Ia mana te nunaa_Bulletin n°142 FT avril 1987.pdf

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BULLETIN DE LIAISON DE lA MANA TE NUNAA
VEA AVA'E A lA MANA TE NUNAA
ISSN 0757 -391-X - B.P. 1223 PAPEETE - TEL. : 42.66.69 - COMPTE SOC. : 17.185 F

LE 15 JUILLET 1979 A UOURUROA, UNE BOMBE COINCEE A MI-PUITS EST MISE A FEU. RESULTAT,
UNE FAILLE DE 800 METRES SUR LA PENTE EXTERNE SOUS-MARINE DE L'ATOLL (NOTRE PHOTO). A
PART CELA, TOUT VA TRES BIEN, MADAME LA MARQUISE ...1

,
Rude sanction pour le TAHOERAA
qui devra choisir une autre tête
d'affiche pour les prochaines
élections
munic~pales
de
HITIAA••• à moins que ••• à moins
que•••

ET UN DE PLUS
Les petits chefs du TAHOERAA ont
décidément bien du souci en ce
~nt.
Après
l'·affaire
SANQUER·.
voici
l'-affaire
BAROOS-. Léon BAROOS est Maire
délégué TAf{)ERAA de la section
de commune de HITIAA. A ,lire la
presse du Mercredi 4 Février et
l'argumentation de son avocat
Maitre GIRARD. (la voiture
de
la
caravane
ambulance
TAf{)ERAA)•
s'agissait
il
d'une
simplement
affaire
d'extractions
d'agrégats
réalisées par Monsieur BAROOS
à HITlAA sans les autorisations
ni le paiement des taxes
réglementaires... autorisations
officielles d'ailleurs accordées
par ses amis du gouvernement
après
coup.
"pour
régularisation-, C'est ainsi q~e
procède
en
général
le
gouve'rnement TAf{)ERAA pour
couvrir les magouilles de ses'
amis.
Il se"lble hélas (pour Mons ieur
BAROOSl,)3ue le tribunal ne se
soit pas laissé abuser par les,
argu~ntations fallacieuses de
l'avocat du TAf{)ERAA puisque le
tribunal a condamné Léon BAROOS
à 18 mois de pr~son avec sursis.
200.000F CP d'amende et cinq ans
d'éligibilité.
d'interdiction

DU
PALAIS
DE
~RCHES
JUSTICE DE PAPEETE "
HABIT-UEES A ETRE FOULEES
PAR LE TAHOERAA
,»

A moins que l'on attende une
période plus calme pour faire
blanchir discrèterDent en appel
par un procureur "coapat Iasent"
la sanction du tribunal. La
formule a déjà été pratiquée
avec succès pour le Maire
TAf{)ERAAAustin HUNTER lui aussi
condamné à la déchéance de ses
droits ci~iq·ues. et réhabilité
discrètement le 16 Août 1984 par
le procureur de
la cour
d'appel•••

FRANCE le A-ésident de la
République
ou
le
A-emier
MiAlstre convoqués devant une
commission
d'enquête
parlemeAtaire 7 Imagine t-on ici
eA
Fblynésie GaStOA FLOSSE
appelé
à
s'expliquer
sur
l'utilisatioA des foOOs de
l'A.T.R, ses interveAtioAs dans
les aff~ires des capitalistes
locaux, l'utilisation de son
pouvoir
à
des
fins
d'eArichissemeAt persoAAel ?

ÉTONNANTE
DÉMOCRATIE
AMÉRICAINE
Bien, que très peu enclins à
admirer la politique d'UA pays
où la loi du plus fort est
toujours la meilleure. force est
de recoAAsitre que sur le plan
du cOAtrôle du pouvoir par les
citoyens ,
la
démocratie
Américaine donAe des exemples
étor:ulants.
A la suite des révélatioAs faites
~
le syAdicat DaAois de la
ma(\~Ae
marchaOOe
sur
le
transport de matériel de guerre
AméricaiA à
destinatioA de
l'Iran, la presse AméricaiAe
relayée par les parlemeAtaires
du COAgrès
OAt
posé des
questiollls
,précises au A-ésldeAt
de la République AmérlcaiAe
Ronald REAGAN. Feu satisfait de
ses répoAses, les membres du
CoAgrès OAt créé plusieurs
commissioAS
d'e~quête
parlerDentaire.La première vient
de reAdre un rapport de 312
pages sur les responsabilités
des livraisoAs d'Ar~s à l'Iran.
L'auditioA du A-ésideAt par la
comraissioA d'elilquêtel'l'a pas
tourAé eA sa f~veur. 'Comme daAS
l'affaire du Watergate 1 le
A-ésidelilt
a déjà été obligé de
de
proches
se
séparer
,collaborateurs. Le
A-ésider:lt
sera-t-il comme pour Watergate
acculé à la démissioA 7
Quelle leçon extraordinaire de
démocratie 1 Imagine t-OA eA

UN PRESIVENT _llCCULE
DEMISSION? (Reagan)

A

LA

FAUTEUR DÉTROUBLES ...
Monsieur
FONS
était
bien
optimiste à l'issue de son
dernier voyage sur le caillou.,.
Ses
accents
patriotiques
rappellent à bien des égards les
discours
rassurants
des
responsables politiques du temps
du "conflit Algérien. n est à
craindre toutefois que son parti
pris pour les Caldoches' lui
apporte
pourI' avenir des
surprises
désagréables.
La
définition du corps électoral
dans le cas du référendum sur
l'indépendance constitue
en
effet une véritable déclaration
de
guerre.
Autoriser
les
nouveaux arrivants ayant plus
de 3 ans de résidence sur le
Territoire à voter pour l'avenir
du pays au même titre que ~
gui y sont depuis plus de 10
siècles, cela relève de la
provocation... Et cela confirme
bien la manoeuvre du A-emier
Ministre R. p. R de
l'époque
Plerre MESSMER, qui a encouragé
Calédonie
l'immigration
en
massive de pers"onnesextérieures
au Territoire afin de mettre
,artificiellementen minorité les

.s

t------------------------------~------------------------------------------------------------

mélanésiens ••• Et cela conduit
aussi à nous interroger ici en
Fblynésie sur l'arrivée de plus
en plus massive de personnesextérieures au Territoire •••
Monsieur R)NS prend le risque
d'une réact ion dont il portera

seul la responsabilité.

DES SURPRISES DESAGREABLES
A PREVOIR (B.PONS)

HITIAA 0 TE RA DANS
LA TOURMENTE
Décidément les affaires du
TAHOERAA ne s'arrangent pas dans
la commune de HITIAA 0 TE RA.
Après la fronde du Premier
Adjoint de la Commune Monsieur
FLOHR passé avec armes et
bagages à l'opposition,après la
condamnation du Maire délégué
TAHOERAA de HITIAA 1 MOf.lsieur
BAROOS, voilà que les parents
d'élèves de l'Ecole de MAHAENA
mettent en cause la gestion
municipale
de
la
cantine
scolaire de l'école. Et si
l'école de MAHAENA proteste, il
est à parier que dans les autres
écoles la situation.ne doit pas
être bien meilleure. .Après
l'épiSode du licenciement manqué
des ouvriers municipaux de la
commune,
évité
grâce
à
l'interveAtion de ATIA l MUA,
voilà de bien mauvais points
pour les prochaines élections
municipales en 89.
~:
Il ne suffit pas de distribuer
aux amis des maisons A.T.R pour
faire de la bonne gestion
comllluf.laie.

éditorial

UN'SlSTÈME FRAGILE,
DES DÉCIDEURS INCOMPÉTENTS
Le trimestre que s'achève,
nous aura apporté son lot
d'évènements
sociaux,
politiques,
culturels,
économiques, religieux•.•
et chacun aura pu mesurer
la fragilité dù système
dahs lequel nous évoluons
et
la
grande
responsabilité
des
décideurs.
Au
plan
social, le feu n'est pas
éteint et couve sous la
braise. Le Gouvernement
TEUIRA n'a pas inscrit le
problème
de
la
manutention pxotnuxi
re à
l'ordre du jour de la
session extraordinaire de
l'Assemblée Territoriale
le serà-t-il pour. la
session
administrative
qui s'ouvre le 23 Avril
? Personne apparemment ne
souhaite plus en parler.
La bonne solution à un
problème
est-elle
l'ignorance
de
ce
problème ? Pour nous, en
tous
les
cas,
la
résolution de ce problème
passe par la sérénité et
la confiance retrouvées,
ce qui suppose que l'on

donne soi-même l'exerqple.
Le Gouvernement TEUIRA le
comprendra-t-il
?
L'avenir nous le d·ira.
Au plan politique, les
changements survenus à la
tête du Gouvernement ne
nous
semblent
pas
significatifs.
Ce
qui
l'est par contre, c'est
la fragilité idéologique'
de
certains
élus
à
l'Assemblée Territoriale
qui n' hésitent pas à se
laisser "embarquer" pour
servir de force d'appoint
aux puissances d'argent.
Il en est en· politique
comme en tout, c'est dans
l'épreuve
que
la
véritable nature des uns
et des autres s "expoee au
grand jour !
Au
plan
économique
l'année qui commence est
marquée par la récession
dans plusieurs
domaines
dont le bâtiment semble
être le moteur. Avec un.
manque à gagner de plus
de 2 milliards de francs

sarnrnai~-~

1

Bull~tin de liaison
de lA MANA TE NUNAA.

1

RÎlOIO

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EDITOUIAL

BP.1223. Papeete
TAHITI. Tél: 42·66·69.
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Banque SOCREDO : 17185
Impression =PUBllPRESS

COCOTIER

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PAGE 12

-------"

3

CP, le budget 1986 ne
sera pas exécuté selon
les
prévisions
des
experts du Gouvernement
pourtant
payés
à prix
d'or.
C'est bien sûr la
faute au dollar, au prix
du
pétrole,
bla.bla.bla....
La
réalité est que, tant que
notre système économique
reposera sur la fiscalité
indirecte et sur l'appel
sans cesse croissant de
capitaux
étrangers
investis
dans
des
secteurs non productifs,
notre pays ne pourra pas
compter sur ces propres
forces.
Il
sera
donc
soumis aux aléas de la
conjoncture,
d'autant
plus
facilement
que
toutes
les
décisions
économiques
nous
ooncernant seront prises
à l'extérieur de notre
pays.
Enfin
il
n'est
pas
interressant
de
noter
l'intrusion de plein pied
des
Eglises
dans
la
sphère politique.
Elles
on t
occupé
t ou t
naturellement
la
place
vide
d'arbitre· laissée
Gouvernement
par
le
sa
propre
transi
par
A
la
incapacité.
du
système
fragilité
ajoutée
s'est
du
1 ' iJ:lcompétence
Gouvernement.
Cela
a
produit
l'explosion
du
premier
trimestre.
La
leçon sera-t-elle retenue
? That is the question Il
1

perdre la saAté... d'eutaAt que
depuis quelques temps ses
·succès" procéduriers A9 sont
plus ce qu'ils étaient.

PRÉSIDENT
suIl:e ...

LOTERIE
Retenu
pour
vous,
une
déclaration d'un capitaliste à
propos de ses relations avec les
partis politiques : "On soutient
les partis politiques comme on
achète des bi!lets de tnmbola.
Plus on investi gros et plus on
ratisse large, plus on a de
chance de gagner. Et puis le
scrutin passé, on récupère nos
billes au centuple ! 1" On
comprend mieux l'aisance de
certains
partis
et
les
d if ficu!tés de. lA MANA qui ne
compte que sur ses propres
torces. C'est plus dur mais
c'est propre 1

REMPLAÇANT
Entendu de
la bouche du
vice-Président
du
Syndicat
Central de l'Hydraulique (S.C.H)
répondant à une question de
R.F.O à l'inauguratlon de la
station de Chloration de l'eau
à A..maruu
"Je ne sais pas
combien cela coûte. J'ai été
prévenu hier pour remplacer le
Arésident absent 1" Plutôt
bizarre et neÏve comme réponse.
Sait-il au moins ce que c'est
le
S.C.H
notre
brave
vice-président et Maire de
HITIAA 0 TE RA ?

LE BATONNIER GIRARD
DÉBORDÉ
Pauvre batonnier GIRARD, il va
devoir
embaucher
d'autres
avocats dans SOA cabinet car à
la vitesse avec laquelle les
élus TAHOERAA sont traduits
devant les tribunaux, il ne
sutfira pas seul à la tâche.
Après
l'affaire
HUNTER,
l'affaire
BAROOS,
l'affaire
SANQUER, l'affaire FLOSSE-Quito
Braun Ortega, d'autres vont
biel1tôtvenir à la surface. Si
les caisses du batoAnier se
remplissent, il risque d'y

fi. "!',\RUOURA

UN

V

ice-

PRESIDENT PAS TRES FOTE.

Vous Partagez Nos Idées ••?
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ia mana te nunaa
Tél. : 42.66.69 - 42.26.27 - 43.09.48 PAPEETE- B.P. 1223 PAPEETE

4~-----------------------------------------------------------------------~

.ANTI-NUCLÉAIRE

PAR DIGNITÉ

Conformément à la décision
prise
par le bureau exécutif
de la fin
Janvier,
lA MANA TE NUNAA a
organisé
trois
manifestations
anti-nucléaires
le Samedi 7 MARS
1987,
à
UTU~A, TARAVAO et
~ FEETE.
Ces
trois
manifestations
ont été marqué
par un caractère
particulier,
les d ist inguant
les unes des
autres.
Ainsi la manifestation
organisée
à
UTU~A (RAIATEA) a
été,
disons,
la plus
"oecuménique"
puisque la majorité
des partis
politiques
ou '
leurs
représentants
ont contribué
au
succès de la marche à travers
les rues de la capitale
des Iles
Sous Le Vent. Les représentants
du HERE AlA, du TE ORA API 0
TAHAA,du TE TAATATAHITI TIAMA,
du TE EA NO MAOHlNUI, du AMUI
TAHIRAA ont
tous
défilé
aux
cotés du lA MANATE NUNAA, ce
qui augure bien de l'avenir.
Il
s'agit
à ce niveau et à notre
sens, d'un clin d'oeil
adressé
aux responsables
de TAHITI su 1'"
la nécessité
de se retrouver
sur
une plate-forme
commune. Fùisse
cette démarche unitaire
conduire
à une réflexion
en profondeur
pour l'avenir
de notre pays.

LES JARDINS DE LA MAIRIE DE PAPEETE,
AVANT LE DEPART. (Marche anti-nucléaire du 7 Mars 1987 à
Papeete).
La manifestation
de TARAVAOa
été,
pour
ce
qui
concerne
l'unité
des
partis
de
l'opposition,
tout le contraire
d 'UTUOOA. lA MANATE NUNAAy a
mani testé
seul.
Cependant
l'élément
qu'il
convient
de
retenir
et qui èst encourageant
c'est
la
très
grande
participation
de la jeunesse,
à peu près 80$ des présents.
Qui
plus que les jeunes sont à même
de porter ~i;-tlambeau
demain ?

LA FORCE TRANQUILLE

~/jE

(PAS À NOTf..'é (o/(ce
(

Dé /}IS5UA,S iON / j'

L~

...,,--,/

PEUT-ON ETRE DISSUASIF AVEC SI PEU ?
TONTON ET SA BOMBINETTE.

®®~------------

~

Il
fallait
que
ces
manifestations
aient
lieu,
à
TARAVAOcomme à UTU~A où elles
étaient
organisées
pour
la
première fois.
Et pour un coup d'essai,
ce fût
un coup
de
maitre
200
participants
à UTUROA, contre
une centaine
à TARAVAO.Le top
du départ
à été
donné,
ces
manifestations
ne s'arrêteront
que lorsque le C.E. P aura plié
bagages Il
A ~ FEETE, par contre,
la marche
a réuni les militants
de deux
partis,
le F.L. P et le lA MANA
TE NUNAA.Ce tût la plus suivie,
près de 2000 personnes,
et la
plus longue.
En et fet,
partie
des jardins
de la Mairie à 15
heu res, elle
s'es t achevée aux
lampions
sur
le
stade
de
.TI ~ERUI aux alentours
de 19
heures
30.
L'organisation
matérielle
a été parfaite
et il
convient
de
remercier
les
employés de la Mairie de FAAA
qui
se
sont
dépensés
sans
compter.
Il
n'y
a eu' aucun
incident
à déplorer,
tout Juste
quelques
mots
malheureux
à
l'ad resse des journal istes
qui
ne faisaient
que leur métier.
Su r le plan du contenu,
cette
manifestation
a permis à notre
.sU;ïE

p.6 ----.,.

5

Secrétaire
Général
Jacqui
D~LLET de replacer
le combat
pour
l'indépendance
à
sa
véritllble
place et de préciser
le
nécessaire
complémentarité
du coebe t pour l'indépendance
pol i tique
et
l'indépendance
économique. L'un ne va pas sans
l'autre
et vice versa. De plus
Jecqut . D~LLET a mis en garde
quiconque tiendrait
un discours
sillpl1ste du .style : "maintenant
tout est mauvais parce que l'on
est franc;ais,
demain tout sera
beau
parce
que
l'on
sera
indépendant 1" Un tel discours
conduira
inévitablement
à
la
violence
avant
et
après
l'indépendance.
La vrai question
reste
"l'indépendance
quand
• pour qui. comment et avec qui
7 Aucun des hommes politiques
de notre pays qui se veulent
responsables
ne pourront éluder
cette
question
et devront tôt
ou
tard
y
apporter
leurs
réponses.

LA PROTESTATION LA PLUS SUIVIE : 2000 PERSONNES DANS LES
RUES DE PAPEETE.
UTU~A,
et
voilà
que
nos
camarades des Iles Sous Le Vent
pour MARS 1988
se proposent
d'organiser
autant
de
manifestations
que
d' l'les
habitées,
à savoir cinq. Quant
à
nos
amis
~UM:)TU
,
i 1s
suggèrent,
non sans
malice,
d'organiser
une mani testat ion
anti-nucléaire
aux TUAr.tJTU,et
pour quoi pas à HAO ? Vous le
constatez,
chers amis lecteurs
que les idées ne manquent pas
et c'est
de soutien dont nous
avons besoin pour notre cause
qui est, juste.
Nous savons que
nous pouvons compt9f sur vous
et espérons vous avoir avec nous
pour nos combet s futurs.
FOur
lA MA. NA TE NUNAAle combat
anti-nucléaire
n'est
pas un
combat isolé mais lié à notre
volonté
de
retrouver
notre
souveraineté
sans laquelle
le
peuple de ce pays ne peut pas
aspirer à sa légitime DIGNITE.

En conclusion,
le succès des
trois
manifestations
est
encourageant à plus d'un titre.
IL déalontre que la mobilisation
anti-nucléaire
ne faiblit
pas
1fI8is qu'au contraire
elle prend
de
l'empleur
et
tel t
tâche
d'huile.
Après FAFEETE
, TARAVAO

A TARAVAO, LA JEUN~5SE REPRES~NTAIT 80% DES PRESENTS.

r-------------------------------------------,
:

'

11

BULLETIN D'ABONNEMENT

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Papeet e - TAHITI. _

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CO:MMENT

FONCTIONNENT

LES CANTINES

SCOLAIRES

La pétition des parents d'élèves
de Mahae08 (Commune de HITIAA
o TE RA) parue dans la presse
du 23 Février mettant en cause
le manque d'hygiène, la mauvaise
conservation des aliments, le
désintérêt de la municipalité
pour
ce
secteur
pourtant
essentiel des responsabilités
communales met en évidence la
situation préoccupante de la
restauration scolaire dans de
nombreuses communes.
Afin de mieux faire comprendre
ce problème, expliquons comment
fonctionnent
ces
cantines
scolaires,

EN ATTENDANT DE SE METTRE A TABLE (TIAREI)

,.

à des fins de conseil ou de

)
Au
niveau
des
responsabil ités
la
loi de
Du
fait
de
communalisation, toutes
les
responsabilités relatives à la
construction des écoles, à .leur
réparations, à l'entretien des'
classes, à la fourniture du
matériel et mobilier scolaire
des enfants. aux logements des
et
à
la
instituteurs
restauration scolaire incombent
aux communes.

La pétition de parents de
Mahaena demandant l'intervention
des
services
Territoriaux
(Service d 'Hygiène ou de Santé
A.Jblique)dans ces problèmes de
cantines scolaires va donc à
l'encontre des textes sur la
compétence des communes. Les
ser vices Territoriaux ne peuvent
être amenés à intervenir sur ces
affaires que dans des cas précis

formation
des
personnels
communaux. Citons le cas de la
commune de FAAA qui a à deux
reprises organisé avec
le
concours
d'organismes
de
formation, des stages portant
sur l'hygiène et la nutrition
dans les cantines de la Commune.
Compte,tenu du cadre strict des
compétences, il est difficile
pour les Services .Territoriaux
de s'ingérer dans un domaine
purement communal, à moins
qu'ils ne soient appelés par les
communes elles-mêmes. Il est
difficile
à
des
services
extérieurs d'imposer des normes
d'hygiène, des habitudes de
travail, des règles diététiques
à un personnel relevant d'une

autre autorité (celle de
municipalité)•

la

2') Au niveau du financement :,

Les dépenses en matière de
cantines scolaires dépendent
uniquement du conseil municipal.
Les recettes correspondantes qui
permettent
d'assurer
le
fonctionnement
de
la
restauration scolaire sont les
suivantes :
a) Allocation du F.I.P (Fond
Intercommunal de Rlréquation)
qui fixe chaque année le niveau
de la somme allouée pour chaque
rationnaire sur l'ensemble du
Territoire (23.000F CP pour
l'année 1986).

,- A la demande du Maire, à
titre de conseil de formateur
ou à fin d'inspection.
2- Sur plainte auprès des
tribunaux pour enquête suite à
(intoxication
un
accident
accident
du
alimentaire,
travaiL ••)
3- A la demande de l'autorité
de tutelle (Haut-Commissaire)
pour enquête.
Jusqu'à présent ces services
publics on~ été très rarement
sollicités par les municipalités

$$~-------------

CANTINES SCOLAIRES
CONSEIL MUNICIPAL.

DE LA RESPONSABILITE TOTALE DU

_______________________________________________________

7

b) Allocation
de la C. P.S pour
les
rationnaires
relevant
du
régime normal ou du R. P.S.M.R.
Cette allocation
se monte à 60F
CP pour TAHITI et 70F CP pour
les fIes par repas.

cinq
millions
pour
faire
fonctionner
le
service
de
restauration
scolaire de HITIAA
o TE RA.

c) Fàrticipation
de la famille.
Cette
part Ic tpat Ion est
très.
variable
selon chaque commune.
Elle
peut être
uniforme
ou
modulée suivant
le revenu des
familles
(enquête
sociale,
examen du quotien
familial
à
Fapee te par exemple). Certaines
familles
nécessiteuses
pouvant
être
supplées
dans
leur
participation
par un système de
bourses communales.
Les dépenses
d'investissement
: Construction
de cuisines,
de
salle
de restauration
peuvent
être prises en charge au titre
des
cons t ruct ions
scola ires
(dépenses obligatoires
budgétées
par
le F.1. Pl de même que
l'équipement.

C'est
maintenant
que
l'on
comprend bien où se situe
le
vrai
problème
des
cantines
scolaires.
Car ces 45 millions,
alloués
pour le service de la
restauration
scolaire,
le
conseil municipal en çlispose à
sa guise. Il n'a pour l'instant
aucun compte à rendre à personne
hormis tous
les
six
ans à
l'échéance du mandat électoral.

Bien entendu, rien n'empêche la
municipalité,
en plus des sommes
affectées
par
le
F. 1. P . de
distraire
de son propre budget
des sommes complémentaires pour
là formation des personnels de
cantine ou pour l'amélioration
du
service
vaisselle,
équipements particuliers
•••

Imaginons que l'on calcule
le
coat d'un ~epas ! partir de ces
45 millions annuels répartis sur
1133 rationnair~s
et sur 150
repas de l'année.
Cela nous
conduit à un prix de 253F CP
soit 10 à 15F CP de plus que le
prix de l'assiette
facturée par
un
traiteur
de
Fapeete.
(S.H.R.M, SODEXO,
COGERES ••• )
qui
pourtant
prélèvent
leur
marge bénéficiaire
au passage.

3°) Au niveau de la gestion
Prenons le 'cas de la communede
HITIAA 0 TE RA. Fbur l'année
scolaire
1985-1986,
elle
comptait
1183 rationnaires
à
raison
de
23.000F
CP par
rationnaire
et par an, le F.I.P
accordai t donc à la commune de
HITIAA 0 TE RA une allocat ion
de 27.209.000F
CP. Si
nous
imaginons que 1.000 de ces
rationnaires
bénéficient
de
l'allocation
de la C. P.S de 60F
CP par repas, cela fait pour 150
repas pr is dans l'année
une
somme de 9 millions.
Quant aux
parents
d'élèves,
ils
participent
pour 60F CP au repas
payé à la' Regie Communale.
Compte tenu des a~sences on peut
estimer
une
rentrée
de
9
millions
FCP au
t i t re
des
parents.
donc
La
(;ommune est
en
possession
d'envi ron quarante

cuisinières.
service
personnels

Quelles
sont
les
dépenses
importantes
des
services
de
restauration?
1 -L'achat des denrées.
2 -Le combustible,
l'entretien,
la réparation
du matériel,
son
amortissement.
3 -Le personnel de cuisine.

Commentse fait-il
donc que pour
un prix de revient
du repas
supérieur à celui d'un traiteur
nos enfants mangent si mal dans
bien des Communes. L'explication
est
simple.
L'argent
de
la
restauration
scolaire
sert
d
autre chose.
Imaginons
que
sur
ces
45
millions sont payés en plus des

dé

gardiennage.
les

4') Au niveau de la transparence

les

agents

agents

l'Ecole.
d'entretien.
de

de
les
de

surveillance,

électoraux

du Maire,

il est
bien év ident qu'à ce .
compte les enfants
scolarisés
mangent plus souvent du riz au
lentilles
parsemés de quelques
rares lambeaux de viande que des
repas équilibrés
et complets •.
5') Propositions:

Il nous parait
tout
à fait
essentiel,
dans ce domaine comme
dans tous les aut res de rend re
la gestion pUblique transparente
et accessible
à tout citoyen
désireux
de
s'informer
sur
l'utilisation
des fonds pUblics.
Ainsi, pourquoi ne pas créer au
sein de chaque municipalité
une
commission scolaire
chargée de
débattre
avec
les
élus
de
l'utilisation
du budget scolaire
de la Commune. Cette commission
consultative
pourrait
utilement
conseiller
la municipalité
sur
les
besoins
des
citoyens
util isateu rs
en
matière
d'équipement
et
de
fonctionnement
des
services
scolaires et périscolaires.
Elle pourait
-Des

être
élus

composée :
municipaux
des
questions

responsables
scolaires
Des
représentations
des
consei Is d'école de toutes les
écoles communales, comprenant :
-Les chefs d'établissement
-Des
délégués
du
personnel
éducatif et de service
-Des
délégués
des
parents
d'élèves.

Ainsi, l'école
deviendrait
pour
tous les usagers un domaine où
la transparence
serait de règle
et où chacun pourrait
apporter
ses idées,
ses critiques,
ses
compétences au service de tous.

HI"
SIMILITUDES ....?

8------------------------------------------------------

ÉVAPORATION

DE FARE A.T.R.

A la suite
de protestations
d' habitants
de OORA-OORA
devant
recevoir
leur Fare A.T.R après
que
leur
dossier
eût
été
approuvé en haut lieu. mais ne
recevant
toujours
rien.
il
semble bien qu'une quarantaine
de "fere
A.T.R" ayant quitté
~FtETE
ne
soient
jema i.s
arrivées à destination.
En somme un petit détournement
d'A.T.R ••• Pas de l'avion
non,
mais de maisons ce qui semble
plus facile
et plus original.
Cherchant à en savoir plus les
Conseillers
Territoriaux
de lA
MANATE NUNAAont demandé aux
Services
concernés
A.T.R, FEI
les
listes
des
heureux
attributaires
afin
de pouvoir
vérifier
si véritablement
une
quarantaine
de maisons A.T.R
s'étaient
"évaporées·
entre
FJ\R:ETE et OORA-OORA.Il leu r
fut
répondu que ces
lis tes
étaient
confidentielles
et
qu'elles
ne pouvaient pas être
dévulguées,
surtout
à lA ~-1ANA
TE NUNAAdon t on conna i t bien
l'esprit
mesquin et tatillon.
Après débat à
cette question,

UNE QUARANTAINE

l'Assemblée
il semble

sur
bien

DE MA GONS

.i..E:i N/!VIRES
TAHOERAA.

TERRITORIAUX
ICI

LE MEHERIO

AU

SERVICl::

AVEC

SON

d'ailleurs
que
cette
interdiction
de divulguer
ces
précieuses
listes
ne vaille que
pour certaines
personnes puisque
lors de sa dernière
campagne
électorale
Monsieur BUILLARD du
TAl-R RAA se
baladai t
dans
FJ\FtETE avec des listes en poche
et en usait abondamment.

Ce refus des responsables de ces
"services
publ ics " d'informer
des élus sur la destination
de
subventions
publiques,
loin de
désarmer lA MANA
TE NUNAA,nous
poussent
à
poursuivre
notre
enquête
sur l'évasion
des 40

DE CE TYPl::

EVAPOIŒE.3

r::.vI'RE PAPEETE

DE

LA

PROPAGANDE

CHARGEMENT.

fare A.T. R de OORA
-OORAet su r
les
agissements
de_
son
responsab le
loca Il'
agent
électoral
du TAHOERAAMathias
TARUOURA.
Il
faut
que
le
TAHOERAA
comprenne que l'on ne se se~t
pas de l'argent
public
sans
avoir
un jour
à en rendre
compte.
Cette
volonté
de
dissimuler
l'emploi de milliards
de francs d'argent
public
au
mépris
de toute
les
règles
normales de fonctionnement
des
institutions
républicaines_
ne
peut
que
conduire
les
dissimulateurs
devant
les
tribunaux.

ET

BORA-BORA.

GNe'----------------------------------- -------------------------------------9

DÉCEVANTE
OPPOSrnON
Face à la querelle des chef~ qui
a secoué le TAI-()ERAAet qui a
failli aboutir à une rupture au
sein de ce parti, l'opposition
a donné au public, donc aux
citoyens, un specrec le bien
désolant.
L'élection
d'un
nouveau
Président du Territoire était
l'occasion
d'une
démarche
unitaire face à la politique
menée depuis 5 ans par le
TAHJERAA. lA MANA TE NUNAA avait
proposé dès le départ un
candidat unique quel qu'il fût
autour duquel se regrouperait
toute
l'opposition
et
la
rédaction
d'un
discours
programme qui pût répondre aux
-aspirations les plus urgentes
de la population.
Hélas, les forces les plus
importantes de l'opposition ont
donné aux électeurs le sentiment
qu'elles attendalent plus de la
désunion de la majorité que de
leur propre cohérence. Que
veulent
dire
les
onze
abstentions de vote le jour même
où Monsieur LEONTIEFF rentrait
penaud au bercail 7 L'opposition
n'aurait-elle de sens et de
valeur que "par la grâce d'un
schisme au sein de la majorité
7 Quelle confusion dans les
esprits cette abstention a pu
faire naitre 1
Alors que Monsieur LEONTIEFF a
fait preuve depuiS des années
de son inconstance et de son
esprit vélleitaire, était-il
sérieux de fonder cette fois ci
le moindre espoir sur sa
déter~ination 7 Bien naïfs et
impr~dents turent ceux qui se
laissèrent embarquer dans de
telles rêveries.
De plus, on s'interroge au plan
politique sur la logique et le
bien fondé d'une éventuelle
alliance
entre
les
·LEONTIEFFIENS·
et
les
abstentionnistes
de
l'opposition.Car enfin, jusqu'à
preuve du contraire, Monsieur
LEONTIEFF ne
s'est
jamais
désolidarisé
du
programme
politique du TAI-()ERAA,ce qui
que
les
dire
voudrait

"abstentionnistes"
seraient
partisans du
programme du
TAHJERAA... Fbint important à
clarifier.
Sur le plan institutionnel
"attachement indéfectible à la
"mère patrie· 7 Nous avions cru
comprendre
que
les
abstentionnistes n'étaient pas
branchés sur cette longueur
d'onde. Nous trompions nous?
Sur le plan économique, toute
la
politique du TAHJERAA,
cautionnée et mise en oeuvre par
Monsieur LEONTIEFF est basée sur
les transferts massifs d'argent
de ~RIS
conduisant à une
économie
"artificielle
et
coloniale-". Nous avions cru
comprendre
que
les
abstentionnistesétaient opposés
cOl1lmenous à la poursuite de
cette politique. Nous trompions
nous 7

DES ABSTENTIONS QUI FONT
POSER
BEAUCOUP
DE
QUESTIONS
(La
nouvelle
Assemblée Territoriale)
Sur le plan fiscal, nous avions
cru
comprendre
que
1610
abstentionnistes
étaient
favorables à un rééqullibrs de
la fiscalité par la mise en
oeuvre d'un impôt prOgressif sur
le revenu, impôt que le TAHJERAA
et
Monsieur LEONTIEFF ont
toujours refusé. Nous trompions
nous 7
Sur le plan de la nécessité
d'arrêter les activités du
C.E. P,
nous
pensions
que
l'analyse faite par lA MANA TE
NlINAA notamment sur le plan
économique avait été reconnue
par le reste de l'opposition et
qu'un consensus était _intervenu
sur la nécessité du départ <lu
C.E. p. Est-ce aussi la poSition
.de Monsieur LEONTIEFF 7 A moins

que
les abstentionnistes
soient rangés aux arguments
TAHOERAA sur cette affaire 7

se
du

Sur
le
plan
soci'!J 1,
la
constitution d'un fonds de "
milliards
FCP
regroùpant
l'A.T.R,· le FEI et autres
officines
de
corruption
électorale géré per le TAI-()ERAA
avait semble t- il été condamné
par toute l'OPPOSition au"moment
du vote du budget 87. Monsieur
LEONTIEFF aurait-il assuré les
"abstentionnistes·
de
sa
disparition
ou
les
"abstentionnistes· en situation
d'arriver
au
pouvoir
auraient-ils
brusquement
découvert les vertus d'une telle
·caisse noire· 7
Sur
les
problèmes
d~
l'immigration, nous avions cru
aussi pouvoir déceler au sein
de l'opposition une attitude
unanime pour controler plus
sévèrement le flux migratoir-e.
Le
flux s'amplifie depuis
quelque années "dU point de
provoquer
à
terme
des
déséquilibres
sociaux,
économiques
et
politiques
débouchant
sur
une
radicalisation des choix à la
Calédonienne.
Les
al:!stentionnistes auraient-ils
sacrifié à la perspective d'une
alliance
avec
Monsieur
LEONTIEFF, la nécessité urgente
d'une action dans ce domaine?
Les
onze
abstentions
de
l'opposition au cours du vote
de désignation du Président"du
Territoire posent décidément
beaucoup de questions. Il était
possible,
souhaitable,
politiquement indispensable que
l'opposition se rass~ble autour
des idées fortes sur lesquelles
elle semblait réunie, lA MANA
TE NUNAA a pour sa part fait
tout son possible pour parvenir
à cette unité que tous les
électeurs appelaient de leurs
voeux. Nous déplorons que cette
occasion de rass~blement n'a_ie
pas été saisie. Fbur notre part,
nous poursuivrons inlassa~lement
nos efforts afin d'offrir au
peuple Fblynésien non pas" un
succédané mais une alternetive
à
la gestion ectuelle du
TAHJERAA•

10------------~-------------------------------------------------------~~"

LA NATURE PROFONDE DU TAHOERAA
Après la séance de couronnement

procureur

de

la

RépUblique

Monsieur

Terii

SANFORD,

complice est toujours Maire de
Tumaree,
élu
Conseiller

colistier

,d'Emile

1982, élu

sur la liste

récidiver
en
convoquant
la
presse à la réception triomphale
organisée'
en son honneur à

Territorial

passé au TAHOERAA
pour conserver
son
portefeUille,
nommé

Raiatea pour fêter

populations
Vent.

de Guy SANQUER
à la prison
Nuutanla, le TAHOERAA
vient

de
de

sa sortie

de

prison.
Le citoyen

moyen ne

s'interroger
manifestation.

peut

et

promu par Gaston

FLOSSEau rang de distributeur
des faveurs du Gouvernement aux
des

Iles

Sous

Le

Ministre

que

AIA APl,

administrateur
Territorial
'd6S
Iles Sous Le Vent pour prix de
sa -trahison-,

nommé récemment
Territorial

remerciement

sur ce genre de
En éffet,
pour

VERNAUOON
en

des

en
·services

rendus' au cours de la campagne
électorale
de 86 en liaison
étroite
avec Austin HUNTER,Vane

que plusieurs plaintes aient été
déposées contre l'ancien
Maire
de
Taputapuatea
présentement

TEMAURI
•••

et les autres.

conseiller

Voilà

le

système TAHOERAAtel

qu'il

fonctionne

il

territorial

faut déjà que certains

faits

à Guy SANQUERaient

reprochés
été

TAHOERAA,

jugés

suftisamment

RJLYNESIE.
récente du

graves

pour fai re l'objet
d'une act ion
devant les tribunaux.
En étudiant la première affaire,
pour que, le

juge

ait
décidé
Conseiller

d'incarcérer
Territorial,

"fils'
du
Gouvernement, il

HITlAA,
par

un
un
du
ait,

TAHITI
Guy

SANQU'ER

JUGES

DES

SUFFISAMMENT

FAITS
GRAVES!

au cours de ses i nvest iga t ions

Monsieur Vane TEMAURItête

recueilli
suffisamment
d'éléments pour prendre un tel
risque.
Que le
TAHOERAA dans
son

liste

ense~ble

porte

en

individu

sur lequel

triomphe

un

pèsent tant

de graves accusations,

cela

ne

peut vouloir
dire qu'une seule
chose, LE TAHOERAA
SE FROCLAME
SOLIDAIREDE TOUTESLES FAUTES
rot+IISES.

~la

ne nous étonne

pas car commenous l'avans

déj à

expliqué,
la
corrupt Ion,
le
détournement de fonds pubt Ics ,
l'abus de cont iance, l'abus de
pouvoir c'est la nature mêmedu
pouvoir
TAHOERAA. Monsleur
LEONTIEFF,poussé par le soucis
de redonner un visage honorable
à son parti devra u~ fois pour
toute comprendre que le ·système
TAHOERAA" est

essentiellement

fondé sur des comportements de
gangsters.
Il
suffit
brochette

de contempler
la
des élus du TAHOERAA

TAHOERAA
aux Iles

de

Sous Le

Vent, Maire de Huahine condamné
Par le tribunal 'du travail
pour
licenciement abusif à caractère
politique,
coupable d'avoir
(par
son
secrétaire'
général
interposé)

vioié

,le

secret

du

se

passe

même du système. ~
que les
hommesd'affaire
de Papeete ont
dénoncé au plan des ingérences
du pouvoir dans les mécanismes
économiques,
les
peuvent le
dénoncer

citoyens
dans la

gestion
affaires.

quotidienne
des
Les
magouilles

crapuleuses

de

Guy SANQUERà

TARUOURA
chef

de file
directeur

TAHOERAA
de Bora-Bora
d'école préposé à la

distribution
après
les

du bois de l'A.T.R
cyclones,
nommé

gangrène qui a
corps
social

polynésien.
Mais les citoyens
savent désormais que grâce à lA
MANA TE NUNAA, ces

pratiques

peuvent être
mises
à
dénoncées et condamnées.

jour,

actuellement responsable du FEI
pour Bora-Bor-a, soupçonné
par
la population de Bora-Bora, de
détournement de biens publics.
Monsieu r

Jean

TURJ,

file,
TAHOERAA sur
instituteur,
promu à

chef

de

Tahaa,
la 'même

fonction que Monsieur TARUOURA,
s t occupe de dispenser bois et
tôles du FEI da!}s son secteur
soupçonné
lui
aussi
de
Albert

-

qui

Monsieur I~athias

membre du Conseil

fl5ux en écriture
publique
et
privée,
abus de
confiance, sauvé de la déchéance
de ses droits
civiques par un

ce

exemple de la
envahi
le',

pOur le

instituteur,

corruption

de

ailleurs.
(Les
Nouvelles
du
18.02.87)
La perversion est dans la nature

voté

Monsieur

pour

',sa

qu'il
avait' bien
TAHOERAA
en 1982.

détournement de biens publics.

tdbunaux
électorale,

BAR80S,
et

Taputapuatea ne sont qu'un petit

Austin

les

Léon

tribunaux

Vote at fait jurer sur la bible
à tout le personnel muniCipal

venus accueillir
Guy SANQUER
pour se faire une idée. Monsieur
HUNTERcondamné par

Monsieur

.Ies

condamnation
TAHOERAAde

déchéance de ses droits civlques
n'est
qu'une
illustration'
à

d'instruction

Président
faut qu'il

SUR TOUTE LA

La
Maire

municipal de Taputapuatea,

TARATI
passé

au TAHOE~ en échange d'un
poste de responsable du FEI sur
Raiatea.

.®®~.--------------------------------------------------------------

ELECTORALE
SAUVÉ
APPEL.

PAR

ET

UN PROCUREUR EN

,11

UNE VISITE PRÉMATURÉE
• LES DE~GOGUESFONT D'AUTANT
MIEUXLEURSAFFAIRESQU'ILS ONT
JETE . LEURS FAYS
DANS LA
DISQ)~·.
~
(Vlè~ siècle avant J.C)
Récemment à la télévision
et
dans
la
presse
écrite,
un
"responsable"
politique
en mal
de voyage s'est
cru autorisé
11
critiquer
vertement des élus de
lA MANATE NUNAAen utilisant
commeà son habitude un argument
simpliste:
"Ils n'ont pes s'igné
mon document" disait-il
"aussi
ne
sont-ils
pas
de
vrais
indépendantistes
1" Et d'ajouter
fou de rage ft f9uple de ce pays,
ne leur fait plus confiance ! ft
En clair,
le vrai défenseur du
peuple polynésien c'est lui. Les
autres, c'est rien du tout 1
Curieuse attitude
que celle d'un
homme qui a pour slogan et
devise : "Dieu est mon maître
l", et 'qui ne met pas en
application
les préceptes de la
parole divine. Curieuse attitude

BONNE UTILISATION DU
NOM DE DIEU EN POLITIQUE
ICI LE SLOGAN DU F.L.P.
Dg LA

que
celle
d'un
responsab le
politique qui ramène tout 11 lui
et
qui
ne souffre
aucune
critique.
Curieuse
attitude
enfin
de
la
part
d'un
'indépendantiste'
qui
préfère
s'attaquer
à
d'autres
indépendantistes
plutôt
qu'aux
féacti~nneires
de. droite
qui
escroquent
notre
pays.
Serait-U,
cet
hoeme ,
de

Obligatoirement
s'effectuer,
à
partir
de
notre
situation
propre, selon notre analyse et
avec nos moyens. EIle ne do i t
pas être un alibi
ni un objet
de tromperie destiné à occulter
les vrais problèmes. Les vrais
problèmes sont pour nous d'ordre

UN VOYAGE
L'O.N.U

TOURISTIQUE

A

connivence avec la racaille
qui
écume nos mers dans l'espoir
d'y
fair~
fortune ? Mais alors
à
quel prix?
Fbur lA MANA
TE NUNAA
il importe
de
ne
pas
se
tromper
d'adversaires
et
de dMinir
clairement
ses objectifs.
Le
salut
ne
viendra
pas
de
l'extérieur
mais d'abord de nos
propres forces. Or le mouvement
indépendantiste
représente
environ 15 à 20$ de l'électorat
en Fo l ynés Ie , Cela ne fait donc
pas la majorité et le travail
de conscientisation
du peuple
doit
être
poursuivi
sans
relâche. A l'heure actuelle,
que
peut nous rapporter
un voyage
à NE',.-YORKeffectué
dans des
conditions
de préparation
aussi
sommaires
?
Rien,
que
la
satisfaction
d'avoir
tait
un
beau voyage et puis c'est tout.
Dans Ce cas là on 5' ad resse à
une agence de voyage et on tait
du tourisme.
Les responsables
de
KANAKY, qui
entre
nous
soit-dit,
représentent
80$ de
l'électorat
Kanaque déve Ioppent
à juste
raison
une démarche
diplomatique à l'ONU. Ils sont
dans une situation
différente
de la nôtre et le mimétisme
n'est pas forcément la meilleure
attitude
à tenir pour des hommes
qui veulent réellement se battre
pour
l'indépendance
de
leur
pays, à moins d'être
à cour
d'idées et d'arguments.
La requête à l'ONU. si elle
était
nécessaire,
devra

économique :
'-CQmment mettre en place une
structure
économique assurant
l' épanou isse~!1t
de
la
personnalité
et des capacités
de chacun ?
-Quels
moyens dégager
pour
atteindre
nos objectifs?
-Quel rôle attribuer
à l'Etat
Rblynésien indépendant ?
-Comment orienter
le commerce
extérieur
?
-Comment obteni l' l' accumulat ion
nationale
sans
laquelle
l'indépendance
politique
ne
serait qu'un mirage ?,
Autant de questions qui exigent
des cadres politiques
ay-ant une
vue claire des objectifs
et des
priorités
du développement ainsi
QlI'une
participation
rjes masses

LE FLNKS
UNE DEMARCHE
A PARTIR D'UNE REPRESENTATIVITE REELLE.
sans qui
rien
ne sera
fait
durablement.
Il y a ~ant de
choses à faire dans ce pays pour
ne pas se permettre de sombrer
dans des conf li ts de personnes
qui r09 résoudront rien. Un peu
de mesure n'à jamais fait de mal
à
personne,
surtout
pas aux
hommes politiques
1

BULLETIN DE LIAISON DE lA MANA TE NUNAA
VEA AVA'E A lA MANA TE NUNAA
ISSN 0757 -391-X - B.P. 1223 PAPEETE - TEL. : 42.66.69 - COMPTE SOC. : 17.185 F

"

"

l TE 15 NO '1'IURAI 1979 l "HOURUROA, UA HAAPAAINA HIA TE HOE PAURA ATOHI l TB AFARAA 0 TB
HOHe)NU. TE OHIPA t TUPU : UA AFA "TE MOTU i TUA l TE HOE ROARAA E 800 METERA. TEIE TE
HOHOA HAAPAPURAA.

Te

tepitepl

nel

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meu rl!letire

e te

TAI-OERAA1 teie
meu
mahene.
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l!Ie te "titi
SANQUER"
, te tâ mel nei te "titi
BAR9>S!', E mono Tavene ho' 1 Léon
BAR9>S no te
Tuhee
olre
no
HITIM.
le tai'o
hla te parau
api no te mahana toru 4 no
tepuere e te haapeouree a tona
paruru
GIRARD (pareoo uta mai
tele e ta nênâ TAHOERAAla ohipe
noe teie no te herurl!ltl materie
(one, otai e te vai e tu ••• l tei
rtlve hie e BAROOS tene 1 HITlAA
me te ore e titau
te mou pereu
ttletl'e
e me te ore ato'e
e
auttlu
te
tute
le
te
mau
taetureraa ••• parau taatl' a tel
ftlar 11 hie mai e tone mau hoa
o te epooree hau i mur 1 ae ta
heruree ,
"no te
t",atia
ture
noa".
Mai te
re i re Ihoe te
faenahoraa
0 te tereraa
ohipe
a te Faatereraa
Hau Fenua a te
• TAI-OERAAi te haamooraa te mau
parerea a tona mau hoa.
Aore te 'tiripuna
i maheaitu
1
te mau t8t8raraa
haavarevare
a
te paruru 0 te TAHOERAAi te mea
ue teautÙ!l oie
le Léon BAROOS
hoe
ehuru
ma
ve'u
tlva'e
hl'opo'e,
200.000 tarene
utÙtI
e e pee metahlti
open l ree Iene
1 te tetlohlpa
1 tone ti'ertla
ttlete meIH ••• mtli te peu ra ...
e penel 89. ~.
1t 1

E RAVE RAHI TAINE TO TE
TAHOERAA PAIUMARAA TE EA
o T8 FARE HAAVA'RAA NO
iPAPEETE (Te hohoa)

E panei ee te titli hlt1 rtl te hoe
teu huru meru rii
no te ttlmâ
huntlhuntl n08rtltl teie teettl i mua
te hoe tltu hororetl
tI te hoe
euvehe
ture
tei
oto
1 tele
teeot 1rae e te
tl r Ipune , Ua
menultl tele
huru rtlveratl 1 te
perau
no te ttlvantl TAHOERAA.
Austin HUNTER. 01t1. tel taaere
hitl tontl tl'area
taettl maitl,
e tei tamê hunehune noe hia i
te 16 no Atete 1984 e te euvehe
ture tI te Tiripuna
teitei •••

MEA HURU E MAU A TE
FAATERERAA
MANAHUNE A TE
FENUA MA..."KU'l'E
la hi '0 tatou te poritlta
a te
ho'e tenua patu hia i nia te
ture "e puei to'u è ora ia vau·.
aittl rê to tatou e "paree i te
hi'opoaraa
a te nunaa i nIe lho
1 te taetereraa.
te huru ia 0
taatererae
manahuna a te tenue
Marlte 0 te horo'e mal oe i , la
tatou.
te mau hl'oraa.
leu te puhararaa
tel rave hia
i te eupupu paruru ih i te 1 a te
tenua Oenemateto 1 nia te utaraa
mauhaa tama'i
a Marite
te
tenua Lr en Ie , ue tuü hla' tu te
mau ululraa
i te Fèretiteni
a
te Heu Marite 0 Ronald REAGAN
e te mau papa'i
ve'a
ma te
paturu
hil!! mai e te mau ti'l!!
maiti
hia e te Apoorea Amui a
teie
tenua. No· te papu ore te
mau pahonoraa.
ua haamau hie te
tahi
tl!!U tomite
tltorotoro
e
teie mau tl'e a te Apoorae Amui.
Ue tâ mei te ho'e puta horo'arae
mane'o e 312 epi e te tomite
matamua 1 te pee no te tel toree
te huru 0 te hopol'e
i rave hia
roto teie
hoorea meuhaa teille' i
i te tenu a Ir~nia;
Utl huru titi
te
Fèretiteni
i mua 1 teie
t~lte
titorotoro
i tone mau
horo'8ratl
m8na'0. Mai te ohipa
tif 1 tltOtl tei tupu ne , o Ië hol
te Wetergtlte,
ua ttle rOt! te
Fèretlteni
i te tetlt~tI'e
lana
i tontl m~u rlmtl rtlve papu. E ttle
anel te ot i' 8 e vaiho etoe mai
ai te Fèretitenl
tone toro+e mal
tei !te hie 1 ta ohtpe no te
Watergate 1
Te ho'e hi 'oree
ttlehi~hia
teie
nO
te orart18
manahune 1 Ue
teruri
tlnal
tetou
i te hau

E FAAHOI ANEI 0 REAGAN
(Te llohoa)l TONA TIAMA
PERETITENI ?
tarani
te
Fèret Hen i
0
te
Repupirite
e eore ia te Faatera
Heu ~ui Maternua i te tltauraa
e te ho'e tOfllite titorotoro
a
te mau ti'tI maitihia
7 Utl teruri
anei tatou 1 R>rinetia
nel, te
hoe titeuraa
ia Gaston FLOSSE
no te haere mai 0 haamaramaramo
te taaohiparea
hi~ ta monl r.o
te A.T .R, e tona teeôree i ana
roto te mau tererea
ohipa a te
mau one , 13 tona taeohiporaa
ta
mana i roto
tona rima no te
taaone lana ?

TE MAU ORURElmU
Ua oaoa noe na 0 R)~!S tans i
tone
tere
hopa'a
1 te tenua
ttlratonl ••• Ua taahamana'o
mai
tona mau toparae
reo 1 te tau
arepurepuree
i
te
tenue
Areterle.
Ne te tau e taaite mai
It1 tatou te mau tifi e fâ 1 nia
lane na roto 1 tone p ir Lree ' tu
i te pee 0 te mau pâpâa a ore
nei 1 tere tenue. Te taaotirae
i te tino m~itl no teie ululrea
mana'o e rlro
te reir~
i te
ttlaineine
te ho'e tamtl'l. F~arii
te feitl tepae api mai i te erea
3 matahiti
e heora atu el r.o te
mait 1 te evei' fi a te tenua a
taataahi rea teie
1 te tela e
noho nai e tehl ahuru tenetere:
e
hau
atu
i
te
tenua
TARATONI....
Utl rlro
te re i re
el heepepuree 1 te' pereu a te
Faatere Hau Nui lIIetemutl (R. P.R)
tere
rtl teu oitl hoi 0 Pierre
M:SSMER. e 0 tei
haepual i te
tarlratl'tu
1 Taretoni
te mau
taate no repee mal teie tonue
le rI ro te nunee IiItIranetia' 131
nunea Itl
10 na Iho ••• E ul
~to'e
It1 tatou no Fbrlnetia
riel

----------------------------------------------~

no 1 te te18 no repae e t8e
~8l nel io t8tOU nel.

r8hi

U8 rave 0 fONS tane
te hoa'
t8aotire8
te
t88t&
m8l
te
orureheu e 0 telO8 8n8'e ~ 8~0
8 muri 88.

EIOMUARAA

TE PARUPARU 0 TE FAATERElUlK
A toru avae tiei e nei to
tatou tomoraa i roto i te
matahiti
1987
e
ua
maramarama te taatoaraa
i te fifi 0 te oraraa e
te liopoi.e e vai ne i i nia
i te faatereraa fenua.
hio noa tatou i te
fifi 0 te uahu, aita te
faatereraa api a TEVIRA
e parau faahou nei i tona
parau. Aita i tapura hia
i te apooraa r.a/li
r:
e
tapura hia anei no t'emau
rururaa i muri ne i: ? li'
rira anei te tat~raraa 0
te hoe fifi 1 te :J.jr!i hla
1 roto i te tahunâraa a
taua fifi ra ? No matou
nei, mea na roto i te
auhoaraa, te maramarama
e te faatura e rnanuf a' ai
te opuar-aa , Te reira anei
t~ hinaaro a TEUIRA ? Na
te tau e pahono mai ia
tatou !
Ia

B. PONS (Te hohoa). TE

TUMU 0 TE ORUREHAU !

BITIAA 0 TEJUlI ROTO

TE .ARE PURE .pu•••

Aite ihoe te mau ohipa a te
TAHOERAA
e tere malt~i ra i roto
ta oire no HITIAA 0 TE RA. 1
muri ee te taorar88
of a i a te
mono tevene 1!18 tamue 0 te oi re,
oie hol 0 FLOHR tene tei taehuri
i te pee pato'i,
e i muri mei
te t8autùer88 hia te mono tav8n8
TAHOERAA
no HlTIAA BAROOS rene ,
tele
1!I81 nel
te I!I8U metu8
tamarii 8 te tere heapl1r8e nC?
MAHAENA
te peto'i nei te tererae
ohipa 0 te tere tema' eree a te
fere heapiiree ••• E l!I8i te peu
e
te
pato' 1 nei
te
fare
h88pl1 ree no MAHAENA
.e t Ie la
ie uiui hie no te tehi atu meu
t8re h8apl1ra,!!. 1 muri atoe mai
te vathorae tei opua hi8 no te
feia reve ohipa e .te oire tei
ore 1 ta80hipe hia, maotl te meu
rave' e a te eupupu A TIA 1 MUA.
hoe ie hiorae fiti
roe teie no
te hororee epooree oire no te
metehlti 1989 i muri nei.
Morere :
Elte 1 te opere ree noe na te
meu hoe 1 te meu fare A.T.R te
ho'e hoho'a no te tere meitai
ree te teetererea
oire.

~J .• ~

r~9.Ic=n~

te pae no te poritita,
aita matou e manao nei e
mea faufaa mau te monoraa
hia 0 FLOSSE e TEUIRA. Te
vahi ta te feruriraa e
tapea mai maoti' ra te
0101 roaraa vetahi mau
tia i roto i te Apooraa'
Rah1 i te faarii i te
turu te poritita a te
mon1. l roto te fifi e
ite ai tatou i te huru
mau 0 te hoe taata, e erè
anei ?
l
te .pae no te tereraa
faufaa ua haamata mai
l

tatou te matahiti na roto
i te topatari 0 te tahi
mau teiete rarahi, te mau
teiete ihoa ra e haapao
nei i te hamaniraa fare.
Ia oti te reira ua faaroo
hia te parau e te vai nei
te hoe apoo 'e ~ miria i
roto i ta tatou tapura
tereraa faufaa 1986.· Te
auraa ia, aita te mau
opuaraa i opua hia e rave
hia
!
E
pari
te
faatereraa
te
tara
marite, te moni e te mori
arahu... ua faaroo aena
·tatou i te xei re himene.
Te meél pepu ,
ai ta
ta
tatou' tereraa faufaa e
maitai mai te peu e e
tamau noa te faatereraa
i , te tute i te feia
rilri! e i te aniraa l' te
mau' ona no rapae 1 te
faahotu i ta ratou moni
io . tatou. l te reira
taime, te mail faaotiraa
atoa
no
te
tereraa
faufa?, na to rapae e
rave i te reira.
te .t.Lsre« o te mau
faaroo,
ua
ite
te
taatoaraa e, ua mono na
Etaretla toopltl 1 te
faatereraa .Porltita no te
mea aita e faatereraa
faahou. .E mau tapao anae
te r~ira.e tia ·ia tapea
tataitahi t~tou no. te
feruriraa .i te huru 0 ·te
faatereraa no teie ma.hana·.
e tona paruparU rahi 1
mua i te mana 0 te moni.
l

HAAPOTORAA
RADIO COCOT1ER-.,...,:------:-:----:~--'--:..:-;_:___ô'__..:..:...:.--El OMUARAA

_

FAARII ORE TE PAURA ATOMI NO TE TURA 0 TE IAAfA

_

NAFEA lE IERERAA 0 TE MAU
FAATAMAARAATAMAR!I [ 1E MAU FARE HAAPIIRAA ?
UA TAHE TE MAU FARE A.I .R.

"

_

_

PAE PATO'I PARUPARU_~

_

TE NATURA MAU 0 r E .r AHOERAII.

_

UA RU NOA lE [ERE E FAREREr ~1.~T~E~.M~.ê:'..U~F~EN~U~A~E~E.=:====;:::====~!.2.L,...._----J

~--------------------~------

(telete tieapao 1 te opererea
1 te fare
pape) e fee IlIOn
reeeeurea pape no Rlnaruu ua
pahono oia : ·Aita vau e He.
Mea titau noa hia V8U no te tapu
i .te 'ripene avariraa no te mea
ua reva te ~retiteni.· Mea
maere mau teie pahonorea 1 Eaha
te tautaa 0 te hoe mono
peretiteni mai te peu 8ita 1 ite
i te ohipa. Ua He anai' o le 1
te aurea 0 te S.C.H 7

TAVIRIRA'A
Teie te reo 0 te hoe one la
tuatapapa hIe te mau taaauraa
i rotopu iana e te mau pupu
poriti ta : ·Ua riro te ma~ pupu
poritita na'u mai te hoorne
titeti tavirira'a. Rahi noa'tu
à te moni e te mau pupu 0 ta oe
e hoo. rahi roatu à to oe
manuiara'a 1 la oti te maitiraa.
e hoi ~ai ta oe moni hoe hanere
taime ,- Te maremerame ra ia
tatou ta ohie 0 te oraree 0 te
tahl meu pupu poritite e te fiti
o lA MANA TE NUNAA tel tlaturl
la'na iho. Mea rave ete. mea mà
ra 1

PERETITENI - MONO
l te taime a anl el te papal vea
1 te ~retltenl-mono 0 te S.C.H

UATAHm ROA GIRARD
TI'A 0 TE MAU PARURU
Aue te tl'a 0 te mau psruru e
• e tlteu hia oia ie tihepu mal
vetahi atu mau paruru 1 tana pù
net roto te hur i rae hia'tu teie
mau ti'a maiti hia a te TAHOERAA
i mua te tiripuna. aore te ohipa
e otl iana nae Iho, 1 murl ee
te titi HUNTER, te tifl BAROOS,
te titi SANQUER. te tIti
FLOSSE-Quito Braun Ortega e tê
atoa mai â i te maramarama
vatahi ê etu meu titi. Mal te
peu te r maira te mau atata moni
a teie paruru reht , te pohe râ
iet tona t Ino 1 te tahi pee•••
te He hia ra e eore tona roo
e tûl taahou ra mal te matamue
ra.

· Afata rata 1223 Papeete
TAHITI. Niuniu 42.66.69
• Raatira haapao vea :
Jean-Paul BARRAL
Rahir~a vea neneihia
1 OUO re~ farani
3 000 re~ maohi
Moni matahiti
200 tara
Mani 0 te hoe vea
20 tara
• Numera puta moni
i te SOCREDO 17 185
Teiete neneiraa
Pub1i Press

A. TARUOURA : •..NO TE
TAPU NOA l TE RIPENE
AVARIRAA •••/

MAEHAA

?

r-------------------------------------------~
•

1

BUllETIN D'ABONNEMENT
1

1
1
1
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11

Bulletin de liaison
de lA MANA TE NUNAA.

Nom L 1. 1 i

J. L. l . .L._L 1.
! 1 1 1 1 Il!
VCI"~nom et YO(reac1'(s~e
1 ! 1. 1 .1 1 1 1. 1 . 1 1 1 1 1 1 1

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tcr_f ,,, ('c1,-,ttdk':\

1 Prénom

1
1 Adresse
1

Lt

1

B.P. 1223. Papeete
TAHITI. Tél. : 42.66.69

1. J..J.J 1. JI.!
• ~

1. .L. L_ 1 1 1

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TARIF:
1.000 CFP/an.
Abonnement de soutien à
partir deo.OOO CFP/an.

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rDeétotaucrhneeZZ_leceacbcUolmletpi
de votre règlement à lA
MANA, Service' des abonnements
B.P. 1223
Papeete - TAHITI. .

1
1

1
1

4--------------------------------~----------------------------------@9 I

FAARD ORE TE'PAURA ATOMI NO TE TURA 0 TE TAATA
lau 1 te faeotirae
0 tane
plhe
ohipa
no te hope'a
ava'e
no
tenuare , ua faatupu lA MANATE
NUNAA1 te mahana ma'a 7 no matI
1987 e toru poroteraa'no
ta aro
te paura atoml i UTUROA.TARAVAO
e 1 Fàpeete.
Aore i tuaea na
poroteraa
e toru.
Ta poroteraa
i t~?U 1 UTUROAua
rlro la el hutlraa
te taato'araa
o te mau pupu porltita
e to
ratou meu tl'a
tel taa manula
atoa mai tele haereraa na te mau
eroe 0 te oire pu no nia matai.
Ua porotemaii
pihaiho
te lA
MANATE NUNAAte mau t i 'a 0 te
HERE AIA. TE ORA.API 0 TAHAA,
1E TAATATAHITI TIAMA, TE EA NO
MAOHI NUI. TE AMUITAHlRAA.ua
riro ei faaferuri
no ta mau tau
a mur l , Te faalta
mai nai tala
.hlpa 1 ta mau- ti'a
no TAHiTI
lau ta matou hi' or'ee , la maimi
ta hoeraa a ia farurl
hohonu hia
no ta maitai 0 te fenua.
Ta poroteraa
no TARAVAOal ta la
i tupu mai tai ita hia 1 UTUROA.
Ua porote
otahi
0 lA MANATE
NUNAA.Ta vahi ta tatou a tape'a
mai e 0 te riro ei faaitoitoraa.
te amui rehiraa mai ê te ui-api.
tei te taito
a 80 i nia i te
hanere ratou ia amui hia i te
teia i porote.

TE HAAPUTURAA 0 TE NUNAA NA I-fUA NOA AE l TE FAAREVARAA
(7 NO MATI 1987. FARE OIRE NO PAPEETE)

o TE POROTERA'A
o vai'tu

â la.
taae'tu
tele
ui-api,
0 te aratai
teie parau,
no ananahi ? le tupu ihoa teie
mau poroteraa
e ti 'a ai, no te
talme matamua tele
1 TARAVAOe
UTUROA. No
te
taahiraa
matemua, ua riro ia ei teahiraa
papu : 200 feia pe to ' i i UTUROA
tei
roaa mai,
e faaea
taie
eroree ia matera te C.E. P.
1 Aepeete nei ra. ua haaputu
teie
poroteraa
e pi t1 pupu
poritita,
oia hoi te FLP e 0 lA

LA FORCE TRANQUILLE

/

E RIA RIA

-,

ANEI

TO TE AO l

TE PAURA ITI

A FARANI

?

MANATE NUNAA.Ua amui rahi mai
te taate , ua rô!lu'a hia e 2.000
taata a maa rOB mau âte ana'i~aa
taata.
Ola mau, faaru'a
i te
tare oire i te hora toru no te
pee ahiehl e Ua taa i te eree
nora
paa,
toru
ahuru
miniti
mairi.
Mea papu mau te taanehoraa
a Ie
haal1l8ururu hia te rev~ ohipa a
te oire no FAAA0 ratou tel ore
i teio to ratou tailll9 e 0 tei
heapuai meltai mei. Aore e titi
i tê mai te tahl lIau pareu noa
,no te teatae
atu te mau papai
ve'a, eiahe ratou la papal I. te
mau parau hepe. 1 tera mahene.
ue nehenehe
{ te papai perau
rahl Jecqut DI~OLLETe haepepu
mai te eroree
no te ti' ameraa
ta tatou e tltau
nei. Aore e
ti'allaraa
poritlte
mal te peu
alta e ti'allaraa
tererea
fautae.
e haere
aplt1plt1
reue , Ua
faaara' tu Jecqul DROLLET.te feia
e parô!lu ra te parau tallarii
iau
i te ho'e reo : -l, teie I118hene
mee ino te mau l1ge toe i te mee
te feeee terani
nee re tatou.
enenehi e ruperupe
te IlleU mee
to'e le ti'ema tatou l'
Te pansu lieu' 010' hai. U'eme
ofee. no vei. nehee. plri la val
7 Aore te ho'e 0' te I118U H'e
aratai
0 te poritita
e nehenehe
ia epe teie uireo.
te val ra'te

tau e atai mei
pahonoraa.

retou t e ratou

Ei puehuraa, te IMnuira8 o-sreIe
e toru porota a riro le el
faaitoitorea la tatou. Te taaite
merl nei aore te aroraa 0 ta
peure atomi i morohi ua heere
foe ra .1 ta puairaa e ua. mau 1
roto 'ite mana'ona'oraa
a te
taataa. 1 muri ae ,ia Papeete,
rÀRAVAO a 0 UTUROA" te haapapu
mai ne1 te te18 e nohora i rer-o
matai to ratou hiaai te faatupu
1 te
mau
poroteraa
1 ta
taeto'eraa 0 te mau motu e noh9
hia re e te taata, oia i roto
i na'.pae tenua. 1 te mau hoe re
no te TUAMOTU, te opue nei ratou
i te faetupu i ta ho'e poroteraa
io retou, a.no ta aha a ora el
a faetupu i HAO 7
le 1te mai outou e te rnau hoa
o te ve'a, ta outou turu ta

2. 000 TAAT.~ 1 ROTO t TE ,~1AUAROA' .VO PAPEETE
PATO.r ATONI 7.03.1987)
matou e titau nei no te ho'e
aroree ti'e mau. -Ua ite ma tou
e nehenehe la tiaturi 1 n ie ia
outou no te mau tau a muri , 1
te pupu lA MANA TE NUNAA aore
teie aroraa 0 te peure atomi 1
haeta 1 te ho'e anae pae ite mea
riro
ua
reira
ei
te

(T.UHIRA 'A

heapapuraa ta tatou mana'o maimi
i te tiamaraa 0 te tenua no te
ture e ia ma te NUNAA.

Tél. : 42:00.69' ..42.26.27 - 43.09.48 PAPEETE- B.P.1223 PAPEETE

NAFEA TE TERERAA 0 TE MAU FA:ATA.MAA.RA:A TAMARII

1 TE MAU FARE HAAPIIRAA
J roto 1 te paree i tar Ime hia
a ta mou matua 0 te mau tamaril
haapii
no MAHAENA (Oire
no
HlTlAA 0 TE RA) 0 tei pia hia
e te vea i te 23 no Fepuare, te
taeite
uena nei teue mau metua
ra 1 to retou mauruuru ore 1 te
mee e, e mea repor epo te vahi
tunuree maa, e ite hoi te maa i
paruru maltai hia ia ore ia ino,
e te eoeenatee ore 0 te oire l
t9 beepeo i tona t ie r'ae
roto
t eue 'huru titi 'ra. E r i ro taua
mau peapea ea> l "3 pae 0 te
faatamaaraa
tar.;.?rU-,
ei
meneoneor ee na tatou
i te mea.
a, 0 te re r e etoe te ite hia
nel
te tahi meu aire.
ï

No te haamaramarama ia tatou.
e hio tetou ne t ee ta t9reraa 0
te mau taatamaaraa tamarii l te
mou fare haapiiraa.
1. 1 te pae 0 ta rautiraa
Na te tu re , i ne.emeu i te mau
o t re , a faetaa mai ia tatou a,
a hopoia na te oire te hamanirae
ta tare haapiifee,
te tatairaa
e te tamaraa i te mau ~ihe
naep i Ir ee , te ooer er ee i te .au
taoa e t1 tau hia no t'3 pae 0 te
heepiirae,
te meu f<lre r.ohoraa
orometue e te faaapireft i te ~au
fare "eapiirea.

Eite mooti la, i te lIl'3a t Ie , te
en I rae a te mau matua no W,HAENA
o tai ani atu
tq mau piha
ohipe a ta heu tenue (piha ohipa
haapeo 1 te
or ar ee
t ino
service d'hygiène. e te. tare mai
.•• ). ineha te patoi nei ia taua
perau 1 terima hia', i te mana
o ta "~u aira. E mana ta te mau
p ihe ohipa a te heu 1 te rave
mai 1 te tahi mau apuaraa ie au
n06 ra i te tahi mau otia :
1. la titau
hie ratou e te
tavane aire,
ei taaferuri
e ei
heapi ~. 1 te tee te a Bore ra no
te hlopoa 1'108.
2. le horo hia 1 te haavarae no
te hoe aU 1 tupu (t~ero anei
1 te raaa, ati ohipa ,anel ... > e
enl hia le ratou ie il1l1 ratou
te tUII!,•• ,
,. Mai te maa a e tltou mal te
to.Hare
teltel
le ratou 1 te
tahl IIOU tltorotororoa.

E TIAI,

HOU A TOf.W

ATU

AI

,VO TE

:l'A.'oMA.

(TIARE_)

noe mai i taie nol, a mea
varavera ta ta mau oire titauraa
taua mau. piha ohipe ra, la
rave ratou l' to ratou
toroa
heep i l El te er ete i i te r.-anaa,
E t eeh it i noa ra .tatou
tei
reve hi~ e' ta. air", no FAAA, 0
te t faatupu a -p it I te lme 1. te
haapiirea
i ./nia i te rave mà.. raa
I te ohipe tutu e l nia i te
f a Lt o maa a au, ma ta tauturu
hia e te tahi mau p ine ohipa a
te heu.

o tei

No r'3i re , '3 ore maoti e tia i
te mau p ihe oh i pe ia rave ratou
i te tah i mau opuo r ea i t", mau
vahi a mana hie a te aire, 'te
talma nca ra e eni hia mai ratou
e te mau o I re , E 1006 titi
r08
. ho i
ta mau pihe ohl pe no
repeeeu i te faahepo mai
te
mau f.aito 1 te pee 0 té,rava ma
raa , 1 te pao a ta ohipe e eore
.ra i te pee a te hUru. 0 te maa
e eu, mai te maa a, t eue taia
rave ohipa ra e taatere hie ia
e te mana taaa.

c) Ta tuhae a ta utuetara
E mea tauiui n08, la al)
ter a
aire e I tera o i re , ë Mh~nah-3
te monl tamau aora
ra a
faetano hia ia au i te tautaa
a ta utuetare
(i muri !:lai ra i
te
tahi
maimiraa
te
pee
,totlare,
i ·te.pee utuef ere) , E'
nehenehe te tahi meu utuetare
veve r08 e tautur'J hia 0 te hoa
efata teee i taataa hi" na ta
aira.

Tee

2. 1 te pae

0

te etata

feufaa

Na ta apoorae olre a heepeo 1
te mau heameurea 1 te pee a te
faata~erae
i te mau tamerii
heapi1. No te taeohle ta teraraa
a te taatamearaa
i te tara
haapiirae,
ne te mau ateta
l1Iurl nei a taaf i ta etata aire.
a1 Atete tuheerao
aIre (F.I.Pl

moni e te meu

faatae i <te mau matahiti
e t oe t o tai ta mani a au 1 ta
tamarl i heepi i tatai
tehi
Fbrinet ia taatoe (~.600 tara no
ta matahiti 1966 23.000 tarane.
Atata
tauturu
a ta pihe'
turuteo :.
No te mau temar ir a T,~I.~' no i
1 taua tauturu ra ua faatae hia
la : 12 tara no to TAH111 r.ai
e 14 tara no to ta raau motu i
te tamaaraa h~.·
b)

Te meu haamauarea no ta ohipa
,api
mei te haemanirae ~ ·ta
fara tutu a t~ fara tamaeraa,
a neheneha taua tuhaa haemauaraa
1 ta emo hia mai te h~manlrae
fara' haâpiiraa
(uo' tapura hia
ia
ta
rai ra
i
roto
1 ta
h~mauaraa a te otata
tuharaa
moni a ta mau c;>lre F.LPl
ola
at08 te mau teuihao •••
Taee noa atu 1 te mau tauturu
e' ta F. 1. P, e nehenaha te 01 ra
a taetaa i te hS tino moni
no
,
roto mal 1 tana' atato
no te

,

7

heepl1rae 1 ·te tela rave ohipe,
la aravlhl
ratou
i te ohipe
tu tu, • no te faaep i i te IllaU
taulhaa,
~l te Marati, te aua,
• te val atu a •••
,. 1 te pee a te faatererae
A rave na tatou ei hloraa, î te
olre no HITIAA 0 TE RA. No te
aatahlti
1985-1986, ue taio hia
• 1183 ta.arli
• temaa nei ~ te
far. heapl1rae. Ua opere atu te
F.I. P i
taua
aire
ra
e
27.209.000 tarene ei tauturu,
la au 1 te raonl taeau hia oia
hoi
e
4.600 tara
(23.000
farane).
E taio tatou e i roto
1 taue .au ta.arli
ra 1.000 te
tanec nel i te tauturu a te fare
turutaa
oia hoi 12 tara i te
tamearea hoe, faerehi hie a 150
teillaarea i te matahiti e roa mai
le tal tino moni : 9 mirionl
farane. Te tuhaa e ta mau metue
.ole hol e 12 tara. Mai te mea
e e tatare tatou 1 te tahi tino.
lIOn1 Me no te mairirae
a te
tahi meu tamarii i ta heapiirae
e roee atoe mai te tlno moni
tatata
i te 9 mirioni f erene ,
Teie ie te 'tee toaraa o. te moni
! one hia e te oire ote hoi e
45 mirioni
t"rene (45.000.000)
no ~e taatere ia i te taaemur"e
tamerii i HITlAA0 TE RA.
4.

1 te pae 0 te maramarameraa
1 onei tatou
e maremerame
maita! ei : eahe mau te f 1ti a
te
teae~urae
tamarii
haapii.
Teua 45 !Dirionl r" 0 tei roee
liai no roto mai i te faetemaarae
a te tare heep1!raa, e ô pauroa
ia i roto 1 te afate e te oire,
e, e haapeo te oire i taua monl
ra le eu 1 tone hlneero. Eite
ole e feetee mei i te pereu epi
1 te nunae, 1180ri ra 1 te 6
IItltahlti atoe i te tau maiti"ree.
Eaha te IIItlU haell8uaree rahi a
t. faatellaarea 7
1. Te hoorea liai i te mae.
2. T. an,hu,· te tatelrea
e te
faaapiraa i te IDtlU tauihaa.
3. Te aufauraa 1 te feia rave
ohlpa 1 te fare tutu.
la nullera tatou ! te mon! 0 te
hoe talDaarae iau 1 tau a 45
.irion!
! te matahi ti e 0 tel
tuha hla ! nia i na 1183 tallerii
• i na 150 IDahana ta te meu
t_rU
•
tamaa nei
1 te

TE MANA NO TE FAATAMAA l TE MAU TAMARII HAERE HAAPIIRAA,

o TE APOORAÀ OIRE IA.
matahlt1 hoe , E noea mei ta, ia
tatou ta mon1 : 50· tere 6 toata
1 te meretl maa. Oia ho! ua hau
atu ia i te 2 aore ra 3 tara 1
te mereti mae a hoo hia nai e
te tahi mau tara tutu maa mei
i~ : S.H.R.M, SODEXO,COGERES
•••
i roto i teua t ino moni ra ua
faetae ratou i to retou api.
No taeha la, no te hoe monl heu
atu i ta to te mau tare tunuraa
maa, . te amu nei ta tatou mau
tê!lmarii 1 te maa tano ore i te
fê!lito 0 te
mon!. Teia
te
haamaramê!lrameraa: te monl 0 te
fê!latem8arae tamerii, ua faaohipe
hie la no te tahi atu ohipa a.
E mai te mea e i nia i taua 45
l1Iirioni ra, te aufau e toe hi"
nel taee noa atu i te mau vahine
tutu,
te teia rave ohipa e te
fare haapl1rae (te teata tama,
te t8ata
haapao tamarii,
te
taeta tiail,
e te mou taat" rave
ohipa 1 te tau malt1raa, a te
tavene , e taa maltaI
Ie , ia
tatou te tumu e allu noe at ' ta
tatou
mau
tamarl1
1
te
raiti-pip1
~rahurahu ma·te anoi
Hi roe hla 1 te tahi mau tapu
io puaatoro.

maiti,
1 nia i te feaohlparaa
te moni 8 te fare haapiiraa
1
roto 1 te olre. E nehenehe atoa
la teue tomlte ra e horoa mai
i te tahl mau manao 1 nia te mau
tauihae e hinaaro hia no te tere
maitairea 0 te mau ohipa 1 ro.to
1 te fere haapiiraa.
Teie te mau mero e nehenehe e
tia mal i roto 1 taua tomlte ra.
-Te tahl mero no te apooraa oire
e
haapao
nel
i
te
ohipa.
haapl1raa.
-Te tahi mero no roto mei 1 te
.epooree-heapf Iree a te mou fare
haapl1raa no te o I re , ola hoi
-Te . mau

faatere

0

te

tare

heept Lree

-Te tia
-Te tle

no te feia rave ohlpa •••
0 te mau metua.

1 reira te haap11raa e riro ai
ei haapliraa,
i reira
te mau
taata atoa e maramarama alite
meu mea e rave hia nel, e, e
nehenehe al e pa~au i tona
meneo, e horoa ai i tone itolto
no te maital 0 te taatoaraa.

5, Te mau opuaraa :
E mea Ha roa e te faufaa rahl
la nehenehe 1 te taatoaraa 1 te
hiopoa atu ~ ia maramarama i nia
i te taatereraa
a te fautaa a
te taatoaraa.
No reira,
eaha e
ore ai e héameu i roto te meu
oire
atoa
te
hoe
·tomite
haepllraa·
0 tel horoa hia iana
te mana no te aratai te taueraa
parau i rotopu lana e te feia

8--------~~--------~--------------------------------------------@8

-----~-_._---

-------,----------==-=--"'-----=-==-=--'-

UA TAllE TE MAU FARE A.T.R.
l IlUri ee te peto' irea uena e
~e nunea no OORA-OORA, 0 ratou
tel fene'o te I1I8U fere A.T.R.
feerU hie 11181nia 11181.tera ra
aore fere 1 tee i roto to ratou
rime. te pereu hIe re e maha
ehuru fere A.T.R tei uta hie' tu
mel Fbpeete e tel ore roa 1 tae
i te vahi i haapa'o hia al.
le hi '0 hie te ho'e faahurùe raa
A.T.R
tele •••
Elaha
ra
te
nAir
manureva
A.T.R
a
F?lynésle".
lte fare A.T.R ra.
ia taa Papu mal la tatou. No te
haamaramarama ia ratou, ua ani
atu te mau t I 'a malti hla a lA
MANATE NUNAA I te mau pû
haapa'o te re Lre , A.T.R, FEI i
te mau tapura ioa taata 0 te
faaAa'o
teie
mau
fare,
titorotororaa
teie no te haapapu
e ua tehe mau â nei teie maha
ahuru fare, i roto te aree no
Fbpeete e 0 OORA-OORA.
Ue pahono hie mai ia ratou e
tepure hune teie e ore roa ta
ho'e e nehenehe a He, to lA
MANATE NUNM ihoa ra feia tei
ite hie to re tou feta arepurepu
te tererea ohipa.
I murl noe mai te tauàraa hia
teie parau i te Apoorea Rahi,

E l~HA

TE ,,-MUPl4JlI0 1'E FE.vUA NEI EI PORO PORI TITA NA TE
TAHOERAA. TA TATOU HOHOA : o MEHERIO E TE RAAU A.T.R.
BORA-BORA.
ua pepu ia teie, nei, e opaniraa
anee teie no te -hos pee taata
i te mea te i te hia pi i roto te
rima
BUILLARD tane.
te
tau
porltitaraa
tei mahemo te mau
tapura
io'a
taata,
0
tana e
taita!
ra na te mau aroe no
Papeete e 0 tana i faaohipa na
no te otat!
te terurlraa
0 te
taata.
Na
roto
1
te
oreraa
e
haamaramarama hia te mau ti'a
maiti hie e teie mau "pû ohipa
na te heu'", aore te re i re e hae
marireu i te pupu lA MANATE
NUNAA,ue hinaero hohonu matou
e
hea
puai
te
matou
titorotororea
i teie
taheraa

AHURU FARE MAI TEIE 0 TEI "TAHE I TE AREA 0 PAPEETE

~------------------------------------------------------

NO

"teie mahe ahuru tare A.T.R. a
OORA-OORA e 1 nia
etoe
te
"pareraa e te ti'e
haapa'o teie
tuhaa, ole hoi : Te ti 'e raut!
a te TAHOERAA
Mathias TARUOURA.
le i te mel te TAHOERAA
e aore
e nehenehe noa e teeohipa
te
moni a te nunae, e te vai ra te
mahana e ho'l one i mue te nunaa
no te haapapu tele I1I8U parerae
tane. Teie mane'o huna no te
taaohiperea
hi!!! tele
rahiree
mir ie a te nunee me te ore e
haapa' 0 te mau teaturerea
raro
ae
te
man!!! repuplrite
tona
hope'a e tiripuna la to teie mau
ela.

E 0 BORA-BORA~I

9

PAE PATO'I PARUPARU
1. lIIue te peapee

e ~e mlSU'reaUre
tel ueue te TAI-«>ERAA
'e 0 tei
faatata
i te vavahi i teie pupu,
Ut'l taeite
atu, te pee peta' 1 i
te nunaa tona peruparu.
Ua riro
te
malUrae,
0
te
RtreUtenl
api a te Heu, Fenua
el rave'a
na te pee peta' 1 no
te 'faalte mal tono ho'eraa
1 lIue
te porit1ta
i taaheera
hIe 1181
a pee I118tahlt1 1 teie ,nel a .te
TAI-«>ERAA.'
1 te OIIueraa ua farurl
lA MANATE NUNAAte ho'
t1' e
tei leu e tei taerU
hIe e te
taato'e
te pee peto' 1 e ma te
entree la tue tapepa omul hIe t'e
haaaeuraa
ite
oreroraa
0 te
tapure
ohlpe lau te hlnaaro
0
,te nunae.

e

Tele rê, ua faaite
mai te mau
pupu por1tlte
0 te
pee pato' i
1 ta teia mai ti i tona hiaai
1
te ,vavahi roe rae i te pee r8hi
ilia te 'ore e tarurl
i tono
ho'eree.
Eaha te euree no teie
ho'e "huru ma hoe titeti
uouo
1 te mabana mau a ho' l atu ai
o LEOtfTlEFF tane i tana aue 1
Aore anel to te pae peto'i
auraa
e te ho'e hi'oraa
maltai mal te
peu e aHa ola e taa araehalllaha
1 te pee raMe

l te pee no te pape ture
te taeMU fOO rea la 1 te "heu
taranl1 Ua mane'o na hol metou
ê al~a t~ie feia feeea muhu ore
nca
0
haore
i
tele
reni
porltlta.
Te hape re peha la
matou 7

l te pee tereraa
taufaa,
te poritlta
a te TAI-«>ERAA
taerii
hia e faeohipe hia e LEONT1EFF
tane ue heemau hia
le i te
taeôraa
mei te monl mai ~RIS
mai 0 tei
aratai
i 'te ho'e
tererea
tautae "i nia noa te pea
e no te tau eife~ua·.
Ua mana'o
na hoi matou e te peto' 1 nei
teie
tela
taea muhu ore noe i
te temau noo ê 1 teie
huru
eratelree
por1tite.
Te hepe ra
peha ia metou 1
1 te pee no te tute,
ua mana'o
ne ho'i matou e taeril
teie teie
faaea
muhu
ore
noo
la
faatltialfaro
hla
te tute
na
roto 1 te heamauraa te hoa tute
1 nIe te- mlSUmonl ava'e teitei,
tute tei peto'i
noo hia nê e te
TAI-«>ERAA
~ 0 LEONTIEFF tene , Te
hape ra paha la matou 1

1 te pee no te tepe'araa
te meu
temetematerea
AtOIIi a te C.E. P,
ua
mane'o
ne
ho'l
te
tuetapeperae
mlSne'o tel rave hlà
e lA, MANATE NUNA" i n la te
fanehoraa
tererae
faufea
e ua
teerli
hia mai te reire e te pee
peto'l
e ue tQ te I118ne'o no te
lritlraa
te C.E. p. Tera otoo
anel te I118na'o 0 LEONTIEFF tane
,7
E .reve rahl uirae te noa'a 11181
1 teie
hoe ahuru ma hoe teia
_faaee muhu ore noa a te pee
peto'i
i roto te .!tlraa
0 te
Fèretiteni
0 te Heu Fenua. E ua
nehenehe roo, e e mea titeu atoo
hia, i te pee peta' 1 ia enrui i
nia te meu mana10 puei ta retou
i tü ne hol, no lA MANATE NUNA"
ra, ue iml o la te MU rlsve'e
eto'e
ia ti'e
teie
araulree ia
e i te pUraa
a te nunee , Te
tapitapi
nei te mana'o i te mea
aita
tele
e'a
i rave hia. No
matou nei rê, e feahaere ê matou
to matou pue 1 no te horo' a 1 te
ounee
maoh1 elaha
te
talll8u
noaree te mau ohipe 0 tatou
e
1te nel i te ho' e ra faetererea
tae'e tu 1 ta te TAHOERAA

Te polrl nel te ferurlraa
l teie
faeee
I118huore noo raa
1 Ua
taaite
11181 0 LEONTlEFF tene mai
te tau etau
i tona I116na'o tee a
e te
opëopê , mea papu ene i i
teie ~hana tona hinearo e haere
'i lIIua 1 Aore e ferurlrae
to te
tele 1 heere Ha' tu 1 tele pehl
o te 1I0811Oeê,
E te tahl eto'a,
e ulul tetou
l 'te pee porlHta
1 te eurae ete
maurae
i
nIa
te
ho'e
tapirlraa
1 rotopu
1 te I118U
-LEONT1EFF- e te fele taaea muhu
ore noe a te pee peta' 1. Ole
lieU, eore â 0 LEONT1EFFtane
1
hehl atu 1 te tapura ohipe 15 te
TAKlERAAe tee 11181tele I118hana,
mal-te peu ra e ua tû te mane'o
o tele fela taaee' muhu ore noa
l
te
t~pura'
ohlpa
a
te
TAtR RM.. •
hee tM ralle ralla
.,,1 â ratou.

la

10-

_

HOE AHURU MA HOE REO 0 TEI FAAEA MUHU ORE-HOA E 0 TEI
FAATUPU E,RAVE RAHI UIRAA. (TA TATOU HOHOA : TE AVARIF~
o TE APOORAA RAHI API)

TE NATURA MAU 0 TE TAHOERAA
1 murl :na1 te taaheiraa
hia 0
Guy SANQUERi te tare eurl no
NUUTANIA. ua taetupu
f eehou te
TAI-{)ERAA 1
te
hoa
oree
hehanahana
1 RAIATEA. me te
t1ttlU e tu i te meu vea ia tae
atu retou e peta i te hohoe no
to SANQUERmateraree
mai roto
mel te fare auri.
E tie maoti
1 te taate
r i i , ia maere. Oia
meu. ei tumu teimeha i horo hla
ai
te
tevane
tehito
no
Teputeouatee e rave rahi
taime
i mua te ture. e, ei hape rahi
mau i rave hia a te maro apooraa
rehi : Guy SANQUER, i peri hia
al oia i mue te mau tiripuna.

TUMARAA.Ua malti
hia hoi el
mero epooraa rahi e ua faatoroe
hie oia e Gaston FLOSSE el teata
opera fautae
na' te featererae
hau 1 t~ mau motu r er o matai.

No te hurl
etu
l taua mero
apooraa rahl ra i roto i te fare
eur t , 0 oie atoe hoi te hoa 0
te mau "temarU" e te A3retitenl
o te featereraa
hau fenua, e mea
titau
hie
i
te
heava ,
tel
titorotoro
l roto tau a ohipe ra,
la rosa mai lana te tahi mau
tumu pepu maltaI no te turu iana
i te raveraa
i taua opuaraa
âteâta
roe. Ta tumu 1 taatal.tal
ai te tee toerea
0 te
TAfi:>ERAA
i te hoe tee re i pari teimaha
hia. oia hoi 0 te haapapurea
la
e : Te hoa nei te TAfi:>gRAA1
roto i te mau hape atOll 1 rtlve
hie. EHa tatou e maere no te
mea ue fatl 1te noe na te tou te
raire.
inahe te tararoraa,
t9
rava huntlraa
i te moni a te
taatOtlrae.
te heavareraa
te
taere , te rave' Ua oreraa
1 te
mana
0 te
Nature hohonu mau
ie 0 te mene TAHOERAA.

o Vane TEMAURI

la
maramerama
maitai
la
LEONTIEFF Tane e , 0 oia hol i
hlnaero
e faatie
faahou mal 1
te 00h00 hanahana no tana pupu,
ua niu hla ta ·reni poritita
a
te TAI-{)ERAA·i nIa 1 te ohipe
Ino e te eiâ.
A hio na tatou
i te mau tie
maiti hia tel tee atu e taarii
ie Guy SANQUER.
Austin
HUNTER tane
ua
faautua
hie oia e te tiripune
no te
tararoraa
l
te
tau
maitirae,
no
te
mau papai
heavare El no te heavareraa
i te
teate , Ua tama hia ra ta ne mau
utua e te hoe au va ha ture euhoa
a
ta, tavane noa nei a oia i

0

atoe hia ola mai la TARUOURA
T;,ne e na ne a opera nei i ta
raeu a ta punu tara a ta FEI i
tona pee motû. Te hiau80 atoe
hia nal e te hee nei ota mai
tons teae ra la TARUOURA~

o TARATI Albert'

'J. SANQUER
... Er TUMU
rt: rlu,\fAHA:{AU l HORO HIA
AI ...
te upoo 0 te
TAHOERAA1 Raro MataI,
tevene no HUAHINE. Ua teeutua
hie ole e te tiripuna
haapao i
te pee no ta ohipa,
no te maa
ua valho tumu ore oia i te rave
ohipa ; ua otatl ola te ture (na
ro to 1 tans papa l po rau rah il
ma te
faahoreoraa
nia
te
bibilla
te mau rave ohipa a te
oire,
e Ie f eepepu ratou e ua
malt! mau anei re tou te tapura
TAI-{)ERAA
r te I!l.'} t8h i t 1 1°87.
taoure

A. HUNTER. UA FAAUTUA
ITE HAAVARA'A MATAMUA
TUMA HIA I TE PITI.

o Mathias

HIA
UA

TARUOURA ,te upoo
arat;,i
a
te
TAHOERAA i
OORA-OORA.a faatara
atoe ~hoi
no te
tare
haapiiraa
0 tel
taetoroa
hl;, ai taata opere raau
na ta A.T.R i murl m;,i 1 te mau
matai rorofe l , Ua taetoroe
hie
ole i tele 'nei ei tia rauti no
ta FEI (efata
tauturu
i te mau
motul no OORA-OORA.Ta menao nel
te nunaa no OORA-OORA
e, ta raya
nei oia i te tahi mau ohipa huna
13
te Ha ore.
na roto - i -ta
tuhaaraa
te
faut aa
a
te
teatoaree ,
o Jean TURJ upoo aratai a te
TAI-{)ERAA i TAHAA, a
haapii
tamarii
tone toroe. ue faatoroa

tane : haepii
tamaril.
maro no te,apooraa
olra
no taputapuatea,
tei
ô atu i
roto l te TAHOERAA
ma te hoc atu
iana a riro mai al iene'ta
toroa
raut! no te FEI l RAIATEA.
o Terii SANDFORDtane : Hoa rahi
no Emile, VERNAUDON
a 0 tei malti
hia i nia l te tapu+a AIA API
o te matahiH 82. Ua ô atu oia
i te TAHOERAAno te tapea mel
i tau a torce maro epooree heu,
Ua malti hia oia. ai hoc no taua
haavareraa
ra, el Tavana hau
tenua no te mau motu rare matai
ma. l murl mai al haemauruururaa
1 te meu oh Ipe tana l ra va 1 te
maÎtirae
no te matahiti
86. no
tons apiti atu ia Austin HUNTER.
la Vane TEMAURIa l ta tahi atu
mau hoa ••• Ua fee toroe hla oie
el taetere
hau fanua •••
Tera mau te tareraa ohipa i roto
ta TAI-{)ERAA.a eti ee Fbrinetie.
Na ta
faautuaraa
a ta
mau
tiripune
ia Léon ~ROOS. tevane
no HITIAA. a ta faaeraraa
lana
1 tona tiarae
taeta
~lti,
a
taaita mel ia tatou a : ta tatou
a He ne! ,1 TAHITI 0 'ta reira
atoa ia ta tu pu nei i te -au
motu,
E mea haeiriirl
meu teua huru
ohipe ra. Te ta mau tatu ohipa
no R\ FtETE i taahi ti t mua te
teatoaree
ola ho! to ta teia
taatara
faaôraa
to rerou :ihl.l l
roto ta mau ohlpa ai ta to ratou
a mana. e nehènehe atoa i te
nunae ia puhar;"
ie Ita ratou
l teue mau mea rIS l te tupurée
l ta meu llahena etoe , E hiorea
itl,n08
ta ohipa Ino i ravé ~ia
e Guy SANQUER,te ho'e tuhae noa
taia no te ma'i i roto te orarae
totiara
l Fblynesia nei. Ua PaPU
ra i te nunea i taiene!
i te
nunaa e. a fael te hia tau a MU
opuaree 'lno ra 1 mua ta ere: 0
te teat08raa.
a na lA MANATE
NUNAAe ara ia maramarama te
nahoo rahi a ia taeutlla etaeta
r08 hia a tle al.

11

UA RU NOA TE TERE E FARE RE 1 1 TE MAU FENUA EE

"'RI,_ TE FEIA OnUI1EHAUTO
RATOU FENUA 1 roTO 1 TE
'AW.HAMAI-IA
t() TE FMI'IAERE
MAlTAI
RAAlA RATOU 1 MJA.
-E.

Esope :
(6 teaetere

hou 0 IETU-KIRITO)

1 te meu mahana 1 mahemo, ua
foalno
te ha'e
tl'a
poritita,
a ole tel ma'l hla te ma1 ori,
i te I118U H' a a lA MAI.jJ\TE
NUNfIA
• lau te
ho'e
peu tei
metaro hla e ana ma te por aur ae
e : -Alta re tou 1 tA rIma taù
api parau· e ua pereu faohou i
murl mal "e no relr~ e ore ratou,
1 te
I118U
ti 'a
papu no te
tia~raa·
e ma te faaf faahou
ma te hae 0 te ruto ro , "E te
nunee , e,laha e t Io tur I f aahou
la ratou 1- la hlo hia, 0 0113
ana' e te t la paru ru 0 to nun,,"
maoh!. Te toe â ra, 1] moa foufaa
ore la.

E TF:l?E ORI IIAER/:: l TE IIAU
sntn . Te 11011011 Te TAPIIO
A TF: l/AU Afwr

tltou
ra i tll tl~omarall,
1110 te
oro roe 0 tonu rono rima i nlo
te fela e 01& noi t.e nuneo , 0
o Ia peha tele tno te e emut nol
te mana e I 0 toma mal nol 10
totou nel no to faaf to r o tou
pu te 7 Eohe 10 te fil Ho Ô tnna
hoo 7
No lA ,-lAW\ TF. r~url"fI ne I 1'0 01 ta
010
0
hepo
nt' 1 te
"011010 1
por l t l t e" e, to foalto popu ne l
1 tana avei'o.
Alta to tatou oro
1 rapao 1 15 tatou nel to tatou
ore toi roto to tatou puai.
1
tolo noi mohano ta falto o t o
tela a ~itau nol to tiamoraa 15
a p i r I otu i t" 20 1 nlo ln
honore 0 ta foIe mal t L, Aita
tale i poo raid o la hoomaralOoro
tuùtuù or"! hlil to nunoe, Eaha
te oh l pe a roa'a
mal,
toie
mahena, la haore ta tou i to llau
~~ul
no to ap~rou
to tatou
tao taeoree
ma t'l or e
faru ri
hohonu 7 Aoro roe , to 1100 tore
or I haore noo 1", 0 tiroro'tu
al.
â

tanhou to roto 1 to re tou opu,
te relra la.
Te onlroo 1 ta hou amui la tae
i tono hora. e fofa tatou 1 to
tatou
orareo ,
lou
te
matou
hl'oroo
e to matou pue L, Etoho
te rolra
16 rlro
1 hunër oe to
tatou mau fifi.
To flfl mou tf:Jl
roto 'la tl3 t",reras
f<!lutaa, iou
to m::ltou hi'orea
:
-Nohoa t.., pa tu to ho 1Et tereraD
f au ae
toi
taati'ama
te tae te
a t one hlro'a
7'
-FAlla te mau ravo'a
no te topapa
te ovol' a 7
ï

-Enho te hopo i '0 a te neu maohi
tl'oma 7
-Nohoe
te
footer'e
to
top Iboorao i to ropoa ?
-Nohoo te tltau
te puol 0 t e
nunae
la
ore
la
rlro
el
moomoo5raa
tIe'ma,
raa
pol'} t t t e,

Ua rau te
hln 1 roto

mou uLreo .to I t l t ou
1 t"l nrOI'I'H'J por i t 1t~

e

TE IOA 0 TE ATUll si MOlflAA
PORITITll.
TE lIOIIOA : TE
TAPAO JI TE F.L.P.
Mea telle mau te huru 0 teie
taate.
tel rave te pareu ne te
ATUA ei moihaa none : "Te ATUA
ta'u
Fetu
1., e ma. te ore e
fallOh!pa
1 te faoueraa
0' te
~atu.
Mea taae mou tele
ti'e
porlt1ta
tel haevere 1 te tee te
1118 ore roe e pereu
hl e , t-1oa teae
IIIlIU tele
ti'e
a tlteu
nei"to
tl'omaraa
a 0 te hieal
n~i e
he'ameulul votehl
ê otu fol0 e

1 te

TE FLNKS : S 80 l NIA l TE

p11 tatou

1I11NI.i\l:; 0 Tf: FJ;;Ill M.lII'l'I TUMU.
l IIAF:T?F: ATUllI'
t Te Il/lU AMUL

r o l r e ta.lm!) l!I0a tl 'a la la
ta ho'o pû foolla-ho ta
'mau tere na ta 01'-0 la faainolno
to tatou tor e ori.
Ta mou tl'a
o Kanaky, e 80 i nia to hanore
o te fei~maiti
1 mur1 10 rotou.
ua tano Ih08 la i to r e t ou te re
torèrel
te tahi a otu mou fenuo
i to hau amui. Moo teao
ta
hi 'oraa no re tou, E oro pane 1
ta oparlma 1 te hl "orne mai toI
no te toia a hlnonro l'lei i te
ara no tf) t l 'amoroo to r,atou
tenue ma1 te P<'u l'li a 1ta 0 mao

no te faaite
papu i te avei'a
a rova a ta rnau taenahoree
no
te foa auhune te fenua ep Lt I h10
mal e te taato'a
El ti'a
ia 1 te
vai meLte rae , Ua rou te oh îpe
El mhonehe
la rave hla a ore ai
ta tou 0 aro ta tah1 e te .tah1
tel riro ei mes fautes
ore. A
parZlhl a a ferurl
eore te raira
te nee meulul 1 te ho'e noa Ô,
a no tetela'p')riHto
ihoars 1

NO TE TIAMARAA MAOHI MANAHUNE

-

Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a de janvier (n° 140) à novembre (n° 145) 1987