Ia mana te nunaa_Bulletin n°133 FT 15 octobre 1985.pdf
- Texte
-
"""'""'~-~~--------------------~.---------------~---~---------------_._~
~5
octobre
~9B5
JUILLET 85
SEPTEMB_
85
.508 MillÎon's
J
200 Milli~ns
SCANDA ;E'
Editorial
_ p.
Vie du Parti
"..""""" ..".""." p.
AT : Dissolution
" ",,' ., "" . p.
F.I.P
" ""." ..,, " .. p.
Rentrée des classes .."" p. 4 et
. Transport aérien ",........" " p.
Les Travailleurs
" .."""" ". p.
Les Crapules
".."""" ..""".". p.
Le Club-Muru
"" ." """. p.
Le Scandale .""
""""""" .."",,. p.
La Chronique du Prince "",,". p.
2
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3
3
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6
6
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7
8
---~
ÉDITORI"AL
• QueL mouche (il donc piqué"tonton Floe ? Pourquoi
cette volonté de hâter les
éleations Terpitoriales
en
demandant une dissolution
anticipée
au gouvernement
central ? Si peu pressé de
retourner devant les élèctieiS e en octobre 82 après
la trahison
des élus du
Ai'a Api qui abandonnèpent
leur chef de file
seul
dans l' oppoei: t ion,
VO'L.C'L
le chef
d'une
majorité
confortable
(17 conseil'Lere sur 30) qu-i,
sans
aucun motif sérieux., désipe
avancer
l'échéance
électorale
des Territoriales.
Curieux
comportement!
Monsieur
Flosse"
se
sentirait-il
menacé dans
sa propre majori té par un
vent de fronde eont.re ses
méthodes et ses di.atat:e ?
Monsieur
Flosse
sentirait-il
le vent de' la faveur populaire
tourner?
Souhaiterait-il
éviter
un
dëeaet.re eemblab le à celui
de son prédécesseups
dé-
slilstre qui ne manquerait
pas de se produire
si
l'Assemblée al.Lai-t: au terme de son mandat ?
parti qui n'a eu de cesse
et
sans" dé j'ai:l-Lance de
mener le combat politique
contre
le
Tahoêraa,
lA
MANATE NUNAApeut constituer demain le pô le de
Une fois de plus., l'attitude du pouvoir central
rassemblement
de
toutes
tes polunéei-ennee , de tous
à l' éqard des caprices de
les polynésiens
désireux
tonton Floc ne nous a pas
d'en
finir
avec.
l'injussurpris. Depuis 1881, nous
sommes accoutumés aux tratice.>
les
inégalités
hisons, au double langage,
l'intrusion
permanente de
aux faux semblants;
ce
la po Utique dans la gessont autant d'épreuves que
tion quotidienne des s ar-nous n'oublierons
pas et
vices
publics~
l'affaiqui servent à not-t-e marehe
m-eme des élus
qui se
en avant. La toute dernièservent
de leur mandat
re
épopée
diplomaticopour
se
remp'l-i.r
les
nucléair.e de MITTERRAND- poches •.. Toutes oelles et
tous
ceux qui dée i ren ;
Zeus.> tou t auréo lé des
foudres du feu at.omùque,
cela t.x-ouoeront: noe povt e»
inspectant
à Mach 2 son
ouvertes et notre esprit
dispositif
mi Zitair~
imattentif
au dialogue et aL(
plan té sur la terr'e po ly.part-aqe, Par delà lee quené e i enne, ne lai.eee plus
relles
statutaires
que
aucun doute sur ses eomZ' on eeeaùe -une [o-ie de
plai.eanoee à l' égarrl de
plusd'exploiter.>
c'est
s uv te t-e vt'ainde
Z' ùmmo )~tonton Floc.
tai-i té et de la ja'iZlit(3.
de Z'action
qouuernemenQuoi qu+î-L
en soit,
tale que nous porterons le
nous irons aux deux é Leedébat.
tions
qui se préparent
dans la sérénité.
Seul
3
VIE DU PARTI
ji~
.Après
l'étape de l'achat du
bât1.rS ntdu parti, étape franchie le 30 juin, une première
:opération de remise en état a
été décidée par le BureauEKécutif. Cette opération consistait
ep la remise en état d'une façade en tS nuiserie aluminium et en
une peinture
générale extérieure.
\c
:{:
li
t 1'""
~
..
,'"
l~:. L
.:
la main-cl'oeuvre
du Parti. A tous ~URUURU.
2
Un appel fut lancé pour le
samedi 7 septembre aux militants
des comités conmmauxproches de
Papeete. Et le satS ddi 7 septembre, une trentaine de militants
vinrent bénévolement mettre la
nain au pinceau pour refaire une
beauté à cet Imreubl.e qui est
désomats la propriété de tous
les militants.
Cet afflux de
main d'oeuvre pennit en une
journée de terminer la peinture
du toit et de toutes les façades
extérieures.
AT : DISSOLUTION,
SAUVE QUI PEUT
ÉLECTION AU F.I.
MANŒUVRE
DÉRISOIRE
• ••
Le TahoêztatJ doit aeeume»
po li-
échéances
tnque de zooi nA,a'Pj'L
Pour faire oublier son échec
au forum des pays du Pacifique à
Rarotonga, Gaston Flosse essaie
de se lancer dans un autre IllIlR !!ro de Girque : celui de l' éleetion anticipée.
En 19H2, après avoir util:i!sé
Emile Vernaudonpour accéder au
Pouvoir, et après avoir rejet té
le même Emile Vernaudon lorsqu'il n'eût plus besoin de Iut.,
de nombreuses voix dans l' opposition avaient réclamé la dissolution de l'Assemblée Territoriale et de nouvelles élections.
IA ~
TE NUNM avait alors
refusé de joindre sa voix à celle de l'opposition. La majorité
de 't-bnsieur Flosse existait bel
et bien, il fallait
que le
Tamêraa et ses alliés assS eent
la direction des affaires pendant la durée de leur lIIi:lIrlat
~
Les électeurs jugeraient _leur
bilan. C'était le point de we
du
Tamêraa.
Aujourd'hui, rien dans la
situation politique du Territoire n'a changé. Monsieur Flosse détient toujours -la majorité
à l'Assemblée Territoriale, même
si cette majorité grogne en
sourdine, renacle et peste, elle
continue de soutenir sa politique. Rien n'a donc changé depuis
1982. La position de lA MANATE
NUNM. n'a pas, elle n:m plus
changé. QueGaston Flosse assume
la responsabilité de sa politique jusqu'au terne de son mandat, puis le jugement interviendra.
Une fois de plus, voilà le
Tahoêraa qui change de cap.
Après ses virages dans le danaine statutaire (autonomie inter1 ne,
.plis self govermS nt) et
économLque(prise de contrôle
par le Territoire de la distribution d'électricité
et
du
transport aérien), le voici qui
renie sa position de 1982 et
demandeau gouvernerS ntcentral
de dissoudre l'Assemblée Terri-toriale.
Au mnent où ies grands échafaudages des "experts" écollCllliques du Tahoêraa s' effon:lrent
tel le projet HYAIT de Bora Bora
(2 milliards FCP), au IOOIS où
nt
il va falloir payer les extravagantes dépenses de prestige du
gouv.ernement
local (festival,
tr~n
de vie des, ministres,
fonds spéciaux d'arrosage électoral), au roorS ntoù .Ia facture
des dépenses sélectives de l'A1R
devra être honorée, il parait
-plus prudent au Tahoêraa et à
son chef,
de devancer ces
échéances incontournables mais
néfastes. Nous lui disons non.
Qu' 11 assurS les écbéances de sa
politique de roi nègre jusqu'au
tenS
de - son mardat ,
Les
citoyens n'ont pas encore ~
juger de la totalité de sa Wlitique. Il reste encore un an et
demi. -pour apprécier cette façon
particulière de gérer Ie Territoire, ne hâtons pas les échéances, respectons les règles et
les usages de la démocratie.
Rier;t œ justifie des élections
anticipées sur le plan local. -
3
nkidélS nt les procédés
de M:>nsieurFlosse ne sont pas
très élégantes. On le' savait
déjà. L'an dernier, pour éviter
que l'Assemblée Territoriale
ni élise un représentant de l'opposition au FIP (Ford Intercommmal, de Péréquation qui gère
les ressources des conmmes) "
les
exécutants 'du Tahoêraa
1
avaient reporté le DDS DDt dp
vote du mtin à l'après midi,
sachant bien que cet après midi
là, les élus du HERE Al' A allaient à une céréIOOniede funérailles.
Cette année, l' opportunité des funérailles ne s'étant
pas représentée,
il fallait
essayer de trouver une autre
astuce. Le bruit ayant courru
que la can:lidature du Conseiller
Jacqui DROLLEr serait soutenue
par les élus du HERE Al 1A, un
fol espoir s'est
formé dans
l'esprit rS squindes exécutants
du
Tahoêraa. L'élection
se
déroulant à la proportionnelle,
en déposant deux listes et en
donnant à chaque conseiller Tahoêraa ou apparenté la constgS
de voter pour chacune des. deux
listes,
la majorité ,pouvait
espérer 9 voix pour l'Une et 8
voix pour l'autre : ce qui ll!li
assurerait les deux élus au FIP,
puisque -le candidat de IA MANA
TE NUNM devait recueillir les 6
voix des élus du IA MANAet du
HERE Al'A.
Hélas, commeà Rarotonga,
les choses ne vont pas toujours
commeGaston Flosse le commande.
L' ensed>1e de' tous les élus
ayant voté poor Jacqui IHI.LEr,
voilà ce dernier qui arrive en
tête du scrutin avec 12 voix
contre 9 voix à Jacky TEUIRA et
8 voix à Tuiarru LmAYIC. Quelle
insulte ! Et si ce premier vote
unanime de l'opposition préfigurait un possible accord de gouvernement en 1987••• De quoi
donner des sueurs froides à plus
d'un •..
RENTRÉE SCOLAIRE:
UN CONSTAT D'ÉCHEC,
Tous les ~nfants de ce pays ont droit à la même qualité
d'enseignement ...
• Rentrée des classes classique
cette année encore. Un IlIinistre
territorial
qui fait (mal) semtùant d'être satisfait, les responsables de l'adIlIinistration
qui y vont de leur couplet habituel d'autosatisfaction modérée,
les 60 (Xxi" "scolaires" qui regagrent le chemin des classes et
les 3 membresdu personnel
de l'éducation qui reprend le
'collier comS de bons fonctionnaires qui fonctionnent.
c'est bien là l'essentiel
le systèS fooctionne ! Et
cela constitue déjà une espèce
de IlIiracle en soi. Mais -c'est un
IlIiracle qui coûte cher : près de
12 mi 11jards par an. HeureuseJS nt qu'une grande partie est
payée par l'Etat, en toute auto-:
dlaujounl' hui les lOO,Y'ellS de leur
praootion, cela devient de plus
en plus difficile
lorsque les
parents constatent eux-mêmesque
11entrée en formation technique
devient un véritable concours,
que chaque rentrée, plusieurs
centaiœs
d'élèves
"orientés"
par l'échec vers les filières de
C.A.P• techniques n'ont pas de
place et reviendront pour certains, grossir sans profit les
classes
des collèges
avant
d'être
évacués vers la "vie
active".
~e
mmie.
Mais pour ceux qui se préoccupent sérieuserS nt d'éducation
et de formation professionnelle,
pour ceux qui deneurent; angoissés devant la foule grouillante
des enfants à la sortie des
classes et qui' se demand.entsi
le systèJS politique
actuel
trouvera pour chacun d'eux une
formation et un métier, les
apparences œ suffisent
pas.
Donner à la majorité des parents
polynésieœ 111]11181.00 (p.le leurs
enfants trruveront dans 'll&ole
Cela devient difficile aussi.
pour les enseignants qui reçoivent dans les
classes
des
enfants mal outillés. Cela est
particulièremant vrai en 6e où,
seul le tiers des élèves est'
justiciable de la pédagogie couramS nt employée, où L'on s'aperçoit, en IIIilieu Polynésien
que plus de la lOOitié des enfapts qui arrivent en 6e ont
déjà redoublé au lOOinsune c1asse du cycle éléJS ntaire.• Dans
certaines circonscriptions, ce
pourcentage est
encore plus
élevé. 20' à 30%_de ces élèves
ont redoublé déjà deux classes
pr:inaires dans certaiS s zones.
ComS ntdès lors persister dans
l'illusion?
Qu~
l'on observe de plus les
4
UN SYSTÈ
discriminations scardal.euses de
situation entre les écoles urbüDes fréquentées par les. milieux francophones et aisés-et
les écoles rurales ou insulaîS ss
où l'on expédie en ''mission''
culturelle les personnels dont
personne ne veut plus autour de
Papeete, on se pose de sérieuses
questions sur la compéteS ee
de
nos
responsables politiques.
Quandon lartooie sur le dépeuplemant des archipels, tout en
expédiant dans les vallées des
Marquises ou sur les atolls des
Tuamotuou dans les Iles Sous le
Vent et les Australes, des. personnels recrutés sans formation,
ni aptitude, dotés parfois du
Certificat d'Etudes, du B.E.P.C.
ou du Bac, sans aucuS expérience de la classe, cela s' appelle de la malhonnêteté pqli tique. Tous les enfants de ce
~
ont droit à la uêS qualité
dl enseigneIS nnt.
Que l'on se propose d'ouvrir
des écoles maternelles pour les
bambinsde 2 ans, alors que tous
ceux de 3 et 4 ans ne sont pas
scolarisés, tant s'en faut, cela
relèw de la démagogiela plus
folle et la plus coûteuse. A
mrlns de réserver ces établissenents aux privilégiés de la
zone urbaine, ce projet coûtera,
si on désire qu'il soit JS œ
dans de bonnes con:litio~:' ~
véritable petite fortunej une
éducatrice puéricultrice foraée
pour 10 enfants. nombreuxpersonnel de service, installations
et matériels appropriés à ce
genre de classe. Alors que l'ense.:igneIS nnt prilS iire est iB:apable de scolariser tous les enfants de 4 et 3 ans, alors que
notre école est incapable, dans
tous les districts et dans les
lies, de fournir un encadreeent
compétent ; - alors que les JS iilleurs maitres du pr:inaire sont
aspirés vers la formation de
P.E.G.C. ; alors que le Territoire se trouve dans 11Incapecité de donner à chaque jeune
une formation professionnelle
complète et tente de masquerses
échecs grâce aux C.J .A., ~
(p.le l'on se net dans l'esprit
d'ouvrir la scol.artté à 2 ans !
ME A REBATIR
TRANSPORT AÉRIEN
'
MêS les pays les plus prospères
n'ont IXls'offrirce luxe, mais
mils en Polynésie,grâce à l'argent des contrjplablesFrançais,
on peut envisagerde se payer
cette folie. C'est tellement
facileavec l targent des Autres.
Dans rooinsde 5 ans. plus de
50% de la population Polyné-
sienneaura notns de 15 ans. Ce
défit dém:>graJiù.que,
il fau:tra
bien y répondre par un défi éducatif, sans quoi, c'est le gystèJS lui -mêS qui sera emporté
par cette narée qui ne pourra
plus être contenue,ni par les
discours,ni par les religlons,
ni par la force.Le défi éducatif ne sera relevé ni par des
rS suresdémagogiques,ni par les
initiativesvisant à m'lintenir
des rentes de situation, des,
inégalitéscul.turel.Ies, des privilègeséconomiques,des passedroits de copinage politique.
Notre systèS éducatif est à rafordre dans ses oeuvresvives.
Un objectif a effectivement été atteint
der les deniers publics !
POUR MIEUX COMPRENDRE LES
TRANSACTIONS ENTRE UTA/CGM
ET GASTON FLOSSE A PROPOS
D'AIR POLYNESIE
- 17%
petits porteurs,
- 25%
Territoire de la
Polynésie.
- 43%
Investisseurs privés.
,1. AIR POLYNESIE est
une société anonyme au ca-,
pital de 50 millions de
francs CFP. Les actifs de
la société sont représentés par 10 000 actions à
55 000 FCP soit 550 millions CFP.
4. Ces 43% SONT A
VENDRE
236 500 000 FCP
avant le 31/10/1986 et
UTA/CGM demandent à être
payés au plus tard le 31
mars 1986.
2. Avant la réunion
de la Commission Permanente de l'Assemblée Territoriale
le 3/10/1985, la
REPARTITION
DES ACTIONS
était la suivante
- 83%
17%
UTA/CGM,
petits porteurs.
3. Après le 3/10/1985, la NOUVELLE REPARTI~
TION
s'établit
comme
suit :
- 15%
UTA/CGM,
5. Dans son rapport
de présentation â la Commission Permanente, Eugène
SANFORD reprenait les propos de Gaston Flosse en
disant, "parL tenu dans
ses objectifs" :
'libérer le transport
aérien polynésien.
- mieux gérer les deniers
publics.
6'. Commentaires
!fANA TE NUNAA :
de lA
Gaston Flosse
rien libéré' du tout.
5
n'a
car
mieux di lape-
il Si' agit avant tout d'un
transfert d'ac~ifs (43%)
de capitalistes français
et multinationaux vers des
capitalistes locaux, voire
régionaux.
Gaston Flosse n'a
pas mieux' gérer les deniers publies bien au contraire, il les a dilapidé.
Comment ? En achetant 90%
des actions'd'AIR TAHITI à
135'mi~lions de francs CP
alors que cette soc'Lét.ë se
trou;e être à la tête d'un
passif de 200 millions
(d,ette,s):. Au lieu d'acheter 26 des 43% des actions
flottantes d'AIR POLYNESIE, ce qui nous aurait
permis,
avec
nos
25%,
d'atteindre les 51% d'actions au total et de contrôler
réellemént
la
société. (Ces 26%' d'AIR
POLYNESIE, nous auraient
~oûté 143 millions FCP.
TOUT LE RI~TE NIEST
'QUE POUDRE AUX nUX 1
1
RA VAILLEURS
CRAPULES
GASTON SAIT
RÉCOMPENSER
LES TALENTS
1
Paru au Journal Offidel du 10
nars 85, l'arrêté n° 269 FICjR;
du 12 février 85 portant nomination de funsieur Greig Alphonse
régisseur de recettes du Service
de l'Equipement des Iles du
Vent.
Cette tttornation
nous semble
du plus gram intérêt, car funsieur Greig Alphonse n'est pas
• •• Les travai Leurs
patœonalee ••• ne sant
Fort heureusement. le ridicule ne tue pas. S'il n'en n'était
pas ainsi. llinsieur Flosse aurait été vendredi soir en danger
de mort. Car. oser se présenter
comS le défenseur des travailleurs. c'est encore pire que
ridicule. c'est insolent.
-Lorqu'on se souvient de l'attitude agressive de Gaston Flosse à l'égard des travailleurs de
l"hÔtellerie lors de leur grève
de 83. lorsqu'on se rappelle ses
entrewes caoplices avec
les
patrons hÔteliers dont son très
cher ami et associé Albert MJux
était le porte parole, pour nettre au point une stratégie de
lutte contre les travailleurs de
l'hÔtellerie.
on se dit que
rbnsieur Flosse a qaard mêma un
sacré toupet.,...
Lorsqu'on se souvient des
de M:msieur FlosSe sur la
Gaisse de ChâS gge pour les travai 11eurs
ayant
perdu
leur
~i,
propos injurieux traitant les travailleurs licenciés
de fainéants. on se dit que
M:msieurFIasse n'est pas à une
insolence près.
proplS
Lorsque l'on sait toute l'.
sistance que le gouvernaS nt
Flosse a apporté à ce qJ.e le
statut d'autotlOOlie interne soit
accordé avant que le par1aS nnt
fraIw;ais ne se peocS sur la loi
cadre du travail en PolyS ssie,
alors que le premier Ministre
socialiste des TOM roM avait
promis aux travailleurs que le
Godedu Travail serait approuvé
par le parlement AVANT
le statut
et prendrait en compteles avantages acquis par les travailleurs de .France en 1981, _on se
dit que funsieur Flosse en marcharrlant avec son ami Hernu sur
la bombinette, a joué un bien
mauvais tour aux travailleurs de
Polynésie.
Lorsque l'on examine le con'tenu de la loi cadre proposée à
l'attention
des élus territn-:
riaux par un gouvernerS ntsocialiste.
on est contraint de
penser courS l'ont déjà suggéré
certaines centrales syndicales
que les travai 11eurs Polynésiens
ont été sacrifiés aux forces
patronales
représentées
par
f-t>nsieur . Flosse sur l'autel du
CEP.
Nous n'avons pas pensé utile
de participer
à l'Assemblée
Territoriale à cette mascarade.
Les travailleurs et leurs organisations syndicales ne sont
d'ailleurs pas dupes. Le joor où
on rntS présentera à l'Assemblée
Territoriale autre chose qu'ml
emballage vide, nous serons bien
présents aux séances pour défendre les intérêts des travailleurs.
6
pour nous un Inconnu, Nous l'avons déjà rencontré lors du procès du maire corrupteur et faussaire de TlUnaraa : Austin Hunter
.(cf mnnéro spécial Justicet et
Politique). funsieur Greig était
alors secrétaire général de la
mairie de Tunaraa, Il avait été
corrlamnéen
temps que funsieur Hunter pour :
lm
- Fauxen écriture privée,
- Complicité d' abus de confiance,
lors de l'audience du tribmal
correctionnel en septembre 83,
confinJé en appel le 14 juin 84.
Le Journal Officiel du 10 mars
85 nous apprend que ce gestionnaire émérite, faussaire et cornr
,:>liced' abus de confian::e vient
d'être recruté par Gaston Flosse
au Service de l'Equipement, camJS
"régisseur de recettes". Il
pourra ainsi
développer .ses
talents sur les fonds pablâcs
territoriaux après s'être fait
la main avec son compliceAustin
Hunter sur les fonds conmmaux,
Décâdénent, GastonFlasse sait
s'entourer d' hooJS sde talents.
BravoGaston !!!
MURU: CLUB-MED
TE AORAI TINIHAU : LE SCANDALE
• On assiste depuis quelques
semainesà une offensive de dissuasion tous azinuths sur' le
thèlS : Muru c'est plus propre
que le Club Med ! Et les cinéastes de RFOd'aLler complaisamrS nt se faire bronzer la caméra
sur les traces du Président.
Merveilleuse
orchestration,
minutLeuse encreprtse de propagarde savamrent programrée, Mêma
Pi.nochet veut venir passer un
v.eek erd au Clu1'H'1urll sur l' invitation de son ami Mitl.erran::!.
On croit rêver ...
Oubl.Lés les raz-de-marée
provoqués par le gLi.ssesœnt de
terrain consécutLEil une explosion sous-terral.ne, oubl.Iés les
grards-briilés évacués en gram
secret sur les hôpitaux militaires Erançais, alors que l'Hôpital .lean-Pr iuce possède l'un des
centres pour brûlés les plus
nn:lernes du n'Orne. • • oubliés
tous les inctdents que l'on n'a
!YlS
connus par la vertu c11J
secret militaire ...
'McîjS
enf Ln, f'tru.ra-f-on
par se demarder si MU.TU c'est
aussi Lnoffenst.f que le Club
i1::rl, pourquoi ne pas installer
le Club-èluru dans les assises
basaltiques du Massif Central,
cela coûterait bien rmi.ns cher
au contribuable Françai,s et cela
ferait par là rnêwe économiser
sur les rS rcedeset autres artides de luxe des pet.Lt.s potentats polynésiens nont .il faut
bien acheter la bienveillante
œutral.Lté sur le Club-Muru.
Mats encore s' interrogera-t-on si MuDl c'est commele
Club Med, pourquoi avoir pris le
risque ne dynamiter un bateau
pacifiste dans un port étranger
et se r.etrouver aujourd'hui dans
la
mélasse paUtico--diplomatico-barbouzo-nucléaire la plus
épaisse ? Et provoquer la nort
ct' un hoIIJS par une action terroriste irrligne d'un Etat démocratique et d'un gouvernenent qui
se prétend socialiste ...
Enfin, n'insistez
pas!
Puisqu'on vous dit que t-bruroa.
c'est mieuxque le Club Med !..•
200 millions en juillet~ 508 en octobre, à combien
chiffrera final.ement l.aMaison de réunion du Tahoêraa
à géornetrie
Facture
variable
1
Assurément nous sommes sur le
point de taire décoler la salle
du Festival
de Pirae. Après un
roulement timide sur la piste
dorée des dépenses prestigieuses
du régime de Fe' i estimé par le
ministre de la chose festivale
et culturelle
è "environ
200
millions de francs· lors de l'émts s ion Télescope
du mois de
juillet
sur RFO, voici gue l'engin commence à déployer
ses
ailes
et augmente sa vt tesse,
Aujoul'd' hui, la salle Te Aorai
Tinihau roule à près de 508 millions FCP sur la piste des exploits
financiers
du Tahoêraa.
(Commission Fèrmanente du 3/10/1985).
On s'interroge
de la part de
nos gestionnaires
"émér ites" et
de nos docteurs en économies du
Tahoêraa sur un dérapage de plus
de 1 500$ sur le devis initial.
L'entreprise
a dû glisser
sur
une fameuse peau de Fe'i.
Mais le plus intéressant
est
dans le style
du décolage •••
Dans le plus pur style Tahoêraa ••• Jugez plutôt:
Un premier projet chi t trA il
240 millions
avec l'entreprise
7
Coco Taputuarai/SMPP est abandonné mi-mai. Un second projet
Tricard/Coco
Taputuarai/SMPF
s'envole
à 360 millions.
les
travaux
démarrent
sur
simple
ordre de service.
Tous les services
de cont rôle
compétents
sont court-circuités.
Le permis
de construire
est accordé le 25
juin.
le certiticat
de contermité le 26 juin et le sacre du
l'naître peut
commencer le 29
juin.
A postêriori,
le problème de
tric est réglé à l'amiable,
en
violation
de toutes les règles
de comptabilité
publique.
La
Setil reçoit la lourde responsabilité
de lancer un appel d'offre bidon et par une heureuse
opportunité,
c'est
justement la
SMPP/Coco Taputuarai
qui remporte le marché avec l'autorisat ion de majorer ses coûts de
25$, mais la se-l le est déjà terminée depuis quelques mois. On
soupire 1 mais peut être
pas
pour longtemps, car lA MANAlE
NUNAA
vient d'adresser
une lettre ouverte au Haut-Commissaire.
principal
responsable
de
la
SETIL qui
est
un organisme
d'Etat •••
.La clvOlÜqaS du Prince ...
avai t été proprement envoyé par
le' fond dans un port du RoyaU.llle
de
la
SI.rande aube da i re :
AOTEAR>A. ceusent la IIOrt q' un
moussaillon. Cette affair~ tournait
rapidement à la mise en
cause de la RJissance
Tutellaire
.
~
qui protégeait
le A-ince -. Elle
seule,
effet,
avait intérêt'à
09 que cessent
les 'campagnes
navales de harcèllement que les
amis de la Nature et de la Feil(
menaient depuis plus d'une décénie autour de la bombarde atomi~
installée
aux confins
du
Royaume. Il ne fallut
pas moins
de deux mois .à la RJissance
Tutellaire
pour avouer son forfait.
limoger le minist re de la
Guerre, sacrifier
un général en
chef des armées secrètes et tenter de se sortir
d'un marasme
honteux qui sou i Ua it son prestige et son renom.
en
• Or donc, r les têtes du sacre
passées,
le
A-ince était
en
quête d'artifices
nouveaux --et
audacieux qui permettraient
de
distrtlire
URe cour désabusée et
une plèbe médusée par le poids
'des impôts. I.a nomination dans
les baronies du, A-ince de quelques courtisans
aux charges de
ministres
. di"spensateurs
des
prébendes,
rentes sinécures
et
aumônes, occupa peu l' a t ten t ion
de la plèbe.
Aussi, le. A-ince. risqua-t-il
un grand jeu de scène, préparé
en coulisse
par un machiniste
expert,
le sire
Alec d'Ata,
commissionnaire
et ambassadeur
plénipotentiaire
du Prince
à
l'étranger.
Il s'agissait
donc
d'introduire
le Prince au Cénacle des royaumes du Grand Océan,
Cénacle qui avait
jusqu'alors
fermé sa porte au Prince, malgré
courbettes,
ronds de jambes,
jeux de corps et ar.tifices
de
langa.ge du Sire d'Ata.
Toutéfols
la. sacre du Prince et les
tes t'iv i tès qu1 s' ensu i virent où
furent conviés, choyés, voiturés
en .. carosse les dignitair~s
des
royaumes voi s ms ,
Le Prince,
rompu à corrompr~ ses suj~ts par
·moultes .gâter ies ,
subor'dor a i t
que la cassette
royale largement
ouverte pour combler de ,caresses
et de présents ses hôtes, sutfirait
â fléchiç
leur Intra~sigeance à maintenir
la portè du
Cénec Ie
close
aux désirs
de
pénétration du Pr Lnce,
i,
C'est
'ainsi
qu'en.
grande
1
roulement de tambour et concert
de trompettes,
le Prince s'emoarqua pour le Royaume méridion~l ge Tonga qui accueillait
l~
Cénacle.
R:>ur taire
bonne
mesure, il dépêcha mêmeun vaisseau de sa flotte
au secours
d'une pet i te île du Royaume de
Tonga dans
la nécessité.
Ce
geste de granae humanité devait,
à n'en pas douter, emporter ies
dernières
rétièences
et ouvrir
les portes
du Cénacle toutes
grandes au glorieux et généreux
souverain du Royaume de Maohi
Nui. Quelle ne fut pas la déception des courtisans,
laquais et
autres zélateurs du mOnarque. de
le voir rentrer furtivement sans
trompettes,
sans même avoir' pu
décrocher,
ne serait-ce
qu'un
strapontin
au Cénac~e. Que les
peuples
sont
ingrats 1
Les
gazettiers
et
habilleurs
de
nouvelles·
dans
les
étranges
1ucarnes t trerrt pleuvoir
l'opprobe su r 'les royaumes affi liés
à la traitreuse
Albion qui,
avancèrent-ils,
ourdire un ignoble complot contre le Prince,
Mais fort opportunément, pour
sauver
le. Prince
du triste
dénouement de l'affaire
du Cénacle
et
de
l'impression
de
déroute qui s'en dégageait,
une
nouvelle
épopée extérieure
au
Royaumeet pourtant .pas si lointaine
dans
ses
implications,
vint distraire
l'attention
des
habitants du Royaume, Les boites
à babil .CloUS apprirent
un jour.
qu'une unité de la trotte
des
amis de la' Nature et de la %ix·
Aussi,
pour
rehausser
sa
superbe et relever la tête.
la
A.iissance TuteHaire
en personne
entreprit
une tournée des garnisons aux avants postes. du combat
pour le maintenir de la bombarde
atomique.
Afin de bien marquer son
autorité et la légitimité
de son
pouvoir, l'empereur de la puissance Tute l Ia ire fit mander sur
le si te de la bombarde atomique
les chefs de ses ambassades dans
les royeumes environnants,
afin
de tenir conférence et de dicter
ses di rec t i vas, Le Prince accourut lui aussi tel un laquais' à
l'injonction
de son Protecteur,
l'entourant
de sollicitude
et de
prévenance.
Ainsi apparut dans les étranges luca rnes, à la vue de ses
sujets,
le Prince,
ravalé
atJ
rang de laquais
et
de chef
d'ambassade, veillant
surtout à
ce que les largesses de la A.Jissanca
Tutellaire
continuent
d'alimenter
sa' casette
royale
avec laquelle il pouvait acheter
.et l:allégeanoe de ses s~jet6 et
les
faveu r~ ob'l igées
de ses
courtisans
Bulletin de liaison - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 391 X
ATOP
508 MIR(ONI
Ei omuaraa
api a
Oraraa 0 te pupu
api 2
Hilapararira8 Apooraa Rahi api 3
F.I.P
api 3
Heamataraa haapilraa api 4 e 5
Utaraa manureva
api 5
Feia rave 'ohipa
api 6
Fele taviri moni
api 6
Muru
api 7
Aarai Tini Heu ..... .'
api 7
Pehe
•............................ apll
r.
•
E maa rrr:z' i rahi huru
e ma' i
tupu ~ùe noa mâi ota ho' i
• haapara:rl i te 'ohcpa: ta
te nunaa i faaoti na roto
i te rrr:z'itiMa. Tei roto
ho ' i i to ra tou rima te
rrr:znano te [aatere i te
'ohipa 0 te [enua e aOl'e e
twnu . papa no te haapararù
i te Apooraa Rahi. E ma'i
taa .~ l'oa tete ma' i ~ mai
te 'hupu ra ~~ ia tei. tei
roa to na parahiraa~ e
rrr:zta-pouri-hia~ aOl'e l'a~
ia titoro
hohonu roa i
roto i ta na mau ôpuaraa ,
e taravanahia 0 FZos8e. Ta
8.fa noa atura i te tau ta
te tupe i faataa na na'no
te dmoraa i ta na mau
'ohipa.
taa , to P1,osse;
E rira 1 te riàrià
ra 0 Eloeee ca [aaho ' i i
te tarahu rahi ATR. 1 teie
mahana tei »atou ra te pae
ztahi.. 17 mero i nid i te
30; e [aaterevaa ho' i· 0
tei paturuhia : e te mau
Faatel'ehau, e mea rava'i
!w'i i te pae [aufaa, acta
atu i,à. UA RAVE f'E FAATEREBAA.. A AM).. BIAHA E
OTONE.' Te 'oura anae te
ôtohe~ eaha ia, e faatel'eraa 'oura ùhoa ia ta te
Taho~l'aa Huiraatira ?
te [aatereraa fenua e te
poritita
Taho~l'aa Huiraatira~ te [aaôraa atu te
mau tià mana fenua i roto
~ U
'ohtpa ''Ûll'tM4
Dmt no t. faat 1. tp ratou
mau put.. T. f.i.a • htnaa-
_u
ro
Mi.
ut.
t
4
U dro papîl
i.
huzou faat.r.M4
ttd
'OH. i4 4nrut _1. , roto'
U d~M4 t t. mu ' oh'pa.
Eita atoà e mael'ehia~ te huru 0 te faatel'eraa hau nui 0 te [enua
Earan-ù, i te
âpo-ôhcenoa-raa i teie aniraa ôtohe ta Ploeee 17Û~ ùnaha ua,
rave ae nei i te tau i
ma"iri,
te mau arata ' iraa
parau papû ' ore.
la tupu te ma'itiraa
Apooraa Rahi i teie mau
taime e faatata mai nei , e
,àl'O papu 8. 0 lA MANATE
NUNAAi te faatereraa tano
'ore a te Taho~l'aa HuiMatira,
te [aat eeeraa a te
mau ONA, te [aatereraa 0
tei âno' i noa i te mana 0
• t.
porittua
,.1..
ttd
'OH.
ct t. parau
t•.papa tUH. Il
Mt IIi. dtnu.. .1.
IIQ
faanrohta
faataftfi.-
1. t. fllruri.M4 0 U
cuofld 0 IA NARA TE
.UR4A. • tuu atu ta 1. té
M4
~.
~raG
~ Mta ~ t. uttuti. •
t. topGuan 0 t. fatlurllraG G U RlU tU ftmUll '0
tri.
_lu:ma.
•
1 muri ee i ta tuhoa IIIOtahooraa .ai 1 ta taia
tara 1 te :50 no tiunu 0 tale
.atahiU 1985. ua taaoU ta Plha
Ohlpa e tamê. a peni i ta tare 0
ta pupu lA MANA TE NUNAA.
.ua., te
1 te 7 no tetapa. ua taetaehia ta anirae i ta _u rauU
o ta _u 'oire fatata' l118i. ia
heere _i e 'ohipa no te faeâpiraa i teie pû. 1 te .ahena _a
iho, ua tee _i i te taito ~
rauti,
no, ta rave &.. i i taie
,'chipa. Hoê naD Iho _hena' no te
penlrae i te taet06rae 0 teie
tare. _1 te tapo' 1 e tee roe
_1 1 ni6 i te tahua.
Te faatee, atu nei te Plhe
Ohlpa a lA MANA
TE NUNM1 te
tapa'o l118uruur~i te .au rauti
Itoito _u, no te _, itai e te
taehiahio 0 ta ratau 'chipa.
APOORAA RAHI . HAAP ARARlRAA
A.r'a'l·a
~l-UK~
FAUFMOIRE
.1
_hlMQ.
te IIIISU
.. hana 1
ua
faaroo na tatou i ta per.u no te
hoê pereraa i fa.naho,u.. .. t.
Tehoiraa Huiraatire 1 t.
_, 1U al te _u _ro Apoorae.
Rahi 1 ne ua a plU 1 lutO' 1 té
TOliita Tuheraa Feuf~ e c• .au
'olre atoll no t. Fenua Ma'ohi
nel. 1 te _tahlU
i _..,. ·ua
pera te Tehoêraa Hulraatlr~ • ua
asouia,
lnahe. ue faaoti
retou
la valho 1 te Ma'ltlraa
1 t.
tai_
âvatea •. no te ..., 1 taue
tel_
r6. a flfl
ta _u, .. ro
Apooraa Rahl 0 te tahl pupu 0 ta
pee peta' 1 1 roto 1 ~a 'Apoor~
Rahl. ola hof , e haete retou 1
te hoê hunaraa 1118' 1•
te_ .
• No te huna i to ne I1I8nule'ore-raa i te taeôraa atu i roto
i te taàtlree 0 te mau heu tiàma
no Fbtitite
0 tei ruru ne i
Rarotoà. te 'imi nei ia 0 Flosse
1 te hoê parerea
teeê:
ole
ho' 1. e titau
i te haeperiraa 1
te Apoorae Rahl. e le 1'IIé,\' ltl
'oi'01 noa.
1 te lllatehiti 1982 ra. ua r tro na te pupu Ai'e Apl'ei raveë
na te Tahoêraa Hulraatire
no te
haruree i te taatereraa
tenue. e
ia tee 1 \eue tiàre8 ra. ua tea":·
h1hia mài 0 Emile Vernaudon.
Na roto
i to na 'lno'1no
rahi. ua ani 0 Emile Vernaudon i'
te pee pato'i
ia titeu
1 te
haaparariraa
i te Apooraa Rahi.
Ohipa ia 0 .tei pato'1hia • lA
MANATE NUANA.Inene , na retou
mau 1 taauta ia Gaston OF
losse i
nià i taua t tërea ra. ia aIIO la
ratou i to ratou hepe , le tee
malte te reira i te hopaàrae 0
na matahitl e pae. 1 relra la te
nunaa' e haav& ai i ta ratou mau
taarepuraa
"Al 'a
Api-Tahoêree
Huiraetira".
1 taua talme ra. ua
hinearo papû te Tehoêrea e rave
ihoa i ta na taatererea
no na
matahiti e pae.
1 teie matahiti 1985.
teOe te mane'o 0 Geston
haaparari
ihoa i teie
Rahi. e, taa'ore
i te
pûpûhia etu e te nunaa
ua taui
Flosse e
Apooraa
mana i
i roto i
to ratou ril1l8. alta
ho' i te
'ohipa 1 otl i te ravehia : ua
t80ra te tauera 0 te Tahoêraa
Huiraatira.
1 te talme mau a titi
ai te
mau vanee nul 0 te pee tautae. 1
topa ai 1 roto 1 te t i fi (te
ôpuaraa hotere HYATI1 Bore Bore
1 te taito e 2 mlrie). 1 te telme mau e haemata ei 1 te taaho'i
i te tarahu ATRe te terehu no
te heivaraa nui i rohih18 ae nei
e te Tahoêraa Hu1raatira,
e te
mau ôpareraa lIOnalIIOnan8 roto i
te raau IIIOtU, ue tupuhie ihora 0
Gaston Flosse i te hoê .a'i rahi
huru taa ê : • haepererl
1 t.
Apooraa Rahl.
Te mana'o 0 lA MANA TE NUNAA,
ia alIIO0 Geston Flosse i te na
taatereraa,
perurea.
tarahuraa,
e la ama atoà 0 la 1 te taaho'1raa i te tarahu e la tee te
reira i te hopaàraa _tahiti
1
hinaarohia e ratée, Aite â, ho' 1
te nunaa 1 'ite i te piti 0 te
tuhae 0 teie taatereraa,
oia hoi
t. tupe' lrae upoo ne roto i te
RIaUtute no te àufau i te RIaU
tarehu. te ôpue ne1 e taui •••
Te 'ohipa e reveh1a ra e te
Rffi âllUlhia atu e te Tahoêraa
Huiraatira 0' te heatitlraa
le l
te taatererae
heu Fareni pee 6ul
e taatere ra 1 teie .ahana, e no
te turu i te 'ohipe e ravehla ra
e te RRCRi te tenue Taratoni.
3
1 teie .atahiti.
ahe 1 elta e
taata· i mate. Nahee la pere 7 Ta
haroàroà-atoà-hie
ra te parau ê.
e turu .al to te Here Al'a 1 te
'108 0 Jacqul DR>LLET.1 te .a
ê, e ..,e te tuhaa te âpererae
parah~rae la oti te .s'ltlraa.
ôpua ihora to te Tahoêraa HuiraaUra Ia tuha e plU tepura :
hoê arate ' lhia e Jacky TEUlRAe
te
tehi
areta' ihla
e Tuianu
!.egaylc. Na roto l tele peraraa.
penei 88. e roaa i te, tapura
_talUa e 9 reo. e 1 te pitl e 8
reo e na perehlraa e plU etoll
ra l roto i te TOIaite Tuhe 1 te
Faufee a te.au
01re •. E 6-noe la
reo e lllahere atu ia lA MANA TE
NUNAA le turùhia 0 ia e te Kere
Ai'e,
Areà' ra. e ère 0 te relra tel
tupu. Ua hape te I118U nu_reraa
1
ferurihie.
A hé 1 Eahe tel.
e
tupu nel 1 Ue ôpeôpa 1 RarotoA e
te--ôpaôpa atoll nel i 0 tatou IhQ
nel. 1 _tau
noa na 0 FlosH i
te haapi' 0 e ua pi' 0 Ôhle, tel
teuteu.
Alta l' '.snu·la _1' tei
hinaarohia e ana. Te. taatollraa' 0
te pee peto' 1 tei _'lU
ie
Jacqul DROLLET
: 12 reo. 0 la la
to lllUa roe. Inahe e· 9 r.o to
Jacky Teulre e, e 8' to Tulenu
Legaylc vahine. E lII5a poàrl!l papu
.'ltei
1 Mai' te '!Dea pa'i ê. ue
ta-ôtahi-hla
tele
aa'itiraa
1
nià 1 te 'ioa 0 Jacqui OR)l:LET.
e riro i te feaoteo l118i i te
Faatererae Hau Spi 0 ta aatehitl
1987 ••• Ua tano ihoe la 0 Flosse
118 le PÛtoetoe •••
TE FIEl NEI
HAAMATARAA HAAPllRAA:
E roaa anei te tiàturiraa ê manuia ta ratou mau
tama ? Te hoê tumu ' ohipa
tià 'ore, oia ia te tonoraa i roto i te mau motu
te mau 'orometua haapii
tamarii 0 tei roaa ia ratou te hoê faito iti roa,
o tei 'ore ho' i i faaineine-maitai -hia
i nià i
teie toroà haapii tamarii.
Areà i roto i te mautuhaa
,oire mai Papeete nei , e
te mau ' oire fatata mai,
tei reira ia te vairaa 0
te mau 'orometua àravehi
maitai, i roto atoà hoi i
te nunaa tamarii papaa e
te mau tama e fana' 0 ra -1
te mauraveà âpi, i te pae
o te haapiiraa.
Te tiàraa
mau, ia
FA-
NA'O AIQ'A
TE MAU 'rAMA 0
TE MAU HOTU 1 TE MAU OROMETUA ARAVEHl E TE MAU
A ARA 1TE MOEMOEA
Ua tupu iho nei te haallataraa haapiiraa,
e na
roto mai i te tià hau 0 te
pO 0 te Haapiiraa,
mea
maitai roa te reira : te
ô-maite-raa e 60 000 tama
i te haapiiraa, oia atoà
te mau 'orometua haapiL e
tae noa atu i te feia rave
,ohipa taa ê, 0 tei âmuihia ,. L, te faito
ra e
3 000,taata •
"'1t
l'
"1
1 te hi' oraa a te faat~rehau, e mea maita~,roa,
± te œa ê' te....,tere maitai
ra te mau 'ohipa."Te faa'ehipahia ra te moni 'i te
faito 12 miria, e te tuhaa
rahi 0 teie moni na te, hau
Farani e àufau ra i roto i
teie faatereraa otonomi ta
Flosse mâ.
1 roto ra i te faufaaraa 0 te haapiiraa, i te
pae 0 te 'ite 0 te' mau
tama, 1 rei'ra tatou e uiui
ai. E tiàraa papu anei to
taie mau tama 1 roto i,te
oraraa no Ananahi, e to-
roàhia anei 0 ratou ?
Te horoà nei te faatereraa
fenua i
te hoê
moemoearaai roto i te mau
metua , i te tiàturiraa
ê
manuiaraa rahi teie e tiài
mai nei i ta ratou mau
< t.ama
, .Areà ra, ia hi' ohia
\" " parau no te faaôraa i
t; ui.âpi i roto i te haapiiraa toroà, e 'itehia ai
te fifi rahi, aore reà e ô
atu i neira. E toe mai ai
te rahiraa 0 te mau tama
ma te toroà "ore , a' faaô
atu ai i roto i te mau
'ohiparaa riiri1.
E mea fifi atoà no te
mau 'orometua haapii no te
mau piha 6 1. te mea
te
topa atu nei te mau tama,
o tei fifi na i roto i te
tuhaa haapiiraa tua tahi,
hoê· aore ra e piU taime.
1 roto i te vetahi mau
tuhaa, ua hau atu â ia te
fifi, e 20 aore r~ e 30%n
te mau tamarii i raeahia t
teie f1fi.
ê
,
RAVE'
A KAITATA
1 1.
Te topa
mai nei hOli te ôpuaraa e
haamaui te haapiiraa e te
faariiraa
i te mau àiû i
te faito e 2 matahiti,
aita ho'i te mauàiû 3 e 4
matahiti e fana'o paatoà
ra i te faanahoraa e te
maupiha haapiiraa. E riro
atoà teie ôpuaraa ei utaa
teimaha i te pae 0 te faufaa, no te haamau i teie
ôpuaraa , Alta hoi te mau
tama e 3 aore ra e 4 matahiti e ravali nei i te mau
faanahoraa papu i te pae 0
te mau piha e te mau
tuati.
.1 roto noa i na matahiti e 5 e fatata;mai nei, 'e
50% 0 te mau tamarii tei
nià ia i te faito 15 matahiU, e Uà La tatou ia
pahono i taua mahana ra.
Ua manuia anei te huru 0
te, haapiiraa
io
tatou
nei ? e roaa anei ia tatou
ia aratali i teie àre rahi
o te ùi âpi ?
E ère roa ia na te mau
ôreraa e te maumoemoearaa
e pahono i te reira. E tià
ra mai teie o1tl: nea, ia
faanaho i te hohonuraa 0
te haa 0 te haap1iraa.
~UTARAA MANUREVA
TATAR~RAA
IllE
1
AQIIO
PARAU NO AIR POLYNESIE
1) Air Polynésie, 0 te
hoê ia
totaiete
'ite'ore-hia te 'ioa 0 te mau
fatu tuhaa. Te faito faufaa tumu a te totaiete e
50 mirioni farane. Te faufaa a te totaiete mai roto
mai ia i na tuhaa 10 000 i
te faito e 55 000 farane i
te tuhaa hoê, ia âmuihia
e 550 000 000 farane ••
2) Hou te rururaa a te
Tomite Tamaua te Apooraa
Rahi no te 3 no âtopa
1985, teie ia te tuharaa 0
te mau.tuhaa :
- 83%ia UTAjCGM,
- 17% i te feia rapae i
faaô atu i roto i te
totaiete.
3) l muri ae i te 3 no
âtopa, teie atura te tuharaa âpi :
• 1
15% ia UTAjCGM,
- 17% ,i te feîa rapae i
faaô atu i roto "L te totaiete,
- 25% i te hau fenua,
- 431 i te mau ana 0 te
fenua nei.
4) Teie tuhaa 43%r tei
roto ia i te hooraa, hou
te 31 no àtopa 1986, e ia
àufauhia te reira 'i te 31
no mati 1986.
5) Na roto mai i te
vaha 0 Eugène Terii SANFORD: "ua mânuia te faaçereraa -fenua , inaha, te
matara ra .te parau 0 te
mau reni tereraa manureva
1 te fenua nei. Te faa'o~
bipa-maitai-hia ra te faufaa a te Nunaa".
6) TE MANA'O 0 lA MANA
TE NUNM,
E PARAU HAPE TE
RE IRA
1) Aita
roa atu
i
matara taatoà
te
reni
tereraa manureva, e monçraa noa i te mau ona , e
huri atu i te mau ona
Parani i rapae, _ te:.,no
atu i te EU ona nO ~te
fenua ne!.
2) Aita te faufaa a te
nunaa i faa 'ohi~-maitaihia, inaha ua bOOhia te
totaiete AIR TAIlITI 'l'OPATARI f te
'faito
135
llirioni.
Tei roto ho' i 0
Air Tahiti i te tarahu e
200,mirioni i teiel mahana.
Te tuhaa moni mauà no
'te hooraa mai via' Air
.@
Tahiti,Je roaa'mai e 26% 0
teie tuhaa 43%. E tae 18
te faturaa a te fenua nei
26%e te 25%i te faito e
511, e faito rab! 18.
L .:
.').
,"
Oia
ia. ~ e• riro te faate•
r.
reraa 0 te fenua, 'rte; ,:1; ~e
fatu i te- pae 'raht 0 tele
totaiete.
Te .'faito_ 0 te
hoo 0 t.e . 26%, 143 mirioni
farane. Te ' ite ra tatou
te tuhaa morii.135 mirioni
i
mahemo atu
ia
Air
Tahiti, ua fatata roa i te
rava'i no te hoc mai i te
26% :0 te tuhaaf 0 Air
Polynésie.
UA MAU'A TE !DII A TE
)ij1NAA l TE RAVEIM A FLOSSE, ALBAN ELIACO'lT E
TÉRII. EUGD ~D.
f,
FEIA TAVIRI MONI
FEIA RAVE OHIPA
El HAAMAURUURURAA
TO NA MAU TEUTEU
• Mai te aril ra, e haamaitai i to na mau teuteu no to
ratou àravehi.' No roto mai tele
haapapûraa i te veà a te heu 0
te t,enua nei no te 10 no mati:
1985, ta80tiraa
mana n0269 FI/Fe
no te 12 no fepuare 1985, 0 te
haamau i· te tiàraa hapa'o fautaa
a te pû 'ohipa a te hau (Equipeœent) no te tuhaa Raro Mata'l, i
nià i te taata
ra 0 Alphonse
GREIG.
"ohipa i pupuhùa
'ore i.'ite e 0 vai t~ àro nei no
• Aua'e te taata i porau i te
porau maamaa aore e hemo 'te aho.
Ahiri e aita,
ua hellO ae na te
aho 0 Flosse e -penei ae ua mate
rée 1 te 6ru' 1 taraire
1 1118' iri
ae nei. Oia I118U. Ua tlà mai 0 ia
~i te hoê alto puai i te àroraa
no te paruru 1 te MaU rave
'ohipa. Ahê 1 Eita 1 te l118amaa0
tâna nei 1 E ônevaneva huru rahi
e te 'He 'ore i te tura 0 te
taata.
reheu Aihuàraau pansu ê, e 08mua-hia te ture 'ohipa i te haamana, e, e tana'o te MaU rave
'ohipa i te mau tana'qr.aa i r08a
i te mau rave 'ohipa no Faranl i
te matahlti 1981 ra, te 'ite nei
tatou e ua faaâfaro n08 0 Hernu
e 0 Flosse 1 te parau no te paura àto ..i e ua patuhia i te hiti
te parau no te mau rave 'ohipa
Ma'ohi.
Ua ite ae nei outou ia Flosse
i te poroteraa
e te mau rave
'ohlpa 0 te mau hotera 1 to ratou àroraa ia huru maltaI ee ta,
ratou raverae 'otl_ipa 7 Aita '1"08
ae 1 Ta Flosse i rave, 0 te àti-·
rae 'atu 1 to na' mau h08. paoti
hotere lIIa,l la Moux, no te tataahiraa i· te tlèraa tuia 0 te mau
rave 'ohipa hotera. E ère anel i
te mau pereu l118amaa0 ta n'a e
poro nei 1 teie mahana' no te
parururaa 1 te mau rave 'ohipa.
Eaha
mai ? 0
Areâ te
puhla e
'ore-hia
te CEP.
Ua taautuàhia teie taata e
te tiripuna
no te 'ohipa tià
'ore ta na i rave i roto i te
tuhaa 'oire no Tumaraa, i te tau
a mau ai '0 ia i te tiàraa papa' i
parau rahi no te 'oire no Tumarae , Hoê a taime te toparaa te
taautuàraa
i nià ia Alphonse
'GREIG e to na tavana 'oire
0
Austin HUNTER,no te mau tumu :
- Tapa' oraa hape i te mau
haamauàraa,
- Tururaa
i te hamani'ino-raa
1 te t Iàree tura e te
tiàturiraa
0 te nunaa ma'iti,
na
roto i te faaotiraa
a te tiripuna no te âvaè tetepa 1983.
â te mau 'ohipa
teie
mau teuteu 0 te
TahOOraa, ua horoàhia ia ratou
te mau tiàraa maitata'i
e to ratou !1I9tua 0 Gaston Flosse. Ua
papû i :teie mahana, te tiàraa 0
te ~retiteni
0 te
Tenoâree e
peretiteni
no te nana éia.
Noe atu
Hou te Apooraa lriti
Ture 1
Faranl a ôpua ai i te ani e
hi'opoà
i te ture
'ohipa no
,
",1
R>rinetia,
te anl 000000 ra '0
Flosse
la haamanahia te tur~
otonomi. Hoa atu a ta te Faate-
te ture 'ohipa i mahuti
te mau peot I tei f~na'o ...
mau rave 'of:lipa, ua puFlosse ei tutia
teuài nià i te fata-àtomi a
Alta 0 lA MANATE NUNAAi
turu i te faaotiraa-ture
i ma'itihia e to te Apooraa Rahi 00 te
mau rave 'ohipa e te mau pû
paru[u
'ohipa
no te l1I9a ua
tataahihia
ratou e teie a
ture. la _
tae noa atu i te taime e 'ite ai
0' lA MANA
TE NUNAA'
e, te ture
'ohipa e ôpuahia ra, e riro ei
'maitai no te rave 'ohipa, 0 oia
te àro uàna ia ~ouia te reira e
ia ,fana' 0 MU tei rohi ia tiàllla
te t'ereraa tautae i roto i teie
tenua.
'B
iino a
Taurua matahiti a lA MANA TE NUNAA.
Faahaamanaoraa TAUPITI TUMU
Te haereraa na nià i te auahi Uaa.l-Ti e aore ra baereà na nià i te
ôfa'i auahi.
Ua riro te haereà na nià 1 te auahi Umu-Ti ei oroà raàraà (*) 0
tei faaturahia e te vaàmataeinaà.
E ère roa ia i te hoê 'ohipa atira noa atu te huru.· Ua tapeà
maite ra i to na tiàmauraa mai te tau àuriuri (*)mai a.
Ua faatata roa te Umu-Ti i te timatima (*) i raro ae i te peu a
te papaa. 0 te hoê ia 0 te mau faufaa hiroà tumu 0 tei 'ore roa i
haaviiviihia.
E rave rahi ho'i 0 te mau tahuà i faatere na i te reira ra ànotau.
o ta tatou ia e faarave faahou nei ei haamana'oraa niu hiroà tumu
mai te u'i e te u'i.
Umu-Ti no 'oe e te Ma'ohi, e parau mana'ona'o, e auraa tura no to
'oe oraraa.
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E hohoâ tieie no te
fganahorat:z 0 te Ymu-Ti
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te mau mea rau e haàti nei ia
moana, no te mau hotu moana 0 ta na e horoà mai nei,
fénua no te mau maa e te hotu rau 0 ta na e faahotu ,nei,
Marae, no te Varua Tàpu ia faaàraàrahia 'oe,
taata no to na taa-ê-raa e no to na AIUARA'A.
Dia i hp.Toàroà-faauiui-hia ai i roto i te oraraa Ma' ohi te mau
i roeopu 1. te .:aatap te mau ·mea rau e patuatini (*) nei la
na, te taata e ce âvauraa (*) e to na mau Atua.
·.ara.
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Haereraa
~~
Na roto i te "TURA" e paruruhia ai to 'oe Lho , e tupu vetahi mau
auraa a riro atu ai te oraraa ei taipe (*) hau ae.
E ta'u atu te mau tahuà i te fanoraa mai 0 te mau atua no te
raveraa i te oroà no te unruauahi : "Rina nui te A'ARA" e "Te Vahine
Nui Tahu Ra' i" 0 tei faaàhuhia i te àhu e te mau ùnaùna àuti 0 tei
faatura-tàpu-hia.
Ei haamana'craa i teie na Atua e piti, i rave tamau-noa-hia ai
teie àhu e te mau taata e faa'ohipa nei i te Umu-Ti.
l mutaa ihora, e piti auraa to te Umu-Ti :
1) Te huru Tàpu 0 te oroà i roto i te mau tau ôè no te titauraa i
te mau maitai 0 te mau Atua ;
2) Te tau àuhune 0 te Ti, te àpe i muri ae i te tanuraa, hotu
ôtahi roa 0 tei vai maite i te vairaà.
Teie te hoê pehepehe no te Ti (T.H. p. 46)
E ti 'ura te ti
E fa'if.a'i-noa-hiae te hui tapairu (*)
E marae hua e !
Na'u tena na ti,
E Ti tanu e !
,
o a ti, a pare i tai na e,
o tu'e mata 0 te àuhune e
E mani~o te tai 0 te navaai
A te Vahine e,
Te tutu mai ra i to na hoa iti e !
E tupu teie ôroà i te ôutu TEFAlJROAi HaMna, i te 16 no nove.a
1985•
....,...~....,...~~~~~~~~~~~~
Te mau aratairaa ture
0
te UMU-TI
Ua riro te oroà no te Umu-Ti ei auraa hohonu no te âmuiraa
vaamataeinaa no te tura 0 te oroà.
0
te
Te mau taata e mau nei i te tApu aore roa ia e haereà na nià i te
umu auahi.
Eiaha roa te hoê taata e hi'o i muri i te taime
ai na nià i te umu , e paapaa 0 ia.
0
ia
Mea ôpani-ètaèta-roa-hia ia pii atu i te hoê taata e fano ra na
nià iho i te umu.
la hope te oroà, ia oU te Tà!>u i te tuuht.a, eiaha roa te bol!
taata e haere faahou na nià 1 te
Utml.
,
Eiaha te mau taata
umu.
0
tel inu i te âva taèro e haere na nià i te
E mea faahepohia 1 te mau vahine 0 tei pohehia i to ratou ma 11
âvaè la haapae i te haereraa·na nlà i te umu.
~~~~~~~~~~~~~~~
(.) TataJoa:raa parau
l"t.ZtÙ'W)
:
moà~ tdpu
àu.nun : mat tahçto mat c2
timattma :' moQ~ mot} i. roto i. te ptJIlri taotao
patuattni. : haàtt~ hetpuni.
c2vauma : àti.l"Q.avarua i. rotopu i. te taata e te atua
tatpe : nt"
hui. tapatzou : huI. Vahi.1UI purot"
t (!
--
..-XE AORAI TINI HAU : UA HAPE TE MON!
MURU: E MEA
MAITAIROA!
l teie mau hepetoma, te
àtutu nei te mau haafaahiahiaraa i te motu· ra 0
Moruroa, aita atu e motu
mâ roa ae i Patifita nei.
Ua tae roa atu te mau papa'1 veà, te feia taviri
hohoà teata, no te rave
mai i te mau hohoà nehenehe mau, e te mau haafaahiahiaraa i teie motu.
Ua tae roa mai te peretiteni MITTERRAND, e riro
te tenerara Pinochet no te
fenua Chili i te haere roa
atoà mai e tara'ira'i i te
mahana e hopuhopu i te
miti i roto i te tai roto
o Moruroa.
Ua huna-maite-hia te
mau fifi atoà i t upu na i
nià i te fenua Moruroa, ua
àramoinahia te mau àfâraa
fenua i tupu, te aueueraa
o te fenua, e te paremoraa
o te fenua Moruroa.
E riro te nunaa 0 te
fenua Farani iho i te
hinaaro.i teie mau tamatamatamaraa, inaha ho'i aita
atu i te mâ, e tano teie
'ohipa ia ravehia i nià
roa iho i te fenua Fax:ani,
eita 1a te mon1 a te hau
Faran1 e pau rah1 no te
faatupu 1 te mau tamatamataraa.
Eaha ra pa'i 1a te tumu
i ravehia ai te mau haafifiraa i te feia e àro nei
i te mau haa itomi, oia
ho'i te tupitaraa i te pa~
ra 0 "Rainbow WarrLor" ? A faatià i te mau
tià 0 Greenpeace ia haere
atu e hopuhopu i te Ad ti
"viivii 'ore" i roto i
Koruroa 1" •••
• E pareu tapa'o l'loo tuàUrae
'ore tei halIIISnihiano te paturae
1 te Aora' i TInihau 0 te nellenelle ia faaàuhia i te hoê Mnureva âveià 'ore e tallatall8tahia
ra. Oia œau. i .uri ae i te tah~
IIIIIUtere ta_talll!itaraa
noa na
nli1 i te tahùa têhla i te piru.
la hi 'ohia te I18Uperau haall8uà-"
raa IlIOn
1 "a te faetereraa fe' i.
ta te. ·pipinla faaterehau· 0 te
'ohlpe Haiva Nui e Hlroil Tu.u 1
vauvau na roto i te faanahorae
taaê a RFO i te âvaè tiural ra.
Tel ntë : i te 200 .1rionl toeta
. te IIIOni 1 faa 1 ohlpehla 1 taua
I18hana ra. 1 teie llahana. te
I18hora nel te pererau 0 teie
I118nurevae te puai nei to na
tere 1 te falto e 508 lIirionl
toeta (la au 1 te llaU nUll8raraa
1 faataehia i roto i te rururaa
a te TOIIlte hllau a te Apooraa
Rahl 1 te 3 no àtope 85 ra).
Te ului nei te I18ne'o 1 te
aurae no te rara-ê-raa
te lI8U
nUlleraraa i te faito 1 500S . le
faatuètihla
1 nlà 1 te lI8U
pepe' Irae I18t88U8i ravelda e te
_u tehuè nul 0 te 'ohipe RUllèra
• ter.raa faufaa a te Tahoêraa.
Mai te .se ra ê. ua hlà tele
'ohlpe ne nlà 1 te pe'a fe'l.
Te .... f.hlahla
ae ra, 0 te
huru le no te haa_hutaraahle
tele ·aoralreva· ••• Tel roto rOll
lhoa 1 te neturaa 0 te 1ahoêrae
HuiraeUr..
Ne toutou e tri '0
_1 :
Ua nu.erahla te ~
ôpuaraa
.. t..ue e te talete ~ Coco Teputuar.l/SMPP 1 tll fai to 'II 240
..j"Tonl toeta 1 te a.... no te 15
no ee 1985 ra. Alta te
nueeraree. 1- au 1 te RaàtCN Wiil
Ua tâ-plU lllai te ôpuar. a ""9i
tahoêraa
taiete
TricardjCocc)
Taputuarai/SMPfl e ua Jiahuta t~
nUllerarae 1 te fal to e 360
.1rlonl
toilta. Ua farUhla
li'
haa_ta
te .fpet·ui'aa 0 te Aoral
Tlnihau. Alta' -te lieU faeuèrae
lllanea te I18Uplha toroà haape' 0
1 te 'ohipe hallaniraa fare 0 te
tenua nel 1 tauàhia. Ue horoàhla
te perau faeUè le petuhla te
Aoral 1 te 25 no tlunu. te"parao
haapapurae 1 te âtarorae 0 te
peturae 1 te 26 no tiunu e ua
nehenehe 1 te faetupu 1 t. faatahinurae 0 te Ra6Ure 'Nul 1 te
29 no t Iunu,
Ne .uri 88, ua f_faro-auhoa-nee-hia te perau no te 1IIOn1
.. te tat.hl
1 te .. u arata'lrae ture 0 te fae'ohlperae 1 tll
1IIOn1 a te Nunea. Ua feau6hia 1
te pû 'ohipe ·SeUl· ia taetupu
1 te" hoê pororaa peturae fare
tel '0 .. hana hape. E toru talete
1 _1 no te pehono 1 tele pororae haavare a te ·SeUl·.
Ua
'ltehla
te tahl 'ohipe -aere,
lneha, te .. u talete
1 pehono
..l,ote
_irae
talete CocO
Taputuarai/SMPP ia Il ua faetlèhie raua la petu i tele Aorai 0
tel oU 88 ne la reue lho 1 te
'petu. Hau roe atu, ua f.rl1hla
ratou. le haaillarae 1 ta ratou
~l
i te falto e 25S. Auê. ua
-...tope te heu .... eUa ra peha e
.aoro ree, no t • ..a ua faetae 0
lA *NA TE NUNM 1 tll hoê rata
t1tororaa .. ne' 0 1 te TOII1t~re
Teital,
1 te ..... 0 la te .. na
Mu ae 1 roto 1 t~ ter.ree 'ohlPlI a. tele. pit. tor06 a te ....
'~HAU METUA1'
Tete te mau parau r i i âpI no te Hau metua mai
Ua upootlà O' marna i te tuèraa popO
o mâmâ rahi e. te reira te ohipa e marna
Teie ~ te tahi parau âpi
E reva to tatou faatere hau i te Hau metua a nanahi
Te maere nei au. Te poiri net au
E aha taù nünaa i parau ai i to te tahi Hau
E Hau no na
E aha i parau ai i to te tahi metua
E me tua no na
Ua ôtare anei taù nünaa i na reira ai
E taata metua ore anei oe e te Mabhi
E taata fenua ore anei
E taata hau ore anei
Ua faatere na hoi oe ia oe. E aha tete
To oe fenua, to oe la metua
Ei ia na to'oe Hau e noaa ai
Ei nünaa e tupu ai te Hau
E aha h6i he e te MâOhi, e aiha
Tei raro ae to oe Hau metua i to tapuaè âvae
Faaea na i te tipee e taù nünaa
A faatupu i tooe Hau
A faatià i nià i tODe fenua
EL Hau Metua no ta oe hui tamarii.
Duro RAAPOl'O
Veà hepetoma - lA MANA TE NUNAA ISSN 0757 - 3936
Papa'ihia, faanahohia, neneihia, ôperehia e te mau rauti.
. eN)
no te tiamaraa maohi manahune
eN)
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 28 février (n° 127) au 31 décembre 1985 (n° 134)