Ia mana te nunaa_Bulletin n°145 FT nov 1987.pdf
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-
BULlETlN DE LIAISON DE lA MANA TE NUNAA
VEA AVA'E A lA MANA TE NUNAA'
ISSN 0757-391-Xl '
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B.P. 1223 PAPEETE - TEL. : 42.66.69 - COMPTE SOC.
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IL Y A -10ANS DÉJÀ...
U serait.'.
tenti'mt
pour
go~vernahi:s - ai::tuels, de refuser
u~e...l~~~:de p)us ) I-analy~~ "des
causës .ces ,débordeme'nts _ ~l} 23
Oc-~obt._'Il: est _~acÙ~;: -~apfès
avôlr- 'évoqué -'la Oénédf~Ùo{l-'~U
Sefgneur·
,et
larmoyé
"sifr
1I,,~sgÙalité','polyriésjenne
et la
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"lie demander
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que $>ê'~OI'l~':"ex ft-i'1>és de not re
c~munauté. lEfS 'prophètes
de 'la
h1î-i.f'!,~ et\ ..de ., la "violence"
(Edoüard ''',
26/10/87).
-FRITCH
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Ghih-1J!II
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_
Secrétaire Général de lA MANA
TE
NUNAA accuse
Gaston
FLOSSE
d'être
le ~pier
pyromane du
Vendredi 23 Octobre, il est tout
si.plemant synthétisé Il Pas mal
non 1 Normal ensuite
que ce
, journaliste
zélé fasse par t ie dê·
la
sui te
Présidentielle
en
ballade à
à la mi-novembret
vous poser 1- Un frisson est
passé - dans
le
dos
des
ConseI Ller-s, S'il
existe
des
quest Ions
interrogatives,
il
devrait en exister de négatives,
etc....
Sacré
1
Ils sont tellemel)t imprégnés de
rigueur au Gouvernement de Baby
TEUlRAque l'on a beaucoup de
mal a comprendre que chaque
Ministre,
à commencer par le
premier,
ne sévertue
pas à
~ppliquer ce qu'il
impose aux
autres.
Ainsi Baby TEUIRA,Mn
content
de voyager en 1ère,
embarque bobone, les amis de
Bobonne et se fai t réserver des
voitures
parisiennes
digne de
son
rang
RV5 limousine,
Renault
espace....
Pour
la
petite
histoire,
notre
"Président
tara ra ••••• n
de
était
aussi du voyage.
A R.F.O, qui, chacun le sait,
est la voix de la FRANCE(donc
du Gouvernement CHIRACactuel)
outre-mer, certains journalistes
ne se C,ontentent pas d'être
zélés mais en plus ils tententchaque fois qu'ils sont acculés,
de justifierl'injustifiable.
C'est ainsi \ que la dernière
trouvaille d'un journaliste
bien
en
cour
a
été
d'utiliser
l'antenne
pour expliquer
qu'à
R.F.O on ne censurait pas mais
on synthètisait
1 Censurer est
différent
de synthétiser.
Le
,résultat
est
que lorsque
le
Lors
de
son
monologue
d'ouverture
de
la
session
budgétaire,
Baby TEUIRA, notre
Président biel':l-·aiméa commis un
lapsus
significatif,
jugez
plutot 1 Emporté par sa fougue
il a tout simplement affirmé
"qu'aucun Gouverllell9nt avant le
sien n'avait
autant fait pour
l,es plus favorisés,
pardon, les
plus
défavorisés
1"
Significatif,
non 1
En matière de Iapsus , ii Y.en a
un qui s'y connait,"c'est
PONS,
le cous in d,e Gasto~:' Répondar:lt
à une ir:lterview sur EUROPE
1 le
un sursaut de colère il s'est
écrié : "à partir d'aujourd'hui
il
n'y
aura
plus
un seul
polynésien
pour travailler
à
tl)l)RlJROA1- Ay,mt fait
très
mauvais effet
en PolYr:lésie,
not re pauvre Papi ANGEL!a été
obligé de freiner
des quatre
fers .et expliquer qu'en fait en
disant tous les polynésiens PONS
r:le pensait qu'à une partie des
travailleurs
1 Ouf, on respire.
Entendu pour vous lors de la
première séance budgétai re à
l'Assemblée Territoriale
de la
bouche
d'un
conseiller
"Monsieur le Président j'aurai
une quest ion interrogative
à
Pour un Tee Shi rt chapardé, un
adolescent a été sévèrement puni
là 15 jours de prisor:l ferme. Pour
20 millions
de
francs
CFP
détournés
( soit
20.000 Tee
Shirts
à
1.000F
CP)
Ur:l
Conseiller Territorial
TAHOERAA
ex Maire aux Iles Sous le Vent
est décoré de la médaille du
Mérite.
Moralité
Volez plus,
vous
serez décoré 1
Premier bilan de l'émeute
du 23
Octobre : autour de 5 milliards.
rétection
des
bâtiments
non
comprise.
Le tout devrait
aller
chercher
dans
les
'0
milliards....
C'est
le coût des
dégâts occasionnés
par VEENAle
cyclone
maudit.
Cela revient
à
dire que Monsieur FLOSSEvient
de provoquer è lui tout seul
(avec son ami PONS) autant .de
~ts
qu'un cyclone. Car il est
clair dans l'esprit
de tous que
si FLOSSEet PONSn'avaient pas
o~nè
l'intervention
de
l'an.èe.
le~
commerçants
aujourd' hui sinistrés
seraient
encore en possessIon de leur
capital
et de leur
immeuble
intact.
La
rapidité
àvec
laquelle.
moins de
heures
après la fin de l'émeute. l'Etat
faisait
savoir qu'il
paierait
les dégâts constitue
bien un
aveu
implicite
de
sa
responsabilité
dans
le
déclenc~nt
du processus et
dans les carences incroyables au
niveau du dispositif
général de
sécurité dans la ville.
'-2
notre illustre
secrétaire d'Etat
aux affaires
en prend un sacré
coup. Nous entendons déjà d'ici
les
ricanements
perfides
et
narquois des anglo-saxons
du
Pacifique sur le thème ·au lieu
de s'occuper des affaires
des
autres,
11 ferait
.iaux
de
s'occuper des siennes· ••••
Pour notre part.
nous avons
toujours pensé que Gaston FLOSSE
avait
le sens de la démesure
tant au niveau de ses affaires
personnelles
qu'au niveau des
affaires
publiques...
10
milliards évaporés en 6 heures.
il faut le faire 1 Heureusement
que ce n'est
pas lui
qui
remboursera, une fois de plus
les Français paieront.
França..ls.e
fallait
en
conflit
du
pour
que
dockers,
proVOCdtion
.mettre
CHER GASTON
Décidément.
Monsieur
FLOSSE
commence à
coûter
cher
au
contribuable français. Après les
scandales divers mis à jour dans
la presse hexagonale et touchant
à la personnalité
de G.F.A••
après la peU te fortune qu'au ra
coûté
l'installation
du
Secrétariat d'Etat ~ux problèmes
et l'alimentation
de sa caisse ...
noire pour convaincre les pays
du Pacifique du bien fondé du
C.E.P.
et
de
la
politique
coloniale
de
CHIRAC en
Calédonie. après la tournée des
grands ducs organisée en FRANCE
pour certains
responsables
de
Territoires
du Pacifique. voilà.
comble de l' i~nie.
que le
Secrétaire d'Etat aux probl~'
a lui___
de sérieux problèlles
chez
lui.....
Problèmes'
coûteront
aux
Français!
bagatelle
de 10 milliards
FCP.
a annoncé qu'
alors
que
En tout état
son
Qatloll
. ~
.'
Radlo cocotler .•.....
Un Flasse'un Veena..,
H y a 10 ans déja.:
Plaie d'argent
n'est pas mortal Ie ..
ql.!~'
la
de
IL A BONNE MINE !
Mais le pire risque d'êtrè' ~~
désradat ion de l' œgs de la
Polynésie dans le monde rapport
à la mono industrie
touristique
du Territoire.
Parallèlement.
la'
glorieuse et voyageuse figure de
Impression
te pcLx du bonheur
de Quelques UI15 •••••••
Il
est
facile
de
promettre
le "rétablissement
de
l'harmonie
qui
a
toujours
prévalu
dans
les
rapports
au
sein de notre communauté" et du
même
coup vouloir exclure de
cette communauté "une bande de
voyous et d'idéologues
de la
violence".
(E. FRITCH - R.F.O
26/10/87)
VOYOUS
Car, qui sont ces "voyous" que
Monsieur FRITCHsouhaite exclure
de notre communauté ? Qui sont
ces
"auteurs
d'actes
de
Terrorisme
et de destruction
organisée
(qui doivent
être)
sévèrement punis" ? Sinon tous
les
laissés
pour COIIpte du
syst"
éoonS ique actuel dont
lui-même et
sa famille
sont
parmi
les
principaux
bénéficiaires.
L'ÉTINCELLE ...
Il
faut
que Monsieur FRITCH
comprenne
que
tous
les
ingrédients
de
l'explosion
sociale
du 23 Octobre était
contenus dans la pol i tique même
du TAHOERAA
et que la situation
objective
d'explosion
existait
déjà depuis de nombreux mois. Ce
..,
sont
pas
les
"causes
.asquines"
du
conflit
dockers-C.E.P
qui
sont
à
l'origine
de l'explosion
mais
bien
le
mélange
hautement
dangereux des "causes profond~s·
qui gangrènent
notre
société
depuis l'époque de l'arrivée
du
C.E.P.
dans notre
pays.
il
suffisait
d'une étincelle
pour
mettre le feu aux poudres. Ce
fut l'intervention
de l'armée
sur
les
quais,
intervention
décidée,
rappelons
le,
par
Messieurs . FLOSSE et PONS et
excut6e par Monsieur ANGE
LI et
approuvée par le TAHOERAA.
S'ATTAQUER AUX
CAUSES PROFONDES ...
Il
faut que Monsieur FRITCH
comprenne,
au
delà
de
sa
suffisance, de son air méprisant
et de sa rancoeur vis-à-vis
de
ceux qui entravent sa glorieuse
ascansion dans le sillage de son
beau-père que dans notre pays
trop peu de gens 00IIIlI8 lui ont
tout à gagner à ce que se
poursuive
cette
politique
discriminatoire
et
exclusive
d'appropriation
de la richesse
et que trop de gans n'ont rien
à perdre dans ce système où ils
ne récoltent que les miettes du
festin
que les
seigneurs
se
partagent.
Lorsque l'archevèque de Papeete
parle dans son allocution du 24
Octobre (R.F.O informations) de
"la FRANCE
qui dépense pour nous
en 1986, 81 Milliards de FCP" et
des familles
qui "ne mettent
rien
de côté"
et
qui
se
demandent où passe toute cette
richesse,
voUà bien l'une des
causes profonde de l'explosion
du 21. Monsieur FRITCHest-il en
mesure de comprendre ce constat
simple .et de bon sens ? Nous ne
le pensons pes , L'argent
rend
aveugle et
le
pouvoir
rend
sourd.
Il
est
bien
sûr
difficile,
au lieu de focaliser
l'attention
des gens sur les
conséquences d'un comporta.ent,
au lieu de se pencher sur ses
causes.
Comme le
demande
l'archevêque de Papeete:
"C'est
la volonté de tous que nous nous
attaquions aux causes profondes
de ces
difficultés
et
que
pratiquement
nous
révisions
notre
économie".
(R.F.O.
24/10/87). Formons le voeu que
cette
prière
de
l'une
des
autorités
morales du Territoire
soit
entendue par
tous
les
responsables poli tiques en état
de €9mprendre.
Les
"causes
profondes"
de
l'explosion
du
23
Octobre,
l'archevêque
de Papeete,
le
Maire de Papeete, le Conseiller
RAAPOTOles ont évoquées au
cours de leurs -Intervent Ions ,
Pour sa part, il y a déjà 10 ans
que lA MANATE NUNAA
a fourni
son analyse
sur ces "causes
profondes" qui existaient
déjà
sous le gouvernement du Front
Uni et qui se sont aggravées de
façon
considérable
sous
la
législature
du TAHOERAA.
Dans un
article
intitulé
"V10LENCE ET
POWOIR" paru dans le N"7 du
bulletin mensuel·lA MANA
daté du
Mois d'Octobre 1977, à la suite
des
troubles
provoqués
à
l'époque
par l'assassinat
de
Pierre
D'ANGLE-JEAN, les
responsables du parti donnaient
déjà leur point de vue. Voici
quelques extraits du texte
"Pourtant
la
véritable
cause
profonde saute
aux yeux,
à
partir du moment où les accusés
ou coupables
sont
tous des
Polynésiens. S'ils
se révoltent
aujourd' hui -et ce n'est que le
début d'un mouvementplus vastec'est
parce
que
la
DECOLONISATION
n'a pas encore
été faite' chez nous. Parce que
tout le système ad.inistratif,
Vous Partagez Nos Idées ••?
Rejoignez Nousl
ia mana te nunaa
Tél. : 42.66.69 - 42.26.27 - 43.09.48 PAPEETE- B.P. 1223 PAPEETE
4
~--------------------------------------------
judiciaire. foncier. éducatif et
éoOnodique de
ce
pays est
entièrellent français et. par
conséquent.
totalement
-incompréhensible pour l'immense
majorité des habitants de ce
pays.
désagréables qu'il faut dire,
justement parce qu'elles sont
désagréables, et la prémière est
bien cette constation amère que
cette
immigration massive
et
prolongée
de
Métropolitains
empêche parfois les Polynésiens
de trouver du travail. Et c'est
précls~ment parmi ces jeunes
Polynésiens désoeuvrés, laissés
pour compte, que la criminalité
et la haine contre les popa'a se
développent.
En d'autres termes, l'erreur est
de vouloir perpétuer la fiction
que les Polynésiens sont des
Français comme les autres. Nous
avons nos propres moeurs et
traditions qui sont tenaces,
malgré
les
apparences
extérieures trompeuses.
La conséqüence de cette situation
qui
s'est
considérablement
développé" depuis l'arrivée du
C.E.P. a
été
l'accroissement
chaque année plus visible et plus
indécent de l'écart des revenus
entre le peuple et les nantis••••
Une partie intégrante du système
colonial toujour-s en vigueur
chez nous, .c'est la liberté
totale qui existe pour les
Métropolitains
de
venir
s'installer ici. Avant le C.E.P,
il y avait facilement de la
place
pour
tous
les
Métropolitains
qui
voulaient
rester ici et beaucoup d'entre
eux y ont fait souche et ont
puissamment aidé à développer le
Territoire.
L'édification dans les centres
urbains
de
de
la
palais
consommation protégés par des
polices privées de ceux "là même
qui n'auront jamais la possibilité
d'y acheter quoi que ce soit sont
propres à donner à la population
polynésienne le sentiment de leur
exclusion sociale.
Mais un petit pays comme TAHITI,
où tout le monde veut se fixer,
ne peut pas absorber un nombre
illimité d'immigrants. Bien que
l'administration
fasse
preuve
d'une grande discrétion à ce
sujet, il n'y a pas de doute que
le nombre de popa'a installés
actuellement dans le pays atteint
20000 et que l'apport annuel se
situe aux environs de 1000. Ceci
à une époque où la population
polynésienne ne cesse d'augmenter
et que, chaque année, au moins
1500 jeunes arrivent à l'âge
adulte et commecent à chercher du
travail. Il y a des vérités
Qu'espère-t-on ?
Par la prière et la méditation
leur faire accepter l'injustice
de leur sort, par la matraque, le
fourgon cellulaire et le couvre
.feu les cantonner dans leur misère
?
Il ne s'agit pas de soigner les
manifestations de la maladie mais
de soigner l'ensemble du corps
social.
C'est un problème de société."
Qu'ajouter de plus? Ce qui devait
être dit
l'était déjà
pour
l'essentiel depuis dix ans. Les
responsables d'alors n'en n'ont
pas tenu compte, pas plus que ceux
qui leur succédèrent. Les hommes
politiques
de
l'opposition
d'aujourd'hui et ceux de la
majorité qui sont en état de
comprendre la gravité de la
situation sont-ils disposés à
repartir sur d'autres bases, à
-réviser
notre
éconoIDie-, à
prendre les mesures difficiles qui
s'imposent pour sortir notre pays
de l'impasse où il est acculé
aujourd'hui ? C'est la vraie
question que
se
posent les
citoyens de ce pays.
Le nouveau statut apparaît ainsi
de façon chaque jour plus nette
comme un moyen plus efficace pour
une minorité d'accroftre
ses
privilèges. Le peuple n'y trouvera
pas son compte.
Comment, dans l'ensemble de ce
contexte social, économique et
culturel, empêcher ceux qui n'ont
plus rien à perdre et qui sont les
rejetés
d'un
,système
fondamentalement
injuste
et
discriminatoire de se livrer à des
actes de désespoir?
.-------------------------------------------~
•
A
1
11 *\q'"
BULLETIN D'ABONNEMENT
Bulletinde liaison
1 B.P.1223. Papeete
de lA MANATENUNAA. TAHITI.Tél. : 42.66.69
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partir de 5.000 CFP/an.
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Papeete- TAHITI.
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ci"énk;;.tJ~é:
-;q'oe~orinut
Pa~èta
'
.
manipuler
les
fonds
publics.
.. ..
'. .
,
,.~.;: ,cOurs
de
·laqL!elIe.,. unE;"'( piocher dans les caisses, mener
cinquantaine de .: commerces ont
grand train,
rouler carrosse,
été dé'truits. Quelle dérision !
dispenser argent public à leurAutrement dit : c'est pas grave.
guise sans que pel'sonne n' y
l'Etat paiera. L'essentiel c'est
trouve à redire.
qu'il
n'y ait eu aucun mort.
Quelle indigence 1 Oevant la
Cette pràtique politique
s'est
situation
la
plus
tragique
particulièrement
développée et
qu'ait connu la Polynésie depuis
perfectionnée depuis 1982 avec
bien longtemps. bien plus grave
l'arrivée au pouvoir de Monsieur
que les cyclones car provoquée
FLOSSE et
du TAHOERAA,la
par des citoyens de ce pays,·
créa t ion des;, fonds d'a ides de
voilà la seule réf Iexlon qu'ait
toute taille et' de toute nature,
été
capable
de
livrer
le
la mise en place pour les
représentant du Gouvernement de
distribuer d'hommes dévoués à la
Monsieur CHIRAC.
cause de Monsie.ur FLOSSE,et la
cQntagion
aujourd' hui
à
Alor~ que chacun s'interroge.
bouleversé au plus profond. sur
le
pourquof
d'un
- tel
débordement.
Monsieur
ANGEL!
.
compte ses sous
Il semble
bien, hélas, -que ce soit
la
seu,le chose que le Gouvernement
qu'il sert (Etat et Territoire)
soit capable de faire.
Jamais.
depuis cinq années, nous n'avons
autant
entendu
parler
de
milliards •••• "La Polynésie a le
plus fort Produit Intérieur Brut
du Pacifique", 10 milliards pour
l'A.T.R., cinq milliards pour le
R.P.S.M.R, il suffit de demander
pour obtenir...
Les Polynésiens
ne
ccnnef ssent
par
leur
bonheur.. • • Dans la nuit du 23
au 24 Qctobre, la Polynésie a
payé le prix du bonheur de
quelques uns qui se gargarisent
avec ,l'argent des autres.
l'ensemblé des pays du Pacifique
d'une méthode dont l'efficacité
fut prouvée aux Territoriales •
Il n'est pas sans signification
qué l' étleu'te se soit produite au
l'IIOII9nt où
Monsieur
FLOSSE
offrait
à ses "8IIis" des pays
polynésiens
du Pacifique
une
petite tournée touristique' de la
Franq, riche et gén'éreuse qui
sait si bien alimenter sa bo'î te
, à cadeaux.
LA CORRUPTION
ÉRIGÉE EN SYSTÈME
A voir
ceux qui détiennent le
pouvoir et l'argent
se servir
sans complexes des richesses
dispensées sans contrôle et sans
limite par le Geuvernement de
L'EXEMPLE
VIENT DE HAUT
Lorsque
le
Haut-Commissaire
déclare,
dans la nuit du 23 au
24 Octobre
que
les
Dockers
avaient
pris
l 'habitude
néfaste
de peoser
qu'il
suffisait
de
d8118nder pool' obtenir,
n'est-ce
pas à l'Etat
et au Territoire
que
reviennent
la
lourde
responsabilité
d'avoir
donné
l '8X8IIIple de
cette
pratique
érigée
en
système
de
Gouvernement par les partis au
pouvo r en ce moment. Comment
faire
comprendre aux citoyens
qui croient en la démocratie et
en l'égalité
de tous devant la
loi
que
les
maîtres
du
Territoire
peuvent au moindre
ï
6
_
voir et à
pratIques
. scandaleuses des puissants,. à
entendre
les
accusatiors
calomnieuses' circuler
dans la
presse locale et Française sur
le
comportement
de
nos
dirigeants,
commenteMpêcher que
les gagne-petits
réclament eux
aussi leur part· 'du gâteau ? Que
les
corporations
les
mieux
structurées
~t
plus
les
puissantes
n'organisent
pas
elles
aussi
leur
action
revenaicative
pout
offrir
à
leurs membres un peu de bien
êtr~ ? Le pillage des ressources
publiques
à
. des
fins,
électorales·
voire personnelles
organisé
avec
la
complicité
active
des
responsables
de
l'Etat
~st
devenu actualité
banale et
n'éveille
plus la
lIOindre critique. Par contre, la
mobilisation
des organisations
syndicales
pour obtenir
des
avantages sociaux en rapport
avec la richesse trransférée par
l'Etat
Français est condamnée
comme génératrice
de troubles,
de désordres, de provocation.
Monsieur
connaître
CHIRAC, à
les
La
confrontation
avec
les
Dockers a
été
voulue.
La
mobi1isation
des
gendarmes
mobiles le 23 vers '17 heures a
été un choix délibéré, avoué par
le Haut-Commissaire lors de sa
conférence de ~resse du 24 au
matin puisqu'il
déclarait
"ne
pas pas vouloIr déclencher une
particulièrement dégagé du Haut
bataille' sur le port en présence .,. Co!nn{i.ssaire.·
·'e,n·,.' annonçant
le
d'enfants
et
de femmes· des " bilan d!unè' ini,tiativ9 dont: il
ri' a été," ap.rès tout,'
que
dockers qui s'apprêtaient,
selon
. l'exécutant zélé. Plaie d'argent
lui, à rejoindre lés grévistes
n'.est
pas
mor·telle,
l'Etat
dans la soirée du 23. Monsieur
ANGELI savait
donc que la
paiera, il est habitué à payer
bataille
aurait
lieu
s'il
en Polynésie, c'est d'ailleurs
ordonnait
aux
-forces
de
tout ce qu'on lui demande.
l'ordre" de se diriger vers MOTU Reste désormais à donner une
UTA, il a lui
même choisi
explication
qui pufsse
faire
l'heure qui lui paraissait
la
éChapper le Gouvernement local
meilleure.
et son censeur (Vigilant)
et
maitre Monsieur FLOS·SE
à leurs
. QUI.A DÉCIDÉ
responsabilités.
Aux yeux de la
L'AFFRONTEMENT
popula t ion
en
ef fet,
le
Gouvernement en
place
est
En réalité,
on a peine à
toujours responsable de ce qui
imaginer que le Haut Commissaire
ait pris lui-même l'initiative
se passe de fâcheux. Après les
de cette
grèves dures de Décembre où
opération
dont
il
l'affrontement
a été évité de
connaissait
parfaitement
les
justesse,
après le conflit
sur
risques. Monsieur ANGEL!a été.
les
quais
avec
les
acconiers
qui
choisi
spécialement
par
le
a entraîné
la
promotion de
Gouvernement
CHIRAC
pour
Monsieur FLOSSEau poste des
appliquer
les
directives
du
Affaires 'du Pacifique et
sa
Ministre et aplanir les chemins
disparition
provisoire
de
de Monsieur FLOSSE. En pareil
l'avant scène 'politique locale,
cas, les téléphones se mettent
l'émeute du 23 semble indiquer
à sonner, les télex à crépiter
que
le
Gouvern&lleht
'du
entre Papeete et Paris afin que
Territoire,
incapable d'éviter
la décision
prise
soit
bien
le pire, ne gouverne plus.
celle
des
responsables
DES ÉLÉMENTS
politiques au plus haut niVeau.
L'ordre de l'intervention
n'a pu
INCONTROLÉS ...
être donné que par le Secrétaire
On va donc désormais s'ingénier
d'Etat chargé du Pacifique ou
dans les médias à mettre en
par
le
Minist~
des
avant des -éléments incontrolés"
DOM-TOM
•••••• Cela. expliquerait
(Ch. Pasqua).
des
"éléments
d'ailleurs
l'air
troubles,
mauvais,
irresponsables·
(ANGEU)
lesquels éléments vont bientôt
devenir des "groupes organisés
qui ont attaqué les magasins"
(Ch. Poroi) et pourquoi pas, si
nécessai re,
des
agi tateurs
entraînés
par les Lyl;>iens de
KHADAFI
ou par les cubains de
CASTRO.Cela permettra ae faire
l'I'conomie
d'une
réflexion
sérieuse sur les raisons de ce
déchaînement de violence....
On
pourra ainsi
continuer
COIIIII9
avant •••• jusqU'à la prochaine
fois. et ce sera pire.
Comme nous le pensions, le
miracle ne s'est pas produit il
l'Assemblée Territoriale jeudi.
La famille FLOSSE nous a réservé
son petit numéro habituel avec,
la
dimension
surréaliste
supplémentaire des personnages
qui se dédoublent. A deux ils
ont fait tout le début. Le
Conseiller FLOSSE en pleine
explicationde vote prenant tour
à tour la place du Président de
l'Assemblée Territoriale, un
moment égaré hors des consignes
données, le Conseiller FRITCH se
croyant
par
moments
à
l'Assemblée Nationale et par
moments (il rêve), au Conseil
Municipal de Papeete•••• Ce .2!!!
FLOSSE'5 show ne nous a pas
surpris.
tout est dit, poursuivons. Pas
le moindre doute n'est venu
effleurer l'espritdu grand chef
d'orchestre
le public a
entendu une bien
furieuse
cacophonie mais c'est le public
qui a mal entendu. Si Monsieur
FLOSSE et son gendre et les
moutons qui les suivent veulent
extirper
de
la
Société
POlynésiennes les
"voyous",
jeunes désoeuvrés sans éducation
et sans formation Qui traînent
dans les Quartiers populaireset
les
communes
rurales
de
Polynésie, ils ont intérêt au
préalable à
construire de
nombreuses
prisons
ou
il
transformer
leurs
palaces
hÔteliers en prisons et il
manqueraencore des places 1
Si, comme le dit Monsieur
FLOSSE, l'émeute avait été
organisée, compte tenu de
l'absencequasi totale au départ
de dispositif de sécurité, ce
n'est pas cent commerces qui
auraient été touchés l18istoute
la ville gui aurait pu être
incendiée.
C'est bien pour faire la lumière
sur toutes ces accusations
frivoles du Gouvernement local
et sur les responsabilités
réelles de l'Etat et de Monsieur
FLOSSE Que nous demandons ~
co.nission
d'enquête
Territoriale.....
Que
le
Gouverl'lElllent
refuse Mr peur de
la vérité.
En gros, comme son gendre, il ne
comprend pas pourquoi "çà" a
sauté. Il n'a donc pas pu le lui
expliquer. Il ne voit aucune
raison qui soit de son tait car
celui qui a décidé d'envoyer
l'armée c'est le Haussaire
(c'est le Secrétaire d'Etat qui
parle) mais il a quand même la
bonne grâce de le féliciter,
quant aux causes profondes qui
a.uraientpu être à l'origine de
ce débordement,il n'en voit que
deux : les insU ts ne font plus
la IIOrale6 leurs élèves et les
religions ne font plus leur
travail. A part cela , la somme
de la manne qu'il a distribué
depuis 1982 dans tous les
domaines (c'est le Président au
Gouvernement qui parle), est
considérable et les ~ntents
sont bien des ingrats••••
UN ACCIDENT
DE PARCOURS •••
S' il n'y a donc aucune raison à
cette explosion, il s'agit bien
d'un accident de parcours Qui,
on le jure, ne se reproduira
plus. Passons maintenant aux
coupables
une bande de
"voyous" de "Territoires", de
"nihilistes" Qu'il
convient
d'extirper de notre société.
Pour taire bonne _sure, ces
·agitateurs· pourraient être
I18nieuléspar des •idéologuesde
la violence· et .-.e, par des
·puissances étrangères·. Voilà,
8
\
__
Notre petit pays a connu dans la
nuit du 23 au 24 Octobre 1987
une véritable émeute au cours de
la~uelle
une
centaine
de
commerces ont été incendiés dans
la ville de PAPEETE.
Nous condamnons la décision du
Gouvernement
central
d'avoir
fait donner la force militaire
sur le Port de PAPEETE pour y
régler un conflit social. Cette
intervention, chacun en était
persuadé, était de nature à
provoquer
des
évènements
violents propres à troubler
l'ordre public, surtout dans un
climat social très lourd depuis
plusieursmois. Déjà en Décembre
1986, le pire a été évité de
justesse grâce à l'intervention
des
Eglises,
les
forces
militaires avaient alors été
retirées ·et le calme était
revenu.
Cette décision, prise à PARIS
par
les
responsables du
Gouvernementet exécutée sur le
Territoire
par
le
Haut-Commissaire
n'a
été
accompagnée sur le terrain
d'aucune mesure de sécurité
susceptible de limiter les
conséquences
de
violences
prévisibles.
L'absence de ce dispositif de
sécurité pendant les premières
heures de l'émeute a été à
l'origine de l'incendie et du
Des voitures incendiées.
Légionnaires en trucks.
pillage d'une centaine de
commerces.Malgré l'intervention
de toutes les casernes de
pompiers de l'lIe. les dégâts
résultant
de
l'incroyable
imprévoyancedes responables de
l'Etat va coûter à la communauté
nationale une
dizaine de
milliards
de
indemnisation.
FCP
en
Il nous paralt de la plus
élémentaire équité. aussi bien
vis-à-vis des sinistrés que de
l'ensemble des Fran~ais qui
auront à compenser les dégâts•.
qu'une commission d'enquête
1 parlementaire soit
diligentée
1 afin de faire toute la lumière
sur les conditions exactes qui
ont
conduit à . ce
bilan
catastrophique.
Le peuple polynésiena lui aussi
besoin de savoir.
L'opposition . a
déposé
à
l'Assemblée Territoriale une
question écrite visant à créer
une
commission
d'enquête
Territoriale. Cette question
écrite a été repoussée par la
.majorité TAHOERAA (R.P.R) au
pouvoir pour
des
raisons
statuaires. Nous faisons donc
appel à vous pour que la vérité
éclate
enfin _ sur
les
responsabilitésdes uns et des
autres dans cette affaire qui
met en cause les intérêts·vitaux
de notre Territoire.
9
C'est avec stupeur que nous avpns
entendu les propos du député
FRITai sur les ondes de R.F.O.
Je
ne
comprends
pas
se
d~solait-il ••• je ne comprend pas
1 .Qu'un hommepol i t ~que .qui plus
est élu député soit incapable de
cOmprendreles. évènements sociaux
qui
se
produi~ent
dans
sa
circonscription',
cela
parai t
suréal1ste car enfin c'est bien
là
le
premier
travail
d'un
responsabl~
politique
comprendre, être à l'écoute des
populations qui l "ont élu. Hélas,
Monsieur FRITCHn'est pas en état
de comprendre autre chose que le
tintement
des
pièces
d'or.
L'argent rend aveugle, le pouvoir
rand sourds-aveugles
incapables
de ~prandre
et qui se laissent
aller
à
des
bavardages
incohérents. Nous comprenons ses
efforts
désespérés pour tenter
de disculper son beau-père Gaston
FLOSSE, encore faut-il
que les·
arguments
avancés
aient
un
quelconque
rapport
avec
la
réalité.
basculé et que, la rage,
le
ressentiment et la haine ont
poussé une. partie
de cette
population à saccager et à ~rûler
les magasins avec les élémen.ts
"combustibles trouvés sur place.
4. Que tous les responsables et
militants
politiques
indépendantistes ou non sur place
n' ont eu de cesse de calmeries
émeutiers,
d'éviter
dans
l'embrasement des esprits,
le
pire.
Il est
et
~rticu'li~rement
choquant
irresponsable
qu'un
élu
politique absent du Territoire,
. responsable de la mise en oeuvre
des forces militaires qui ont mis
le feu à la poudrière sociale se
permette de jetter 'le discrédit
sur les responsables poli tiques
de l'OPPOsition qui ce soir là,
en l'absence totale de dispositif
de sécurité,
ont évité que les
dég~ts ne soient encore plus
importants.
Cela, nous comptons bien aussi
que
la
.Commission d'enquête
l'établira •.
C'est
pour
cela
que
nous
réclamons
une
COMmission
d'enquête
Territoriale.
Pour
établir la vérité. La machination
organisée contre POUVANAA par le
TAHOERAA
d'alors ne se reproduira
pas à l'enc~ntre des Dockers. Ce'
ne sont pas les responsables du
TAHOERAA
planqués. dans leurs
Mairies ou installés
dans les
salons de l'Assemblée Nationale
qui imposeront leur vérité.· Il
y 8 dès témoins oculaires.
des
•
1
.. _journalistes
qui faisaient
leur
travail qui pourront témoigner.
Toutes les personnes dignes de
foi pourront prouver :
1. Que depuis la veille, '/grâce
à l'annonce devant la Pisse du
Haut
Commissaire.
toute
la
population
s'attendait
ài des
affront_nts
entre les dockers
et l'armée.
2.Que les premiers bruits
de
l'affrontement ont ramené à MOTU
UTAcommetoujours dans ,ce:s cas
toute une population de cur-Ieux,
.hommes. femmes. enfants
et
jeunes.
:3 .Que ce n'est gu'après que les
grenades aient éclaté au milieu
de catte foule que la raison a
10------
_
Enfin, le plus mauvais moment
est passé 1 Tout rentre "dans
l'6rdre". les débris calcinés,
les mauvais souvenirs chassés,
on va enfin pouvoir continuer•••
Comme avant. Pourquoi changer ?
Les coupables ont été désignés
: après quelques hésitations sur
l'opportunité de rejeter la
faute sur des agitateurs à la
solde de la Lybie, de l'Iran, de
Castro, aidés par le compio~
anglo-saxon visant à évincer la
France
du
Pacifique,
les
coupables sont désignés, ce sont
les dockers. 11 ne reste plus,
pour faire bonne mesure, qu'à
punir pour l'exemple les jeunes
et les moins jeunes qui se sont
servis dans
les
vitrines
éventrées.C'est en cours.
Ah 1 qu'elle est rigoureuse la
justice dès que l'on touche au
Capital 1 Un tricot volé
valeur 5OOFCP, peine prononcée
15 Jours de prison ferme. Bravo
1 La propriété privée est un
bien sacré, d'autant plus sacré
qu'elle appartient aux plus
riches. Imaginons que le même
voleur ait dérobé ce Tee-shirt
dans la maison en pinex qui
jouxte la sienne. Quelle aurait
été la peine prononcée?
Ah
si elle était aussi
rigoureuse pour tout le monde
cette
JUSTICE,
pour
les
puissants et les riches, pour
les élus qui se servent dans,les
budgets publics comme dans des
vitrines éventrées••, Ceux qui
confondent le bien public avec
leur poche personnelle. qui
paient voyages, banquets à leurs
am1.s,s'offrent des villas, les,
aménagent avec l'argent de tous,
corrompent leurs électeurs. font
des faux en 'écritures
••• Ah 1 si
la justice était ce qu'elle
devrait,
si
la
brigade
financière avait pu poursuivre
son travail pour démasquer non
ceux qui volent un Tee-shirt de
500F CP mais les gros qui volent
par millions ou par dizaines de
millions sans être inquiétés,si
les peines étaient en rapport
avec la gravité du délit et non
avec la protection politique '
dont bénéficient les coupables,
alors oui, la justice serait
respectable.
_____________________________
Or la justice est aujourd' h~i,
NOUMEA comme à PAPEETE, le
bras ar~ du pouvoir colonial et
de
l'Argent.
Kanaks
de
Calédonie, Polynésiens laissés
pour
compte d'un
système
économique parasitaire et d'une
politique de clientèle, les
à
La
"Just~ce" coloniale en
Calédonie comme en Polynésie
reste fidèle à sa tradition.
Elle vient d'acquitter les
auteurs de l'embuscade la plus
meurtrière de
toutes ces
dernières années en Calédonie où
10 Kanaks (dont deux frères'de
Jean-Marie TJIBAOU) ont trouvé'
la
, mort.
Mais après tout, qu'est-ce qu'un
Kanak 1 Et qui plus est, qu'est
ce qu'un Kanak indépendantiste
7 Encore une espèce qu'il
convient "d'extirper de notre
communauté"..un empêcheur de se
remplir les poches en rond.
enfants oubliés de la France
savent désormais que sa justice,
oublieuse et cléÎnenteà l'égard
des bien lotis, des bien placés
et des bien pensants sait se
montrer dure et impitoyable à
l'égard des sans nom et des sans
le sous.
Pourquoi donc se lamenter sur la
"liquidation"de 10 spécimens de
cette espèce à éradiquer 7
Mais après tout, qu'est~ce qu'un
jeune' po lynêsten désoeuvré qui
contemple tous les jours passer
son nez les trésors des mille et
une nuits de notre société de
consommation réservés à une
minorité ? C'est un Kanak en
puissance 1 •••
qu'il convient
d'"extirper
de
notre
communauté".
Allons, Messieurs les juges, au
travail 1
LA FRAN'CE
DESHONOREE
CIMETIERE DE TIENDANIT'e.
CE LIEU DEVENU
UN NON.LIEU
11
LE PRIX DU BONHEUR D
QUELQUES-UNS
Notre petit pays a connu dans la nuit du 23 au 24 Octobre 1987 une véritable émeute
au cours de laquelle une centaine de commerce a été incendié dans la ville de
PAPEETE. La polynésie a payé ce soir là le prix du bonheur de gpelgpes uns gui se
gargarisent avec l'argent des autres. En effet, a voir ceux qui détiennent le pouvoir
et l'argent se servir sans complexe des richesses dispensées sans contrôle et sans
limite par le Gouvernement de Monsieur CHIRAC, à voir et à connaitre les pratiques
scandaleuses des puissants, à entendre les accusations calomnieuses circuler dans la
presse locale et Française sur le comportement de nos dirigeants, comment emp{!çher
gye les ga~e-~tits
réclament eux aussi leur part du gâteau ?
La -cotxt ront.at.Lon avec les Dockers a été voulue et la mobilisation' des gendar!fles
mobiles le 23 Octobre vers 17 heures a été un choix délibéré. Cette décision, prise
à PARIS par les responsables du Gouvernement dont Gaston FLOSSE et exécutée sur le
Territoire par le Haut-Commissaire n'a été accompagnée sur le terrain d'aucune mesure
de sécurité susceptible de limiter les conséquences des violences prévisibles. Elle
est à l'origine de l'incendie et du pillage d'une centaine de commerce et elle
coutera à la communauté nationale une dizaine de milliards en indemnisation. ~
condamnons la décision du Gouvernement central d'avoir fait donner la force militaire
sur le PO!t de PAPEETE pour y régler un conflit social.
Elles sont toutes à la fois, sociales, politiques, économiques et culturelles. Ainsi,
depuis la création en Juillet, 1962 du C.E.P et son installation en Polynésie en 1963,
notre dépendance POLITIQUE s'èst transformée en dépendance NEOCOLONIALE qui, a mis en
place les conditions de notre dépendance ECONOMIQUE. Une des conséquences de cette
situation a été l'accroissement chaque année plus visible et plus indécente de
l'écart des revenus entre le peuple et les nantis 1 ••• Il n'est pas étonnant que ceux
qui n'ont plus rien à perdre et qui sont les rejetés d'un système fondamentalement
injuste et discriminatoire se livrent à des actes de désespoir ?
~
~~~~~~~~~
..
Il serait tentant pour les Gouvernants actuels de refuser une fois de plus l'analyse
des causes des débordements du 23 Octobre. Il est facile de promettre le
"rétablissement de l 'harmonie qui a toujours prévalue dans les rapports au sein dei
notre communauté" et du même coup vouloir exclure de cette communauté "une bande de'
voyous et d "idéologues de la violence". Qui sont ces "auteurs d'actes dti,Terrorismeet de destruction organisée sinon tous les laissés pour compte du système économique.
A notre demande de retrait des forces militaires a succédé le souhait du TAHOERAA d~
voir s'installer à demeure deux escadrons de gardes-mobile. A notre désir de savoir
réellement ce qui s'est passé la majorité a opposé une fin de non recevoir. Enfin, àl
nos propositions da dialogue, le TAROERAA et ses valets ont préfl:!ré
"tailler dans le
vif" et réduire à néant toute P9ssibilité d'évolution consensuelle.
'Qu'espère-t-on ?
Par l'abnégation, faire accepter au peuple l'injustice de son sort? Par la matraque,
le fourgon cellulaire et le couvre feu le cantonner dans sa misère? Il ne s'agit pas
de soi~er
les manifestations de la maladie mais de soJ..gp.er
l'ensemble du corps
social.
C'est un problème de société.
ia mana te nunaa
NO TE TIAMARAA MAOHI MANAHUNE
BULLETIN DE LIAISON DE lA MANA TE NUNAA
VEA AVA'E A lA MANA TE NUNAA
ISSN 0757-391-X- B.P. 1223 PAPEETE- TEL. : 42.66.69 - COMPTE SOC. 17.185 F
ATAHI
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TETEPA / ATOPA 1977 ~N°7
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faahiti
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pepi Angel! no te tamaru i te
I118UI118na<>
e ua ha8118rall8rall8 mai
oie e eita 0 PONSTANEi hinearo
e pa rau e - te mau tae ta 1180hi
atoa- 11180ti ra te tahi noa tela
rave ohipa.
Aua ue haapepu 1118
i , i nehenehe
ai tatou e huti i te abo ma te
hepohepo ore.
Ua taaroo
hia no outou,
i 'te
putuputuraa
matemua a te apooraa
rahi, no roto mai i te vaha 0 te
hoe mero epooraa rah! : -E te
pereti teni,
te hinaaro nei au e
ui atu ia outou i te hoe uiraa
uiui ? I taue taime ra ua ruru
No te
hoe ahu "Tee shirti eia
hia, ua faautua etaeta
roe hia
te hoe taurearea
oia hoi i e 15
I118hanatare auri. No te taviriraa
e 20 "'irioni
(oia hoi e 20.000
-Tee shirte 200 tara te IIIOn1)
ua faatetia
hia ia te hoe mero
apoorea rahi no te TAHOE
RAA, no
te MaUIIIOtUraro matai.
Numera mata.ua a te faahuehue
raa. no te 23 ra no Atope :. Tei
te fai to 5 .. iria,
aità â, ia i
taiô
hia 'tura
te tatairaa
te
mau t08. E tlM r08 pena i te
taito 10 miria •••• Te taito MOni
atoe tele 0 tel ha8lllauahia no
No matou nei ra, ua i tea ê na
matou, te huru haapùupùu mon1 a
. Gaston FlOSSE i te pae 0 tana
oraraa e 1 te pee ato'e 0 tana
ohipa porltita....
10 Miria i
maue 1 roto n08 te hoe aree e 6
bora, a tee hol ê 1 Aua'e rà e
ere nana e t8!lho' i 1 teie moni.
na te Nunaa Farani taahou â teie
ohipa e amo.
te mata'i rorotai ra VEENA.E
perau la tatou
tel ~ri
te
haallauraa a te mata'i rorotai
tei ..ua atu ta FlOSSE (e tona
h08 PONS). UII marama roto te
terurirlla, ahiri aita i tuu hia
tu te nuu e ai ta atoe ia te mau
ona e ere i ta ratou mau toa e
vai noa â la ta ratou mau tare.
Na te vitivitirlla
te tauturu e
te Hau Faranl, 12 noa hora i
murl lIIai te arepueepu, i tllllite
mai e te t8!lrii nei te Hau
Fllrani tona hape aite te oire e
r08a i te peruru e vai ra te
titi.
E GASTON E
Aue 'tura e~ te teimaha noa
'tura
te hopoia a te Nunaa
Farani no te autau te mau hepe
a FlOSSE tane. 1 muri te mau
ohipa naamao' tei hohora hia mai
e te mau ve'a 0 te tenua Farani
e 0 tei haa I18rirau te hiro'e 0
te Pu peruru G.F.A.. i muri mai
te naallauaraa te rave hia rio te
piha toro'a a te Faatere Hau
FarMi io tatou nei ete·
taai
rlla 0 te hoe atatll moemoemauhaa
no te tureru raa te mau tenua no
Pati t Ha
e mau ohipa maitai
a te Tametamataraa Atomi (C.E.P)
e te. poritita eitenua a OilRAC
i Taratoni e i lIuri mai te mau
tere hui arU i Farani a vetehi
mauTi'a naapa'o no te mau tenua
aihuaraau no Patitita,
e teie
nei, parau ho!Ità, te titi
te
Faatere Hau Farani haape'o te
lIau titi i one iho... Tatiti 10
Miria te huri hia i nia te tua
o te nunaa tareni ••••
EMATAOAOA!
Te mea titi 0 te Incree ia te
hoho'a 0 Porinetia i te ao nei
i te pee ihoa ra 0 te imiraa
tllutaa i te pee ratere i te
tenua nei. Te tahi ae pee, te
hoho,a 0808 e te oriori 0 to
tatou Faatere Hau Ferani neepeo
i Patitita.
hoho'a tei I18rirau.
Te ata taao'oo'o IMra peha ia to
te mau tenua eê i Patitite
nel
118 te
pereu raa pena ia e we
heape'o ia 1 ta vetahl ê ohlpe.
alta la 1 heape'o 1 tana 100.
3
Aita hoi ore, e riro
to tetou
nel !lieU teetere
i te petoi 1 te
tetera' e te tetou l' tuu no teie
!lieUerepurepura'a
1 tupu 1 te 2J
no Atope i 11I81r~ iho ne1. e mea
ohle etura 1 tele nel, i muri ae
1
te
titeure'e
1
te
haeMaltelra'a
a te Atue, e te
teatehere'a
i te roI !Ile ta , i nia
1 teie
huru 0 te meohi no te
taarii
ohie ra'a
1 te teata, e
te
huru
nunaa
teero'o
0
te
.aohi,
ia iriti
hIe, talri
tumu
hia, tele .au peroteta
no te ino
e te taehae
~i
roto mei to
tetou
nei
nuna'a
taahitira'a
pereu teie
a Edouard FRITCH i
R.F.O i te 26 no Atope 1987. E
Mee ohie i te teaitere'a
e. a ùe
tae
taahou
tatou
i nia i te
altal tore' a 0 te
teate
e 0
tetahi
teate
i roto i to tatou
nei, to teiete
e na rel re hol le
lri ti hia teie
l'II&Utaata
ohipe
i' ino, teie meu taeta e tuu nei
1 te meu manao i'ino
1 roto i to
tetou
nei
orara'a
taahitlre'e
tele a Edouard FRITCH 1 R.F.O 1
te 26 no Atope 1987.
E tela ohipe i'ino,
e 0 vei hoi,
teie
teia
i' Ino ta FRITCH tene
e htnearo nei, e tairl
tUIllU roe
nei, mel roto mel i to ratou nei
totelete
1 tele mau taate e rave
te ohlpe orureheu
ohipe,
ohlpe
l'lno
ohlpe vavahira'e,
e tano
le haeve tèiaha
hIe ratou teie
meu teate , tele meu tamerii,
ta
te taanahora'a,'
oraree no teie
nel tau,
1 tuu 1 te hlti 0 to
tetou nel toteiete
e atu a, oia
hol,
oie
iho
e
tona
iho
utuetere.
TE PURARA'A...
ia Ite papu
Nehee te purere'a
te
e
~itei
0
FRITCH tene
i
t8atoara'e
no te !lieU ohipa
haruru ai teie ohipe i te 23 no
Atopa nel
tei
roto
le
i te
taatoara'a
i te poritite
e te
TAl-R RAAe teie e raverehl
evee
1 tele nei. Hoa me'e pareu iti
e üe , e ua pure hoi tele ohipe
i te tuu ra'a hia te nu'u 1 nia
1 te uehu teie
ti,teure'a
ei
titeu
hia e FLOSSE e 0 PONS
tane.
E 0 tei
ta80tl
hia e
ANGE LI , 0 tei heallana hia e te
TAl-R RAA,na roto 1 te tuura'a
i te nu'u i tupu al teie
mau
ati.
TE MAU TUMU HOHONU
MAU...
matapo 06 i te 118ne , ue IIi!Itapo
1 te lIOn1, e ua turi
to 06
tarie
1 te mana !llel te te Arii
Eplkopo no Papeete
1 ani ne e
tano tatou pee toe ia arc 1 teie
MaU fifi hohonu e haa fifi ne i i
to tetou nei totalete,
e e tano
ia hlopoe
faahou
i ta
tatou
faanehora'a
illire'a
tautaa
R.F.O. 28 no Atope 1987. E te
fa80ti
nei matou e pure anae
peatoe tetou
ia faaroo hie tei
porol
nei
taata'
taaroo
e te
taatoare'a
0
teie
mau
tia
. politite
e marall8rall& to ratou.
E " hio 1 te mau tUIlU hohonu rnau
ia IIIeIramerel1l8maltai
0 Edouerd
FRITCH tane,. e taae noe tu ai
tone teoteo,
tona huru haapeu e
tona inoino
i nia 1 te taata,
haapeo ia teie
MaU taata
e, i
haatiti
nei
i nia
i te e'a
teitei
tane e haere nei, ne lIuri
i tona metua Hoovai, papu meitei
oie i roto i teie
tenua,
aita
teue huru politita
e manuia noe
ae, eite te porltite
e te nounou
i te Maitai, e taahaere
te taata
i nia 1 te hoe vahi lI&ital. Tumu
perau hol a te Arii Epikopo no
Papeete,
i,
roto
i
rene
feehitira'a
perau, no te 26 no
Atope
i
l1I8iri
iho
nei.
Te
haameue nei, te Hau Faranl no te
tenue e 81 lIirla no te matahiti
1986. E te vai nei hoi tetahi
MU utuefare,
ai te roe ta ratou
IIOni e pué nel te ui nel hol one
e, teihea
roa teie
meu meitai.
Tele MaU te hoe I118U tumu ati
i
tupu 1 te 23. E papu enel le 06
FRITCHtane e, tele mau te tumu,
e te le III!IUte tumu hohonu, a 1ta
Matou e manao nel, e te papù nel
la 06.
po 06 1 te lIOn1, ue
06
Te MU tumu hohonu mau no teie
mau at 1 1 tupu no 23 no Atopa
1987 ua taehiti
hie a ta, Arii
Eplkopo no Papeete,
ue teahiti
hIe a te tavana olre no Papeate,
a ua faahiti
hia a te mero
apoora' a rahi
RAAPOTOtane
i
roto 1 ta ratou mau faehltira'a
pereu,
Te pee 0 lA MANA TE
NUNAA.A tehi ehuru matahi ti i
tele nei tona horoa noe r'e'a 1
teie mau horoara'a
menao i teie
mau tUIIU, tumu hohonu e fee i no
noa nei i to tatou' nei toteiete.
1 vai
a
nà
1 nIa
1 te
faaterera'a
a te Front-UnI
Ino
roa tù 1 roto 1te faatarera' a a
te TAHOERAA'te hoe aratalra'a
parau, pIe hia i roto i ta vea
nUllera 7 a te lA MANAa avae
Atopa
1977, Muri ae
i
te
taperehi
pohe ra' a hia 0 Piarre
d'AOOLEJEANtane, ua tuu te mau
faatere
0 te
lA MANATE NUNAA.
Taie
tetahi
I18U tatarara'e
parau,
faehltira'a
pareu
Te
vai noa nei hoi ta mau tumu
hohonu 1 mua 1 to tatou nei lieu
I18ta. Te vai nos nei te mau
taata e faautue hie nei, e maohl
anaa.
i feetupu ai retou 1 te
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ia mana te nunaa
Tél. : 42.66.69 - 42.26.27 - 43.09.48 PAPEETE- B.P. 1223 PAPEETE
4
orureraa MU i teie mahana no te
mea aita r08 te taatereraa
aihua
reau a te MU tarani
i taaore
hia tura io tatou nei taatera'a
i' te pae ohipe a te ha-u, te
taatereraa
pae ohipa 0 te ture
te pee ohilll' a te tenua, te pee
ohipa a te haapiira'a e te illi
ra'a tautaa na te tarani anae
teie e taaoti nei. E hape rahi
hoi teie 0 te haavare tamau n08
raa 1 te maoh1, e tarani ratou,
lllai tetahi atùa mau tarani, e
peu tumu ta tatou, e peu tu.u ta
tatou e titau ne1,- ia vai noe,
e hiora' a e vai nei ai ta tatou
e hinaaro i ta tatou peu tUIIU,
hiora' a
teie
taaterera' a
aihu'ara'au
e vai noa nei io
tatou nei, 0 teie ohiera'a te
I18Utarani e Mere mai nei io
tatou nei hou te haalll8uraa hla
te C.E.P, rahi r08 te 1II6U
tarani
e haere 1181 10 tatou nei. e 0
tel taaohie i te haamaitaira'a
i te iAau.maltai 0 te tenua nei.
Teie rà 1 roto i _te hoe tenua
mai ia TAHITI. e tenua it I
nainai r08 ai, aita roa tu la
tano ia rahi mai te teia 110
rapae. noa tua aita teie nei
MU. e horoa nei tona 1116080 iti.
i nia i te tUIlUparau e tano i
parau hia e ua tae roe i nia i
te taaito e tapae mai nei 10
tatou nei. e 20.000 popa'a e
noho nei io tatou nei -e 1.000
tauatini o : ratou - 0 te tee n08·
liai l18i i te mau matahiti at08.
1 roto i te hoe taime e, te rahi
noe nel la 1 to tatou nunaa 1 te
tenua néi i roto 1 te hoe tall18
e, 1500 pee hanere taurerea e
tae nel i nia 1 te tiaraÎa tasta
paari, e 0 te titau nei i te
ohipa. e ere teie mau parau. e
anaal1atae hla nei no te l18a 0
te ie I1I8U popaa e tae _118i i te
tenua nei. ua iti
r08 ia te
ohipa na._!e_~.:~
1180~_
.
ai ta ta ratou ohipa taanuu hia
i te hiU, -no reira ratou i
tltaura'a
i te I18Uohipa 1'ino,
e te I18Ulllan80 i' Ino, I roto i
te oire iho teie mau ohipe no
teie nei tau, e peruru hia l18i
e te mau mutoi tele mau ohipa e
nounou hia nei, e teie mau
taureeree aita roa hoi e roa'a
ia ratou, aita e roa'a ia ratou
no to ratou nei veve, e riro
teie nel I118U
ohipa i te taatupu
mai i te manao l'lno i roto i to
ratou terurira' a. Eaha turà pai
1 teie nel, na roto i te pure.
te faaterurlra'a
ia ratou, ia
faarii
Ihoa ratou i to ratou
huru, na roto rê i te reau
talri,
ne roto l te pereoo tare
auri. e te opaniraa la héere
ratou 1 rapae 1 te po hinaaro
'nei la vai n08 ratou i roto i to
-retou veve~ E tano ia repeeu hia
1 mua 1 te mau huru 0 te maumai
totaiete e tià _ia repeeu hia te
taatoara'a
0 te
totaiete.
Te
tUlIU no teie, mau fiti no teie
tau 10 I18tahiti teie nel, tele
perau, Aita, roe te 1II6Utaatere
tenua 1 haapao noa ee i taue
parau ra e, ai ta, te mau taatere
tenua i haapao, noa ae i taua
parau, aita at08 to muri l16i ia
ratou i neepeo:1 taua parau teie
mau tia politita no te pee petoi
no teie nei tau e no te pae rahi
atoe , e tenua a to ratou, aita
nei ratou e hinaaro'o nel ia
Mall6itai api taahou hia te
hiopoara'a
i
ta
tatou
nei
operera' a i te mau fautaa anei
ratou e himsaro atoa nei, ia
IIStara lllai to tatou nel- nunaa
lllai roto l118i 1 teie, nei mau,
titi.
Ulra'a rahi, e ui hia ne,i
e te taat08ra'a, e te mau teate
o teie nei tenua.
.-------------------------------------------,
•
1
l
1
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1
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Il
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,~
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Papeete- TAHITI.
1
1
LJ _U 1
1 1 1 1
1 _j_J_j_
~-------------------------------------------I
,
_
,-.
,5
Topera'a reo 0 te tia 0 te hau
faranl 1 te po a tupu al, te .au
aU i Papeete, e a tutuf hia ai
150 toa i roto 1 te olre, OQ
Papeete. Eaha huru ohtpe , eaha
huru I118n80,e ere te ohipa fiti
teie na te Hau ia e autau.
Auaara al ta hoe taata 1 pohe nos
88, eaha hoi I118N1O,
i teie, huru
MaNlO,a tahi nei 0 Polynetia,a
tarerei al 1 tele huru fifi heu
atu te tifi
0 te mau Matai
rorofal te _a e NI te taata 0
tele fenua 1 taatupu 1 taua I118U
fUira. Tele te MeUfaahitira'a
MeNlO a te Ua 0 te .pee ,0
OilRAC. E tia la tatou la uiul
1 tele nel, eaha te tUIlU0 tele
eu ohipe, e tal0 al A1R LI'1:,
taNl I118U
pahonora'a e au e tefé."
nos
lhoa
te
ohipe,
a te,
faaterera'a tana e tavlnl nei te
perau no tele I118U
IIlria no te,
A.T.R.,
pee
mirie
no
te
R.P.S.M.R.... E ani noa e horoa
hla 11181.
• • • 01a 11180hlMa e 1
Aita roa e Ite nei 1 to ratou
oeoe, 1 roto 1 te po 20 tae atu
1 te 23 no Atopa no te oaoa 0
vetaht" te taaheNlhaNl nei ratou
1 te IIIOnla vera.
NO NIA ROA MAI TE
F.AANAHORA' A
1 roto 1 taNl faahl tirae
pereu
1 te po 23 - 24, no Atope. Te
faahltlraa
te ta. 1te ra teltei,
ua .atau nos te .au Dockers l' te
anl e horoa hia .al,
na vai hol
te hepe, e ere anel no te Hau,
e no te hau fenua 1 to ratou
haa.ataura'a
1 tele
nel
huru
faaNlhoraa.
Nahea ature
i te
ha8de raMara.a
i
teie
nei
faaNlhoraa i mua 1 to tatou nel
nUNl8, 0 tei Uaturi
nel i roto
i
te
aratalraa
Manahune,
aratalraa aitaito 0 te taatoaraa
1 .ua 1 te ture. E .ea ohie roa
no te eu fatu 0 to tetou nei
fenua, hoe patilree rIlII8 e roaa
11181
la ratou, 11181
roto Mal 1 te
afata IIIOnla te Hau te IIOni, no
te orara'a haNlhana, no to ratee
eu tere te reverea te tautaa a
te heu e taahepo hla rel. Mal te
etahiti
1982 a tae aè te
TAtR RAA 0
FLOSSl! i
te
faetereraa, ua rahl roa atu tele
faatereraa
NI roto la 1 te
faatupuraa
1 te
MeU atata
tauturu
e rave rahi.
1 te
opereraa 1 tele MaUtauturu no
tetahl" MU taata 0 te faatereraa
G
a FLOSSE.E na roto hol 1 te
pe'era'a teie peu, 1 roto 1 te
eu tenua atoa no PaUtifa no
tele nel MaUfanaho perera'a 0
tei I118taùhia 1 roto i te IllaU
l1181tira'a apooree rahi , e tla la
he_nao hla, e ua tupu tele nel
atl.
i te talme 1 horoa al 0
ROSSE e tona I18Uhoa no te lieU
fenua Maohi nel 11180hl1 te hoe
tere ratere haaMaururu 1 farane,
na roto 1 to ratou iteraa e te
ha_ua nos hia nel te fautaa i
te lIIOOiMal te haapeo ore mal te
faatererae OilRAC na roto 1 te
Angelytane
Uiraa papai,
"faat:ae
~aa
0
te!
atu oia .1. ee1a'.t~
#leJ. i te boe euhaa
Ua faai te ma! te _u
A'IoiheIao 1 Papeete nei 1
o te hau f«rani .l.a
ho! na ro~o 1 te
uabu, e ohlpa haapao
rave b.l.a, e ohlpa
.! te JDea 0 te
ratou paruparu no.
taninahla e ia eia
fifi ra, hoe !,lOi) ia
no te tau fif! (.tat
po, oia hoi 18 hQra 1
. mau fif.!.
ore raa 0 te mau
i te hoe OpUdraoi, oia
i te nuu i nia i te
te- taiJae e te raVl9d L
to ratou Ite ore raa
i mur! .arai A no to
ia qre te oire', ia
te arairaa i taua mau
te hau e te aparauraa.·
opuaraa no te tahoe i
_ro apooraa rabi i
tltauraa,
ia faatde
aniraa i te tia
teie te huru
·2'e apooraa rahi 0 tel putuputu IDill i teie "'~
roto i te hoe binaaro .taatupu 1 te U~ 1
roto i te mau manao e no te imiraa i te ra~
holonu
no te arairiia i te mau flfi e tupu nei, teie 6 âni
atu nei ia oe ia faaore oe te faaturerad. '
oe i
haamal,l mai
4 no Atopa 1987 i te hor
ia
titau atu.
te nua ia hoi i rotQ .1. ta
B ia t.lehe~
e mu taata atoa' ia hoJ; i.
ta
ratou maa Qnlpa, i te pae anel 0 te" faal;:<lvairaa
faufaa, no te pae 0 te ite anei aore ra ,Do te IH!e
•
faaroo anal.
mah.ina na
__
·
hloraa 1 te lieU haMhoraa haalIIS
ore a, te lieU fela IIISM0 te
fenua nel, na roto 1 te hloraa
1 te IIISUfaalno no roto llei 1 te
lieU vea 0 te fenua nei e te IIISU
vea 0 te fenua farani 1 nIa ihOlS
1 te aratairaa 0 te oreree 0 to
tatou nei I118Ufaatere.
Nahaa
tatou e, te .au taata e .oni
avISe nainai rOIS ta ratou te
titau
nel atoe nei ratou te
tuhaa
no
teie
nei
faraOlS
.ona.ona,
ia taviri
hia te
faufaa 0 te nUMa a hoe eore ra
a tetahl IIISUtas ta ri'i,
tauturu
hia mai e tetahi .au Ua no te
hau farani. Ua ·riro te reira te
te 24 no Atope. Ua papi! lIISital,
ohipa papi! i teie nei, e 0 tel
lhoe la AraLI tane, e tupu lieU
faal:lepo faahou hia i teie nei.
lhoe te aroraa ne n6 ince 1
la titau r6 tetahi IIISUau pupu
horo'a, 1 te parau fastia ia aro
paruru rave ohipa i tetahl IIISU tele lieU nuu IlUtol, 1 te .au
.altai,
la alfaito te operera'a
Dockers. Nan6 lhoa 1 !liaitl 1 te
o te .au .ai Uai e tauturu hla
1 hora tla,
1 .,080 e _a l18ital
.ai nel e te Heu fasriro hia
1 rOIS
aè.
teie
e ohipa tano ore. Te
NA VAl 1 FAAOTI 1 TElE
arora'~ e te I18U Dockers, ua
hinaaro hia te reira. Ua tuu hia
OIDPARA ?
te nllil lIutO! farani i te 23 no
E hl0 tatou te .a 080, te I18naé1;
Atopa ! te hora pee, e ohlpa
e ne;-te tOliite ra teitel noa 1
hinaaro hia te reira
ta te
fàéou·· 1 tele faanehora'a, no te
t~ite
r6 teitei
i haapapu 1
1188 ua Ite ona 1 te .au fifi
1
roto 1 taM horo'aras 118080no
tu·pu 11811 IlUrl aè. Ua 1te hol
tatou e, ua .al U hla 0 AraLI
(te fastereraa
a OiIRAC)
• E
haatII!Iu 1 te .au feaotiru
e
faaoti hla .al e te futere hau
nel, no te faaohie 1 te heereru
o FLOSSE. Ua tal val te .au
nlunlu e patapata te .au nlunlu
patapa ta 1 roto pO la PARIS e
PAPEETE,papi! .altal
ra te I18U
faeot1 raa, 0 tel faaotl hla e te
.au tla 118na teitei
i farani,
teie nei e te faaotiru,
e te
futera
MU nul 0 te ara a ta
fastara
hau no te
pee
no
Patitlfa.
Parau al te tOliitara
tattel,
ta 1181Il0l11e, _ra ta
.al pohe : no ta _a hol a ua
118tauola 1 ta aufau 1 Porlnetla
nIa taie noa hoi te ohlpa e ani
hla ia ne nei. 0 val hoi tal.
fela fuhuehue, aita rOIS 1 Ue
hla 0 val 118, te toe ·nel la i ta
horOlS 1 t. hoe tatararaa
ta
fasteraraa
hau fenua a tona
Mava fatu 0 FLOSSEla 8110 1 ta
utua no tala nei I18Ufifl,
na
roto i te hloraa a te nUMa 0 ta
futereraa
hol 0 te 8110 1 ta
utua, 0 te 118UaU atoa 1 tupu,
la" tupu te hoe ati, hoe noa la,
o te faateraraa la 0 te fuhape
hla, ua papu 1 tele nei aita te
.faatera hau a faatare nei alta
rOISa I18raa la M e ape 1 tale
.au fifl 1 tupu 10 t.atou nei, a
1.1 atura te ravea i tela nei fa
pari 1 tetahl IIISUfaahuehue alta
rOISlite
hla 0 val 118taua I18U
tino talva a te orurehau, a .au
tino polri te lno ho1 a ta
farurlraa
ora:
ratou 0 teia
.....
faatupu 1 te .au vavahlraa 1 te
.au toe , parlraa a ua fulnelne
hia ratou ne' te nuu a. KADAFI,
CASTII>,ohle noa tur6 la, ia
faruri hla te' 118Uflfl,
t~u
noa atu al teia .au flfl e penel
ISe 1 te rahl roa tu.
Mai ta, I118tou i I118na'o, aore e
t_io
i He hia i te Apoorae
Rahi. Ua faeite
faahou liai 0
FLOSSE1118 i tlt ratou IlaU perer~a
llatltro hilt e _i te hoe tailll8 ua
to.o rOll te tahi i roto te tahi.
Na te e pit i teate i ara ta , i i
teie
ell118rorae perau,
Te maro
tltna
FLOSSE i
Apoor~lI! Rahi
haapiipii
rae 1'118 iti ree ma te
haere
roe rae e mono i te
Pereti teni 0 te Apoorea Rahi, e
te tahi tltime e reve to'a mai te
t i 'araa a te Fltatere Hau, 1'118 te
faahepo
i te Peretiteni
0 te
Apooraa
Rahi,
Peretiteni
tei
hahi etu i te mau faaueraa
i
boro'a hia ia ratou. Te piti 0
te Mero Apoorelt Rahi FRITCH tei
llana'o ê tel
te apooraa iriti
Ture a te Hau Farani oia,
te
tlthi ta ime e 1IIOeftI08 â hia oia e
tei te Apooraa Oire no Papeete
oia •••••
Aita matou i hitilll8ue
i teie mau 8parilll8raa ta FLOSSE.
la hio hia aita oia e ite nei no
te Itha i huehue ai, hoe â hio
rea tana' e ta tona huno'a. Aita
peha
i
roee
iana
i
te
haallaraMaraMa atu i te huno'a.
Aita oie e faarii
ra e 0 oia te
tUllU, Moraa rapae i te l118ae
ere nana i opua e tuu i te nuù
8
AH A MAU ANEI
E OHIPA
na te TOMitera teitei
ra (Te
faatere Hau Farani teie e parau
nei) tera ra ua faapoupou ra oia
teie reveree e te I18na'o hohonu
tana e ite no teie faahuehueraa,
e piti ia :
A tahi,
ai ta te mau orometua e
haapii Maltltl nel i ta ratou mau
talll8rii,
A pi t1 i te. oreree la te Faaroo
e rave faahou ta nit ohipe. Teee
atu i teie mau mea, (iaau i te
reo 0 te Peretiteni
0 te Apooraa
Hau) e mea rahi mau te faufaa i
opere hia i tera e tera tuhaa e
te fela e ore nel e IIDururu e
.a.aa la ••••
E TAFIFI HAIHAI••.
Mai te peu e aitlt
e tu~u e
horo'a
hia ra no teie
huehue
rea, e tatiti
haihai ia, e aita
ra e tupu faahou, ia au i te reo
boree, 0 vai Ma te tumu : Te hoe
ia I1I8na ·Eia· e te "Orureheu",
o te ti'a
ia huri i roto te fare
tape'araa.
No te
haapapu
to
ratou reo, teie mau orurehau, e
mea faaue hia ratou na te feia
mana' 0 faahuehue e tae roe i te
perau 0 te I1I8U·Hau eê" to ~uri
i teie ohipa. Teie te mau perau,
e nuù ana'e ta tatou i ~ua. Aita
roa' tu ho' e lllana'0 tapitapi
i fâ
l T UPU
?
l118i i roto te
raatira
pupu
nunea,
teruri
Ua
rae 0 te
taaroo
te
Mai .te
peu te I1I8na'o nei 0
FLOSSEe tana huno' li e te nana
1118_ I1I8tapô e mea t1'a ia patu
i rapae to tatou oraraa teie mau
"orurebeu'",
e
teie
mau
taure'are'a
aita e ohipe maitai
e te poiri,
aita i ite te ohipa
: la hamani taarahi
ia ratou i
te mau fare
tape'araa
ma te
taeriro
eto'a
hoi to ratou mau
aorai ei fare auri no te mea e·
api te tare tape'araa
1
Mai te peu ia au i te reo 0
FLOSSEte taahuehue raa, e ohipa
opua hia, e ere ia 100 tare to'a
te ure i te auehi te tltato'a
ra
ra 0 te oire eiaha ia aramoina
hia ia tatou e ai tlt te oire i
paruru hia i taua taime ra.
No te haal1l8ramarame La tatou i
nia i teie I1I8U pariraa maamaa a
te Faatereraa
Hau e i nia te
tuhaa hopoia a te Hau Farani e
ta FLOSSETane no reira te ani
nei I118tou ia haamau hia hoe
TOMite titorotoro...
Eiaha, te
faatereraa
Hau e l1I8i pate' i i
teie
I1I8na'o no tona riàrià
te
PARAU
MAU.
__
1 te po Mai te 23 e tee etu ite
24 no Atope .1987, ue tererei to
'tàtou tenue 1 te arepurepu e 08
reire te tutulree hIe teu henere
tere t08 1 Pepeete. Alte r08 atu
Matou 1 Mauruuru 1 te te80tira'e
a te teeterera'e Heu Ferani 1 to
na tuuraa i te nuu no te tetei
1 te hoê peapea rave ohlpa mal
te tatou i papu e, lIte,
na
teua huru taenahoraa 1 taatupu
1 tele mau titi
rau, tarereihla
o tel taeteleha teahou atu i te
fi fi tot Iare , 1 val 008, e reve
rahi avee i teie nei.
Tele taaotlraa
taaotihia
i
PARISe 0 tei te80hipehia i te
tenua nei e te tOtlitere tei tei.
ai ta roe la hIIaMauhiana roto i
te tuu atoa rea 1 te tahi revee
Ie 1tl te mau titi e riro 1 te
tupu.
Aita atu ra taua mau ravea i
tuuhie no te arai 1 te mau titi,
ohie n08 atu a la te tutul i te
tee e te vavehi raa 1 te mau hlo
tare e te eia. Noe atu e ua amui
atu te mau tupohe auahi no
Pereoo i faatahuri hia, i tanina hia
TAHITI, e r08ahia tau ahuru
miria e peu i te tautea a te Heu
no to na ferurlre'a
1 taue mau
taa08horaa no te arai i taua .eu
titi ra.
To llàtou Mane'o nel, i llUe 1 te
nU08a ferenl, n8 08 hol e 8110· i
teue .eu b8e.euaraa, la haallau
hie te hoê tOliite hiopoa n8 n8
e hor08 i te .erell8reMe i roto
i te MU ohipe 1 tupu. Te
hinaaro et08 nel te NUI\a8.eohi
1 te Ite e, no te ehe teua MeU
ohipe ra.
Ue tuu te pee petoi 1 te hoê
urree, 1 te epooree reh1, aita
re te pee rehl i tar11 i teua
utrae, No reire llàtou e anl ei
la outou, le pepu 1 tele nel 0
val lIà te tano la 8110 i te u'tua
no teie .eu etl i tupu Ibo nei.
Te nuu na te pereroo mataeinaa
9
"IRANIA",e' na CASTRO
hol 0 tel
turu hla e te IlaU fenua peretane
1 roto 1 te aferorae. Ua tlevaru
11&
0 tel
opua e tlaveru la
Faranl 1 repeeau 1 Patlflta nel,
hia te IlaU l1ge 1lno e haalla~
liaI 1 te ohlpe 1 tupu, e
ola I118U
ua pepu r08 1 tele nel
'e 0 te fela reve ohlpe1 no te
nehenehe' la e haallata feahou••••
_1 te _tallue. Eaha te faufae
uahu te fele hara. E no te
la taui 1 Ue Ite hla e, 0 vai lia
faaUa 1 te II&Ul19a atee e l19a
titau r08 hie la faautua hla te
te fela 1 hape : hou ra ua peri
fele api 0 tel rave rave haere
hla te
fela
faatupu
1 te
arepurepurae 0 tel tono hla 11181' 1 .te taoa 1 roto 1 te MU t08 1
vevehl hla.
e te fenue "LYBYA"te fenue
Aue la te etaeta 0 te ture la
haap80 hla te ohlpe 0 te feufea.
01a hol, no te hoe ahu ela hia
o tei taee hla e 100 tare. te
.,..,1 te utua : 15 la _hana fare
aurl. E nehenehe MU e heepoupou
1 E l18e l1IOeI I118U
te faufee e te
teata, hau etu te I1IOeIraete
faufaa a te fele IlIOn
1. l teie
nel. liaI te l1ge e taua taate eia
r08 1 teue I18Ufifi re 1IIS1te
I18U pepe1 vee tel tee atu 1
relre no te rave 1 te retou
ohipel, e nehenehe le ratou e
feaite 1181 te l118eta ratou 1
Ite. Ii nehenehe hol te tehi
IIISU taata
tei
nehenehe la
tleturi
hia, e faapepu lIISi te
pereu
e te rlri rahl, tenlna hia Ihora
ele hla ihore te I18Ut08 e reve
rahi.
4. Ue
1. A tahl
E _a ataeta e te t ie ore no
te boa tla polltlta,
tel etee
Auae ua ,-<>' te taill9 fiti
r08
1 Ua hol faahou te llaU l1ge at08
Ua hltll1aue e reve rahl 1 rotopu
ia tatou 1 te faarooraa 1 te
reo 0 te Tepute ra le FRITOi
tene 1 te faahltlraa
1IIS1na
roto 1 te radIo
"Alta vau
e taa re no te aha 1"
E _a
rlarle
roe 1IIS1te _a
e alta te hoe taata polltlta,
hau atu 1 te rlarla liaI te _a
e Tepute ole, e nehenehe 1 te
har08r08 te tUIlU 0 te IlaU fiti
no te pee toUare 0 tel tupu
1 roto 1 tena tuhaa fenue. Inaha
o te relre hol te ohlpe IIISt8llua
a te hoe Ua poli t1 ta : te faerooree atu e te heroeroerae
atu 1 te nunaa tel 1IIS1tl la8i
le08. Aite IlaU e t1e le FRITCH
tene 1 te har08r08 1 te hoe
l18e e atu llaoti ra te peteraa
o te 1IIOn1.
E h88polrl te IIOnl 1 te llata,
e f88 terle turl re e e heepolri
atoe 1 te 118
na, ore atu el te
teete e her08r08 faehou. feeUe
n08 atu al ola 1 te pereu feufaa
ore. E tae le tatou te tUIlU
ola e tautoo n08 al. ola hol
no te tUII8 la 1 tona _tue· booval tane le Geston FLOSSE, te
tUIiU 0 te IIISUflfl i Ite hla
ne. No relra I18tou 1 enl al
le MalllSu hla te hoe tallite
t1torotororaa
ne te apooraa
reM. le He hIe te pelrau I18U;
IIIShanehou taue IIISU
fifi re, ne roto i te faehiti
re8 a te tOliltera teltei,
ue
papu aena 1 te hulreetlra
e
tupu te tehl aroree 1 rotopu
1 te fele rave ohlpe no te uehu
e te nuu.
2. Na roto 1 te I18U taorooro
I18tallU80 te aroree, ua telruru
1181e reve rehi fela : te tene,
te vahine, te tell8rli e te teurearea 1 Motu Uta.
3. Na te I18Upeure
i feepeeina
hIe 1 nie 1 te nah08 rehl i
f88 haurlarle e 1 feetupu te
hlnaaro e vevehl i te I18U_a
et08, ua hlt! 1181 te telrolro
Alta la te I18U opueree lIno
tel reve hIe l"IÜ~ le POUVANAA
tene na te lAHOERAA.
1 taue
tau re, • nehenehe 1 te tupu
feehou 1 nIe 1 te tela rave
ohlpe 0 te uehu. Elta hol na
t. I18U Ha no te TAHOERAA,
e
tapunl nel 1 roto 1 to ratou
118Ufar. olr..
8Or. re 1 te
apooree hau faranl.
e titau
la fa 1181te pereu IIISU~Te vai
E FRITCH
nei hol te I18Utaata i Ite I18ta
10----
====;D
ll1i n08 te
IIISU t la
poli t! te 1 tee atu 1 teue vehl
re 1 te lieU revee no te tell8ru
1 te I18U 1IIS08O1 Iti 1181 al
te ohlpe Ino,
e 1 te fenue nel 1 te tell18
a tupu 8i teue I18U fifi
re,
e tel rlro el tUIlUno te taetae
rae hIe atu te nuu i nIa 1 te
uehu. ura lhore te peura totlere
1 te
perlrae
1 te
I18U
tle polltlta
no te pele peltoi
tel tee atu 1 taue po ra no
te 1111 1 te revee la 1ti l18i
te peu. Inehe aite hoi e revea
1 faetae hIe no te eraire8 1
teue I18Ufit! re. Te reire ohipe
te Ueturi nel I18tou e teel te
1181 te tallite tltorotoro
a te
epoorea. rehi i te perau mau.
Haurlaria : Haarlerie - Haell8taù
tane, a faaitoito na i te haroaroa.
__
ra ua ele 1 te hoe ahu 1
taeturori nei te te le llalti, e
roto flOI!II oe 1 te tare ·plnex· e
o tel
reve 1 te MU ohipe
teplrl noe Mel 1 tOnl!lltere, 81!1iha hune,•• Ahanl I18Uua au te ture
e te perautle i te ataroraa,
le te huru 0 tenl!llutue ?
ahanl te tOliite ti torotororaa a
Ahanl pel e, hoe e et_teree
te I18UlIutol no te pele 0 te
taue ture ra 1 INa 1 te MU
tautae 1 tevlri nte , 1 hea l18i
taate atœ, ole hol 1 .ua 1 te
tel eu 1 te eferoree, e le mell1i
teie IIII!Ine
e te teie IIOni, i lIua
ratou eiaha nS 1 te teia 1 e'le
1 te MU MnI!IIelH
hia 0 tei
1 te hoe noe ahu e 100 tara te
rave-rave noe i te IIOnl1II!II1
roto
lIOn1, MOti re i te teie e eie
1II!II1
1 te atete a te teatœree (e
nei i teu 111
rlonl 1118 te teefi fi
hoe â hol ratou e 0 retou 1
ore hie. AMnl ue tuea te lIeU
rave-reve 1 te teeoe 1II!II1
roto
utue i te rahlru 0 te hape 1
mel 1 te III!IIU
toe vavahi hla) •••
reve hie elaha ra 1 te peruraa
ahu
1 lIua hol le retou i ore 1
taatee è 1 te teutae a te
teatœraa e 1 to retou pute, e
o tel aufl!llunei i te tehl lieU
tere, te tallearae no to retou
I18UhOI!II, 0 retou etœ hol tel
Menl "e tel taenehenehe 1 to
ratou MU tare nI!IIroto 1 te
ateta !!II te teetœrae
e 0 tel
Ue val noa el peu tUilUte ture
aifenua e featererea ie Taretoni
e ia Polynesla. Inaha ua tuu hie
liaI te MeUteata taperahl taeta,
o tel rave 1 te ohlpa i te ore
hie. 1 te tenue Taretoni etau
IMtahitl i teie nei. Oia meu, ua
taparahi
pohe roa hia e ne
Kanaks tlno ahuru (e pitl
i
rotopu le ratou, e tuane te no
Jean-Marie TJIBAOU).
.,.,1. Te I18UKanl!llksno te tenua
taratonl,
te
teia
Polynesla
haapeo ore hie, 0 outou te eu
tall8rii arallOlna hie e te tenua
" Ferenl, te ite outou 1 te tautea
o te ture tarenl, 0 tel taaore
noe i te hepa a te tela IIOni e
te teia,
teltel,
0, ~e~ ,tairl
" .
,
\
.~-.
etaeta roe re 1_
te _.taeta: ~~ye e
te halhal roe,
-,
politlte
• vehl nel i te t.la
rave hare rahl, ole MU ue rlro
I18Uie te ture ei ture pareutia
e te l18a tie la teatura hie.
Tele nel ra, ua riro te ture 1
teie "nei Mhanl!ll, 1 ô nei i
Papeete nel e i Noulléa el rl_
turu no te _na altenua e no te
noe pae it i ~ te nehenehe e
tanao ? E ere anei ia oia .ai te
hoe Kenl!llkte huru .?.. 0 tel
hoe
titeu hia la iritl
hIe atu l18i
roto 11181
1 to tatou nel 8IIulrae?
Oie MU, -e te _liàu Jleeve"é rohi!
LA FRAN'CE
DESHONOREE
Aheni, 81!1iha
hoi te Kanak ? Eaha
MU te Kenak 0 tel hieei 1 te
t iall8raa ? E e("e enei i te hoe
tau ra tee te 0 tel titau hIe ·la
faatea e hla atu l18i roto 11181
1
to ra tou alluiraa·, oie hoi 0 te
hoe le e haatifi nei te feie e
ilIIi nei i te revea huru rau no
te taaI i to ratou pute. Eaha ia
te fautaa ie oto hia lllai te l18a
e e haMU hia e 10 I18ro no te
hoe teure taata 0 tel ti tau hia
ia faaore hia oie ?
Ahani 81!1iM
hoi te hoe taureeree
veve no Polynesia aita a ena e
ohlpe e 0 tei tia noe nei lM te
hiopoe noe i te I18UMMna etœ
1 lIue i tons Ihu, te eu tautae
huru reu 0 te toteiete te tetou
e ore nei. E riro teue MU l18a
re ei teehelleraa ienl!ll, ineha
eita oie e nehenehe e tetu i
teua MU teoe re, III!IIOtire te
________________________________________________________
CIMETIERE DE TIENDANITE·
CE LIEU DEVENU
UN NON.LIEU
~
11
TE HOO 1 TE OAOA 0 TE TARI PUÈ TAATA FANAO
Ua âehuehu rOd te fenua i te po no te 23 no Atopa. Tau hànere vàhi hoorad tdoà tel
tàninahia 1 te auahi 1 Papeete. l taua P9 mau ra te fenus i àufau .ai i te DaDa 0 te
tabi pué taats fànao, 0 ràtou e àmu mànaonao ore noa nei i te moni à te nOnaa. Te
ninii taio ore noa mai nei te Hau Far.lnie te Faatereraa a Chirac Tàne i te moni i
nià i te fenua, te ohi taio ore noa atoà ra ràtou mai te hunahuna ore i taua faufdd
ra. Te faaite tàmau nei te mau veà 0 te fenua e to Faràni atoà i te ino e te haereà
pia 0 te felà faatere : e aha ia tàtou e maere di ia hinaaro dtoà to tàtou nùnda .li
huàhuà, e tei faaàmu-noa-hia i te parapara 0 teie maitai rahi, tà ràtou e mata iore
tàmau noa nei ?
E med ôpuahia te faaùraa i te mau "Docker". B med ôpuahia te tonoraa i te nuu mùtoi
i te 23 no Atopa i te hora pae i te taperaa mahana. Ua ravehia teie faaotiraa e te
Faatereraa Hau Farani i Pari : -cei'
roto atoà 0 FWSSE i tdua faaotiraa ra. Ua riro
noa te Tomitera 0 te Hau ei rima haa i te faaueraa i horoàhia ia na. Aita rà h~ aé
faanahoraa i ravehia no te àrai i teie fifi ia haere roa i te rahi. Teie te tUfflU
0 te
mau tàninaraa fare e te èiaraa i itehia ; teie atu ra te hopoià e amohia e te nùnda
faràni : 10 Mirià no te faahoiraa i te pau 0 te fei.li roohia i te fifi. Te faahap!
Qàna nei m.ltoui .te Fastereraa 0 te Bau Faràni, o.la 1 faaohipa i te pùai 0 te nuu i
uàhu, no te tâtara i te fifi 0 te feiâ rave ohiptl.
Te huru oraraa 0 te vaa mataéinaa, te huru poritita e faaterehia nei, te hilru
fdahoturaa i te maitai e te hiroà tumu 0 te taata : ia'hiohia te tàAtoAraa 0 teie mau
parau e itehia ai te tUfflU
mau i tupu ai teie mau fifi. Hai te matabi 1962 mai e i te
IIJ4talliti
.1963, te taio i lulamauhia.ai te C.B.P•.i te fenua nei, i ore ai to tàtou
tiàmAraa P9ritita, riro atu-ai .ei.fenua.huA rAau, .riro.atoà.ai tàtou.ei .fenua.tipee
lote-cau.maltai .e·ora-ai.tAtou~ E aha tei itehia i muri mai teie ia : ua rahi roa te
taa-ê-raa i roto i te moni a te fei.lravai e te teiA riirii. Eiaha e maere i te mea
te fei.ltei p.lrabinoa i roto i te ere, te feià.ôtare a teie faatereraa a te ona e no
te ond : eiaha e maere 0 r.ltoui rave i teie huru ohipa no te mea ua tàhiti rOd e
aita atoA atu hoi e rAveà faahou.
to mAtou aniraa ia irit
nuu,
l to m.ltouaniraa ia
tomite titorotoro, nà na aé e faaite pàpù mai i te ohipa mau i
tiupu, ua pàtoihia mai à tà màt ou aniraa. B i to màtou hoi aniraa ia tupu te
t.lu.l-parau-raa,
ua faaite mai rAtou e, e mea hau aé nA rAtou e "harahara roa" ore roa
atu ai e tupu faahou te h~raa 0 te manao 0 terA e terA pae.
B aha mau tà ràtou e hinaaro ra ?
Te onoono nei r.ltoui te tàmarù i te nùnaa e ia.pArahi.noa.i.roto.i.te.faaoramai, ·te
rAveA·la·e fAri! màmù nOB ai te nÙllaai to na àti. N.lroto i te faaohiparad i te ràau
t.liria te mutoi, te pereoo uta fei.lhara, te ôpaniraa i te taata ia haere i ràpae i
te po, ua hinaaro r.ltoue ia pàrahi noa te taata i roto i te pirihdo 0 to na .lti
rabi. Tei roto roa temaii
te upoo 0 te nùnaa i te haapl)raa
eere ia i te
i te mau âmaa iino e ora ai te tumu.
V~~~~IU,
ua maihia te vaa mataéinaa ua te.lamuhiate fenua.
H
,
ia mana te nunaa
NO TE TIAMARAA MAOHI MANAHUNE
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a de janvier (n° 140) à novembre (n° 145) 1987