Ia mana te nunaa_Bulletin n°148 FT mars 1988.pdf
- Texte
-
BULLETlN DE LIAISON DE lA MANA TE NUNAA
VP AVA'E A lA MANA TE NUNAA
Mat\-Mars
N148 '
ISSN 0757-391-X - B.P. 1223 PAPEETE- TEL. : 42.66.69 - COMPTE SOC. : 17.185 F
LE PRÉSIDENT
...
DE LA TOLERANCE ET DU BON ,SENS
1
[
R>UR UNE CAMRl.GNE
MÉDIA EN FOLIE,
•
•
•
FR)
me ••••
Coux du Connt_é
Sout ieljl :.'1 ŒIlR~r, sont f>6f
Quel
beau
titre
pour
UIJ
d0fililitio(J
clairs.
respectueux,
cOl1l1lJGiqué de rpise eG garde
URAVOIR ETE ~.SIDENT
DUTERRITOIRE.
DF.CdU
•
Il faut croi.ve que la fo~t iOlll
de
f\l'ésidélllt
du
Territoire
Provoque la chute tous azimuts
de certailJls,
C'est
du qk)iIJs
l'ilJJPressioill
que
1'0'
a
lorsqu'o,
observe les péripéties
du parcours
de Jacky TEUIRA.
e, effet,
fo~tio,
oblige,
il
déqJissio,~
de
la
FTéside~e
de
l'Ass~lée
Territoriale
~, saIJs UIJ pi~ema,t
au coeur,
e,suite
avec regret qu'il quitte
la
présideljlCe de
la
SETIL.
-'
ElIIfi". POUf éviter
de se faire
éjecter
de la
présideljlce
du
Territoire
il
d~issio'ljIe
précipit8~IIIt.
Comble
de
Ij]alheuf
selo,
les
espri ts
Ij]al-peljlsaIJts,
le
TAHOERAA
HUlRAATIRAle F9IlIercie et
le
ljIOfJJJb
ptéside,t
d 'HoIJljIEIur
•••
Après .so, électio,
très
floue
à la présidalJCe du Club TAMARII
NAHITI, u, recours
e, j ust ica
fut
déposé
par
la - 1iste
d'oppositiolll
qui eut gai"
de
cause.
effet,
ulll référé vielJt
d'être
re~u,
déclaraIJt
ce
e,
EDITORIAL
Y tlrorp:ns pas, le peuple de ga~,
1.e peuple de dnJiœ, CXllln3
a::nplaiu à le .iép3t:!er Ja::qS ss ŒIRAC, c'eet: d.u bluff d-3J"lS le plus
psi: stJyle R.P.R. Il n'y a en teitx, en Le sain, qu'un seul peuple (qlB
JéIlX]I.Je5 ŒIRAC vurlraiv êore les lxns GU les l1BUvais é1.a:S uurs)et
'qui aura dai: à choisir dallS Lee joors qtl.i. viet'1l"a1tJs::n PrésidenÙ.
.Tl ra fait pas l' anbre d'un dCXIt:e que 1.e [B..1pJ.e.choisiza
e:o?re t.1re
.fois, aussi biea eJ rxerce qi1 '611 Polyrésie, Frarxpis MITl'FRAND [XJJr
:la a::R1i1inuité de Ja solidnribé, pau: ur13 vraie sol.iâeriré sccuüe,
JP.1I" l..l/"Y3 .iustllce équitable JP.1I" Je ~JECI1
des dnJitls fualié1ables
de J 'HarrS , n'al déplaise au R.P.R qui déjà rêve au faim du lXAlVOir
.1"Btllcnal. CcmS s'il. y étJ:ilv déjà, à RED en a vu les préféra~
des
directEurs Légicnaux plecés pu: le R.P. R. ne se rS nnife.r:>rf:!s
sain valUS ax.lan3r EXIT> Ils ne s' y sam pas "i!r1::rnp§s du tUJ(J car
c'étssin bien EXIT... OfIRAC, EXIT FKESE. Feur ure b31.le sortie,
c'étJa.itJ lll"13 h31.J.eso.rtri.e. Eh fanfare.
Y avaiu-iJ. ·00 mieux paIr les
fanfarcnmes
du R.P.R. 7
pires déboires..
Ff'ésidE!ljIt (Jul : dO$(: à l'éelire,
sauf
iIJfofll1Btio~
elJ
appèl.
Gageo,s que ces évè~lJts
oe
SOlJt que le COflWllelllc9IjIEI"t
de
la déchéa~e.
de Baby TEUrRA,
cal' le pl'ochaiIJ épisode pour rait
bie, être sa sortie
elJ douce,
et paf uljIe porte dérobée,
de
la,Mairie de ~fue.
Sommaire
_
LE SENSDES MOTS
.....•..
P.2 - P.l2
EDITO
P. 3
L'ARMEDE LA PEUR......•
P.4
STAGEREFUSE
....•.
:
P.S
LA BATAILLEDU FIS
P.6 - P.7
NOSMINISTRESAU TRAVAILP.8- P.9
ECOLEPOLITIQUE
P.ll
UNEDECISIONPOSITIVE P.12
Bulletin de liaison
de lA MANA i E NUNAA
B.P. 1223 Papeete
r AHH 1. r él: 42-66-69
Directeur de la pUblication
Jean-Paul BARRAL.
T lrage·
.
·rorrrr-ën·languefrançaise
3000 en langue Maohl
Abonnement
: 1000 FCP/an
P.rix d'un numéro: too FCP
BanQu~ SOCREDO :.17185 F
.Impression
: PUBLIPRESS
-
I
STAGE REFUSÉ
L'_A_RM_E _DE_l_A;___P_E_U_R
Aujourd'hui, Gastolil FLOsSEchalilte
les
louaQges
de
l'àuto~ie
ilJte,rlil9 qui devait IJOUSco~ui!,e
au ~aQt ; le Fàrt i COf!I1lJ iii ï s te
rat'llelJé à 5 ~ de l'électorat
liI9 faï t plus peur à persoQiJe•••
Il faut dojJC trouver ulJ9 autre
peur
à
faire
partager
aux'
populatio!Js.
Cette
peur,
le
TAHOERAA
l'a, trouvée
da!Js sOQ
placard
pUblicitaire
du Jeudi
31 Mars • c ' es t
l' I llCiépellCia!JCe
1 •••
Elil grosses
lettres
QOires
et, me!JaçaQtes. ~astolJ
FLOSSE
a trou,vé sa peur versioQ Avril
1988• Tous ceux qu i sout ielillJ9lJt
FralJÇois' MITTERANDsont
donc
des
ilJdépeijdaQtistes
déclarés
ou
claOdesti"s
qui
espèrelJt
que
MITTERAND leur
l' ijJdépeoda~e ••••
Mo!JS
ieur FLOssE liI9 s '6I11barrasse
pas de' scrupules
et
liI9
fait
pas desIJs le détail.
"MITTERAND
déteste
l'Outre-mer
Fralilçais,
il cherche
sa
ruijJe et
sa
séparestioo de la FRANCE"."CHIRAC
aime
les
FblY/JésielJs.
les
Fbly,ésieos
aimeot
CHIRAC".
Et voilà.
c'est
aussi
si~ple
que ça 1 MOQsieur FLOssE preQd-il
les
FblyQés
r
des
il!t>éciles 7
Il est COflJllJIJ de déplorer
elJ
FblyQlésie que II!! forqlatiolll des
persolil1J81s
hôteliers
soit
toujouvs eQ retard sul' le flux
Touristique.
le Territoire
doit
alilticiper
la
cFoissajJCe
des
cliellltèles
pOUl' éviter
de
décevoi" le Touriste
et former
elJ cOIiIséquejJCe uo
perso"1iI91
d'accueil
à la hauteur de IJOS
aqi)itio,s.
Il ',est
bie,
dOfllllage que
l' i,it iati ve
de
deux
essoctet ioas privées.
soucieuses
de
préparer
ses
cadres
à
l'étralilQer.
daos les pays les
plus réputés pour leur forl118tioQ
,sérieuse
et
approfolJdie.
se
soit
vue coliltr8riée
par UIJ8
ad!l1i"istratiolJl
peu
soucieuse
de la promotiolil touristique.
.....
,
'"
...:•·.•••~~ii!·ifm ••·•··
!11~!ii!I!·········
': ;;;;;;;; ;fffjjfff
;;:.
. .. . . : ~; :: .. . .
___
::::::::
,
Il ,'6I11P&Cheque cette situatiolJ
est alal'l118lJte. I,terdive
à o,ze
R:llYlilésie,s d'aller
faire
du
tourlS1119eQ Lybie au ~
~,t
oa
certaiills
respolJsables
politiques
eillvisage~t
(ouvertemeot
ou
secrèt9l11allltl
l'il11POrtatio,
de
100.000
touristes
Wlllétyo· pour blajJChir
la
Calédo,ie.
cela
parai t
disproportioi!l~
et
dérisoire
cal'
il
est
vai,
d'espérer
ililterdive.
e,
1988,
à
des
citoyelliS d'
pays dÉlqJOCfatique
de se déplacey.
La logique de
~gitaliseti~
des populatiots
autocht0f8s
flIise e, oeuvre pa,
les
gouveriil&fll9,ts de droite,
poussés
aujoufd'h~i
pat les
racistes
d'extrêlPe
droite
et
les
IIIOstalgiques de l'Algérie
Fratçaise
coi!lduir~ la Calédo,ie
d'aboyd.
et
le FblYlJésle dafS
la foulée.
sur le chamiQ de
la .violelllCe et du terrol'isme.'
Voilà le véritable
da~er
qui
IiIOUsmelllace.
loi'
..•H~(!)./:.·
4
: ;;::~:,:.: ,: ,: :: .
: ~}}
",
.:
Car e,fi,.
UIJ8 sEll!lai~ à peilJ9
après
l'a'OOjJCe du député du
Fro,t
Natio~l.
Mo~sieur
, HOLEINDREde la
veQue d' u!Je
vague
de
100.000
touristes-coloQs
daQs
le
Fàcifique
pour
I118l'giQaliser
les
populatioiils
eutcchtoess ,
voilà
deux
associatio,s
pl'évoyailites
qui,
prelJalJt
au
mot l'allloo~e de cette lJOuvelle
vague touristique.
se ~ttait
eQ situatioiil d'y faire
face ...
UQIe
telle
rapidité
da~s
la
dérparche devrait
(au co,t,rairel
être
louée.. •• Fbur u~
fois
que 1'0' aQticipe
sur le flux
touristique •••
-
vu
1
___I
II serait
d'ailleurs
ililtéressalilt
de cOlllositre le fo~ de la peQsée
FlossielJlliI9 sur
la propositiolJ
du
FrolJt
NatiolJ8l
d'uQe
yécololilisatio"
directe
du
Fàcifique.
Cal" ce qui i~uiête
le
plus
les
FblYOésielJs
actuellemelJt.
c'est
bieQ plus
cette
I118lJace là et celle
du
détouytel119Qtdu pouvoir au profit
d'u,
parti
et d'uQ ilJdividu.
que la !l18iJaced' uliI9 ilJdépeodalJCe
ujJilatérale
prolJOlJCée
par
Fra~ois MITTERAND.
La ques t Ioa de l'iodépelJdalilCe
Et c'est reparti pour u~ tour ••••
liI9 sera
pas trajJChée par uill
L'arme favorite de GastoQ FLOssE,
h~.
fût-il
Aréside,t
de la
c'est
la peur. Autour des ao~es
72,
c'était
la
peur,
de
République ~is
pa, le peuple
Fbly~sieQ
lui-rpême...
A
l'autoaomie
iQterae
pro~e
par
Fra~is
SAN
FORD et
TEARIKI. ,co~itioQ
que dSliIs ce "peuple
auto~ie
qui, devait,
cojJduire
Fbly~sieQ" • oQ !Je coqlpte pas
au chaos. à la rui~,
à la guerre
les
100.000
cctoas
que
civile •••• à la I!k>l't. EO 1981.
souhai teraielilt
importer
dSlJs
c'était
la peur du collectivisme.
le
Fàclfique
Mo"sieur LE FEN
Les polYlilésielils fure!Jt
sOllJ!lês
(ouvevteme,tl et MOQsieur CHIRAC
de voter cO!Jtre MITTERAND
ôtage
(secrètemeotl
poUf
régler
des
cOf'!lllU,lJistes qui
allait
défiQitiv9l119ot le problè!l1a des
lJat.iolJaliser leur parc à cochons
KalJaks
et
des
Maohi
et leur toodeuse à gazolil. larguer
i~épeQda!Jtistes ••••
les DOM-TOM
et plolilgel' le pays
daQs la détresse ••••
,_:ta
ia mana te nunaa
Il
y a quelques
I!k>is. uQe
efquête
d'opi,lo,
~ttl!!it
déjà
e,
évide,ce
eiJ FblyQlésle UO
sett~,t
d'i/llquiétude
des
ol'igllj1aires
du Territoire,
par
rappott
à
l'arrivée
i,i,terfOfllpue
de
persoQ!J9s
extérieures
au pays et veOSQt
s' y
i.,staller.
Le
sOodage
d'alors
QI& détQtai t pas 91JC0ve
dallls
cette
ifquiétude
de
·c'}jJOtatiolil xé/ilophobe clairemeiJt
exp~l~.
Mais qu'e,
serait-il
aujol.l,'cj'hui,
"près
des propos
aussi
,:~uiétalilts
que ceux du
Frolilt Nt.'lofSl
7 Les apPF9lJtis
SOlcieys 0...- droite et d' extrêl!le
droite
colilt-;i~e,t
tout
droit
IIIOS
po,~latio"s
à
l'a f f rOlilt9l11a,t.
Il est
gralild t~ps
d'ellirayer
le
processus
elJ eours ,
Les
phéfOfllè!ll9s de viole~e
Ge se
déCleiJCheiilt pas
spoQta~IIIt,
Us olllt des causes
profojJdes·
qu'il
cOlllvie,t
d'a~lyser
et
de réduire. "Il ,'y a pas d'ordre
civil
sets
justice
sociale.
sets justice
du tout.
selllS u,
qli,~
d'équité.
sets
partage
raiSOillBble de la richesse
et
des 'charges.
Les
fa~t iques
de l'ORDRE qui espère,t
ifllpOser
la force UiJ ordre social
par
illlJus te
et
fai re
l'écolJOqlie
de réfolf)l9s Illldispellisables so"t
les
véritables
i"itiateurs'
et
les respGlllSables de la ~ioletce •
,1
...........
LA BATAILLE DU F.I.S.
L'ulJ des
héVitages
les
plus
lourds du FLOSSISMEest
bieIJ
le Fo~
d ' l iilterl/e,t io,
et de
Solidarité
qui
regroupe
l'e,seqlble
des fof,kls spéc teux
et
autres
offlci~s
qui
per~ttait
à
GastolJ
FLOSSE
d ' eFroser
à
sa
guIse
ses
cliel;ltèles.
DaIJs l'oppositiolJ,
IJOUs lJOus soqrpas battus cOlJtl'e
l'A.T.R.,
le F.E.I
et autres
folJ:ls· gérés de qJalJière part isalJ9
au profit du TAHOERAA.
NOTREFORT
ANT SUR LE F•1•S ET
LES SECTIONS SFECIALISEES DU
F.I.S.
LA BATAILLE DU F.I.S.
e,
mesurer
l'efficacité
éco~ique,
l' i,térêt
social
et
décidey
de
l'opportu~ité
de
leur
~iIJtieiil
et,
da~s
l ' hypot hèse d' uii19 recojJduct iOIJ
de ces folJ:ls, la qlise sur pied
d'u~
gestio,
qui
assure
l'irppartialité
de
leur
distributiolJ.
A. DEFINITIONDU F.I.S
Le F;I.S.
a pour vocatiolJ de
~ttre
elJ 09lt1l/ye les
lJIOyelJs
qlUe le Territoire
elJtelJ:l S9
dOlJlJ9r pOIUr
taci li ter
sOIJ
2°) Da,s l'i~iat,
et
pour
dél/eloppe~IJt
éco~iqlUe
et
la ~ise
social.
Il regyoltlpe et cooVdoiillJ9 le Budget elJ cours,
les
opératiolJs
des
Fo~s
sur pied d'ulJ9 gestio, tripartite
Spécialtlx exista,ts
OIU orgalJise
de tous les folJds e,tre
les
3
corpposa,tes
de
la
qlajorité
les
yelatiolJs
tiiJ8"cièves
elJltve
U~ fois le goul/er~~t
FLOSSE
actuelle,
cette
solutio,
lJe
le
Territoire
et
certaiIJs
re'l/ersé,
la te,tatiolJ est gra~e
établ1sseqI9lJts
pv.rblics
OIU
poul/a,t
être
que
tra~sitoire.
pour
la
qlajorité
actuelle
oyga,is~s
pItIblics dil/el's dOlJt
d'utiliser
le F.I.S et ses 11
HONOTlA a par ailleurs
lJlis
les
~
slUive,t
:
qlilliards
d'avge,t
public
à
à
l'ordre
du
jour
de
ses
réulJio,s
soa prot i t, de la fl1ême fl1a!Jière
1) F.S.E.R.F.
Foilds Spécial
UIJ9 réflexio,.
d'e,seqlble
sur
. que
Gasto,
FLOSSE. Certai~
d'EqlUipe!JJelJtRootier
et
FlUl/ial
le
F.I.S
del/alJt
aboutir
poUl'
él~,~s.
to~
à l'école
du
créé par délibératiolJl IJO 61-136
Chaque folJ:l à des propositio,s
TAHOERAA souhaiteraie,t
que
dltl
28
Dé~ye
1961.
Le
fo~s
cOlJCvètes. Voici
les
premiers
perdure
le
syst.
et
ses
éléma,ts
descriptifs
qui
pourro,t
est
destilJé
alti
fil;l8~arpeIJt
et
~thodes à leur profit. Ce serait
feqJiliariser
les
~ilita,ts
à
d' lU' prografllll9
UIJe gral/e evreur.
Le chaiJ9afJ19lJt à la réalisatio,
ce
pyoblèrpa
des
folJds
spéciaux.
de
tral/aux
de
rOlUtes
dalJs
le
promis par AlexalJdve LEONTIEFF
Territoire.
porte e, preqlier lieu sur la
IJI9lJièye de gérer
le pays et
de gouverlJ9r.
Si lJOus soqrpas
ilJCapables
de
modifier
les
~thodes
de goul/eneqJelJt
les
plus
perl/erses
du FLOSSISME,
eloys à quoi ~
al/oir ~êdié
Gast~ FLDSSE ?
Fbur .lA MANATE NUNAA,ce qui
était
gêl;l8,t,
ce lJ'étai t pes .
ta,t
Gasto,
FLOSSE e,
ta~t
qu' ilildividu' ou eiJ taiJt qu' h~
politique,
que
ses
Ijléthodes
Chiracqu iellllJes poussées
à
uIJ
:'stade
que· seul
per~it
la
collu~io,
de
l'Etat
et
des
·spécificités
locales· ••
c.
LES RESSOURCES DU F.I.S.
rto.lu 1 L
Taxo sur les dgr~gats
Te"(o REA avec
l'i,fir~rie
de mOmb, celle
de m FETOAIai,si
que l'hôpital
de
AFAREAITU.
DifférelJts
problèl!l8s olJlt rete,u l' JttelJtiolJl
du MilJistre
do,t
( Jlui
des
ëvecuet Ioas sa,itaire:
et celui
du reIJOII.Ivelle~IJt d~ f!l6tériel,
sa,s
oeb lie rI'
h) J iè~
'd.es
locaux
qui
est
!JI
élél!l8iJt
illlportaillt
de ~ l' (ci(Jeil
des
!(Ialades. Hyglèi119 f o.:Jjours avec
les dépôts d' ordu'/es de TEMAE
et
HMPiTI • • •
La pvéve"tio,
est I:JjJe fois de p lus à l'ordre
le 23
du jour avec la visite,
Février,
du CelJtre' d'Hygiè~
du
CelJltl'e
DelJtail'e,
Médico-Scolaire
et
des
dispelJsaires
de la côte Est,
le 1er Mars. Les dispelJsaires
jOl!.leilltIUlJ rôle pl'it]lOl'dial dalJs
les
COfJl1l:ljJeS éloiglJêes
de
FI\ R;ETE et
devpaielJt
al!.lssi
pel'Ij'Iattva da
dése,gorgel'
le
ea,tre
Hospitalier
Territorial.
Ils
rec,;oiveQlt esse~tielleqle{Jt
des e~fa~ts scolarisés
ou IJIO~,
et des perso"lJ9s ,,' ayalJt pas
les qJOyejJs de se re!Jdre elJ
ville.
Protéger notre environne
ment pour nos enfants
Da~s uill l'égistVEt di ffére~t,
meis tout al!.lssi iqlportajJt,
le
2 Mars, a été créé UIJ CoqIité
de Coordifatio,
des Associatioills
de ,Défeillse de l'E,viroiJlJ9f!I9IJt
avec au prograqlll9 : prêparatioiJ
des, JOi(Jrlllées Territoriales
de
l'E,virolJlJ9f!I9iJt e, Mai, de, la
Jourillée
Mo.,:liale
de
l'Eiliviro'lJ9fIIEIlJt le 5 Jui"
et
des dossiers
tels
ql!.le celui
des extractiollis
coVrallieIJlJ9s,
des
travaux
hydroélectriql!.les
à TAHITI etc...
De plus , la
Délégatiolll
à
l 'E~i"o'jJel1lè"t
a été chargée d'elliquêter, Sl!.lr
place pour receillser les s~tes
d'extractioill
de
corail
isl!.lx
Iles-Sous-Le-Veillt
et
évall!.ler
l ' illlporta~e
des
dégâts
occasio,~s.
Ces
extractioills
abl!.lsives qui so,t la pri~ipales
cause de la
destructiolll
des
récifs et di(J lagoIJ poseiJIt avec
1!.I(j19 acl!.lité
de plus elJ pll!.ls
gra~e le PFoblèlj'lade la gestioIJ
du patriqJOi~
!(Ial'i, pour les
gé~ratio,s
fl!.ltures.
9
L_
R_.F~._O_._É_G_:A_L_E_A_,_E_LL_E_~_M_Ê_M
__E
Après le sabotage
'ol'galJisé
lors
du passage
de MITTERAND à la
RéulJiolJ,
sabotage
qui
valut
à deux zélés
Chi l'aquielJs u~
fi, ·de séjour
pr~tul'ée
à la
RéulJio~,
R.F.O
s'est
caractériséeces
derlJières
s~i~s
par le gl'alJd respect
qu'elle
a
du
plu l'a lisrpe
politique.
Elle vielJt elJ effet
de recevoir
deux autres
~ises
elJ
garde
pour
sa
stat iOIJ
Mart il;Jiquaise qui avait telJdalJce
à chouchouter
BeVlJard FONS et
sOIJ chef Jacques CHIRAC et à
dévaloriser
les Socialistes.
A défaut d'Etat
R. P.R, la Télé
R,P,R existe bel et bie" réalité
vecoQQue même par la C,N,C,L,
pouytal;Jt
peu
coupable
de
sy~patl:lies
excessives
elJvers
'Fva~ois
MITTERAND.
;lci,
e,,' Fbly~sie,
iJOus evoas
aussi
iJOtve lot
quotidielJ
de
pet its rielJs qui fOlJt que chaculJ
a bielJ cO!1Jpris ,que R.F.O l'oule
~I
IL
M__
aY_O_H__ebi_S__ ~
Les fIes MarqUises bé~ficielJt
actuell~lJt
des largesses
de
la
République,
qui
a
pour
pyilJCipe de ve,iy
au secours
de ses elJfajJIts les plus déf!l,JlJ}s.'
C'est a11j1si qu'o, a pu colJStater
l'atte,Uo,
particulière
que
le gouveY~lJt
Fya""ais
porte
à ces fIes
éloig~s
et qui
s'est
cOljlCrétisée derljlièr~Qt
par la télé eljl direct de FAfEETE
La
payole
refusée
à
UIJ
(après la décisioIJ d' Y établir
respoIJsable
ilJdépelJda"tiste
le service
~ilitaiye
adapté •• ,
qui souhaitait
se défelJdre des
) • 5aljls lJiey l 'i~portalJCe d' ulJ
eccusat Ioas
proféréeS
cOlJtre
tel progrès.
OIJ peut jJéaQi1):>ilJs
lui
dalJs la presse
cOIJstitue
se poser la questioIJ qualJt au
U1J8
sérieuse
violatiolJ
de la
choix du déveloPP!3fIJ8lJt. Il est
liberté
d'expressiolJ qui devrait
vrai que le R.P.R ~ fait pas
prévaloir
daljls
UIJ
pays
recette
eux
Australes.
Fàr
défTtxratique.
Fàv COIJtrei les
co,tEe,
peut
soupçolJ~r
propos du Fro,t
Natio~l
sur
l' attachEMJl8lJt i~étect ible
des
la Nouvelle-CalédolJie eQvisageaQt
fies
Marquises
à
la
FralJCe
le débarqu9l!19IJtde 100.000 cOloQs
d' e,tra fqlElf eiJ retour UIJ 6f!tOuy
sOlJt diffusés
seas problèrpe,
tout particulier.
Logique, QOIJ
cela va te1l9l!19IJt dalJs le seus
j~is,
il se
CHlRACO
FLOSSO
LEAENISTE 7 0, ~ sait
POUFFait que la FblYIJésie lJ8
que R.F.O Q' Y trouve cette fois
reste
pas
tya""aise,
après
rielJ à redire.
l ' ilJdépe~alJCe
de
la.
Nouvelle-Calédo,ie.
Il
faut
dolJC assurer
ses arrières
si
OiJ! veut
rester
daes
~e
Fàciflque.
D'où
la
~cèssité
d'u, Mayotte bis 7
ÉCOLE POLITIQUE
pour le couple CHIRAC- FLOSSE,
Le brouillage
de
l'émissioQ
QuestioQs
à
dO!1Jicile
avec
FyalJlIIlJaieva
faire
so,
epparitioIJ
co~
êqulvalelilt géGéral (curieusemalJt,
la piastre
chilie'lJ9.
à cause
du passage des bateaux
par
Valparaiso) •
la vie suit SOIJcours et FbqIare
II qui rêglJ9 depuis 18 alJs décède
le 7 Déc~re
1821. SOIJ fils
lui succède sous le 1J0fII de R>mar~
III lJt!Iis !Je rêglJ9 que 6 aIJs.
Aif1l6ta. sa soeur lui
succède
sous le IJIOIII de Fbq1are IV.
MalheureuserpalJt
pour
les
missiolJIJaires
aIJglais
qui
s'étaielJt
peu
souciés
de
l'éducatiolJ
d'Aimata.
cette
derlllière SOUtiIJt la secte des
~I'A
dalJs leur c~at
pour
chasser
tous
les
popa'a
(y
coqtprls les mlssloIJIJ81res 1).
E, 1825, G. fRITOiAm r9lJlplace
CROOKet le catholicisme fait
sOIJl e,trée
eIJ R>lYIJésie par
Ma'9areva elll 1834.' 'fbpeete voit
sOIJ act! vHé gra~ i rd'
allllJée
elJ alJlJéa et 01J délJ~ve
15
passages de baleilJières elJ 1820.
30 eIJ 1830 et 80 eQvirolil vers
1837. BieIJ évid~IJt,
ces
baleilJières
débarquaieljlt
des
hordes d'h~s
qui eIJtafll6ielJt
l'autorité
de la railJ6. C'est
le qt:)IfIelJtchoisi
pel' DUFETIT
- lKlUARS, daIJs u" rapport au
~llJistve des cololJies sur la
chasse
à
la
baleilJ6,
pour
deqla~ol' la protect Ioa de la
FRANCE.
Cette protectiolJ arrivera
sous
la forqIEIde la lJOIlIiIJatIolJd' ÙIJ
coasu 1 f ralJl;ais J •
KlEŒtHJUT
(qui
était
auparavalJt consul
des ETAT
-UNIS) et de passages
plus réguliers
de IJavires de
guerre.
le
Ft'otectorat
sera
IfllPOSéà ~re
IV le 9 Septelllbre
1842 par le QIêqIe OUFETIT-llOJARS.
Dura,t ulJI9 treIJtailJe d'alillJées.
le pouvoir sera bicéphale, avec
cepe~aIJt u"a tête plus grosse
que
. l'autre.
celle
du
représelJtaIJt de la FralJCe.
Fbq1areIV décède ~e 17 Septe~re
1877 et est r9f1lplacéepar Fbfll6re
v le 24 Septeqlbre 1977• les
pr~iers
Chi~ois. qualJt à eux,
sOIJt débarqués à AtlqraolJO par
Stewart eIJtre 1865 et 1866 (ils
, poSOIJt le
problème de ,la
~i~-d'oeuvre
étralJgère).
Cette
période se caractérise
par le
développeqralJt du ço~rce,
le
coprah, 111 va,Ule.
la C8IJIJe
à sucre. le cotolJ. le pr~ier
éclairage
électrique
date de
1878.
DuraIJt les fêtes du FTotectorat
e~ Septe~bre 1878, le c~issalre
fra"çais
FlANCHEsouheite
la
filJ du protectorat et l' aIJIJex!olJ
pure et silJlple de Tahiti à la
Fra~e.
Ceci !J'est
pas sens
rapport avec la décisiolJ prise
par Ferdi1J8~ de LESSE
P.3 de
creuser le ca1J81 de FàlJal'fl8et
de relier
aiIJsi
les
océaIJs
,fbcifique
et
AtlalJt!que
(effectivGf]J9lJt le 15 Août 1914).
Ce caIJal allait
faire de Tahitl
la plaque tou,rlJaIJte du c(){'flJlevce
daIJs le Fàcitique Sud et la
Fratce selo,
Fy\NR llE.
f9 devait
pas être eltl l'este. La CoippagIJie
des Messageries !"lIritlrpas ~bti,t
,111co~esslol11 du trlllJSport èQltre
l'Australie·
et
la. FralJlCe elll
paSSOIJt par Tahiti.
le coprah
deviIJt e~povtab19 sur MA~IllE.
Cepe~a,.t, la situlltioIJ politique
était cOlJfuse à Tahiti 'car le
l'oyaurpade ~re
V lJI9 colJCer~it
pas les fIes Sous-le-velJt, pas
les Ga~ier et la ~itié
des
TUeqbtu, pas la l1k>i
Hé des tles
Aust?ales. Il e~istait
le risque
de
voir
d'autres
IJ8tio,s
s'i,staller
là où la FralilCe
lJ9 réglJerait pas 1
les évè!JeqIEIIJtsvalelilt la peilJl9
d'être
racoliltés car plusieurs
él~"ts
appar~~IJt
aljlOdilJs
vo~t
colJditiolJlJ8r
les
tractatloIJs.
la reilJl9 qIEItau I1k>lJde
UIJefille
qui ,'est
pas de Fbgtere v. Ce
derltlier la re"ie et est prêt
à abdiquer à colJditiolJ que la
. Fra~e lui prOlfl9tte ulJS dotatioljl
Jusqu'à sa I1k>rt (ce~; qui sere
fait).
les
pasteurs
fraoçais
(VERUER.
VIENOT,
IRJN)
qui
oIJt eIJt~..; te~J;s r~placé
les
Alilgla~s sOlJt =oIJsultés
par
FlANCHE pour
iIJflue~cer
les
chefs et leur dema~er d'accepter
l'alJlJ8xioIJ. Ces pasteurs
se
souveIJa!Jt que la FralJCe IJ'avait
pas" accédé à leur d91!16lJdede
créatlolJ d'u" SYlJode FTotestalJt
refuselJt
FlANR llE
est relevé
de ses fOlJCtiolJs et remplacé
par CHESSEqui arrive elJ Février
1880 avec l'accord de 111FraIJce
pour. la créatAOIJ du SYlJode.
les· tractatiolJs
de CHESSEse
situe"t
eQ Avril et Mai 1880
le 26 Juilil, ulJ projet de
déclaratloljl de cess Ioa de tous
ses états eIJ faveur de 111FraGCe
rédigé par CHESSEest accepté
pal' FOMARE
V. le 29 Jui, 1880.
l'efS_Ie
des chefs de Tahiti
et
Moorea
réu,is
, e)(cept101ll~1l8l1l9I11t
acceptelilt
la déclaretiOf d'a,~xio,.
Elle
sera ratifiée
paf le Fàrl~~t
fralllllJafqlUe
décadeillt
et à qlo:.lelqlUes flISIlIbres
de so, e,tOlUrage.
la célébratiolll
par Gastoill FLOSSE de ce SOIUvelJir
pelU glorielUx
pour
le
pel:.tple
RblYlllésie~ avait,
provoqué
da,s
beal:.tcOlUp
de
flIilielUx
'des
réactiolJs
fra"cheqJejJt
hostiles.
Des pères
de
l'idée
d' AlUtolJOlllie
l.ter~
alUx ilJdépejJdaiJtistes,
elll passalJt,
pal" tOlUS celUX qÎ:li
co~erva1eGlt
lelo:.lr digGiité
et
le
soov~IIIir
de
l'Histoire,
avaielilt
Il,1 lelo:.l' voix da,s
1:1iJ9
réprobatioill
ulJ81J111J19.
AlUjOlUrd'h~i,
le
ColJsell
des
Mi,lstres
cela)( pour
rejJd
qui
JIo:.Istice
l'idée
à
tOlUS
d' IllUtolJOlJlie
1~~erill9.
c'est-à-dire
d'éqJaiJCipatiolJ
progressive
dlU
pelUple
RblYlllésiet,
était
iGCOfIIP8t1ble avec
le
sOOve,lr
d 'lUili~chilJ8ti~
désho~lJOraiJte·.
12_----:-
___,!~
Et ~is.
il y a dep~is pe~ da,s
~tre
pays tI~ lJOt.!velle varia,te
dt.! Chifaq~isqJe : le Lépé~iscpe.
Noos avo,s eljlteJ
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a de janvier (n° 146) à juin 1988 (n° 149)