Ia mana te nunaa_Bulletin n°127 FT 28 février 1985 .pdf
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2S ,no fepuare/février
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1
ÉorrORIJXL
*
Ull€'
année
nouvelle
s'annonce. Mauvaise pour
le contribuable moyen qui
a vu sa participation
fiscale augmenter de façon
très
importante par les
décisions du gouvernement.
Voici l'essence qui franchit sans transition
le
cap des 100 F le litre,
provocant ainsi dans l'esprit
des citoyens
les
mieux anesthésiés par les
mesu.ras
démagogiques du
2'aho,§~"aa.,
un brusque sursaut,
un réveil doulou~
reux, Ce ne sont pas les
,H9WJJ(~nts
vils et bas sur
"1 1impôt
Enerpool"
qui
armseco,l1t la population.
Chacun .1 très bien compris
CIlle,<,Jomme
à son habitude,
Gast.-:Jt:,
Flosse essaye de
te l.re po,rter cl d'autres la
re.spow:;abilité de ses ex»
aucun' rapport pubi_1.éde1983, tout se passe
toujours entre "amis" ; il_
'semblerait toutefois
qu'à'
peine la moitié des mai.sons
détrui tes
auraie~t
été reconstruites...
mais
pratiquement tout l'argent
a déjà été utilisé...
On
attend des précisions •••
puis
En Nouvelle Calédonie,
drame continue.
Eloi
Machoro, l'un des responsables du FLNKS a été
"malencontrueusement" tué
ainsi que son bras droit,
à terrain
découvert, par
les forces de l'ordre. i iest toutefois curieux que
le hasard ait voulu que
sur la trentaine de mili~
tants
du FLNKSprésènts,
seuls les deux responsables
aient
été
tuës .••
Deux victimes de plus qui
allongent
la
liste
des
martyrs du peuple Kanak.
Mêmes situations
qu'en
Algérie,
mêmes réflexes,
le colonialisme a décidément
partout le mêmevisa1:'m.lC"'.
ge, les mêmeslaquais, les
'mêmes Harkis,
les mêmes,
M~is le pire n'est pas
"gros"
qui,
de
toutes
faellc(.:.r-e
e rr: i vé, car les emçons,
ont
déjà
".
'eplacé
prun cs contractés
par le
leurs billes ailleUl s, gui
qouve xnement: Flos,se pour
excitent
les même~ "peaLimenter l' llTR (Agence
ti
ts"
,
qui
se la .ssent
Texx'itori,'l],.e pour la Rémanipuler
et
si
ça ':ourne
-ël.ect.Lon ) , ne commen('1eront
mal,
payeront
les
frais de
à êtn~ rem.bou:csé,D
([LW dans
la
casse.
Navrante
réédi3 an0:; ,. ••
.D' i ci. " ~1, r tosee
tion
de
l'Histoire.
ne .sen~ p.7.:,JS VI poul'oir
pour a! Sik-r.'9I' Sf s xosponser
A. ce propos,
Gastu..
b~·.lités.
;"';:':!.I t
à l'ATR,
le
Flosse,
toujours
aussi
irresponsable,
intervient
de plus en plus dans les.
affaires
calédoniennes au
risque d'augmenter l'insécurité de nos compatriotes
de Kalédonie. Fidèle aux
ord;;'es du RPR, le,' voilà
qui part en guerre co.ntre
le gouvernement socialiste, qui veut assurer luimêmela sécurité des Tahitiens
à Nouméa... avec
quels moyens, comment ? On
brûle d'intérêt
de le savoir. Va-t-il déplacer sa
garde personnelle?
Il
semble bien que l '''affaire
calédonienne"
arrive
à
point pour détourner l'attention vers l'extérieur,
alors
qu'en
polynésie,
c'est le début de la fin
des illusions.
La ceinture
orange se resserre de deux
crans; l'ATR ne fait plus
recette et l'on commence~
percevoir des signes inquiétants
de mécontentement au sein même des
militants
Ta~oêraa les
plus éprouvés.
Comment en effet
en
serait-il
autrement, lorsque les fidèles s'aperçoivent eux-mêmes que leurs
avis ne sont plus écoutés,
que les opportunistes ont
pris leur place, ,que les
"visages pâles" de la mal'rie de Paris tirent
les
ficelles
et que l'Argent,
le profit de quelques uns
est au centre de toutes
les·préoccupations ••• 1985
sera aussi pour eux l'année des désillusions.
Face à tout cela, IA
MANATE NUNAA
poursuit son
travail avec sans doute un
visage plus serein mais
aussi plus préoccupé de
ses responsabilités
dans
l'opposition
et des prochaines échéances électorales
qui
seront
sans
aucun doute les échéances
du pouvoir ••• 1985 sera
une rude année pour s 'y
préparer.
FORMATION PROFESSIONNELLE A LA GASTON:
DE lA POUDRE AUX YEUX.
*
Dans le n°12 de décembre 84 de son organe officiel, l'US/SATP apporte un
éclairage intéressant sur
la politique sociale du
gouvernement.
Dans un premier temps,
à l'occasion d'un communiqué. l'Union des Syndicats
SATP explique pourquoi
elle n'a pas signé le second volet des accords
tripartites sur la formation professionnelle que
la presse inféodée au gouvernement avait encensé le
11 juillet 1984. L'US/SATP
explique notamment que
seuls 2 syndicats "oran'ges ", représentant 36% des
voix des travailleurs ont
signé cet accord et cela
ne constitue pas. tant
s'en faut. la grande vic'toire célébrée par les
journaux bien-pensants du
Territoire•••
Puis viennent les explications•••
L'US/SATP avait. au
cours des négociations,
fait plusieurs propositions
1/ Que la formation
professionnelle initiale
et permanente devienne une
OBLI~ION territoriale;
2/ Que l'Etat participe
,par ses représentants à
ces négociations et fasse
partie du Haut Comité pour
l'Emploi;
3/ Qu'un congé de formation soit reconnu aux
travailleurs non comme une
·FAVJ!lJR·, mais comne un
DR:>ITJ
4/ Que la participation
des employeurs soit assise
sur la masse salariale
servie par l'entreprise et
calculée sur la base de 1
.à 2% de cette masse salariale.
Aucune de ces propositions n'a bien sUr été
retenue. Le communiqué
ajoute: ·Nous avons eu
droit à des échanges à
sens unique ou bilatéraux 1
·gouvernement-patrons·. Les propositions
du gouvernement sont pour
hi SATP ·de vieux habits
ranis au goat du jour· et
·une nouvelle poudre lancée aux yeux des travailleurs·.
·La participation des
employeurs, juge la SATP,
est cauplètement dépassée
et insuffisantepuisque ne
couvrant qu'à peine le
quart des dépenses de formation
professionnelle
actuelle·. ·C'est encore
les salariés qui auront à
supporter à travers les
augJllenta
tions de droits
dtentrée ou de droits de
douane ou encore des taxes
parafiscales diverses ou
nouvelles, la charge financière des actions de
formation. Les travailleurs seront les payeurs
de cette nouvelle politique gouvernementale et en
fin de canpte, de 'leur
formation.•
Que cela est bien dit!
Voilà la grande politique
la formation professionnelle
sociale de Gaston Flosse'
ramenée à sa juste mesure,
celle des combines pour
faire payer aux travailleurs leur propre formation.
Dans un second article.
la SATP publie ses remarques très sévères sur le
projet de loi relatif au·
·Code du Travail· gouvernemental, qui, s'il fallait en croire Henri Emmanuelli, devait être adopté
par l'Assemblée Nationale
avant le statut du Territoire (défense de rire) et
donner enfin aux travailleurs de 'Pol,ynésl_e,
les
droits auxque 1 sils aspi':'
rent. (J'entends déjà les
ricannements de Gaston
Flosse et de ses amis les
patrons de choc !)._
Un troisième article
très documenté a retenu
notre attention, il concerne la profession de
SMIG\RD et déroontrequ' 11
est impoSSible de vivre
dignement aujourd'hui en'
Polynésie, caupte tenu du
niveau des prix ~vec un
SMIG à
67 00,0 ECP...
çà"
on le savait 1 Il faudrait
que Mbnsieur Flosse essaye••• juste 'un mois •••
une obligation territorial~.
•••••••••••••••••••••
EH ~ ••_ •••••••••••••••••••••
Hi!i!Ht!
E•••• ~
.
•
H.H•••
H
H
.
Transport aérien
APRÈS LES- CYCLO·
NES NATURELS, LE
CYCLONE FISCAL DU
TAHOERAA.
MAIN BASSE, SUR LE TRANSPORT AÉRIEN
*
*
Il y a quelques semaines, l'·affaire- du
·pétrolier stockeur" mettait en évidence les incohérences du Gouvernement
en matière d'énergie. En
effet. un projet de barge
de stockage d'hydrocarbures présenté, il y a quelques mois, par' la société
ICARE, était rejetté par
le gouvernement de mOn~.
sieur Flosse. Quelques
mois plus tard, le ~
projet de stockage fiottant d'hydrocarbures reçoit un avis favorable du
~
gouvernement pour
être implanté à la pres-'
qu'tle sans demander l'avis des élus'Territoriaux.
Devant la levée en
masse des protestataires
,de Taiarapu, le pétrolier
était -rapatrié· à Papeete. Il est probable que
ce projet aboutisse donc,
malgré les 9 000 signatures de protestation recueillies par la mairie
de Papeete.
La seule différence
notoire que nous pouvons
relever entre le projet
de la barge ICARE et le
projet du pétrolier ICARE/RAVEL, c "est l'entrée
en scène dans la société
PEl'Rx:EANde Gaspard RAVEL, homme d'affaire Calédonien que l'on rencontre
de plus en plus souvent
au détour de toutes les
-affaires· juteuses du
Territoire, ami personnel
de Gaston Flosse, chargé
de transmettre le dossier
au conseil des ministres.
Mais nous allons voir
que les interventions des
amis personnels de monsieur Flosse dans les décisions gouvernementales'
sont de plus en plus fré~'
quentes et inquiétantes.
En effet, le premier dossier mentionné de stockage
des hydrocarbures dans un
dépôt flottant traduisait
essentiellement les querelles d'intérêts d'un
groupe d'hommes d'affaires
du Territoire ,(Siu et
Bréaud d'un côté, représentant M:lBILet TOI'ALetRavel~rtin
de l'autre,
représentant PETHOCEAN).
Il est toutefois regrettable que le gouvernement
de monsieur Flosse ait cru
devoir avancer de faux
arguments sur la capacité
de stockage de sécurité
en carburant, pour justifier son arbitrage en faveur' de l'un des deux
groupes capitalistes.
L'·affaire· d'Air Polynésie est d'une toute
,autre gravité, car ce
n'e~t plus seulement de
l'appétit de pouvoir et
d'argent des amis de monsieur Flosse qu'il s'agit,
mais bien de l'AV1!NIRDE
Après les cyclones naturels de 83 et le cyclone
de l'ATR en 84 où les poutres et les madriers,
planches et contreplaqués
volaient en tous sens,
portés et transportés par
les distributeurs patentés
du Tahoêraa (700 employés
â l'ATR)••• voici venu le
temps de commencer â payer
les factures.•• Commencer
seulement,
car
Gaston
Flosse, prévoyant et prudent, a obtenu des banques
pour les plus gros emprunts de l'ATR, un di f fé-:ré de 5 ans: 1983-1988•••
En '1988, il ne sera plus
là pour rembourser ses ex"cës
de générosité partl-
MESURES FISCALES
VELLES,: BUDGET 85.
.sane ,
tes, ils ne sont pas très
fiers. Le régime (de fer>
de Gaston Flosse devient
vralmen~ lourd â porter.
Mais déjà pour un début, la valse des taxes
est impressionnante, un
vrai cyclone fiscal. Jugez
Il est évident que pour
plutôt-! Au budget 1985,
tous les ministricules et
en mesures nouvelles, côté
autres potentats locaux
impôts directs : zéro, cô~
qui circulent en Mercedes
té impôts indirects payés.
avec =, chauffeur et ne
par tous les contribua:_', paient pas leur essence"
bles, alors là, c 'est le
107 F, ça ne leur dit
festival : 2 milliards.
rien, mais pour les personnes dont les revenus ne
'Ce qui a fait le plus
sont pas très élevés et
mal. c '-est l'essence à
qui -ont une voiture,
107 F le litre. Alors
107 -F, c'est plus qu'une
qu'elle arrive sur le Ter-\
sonnette d'alarme, surtout
ritoire à 43,58 F, rS mmeen
pour ceux qui habitent
rejettant sur Enerpol et
loin de Papeete••• Et puis
le Front Uni la responsasi
l'essence augmente,
bilité de la hausse, Enerc'est une grande partie
pol ne rentre que pour 2F
des services qui va augdans cet te affaire et le
menter ••• à commencer par
Tahoêraa pour 61,42,F.
le truck... c'est encore
,~
les furieux partisans
les moins fortunés Qui
-vont
trinquer.
du Tahoêr aa, il sn' en
reviennent pas quand ils
passent devant les pompisOTASS(Office Territorial
d'Action Sanitaire et
Social) 25Z,
FASAPA(Fond d'Action Sociale des Agriculteurs,
Pêcheurs et Artisans) 30S,
FEI (Fondd'Entraide aux Iles) 15Z.
NOU·'
1/ Modification du taux des droits fiscaux d'entrée
(D.F.E.) :
7/ Le droit cie ~tion
484 TRAVAILLIDRS ru TRANSPORr AERHN du Territoire
Les produits taxés à 7S en 84, seront taxés à
9Z en 85,
Les produ i ts taxés 'à 19Z en 84, seront taxés à
211 en 85,
Les produi ts taxés à 27j en 84. seront taxés à
29Z en 85.
et ~
de l'EFFICêCITE
00 SERVICE DE DESSERrE
AERIENNE des archipels.
2/ Tex. pour l' .. ploi
pétrolier.
En effet, comme dans
le cas du pétrolier stockeur, ce qui est choquant.
c'est la manière dont le
gouvernement de
Gaston
Flosse traite les problèmes iq)ortants du Territoire 1 dans le secret des
antichambres et en évitant
d'associer les élus Territoriaux -à une décision qui
concerne, à l'évidence,
(suite p. 9)
6/ Le taux du droit d'entrep&t est porté à 31.
5 FCPpar litre
3/ Tex. pour le dévelopfls.ant du sport:
litre de ~ière.
B/ AugIIBAtetiondes toes sur les vldéo c:essettes
quI passent à 100F pour les cassettes norlll8les et
400F pour les cassettes pornos.
9/ Tex. nouvelle sur les assurances:
valeur des polices.
lOS de la
de produit
20 FCPpar
4/ Taxa pour le déVeloppa.aRt de l'art1senet
de la valeur CAFdes appareils audio-visuels.
lOS
de l'Habitat Social)
10/ Modification et hausse sur leâ, redeYenc:es pour
prél~ts
d'agr6gets d~, __
toute nature réalisés
sur le domaine public et sur les propriétés privées.
11/ Augmentationde la t~
de .tse en ci~latlon
des véhicules.
5/ T_ cie solidarité pour la protection sociale z
Augmentationde 3,5 à 5j de la valeur CAFsur tous
produits. sauf ceux de première nécessité. Ces somIDeS servent à alimenter les fonds ou offices suivants :
OTHS(Office Territorial
des tebec:s eugllBAte.
30S.
12/ Reconductioncie la contributiOn uiceptionnel1e
eu prQfit de l'ATR.
1:S/llIpÔt Enerpool-: + aF par litre d'essence~
+ lF par litre de bière.
+ 25F par 100 KGde produitS
importés.
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Mes chers amce,
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Cette année~ IA MANA TE NUNAA va fête~ ses la ans d'existence... Souvenezvous... le 15 novembre 1975 où: 7 camarades »eeprëeentant: 'Ladiversité des ethnies et des
eonfeeeùone
~ Territoire~ se Leuërent: pour dùre eneemale NON à une certaine façon de
gouverner et de gérer Zes'affaires pubZiques •••
...
CI)
"'CI
Je m'adresse d'abord à tous Lee camarades du Parti~ qui ont conetnncùt: Le
Parti, qui ont part toëpé soit pendant un temps, soit depuis toujOUl'S~ à son h,istoireet
pOUl'qui IA'MANA TE NUNAA, c'est un peu d'eux-mêmes, o'est un peu de oet idéal,que ohaoun
conserve au fond de soi, comme le.mei-l-leu»et qui disposent des moyens de Le faire, même
en se ,privant un peu du superfZu~ que ,oeux-Zà avancent au Parti tout de suite 'Lasomme de
400 000 FCP qui oonstitue 'leoentiëme du coût: de Z ,immeub'le.Je sais que pour certains
camarades~ oe'Laest possibZe~ je 'pense aux fonotionnaires des oatégories A et B. Ce n'est
pas un effort démesuré. C'est aussi un peu Ze prix de ce que Z'on oroit. Je demande qu'il,
y ait au moins trente oamarades prêts à faire oet effort. Le probZème de Z'apport personneZ sera aZors règZé auprès de Za banque. J'ajoute que oet argent sera remboursé au bout
de sept ans~ loveque 1" 'emprunt consenti par 'la,banque sera payé; eeule Lee intérêts de
oette somme seront oonsidérés oomme un don au Parti.
Je pense ensuite à tous oeux qui, de revenus pZus modeetee, ne peuvent pas
ooneent i» l-epremier effort mais dont Les revenus pesmetitient:
de distraire chaque mois,
pendant sept ans~ la 000 FCP ou 5 000 FCP ou 2 000 FCP ou même 1 000 FCP, de sousorire
par système de virement automatique à aider Ze Parti mensueZZement à hauteur,de 'La SOmme
qu'iZs ont déoidé d'ootroyer à oette opér.ation.
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Je pense enfin à tous nos miZitant~ ouvriers ou sans reven~s fixes, qui ne
peuvent oonsentir un saorifice mensuel, réguZier~ mais qui désirent ardemment participer
eux aussi à Z'aohat de Zeur siège, pour oeux-Zà~ Zes comités oommunaux sont mandatés pour
reeueùl-l-i» l-eeeoueox-iptnone,organiser des [ê tee, des keimeseee, des soirées de speetacles qui seront autant de moyens pour les plus humbZes d'apporter leur aontribution.
Pour tous les autres enfin, oitoyens de notre pays~ sans préférenoe ni parti
politique qui observent depuis dix ans IA MANA TE NUNAA se déueloppe»,
grandil', agir
contre 'les-injustices,dénonce» Lee ecandalee, Lut-t-ez:
pour moral-tee» la vie publ-i-que; ils
ont aussi le droit d'apporter 'leurpierr.e à Z'avenir que nous allons construire ensembZe.
IZs ont le droit, s'ils le,déeùrenô , d'apporter 'leurcontribution à 'l'assisede IA MANA
TE NUNAA. Leurs dons seront 'lesbienvenus.
Dès réoeption de oet avis, je vous demande, chers oamarades~ chers amis, de
déoider tout de suite de votre oontribution et de me joindre sans tarder. Je vous indiquerai aZors les détaiZs pratiques.
Au nom du Parti~ je vous en remercie.
Jaoqui DROLLET
..
1~U. ..
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· . &:jt8
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Il, faut donc aujourd'hui' que chaque miUtant~- 'chaque sympathisant...chaque
citoyen' intéressé par notre démarche, puisse apporter sa oontribution à l.t aohat d'un
immeubZe qui sera un peu sa propriété.
....
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u.
CI)
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Depüùe , bien des évènements sont advenus quç, petit à petn.t, pas à pae, ont
poussé notre Parti à 'La p'Lacequ'il,occupe aujourd'hUi dans Ze coeur des gens. Noue fêterons autour du 15 novembre, cette année, comme il,se doit, cet anrüueveai-reavec L'enthousiasme et l-eemoyens qui sont aujourd'hui Lee nôtres. Et pour commencer cette oë lëboat-ion, Le Se- Congrès ordinaire a décidé de doter notre Parti d'un siège qui Lut:
appartienne, en propre. Ce sera te cadeau de tious Lee miUtants. En effet~ à 'Lafin de
L+année 84~ Le propriétaire de Z'immeubZe où:est situé Le siège du Parti~ nous a~proposé
d'acheter Z'immeubZe entier et Ze sol,pour une somme très raisonnabZe. Le Congrès saisi
de ces propositions~ a accepté avec enthousiasme•.Il,reste maintenant à réaZiser Z'achat.
..·
...~e
-
'
-.
........................................................................................
MAIN BASSE SUR li GAZ
reste plus à la gro~se
société
qu'à
attendre
patiemnent que
l'autre,
plus petite, soit acculée
au dépôt de bilan, pour
racheter ses actions. Imaginons enfin qu'une fois
les
actions
rachetées,
elle les revende à une
société chère au coeur du
président, puisque son &ni
Albert MOux est devenu PDG
de cette nouvelle socié~
té••• ~,'
LES PRIX 00
Gl\Z PElNENr ErRE ·LlBERES· • •• une petl te augmentatlon de 356 F par bouteUle. •• c 'est pas. mauvais pour regonfler les
prof its•••
~Imaginons
que pendant
six mois, le prix de la
bouteille de gaz aitété
-bloqué- par le gouvernement Tahoêraa , Imaginons'
que la hausse du dollar,
renchérissant le prix de
la bouteille de gaz, diminue les prof its des deux
sociétés importatrices de
gaz. Imaginons que l'une
des deux sociétés, beaucoup plus importante que
l'autre, puisse se permet~
tre non seulement de réduire ses'profits, mais de
supporter des pertes. Imaginons que la société plus
petite demande à plusieurs
reprises au gouvernement
territorial une révision
des prix ••• Imaginons que
'le gouvernement de MOnsieur Flosse refuse obstinéIS nt et en toute connai ssance de cause. Il ne
MAIN BASSE SUR LA
PUB ...
~ Chacun se souvient du
combat épique d'il y a
quelques mois entre le
gouvernement Taho6raa et
un certain Hubert Haddad,
tratchement déposé dans le
Territoire par la marée
rose de 1981 et se réclamant de relations privilégiées,avec le gouvernement
socialiste. L'Hubert, propriétaire d'ime AGEK:E DE
PUBLICITE z L'OFFRES, attaquait le nouveau marché
de la PUB TELE et travaillait'en très bons tennes
'.avec la municipal ité de
Papeete, pour la publicité
des abris bus.
.
Il suffit de savoir attendre •••
Quant aux contribuables
consommateurs ••• il suffit
de pouvoir
payer.
Bon
courage !
•••••
Quel tollé ·d'indignation au Tahoêraa!
Le
socialo-communiste Haddad
allait enlever avec la
pub-télé le pain de la
bouche des quot idiens locaux, lesquels, comne chacun le sait, sont très
choyés pa-r Gaston Flosse.
Une grande campagne de
presse fut orchestrée contre l'OFFRES et aboutissait à l'Assemblée Territoriale par un rapport du
26 avril 1984 du conseiller Brotherson,
sur la
nécessité
de punir
ce
renégat d'Haddad en taxant
sa pub-télé de 25'.
~
quelle surprise de
constater après ce déchatnerS nt
d'animosité
et
d'agressivité à l'égard du
socialo-communiste Haddad,
une soudaine et incCJlDpré-
hensible tendresse du pouvoir pour Hubert Haddad.
Un nouveau rapport à l'Assemblée Territoriale demande aux conseillers de
tout oublier et de baisser
la taxe à 10%. Oh 1 Miracle, des étrennes du père
Gaston.
Entre temps, une nouvelle REGIE PUBLICI~RE
·PUBLI
PACIFIC·
étai t
créée. Et soudain, tout
s'éclaircit. L'amour
de
Gaston
Flosse
pour
le
socIalo-cœmunf s'ta Hubert
Haddad, va même jusqu'à
lui signer des lettres
d'introductlon
pour
la
nouvelle société Publi Pacific auprès de tous Les
commerçants... Il semble
que certains n'aient pas
apprécier
ce. démarchage
présidentiel.
• ••••••••••••••••••••••
~
-r'ensemble du Territoire
et qui condi tionne une
partie de son avenir économique.
Une
affaire
aussi
importante sera donc décidée en cachette, entre les
différents
protagonistes
de l'opération -main basse
-sur le transport aérien·.
De quoi s'agit-il en
réalité?
~ Du contrôle de tout
le transport aérien Interinsulaire, assuré actuellement par Air Polynésie,
Air Tahiti, T.C.A •• par
une seule compagnie privée
-Tahltl Air
Unes·.
A
l'intérieur de cette compagnie
privée
figurent
bien entendu, les princi-'
paux amis du Président du
gouvernement:
monsieur'
Albert MOux : 25% du capi:
tal, monsieur Gaspard Ravel 25% du capi tal, monsieur Braun Ortega 50% du
capital de la Société,
créée il y a peu de temps
de cela et pour cela (première annonce légale parue
dans la presse du 11 mai
1984). '
EEE.........................•••
Les compagnies privées actuelles sont-elles
en difficulté?
Ne remplissent-elles
pas
leur
fonction
correctement?
Pas du tout. Air Polynésie
qui est la plus importante, réa11se depui s 2 ans,
des bénéfices.
Voyons un peu en détail ce qu'est Air Polynésie : une compagnie intérieure créée il y a 27
ans, dans laquelle UTA
détient 62% du capital,
divers actionnaires privés
minoritaires
38%.
Elleemploie 439 personnes dont
418
employéS
d'origine
locale et 21 expatriés.
Elle a transporté en 1983,
291 815
passagers
dont
111 000
résidents
et
115 000 touristes de l'extérieur. Elle dessert 29
fIes réparties dans les
5 archipels avec 4 FOKKER
21, un l'WIN OITER et un
BRITTEN NORv1AN. Elle reçoi t du Territoire
en
1983, 150 millions de subvention pour 2 lignes:
les Marquises et les G&nbiers. Les autres 1ignes
ne sont pas subventionnées.
§E
i!iiii
.
Bien sûr, la présence
de 62% des actions UTA à
l'intérieur d'Air Polynésie, nous paratt, dans le
cadre de l'autonomie interne voire de l'indépendance, anachronique.
Le
gouvernement local a-t-il
proposé à UTA de racheter
partie ou totallté de ses
actions? NON. A-t-il demandé aux capi taux locaux
d'intervenir plus activement dans le capi tal de
la société 1 NON.
Ce que le gouverne-c
ment de monsieur Flosse
a mis sur pied en secret,
c'est la liquidation d'une
compagnie aérienne locale,
dont la gestion est aujourd'hui
saine,
dont
l'expérience technique et
commerciale constitue un
acquis Iropor t ant dont le
Territoire
pouvait
très
bien acquérir soit une
minorité de blocage, en
rachetant
les
act ions
d'UTA, soit si c'était sa
volonté,
une
majorité
d'actions qui lui donne'rait la maftrise totale
du transport aérien interinsulaire.
~
__
H
Pourquoi cet acharnement inexplicable contre
Air Polynésie que le Terri toire, pouvait très bien
contrôler
par une prise
de participation
au capital ? Ne serait-ce pas une
vengeance personnelle de
'monsieur Flosse, actionnaire
majoritaire
d'une
agence de voyage (Vahine
Tahiti Travel), contre UTA
qui s'est,
il y a quelques
~emps, mis en travers de
ses, intérêts privés ? Monsieur
Flosse,
président
du gouvernement règlerai t-il,
par hasard avec
l'aide de ses amis habituels, messieurs Ravel et
MoUX' -son associé de 1'asence de vOY8ge-, les CQlllptes de monsieur Flosse
actionnaire d'une société
privée 1 Sinon, si cette
"hypothèsen'était pas fon8ée, il devrait y avoir
une explication à l'attit.ude du gouvernemen
t dans
cette -af f at re , Dans ce
cas, pourquoi ne pas donner ces raisons, d'abord
à l'Assemblée Territoriale
à 'tous les élus du Territo~re qui devraient
au
moins être consul tés sur
une décision aussi grave
et ensuite à l'opinion puoblique et prioritairement
aux 439 fami11es des employéS d'Air Polynésie.
Bien entendu,
'le gou-
vernement essayera
sans
doute, commedans l'affaire Petrocean de se retrancher derrière
des arguments
techniques
pour
justifier
son comportement. L'argument essentiel
est le choix -non encore
annoncé- d'urt nouveau type
d'appareil
Pour équiper
la coq>agnle aër ienne locale, le FOKKER 28 biréacteur de 65 places, alors
qu'Air Polynésie projettait de s'équiper d'avions
à hélices de 46 sièges,
l'AIR 42, de conception
récente. Bien évidemment,
pour l'esbrouffe
et
le
prestige de la Polynésie,
le réacteur, ça fait plus
sérieux et plus de brui t
de même qu'un, président
en CX blindée,
ça fait
plus sérieux qu'un président en Renault 4L.
L"ennui, c'est
que
le traffic
aérien intérieur
est
fluctuant
et
plutôt en baisse puisque
1984 a enregistré 291 875
passages, c'est à dire le
même niveau qu'en 1971.
alors qu'en 1919 'il y
avait eu 345 689 passages.
Pourquoi dès lors s'orienter vers un apparell qui
risque très 'vite d' apparattre sur-dimensionné par
rapport au trafic
actuel
et à venir, qui de plus,
est bruyant, polluant et
de ,'technologie dépassée,
@
...-----
- ~--__,..---
-
--' ___..........
.
puisque cet appareil vole
depuis 15--ans. Cela veut
dire que les frais d'entretien,
de maintenance,'
les frais d'exploitations
seront bien plus élevés
que-pour un avion à hélices et qu'il est à prévoir
que la
rentabilité
de
l'appareil en sera grandement affectée par rapport
à un avion à hélice de
concept ion nouveIl e • surtout sur les itinéraires
courts ou moyens (Mborea,
Iles Sous-le-Vent) qui regroupent plus de 90% du
trafic général.
Il n'est pas inintéressant de savoir que la
compagnie ~NE
AJR
TRANSPORr
qui s'apprête
à vendre un vieux F28 à
réaction à Tahiti Air Liries , renouvelle sa flotte
en achetant les avions à
hélices mode~nesAXR 42.
Est-ce pour prévoir
ce surcoût d'exploitation
que le nouveau PDGde la
Compagnie Présidentielle
·Tahiti Air Lfnes " a déjà
prévu
une
compression
d'effectif
de 1/3 du personnel et la réduction des
avantages sociaux des rescapés ? En effet, le rapport de Tahiti Air Lines
prévoi t un effecUf de 184
personnes pour remplacer
dans les secteurs qu'il
désire
s'accaparer
311
personnes qui travaillent
actuellement à Air Polynésie, Air Tahiti et T.C.A.
Ce rapport prévoi t de
plus la reprise des 184
personnes au bas de l'échelle salariale,
en leur
enlevant tous leurs avantages sociaux, notanment
leurs anciennetés. Les employéS de Air' Polynésie
feront-ils
les frais des
idées de grandeur du président du gouvernement?
Et lorsque ce premier sacrifice
consenti le F28
se révèlera toujours défiéitaire,
à quel ni~eau les
,tarifs
augmenteront-lis,
et
les
subventions du
Territoire,
c'est '.,à dire
des contr Ibuabl es, grimperonr-et Ies pour maintenir
en vol le joujou de Gaston ?
Nous ne saurions accepter que des décisionS
aussi graves soient prises
sans débat, sans explications.
sans consultation
des élus. ComS nttolérer
que monsieur Braun ~tega,
PDGde Tahi tl Air Lines
se comporte depuis quatre
mois, comme,si sa compagnie. créée par les amis
de monsieur Pl os'se, avai t
été choisie par le gouvernement pour succèder à Air
Polynésie, sans qu'aucune
décision officielle
n'ait,
été prise et expliquée?
De quel
droi t ~ns1eur
Ortega convoque-'t-:-l1 les
syndicats des personnels
d'Air Polynésie pour leur
annoncer la dispari tion
d'Air Polynésie, le licenciement de 30' du personnel, la baisse des salaires de ceux qui auront
l'~nsè
privilège d'être
réenbauchés,
alors
que
rien d'officiel
n'a été
décidé?
Mbnsieur ~tega
se prend-il pour le président du gouvernement ? Le,
président du gouvernement
se prend-il pour Mbnsieur
Ortega'?
Nous le disons tout
net, il n'est pas acceptable que des décisions aussi graves pour la vie éconœnque du pays soient
pri~es en cachette. 'que
les motivations du gouvernement ne solent pas explicitées
~t débattues au
grand jour, que les intérêts privés se substituent
au pouvoir politique
et
que le pouvoir poli tique
se compromette avec des
intérêts privés au risque'
de créer de graves problèmes sociaux pour plusieurs
centaines
d'employés et
de désorganiser un service
publiC de desserte aérienne qui même largement perTec t Ible , joue un' rôle
essentiel dans la vie éCon~ique du Territoire.
teur de 33%.
4')
le regroupement
de to~s les moyensactuels
du t.ransport, aérien au
sein d'une compagnie territoriale
organisée
en
'société
d'Economie NUxte
autour
des,
structures
d'Air Polynésie.
'"~l D'est pa~ inintéressant
de savoir
que
cette solution' avai tété
retenue dans ses grandes
lignes par l' ~nIien conseiller
de gouvernement
Boris Leontieff et l'on
comprendde mieux en mieux
aujourd 'hui
l_es: raisons
véritables
de sa démission.
Ces mesures auraient
eu pour avantage 1
a) d'intéresser'
les
Pour notre 'part. lA
capitaux locaux à l'une
a toujours
demandéla TERRlTORlALlSA- des clefs de voute de notre économie.
TIŒ 00 TRANSOORrAERHN
REGlCNAL. C'est 'le but à
b) de donner au ':Çeratteindre.
Une étape Imrltoire
les moyens d'inportante aurait
pu être
fléchir
la p()Utlque dù
franchie cet te année dans
transport
aérien,
ce sens par
MANA TE NUNM
, 1) la réduction des
actions d'UTAdans Air Po,lynésie : de 62%à 33%,
2) la prise de participation du Territoire:
de 0 à 34%.
3) l'association
de
capi taux privés oi:'lginaires du Territoire:
à 'hau~
c) dé conserver 1-'a"'!"
val technique d'une grande
coq>agnie mondiale, garantie utile pour l'obtention
des emprunts!et la continuité du service rendu.
d) de conserver l'acquis social des personnels'
eq>loyés,
e) de modernl_r dé
façOn raisonnable et rationnelle
la flotte d'a,vions à hélices pour réduire les coût s d'exploitation
et
réduire
les
subventions du Territoire
sur les lignes défici taires.
100 pel'sonnes menac~.s
d. l.t.cenciement••'-
®
Ces proposIt Ions de
bon sens visent à faire
prévaloir l'intérêt
général plutôt qU'à favoriser'
un petit groupe d'affalrlstes.
"
KALÉDONIE ...
ET SI JAMAIS LES
KANAKS C'ÉTAIT
NOUS?
*
Imaginons qu'une
large
'majorité
de
Polynésiens
désire
que leur pays soit
indépendant
rna Ls
que depuis une vingtaine
d'années, 6 000 Caldoches ont
débarqué en Polynésie pour
y chercher du travail
dans
l 'hôtellerie
ou pour placer leurs capitaux,
20 000
Français
or Lg i na Lr e s
de
Fr ance , fuyant le chômage
et cherchant
le soleil
et
la fortune se sont installés
en Polynésie,
selon
les directives
officielles
du .ministre
Pierre
Messrner , inquiet de la rnontée
de la revendication
indépendantiste
et du retrait
possible
du CEP.••
Que
penseraient
les
Polynésiens
des
voyages
fréquents
de Mlnsieur
Lafleur,
leader du RPCR" en
Pol ynésie et de ses discours en!lamés
auprès de
la. comnunauté
Caldoche,
Propositions concrètes de lA MANA
pour l'aide à la réinsertion en Polynésie des travailleurs Polynésiens de
Kalédonie.
Deux types de mesures peuvent être prévues dans
le.cadre du budget 1985 :
- une atténuation de dépenses.
- une recherche de recettes nouvelles.
128 485 000
1/ Atténuation de dépenses :
226 985 000
• Chap. 934·- Fbuvoirs publics
Art. 651·02. Secours exceptionnels 36 750 000
657·22. F.E.I. :
62 655 000
660.
Fêtes et cérémonies
15 000 000
661•
Frais de transports
15 000 000
666.
Indemnités:
87 000 000
667.
Frais de mission
5 000 000
669.
Autres frais
5 000 000
forte
de 6 000 personnes
pour les inciter
à lut ter
contre
le
désir
de
la
majQrité
des Polynésiens
de retrouver
leur
souveraineté?
C'est exactement
ce que Gaston Flosse fai t
aujourd'hui
en Kalédonle.
Il
se
pourrai t
bien
a lors que: 1es corrmunau tés
extérleur$s
à la Polynésie
pu i s sen t
corrrœ en Kalédonie,
se dresser
contre
les revendications
légitimes du peuple
de notre
pays. .• CELA DEVRAITr-.l){JS
r
v
FAIRE REFLOCHIR•••
, • Chap. 952 - Affaires sociales
Art. Subvention à l'OTASS
25 000 000
25 000 000
• Chap. 960 - Economie:
131 000 000
Art. 645-01. Désencl. des archipels: 41 500 000'
Art. 651-03. Arimes et aides au développement
économique
90 000 000
2/ Recettes nouvelles :
593800000
Ces recette~ nouvelles correspondent à des mesures nouvelles (+10Z>. touchant l'ensemble des articles recettes du chap. 971 -Service Fiscal Direct-.
D'autre part. ces recettes nouvelles ne résulteraient que d'un prélèvement sélectif sur tous les
capitaux Calédoniens investis en Fblynésie.
• Chap. 943 - Education :
Art. 657·05. Subvention à l'ICA
30 000 000
30 000 000
Ce fonds d'aide au retour et à la réinsertion
des travailleurs Fblynésiens de Kalédonie, serait
inscrit sous l'article 670. du chepître 934 -Fbuvoirs FUblics-. RDur le détail. ce tonds émargerait
au sous-chapItre 934000 -Assemblée Territoriale- et
serait géré partta!rement par 5 conseillers de la
majorité"9~ 5 conseillers de l'opposition. Le total
de la somme ainsi dégagée est évaluée à
1 022 285 000 FCP pour l'année fiscale 1985.
• Chapt 944 - Culture:
Art. 657-42. Subvention Fbtrimoine
15 000 000
15'000000
Les Conseillers de
18/12/1964).
lA
MANA
TE
*******************************
**Pour vos fruits, légumes, une seule adresse **.
:
*
-LES MAGASINS POPULAIRES
Titioro (près ZIEBART) - Tél. 42:00.27
:
*
*
*
*******************************
Bulletin de liaison - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 391 X
morité, tiré distribué
les militants.
NUNAA
(le
·1
28 no fepuare/février
III
-
TOTAL
- - --------------.,-.---- ----~---'~~-
TE HAAPAARIRAA TORO'A A GASTON!
tamau noa ne I te faaterer aa i ro t o l te hape ; te
hape no te âlfenua.
1 t o na pae , te tamau
atoà nei ..,Gaston Fiosse i
roto i te hape, hape no te
faao-roa-raa i to
lhu i
roto i te tereraa 0 te
faatereraa fenua Taratonl.
Eaha to na mana' a ia na
["dra a t oà te mau Taratoni
i roto 1 te f aate rer.aa a
te Fen~a ~'ohi ? E mauruuru ane i 0 la ? E haere 0
ia e ani i te taata .Ma' ohi
i Tara toni la t111:'U i te
faatereraa ôna a te RPCR e
la àr o i te f aa tereraa a
te Nunaa tumu ! la r t r t te
na
f e La t unu ,
i r e Lr a 0 la ~
part al la ratou i te part
ôr ure-hau . A t ae ho' i
!
ê
Penù ATGERe 0 Georgette TAEREAi rotopu i te mau tià
aratat no te pupu "Front Ind4pendantiste"
no Tazoatoni
i te matahiti 1919.
ç
,i o t L, Ua haamata te
mau t ute
r or ot a ',i i te
vavahi i to 'oe oraraa,
a t t a â te Tito i. r oaah.i a ,
EIOMUARAA
PI
,E'taaho'l
•
âp t t e i e ,
rna III li i "r no
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vuve. loa'~A na' te
S lmt t ahl t t
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'!l3t •.l rrr./Ili. ! NI) te
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t e r e r a..l Tahoêr aa i te ;mu
t ut e a te "JUJ.l<':\. area ra
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E tUpll roa te l.li-maere
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rctapu
tatou i tem ..
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à i ta r ahu ri t(~ ATR i .roto i
te hoê macr or aa e 3 tnat,ahUi
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t aut ur uh i a
e tel
'ore i,
tauturuhia. hoê â ia iaaho" I '! l t aua tairoe ra,
alti faahou 0 ~losse 1 niA
te
faatereraa.
r te fanua Taratonl, te
'rahl
'nei te mau r if 1. Ua
raut 1 il te Tahoêraa
te
tap-arahtpohe~roa-hia
e te
haamara.araahia te Hl::Hll Y
lna~ touto'i farani, te hoê
te rite.a
I~)ri à.r<'lhu :' 107'
(aate:re'o ta pUptl F1..NKS.1)
{a r a nè ( 2 l t. 'if il .) 2 ;:oa - '
Eloi IV1ACi-K)Il) e t?' na r itna
ta). ,E lie te t...~~i')~l.nl \. ~.:."":ic
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tane. Ai ta
haalllara;i,Ca8
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te mau tnuto'1 faranl i,
part nel tr;: !3al.<·}:ier,:ta
la
i
te
mau
Te 'lmi.nei te t aatereraa
o
te
Fenua M3.' oh1
l
te
faafariu i te mata o te
taata i Taratoni. eiaha te
mau hape i te'fenua ne i la
'itehla. Noa atu ra. elta
te mata e "t t e , areà te
ha t ua tjtrona. te vf noa
nei t a ,
Te vt atoà oei teie
hatua lMtona l nia lho ra.
i te mau raut i 0 te Tahoê.:..
raa , Te vahl e mana' ona.'0nta nel , maot i ra ; no t e
aha ai ta ta te f e La ôna c
hatua ? No te aha ratou ~
âtaàta al ? No te aha ra-tou e •..,'\oà
al e 'alta te
tluna~ r dri l ?
t i.à
j'
ENEHl:>O!..E par- i i. te tahi
no te t.apo· i \ t'l na iho !
pu[>.utli i te tah-i atu l\'1all
rdùtL
na r.aàtira too ,piti
GOa, 1.'<!..
E te Nun,\,\) te haailla
ta
nel 'oe i t.~ mauiui;aila'
â. 'Alt!1
E mel~ ôpl.lahla.
iho
â
"avali i te
(aa' ih!jl~a
Aretéda.
te
L tnù~ i t,~ t,~trDaha 0- te
orara<l, te t-'1tDaU T\oa l'lei0
lA
MA.NATe NUNAI\. l
ta na
Aveià 'imiraa i te
mau c""eà .1 toà no' te faatlA i te hoê ocaraa àjfalto no te taatoà. E tnauiui
â 'oe ete· Ntinaa i t,ele
ma tahl t 1 198'). Elaha e
p't'I),' a {aaineltle ra 1 te
tau1 i te por i t 1tA haavt 0
teie mahana.
âveU.
~ r roto i ta na veâ n012
no te 14 no t 1. tema 1984.
te puhara ra te aupupu
US/SATP i te tahi mau haamararoaramaraa no te poritlta turu uta'a' a te faatereraa hau no te fenua
nei.
Ei âmuaraa. ua faahiti
o ia na roto i te hoê
parau faaara (tei puharaa toâ-hia e te mau veà p irI
hau no te fenua nei i te
11 no tlural 1984 ra) ma
te haapapu i te mau tumu i
'ore ai 0 la i farii i te
mau faaauraa mana e te
faateret'aa hau no nià ihoa
ra 1 te parau no te haapaariraa 0 te roau rave
'ohipa no te fenua ue l, Te
faahiti atoà ra 0 la ê, e
piti aupupu tei farll l
teie faaauraa. E mau aupupu plr 1 ihoa i te Tahoêraa. (E ri ro la taui te
pae rahi ananaht , e tau1
atoâ paha ratou i to ratou
pereuè •••)•
Na roto 1 te mau faaauraa e rave rah l, teie te
mau mana'o ta te US/SATP i
vauvau atu i mua i te aro
o te mau t l .no te faat.ereraa hau e ai ta roa ae
teie mau mana' 0 to na i
tauà-noa-ae-hia no te t uu
atu 1 roto i te feruriraa.
Mai teie te huru ;
Te haapapu atoâ ra tei~
par au faaara
ua t upu
teie farerelraa na roto i
te tauà-'ore-raa te faatereraa hau i te mau mana'o
) te mau aupupu, areâ ra
ta te mau ôna, ua fariihia
la.
ê
,
1 roto i te hi' oraa a
te us/s~rp. e mau faanaho~
raa faufaa 'ore e te faaLiâniânl anae ta te faatereraa hau, raveâ no te
haapurapura noa i te aro 0
te feia rave 'ohipa, areâ
l muri·mai, e kaitoa ia.
Te na ô atoâ ra te
US/SATP
a lt.a te tare a
te mau ôna e tuâtl ra i
n i i te faito moni e au
la ratou ia rave no te
haapaal'iraa 0 te ~u' rave
'ohipa no
te mea,
te
faauèhia nei ratou ia haapa'o noa hoê tûhaa i niâ 'i
te maha. Areâ te toêa 0 te
mau
haamauàr aa
ra. ua
ma" irihia te t'eira i nià i
te tua 0 te mau rave 'ohipa na roto la li te haamaut'aahia te tahi mau tute
ê
,
taa
i te fenua neI , Tele-.
te huru mau no te poritita
turu uta'a a te Tahoêraa,
oia ho i , te aautua-noaraa i te fela rave 'ohipa
moni ha' iha 'i .
ê
ï
1 roto i te piti no ta
na veà, üà faahapa ù'ana 0
la i te pâpâ ture 'ohipa
tei faaineinehla mai e te
faatere hau 0 Emmanuel!i 0
tei haapapu mai ê. e mana
teie nei ture 'ohipa na
mua ae 'i
te pâpâ ture
"otonomi ". 1 roto l teie
pâpâ ture 'ohlpa, te feia
rave 'ohipa no te fenua
nei e fana'o,ai i to ratou
mau t Làr aa , Ua 'i te tatou
ê, al ta teie mau parau i
tupu.
à
E te toru 0 te mana'o e
piahla ra e teie veâ a te
US/SATP. te parau ia no te
monl 'ohipa a te feia rave
'ohipa
l
teie mahana,
inaha, tei raro roa, areâ
te moni rnaa teI niâ roa
!a. Teie parau, ua 'ite ae
na tatou... e hinaaro ra
pa'i to Fiosse i te tama,tamata r t i ,..
à
1/ la faahepo te ture
'ohipa e ia haapapuhla te'
haapaariraa i te mau rave
'ohipa atoà 0 te fenua
nei,
2/ la âmui mai te tahi
mau tià no te hau Farani i
roto i te mau tuatapaparaa
e ia tiA atoâ ratou i roto
i te tom'!te arata' i.
3/ la faahepo te ture
'ohipa la ravehia te haapaariraa i te feia rave
'ohipa i roto i te talme
'ohipa ma te âufau-noahla.
haapaari!'Cltl toroà~ e 'o_htpa ia intI te faaterepaa
f
•••••
,
ii::::"'H!!
..
Moni
1 MURI AE 1
TE MAU MATA'I
ROROFA'I,
TE MAU TUTE
RO~OFA'I
•
& mata' i rorora ' i tei u
1 niA 1 te Fenua Matohi i
te matahi tl 1983 ra. 1 te
matahiti 1984, mai
te
mata'i puaAhlohio ra te
ATR i te tiriraa i te mau
tauihaa h~mani fare, 0 tel
tarihia e te mau teuteu
ma'lti~itai-hia
e
te
Tahoêraa (e 700 rave 'ohipa i tlhepuhia e te ATRTahoêraa )••• Eaha te mata'i ta te nunaa e faau
nel i teie matahiti : 0 te
haamataraa la 1 te faaho'i
na roto i te mau tute teimaha mau, i te mau àitarahuraa mon 1 i ravehla ,e
FIosse no te ATR. E haamataraa noa. inaha, ua farii
te mau fare'moni i te faatalme l te faaho'iraa 0 te
mau tarahu rarahi i roto i
te maoro e pae ma tahit1 :
1983-1988. 1 te matahitl
1988, Alta faahou ia 0
Flosse 1 nIA i te faatereraa•••
Te haamata nei ia te'
TE POPO'IRAAHIA TE
OORAA PAUAHI
*
E ono ivaè to FIosse
tapeà-noa-raa 1 te mon!hoa 0 te tura pa'uahi 1
nU 1 te hoê falto mon1
hoo. Noa atu a te rnaraaraa
o te tira mari te, ua tapeA
noa te faatereraa Tahoêraa
i te moni hoo 0 te tura
pa' uahi 1 niA i te roonl
tahlto" & ua hoc noa na
taiete poro'i pa'uahi e
piti i ta raua tura 1 nlà
i te falto mon1 ta te Tahoêraa 1 faaotl e Alta
raua e ipi. & taaêraa ra
te val ra i rotopu i na
Nunaa i te faaho'i i teie
tarahu rahi r!àrià e 7
miria e te ifa.·Na te rahi·raa tute 1 haamauhia e
faa'ite ia tatou ê, te
taatoA 0 to tatou oraraa 0
te.fatifati 1 te ùàna 0 te
,,:.u
tute 0 te ,tià roa la
!aaau 1 te mata'~ rorofa'l
no te matahl tl 1983 ra. la
hl'opoA maital tatou i te
tapura tereraa faufaa no
teie matahltl 1985, e"ite
tatou ê. ta rahlraa tute i
haamauhia 1 n l i te mau
ôna: AORE (0) e ta te
taatoA 0 te Ntinaa : e PITI
NaRlA. E mata'i rahi riàriA mau t~ie'e vavahl nei
i te oraraa 0 te Nunaa
v.a'ohi ola ho'l te mata'i
) te mau tute.
â
Te t~te haamamae roa ae
i te Nunaa i teie mahana.
o te tute la 1 nià 1 te
~ri
àrahu : e 21 tara e 2
toata (107 farane) i te
ritera. E mea teimaha
tera • la hoo mal te Fenua
i te rUera mor i i nlà i
e mau pahi uta mori : e 8
cara
3 toata 1 raera
(43,50 F). Te par I nei 0
FLosse 1 te talete Enerpol
e te Fr on t Uni. la 'i te
tatou ê. te tute Enerpo1 1
nià i te rltera mori : e 2
toata (2F). Ta te Tahoêraa
talete ne l, Hoê 0 na
taiete nel, e mea na'ina'i
ta na faufaa ; te tahi ra
e talete rahl la e te
paut·uutu. Ua topatari te
talete na'ina'i e ua hoo 1
ta na patana 1 te taiete
rahl. Haamauhla lhora hoê
taiete ipi. Hoo mai ra te
taiete ipi i te pataila a
te talete na'ina'i i topatari. E la fiao atu tatou
ê na val teie talete : e
lite ia tatou ê, na MOUX.
o ia te hoa rahi e faahotu
nei 1 te faufaa moni a
Flosse••• 1 te mauraa tele
taiete ipi. ua maraa te
moni tura pa'uahl i niA
roa : fatata roa e 80 tara
hau 1 te mon 1 e hoohla
.a 1 tuu, 12 tara e toata
(61,42F). & rlrl rah! to
te feia 1 ma' I t1 i te Ta··
hoêraa.. Te maere n~i ratou 1 te monf : rahi 0 te
mori la haere atu ratou e
tl to 1 to Ta tou mau pereoo. & mea huru tarere te
aerero la tae i te vahl
pamuraa morio E mea telrnaha mau a te tari'fel a
Flosse. Elta e maraa faahou la arDO.
Eita Ihoa teie moni i
te mea teimaha no te mau
pIpinia faatere hau e te
mau teuteu huiraatira 0
Flosse e na nU nel i to
ratou mau pereoo raràhi
purapura ·Mercedès·, i te
mea ê, alta hoê toata 0 ta
ratou e haarnauà no te
morl. E mea li to noa to
ratou mau pereoo, na te
moni a te Nunaa e àufau.
No te fela rUri 1 ra, e
rS a teimaha mau a... No
ratou Ihoa ra. e pereoo to
ratou e. e mea atea 1 te
'oire pu no Papeete i te
nohoraa ••• la paluma te
mo.li 0 te mor1. •• e paiuma
te taatoA 0 te,mau hoo •••
E paluma te mon1 tarahu
pereoo mataeinaa ••• E ère
anel ? ••• E 0 val ma te
na nIA i te pereoo mataeinaa ? ••
ra ••• Tera tUiraa e ono
.' raë , e ita e maoro e tâhlr1 te ipi e roaà mai •••
& haapii ihoa pa'i i te
tiài••• Areà 'oe e hoa mai
ra i te tura pa'uahi••~
eita la 'oe e tiâi no te
Aufau ••• A faaitolto !
..~
,
TARATONI :' E TAPITI
ANEt TE 'OHIPA
1TUPU 1ARETERIA ?
• E hepohepo rahi to te.
mau hotu painu 1 te Fenua
Taratoni. Te fâ faahou mal
,nel te mau àroraa mal tei
'itehia i Areteria e i te
Fenua lniUa
Taina. Te
ûàna nei te faahaparaa a
te RPR-RPCR (Tanoêraa ): i
te faatereraa Aui Faran! i
te mea ê. e hlaAi rahi to
ratou i te vavahl e te
haavt i te Nunaa Ereère t
~1 tei ravehla i te Fenua
Initia Taina e l Areteria.
Te 'ino'Ino , te nounou e
te taehae 0 te mau ho t li
palnu l niâ i te mau Nunaa
e titau ra i ta ratou tlàmaraa , no roto roa mal te
reira 1 te hohonu:taa 0 to
ratou àau e to ratou aàt.
Abiri pa 1 i ê ahir 1... ua
tono la ratou i te GUU
faehau no te faatahe 1 te
toto 0 te' Nunaa Ereère.
Auaê noa iho ê na te pae
Aui e arata'l net 1 te Hau
Faranf , i 'or~ ai te tama'i i tupu i Taratonl.
Na roto 1 t o te nunaa
tumu ti t auraa '1 to na t iâmaraa, i haapapu mal ai te
hotu palnu i to ratou huru
mau, ola ho' I, te faahavahavaraa e te faatura'ore-raa 1 te; Nunaa àla.
lnaha la mate te hoê papaa
1 te ho~ Taratonl. e faahaparaa rah! te topa i nU
i te nunaa tUlllU, areà 1a
pupuhi pohe roa te. hotu
palnu ho~ ahuru taata èreère, e 'lnuraa tihapenl ia
te faatupuhia. E au ê, e
parau Caatiâ ta te hotu
palnu no te taparahl pohe
roa 1 te taata e tltau ra
i to na tlàmaraa.
Tera te
hlnaaro mau e faatupu 1 te
HA.U •••
1 roto 1 na tama'i
tupu l' te fenua Initia
•
~
~
Taina e 1 Areteria, ua
piri te tahi mau taata àiâ
1 te mau hotu palnu. Ua
àruèhia ratou ma te parauraa ê, 0 ratou te nunaa
ALA maitai. 1 Taratonl, te
àruëhra nei te mau taata
èreère a pi '0 ne i i mua 1
te hotu painu e malte ~a
ra ê, Alta ratou e hlnaaro
ra la t iàma to r atou fenua. Areâ te rahiraa 0 te
nunaa tumu e titau nel i
te faataaêraa. e mau taata
'iino roa ratou.
Mai te peu pa' i
te
hinaaro nei te Nunaa tumu
no Taratonl e faaea farani, eaha la te fifi la
haama'lti la ratou... e
rS a tlà e na te Taratoni
AU e f aao t I 1 to 'na parau, lnaha, 0 la te nunaa
tumu e no na ho'l te
fenua. E la hinaaro ho' i
ratou 1 to ratou t iâmaraa
l" roto la Farant , e t Iàmaraa to ratou 1 reira.
E:lahara na te hotu painu
e faaoti 1 te parau 0 te
\[unaat.umu no Kanakt ,
ê ,
1 te tau a faaterehau
nul matamua al 0 la. ua
faauë 0 Messmer tane i te
rahiraa hoê ahuru tauatlni
taata êê ia haere e haafifi 1 ·te parau 0 te tiâmaraa e ôteu mai ra i talla
tau ra 1 roto i te Nunaa
tumu no ~laki. A ara e te
Nunaa Ma'ohi ! A ara! a
roohla.tatou i tele àt I e
rOamaehianei e to Kanakl.
ta 'ore la âramoinahia la
tatou ê, te mau nunaa atoà
o teie ao 1 titau la tiâma
ratou, e rave rahl tei
6.'
..
...
mate na roto i te haavtraa
a te hotu painu.
&i hi'oraa noa na tatou, 1 roto i te mau pu
raveraa 'ohipa e te mau
toa no Papeete. 1 roto I
te mau hotera. te rahi roa
nel te mau rave 'ohipa
ratere. Te 'ohipa 1 tupu i
Kanaki. te tupu atoà nel 1
te Fenua Ma'ohl nei: e
6 000 papaa no Taratoni e
rave nei i te 'ohipa 1 0
tatou nel e, e 20 OO~
taata faran! i faaruè i to
ratou fenua no te 'ohipa
'ore e ua haere mai e 'lmi
l te 'ohipa i Tahiti nei.
la tae 1 te t aIœe e ma' iti
al .tatou no te tiàmaraa 0
to tatou fenua. e 'ore roa
tele mau hotu painu e far i I, E àro mai t-e pae âtau
no Farani mai ta na e rave
nel i Kanaki. E tere mai 0
~afleur e turu la Flosse e
no te faataputô i te Nunaa
Ma'ohi, ratou ratou Iho ,
Na te mau Aal·fanua e haapapu la tatou ê. la tae 1
to na taime, e upootiâ
Ihoa te Nunaa tumu 1 te
pae hopeà ,
E nahea te hotu palnu
la tlAvaruhia ratou? &
pari ratou la al i to ratou onoonoraa la 'ore te
Nunaa tumu no Kanak! e manuia 1 nià i ta na Iho
fenua. E ui raa teie e nehenehe e.faaferurl la tatou i te 'ohipa ~ tupu nel
i Kanaki. Ta Tatou âroraa
parau tlà no te faatlâma
la 1 te Nunaa tumu no Kanak!, ta IA.~
TE NUNAA
la àroraa e tu(u papu nei.
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!HI!I.!I.~
Parau api
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TE PA TO'IRAA lA TUATAPAPA AMUI 1MUA 1 TE
NUNAA
.. I te mahana ,-,?Ù 1 22 no
t_E1huare 1985,
ua patahia
te hohoà e ua haruharuhia
té reo 0 Jacqui DROLLET i
roto i te âfata teata RFa,
i ~
i te mau papa'i veA
no te fenua nel. Hoê hora
~e maoro 0 tele uiuiraa no
te faa'ite l te NUnaa i te
tlàraa 0 lA MANA TE NUNAA
1 mua 1 te flfl e tupu nel
i te tenua KANAKI e te mau
auraa tapiihere e val nel
i roto' 1 te mau mana poritita e te mau ona. Hou
teie pataraa hohoà e uluiraa. e aniraa ta Jacqui
DRDLLET 1 faatae na roto i
te reo no te reva 1 mua 1
te Nunaa,
la Franklin
Brot herson 0 tel pari ê te
tumu 1 faaea muhu 'ore noa
ai 0 lA MANA TE NUNAA i te
talme ma' itlraa 0 te tapura tereraa faufaa 0 te
Fenua f e ~ramarama
.1 ore
la. I te anlraahia 0 la la
haeremail
mua 1 te Nunaa
no te âpar au e no te -tua.tapapa , ua pato'! 0 La ,
Ani atura 0 RFa 1 te faatere hau no te faufaa la
haere mal 0 la e mono la
Franklin, ua pato'l atoà 0
la. No ·te rS a i ta teie
faatere haut e rS a au ae
na na i te faau i te mau
papa '1 veà Taho@raa ma!i. la
Christine Bourne e 0' Lucien MaIllard 0 tel ului
la na i te tahl mau uiraa
ôhle noa la pahono.
Na roto i na pato' lraa
,~ pitl nel, 1 ôpua al 0
RFa e titau
la Jacqul
DRDLLET la haeremaii
mua
1 te mau papa' i .veà i ,te
pô mahana pl ti 25 no tenuare. 1 taua mahana haruharuraa ra, ua pâte noa te
niuni u i te pu haaparareraa no RPO. no te faauè 1
te mau faatere 0 teie pil
ia tapeà 1 tele uiulraa
mana' 0 to Jacqui DRDLLET.
rel hea atura te parau ê,
e tlàmaraa to te taata ia
faahl tl
"
na
0 ?
••••
1
to
na
ma.-
la '1te mal tatou,. ua
an! plneplne 0 'IA MANA TE
NUNAA la RFa, ia faatupu 1
te mau uiuiraa mana loi
mua 1 te Nunaa na' roto 1
na reo e plt1 (te reo
Ma'ohi e te reo t1pee), 1
rotopu 1 te mau tlà pori·tita.
Ai ta te Tahoâr aa
i far li . ia faaparauparauhia te"feia i 'ore 1 ma'itihia. I teie mahana, e 3
tià ma'itià to lA MANA TE
NUNAA, hoê a pahonoraa
elta e au la âparau âmui i
rnua 1 te nunaa na roto I
te reo o.te reva ••• E tumu
anel ta tele farii-'oreraa ? .''_ •
TE POPO 'lRAAHIA TE
HAAPARARERAA PARA U FA AITE 1ROTO 1
TEAFATA TEATA
* Peneite aetaputôraa
ê ua 'lte 'outou
roto1
i
pu i te faatereraa hau
fenua'Tahoêraa e te taata
ra 0 Haddad Hubert. tel
tapaemaii
Tahl ti 1 te
manuiaraa te pae Aui i
Faranl 1 te matahlti 1981.
1 to na ta'ahiraa IDai i te
fenua nei, te na 0 ra 0 l~
ê. e taata piri 0 la i te
faatereraa hau àul no Farani e, e mau auraa taa ê
te val ra 1 rotopu la na e
te hau Faranl. Haamau iho
ra tele taata, 0 Haddad, 1
te taiete parau faa'!te no
te mau pu tapihooraa taoà
na roto 1 te âtata teata.
01lipa atura 0 la ma te au
mai tal e
te laatereraa·
foire no Papeete: na teie
taiete i haamau 1 te ma14 _
fare tapaeraa' pereoo mataeinaa na te mau hlt!
aroa 0 Papeete.
I to te Tahoêraa 'lteraa 1 teie taata no te pae
àui, ua auê ae ra 1 te
rirl rahl 1 Eaha tele ! Na
tele taata no te pae àul e
haere mai e 'irtti I te
tâpu faraoa a te mau veà 0
te fenua nel. Ua 'ite tatou ê. te mau veà 0 te
fenua ue t , na te Tahoêraa
la, 1 aupuru al 0 Flosse
la ratou. E 'lnaha, no te
'lno'ino rahl 0 Flosse ma
1 tele taata, ua haamata
anae atura i te Aro la
'ore tele ta1ete "OFFRES"
la tiA. E no te rahi 0 te
, Ino ' Ino , ua ani roa te
Apoor aa Rahi ia ta 'Iri 1
tele taata, la Haddad na
roto 1 te tuteraa 1 ta na
mau parau f aa 'ite I te hoê
tute teimaha mau (25%).
Alta 1 maoro 1 murl mal
i tele 'Ino ' 1nor aa rahi l'
.te tupu net te hoê 'ohipa
maere mau. Ua 'ore roa te
riri 0 te Tahoêraa 1 tele
ôpuaraa e taa'ite l te
par au f aaar a na roto 1 te
âtata teata. Te tupu nei
to Floss~ hore 1 teie tlàEaha i tupu ai teie
tioi-tauè-raa 0 te mana' 0
o te Tahoêraa?
No te
mea ia ê, aita l maoro
ae
neI ,
ua
haamauhla
te hoê taiete haaparareraa
parau
faa'lte
âpi,
0
"Pub! i
Paeif Ic "
to na
l'oa. Te
lite nel
ia
tatou ê. e t umu . 1 faahua
here ai Flosse i teie
t iàporo
no te pae àu.i
e ua tae roa 0 la i te
tono i tele tiàporo na
roto.1 te mau pu tapihooraa atoà 0 te fenua ne!
ma te parau faafaahiahia
i ~ele 'ohipa haaparareraa
parau 'faa'ite '(publicité)
na roto 1 te reo 0 te
reva. E au ra ê, alta
te hoê pae 0 te mau fare
. toa 1 ànaàna tae 1 te
parau
a· te peretlteni
Flosse 1 roto i te rima
o Haddad tane •••
TE POPO'IHIA NEI
T.E UTARAA
MAN UREVA
• I na hepetoma 1 hemo ae
nel, ua 'ltehia ê. aore e
faanahoraa papu ta te faatere hau haapa' 0 i ·temau
Ito. 01a mau, e ôpuaraa no
te putu i te mor ~ àrahu
tei vauvauhla i mua i te
~pooraa Hau e te totaiete
1ta morl àrahu "ICARE·,
tau âvaè i teie nei. Ua
pato'i te Apooraa Hau a
Flosse r teie ôpuaraa. Tau
âvaè 1 muri mai i· teie
pato' lraa, te farH 'l'ate
Apoor aa Hau 1 taua ihoa
?puaraa ra, teie ra, e
tQtau te~e pahi putu mort
,1rahu i roto i te '0' oà no
Taravao. Ua haamanahia e
Fiasse ma te 'ore roa e
an! i te mana'o 0 te Apooraa Rahl. '
Ua f if 1 ra tele faao tLraa na roto 1 te pato'iù'ana-raa a te nunaa no
Ialàrapu
la tûtau teie
pahl i Afaahitl. Opua ihora te Apooraa Hau e f aaho'i mal te tûtauraa 0
teie pahl i roto 1 te
',o'oà no Papeete. E au .ê
la h1'ohia atu, e manuia
tele ôpuaraa. noa atu â te
mau tuuraa rima 0 te rahiraa e 9 000 taata 1 raro J
te rata pato' i a. te Joire
no Papeete.
E mea peàpeà rahl
t~ relra la ferurl tatou.
E parau mau tele. Lnaha ,
te parau no te pl ti 0 te
pahl putu mori àrahu, ua
ôpuahf a ia e na ta1ete e
olti e vai nei i teie mahana : 0 "Mobl1" e 0 "Total" (fatuhia e Br éaud
raua 0 Slu) e 0 "Petrocean"
(fatuhia e Ravel
raua 0 Martin). E àroraa
teie na ôpuaraa i rotopu 1
na tota1ete e pitl nei. Te
parau ra ta te faatere hau
i parau i mua i te nunaa.
e mea ê roa ia. Inaha, te
~a ô ra te reo no te faatere hau ê, aore e rava' i
teie mau puturaa morl e
vat nei, 0 te tumu la' i
ôpuahia ai i te faatià i
te tahi haaputuraa mori ê
atu 1 te fenua nel. Riro
atura te reira ei tapuniraa 1 te mau tumu mau.
~parau
no te totaiete
Polynésie""e parau ê·
atu â la, e parau flti
raht ho' i. Inaha, e ère i
te parau noa no te popo'iraa moni maha 'ore 0 FIosse e to na mau hoa, e
par au f if 1 rahl ra e te
peApeà no te rahiraa e 484
rave 'ohipa a tele talete
uta manureva.'E parau rahi
f if l._atoà_e _té .peàpeà nq_
~r
E pitl taiete tel ani 1
tele ôpuaraa ; 0 "Icare'"e
) "Petroceap·. Eaha te
ta~-ê-raa 0 na taiete 'e
'd. t i nel ? 0 teie la : ta
! a lete "Petrocean·. 0 Ra, el te paot I, e hoa rahi
_'10 ia no Fiosse, e ôna
.r a t on i 0, te haapuai nel
te faaô la na i roto I
l mau talete faahotu mon!
r-.: val ne I ·1 Tahiti nei. I
te mea ê.' e hoa 0 la no
Flosse. ua farii la te
Apooraa Hau i ta na ôpuaraa.
.0
te tereraa manureva 1 tera
motu e tera motu no tEfenl1'"nel.
'01a mau, hoê â r.avera~
Flosse I :teie ·talete
:e pahl putu mori àrahu.
\~ ê,·e mea na reira noa 1
:e mau parau faufaa at os
10
te Fenua Ma' ohl , oia
~0'1, e mea rave huna noa~
aa te 'ore roa. te mau mana~
oa'itla e 'lte, Inaha ,- e
oarau' faufaa
rahi' tel
1aamana-huna-hla, oia .te
par au no te "popo ' 1raahia
te totalete uta manureva".
ta
,
Eaha mau â te 'ohlpa 1
tupu ? 0 te hoê totalete
àpl na te mau hoa 0 Flos~
'ie, 0 "Tahlt 1 Air Lines
te 'loa, 0 tei haamauhf a
no te hut i mai i raro ae i
to na pererau, te taatoAraa.o t.e ll1autot a.Iete , e
arata'lhia
nei
e' "AIr
Polynésie", "AIr Tahiti",
"T.C.A.". la fâ-ào tatou ê
o val ma to roto I tele
totaiete âpi, e lite tatou
la Moux (25% tuhaa), la
Ravel (25% tuhaa) e la
6raun~tega
(50% tuhaa).
Ua fifi anel te mau
tO.talete e vai nei ? E ère
ane l -1 te mea _â..t:.a_r_Qc_te
........................................................................................
:
~
~
te mau VC:;~ 1,;0'0 pur apura e
uta net i te pere t Ltent ,
Eaha ho' I la mana '0 'outou, e nehenehe ane t I te
peretiteni
la horo na nià
i
te hOP pcreo'o
ha'iha' i ,?
A ht ' o na
te hoo mal
neI te l•
.!l ta Ie t e âpl
0 te
fenua net i te hoê manuraya tutuha auahi faito
lahito
0 ta
te
taiete
·Tourralne Air' Transport
no Faran! e tura'i ra 1 te
hit i no te hoo mai i te
rnanureva ma t i ni
pererau
·ATR42·. No tele anei rnau
ôpuaraa e hoo mai 1 teie
hohoà
manureva
tutuha
auah1. i ôpua ai te Peretiteni
Nui no te talete
ma'ohi -Tahiti Air Lines·,
e faa'lti
mai i te mau
rave 'ohipa i te falto 1 i
nià i te 3 ma te faa'ore 1
te
rahiraa
matahlti.
i
ravehia e teie fela rave
'ohipa a "AIr PolynésIe- ?
Te faa'ite
ra te parau
tuatapaparaa a te1e taiete
~Tahit1 Air Lines" s, 184
noa taa ta rave 'ohipa
ta
na e t i hepu no te rnorio : i
te rahi r aa rave 'ohipa e
311 e 'ohipa nei 1 roto i
te tatete ·Air Polynésie-,
3) Amui mai 1 roto t
teie totaiete
te moni a te
feia e hinaaro. i te faito
e 33%.
4) la âmul ht a i roto i
te hoê noa totaiete
te
taa toà 0 te mau faura' 0
manureva e na te fenua nei
e arata'i
i teie
taiete
tapirihia
atu t a ·Air Polynésie".
ft.
utaraa horo 'pa te te ? Ai ta
roa ae e fifi
e 'itehia
ne!. A .t ae atu ai, a piti
ma tahi t i to "Air Pol vnësie" âp·i-noa-r'aa.
E parau mau 0 U.T.A. e
62% ta na tuhaa t roto la
"AIr Po l ynës Ie "; E ère
Ihoa paha la i te mea tano
no te hoê hau fenua ·otonomi" e aore ra no te hoê
fenua t Làma , Ua ani anel
te
faatereraa
hau
la
U.T.A. la hoc mal' i te
taatoà 0 ta pa mau tuhaa.
e aore ra 1 te tahl pae 0
ta na mau tuhaa?
Alta
roa •. Ua anl ane i i te man
ôna no te fenua nel la
faaô i ta ratou faufaa 1
roto i teie totaiete âpi ?
1\1ta roa.
o ta Flosse i ôpua, 0
te faatopa-tarl-roa-raa
ia
i te totalete
·Air Polynésie". E talete ho'l tele 0
tel âfaro ta na tereraa
faufaa. E totalete
0 tel
àravehi 1 te 'ohlpa utaraa
e tel' faufaahia
l roto i
te f aahoturaa 0 te Fenua
Ma'ohl. Ahir! e ôpuaraa
maitai ta Flosse, e faahoo
la 0 la 1 te fenua nei i
te mau tuhaa atoà e val
hel
1 roto i te rima q
U~T.A•• rlro atu al te âpi
el hotu no te fenua, 'e na
te f enua i ho e ara ta 'i I
te taa toà 0 te mau tere
utaraa manureva.
Eaha mau â te tumu 0
teie fe' i 'i r ah i la "Air
Polynésie", 0 ta tatou. to
te fenua nei e tià
ia
hi'opoà na roto 1 te hooraa mai i te tahl tuhaa i
roto 1 te le taiete.
Eaha
ca la te parau a te f aatere hau fenua l nià i
teie 'ohipa ? E riro paha
i te pt r I tele faanahoraa
i tei ravehia no te taie te
"Petrocean".
Oia hol,
e
horo 0 ia 1 muri mai i te
tahi man tumu papu 'ore no
te faatlà 1 ta na ôpuaraa
huna. E riro
teie mau
3puaraa huna. tei nià la i
te huru 0 te manureva e
hoohia mal. Te hinaaro nei
teie taiete âpi e hoo mal
i te mau manureva tutuha
auahi 65 parahlraa,
areà
ta
·Alr Polynés ie -.
ua
ôpua la 0 ia e hoo mai i
te tah1 mau manureva matini
pererau hamaniraa âpi
no teie tau:
te "ATR42*.
Ua papu ia tatou ê. no te
pur apura e no te hanahana
i t1tauh1a ai e hoo mai 1
te manureva tutuha auahi.
Te tumu, no te mea ê, e
hi'oraa
faahiàhià.
e mea
,naniànià ae to na haruru
ta tere iho. E au iho a li
ê
,
"Air Tahiti·.,
e "T.C.A.·.
Te haapapuhla mai nei
ho'l ê, e haamata teie 184
feia rave 'ohipa 1 te faito taahi raa ma tamua no te
ture 'ohipa i raro roa. E
ère la ratou paatoà i te
roaraa 0 te mau matahi ti 0
ta ratou i 'ohipa na. Ua
,tano anei ? Na roto 1 te
aau ôpuaraa a Fiosse no te
~aatei tei ia na Iho. ua
ère te mau Tave 'ohipa a
"Air Polynésie" i te faufaa 'ohipa 0 ta ratou i
rohl e rave rahl matah!ti.
A tàa noa atu ai teie faa'1ahoraa tià 'ore no teie
TIaU
rave 'ohipa.
ua papu
roa ê, elta te1e mau manureva matini tutuha auahl e
;-._ahoona l
te
taiete
. _'ahiti Air Lines". E fea
.
~
E rove »ab« 0 »atou 0 te vaihohia i te 'ohipa .... '
j a mon! ta te fenua nel e
àufau no te ôro'l l te ~u
âpo'o 0 te pau a taie
totaietè.
E na te ounaa ù
àuf au i teie mau mont t autl11:'11 1 te .nana vo f aa te t t e t
o Flosse. E mau haa~uà~aa
tLA 'ore. no te va.lho noa
la Flosse la pere 110a I ta
na mau per er aa ,
El ta r oa a matau e fa _
rit 1 teie mau faaotiraa 0
tel 'ore roa e tua rapapahia,
0
tei
'ore rOd C
haamar aoar aœahl.a ,
0
tei
, 'ore r oa i vauvauh l a i mua
i
te I1laU mana ma' i t ta.
Nahe a matau e nehenebe al
~ f ar t L l te huru 0 t.e
Pere t i t en i
Nui
no
te
t.1 te te "'rah! t t Air, Lines" 1
o te l papu ae na,' hou ta
na talete
a haamauh i a ai
ê, e rnonohla 0 "Air Pol y",
nés te" • No' hea mai te man,",
o Ortega rio te t I t au i te,
mau t là aupupu i -te tahua
tauraa
lllanur~va. ,rio
te
faa'ite la ratou
ê. te
f.la'orehi.,3 nel 0 "Air' Polynésie·, te valhohla ra l
fdA
i te 3' 0 - t<~ Cela
rave 'ohipa e» e topa mai
t r d,l"'Q t-e rllOn!. 'ohipa
-a' t (~
mau tan ta 1 mana~ohi a li!
t lhepu (aahou mai: Ua 11'13 ..•·
[))lIO paha 0 Ortega ë Q
u! Peretl.teoi 0 te {aatereraa h.:i1.1
! E te man.a'0 ra'
paha te Peretlteni,
faat0reraa hau ê. 0 lia 0 Orte-
ia'
ga !
Te haapapu nei matou i
to matou mana'o pato'i
i
tele huru arata'iraa
no t~
tereraa faufaa 0 to tatou
f enua , Te pa to' i nei IDatou
t te, mau faaotiraa
huna.
Te pato' i nei matou i te
looa ê aore roa te Apooraa
Hau i haarnararnarama El l
tuu i teie mau parau 1 roto i t~ tuatapaparaa a te
Apooraa Rahi. Te patoll
nel matou i te mâror.aahfe
te mana pori t l ta e te mana
o te mau ôna , Te pato'l
nei matou i te mana porit i ta i te taiàtaraa
e te
mau ôna a riro a tu al el
(lfi no te mau rave 'ohipa
e 300 e tiàhapa e 0 tel
faarapu i te tere-mai tair aa 0 te mau manur eva 0
.tel haarna i ta!
i te tereraa
faufaa 0 teie fenua.
Te an! nei a 0 lA MANA
LE NUNAA la faarirohia
te
'utaraa manureva ei fàufaa
fatuhia e te Fenua Ma'ohi.
o te tapa'o te reira ta na
e tHau.
Ahiri
pa 1 i i
feruri-ae-na-hia
teie
parau no te faaf aturaa i
te fenua. ua roaà mal la
te falto i murt nei i teie
matahl t\ :
, l) Faatopa mai l te tua U.T.A. i roto la
-Air Polynésle-,
mai te
62\ i nlà 1 te 33%.
2) Hoo mai te fenua i
na tu~a e 34%
Ua tlà
roa tele mau
feruriraa
i nià nei i te
hl "or aa a te faatere hau
tahlto 0 Boris Leontieff e
te papu mal ra i teie ne!
eaha mau te mau turnu
faaruê al 0 ia
to na
tiàraa
faatere
hau.
Eaha te mau haamaita t r-raa e roaa mai
a) E au la i te mau
taata e hinaaro ra. e faa'ohi pa i ta ra tou moni i
roto 1 teie taiete manureva,
b) Na roto i teie raveà
e mana la to te f enua no
te faanaho I: to hoê ar ata'lraa
poritita
tano no
te mau tereraa
faura'o
manureva
,
c} la valho noa mai â i
te
totalete
rah! ra
0
U:l'.A. el pi no tatou 1
mua i t o te ao neI , no te
ta~ahuraa
Illon1 ane t , e
aore ra 110 te t amau â i te
'ohlpa
mal ,tet
terehia_
ma l ,
d) la tapeâhia
mai te
taatoà '0 te man mU tai l
t"oaa l te mau rave 'ohipa,e} là faaâpi-mai te-hia
te mau manure"a matini
pererau no te faatoparaa !
te roon1 t iteU horo pa tete
e no te faatopa mai i h'
mau moni . taufurû _a ,te f6nua i 1".oto,r te hoê talete
o te l papu ê, e.ita roà El
âpl.
haa
®
E mau ferur iraa te"le no
0
te taat6.a;
e I,aha no te haamai ta 1 i nOil
l te hoê_pae i t 1•
t,~ malta'l
TE PINA'INA'I 0 TE ~AAU
TE M.ONI
. Te Ùloni, te moni, te moni
E âminamina to 'oe i te vaha
"E maramara to 'oe 1 te àau
E Anivaniva te mana'0 1 riro la ' oe
Ua âmiàmi, ua àmoàmo, ua umeume
Aore -0 "oe e fatu e te mon!
Ua pi'o tel tià, ua 'tlà tei'p{'o'
Ua hoo te tlni 1 te· ~no ,
Ua rlro te mano 1 te:tlni
Aore ho'i 0 loe e fetli
la rumarumate ,reva
Ua 'onolono te vero
Ua ninaval te fenua
E ninamoni râ te àau
la àana 'te àu 0 te Mamoni
Te molli, te 'moni, te moni
ADree reo la ta 10 mate la ' oe
Mate al "oe , 1 to pera e ta ai
E àau tual te hiamoni
ADree àltu, 1 te hiamon! r8 1 tU al.
(Turo a RAAPOTO)
;'
_'
®
Ve~ hepetoma - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 393,6
Papa'ihia, faari.ahohia, neneihia, êperehia e te mau rauti.
...
-
~t~:t.i.~~m~â;r:a'.a~.·'m.ap.~j
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Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 28 février (n° 127) au 31 décembre 1985 (n° 134)