Ia mana te nunaa_Bulletin n°10 FT Editorial janv 78.pdf
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Cu textes pOUMorr;t .6 e.Jr.viJr. a tOU.6 lu mUJ..:ta.nt6 de. la Mana
Te. Nunaa pe.ndarr;t .la c.ampagne. Ue.doJr.ale poUJr.pMPO.6e.Jr. du
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te. mau 6i6i 0 te. nunaa i Mto i te. mau tuhaa. ofUpa' toa.
Ua mo We. u 6aaUe. Jta.a e. e..Ua la Mana Te. Nunaa e 6aa.hapa
noa. i te. mau pall.a.Utia one, .te. mau. 6a.aauJta.ae te. mat! olUpa.
au oJr.e., ua 6e.Jr.UM a:toa Jr.aoi« ).. te. mau Jr.a.ve.a. tano La au. L .te.
hoe. 6a.a..te.Jr.e.Jr.a.a. hau manahune..
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P"""'""'---~ 50 m mai re
n° 10
- Te. paltWtLlJlall na..tuJut
Une. ~c.o.&g.<.e.,60~te.
- Te. paJr.a.Uno te. haap.ü.Jr..o.a.
L'Educ.ilion
- Te. paJr.a.Uno te. ~oa-.tumu
Aw.o n c.uU:.uJr.e.Ue. es; ',6 0 cio - ~duc.aüve.
- Te. aJr.LWr.aa.- m M
La ,6an.t~ publique
• Te. mau 0 a au 0JI.e.
Sc.andalu
_____________
Bulletin t lrë à 2 000 exemplaires
,I!" ORIENTATIONII
4
lm ~~'E
SptlALISTE -----------
Une politique d~ la d.fense de la sp@litê de la vie doit complEter celle
du niveau de
IJ nQUs faut remettre en cause les structurel économiques,
politiques et cult4rellAs pour qu~ la nature devienne un droit pour tous.
yi,.
La croilsanc~ anarchique basEe sur le soi-disant libéralisme économique
dont la seule loi est l~ profit ~x4mum de quelques uns doit cesser. Nous
devons' changer nos habit~des 4ctuelles de penser car nou~ ne raisonnons actuellement qu'en terme de rendement économique.
,Ha ~tê
p'œt pU
de l'a1r"et de 1'"'11' la be§utê d'une forêt ou d'un l4pn
• valeur~ Or d~t(nQtre socU't' actuelle, la nature ne prend ~e la
valeur que lorsqy'elle est 4é~ruite 1
Une rivière ne rapporte qu'~pr~. avpir été détruite (extraction de matEriaux) ou apr~s aV9ir été transformée en égout par suite de l'implantation d'un
lotissement ou d'une zone industrielle 1
Un lagon vivant n'a de valeur que pour les familles de pêcheurs mais il '
rapporte encore plus lor.q~ '~8 r~88ources vivantes sont pillées et lorsqu'il
est transformé en désert Sou8~tJn
après des travaux d'extraction de corail,
des remblais, la con8~ru~tiQ~ d'tlot. artificiels et de cit6s lacustres pour
privi légiés •
Voici ce que propose la ~ana Te Nunaa
J.
ENCOURAGER : LA CREATION
Of ZONES PROTEGEES
i t
i
4
1
Pour cela il fa\lt8flPUqu,r de, J'SURS strictes de lutte oc;ntre la
égulatial falciê;e F :
• Une zone protég~e ~oit é~happer au syst~me des dérogations car elle
est convoitée.
• }\!!èlaqanen> 4$t ZCiIJ&§ d'~
verts dans les lotissements sociaux, '
de zones de loIsir a~~c 6quip,ment socio-éducatif, de zones littorales
publiques pour le libre accès à la mer.
• Entreprendre YnS politique active de reforestation des Iles hautes,
investi••~~ent pour l'~venir.
'
· Instituer un c;pde d'~Efll!i!lt
dy Territoire de façon à éviter les
nuisances et les spéculations: pas d'industriaaou d'activités polluantes en ~nt
des ~one8 habitées, pas d'opérations immobiliêres d~s le.
zones agriCOles".
2. LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE V'ENERGIE
Le gaspillage au niveau des moyens de communication (transport), de
production et de consommation familiale doit être arr@té si nous voulons
concilier le développement économique et le maintien de la qualité de notre
envi ronnemen e,
Il faut aussi encourager et prarouvoiÎ l'utilisation des êne.rgies
nouvelles (énergies solaire, éolienne, hydraulique, ,bio-organique ..',).
ra Mana Te Nunaarejette la solutioo de l'ênergie nuclêg1re parce qu'elle
n'est pas encore maîtrisée, parce que les déchets radioactifs posent un problème de retraitement et de stockage non résolu de façon satisfaisante, parce
qu'elle accroitrait notre dépendance vis-à-vis de l'extérieur.
la Mana Te Nunaa refuse la civilisation de tout nucléaire qui tend à
remplacer la civilisation du "tout-pétrole" après celle du ",tout charbon"
parce que ce type de civilisation implique un type de développement centralisé
et capitaliste qui est à l'opposé de ce que nous souhaitons pour la Polynésie.
3. UN NOUVEAU TYPE VE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
doit préserver et améliorer l'environnement;
• protéger notre patrimoine naturel des appétits capitalistes;
• s'opposer à l'appropriation du domaine public mariti~ par des particuliers
ou des sociétés privées (remblais mariti~es, concessions d'extractions ou
d'exploitation à des sociétés capitalistes locales ou étrangères) ;
• informer, former la~opulation pour le développement des activités économiques non polluantes. Ainsi l'utilisation des ressources locales (matériaux
de construction, produits agricoles •••) et la réutilisation de certains
déchets (compost-matériaux de vidange-digesteurs •••) entraînent des bénéfices
économiques immédiats et des avantages écologiques certains.;
• privilégier les choix économiques qui impliquent une participation active
des masses à la production et au contrôle de l'appareil économique (développement du secteur primaire et du mouvement coopératif) •.
4. DEVELOPPER
LE PLANNING
FAMILIAL
afin de mieux maîtriser la démographie du Territoire.
Actuellement le taux de croissance démographique est de 33 pour mille,
ce qui veut dire que sur 1 000 habitants, l'excédent des naissances sur les
décès est de 33 habitants chaque année.
En 1971, il y avait 112 000 habitants en Polynésie. En 1975, 128 000,
en 1985 il y aura 175 000 habitants et 235 000 en 1995, soit dans moins de
18 ans.
En 1971, 53 i. de la population avaitppins de 20 ans
En 1990, 50 i. de la population aura moins de 15 ans
Il importe de prendre des mesures dès à présent pour freiner une croissance démographique qui :
accélère les phénomènes de migration vers les centres urbains,
- accroît les problèmes sociaux: chômage, urbanisation anarchique,
alcoolisme, acculturation, délinquance, violence •••
N'oublions pas que la'protection de la nature c'est surtout et avant
tout la protection de 1'hcmS dans sen c.:rlre de vie, riàturel, êClCllanigue,
social et culturel.
5
Av eJLt)..,6 Ilement : t' expos ~ c.omptd d'une. po-U.üque. de. t' ~duc.ltÛon n~c.uIlUeJut.U
une. v-Utg1îitîe. de. pagu. Cd e.XPOIl~-6eAa. pub.u~ u1.tWe.wr.ement. POWLt' htIltant
nOM avoM c.ho,u,l de. plL~enteJL e.n que..tquu pagu tu aIlpe.cU tu pM IlMnl6lc.atl64 de. notILe. po~ue.
d'Educ.ation.
La réforme de l'Ecole est une affaire d'extrême importance tant par l'ampleur
des moyens à developper sur le plan matériel et financier que par les conséquences socia1e~ économiques, culturelles et politiques qu'elle doit entraîner.
r---------------II
CHANGER L'ÉCOLE
II-------------
Nous refusons l'Ecole traditionnelle importée de Métropole (mise en oeuvre
et contrôlée en grande partie par la Métropole) pour des raisons sociales;
économiques, culturelles et politiques.
Nous refuscns \IDeEcole dont les structures sont celles de la Métrg?ole.
pays industriel et riche, et dent les contenus et rréthodes sent souvent inadaptées aux besoins et aux réalités culturelles,
sociales« êccnanigues du
Territoire.
Nous refusons que la culture polynésienne et la langue qui la sous-tend
soient considérées comme inférieures ou de deuxième zone par rapport à la
culture et à la langue française. (Nous ne nions pas la nécessité d'une langue véhiculaire indis,pensable. nous D'etions en cause l'efficacité
des rrétlviJee
de son enseignaS JJ)t)•
Nous refusons \.meécole gui reproduit et aggrave les clivages sociceéOCllpmiques de la société actuelle en Po~ésie,
une école conçue pour perpétuer
la domination d'une classe bourgeoise au détriment du reste de la population.
Nous refuscns \.meécole gui ne réponde pas aux besoins réels d' \IDpays
sous-développé dans les secteurs primaires et secondaires et qui participe
au déséquilibre économique du Territoire en gonflant le secteur tertiaire.
Nous refusons \IDPolynésien étranger à sa propre ctùture, éloigné du
poo:voir éconanigue et politique dans SCJl prqpre pays par le phénomène d'échec
scolaire, source d'inadaptation
sociale.
Donner le pouvoir au Polynésien réellement et non pas en apparence ne
se fera pas si l'Ecole n'est pas changée.
Calclusian
Pour la Mana Te Nunaa, seule, une "socialisatim de la nature" peut
apporter des solutions satisfaisantes aux problèmes écologiques parce
que les mesures indispensables préconisées tendent à substituer à
l'appropriation priyêe des grands espaces et des ressources naturelles
une notion de pien <X?llectif et de patriIooine universel.
Il va sans dire que ces mesures s'insèrent obligatoirement dans
un nooveau type de dêyel.oppementêccnanigue. scçial. culturel dans
leque~l'homme n'est plus une source de profit pour quelques privilégiés
mais où au contraire, il devient un acteur chaque jour plus responsable
de son développement personnel et du développement de l'ensemble de
la collectivité, en harmonie et en équilibre avec son environnement.
r------II
A - LES STRUCTURES
1-1------------------LE C~SEIL
TERRITORIAL Œ L'éruCATIct-l
Un conseil territorial de l'éducation composé des représentants du
pouvoir politique, des représentants des différents partenaires du système
éducatif: enseignants - administration parents d'élèves, sera mis en place.
Il déterminera le rythme des réformes à entreprendre et les modalités pratiques de leur application.
Seront négociées entre le gouvernement central et le Territoire les
modalités nouvelles d'intervention du Ministère de l'Education Nationale
dans le Territoire, dans le but:
1°) de donner au Territoire la maîtrise administrative des enseignements
du premier degré, du second degré et du technique.
2°) de définir d'un commun accord des contenus de programmes adaptés aux
élèves de Polynésie dans les 3 niveaux d'enseignement.
3°) de définir un nouveau cadre juridique administratif et politique dans
lequel s'insérera l'action du Ministère de l'Education Nationale.
LE SERVICE DE L'ENSEIGNEf/ENT TERRITORIAL
aura pour tâche d'applLquer la politique arrêtée en Conseil de Gouvernement
en matière d'éducation et non pas comme c'est le cas actuellement de définir
une politique d'Education.
~-~IB Œs~sl~-------------------------------------~
LES ËDUCATEUBS
Le. COM eJ.1. du maUltu ou "coUec.U6 du éduc.ate.uJL6" ~ eJta. élaltg.t aux
éduc.a.te.wt6 bénévotes et te.mpO.lUWt.UqLU .ttr.a.va.il1.e.nt âan« l' Ecoze , tu pouvoou. de ce c.oUe.c.U6 ~eJt.ont éte.ndu.6 dons le domahte. pédagogique. Il constituera réellement la structure pédagogique de l'Ecole et sera responsable
de la direction pédagogique, de l'information et de la formation continue
des éducateurs, de la réalisation de documents pédagogiques au niveau de
l'école. Ces documents transmis au centre pédagogique territorial pourront
ensuite après examen et perfectionnement être rediffusés dans l'ensemble
du Territoire.
ŒS PARENTS n'ËL.ËVEs
les parents d'élèves seront associés plus étroitarent à la vie et à la
gestion de l'école. Certains parents s'ils le désirent pourront avoir un
rôle d'éducateur temporaire dans l'école en assurant chaque semaine une
action éducative dans les domaines des activités physiques, culturelles,
socio~éducatives, en animant des ateliers divers d'apprentissage, etc •••
LES ENFANTS
Les relations hiérarchiques existantes dans le monde adulte et traduisant les raPP9rts de classe dans la société existent aussi entre le maître
et l'enfant. La pêdaqgqie de la peur doit d!praltre,
les brjma9M, yexa=
tiCN, puniticng, sanctioos diverses doiyent être :rem?lacêes par des relatiCllS ocnfiantes dans lesquelles le mattre tire son "projet pédagogique"
de l'activité, de l'industrie, des centres d'intérêt des enfants.
Il faut que l'enfant se sente en sécurité, bien dans sa peau, valorisa.
sollicité par des açtiyitês en hapnonie avec son âge, ses centres d'intêrêt
et le mpnde rêel. L'enfant doit participer à l'acquisition de ses connai~sances. Il faut aller vers une éducation active au niveau de l'enfant afln
que se développent toutes les fol'lS SSd'intelligence chez l'enfant.
L'Ecole-Sancticn doit dispara1tre.
avec plaisir •
Il faut que l'enfant vienne à l'Ecole
.----1le - LA PÉDAGOOIEI-I ------------------LES PROOR.AH-1ESSEROOT REPENSÉS
Les programmes imposés aux enfants polynésiens par le Ministère de
l'Education National~ sont lourds et inadaptés. Il convient d'y faire des
coupes sombres et massives. et de réaliser un effort considérable d'adaptation des contenus. Il convient par contre de conserver les différents
rutila du lan.qéReuniversel : les mathânatigues, la langua véhiculaire qui
permet l'accession aux autres cultures. Ceci est particulièrement vrai dans
l'enseignement secondaire. Les programmes des classes secondaires seront
réaménagés en tenant compte des réalités locales afin de donner aux élèves
des méthodes de travail et une attitude active et réflexive sur leurs connaissances plutôt qu'une somme de connaissances académiques, livresques sans
rapport avec le monde réel des élèves.
Il faut favoriser l'acquisition de connaissances liées à la vie réelle
et préparer ainsi les futurs citoyens à la vie qu'ils auront à affronter.
Les activités d'éveil et d'expression seront développées à tous les
niveaux.
IMPORTANCE DE LA LANGUE Mb.TERNEu.E
Pour que l'enfant se sente bien à l'école et qu'il s'y épanouisse, il
faut et cela paraît l'évidence même qu'il s'y sente en sécurité en tout
premier lieu. Or, comment se sentirait-il en sécurité alors que ses premiers
contacts avec le milieu scolaire se font dans une langue inconnue et aelgn
un rrode autoritaire. Il convient donc d'~tablir une partie de l'enseignement
dans les classes primaires en tahitien surtout dans les petites classes.
CCl1.Sid~rerfranchaS ::nt le français cS rrre\IDe langue ~trangère et utiliser
pour son apprentissage des méthodes appropriées à l'apprentissage des langues
étrangères.
UNE ÉCOLE OUVERTE SUR LE t'aIDE
La cxrmaissanoedes autres, de la vie collective. de l'organisaticn
sociale de la famille, de la oamune. du Territoire. de la ccnnaissancedes
mêcan±smes démocratiquesqui président au fonctionnement des institutions
semble particulièrement aptes à donner à l'enfant le sens de sa place dans
la société et le sens des responsabilités qu'il sera amené à assumer plus
tard.
La salle de classe ne doit plus être le seul lieu d'éducation. l'Education
doit s'ouvrir au IOOnde .réel. à l'enviranneren.t naturel, êcx:nanigue. social.
culturel et politique de l'enfant.
PRÉPARER À LA VIE
La cxrmaissancede soi. de rudirrents d'hygiène. l'introduction d'tme
éducation sexuelle intégrée aux différentes disciplines (mathématiques, histoire naturelle, expression•••) sont aussi des réformes de contenu capitales
pour l'avenir. Dans les classes terminales pour les élèves plus âgés, à partir
de 14-15 ans des notions de puériculture et d'éconcmieITénagère (budget - .
nutrition - habitat) semblent aussi très utiles pour détruire les réflexes
d'assistés que l'on rencontre tous les jours.
Il semble aussi indispensable de faire prendre conscience aux enfants de
l'inportanœ de 11 acte productif sur le plan social •
.L'apprentissage inclus dans les progranmes des activités agricoles grâce
aux .ardins scolaires et autres ssibili tés des activités liées à la vie
(connaissance du mi ieu marin, techniques de pêche, navigation, construction
de pirogues, réparation de moteurs marins) paraît d'une grande urgence et
d'une grande nécessité.
I.J\\JEÉCOLE OÙ Cl-iACLt-JEST RESPONSABLE
La hiérarchie verticale directive devra être remplacée progressivement
par un pouvoir démocratique incitant à la concertation au travail en équipe
aux décisions prises à la majorité.
Il fau:ira instituer à tous les niveaux me structure de travail O?Q);lêrative basée sur la participaticn de d1aCtm à l'amélioration de notre systàne
éducatif.
FO~TI ON PE~ENTE
DES
ENSEIGNftNTS ru PREMIER ŒGRÉ
Une des pièces maîtresses d'une politique de changement en profondeur
dans l'avenir est la formation des institutrices et instituteurs. Nous veillerons à ce qu'elle soit conforme aux intérêts de la population polynésienne
et qu'elle aboutisse à faire de l'institutrice ou de l'instituteur dans sa
commune un véritable moteur du progrès éducatif, économique et social au
service du peuple pour lequel il travaille.
RË.AflÉNAGER LE ID'fS
SCOLAIRE
L'année scolaire sera réaménagée: les grandes vacances seront reportées
pendant la saison chaude de l'été austral, décembre - janvier - février,
ceci pour des raisons pédagogiques évidentes.
Des ~xpériences seront tentées et encouragées vigoureusement au niveau
de la j'·"xrné0. continue à l'école. La participaticn
d'êducateurs te!'rqx:>raires.
d(:':l_~~~~~~.~~'31.1.r"
parroanents« des animateurs engaq~s par la cx:rcm:me,des assog:l.~':i::·~U·
~ à v\1::!at.:lon socio-éducative ou SJ?Ç>rtiye deyrait pexmettJ;e dl OIganiser
d,.~'7 :,.,_:,,:~~:,~s
du matin à 16 heures une ;oumée scolaire éguilibree, développant
l!~n~~~le des facultés intellectuelles, manuelles, physiques, artistiques
de t'3nfant, tout en réservant un temps important aux jeux et au repos.
~€ telles expériences supposent bien sOr une interpénétration étr6ite
éotre l'Ecole et la Commune, entre l'Ecole et les Parents d'Elèves.
ŒROUL.Bv1ENT DE LA SCOLARITÉ
L'obligation scolaire sera portée progressivement de 3 à 16 ans.
L'enseignement sera gratuit en totalité pour tous les enfants scolarisés
sur le plan des fournitures scolaires, des assurances"scolaires, des transports scolaires.
Deux niveaux d'en~eignement seront distingués
- le niveau d'enseignement général,
- le niveau d'enseignement professionnel.
Tout enfant du Territoire a droit à une scolarité partagée entre ces
deux niveaux. Le niveau d'enseignement professionnel prépare les élèves à
quelque niveau qu'ils soient rendus, à l'entrée dans la vie active.
6-- ACTION CULMElli ET SOCIO ËDUCATIVE
Nous considérons l'état d'acculturation d'une partie croissante de la
population en zone urbaine comme un élément déterminant du déséquilibre
social actuel, comme un facteur premier des troubles sociaux à venir et
comme un obstacle au développement du Territoire. Aussi, l'action culturelle sera orientée en priorité vers cette partie de la population qui se
situe déjà hors de la société.
Nous définirons la culture comme toutes les manifestations de l'identité
d'un peuple.::-manifestations littéraires, musicales, picturales, architecturales, ludiques, comportements sociaux, moeurs, philosophie, traditions,
artisanat.
~E CUL1URE POLYNéS1ENNE
Nous affirmons l'existence d'une culture polynésienne et d'une identité
polynésienne. Nous nous attacherons à en promouvoir toutes les manifestations.
Nrus considérons ccmnepriori taire la revalorisation de la langue et de
la culture polynêsiennes. C'est à partir d'un acquis culturel et non d'un
vide culturel que llDn peut apprécier les autres cultures.
C'est à travers une culture qu'un être se construit; il y puise ses
,valeurs morales, éthiques et esthétiques, il y trouve une référence et un
modèle nécessaire au développement de sa personnalité.
C'est pourquoi nous redonneJ:Ql1S
au Tahitien le statut de detDd.~
officielle oammele Français.
langue
I.J.lE ruLl1JRE POPLl.AIRE .
le droit à la culture est 'lm. droit de tcus les citoyens. ra cul'blre
est donc 'lm. OOénarè'le oopulaire. Chacun doit pouvoir en bénéfi cier et y
participer. Pour que la culture devienne populaire il faut qu'elle redevienne polynésienne.
L'action culturelle devra s'inscrire dans la perspective générale de
développement du Territoire. Elle devra jouer un rôle de premier plan dans
le rassemblement des énergies du peuple pour retrouver une identité et un
pouvoir réel sur les événements.
L'action socio-éducative est le moyen privilégié de promouvoir l'action
culturelle.
UNE CUL1URE DE pARTICIPATION
Nous rejet.q1s \.meculture-vitrine, \IDeculture de cx:I'lSannation,
nous
;voulcns\IDeculture-participation, \IDeculblre vivante et active. Les
richesses de la culture traditionnelle ne devront pas être classées et
exposées dans un musée mais servir de fondements à une culture populaire
moderne.
Nousèbnnercns la priori té aux actiyi tés de fonnation sur les activités
d'exhibition. Nous donnerons la priorité à l'expression et à l'engagement
sur la contemplation.
Les aspects, culturels et socio-éducatifs ne seront pas distingués au
niveau de la conception et de la mise en oeuvre des programmes de formation
ainsi qu'au niveau de l'animation proprement dite.
Au niveau des communes sera développée une infrastructure di~persée
d'action culturelle et socio-éducative intégrée à la vie de la population,
à l'intérieur d'une Ecole nouvelle ouverte sur la commune ou dans les quartiers de la zone urbaine.
La camnmesera le ma!tre-d' oeuvre de l' actioo culturelle et socio-éducative sur san Territoire, elle veillera à ce que les installations publiques
ou privées financées par des fonds publics servent réellement à l'ensemble
de la collectivité de la commune.
L'infrastructure socio-éducative et culturelle sera utilisée par des
animateurs et des éducateurs expérimentés ayant reçu une fonmationadéquate
ils joueront donc au sein de la commune un rôle important dans la mise en
oeuvre de la politique d'action culturelle et socio-éducative de la commune.
Aussi bénéficieront-ils d'un statut garantissant leur emploi et leur liberté
d'action au sein de la collectivité dans laquelle ils seront arrenésà travailler.
Les organismes promoteurs des lotissements à forte densité de population
de la zone urbaine seront réglementairement tenus d'inclure dans le plan
masse du lotissement des infrastructures socio~éducatives et de les réaliser
effectivement. Des rapports minimum de surfaces seront établis par un plan
d'urbanisme général.
La gestion et l'animation de ces structures socio-éducatives et culturelles
seront assurées par un conseil élu parmi leurs utilisateurs; regroupé autour
d'une équipe d'animation permanente.
UN OFFICE TERRITORIAL
Il sera créé sur le Territoire un Office Territorial
de l'Action CUltu-
relle et Socio-Educative, chargé de la mise en oeuvre d'une politique
générale de l'action culturelle et socio-éducative. Il aura son siège
à l'actuelle Maison des Jeunes - Maison de la Culture de Paofai, et
sera financé par un prélèvement d'office sur le budget territorial.
La Maison des Jeunes - Maison de la Culture territoriale sera transformée en centre de formation d'expérimentation et de moyens techniques pour
l'action culturelle et socio-éducative du Territoire. Le centre aura pour
fonctions
1. La formation des animateurs et des éducateurs culturels
et socio-éducatifs du Territoire à tous les niveaux de
compétence.
2. La conservation, l'archivage et la diffusion du patrimoine
culturel polynésien.
3. La réalisation de manifestations culturelles, la recherche
et l'expérimentation de modes d'expression nouveaux adaptés
à une culture polynésienne moderne.
4. La mise à la disposition
des groupes d'animateurs de
...
quartier ou des communes, de matériel nécessaire pour
réaliser certains projets à caractère culturel ou
socio-éducatif.
5. D'être le point de convergence des expériences d'animation
dans toutes les communes du Territoire, le lieu de rencontr~ de perfectionnement et d'échange des animateurs et des
éducateurs du Territoire.
Seront négociées entre le gouvernement central et les représentants élus
du Territoire, les modalités d'intervention des Ministères de la Culture,
de la Jeunesse et des Sports dans le programme d'action culturelle et socioéducative du Territoire. Cette intervention sera orientée vers la formation
à tous les niveaux de responsables et de techniciens du Territoire.
7
LA SANTÉ PUBLIQLE
Le but actuel de la médecine est de guerrir.
Connaître, prévenir, déceler et protéger sont également des buts trop
souvent ignorés de la médecine.
Lu P!Unu~u gLUdoivent au).dvr. Ylo.tJr.epll.ogll.ammede ~an.:té pub.t{..que ~ont
là : eOYlYlaltne, éduquvr., pll.évertill., pll.otégell.e~ d~ to~que
ta maladie
ut là, ~o1BYleJr.. Reconnaître
ces principes premiers de l'action médicale
c'est remettre en question les formes de pratique en usage sur le Territoire.
Appliquer ces principes, c'est proposer des solutions conformes aux
moyens du Territoire et à l'intérêt général des populations.
---u -
LES STRUCTURESSANITAl RES AClUELLES)
L'exercice de la médecine en Polynésie Française se situe dans un système
dit "libéral" qui se caractérise par un contact et une entente directe du
malade avec le médecin :
· soit dans le cadre d'une installation individuelle,
· soit au domicile du malade,
· soit dans un établi~sement de soins public ou privé.
1.1 -
LE SECTEUR PRIVE
Ce secteur couvre environ la moitié des activités médicales du Territoire
par l'intermédiaire d'une quarantaine de médecins. Leur répartition se fait
pour la plus grande part en zone urbaine (3/4 des effectifs) puis en zone
suburbaine (Faaa, Punaauia, Pirae, Taravao). Le reste des districts et des
îles est laissé à l'abandon.
Ces médecins exercent :
• soit individuellement,
• soit en cabinet de groupe,
• soit regroupés au sein d'une clinique.
c'est le type de médecine de soins par excellence, à application individuelle, où la part de la médecine préventive est réduite à son strict
minimum, c'est-à-dire:
· aux examens systématiques de surveillance
- des femmes enceintes,
- des jeunes enfants,
• aux pratiques de vaccinations.
Cette forme de médecine peut être assimilée à une entreprise industrielle,
soumise aux lois de la libre concurrence où chacun essaie de se constituer
"une clientèle", l'importance de celle-ci étant un critère de réussite dans
la hiérarchie sociale.
Al LA MEVECINE VE SOINS
al L'hôpital de Marnac et l'hôpital de Vaiam1
sont pratiquement au centre
de toutes les activités médicales et para-médicales de la Polynésie Française.
Ils disposent en effet de l'installation technique la plus complète du Territoire et de la plupart des spécialistes.
Ces centres qui appartiennent au Territoire sont dits "Publics" mais fonctionnent selon le mode libéral. Ceci revient à dire qu là la prestation d'un
service correspondent des honoraires en matière de consultation, hospitalisation, soins, examens para-médicaux, frais de médicament.
En d'autres termes, un hôpital public qui est censé fournir un service
public, fonctionne comme une clinique privée dont le propriétaire serait
le Territoire. Celui-ci subventionne les installations, emploie des salariés
qui eux-mêmes perçoivent une part des honoraires.
Que devient la notion de Service Public?
Il e.6.t à. noteJL c.ependant que toM le/.) en6a.n-t6 d' âge -6c.olcWte bé.néf.,[c)_ent
de la gfl.Cttu,{;té. ;to.taJ_e_de/.) .6o,[nô de même que le/.) ,[ndigen.tl>.
b / L e.6 di.6 Pm.6CWte/.) et le/.) ee.n.bte.6 de .6 anté !tUJLale
Ceux-ci assument effectivement
Cependant,
leur rôle de Service Public.
• leur nombre et leur implantation,
• leur mode de fonctionnement (consultation médicale deux ou trois matinées par semaine),
• leur horaire de fonctionnement (journée continue),
." exc1us1f,
.
• le caractère curat1f
constituent une limitation importante de leur intérêt et de leur utilité.
el Le.6 hôpUaux
de weonôCJUption
type Afareaitu (Moorea), Uturoa (Raiatea), Mataura,(Tubuai), Taiohae
(Marquises), rendent d'énormes services à la population des îles, mais leur
action reste limitée par la modestie de leurs installations et leur caractère
strictement curatif.
Bl LES CENTRES Vf MEVECINE PREVENTIVE
• le service d'hygiène publique
· le service d'hygiène dentaire
· le service d'hygiène scolaire
• le centre de protection infantile
Alors que ces centres devraient être orientés quasi exclusivement vers
la médecine préventive, ils sont toujours pl~s submergés par des actions
curatives chaque année plus lourdes. Les interventions purement éducatives
et préventives sont l'exception: information individuelle, vaccinations,
visites systématiques, actions de prévention passive.
Aucune action programmée d'envergure, concertée avec d'autres services,
aucune action éducative en profondeur n'est menée sur le plan sanitaire.
Hors du milieu urbain, ces centres n'interviennent que très peu.
Faut-il continuer dans le même sens, c'est-à-dire faire correspondre
à l'accroissement démographique un nombre accru de personnel formé dans
la même optique ·7 Cela reviendrait à accroître parallèlement le budget
de Santé Publique, à dépenser en proportion en personnel, énergie, soins,
médicaments •••
En con~ion
: Cette analyse sommaire des structures sanitaires du Territoire et de leur fonctionnement, nous amène aux conclusions suivantes :
• Dans un territoire où la population avoisine 150 000 habitants, la
densité médicale place la Polynésie dans une bonne moyenne statistique
toutefois de très grandes disparités existent entre la zone urbaine et
les zones rurales •
• La médecine pratiquée est à l'image des disparités socio-économiques,
une médecine de luxe au profit des riches, condamnée à une escalade permanente des coûts et des techniques, au détriment d'une véritable médecine
curative et préventive entraînant la participation active du peuple •
.-----1[2 - PROPOSITIONS DE lA MANA TE NlA'JAA]t----------'---------Compte-tenu des prin~ipes de base énoncés, nous souhaitons mettre à la
disposition de tous les Polynésiens une médecine dans laquelle chaque individu participe à la défense de sa santé et de celle de l'ensemble de la
collectivité.
Ceci suppose la mise en oeuvre d'un programme de santé qui tienne compte
de la part prépondérante des moyens d'éducation, de prévention et de protection. Ces moyens s'inscrivent dans le cadre d'une éducation socio-sanitaire
qui trouve son fondement au sein de la famille.
1. Le Cen-ttte Inté9Jté MèJte-En6ant : ~:tJw.cl:uJtede bMe
Ce centre est appelé à remplacer l'actuel dispensaire de district ou
l'actuel centre de santé rurale. Son activité couvre une aire géographique
limitée soit à un quartier urbain, soit à un district, soit à un atoll, soit
à une commune selon la densité de la population.
Ce centre comprend un secteur de soins de première urgence, un secteur
de prévention, un secteur social (crèche, garderie d'enfants).
Il est animé par une équipe composée de personnels qualifiés dans chaque
domaine (infirmière, sage-femme, puéricultrice, assistante sociale •••) dans
les zones peuplées ou par un personnel à formation po]yvalente dans les zones
à population réduite (atoll).
Le médecin, tout en exerçant les fonctions relevant de sa compétence, aura
pour rôle essentiel de coordonner les activités d'un ou plusieurs centres
d'une même aire géographique.
Ces centres constituent l'unité de base du complexe socio-sanitaire.
Son rôle est avant tout éducatif.
2. Lu
hôpY:au.x
de <0t.con6CJÛpüon
seront mieux équipés en matériels et en personnels.
Ils travailleront en relation avec les structures de base de la circonscription. Ils constitueront de veritables centres de soins et auront pour
rôle de soulager les hôpitaux urbains.
3. Lu hôpliaux
de Mamao e;t ViUam<.
restent des centres de soins spécialisés.
Assurent leur rôle de service public hospitalier en ce sens que
• les consult~tions l titre privé seron~ supprimées,
• les malades sont adressés par les médecins des structures de base
ou des hôpitaux de circonscription,
• les frais de consultatio~ de soins, d'hospitalisation sont une
affaire entre l'hôpital et la caisse de prestations sociales.
4. ReCltUtemettt
du pVL6 onne1.
• Priorité absolue sera accordée au personnel local à égalité de compétences,
• Le personnel aura un statut de salarié du Territoire sous contrat,
• Les cadres métropolitains après un premier séjour de 3 ans pourront
renouveler leur demande de séjour à condition:
- d'être agréé~ par une commission paritaire où siègeront
représentants du Territoire et délégués du personnel,
de renoncer à leur statut d'expatrié pour les séjours à venir.
5. L' Ec.ole de FOIUna..t{_on d' InMJc.m.i..èJt.6 e;t d' In6bcJn,[èltu
sera transformée en école de formation pour personnel polyvalent, constituant la formation de base en 3 années. Le personnel pourra ensuite se
spécialiser hors du Territoire, facilité leur sera accordée dans le cadre
des besoins locaux.
6. Le -6ec.te.uJt pJvi..vé.
Il sera appelé à disparaître dans sa forme d'exercice actuel. Les médecins
seront salariés et participeront à l'effort collectif selon leur qualification,
l tous les niveaux du système socio-sanitaire. Ceci afin d'aboutir à terme à
un véritable service de Santé Publique gratuit, de supprimer les rentes parfois
scandaleuses que certains médecins se font sur la maladie et la souffrance des
gens, de faire en sorte que tous les Polynésiens deviennent égaux devant la
Santé, la maladie et la mort.
Cette étude n'a pas la prétention d'être complète.
Ce sont des propositions qui sont soumises à la discussion et au débat
démocratique au sein des sections.
Une élaboration plus precise concernant tous les secteurs socio-sanitaires
sera mise en place ultérieurement.
déceni>re 1977
...,
lA MANA TE NUNAA dispose désormais d'un permanent.
Vous pouvez donc
• ~
au Local (entrée Rue du Cdt Destremeau)
• Téléphoner au 2.66.69
• Ecrire à la B.P. 1 223 Papeete
• Vous dOCumenter et vous renseigner sur la Mana Te Nunaa.
1 TOUS LES JOURS
de
de
du LUNDI au VENDREDI r
08 heures
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Georges TAHUAlTU vous recevra ------~
lA fr1ANA'iE' 'NUNM prépare activement la campagne législative de mars 1978.
Afin de couvrir les frais de la campagne électorale, lA MANA TE NUNAA
lance une souscription spéciale CAMPAGNE LEGISLATIVE 1978.
Je. M cu,CJW, po U/t .ta. .6 0nme. de.
poU/t aideJt .tu c.ancUda:t6 quA.. .6eJtont dé.6.i.gné.6pail te. CQnalL~ O!ù:Un<Wr..e.
de. la Mana Te. Nunaa du 14 ianv..teJt 1918 a 1L~aU.6e.IL te.wr. c.ampagne. Ue.c.tolLaie. daM de. bonttu c.oncU:tiott.6.
AMn que. .tu ..td~u .60~W
.6o..te.n:t d~6e.ndu.u ~
.toutu .tu Ue..6
de. .ta Po.tyné.6..te..
~------------------------~_j
-----{~._
- jo..irr.t ma pOJLÜc...tpa:t..ton -
Ch~que. nO
f PARAU
API
POTO
E TE
FAUFAA
RAHI
• la ite lI&i ~tou • te II&U taiM baapuriraa 1 tapurall:4 te haaEAo noa h1a nei ia,
&ON i tau a. IDalIa hoi, i .uri .. ia Iaro Kata! e '1'ub&a Pu u, ua tutera
atoa'
hia'tu te MU haapuriraa 1 Ba11"oa Ù1 te 9 • tae noa'tu 1 te 11 no Hteaa ri,
i 'ko -.1 te 14 • ta. noa'tu 1 te 22 no fi teaa
ra.
h.··.U
1'e
h1a ra te hoe pupu i Ilairoa.
,
1 B'ao ri ua hn .. nh1a ia 8 2 pupu, • t. t1a taahou 11&1 ra e 2 pupu.
• 1 auri ae 1 te tare 0' to tatou Papai Parau Iahi 1 1'ttbuai, ua hepobepo to te Bere
Ai •a. Ua titau 0101 h1a 0 Hunter tue 1& iae Mi i 'l'ubuai no te taahoi-:-mai i te
tuta no te Hare Ai' a. Ua putuputu 1hora • ua tuai ana. !bora.
'u·maha i te mmaa 0 te por1tita 18 a te fe1a ona • to ratou II&UtaTiDi.
"
• 1 te rare 'flT1ra no Uturoa, ua tupu t. Âpooraa fuhaa a to llaro Ratai iii. Ua tu
Mi te IlAU t1& no te IIIaU pupu 110 'l'1va, 'l'apuamu,Apooiti, Vaiaau, letuna, 'l'ehurui,
laupltl, • to PaUo e to Poutoru.
'!'el tae atu 1 taua Âpooraa Tuhaa ri oia ia 0 Henri II1ro, Pen! Atger, Jean Paul
Barral, t18 no te 'romite Putera. 'le matuebai teie 0 te Âpooraa .ùIu1 a la lIaDa
Ife Runaa.
ra,
1 roto 1 taua Âpooraa
ua haalllauhia te II&U taaterena
no Raro latai te MU
tutereraa
no Ilaro lat&! oia, hoe 'l'omite Putere no te Âpooraa !ubaa 12 _1'0,
oia e 4 no Raiatea • 4 no 'fahaa, e 4 DO tetahi atu mau IIOtu (2 no !f11.h1ne, 1 no
Para-pora, l no laup1t1).
Ife lI&l1 tia no laiatea e no 'l'ahaa ua ot1 ia i te llaitihia no roto i te 'fomite
Paatere 0 te tuhaa. 'l'. toe ra to tetahi atu MU IIOtu DI. te maupupu 18 e taatae
liai 1 to ratou -au 108, 1& au te 'romite Putere hou te hopea no !euuare e
ai.
Ua'
Te 1 te hia ra 1& la Mana Te hua 1 Raro Kata! iii lI&i te .aitiraa mai ra no te
Âpooru Rabi ra, oia e 6 noa avu, e ohip& rahi tei raveh1a.
1roto atoa i taua Âpooraa ri, ua -.1ti to lare llatai
no te ll&itiraa' i INAnei, 01a Henri Riro • Pen! Âtger.
.a, 1 to ratou II&U ti&
1 MOUVIL~IS
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'-ce- 4e tu.t1on politique .. pourauJ:nat. 1F" 1•• 'll•• hu-l __'.nt
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A 1aDc1roa, tOl'llaüoa cl'a. ..oUa.
, AIao, ottioialiaatioll de 2 ... Uou,
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clau PUe •• ont .n tomaUOIl•
• Alft8 1. pu.... 4e noUe ho1'4taiN G4Ml'al .. !u.buai, .,..Dt de puiqu. 4au
b. NoUema s.N Ai'a. luter appel' 4'v;.DCe .. fu.bui pour oOU.. _ 1••
lftobI•••• 1Mm101l ~bl1que Ri'rie de 'bacanu ••• Iftuer le pea:pl. oonbe 1.
,.."pl. 0 ' •• t bien a 1& poliUp de. oapUalia•• et clI In.n .. niteun
politiqua ••
• Ccmifte NcWral Lt. ...
haient
te .IIUItM aux lI •• 1ou-1e-V.nt .. la lIa1rie cl'U__
pr4 .. nY 1•• 441',-,
41...
oUou 4a fiTa, ~,
r.hu., tehvu.i, .upit1, &1ui q_ de. NPl'Ûa_ta
•
ApooiÜ, 'aiaD,
4e MOtiou en tozaUoa
.. Patio et Poutoft •
au C02ll'ri.,N4'ral s.Dr1 I1ro, hni Aqer. J.an-Pal Bural,
MÛre. du Cca1 Directeur. C'e.t le ~er
OODp'UtUbal 4e la ... te
.lHi.ta1_t
t'
hDaa.
Au 00Ul'II 4e ce C~.,
• 'W a40pt4e 1& .t::ruotan 4u II01IV'IMDt .. !lM ~
le-Tent, ~ "TOU un Cait4 DUocinr N4bal M"ce4 .. 12 ...u.. 1 4 poul'
Ia1atea, 4 'Pour !ahaa, 4 JOU' 1•• autre. il.. ('''abiN 2 - Bora-Ioft 1 -.upiti 1). Le. NpriHatanta cie 1aiaWa-'fabu ont Ü~ 'lu IftI'B 441'cM•
.. eomt4 Direoteur NcWra1. Pour 1•• autre. Ue. O8la doit .. taire .....
rapiu.nt 4e telle aorte ,_ le Oca1WD11"eotftr,",ra! Mit oo.t1W
aftDt 1& tin 4u _11 de ~e.
L'acUn politiqu 4e la ..
te luDaa au
Di~:N a..,.,. territorial •••
l 'Mp&Oe ..
t,
n.. Iou-l .. V.llt date de 1& du6 IIOU qt»l proc:Na J
A l'uNn1w1
1. CODI'ri. Nc!jn.l ... tl••Iou-l .. 'ent • cWa1cM ... Ù\IZ ....
414ata au pl'OObaiDN '1.o~101l11pcv la C1roouer1pUon 8a4. n .'lIit 4a
bD1"i lIDO .t de Pa1 AfIIII.
4 ---
lA MÀNA lE Nt&A E TE PARl.RmAA NATURA
Ei ta roa e tri« ia haamai tai noa i te omraa mai te haamoe i te faufaa 0
0.Nl"aa. E tia rooa ia tatou ia fB'l'UJ!'i,B ia haamau i te Me poritita
no
U pa1"Ul"U1'aa
0 te faatuN. i t4 natuJoa ia l'iroo Dia ei faufaa na te tiaatoaraa.
, ~
TB prtai maitai ta tatou e huti nei... te
0 te vai e te heBtati 0 te
mau l'au e te ON l'a te unauna 0 te ·tai.. ua ri'f'O ia ei faufaa haù abu i te
mau faufaa atoa, T6ie rd hoi , i to tatou mau fenua" ia haS oouhia te natuN"
ua rtr() ia ei: faufaa.
ui_
ma
Hio1'aa : E faufaa rohi to te mau anavai mai te mea e nehenehe ia taipu
hia te mau ofai e aorn l'a ia faariro hia ei faaruerua no te mau haiiriiri
atoa no te hOBpu faasaroo. taata (Zotissement).
.
Te mau utuafare e. Ol'a nei no te mau mitai e vai ra'i roto i te moana,
ua haapae ma. ùa. Te horoa hia nei teùe faufaa i »oto i te mau taiete taipu
vavara" faat1"aa fenua miU .. faatiaraa i te tahi mau motu faat e te vai atum •••
••• no te feia e faufaa l'ahi ta »atou,
(TE MAU OPUARM A lA MANATE NUNAA 1
."
1 - Te parururaa i te mau vahi i faanahohia no te natura
No te reùra, ia aro etiaeba hia te m2U faahoturaa
pil'i1"aa i te fBnw :
faufaa na roto i te
• Ia ore te mau of'atriraa ture ia haamauhùa i nia i teie mau fenua
faatélahia.
• I roto i te mau pu faafaaearaa tiaat a, e tia ia faernahohia te mau
vahi faafaaeaxoaa baata, te mau mahora hautd.raa e no te pae mit'f,,,
te m::zu e 'a no te taatoa rua.
• Te tanuraa i te mau Paau i nia i te mau aivi ..
• Baamau i te hoe [aatureraa i nia i te mau [aanahoraa 0 te 01'a.l'"aa
mai te haapapù i te mau tiaraa fenua no te pae faacrpu e te mau
trùaraa [enua no te tahi atu mau ohipa,
2 - Te aroraa i te haamaua
E tia poa ia tapeahùa te haamauaraa i roto i te mau utuaf'are mai te
peu e te hinaaPO nei tatou e ia au to tatou oraraa e te faufaa 0 te tatou
natuPa. No reira ia haapuaihùa te mau imiraa api (puai 0 te mahana.. te pape"
te matai e te vai atul'a).
Te patoi etaeta nei Ia Mana Te Nunaa i te puai atomi no te mea aùta i
'lavai te mau faanahopaa tei pal'Wl'U i te om e ua viro atoa te reira 8i haafifi
no tatou no te haamau i te tahi mau opuaxoaa. Aita ia te tatou e tiamaraa i
nia i te mau puai e bano ia imihia e ia ravehùa i to tatou 17t:rU [enua,
3 - Te hoe mau faanahoraa api
• Tei paruru e tei haamaùtai i te mau ora1'aa.
• Tei paruru i ta tatou faufaa naiura i te m:lU haruraa a te feia ona.
• Te patoi etaeta i te haafaturaahùa te mau ona è te feia
i te mau
fenua miti e te horoa raa i te mau tiahora pape no te mai tai 0 ta ratou
mau taiete.
• Tei haamaramarama.: te nunaa i te faufaa 0 te mau ruvea "toa tei faahotu
i te [enua, Oia ho"; te mau iho tumu 0 te fenua e te tahi atu mau faanahoraa tei horoa mai i te ruvea api (te tavinraa i te mau pehù huru
l'au e te vai atura).
• Tei horoa i te mau ravea 'toa ia maitai. te taatoa raa.
ëè
4 - Te haamauraa i te hoe poritita no te fanauraa
Te rahiraa 0 te [anauraa i te tatou pae [enua e 33 i nia i te 1 000.
ota hoi ua hau ae te fanauraa api i nia i te feia tei pohe e 33 i te mal4
matahiti atoa.
Na roto i teie mau numeraraa teie ia te tahi mau faito tei roaa~mai :
1971 : 112 000 taata~ 1975 : 128 000 taata~ 1985 : 175 000 taata e 1995 :
235 000 taata tei raro mai i te 18 matahiti.
1971 : 53 ,% , i .nùa i te taatoa ceî: raro mai. i te 20 matahiti
1998 : 53 % i nia i te taatoa tei raro mai i te 15 matahiti
E tia roa ia faaineinehia i teie nei te mau ravea no te tapea i te rahirua
o te fanauraa ia hinaaro tatou :
• i te faaiti i te hororaa taata i roto i te mau oire no Tahiti
• i te faaiti i te mau fi~ : ohipa ore~ inu ava~ on ha noa te ui api~
e te vai atura.
Eiaha tatou ia haamoee te parururaa i te naturaJ
taata i roto i to'na oraraa ia maitai e ia fanao oia.
0 te
parururaa ia i te
Te tiaturi nei
Ia McmaTe Nunaa na roto i te faanahoraa i te natUN
e te haamauraai te m:lU ture no te paruru e te haamaitai ia 'na ua nro -la
ei manuiaraa no te taatoa i nia i te mau opuarua tatai tahi tei haafahiahia
noa i te hoe pae,
Eiaha ia haamoehi.ae teie mau [aanahoraa e iupu ia i roto i te hoe
faaaptraa 0 te mau opuaraa 0 te ore e taùa noa i te hoe pae tei imi
i te
maitai no te taatoa raa.
5 --
TE pAA/IlJ NO TE HAAPI IRAA ------------
Pc.trau'ftrara : Teie te mau haapotopotioraa no te parau 0 te Baapiiraa tei
tatara
a mai no roto mai i e 20 api. Te manao teie oTa Mana Te 'Nwiaa,
HinaaPo e taui i .te haapcùraa, e parau faufaa mlU ia no te mea ia
horoahùa ia te mau moihaa i nia i te pae matel'ia '", pae faufao.. Na teie
mau moihaa e horoa mai i te mau tiauùraa i te pae ùniraa faufaa" imiraa i te
ùho bumu, imùraa i te hoe faatereraa oraraa poritita.
E TAUI l TE HAAPIIRAA
Aita Ia Mana Te Nunaa e farii neù i te hoe haapi.ùraa tei uta noa hia
mai mai Farani mai" ia au i te hoe oraraa popaa ; faufaa taae, oraraa taae ,
huru toae, haapi-iraa taae 0 te ore e tano i te nunaa maohù,
..
Te pato'i nei Ia Mana Te Nunaa ia haaf'aufaaorehi a te ùho tumu maohi: e
to'na ~eo mai te mono mai i te hoe i'ho tumu' e 'hoe reo popaa. Te parau nei
'Ia Mana Te' Nünaa e te vai nei ~ faufaa a te mao'hi" to'na i'ho tumu" to'na
reo. Ia 'haapao maitai'hia,teie
na mua 'hou a faao mai ai i te hoe haapiiraa
na roto i te NO farani. E ia na reùra ru" e faufaa'hia ia na reo e piti
'nei" e e faufaa atoa'hia ia' te mao'hi i te reo farani.
Te pato'i
neù Ia Mana Te Nunaa i te haapi iraa i teie mahana no te mea :
- e haapùiraa faataae i te taata (feia ana" feia l'ii).
- e haapùi.raa tei haaf'aufaa noa i te hoe pae iti.
- e haapùiax:« 0 te hoxoa nei i 'te ~ana i te hoe pae i ti ia faati ti i te
nW'laa.
- e haapùùraa ai ta i bio i te huru 0 te oraraa veve 0 te feia l'ii.
- e haapiiraa e ere i ta te maohi" taae i te pae no te iho tumu; te reo"
taae i te huru no te faatereraa i te oraraa maohi.
Ia binaaro e taui i te haapùi raa, e taui iatteie
mau mea 'toa e tia ai.
HAPMAlJ l TE IDE TOOTE NO TE HAAPIIRAA
E haamau i te hoe tomite faatere
i te haapùùraa,
ai
I roto i taua tomite
l'a ia tia mai ia te mau tino i raro nei e tia
- tia
- tia
- tia
- tia
pol'itita
faate~e i te haapiil'aa
haapii-tamarii
feia metua
Na teie
tomite i haamanahùa e fa'aoti i té parQU e te moihaa no' te tauiNa
i te haapi iraa,
Lq haamana aioa hia te hoe pal'4U faaau i rotopu i te fenua 'lei e t-e
Haw M;tua no te 771414 mea i l'al"O ~~i :
1 - Ho~a i te mana i te fen~
e te haapiiraa torod.
nei no te faay~reraa i te mau haapiiraa teits.i
e au i te iho tumu 0 te maQhi mai te haapiiraa'
tuha tohi, tuha piUJ tuha , tonu.
~, - Baamau i te hoe tUl'B 0 'tehaapqpu i te tautUl"Ua te Hau Metua i ta tatou
haapiirtaa.
B - Faaau i te ho~ haapii~a
TE ~
ORCMmIA
L roto i te mau fare haapiiraa atoaJ ia haamauhùa ia te taJri,tiomi te na
te .mqu orometua e te mau taata "toà 0 te rohi "!~ no te mau t(l17')Qft'Ïi.
Na teùe
tamite e taaue i te mau orometua. Tei ia 'na te mana faatere i te mau ",ea't.oa
no te haapiiraa.
TE MM] ME1UA
E ani atoa hia t~ mau metua ia faaD i roto i te faatereraa 0 te haapii~
ia rahi tahi no te mau tiamarii; Na natou ia e bauburu i te mau metua i, t~ ,
pae no te faaetaetaraa tinoJ iho t~J onipa rave Pima e te vai atUftQd. '
e
TE MftJJ T ftMARl l
E taui i te mau auPaa i ~topu i te ma4 opometua e te mau tamarii.
0 te tamarùi. i te orometua,
la haamauhùa te hoe faatere'Ma
hau~ here tiatun 0 t~ haaf~faa i te mau tamarii.
Paaore i te nana
J
Tei roto i te orarQa 0 te taata te haapii'Ma e au i ta tatou mau tama~i.
Na teie huru [aaiiereraa e hoxoa i te tamani i te rnlU moùhaa e au no
to'na tupu mait~iraa i roto i ta'na mau tuatapaparaa. Na te reira atoa e
faaoaoa i te tiamavi-ùia haere i te hq,ap~i'Ma.
ëAHA E NAHEA lA HAAPII
Aita te mau mea e haapiihia neù e au neù i te taIRani maohi: la'fa,qauhi~,
~a teùe mau mea e tia ai. Ia tapeahùa TTtlite reG farani ei moihaa no 'te haere
qtu i roto i te mau fenua eeJ ia haqf~faa atoa hia te numera.
'
No te mau haapiiraa atoaJ e ~aapii ia i te,mau faufaa atoa 0 te:fenua
:"e~ei moùhaa ohie no ~e mau ~CflPiiraa no roapae. E horoa i. tamqrii t te ~
mothaa atoa no te aro ~ roto ~ te oraraa.
TE FMIFM RAHI 0 TE REQ-1lMJ
No te faat.>. .' .. '
i te taJ1W'i.i i roto. i te haapiiroo, e ferun ia i
te parau no te »eo tumu 0 te tantaPi.î. l teie mahana te l'eO popaa te reo tumu
i ta ve:ra hioraa« Nahea pai ia e mQ7l1daai ta tatou mau tamal'ii !
E haamau na mua i roto i te tuha tahi i te haapvùraa na roto i te reo
tumu i 171UP'l iho e faao ai i te NO popaa ùa au i te hoe haapiima fe1'Ul'i maitai
hia e te tomite haapiiroo.
lRIT!
! TE HAAPIIRAA 1 NIA 1 TE ORARAA
Ia ite te mau tamarii i te' faufaa :rahi no te ora:roo ,i roto i te hoe pupu
taata, te o:ra:raautuafal'e, te tel'e~
oire, fenua, e tae noa'tu i te mau
faanaho:raa'toa 0 te ora:raa.
Na beie huru haap-ùùraa e horoa i te moùhaa i roto i to ananahù Ol'al'aa 0
ta tatou mau tamani.
Eiaha [aahoü ia te mau 02'Ometuaca faaea noa i nato i te mau piha. E
haere l'a i »otio i te oral'aa e imi ai i te haapi iraa e au no ~, mau tiamax-i-ù,
FMINElNE NO TE ORARM
Eiaha ia a:ramoinahia no ta tatou mau tamarii te mau haap ùùraa no te
o!!al'oo 0 te bane e te vahine i »oto 1, te utuafare : te oral"OOtin 0, te faabereraa i te faufaa moni 0 te utuafaroe J te hamanùraa i te maa, te pUal'aa i
te ahu e te vai atu ra.
E tuu atoa i l'oto i te haapii:raa te ite no te rava'i, te faaapu, te te!'eraa
na nia i te moana, te tatairaa i te mau matini, te tamaumaul'OOi'te uil'a no
te utuafare,
E 1UHAA TA TE TMTOA 1 ROTO 1 TE .
HAAPIIRAA
Ia faaol'e hia te faatel'ema taata hoe. Ia pupuhia :ra te mau pal'QUi 2'Oto
i te hoe pupu no te -fe1'Ul'iraa. Ia na l'eim :ra, te hovoai mau hia nei ia te hoe
tuhaa na te taata tatai tahi e rave no te haafaufaaraa ùa'na iho.
HMPII
FAAHOO 1 TE MAU OROME'IUA
Teie te tahi vahi faufaa maori :ra te haapii-faahou-raa
i ta ~atou mau
orometua, Ia taui ia te fe1'Ul'iraa 0 te mau orometua, e hinaaxo ;e taui i
te haap ùùraa. Ia haamoihaa-faahou-hùa oùa, e tia ai. Na te reùra e horoa
[aahoù i te mau oxometiua te moihaa no te »ohùraa i »oto i te mau oùre e
no te taatoa.
TAUI l TE TAIJ HAAPIIRAA
la faaorehia te haapiiraa i te mau avae veavea 0 te matahiti (Titema~
îenuare, Fepuare).
la faanaho faahou-hia te mau hora haapiiraa. E vaiho i te mau ohipa
faufaa no te taime poipoi. No te avatea e haapao'ia i,te mau haapiiraa i
'muri nei : ohipa rave-rimaJ faaetaetaraa tinoJ ohipa faaunaunaJ e te vai
atu ra.
E tamata'toà i te haapiiraa i te taime toetoe'anae. Na te hoe auraa
i roto i te fare haapiiraa 0 te oùre e te mau metua e haamanuùa i teie huru
tauiraa.
TE MAU TIJHAA 0 TE HAAPIlRAA
Na te tuha tahi e te piti
E haamau i te ture no te tuuraa i te mau tamani mai te :5 e tae noa 'tu
i te 16 matahiti i roto i te haapiiraa. la tamoni orehia te mau t~ihaa'toa
ta te tamarii e hinaaro no ta'na haapiiraa.
1 murù iho e pri. ti huru haapi-ivaa :
1 - Te haap-ùùraano te ite "huru rau"
2 - Te haapiiraa toro'a.
'
Na teie na haapiiraa e piti nei e haamoihaa i te mau tamarii atoa no
te fenua nei no to ratou faaoraa i roto i te oraraa.
Te faaara'p.t nei rA Ml\NA 'lE NUNM e tia tanau to'na i teie
nei i te pl no te faariiraa mai ia outoo.
• E nehenehe atu ra ia outou e haeremaii
teie nei
i te pû e taata te farii mai (aroa Tanana DestraS au)
• Aore ra hoi, e nitmiu atu i te nurera 2.66.69
• E papal atu i te afata rata nunera 1 223 Papeete
• E ani i te mauhaamarama.ramaraa
no nia i te pupu
ra Mana Te Nunaa,
i te maumahana atoa mai te 1l'a1ire e tae atu i te mahana pae
mai te hora 8 i te poipoi e tae noa' tu i te hora 12
mai te hora 2 i te avatea e tae noa' tu i te hora 6
i te ahiahi.
Na Tihoti TAHUAI'lU
ia e faari.i mai ia outou
6 ----
TEPARAU
NO
TEHI..:>A-nMJ-----------
Te fai nei matou e te nunaa no Porinetia nei e noho ra i roto i
te mau oùre ua ere ia i to tatou hùroa-tumu, Te ereraa i te hiroa-tumu
o te tumu ia no te huru tiutaperepere 0 te nunaa i teie mahana, Ua riro
te reira ei fifi rahi:no te oraraa 0 teie mahana e ananahù, 0 te haafifi
i te tupu maitai raa 0 te fenua nei. No reira teie opuaraa ia haapaohia
na mua teie nunaa tei ere i te mau maitai 0 te faate:reraa.
I ta matou hioraa~ te hiroa-tumu~ 0 te mau ohipa'toa ia i faataa i
te huru no te ho~ nunaa~ oia to'na :reo~ta'na pehe~ ta'na himene~ ta'na
nanao~ ta'na hamaniraa fareJ ta'na mau peu tumuJ to'na feruriraa e te
vai atu ra.
TE HlROA-'I1.MJ
MAR llI
.Te haapapu nei matou e,te vai nei te hiroa-tumu e te iho-tumu maohi~
o ta matou e opua neù e faaara faahou. Te reim te ohipa rahi roa 0 te
tia ia ravehia na roto i te horoàraa i te reo maohi i to'na tiaraa mau
ia itea papuhia te hiroa-tumu maohi.
Inaha hoi tei paari i roto i to'na iho hiroa-tumu ra ua paari ia no
te tiapeai to 'na irùaraai mua i te mau nunaa e.
No reùra e titauhia ia riro te :reomaohi ei :reoitelvia, ei reo mana~
ei reo tumu, ia au atoà i te triaraa 0 te »eo farani.
Ia parauhùa te parau no te hùroa-tumu, te porauhùa ra ia te parau
no te nunaa oia ia~ te mau ohipa'toà e ravehia i roto i taua tuhaa ra~
ia »avehca ia no te taatoà 0 te nunaa te puna e te papa 0 te mau peu e
te feruriraa tumu 0 te maohi.
J
No reira ia faaohipahia te maohi i nia i to'na iho huru mau e tia ai.
Inaha hoù~ i :reirate nunaa e ite ai i te faufaa »ahi. ia paari. oia ia 'na
iho~ ia mana o~a ia'na iho.
Te mau ohipa 'toà e.ravehi.ai reùrc:ia riro ia ei ravea e -um: aù, e
feruri œi, e rave aù, e e amo amui ai te nunaa i to 'na iho parau •.
No reira ia faaineinehia ia te mau rima na ~to i te haamauraa i te
mau haapiiraa-faaineineraa e au no te haapao i te mau ohipa.
TE DIRE
E. tuhaa rahi roa ta te oire i roto i teie huru faanahoraa~ oia to
pihai iho i te nl.o1aa~e ta 'na mau fare haapi iraa 0 te hoe ia 0 te mau ravea
o te tia ia faarirohia ei mau utuafare faariiraa e faaohiparaa i te ite e
te paari 0 te mau ui atoà ia ruperupe te oire i to'na iho parau.
E faanahohia te mau haapiiraa e tano no te feia'toà e hinaaro e amo
i teie hopoùa, mai te haapapu i te parou no to raiou toroà e ta raiou ohipa,
E haamauhia te hoe Tomite maitia ei mata ara i nia i te ohipa.
E haamauhia te tahi mau ture arasai.no te pae hamani.raai te mau fare
tarahu e rave rahi i roto i te mau tuhaa oire no te faataa i te tahi mau
fare aore ia tahua 0 te au ei mau vahi ohiparaa na te taatoà i te paB
faaanaanataeraa manao.
PIHA TOROA
E haamauhia te hoè piha toroà~ oia te fare'ui api no Tipaerui~ 0 te
haapao e 0 te haamau i te hoè mau aratairaa rarahi e au no te hiroa-tumu.
No te faufaa~ na te afata ia a te Apooraa Rahi e amo.
E faarirohia te fare ui api no Tipaerui ei pü faaineineraa i te taata.
Teie te mau aratairaa 0 ta'na ohipa :
1 - Haapi-ùraai te parau no te toroa.
2 - Te ùnùraa, te bapearaa, e te puhararaa i te mu
parau atoà
o te peu tumu.
3 - Te faaohiparaa e te haapi.ùraai te mau peu tumu ia au i te huru 0
teie tau.
4 - Te baubururaa i te mau rima ohipa 0 te mau oise e tuhaa oùre mai te
horoa ia ratou i te mau moihaa papu.
5 - Ei pu farereiraa no te mau rave ohipa no tera e teru vahi mai.
E haamauhia te tahi mau faaauraa i rotopu i to te fenua nei e te
Hau Earani no ta'na turu i roto i teie tuhaa~ oia ihoa ra i te pae
faaineineraa i to te fenua nei.
7
TE AAAIRAA-MAI
I teie mahana~ te titaupaa a te taote 0 te papaau ia i te mai.
Apea~ te tuatapaparaa, te imùraa e te parururaa aita roa 'tu ia e haapaohia
nei. Teie te aratairaa 0 ta tatou arairaa-mai~ e ua tupu mai te mai ra e
papaau ia~ oia ia moihaa hia te nunaa ia arai oia ia'na iho. Teie atu ra ia
na te nunaa e arai ia'na iho e na te taote e rapaau, mai te peu e ua tupuhia
i te mai.
-------t{1
Temau pü arairaa
mai i teie mahana 1....------------------
Te tereraa 0 te rapaaupaa mai i teie mahana ua haamauhùa ia i nia i te
tiaturipaa 0 te taata i te taote 0 te ohipa nei, i te piha hipoapaa a te taote
iho, i te fape 0 te mai, aore ia i te hoe fare-utuuturaa.
1.1 - Temau taote rapae
Te afaraa'no te ohipa rapaaUPaa mai tei roto ia i te rima 0 te mau taote
rapae, tei te faito e 40 taote. Te rahiraa tei poto i te mau oire te mau
tuhaa oire, te rahiraa 0 te mau motu ra, aita ia e taote. I roto i teie mau
taote te vai ra :
- 0 te ohipa tatai tahi nei,
- 0 te ohipa amui ra i roto i
-
0
te ho~ piha hiopoaraa amui,
te ohipa amui ra i roto i te hoè fare mai.
Te [aanahoraa teie 0 tei au maitai no te haapao noa i te rapaauraa mai
eiaha ra i te arairaa ia au i te titauraa, ia rahi te mai no te rapaau e
rahi ia te imiraa, oia, te mai ra 0 te imiraa moni ia.
Teie huru raveraa, e faanahoraa ia no te feia e moni ta ratou no te
aufau i te taote e te raau. "Noni:ta oe e ora to oe mai".
1'~É~~oà_Ég~É~
Te mau tapao haapapu i te boroà taote oia ia
- te parau haapiiraa-taote
- te parau tapaoraa ioa i roto i te amuiraa 0 te mau taote,
- te parau triaraa[arani ,
Na te taatiraa ohipa a te mau taote e haamau i te mau moni no te
rapaauPaa.
Tera te huru no te rapaaupaa mai i teie mahana, ua viro te mai ei imiraa
moni.,e ere i te mea tia, no reira ia imihia te tahi mau tauiuùraa,
1.2 - te mau
pu arairaa mai a te Hau Coia a te taatoà)
Teie te faanahoraa e haamama neù i te ati 0 te taata na te mau
vahi aioa,
Na te ho~ faatere e haapao nei i te reira buhaa i raro ae i te aPatairaa a te ho~ tia no te Apooraa Bau. I roto i teie faanahoraa ao~e a
te taote e piha hipodraa na'na iho, e e parau faaau ta'na e te Bau.
Ia au i teie huru faataaraa ra, te vai pa ùa,
• te taote nuu na te Bau FapaniJ
• te taote nuu faatuhaahia na nia i te hoê faaauraa taa ~ no te
mau rave ohipa no Farani mai,
• te taote no te fenua neiJ
te taote e ~ave ~a i ta'na tau faehau.
1.3. - Tereraa
E pi ti iiumuohipa ta te mau fare mai a te Bau e ti tau nei oia,
• te rapaauPaa
• e te araùraa
A - Te rapaauraa
a) ~1J.ICli ?1amaoe te [are mai Vaiami
Tei roto i teie naù fare mai te mau moihaa'toà e te mau taote aravihi
roa ae 0 te fenua neù,
Teie rà, te huru no te [aateveraa aita ia i baaè roa 'tu e te faatereraa
a te taote »apae J ùnaha, baaè noa' tu ai te mau moni avae ta te Bau. e aufau
nei na ~atouJ tuhaa'toà ta te mau taote i nià i te moni ta te mai e aufau
ra na te fare mai J e na te Bau hoi e amo nei i te mau haamauàraa' toà.
A tia noa 'tu ai ia e aita e faaaufauhia neù te tamarii e te feia rii
no te afata veve.
b) Te ~~_!!g
te mataef~g
Ratou teie e haapao mau nei i to rapae i te mau oire teie pàJ aita ta
»atou ohùparaa i 'ravai e i nahonaho maitai no te mea,
• aita i ravai na te mau ~ahi atoà e au,
aita e ohipa nei i te mau taime atoà (e 2 aore e 3 poipoi i te
hepetoma),
• aita i tano te mau hora obùparaa,
• e te haapao noa nei i te rapaauraa.
a) Te mau far.L'!!ai
_~~~~uhgg
mai to Afareaitu (Moopea), Uturoa (Raiatea)J Mataura (Tupuai)J
Taiohae (Penua Enaka) ua riro ia ei mau pü 0 te iautuxu mau neù i te nunaa
teie rà aita ratou i ravai maitai i te moihaa e te haapao noa'toà ~a i te
~apaaul"aa.
J
B - Te mau pü arairaa-mai
• te piha topoà hiopoà no te hoe ora~aa ma• te piha toroà no te niho
• te piha topoà no te tamarii-haapii
• te pü no te mau tamarii-haapii
Ta ratou obùpa bumu, 0 te imi ia i te mau ravea no te araùraa i te
taata eioha ia tupuhia i te tahi mau mai rarahi: I reùra!toà aita te
araivaa e haapao papuhùa neù i roto i te nunaa" te haapoo noa 'toà ra i
te rapaauraa" ua iti ta te araùraa,
Ia tamau noa i nià i teie aratairaa e teimaha noa'tu a te hopoia a
te [enua neù no te rapaauraa eùta te nunaa e moihaahùa,
No reira e taui i teie huru poritita.
E piti hùoraa ei opanùraa i teie parau tuatapapa poto noa :
1. Aita te taatoàraa 0 te nunaa e fanao nei i ta tatou mau pu
rapaauraa e arairaa mai.
2. Te feia moni teie e fanao noa neù i te mu ravea aravihi 0 teie
tau. Ua rirtOatu ra te mi ei bapao e iteahia ai te tiaaëraai
rotopu i tei veve e tei ona" eita te nunaa e moihaahia i teie
raveraa" eita oia e amo ia'na iho.
-------~[
2 - Te maIl opuaraa
1...---
------------------------
Ia horoahia i te nunaa no Porinetia nei te mau raveà e tia ai i
te taata tatai tahi ia pa1'U1'Uia'~a iho e i te taatoà. Teie ia te auraa"
e haapuaù i te mau ravea araùraa mai mai te haapii e te faaara i te taatoà
i te ohipa 0 te tia ia ratou ia haapao ia ma te orartaa"oia ia :
1. Haarnauna roto i te mau tuhaa'toà 0 te aire. te mataeinaj. te
rrotu. i te haè mau pû 0 te haapao i te rapaauraa a te mau mai marnât i
te tiairaa tamarii. e i te arairaa mai. Na te mau tuati ravai i roto i
tera e tera tuhaa ohipa e haapao i teie mau pu i raro ae i te faatereraa
a te ho~ taote. Te ohipa tumu a teie pu 0 te haapiiraa ia i te taata.
2. Te mau fare mai a te mau tuhaa
E faaravaihia teie mau faremaii te pae moihaa e i te pae rima
ohipa ia tia ia ratou ia ha~a
i te hopoia a te mau flaremai 0 te oire
.pu" ta rabou 0 te rapaau ia e te tiauiurùi te mau pu rii 0 te mau nohoraa,
3. Marnaoe yaiami
Mau pü ia no te mau ati rarahi:
I »eùra,
• e faaorehia te imiraa moni a te mau taote"
• na ratou e faarii mai i te mau mai no te mau tuhaa mai"
· te mau haamauàraa no te fare mi e ohùpa ùana te fare mai e
te Afata tiautuxuutuafare,
4. Feia chipa
• Na mua te mau taata 0 te fenua neù i roaa te parau,
• E ohipa ia au i te [aaauraa ture 0 te feia ohipa 0 te fenua neù,
• E faaapihia te faaauraa ohipa a te mau Farani i hope e 3 matahiti
ohùporaa i te fenua neù mai te peu e faarii ratou i ta to te fenua neù
faaauraa-ohipa" e mai te peu e faarii te tomite i faataahia no te reira
ohùpa,
s. Haapiiraa tuati-mai
Baapiil'aa e 3 matahiti no te mau »ùm tuati atoà 0 te ohipa l'apaaul'aa
e te ubuuiiuraa mai. E tonohia ratou i tetahi mau fenua
no te haapiiraa
mai te peu e tano.
ëë
6. Taote rapae
Ia o~ ia te taote l'apae e tia ai. E ta avaehia l'atou e e titauhia ia
ohipa amui e te .rnautaote fa~ mai no te maitail'aa 0 te taatoa. Te tapao
e titau ia o~ te l'apaauraa mai ia tamoni faabouhiaJ e eiaha te ati 0 te .;
taata ia l'i1'O [aahou ei ùniraa moniJ ia hoe il huru to Pol'inetia taatoà neù
i mua i te ati e te pohe.
E mau manao rarahi. noa teie. Na te mau pupu atoà e feruri.
l mul'i al~ ia e faananea toohia 'tu ai tera e tera bumurparau,
lA MWA ~LE NUNAA teie e hinaaro nei i te feia manao tae,
tei tu b e manao e te te pupu e tei hinaaro e turu i te
cpereraa. vea lA MANAna roto i te mau tuhaa oire e i te
mau oire 1.
Paerai!. ioa
Ioa
Nc:n::>' ra.a
--Te faa:rii nei au e haapao i te opereraa e
vea
na rc>1:o i tolu tuhaa oize, e tolu oire, no te haaparareraa i te mau manao 0 IA MANA TE NUN.AA.
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Fait partie de Ve'a a te nunaa 1977-1978