Ia mana te nunaa_Bulletin n°144 FT oct 1987.pdf
- Texte
-
BUU.ETlN DE L»JSON DE lA MANA TE NUNAA
VIA AVA'E A lA MANA TE NUNAA
ATOPA·OCTOBRE
N°144
ISSN 0757 -391-X - B.P. 1223 PAPEE r E - TEL: 42.66.69 - COMPTE SOC. : 17.185 F
CONFLIT
PORTUAIRE
OU CONFLIT TEUIRA-FLOSSE
Du 14 8U 18 Septembre 1987 les
quef,s de Papeete
ont été
à
nouveau, le' théatre de conflits
sociaux.
A l'origine
de
la
grève, une lettre du Ministre de
l'Equipement
Gaston TONG SANG
proche de Gaston FLOSSE, faisant
sevof r au chef du Service des
'J
Affaires
Maritimes
qu'il
est
favorable à ce que le calcul des
retraites
versées à l'ENIM par'
les Marins du" public se tassent
sur
18
base
d'un
s8181re
révalorisé
et donc . 81igné sur
celui
d'un
marin opérant
en
FRANCe. .
SUITE PAGE 3
ATTENDS VOIR UN PEU TOI 1 JUSTE UNE QUESTION
ET JE TE RETROUVERAI
MA PLACE MOI.
DE TIMING'
"
RETOUR A L'ENVOYEUR
RADIO
COCOTIERS
Radio cocotier a mis a profit ces
quelques semaines depuis notre
dernière édition pour, se refaire
une petite beauté. Elle a 'bien
entendu gardé les .oreilles
à
l' aguet, . dans
les
moindres
recoins de notre petit
pays,
toujours à l'affût
du "pareu
api", de ces choses qui se font
ou se défont dans les coulisses
embrumées d'où
nos
hommes
politiques adorent, commeon dit,
tirer les ficelles".
C'est ainsi
qu'au profit de la raison, et de
l' honnêteté, denrées de première
nécessité qui manquent hélas trop
souvent parmi les gouvernants et
puissants de chez nous, nous
sortons nous , nos belles antennes
pour être à .l'écoute.
Ceci dit,
nous avons réservé dans nos
colonnes un petit choix exquis de
brèves pour lesquelles
nous le
souhaitons, les lecteu rs du VEA
apporteront
aussi
leur
plus
laimabl~ participation.
GLOU ... GLOU ...GLOU ...,,
L~s
tournées
politiques
du
Tahoeraa
semblent
tourner
au
vinaigre.
De
plus
en
plus
désertée par les militants
qui
pour beaucoup passeraient
même
à
l'autre
bord,
elles
ne
réussissent
à ra'ssenabler qu'une
audience réduite à une poignée
de participants
qui n'ont plus
la grosse voix des beaux jours
du parti. Cette perte de vitesse
du mouVeMent orange aurait
eu'
des
répercussions
sur
la
fidélité
des
Ministres
eux;"Jllêlles. Certains
voudraient
retirer
leurs btlles
du jeu et
ont déjà préparé leur porte de
sortie en prévision des mauvais
jours.
Il
est
vrai
que les
cyclones sont loin et à moins
qu'une calamnité ne vienne jouer
les troubles
fête,
il sera de
plus
en
plus
difficile
de
justifier
les saupoudrages de
fare ATR ou d'autres
bienfaits
gracieux
du FEI destinés
à
amadober les électeurs.
Sans tambours ni
trompettes,
notre Miss Tahiti a tenté
sa
chance à Sall108, au concours de
Miss Pacifique
Sud. Manque de
pot,
le jury avait
les yeux
ailleurs.
Notre Miss bleu de
chez nous qui était
parrainnée
par le Secrétariat
d'Etat
est
rentrée également sur la pointe
des piedS.
LES TROP GATES
Solaire,
vanille et chevrettes,
sont les
ingrédients
du plat
concocté
pour
nos
illustres
visiteurs
depuis quelques temps.
Ceux qui y goûtent
pour la
pr9faière fois
n'en
reviennent
pas,
paralt-ll,
et
s 'emmerveilIent
pleinement
du
coup de main des chefs qui n' y
vont pas avec le dos de la
cuillère
pour faire déguster à
nos hôtes
notre
technologie.
Ceci dit, seuls les vrais grands
amis de notre pays qui veulent
bien dire toute la vérité
et
rien que la vérité, ont le droit
de
savourer
dignement
la
forestière
challpignonée
que
mitonnent les maitres-queues de
Moruroa.
LE TEMPS
DES
M'AMOURS
"L'eusses-tu
cru 7" me disait
MOncher voisin Tetuanui. On les
a bel et bien vus côte à côte à
l'ineuguration
de la nouvelle
piscine lIunicipale.
Tant mieux,
tant mieux si les querelles
de
personnes
cessent.
On pourra
peut-être
les
voir
bientôt
taisant des brasses matinales du
côté
de
TIPAERU1
pour
le
meilleur et pour le pire, entre
deux séances
de yoga ou de
haltères.
·Devine, donc, MOn cher ami,"
continua
Tetuanui",
ce
qui
pourrai t se passer si par le
plus grand des hasards, si l'un
d'eux coulait à pic 7 Le COpain
s'empousserait de le repêcher et
lui ferait
(non pas des prises
de bec) mais du....
Eh oui ••••
du B. à.B. ça va être le pied.
YA YA MON COLONEL
LE REDOUX
Lu dans la presse locale,
un
écho répercuté de Papeete-ville,
la nouvelle capital émanCipée du
HATNIO (ce n'est pas l' ind·icatif
d'une
nouvelle
plaie
qui
frapperait nos lIes) :
Monsieur FLOSSE COupable 7
Malgré
les
divergences
qui
n'oppose 6 Monsieu r FLOSSE
, je
ne peux le blâmer et à la
question:
"Monsieur
FLOSSE
est-il
responsable
de
la
présente
situation?
Ma réponse est NON.
Non, car 'les textes autorisent
à I19ner sa poli tique COIll1'll9 il a
fait.
Non,
car
nous,
hommes
disposons
poli tiques,
nous ne
pas
de
ga rde- fous
institutionnels
pour
treiner
quiconque serait tenté d'agir de
la même façon ou, pour modifier
ses décisions.
2
Les relations entre la France et
Fidji
n'ont "jaaais
été aussi
bonnes"
a-t-on
entendu
le
Colonel Sitiveni RABUKA
déclarer
dernièrell9nt. Ceci prélude à des
accords
qui ne I18nquent pas
d'étonner.
Le pr9llier ayant eu
lieu entre
deux coups d'état
consistai t
un des
manoeuvres
lIilitaires
COAIIIUnes.Cela
ne
serait pas si tragique que cela
sauf si l'on considère que le
principal,
artisan
du
développement
des
bonnes
relations
entre la France et le
Gouvernement
totalitaire
de
Fidji,
n'est
autre
qu'un
Polynésien.
Et ceci 8U I1IOII9nt
même où tous les grands états du
Pacifique
prennent
leurs
distances
à
l'égard
de
la
République que le Colonel RABUKA
a décidé d'instaurer.
En tout
état de cause, il est clair que
la
tribu
des
grands
frères
s'agrandit.
CONFLIT PORTUAIRE
Les
IIItIrins
du
privé
revendiquaient
donc les mêmes
avantages
et s'unissaient
aux
dockers
qui,
de
leur
coté,
d81118ndaient un ajustement
des
frais
IMnutentionnaires
opérés
à t«>RUROA
sur ceux pratiqués à
PAPEETE.
On le sait,
depuis un certain
temps, Gaston FLOS
SE mène par
personnes "interpoSées, une série
d'of fens ives
dans
la
perspective
de
déstabiliser
Jacky TEUIRA qui refuse de lui
rendre les rennes du pouvoir. Sa
nouvelle
stratégie,
consistait
donc a provoquer un conflit
sur
le port, celiJ i la lIIêtIIe qu i le
fit
vaciller
en son temps et
dont il ne s'en releva pas.
éditorial"
dénouement de la situation dans le port de Papeete
s'est tradui t à la satisfaction de tous "par la reprise de
la désserte maritime' vers les îles. Après une semaine
d'inquiétude,
les approvisionnements en marchand'ises
diverses ont repris et que le conflit qui mettaient en
jeu les revendications des, dockers et des gens de mer
n'ait que peu duré, on ne peut que s'en féliciter. Mais
ceci n'est pas sans rappel1er, encore une fois, que le
dernier arrêt de travail sur le port a remis en exerbe la
dépendance extrême des archipels, notamment en ce qui
concerne les produits d'alimentation et le carburant. Les
deux grèves ont fait réapparaître la situation bancale de
toutes ces îles qui, loin de se constituer une structure
d'autarcie, reposent encore, pour le moindre de leur
besoin sur l'extérieur. Illogisme pur, quand on pense que
les moyens de se développer de façon autonOme, existent
dans tous les archipels. Un peu de bonne volonté et l'on
arriverait bien A diminuer la dépendance alimentaire,
économique et financière des polynésiens, à l'égard de
l'importation t :
Le
Malheureusement, le dérapage de FAAITE l'a aussi révélé,
la bonne volonté, pour ne pas parler de la 'clairvoyance,
n'est pas le fait de nos gouvernants dont la plupart ne
s'inquiétent des îles que pour des opérations de
prestige, en· leur faveur bien entendu. Il a fallu cet
incident aux Tuamotus pour que deux de nos Ministres, les
moins Interessants mais les plus interessés,
se pressent
pour apporter "des solutions".
un moment 01) l'on parle, sur la pointe des pieds,
d'ouverture autre solution facile pour tenter de combler
le découvert 'matériel et moral laissé par une gestion par
trop contestable c'est plutôt le bon gag de la couverture
que chacun tire à soi auquel on assiste, depuis que le
gouvernement s'est mis en tête de vouloir gouverner,
sachant fort bi~n que à vouloir trop tirer ci et lA, tout
finit par craquer.
A
SOMMAIRE
Radio cocotiers
2
Conflit portuaire
3
Question de T iming .. 4
Elections
Présidentielles
6
F idJ i
8
Lotlssements sociaUX9
Faai te
10
Sondage ..•.......... 12
Le Gouvernement TEUIRA a-t-il
vacillé
pour autant 7 Ce serait
ne
pas
compter
avec
la
remarquable
habileté
et
promptitude
du
Gouvernement
OURAC à user dans ce conflit
tout à la fois de souplesse et
de complaisance au grand dam du
secrétaire
d'Etat
chargé
du
Pacifique Sud qui espérait
tant
que cette grève soit le coup de
grâce
pour Jacky TEUIRA.
Ce
n'était
pas
l'avis
du
Gouvernement (}tIRAC. SUITE PAGE4
CfD/an
3
CONFLIT PORTUAIRE
Au risque
rée~
d'explosion
social que pouvait résulter
un
durcissement de pert de d'autre
des positions,
s'ajoutaient
~es
.enaces
d'un
éclateMent
de
l'actuelle
.ejorité
qu'aurait
irréalédiableMent
entreiné
la
chute du Gouvernement TEUlRA que
concoctai t Gaston FLOSSEaprès
avoir acquis la certitude de son
siège
ministériel,
désormais
éjectable.
De plus les problètles actuelles
en
Calédonie
doublée
d'une
situation
conflictuelle
en
Polynésie étaient
de nature à
ternir encore plus l'illage de la
France dans le Pacifique.
A
l'approche
des Présidentielles
de 88, il fallait
éviter cette
situation
â n'i~porte quel prix,
ce fut le cas,
car dans ce
conflit
tout n'est
que FRIC.
Ainsi toutes les revendications
ont
été
acceptés
et
les
problèmes sont résolus â coup
d'argent.
Mais l'arrêt
des ~IlEllll8nts de
grève
ne
doit
pes
faire
illusions
notre
peys
traverse
actuelleMent
des
crises
éco~iques,
sociologiques,
et
de surcroit
politiques
il
traverse un conflit de personnes
avides de pouvoirs et tous les
~yens
sont
exploités
pour
abattre l'autre.
Le conflit
du port constituait
donc une lutte d'intérêt
tendue
entre deux antagonistes et cette
rivalité
n'est
pes
prête
de
cesser.
Il est i~portant
pour
chacun de bien coaprendre cela,
car tout. se pesse sur le dos du
contribuable que nous sommes.
La révalorisation
des ~laires
des gens de I18r e~ supportée à
hauteur
de
43$
par
le
Territoire,
(donc
le
contribuable)
et à hauteur de
57$ par les armateurs qui ont la
faculté
de
répercuter
cette
hausse sur leur frêt.
Or les
frais de transport
llarchandises
sont
subventionnés
par
le
Territoire donc le contribuable.
En
conclus ion,
l' actue 1
Gouvernetl8nt Tahoeraa persiste
dans la voie de l'injustice
sociale et de l'inégalitaire.
Il
faut
donc s'attendre
à une
certaine
périodicité
d'une
situation
de conflit
sur les
quais ou ailleurs.
Les Dockers ont
perfa1t8118nt
conscience du double privilège
du terrain
stratégique
qu'ils
occupent ainsi que du monopcile
des opérations manutentionnai res
d'un
processus
très
corporatisée.
De plus en faisant
preuve de solidarÜé
avec les
gens de !Der ils ont élaboré une
stratégie MUsclé et redoutable.
Puissent les déboires que vient
de connaitre
le
Gouvern8lllent
TEU1RA
lui
faire
comprendre
qu'une grève expri.e toujours un
~ntente!Dent,
et que c'est
le
sy.pta.e
qui
caractérise
le
I118laise social mais qu'en plus
ce
malaise
est
concocté
et
exploité
per
Gaston
FLOSSE,
c'est
que la
situation
est
réelle_nt
explosive.
Le Comité Directeur de
lA MANA TE NUNAA
annonce le prochain
''TAURAMA'' prévu le
Samedi 14 Novembre 1987
(TAIARAPU-GUEST) Vairao
. Venez Nombreux.
QUESTION DE TIMING
Logiqu~nt
elles
devraient
se
conclure
per
le dépôt d'une
motion
de
censure
qui
renverserai t
le
Gouvernell8nt
actuel. Or Gaston FLOS
SE s8llble
hésiter
quant
au
choix
du
mo.ent. Quand sera-t-il
le plus
opportun ?
A l'horizon
se dessinent
les
élections
Présidentielles
d'Avril
1988. Ces élections
signifient,
quel que soit
le
Président
élu
un r8l1aniement
ministériel.
Il
est
fort
probable et lIIême certain
que
Gaston ne retrouvera
pas de
portefeuille
parMi la
future
équipe du Gouvernement d'Etat.
Ce
cas
défigure
représente
l'échéance la plus lointaine.
A plus brève échéance, un ~ini
remaniement ministériel
n'est
pes exclu,
dans le Pacifique,
dont Gaston ferait
les frais au
détriment de l'autre
frère de
Jacques CHIRAC,le sénateur Dick
UKElWE.
Plusieurs
faits
témoignent
de
la
disgrâce
ri tuelle
du secrétai re d'Etat
auprès du pr8llier Ministre.
En tant que chargé du Pacifique
Sud,
lIênIe
si
le
dossier
calédonien relève direct8118nt de
Bernard PONS, Gaston FLOSSEa
prit
preuve de beaucoup de
discrétion
sinon
de IllUtiS_,
avant,
pendant,
et
afin
le
référendum
du
Dimanche
13
Sept8llbre.
Ce n'est
pas
le
discret
télégramme
de
félicitation
à
ses
wamis·
responsable du R.P.C.R. qui dira
le contraire
on eût espére un
peu plus de solidarité.
A moins
qu'on ne l'ait
d8llandé de -se
tenir à l'écart.
Car
prit
surprenant
Jacques
CHIRACet Bernard PONS. décident
de faire
un saut en Nouvelle
Calédonie le Jeudi 17 Septellbre
1987.
L'escale
prévue
entre
Paris
et
Nouméa n'est
pas
Tahiti,
comme
auraient
le
prévoir les régIes d'aMitié ou
tout
au moins les
liens
de
fa~ille,
Rleis l'atoll
de HAO. A
croire
qu'un
salut
aux faux
époux TUREt«>E
en villégiature
forcée,
est
plus significatif
qu'une accolade au frère Gaston.
SUITEPAGE5
Et enfin,
pour couronner
le
tout, Jacques CHIRACaffiche ses
préférences
actuelks au Sénateur
UKEIWEen le ralIIEInant dans ses
bagagâs à Paris, voilà un futur
secrétaire
d'Etat
tout désigné
on ne peut iill8giner plus franc
désavoeu et plus cinglant
~
mouflet au pauvre Gaston ceci
risque de se passer plus tôt que
prévu en tout cas avant les
élections
présidentiels
d'Avril
1988.
Alors, qu 1 à cela ne tienne,
il
lui put faire une croix sur son
plan
de. carrière
dans
les
couloirs
ministériels.
Reste" ·121.,
-".;>
solution
de sortie,
déjà préyu"
par lui lorsqu'il
a dél1lissionrié.~
du
prix
de
Président
du '.
Gouvernement
Terri torial
en':'
Février 1987. Cette charge, il
ne l'a laissé qu'en dépôt à son'
sbire
Jacky TEUIRA. Car c'est
ainsi qu'il
faut comprendre les
périféties
des
élections
de
Février 1987. Dans l'esprit
de
tout un chacun. Cette démission
ne pouvait être que prevrsotre,
Et pour lui g!!rder la place au
chaud il .luf fallait
un comparse
suffisamment docile,
dévoué, et
surtout
disposé
à
la
lui
retrocéder
quand
le
moment
serai t venu.
En outre
cette
manoeuvre avait
l'avantage
de
barrer la' route à un jeune loup
avide d'honneur,
certes,
mais
encore trop veule pour risquer
de tout perdre sur un coup qui
III
n'était
pas
joué
d'avance •.
L'absence
d'audaces
est
compensée' sans
doute
par
la
garantie
du confort et l'acquis
d'une situation de rente.
Ce qui
accord
trouve
ralentis
pouvait sembler être un
en
Février
1987,
se
compromis
par
les
de Jacky
TEUIRA a
restituer
une
charge
non
seulement lucrative
mais combien
honorifique
pour
un
ancien
commis d'egence
maritime.
Il
n'est pas dit' que Jacky TEUIRA
se rendra sans défendre becs et
ongles ce qui lui perait être un
dû.
1
J 'Y
SUI S,
J' y
RE STE
Le pre.ier
offensive
de taille
est :';,~!",t~nt
"à
l '.Qçtif~\de
FLOSSE. La technique ne ~hange
pas. Le Président
du Tahoeraa
Huiraatira a encore la, main mise
sur
ses
troupes
Ies
récalcitrants
ne peuvent opposer
beaucoup 'de résistance
à ses
coups de butoir.
En d'autres
terlRes c'est à coup de millions
promis aux uns et aux autres,
dénaturant
ainsi
de fond en
COIIIble le collectif
bubgétaire
présenté par Jacky TEUIRA,qu'il
relève
les
Conseillers
à sa
bannière.
Inconstestablement
le
coup a marqué Gaston FLOSSE,
reMporte la première marche.
Poursuivant
sa
tactique
de
harcèleMent
il
a
mené
la
deùxièllle
offensive
par
l'inter~iaire
d'un
de
ses
fidèles
le
Ministre
de
l'EquipeMent Gaston TONGSANG.
En proposant
l'alignement
du
salaire des gens de mer seul du
service de l'Equipement,
il ne
pouvait I18nquer de soulever les
revendications
de, la part des
autres gens de Iller. Résultat
:
c'est
la grève à laquelle
se
sont assurés les dockers. Cette
situation
de conflit
pouvait
servi r de test à la capaci té de
recettes
de Jac~y TEUIRA. Les
moyens i~portent
peu, puisque
c'est le résultat qui compte. Le
Président
du
Gouvernement
s'adjuge le deuxième manche.
5
Voila ,'nos deux ,,,,çompères à
égalité.
Le prochain
manche
pourrait-être
décisive,
qui
pourrait
se jouer au moment de
la
session
budgétaire.
En
attendant
chacun
passe
ses
troupes
en
revue.
Les
francs-tireurs
sont
impitoyablement
écartés
de la
cour-se,
Ce n'est
pas Georges
KE,LLYqui dira le cent rai re, A
ne vouloir compter que sur lui
à oeuvrer pour
et surtout
propre
compte,
u est
retrait
de
signifier
le
portefeuille
de l'artisanat.
son
vu
son
Gaston
FLOSSE peut-il
se
permettre de déposer une motion
de censure
dans la situation
actuelle
?
Certes
il
recueillerait
le nombre de voix
suffisant
pour en taire le dépôt
et en obteni.r le vote. Mais une
fois, le Gouvernement destitué,
les
Ministr~s
redevenus
Conseillers
seront-ils
l'imprudence
de voter
pour
celui qui les a renversés ? Dans
ce cas de figure,
Jacky TEUIRA
ne peut
espérer
le
moindre
soutien
de
la
mojorité.
Le
trol~ième
larron
qui espère
, tirer
les marrons du feu attend
son heure, .qui
ne sera
pas
forcément
celui
que choisira
Gaston.
La
participation
aux
diverses élections est (UNE
NECESSI'l'Epour .un parti
politique démocratique et
à une exception près, IA
MANA 'l'ENUNAA a toujours
été présent à toutes les
consultations
électorales
depuis sa création. Notre
dernier
congrès,
le
15
Novembre 1986 à FAAA, n'a
pas décidé autre chose en
demandant
à
tous
les
militants
de
se
situer
dans
une
perspective
D'UNION
LA
PLUS
LARGE
POSSIBLE POUR ABORDER LES
ELECTIONS MUNICIPALES de
Mars
1989
dans
les
meilleures
conditions.
Cependant,
pour
les
élections
Présidentielles
françaises de Mai 1988, le
Congrès s'en est remis à
la
décision
du
comité
directeur
devant
intervenir au plus tard le
31 Décembre 1987. C'est
donc le temps du débat et
de la réflexion dans tous
les
"'l'omite Oire"
du
parti.
LA VIC'l'OIREAUX ELECTIONS
MUNICIPALES DE MARS 1989
ES'l' LA
CONDI'l'ION DES
PROGRBS FU'l'URSDE IA MANA
'l'E
NUNAA.
Ceci est admis par tous.
Or si l'on veut gagner en
Mars
1989,
il
faut
mobiliser nos énergies dès
1988 et quelle meilleure
mobilisation que celle qui
consiste
à
participer
l'élection
Présidentielle
Française. De
plus,
il
n'est pas improbable que'
le candidat du P.S. quel
qu'il soit, soit élu et
dissolue
l'assemblée
nationale dans la foulée.
Que ferons nous alors aux
élections
législatives
antiicpés si nous ne somme
pas présents à l'élection
Et
présidentielle
?
comment
expliquer
aux
électeurs,
qu'un
coup
c'est non et que le coup
d'après c'est oui?
A
la
décharge
des
abstentionistes,
il
ne
faut jamais oublier que IA
MANA 'l'ENUNAA ne contrôle
aucune commune des Iles du
Vent. Alors que les leader
des
autres
partis
politiques
qui
seraient
tentés
par
l'abstèntion
sont tous Maires et à ce
titre, peuvent se reposer
à tous moments sur une
assise
communale.
Pour
nous cela n'est pas le
cas, et en plus de ne pas
mobiliser
en
Mai
1988,
notre
abstention
conduirait
irrémédiablement
IA MANA
'l'ENUNAA au déclin voire
à la disparition car les
élections municipales qui
suivraient
seraient
perdues. A ceux qui nous
disent, înais vous êtes
pour l'indépendance, donc
vous ne pouvez pas voter
pour un Président Français
"nous
répondons
simplement qu'en 1981 nous
luttions
déja
pour
l'indépendance et qu'alors
nous étions les seuls à
soutenir
François
MI'l''l'ERAND.
A ceux' qui, la
main sur le coeur, nous
disent
"Mais François
MITTERAND vous a trahit
"nous répondons qu'il n'a
fait
que
respecter
les
règles démocratiques aux
quelles nous croyons. Ce
ne sont pas nos 10% qui
imposeront la loi aux 90%
qui ne sont pas d'accord
avec nous. Il nous reste
donc
du
"pain
sur
la
planche" pour
TRAVAILLER
SANS RE'l'ACHEE'l'CONVAINCRE
en
plus
de
plus
d'électeurs à la justesse
thèses.
de
nos
il
y
a
RappelIez-vous
6
trois
principes
en
politiques
expliquer,
expliquer et expliquer 1
Travailler
sans
retache
cela veut dire participer
aux
élections
qui
sont
autant de temps forts dans
la
vie
d'un
peuple.
Participer 'pour expliquer,
pour , .convaincre,
pour
progresser.
La
mobilisation en 1988 se
fera sur des idées claires
et
simples'
.
s'unir
~derrière
le
nom
d'un
candidat
en
1988
pour
gagner aux municipales de
1989.
Nous
ferons
la
démonstration en 1988 de
notre capacité à nous unir
et
à
faire
des
propositions concrètes. On
ne mobilise pas les gens
en
leur
demandant
,de
rester à la maison, - mais
en leur expliquant, sur le
terrain, la nécessité de
participer et de soutenir
le candidat de la gauche
le plus proche de nous,
combien même il ne nous
satisferait pas à 100%.
C'est
pour
toutes
ces
raisons
que
nous
ne
voulons pas nous abstenir
mais
au
contraire
NOUS
VOUWNS
PARTICIPER
A
L'ELECTION
PRESIDEN'l'IELLE
Française en soutenant le
candidat
du
Parti
Socialiste Français. Nous
n'avons aucun doute, vous
serez avec nous.
Bientôt
les
élections
Présidentielles.
Avant que lA
MANATE NUNAAne décide d'une
attitude,
chaque militant
a le
droit,
et
le
devoir
de
s'exprimer.
Ce que je
fais
aujourd'hui.
Nous' avions fondé, pourquoi le
nier, beaucoup d'espoir
en 1981
lors de l'élection
de Françof s
MlTIERRANDsur l'arrivée
de la
gauche au pouvoir en France.
,
Quel est le bilan des cinq
ennëes de lêgisla'ture Socialiste
7
mal-développement du Territoire,
l'éclaircie fut de courte durée.
Très
rapid~nt,
~
en
Afrique avec le départ de
Jean-Pierre
LOT,
celui
d'Er..anuelli a correspondu au
trioephe du ·r6eli~ politique·
de Messieurs Guy PENt.E et NUCCI,
c'est, à dire au retour à la
politique
traditionnelle de
CO!!?roeission, de soutien et de
en
Que
pouvait-on d'abord
attendre 7 Les espoirs n'étaient
pas
détlesurés, il étaient à
notre sens conformes à ce que
l'on
pouvait
attendre
de
Socialistes conséquents :
..1.)SUR LE PlAN SOCIAL, rattraper
le retard accumulé au niveau du
proeotion des r6gi88S corroepus.
La Polynésie n'a pas fait
droit des travailleurs au cours
des décénies précédentes.
exception.
2.,)SUR
LE PlAN Er0NJ4IQR S,
S'il s'agit de' poursuivre dans
exiger une nouvelle répertition
cette voie traditionnelle, à
de la richesse, libérer. le
quoi bon aller voter pour un
territoire de la main-mise des
Socialiste qui fera outre-mer ce
"marchands" et promouvoir une
que
la droite a
toujours
vraie économie de "producteurs".
excellement entrepris :
3.) SUR LE PlAN K>RAL, l'IIettre -Subventionner un enrechissement
fin à la compromission entre la
des classes favorisées,
justice et le pouvoir de la
-Soutenir les petits potentats
classe
policico-mercantile. locaux et fermer les yeux sur
Mettre à nu la corruption, les
toutes leurs combin~s,
pratiques
frauduleuses,
la
-Faf re absoudre par la justice
dilapidation des deniers publics
ceux qui seraient pris la main
à
des
fins
personnelles, dans le saç,
4. )
SUR LE PlAN POlITIQR ,
-Poursuivre
une
politique
dénocratiser le fonctionnement d'assistance et de parasitisme,
des c~mmunes en permettant à
gage
le
plus
sûr
d'un
l'opposition au Maire d'avoir sa
attachement indéfectifle à la
place au sein du Conseil
"mère patrie" - nouricière.
Municipel.
Préperer
le
Territoire à la perspective Ainsi lors du vote de la loi
électorale sur les cOl1llllUnes
et
d'une indépendance à terme,
le
passage
au
scrutin
Nous
n'attendions
bien
proportionnel dans les villes de
évidemment
pes
que
le
plus de 3000 habitants, nous
Gouvernement Socialiste décide
avons
fait
savoir
au
unilatéralement
de
qouvernaeent
et
au
perti
l'indépendance du pays ou de
socialiste notre accord sur ce
l'arrêt des activités du C.E.P.
projet qui aurait permis à lA
mais qu'il reconnaisse déjà:
MANA TE NUNAA d'être présent
1 -Le droit imprescriptible et
dans les conseils l'Aunicipaux
de
permanent du peuple Maohi el
toutes les grosses communes de
décider de son destin per
Polynésie. Alors que la décision
consultation populaire.
finetle appartenait au
seul
2 -L'usurpation de droit que
OOUVERtEMENT SOCIALISTE, celui
représente l'installation sans
ci préférait satisfaire les
aucune consultation populaire du
désirs de Gaston FLOSSE' et
C.E.P. en Polynésie.
l118intenirle statut quo, faire
Si les premières mesures et
de la Polynésie l'exception à
prises de position du Ministre cette règle chère ,à tous les
Emmanuelli allaient dans le bon
socialistes.
sens
mise en place de la
brigade
financière
chargée
Ainsi, les activités de la
d'enquêter sur la corruption des
brigade
financière
qui
hautes sphères politique et
commençaient à porter leurs
fruits et à l'IIett
re en cause des
économique,
analyse
du
personalités de plus en plus
haut placées dans l'échelle du
pouvoir
politique
furent
progressiv81'118nt
réduites et la
brigade finalel'll8nt
disloquée sur
la
fin
du
quinquennat
Socialiste.
Ainsi, aucune réponse ne fut
;apport6eau rapport de 120, pages
'edressë à vous les responsables
Socialistes au pouvoir en FRANCE
'sur les agissements des Maires.
Teboerae des nes sous le vent.
Le perquet bien au contl"l§ire
jS'est
ing6ni6
sous
le
'Gouvem.ent Socialiste 6 sauver
les Maires Tahoeree reconnus
coupables
d'escroquerie,
de
oorruption, de faux et autres
Manoeuvres habituelles.
Ainsi,
les
tr8v~illeurs
attendent toujours un Code du
travail qui leur permette enfin
.de l'A8ttreleurs droits sociaux
à l'heure des sociétés ~ernes.
'Là encore, le gouver~nt
'socialiste a
satisfait aux
idésirs de Gaston FLOSSE et du
'Tahoeraa (et donc du patronat)
de voir ce code du travail
établi sur place en y incluant
toutes les'"spécificités locales
bien connues).
'Ainsi le Gouvernel'A8nt
Social1ste
parfait_nt
inforlllé DES
TRIPATOUILlAGES AU NIVEAU DES fO
MILLIARDS DE L'A.T.R. n'a jaillis
accepté de nommer une commission
d'enquête qui aurait pu mettre
Gaston FLOSSE et le Taboaree-en
péril.
Pour finir, nous voici rendus où
conduit inévitablement une telle
politique
en Afrique, au
Cerrefour du développement et à
l'inculpation de NOCCl et detns
fiasco
le
Pacifique,
au
politico-militaire du Rainbow
Warrior.
Comment avec un tel bilan signer
le renouvellementdu bail?
Pour 1118 part j'aspire à la
clarté. Si je choisis un chien
de ~arde, c'est pour qu'il me
protège des valeurs et non pas
pour qu'il I1IOrdeles honnêtes
gens tout en acceuillant les
voleurs avec des jappements de
joie.
/
FIDJI, UN COUP POUR QUI
Les diverses
informations
qui
ont suivi le coup d'Etat FiQjJen
du 14 Mai 1987 ont conduit un
certain
nombre de personnes à
soutenir
le • coup"
comme la
seule voie pour sauvegarder les
droits des fidj iens mélanésiens
donc les autochtones. Ces mêmes
infonaations
ont
défini
le
•coup"
du
Colonel
Sitlveni
RABUKA comme une défense des
intérêts
des mélanésiens contre
ceux des indiens. un coup d'Etat
racial en quelque sorte t or a
notre sens il n'en est rien.'
voyons ense.ble pourquoi.
IDUNATION
UNE
CENtENAIRE ••••
mt.ONlALE
FlJ i et son peuple sont victimes
depuis plus d'un siècle
d'une
~ination
coloniale.
C'est
d'abord l'Angleterre
qui après
l'annexion du, pays en 1974 les
ont maintenus à, un stade de
·développement·
économique et
social des plus reculé. Ce sont
ensuite
les
capitalistes
Néo-Zélandais et Australiens qui
ont
été
les
principaux
bénéficiaires
des
règles
éoloniales anglaises. Nême après
la très forllelle indépendance' de
1970.
CoIIIme une conséquence de cette
situation.
la majorité du peuple
fidjien a été maintenue dans une
existence de senti pauvreté avec
de très faibles possibilités
de
revenus.
Le système
social
traditionnel
fidjien
repose en'
effet
,sur
le
principe
des
villages
autosuffisants
à
l'intérieur
desquels les chets
occupent
une
position
importante.
Ces
derniers
reçoivent
leurs'
tributs
des
villageois
qui
ne
peuvent
qui tter leur village plus de 60
jours
sans
l'autorisation
du
chef.
Dans ces condi tions
le
peuple
pas eu accès à la
santé et à l'éducation
et ses
droits
poli(ique. et civil
ont
été restreints.
la
même
ta~on que les
mélanésiens.
les
indiens sont
~si
victi .. s du colonialis-.
et la plupart de ces derniers
sont
des
descendants
de
travailleurs
• importéS·
par
l'Angleterre pour travailler
sur
les
plantations
de canne à
sucre.
Ils
vivaient
dans des
conditions de semi-esclavage et
étaient
racialement
oppressés.
A l'heure actuelle.
la I1I8jorité
d'entre eux est travailleur
ou
exploitant agricole.
De
Cependant,
tous
les
tidj iens
n'ont pas été sous le joug de
l'exploitation
coloniale
car
pour asseoir
leur domination.
les
anglais
ont
conclu
une
alliance
objective
avec
une
intille partie de la population
: les chefs héréditaires.
Ainsi
le grand conseil des chefs qui
est une création britannique, a
permis,
à,
l'Angleterre
d'intégrer
les grands chefs à
l'administration
coloniale et à
ces derniers de consolider leur
position comme classe féodale.,
A l' heure de l' indépendance.
c'est tout naturellement que la
Grande Bretagne transférera
ses
pouvoirs au conseil des Grands
Chets. t4,~tConstitutlon était en
fait
deStinée
à
asseoir
le
pouvoir des Chefs derrière
la
fa~ade
de
Parlementaire.
la
C'est
,Bavadra
8
démocratie
dans cette
?
•
perspective
que
l'armée.
la
police, la justice,
le parlement
ont été
mis en place
pour
consolider
la domination des
chefs.
UNE
PRATIQlE
POLITIQlE
CLlENtELISTE
Sur le plan politique,
les Chefs
étaient représentés par le parti
de l'ALLIAt«:E
de Ratu NARA qui
dirigea
le
pays
sans
discontinuer'
pendant
11 ans
(jusqu'en
Avril
1981).
La
défaite
électorale
a
été
considérée par les Chefs ~
une atteinte
inacceptable a leur'
dS ination sociale économique et
politique.
Leur
réponse
fut
rapide, ce fut le coup d'Etat du
14 Mai dernier mené par RABUKA
derrière
lequel
se
tiennent
l'amée.
la police, le parti de
l'Alliance
et le grand conseil
des Chefs. C'est pour cela que
nous disons que ce coup d'Etat
n'est
pas
raciel,
.. is
la
réaction
des
Chefs désirant
_intenir
le
statu-guo,
donc
leurs
privilègeS."
Il
s'est
déroulé
pour
bloquer
les
aspirations
démocratiques
du
Peuple Fidj ien. Ce statu-quo,
les Chefs. veulent avant tout le
maintenir dans le contrôle quasi
exclusif qu'ils ont de la terre.
La richesse produite est : drainé
par les Chefs pour leur propre
enriçhisSEllllElnt.
La
terre
-appartenant6 la couronne est
controlée
par
les
Chefs
à
travers
le
Gouvernement.
Le
reste des terres
qui devraient
appartenir
au village
est
en
rée lité
propriété
des Chets,
directement
par leur titre
de
Chefs ou ind i recteaent
par la
c:o.ission
des terres indigènes
qu'ils
controlent.
Il' est donc
aisé de constater qu'en fait ni
les lllélanésiens ni les indiens
n'ont droit à la terre aux !les
Fij i.
L'ESPOIR POUR FIJI
KIlILISATIONDUPEUPLE
LA
La victoire de TINOCIBAYADRA
et
de ses
amis en Avril
1987
représentait
pour
les
Chefs
fidj iens la I18nace la plus grave
qu'ils
aient
eu à affronter.
Pour les travaillistes
Fijiens
il falleit
réellement sortir
le
pays du féodalisme et,le tourner
résolulllent vers un régill8 non
aligné,
anti
inpérialiste,
non
racial
et
dénlocratique.
logiques se sont donc affrontées
et s'affrontent
toujours,
l'une
conservatoire
et recroquevillée
sur
ses
privilèges
aristocratiques,
l'autre
ouverte, lIOderne et conviviale.
Daux
LOTISSEMENTS SOCIAUX
LOTISSEMENTS A PROBLÈMES
Pour I18ner sa
politique
de
résobtion
des
quartiers
insalubres
le
gouvernement
"TAHOERAA"
fidèle à sa logique
des
castes,
crée
des
lotis~nts
sociaux....
Et
pourtant ce type de logement par
sa conception mal pansée, et
bien
loin
d'être
adapté
8'U
clilll8t,
et
aux
populations
concernées.
Côté .antagne,
bien à l'écart
des
zones
résidentielles
ou
touristiques
pour
ne
pas
compromettre la qualité
de vie
des lIieux nantis. On édific ces
constructions
préfabriquées dont
l'esthétique
n'est pas à vanter
là
s'entassent
des, familles
nOtlbreuses souvent
originaires
des 11es. Quelque fois dix à
quinze
personnes
vivent
dans
deux ou trois pièces à l'espace
restreint et mal conçu.
Le
pr~iscuité
de
ces
habitations
le manque d'espaces
verts, d'aire
de jeux pour les
enfants,
le
déracina.ent
culturel,
tout
est
là
pour
favoriser
le désoeuvrement de
ces
familles,
pour
qui
télévisions
et vidéo restent les
seuls distractions.
Dans
cet
environnement
défavorable à l'équilibre
hUllain
(matériel
et psychologique)
le
laisser-aller,
le
manque
d'intérêt
des
parents
pour
l'éducetion
de leurs
enfents
font que les échecs scolaires
sont
très
illportents
des
jeunes sont livrés à eux 1IIêtIe,
les
liens
femiliaux
se
détériorent.
Sorties
du cadre
scolaire,
sens trevail,
ils sont
le proie de l'alcoolisme
et de
la délinquence.
Dans ces
conditions
le
but
louable de
recherché pourtant
reloger
des
fal1lilles
nécessiteuses
ne s'avère
pas
résoudre
les graves problèJDes
soc iaux engendrés par la venue
llassives
à
Tehiti
au
instelletion
,du
C.E.P.
d'hebitents
des
Archipels
ettirés
par la llêne des salaires
déversés.
Une l18illeur
conception
de
l'habitat
tenant
compte des
traditions
sociales et culturels
du peuple Polynésiens aureit été
de toute évidence un atout pour
cette
population
qui a bien
besoin de retrouvé l'équilibre
nécessaire.
Pour
l'instant
ce
sont
les
tenants
de
la
réection
qui
tiennent le haut du pavé. Ils oe
conçoivent la -~ratie"
que
"totalitaire"
oo.me' ,un certain
Augusto PItOlET
au Chili,
si
trista.ent
célèbre
Aussi, Fiji
ne s'en' sortira
que par une
mobilisation
de plus en 'plus
grande
du peuple
travailleur
seul ~pable selon nous de l'1180er
une REYOUITION
Œt«lCRATlQUE.
La proclalletion de 1,a République
prévue pour le 10 Octobre, en
l'abscence
de
garanties
détlocra tiques ,
ne sera
qu'un
épisode
supplélll9ntaire
destiné
à
renforcer
encore
plus
le
pouvoir
des
Chefs.
Une
REPWLIQUE TOTALITAIRE en
quelque sorte 1
Lotissement sociaux
9
Problèmes non rèsolos
FMITE. 'DE LA PRIÈRE A L'HÉRÉSIE
Le dralle
de FAAIJ'E et
les
explications
ont tenté de lui
donner aussi
pour rejeter
la
faute sur le dos des sectes ou
des partis
politiques
a été
l'occasion pour lA MANA TE NUNAA
de rappeler son attachenlent du
principe de la laicité,
c'est à
dire d'une nécessaire séparation
des institutions
politiques
et
religieuses
en
Polynésie
Française.
.
En denlandant aux Eglises
de
jouer le rôle de cOntre-pouvoir
aux abus et aux égarellents des
hoIRes poli tiques,
nous vous
inscrivons dans une perspective
tout à fait déllocratique et I118né
libérale
qui ne doit pas être
perçue ~
une entorse
au
social1S118 antogestionnaire
dont
se réclat18 lA MANA TE tfJNAA,
liais tout bonneftlent COIIIIM une
prise
en COIIpte directe
des
spécificités
culturelles
de
notre pays, dont la défense a
toujours
été une des raisons
d' êt re de lA MANA TE NUNAA.
Pourquoi être intervenus sur ce
terrain
si brulant alors que lA
MANA TE NUNAA n'était
pas visé
par les accusations des uns et
des
autres
concernant
la
LES
VICTIMES
ONT ETE
responsabilité
éventuelle
des
débats
politiques
·de
notre
Territoire
dans
l'équilibre
psychologique
des
habitants
d'une petite
communauté isolée
des TuallOtu 1 Sur81118ntpas par
d_gogie,
liais tout si ..plelll8nt
pour dénoncer la démagogie de
ceux
qui
alla19ament
foi
chrétienne
et
conviction
politique,
pour lIIieux séduire
leurs adeptes et se placer en
posi tion
de
nouveaux
prophètes. • •
L' ectua li té
présente,
nous
montre
aujourd'hui
encore
que
le
réallslle
et
la
sincérité
s'i.posent
COIIIIM
les meilleurs
~yens
de
COIIprendre
les
llanoeuvres qui se trouvent dans
notre
envi ronnenl8nt
socioculturel
et politique.
A cet égard, grande de sagesse
a été la position
du nouveau
Président
de
l'Eglise
Evangélique
Monsieur
Jacques
lHORAI, lorsqu'il
déclara à un
journal
de la place qu'il
ne
fallait
pas,
pour expliquer
FAAlTE,accuser qui que ce soit,
mais silllplelll8nt se demander si
les Eglises avaient rempli leur
rôle....
Les Eglises,
et toutes
les Eglises,
et pas seulement
l'Eglise
Catholique directement
BRULEES
JUSTE10DEVANT
L'EGLISE
concerné par ce dralle qui révèl
aujourd' hui les dangers et .le,
l1 ..ites
d'un
renouveec
charisllatique
mal compris par
certains de ses fidèles.
Il est grand temps en effet que
l'on cesse de chercher partout
des
victill8s
et
des'
boucs
émissaires,
que l'on arrête
de
par 1er de faute et culpabi li té
et, que l'on s'interroge
plutôt
à
l'avenir,.
non
sur
la
personnalité
des
~coupables~,
liais
sur
les
raisons
fondamentales qui les ont poussé
à agir dans un contexte culturel
bien déterminé.
En un mot, il faut désorMais
ra.placer
l'interrogation
constante "Na vai te hepe 1 Na
vai te nere 1", (à qui la faute
1 qui a péché 1), par une autre
interrogation
infinill8nt
plus
essentielle,
plus
courageuse,
mais aussi plus ardue ; "Eaha te
aura'a
1" (comment comprendre,
quel eût le sens profond, de
telle ou telle chose, de telle
conduite sociale;
de tel acte
apparemment individuel ••• )
C'est en suivant cette
non de' la culpabilité,
logique
mais de
l'explication
rationnelle.
que
nous voudrions revenir quelque
peu • sur
le
sujet
évoqué
auparavant,
à
savoir.
le
confusion
du poli tique
et du
religieux sur notre Territoire.
Confrontés
aux
forces
de
l'obscurantisme
politique
qui
épousent
les
contours
d'une
théologie
de la libération
sur
fond
de
messianisme
falsificateur,
la plus grande
vigilance
intellectuelle
s'impose à ceux qui luttent pour
la mise en place d'une société
nouvelle,
fondée non sur
le
mythe, .mais sur la raison, non
sur l'exclusion,
mais sur le
partage et la solidarité.
Quel sens faut-il
donner aux
propos
de
l'ancien
vicaire
général
de Papeete
lorsqu' il
déclare que la tuerie de FAAITE
est liée à la recrudescence des
sectes
d'origine
américaine en
Polynésie,
ainsi
qu'à
la
violence de la vie politique et
par exemple de la situation
néo-calédonienne,
dans
ses
répercussions
sur
la vie des
habitants des Tuamotu ? De tels
propos
relèvent
précisemment
d'une .logique
de cul~bilité.
infiniment moins courageuse que
celle
du
Président
·-IHORAI
puisqu'elle
consiste
à rejeter
la
"faute"
sur
les
autres
institutions
religieuses,'
ou à
déplacer le débat sur le terrain
toujours
glissant,
de
la
politique,
au lieu de faire son
autocrit ique
et
d'afficher
l' humi li té qui s'impose dans ce
type de situation.
Que la violence politique
soit
une donnée de l'expérience
de la
vie polynéSienne ne fait
hélas
aucun doute de même l'état
des
choses en Nouvelle Calédonie est
particulièrement
inquiétant
aujourd'hui.
précisemment
parceque le Ministre des DOM-TOM
Bernard PONSy tient le langage
de la "faute" (imp!Jtée aux cinq
ans de gouvernement Socialiste
et
à
la
pseudo volonté
de
désordre du F.L.N.K.S.>, au lieu
de chercher à savoir le sens des
repports .de force '(économiques
et culturels>
qui s' y exercent
depuis maintenant près de 150'
ans et que cherche à figer la
politique
qu'il a mis en oeuvre
sur le ·caillou·.
De là à expl iquer le drame. de
FAAITE en
passant
par
la
Nouvelle Calédonie (une rallonge
de 4000
kilomètres
pour un
raccourci.
intellectuel
surprenant).
il y a tou~ de même
beaucoup d' audace, et de manque
de responsabilité.
Tout aussi critiquable
et encore
plus perverse est la tentation
d'utiliser
non plus la politique
au
secours
de
la
déraison
religieux,
mais. la religion
au
secours
de
la
déraison
politique.
et dont l'actualité
nous fournit hélas aussi souvent
la preuve. Ainsi en va t-il
de
ces hommespolitiques
qui disent
parler au nom de Dieu. et se
posent
en
nouveaux messies,
venus nous éclairer,
n'hésitant
pas à comparer la situation
du
peuple Maohi à celle du peuple
d'Israël·
dans
l'Ancien
Testament·,
agissant
par
la
mystification.
et
se voulant
pourtant
les guides spirituels
de la Polynésie de demain, Leur
logique'
est
celle
de
l'exclusion,
leur langage celui
de l'illusion.
Ils jouent sur la
religiosité
du peuple Maohi pour
mieux se jouer de lui demain ;
qui plus
est.
ils
utilisent
abondamment le discours
de la
faute et du chatiment.
refrdant
coupables les ·popa'a· des maux,
que connait
notre
pays,
et
oubliant que les premiers relais
et les plus grands serviteurs
de
la présence coloniale
f rançe t se
en Polynésie
sont
les hommes
politiques
aujourd'hui
au
pouvo l r
et
qu'ils
sont
des
polynésiens.
Le pire Tilldifimposont les mains sur un enfant ton de son passageen 82.
'11
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ia mana te nunaa
Tél. : 42.66.69 - 42.26.27 - 43.09.48 PAPEETE- B.P. 1223 PAPEETE
SONDAGE
La vérité d'un sondage comme
celui qui vient d'être réalisé
par B. et R. pour le compte d'un
de nos quotidiens est toujours
perwue de fawon plus ou moins
raitigée quand plus est, il
s'agit de situer la côte d'amour
de nos honInIespolitiques, c'est
la que les choses deviennent
"ser:tsibles".Ceux qui voient
leur prestige aUgMnter dans
"l'opinion publique ont de quoi
être satisfait, __
si parfois
le _rite n'est pas si évident
que cela pour certains, d'autres
d6gringolent
au
gré
des
sent.i_nts que leurs portent des
IIécontents : c'est tout a fait
naturel. On peut s'interroger
sur la fiabilité du sondage qui
a placé par exellple la côte de
Emile VERNAUDON loin derrière le
score atteint par son ex
co-équipier, Quito Braun Ortega,
alors .e.e que la logique
voudrait qu'un Maire d'une
grande COMune dispose toujours
dans son fief d'une audience
illportanted'autant plus que le
pr..ier .agistrat de Mahina joue
sur
l'avantage •polynésien"•
eo... la _jorité des partis. Un
parti tout jeune 00.- celui de
Quito Braun Ortega, dont .Ie
leader
_lheureus.-ent
ne
s'expri...pas en tahitien aurait
~ins de chances de se faire
entendre __
par le biais
d'interprètes. Toujours est-il
que dans ce __
sondage, .les
enquêteurs
ont
cru
bon
d'interroger
des
partis
politiques
ou
sur
des
ntgrou..nts non représentés a
l'Assemblée Territoriale. En
particulier, on peut trouver
étonnant que l'on ait exclu j le
TAATlRAA POLYNESIA de Arthur
OiUNG qui a quand mê_ rapporté
son siège de Conseiller grâce
aux voix chinoises de la ville
de Papeete. Peut-être a-t-il été
confondu avec le PUPU TAlNA de
Michel LAW, qui lui apparait
dans le sondage 7
Il en va de .... pert les
groupes TO TATOU AVEIA et TE
TIAMARAA dont les élections
Territoriales de 1986 ont fait
de grands perdants.
sont des exe.ples la qui fait
qu'un sondage présente toujours
le risque d'être Manipulé, au
gré des besoins, pour ne pas
dire des oublis ou de la
Méconnaissance du pays•
Ce
.
-------------------------------------------~
1
•
l'
.
BULLETIN D'ABONNEMENT
_
_
_
-_
_
Bulletin de liaison
de ,A MANA TE NUNAA.
Nom 1.tCf.t'L en;("pttlt1n
: ._:
J
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·.1
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Prénom
Adresse
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et votre:edre-sSf'
1 .! . LI.
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1 ! : ! Iii
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TARIF:
l. Il!!
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TAHITI. Tél. : 42.66.69
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1
1
NO TE TIAMARAA MAOHI MANAHUNE
BULLETIN DE UAlSON DE lA MANA TE NUNAA
VEA AVA'E A lA MANA TE NUNAA
ATOPA·OCTOBR
N°144
ISSN 0757-391-X- B.P. 1223 PAPEETE- TEL. : 42.66.69. - COMPTE SOC. : 17.185 F
E PEAPEA UAHU MAU ANEI,
AORE RA E PEAPEA
TAIME ~U.
TEUIRA - FLOSSE
Mai te 14 13 tae atu i te 18 no
tit9llla 1987, ua- tupu taehou te
peapea i nia i te uahu, Te tumu
o te faaearaa ohipa, 0 te hoe ia
rata 1 papal hia e te faatere
hau ra Gaston TONGSANGpirl la
Gaston FLOSSEQ tel foapapu mai
i te piha haapao 1 te oh1pa
ihltal
e
faatia
oia
ia
faatitiaifaro
hia te moni a te
mau ihl tel e te heu ia au 1 te
lA TAE ITE
IIOni te ratou e auteu nei i te
efata IIIOni ruaeu a te ENIM01a
hoi la tuea 1 te te hoe ihi tai
no farani.
la ite te tahi atu !IIauIhltai ua
titau atura ratou la faatano hia
ta ratou moni i ta to te hau. Ua
amui atura ratou i te teia ra Ife
ohipa 0 te maha 0 tel titau ia
haamaraa hia te IIIOnita ratou e
autau hia nel i Moruroa ia au i
E mea poto roa te taime, e èra maitai e hoi a Ifeu 1 nie itou
parahira'a.
tel aufau hla nel l Papeete nei.
Ua i te papu tatou. etau
avee
teie nel, to Gaston FLOSSE11111
2
RADIO
COCOTIERS
HI'ORA'A
1 - PIRAE
Te tehf 'ohlpe Mere teie e tupu
nel 1 PlRAE 1 te pù no te metua
vehine e te tltlMrii.
ua hall8ni
hla tu hoê éà turu i nie i te
fenue e. eita r08 atu e pape i
reira. lnahe e repo ana'e eti aè
taue è! turu ra. Tau toru àhuru
_tere
noe 1 te pae no Papeete.
o te'enavai
ia. Te etutu nei te
peraa e. e feetipuu
hia teie
tahora itl. i relra ia e tano ai
taua éà turu e tona tlàraa i nia
i te pepe. E uiraa n08 pai ia
teie.
na vai ra ia te moni e
haall8uà hia no te aufau i taue
œau ohlpe ra. Ta te oire no
PlRAE. aore ra ta te nunaa ?
E, E TAPAO PAE
Te hi ti
ra te parau
e,
ua
faahiahia
r08 te tapeo pae 0
Sitivenl
RABUKA 1 te faaterehau
faranl heepeo 1 te pae pati fi ta
apetoà.
1 IlUrl aè
la.
i to
reue
farerelraa
1 Fitl.
tau hepetoma
noa hou a tupu al te pl ti 0 te
faataahuriraa
0 te faatereraa
i
taua fenua ra.
Ua riro
la ei œaereraa na te
taata, tele tapiriraa
atu te hau
farani
i te faatereraa
feahepo
1 Fiti.
Hoê rà parau pépù. te rahi noe
atu ra ia. te ~tuafare iti 0 te
na taeaè 0 te fetereha~
i to
tàtou nei pee I1I08na. A tae hoi
e 1
MANAO API
E ERE ANEl
E tairaa
reo
teie
no
te
peretiteni
no te HEREAIA i roto
i tana rata pia hopea nei 0 tei
na ô e : -Eita r08 atu e tano la
faahape noa aè ia Gaston FLOSSE.
1 tupu ai te mau fiti
1 roto i
to tatou nei eraree poritita.
e
Uà ia parau hia e. no te tano
ore ia 0 te 1118U
aratairaa
0 te
papa ture e faatere
ra i te
fenua nei-.
E riro ra e, e hi,'oraa huru Spi
teie na roto l18i i te hoê pupu
o te pae petol.
TE PAREMO ATURA
1 roto i te aroà i faatupu hia
'tau I118hanai Miri iOO nei no te
oti-âpi-faahou
raa te puna auraa
a te oire no Papeete. e tapa'o
âpi â teie i hi' opo' a hia na
roto la i te tae manihini raa
atu 0 Gaston FLOSSE. A tahi ra
ia taime mai te l118itiraa no 1982
l118i ra (eiaha
e taio
i te
farereiraa
i tupu na roto 1 te
tere 0 Bernard PONS i TAHITI
nei) tona ti'a
e piti
tapiri
faahou rae atu,
1 tupu mai ai te manao e. ahiri
pai hoê, 0 raua toopi t i i hee i
roto i te pape (e te reru) , e
'ouà atu ~peha ia tona apiti no
te tU Iena la ore la pe Inu, e
ere anei 7
AlTA E,PU
AORE-E PAHU,
E PEApEA UAHU
MAU ANEI,
AORE RA E PEAPEA,
TEUIRA • FLOSSE
nS
rae i te tahi ravea no te
faahia la Jecky TEUIRA. na roto
ra i te tehi MU taata tena. no
te _a ai ta 0 Jecky TEUIRAe
hinaero e faahoi Mi iene ra te
I118na0 te.' faetereraa.
Te tUIRUia
i faatopu hie al te arepurepuraa
1 nia i te uahu, inaha tele te
mea i hia ai oia i tona tau.
Eehe atura
te
hopea 0 te
faatereraa
TEUIRA ? Auaa te
vi tivi ti
e te' aravihi
0 te
faatereraa
CHIRAC tei
tauturu
l18i ia ara! oioi hie tona tifi
ra. hape atura te mau opuaraa a
te featerehau
hapao i te mau
titi no Patifite
epe toe , 0 tei
œanao e. e rlro taue faaearaa
ohipa ra ei taparehiraa
ia Jacky
TEUIRA. Aita ra teie e tuea ra
i te manao 0 te faatereraa
CHIRAC.
E nehenehe tei mau peapea i te
rahi atu e penei ae e rahi r08
atu i te Ino i te pee totiare
l118i te 111915 e haapaari na pae e
piti.
e
mai
reira
atu
e
all8h8118ha te pae rahi e i !luri
l118i e
haaparari
hie
te
faatereraa
TEUlRA. Te reira I118U
ta FLOSSEe titau nei, no;t~ mea
ua papu rH Iene , eita paha oia
Mauore te faaterehau 1 te fenua
nei. teretere
plneplne na te ara
no te faatae atu i tana poroi i
te IllaUnunea 11180hitUIIIUatoà no
na pae e nà 0 te NOena patlfita.
Tere iho nel oia mai te apee atu
i te porotu no Tahiti nel i roto
i te tata~raa purotu no Patifita
i tupu i Hàrnoa.
Aita ra paha 0 purotu no Tahiti
1 manui" n08 aë, inaha ua hoi
lllaite
noa
mai.
mai
te
faatelaha-ore
i te tuuraa âvae.
Eaha rà. e matapo paha ia to
HallOS 1 ore ai rétou i i te noa
aè 1 te nehenehe 0 ta tàtou
poUi lti.
2
Nohora'a titi
mau 1
e faeea III&Orofaahou 1 nia 1
tona perahiraa
faaterehau.
Te
lieU fifi e farerel
hia ra i te
fanua taratoni apiti hi. i to te
fenua ll8i e nellenelle ta raira i
te. faaruaarulle i te hoh08 0 ta
heu farani
i .paU fita nei. No
raira i ta fatataraa
l18i 0 te
_itiraa
peratitenl
1
te
I18tahiti 88, la arai hia taua
~u ·fifi ra· e Ue af , _ te hl0
ore te hurJ 0 te rev8e e eu. No
te Mea e .ani
te tumu 0 te
peepea, ua feer1i hie mal te MU
titauraa
a te feia teeea ohipe
118 te ninU
etu i te tahi tau
lIirioni.
Noe atu ra e ue he8l1lata faahou
te ohipa 1· nia 1 te uahu, eiaha
te reira ia faahape 1 te" manao,
te vai n08 nei a te fiti,
i te
pae 0 te faaravairaa
faufaa, te
pae totiare e i te pae politita.
Tei roto n08 a te tenua i te
rima 0 te feie nounou mana, aita
ratou e tau a l18i te mea e, e roo
hia te nunaa i te ati na roto i
ta ratou mau pereraa.
Te fifi
i nia i te uahu, na te
peapea i rotopu i na taata e
piti i faafanau mai i te reira,
e ore roe ia e hope oioi noe. la
papu ia taua te reira,
na taua
te nunaa e amo i te hopoia, aue
ia taua i te aroha e.
lnaha, i roto i teie haamaraaraa
moni a te feia ihitai,
na te hau
fenua ia e amo e 43 i nia i te
100, ola hoi na taua, e 57 i nia
i te 100 na te maU fatu pahi 0
te nehenehe e faamaraa. 1 te moni
fereti,
na taua faahou a la e
amo i taua hopoia ra.
Il He ra te faatererae n:UlRA e,
na roto i te aau f if 1 1:fererel
hla e ana, i te tapea 1181 i te
tahl _u haaplfraa::
0115 hol te
faaeara8 ohlpe 0 te hopea la 0
te hoe l18ururu oreree, 0 te 11188
El
e faaite
liaI e, te val .nce ra te
inoinoree i te pee totiare e ia
tee !I8!tal e na FLOSSE i hlnaaro
1 taua I18U Mea ra,
e 0 oia
te fan80.
OMUARAA
PI'IRAA MANA'O
te haamata faahou raa te ohlpa 1 _nf a 1 te uahu no
Papeete, ua tupu te mauruuru e ua tere faéihou à te mau
pahl na te mau motu. Hoê hepetoma te mau raa te mau pahl,
ua haamata faahou te utaraa 0 te mau maa na te mau motu.
E tla roa la popo 1 te mea e, aita te ·peapea 1 val ~aoro.
Ia tupu ra taua faaearaa ohipa ra, te maramarama ra ia
tatou e, ua taamu hla te mau motu i te oire no Papeete,
no te pae ihoa 0 te maa e te mau mori hlnu. Te maramarama
ra la t"àtou e, alta te mau motu
ora nel la ratou iho,
te turui ra ra 1 nIa 1 to rapae mai. Eaha ra ia ohipa i
te huru ê. Te vai nei hol 1 roto 1 te mau motu atoa te
mau ravea la maltai ratou ia ratou iho. Tei te hlnaaro
noa o' te taata i roto i te mau motu e ua oti te ohipa.
l
e
roto ra 1 te aU i tupu i Faaite, te papu nei ia e,
alta to tatou-mau faatere e tere ne1 na te reira ea 0 te
hlnaaro ia maitai roa Ihoa tatou. Maohi au teie ati i te
Tuamotu i tere faaqou ai e piti 0 to tatou mau faatere
haù no te afai atu i te tahi mau "ravea".
l
l te taiine a faahit:ihitinoa hia al te "irltiraa", oia
ho! te tahi ia ravea no te faal i te mau apoo e val nei
i roto 1 te faatereraa, te ite nei tatou e, te ume nei
o mea 1 te ahu taoto ia na, te na ô ra 0 mea e, nana e
faatere, te parau mai ra 0 mea e, aita, nana ra e
faat~re.
l taua pereraa ra, hoê noa ia ohipa 0 te tupumai. E mutu te ahu taoto. Nahea atu ra la.
r
E no reira,
ei faahoperaa, ua
taa maitai ia tatou e, te 0000100
noe nei a te faatereraa TAHOEP~
i nia i te ea 0 te parautia ore.
E tia
maotl ia tatou
i te
Uaturi e, e tupu faahou te tahi
mau fi fi u' ana i tau mahana i
mua ia tatou nei, i nia anei i
te uahu acre ra i te tahi atu
vahi.
HAAPOTORAA
Radio cocotier
Api
E peapea ùahu~
APi
la tae ite taime au. Api
IMaitira'a peretiteniApi
Flti.
Api
Fare totiare
Api
Haapiira'a ~oritita.APi
Uiuira'a manao
Api
Ua papu maitai i te teia rave
ohipa no te uahu ·i to ratou
puai, ua ite ratou, e na ratou
e t,aatere i te mau mea atoa i
reira.
No reira
ia mauitahi
ratou i te feia ihitai
e mea
matau roe
hia
ratou
e
te
taatereraa tenu8:-
3
2
3
4
5
8
9
10
12
IA-TAE ITE TAIME AU.
t.
hoe ravee
pepu.
0
te
teat .. rea 1 -.ua 1 te apooraa
rahl 1 t. hoe perau petol el
teatahurlrea
1 te teaterer~hau
tenua. e au ra e. ua teea rl1 te
.nao 0 FLOSse : eaha te ta lllle
e au no te faaohlpe atu 1 taua
ravea ra ?
E tau avae 1 !lUa la tatou e tupu
te .. ltlraa
paretltenl
no te hau
republll ta (eparera 88). Noe atu
e 0 val te pareti tenl e I118tara
llel ua pePu roe e; e taul hla te
lieU featerehau.
E mea papu atoe
e alta 0 Gaston -e hol faahou 1
te tiarea
faetere hau 1 roto 1
taua faatereraa api ra.
-
e nehenehe atoe hol. 1 roto 1
tele 1II8U avae 1 mua nel. e tupu
liai te tau 1raa _ 1 te pee 0 te
faatere hau 1 Pati fita Apetotl :
Tlavaru hla la 0 Ga~ton FLOSSE.
MOno hla mal e té tahi atu taeae
o CHIRAC.ola hol 0 Dick UKEIWE
Senateur. E rave rahl hoi hloraa
tei haapepu mal i te au ore rea
hia 0 te papalperau na te hau 1
pllhalho
i
te
featerehau
I18tamua. Inaha notl atu e na
Bernard PONS tane 1 haapeo i -te
tereraa
0
te' mau ohips
1
Taraton 1, alta 0 Gaston FlOSSE,
o ola tel llaiti hia no te haapeo
i te mau fifi i Patifita
nel, 1
faahl ti ae 1 tona I118n80i mua.
i te taill9. e i IlUrl 11181 i te
-altlraa
no te ·Uiuira'a man80·.
Noe'atu e ua faatee atu ola 1 te
nlunlu
poto
r'98
no t.
faaltolto
atu l, tona _u hoe no
te R.P.C.R. eaha la ola 1 ore ai
i feahiti
uane _if
_i
tana i
_taro
? Mal te ..
ra hoi. ua
faahepo hla 11181 ola : ia faaatea
è atu •••
hoe
'Teie te hoe l19a l18ere roe : opua
atura
0 Jacques
CHIRAC raua
Bernard PONS i te tere atu 1 te
fenua Taratonl i te 11 no tetepe
1981.
Te fenua ra 1 llaitl hla la tau
te I118nurevahou a tae atu al 1
taratonl,
e ere la 0 Tahiti mai
te au 1 te eu ture euboaree,
aore ra mal tei au i te mau ture
aufetiiraa,
0 HAO ra tei
l118iti
hia. E au ra e e l119a'faufaa ae
te haere atu e aroha i na hot!
"1\lREtR · tel tapea hla 1 nia i
taua motu ra, i te taer08raa mal
1 PAPEETEnel e epe i te taeae
ra la Gaston.
Ua taa liai tal ia Gaston FLOSSE
e, elaha ola e tlaturi
feahou i
te 8110 IIaOroraa i te toroe
featere
haUt
No
reira
ia
faaineine oia i te h8ére tia atu
i repee, a hoi l118i al i te
perahlraa
peretiteni
no te hau
E no te .faaotl
i te mau œa
fenua ia au i tana 1 feanaho hou
atce, .ua faal te liai 0 OURAC i
oia a faarue ai i taua parahiraa
tona
au
rahlraa
la
UKEIWE ra i te avae Febuare 1981. Ua
Senateur. 1118 te uta lana na murl
valho n08 oia i taua perahiraa
1 tana I118U taulhaa 1 PARIS. E
ra ia tal1l8hanahana n08 tone . ra
ere anel e tele peha te faatere
hoa 0 Jacky TEUlRAa tiai noa ai
hau api no te tau 1 mua nei no
i te holraa l1I8i 0 te I19tua. Ua
Patifita.
Oia mau aita
ia e
ite aena tatou e, e faarue i te
faehaperae
pepu
11181tel
e te
hoe taill9 poto noa 0 FLOSSE i
feahaallaraa
ia Gaston itl.
e
taua torce ra. E no relra e mea
penei ae 0 te tupu teie _I18U
titau hia 1 te hoe taate auraro
tauiraa na ... a ae i te _itirae
maite e te vai ineine noa i te
paretitenl
no epereraa 1988.
faahoi faehou l118ii te parahiraa
paretitenl
la tae i te talme.
,Te titau manihini
atu nei te,Tomite Faatere
lA MANA TE NUNAA ite
mau Rauti ite, Taurama e
,
Aita e titi,
taaea noa
vau i nia itou tiare'a
,
tupu ite 14 no Novema 1987
i Vairao -'(Taiarapu Ouest)
la tae paato'a mai.
Te vahi l118ital atoe hol 0 teue
pareraa ra, 0 te openl raa la i
te uputa 1 te hoe luto api e
titau
re i te hanahana, 0 tel
I118mahura i !DUa i te erorea,
aita hol i papu e e r088 mai
iana te re, e panei ae e, e ere
r08 oia.
Hopearaa
ua faaea te MU
Ihitai
i te ohipe. tauturu hla
.. 1 e te feie rave ohipe no te
uahu. Ua riro taua fifi
ra el
t ... taraa la Jacky TEUlRA : e
nehenehe anei oia e arei 0101
noe 1 taua peapee ra ? Alte ola
i haapao .. ha t. ravee _lia no
t. nunaa. t. ~
noe tane 1
tltau. Roea .. 1 nel iana t. plti
o t. re.
Ue tuee noe ie ne hoe ino e
pitie Ne te toru 0 te erorae e
teatee ·la reue, 1 te teil1l8 pehè
ia 0 te
putuputuree
no te
taareveirea
tautaa 0 te fenua
nei. A ti81 noe'tu ai taua taille
ra e fa te noe na pae tetai tahi
l te huru 0 te feia ~ turu ia
reua, E feeatea è hia te feia
. horo tahi noe , A hio na ia KELLY
taO$, . na roto i tane mau 'bearae
i;- maitai 'Ona enae, ua tatara
hia
atu
ia
tana
tiaraa
taaterehau no't~ ohipe rima t.
E Ua anei ia FLOSSEia tuu atu
i mua i te apooraa rahi te hoe
perau peroi i teie taime 7 Oia
mau e roee iana i te haaputu i
te reo e tltau hia no te tuu atu
e no te haall8i tai atu i taua
parau petai r~. Teie nei ra ia
faatahuri
hia te faatereraa,
e
tia anei 1 te mau faaterehau tei
riro faahou mai ei maro apooraa
rahi ia malti no'ne i featahuri
ia ratou. la tupu mau te relra
pereraa,
ua papu ia e aita 0
Jacky TEUlRAe turu hie e te mau
maro no te pee rahi. Te toru ra
o te taata 0 tei tlal ra 1 te
teate mal tana mape no roto mai
i te auahi ua ineine la e te
tial nel i tona hora.
Te tUIiU 1 taia al ote, ua roaa
l18i iana te tahi tlaU Uaraa e
faafanao nei i tone oraraa 0 te
nehenehe hoi 1 te mahere atu,
1 teie
nel taille e au ra e, te
faanahoraa tei opua hia na lIua
'tu i te avas Febuare \.987, te
fiti
ra 18, no te llea aita 0
Jacky TEUlRAe hinaaro faahpu e
faahoi 1181 1 te hoe parahiraa i
t8080 hia e ana i te pae 0 te
IIOni e tei teetel tei 1181 1 te
hoe teata tei h8118ta 1 te ohipa
i roto 1 te hoe taiete
no te
paeeu 0 te pahl. Alta I18U 0
Jacky TEUlRAe taora 1 te tauera
lia te aro ore.
Te aroraa t18t8tlua na FLOSSEi
iriti.
Alta te ravea 1 taui. Na
te peretiteni
t18U0 te Tahoeraa
e taatere
nei i tana pupu, 0
ratou ra i patoi nei aita
la
ratou e taua hia. Teie te re
I18t8tlua a FLOSSE: na roto i te
I18UlIirioni 1 fafau hla 1 tera
e i tera taata ua titi r08 la te
tearahirea
0
te
teeravalrea
tautee 0 tei teainelne hla liai
e Jacky TEUlRA.Oia I18U ua UIII8
l18i 0 FLOSSE 1· taue I18U maro
apooraa rehi na lIurl lana, e ua
,upootia i tana I18U !lIero epooree
rahi ra muri i8na, e ua upootla
mai oia.
Te pitl 0 te eroraa, na roto la
1 te taaterehau tenua 1 raro ae
ia08, ola hoi 0 Gaston l'Qtol;
SANG, to FLOSSEtaatupuraa 1 te
erepu repu rea, 01a mau na roto 1
te haall8raaraa i te monl a te
teia ihital
no te heu, ua ite
oia e tupu mal te l18uruuru ore
e te titauraa na te tahl atu mau
ihi tai la taatuea hla ta ratou
monl 1 ta to te hau.
E no reira, ei faahoperaa, ua taa
maitai ia tatou e, te onooOo noa
nel a te taatereraa
TAHOERAA
i
nia i te ea 0 te parautia ore.
E tla
e, e
uana
nel,
ra 1
.aotl 18 tatou i ~e tlaturl
tupu taahoo te tahl tl8U tltl
i tau I118hana
'1 lIua la tatou
1 nia anel i te uahu eore
te tahl atu vahi.
Ua papu liai tai 1 te tela rave
ohlpe no te uahu i to ratou puai,
ua He ratou e na ratou e teatere
1 te I118U l1IEIaatoa i relre.
No
relre la aIIultehi retou i te tela
Ihi tai e l18a I118tauroa hla ratou
e te faatereraa tenua.
A ite ra te taatereraa TEUlRAe,
na roto 1 te mau titi
1 tarerei
hia e ana, 1 te tapea mai i te
tahl I18U haapiraa : ·oia hol te
taaearaa ohipa 0 te hopea fe 0
te hoe mauruuru oreraa. 0 te maa
e teai te mai e, te vai noa ra te
inoinorae i te pee toUere e ia
tae ilia 1ta i e na 'FLOSSEi hinaa ro
i taua mau mees ra, e 0 oia te
tenec.
Parau Faaite
Te mana'o 0 lA MANA TE NUNMno
nia i tele
ohipa titi
e te
peapea 1 tupu 1 roto 1 to tatou
nel tenua e hape la no te ie nel
teatereraa 0 to tatou fenua.
Ua Papu 11181
tai ia tatou teie te
hotu no na pee matahl t iota
" retou
1
ratere
mai
hoe
taaterera'e
tea titi 1 e te peta
la oe e te nunaa, aue taua i te
aroha e, e nehenehe atoa le
pareu hia, e hape no te tOMitera
tel tei 0 tel tuu at08 mai 1 te
le nuu. Uo te teetupu etu ite
huehueraa rehl, 0 tei tupu 1
roto i to tetou nei tenua. Ue
heu 0 te ehuru re'a
0
te
matehit 1 to lA MANA TE NUNAA
hio'poa lla1te raa ite mau titi
e rave rehi. Te ha8118ne'o teaheu
eture 0 lA MANA te MU pareu
atoa 0 tei puhera hie 1 mue le
ce e te nunee, ue tupu lhoa mal
te taere hie as nel. Alta te
hau, e tupu 1 roto 1 to tatou
tenua, ia ore e taetitieltaro
hia te mau hepe, e rave rahi,
e ia ore e opere 11181
te hia te
fautae i nla i te taatoara'e.
Te eni uesne nei
tlJNM :
0
lA MANA TE
- la iriti
hie te nuu la hoi atu
ite heu tarani
- la tupu te hoe rurura'a faufaa
no te taue parau re'a i teie nei
fifi
- la taatupu atoa hia te hoe
tomite no te maimira' a ite mau
hape e raverehi.
la
faahoi
atoa
teie
nei
taaterera' e i to
ratou
mau
tiere'a e tia al.
Tirara
pareu, ie ora na.
1 te
teia e 118n80e. e _a au ae
paha ia ore te MU tia ia IllIere
e l118iti. e pehono tatou e, aita
o lA MANATE NUNAA e aratai nei
1
i te hoe ae oire 1 nia IMItai
nei.
Te 'tahl
ra
MU pupu
politita
e atu e nehenehe ia
ratou e taa98 i' nia 1 to ratou
perahiraa oire. Aita hoi 0 tatou
e perahiraa.
e no reira ia ore
anae tatou e haa no te tahoe i
te _u puai i te avae Mel 1988.
e aratal
ia taua huru ra 1 te
taaparuperuraa
e panel ae 1 te
taallOu r08 rea 1 te pupu• ua
l18ua ia te I18U 1181ti raa 1 !lU r i
E l1I8a tauf8a na te hoe pupu
pol1tita
MMhune ia haere oia
(i llUa) i te MU l118itiraa at08.
Ua tia atu 0 lA MANA
TE MUNM i
te _u I18Ltiraa atoe 1181 tona a
târaa 1181. 0 te rei ra I118U
ta te
apooraa allUi no te 15 no NoveM
1986 1 heapapu 1181, IIII!Ite anl
atu ra 1 te I118Urauti
la 1.1
ratou 1 te _u ravea no te Mul
atu 1 te tahi atu MU pupu
la ratou e pereu 1181 e, no te
politita
no te avae Mti 1989.
tiall8raa
outou eita
e tia
ia
No te
maltlraa
ra
1
te
Miti outou no te hoe paretiteni
paretitenl
no te hau taranl 1 te
tarani.
E pehono ohie noe la
avae Mal 1988. ua tuu _1 la te
tatou e i te I18tahit 1 1961 ua 1
epeorae a!IUl 1 te I118na1 roto 1
aro aena tatou no te tiauraa
e
te rl_ 0 te ta. 1te taatere.
la
i taua tai_
ra 0 tatou anae tei
aratal llal ola 1 te I118naohou a
turu atu la François' MlmRAtl).
hopa al te 31 no TiteM 1987.' E
o tel perau l18i e ·ua haavare 0
.al! tia
MU la 1 te MU ta.it~
François MlmRN«l ia outou· e
olre ia terurl ratou e la taatae
pehono atu tatou, ua taatura oia
Ille 1 ratou
1 to ratou IlaU I118nao 1 te I18U ture 118
nahune 0 ta
i nia i taU8 tu.u perau ra.
tatou
ia e tiaturi
nei. Eita
III80ti na ta tatou I18U reo 118 i ti
Na te upoot Iarea 0 lA MANA TE
oia hoi 1001 e taatere
1 te pee
NUNA-' i te Mitiraa
no,Metl 1989
rahl oia hol 1 na 90S reo l18iti
e taaite 1181 e te IllIere nel anel
tel ore i ataro ia tatou. E tia
oia 1 llUa eore ra al ta. ua tea
I18U la tatou ia haaII8 te tuutuu
paat08 tatou
i te reira.
la
ore no te haall8r8118r8118 i te
hinaaro tatou e upootia l18i i te
tela
Miti
i
ta
tatou
MaU
avae lia it i 1989 e mea t itau r08
teruriraa.
Teie
hol
e
toru
hia la. la tahoe tatou. 1 te MU
hioraa no te pee 0 te ohipa
pual atoa ei
te Mtahlti
1988
pol1tita
: ia ha8118r8118rall8. ia
Mi a. Eaha ie l1I8a tano r08 no
ia
e
haall8rall8raMa
te tahoe 1 te AleUpual. III80ti ra
haall8raMaraMa•
te _ltiraa
i te paretiteni
no
te hau tarani.
Te haaraa 1118
te tuutuu ore. 0 te
haereraa ia e l18iti 1 te MU tau
E nehenehe at08 hoi e. na roto
11181tlraa. 0 t~ tau tautaa
te
i taua l118itlraa ra e I118tara mai
reira
no te oraraa 0 te hoe
te tia no te pupu _nahune.
e
nunaa. Te haaraa no te I118tahiti
nehenehe ola i te heaparari i te
1988 e tupu ia te reira na roto
apooraa hau. E nahee la tatou i
i te I118nao,ohie e te _rallaralll8
te rel ra tal_.
1118
1 te _a
e
: ola hoi te TAtR RM ia i 1IUri
aita tatou i IllIere e eiti
i te
1 te hoe i08 no te upootia i te
11181tlraa paretiteni
? E nafea
maltiraa no te apooraa olre 0 te
tatou i te taamerall8ra i te teia
lletahitl
1989. E taaite
tatou i
l18it1 l18i te _a
e i te hoe
to tatou
puai na roto i te
taiMa : aita.
e 1 te taime 1
hoeraa e na roto i te horoaraa
lIIuri l18i : e ?
i te .. nao e te ohipe pepu. Aita
te puai e roea llei la taaea noe
te taata
i to ratou tare.
ia
haaputuputu hia ra ratou 1118te
taal te atu ia ratou i to tatou
IIII!IU
1118n80.oia hoi i te Mi tiraa
ia 1 te tia r:tO te pee aul tel
tatata
,la tatou.
n08' tu e al ta
ola e l18uruuru hie e tatou e
hlnaaro 'e taa98 i te IllIere e
llleitl.
te hinaaro nel tatou e
lia 1ti 1 te pareti tenl
tarani 118
te turu atu 1 te tia 0 te pupu
.anahune.
_1.
6
Te plrl 11181nel te 1181
ti raa 0
te
Peretitenl
a
te
Hau
Repupir1ta. Hou lA MANA TE NUNM
a ha8118U1 te hoe aratel
ree , e
_a tia ia 1 te MU huru rauti
at08 1 teafte 1 tOM lieU I18na'o.
o ta' u la e hohore nei 1 teie
_hana.
ua
haall8U Matou i to etou
tiaturi
1 nie 1 te pee AUl no te
·tenua taranl
i
roto
1 te
l18itiraa no te I18tahlU 1981 a
rlro llal al 0 François MlmRAtl)
ei paretiteni.
Eaha te nehenehe
e pereu 1 nla 1 na pee Mtahl ti
teaterera _nahune ?
Eaha tel tlai hia e tatou 1
te pee toUare.
te tapapa
ra8 la i te lieU ohipa tel orEt i
rave hia no te teia rave ohipa
1 na ahuru I18tahiti 1 IlahellO.
2) 1 te
poe tereraa
tautaa
titauraa
i te hoe opereraa i te
tautae.
parururaa 1 te tenua 1
te I18U teanahoraa a te eu ona.
e te taai toi toraa i te teia e
hiaai nei e taahotu i roto 1 to
tatou tenua.
3) 1 te pee IIOrare : haaIIOurea 1
te pareraa 1 roto i te ture e te
taaterera8
a te tela e rave nei
1 te porltita
el taetautearaa
ia
retou. HaallOUraa 1 te tiraurau.
te tar8ro.
te elare8 i te IIOnl
a te taato'a
no te taaona la
ratou. ohipa teie tel ite hia na
i te tau aitenua.
T8118raa i t.
viivll 1 roto 1 to tatou tenua.
1) 1
0121 eu,
i te taatureraa
apiraa
Mai te peu ta ti' ai n08 ra te
rave ohlPa 1 te hoe ture api tei
hla te eitiraa
oire,
Mai ta
tatou a ite nei i te 1181tlraa
riro ei taataitoraa
la ratou 11181
apooraa
rahi,
ua taal te
atu
te lte hia ra na te 80 nei. Ua
Matou 1 to I18U 118na '0 i ta
tauturu
â
ia
te
taatereraa
taateraraa
_nahune 1 nie i teie
_nahune la Gaston FlOSSE e ta
opuaraa 0 tel riro e ta8Ô atu ia
I118Uona ohipe na roto i te
lA MANA TE NUNAA 1 roto i te
valhOraa iana la haalll8u te ture
apooraa oire ato'a 0 te mau oira
Aita
I118toU i
perau
i
te
iau i tona lllana'o.
rarahi 0 Porinetia.
Ua pee atu
taatereraa
_nehune ia boroe l118i
teia taatereraa
ia Gaston FlOSSE Mai ta peu e ua He I118r8llaralll8
oia i te tlall8raa tera ra ihoa
no te tape'a n08 â 1 te tura 0
te taatereraa
.... hune i te I18U
taill8 a 1118i te ta80re atoaree .
·tale I118hana, ua ite ato'a
hoi
hia ta taMat8118taraa ate.i,
teia
haa rapuraa 0 M 10 .irla
a .ta
A.T.R•• aita ra 0121 i taarU la
ra ia taarii
oia i to Matou I118U tatou a te parau hope'a tei roto
ia i te Faatereraa Heu _nahune,
ha81118U hia
te
hoe
TOillte
I118na'ooia hoi :
ua haamoe hla 0 Porinetia
i teie
1. la nehenehe te nunaa 11I80hila
titorotoro
a tel
nehenelle a
'1avehi la Gaston FlOSSE • '1 te
ture.
Maiti tana aveia e hinaaro e
TAHOERAA.
Mai ta peu a te 1ta hia ra te
rava.
haeraraa 0 te ohipe 1 MUa i te
2. la ore ia tupu taahou ia tupu
pereu
no
tele
I118U IlUtoi
Na roto 1 tele I18Upereraa e na
te ohipa i rave oia te haa.auraa
tae te taatereraa
_nehune 1 te
titorotoro
tautaa lIOn1 a 0 tei
hia ta pû t8lletaMœ ate.i
i
taatata
i te tuu 1 te teia
; rave
teie
huru aratalraa
i
Porinetia nei.
tieraa teitel
1 roto 1 te titi.,
Afirita
ta tatou 1 Ite ola hol
ua mou la tele taanahoraa 1 te
•Te CARREFOUR DU DEVElOPPEMENTMai ta peu ua 1te hia na roto
hope' a 0 na lllatahlt 1 e pee t , • ua haafi fi la NUCCI 1 MUa ta
_i
ta
Faatere
hau
taranl
taatere hia 11181
e te _nahune.
ture e te parau atOa hol no te
E.. nuelli te MU ohipa apl l118i
ohlpa
i tupo 1 peti fita no
tele MU MUtol titorotoro
1 te
Mal
te
peu
alta
e
pahonoraa
1
te
RAlteOW-WARRlOR.
parau no te tautaa lIOn1, ratou
tuuraa
I118na:o e 120 apl tel
tel haere l118i no huai i te MaU
haapono
hia
1 te
I118U t 1'a
vUvU porltita
0 te tenua nel,
_nahune 1 nla te MU pereraa a
e aIIIOraa IIIDta n08 ia, ite 11821,
te I18UTavana TAHOERAA
0 te IllaU
ua tatara
hia te taree Faatere
Natee ê i roto 1 tele .au hiora.
IIIOtURaro Matal. Ua 1te hia te
Heu 0 E..anueill.
Ua upootla
e taaapi al te tlaturlraa
7 No'u
ture 1 te taaoraraa
l118i i teie
taahou ia te I118U pereraa tararo,
nel, te hiaai nel au i te ohi"pa
DaU tavana TAHOERAA
0 ta te ture
vUvU,
tiraurau
0 te porit ita ,
ilia. Mai ta peu e rave au i te
hoi 1 taaite e ua hara i te hara
l118ita Guy PENNEe 0 NUOCltane,
o te tavlrlraa
.on 1, te hara
hoe tial,
la tial ola lau 1 te
1 rave na. Alto 0 Porinetla
i
naM eiâ elaha ra tele tial
ia
taraurau,
te hara papairaa i te
ara 1 tele huru ohlpe.
tlavaru 1 te I118Utaata MOitai Ma
I118Uperau haavare e ta vai atu
te taaril poupou a te naM ala.
.al tel mataro hla.
Mal te peu no te talll8u n08 1
tele e'a tahito,
eaha te tautaa
la hae re e lllait 1 i te hoe
_nahune 0 te taarii
noa 1 taie
lieU tareraa :
•Faaona n08' tu ê 1 te IllaUone
.Paruru i tele nana ala e tapo
1 ta 1118
ta i lllUa ta ra tou IllaU
taanahoraa •
•Faaheporaa 1 te TURE ia taaora
1 tele I18Utaata tei roee hia e
te ela ra •
•Talll8u â 1 te porltlta
toro rll118
e tel rlro el taamuraa i tele
nunaa i te hau tarani.
4)1 te pD! poritita
: ia roea
l118i te hoe taatereraa
I118nahune
1 - roto i te I118U01 re na roto 1
te ô rae ' tu te I118U
pupu 0 te pee
patoi i roto i te epooraa oire.
Faalnelneraa
i te tenua i te
haereraa i te TIAMARAA.
Ua He pepu ra lllatou 1 te
aratalraa
poritita
a
taatereraa
_nahune.
huru
te
. 7
FITI : 0 VAl
0 TE FANAO 1 TE FAATAAHURIRAA.
A
fa8teehuri
hia
ai
te
featererae
1 te fenua FiU,.. te
hiti
ra te tahl pareu e, te
reira noe ihoà te èa mau noa ai
te I118UtI80hi Fiti
i to ràtou
tiàraa
taata tUIlU. Ne reira te
faahioraa
hia te faeteahuriraa
i aratel
hia e te tapào pae
Si Uveni
RABUKA,oia
lllai te
parururaa
ia i te mau tiàraa
tullU lllaohi ia ore ia vi i to te
mau initia.
A hio ril tatou i
taua ohipa ra, e ere roa ia te
reira to na aratairaa
mau.
TAU HANERE MATAHITITE VAl t«>A
RAIl. TE HMVI••••
Ua heu i te hoê henere matahiU
to Fiti e to na nùnea vi noa raa
i raro aè i te featereraa
aihuil
raau a to paretàne. Taia hia mai
te èreraa taua fenua ril i to na
Uàllaraa i te I118tahitl 1874 ra,
ua teallU hia ia 1 roto 1 te hoe
·faahoturae·
i te pae imiraa
faufaa e toUare alta e tano ia
parau. Tae mai ai, i murl aè, te
I118U 1111ona no NIU TERANImau e
no AUTERARIAmai,
i
faaona
PII8itai ia ràtou MOU aè i te
llaU
ture
aihuilraau
a
to
paretane,
e l118i
ri roe mai ile
.uri
1181 i te Uillleraa
i te
~tahiti
1970 ra.
Na reira i I18Uai te nunee FiU
i roto 1 te veve e te ravai ore
o te 88U l118itai no te oraraa. la
ora hoi to Fiti ia au i ta ratou
aratairae
tullU e _a na roto ia
i te oraraa tataitahi
e te tiilBa
o· te MU va8118taelnaa ri'iri
e
faatere hia ra e te hoê raaU ra
88na teitel.
la na reira hia, ril
al ta roe ia te nunaa e fanao nei
i te I118U1118 ital
rau, alta
e
utuuturaa l18i, aite e haere nei
i te heapiira8,
e ua vai i roto
i te teotli1raa 0 to na lho llana.
Na raira e teno ai e parau e, te
_raneUa
l118i te
FiU,
el
88ulh88 anaé ia 1 roto 1 te rima
o te fa8tereraa
aihuaraau.
Te
ora ra i teie nel IIDhana, el
hueal la 0 te I18U titi
no te tau
I118tallUa1 poroihia e ta Peretane
ei rave ohlpa i roto i te lieU
faaapu tô. 1 .teie nei tau, ua
riro te rahirea 0 ràtou ei rave
ohipa aore ra ei fa tu ohipa.
taatahuriraa
ia i te faetereraa
heu Fiti i aratai
hia e RABUKA,
l18i te turu hia mai e te êue
IlUtoi,
te
nuu,
te
"Alliance
parti·
e te Apooraa o te mau
E ere rà ,te taatoàraa
0 te I118U raatira.
FiU 0 tei taamu hia na i raro
ai i te faatereraa
aihuàraau,
No refra tàtou e parau ai e, e
inaha ua faaau na to paretane i
ere teie
taataahuriraa
no roto
te tahi eurea e te mau raatira
l18i i te peàpeà 0 1te hoê nunaa
vaamataeinaa œaohi no Fiti.
e te tahi, e ravea rà a te lIau
raaUra ia MU noe à ratou i te
Na' reira ia te faatupuraa te mau
I118nataatere.
No te haamau roa.
paretane i te apooraa 0 te mau
ia
i
te
mau· t i tau rae mana
I118nahunea te nunaa Fiti,
ia mau
raatira,
0
tei
faaohie
1 te
noa à te mana i nia i te mau
heapaarii
i te mana 0 taua mau
tenue i roto i te rima 0 te' mau
raaUra
ra. la taemaii
te
taime no te tiàmaraa,
ua ohie
reaUra.
noa atu ra ia i te Heu paretane
i te featae atù i to na I1I8nai
roto i te rillD 0 te I118U
reat tra,
NA R>1O lA.... 1
Ill. ORA 0 FIT!
Haalll8uhia al te hoê papa ture no
te haaparahl ia i te mau raaUra
TONA NUNAA
mai te mana rahi, ia hio hia rà
Menuie l118i ai 0 Timoci BAVADRA
mai te huru ra e, e faatereraa
1 te evae epererae ra, ue riro
llana upoo aifaito
teie e taatere
atu ra la tau a ohipa ra ei
hia nei e ratou. Ne reira no te
peàpeà na te mau raetira.
Ua
nuu, na reira
to te mutoi, na
tupu atu ra ia te aroraa manilo,
reira te apooree iriti
ture, no
te manilo e titau
ra i te I118na
te haapaari noe ia te 111808 0 te
ai tai to i roto i te nunee e te
lieU raet Ire ,
manào e hinaaro noa ra i te
1 te pae no te pori ti ta na RATU heapaari i te mau IIII!Inatumu 0 te
raaUra.
Te mana i teie
nei
MARAi taatere na 1 ne matahi ti
IIDhana, e mana taatit!
ia mai
hoe ahuru ma hltu,
ere atu ai
tele e aratai hia nei e PINOCHET
ola i te I118na i te avae eperera
i te fenua Tireni.
No reira,
1987. Riro atu ra teue 1181riraa
aita atu ia e èà no te tia'lII8raa
tona ra liai te hoe hioraa aita
o te nunaa Fiti
Meoti ra ia
ra e te mau
roa e ferilhia
faatupu
i te aratairaa
nunaa
raaUra.
Te pahono i taua itiraa
_na
I18nahune e upoo aitaito.
ràtou
0
te
l18i 0 to
8avaclra
8
.
FAAITE, OHIPA PEA~EA .
Te oMps aU • te peapea 1 tupu
1 nia i t. IIOtu ra 0 FMlTE •• 1
~na'
oru la 0 e lA MANA TE
tlJNAAeelaha roe tll e 8IIUl h1a
to poritita e te turo'o
1 to
tatou nel tenua. Area ra te
EtareUa
e I18tàra, ola
1te
hiopq,'a Ite I18U ohlpa tifi e
tuPu nel 1 nia ! teie ne! tenua.
Ua teno ato'a lhoa ia aP.8rau i
tele nel t1fi no te faaite atu
Ite tahl MU taata 0 te rave nei
te i08 0 te tatu e te tatauro no
te Il_ l18i te I118U teia. Rahi
atua te paeri 0 te Peret iten i
api ote Etaretia Evaneria oia
hoi 0 IHORAItane 0 tel nà'o
eieha e pari i tetahl e tetah!
no tele nel ohipa peepea 1 tupc
i FAAITEe ui l118i
te ra ua
heepapo l18itai anei te I118U
faero'o ite 11181.1 ohipe e au iana
ia rave 7
Ua pepll l118i
tal anei l teie 11181.1
feia i raYe 1te ie nei ohipa
ehaeepira'a
Varua e purera'a
ta80rara' a l118i 1••••• E u1ui
eto'a hol ia tatou 1
Eaha te I18ne'o e ta mai, ia
tatou ia au te pereu a te metua
Varua oia hoi 0 Hodee, 0 tel
haapepu tele ohipe 0 tei tupo e
hepe ia, na teie MU haepeora'a
api tel tono ' hia mai na tenua
Marite mai, e te titi ato'a 0 te
paeau poritita i ua nei e te 11181.1
peap8a atoa e vai nel i te tenua
taratoni 0 tei ha'a fiti ato'a
i te 1181.1 teia e ora ra ite paeau
TuaAtOtu$
1'IIâ. Tele nel 1181.1 Mna'o
ai ta r08 ia e tueara ite 1118 na,0
o IHORA!tene , Tele nei I1Ietua
Varua oia hoi 0 Hodee 0 te hur~
nel i te hape 1 nia ~te 11181.1
9
t8aro'0 atoa , e 1 n18 atoe ite
porit1t8. Te eau fiti e val nei
1 Polynet1a, te val t08 rà i te
fenua tar8toni no te _a te
faatere heu PONStele tOM reo
te hape te val ne1 1 nia 1 te1e
faaterera'a tahito ola hol 0 te
pee aui, e te 11181.1 fit1 ato'a 8
te pupu F.L.N.K.S. 11188
hau ae e
l18ill1 te I18U fifi MU e vai nei.
HAAPIRA' A PORITIT A.
la pepu liai tai to tatou nei huru
tUIIU; to tatou nei puai a ta _u
peruperu a vai nei
roto
ia
tatou.
0 ta
ravea ta raire-,. a
J?8PU al te aratairaa
0 ta tatou
nei PUPU.
ia llaraller.a
tatou
peatoa i te llaU raves e vai nei
i roto i te llaU _ro tataitahi
no te haallei tai i to tatou huru
ttaJ.
No ralra te llanao nei au e, e
lIaS faufaa
ia pepu tatou i to
huru tu.u 0 to tatou nel aia. e
ia pepu e na hea ia aratai i ta
tatou aroraa no te tillllaraa liai
te ore e roohia i ta fifl.
te
0
1 roto 1 taua titauraa
_rauralle
i ta huru' tU1lU0 to
tàtou aia. ia paruru ia tatou ia
tatou ia ore tatou ia anoi te
118Uhlnaaro a vai nel 1 roto 1
to tatou upoo e to tatou huru
tUIlU. 1naha, .. re 0 tatou anaè
e to tatou huru tUllu, al ta to
tetou huru tUIiU 1 paremo 1 roto
i to hoê puè huru tUIIU, tel roto
râ 1 te huru tUIlUaano atu il, e
tano la tuuhla etu i roto 1 te
huru tUlIU 0 te IIIOenapatltifa
e
to te ao nel.
To tè tou nei huru tum'u, e rave
rahl to na mau amaamaa e tuatl
atu 1 te tahl atu a mau huru
tumu. No taua amaamaaraa ra, e
tano te hloraa "III8rxiste" no te
turalla i te feruriraa
e no te
taaohie i te illiraa i te hoê
aratairaa
maitai.
Hoê nei ra fi fi teie e vai nei
i mua ia tatou, oia ia taariro
tatou i to tatou nei huru tumu
mai te huru tumu taufae roa ai
e ore atu ai tatou e haapao ia
i ta vera. Na reira noa anae te
aratairaa,
0 te
paremo ia to
muri fll81. No reira e tano ai ia
turu atu tatou i to tatou mau
taeae e vai nel i roto' i 1;e
paruparu e 0 tel ore il i tapae
i roto i to Ilarall8ralla. Ta tatou
nei aroraa, ei aroraa atoa ia,
ia tialll8 te mau fenua i raro aè
i
te
taatereraa
tarani
i
Patitifa,
oia. atoa 0 Taratoni,
e tae noa atu i te I18Utenua i
r08a to ratou tiaeraa
mai la
Flti.
Papua. Sola.ona. Vanuatu'.
la IIItrallaralle' tatou e, te vai
atoa nei taua llaU fenua ra a. e
tano ia aro tatou paatoa _i te
.ui i to tatou puai •
..
1naha. ai _ro tUIIUtatou peatoa
no te hutu tUliU i Patitifa
e te
aro nei hoi tatou
i te I18U
aratairaa
faahepo atoa e te I18U
nunaa llana rahi i nia i te I18U
nunaa ririi,
te aro nei i te
aratairaa
e te faatereraa
a te
IlaU ona e te aro nei i te
ta8118hallaharaa i te taata
na
roto i te taaêraa 0 te tiàraa
nunaa.
1 Porinetia iho, tei roto te llaU
IIOtu atoa i te taallu te tahi i
te tahi. e ua riro te hiti IIoana
ei otia no tatou. E riro atoa ra
tatou,
i
te
maltai
i
te
.maralll8rama0 vera. Hoê papa aai
o tei papai i te hoê mahana aè
nei : i te hoê nunaa 0 te ore i
papu i to na iho aai, ua riro ia
ei nunaa 0 te haallIata api taahou
i taua aai ra. No reira tatou e
tiaturi
ai e, ei maltai no tatou
te aai 0 vera, ia ore tatou ia
haamata api taahou i to tatou
iho aai, ia ore tatou e haamana
noa i to tatou puai. No te
faahotu atu a i ta tatou nei
aroraa,
ia ara maitai tatou e,
te vai atoa nei te huru tumu 0
to tatou aia, to na huru tumu i
roto i to na aai e te pae
totiare,
to na huru tumu i roto
i to na iml noa raa i ta na
fautaa, i to na huru tumu i roto
i ta na mau peu rau etau
noa
atu i to na huru. tum~ i te paa
aratairaa
0 ta
poritita.
Tau
huru tumu taia ta tatou e tano
ia hiopoa amui maite.
le HUIlJ l\NJ 0 lE A1A
o
(ia
211.1 i ta
Porinetia
tatararaa
na roto
i te
reo
tipee, 0 ta hoè ia rahiraa motu)
e vai nai i ropu i te paa moana
apatoa,
tau tautini
kirOMetara
hau mai mari te, auteraria
a te
mau fan ua paa tinito
1118.Taua
lieU IIOtU ra, piri atu 1 ta 120
rahiraa motu, tei mil ia 1 te hoè
aahaa II08na ma1 ta 4 a taa atu
10
i te 5 .irioni
kll2. e ua aifaito
l te aano 0
Europe. Eita ra taua lieU IIOtu ra
i te _a aano roa, e 4000 kll2 no
te
taatoaraa
(1000 kll2 no
Tahiti)
e te atea lllei te hoè
IIOtU i te tahi, e _a etes lieU.
Mai Tah! ti t ,Raro Matai lIà e 200 .
kil, haere tià atu i Nuuhiva 1500
kil, 1700 k. tee atu ai i Maareva
118 e,
e 800 kil tae atu ai i
Tuhaa PM- 1Ià. E 80 na IIOtù
TuallOtu i roto i te hoê 0 puu r
ropu ia Tahiti e 0 Nuuhiva 1118 i
nia i te hoè atearaa 1500 kil.
noa ia taua aano ra
Teie huru opereraa 0 te mau IIOtU
.Porinetia,
e maitai anei aore ra
e titi anei to te pae illiraa
faufaa ? la tee l18i i teie nei
tai_,
rave rahi teie e I18nao
nei e,
e fiti
tele
no te
taaohlparaa
i te mau raveà no
tele nei tau. Noa .atu rà, te
manao nei au e, eiaha tatou i
topa maau noa i roto i te
tiaturi
ore. Oia, te manao nei
au e, e tano ia parau hia a, tei
aahaa moana iti rahi, 0 ta tatou
ia tautaa no ta taahoturaa i te
IlaU maitai no a muri aè : a 4,5
lIirioni kll2 IIOana ta tatou.
Te vai nei ta mau titi
no te
tararaa
mai te hoè motu 1 te
tahi, .. ra ra taia ta fiti e vai
11180ronoa, 1 muri ee tatou a
tuatapapa 211.1
te mau.aratalraa
e ta no la ravahia no te taata i
taua I118U
titi ra.
1 ta
pae no ta
aratalraa
porltlta
1 ta ao nel, ua faariro
hia na ta moana Ataranetlta
i
mutaa iho ra ai moana tautaa noa
e ta I118naonai miltou a, ua taa
i te tai...
a taariro
ai 1 ta
IIOana patitita
ei moana fautaa
no ta 21 no ta Tanatara. E no
taua tumu ra,
e riro. ia 0
Porinatia
ai aratai
taut~a roa
no ta mau ohipa i roto 1 ta
moana patitifa.
1 manao atoa ai
matou a, no raira 0 Farani a
titau noa ai a, na na noa il a
taatera ia Porinetia.
lE MI
Te perau e taaroo n08 hia nei e,
te tapea raa liai te maohi i 0
tàtou nei,
te reira
pu e te
reira pupu : muri ae i te tahi,
ua pepe maita.i ia, ia au i te
mau titorotororaa
i ravehia i te
pee no te natura e i te pee no
te reo , Aita e taata e noho ra
i Porineti~ hou ,te Maohi i tapae
mai ai
i Nuuhive mà i na
matehi ti 900 e 1000 hou 0 Iesu
i taneu hia ai. Na roto i to
ràtou hinaaro e Imi 1 te tenua
apI, eore ra no· te ravai ore
paha te tenua nohoraa e te rave i.
ore 0 te maa, ua tere te maohi
na te moana e tae r08 atu i
Tahiti,
1 Aoteraroe , i Vaihi e
i Rapa nui.
E mea pepu e, ora ê, na te Maohi
ia au i te hoê faanehoraa 0 te
utuatare,
0 te pupu e 0 to vaa
mataeinaa, e arataihia
ra e te
hoê raatira.
A nahonaho ai te
oraraa 0 te taata, ue ohie atu
ra ia i te taatupu i te mau
taaanaanataeraa
mai
te
mau
arHoi.
E toru pepe i roto i te
faanahoraa
mataeinaa •. Te mau
ArU, te mau raatira
e te mau
Manahune, oia te nunaa iho.
Maoti te tahua, ei auvaha ia 0
te mau Arii no te mau Atua.
Faarirohia ratou ei tino tapu e
te hanahana i mau i te mau mana
rau e te manamana.
Te mau raatira ra, ei atai parau
n08 ràtou i te mau taaueraa a te
arii
i te manahune. Tuuhia
raro aè i te hoê faanahoraa i
arataihia
e te mau tùre e te ma"
peu tumu.
Te manahune ra, aita roe ia to
na 118na , e noho ra i te fenua 0
te ArU acre ra to te raatira.
Ei tavini n08 ia ota, Hoê noe
taatereraa,
'Ota te faaereraa a
te Ari!.
Te opereraa 1 te taatauaroha,
ua
riro ei ohi.pe tUl.U i roto i te
oraraa e, ei ohipe titauhia
no
te taamu i te pupu.
Mai i nia i té tenua, ua tuhaa
atoahia te ~na
e tatuhia
ia
tuhaa e te mau ArU. Taua mau
ArH ra te I18U tatu a te I1I8U
apoo ia e te mau ava hororaa ia
maital roa eë,
I te teu a tapae mai al te IIOU
paepee i Tahiti nei, e pee vaa
llataainaa
i te tenua nei. Te
PORIONJU(lI8i T etana e tae atu
i Terarea)
te ONO E TAU (lI8i
Taharaa e tàe atu i Ataahiti) te
OftlPAA (liai Tetana e tee atu i
Paaa) te lEVA 1 UTAe te TEVA1
TAI.
TE MAU FARE TOTIARE
No te haallaitaira'a
He orara'a
o te I1I8U utuafare e vai nei i
roto i te hepohepo, te taat ia hia
nei teie IlaU tare
totiare
na
roto i te mau tuha'a oire ato'a
no 1 Papeete, e te tahi atu mau
vahi,
ia 'au ihoa i te reni
poritita
a te "TAHOERAA
, e hic
maitai ana'e tatou aita r08 atu
te hatl8nira'a tare e tuea rà i
te orara'a ato Polinetio.
"
Hiora'a : 1 te pee lIOu'a oia e
taatia
hia ai taaate'a
hia oia
i te IlaU nohora'a' ote teiâ moni
e te ona atoa e MMni hia teie
I1I8U fare
i reira te I118U utuatare
e taae'a
ai,
nehenehe atoe e
tai '0 hia ahuru e tae noa tu i
te ahuru ma pee tiahapa taata e
Nohora'a fifi mau
11
NOHORAA FIFI lA.
ora ra i roto i te tahi mau piha
rii nainai e te ateatea ore hoi.
No te
hoe
hamanira'a,
tare
piripiri'
roe , ua opiripiri
atoe
hoi te vahi Mutira'a
0
te I118U
tamarl' l, oioi atoa al te fi fi
e tupu i
roto
i te
ie mau
utuatare.
1 roto
1 teie
nei
orara'a papù ore e te fiti etoa
aita atoa te mau metua e haapa'o
1te terera' a haapii ra' a 0 ta
ratou IlaU tamarii i reira atoa
e ite
hia ai
te
faae'ara'a
haapiire'a.
Mea maitai roe ite
haaparahi
te mau taata
0
tel
fifi i roto 1 tel nei mau tare
1 are'a
aita ro'a tu ra ia te
mau fifi i fe'atitiaifaro.
No te
hoeMallainira.all8itai.
ete
ateatea at08 hol e tia ai.
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ia ·mana te nunaa
TéL: 42.66.69 - 42.26.27 - 43.09.48 PAPEETE- B.P. 1223 PAPEETE
UIUIRAA MANA'O
la taatere
hia te hoê uiulraa
manao, e opuar.aa la no te tal '0
tatai
tahi
i te mau manao e
paehia ra e te taata.
Na reira
te taio raa 1 te rima e pei i
roto i te hoê apooraa, Te vai
atoe nel hoi te tai 10 i te hoo
noa manao iriti
hia mai, mai
roto i te hoê puè taata.
Rave
rahi uiuiraa
manao e tupu nei,
ei fàfà ia i terà e terà mana'o,
rahi roe atu à te tee te e ului
hia, e parau hill al e, hau atu
te rnaramarama 0 te mau aratairaa
parau e tue tapepe hia ra. Tae
mai te uiuiraa mana'o i 0 tàtou
nei, 'ua riro ato'e atu ra ill ei
rave'a hioraa i a tâtou nei. Tau
mahana rli noa i mai ri iho nei,
i faahi ti na te hoê vea no te
tenua nei i te parau no te hoe
uiuiraa mana'o i tupu i nill i te
hoê rahiraa
tll8ta 1 piri atu i
te
tauatini
no Tahiti
e no
Moorea. 1 matara mai ai te tahi
tau hioraa
i te pee tereraa
poritita
i te feriua nei, Inaha
te pereu nei te mau pahono i
taua mau uiulraa manao ra e, ua
rahi te faahlahia
0 te taata
i
te tavena no Papeete,
ua topa
1'013 rà te lIU i te
pereti ten i 0
te TAHOERAA.
la au n08 à i taua
mau pahono ra, e mea rahi atoâ
te anaanatae
i te taatere
hau
Alexandre
LEONTIEFF. Te pareu
maere ra i roto
i teie
nei
pareu,: 0 te talo atoà rea hia na
roto i te uiuiraa
ite rnau pupu
poritita
aita
roa e tiàraa
i
roto i te. Apooraa Rahi, oia mai
te PUPU TA1NAe to tatou Aveia,
e tae noa atu i te pupu ra, TE
TIAMARAA.Aita r08 atu ia to
ràtou
hie.
parau
e
tano
ia
faahi ti
la tae mai hoi i nia i te
AMUITAH1RAA
e aratai
hia e Quito
Braun Ortega, e au atu ra Ie e,
ua huru ê roa te tohuraa.
Noe atu
te api 0 tau a pupu ra,
ua faariro
hia ei pupu e mea
rahi aè to na mero 1 te pupu
AMUITAHlRAA
ta Emile VERNAUDON
e aratâi
ra. 1 0 nei mau te
uiuiraa
manao i
te
haperaa,
inaha eita e tiâ i te parau e,
e mell taatll
aè t'e hoe pupu
poritlta
a tahi ra 1 mau ai, 1
te hoe pupu ta te hoê tavana
oire mal ia Emile VERNAUDON
e
raàtira
ra. Na hea atu ra ia te
tiàturiraa
te
hoê uiuiraa
manao 7
r------~------------~-----------------------~
'.
•.
n'"
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11 . "'\~
1
,
BULLETIN D'ABONNEMENT
Bulletin de liaison
1 B.P. 1223. Papeete
de lA MANA TE NUNAA. TAHITI. Tél. : 42.66.69
1
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1.
1
1
Nom 1_1
_j .J .... :_L L
ëc'''~ ~n c601lelC).
nom
1.
yC')tt,"
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Il
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nements
.B.P. 1223 1
Papeete - TAHITI.
1
~I
NO TE TIAMARAA MAOHI MANAHUNE
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a de janvier (n° 140) à novembre (n° 145) 1987