Ia mana te nunaa_Bulletin n°113 FT 15 décembre 1983.pdf
- extracted text
-
., 5 no Titerna/
Décembre
EDITORIAL
• Quinze jours
en évènements.
fertiles'
_ft
Au plan du Territoire,
la fin provisoire du conflit hotelier et la visite
du
Secrétaire
d'Etat
G.LEMJlNE.'
Pour
la
première fois. nous avons
assisté à une prise de
position
ferme et
sans
ambigulté des Eglises dans
le domaine social. Ceci
semble d'une grande importance. Face à l'arro'gance
du pouvoir de l'argent et
de
ses
serviteurs
du
Gouvernement
Flosslen,
nous avons entendu des
propos sur la dignité du
travail et des travailleurs, sur la nécessité du
partage des richesses du
pays, propos qui. dans la
bouche d'hommes d'Eglises,
ont dû étonner quelques
u,ns,mais réconforter bien
des travailleurs.
Dès
le
8
décembre,
débutait l'examen du budget du Territoire. C'est
l'acte politique le plus
important de l'année. Contrairement
à
ce
qui
s'était passé l'an dernier, le budget avait été,
cette année, transmis aux
Conseillers,
dans
des
délais
raisonnables
et
nous nous attendions, à lA
MANA TE NONM, à un débat
budgétaire sérieux, étalé
sur au moins deux semaines' afin que les options
du Territoire soient véri-
:uaarr
Le. -témo,tfjnage. de. la "SOLIDARITE
PA IFIQ_UE"
De. 9auc.he. à. dAoue.
: :JO.6e. pahO.6 MARCIAQ_ (Nic.MaguÇl.),
Sac.fJ"t
Ko TAGUCHI (Japon),
Ch!U:6 SCHACHT (AU.6.vr.aüe.'), Iacqu-:
DROLLET
rr
(Ta~)
e.-t No~an
KINGSBURY
(Nouve..t.te.-Ze.a.tancid.
ei tu [Jf6tèt:es Be moi mon 6t:üe, loin [Je me lése« tu m'enrichis",
~1#oine
,
[Je ët @;xupét1J
CD
tabletnent
débattues
à
comme
c 'est
l 'Assembl ée,
le cas
dans
toutes
les
dé 1 ibéra ti ves
Assemblées
dans
les pays démocrati-
le re t our de notre Secrétaire
Général,
Jacqui
DROLLEr,
de
l'Internationale Socialiste, projettait
pour
un
court
ques.
instant lA MANA TE NUNAA
sur
la
scène
internationale,
puisque
la
Polynésie
et
Moururoa
furent à l 'odre du jour
des
débats,
à
quatre
.r epr i ses
et
que
cette
question est inscrite en
premier point à la pr0chainè réunion du bureau
de
l'Internationale
en
avril 84 à COPENHAGUE.
Quelle décept ion
Les
36 Mi 1 liards du budget
furent
~xpédié~
en
10
heures de
séance. sans
qu'aucun débat, digne de
ce nom, puisse s'instaurer
entre la majorité et l'opposition.
Sur
le plan du Parti',
Enfin, le 10 décembre
se
tenait
à
AVERA
(RAIATEA) le congrès fédéral des Iles Sous le Vent.
'Une centaine de congressistes
représentant
les
mi 1itants de toutes les
communes des îles Sous le
Vent, ont débattu de 8h du
matin à 16h de l'après
midi et de 20h à 22h de
l'organisation du Mouvement et des orientations
pol itiques de lA MANA TE
NUNAA aux îles Sous le
Veri t .
à
CANBERRA
,
LE
POINT
DE
DEPART
Il n'est pas inutile de
rappeÎler que l'action Ge
lA MANA TE NUNAA
s'est
située
prioritairement,
depuis
sa
création
en
novembre 1975, à l-'intérieur de
la Polynésie.
B1LuxeUe,6 : vue d' e.n6 emoi:« de. la héuyûo 11 de. l' I nte!Ll1a;t{_ol1ale. Sou~te.
au PllILleme.n.:tEwwpée.l1.
Nous ne voul ions pas nous
précipiter à
l'extérieur
sans assises solides dans
notre pays. Aussi, mois
après mois, le militantisme
ingrat
était
de
mise. Ce n'est qu'au prix
de ce travail effectué par
chaque militant dans son
île, sa commune, son quartier, que notre parti est
devenu
ce
qu'il
est
aujourd'hui.
Un
parti
structuré, un parti de
militants, un parti représenté à l'Assemblée Territoriale et dans quelques
muni cipa1ités
en somme,
CD
un parti considéré avèc
ses 15 % de voix aux
dernières élections, comme
la troisième force politique du pays. Au moi s de
juin de cette année, les
camarades
du
Comité
Directeur ont décidé que
cette
représentativité
nous permettait désormais
de faire connaître notre
combat à l'extérieur sur
deux
points
précis
de
notre programme à savoir
le combat anti nucléaire
et 1e combat pour l'émancipation de notre peuple.
Dans l'esprit de tous, ces
et nous vous avons entretenu des accueils favorables de certains pays
notamment
TUVALU,
la
PAPOUASIE-NOUVELLE GUINEE
et
l'AUSTRALIE. Mais bien
que
très
vaste,
'l e
Pacifique n'est pas
le
monde, or, pour avoir un
impact i n t erna t i onaL,
il
est nécessaire de passer
L'INTERNATIONALE
SOCIALISTE, QU'EST~CE QUE C'EST?
• L'Internationale Socialiste est une Association
internationale de par t i's
politiques, de pays indépendants qui
ont
comme
idéolog:e
commune
le
5CX:IALISME
DE.MX:RATlQUE.
Depuis
sa
réunion
de
Genève en 1976, l'Internat iona1e
SocI a 1 i ste s'est
dotée
d'une
nouvelle
structure entraînant de ce
fai t
le
triplement
du
nombre de ses adhérents
(77 en 1983). Sa force et
aussi sa faiblesse résident dans sa diversité qui
peut être considérée comme
une richesse quand chacun
apporte à l'autre le complément qui lui manque,
mais hélas, qui peut aussi
être une faiblesse, quand
au nom du consensus, elle
prend
des
'résolutions
vidées de tout contenu.
IS 83 : BRUXELLES.
• L~ décision prise en
juin 83 par notre Cami té
Directeur, d'envoyer deux
c arna
rades
au
Forum _ du
Pacifique a eu pour conséquence, entre autres, de
nous ouvrir les portes de
l'Internationale
Socialiste. En effet, lors de
la réunion des 13 pays
membres
du
Forum
du
Pacifique à Canberra, les
contacts
noués
avec
le
Parti Travailliste Australien,
ont
démontré
le
sérieux et la qua lité de
notre réflexion politique.
Désireux de ne pas en
rester
.l
nous
avons,
avec nos camarades australiens, envisagé de monter
d'un cran dans notre campagne de sensibilisation
,internationale, ce fût la
réunion
du
Bureau
de
l'Internationale
Sociali ste à Bruxelles des 24
et 25 novembre de cette
année.
deux notions sont liées et
doivent donc être tra!tées
ensemble. Le point de départ de cette décision a
été la réunion des pays
merobr es
du
Forum
du
Pacifique Sud à Canberra
en
Australie,
au
mois
d'août dernier. La sensibilisation a concerné les
nations du Pacifique Sud
Pour foncti onner , l'I.S
tient deux
réunions
du
Bureau par an et environ
un congrès tous les 3 ans.
Son secrétariat, établi à
LONDRES,
est
animé
par
Willy BRANDI', Président,
et
Pentti
VAANANEN,
Secrétaire Général.
•
Al' heure actuelle, les
activités essentielles de
l'I.S concernent la paix
et le désarmement et à ce
titre,
une
commission
intérieure dénommée SIDAC
(commission pour le désarmement et le contrôle des
armes) a été mise sur pied
au congrès de,Madrid.
t-
nn"""
par
.des
organisations
internationales à l'intérieur
desque!les,
se
trouvent représentés soit
des
nations,
soit
des
part is pol itiques. C'est
pourquoi,
nous
avons
choisi
cette
année
l'INTERNATIONALE
SR IALISTE.
It
, ,,~'
L~ a~ate.~
de. l'I.S
: Pe.~
VAANANEN (Se.~étaA.Jz.e. Gél1é/Lal) à gauc.he. e;t à c.ôté de. IU)_, lé9 M.e.me.nt-en 4~,
le P4é4~dent W~y BRANVT.
Cette
commission
est
présidée par 1e Premier
Ministre
Finlandais
actuel, Mr KALEVI SORSA.
D'autres commissions sur
le
Moyen
Orient,
l'Amér ique L'a
tine, 1e Sud
de l'Afrique, la région
As-i
e+Pacifi que ...
sont
chargées de transmettre à
chaque réunion du Bureau,
les éléments d'apprécia-
CD
tion nécessaires
à
une
prise de position conséquente.
Enfin,
chaque
membre de l '~.S est tenu
de verser une cotisation
annuelle
proportionn~lle
à son importance, cotisa~ion qui permet au secrétariat de fonctionner et
aux
divers
bureaux
et
congrès de se tenir convenablement.
LES PARTICIPANTS.
LES DÉBATS, L'AMBIANCE.
• Lo r's de
sa
dernière
réunion
à
ALBUFElRA
au
Portugal,
l' 1 .S. a. retenu
deux
points
d'ordre
du
jour
pour
son
prochain
Bureau, à savoir :
• Pour
être débattue
en
bureau ou en congrès,
les
règles
de
l 'I.S imposent
qu'une question
doit
t re
au préalable
discutée
en
commission
interne.
C'est
ainsi
qu'une
délégation
composée
de
l'Australie,
de la Nouvelle-Zélande
et
du Japon a défendu lors de
la réunion du SIDAC le 23
au soir, une motion
condamnant
énergiquement
les
essais nucléaires
français
dans
le
Pacifique.
La
réaction
de la délégation
française
a été des plus
vives et bien sûr, totalement opposée à la discussion sur ce sujet en argumentant
qu'il
s'agissait
là
d'une
affaire
intérieure à la France.
.ê
le désarmement
et
le contrôle des anmes
l'économie mondiale
De même
et
sui te
à
l'invitation
du
groupe
socialiste
au
Parlement
européen,
il
fut
décidé
que la réunion
du bureau
se tiendrai t les 24 et 25
novembre 1983 au Parlement
européen
à
Bruxelles.
C'est à cette réunion que
nous
avons
été
invités
comme observateur.
I.S : LES PARTICIPANTS
BRUXELLES
DE
Ce
qui
frappe
au
premier
abord
dans
ce
genre
de
manifestation
annuelle, c'est la qualité
de la représentativité
des
divers participants.
Jugez
plutôt
Il y
avait
à
Bruxelles
des
Premiers
Ministres
en
exercice
comme
Mario
SOARES
(Portugal),
Kalevi
SORSA
(Finlande),
des
anciens
Premiers
Ministres
en
bonne position
de reprendre le pouvoir
dans leur
pays comme Michael MANLEY
(Jamalque),
Anker
JOERGENSEN
(Danemark)
et
des
hommes
ayant
une
influence
certaine
sur la
vie polit)que de leur pays
comme
Shimon
PERES
(Tsr ae l ),
Nei 1
KINNŒK
(Grande-Bretagne),
Wal id
JUMBLA'IT
(L iban) .
Il
Y
avai t 1à au total un peu
plus
de
120
Qélégués,
représentant
environ
40
partis politiques
ou asso[cLa t i ons membres
ou invités de l'I.S et durant les
~deux journées de· sessions
français actuel de cesser
immédiatement
ses
essais
dans le Pacifique Sud.
Miehael MANLEY (Jam~q~~) eo~~um~ elain et COSTA GOMEZ
(d~ la VOMINIQUE).·
***** ** ** • **
pleinières,
il n'y avait
plus de barrière entre les
participants.
En second lieu, on est
également
surpris
par
la
qualité
des
interventions
dans les différents domaines de
l'ordre
du
jour.
Ainsi
au. plan
économique
des anal yses de la stra-
"nouvelle
tégie
de
la
droite"
ont été confrontées
et
des
sol ut ions,
dest inées
à
contrer
et
dépasser
cette
stratégie,
ont été proposées.
Sur le
plan
du
désarmement
et
malgré
la
pesanteur
du
"consensus", des positions
courageuses
et sans ambigUlté ont été arrêtées.
Aussi, la r so lu t i on du
SIDAC présentée
au bureau
en
9
points,
proposai t
dans son point
3, que
"le
prin~ipal
but
des
négociations
sur le désarmement devrai t être l'arrêt du développement,
des
tests, de la production et
du déploiement
de toutes
les armes nucléaires".
Et
bien que dans son point 5,
le SIDAC suggérait
"qu t un
gel compréhensif
de tous
les
tests
d'armes
nucléaires
devrait
être
immédia tement
observé"
il
ne f û t nullement
question
des
essais
français
à
Moururoa.
la Belgiq~~.
CD
d~ la Banbad~ et d~
Le
fait
que
le
Parti
Socialiste
français
qui ·est un membre
ancien
é
Loin de se laisser décourager, les Australiens,
Néo-Zélandais
et Japonais
présentaient
leur motion
séparée
directement
en
séance
plénière,
juste
après
celle
du
SIDAC.
Cette motion
s'articulait
sur les points suivants
A~ p~emi~~ plan, l~~ délégatio~
- La continuation
des
essais
français
dans
le
Pac i f ique
est
cons idérée
par l 'I.S, comme un obstacle à la mise sur pied
d'un
programme
véritable
pour
l'indépendance
des
colonies
françaises
du
Pacifique.
Président Wi Ily BRANDI' de
ne pas la considérer.
Ce
dernier,
ne
l'oublions
pas, venait de faire prendre par le congrès de son
pa r t i ,le
SPD
a llemand ,
une
position
très
ferme
contre
l'installation
des
fusées
américaines
"Pershing"
dans
son pays
et cela par 400 voix contre
14. Aussi,
était-il
plutôt favorable à la discussion sur la mot ion des
pays
du Pacifique.
D'autres qui ne voulaient
pas
laisser passer
l'occasion
- Af in de donner
un
signe patent de sa volonté
réelle
d'aboutir
à
.un
désarmement mondial,
l'I.S
demande
au
gouvernement
de R.' AM~a.1.J.._~ et
de.l'Au.:tJUehe.
A~ ~o~ièrne_ ~ang, a~ eenoie, Lionû
JOSPIN et Jaeq~~ HUNTZINGLER d~ PS F~anç~.
A~ p~~mi~~ plan, lM ~~p~é~~Ma~
de l'I.S, s'engage à faire
cesser les essais nucléaires dans le Pacifique,
ne
pourra
qu'augmenter
la
crédibilité
de
l 'I.S,
lorsque
cette
dernière
parlera
de
paix
et
de
jésarmement.
Et
bien
évidemment,
cette motion
mit
le feu
aux poudres ! Les Françai s
~ui ne voulaient
pas en
entendre .parler ont atta~ué sur le point règlementaire
et
demandaient
au
et qui ont fai t bloc derrière
les
Australiens,
Néo-Zélandais
et Japonais,
ont été les pays scandinaves
et
anglo-saxons.
C'est
ainsi
que petit
à
petit,
le
débat
s'est
engagé,
a pris de
l'ampleur et est devenu en fin
de compte le seul point de
la discussion,
du
jeudi
matin au vendredi soir.
C'est
très astucieusement que les auteurs de la
motion
l'ont
retirée
le
Assem blée Territoriale
• Le budget du Territoire
qui s'élève à 36 milliards
a .donc été adopté en 10
heures par
la majorité
Tahoeraa-Indépendants.
Cela représente en moyenne
l'adoption de
3,6
mil1 iards à l'heure avec dès
pointes de 3,7 milliards
en 15 secondes. Cela n'est
pas sérieux. Cela est même
inquiétant pour la Démocratie.
en
vendredi
après-midi
proposant en retour, que
la question
des
essais
nucléaires français soit
inscrite à l'ordre du jour
du SIDAC et de la prochaine réuniop du bureau
de l'I.S qui se tiendra
1984
à
fin
avr i1
Copenhague au Danemark.
Il
s'agissait
là d'une
sortie honorable pour tout
le monde. La proposition
a donc été approuvée à
l'unanimi té des part icipants présents et c'étai t
pour nous, plus que nous
pouvions espérer.
9
QUELS ENSEIGNEMENTS?
• Nous nous sommes rendus
à Bruxelles avec l'intention
bien
arrêtée
de
parler
de
notre
combat
anti-nucléaire.
Il
se
trouve que la plupart des
pays européens est confrontée à l'importance de
plus en plus croissante du
Pac ifisme .
Auss i
notre
voix n'a pas eu de mal à
se faire entendre, d'autant que nous avions des
avocats de choix en Willy
BRANDT, Chr is SCHACHT et
Kalev i SORSA. Nous' sonmes
entrés
par
la
petite
n'étions
porte,
nous
qu'observateur, mai sune
fois de plus, le sérieux
de notre argumentation a
payé et a permis à chacun'
de se faire une idée de
l'ampleur de notre combat.
Il nous reste à continuer,
à faire en sorte que ce
qui
a
été
commencé
à
'Canberra
et
qui
s'est
poursuivi
à
Bruxelles,
puisse en 1984, prendre de
l'importance et bouleverser
les pesanteurs.
Il
nous faut faire remarquer
au
monde
ce
qui
peut
paraître comme une évidence mais que l'on a trop
tendance
à
oublier,
à
savoir, quand des associations
internationales
mégotent sur les meilleurs
termes
diplomatiques
à
employer
pour
ne
pas
ba.6 W-illy
BRANDT et: AnR.eA
En effet, ce n'est pas
parce qu'une majorité a
été investie par le suffrage populaire qu'elle a
le droit de s'arroger tous
les
droits,
y
compris
celui de refuser le débat
démocratique.
Nous
avons,
lors de
l'étude
du
précédent
budget, tenu à montrer que
l'étude d'un budget, que
le débat
au
sein
des
assemblées
élues
en
Polynésie
p-ouvait très
bien se tenir en tahitien.
Cette année, pour ne pas
heurter la majorité qui
avait
combattu
avec
vigueur cette initiative,
et pour favoriser la tenue
d'un véritable débat sur
l'acte politique le plus
important
de
l'année,
l'étude du budget, nous
avons "fait une concession
en présentant' l'ensemble
de nos 16· propos iti ons en
français.
froisser
le
voisin, 'à
propos du nucléaire, nous
en Polynésie, nous sorrmes
assis sur le champignon
nucléaire français ! Foin
de diplomatie, nous sommes
en première ligne et ne
voulons pas de ce funeste
privilège. Les socialistes
français se sont gargarisés à Bruxelles du terme
"autodéterminatian", D0US
les avons pris au mot et
leur avons demandé d'organiser
une
consultation
populaire en Polynésie sur
la
présence
du
Centre
d'Expérimentations
CD
nucléaires français dans
notre pays. Le peuplen' a
jamais été consulté par la
droite, cela se comprend,
ma is que
1a gauche en
fasse
de
même,
cela
dépasse
l'entendement.
Dorénavant, nous exigeons
que
cette
consultation
populaire soit organisée
en Polynésie "afin de re~dre au peuple le pouvoir
qu'on lui a confisqué",
comme l'écrivait si bien
le
candidat
François
MITTERRAND, juste un peu
avant" d'être élu en mai
1981.
ment
d'engager
le dialogue, de
partager
les
arguments, d'examiner plus
à fond nos propositions,
Gaston FIasse et son complice Jacky TEUlRA se sont
opposés à la tenue d'un
véritable débat démocratique.
Cette
attitude
nous
désole et nous inquiète.
Nous avons déjà dénoncé le
placement à la tête des
services
publics,
des
of,fices
nouvellement
créés,
des
agences
et
autres établissements de
membres
influents'
du
Tahoeraa,
l'utilisation
des
moyens
publics
de
l 'ATR à l'usage particulier du Tahoeraa, l'augmenta tion des dépenses du
Conseil de Gouvernement de
120 % en deux ans, mais
aujourd'hui
les
choses
vont plus loin et leurs
conséquences
sont
plus
graves.
Nous
esperlons
que
l'hypothèque de la langue
levée, nous alIions enf in
engager un débat sur le
fond, dans le respect du
rôle de chacun et dans un
esprit d'ouverture et de
participation.
L'attitude excessive et
partisane
du
VicePrésident aux côtes ou à
la tête du patronat de
l'hôtellerie, ses appels
à
l'intervention de
la
force
armée
aup-rès de
l'Etat, ses violences verbales, son mépris des efforts
de
conciliation
entrepris par
l'ensemble
des responsables politiques de l'opposition avec
l'aide
précieuse
des
Eglises, enfin le recrutement d'une milice de 30
gardes placés sous l'autorité
d'un
spécialiste,
tous ces faits qui se sont
produits nous conduisent
inévitablement
vers
une
situation'de violence.
Nous étions venus avec
16 propositions que nous
jugions importantes pour
l'avenir de ce pays. Il
nous fut opposé le silence, le mépris eu des
arguments indignes de la
gravité des questions soulevées. Malgré
le désir
manifeste
de
certains
conseillers de gouverne-
Enfin, le re f us du débat démocratique
et
la
mascarade de vote en 10
heures d'un budget de 36
milliards prouve, à notre
sens, que nous avons déjà
quitté le chemin de la
démocratie. Tous ceux qui
ont
accepté,
par
leur
adhésion ou par leur si-
CD
lence
(même
désapprobateur)
cette
politique
d'affrontement,
seront
tenus pour responsables de
ses conséquences.
Les
propositions
que
nous
avons
faites n'avaient pourtant rien de
diabolique, ni de révolutionnaire. Elles allaient
dans le sens d'un meilleur
partage des riehesses et
des charges dans la collectivité.
L'engagement de Françis
Sanford sur les propositions
que
nous
avons
faites, montre bien que
même
dans
l'esprit des
plus modérés, et pas seulement dans les préoccupations
des
églises,
le
partage est à l'ordre du
jour.
Nous regrettons qu'un
débat sérieux n'ait pas
été possible sur ce point
ni sur tous les autres
d'ailleurs, cela n'est pas
une bonne chose pour l'avenir,
car
si
en
Polynésie, entre Polynésiens, on n'arrive pas à
se mettre d'accord sur le
partage, alors les, pires
affrontements peuvent survenir.
Il est clair désormais
pour tous, que nous nous
trouvons
en
face
d'un
choix entre une société
d'injustice, de privilèges, qui refuse le partage, et même le dialogue,
corrompt le jugement et le
coeur par l'argent et la
force, et une société dont
le fondement est le partage, le dialogue et la
recherche de l'équité.
Tous
les responsables
politiques,
économiques,
religieux
de
ce
pays
n'échapperont pas
à
ce
choix fondamental. Pour lA
MANA TE
NUNAA,
il est
clair qu'en toute responavons
sabilité,
nous
chaisi notre part, et ses
conséquences.
Vie du Parti
CONGRÈS FÉDÉR.l\L DES ILES SOUS LE VENT
,.'Samedi
10
décembre,
dans
l'a
commune
de
TAPUTAPUATEA,
étai t or ga-'
nisé le deuxième Congrès
Fédéral des Iles Sous le
Vent, structure officielle
du parti, responsable
de
l'action
politique
au
niveau de l'ensemble des
îles Sous le Vent.
nécessité
ressentie mainde
tenant,
au
niveau
chaque
archipel,
de
se
d'une
structure
doter
interne, grâce aux Congrès
Fédéraux prévus dans nos
statuts.
plutôt
l'absence
de
débats) sur le budget 84.
voté, l'avant
veille
à
exposé
l'Assemblée,
fut
par le Conseiller des Iles
Vent,
Jacky
VAN
du
BASTOLAER.
Le Congrès
reprenait
ses
travaux
a
12H 3D, par le débat de
politique
générale, animé
par .Ia cqu i DROLLET.
Les
problèmes
posés
par
nos
choix
fondamentaux,
à
savoir
l'Indépendance
Socialiste
Autogestionnaire
et
la Dénucléarisation
du
Pacifique,
furent
largemen t exposés
par
notre
Secrétaire
Général Jacqui DROLLET, à
part ir des derniers développements de notre combat
à l 'échelle intern~tionale
-r éun i on
du
Forum
du
Pacifique
à Canberra
et
réunion
du
Bureau
de
l'Internationale
Socialiste à Bruxelles.
Enfin,
les structures
de
la fédération
furent
mi ses en pl ace. Le Comi té
Directeur
comprend
23
membres
3 par Comité
Communal et 2 membres de
droit
le
Conseiller
Territorial
des Iles Sous
le Vent, Peni ATGER et le
Maire
de
la commune
de
Taputapuatea,
Charles
SMITH.
Etaient convoqués à ce
'congrès, les représentants
des comités communaux
de
Huahine, Bora-Bora, Tahaa,
Maupi ti et des 3 communes
de Raia tea.
L'organisation
dè
ce
Congrès
Fédéral,
étai t
placée sous l'autorité et
Ia compétence du Consei i l er
Territorial,
Peni
ATGER,
du maire
de
la
Commune
de Taputapua t ea ,
1 Char les
SMITH
et
du
Premier
Secrétaire
du
comité
communal
de
Taputapuatea,
Emile
1 BOOTHERSDN.
l
Trois membres du Bureau
Exécutif avaient été invité par le Congrès
le
Secrétaire Général, Jacqui
DROLLET,
le
Trésorier
Général, Jean-Paul BARRAL'
et le Conseiller
Territorial
Jacky
VAN
BASTOLAER.
, 1
Le Congrès
débutait
à
8 heures par le rappe l de
l'historique et des structures du Parti. Peni ATGER
rappela la mi se en place
successive,' au cours rles
8 années
d'ex istence duParti,
des
différentes
structures
Comités
de
~litants,
Comités
communaux,
Congrès
Territoriaux,
Comité
Directeur,
~B_u_r_e_d_u_.
E_X_e_'_c_u_t_i_f
e_t l_a
',L'actualité
ne fut pas
n_e_-g
__l_i_g_é_e
__e_t l_e_s
__d_é_b_a_t_s
(_o_u
Le Bureau
Exécutif
a
ensuite été élu par les
mem~res présents,
En soirée,
de ZOh à
22h,
f ur e n t
évoqués
les
problèmes
de finances et
d'organisation
de
la
Trésorerie
du Parti
aux
En
l les
Sous
le Vent.
,j
ournée
bien
somme
une
r_e_m_p
__
l_ie
__.
I~
Notre pUblication sera suspendue pendant la durée des fêtes de fin d'année. Nous vous
souhaitons de Joyeuses Fêtes et vous donnons rendez-vous à la mi-janvier pour un
prochain numéro de lA MANA.
~ 5. no Titerna/Décernbre
.EIQMUARAA
\
.1
• Ua riro na mahana hoê
ahuru ma paè i maherno, e i '
pue mahana faufaa rahi. l
te paë no te fif i hotera,
ua haamata faahou à te
'ohipa. Eaha ra te maororaa, aore taata e 'ite. Ua
taè atoà mai i 0 tatou nei
te faatere hau G. LThDlNE
tane.
l roto
te Apooraa!
Rahi, hoê anaè mahana ta
te paè rahi i faanaho no
te rave i te Tapura Tereraa Faufaa 0 te fenua nei.
10 hora tuatapaparaa no te
hoê faito moni e 36 miria
farane, na oe e te nunaa
e hi'opoà i te reira. Ua
tuu atu 0 lA MANA TE NUNAA
i ta na mau opuaraa no te
faatitiaifaro i te hopo'ià
a te feia r i i , aita râ te
Tahoêraa i tauà mai. Eaha
to oe mana'o e te taata
ma'iti i te Tahoêraa ?
l te paè 0 te tereraa
'ohipa a te pupu, ua ho'i
mai te Papa'i Parau Rah i
o Jacqui DIDLLET mai te
oire no Bruxelles i te
.J
fenua Peretita. Ua taè rQa
Te tapa' 0 0 te "F AA ' AURAA HAU''":
o ia i roto i te rururaa
te paè ai.U i te paè arau. : a JO.6e pMO.6 MARCIAQ (Uenua
a te mau pupu manahune no . Nie~agua),
a Sa.ehi RO TAGUCHI (6enua Tapone), 0 Chni.6
te ao taatoà nei e ua
CHT (fi enua AuteJuvua),
0 ] aeq iu. OROL LET (6 enua Ma' a hi)
manuia roa to na tere i te, e 0 NOhman KINGSBURRY (6enua Aoteahoa).
mea, ua parauhia te parau i
no Moururoa e no te mau
"riJVoa'tu le taaesaa i t:otopu iataua, eita oe e ftaa~i~i ia u,
tmnatamataraa
àtomi
a
e haa rla7('laa ta .1
.:» t'orne (Je
() ~(' »e
,
Farani. Hau roa atu i te
U' U
~n
<::::Jt '-9xupet:y
mai tai, ua tapura-roa-bia
Etai '0 atoà mai ou-t-ou
te oire no Taputapuatea..
te parau no te tamatamatai te mau parau âp i no te
Rururaa faufaa rahi o' tei
raa tomi i te rururaa e
rururaa tuhaa a ·te mau
riro ei faaitoitoraa no te
tupu i teie matahiti i mua
taatoà.
rauti no RAID MATA'l i
i Copenhague i té fenua
Tanemata.
tupu i te 10 no titerna i
.à
TE RURURAA A TE MAU PUPU MANAHUNE 1 BRUXELLES.
• 1 te taime a faaoti ai
te Tomite Faatere i te
tono atu e piti rauti i te
rururaa no te Forum no
Patifita,
ua
tupu
te
hinaaro no te faa'ite i to
rapaè i te huru mau 0 te
aroraa a lA MANA TE NUNAA.
E na teie ~ere i Canberra
i tatara i te uputa no te
hoê rururaa rahi roa a t u ,
te rururaa a te mau pupu
manahune no te ao taatoà
nei. Lnaha , i Auteraria,
ua fâ te hoê auhoaraa" i
rotppu ia tatou e te pupu
ALP oia te pupu ~ te feia
rave 'ohipa no Auteraria.
E na teie auhoaraa 0 tei
papahia i nia i te paar i
o te niu 0 lA MANA TE
NUNAA i faa'aano roa atu
i ta tatou aroraa i te
rururaa i tupu i Bruxelles
i te fenua Peretita i te
24 e te 25 no novema 1983.
CANBERRA
TE MATAMEHAI
Mai te haamataraa mai
o lA MANA TE NUNM,
ua
haapuaihia i te 'ohipa i
roto i te Fenua Ma' oh i .:
Ai ta te mana'0 e hinaaro
i te haere oioi i rapaè,
e mana'o ra no te patu
mai tai i te 'ohipa i nia
i te papa. E J;10r e i ra , e
mea tià ia .haapoùpoùhia i
te taatoà 0 te mau rauti
i rohi papu, i roto i ta
ratou mau motu, ta ratou
mau oire e ta ratou mau
tuhaa oire.· Ua riro 0 lA
MANA TE NUNAA i teie mahana, mai te hoê pupu 0 tei
'itehia, 0 te t i
i roto
i te tahi mau Apooraa Oire
e taè roa atu i roto i te
Apooraa
Rahi. E 7 000
taata ma'iti 0 tei hinaaro
papu ia faa'ohipahia te
tapura 'ohipa a te pupu 0
tei riro atoà i teie mahana ei numera toru i roto
à
'
la au i ta na tarena,
e tupu e piti rururaa
faito tano noa (100 mero)
i te matahiti hoê. 0 te
rururaa
ia a
te Piha
Ohipa. 1 te toru matahiti,
e tupu te rururaa a te
Ap00raa Amui (congrès) 0
te mana rahi roa aè' ia 0
te taàtiraa. Te vai nei te
pu faatere 0 te taàtiraa
i
te o i re no LONEIXJNA,
faaterehia e te peretiteni
Wi Ily BRANDT (no te fenua
Heremani tooà 0 te râ) e
te papa'i parau rahi 0
Pentti VAANANEN
(no te
fenua FINlRANE). 1 teie
mau mahana, te 'ohipa hoê
roa' a te taàtiraa, 0 te
aroraa i a no te Tiàmaraa
e te faa'oreraa i te mau
mauhaa
tama'i i te ao
taatoà nei. E no te faatupu maitairaa i teie aroraa, ua haamauhia te hoê
tomite roto .0 tei topahia
te ioà te S.1.D.A.C, mai
te rururaa i t upu , i te
oire
no
MADRID
(f enua
i GENEVE' (1976),.ua haere
noa te faito 0 te mau mero
i te rahi. lnaha, i teie
matahiti, e 77 pupu goritita rne ro no teie taàtiraa. la hi'o-a t ea+h i a te
rahiraa 0 te mau mero 0
teie t aà t i raa , e riehenehe
ia parau e, e taàtiraa
puai mau. E horo'a atoà
teie rahiraa pupu i te
paruparu
no
te taaèraa
rahi e vai nei i rotopu i
na pupu e 77. Te i e: te
tatararaa 0 teie mana'o :
a) e taàtiraa puai
mau : e mea puai i le mea
e opere te mau pupu atoà
i to ratou 'ite no te tauturu te.tahi i te tahi.
'l J?e/l..w.:ta
: xe. .:t:cikne piuupiüunao:
nahune 0 .:te ao .:taa.:toà
n~,~
no EUfLopa.
i te ana'iraa
pupu poritita.
0
te mau
Ua faaoti te mau mero
o te Tomi te Faatere i
putuputu i te âvaè tiunu
i rnai r i , e nehenehe tatou
e haere e farerei i to
rapaè i te 10a 0 na taata
ma'iti e 7 000. E nehenehe
e haere e parau i te parau
no
te
Tiàmaraa
Ma'ohi
Manahune e te parau atoà
no te faa'oreraa i te mau
tamatamataraa
àtomi
a
Farani i Moururoa. Eiaha
roa .na tumu parau e piti
i nia nei ia faataaèhia.
Te matameha'i 0 taua feruriraa ra o te rururaa ia
i tupu i te oire pu 0 te
fenua
Auteraria,
0
Canberra, i te âvaè âtete
i mahemo. E ua tataraa èria+h i a
te mau mana'0
turu 0 na fenua too toru
o TWALU,
0 PAPUA e 0
AUTERARIA. Teie nei ra,
noa atu to na aàno, eita
tatou e nehenehe e faariro
i te moana Patifita ê, oia
aè te ao taatoà, aita roa.
a xe. mau.. lià Pu..pu..Ma-
~o.:to~ .:te 6~e. Apoo~aa Ra~
atu. No te farerei i to te
ao, mea titauhia ia tomo
roa i roto i te mau rururaa 0 te mau
taàtiraa
rarahi e t a t i nei i tera
fenua e tera fenua, aore
ra i tera pupu poritita e
tera pupu poritita. No
reira, ua taè roa 0 lA
MANA TE NUNM i roto i te
rururaa a te mau pupu
poritita manahune no te ao
taatoà nei i Bruxelles i
te fenua Peretita i te paè
apatoèrau 0 Farani.
b) e taàtiraa paruparu
ia hinaaro
te
taàtiraa e faaoti i te hoê
parau âmui, e 'ohipa rahi
no te faatitiaifaro i te
mana'o 0 na pupu e 77, noa
atu te hoêraa 0 te feruriraa i nia i te niu 0 te
taàtiraa.
.....---.. ..... ~~...
à
Ei pu'ohuraa , e toru ia
faanahoraa no te hoê pupu
poritita no te tomo i roto
i teie taàtiraa el mero
papu :
a) e pupu pori ti ta no
te hoê fenua TIAMA,
b)
e
pupu
poritita
,farii i te niu 0 te taàtiIraa
oia, te
faatereraa
Manahune, faa'aifaito i te
oraraa 0 te taata.
c) e àufau i te hoê
tuhaa moni ia au i te rahi
o te pupu no te faatereraa
ia i te taàtiraa e no te
faatupu mai tairaa i, te
rururaa a te mau
Piha
Ohipa ,e
te mau Apooraa
hnui 0 te taàtiraa.
TE FM' ORERAA 1 TE MAU
MAUHAA TAMA'l E TE TERERM
FAU~~ 0 T~AD NEI.
EAHAMAUNA?
.. Teie taàtiraa 0 te mau
pupu por itita manahune no
te ao taatoà nei, 0 te hoê
ia .taàtiraa pupu poritita
o te mau fenua tiàma 0 tei
faatura i te hoê reini
poritita oia te faatereraa
manahune, faa'aifaito i te
oraraa 0 te taata. E ma i
ta na rururaa rahi i tupu
PANIORA)
i
te matahi ti
1980. Te peretiteni 0 te
S.I.D.A.C 0 te faatere hau
nui matamua 0 te fenua
FINlRANE 0 ·Kalevi SORSA
tane. Te vai 'atoà nei te
tahi .atu mau tomite roto
mai te tomite haapa'o i te
paè AFIRITA e taè roa atu
i te paè ATIA ma. E faapaho taua mau tomite ra i
'te huru 0 ta ratou mau
rururaa,
te
mau
tumu
parau, te mau afa'ifa'i
parau e ta'i ta'i roa mai
i te mau feruriraa i te
rururaa a te Piha Ohipa
aore ra i te Apooraa Amui
no te haamana-roa-raa ia.
.
)
-
Te. mau lià anara' ~ Q. .:tue.~MMaa
0 PeJILt;U.d/AANANEN
(~ .:te.paèa~)-e. ~ p~h~ho ia na, 0 Witt Y BRANVT, .:te.
.p~e.ti.:tenL
-'- l roto
i ta na rururaa
Apooraa Amui hopeà i tupu
i ALBUFElRA (i te paè apatoà 0 te fenua POTITI), ua
faaoti te Taàtiraa i te
tumu parau, te tai'o mahana e te vahi 0 te putuputuraa 0 te Piha Oh i pa no
teie hopeà matahiti 1983.
Te
tumu
parau,
0
te
FAAORE RAA MAUHAA TAMAI E TERERAA FAUFAA.
T~.MAU TAUAPARAURA'A.
faa'oreraa
ia
te mau
mauhaa tama' i e te t e.re r aa
faufan 0 te ~o taatoà nei.
Te tai' a rnahana, 0 te 24
e te
25
no novema. Te,
vahi,
0 B~uxelles
ia na
roto
i te ti:tauraa
a te
mau t ià ma' i ti h i a i roto
i
te
Apoor aa
Rahi
no
Europa i taàti
ia ratou i
roto
i te
hoê taàtiraa
manahune.
1 reira
ta lA
1v.1ANA TE NUNAA t i tau mani hiniraahia.
~ No te tuatapapa
i te
hoê t umu par au i te r ur uraa 0 te Pi.ha Oh i'pa aore
ra i te Apooraa Amui, mea
ti tauhia
e
te
ture
ia
tauaparau
na mUa roa
i
taua tumu parau ra i roto,
i te mau tomi te roto.
No
reira,
ua tuu atu na fenua
too
toru,
a TAPONE, a
ALlTERARIA
e a NIUTERANI i
te hoê papa'i
pato'i
i te
mau tama tama taraa a Farani
i Maururoa. Ua ara te mau
tià a te pupu "Socialiste"
no Farani
i taua
parau
papa' i ra ma te parau e,
e
'ohipa
roto
teie
na
Farani,
aita e mana ta te
mau taata
rapaè ia parau.
Ua f aahepo te mali t i à a
Far an i i a ma' i t i -noa-hia
i nia i te pat au papa'i
a
te SIDAC, eiaha ra i nia
i
te
parau
papa'i
a
Tapone,
Auteraria
e
a
Niuterani.
Eaha teie parau
pa pa 'i a teS 1DAC ? 0 te
hoê ia parau a tei t ape
mai e '9 tumu parau. .I roto
i na t umu parau
e 9, ua
faahitirii-noa-hia
i roto
i na tumu parau
3 e te
numera 5, i te mau tamatamataraa
à tomi, aore ra e
haapapuraa e mau tamatamataraa
àtomi
a Farani
i
Moururoa. Aita atoà te mau
tià 0 na fenua tao toru a
Pa tif i ta i haama r irau., ua
,faa'u
e ua tatara
i te
.auraa mau 0 ta r a t ou parau
papa r , mai r ar o nei,
i
roto roa i ,te rururaa a te
Piha Ohipa :
TE M!\U TIA 1 TAE ATU
Te vahi e faatupu
i te
maere i roto
i taua mau
rururaa
ra,
a te tiàraa
teitei
ia a te mau tià a
ta -t e mau pupu poritita
mero e tono. Mai t e Le te
huru
Ua âmui mai
i
Bruxelles
te mau faatere
hau nui mat amua , mai i a
Mal' io 30ARES (no te f enua
'POTITI)
mai
i,a
Kalevi
SORSA
(no
te
fenua
FINlRANE). Ua 'taè atoà mai
te mau faatere
hau nui
matamua tahita
0'
te1e e
'ara papu ne i no te parahi
f aahou â i nia i te parahiraa,
. mai
ia
Micha€l
MANLEY
(no.
te
fenua
JAMAICA)
e
0
Anker
JOERGEl\JSEN(no te
f eriua
TANEMATA.).E ua âmuI a t o
mai v€tahi mau tià pori tita a teie e faaturahia
nei
i roto
1 ta
ratou
mau
fenua, mai ia Shimon PERES
(no te fenua ITARAERA) 0
Nei 1 KINNOCK(no te fenua
PERETANE) e
'0
Walid
JUMBLAIT (no
te
fenua
LEBANONA).Aita e nehenehe
i te tatara
i te taatoàraa
a te mau taata tiàraa
teitel
i âmui mai i te rnea,
120 mau tià no te rahiraa
e 40 fenua tiàma i taàti
mai
i
Bruxelles
no te
feruri
âmui i nia
i te
à
o Mic_ha.û
COI.Jt.ct
MANLEY 1 peJr.euè [Laila) no :te.
GOMEZ (:te.:taé.Uta è/te.è.JLe.i muJU.. mai)
tumu parau
i haamanahia.
1 roto
i na mahana e
piti
i faataahia,
aita
e
paruai
i rotopu
i na tià
120 •. i âmui,
noa atu te
tiàraa
a tera mero aore ra
tera mero, hoê â faito
ia
taè i te taime a te r ur uraa.
Te piti
a te vahi
a tei
f a a tupu
i te rnaere, a te
araveh'i ia Q te mau tià ia
parau mai i ta ra tau mau
mana 'o. Noa atu te huru a
te tumu parau,
ia parau
anaè
mai,
e mau parau
maramarama anaè ia,
faatupu i te oaoa ia ~erur i .
1naha , i a a t i te mau apa
r aur aa , e ma'iti
atoà
ia
no te hoê faaotiraa·âmui.
-r-
ne ~ te t a à tir aa e, e r ira
i te f-aa t upu=noa=r aa i te
mau tamatamata:raa a FaI'ani
i Moururoa ,i te haaf i f i i
te 'imiraa
i te hoè tereraa f a uf.aa no te TIAMARAA
a na
a i huàr aau t oo pi t i
a Farani i roto i te moana
Patifita.
1
c) E i te mea hoi a te
pupu
"soc l a l i s t e "
no
Farani
a te hoê ia pupu
tahi to r oa aè i roto i te
taàtiraa,
e 0 ta te t ahi
atu
mali
e faatura
te Pereti teni
i nia i te
parau papa'i
i tuuhia atu,
ua ani 0 ia i te mana'o a
te mau t i à . 1 r e ira i te.
rahi -roa-raa.
Ua har u rna i
t o FINlRANE, ta 'TANEMATA,
t0 AUTERARIA,ta PERETANE,
ta TUEI'E e t e va i a t ur a ,
mau tià i te parau papa' i
a na
tià
tao
toru
fl0
Patifita,
n0 te faa'iteraa
i ta r a.t.ou mana'o
t ur u ,
Ai ta e hororaa
faahou t e
te mau tià
a te
fenua
Farani,
inaha,
ua tauaparauhia
par au
no
i
te
à
I
ana'~aa
nei , e
rahi 'roa atu i te
faatura,
mai te peu e ani
oia
i
te
faatereraa
a
Farani
ia t ape
hope r oa
i ta na mau tama tama taraa
t orni .
à
à
1
a) Ne te. faa ' i te i ta
na hinaaro papu i te tapeà
roto
i ta
na aroraa
faa'ore
i te mau mauhaa
tama' i , te
ani
l'lei
te
taàtiraa
i te· faatereraa
Farani,
ia faaèa
i ta na
mau tamatamàtaraa
t omi i
Mourur oa ,
à
b)
Te
mana'o
hohonu
i mua ~oa, te maL!.:tià no :te 6e.nua
Au.:tè/te.J:t..ia. l .te anÇi' Altaa tOlLU, i lLOPu., 0 'Lionel.
~ e. 0 Jac,que.tl HUNTlINGLER no :te. pupu ",f,oeiaLude."
te
toparaa
ihoa
i
parau ra i mua i te
mata 0 na t i à- J20 i put uputu
i Bruxelles,
i te
haarnatar aa i te aroraa.
E
r i r i rahi
ta te mau tià
Farani
e ua t amata i te
faateitei
i te reo ma te
ani i t.e Peret i teni WiIl y
BRANDr, eiaha
taua parau
ra ia tauàliia.
1 te mea
hoi e, ua tu te mana'o a
t aua
Moururoa
i
te
mahana maha
i te avatea
e te
paè i te poipoi
e
po i.poi e
mahana
te ava tea.
Faa ta ta roa no
tatou
anaè te t umu parau
i roto i taua rururaa
ra.
1 te mahana paè avatea,
ia hope rea te mau àimarôraa, ua raVe faahou mai na
fenua tao toru no Patifita
i ta ra tau parau papa' i ,
ma te ani ia tapurahia
i
te pardu a te mau tamatamataraa
a
Farani
i
Moururoa ei tumu parau hoê
Foa no te rururaa
a te
Piha Ohipa a te Taàtiraa
e
tupu
i
te
eire
no
Copenhague
i
te
TANTh1A.TAi te hope
epe re r a ,
matahiti
APOORAA RAHI . TO lA MANA TE NUNAA MAU FERURIRAA
f enua
âvaè
1984.
Aita e hor or aa faahou, ua
_ma'iti âmui te taatoà 0 te
mau mero 0 te Ta t i r aa i
toe mai i te mahana paè
ava t ea , ia na reira-ihoahia. 0 te hoê ia manuiaraa
rahi no tatou i taua taime
ra.
à
• I ma' iti
iho nei te paè
rahi o te Apooraa Rahi i
t e, tapur a
te:teraa
faufaa
no te rna t ah i t i 1984 i te
hoê maororaa 10 hora. r te
mea e 36 miria
mOhi i
ma'itihia,
e' 3,6 mi r i a i a
i te hora e ua taè roa i
te hoê taime, ua ma i t i hi a
e 3,7 mir i a i roto
i te
area taime 15 t.e t.on i . Eère
i te mea papu , eère
i te
mea OOitai no te hur u o. te
iaatereraa.
à
-_
TE FAUFAA
.I ROAA MAI.
1 -
FAHA TE
TAPFAHIA
PARAU
?
E
1
~
TIA
lA
• l te tairne a faaoti
ai
tatou
i
te
haere
i
Bruxelles,
te
fer:uriraa
hoê i "\l'ai i roto
i te
roro,
maot ira"
,te
mau
tarnatarna taraa
a Farani
i
Moyr-uroa. Te vahi
faufaa
a toà no tatou,
0
te mau
ar or aa rahi e t upu l'lei j
Europa i teie
mau mahana
e G> tei pi ihia
"e ar or aa
no te HAU". I te toparaa
atu i to tatou
reo, a i t a
e fifi
nO te faafariu i te
mau t ar i
atoà
ia f aaroo
mai. Hoê atoà vahi e tià
ia
haâpoùpoùhia,
0
te
t i àr aa l a 0 na taa ta too
toru
turu
mai tai
ia
tatou,
maoti ra,
0 Willy
BRANDT, e Chr i s SCHACHT
e
o Kalevi SORSA. Noa atu to
tatou titau manihiniraa
el
rne.r o faaroo "noa, eiaha
ra
e parau, ua riro i te huru
o ta tatou feruriraa
i te
faafariu
i te taata
i nia
ta tatou aroraa.
Te toe
nei i te faai toi toraa
no
te haereraa
ia i mua. Mai
Canbe.r ra e 0 Bruxelles,
e
tomo atu tatou i roto i te
matahiti
1984, 0 ta t a t eu
e f aar i r o e i mat ah i t i faufaa roa no ta tatou aro1raa. Faufaa rahi i te mea,
1 ua ani
o lA MANATE NUNM
l :te ;ttJ.,.{jyJe putupu.tuJLCla.
:tue. i: mua œoa,
ia raatupuhia
i 0 tatou
ne i te heê uiu i raa mana' 0
i nia i te parati no te mau
t arnat amataraa
à t omi
a
Farani
i Moururoa. l' raro
aè i te faatereraa
atau a
Giscard mâ, aita
e nehene he i te faatupu i té hoê
ui u i r aa mana'o,
î te mea
te niu
0
te
faatereFaa
atau 0 te faatereraa
faatiti
ia. ,1 raro aè ra i te
faatereraa
aui,
0
tei
parauhia e faatereraa
rave
âmui, f aahepo ore,
e mea
Eère i te me a ua pa.€'
rani,
aita e tauà faahouraa
i
te
paè
iti
Ua
hinaaro 0 lA MANA TE NUNAA
e
f aa' i te , i
ta
na mau
f er ur iraa.
I te matahi 'li
i maherno , ua na roto 0 ia
i te re~ Ma'ohi, e aita te
paè rahi i pahono noa aè.
Tupu atura te mana'o e, ua
fifi
paha ratou i te tauaparauraa
na roto i te reo
Ma' ehi , e no reira,
i teie
ma tah.i t i , ua tatarahia
te
mau parau na roto i te reo
farani.
Aita atoà i tauà
mai,
t apa ' o
faa'ite
ê,
aita
ihoa ra tou e hi na ar o
e
irnar
te mau mana' 0
o lA MANA
TE NUNAA.
r
papu
te manuia. Te toe
noa, ,0 te f aa r t o i t o i te
turu mai ia r ah i te' mau
t aa t a e ani i te uiuiraa
mana'o. Tei re-i r a tatou i
teie mahana i muri i te
rururaa
no Canberra - e no
Bruxelles.
Tei roto
i to
tatou
puai aore ra i to
tatou paruparu.
Te tiàturiraa
e vai
nei
0
te
manu i ar aa ia
te 'puai 0
te feruriraa
0
te NUNAA
MA'ORI 0 tei here i to na
TIAMARAA.
no
à
ô
à
na mana' 0 16 0
lA MANATE NUNAA i tuu
a t u i mua i te ar 0 0 te
mau mero Apooraa
Rah i,
ai ta 0 Gast en Fle s se e ta
na teuteu
0 Jaûky
TEUlRA
i tarii
noa aè ia tauaparauhia.
E t no noa i nia
i te pa a , e i aha ra i te
rna a, Ai ta
0
lA
MANA TE
Nl.JNAA e f ar i I i te reira,
mai te pa t o i uànaraa i te
tihepu-fetii-raa
i
te
taata no te tuu atu i nia
i te parahiraa
faa tere
0
tera
piha
'ohipa
e tera
piha 'ohipa, mai te faariroraa
i te ATR ei mauhaa
poritita
na te Tahoêraa,
mai te harunaraaraà
i te
mau haamauàr aa a te Apooraa Hau i te fai t o 120 %
ta
Noa a tu
Â
Tue. :te 6 e;.i_C( e rata')_ exaeto: nei. i rte malt :tJU.fKU/Laa Maa.
ÙJ,. nana' Q i1li aë. i.e nua navai: Q/Le.
hau Ï' na mat ah i t i e pi t i
i maheme. Ua taè i te hoê
tai to i no r oa i t e'i e matahiti.
Ua 'i te papu te nunaa
i te tiàraa
0
Flosse
i
pihaiho
i
te
mau ona
hotera,
i to na an i r aa ia
tonohia.
te
DUU
no
te
tupa ' i i nia i te nunaa,
i ta na faafaufaa-@re-raa
i
te mau tauaparauraa
i
anihia
e te mau tià mana
roto i te Apooraa Rahi
e te mau Apcoraa Oir e , e
ta
roa a tu i na Et.ar e t ia
e
pit i ,
te
Etaret ia
Evaner i a
e
te
Et.ar e t i a
Kator i ka , e ua taè r oa 0
ia i te _tihepuraa
e 30
mut 0 'i no te par ur ur aa i a
na. E riaria
i te aha ! E
riaria
anei te hoê taata
hara ore ?
è
1
Wil:-elj BRANDT
e. 0 Ank.eJz..J_OERGENSEN
)_ .te CULata'iAaa
Ai ta 0 lA MANA TE NUNAA
orure i te hau , inaha,
ua ma'iti
a toà
0 Françis
SANDFDRD
i te mau t-umu
parau i tuuhia atu i roto
i
te
Apoor aa
Rah i . Ua
hinaaro Q ia i te haapapu
i te feryriraa
no te opere
mai t e r aa i té faufaa
ha
nia
i
te .t aa.t a
tata'i
i
o
tahi. Te peàpeà nei te aàu
i te mea, aita: te paè rahi
i f aa i t e noa aè i t o na
mana '0
nia i te hur u CD
te opereraa
i te faufaa.
No te aha e tap'Uni ai ? Te
vai
ra
ane i
te
mana'o
opere ao r e, ra ai ta ? la
t apun.i , tapa' 0 i a e è'r-e i
te mea mai tai !
t
Ua
mahana
piti
:
i
i
tatou
mua i na
teie
éà e
té
hoê
faa terera:a
f aa t i t i , opere ore i te
~aufaa ?
- e te hoê faa tereraa
ni uhia i Dia i te here e
te hinaaro tuutuu ore i te
opere i te faufaa.
Aita hoê taata e nehenehe i te àpe i 'te ma' i t i ,
ai ta e taata
i ropu. No
matou nei; te pupu lA MANA
TE NUNAA,ua ma' i t i ma t ou
i
to
matou
paè
e ua
faa'ite
papu matou i to
ma tou hina:aro i te tautururaa ia i te feia rii na
roto i te here e te opère
maiteraa
te faufaa
fe-,
nua. E Ge, t 0 t'aa ta t upu ,
ua ma' i t i arie-i Ge i to oe
paè ?
-Oraraa
0
te pupu
APOORAA
IUHAA RARO
• Ua tupu i te mahana maa
10 no titema, i te oire no
Taputapuatea,
te piti 0 te
Apooraa
Tuhaa
no
Raro
Mata'i,
oia te mana faatere 0 te pupu i roto i te
tuhaa. Ua t aè mai te mau
tl
no Bora-Bora,
Tahaa,
Huahine
e no na oire e
toru no Raiatea. Na te mau
tià ma',itihia 0 Peni ATGER
(Apooraa
Rahi)
0 Charles
SMITH e o'Emile BROTHERSON
(Apooraa Oire)
faatere
i
te
parauparauraa.
Ua
illnuiatoà mai e toru mero
no Tahiti mai, maori ra 0
Jacqui
,DROLLET,
Papa'i
Parau
Rahi,
0
Jean-Paul
BARRAL,
Haapa'o
Faufaa
Rahi
e
0
Jacky
VAN
BASTOLAER,
mero
Apooraa
Rahi.
mATA' 1
à
Na Peni ATGER i omua i
te rururaa i te hora 8 i
te poipoi,
na roto i te
tatara-faahou-raa
i
te
huru 0 te faatereraa 0 te
pupu
e
to
na
.a i . Ua
faa'ite 0 ia
te faufaa
rahi
0
te
mau
Tomi te
Haut i ,
Torn i te
Oire,
Apooraa Amui, Tomi te Faatere,
Piha
'Ohipa
e ua
haapa'o 0 ia i te mea e
titauhia l'a, maot i ra,
te faatereraa
0
te mau
à
L-
E mau ~auti papu e ~e anaan~aè i ~e ~u~apapa i ~o ~a-
~ou iho
tuhaa ia ratou
iho.
la ot i te tauàparaur.aa
nia i taua tumu parau
râ, ua tià mai 0 Jacky VAN
BASTOLAER no te faa' ite i
te huru 0 te onaneraa a te
pa
rahi
i roto
i
te
Apoor aa Rahi, i nia i te
tumu parau
no te tapura
tereraa faufaa.
i
r muri aè i te hoê
tamaaraa
âmu i
0
tei
faaineinehia e te mau marna
no Taputapua tea, ua orero
ma i 0 Jacqui DROLLET i te
niu a te pupu oia hoi, te
Tiàmaraa
Ma'ohi
Mana hune
e te aroraa i te mau tamatamataràa
àtomi a Farani
i Moururoa. Ua tatara atoà
o ia
te hur u 0 ta na.
tere
i
Canberra
(AUTERARIA) e i Bruxelles
(PERETITA) .
è
l te taime ahiahi, ua
tupu
te ma'itiraa
0
na
mero
e 23 no te Torni te
Faatere
no te Tuhaa Raro
Ma ta' i
e toru mero na
nia
i
te
Tomi te
Oir e
tata'i tahi e, e piti mero
mana,
0
Peni ATGER
e a
Charles SMITH. Ua ma' itiatoà-hia te mau mero 0 te
P\ha
'Ohipa.
l te taime
po, ua tupu te hoê haapiiraa i te paè no te tereraa
faufaa,
na
te
Haapa'o
- Faufaa 0 te pupu i haapa'o
i te reira. Ua manuia roa
te mau 'ohipa atoà e mea
tià ia haapoùpoùhia
te mau
rauti no Raro Mata'i no te
itoito e te hinaaro.tuutuu
ore
ia manuia
ta
tatou
opuaraa,
maoti
ra
te
Tiàmaraa no te maitai o·te
taatoà.
~----------------------------------------------~8
E TE HOA TAI' 0 VE' A, TE FM' ARAHIA ATU NEI OE, E FMTAlMEHIA
TE HMPARARERM
l TA
TATOU NEI VE'A~ l TE MAORORM
0 TE MAU ORO'A HOPE'A MATAH~TI. lA OAOA OE l TElE NOERÂ
E TE MATAHITI API. E FAREREI A TATOU l TE AREA 0 TE 15 NO TENUARE 1984.
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 17 novembre 1983 (n° 111) au 20 mars 1984 (n° 118)