Ia mana te nunaa_Bulletin n°118 F 20 mars 1984.pdf
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20 no mati 1 mars.
Elle tourne ...
:ÊDITORIAL
o
Il y a des fois où le
,temps vous joue des tours
,pendables.
Gaston Flosse en fait l'expérience tous les jours. Il
est devenu une pe rpë t uelLe
girouette.
Luttant
à mort
CXNrRE
L'AlJl(NME
INTERIlE en
1975, autonomie interne qui
devait nous entrainer dans
l'enfer de la guerre civile
et du marasme économique,
le voici devenu en 1982 le
champlon toutes catégories
de l'autonomie interne.
• Prenant fait et cause
dès l'installation du CEP
pour ses bienfaits économiques et la richesse qui devait inonder les populations
polynésiennes,
le
voilà en 1982 qui parle des
·nuisances
socIo-ëcononl>
ques et culturelles 'du CEP·
et qui plus est, le 15 mars
1984, le voilà, qui réclame
EUe tourne ...
La Girouflosse
UNE ~SULTATICN
POPULAIRE
SUR LA PRESOCE DU CEP. reprenant ainsi la demande
faite le 25 novembre 1983
par lA MANA TE NUNM au
Bureau de l'Internationnale
Socialiste
à
Bruxelles.
Mais, vous allez voir que
bientôt, c'est lui, Gaston
Flosse qui va apparattre
comme le champion toutes
catégories de la consultation popul a lre ,
circonstances, du vent de
l'histoire, de ses intérêts, mais à force,de tourner, elle ne sait plus très
bien quelle direction indiquer.
• Prenant MADAME SIMl'R
VEIL à parti de façon grossière et injurieuse. au
cours de la dernière élection européenne de 1979, le
voilà aujourd'hui 20 e sur
sa liste. Gageons que dans
les jours à venir, il de-,
viendra le champlon toutes
catégories de Madame Simone
Veil .....
'A
la place du
Front-Uni, nous déposerions
plainte devant les tribunaux pour dë t ournerS nt de
propr iété et abus de confiance électorale.
La
girouette-Flosse
tourne, tourne au gré des
!
Pendant ce temps, ses
marionnettes du Conseil de
Gouvernement et de l'Ass~nb l ée Terri toriale 'font des
bêtises lorsqu'il n'est pas
là. Ils votent un amendemen t de lA MANA TE NUNAA à
l'unanimité le jeudi 8 mars
en séance pleinière à l'Assemblée, entre temps le
manipulateur revient, leur
tire les oreilles et ils
votent un autre amendement 1
le 15 mars pour supprimer 1
l'effet du premier.
Décidément, nous sannes
gouvernés par une girouette
qui tourne, qui tourne et
fait tourner son pet! t ma->
nège
de
marionnettes •••
Ainsi font, font, font les 1
petites
marionnettes •••
trois petits tours et puisl
s'en vont... bientôt, très 1
bientôt peut être' !
"
Commerce
-Politique \
---'---
On-peut tromper une partie du peuple tout Te tempset' tout le, peuple
'temps mais on ne peut pas tromper tout 'le peuple tout le temps.
une partie
du
3
..
Une--si
soudaine
,. .
amnesle ....
OLa
conférence de Gaston
Flosse du mercredi 14 mars
n'était pas triste. Bien
que paraissant quelque peu
fatigué, sans doute le long
voyage en France et son
congrès RPR et sa longue
marche pour déf endre" l'enseignement "privé", Gaston
Flosse nous a quand même
bien amusé.
En effet, le vollà qui
se re touve 20eme sur une
liste européenne conduite
par une femS
qu'il avait
trainée dans la boue, l'injure et l'ignominie, il y
a qua tre ans. Quand ,1 e
journaliste lui rappelle
ses écarts de langage envers l'"avorteuse", c'est
à peine
s'il s'en souvient... Il a des faiblesses dans la mémo lre Gaston
! On se poserai t même la
question de savoir si Madame Veil s'est bien présentée aux élections Européennes
en
1979.
MOnsieur
Flosse lui n'en semble plus
très sûr •.• et si il a
quelque peu insisté sur sa
responsabilité d'avorteuse,
c'était, spmme toute une
petite plaisanterie
sans
importance car ce qui avait
de l'importance pour M:msieur Flosse, c'était alors
de battre le Front Uni.
Abraham LINCOLN
1809 - 1865
posée ••• et si cette charmante et respectable dame
a été quelque peu insultée
dans les réunions publi~
ques, c'est tout bien pesé,
la faute au Front Uni •••
Ils n'avaient qu'à choisir
une autre liste.
aussi le GasAmnési<:J.ue
ton, car à l'époque, i1
avait aussi fait tout un
cinéma sur sa présence dans
la liste de Chirac à la 62e
place, ce qui lui assurait,
grâce au génial système du
tourniquet, le privilège de
sièger à Bruxelles ••• au
moins, la dernière année •••
Vous vous souvenez du tourniquet chiraquien , une des
nombreuses blagues du maire
de Paris qui voulait faire
sièger à tour de rôle, les
candidats, de sa liste. Les
premiers dégageant au bout
d'un an pour laisser la
place aux suivants et tourne)e manège •.• C'était le
tourniquet. .• et Gaston a
attendu patiemment son tour
qui n'est jamais arrivé,
car ses petits copains, les
premiers qui ont goûté au
gâteau, n'ont plus voulu
descendre du manège... et
le tourniquet n'a pas tourné un tour.
Espérons
que
cètte
fois-ci, le système à Chirac sera mieux étudié. Toujours est-il que, si en
1979, Gaston était sûr de
monter
à Bruxelles,
en
1984, c'est comne si il y
était
déjà...
Attendons
,voir •.• Et si par hasard il
y étai t, il n'est pas triste de penser que ce sera
En somme, il ne fallait
beaucoup grâce à l'avorpas à 1..
'époque se pr ëoccuteuse. Les gogos qui l'ont
per beaucoup de ces élecécouté
en 1979 déblatérer
~
l
'
tions européennes, 1 s acontre Simone Vei 1 et ses
gissait seulement de règler
avortements
se sentiront
ses comptes avec le Front
Uni par Simone Vell inter'- réconfortés.
Autre moment d'amnésie
conférence
de
de
cet te
presse, ce fut quand le
journaliste lui posa la
quest ion sur le CEP... Oubliées là aussi les grandes
tirades sur les bienfaits
économiques du CEP.. • Se
peut-il qu'il y ait eu un
jour des zélateurs d'une ,si
inquiétante entreprise. La
bombinette ayant viré au
rose,
l'argumentation du
Tahoeraa virait de 180
dans le même temps. Aujourd'hui, le son de cloche est
tout autre... au point que
l'on croit rêver. Dans son
programme Territorial
de
1982. les bienfai ts économiques du CEP des années 70
sont devenus (p 26-27) les
INEVITABLES NUlSAl'CES SOCIALES Er CULTURELLES QUI
sS rrr APPARUES DANS LE SILLAGE DU CEP. Aux louanges
intarissables des années
70, ont succèdé (p 26-27 et
33 du même programme "Mieux
Gérer la Polynésie"), une
demande
caractérisée
de
rançon : 8 NnLLIARDS DE FCP
0
PAR AN <XMAE
c:nS mSATICN
DES NUlSAl'CES SXIO-EON>NnQUES ~SEXAJTlVES
A S(XIl
IMPLANTATICIiI"
•
êhons ou des poulets, bons
à plumer. Nous doutons en
effet que lors de vos repas
-;~'affairesavec Albert Moux
,:-et,
Gaspard Ravel sur 1'0~SSEE, on vous serve de ce
riz-là.
Et aujourd'hui, il va
encore plus loin le Gaston,
il rejoint la demande formulée par lA MANA TE NUNAA
LE 25 ~RE
1983 DEVANT
LE BURFAU DE L' INTEmATIONNALE SXIALIsrE A BRUXELLES, d'organiser enfin une
consul tation populaire des
Polynésiens sur leur acceptation ou leur refus de
voir se poursuivre les activités nucléaires du CEP-
CFA.
Après avoir pris un virage de 1800 sur le statut
et dérobé l'Autonomie Interne au Front Uni, le voilà qui tente de faire le
même coup avec la consultation populaire et de nous
piquer notre idée. Holà
Gaston ! Un peu de digni té
tout de même, un peu de
respect pour tes Qéclara-.
tions passées et tes électeurs.
Mais c'~st en pensant
sans doute
ses électeurs
qu'il a, à nouveau, été
plongé dans un moment d'amnésie, lorsque le journaliste lui demanda fort pertinerrment, s'il ferait voter POUR ou CXNrRE le CEP
dans la perspective de cette consultation populaire.
C'est alors que la face du
leader s'est voilée. son
regard s'es t perdu dans
l'univers incertain de la
perplexité, cornne si sa
conscience basculait dans
les bras confortables du
néant ..• le coup de l'amnésie quoi !
à
Bien sûr le chiraquillon
local qui a bien appris de
son maître, a préféré jouer
à celui qui n'a pas entendu
la question, car choisir
entre la posi tion de l'Eglise Evangélique (retrait
du CEP) ou celle de tous
les' prof iteurs du système
CEP (une grande part ie de'
son, électorat), ça plongerait plus d' un dans l'amnésie.
Le riz à Gaston
o
Immangeable
Le riz
soumissionné
qui
devait
soit disant enrichir les
consommateurs ou tout au
moins protéger leur pouvoir
d'achat, est de plus en
plus mauvais. Un militant
de FAAA. qui en avait acheté un .sac de 25 KG, l'a
rapporté au local, pour le
faire goûter à nos Conseillers Territoriaux.
Au cours d'une dégustation-test, nos
ë.l us ont
convenu que ce riz avait un
goût douteux. Il semble en
effet que ce riz soit un
produit périmé, appartenant
à un vieux stock, tout juste bon pour les SMIGARDS
Polynésiens.
Il se trouve que les
SMIG\RDS Polynésiens n'apprécient pas du tout la
plaisanter ie,
il
semble
d'ailleurs qu'il ne soient
pas les seuls, caf les malades de l'hôpital de Marnao
commenceraient aussi à s'énerver à cause de ce même
riz.
Alors MOnsieur Flosse.
un bon mouvement
Di tes
donc à vos amis Albert Moux
et autres adjudicataires du
marché du riz de cesser de
prendre les consommateurs
polynésiens pour des co-
CD
••• A propos, les dérogations accordées à Albert
Moux pour son imneub1e du
front de mer, par arrêté N°
778 AU du 3 JUIN 83. portant sur les articles 7H,
9H, llH des règles d'urbanisme, c'est bien ~
FLOSSE qui les a accordées. •• Et il s'apprête à
renouveller l'explo lt pour
l'irnneub1e -LE PAOFAI", un
projet de 10 étages de ~PARD MXJX et ALBERl' RAVEL
à côté de la clinique du
même nom... mai s nous aurons l'occaion d'y revenir ..•
A propos des produits soumissionnés, si les
consommateurs paient en effet quelques francs lnoins
cher le KG de riz ou de sucre (de mauvaise qualité),
les bénéficiaires des adju-df ca t Ions , eux doivent par
contre empocher des mil1ions. L'associé de Gaston
Flosse, Albert MOux, premier béné f iciaire par SODA
interposée des marchés de
riz, corrrnencedé jà à construire
son
irnneuble du
front de mer ... en affaire,
le temps c'est de l'argent.
Justice
hir
(on
son parti,
ses
vient
de
le
idées,
voir)
pour des intérêts
personnels,
capable
des
pires
malversations
pour asseoir
son pouvoir
sur le dén uement de ses administrés,
capable
de corrompre,
d'
acheter
à de pauvres
citoyens
des moyens de sa
promotion politique.
Le Ralais de justiee~ bien eonnu de Austin HUNTER.
Une excellente
recrue
o Dans
les
du
14 février
quotidiens
1984,
publi-reportage
d' envergure, . photos
à l'appui.
nous
fait
connaître
la
grande
joie du 'I'ahoer aa ,
d'accueillir
en son sein
une nouvelle
brebis
sous
la houlette
du grand
timonier
Gaston Fiosse.
C•
. est tout juste
si les représentants
des
Eglises
n'ont
pas été conviés
à
bénir -Ia conversion
officielle
de Monsieur Austin
HUNTER au credo
Tahoeraa.
un
Il s ' agit tout simplement,.
à l'approche
des
élections,
d'une
opération
purement
opportuniste.
Gaston Flosse inq uiet,
se
met à raccoler
aux
Iles
Sous le Vent,
dans tous
les azimuths,
sans soucis
du passé ou de la réputation des pe r son nage s,
Car
Monsieur
Hunter
est quand
même un personnage plus que douteux
puisqu'en
1983, ·u a été
condamné
successivement,
sur
plainte
de lA MANA
TE NUNAA et sur celle de
l'Administration
par
le
Tribunal.
Mais
dans
la
collecÙon
de Maires
que
compte
le Tahoeraa,
gageons que Monsieur
Hunter grâce
à son glorieux
palmarès
judiciaire,
ne
dëparetttera
pas
l'unité
du groupe.
Nous verrons
d'ailleurs
dans les semaines à venir
que Monsieur
Hunter
condamné
en 1983
pour
corruption
électorale,
Faux
en
écriture
privée,
• Faux en ëcr Iture de
commerce,
Usage
de faux
et
abus de confiance,
peut fac.llement
supporter
la comparaison
avec
Guy
SANQUER, son ex-collègue
de Taputapuatea,
ex-responsable
du Tahoeraa
sur
l '!le
de Raia tea •
Il n'est
pas
inutile,
au moment où Austin Hunter vient
de rajouter
un
fleuron
au Tahoeraa
des
Iles
Sous
le
Vent,
de
rappeler
l'importance
de
ce fleuron
et de détailler
son prix et .son éclat.
Pour
lA
MANA TE
NUNAA, Monsieur
Austin
Hunter représente.
tout un
symbole
celui
du petit
potentat
local,
sans idéal
politique. mab1e de tra-
C'est
vrai qu'il
n'est
pas le seul sur le Terri-'
toire
et bien des magistr ats municipaux
se comportent
d'une
telle
façon
; c'est
de notoriété
publiq ue , •• Mais allez donc
épingler
un de ces hommes sans scrupule,
priant
Dieu
avec
ostentation
devant
ses
électeurs
et
violant
la loi assiduement
pour son intérêt
personnel.
comme Maupiti et POUR UN
SEUL INDIVIDU.
Renseignements
pris
auprès
du
maire,
l'individu
en
question
n'est
autre
que
Tetuanui
FAAFANO
dit
Areva,
l'agent
électoral
de Austin HUNTER à Maupi ti. Voilà comment cette
petite
facture
déclenche
toute
l'affaire.
Aussitôt,
nous déposons
plainte
auprès
du procureur
de la
République
pour
corruption électorale.
Maupiti.
LE
DELIT
DE
CORRUPTION ELECTORALE
ETAIT DONC ETABLI et
punissable,
pensionsnous,
conformément
aux
articles
L 106 et L 107
du Code électoral
de trois
mois à deux a~s de prison et d'une
amende
de
30 000 à 600 000 FCP.
Mais la loi ne s'applique
pas aux
élections Territoriales
Papeete le .:'~...' •. l:Ié!.....
k.t-~_ ae ..~~.:~.~ ~~
pour être chll;géij' il bord du
les colis
suivunts,
DESTINA TAIllE
MARQUE
dont
r.0 .
(Z.1'f rz ~~
.. 19
J(~) (!fi)
nACRA
l~ contenu ,e,,1 inconnu,
pnur
être
d-ilivrès
à
A..B.liIVA
IU(JPITI
DESTINA TlON
Cet
exploit,
après
cel ui
du
BLOCAGE DES
TOMBOLAS POLITIQUES, lA
MANATE NUNAAl'a réalisé, grâce
à· AUSTIN HUNTER et
c'est
pour
cela
que .par mi tous les maires
de
Polynésie,
Monsieur
Hunter
occ upe une place
privilégiée
dans
not r e
coeur.
Mais si la justice
ne
fut pas administrée
comme
elle
aurait
dû l'être
en
fonction
de la gravité
du
déli t,
LA
JUSTICE
DU
PEUPLE
AVAIT TRANCHE
LE 23 MAI 82 en élisant
Peni
ATGER comme Conseiller
Territorial
et en
renvoyant
Austin
Hunter
à ses occupations
municipales •••
Occupations
mun icrpales
tout
aussi
tordues
que
ses
agissements
à
Maupiti •
Car
pour
prouver
la
corruption
ou la malversation d'un
maire en place, il faut toute une ·série de circonstances
favorables.
Cela s'est
produit
à Maupiti
:- Ile Sous le
Vent, circonscription
dans
laquelle
Monsieur
Hunter
était candidat
à l'élection
Territoriale
de 1982.
Notre
candidat,
Peni
ATGBR revient
en pleine
campagne
avec la facture
dont voici le fac simllé.
Cette facture,
nous parut
bien' étrange
252 SACS
DE CIMENTS, 313 .TOLES
DE 3M, 149 FEUILLES DE
CONTRE-PLAQUE,
CELA
FAIT VRAIMENT BEAUCOUP
pour
une
petite
tle
justesse
la
prison,
la
déchéance
de ses
droits
civils,
et condamné
pour
la forme à 10 O()O F d'
amende,
jugement
rendu
le 18 janvier
1983, confirmée
en
appel
le .21
avril
1983. Ajoutons
que
Monsieur
Hunter,
instituteur
de
son
état
est
chargé
d'enseigner
aux
enfants
de
notre
pays
en tre
autre,
le
respect
des
lois,
la
recti t ude
morale et le sens du bien
public.
Coupablede corruption
L'enquête
démarrait
alors
et
ses concl usions
confirmaient
nos craintes.
Les t les,
ciment,
contre
-plaqués...
ont été distrlbués
par
Aréva,
pendant la campagne électorale
à
des
électeurs
de
ô
Et
bien
figurez-vous
que le Code électoral
est
applicable
en
Polynésie
pour toute
les élections,
SAUF POUR LES ELECTIONS
TERRITORIALES.
Voilà
comment,
bien
que
le
délit
ait été reconnu
par
le
Tribunal,
Monsieur
Austin
Hunter,
reconnu
coupable
de
corruption
d •électeurs
a
évité
de
CD
En effet,
le Ministère
Public
de son côté,
sur
une action
de l'Administrateur
des Iles Sous le
Vent, portait
plainte
courant
82 contre
Mr Austin
HUNTER, maire
de Tumaraa,
GRElG
Alphonse,
secrétaire
de
Mairie
et
MOU KAM TSE Paul, régisseur des recettes
municipales pour faux en écritures
privées,
faux
en
écriture
de
commerce,
usage
de faux,
abus
de
confiance
et
complici té
d'abus
de confiance.
Un maire faussaire
L'affaire,'
appelée
à
l'audience
du 2 septembre
1983 de la chambre
correctionnelle
ffit
jugée
à l'audience
du 30 sep-
---~--------.~
-
-
Justice (suite)
~sseDlblée Territoriale
tembre
83.
Le maire
de
Tumaraa
fut
condamné
ainsi que ses complices.
Ainsi font ...
les petites marionnettes
,Affaires
•••
Dans les attendus
du
jugement
contre
le maire
de 'I'umar aa , Austin
HUNTER. celui-ci
est reconnu
coupable
•
)
a) DE FAUX EN ECRITURE PRIVEE par
délivrance
dé
faux
reçus
pour paiement,
b) DE FAUX EN ECRITURE DE COMMERCE. par
établissement
de factures
pour le paiement
d' ouvriers
employés
théoriquement à la construction
de
bâtiments
publics
alors
que ces ouvriers
étaient
employés
à d'autres
tâches.
c)
DE DETOURNEMENT
OU OISSIPATION 0' ESSENCE
de la commune,
revendue
à vil
prix
à des pat Ic u
Hers.
d)
PERCEPTION D'IN, TERETS dans
une
entre',;~,
prise
qui
avait
passé
marché
avec
la
commune
et dont il avait,
en tant
que maire,
la surveillance.
Il fut,
pour
ces motifs,
condamné
à 50 000
FCP d'amende.
Le proc ureur
de
la
République,
garant
des intérêts
de la
collectivité
a fait
appel
à
minima.
estimant
que
le Tribunal
avait été trop
clément
pour
des
fautes
aussi lourdes.
Voilà donc un portrait
succint
et sans doute très
partiel
de
la
nouvelle'
recrue
Flossienne
aux
Iles Sous le Vent : CORRUPTEUR,
FAUSSAIRE,
DETOURNEUR DE
FONDS
PUBLICS, faut-il
que Gaston Pl os se soit aux abois
pour
s'attacher
le
concours
d'un
gestionnaire
municipal
aussi
exemplaire.
o
Les cr i tiques
formulées
par
les
Conseillers
Terr i tor iaux de lA MANATE
NUNAAà l'encontre
de la
qualité
très faible
du travail de la majorité
TAHOERAA-INDEPENDANTS
se sont à
nouveau révélées
fondées au
co~rs de la séance du 15
mars.
Le travail
des commissions
intérieures,
notamment de la CAFES et de la
CM
étant
déf icient,
la
séance du 15 mars n'avait
à débattre
que d'un
seul
rapport
à l'ordre
du jour
celui
-de
l'examen
du
compte financier
1982 de
l'Ecole
Normale.
Jugeant
sans doute que cela ne ferait pas bon effet,
le Président
de l'Assemblée
Terri toriale
eût recours
à un
procédé
assez
insolite
après l'examen du seul rapport à l'ordre
du jour,
le
Conseiller
Léontieff
se
"rend compte" qu'il
y a des
rapports
urgents
à trai ter
(qui ne l'étaient
pas la
veille
!) et demande une
suspension
de séance,
accordée bien évidemment. Le
scénario
suivant est ensuite mise en place :
Comité
de major i té
pour s'assurer
que tout le
monde a compris la manoeuvre,
- Conférence
des présidents
de groupe déclarant
qu'il
ya urgence,
- Re-CAFESet CM,
- Re-conférence
des présidents de groupe,
- Séance reprise
avec 4
rapports
nouveaux
urgents
(avec notamment un rapport
sur
la
consolidation
des
avances
consenties
à
la
SDAP, approuvé
en Consei 1
de Gouvernement le 21.12.
1983 et décidé
urgent
le
15.03.84 !!)
Plus
grave
encore,
l'amendement
de
Jacqui
DRJLLET adopté
la semaine
passée
à l'unanimité
par
les
Conseillers
Territoriaux,
pour
préciser
le
rôle
de l'Institut
de la
Communication audio-visuelle, c'est
à dire confirmer
que
cet
insti tùt
serai t
bien chargé de réaliser
des
documents
audio-visuels
dans le domaine socio-éduca ti f 'a été transformé.
Le
"Maître",
revenu de . France
s'est
sans
doute,
entre
temps aperçu que cet amendement
empêcherait
de
transformer
son Institut
en
organe de propagande du TAlDERAA. Les membres du Conseil
de Gouvernement qui
assistaient
à cette
séance
ont du se faire
remonter
les bretelles
et les Conseillers
Territoriaux
Ta-
hoeraa de l'Assemblée
Terri toriale
ont été prié
de
renier
leur vote de la semaine dernière
et de remettre les "choses" dans l'ordre Vice-Présidentiel-.
Ce
qu'ils
firent
avec une remarquable docilité.
des
Consei llers
Tahoeràa
qui, décidément,
se mélangent les pédales lorsque le
chef n'est
pas là. Lors de
l'examen d'un rapport
présenté par Franklin
BROTHERSON, les Conseillers
Tahoeraa ont supprimé l e.s taxes
parafiscales
sur le matéAinsi l'Institut
de la
riel
destiné
au
réseau
Çommunication audio-visueléleçtrique
de la commune de
le sera chargé de réal iser
Mborea-Maiao, SANSCREERDE
des documents dans le doRELETTE <X.M?ENSATOIRECXJ
maine socio-éducatif,
ENTRE . .L' I!C(XM?AGlER 0' FXXl'UvfiE DE
AUTRES. C'est
dire
qu'il
MEME IMroRrAOCE. TOUJOURS
pourra sans problème réaliDEUX REG..ES : l'une
qu'on
ser ENTREAUI'RES la propaapplique aux Conseillers
lA
gande du Tahoeraa. Mais non
MANATE NUNAAet 1a même
! Mais non!
fut-il
répondu
qu'on
n'applique
pas
aux
au Cons e i 11er Jacqui DfOLConseillers
Tahoeraa et aI~ET qui venait de démontrer
liés.
CETTEPIO:EDUREARBIla duplic i té des Cense i 1TRAIRE OlE LE TAlDERAADElers Territoriaux
de la ma~IT
LQRSCXJ' IL ETAIT
jorité
FLOSSO-INDEPENDANTE. DANSL 'OPPOSITICJIl
• IL L' UTrès bien, répliqua
le ConTILISE AUJOORD'
HUI AVFr, lN
sei 11er de lA MANATE NUCYNISME SANSLIMITE.
NAA, si
vous n'avez
pas
l'intention
d'utiliser
cet
Encore trois
exemples
OLors
de son interview
outil
à des fins de propade plus pour démontrer s'il
spontanée
(savament et longande par tisane,
1i sez un
en était
besoin.
l'attitude
guement
préparée
par
sa
membre de l'opposition
au
méprisante
du pouvoir
Tamasseuse favorite,
ChristiConseil d'Administration
de
hoeraa vis à vis de la loi,
ne Bourne) , Gaston Flosse
cet Institut.
du règlement
intérieur
et
avait raconté qu'il
s'était
de l' oppos i tian:
retiré
des affaires ••• ComComme pour achever
la
ment se fai t-il
alors
que
démonstration
du Conseiller
Rappelez-vous
l'article
sur la porte
de l'Agence
du lA MANATE NUNM, la ma48 de la loi 77-772 qui fût
GFA, avenue Bruat,
figure
jorité
du Tahoeraa
refusa
ut il isée
lors
de l'unique,
la
précision
alléchante
la présence d'un membre de
séance budgétaire
du 8/12/
"Gaston Flosse
: agent gé1983,
pour
déclarer
les
néral ft ?
l'oppasi tion
dans le Conpropositions
"de délibéraseil
d'administration
de
tions des Conseillers
de lA
cet Institut.
Mbnsieur FIasse (Gaston)
MANA TE NUNAAirrecevables.
est-il
toujours
agent généAujourd'hui,
le
Tahoeraa
ral de GFA ? Auquel cas il
passe outre !!
Autre
contradiction
est
touj ours dans les affaires
en plus de son agence de voyage "Vahine Tahiti
Travel" qu'il
possède toujours avec son ami et associé Albert Moux.
Fiasse menteur
é
MOnsieur Flosse
a-t-il
démissionné de cette affaire ? Auque1 cas, il trompe.
les clients
en laissant
figurer 'son nom sur son agence...
De toutes
f açons v
dans
les
deux
cas,
CXJ
GASTCN SE M.:XXJEDES LEX::TElJRS DE LA DEPELHE, CXJ IL
SE MUlE DES CLIENTS DE
GFA.
RELIGION
o
Il semble bien que l'ATR
(AGEl'I:;E TERRITORIALE DE - LA
Que fais-tu Gaston ?
Tu vois pas, j'arrose!
C'est ~e bon moment
si je 'veux réco~ter en juin !
,';',:':."
A:;j~[;N:;,:','
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Question
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REOONSTRUCTION) ayant épuisé ses séductions, nous
soyons en passe dans certains secteurs où le Tahoeraa se trouve en difficulté
de passer à une nouvelle
formule
l'ATC
AGENCE
TERRITORIALE
DE
LA
~S-
TRU::rlèN."En effet, le Tahoeraa semble se lancer
dans une opération de charme auprès de l'Eglise Evangélique en subventionnant
sur' le budget ATR, toutes
les maisons de prière d~
Huahine, à raison de 1 million à 1,4 million chacune.
Cette affaire a rootlvé
la question écrite de Pen l.
ATGER déposée sur le bureau
de l'Assemblée Territoriale
le 15 mars et non reproduite dans la presse indépendante et objective du
Territoire.
écrite
OLe
vendredi 17 février 1984 à 18H, le directeur de l'ATR tenait, dans les
locaux de la paroisse de FITII à HUAHINE, une réunion pour définir l'aide que peut
apporter l'ATR dans Li construction des maisons de réunions paroissiales à HUAHINE.
Etaient présents à cette réunion
1 - Messieurs FRITCH, EBB, SANFORD de l'ATR,
2
Le Maire Vane TEMAURI et les Conseillers municipaux,
3 - Les quatre pasteurs protestants et presque tous les diacres des paroisses
protestantes de HUAHINE.
Je prie le Conseil de Gouvernement de préciser si, au cours de cette séance,
il y a bien été proposé l'octroi d'une subvention de 1 à 1400 OOOFCP pour la construction des maisons de prière paroissiale.
Dans l'affirmative, j'interroge le Conseil de Gouvernement pour savoir
1° Dans quelle mesure l'Agence Territoriale de la Reconstruction est-elle habilitée à intervenir pour la ~STRUCTION
d'édifices qui n'ont pas été détruits mais qui
sont des édifices nouveaux ?
2° Cette offre de construction vaut-elle pour 13 seule île de HUAHINE ou pour
l'ensemble des îles de Polynésie?
3° Je m'étonne de l'absence à cette réunion des représentants des autres confessions présentes à Huah i ne , S'agit-il.là d'une offre qui vaut uniquement.pour l'Eglise
Evan éli ue ou our l'ensemble des confessions de Polynésie?
lJulletiri de liaison - lA MANA TE NUNAA ISSN' 0757-391 X
'~onçu, rédigé, monté~tiré, distribué par les militants.
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 17 novembre 1983 (n° 111) au 20 mars 1984 (n° 118)