faufaa ia taui noa i te puohu taui noa i te paa, e
te maa i roto ra ua hopue.
la taui te puohu e te maa ua tià roa ia, e ia papu ra e no vai ?
I ta IA 'MANA TAUlRAA, no te nunaa, .tau.i. .:te. papa .:t.wte., .:t.ruU .:te. 6a.a..:t.eJteJu::ta.
no :te. hoê. nuna.a. -Üa.mtÎ hau. mana.hune..
Outou 0 te anaanatae
nei i te haa-raa a lA MANA TE NUNAA,
e faa-r-i.ih
ia mai outou i te piha toroà, e vai ra i pihaiho i te fare
haa-piiraa Pauro Gauguin, mai te monire e tae atu i te mahana pae ,
mai te !lara7 e te afa i te poipoi e tae atu i te hora 4 i te ahiahi.
IfORMATION]
~OLITIQUE
DE L/Et~LL~
Regardez mon nouveau statut dit Flosse à qui veut l'entendre, comme
il es t beau, comme il est merveilleux 1 A ceux qu i diront: "mais c'est
le statut d'autonomÎ,e interne que tu nous refusais il y a trois a.ns",
il rêpondra : il y a trois ans vous ne le méritiez pas, aujourd'hui j'ai
décidé que vous étiez "mûrs" et dignes de le recevoir ••. et puis il faut
bien pr€parer les élections territoriales de 82 •••
Hais que penser de ce nouveau déballage statutaire?
Cormne à chaque. fois qu'il s'agit -à un moment donné- de tromper le peuple
déçu par l'un des deux partis au pouvoir depuis 1958, ressurgit .t<LP.o~que
de R'emb~ge, 1.apolitique du faux-semblant et de l'apparence des choses.
.t' a,tten.:tl.ol1 deA_}.R..ec...te.wu; .6Wc. la .6uJt6ac.e deA
de. p'!-endtr.e pO.6J..üon .6Wl. .te.. nond.
On va. -6' e6Ao.rr.c.eJt. dLrlOc.a1..iAetr.
pitobtè.me6 pOUlr. évi;t.etr.
Prenons le cas du statut. C'est un cas typique.
Le statut qu~est-ce que c'est? C'est un emballage.
1
L=====u
Voici le plus ancien. celui de 1957 avec
son grand drapeau français et son petit
drapeau tahitien.
statut horrible, dénoncé par les
autonomistes,
- soutenu très longtemps par Flosse
et le Tahoeraa.
Puis VO~Cl le cheval de bataille autonomiste
pendan t 15 ans : i.e. .6ta.:tut rn.0tac._.ee d'auto-
nom.<..e .<.n.:te..tr.Y1.e
dil
"I.:!.:ta.:tutPouval'1aa".
Il est reconnaissable à son grand drapeau
tahitien et à son petit drapeau français.
- statut farouchement combattu par Flosse
et le Tahoeraa jusqu'au 7 mars 1980,
parce que selon eux,.devant conduire
la Polynésie à l'indépendance
- statut refusé par le gouvernement Français
et échangé au cours de tractations avec
les autonomistes contre
Le.. srauu: d r autonom.<..e MY1.anci.èlte et adtn.<.~bta:t<..ve
du 12 juillet 1977, reconnaissable
à ses deux drapeaux français et tahitien de
taille semblable très proche du projet de
statut proposé par Gaston Flosse devenu
depuis 1975 lui aussi "autonomiste".
- statut horrible selon Gaston Flosse qui
propose aujourd'hui la versiQp nO 2
contre lequel il avait guerroyé depuis
toujours.
Enfin, n'oublions pas le statut de
l'indépendance avec son seul drapeau
tahitien qui pour certains est la
solution à tous nos problèmes.
Pour nous, lA NANA TE NUNAA, nous avons toujours dit et répété que le.
statut n'était pas le plus important. Dans un paquet qu'est-ce qui est
le plus important
1 LE CONTENANT
ou
LE CONTENU
Du contenu personne ne veut en parler au sein des partis au pouvoir
depuis 20 ans. CaA ~~ ~e contenu. ~ ·~ont ~o~ d'acco~d. Ils ne se
battent que sur l'apparence des choses, sur l'emballage. Le contenu,
c'e&~ le p~og4amme politique.
q
•
~
...
,~t------
"....
-tr------"II1II
contenant
emballage 1(PAATI
contenu
mMchand.i..6e
~ Quel.p~og~amme pou.tique ?
!!MAAj 1
A quoi cela sert-il de changer d'emballage
le même,
51
le contenu est toujours
les riches continuent de s'enrichir,
si les pauvres continuent d'être exclus du système économique,
si le poids des impôts pèse injustement sur les plus petits revenus,
si rien n'est fait pour promouvoir la production,
si l'essence, le gas oil, l'électricité, le gaz sont aux mains d'une
dizaine de personnes qui décident de leurs profits et de l'augmentation des prix,
si les Polynésiens deviennent dans leur propre pays des déracinés et
des étrangers à un système socio-économique qui profite à une
minorité.
S1
Voilà le contenu de la boîte. Parlons en Gaston Flosse ! Rien ne sert de
changer l'emballage si on ne change pas le contenu de la boZte. A6~ez de
~ompe4 le peuple ave~ la pofltique de l'emballage. No~ veno~ de ~hange4
d 'embaffage e;t ~o~ te monde .6 e !tend compte 11ue ~en n'a chang é .
Changeons de contenu, Changeon.6de POLITIQUE.
[~ORMITruJ
1 il'
~ GOlNERNEMENT
J
Nous avons vu précédemment que le plus important n'était pas le slatut~
l'emballagep
le paa de. notre boîte mai~.bi"en son contenu. le maa, l'orientation politique
du gouvernement. Nous allons nGUS penche r maintenant sur
la manière dont la Polynésie est gouve.r.née depuis vingt ans, mani~rc
sur laquelle tOllS les partis sauf lA HANA TE NUNAA sont d'accord. C'est
d'ailleurs pourquoi le Gouver-nement;de Paris peut affirmer
avec juste
raison : "Elt Po·e.!itlêJ.iie~UVR
Tq,.hoelLM. Hyi!!.a4tti/ta.û,.-etki... Au.,tonom).I~te4.
Ea. A12LH.~)(e. A.iq ltOf; .6ont d' a.c..c..oJtd.6U1:. .t' M,5e.nt.i..&f.:" •
Cela prouve bien que l'essentiel crest bien l'orientation
gouveruement et non pas le statut.
Sur quoi sont-ils tous d'accord
Sur ceci
politique du
?
l
et classe bourgeoise 1
J
partie invisible
aux yeux du peuple
partie visible
pr.olétariat et
population rurale
(le petit
peuple)
L....:-.
_
- Ce. .6on,t .tU
c.apUaLL6te.,o~L_d~1-LM.6.6e.Vl..t
.ta Po.tynUie.
2
l' oJt.-Le.nta;t.{on ro.e.LtLque. de.
On ne les voit pas car ce ne sont pas eux qui font les lois. les règlements, qui lèvent les impôts, qui gouvernent le Territoire devant
la population.
3 - Les élus politiques: mairesp conseillers territoriaux, conseillers
de gouvernement ne sont là que pour APPLIQUER la poLitique établie
par les capitalistes.
4 - Ce sont eux qui traduisent dans les afuc.ê;téA~ les Jt.ègleme.n.U, les
impô~, les taX?6, la po!itique génê14{e, les désirs des capitalistes.
5 - Ainsi, les élus actuels, mis au pouvoir par le petit peuple par les
élections, deviennent sitôt élu les serviteurs zélés des capitalistes
qui pour les récompenser
• alimentent généreusement les caisses de leurs partis (sans distinction)
• les font entrer dans leurs sociétés (actions distribuées gratuitement)
• les comblent de bienfaits:
cadeauxJ coquetel1es, dessous de tables,
voitures •••
• leur paient des voyages' (Nouvelle Calédonie.s France ••.).
6 - Ainsi la politique définie par les capitalistes est appliquée par
les élus E'a Api Here Aia, Tahoeraa, Taatiraa, Pupu Taina, Taufa •••
(flèches pointillées)
7 - Cette politique se répercute dans les faits quotidiens par l'action
gouvernementale laquelle pressure et opprime le peuple et l'empêche
de se développer et d'améliorer son sort (flèches noires)
· impôts et taxes sur la consonnna t Lon populaire
• absence d'impôt sur les grosses fortunes
• subventionfl directes ou indirectes aux capitalistes
• orientation générale de l'économie en faveur des plus favorisés.
etc ••• etc •••
Ainsi, lor~que le peuple va aux urnes, il a l'impression d'aller
choisir ses propres serviteurs, ceux qui vont défendre ses intérêts et
promouvoir son développement.
En réalité
Il ne distingue pas le sonnnet de la pyramide et les liens qui unissent
les partis au pouvoir (en alternance) avec les capitalistes. Le rôle de
lA l>1ANATE NUNAA est d 'a:&:p.~·iq\ler aux masses que ses élus ne sont que des
exéc.uta.ttt5 et des .6eJtvlieWLô de la politique des capitalistes. Les exemples ne manquent pas.
• Golf d'Atimaono (1968 et 1977)
• Rout~ des collines (1971)
• .~~~Yen~~6ns ~ux Tiss~g~~ T?hiti~n~ (1~79-80) et autres entreprise§
, :.E#éfFP ï .
..
,.
....
;}9:}~\~9ue fi scale , .et? • •
'..
~.t-~•••
CE QUE·~~S PROPOSONS
:.:"
ed t peuple
Elus, classe bourgeoise
capîtalistes
. Le peuple se gouverne lui-même
• Cela paraît simple mais est en réalité très difficile (voir le chapitre
sur l'&utogestion) et cela se fera progressivement.
Cela suppose :
- que le peuple soit INFORME
2 - que le peuple soit FORME à
REFLECHIR COLLECTIVEMENT
• DISCUTER et DEBATTRE
• DECIDER et AGIR
· GERER et CONTROLER
3 - que le peuple établisse son pltoglta.mme. l2o..e...u:iQUe.,pOU pltoie;t de
.60ué.t'2. en fonction de s-esbe soins , de sa culture, de ses aspirations.
4 - le PROGRAMME politique tient lieu de ligne politique et d'orientation
politique pour les élus. Enfermés dans ce progrannne, les élus ne sont
plus que :
• les portes paroles de la population
• les exécutants d'une ligne politique
• les serviteurs des plus défavorisés
5 - Les _g.e.I.L6 .wnX ltévoca.b.e..e6
à tout moment par leurs mandants.
6 - La ligne politique retenue dans le programme est appliquée les
capitalistes s'y soumettent ou sont libres de refuser le jeu démocratique de partir ou d'arrêter leurs activités (voir le chapitre sur
le programme économique).
Ainsi pourra prendre naissance un véritable changement dans les conditions
de vie, de production, de développement du peuple maohi. Mais cela suppose
le changement complet de politique, le renversement du
triangle, en
sonwe une véritable révolution.Et cela n'eôt pa.6 .e..'a6n~e.
de. que.lqUe6
peJL6onne..6 vU même. d'un paJttJ. po-U.üque.. c'e..6t.e..'
a66we. de. TOUS .e..u
1
Po.e.yné.6ie.ru.
•
politique
des
capitalistes
F'LOSSt
• ·11,·
$-
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b:t~&
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V-4tvl
."!.,
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C:>~~~
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)
[ ACTUALITE
1 f1;RCI
jubt
uTAU
1
MON AMOUR 1
.
.
HERE n en tah'l.Uen
ça veut dl.remon
amour,
Nous vénons d'apprendre qu'il s'agit là du doux nom que Giscard s'est
Iui -même choisi lors de son passage sous nos ci.eux, nom que toutes ses
admiratrices prononcent avec ferveur en l'appelant au secours,
Au secours ! "Mort Amou)t" au secours ! Viens nous protéger contre ces
horribles indésirables qui viennent troubler la quiétude de notre mode de
vie paradisiaque !
Au secours ! papa Giscard notre sauveur bien alme au sourire si doux,
sauve-nous contre tous ceux qui veulent "mettre en péril nos valeurs et la
qualité de la vie polynésienne".
Ce cri merveilleux de zèle et de ferveur aurait pu être poussé en d'autres circonstances dans lesquelles d'autres crimes furent commis qui n'étaient
pas moins horribles mais qui touchaient sans doute des familles plus modestes ••.
Comment résister à un appel si passionné? Pour sûr, "TAU HERE" va faire
quelque chose de crainte de décevoir tant d'espoirs fondés sur la vertu de
ses nombreux pouvoirs et le charisme de son nom si doux •.. TAU HERE !
Aussi, pour ne p-as être en reste, nous prenons les devant et disons
II
mer c i. Il TAU HEAE /1 , me rcr• " MON Afv10UR
'l'
'~
f ranchemen t , sans arri.e
r e pensée,
Merci MON AMOUR pour cette petite bombinette qui nous éclate régulièrement sous les fesses, meJlU de. YI.OU6 .t'a.VOA.Jt. ..unpo-6ée alors que nos élus
d'alors étaient réticents, c'était pour notre bien! La preuve c'est que les
r~ticents d'alors sont devenus vos fidèles serviteurs d'aujourd'hui.
Merci TAU HERE de nous avoir imposé ce qu'aucune région de l'hexagone
n'eût accepte. Les générations prése~tes et à venir n'auront de cesse de vous
bénir pour cette merveilleuse manne dont les effets dit-on se feront sentir
de génération en génération.
Merci ~ON AMOUR pour toutes les transformations bénéfiques apportées
par les soins de votre bienveillante sollicitude au mode de vie des indigènes
qui, avouons-le, vivaient comme des sauvages .••
Merci pour les HLM de Pu~a.i, de. Pe.tea, de. O~e.mu qui marquent dans
le domaine de l'habitat une indiscutable victoire du progrès sur l'ignorance
et l'obscurantisme et, si, parfois quelques enfants de ces indigènes privilégiés, logés royalement, comme à Sarcelles, périssent dans quelque caniveau
de ces lotissements c'est assurément par maque d'éducation, que diable!
Ainsi commença l 'Histoire de la Colonisation Française, ..l4.UQ-t ~' ac.heva
.~t~e~,~t~èg~n~e~d~e_la~~d~y~n=~~Zi~·~·~e~d~e&~~P~amw~~e,
comme bien des royaumes et comme bien
des rois, dans la débacle, l'incurie, t'incapacité à gouverner, les plaisirs
des cl.asses privilégiées» car voici annexee à l'acte de cession, la facture
correspondante.
L'octroi par le gouvernement français d'une rente annuelle de
60 OOO'F pour le roi Pomare V
6 000 F pour Marau Taaroa Salmon
12 '000 F pour les "princes" Tamatoa et Teriitapunui
6 000 F à la belle soeur du roi
2 !~OOF .fi la fille de 'l'amatoa
6l)OF li Terere' a Tua membre de la famille royale
800 F à Ariipaea ancien chef
2 400 F à Aitu Puaita et Taharuru a Tehuiarii
91 200 F
~_.l2QUJL
91_ ZOO_E__p_aJL cm. pe!dJ2_,te de PO]..ill1ûle., d
pCV!. .ta RÂ.c.he.té. d
.ta._J!\:~!-eJL.ied'wt /toi -<'v}wgne, iou.eU/L e;t_n,oc.eM. tu. M été vendu. à. u.ne
J?tlM&a.f7.C.e. c,olon.i.a.te..
Tu connais aujourd'hui l'étendue de ton bonheur et de ta prospérité.
· La terre de tes ancêtres abrite en son sein la plus grande machine de
mort. que l'Homme n'ait jamais conçue et bient6t peut-être la plus grande
poubelle de déchets radioactif~p excréments mortels des puissances qui
exploitent le reste de l'humanité.
• La terre de tes ancêtres part eu lambe aux entre les mains des spéculateurs.
• Ta langue et ta culture sont emprisonnés dans un folklore pour amuser
les touristes.
Tes enfants ne réussissent pas dans une Ecole qui n'est pas faite pour eux.
La richessep
l'abondance, le pouvoir pour les successeurs du roi.
· Pour toi la misère, l'inquiétude, le bidonville, l'isolement et l'oubli
des ties.
LU:. c.a.r2Lta.R.,Utu ont Jtempfuc.é te Jtoi,
pour leùr plus grand profit.
mais tous les jours, ils te vendent
~n.geJt
daM ton pJto12Il.e.~~deve,n(.J.
Wtafl.9e4 à. .toi-même grâce à l'Ecole,
la pressee la radio, la télévision, tu ne comprends pas ce qui se passe
autour de toi, tu ne comprends pas ce qui t'arrive, tu te Jte.to~n~
ve1§ le
c1.e1...; c.t ut tou.:t. c.e qui ~
Jte6tg_ C_M. on t'a. aRt2W à. t.2JUeJl
.•
Et pendant que tu pries', les yeux tourn.és vers les étoiles p encouragé par
les hommes politiques qui te bercent de prières~ de versets bibliques (mais
qui se gardent bien de prier à l'Assemblée Territoriale avant de se partager
le gateau) la terre sous tes pieds se dérobe, ta terre change de main, ton
avenir fout le camp.
Tu n'as plus d'avenir.
Celui que l'on construit en ton nom, à ta place, n'est pas pour toi.
On construit le temple de l'argent, le temple des marchands, il n'y a
pas de place pour toi dans ce projet.
On a même effacé ta mémoire, ~nget
a ton H~toiJte, le 29 juin 1880,
tu as oublié.
Il s~rait temps de t'en souvenir non pas comme une date que l'on trouve
dans un livre d'Histoire mais comme une atteinte permanente à tes droits.
1
HAAPAAHIIAAl
12,' TE FAA-TERERAA FENUA ,1
Ua ite ia tatou na roto i te veà i mahemo, e aita e faufaa to te paa
e puohu rai te taoa, te maa )La e. va1Jr.a l )Loto. ola hoi .te. 6aa- texenaa,
E tuatapapa na ia tatou i te huru faa-tereraa 0 teie fenua Porinetia mai
na 20 mat ahi ti i ora hia Lho ne i , e te orahia nei â e tatou i teie mahana,
e huru faa-terèraa 0 tei t~ m&ite te manao 0 te mau pupu atoà, area 0
lA MA~ TE NUNAA aita roa ia e faa-rii ra i tera huru faa-tereraa.
a te tumu la 0 te hau Farani i earau ai, "1 PQune;Ua UVR Tahoe.Jtaa
fa Api He.Jte.AJ...a~ UVF ua tu ta )Latou manao J._ l1ia i te. tumu OMYJa".
HCfL'taaüJta.
Te papü nel ia, e te tumu oqipa i t~ ai te manao 0 te mau pupu poritita
ra le aratai raa poriti ta 0 te papa ture.
UDR UDF maori
Eaha taua aratairaa poritita ra ?
Teie ia.
tahua 0 tei
e te
Te mau aNA
mau tia maitihia
e te feia rayai
tuhaa
o tei
j re
matahia e
te
nunaa
Te mau ture, tute
f aa+t i.t i.r aa
Te feia rave ohipa r~~r~~
Te feia faaapu, rayai
(te nunaa manahune)
~
- Na te
maLt. ona
e 6aa-oü
i te a!l.a..ta.btaa poJL.U:.Ua0 Powe:Ua
~ - E~ta 0 ratou e ite matahia'tu, area ra, na ratou e haa-mana i te mau
ture, e ooti i te mau tute, na ratou e faa-tere nei i te fenua.
3 - Te mau mana maitihia, te mau tavana oire, te mau tia apooraa Bahi, te
mau tià o+te apooraa h au , 0 ta ratou tuhaa, 0 te. 6a.a-otUpa. l'loa.la. {. .te,
m_au6aa-o~
no roto mai i te mau ONA.
4 - Na te mau tià mana e faa-ohipa i te mau ture f aa+tut;e i te nunaa, faaohipa i te a~atairaa poritita i roto i te taatoàraa 0 to na pa!au, iau.i
te hinaaro 0 te mau aNA.
5
Inaha ia, te mau tià POfitita maitihia, ua riro ei mau teuteu aravehi
e te tuutuu ore no te mau ona, e no te haa-mauruuru ia ratou :
Te horoà nei ia te mau ona i te vetahi mau Ô i roto i te afata 0 ta
ratou mau pupu poritita
• Te faaô nei te mau ana i te mau tià mai tibia i roto i ta ratou mau
totaiete imiraa moni
• Faa-î ia ratou i te mau ô huru rau, tamaaraa, pereoo uira, vihi rata
huna
• Aufauraa i te vetahi mau tere orihaereraa (i Noumea, i Farani).
lnaba e rave papu ihoa ia te mau tià Ea Api Bere Aia, Taatiraa, Pupu
Taina, Tauta i te aratairaa poritita a te mau ONA
6 -
7 T E ite la te nunaa i te uana 0 te teimaba 0 taua huru aratairaa porltlta
ra a te faa-tereraa hau 0 te faa-titi nei ia na, 0 te faa-ere nei ia na
i te mau raveà no te faahotu, ia nehenehe ia na ia ara mai i te hoê oraraa
maitai ae ,
-
'fute i nia i te hoo a te mau huru tauibaa atoà •.
Faa-tute oreraahia te feia faufaa rahie
Opereras i te mau moni tauturu, haa-mauruururaa i te mau ona.
Aratairaa i te faa-ravairaa faufaa i te pae a te feia fanao.
la haere te nunaa i roto i te piha maitiraa, te manao ra oia, e te
haere ra oia e maiti i ta na mau tavini, no te tauturu ia ratou i roto i
te fifi 0 to ratou or~raa.
Areà ra, ua haere oia i roto i te piha maitiraa no te maiti i to na
mau enemi, inaha ia ite te nunaa.o to na noa iho â enemi, noaltu â ua taui
t e pupu, ua taui te taata 0 taua noa iho â ellemi ra. Te tuhaa a lA MANA TE
NUNAA a te haa-maramaramaraa ia i te nunaa ia ite oia, eiaha ia hape i
to na enemi.
PO
To na enemi, maori ra te mat! ona, te mau tia poritita maitihia teuteu
te ONA.
Teie vetahi mau haa-papuraa
Te parau no te huiraa pope no Atimaono 1968-)917
Te purumu no te aivi 1971
___ Moni tauturu ia Le Goff mâ
_
Enerpol
Poritita a te faa-tuteraa
_
faha .te maMQ .ta lA MANA TE NUNAA e pupu a:tu nU el. moihaa. 6eJU.VriJr.a.a.
Te nunaa manahune
Tapura ohipa a te nunaa
\
te mau tavini
no te nunaa
Te mau 'tiàmaitihia
te feia ravai
/
TE MAU ONA
. Na te nunaa iho e faa-tere ia na
. 1 te hoê hioraa matamua mea ohie roa, area ra e ere roa'tu i te ohipa
ohie (8 hio na i te tuhaa haa-paariraa i te pae 0 te parau 0 te hoê
faa-tereraa ia na iho) autogestion
o te hoê ia faa-tereraa e tia ia rave maitehia.
Eaha ia te titauraa no taua huru faa-tereraa ra
1. la haa-maramaramahia
te nunaa
a te nunaa, aa-mat au ia na
~.l-a haa-paarihi
te feruri amui
h
1.
i te p arau
- ii te tuatapapa faa+ot
Iraa ,
- te rave i te
e i te baa-manuia i t a în a faa-otiraa
- i te hiopoa, e te f aa+re re i te ohipa.
3. la faa-oti te nunaa i ta'na tapura ohipa, oia atoa ta'na mau opuaraa»
iau i to na huru iau i ta 'na peu tumu , iau i to na mau man ao .
4. Taua tapura ohipa ra, e riro ia ei- aratairaa i te mau t i maitihia.
1 roto i taua tapura ohi.pa ua riro noa ia te mau tià mai tihia
- ei afaifai parau no te nunaa
- ei feia faa-ohipa i te tapura ohipa
- ei tavini no te nunaa manahune
â
5. la nehenehe ia haa-paehia i te boê tià maitihia i to na tiàraa, e te
nunaa i mai ti ia na.
6. la faa-ohipahia te aratairaa poritita a te nunaa, area i Le mau ona i
taua taime ra 0 te auraro ia i te faa-tereraa a te nunaa manahune, i
te haere atu i te vahi 0 ta ratou e manao ra, aore ra, i te faaea i ta
ratou faa-titiraa.
'
o te omuaraa ia 0 te hoê tauiraa papu 0 te oraraa, te faa-hoturaa
fenua, te maiha faa-houraa 0 te nunaa manahune maohi. E tià atoà ia parau
o te tauiraa atoà ia i te reni poritita e ruri ê roa i te faa-tereraa.
E Vte. )tOct' tu. )[,a_ !. te. hM. na. te. hoê nact pupu ili tao.:tct, M)te. te. hoê
.t2.YJ2,ut2oJr1.;U.ta., e. hM )[,a_ na. taa;tOMM 0 te. hoê ruma.a.. o1.,a.'ho-i. e. hM no te
ma.u tao.:ta. atoà 0 PoJt-tneti.a..
CLASSES SOCIALES
STRATÉGIE DU POUVOIR
.. J ~ 1".
1. UNE SOCIETE
OE CLASSES
L'explication donnée par les possédants aux malheurs des plus faibles
aux misères des déshérités est partout dans -tous les pays, la même:
les pauvres n'ont pas de chance,
- les pauvres sont paresseux,
- les pauvres ne savent pas s'organiser, économiser, s'abstenir
de boisson, etc ... etc •..
Nous, socialistes, nous avons une autre explication à donner:
"'la soc i.ê t ê. est divisée en classes sociales, chaque classe sociale a ses
.... i.nbêrê t s à défendre, contradictoires parfois avec les intérêts des autres
..
. .clas ses , C'est la classe sociale au pouvoir qui impose par les lois, les
dê'cr ets , les arrêtés ~:tout l'apparei1 admi.ni st-r ati f et judiciaire, SA LEGAII
LITE.
SA LOI! c.onnoJtme'Ai SES PROPRES INTERETS.
Pour simplifier, en Polynésie ont peut diviser la population en
t'roisclasses principales :
1) L~ c.api~t~
(une centaine enviro~) qui détiennent la réalité du
pou~oir et disposent de tous les leviers politiques et économiques nécessaires au contrôle d~pouvoir. Ils sont aidés en cela par les élus politiques à leurs ordrés (TAHOERAA HUlRAATlRA, E'A API, HERE AIA, TAATlRAA
PORINETIA, PUPU TA INA) , par l'Etat'f.rançais,colon i ali ste dont les intérêts
sont liés à ceux des 'capitalistes, par la hié~archie religieuse qui observe
à l'égard des capitalistes et de l'état colonial un mutisme complice.
."
-,
21 La ctaope moyenne (dix mille environ) composée essentiellement des gros
bat ailLons des fonct i.onn
aires payés par l'Etat ou le Territoire, les
petits commerçants et artisans, les professions libérales, les petits
entrepreneurs, les salariés du secteur privé. Cette classe moyenne a été
littéralement achetée par l'Etat colonial à partir de 1963 par une politique
des hauts salaires dans le secteur public afin de neutraliser politiquement
cette fraction éduquée de la population'qui aurait pu s'opposer avec succès
à l'installation du C.E..P.en Polynésie. C'est une classe charnière dont
l'engagement sera décisif pour l'évolution politique du Territoire. Elle
est composée essentiellement de "demis" •
.'
31 La c.taQ4e p~olét~e
ou ~U!Lale. composée essentiellement de tous les
Polynésiens (cent mille environ) ayant été prolétarisés par l'impact du
C.E.P. dans les an~ées 60 et l'abs~nce d~ perspectives économiques dans
les archipels, ou encore de tous Les iPolynésiens -v i vant;encore dans le
secteur rural en quasi autharcie sans moyens de développement. Dans le
modèle économique actuel, toute cette masse a une vocation de prolétaires
pour faire fructifier la richesse des .cap i t ali stes. Aujourd'hui c'est la
classe qui paie l'enrichissement des èapitalistes au pouvoir car la
politique. me.née.p~ l~ c.apUali4t~
c1.ao4 e. p~olé;(:a,{_t[.e.
et ~a_e.e..
~t
CONTRAIRE aux mté~U6 de la
AI~SI DŒJC, SI AUJOJRD'HUI LA M~ORlTÉ DE LA POPULATION NE PROFITE
PAS DU DEVELCFPEMENT, SI LA RIOiESSE S ACCOOLE DANS 9UELQUES MAINS CE
N'EST PAS PARCE QUE -LES POLYNtSIENS SOO PARESSEUX, C EST PARCE QUE LA
C~SE
CAPITALISTE AU POLNOIR A ÉTABLI SA L9I QUI EST RESPON9ABLE DE
L APPALNRISSEMENT III PLUS GRAND NCJvt!3REET L ENRICHISSEMENT D UNE MINORITt.
Voyons maintenant par quels mécanismes les capitalistes qui sont une
centaine sur le Territoire arrivent à contrôler et à conserver le pouvoir
politique et économique.
2. LES ELECTIONS
Nous sommes dans un reg~me de démocratie politique. Pour gouverner
ilfuut représenter la majorité de la population traduite par des suffrages
au moment des élections.
Il est bien certain que les capitalistes ne se présentent pas euxmêmes aux élections. Ils n'auraient aucune chance car le petit peuple sent
confusément que ses misères viennent des riches. Ils utilisent par contre
des éléments de la classe moyeane possédant un bon contact avec la masse
et appartenant aux partis traditionnels. Ces éléments de la classe moyenne
seront plus à même de tromper les électeurs laissés pour compte par le
système.
C'el>t lÛY.fl,i que lU hOrmle4 l:JO,U;UQUel>du p~
tftcuütionnW
devienn.ent lu valW
dU cW«a..U.Atu et de .teuJt poLi.Mque en conbt~
paJt,Üe de que1.qUel> menu6 avanAtagel> :
- Association des hommes politiques aux affaires des capitalistes :
Teariki, Jean Mî11aud actionnaires de la société MOBIL (Siu) ,
- Nomination à des postes de décision dans les sociétés capitalistes
Alexandre Léontieff nommé Directeur du groupe CHEVRON (Bréaud),
- Intéressements occultes et divers difficiles à déceler: enveloppes
de dessous de t ab Le, cadeaux en nature .•. ,
- Voyages payés pour études diverses: voyage à Nouméa pour visite d'une
usine de klinckers ..•,
-~Apparences du pouvoir auxquelles certains politiciens sont très sensi&s.
Le discours politique de cette classe moyenne politique est le même
quelque soit le parti du candidat :
1 - La politique est une
VOU6 ê..tM i..gnaJtu • .6a.n6
chose très difficile;
vous la population,
..uv...tJtuction, vous ne comprenez rien aux affaires
publiques, 6aiteA-moi
Œon6ia.n.ce. Moi, j'irais défendre vos intérêts à
1tASsemb1ée Territoriale, à la Mairie, etc ••• Je suis le plus compétent,
je connais les rouages de l'administration, faites-moi confiance:
TIATURI M<\I.
2 - Lel> capi.tali.J.,tel> .6 ont .tel> bien6aiteWL6
de travail. Il faut donc les aide~.
de .ta .6 ociété.
Sans eux, pas
La réponse jusqu'à ce jour des masses exploitées ou abandonnées à
leur isolement rural a été la suivante: en effet, nous sommes ignares
POIRI, heureusement que vous êtes là pour nous secourir, nous allons
voter pour vous. Une 6oi.6 en place . .6ouvenez-voU.6 de noU6 : WAA MANAO.
D'autant que en plus des arguments idéologiques, d'autres arguments
matériels et psychologiques sont utilisés avec succès par les partis politiques traditionnels subventionnés par les capitalistes
- dons individuels de sacs de sucre, de sacs de farine, de sacs
de ciment, de tôles, de bois.
2 - dons collectifs: touques de peinture pour repeindre l'église
ou le temple •••
3
promesses d'emploi à la mairie, recrutements massifs préélectoraux
4 - menaces de licenciement pour le personnel communal contraint
de jouer le rôle de rabatteur électoral.
Bien sûr, arrivés à l'Assemblée Territoriale, à la commune ou
ailleurs, ces élus au lieu de faire la politique qui aiderait le petit
peuple, s'évertuent à favoriser les capitalistes: affaire du golf, affaire
des tissages tahitiens, affaire Enerpol ••• Et c'est ainsi que les élus
de la classe moyenne, élus par le petit peuple fait la politique des
capitalistes. Le Petd peuple. bwmpé. a. Unq am roUlt.6e lamen.teJL .6Wt
.6a. mWèJte.
--~-...._.r------------,
...,~).mpo.6.6).ble
r--
CAPITALISTES
PROLETAIRES ET RURAUX
(100)
(100
000)
CLASSE MOYENNE
(la
000)
1.-
tahoet'aa
....
.
.
hare
talna
,'
1
.apl.
•
ho. i
poritlta~
•
•
la maltai
te
ona
ITERERAA
o TE PDPul
ITOMITE FAATERE 1 FAAA
l te 28 no Tiunu 1980 ua tupu i roto i te oire no FÀAA i te utuafare 0
Moehau i Puurai te tomite faatere a lA MANA TE NU~AA.
40 taata i taemaii
taua tomite faatere ra e 3 na manihini. Ua tae rahi
to te mau motu, Raiatea, Huahine, pora-pora, Maupiti, Takapoto.
Mai te hora 9 e tae atu
i te hora 12 : te mau vauvauraa ohipa 0 tei
haahia e te mau tomite ohipa 0 te pupu.
Hora 12 e tae atu i te hora
e te tuhaa no Faaa.
: tuhaa ia no te opu 0 tei faa-nahohia ma1
Mai te hora 1 e tae atu i te hora 5 i te ahiahi : vauvauraa parau 1 nia
i te huru e te tereraa ohipa i roto i te mau tuhaa.
• Te tere 0 Georgette TAEREA i te fenua Tanemata 1 roto i te rururaa
a te mau vahine no te ao taatoà.
Te tumu parau 0 te maitiraa peretiteni 0 te Repupirita.
· Te huru 0 te mau farèreiraa i te mau pupu e aro nei no te tiamâraa •
.Te parau no te veà.
·)P~roi i te nunaa no Maupiti.
· Te parau no te faufaa moni a te pupu hapaohia ma1 e te hapao faufaa.
· Tomite faatere no te avaè Tetepa
-..Apooraa amui no te avaè Titema.
1. TOMlTE HIROA TIJMU
l roto ae i te tomite faatere no Papara, ua haa ia te hoê tomite api i nia
i te tumu ohipa 0 te hiroà tumu hapaohia mai e Leo Tom Sing Vien apitihia'tu
e Tahiri,Paul Arai, Jean Paul Barral, Emile Teihotaata e 0 Jacky Bryant.
Ua tuatapapahia mai ia te mau tumu parau i muri nei : te rave amuiraa, te
nohoraa, te haapiiraa e i tomite faatere i te avae Tetepa te hohoraa'tu ia
i mua i te tomite faatere na roto i te parau papai, reo maohi e papaa i na
tumu ohipa e 3 ra. Na te mau rauti ia e hiopoà maite i te mau ohipa i ravehia
o te tuuhia'tu i mua i te apooraa amU1 no Titema 1980.
2. TE TOMITE FAUFM
l muri ae i te tuhaa ohipa 1 hohorahia mai i te tomite faatere no Papara
i nia i te tumu parau 0 te tereraa faurao na te mau motu, ua tatara maite ia
te papai parau 0 te pupu i te parau 0 te faufaa i roto i te tapihooraa tauihaa.
E piahia ia teie tuatapaparaa na roto i te veà N° 29. Vea taaè hou te apooraa
amui. Ua rau e ua rau te mau uiuiraa a te mau rauti i nia i na tomite ohipa,
e ua tupu atoà te anaanatae 0 na to mite ohipa i roto i ta raua tautooraa.
1 MID
- ŒCADE - FORLM 1
PROGRPMVE
Lundi 14 juillet
10 h à 12 h
13 h à 15 h 30
Ouverture du FORUM
Développement
Mardi 15
10 h à 12 h
13 h à 15 h 30
15 h 30 à 17 h 30
Racisme
Egalité
Déve Loppemen t
10 h à 12 h
13 h 30 à 15 h 30
15 h 30 à 17 h 30
Egalité
Paix
Racisme et Sexisme
10 h à 12 h
13 h 30 à 15 h 30
15 h 30 à 17 h 30
Emploi
Education
Paix
10 h à 12 h
13 h 30 à 15 h 30
15 h 30 à 17 h 30
La Eami l.le
Lee réfugiés
La Santé
Lundi 21
10 h à 12 h
13 h 30 à 15 h 30
15 h 30 à 17 h 30
Education
La Santé
Les Irrmigrants
Mardi 22
10 h à 12 h
13 h 30 à 15 h 30
La Eami.l.le
L'emploi
Jeudi
10 h à 12 h
Elaboration
du Pacifique
à Fidji
Mercredi
Jeudi
16
17
Vendredi
24
18
ap rëe-mi di.
Fermeture
du Programme du FORUM
en septembre
1
HAAPAARIRAAI
'"
""
f
VAVAHI TE NUNAA NO TE FA'ATA'A'E 1 TE ORARAA
TE HAA lA A TE FAATERERAA NO TE r E MAHANA
1. HOB NUNAA FA' ATA' A' B HIA B TB FATTO A TE ONA
Ta taua roo e te nunaa riirii 0 te farerei nei l.te ati l.te'Ïemahana
l.te mau ana teie ia
- Mea manuia ore te nunaa riirii
- Mea hupehupe te nunaa riirii
- Mea ite ore te nunaa rl.l.rl.l.
i te faanahQ i to'na oraraa
l.te haaputu
l.te haapae l.te ava ; e te "\Zai
atu ra ~ te faahaparaa.
Ta taua ra huru i te hioraa a te pupu ia raua te nunaa ra teie ia
ua
vavahi hia te nunaa no te fa'ata'a'e i te oraraa a te tahi e a te tahï. E toru
pupu taata teie e ara nei i roto i ta taua fenua.
1) TE MAU ONA (-tu
re. atLe..a./1.a. hoe.. hanene. t» tr.a.:t.oufLaru!Wa)
Inaha na te mau ana e faatere nei i teie mahana, e tapea nei te t~vaha
no te faatereraa. Tei ia ratou ra te mana no te faatereraa faufaa e no te mau
moihaa faahoturaa i te faufaa. Te turu hia nei teie mau ana i roto i ta ratou
mau opuaraa e te mau tia maitia no teie mahana. Eita tatou e maere inaha ua
rira te mau ti'a a ta oe e te nunaa i maiti i roto i te Tahoeraa Ruiraatira,
Te Ea Api, Te Rere Aia, Te Taatiraa Polinesia, te Pupu Taina ei tavini no te
aNA. Na oe e haaparahi no te tavini atu i te aNA.
Na te faatereraa Rau bNA atoa no Farani e turu nel.l.te mau ana a te
fenua nei e hau atu ~, te turu atoa nei te mau ti'a mana a te mau faaroo i
teie ohipa na roto i to ratou mamü noa raa i mua i teie mau ohipa hape.
2) TE MAU TAATA RAVA'I
(hoe.. 'auhunu
-tauatini
tLa-tou i -te..tLahitLaa)
E rave ohipa te rahiraa i roto i te hau e mea rava'i ratou i te pae no
te moni "avale.
E mau hoo taoa te tahi pae ; e mau fatu ohipa ha'iha'i ; e mau toroa mai
te paruru, te mau taote, te mau fare raau, te mau taniuniu fenua e rave rahi
atu ~. Ua p~ ta ratou mata i te moni, ua turi ta ratou taria i to ratou mau
tiaraa faatere. Ua hoo hia ratou i t.e moni e te faatereraa hau Lnaha mai te
matahiti 1963 te mara'ara'a ta ratou mau moni avaè. Teie te hoo i te mamu
no teie mau taata ; 0 ta ratou moni avaè. Eita to ratou taria e faaroo faahou
i ta te nunaa riirii mau aue ; e eita a ta ratou mata e ite faahou i ta oe
veve.
E nehenehe hoi teie mau taata rava'i e faataui i te faatereraa inaha no
roto mai te rahiraa i te nunaa e ua aravihi ratou i te pae no te faaterereraa
papaa. a te mau afa te rahiraa i roto i teie mau taata.
r:
3)
TE MAU TAATA RAVAI ....QEf_ (hoe. hanen». taua;U.n.i
e. ua hau a ta /tatou
/talWtaa)
o oe ia e te nunaa riirii. Ua faatiti hia oe mai te mat'ahiti~I.966mai ra i,
te matahiti ia 0 te CEP i tuu mai ai te topira atomi i roto i tb taua :fenua.
l teie mahana aita to taua fenua i faahotu hia. Ua faarue oe i te ora 0 ta
oe faaapu e ta-oe tautai è ua tono hia oe i Moruro~ ma ei tavini titi no te
moihaa 0 te pohe. Penei ae paha ua ona hia oe i te CEp
ua pohe ra te hotu
o to oe fenua i to oe faarueraa ia na.
Te mea papu maitai ra ; te ma~ 0 na tei ona roa'tu i ta ta rima ~ rave.
la taa ia oe teie mau ohipa faaon~raa i te ana ra e ore ia te nunaa riirii e
faufaa hia.
Teie te parau tia no teie mahana
Te ona noa atura a te ona i ta oe tauturu.
Te veve noa atura
te nunaa no te mea ia au i te mau parau a vetahi
e mea
manuia ore te nunaa ; e mea hupehupe te nunaa.
a
e
Teie ta te faatereraa hau ona e faahotu nei i teie mahana te tururaa ~ te
mau ona e te faautuaraa i te mau taata riirii atoa.
E maere paha tatou i teie parau oia ia hoe noa hanere taata ONA e faatere
nei e mea nafea ia ta ratou mau raveraa ?
2. TE MAUMAITlRAA
Na te mau ture-0 te hau repupirita e faatere ra, e mana-mairi ia to te
-r
feia riirii.
.'
o vai ma teie e tia nei ~ nia i te mau tapura maitiraa ? Aita-hoi e ONA
rarahi. no te aha ? Mai te peu e
tia mai r::ttoue 'tapae. Aita hoi'o Mabhi ma
~ ite atura ia Breaud ma e ore atoa hoi te nunaa e maiti i te t-i a 0- te--fuaùONA.
Te faa-ohipa nei ra te mau ona i te tahi mau taata e na ratou ae e tia atu
~ mua i te nunaa, no te mea e aroha e e tiaturi-te nuna:a ia t'atou,'
la ite taua i teie f aanahoraa ra,!.
e ore faahou ia taua e maere i te '!lia';!
tumu e tia atu ai te mau tia,maiti a e te lilunaaei-mau tavini no te-nunaa.
Teie ia te tahi mau haamaitai ta t e Tona i-te'mau mana maitia :
0 Teariki e a Millaud atoa te fatu a te
va iraa mori i te fenua ne i (Siu)
- a Leontieff Alexandre tei haamanahia e te taiete Breaud no te faatereraa
ia Chevron
1
te vai atu ra a te mau petaraa
-
Te parauraa e ia mana noa'tu e roaa ta oe ohipa i te o~re.
Faariaria : mai te mea e eita oe e
~ ta oe ohipa.
maiti mai e tihati au ia oe ~ rapae
Teie te huru 0 te mau raveraa e ia tae i te apooraa rahi aore ia ei tavana,
e ore ia e haa mai no te mau taata riirii, e turu atu ia i te mau ODuaraa a
te mau ona : te tahua huiraa popo Atimaono, te haapahuraa pape no Papenoo,
te ohipa no te hamaniraa i te mau uahu i te fenua ne i ,
- e auta- ~a te nunaa
Ua mana vera ma,
e
pae matahiti hou e maiti faahou ai.
~
~~
e aore e tuati
aNA
(100)
FEIA RIIRII
(100,000 )
J.
haamanao mat:
Tia maitia
Feia raua'i (afa)
(la
Te oaoa ne1 ra teie feia
a te ona ia ratou.
000)
i te mau
haamaitairaa e te mau 'faanahananaraa
1) la farerei noa'tu oe i te hoe 0 teie mau tia
teie to ratou reo
- Eiaha oe e te nunaa e por1t1ta no te mea e ere i te mea ohie. Mea poiEi
hoi oe e te veve. Ohipa faufau teîe eiaha oe efaahaamamai ia oe inaha mea ma
oe. Teie atoa te tahi 0 ta ratou mau parau. Eaha e ite oe i te faatere i te
fenua ?
Roe noa ta oe e te nunaa : 'TIATURI MAI;
e maiti noa ta oe.
na'u e rave i te ohipa no oe
2) Aua'e te ONA e ora a1 tatou
E tia ia ia tatou ia tauturu i te ona. Te nunaa hoi i roto i to na huru ;
ta'na parau. Mea,poiri pai matou; aua 'e oe teie e tauturu nei ia matou
e maiti ia matou ia oe teie ra;
{.a me n.oa'tu Qe. haaman.ao mai.
t ei.e,
ia
'Ceieatoa te tahi mau moihaa a teie mau taata
1) pute tihota, pute faraoa, pute raiti, tima, punu fare.
2) tura peini no te mau fare pure.
1°) RAPPEL HISTORIQUE
Dans tous les actes de la vie, l'exercice du pouvoir s,epasse ~ur
deux modes possibles
a) le mode hiérarchique
b) le mode autogestionnaire
Notons que l'histoire de l'Humanité traduit l'évolution de l'exercice du pouvoir vers une répartition toujours plus étendue du pouvoir et par
conséquence vers une extension toujours plus importante des droits de 1'~o1ll111e.
Rappelons
- l'~ctavage
où une grande masse de gens étaient privés de tous
les droits y compris le droit de vivre.
- le 6éod~me
où des roitelets exerçaient sans contrôle dans
leur fief un droit de vie et de mort su~ les serfs, machines
à produire pour le seigneur son maître.
la ~oyauté où l~ roi de droit divin détenait tout pouvoir sur
ses sujets et où le servage fut aboli.
la démoVLa.,t.[eboUJtgeo-Ue ou c.apUaiMme pltivé où le pouvoir est
exercé par la classe bourgeoise avec les suffrages d "une majorité. Nous vivons actuellement sous oe régime-là dans lequel
un petit nombre exerce l'autorité et le pouvoir confp~m~ment
aux intérêts des capitalistes en tr~mpant la masse grâce ~ous
le verrons p lus loin aux appareils idéologiques d'Etat :
Ecole, presse, radio, télévision, religion.
- le c.qp~aldAme d'état
où le pouvoir est exercé par un appareil
bureaucratique au nom de la population mais sans jamais donner
à cette population les moyens d'exercer ni son jU$ement ni son
pouvoir.
Nous vivons en cette fin de siècle la fin de cette période et
aUtoguti.onnabLe. Dans certains pays e t dans
certains secteurs de la vie publique on commence à expérimenter ce nouveau
mode d'exercice démocratique du pouvoir. Il s'agit en effet peur nous:
la. nai6.6an.c.edu .6ouaiMme
- non seulement de réaliser une appropriation collective ges
grands moyens de production et d'échanger.
- mais aussi d'instituer la gestion et le contrôle de ces
moyens par la collectivité elle-même: c'est la démocratie
économique ou socialisme autogestionnaire.
2°) LA TRADITION AUTOGESTIONNAIRE EN POLYNÉSIE
.~
Un certain Olivier STIRN qui fut en son temps un ID1n1stre (partic~11erement f~uctua~t dans ses options) des Territoires et Départements
~ ~tre-~r
d1t un Jo~r.que le socialisme était une doctrine complètement
a l oppose de la trad1t10n polynésienne.
Quelle grossière erreur !
Il suffit de considérer dans certaines îles encore préservées de
"la civilisation" et notamment de la contamination du système capitaliste
pour constater au contraire combien, la pratique collective était enracinée
dans la culture et la, tradition polynésienne.
Aujourd 'hui encore aux Australes existe la pratique du "TAAMU"
quj;,c<;tnsiste
en la mise en commun des idées, des moyens et des énergies
pour réaliser en commun une tâche, un travail jugé nécessaire pour le bien
de la collectivité.
Et si cette pratique ailleurs et même dans les zones urbaines
de Papeete ou des faubourgs se réfugie, le plus souvent, dans les activités
re ligieuses, c.' ut que. .t' oJu..e.n:ta.,t[oyl.éc.onomique.. établie. pail .tu ca.p..i.:taLi.,6tu
ne. .taM,J.,e. auc.une. c.hanc.e. à un déve..toppe.me.n.:t du pJta.Üquu c.ommunau.ta..Utu daYL6
.te. domaine. de. .ta v~e. éc.onomique..
Observons dans les domaines religieux et culturels (les seuls
préservés -et encore- des agressions du capitalisme) la tradition autogestionnaire du peuple maohi. S'agit-il de construire un temple, d'organiser
une fête au profit de l'Ecole, de régler un problème de déplacement, etc •.•
c'est toute la collectivité qui se réunit, débat, partage les responsabilités,
décide et se met au travail.
Voilà pour l'autogestion une chance considérable.
Le. Po,f;ynê..6~e.nut un. autogu:ti.onna.Ute. pail J.,a c.uUuJte. e.:t pail
.:tJr..a.ci{;Uon.C'ut .t'~n~vÙiu.aLi6me. e.:t.te. c.ap..i.:taLi.,6me.q~ .6on.:t du doctM.nu
étJtangèJtu au pe.u.p.te. maohL
3°) HIÉRARCHIE ET AUTOGESTION
Dans tous les secteurs de la v~e économique et sociale prévaut
aujourd'hui l'organisation hiérarchique qui constitue un frein à la démocratie
politique et économique. Voici comment on peut caractériser les deux systèmes
d'organisation et d'exercice du pouvo~r.
o
0000000
un. homme.
- c.onç.oil
- décide.
- oJtdonne.
. Lu .6ubOMonnê..6 e.xécute.n.:t res
oJtdJtu
L' e.n..6 e.mb.te. du p eJL6 0nnu co YI.c.e.JtYl.é
es
- Jté6.téc.~.6e.n.:t e.n c.ommun
- pJtopO.6e.n.t
- dé~de.n.:t pail vote. à .ta majo~é
- é~e.n.:t une. au:to~é
poUJt .t'e.xéc.u:tion du déci.6~oYl..6Jte.:te.n.uu
IR.. n ' y a. pct6 de cüa1.ogue
rU.
• L' aa.toltlié
éfue
est: Itévoc.a.b.te à.
toiu: hv...ta.n.t
de c.on.c.eJLta.t<..on.
· Chaque .6uboltdon.n.é a. peu.Jt du
.6upWeUll.
• Le.6 ma.n.da.t.6 d' éfu.6 n.e .6ont pM
c.umu..ta.b.tu
• La. Ite.ta.t<..on. ess: ve.Jt..;Üc.a1.eet
du c endant»:
· La. Ite.ta.üon. est: hoJtl..zon..ta1.e et
dans .tu deux .6eM
• PeMon.n.e n.' es« .6oUdaiAe
du déci6l..oM pWe.6 en. amont
• Cha.c.un. u,t .6oUdai.Jr.e
de.6 déci6MM
a.JtItUéu
• Chacun. 6al.t Itetombelt .6U1l..te
.6ub a1..teJtn. e .t' eJtIteUll. q lU. .6e
• Cha.c.u.n.ct6.6ume .6a. pa.Jt.t de
1te.6po M a.bl..U.té
pltoduli
· Sy.6,tème .6,té.1tLU.6a.n..t, empêche
.t'éc.lo.6l..on. du c.ompé,te.n.c.u
.
en. c.ommun.
• Sy.6,tème ouveJLt c.a.Jt chacun. .tJtouve
.t' occasion. de .6'expJtl..melt, de 6aiAe
va1.ol..Jt .6e.6 pol..n..t6 de vUe.6 et d' ê.tJte
élu. pM .te c.oUec.ü6
c'est une nouvelle forme d'organisation sociale que nous voulons
promouvoir, dans laquelle le mythe stérilisant du "père" du "metua", du "guide"
du "leader", de "l'homme providentiel", du "chef" conduisant une collectivité
infantilisée, peureuse et irresponsable serait remplacé par l'institution d'une
collectivité adulte responsable et participant pleinement à son développement •.
VaM toM .tU MpecU de .ta. vl..e éc.on.omi.que • .6oc.l..a1.e et c.u.«wtelle
que n.OM aboJtdeJton6 pM .ta. .6u.lie. n.' ou6lioM
pM de ltuUtue/t
-..eu pJLobièmu
daM c.e c.ontede
d' apP'tentLs.6age
de .t' a.utogu.uon..
~
[l'HAB
AT
L'habitat d'un peuple est un phénomène culturel. Il est lié de plus au
problème du développement économique et au problème foncier. Nous essaierons
dans cette étude de traiter de 1'habitat en supposant. résolues les contraintes
foncières et économiques que nous aborderons dans les chapitres suivants.
1. L'HABITAT
POLYNÉSIEN TRADITIONNEL
Cet habitat existe encore dans certaines îles de Polynésie ou dans quelques
districts de Tahiti éloignés de Papeete. Il était parfaitement en harmonie avec
le mode de vie économique, l'appropriation foncière et la culture maohi.
Sur la terre indivise appartenant à un "opu fetii" ou groupe familial était
délimité par tous les ayants-droits les zones réservées aux différents types de
production (bananeraies, cocote.raies , vanillères, .tarodière•••) et les zones
réservées à l'habitat.
Cet habitat était donc parfaitement intégré à l'outil de production que
constituait la terre. Le Polynésien était alors essentiellement un PROVUCTEUR,
propriétaire de son OUTIL VE PROVUCTION, qpp~opniê eo{tec{ivement par le groupe
familial selon les règles strictes de la tradition.
Le logement ê:t.a1t done f.J-i..tuê gêogJta.phiqueme.n.t f.JM le Ueu de p~oduc.t..<.on.
De plus, le type de production: agriculture extensive nécessitait le travail
de tout le groupe familial donc nécessité d'un type d'hab-i..tat extenf.J-i..ble
permettant :
a) l'accroissement de la taille de la famille
b) l'installation des enfants en âge de se marier
c) le retour éventuel de membres du groupe familial partis pour un temps
à l'extérieur
Ces contraintes expliquent la structure et l'architecture de l'habitat
traditionnel :
fare tamaaraa, "maison" où se prenaient les repas du groupe familial
- fare umu, "maison" où se préparaient les repas du groupe familial
- fare pape, "maison" où chacun faisait sa toilet te
- fare taotoraa, "maison" où on dormait et qui était la seule "maison"
propre à chaque unité familiale. Lorsqu'un enfant se mariait,
le groupe familial construisait dans la zone réservée à l'habitat, un fare taotoraa pour le nouveau couple.
IL EST INTÉRESSANT lE NOTER QUE CE TYPE D'HABITAT tTAIT EN· ACCORD AVEC
LES NÉCE9sITÉS tCONQ\1IQUES (PRODUCTION EXTENSIVE AGRICOLE), AVEC LES
RÈGLES D APPROPRIATION DES SOLS EN VIGUEUR DANS LA TRADITION POLYNÉSIENNE : ~PROPRIATI(l'J
COLLECTIVE, ·~lOIT~TION·
COLLECTIVE, GESTION COLLECTIVE MATS.~·AUSSI AVEC" ül CULTURE MAOHI' POUR l..JoQUELLE lJl. VIE COLLECTIVE
À TOUS LES NIVEAUX ÉTAIT UN CARACTÈRE J:XXv1IRANT.
2. L'HABITAT POLYNÉSIEN AWOURD'HUI
L'apparition des nouvelles règles d'appropriation des sols: p~op~étê
p~vée indiv~duetle issue du code civil français parfaitement à l'opposé
des traditions culturelles et des nécessités économiques maohi allait bouleverser la mentalité des Polynésiens. Mais cette première agression aurait
été négligeable si ne s'était pas superposée une agression plus redoutable
encore : le mode de p~oduction éeono~que ~~6o~é
po~ une g~ande ma6~e
de Polyné.6~eM pM. .l'~mp.lanta.üon du C.E.P. o.uto~ du annéu 1960.
Le flux monétaire qui a inondé la Polynésie lors de la période de construction des sites a provoqué:
a) le départ des Polynésiens du secteur primaire productif,
b) l'effondrement de l'économie traditionnelle basée sur le aecteur primaire,
c) une politique artificielle de hauts salaires temporaires dans le
tertiaire (salaires du C.E.P.),
d) la transformation de la situation économique d'une grande partie des
Polynésiens
de p~oduete~
~aux ils deviennent des p~o.lé~u
Mba.-tM.
Car après la phase d'édification des sites, toute la main-d'oeuvre polynésienne, attirée par le mirage des salaires élevés du C.E.P. s'entasse dans
les faubourgs de Papeete FaaaPirae (cf tableau n " 1). Ainsi se développent
les "bidonvilles" des quartiers de la Mission, de la vallée de Tipaerui,
de Puea, •.. où les immigrants se regroupent en général par îles ou archipels
d'origine.
la classe demie, fonctionnaire, dont .le pouvo~ d'aehat a
an&, (classe charnière
achetée délibérément par l'Etat pour le bon déroulement de ses campagnes de
tir) se jette dans une.aonsonnnation effrénée notamment au niveau de l'habitat.
Parallèlement,
p~quement
doub.lé en .l'e.ôpaeede deux ou ~o~
Le résultat de tout ceci est extrêmement intéressant pour les capitalistes
a) accumulation en zone urbaine d'une main-d'oeuv~e bon mM.ehé dont le
secteur tertiaire a besoin au niveau des emplois sans qualification,
nécessaire pour faire fructifier le capital (secteur bâtiment, connnerce,
serVices, manutention, etc •.•),
b) transformation d'une grande partie de la population de PROVUCTEUR rural
en CONSOMMATEUR urbain eon~nt
de eOMomm~ .lu p~o~
~mpo~~
que
le seceeur primaire n'est plus en mesure de fournir,
c) t rans format i.onpM. néee.ô.6liédu mode d 'habitat impliquant l'abandon
de.ômatWaux .tJr..a.c:L.U(,onnW
et l'adop tion des rnaté~a.u.x~poJtté1
source importante de profit pour les capitalistes de l'importation,
d) la réalisation pour .lu c.api:taLi..6tep
6onc.~eM du zone.ôWtbalnu des
profi ts considérables par simple. location du terrain nu à ces populations en quête d'habitat. L'étude ''Rénovation Urbaine" estimait en
1969 que certains propriétaires fonciers lou~t des surfaces allant
de 150 à 350 m2 réalisait en moyenne un profit de 150 000 FCFP par mois
à l'hectare,
e) ~éaLL6a.ti..on
de .lofu~emw:t6 "sociaux" pour soit-disant résorber les
bidonvilles, sur le modèle des HLM de France et importation corrélative
de matériaux nécessaires ce qui n'est pas pou~ déplaire aux capitalistes.
AINSI, LOIN D' ,ôPPARAITRE CQ\4M: UNE SIllJATION FORTUITE, LA TRANSFORMATION
DU tv()DE DE PRODUCTION ËœNOMIQUE AINSI QUE LA TRANSFŒ~MATI~ DE L'HABITAT
CORRESPONDÀ l.tJE POLITIQUE œUBËFÉE ru SysTÈME C,ôPITALISTE.
.1
1
r
. {~@.:,._ti.ons
qu'en 1978 c'es t W1 :toM de. 881 milUoYL6 de. nJulYl.C6 d' .unpoJt:ta.:tio~ de. bo~ qui est réalisé par les importateurs. La transformation des
habitudes d'habitat des classes prolétaires et le haut niveau de revenu
des classes privilégiées autorisent de telles importations. Notons
900 milUoYL6 de. neJt-a.ue!t pour le bâtiment et 3' .rrU.mCULd6 poU/t lM appa~~
éle.ctnique.~ e.:t éle.~on.iquM,
nous constatons que l'habitat, besoin
fondamental de l 'homme es t devenu pour les capitalis tes une source de
profits très intéressante.
Les conséquences de tout ceci pour les Polynésiens prolétarisés sont
graves et personne ne peut aujourd'hui dresser un bilan de toutes ces conséquences. Notons simplement au plan social:
La. p~o~cuité
d~ lM bidoYl.vi.t.t~ (on a compté jusqu'à 51 personnes
dans un logement de 200 m2) -1-, l'état
~a.n.i:t~e. de. eM bidoYl.vitle&. la
précarité de la situation économique des populations immigrées n'est pas
sans rapport avec l'alcoolisme, la délinquance des jeunes, l'éclatement
de la cellule familiale, la prostitution ..•
La ~éa.tioYl. dM lo~~e.me.n.t6 ~ociaux sous des apparences de progrès
constitue peut-être un remède pire que le mal: l'isolement des habitants
par rapport à leur milieu traditionnel organisé, l'exiguité des surfaces,
le manque d'espace de jeux pour les enfants, la concentration en un même
lieu de plusieurs milliers de personnes déracinées constitue pour le présent
et l'avenir une lourde" hypo thêque sociale.
3. HABITER,
DEMAIN
Bien entendu la résolution des problèmes posés par l'habitat d'aujourd'hui ~e. ~i:tue. d~
Uyl. eon.:te.xte. de. eha.n.ge.me.n.:t
d'e.YL6e.mble. à :to~ lM nive.aux.
Notamment le niveau économique : un autre type de développement et le
niveau foncier: appropriation collective pour cause d'utilité publique
des terres nécessaires à la satisfaction des besoins fondamentaux de la
population. L'habitat est l'un de ces besoins.
L'orientation de l'économie vers le secteur productif·primaire, la
constitution dans les archipels de pôles de développement sera le meilleur
moyen de diminuer la pression démographique dans la zone urbaine donc de
diminuer l'acuité du problème d'habitat en zone urbaine.
L'orientation de l'iYL6o~a.tioYl. e.:t de. l'Eduea..tioYl. (par les médias et
par l'école) vers la promotion d'un habitat adapté à la Polynésie réalisé
avec des matériaux locaux en conformité avec les besoins véritables de la
population.
P~odudioYl. YJ.ta.n.i6ié~~du
ma..té~a.ux loeaux
:
- bois de cocotier (charpente, menuiserie, ébénisterie, couverture
des toits •.•)
feuilles de cocotier
- pandanus
- bambous
- autres essences locales (reboisement en essences locales)
Favoriser par des mUuJr.U -Ln.cl.;ta;t{_vU l'utilisation des matériaux
locaux (dégrèvement d'impôts, aides à l 'habitat) et dissuader les cons·tructions avec des matériaux importés (impôts, taxes •••).
Rév~~on du texteq ~é9leme~u
en matière d'urbanisme en confor-
mité avec les nouvelles perspectives.
Réalisation d'un plan démocJta:tique d' oc.c.upa.:t.iondeq .6014 aq qiveau
de chaque commune et à l'échelon du Territoire dans la perspe'ctivf!du
plan général de développement
Mise en oeuvre dans les zones d'habitat dispersé de techniques modernes visant à :
- une autonomie énergétique des unités d'habitat (utilisation qes
centrales au fil de l'eau, énergie éolienne, b i ogaz , énergie so laire v, •• )
- une utilisation et à une gestion collectives de certains s~rvi{!'es
(stockage de l'eau, transport, télévision, production é~~rgétique •••).
Mise en oeuvre dans les zones à forte densité d'habitation ~e ~eehniques visant à :
1
- économiser l'énergie
- gérer collectivement par petites unités les services liés à
l'habitat (garde des enfants, animation, loisirs, transport •••) •
•
l,
EN MATIÈRE n'HABITAT COMMEDANS TOUS LES AUTRES DOMAINES
IL y A AUSSI UN PROJET SOCIALISTE AUTOGESTIOMNAIRE BASÉ 'SUR '-A
CULTURE ET LES APTITUDES ru PElPLE MA(}fI,
AINSI,
ACCROISSEMENT DE POPULATION
EN ZONE lJRBAINE ENTRE 1~ ET 19)7 (l)
TABlEAU l
Nombfl.r2.d' hab)'l:a.I1U
CornrnWl.(~
C'lo,w.6anc.e
1962
1961
21 186
3 100
4202
2 000
2 400
31 486
6 800
8 429
3 800
3 500
84 %
100 %
90 %
46 %
TaJL.i..ti ••••••••
45 584
61 519
35 %
Polyné.6.ie•••••
84 551
98 318
16 9:
Papeete ••••••••
.-
\
Faa.a•••••••••••
. p'inae:•.••••••.•
Alu.J,e •••••••••••
Pu~
•••••••
35 %
0
(1) .'EXTRAIT lE "RENOVATION URBAINE" SCET-COOP - 1959
1. LE CONSTAT
.,' L'Educ'ation est. un des se.cteurs importants de 1 "act ion politique. Il
s'agit en effet de la formation des citoyens et des travailleurs de demain.
Le bila~ actuel du système éducatif en Polynésie peut être dressé en trois
tabl.eau~ q~i campent de façon éloquente la situation actuelle de llEco1e.
Tableau nO
- Flux de sortie des élèves en 1977
'.'
~Lè.vû ~olr.tant du. c.ycle étémentahte
êtèvu ~oltttmt à ta Mn du. 1eJt c.yc1.e
étèvu ~oJttant apltÙ 1 an de 2e c.yc1.e
étèvu ~oJt.:tant avec. W1 BEP ou. u.n .cAP
êêèvu ~oJttant avec. le BAC
étèvu ~oJtta.nt avec. une 6oJuna:ti.on rUve.au. BAC
ou. ~ u.pé!i.ieUlt
,.
. ,
Ce tableau nous permet.d'~ffirmer
800
530
300
265
229
125
55,41 %
16,3 %
9;2 %
8,2 %
7%
3,8 %
que
SUR 10 JEUNES QUI SORTENT DE L'ECOLE
1 5 JEUNES AURONT PERDU LEUR TEMPS À L'ECOLE
1 2 JEUNES' AURONT HECU UN ENSE1GNEf'.1ENTGÉNÉRÔ,L 1NSUFF 1SANT
2 JEUNES AURONT RECU UN ENSEIGIEMENT PROFESSIONNEL INSUFFISANT
l JEUNE AURA RÉELlB'ENT BÉNÉFICIÉ DU SYSTÈME SCOLAIRE
Tableau n02 - Retards scolaires en 1977
_ ..•
..
Age
E 66ec.U6~ s c.oltUAU
2 an.6 e;t p,e.U6 de lte;taJtd
6 a~
7 aM
4 121
4 118
4 193
o %
8 aM
9 an.6
10 aM
11 aM
12 aM
13 a~
14 aM
,
-
.,
4 403
3 734
3 813
3 636
3 233
2 380
0,6
%
11 r 1 %
24,3 %
34,5 %
49,5 %
57,8 %
74,2 %
69,3 %
Ce tableau nous permet d'affirmer 'lue :
• À 8 ANS li ÉLÈVES SUR lU) 00 2 ANS ou PLUS DE RETARD
1 À 10 ANS 35 ÉLÈVES
SUR 10:) ONT 2 ANS ou PLUS DE RETARD
À 13 ANS 75 ÉLÈVES SUR lCX) ONT 2 ANS OU PLUS DE RETARD
~----------------------=---,---------g----------------~
".
,1.';
l'ableau n° 3 - Coût du sys tême éducatif en 1977, et'!mi Hiers
1)~pem,e6
Eta.:t
Pu.blie.
P!U.vé , 1 ';
ChaJtgù
.6 eolahteô
2 872· 912
199 884
Total.
3 672 856
:
Te.JrJU.:to-iAe .
2 099 178
,
"
Comnun~
"
.
de FCP
' .
~
109 000
2 099 128
109 000
Ce tableau nous montre qu'en 1977., toutes les dépenses publiques relatives au système éducatif: enseignement pré-élémentaire, élémentaire, secondaire,'
technique, public, privé, charges communales (constructions scolaires - matériel
et mobilier sco1ai~es), bourses, etc ••• se monte à 6 481 584 F, soit près de
6,5 milliards de FCP, soit pratiquement la moitié du budget du Territoire.
En rêsuman t
EN 1977 LE SYSTÈME ËDUCATIF A CoCrrË 6.5 MILLI,APJ)S DE Fep PAYÉ PAR
L/EIAT POUR 3,7 MILkIARDS
• LE II;RR ITO 1RE POUR LÎ'1MI u,1ARDS
• tES LavMJNES POUR 0, MILLIARD
i
Voilà un bilan qui se passe de commentaire:
6,5 milliards de FCP pour
permettre à 1 enfant sur IOde tirer parti de l' êduc a t i.on qu' i1 a reçue !
Les études effectuées par la Fédération des Oeuvres 'La':i..ques
et le Syndicat
des Personnels de l'Education de Polynésie permettent de plus d'affirmer:
1. l'enfant polynésien a t-rès peu de, chance de réussir dans le système actuel
2. l'école d'aujourd'hui est anti-démocratique et ségrégative
3. elle n'est ni égalitaire ni libératrice
4. elle déracine l'enfant de sa culture et de son nrili.e-u
5. elle éloigne les parents et constitue un ghetto social dans la commune
6. elle vit repliée sur elle-même
7. elle perpétue et aggrave les écarts entre classes sociales.
c'est une école COLONIALE et CAPITALIST~.
2. LES PROPOSITIONS
Le rôle du système éducatif est doUble:
a. former des citoyen~
- apprendre à vivre en société
apprendre à respecter les choix démocratiques
- 'apprendre à assumer des respons ab i lités
- apprendre à devenir un moteur au sein de la
collecti vi té.
b. former des travailleurs
c'est le rôle de formation professionnelle.
Une société en 1980 peut~elle vivre sans école'?:Nous ne le pensons pas.
Toutefois la crise profonde que traverse le système éducatif actuellement
et particulièrement en Polynésie nécessite une transformation fondamentale.
Nous allons énoncer les grandes directions politiques qui devront changer
le système éducatif afin que l'Ecole apporte sa contribution au change~ent
de société pour l~quel nous luttons.
1. L'Ecole est l'instrument d'éducation du peuple par delà les particularismes
de chacun, les choix politiques et philosophiques ou religieux. Pour cette
raison l-'1):cole
sera la"1'que,ouverte à tous les citoyens. L'Education religieuse sera donnée hors des structures de l'Education publique dans le
cadre. du libre exercice des libertés d'opinion et d'association.
2. Tout enfant aura nROIT à une. éduc..a.t.{_Qn.de. bMe.. un en6Ugneme.nt
gén.éJtai.
suffisant et un e.~Ugn.eme.n.t
PROFESSIONNEL, débouchant sur un métier et
un TRAVAIL. Le travail est un droit de l'Homme.
3. Le monopole éducatif de l'Ecole, que l'on constate aujourd'hui et qui a
pour corollaire l'abandon des responsabilités éducatives de bien des
parents, sera aboli. L'Educatïon sera assumée par une prise en charge
- des parents
- .du s'ystème pub licd' éducation
- de l'environnement de l'enfant (vie sociale, vie péri-scolaire,
mass-média).
4. L'Education est permanente, elle se prolonge la vie durant. Un système
de formation permanente sera notamment mis en place.
5. Tout citoyen se doit de participer à l'oeuvre éducatrice.
6. L'Ecole n'est plus le lieu unique d'éducation mais un ensemble de lieux
où se déroulent les actes éducatifs ou les apprêntissages professionnels
jardins scolaires, chantiers, entreprises, etc .•.
7. L'Ecole doit être ouverte sur le milieu:
- naturel
- culturel
- civique
- social et humain
8. L'Ecole doit apprendre la vie coopérative
- réfléchir, débattre )
- décider, appliquer ) avec la participation de tous.
)
- gérer, contrôler
9. L'Ecole devra favoriser:
l'autonomie des enseignés par rapport aux enseignants
(apprendre à apprendre)
- la naissance et le développement puis l'exercice de l'ESPRIT CRITIQUE
sans lequel n'existe ni choix, ni LIBERTE.
10. L'Ecole devra enraciner l'enfant p o Iynês i.endans sa cultur.e et ~a,ll~ sa
langue : - premiers apprentissages dans la langue maternell~ p'ui~ apprentissage de la langue maternelle ; enfin appr,entissage de la la,~~ue
nationale (le Tahitien) et de la langue véhiculaire (le Françau) avec
des méthodes appropriées.
11. L'Ecole intégrera dans ses programmes:
_ l'éducation sanitaire (hygiène, santé, sexualité, nutrition •••)·'
l
...;.
la ·protection de l'environnement
- la gestion d'un budget familial.
l'
12. Le système éducatif sera géré de façon cO'o~érativ7'
.
La hiérarchie administrative sera abolie progress1vement •
.6y.6tème .6c.oRAbte auj ound' hu.[
.6y.6tème hi~c.hique
....,
.6Y.6tème .6c.ola.-iJLe que noU6 .6ouhaLtol1.6
.6y.6tème c.oop~~6
',1
c.he6 de MUtv-ic.e
':.~
bt6pec.:teuJr..6
o
maltlte6
~ec.:teu~
0
élèvu
o
\
- Un .6eut homme déude pou»: tOM.
- Lu .6ubofLdonnu exé.c.uten:t tu oJLdJLu.
- Chaque .6ubofLdonné MMn:t
.6on .6UprueUfL
- Chaque .6UpéJL)._eUfL
dUeJr.mlne ta. c.~èfLe du .6ubofLdonné IJLa.ppoJL:t, nota.:t-<-on,
-il16pec.tion) •
- It VI.' Y -a pM de pa.JL:tage de fLUpOl1.6abilUé..
- Le .6UprueUfL n'ut
j a.m~ élu ma.-i.6
nommé.
- It n'ut
fLévoc.abte que pM.6e.6
.6upéJL)._euJr..6.
- C' e.6t .ta. pédagog-ie de .ta. dé 6-<-a.nc.e
et de Là peUfL.
- Tout te monde dédde poWt tO.M.
- Il n' y a pM de .6uboJu1onn~ mcti.6
des égaux.
.
- Cfutc.un a .6 0 n mat: a CÜJLe c:Ia.ni, ta
ma.JLehede t' Eeote.
- ·C'e.6t .ta. péda.gog-ie du pa.JL:ta.ge.
- Chaeun ut
fLupol1.6able..
- Le Jtupol1.6a.ble
du c.oUec:ti6
- It e~t fLévoc.able
- u.. eX.éeute tu
u"t élu.
a tout ~~
déw-io~
votéu
.
pafL
te c.oUec.ti6.
Le système coopératif s'instaurera à tous les échelons de l~organisation
du sys tème éducatif : coopérative de classe, coopêr ative d'école, êche ~f.lncommunal, échelon de l'île, échelon de l'archipel, êche lon de la Polynésie.
13. La formation professionnelle liée à l 'économiE~ donc à la po Li t ique , sera
orientée vers le secteur productif conformément au Plan:
- Pêche et aquaculture
- Petite industrie liée au développement
- Artisanat de service et de transformation
- Tourisme chez l'habitant •••
Cette formation professionnelle se fera selon les objectifs poli~iques fixés
- développement de la production au niveau familial
- apprentissage de la pratique et de la gestion coopérative.
_y
14. L'Eco~e:doit-devenir
- un centre de formation permanente lié aux hesoins de la populatiçn
- un centre culturel pour la p opu Lat i on vdu sé cteur ,
15. Le temps scolaire sera réaménagé pour .dégag~r "
- un temps d'apprentissage des activités intellectuelles
un temps d'apprentissage des activités physiques
- un temps d'apprentissage des activités sociales et relationnelles.
,
.
16~ 1.;' arèhï'tecture des écoles sera repensée
en fonction des i.mpé rati fs énoncés
ci-dessus :
- polyvalence (formation professionnelle, centre cultureL ••)
- architecture en harmonie avec le milieu naturel (emploi des
matériaux locaux).
"
[!] ITE RAVE AMUIRAA
No te aha e rave amui ai ?
l roto i te parau 0 te nunaa maohi ua rave noa na oia i ta'na ohipa
na roto i te amuitahiraa i te mau feruriraa, te mau ite~ te mau puai, no
te rave i te ohipa. Te rave noa nei â te mau taata no te pae tuhaa pae
mâ i te ohipa na roto i te rave amuiraa oia hoi i roto i to ratou tuhaa
motu. "TE TAAMU" faamu i te mau taata atoa i roto i te feruriraa, taamu
i to ratou mau ite, i to ratou puai no to ratou oraraa. l te pae faaroo
te rave nei â i teie faa-nahoraa amui i te nunaa faaroo, i"roto i te
pure, i roto i te faa-tururaa i te mau ohipa rarahi, te fare pure, te
mau faa-riiraa, te utaraa taata. Te
ao ~a no te ~a
tumu 0 te nunaa
mach,[ e
lia Ma ~a - rut-oJta.
ou i teie anotau. Té faaroo·i teie
mahana 0 te hoê ia taatiraa e tapeà nei â i te nunaa, 0 te hoê nohoraa
no te taata e ere nei i te feruriraa, i te mau mea atoà. E tià roa ia
haa-poupou i teie mau faa-nahoraa 0 tei riro ei turu papü no te hiroa tumu
maohi.
E tuatapapa na ia tatou 1 te tumu parau matamua
i roto i te mau tuhaa atoa.
FalttVleJta.a RAVE AMUI
0 te
rave amuiraa
FaatVteJrila METUA
-Metua
hoê. taato:
-
Raa:t.iJr.a.
nunaa ltave oh1.pa
-;>
maLt<. Û aoe lia no te
oaauVtrut L ce mau ohlpa
L :tae •
• Emana to te taatiraa i te
tiavaru i teie tià i te mau
taime atoà, 0 ta'na e manao
e mea tià.
• Tià noa oia ei tavini no te
taatiraa.
· la hape te raatiraa
ua hape te
oh i.p a ,
• Ua riro noa te taata ei moihaa
ua riro te taata e aiu .
• E ere teie" te faanahoraa no te
faa-tiamâ i tè'taata i roto i to na
oraraa . Eita te nunaa e tiamâ.
1
,
~.
• Tiaraa no te hoe roaraa taime ta
orlahia 1 aore 2 matahiti no te
haapaari te tahi atu mero no roto
mai i te taatiraa.
Teie a te hoê hohoà i te pae 0 te
ohiparaa 0 te taata ONA.
."
.J.
.,;
;)
•
!
.' J
l'
• E'feruriraa no te faa-ohipa i
roto i te mau tuhaa oire, e aore
ra i roto i te oire. Noa'tu te
huru 0 te ohipa e nehenehe ia
faa-ohipahia teie huru faa-nahor aa .
• Te mana i roto i teie faa-nahoraa mea na roto roa mai i te
nunaa i te faito haehae roa ae.
• E iteahia teie huru f aa-naho raa
i roto i te mau faa-tereraa ohipa
atoà, e tae roa'tu i roto i te
faa-tereraa 0 te fenua.
· la riro te taata ei tavini no
te pupu.
• Ua riro te taata e1 tavinL no te ona.
• la faa-tura i te feruriraa
, taata tatai tahi.
• Ua f aa+tura 1 te feruriraa a te.ona ;
· la auraro i te feuriraa
pae rahi 0 te pupu.
0 te
0 te
• la riro te rave amuiraa ei
-haapiiraa i te taata i te pae no
te faa-nahoraa i te ohipa e te
f aa+t.e re r aa ,
-faa-tiamâraa i te taata
+f aa+t i amâ i ta'na p arau .
-haa-mana i te faa-otiraa 0 te
pupu.
• Ua auraro 1 te feruriraa a te hoe
t aat a ,
• Ua riro te faa-nahoraa a te ona e~
haa-paruparuraa i te feruriraa 0 te
taata rave ohipa.
• Aita e faa-nahoraa, e faa-tereraa
i te ohipa.
· Aita e tiamâraa i te parau9
aita e mana i te faa-oti i te ohipa.
• Taata tiamâ. ore.
• Nunaa titi, nunaa tavini,
nunaa amu amu.
NUNAA PAAR,~, NUNAA FERURr'NUNAA MANA, NUNAA TIAMA
NUNAA TITI, NUNAA TAVINI,
NUNAA .AMJ,AMU
.
,.'
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1
••
.._.
1
"
i,t ~
œ IlE NOHORAA
1
Te nohoraa 0 te hoê nunaa, e ohipa 0 tei haa-mauhia
iau i te peu tumu a taua nunaa ra, 0 te tuatihia i te parau
o te faa-ravairaa faufaa e te parau 0 te fenua.
E tuatapaparaa na te tomite i te parau no te nohoraa
maa vaiho i te parau 0 te faaravairaa faufaa e te parau 0 te
fenua i roto i te hoê tuatapaparaa taae atu.
1. lE Na-IORAA MAa-II MAI TA'NA 1 RAVE NA
Te vai nei â te nohoraa maohi i roto i te vetahi mau motu e i roto i
te mau mataeinaa huru atea ià Papeete. E tuatiraa ia to taua huru nohoraa ra
e te faa-ravairaa faufaa, te fenua faaapuraa iau i te peu tumu maohi. l nia
i te tuhaa fenua fatuhia e te opu fetii 0 tei tâ otia e te huaai 0 taua opu
fetii ra, tâ otia atoàhia e te mau faaapu huru rau (te faaapu meia, vanira,
taro, taofe, uru haari
te vai ~tura, ua faa-taa atoà taua opu fetii ra i
te tuhaa fenua i tahatai no t~ nohoraa.
e
E tuatiraa pap~ i rotopu i te nohoraa e te fenua, e ua faa-tia i te
nohoraa iau i te huru i te huru 0 te fenua 0 tei riro ei imiraa faufaa, oia
hoi te hotu 0 te fenua. l roto i taua mau faa-nahoraa 0 .te nohoraa maohi,
e maLi,.ta.ata. 0 .tel.. O!ul. i.. .te OlUVLaLl 6a.MpU. 6aa.a.mu anhnaJul. .ta.i..à.. 0 .ta Jul.tou
ma.u. !ulveà no :te OIUVLM. ua. IÛ.JUJ i..a. .te 6e.nua. u moi..hM nana.. 6a.:tuhi..a. e a.na..
i.. IC.O:tOi.. .te nM-nahOIC.M 0 .te. !ulve. a.mui..Jula. a. :te. opu 6e:ti..i... iau i te peu tumu
maohi.
E nohoraa i tahatai, i roto i te oire, e nohoraa atoà i roto i te mau
faa, i te vahi faa-hoturaa i te fenua. Te nohoraa i roto i te faa, e nohoraa
ia 0 te ohie noa i te faa-rahi iau i te rahiraa taata rave ohipa 0 taua opu
fetii ra, iau atoà i te rahiraa 0 te faa-hoturaa e vai ra i roto i te faa.
Te nohoraa i tahatai 0 te nohoraa ia no te hopearaa hepetoma, a farerei ai
i te mau hoa, e nohoraa. atoà 0 tei fatata i te tautairaa. Dia ia e fenua to
te opu fetii i tahatai, e fenua atoa ~ roto i te mau faa (te mau peho). E
faa-nahoraa atoà 0 tei ferurihia iau :
- i.. .te. 1C.a.hi..Jc.a.a.
0 :te. me.Jc.o 0 :te. u:tua.na.IC.e
- i.. :te. 6aa.-6a.e.aJula. i.. na :ta.ma.Jc.i..i..0 :tei.. haa.-i..poi..po api.. hi..a
- i.. xe. hoi..Jc.aa. mai.. ve.tahi.. mau meJw 0 xe. opu 6 e:ti..i.. 0 .tU :taaè. i.. xe.
hoe. IC.OaJc.aa:ta.i..me..
TElE Mô.U FAA-NA~
1 FAA-HITIHIA'TU
NA, UA RAVEHIA I~ IAU 1 TE I-R
FERLRlRAA 1 TE PARAU NO TE Mô.U TAUlHAA FAATIÀRAA FARE (NIAU, RAUORO,
OFE, RAAU) 1 TE PARAU ATOÀ 6 TE TAlME, E TE RAVE AMUlRAA.
E FARE TAOTO, E FARE UTWTU' (00), E FARE PAPE, E FARE HALMITlRAA, 0
TE MAU FARE lA 0 TEl FAA-TIAHIA
PEU MAOHI.
1 TE I-K)E VAHl 1 FERURIHIA
NA TE PEU TLMU E ARATAI 1 TE FAA-NAt-ORAA 0 TE NOI-K)RAA.
IAU 1 TE
2. TE NŒfORAA MAa-t1 1 TElE fvW-!ANA
l te fâraa mai te mau ture api i te pae 0 te faturaa fenua : o~a hoi
te fatu tataitahiraa te taata i te fenua no'na noa iho, iau i te mau ture
a te hau Farani, e faa-nahoraa ia 0 tei atea ê roa i te faa-nahoraa e te
feruriraa, e te peu tumu maohi, 0 tei faa-huru ê atoà i te feruriraa 0 te
taata maohi. Hau atu â i te ino i te faaôraahia mai te hoê huru raveà faaravairaa faufaa no te rahiraa 0 te taata maohi, te parau ia no te CEP i te
matahiti 1960.
Te niniiraa mon~ ~ roto i Porinetia i te taime a faa-tupuhia ai te
mau tahua ohiparaa a te CEP-CEA ua faa-tupu ia i te mau fifi :
1) Te faarueraa te taata i te faa-hoturaa fenua
2) Te toparaa 0 te hotu 0 te fenua
3) Te haa-maraaraa 0 te moni ohipa i te hoê taime poto noa i roto i te
tuhaa 0 te feia rave ohipa CEP
4) Te faariroraa ~ te nUa naa-ho:tu ne.nua U nUa !ta.ve. oMpa ta. mahana
o tei otaa i roto i te mau tuhaa o~re.
l muri ae i te faa-tupuraa ohipa a te CEP-CEA te itehia nei te otaaraa
i roto i te mau tuhaa oire no Papeete-Faaa-Pirae, 0 te tupuraa ia 0 te hoê
huru nohoraa tia ore i te huru 0 te taata maohi (i te Mission, Puea, Tipaerui,
no Faaa).
l taua atoa area taime ra, te feia rave ohipa a te hau, te tuhaa taata
afa, te feia ravai, 0 tei fanao te faaô nei ia i roto i te haamauaraa inaha
te. na.nao !ta. -L .te. hoê mon.[ oMpa me.ù.me.ù.
ma..[.ta.t. Ua haa-maua i te hoê faufaa
moni rahi no te faa-tia i te 'hoê huru nohoraa tipee.
E teie ohipa i tupu, ua faa-hiahia ia te mau ona e poroi nei ~ te mau
tauihaa no teie huru nohoraa tipee.
E te mau opuaraa atoà 0 tei faa-hitihia ra, ua r~ro ia ei oaoaraa no
te mau ONA.
1) Te otaaraa 0 ,te rima rave ohi.pa no roto mai i te mau motu 0 ta te ona
i rave ei tavini i te hoê'faito moni haihai roa (rave ohipa ta-mahana)
2) Faariroraa i te taata-faa-hotu fenua, ei taata rave ohipa ta-mahana,
o tei arataihia -La amu -L .te. mau maa. hotu po~o-LMa 0 ta te fenua nei e
nehenehe faa-hou e faa-ravai.
3) Faariroraa i te faa-ohiparaa i te m~u tauihaa poroihia, no te faa-tiaraa
i te hoê huru nohoraa ma te haa-pae i .te.'mau .ta.u-l.haa 6~e. 0 .te. 6e.nua nU.
Te faa-ohiparaa i te ma« ta.u-l.haa po~-LMa 0 tei riro ei oaoaraa na te
mau ona poroi tauihaa.
<
4) Te parau 0 te tarahuraa fenua, tu ~o
U ~
mon.[ na .te ma.u. ona
6a..tu 6e.nua -L MW ,i_ .te- ma.u. o~e. no TafUti ne..[, na roto i te horoa tarahuraa i te hoê tuhaa iti fenua i te hoê faito moni rahi roa.
Na roto i te hoê tuatapaparaa i .te faa-naho faa-houraa i te oire no
Papeete te i tehia nei te hoê huru tarahuraa fenua 1'50e tae atu 350 metera
tuea (m2) e roaa ia i te fatu fenua i te faito moni 30 000 tara ~ te avae
hoê no te 1 t~ fenua.
lNAHA lA E ERE ROATE HURUfAA-NAJ-K)RAA1 TE MEATUPU NOAW\I, E
OPUt\RAAPAPUNA TE MAU OO,A, TE MAU PORITITA 0 TE FENUA 1 ROTO1
TA RATOUARATAIRAA PORITITA IMl tml,
FM-TITI
1 TE NUNAATAATA,
NA ROTO1 TE FM-HJRU Ë RM 1 TE QRAA.AA, TE NotKlRM, TE MAUPEU
. TlJv1lj, TE-FM-I-OTURAA FENUA.
1 te matahiti 1978 e poroiraa i te mau tauihaa fare ~ te hoê 6aito moni
0 te. oh<.pa. ia i ravehia e te mau ona poroi tauihaa fare.
Na te faufa mon i ia a te mau rave ohipa a te hau e te mau feia ravai e te
fenua nei na 1:'0to i te aratai raa 0 te t-auiraa i te mau peu tumu 0 te fenua; ,
e te f aa-z-avai raa faufaa. 1 rote i te tuhaa 0 :te pbM),Jum aJ.1Il.i 90'(J rnDtiOM
nMane., te mau tauihaa huru rau up aupa , f aa+toe t oer'aaj afa t a te ata $ mVt.:ia.
nak4ne., te ite nei tatou_ua riro te parau 0 te nohoraa e te parau 0 te
oraraa ei imiraa faufaa faa-hiahia roa na te mau ONA.
881 mUUorU. naJtane..
o temau fifi ia i te pae 0 te nohoraa 0 ta tatou e ite nei i teie mahana,
aita e numera tià ia tuatapapa i te fHi 0 te nunaa maohi i roto i te mau
tuhaa rii oire i te pae 0 te oraraa totiare.
Te. a.:ta.aJula.~ Itoto..t te ma.u. apapa. (ua tae roa i te faito 51 taata
e ora ra i roto i te hoê apapa) , ~ te e!.!.e!i:aa.~ te. pa.e. a te. 6a.a.-na.ho!taa. {,
te OltaJta.a. mâ, te fifi 0 te faa-ravairaa faufaa 0 te mau utuafare 0 tei
rateremaii
Papeete nei, e tuatiraa atoà to tei mau fifi i te parau 0 te
inuraa ava, te taiata, e te purararaa 0 te mau mero 0 te utuafare.
"
',' Te., 6a.a.-;{:u.PMa.a.i te. maLt nohol.Uta. no te 6edia. tr.ava...t
Dite.. Mai te manao
e , e tinai i te fifi 0 te taa 1::a-rii i muri ae I te hehoâ o' te hoê huru fare
hio, ma te faa-hiti ore, i te fifi hau atu â no te taae 0 te ora ra i roto
i taua mau faa-nahoraa ra, te itiraa 0 te mahora, te ereraa i te tahua hautiraa na te mau tamarii, te taaèraa 0 t,ehuru oraraa i te oraraa maoh i , 0
te riro:ï' roto i te mau t'aime l mua ei fifi hau atu â no te nunaa maoh i ,
3. TE NCliORAA 1 TE MAUTAI tif 1 IVUANE1
No te faa-nabo faa-houraa i te parau 0 te nohoraa no ananahi, e. tia
~a. ~ te 6e.Ju..1JLi.... ~ te. pa.tr.au 0 te. ta.ui.Jta.a. 0 le. ma.u.tuha.a. a.:toa.. Oia hoi te parau
no te faa-ravairaa faufaa, te hoê hioraa taae i te faa-ravairaa faufaa , e
te par au 0 te f.errua , te rave amuiraa i te fenua ei moihaa faa-ravairaa faufaa
na te taatoa, ,eno te t.aat oâ , Te nohor aa 0 t e hoê atoa ia moihaa no te hoê
oraraa ruperupe, e te faufaa rahi.
la arataihia te p arau 0 te faa-ravairaa f aufaa i te pae 0 te ho tu
fenua, ia ferurihia e ia aratai te faa-ravairaa faufaa iau i te titauraa
a te nunaa 0 te mau motu, a iti mai ail te otaaraa i roto i te mau tubaa
oire no Tahiti nei, e iti atoa mai ai te mau huru nohoraa tià ore no te
taata maohi.
Te aratairaa i te haa-maramaramaraa na roto i te afata teata, haaparareraa reo, te haa-piiraa iau i te titauraa i te hoê huru nohoraa 0 te
tu i te huru e te tiaraa 0 te taata maohi.
Te 6aa.-oh!pMaa. _{_te ma.u ta.u_{_haa.hotu no te 6enua pUpUMa. ma1...
e, te' namJLa. 0 te 6en.ua.
te raau a te haari no te tauihaa, tapai no te fare e te vai atura
- te n1au - te rauoro - te ofe - e te vetahi atu â mau raau a te
fenua
Faa-ohie e faa-anaanatae i te faa-ohiparaa i te mau tauihaa 0
te fenua, faa-ite i te tute, tururaa i te taata i roto i te opuaraa
.e te f aa-oh iparaa 1 te mau tauihaa no te f enua, la faa-ohipahia te
tute i. nia 1 te mau fare 0 te f aa+tiahia i te mau tauihaa no te fenua
êê mai.
la hiopoà faa-houhia te mau ture no te faa-tiaraa fare e te mau
ture 0 té parau faa-tià i te nohoraa i roto i te fare, iau i te opuaraa
eau.
la faa-nahohia te nohoraa e te faa-ohiparaa i te fenua, i roto
i te mau oire atoa, e te mau fenua 0 te hau iau i te hoê aratairaa ia
hotu no te taatoà.
la faa-nahohia i rotq i te mau nohoraa atea te mau faa-nahoraa
faa-ohiparaa i te mau raveà horoàraa uira (faa-terehia e te pape tahora,
faa-ohiparaa i te puai 0 te matai, faa-ohiparaa i te pauahi (gaz) no
roto mai i te afata faa-rueraa.ino 0 te mau faaamuraa animara, faaohiparaa i te puai 0 te mahana.
la hàa-mauhia te faa-tereraa i te mau raveà oia hoi te mau p~
horoàraa uira, opereraa pape e te vetahi atu mau raveà na roto i rave
amuiraa •.
Faa-nahoraa i roto i te mau tuhaa noho rahi hia e te taata i
te mau raveà :
- no te taraniraa i te puai uira, mori
faa-tupuraa, faa-tereraa i te mau p~
(hapaoraa tamarii, utaraa taata, faa-anaanataeraa manao)
l te paJuUL 0 te nohoJLa.a. te va1...MOa nu te OpUa.JLa.a.
manahune,
o te JLa.ve_{_te 6aa.-teJLeJta.a. _{_ta.'na oMpa _{_a.uJ.. ta'na peu tumu e
_{_n_{_a_{_ta'na mau ~a.vea.
.
)
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ITAPURA 1.1
,
'.
-
lE HAEREOOl\PM- 1· lE RAJ-lI, lE TAATA E rmJ NEI
1 ROTO1 TE ~~U 01RE RARAJ-lI
ml lE flATAHITI 1962 - 1967
.
MARAARAA
RAHIRAA TAATA
•
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)_ Ma )_ te. haneJte.
Obte.
O(
_
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7962.
1961
21 186
31 486
3 100
6 800
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4 202
8 429
100 %
2 000
3 800
90 %
2 400
3 500
46 %
TafU.t,(_ ...... ,_ ....
45 584
61 519
35 %
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98 318
16 %
.............
, Fa.a.a. ................
Pbtae. ................
Alw.e. ................
Pun.aatUa. ........ ... .. .
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TATABAHIA NA ROTO·MAI 1 TE OPUARAAFAA-NAJ-K)FAAI-{)URAA 1 TE OIRE 1
S.C.tl, cm> 19b~. .
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[j} TE HAAPIIRAA
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1. TE HIORAA 1 TE TlM.J OHIPA 6 ·'TE HAÀ-P[IRAA
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Te parau 0 te haa~pi{raa, ?,t~ hQê,ia tuhaa faufaa rahi 0 te haa-raa
poritita. Te haa~piiraa '0 te'haa-moihaàr~a i te mau taata e te mau rave
ohipa no te mau taime i mua nei. la hiohia te huru 0 te haa-piiFaa i te'iemahana, e tià roa ia vavauhia'tu 0 na tapura e 3 i muri nei.
Tapura 1. .Rah i raa t amar i i i mairi mai i te haa+p i i raa 1 te matahiti 19':]7
Te. mau ;tamaJt,Ü i ma1JU mai
~i te. tuhaa Tua Tahi
....
i te. tuhaa Tua Rua tuhaa.
- i te. tuhaa Tua Rua tuhaa. 2
- i te. ha.a.-piiha.a. e. te. tû~ite. BEP-CAP
~i te. haa-p~ua.
e. te. tû-ite. BAC
~i te. ha.a."pLiAaa e. te. m-ite. BAC e. hau. aiù
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Te haa-papù mai nei ia
55 %
16',3'%.
9,2 %
8',2 %
1 %
800
~3~
300
265
229
125
3,8 i'
t~ie tapura i te tumu ohipa i muri nei
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1 TE~ 10 TAJV1ARII. 0 TEl
.t-1AIRI MAI l' TE HM-PIlRAA
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21 TMtARII
TAMARII
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0 ,TEl FAUFAA ORE, 0 TEl ~UA TE TAIME 1 TE HM-PIIRM
0 TE r ROAA M.A.r TE TAH1 MAA ITE 1TI
0 rer ROM MAI TE TAHI MAA ITE, AlTA Â RA 1 RAVAI
O. TEl FANAO 1 TE HAA""PIIRf\A
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Tapura 2
. Taereraa i te haa-piiraa i te matahiti 1977
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Ma.:ta1ü;U 0
te. ta.maJt..Ü '
RalUAaa ta.maJr..ii
6 ma.ta.hiti
1 ma.ta.YU;U
8 ma.ta.FU..U
4 421
4 1<1-·8
4 193
4, 403
3\ 734
3 813
31 636
31233
21380
9 ma.ta.hiü
10 matahiLi
II ma.:tahiti
12 ma.ta.1i[li_
13 ma.ta.1ii.ti
13 ma.ta.fU.:U
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2 ma.ta.hiti
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o te. taeJteJta4
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0,6 %
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34,5 %
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51,St%
14,2 %
69,3 %
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Te haa+papu mai nei teie tapura
e. ha.u ai.ù
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i te tumu oh.ipa i muri nei
8 MATAHITI:'I li 1 NIt'
1 TE HANERE TAMARII, 2 MATAHITI TAERERAA,
1 NIJ\ 1· TE HANERE liAMARII, 2 MATAHITI E HAa
An! TE TAERERAA
/'::> r NIA, 1 TE HANERE TAMARII, 2 MATAHITI Ë HAliJi
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ATU TE TJ~RERAA
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TAMARrr
TAMARII
10 MATAHITI, 35
TAMARII
13 MATAHITI,
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Tapura 3. Te faufaa mon1 1 faa-ohipahia 1 te matahiti 1977
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Tapunaa haa-rnauanaa
tuhaa a :te hau:
tuhaa e Me ,{_ta' ié'
hau
Te hau. FMani.
2 rrriJr;ia 8 J 2 rnvUo ni
9 7 2 titi1.a.:Ur.u.
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Te rna.u.ooie.
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109 000
2 rniJUa 0 9 9 rn-<.JU_o
ni
128 :tauazüû
3 rniJUa 672 rrWUo ni
8 5 6 :tp.uq;t{.ni
tauatini
109 mUUoni
Te ha,a-pap~mai ne i :teie t.apura , i te matahi ti 1977, te mau haa-mauaraa
atoà 0 te pae haa-piiraa, haa-piiraa tama hou, haa-piiraa tua tahi, haa-piiraa
tua rua, haa-piiraa toroà"a te hau, e ere i ta te hau, te mau tuhaa tururaa a
te mau oire, (paturaa i te mau fare haa-piiraa, tauihaa 0 te fare haa-piiraa,
te mau moni pute e te vai atura ua raoahia ia i te tino moni ra 6 miria 481
mirioni 584 tauatini'farane, 0 te af<iraa ia'o te tapu~a haa-mauaraa 0 te
fenua nei.
Haa-potoraa
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l TE tvlAT&fITI 1977 TE TUMU OHIPA 0 TE HAA-PIIRAA UA HAA-MAUAHIA
b MIRIA JW MIRIONI FARANE 0 TEl AUFAUH1A :
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E TE HAU
• E TE HAU O'TE FENUA NE!
E TE tvlAU QI RE
j.'
3 MIRIA 700 MIRKONI
2 MIRIA 100 MIRIONI
700 MlRIONI
o te tua tapapar-aa ia i·te pae 0 'te haa-p1ira~ à ta tatou e ite ra i
teie mahana 6 miria 500 mirioni'i faa-ohtpahia no t_emanuiaraa 1 tamarii ~
nia i te 10 i te haa-piïraa 0 ta 'ratou i haere. ~
Te haa-papu ne i ia te taatiraa F.O.L. e'te t aa t Lraa- S.P.E.P. 1 te mau
parau 1 muri ne i ':
1. Te tamarii maohi, mea 1t1 roa ia 0 to na manuiaraa :i te haa-piiraa.
2. Te haa-piiraa i teie mahana e haa-piiraa tià ore, e te haa-~ifi i te
tamarii maohi.
.'
1
3. E ere i te has -p i i raa note
aifai toraa, e te tiamâraa.
4. E haa-piiraa 0 te faa-ere nei i te tamarii mao~i, i 1:.0 na tiàraa,i to na
huru, to na na tucaraa e t ovna hiroà tumu ,
5. E haa-piiraa 0 te faa-taaê nei i te tamarii i t~ na,T1nau.
metua e 0 tei riro
e i f i.f L rahi -ro a ilroto i te maû- oire."
,...,:'.
6. T, huru 0 te haa-~(iraa il teié fuAhana'0' ~e,hupa ra i roto 1a na iho.
7. Te haa-piiraa ,0 te, faa-atea nOa'tu,ra i te mau tùhaa taata i roto i te
nunaa, te manahune e te feia rayai.
E haa-piiraa faa-titi, e
haa-piiraa no te" ONA.
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2, TE 'MU OPUARM NO TE HO' TI.AMÂRAA HAY f:'1AN8HUNE
Te tumu ohipa 0 te haa-piiraa; e 2 ia na tuhaa faufaa roa
.
1. Haa-moihaa i te taata
haa-p i i te ora amul.
haa-pii 1. te auraro 1. te f aa+o t i r aa' a te p'ae rahi
haa+p Lf i te amo 1. te.hopoia
haa+pi i te rave 1. te ohipa 1. roto i te nunaa
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2. Haa-pii i te rave 1. te ohipa
o te tuhaa ia a te haa-piiraa toroà.
E nehenehe anei i te hoê nunaa i te ora ê aita e haa+p i Lr'aa"? 'Aita roa
tu ia. Te fifi 0 te oraraa i teie ma han a i Porinetia nei te titau mai ·ra ia i
te hoê tauiraa papü. E rave ia 0 TA MANA TE NUNAA i te mau reni poritita no
te taui i te faa-nahoraa ,0 te haa-piiraa, ia nehenehe i te haa-p i i raa ~ horoa
.,.,.'mai i. te hoê tauiraa 0 te nunaa 0 te tumu hot o ta IA'MANA TE NUNAA aroraa.
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1. H~a-piiraa o'te moihaa ia no te haa-faufaaraa. i te ho~.nunaa hau atu â 1.
t·~.taaêraa 0 te t aa t a tatai rahi , iau i to na:.mau·.
manaor por Lt-i t aj to .t'la
~au manao faaroo. E tià ia riro.te haa-piiraa ei haa-piiraa na te taa:toà ei
haa-piiraa na te hau 0 te fenua. Te haa-piiraa faaroo e tia atoà ia ravehia
i rapae atu i te haa-piiraa a te hau, ma te auraro ra i te mau manao 0 tera
faaroo e tera faaroo e te mau t aat i raa ,
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2. Te,mau tama atoa ia horoahia ia ratou i t o ratou t i.ar
aa oia,q0'i~: re. hoê.
hcUi':'pllAa.a. .twnu., i muri ae 'te hoê haa-piiraa i te hoê faito hau aru , e te
hoê haa-piiraa toroà, 0 te tapae atu i nia i te ohipa, t~~hoê toroà. Té
ohipa 0 te hoê tià~aa faufaa roa no te taata.~\_~ "~,
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~ ~~.':.
3. Te haa-p i i raa faa-terehia e te hau i teie mahana 'é-'ha~":p'iiraa
0 te faa-ere
nè i i te mau metua t amar i I i ta ratou 'hopoia i te haae-pi i. i ta ratou i.ho
.tamar-i i- i roto i te mau tuhaa 0 te nehenehe i a ra t ou.:ia-amo.'
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,',J::?;r,:f~arorehia
te huru haa-piiraa 0 te faa ere ne i.; ..~ .ze 'mau metua i t a ratou
tuhaa.
Ta riro ra te haa-piiraa ei haaraa na te
- mau metua
- te faa-nahoraa haa-piiraa a te hau
- t~ faa-nahoraa 0 te orar~a 0 te tamarii (hutu oraraa, huru oraraa
; '1"';' ",:;3
hou te haa-piiraa, te mau ravea haamaramaramaraa haa-parareraa reo,
hohoà teata).
4. Te haa-piiraa, ia ravehia te reira i te mau tuhaa atoà 0 te oraraa. la
haa-mauhia teie huru haa~piiraa i roto i te taatoaraa 0 te oraraa 0 te taata.
,5~ la riro te mau taatoà 0 te mau taata i roto i
te tumu ohipa 0 te haa-piiraa.
q. Te fare haa-piiraa, e ere ia 0 te
reira anae te vahi no te haa-piiraa,
te mau vahi atoa ra 0 te nehenehe r~ rave te haa-piiraa, e te haa-piiraa
toroà, te aua faaapuraa a te fare haa-piiraa e te vai atura.
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it
7. la haa-mahorahÏ;!lte haa-piiraa i nia i te huru :
- 0 te naturaraa fenua
- 0 te peu tumu
- 0 te ite i te pae ture faa-tere fenua
- 0 te vaa-mat a i naa (rave amuiraa) e.i te parau 0 te taata.
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0
8. E tia La haa-piihia
te aratairaa
i te pae
feia faaapu e ravaa i ,
...' " .
haapii 'ï t.e ,feruri,'tua·tapapa )
.
,.i,te,f aa+o t i., faa-ohipa ~,
i'te faa-tere, hiopoà
)~i
0 te faa-nahoraa 0 te
taatiraa
-,
iau'i te r~ve amuiraa
e 'i te manao ,0. te taatoa.
9., E tià a to ,i te haa+p i i raa , i,g. haa-manu i a i te feia 0 te'haa-piihia ra,hau
, -a tù '1 te feiaLê haa-pii ra .o i a ,ho i, (haa-ep
Li na hea ia haa-pii).
Te faa-tupuraa i te manao - tuatapapa 0 te rave ia no te haa-ma t aro i te
maiti, aita e manao maiti, aita e manao tuatapapa-aita ia e tiam~raa.
â
â
1 ~
!
10. Te haa-piiraa 0 te moihaq. ia no te tapeà i te tama maohi i roto i ta'na
peu tumu ~ ~ roto i to na reo tumu. E omuaraa ia i te haa-piiraa i te tama
na roto i to na iho reo tumu. E haa-pii i to na iho reo tumu (reo maohi)
,im:uri_~
ae a haa-p i i atu.;
ai i te reo f aran i i.aui te mau ravea eau.
i
Il.
la faa-ô atoàhia i roto i te faa-nahoraa 0 te haa-piiraa te mau tumu haapiiraa i te pae Q te ite (0 te 'oraraa mâ, 0 te oraraa maitai, 0 te naturaa
o te tariee te vahine, maitairaa 0 te maa).
Te parururaa i te naturaa 0 te fenua
Te ite i te faufaa utuafare i te pae moni
"
12. Te faa-~ahpraa faa-tereraa 0 te haa-piiraa,e ravehia te reira na roto i
te faa-nahoraa 0 te rave amuiraa. la faaore maitehia te huru faa-tereraa
metua.
T~ 6aa~nahohaa 0 t~ haa-p~aa
..t tu~ mahana
tu
opu.ahia
E
__ -'_.-6aa-t~h~ piha tonoô.
lhaa- pilhaa
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Raatiha lU.opoà
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000000
-Ohome..tua haa-pii..haa
000000000000 .Tamahii
haa-pii
- Hoê.ana~ raara ~ -6aa-oti no xe. raatoâ,
Te mau ha.a.:tùta i hMO Lho no re. -6 aaahipa noa La: L xe. 6aau~aa a re. Mawa.
- T~ mau haaWa 6cvr.e.haa-piihaa e
Mv~ noa Lo: i t~ ahipa na sot» i
t~ ma..ta.ùi t» naxou. mau MatiM.
- Na xe. mau haaWa ~ -6a.a-oti i te.
pMau 0 t~ mau ohome..tua haa-pii
(hiapoaMa) .
- Aita e. tuhaMa i t~ hopoià.
- T~ haa_Wa ~ ~~ Lo: i t~ taata
maitihia ~ taaro: a tu
haa-mauhia.
- T~ haa-wa
~ taa..ta. ia 0 t~ tihatihia ~ te. MaWa I: nia' tu ia na.
- T~ hUhUhaa-piihaa 0 ~~ haa-vihaa
e. re. matnu,
Na te. raatoanaa. e. maiti no te. raaroa,
Wa e. Ma:t.iJta e. ai6aitohaa M.
T~ taata tatai tahi ~ pMau La: al ta' na.
i hota i t~ haa-piihaa.
T~ haa- pwaa La. 0 re. apene. mait~aa
1_ t~ hopoia.
Te. raara. tatai tahi a ta' na hopo,[à.
T~ taato: Matai i xe. raaroa e. taato:
maitihia La,
E tiMaa ia to na a t~ ne.he.ne.h~ia
rapeo: i re. mau oüme. atoâ,
E taiüa. 0 te. amo i te. mau 6aa-atihaa
a re. taaroa,
E mau ia te faa-nahoraa taatiraa i te mau tuhaa atoà 0 te faa-nahoraa
o te faa-tereraa haa-piiraa, taatiraa a te fare-haa-piiraa taatiraa a te feia
faaapu, faaamuraa animara a te oire, taatiraa 0 te motu, taatiraa a te mau
motu, taatiraa no Porinetia paatoà.
13. Te haa-piiraa toroà, e arataihia ia iau 1 te faa-nahoraa faa-hoturaa
fenua iau atoà i te aratairaa poritita.
- ravaairaa, faaamuraa' ià
faaapuraa, faaamura~ animara
- te mau ohipa rave rimahia
- te mau ohipa nuru rau faa-ravairaa faufaa
- te ratere ia nonohia i roto i te mau utuafare.
E arataihia ia te haapiiraa toroà iau i te mau opuaraa poritita no te
faa-hoturaa fenua
faa-ravairaa e haa-maitairaa i te oraraa utuafare
- haa-piiraa i te ohipa e te faa-tereraa i te taatiraa.
14. la riro te haa-piiraa
ei pü haa-piiraa i te mau ohipa atoà e i te mau taime atoà iau
i te mau titauraa a te hoê nunaa.
ei pu no te mau peu'tumu no te nunaa 0 te mau tuhaa atoà.
15. Te tau haa-piiraa e faa-nahohia ia nu :
i te hoê tuhaa taime haa-piiraa i te ite papai ~umera
i te hoê.t.uhaataime i te mau oh i.p a rave rima hia e te mau ohipa
o te pae tino
i te hoê tuhaa taime no te mau ohipa 0 te orara~ pupu e te oraraa
maitai.
16. Te paturaa i te mau fare haa-piiraa e faaauhia ia iau i te huru haa-piiraa
e ravehia.
E patuhia ia te mau fare-haapiiraa i te mau tauihaa no te fenua, e iau i
te naturaa'o te fenua.
•
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1977-1978