Ia mana te nunaa_Bulletin n°121 FT 29 mai 1984.pdf
- Texte
-
1
29 me I.mai
EUe
t.ousme ...
. .. stt» tourne ...
La Gi'Pouflosse !
ÉDITORIAL
La vacheémissaire
.. Côté campagne électorale,
Gaston Flosse
y va
plutôt
de la s Impl if ication
brutale.
DaRs ses
derniers
placards publicitaires,
nous
apprenons
avec surprise
que L' enj eu
des
Européennes,
c'est
lu i , Gaston contre Lionel
JOSPIN. Voici donc notre
Gaston Natinal devenu tête
de liste
de l'OPPosition
pour bat t r e les social istes.
Cette
opération
de
subs t i tut ion de personnes
a au moins deux avantages.
Le premier, c'est
que Simone l'avorteuse
contre
qui Gaston avait mené une
campagne calomnieuse
en
1979, Simone donc passe
~ la trappe.
Le cadavre
gênant de l'avortement
est
ainsi
pr.opr.ement
l Imlné ,
Ce n ',est pl us Gaston Flosse qui soutient
la 1iste
Simpne Vei l, co' es t Gast on
Flosse qui menace la 1iste
Jospin .
é
Le second avan tage de
cette
eut hanas Le po li t i>que, c'est
de mettre
en
concurence, non plus Simone Veil et Jospin,
mais
Gaston FIasse
et
Jospin
c'est
à dire
un Ma'ohi
.et un pepaa •.. Les Pol ynésiens
n'auront
aucun mal
à choisir.
Si la campagne
de FIasse
d~ 1979 était
toute
entière
axée dans
la population sur l'inconséquence de Jean Juventin
qui soutenai t l'avorteuse
Simone Vei l , sur l'horrme
Juventin
gui
se faisait
corrmander Lpar une ferrme,
cette
année,
l'essentiel
de l'argument
de Gaston
Flosse
réside
dans
une
manipulation
raciste.
En 1979, il s'agissait
pour Gaston Fl csse d'utiliser
les Européennes.comme prétexte
pour condamner
la pol i tique du Front Uni',
aujourd'hui,
à l "entendre ,
c'est
l'Europe qui
sau~
ver la Pol ynésie.
Il va,
lui Gaston Fiosse,
aller
à Bruxelles
pOlir racler
la manne des popaa et venir
la
redistribuer,
iiUX
pauvres pe ti ts Polynésiens
démunis ..• Brave Gaston ...
va ! Il s son t tell ement
braves
ces
popaa,
ils
payent
chez eux l'impôt
sur le revenu, l'impôt'sur
la fortune et nous. on va
leur prendre
leur pognon
pour évi ter que nos milI iardaires
aient des soucis de fins de mois .•. Et
en plus,
ils
se laissent
insulter •..
C'est
encore
plus pratique
qu'un "bouc
émissaire",
on peut .aus s i
traire
le popaa, c'est une
véritable
"vache
émissaire".
va
..
1 ~----------~----------~--------------CD
Nouvelles brèves
TAHOERAA'
l'Assemblée Territoriale.
Là il fut pl~tôt défenseur
des patrons. PU1S, après
avoir été sorti de l'A.T,
la F.S.P.F. l'aida à devenir directeur de la C.P.S.
La il prit fait et cause
pour les patrons, on connaît la suite.
Creusons
Creusons
•••
•••
Les congés
des enseignants
Pôvre Taufa !
• Il s'est fait jeté comme un malpropre de la
C.P.S. Le comble, cela
s'est passé avec la complicité de'son enfant bien
aimé la F.S.P.F.
le
"phare" du syndicalisme
polynésien
"balI së" par
Flosse.
Taufa revanchard
.Voilà
.Taufa
reparti
pour la bataille. Après
avoir 1 icenci 2 délégués
syndicaux comme patron (du
j amais
vu) , le revoilà
président d·un syndicat
la F.I.S.T.
é
La F. 1. S .T . a que 1que
mal à prendre son envol.
Il y aurait des grincements de dents. Ainsi,
après
les
embrassades,
voi là que la S.A.T.P. s'en
va.
Taufa : -Un chemin
bien tortueux
lf. Di ff icile de le suivre
Taufa. Lorsqu'il était à
1a t te de 1a F.S .P .F , i1
défendit les employés. En
reconnaissance, les" travailleurs l'envoyèrent à
ê
• Le 18 avril, les candidats au C.A.P d'enseignants étaient nombreux à
l'école normale. Ils sont
venus de toutes les !les
de la Polynésie. Une suggestion : pourquoi ne pas
faire passer ces examens
pendant les vacances ?
Savez-vous que les enseignants sont en classe
176 jours par an et 189
jours à la maison. Sur le
176 jours, il nous faut
défalquer les j oürs de
stage (pas question de les
faire pendant les vacances) ... Dommage que nos
syndicats,
sou~ieux
du
bien-être de nos enfants
n'en parlent jamais!
CHAPITRE 3
Cette association naquit par le plus grand des
hasards le 3 aoftt 1982
(dépôt des statuts aux affaires
administratives
sous le N° 2043) et avait
pour objet: "gérer, éguiper
et exploiter dans
l'intérêt
des
Agriculteurs,
les
parcelles,
engins et matériels confiés A l'Association par
la municipalité. principalement les domaines SMITH
sis A Opoa et le domaine
FAAROA sis à Avera" (Art.
.!.h
Notons au passage que
les domaines cités n'étaient nullement propriété
corrmuna 1e , mai sie
grand
instinct de prospective
de mons Leur Sanquer avait
dû le pousser à anticiper
sur l'Histoire.
Nous concassons ...
vous payez les dégats.
.-11 y a un an, nous nous
étions inquiétés du ravage
causé
par
l'extraction
sauvage des agrégats de
nos rivières. Nous avions
reçu une note offusquée
du ministre Léontieff Boris. Un an après, l'A.T.C.
alias A.T. R. stocke 1 400
M3 d'agrégats extraits de
la Papenoo. Ce n'était pas
la peine de se facher comme çà, monsieur le ministre l!
Alors que le service
de l'Equipement et l'A.T.
C . aliasA. T .R. extraient
à l'aide de bull, directement dans la Papenoo des
milliers de tonnes d'agrégats, les tâcherons, ceux
qui n'ont que des pelles,
se voient refuser les permis d'extractions.
Moralité:
la pelle est
plus dangereuse que le
bull ~our notre nature.
En effet, rappelons que
par le plus grand des hasards, la décision N° 1230
CG du" 15 décembre 1982
prise par Gaston Flosse
rétrocédait ces domaines
à la commune de Taputapuatea.•• TroIS M)IS AV/tNf
LES ELEGI'IOOS ca.MJNALES
et trois mois après que
Guy Sanquer eût anticipé
ce rS rveilIeux cadeau du
Tahoêraa au maire Tahoêraa
de Taputapuatea.
Et conme
un bonheur
n'arrive jamais seul, voilà que cette Association
d'Agriculteurs reçoit le
28 octobre UNE PREMR ERE
oorATICN DE 10 000 000 FeP
DU TERRITOIRE et le 13
janvier UNE AIJrRE SUBV:FN":
TION DE 10 000 000 FeP
prélevées sur le budget
local
d'investissement,
chapitr.e 62.01 - exercice
82. (Arrêté N° 5 999 .Fr
du 28 octobre 82 et arrêté
N° 188 .Fr du 13 janvier
1983).
Vingt millions d'argent
••
du Terr itoire pour une
Association qui vient de
se monter, cela est inespéré et doit faire rêver
bien
des
associations
anciennes méritantes et
qui ont parfois bien du
mal A boucler leur budget ••• Mais que voulezvous. en ces tamps difficiles, il faut bien aider
les agriculteurs.
seule
difficulté
La
dans l'affaire, c'est que
cette
Association
"des
Agriculteurs de Taputapuatea (qui devait se réunir en Assemblée Générale une
fois par an - Art. 1 des
statuts -) pour approuver
les comptes de l'exercice
clos (entre autres) ne
s'est jamais réunie depuis
le 3 août 1982. cela va
faire un an et 8 mois.
Les réunions du conseil d'Administration qui
sont trimestrle11es (art.
5) n'ont pas été plus fréquentes.
- Le rapport annuel et
les comptes qui devaient
être "adressés chaque année à tous les membres de
l' Assoc iation" , les membres attendent toujours
ces documents avec impatience et curiosité.
Une Association qui reçoit 20 millions du Territoire, qui ne fonctionne
pas, qui ne tient pas ses
réunions statutaires, qui
ne fournit aucun bilan à
ses rS mbres.•. Allons mon-.
sieur El osse, il
faut
faire quelque chose des
fois que de 1"ar'gerrt du
Terri toire se serait "envolée" pour d'autres destinations•••
f
La
rigueur
que
le
Vice-Président a manifesté
vis-A-vis de la 1 igue des
piroguiers et d'Emile Vernaudon, il se doi t , sous
peine de sombrer dans le
plus affreux parti-pris
de manifester cette même
rigueur vis-A-vis de son
chouchou Guy Sanquer.
Pour l 'heure, LE OONSEILLER TERRITORIAL PEN 1
ATGER A DEMANDE AU HAlJI'CXlvfI,USSAI
RE.
LICXNERI'URE
D'UNE ENQUEr.E SUR CEl'TE
ASSR ::IATIONQUI NE FCN:TICJ-.JNE
PAS 'Er 001 A RELU
20 MILLICNS DE L'ARGENT
DES CXNI'RIBUABLES
POLYNE-
SIENS.
Rappelons que pour la
petite histoire, celle que
l'on écr it en se cachant
parce qu'elle n'est pas
glorieuse, Gaston Flosse,
le 25.11.83, par décision
N° 1650 CG, reprenait les
domaines SMITH et de FAA8DA, transférés Il mois
plus tôt•.. Entre temps,
la commune avait changé
de maire •.• et de couleur.•".
&e domaine de Faaroa a Taputapuatea.
Brièvement
Santé
Le reflet
temps
du .
Santé: Des chiffres troublants
.. 44 pour 1 000 : c'est
le taux de rnor t alité infantile en Polynésie.
....
Lorsque l'on se penche
sur le miroir du passé et
que l'on se prend à consulter les éphémérides de
l'an de grâce 1979,
7
juin, 8 juin 1979, on se
sent troublé par le reflet
du temps.
M:msieur Flosse déclarait alors, journaux du
8 juin 1979
·LE ~
DE
SIM:NE VEIL FSf S'DOfiME
D'AVORrI!MlNl'Er :ocre DE
MASSACREDE MILLIERS D'INNOCENTS •••• Le tout en
caractères majuscules dans
l'édition de la Dépêche.
Et le voilà aujourd'hui
contraint de s'accomoder
de l'autorité d'une femne
qu' 11 considérait
comne
responsable de la mort de
milliers
d'innocents •••
Que valent les mots ? Le
langage politique est-il
à ce POiRt perverti qu'il
autorise un tel reniement
?
Si monsieur Flosse pensait vraiment
ce qu'il
écrivait en 1979, par conviction personnelle et par
éthique, ce que nous respectons,
alors,
comnent
peut-il, en conscience aujourd'hui,'accep~er de figurer sur une 1iste conduite par une personne
criminelle à ses yeux.
Et s'il ne pensait pas
vraiment ce qu' il disait
tantôt, que penser alors
d'un responsable politique
qui
aurait dél ibérément
trompé des milliers d'électeurs sincères sur un
problème aussi grave et
aussi fondamental que celui de l'Interruption Volontaire de Grossesse.
Ce taux nous met au même niveau que beaucoup de
pays du tiers monde. En
France, il est de 22 pour
1 OOp.
_-
.
3000 avortements par an ... Faut-il se fermer Zes yeux ?
'Problème assurément important tant par ses implications
éthiques
et
morales que par ses conséquences économiques, sociales et fami1iales. Ce
problème aurait mérité un
large débat, par delà toutes les arrières pensées
politicie~nes, les hypocrisies, les attitudes de
fuite. Nous pensions que
ce
débat
que
monsieur
Flosse souhaitait dans ses
déclarations du 8 JUIn
1979 : ·NOUS ROCLAM:NS CE
DEBAT, QUE CHACUN S' EXPRIME A CEr EGMIDCLAIREMmr·, il le provoquerait
une fois au pouvoir. C'est
en vain que nous attendîmes.
Aurai t-i1 pu au moins
se saisir de la question
écri te déposée par Jacqui
DROLLET le 29 mars 1984
sur l'Interruption Volontaire de Grossesse pour
ouvrir ce débat qu'il appelait
naguère
de
ses
voeux et de ses exigences
? La question écrite ne
fut pas débattue et nous
cra i gnons que ce débat
tant désiré en 1979 par
monsieur Flosse ne soit
CD
plus aujourd'hui tellement
so~haité.
Par
archipel
les
chiffres sont encore plus
impressionnants
Iles du Vent
33 pour 1
000
Australes
139 pour 1
000,
Tuamotu: 104 pour 1 000,
Et pourtant
Contrairement à ce qu'a
pu écrire la journaliste
de la Dépêche à propos de
la question
écrite
de
Jacqui DROLLET, L' INfERRUPrIŒ
VOLCNrAlRE
DE
GlVSSESSE FSf
'IDUJOURS,
DE PAR LA WI, UN CRIME
EN POLYNESIE·. En effet,
si l'application récente
du code de procédure pénale en Polynésie fait
bien allusion dans son
article 317 aux problèmes
de l'Interruption Volontaire de Grossesse, ce
probième relève par ailleurs du Code de Santé Publique
pour
lequel
le
Terri toire est compétent.
Que nous sachions, le Code
de Santé Publ ique du Territoire n'a pas été modifié en conséquence, les
modal ités de la loi Vei 1
ne sont donc pas appl icable en Polynésie.
Le seraient-elles que
cela constituerait et une
violation inadmissible des
compétences Territoriales
en matière de Santé et un
Moururoa é'ponge
.. Deux
grandes
barges
sont actuellement 'en construction. Elle serviront
'à faire "péter."les bornbinettes dans le fond du lagon de Mbururoa.
Raison officielle donnée : le socle basaltique
est plus solide au fond du
lagon.
Question
Et sur les
bords du lagon, c'était
moins solide?
Raison probable
Il
n'y a plus de place sur
l'atoll. Ce n'est plus
Mbururoa Gruyère ~is Mbururoa Eponge !
Quel toupet
ces Austra~iens !
Pourtant, avec 1 médecin pour 800 habitants,
nous ~omme mieux lotis que
la France. Nos stratèges
feraient bien de réfléchir
à ces problèmes.
Santé
~ Hôpital, 320 F par jour
pour manger.
La chambre d'hôpital a
été augmentée de 11 à 20
000 F par' jour. Ce n'est
pas pour autant que les
malades mangeront mieux.
Avec 320 F pour 3 repas,
il est bien difficile de
manger convenablement.
.. On leur avait dit que
ce n'était pas possible de
faire des essais nucléaires dans le sol Français,
voilà qu' ils se proposent
de trouver les sites quLl
faut et ,en France. Ce
n'est pas croyable. Quel
toupet !l Et voilà que les
Néo-Zélandais
pro t es t en t ,
aussi. .. jusqu'à présent,
ils étaient plutôt coopératifs .•.
Le dernier des
Moic ...
.. Le dernier des Abic •••
Vous connaissez l'histoire
des derniers des Mbhicans.
L'indien de cette tribu
d'Amér ique du Nord. Eh
bien, il est là
c'est
Napo qui se retrouve de
plus en plus isolé dans
la tribu des indépendants.
Adieu Napo le dernier des
l.V1o i C... (moè ihoa i a )•
Blanc comme neige
ha ! ha ! ha ! ...
~ Dans la presse du 25
avril, nous avons été témoins de la grande joie
et du grand soulagement
des journa 1 istes à propos
du
procès
de
Napoléon
SPITZ. Quelle
débaucheéhontée de
satisfaction
devant un verdict qut comblait de j oie papa Floc,
leur patron.
Sur le fond des plaidoiries, nous aurons l'ocèasion de revenir. Sur la
forme, il est r emarquab le
que Napo léon SPITZ ait été
~ défendu par Maître DAUPHIN... Une
co ÏncIdence.
aussi" sans doute qu~ Vera
FLOSSE de l'Agence Vahine
Tahiti Travel dont les actionnaires sont papa Flosse et Tonton Mbux •.. ait
été défendue dans son procès contre l'Aviation Civile par. .. Maître DAU
PHIN.
Eh oui
Maître Dauphin, l'avocat des causes
difficiles du Tahoêraa ••.
à qui Flosse vient de confier les destinées de la
C.P.S •.• vous croyez ,que
toutes ces choses sont
liées ? Mais non, mais
non. .• qu'est-ce-que vous
allez chercher là !
~---~~-------
Affaires Communales
-~---------
Reconstruction
AGES
ON' COMMUNALE
"Comment
favoriser
la
producti_on électorale à
l'aide de fonds publics ... JJ
-
Maire Guy Sanquer, responsab~e de ~'empri80nnement
secrétaire généra~, Etienne Howan.
*NouS
avons
découvert
ensemble et avec émotion
dans le 1er chapitre, comment dans une commune Tahoêraa, on fait voyager
"à l'oeil" les personnes
qui vous sont chères, comment on paie les secrétaires de la commune pour
aller, aux frais de la
commune, ratisser dans les
quartiers
de
Papeete,
Faaa, Pirae, les procurations dont le maire a besoin pour sa réélection
;"comment enfin on arrive
à obtenir l'officialisation
des
procurations
signées "en blanc".
Dans le second chapitre, nous avons abordé
plus en détail la manière
dont on pouvai t., toujours
"à l'oeil", se faire construire sa maison, l'équiper et 's'offrir une bonne
payée par la commune.
Dans le troisième chapître, nous voici rendus
au
nive.au des
travaux
lourds à' équipement hôtelier, et nous allons' étudier .comment on peut se
faire aider très efficacement par la commune et par
le Territoire dans ce domaine.
Episode 1 : DIVAGATIONS
D'UN BULL DOZER VOYAGEUR ET D'UN CHAUFFEUR
NOMADE.
Jf Monsieur le maire, Guy
Sanquer possède un bull
dozer. Maire de la commune
de Taputapuatea (île de
Raiatea), il pOSSède aussi
des terres dans l'île de
Maup i ti et diverses attaches affectives. Il ambitionne
d'y
établir
un
hôtel, comme son protecteur et saint patron Gaston le lui a fortement
conseilIé•.
La période des élections Territoriales de mai
82 approchant, il devenait
intéressant d'établir
à
côté du temps que la machine consacrait aux travaux de mons leur Sanquer,
un emploi du temps de labours
électoraux
auprès
des électeurs de l'ile.
en faveur de la liste du
Tahoêraa sur laquelle monsieur Sanquer figurait en
3e po~itlon. C'est ainsi
que le bull dozer travailla et pour les intérêts
privés de monsieur Sanquer
et pour la gloire du Tahoêraa.
0)
D
Mais à y regarder de
plus près, le bull dozer
ne fonctionnant pas tout
seul, il fallait bien lui
adjoindre
un
chauffeur,
grâce à qui le travail
pourrait se faire. Qu'à
cela ne tienne, un employé
de la conmune, monsieur
R.T ., nomné par ARREl'E N°
1/80
DU 6 JANVIER 1980,
au poste de chauffeur de
bull dozer et rémunéré 35
000 FCP par mois sur le
budget cornnuna
1
(ARREl'E
N° 8/80
DU 16 JANVIER
1980) est dépêché sur les
lieux à Maupitl où il travai ne
pendant un an et
demi aux frais de la commune de Taputapuatea. cELÀ
OORRESPaID A UN DEl'OURNEMl!Nl' DE 630 000
FCP
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'aire e aore ra no te mau
fare haapiiraa ? la hi '0hia, eère roa atu. 0 te
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M~~~:~::': faanahoraa oraraa 0 te hoê
utuafare a tahi ra a nahonaho ai. Aita anei e tuàtiraa i roto i teie parau
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e te paturaa fare
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o tei faatlàhia i te tuhaa
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te reira e pahono mai.
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13
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 17 avril (n° 119) au 30 décembre 1984 (n° 126)