Ia mana te nunaa_Bulletin n°128 FT avr 1985.pdf
- Texte
-
AVRIL 1985
GIlY Sanquer, conseiller
territorial
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O\.-fte.·
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SOMMAIRE)
Editorial
p. 1
L'ATR
, p.2
Alain Ohrel
Super poster
•
•
•
•
FAU)(-EN E-CRn"URE
DETOURNEMENT DE FONDS PUBLICS
UTILISATION PRIVEE DU PERSONNEL COMMUNAL
FABRICATION DE FAUSSES PROCURATIONS DE
uy Sanquer, actuellement Conseiller T
a Tahoe1 l'ancien maire de Taputapuatea (Raiatea)
aux plaintes déposées concernant sa
passée.
p. 3
.,
p. 4-5
Taputapuatea
p.6
Makemo
p.6
Hitiaa
0
te ra
Raivavae .'. . .
Chronique du Prince.
p.6
. p.7
p.8
~
-
L'ATR : UN BEAU SCANDALE
TOP 87!
87 c'est dans deux ans, c'est demain. Les élections territorialesseront
là!
1977 c'était pour la Mana Te Nunee la première épreuve du scrutin
populaire. Nous n'étions alors passé
assez près d'un siègeaux iles-Du-Vent.
1982 a vu l'élection de trois conseillers
territoriaux du parti : deux aux llesDu-Vent, un aux ites-Sous-Le-Vent,
deux autres sièges nous ont échappé
de peu. 1/ faut se préparer sérieusement à 1987. Non seulement pour
augmenter la représentation de la
Mana Te Nunaa à l'Assemblée Territoriale, mais pour offrir aux citoyens
une véritable alternative au Flossisme.
~
EN PERSPECTIVE
est devenu II/dili/este dUX yeux de
tous les observateurs que la Mana Te
Nunaa est devenu par son audience,
par le sérieux de ses propositions, par
son image d'ouverture, par l'étendue
de son implantation géographiql:lele
pôle de convergence de toutes les
forces politiques désireusesque cessent
enfin les excès et les abus du pouvoir flossien.
Car il apparaitaussi de plus en plus
que l'intervention directe du milieu
des affaires dans le gouvernement du
pays, l'attitude dictatoriale d'un petit
roitelet dans ses rapports avec l'administration ou le monde de l'entreprise
finissent par lasser même le plus enthousiastes zélateurs du Tahoeraa.
Certains finissent par se dire : Trop,
1/
c'est trop. Et pourtant cecx-Iê n'ont
pas encore fini de voir. /1 reste encore
deux ans pour compléter leur instruction. Beaucoup de militants sincères
du Tahoeraa s'insurgent contre un
pouvoir de plus en plus lointain, exercé en leur nom par les opportunistes
ralliés de la dernière heure ou par
des « visagespâles )}issus directeme.nt
des officines de Tonton Chirac.
Les luttes intestines se multiplient
dans la hiérarchiedes nombreux petits
chefs qui constituent la cour de notre
nouvelle République bananière. /1 ne
se passe pas de semaine que ne circulent des rumeurs de démission, d'éclatement, de schismes, de ruptures,
conséquences des ambitions inassouvies et des inquiétudes de certains
quant à leur avenir.
Maisces premiers signesde désagrégation venant après les coups de semonce de Tahaa et de Raivavae ne
suffiront pas à terrasser un système
fondé sur la.menace, la répression, la
corruption des consciences.par l'utilisation des moyens publics à des fins
partisanes. /1 faudra en plus que les
eutres partis politiques qui ont jusqu'en 1982 participé au pouvoir,
trouvent la voie du renouveau, non
seulement au niveau des cadres mais
aussi au niveau du discours, des méthodes et des objectifs.
La Polynésie n'a assurément pas
besoin d'un autre R.M. O. ou autre
Front-Uni, il faut que t'opposition
présente pour 1987 des objectifs économiques, sociaux, politiques, éducatifs raisonnables,clairs et réalistes. De
cet effort d'innovation et de sérieux
dépendront les résultats des élections
de 87. /1 nous reste deux ans. Que
chacun mette sa montre à l'heure.
2
OHREL
Le symbole
L'AUTONOMIE
INTERNE NE
DOIT PAS ETRE LA CHIENLIT! ON
NE FAIT PAS N'IMPORTE QUOI
N'IMPORTE COMMENT POUR N'IMPORTE QUI AVEC L'ARGENT DES
AUTRES!
de la démission
Au revoir,
Monsieur OHREL
de l'é~at
LA PAILLE ET LA POUTRE
Dans son N° 26 de janvier du Bulletin du Tahoeraa, le rédacteur patenté
s'est cru autorisé à stigmatiser la création de notre Société Publi Press créée
par une douzaine de camarades en juin
84 pour aider le parti à imprimer et
.son bulletin et tous les travaux nécessaires au développement de nos idées.
Que le rédacteur du Tahoeraa se
rassure, si Publi Press fait des bénéfices, ces bénéfices n'iront ni dans la
poche de Jacqui Drollet ni dans celles
des autres camarades, ils serviront à
améliorer notre outi 1 de travail, a
mieux payer notre personnel qui est
lui aussi actionnaire de son entreprise
ET A MIEUX MENER NOTRE COMBAT CONTRE LA· CORRUPTION
DU TAHOERAA.
Il serait temps que l'Etat français
commence enfin à assumer ses responsabilités et sa mission de décolonisation dans notre pays. Cette mission ne
se conçoit pas dans l'abandon de ses
pouvoirs et le laisser-faire qui ont été
les règles de conduite adoptées depuis
bien longtemps par tous les représentants de l'Etat.
Il ne s'agit bien entendu ni de comportements d'hommes ni d'attitudes
de hauts-fonctionnaires mais de -la politique du Gouvernement.
L'autonomie interne et la préparation à l'indépendance inéluctable doivent se concevoir et se vivre dans la
rigueur de l'action administrative et
gouvernementale, exigence fondamentale pour préparer les élus et le peuple
à se prendre en charge. Hors de cette
attitude stricte, c'est la poursuite de la
politique néocoloniale de LAISSERALLER, de COMBINES, de favoritisme vis à vis des petits potentas locaux,
de SILENCE COMPLICE sur leurs DEPENSES EXTRAVAGANTES, leurs
MALVERSATIONS
bien connues,
le u r s DETOURNEMENTS
DE
FONDS, leurs ABUS DE POUVOI R.
L'ATR : UN BEAU SCANDALE
EN PERSPECTIVE ...
On s'en doutait, on n'en était pas
sûrs. Aujourd'hui, nous avons « l'intime conviction» que les magouilles dû
Tahoeraa à l'ATR laisseront loin derrière les scandales du Front Uni, Enerpol compris. La démission le 11 mars
du dernier directeur Charles TETARIA
nous confirme que la gestion de l'ATR
mérite une inspection en règle sur le
plan administratif, financier et judiciaire. C'est pourquoi la Mana Te Nunaa ainsi que le Here Ai'a et le E'a Api
ont demandé au Directeur Général de
la CAISSE CENTRALE DE COOPERATION ECONOMIQUE qui a signé
pour un prêt de 3,5 milliards en faveur de l'ATR de conditionner tout
versement nouveau à la mise sur pied
d'une commission d'enquête.
Nous
avons également saisi l'INSPECTION
GENERALE DES FINANCES, habilitée à contrôler l'utilisation des fonds
de l'Etat.
ALAIN
Cette politique constante des gouvernements de droite à l'égard de la
« danseuse polynésienne » est poursuivie aujourd'hui par le gouvernement
socialiste, ELLE PREPARE LE PAYS
~U CHAOS, A L'IRRESPONSABILITE, A LA CORRUPTION GENERA. LlSEE, à l'immixion des affaires dans
la conduite du gouvernement du Territoire. Par delà les querelles statutalres.,
notre pays a besoin avant tout de
JUSTICE, d'HONNETETE, de PROBITE et de RIGU~UR. L'Etat français
garant de la légalité républicaine doit
faire respecter ces exigences en premier lieu par les élus, ce-serait un acquis important pour la démocratie et
pour l'avenir, quel qu'il soit.
NON, M. Ohrel n'a pas veillé comme il l'a déclaré à son départ, au respect de la légalité républicaine et au
fonctionnement démocratique des institutions. Il a constamment fermé les
yeux sur toutes les irréqularités graves
commises dans les communes par bien
des maires et pour lesquelles il était
totalement informé, il a constamment
avalisé la manipulation par Gaston
Flosse des budgets publics, notamment
celui de l'ATR, permis la mise sur
pieds dans les communes d'opposition
d'une véritable autorité communale
pirate constituée par l'agent électoral
local du Tahoeraa recençant les sinistres et dispensant les aides. Il a toujours montré vis à vis des extravagances de Gaston Flosse une complicité.
bienveillante et un sens du compromis
rejoignant souvent celui de la compromission. Rien d'étonnant à ce que Gas-:
ton Flosse ait célébré pour son départ
ce haut-fonctionnaire docile, disposé
à toutes les reculades et à tous les
abandons.
PEUT -ON EN DIRE AUTANT DES
SOCIETES DE GASTON FLOSSE ET
DE SON INSEPARABLE AMI ALBERT MOUX, de leur Agence de
Voyage commune Vahine Tahiti Travel, de l'Assurance G.F.A. dont Gaston
Flosse est toujours Agent général et
où il assure en violation de la loi tous
les véhicules de la Commune de Piraé
et ceux des autres Communes Tahoeraa, et les bâtiments des services publics et ceux des offices publics ce
qui constitue un délit d'ingérence caractérisé sur lequel la justice, saisie
aura à se pencher?
'Non décidément, Messieurs de Tahoeraa, ce n'est. pas ce reproche-là
.qu'il faut faire à la Mana Te Nunaa,
surtout de la part d'affairistes dont
l'appétit effraye rnême aujourd'hui les
militants les plus sincères du Tahoeraa ...
Le rôle du Haut-Commissaire de la
République n'est pas d'organiser des
soirées récréatives et mondaines dans
les jardins de la Résidence pour le tout
Papeete ni de terminer son séjour par
la traditionnelle « tournée- des présents » chez les petits potentats cor-,
rompus, il est de préparer ce pays à
assumer ses responsabilités et d'aboutir
dans les meilleures conditions à l'émancipation.
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pahia hou a hor oà faahou
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ATR. Te hinaaro nei te
taatoà e 'ite i te huru
mau no teie pu e to na
tereraa. mai te mahana mai
a haamauhia ai 0 ia a piti
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Ua
faatae-atoà-hia atu taua
rata nei i te Peretlteni
rahi no te Tomi te Hi'opoà
Faufaa a te Hau Farani,
inaha, 0 ia te hi ',opoànui
ho te mau faa'ohiparaa
atoA i te faufaa a te
nunaa.
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E mea papu e, i te
matahiti 1~87. ia parahi
te pae pato'i i te Apooraa
Rahi, e haamau o'io'i 0 ia
i te hoê tomite no te
tuatapapa hohonu i te mau
'ohipa i ravehia e te ATR.
E na te ture e haavâ i te
mau hape atoà. Mai te mea
ê.
ua
hue-noa-hia
te
taatoA 0 te moni ma te
aur aro "'~re i te faanabo-'
raa i f aao t Lh i a no na. te
faaara nei te pae rahi e
fâ mai i te matahi tl 1987'
e, eita roa atu 0 ia e
faaho'i
i
te
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i
haamauA-tià-'ore-nda-hia.
No reira, te ani ,onoono
nei te pae pato'i no teie
mahana i te mau pu fare
moni e, ia tuatapapa i+te
haamauàraa a te ATR i teie
taime, a fifi ratou i te
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Parau api.pote
TAPUTAPUATEA
TE TAUI NEI
o GASTON
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TA NA PUAA
HORO FENUA
• E mea tl! ia faabaamana'ohia
atu te
'ohipa
maere l' tupu i roto i te ..,
ma'itlraa 'oire no Taputapuatea l te matahitl 1983,
inaha, ua ma'iri te tavana
'oire i te pae iti
ua
ère 0 Guy Sanquer 1 te
parahiraa.
Na roto i teie ma' iriraa to Guy Sanquer, e rave
rahi mau tarahu ta na i
valho mai e tae noa atu l
te tahi mau 'ohipa ti~
'ore, te tumu ia a tuu atu
ai te tavana 'oire âpi 0
Charles SMITH e 0 Albert
TARATI , te hoê 0 to na
mono, i teie mau 'ohipa
t Là 'ore l roto i t~ rima
o te ture.
El r aveà parurwraa ia
Guy Sanquer, ua faaauhia
ia Pupure Maiarii i te hoê
'ohipa i roto l te totaiete "SDAP· DO te mau
pae Raro Mata' t , area la
Guy, ua paiuma mai 0 la i
roto i te Apooraa Rahi.
Teie ra, te rave nei te.
ture 1 ta na 'ohipa e mai
te rnea ra te bauA 'ino nei
1 te pae 0 Guyguy, e no te
mea e rave rahi teuteu to
Flosse e haa nei i te
tiribuna, ua nehenehe ia
ia na ia 'ite oioi i te
tereraa 0 te mau fifi 0 te
riro i te iri mai i n~ ia
Guyguy, i mana' 0 ai 0 ~:e
taui l té puaa horo fenua.
,Ua rave 0 la ia Albert
:TARATI, te toru 0 te mono
tavana' 'oire no Taputapuatea tei' farO i teie mau
faanahoraa ta Flosse. 1
muri mai, ua baapurara 0
ia l to na mau mana'o pato'i na'roto l te mau ~à
,faatere
haapiiraa,
te
,itehia nei te âuèuèraa 0
Albert Tarati la na Iho ,
Inaha, ua papu i teie nei
,i te mau teuteu no te
Ta bo¬ raa no Taputapuatea
ê, 0 ia te tahi tumu rahi
no te hororaahia 0 Guy
No te faa'iteraa i to
Sanquer i te haavaraa. Te
ratou mana'o onoono, ua
fifi nei te ôraS tua nouôpua te mau arata'i no te
nou e te fifi atoà nei 0
Tahoêraa
no Tarahoi
e
Fiosse 0 te hinaaro nei i
faauè, na roto i te Tamite faahepo i to na mau
tera teltel, la hi' opoà
teuteu i teie nei puaa
faahou l teie tapura terehoro fenua tei riro ei
raa faufaa ta Taputapuahotu no te mau fifi aioà e
tea. Te vahl' huru ê ra,
farereihia nei e te Tahoêaita roa te Tahoêraa i
raa i Taputapuatea. Aue
faahitl noa ae i ta na mau
hol ê Gaston ê ! Noa atu a
faahaparaa, ta na i haapata 'oe mau faarapuraa,
rare na roto i te mau veà
aita 0 lA MANA TE NUNAA e
no t e. fenua nel.
hahi ne i , E tiàturi rahi
to na i ta na mau faanahoHau roa atu ai, i mua i
raa tiàma. E mai te peu
tei tapura tereraa faufaa
noa atu e tupu te ma'iti'faahlàhià roa no te 'oire,
raa no te faaâpi i te mau
aita 0 'Guyguy ma i pato' i .
maro no te 'oire, ua inenoa ae, ua faaea noa : ua
ine roa matou no taua
mana te tapura tereraa
hororaa ra.
faufaa a te 'oire no teie
matahiti.
Faufaa
'ore
Elaha ra tatou e hape,
atura teie nel ôpuaraa ta
inaha te faariro nei te
te Tahoêraa.
Teie
nei
Tahoêraa i teie mau 'ohipa
ôpuaraa ta na i tiàturi e
81 raveà na na no te taputupu mai te hoê ·temeio.
niraa, eiaha 0 la ia ma'irihia i te faahapa no te
Na roto i teie 'ohipa e
mau tute e rave rahi ta te
no te rahl 0 te nounou 0
Albert Tarati i te tiàraa
nunaa e mauiui nei.
no te fenua ne L, no nià i
te tapura tereraa faufaa a
te foire no Taputapuatea
ta na lho 1 ma'lti na mua
noa ae a ôpa atua ai 0 la
i 0 te Tahoêraa.
E MATA NA
1 TE HI'O 1 TO OE
IHO
• l roto i te veà n026 a
te Tahoêraa no te 25 no
tenuare ra, ua faahapa na
te papa'i veà no te Tahoêraa ia lA MANA TE NUNAA no
to na haamauraa i te hoê
totaiete nenei veà tei
riro ei faura'o no te arata'iraa i te mau 'ohipa a
lA MANA TE NUNAA, a riro
atu ai ei fana'oraa na te
taatoàraa. Teie nei totaiete, ua haamauhia i te
âvaè tiunu 1984 e te tahi
mau rauti, hoê ahuru ma
pi t i 0 ratou, tei riro ei
'ite no te pupu i mua i te
mau fare moni no te fenua
nei.
Ptrae , e te mau
'oire
Tahoêraa, no te fenua nei,
e tae noa atu ho' i i te
mau pu 'ohipa a te Hau
f enua,
ua tapa'ohia te
reira i teie pu parururaa
àti ta Fiosse. E faanahoraa huru ê mau a teie ••• e
mea tià roa i te mau tiàau
n6 te ture ia titorotoro
maite i teie 'ohipa, a taa
noa atu te tano e te hape.
E no reira, e te mau
tià no te T.ahoêraa, e mea
tià i a 'outou ia mata na
mua i te pou e tarava ra i
roto i to 'outou mau mata.
la 'outou ihoa ra e te mau
ôna no te Tahoêraa 0 tei
rir o ei tai àr aa na te mau
rauti iho 0 te Tahoêraa ...
Eiaha 'oe e haapeàpeà,
e te papa' i veà, no te
mea, aita teie nei totaiete e fatuhia e teie
mau rauti hoê âhuru ma
pit i , e, eita roa te âpi
no teie nei ôpuaraa e ôperehia na nià i na mero 12
tei haarnau i teie totaiete. la 'ite mai ra 'oe, e
te papa'i veà no te Tahoêraa, ua riro teie faanahoraa ei raveà papu na lA
MANA TE NUNAA, no te àro i
te por i t Lta tià 'ore a te
Tahoêraa.
roaa i te pupu 12 mirioni:
hou te hopeà no mati 1985.
Na teie tino moni e haame~
huti mai i te moni i ôpuahia e àitarahu no te
hooraa mai i teie pû.
Ua faaoti tera tomite
'oire e tera tomite 'oire
ia haaputu i te faufaa no
teie 'ohipa. Ua haere atu
te tahi mau rauti huru
rava'i rii e tarahu mai i
te tino moni na nià i to
ratou i'oa oia hoi e
400 000 farane. E 30 tuhaa
400 000 f arane tei titauhia. E 525 000 toata te
moni e faaho' i i te âvaè
hoê no te tarahu i te roaraa e 1 matahiti.
Te 'ite tata'i tahi nei
te mau r aut i i te faufaa
no te hooraa mai i teie
pu. la 'ore teie pu e roaa
ia tatou auê ia te peàpeà
ê ! E 'ore roa e roaa faa- .
hou atu a ia tatou te hoê
noa atu vahi mai teie te
faufaa. la 'ite mai te
Tomite Oire, te mau tomite
rauti e, ê hopoià @nui
teie na tatou. la ârno
tatou,i te reira.
TAURAMA
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1985
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ma tamua a lA MANA TE NUNAA
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'oi.f1t1 no TAPUTAPUATEA
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tJahi 0 ta te Tahoê:raa i 'ore roa i mana' 0
~~ no reira mai te tumu no to na fifi
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mau mahana.
Eaha to 'oe mana'o i te
mau
totaiete a Gaston
FIasse e ta Albert Moux
tei haamai tai noa i na·
taata toopiti ia faaauhia
i teie totaiete tiàma ta
lA MANA TE NUNAA i pa tu i
ta na mau arata'iraa no te
maitai 0 te taatoàraa 0 te
nunaa. la h'iohia te arata'iraa a Flosse e tià ia
faahitihia ê te mauiui nei
te nunaa na roto i te mau
tute ta na e haamana nei
na nià i to na tiàraa
Peretiteni no te ·hau fenua
e tae noa atu ho'i i to na
tiàraa faatere no #te pu
parururaa t i "GFA". E mea
tià ia 'ite te nunaa e té
mau pereoo no te 'oire no
à
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.. Ua faaotihia i roto i
te Apooraa Amui no te 15
no titema 1984, e hoo ma i
i te pu e 'ohipahia nei ~
lA MANA TE NUNAA i Paofai.
E ôpuaraa rahi teimaha
mau. Areà ra, 0 te 10 teie
o te matahiti mai te fâraa
mai 0 lA MANA TE NUNAA.
lnaha, ua 'oa'oa te mau
tià no te Apooraa Amui i
'·tefaaoti e ia hoohia mai
ihoa t e i e pu. E oti teie
'ohipa mai te mea ê, e
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i, te matahiti 1983 ra i te
otu no TEFAUROA i Mahina e
"ua 'itehia te manuia-roaraa 0 te 'ohipa. 1 teie
ma tahiti e no te 10raa a
te matahiti 0 te pupu, e
faahanahanahia te reira na
roto i te TAURAMA. Na te
Tamite Faatere i tupu i
Pirae i te 30 no mati i
haamau i te mau reni rarahi no te faaineine i teie
TAURAMA e na te mau Tami te
Oire e faananea roa atu.
Te mea papu i teie mahana,
oia hoi, ua tapeà mai teie
Tomite Faatete i na tai'o
mahana e 3 : te 15, 16, 17
no novema no te faatupu i
te TAURAMA no teie matahiti 1985.
TE PINA'INA'I 0 TE 'AAU
Pare t àb t o , rare
TO U l'AUE AU
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Rohipehc aruerue no to Ù val"r'ua,
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Aià tumu no to Ù aià,
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Utuafare ma he re ore no to
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Maru
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Hllru no co ù huru,
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Tte u a.une r-r- ace no mua pa e a muri.
Pare ~l1im~a, fare farii,
.Pare potee', fare haupa pe ,
Fare l1auparu, rare tauper',
Râall no te fcnua,
T~pdi ~o te fenua,
Papai no te fenua,
Vauvau nd te fenua,
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Tao t o i110a,
Tàmaa il1oa,
Tte haamere'ore
no mua pa e a muri
noa atu.
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Tera ra peue' i t i ,
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Nee'a te il1u e te rao i te ao ,
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Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 28 février (n° 127) au 31 décembre 1985 (n° 134)