Ia mana te nunaa_Bulletin n°110 FT 27 octobre 1983.pdf
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-
27 no Atopa/Dctobre
ÉDITORIAL
*La mort de John Teariki
qui a donné lieu sur la
place publique, dans les
journaux et sur les ondes,
à des manifestations parfois
émouvantes,
souvent
hypocrites et quelques fois
indécentes, occupe toujours
le devant de l'actualité.
Il s'agit en effet pour les
appren tis "metua" de briguer le fauteuil du "metua"
et devenir alors un nouveau
"metua". Les que lques déclarations radio-télévisées
des postulants à la fonction messianique de "metua"
indiquent toutefois que le
combat pour la succession
sera rude et sans merci. Le
temps des pleurs et de la
charité
chrétienne
est
fini, voici venu le temps
de l'appropriation du pouvoir.
Gaston Flosse quant ·à
n'a pas tous ces soucis, il est déjà "metua" du
RPR local mais pas encore
"metua" de la Polynésie et
c'est bien ce qui le désole.
- , Une fraction importante
du peuple'polynésien n'accepte pas ses procédés partisans et dictatoriaux sous
des ,.mines de gros ma tou
ronronnant. D'autres trouvent que la fortune personnelle de Monsieur Flosse
augmente non pas en proportion de son travail'et de
ses
rné rites
(qui
sont
grands, certes) mais avec
une vitesse telle que leur
sens
moral
s'en
trouve
blessé. Le souci majeur de
1 ui
RIMATARA : Devant le ~henal de TAANINI, ave~ le mai~e et
Iaequ-: DROLLET (au ~e.ntJte) U no.6 aamanade.s UJUa e.:t Yvon
(-6UJi. le}., ~ô.:té-6),
Monsieur Flosse est présentement 1e nouveau statut
dont il espère bien tirer
un
maximum
d'avantages
politiques.
Parmi
les
compétences
réclamées,
le
droit
du
travailest
importa.nt pour
Gaston Flosse en tant que
patron lui-même de multiples sociétés et entreprises d'appellations diverses,
dirigées
par
de.s
pr t e=noms
connus,
mai s
aussi en tant qu'interlocuteur
de
ses
autres
collègues-patrons baillèurs
de fonds du Tahoeraa. Pour
décrocher.
la
compétencè
ê
"droit du travai1", Gaston,
Flosse a patierrment monté
son scénario qui a abouti
quelques
jours avant son
entrevue
avec
Mitterrand
par la' signature du protocole
d'accord
patronatTahoeraa-FSPF.
Pendant 'ce temps, du 8
au 15 octobre, notre Sécrétaire Général et Conseiller
Territorial Jacqui DROLLET,
a effectué un déplacement
aux îles Australes, où il
a rencontré l'ensemble des
militants IA MANA TE NUNAA.
Une mission très intéressante.
APRES,
CN
rouRRA
CE QU'CN VOUDRA ...
Mais jamais un gouvernement
de Gauche ne lâchera cette
compétence, si nous ne faisons pas un geste significatif. "
Voyez
Monsieur
le
Président, on est capable
d'innovation
sociale
en
Polynésie ... Allez, faites
un geste... donnez-nous la
compétence droit du Travail, s'il vous platt ..."
C'est
ainsi
que
les
patrons "ma'ohi", sous la
d i rec t i on de leur "metua",patronï'
Vice-Président,
ACCEPrERENT D'ACCORDER EN
1984, UNE PARTIE DE CE QUE
LES TRAVAILLEURS FRAOCAIS
AVAIENT DEJA OBI'ENU DEPUIS
D.EX::IM3RE
1981, C'EST A DIRE
LA 5e SEMAINE DE CCNGE PAYE
ET
LA
SEMAINE
DES
39
HEURES. .. Mesures que tous
les
patrons
critiquaient
avec virulence à l'époque,
accusant
le
Gouvernement
socialiste de vouloir la
fin des entreprises ... Et
voilà notre Gaston Flosse
parti à Paris avec sous son
bras
l'accord
PatronatTahoeraa-Ahini, avec l'argument suivant aux lèvres
LES MANOEUVRES DE GASTON ...
vai 1 .
FAIRE
,
Parallèlement,
Gaston
Flosse mettai t en place un
système permettant de contrôler la C.P.S et de préparer à sa façon 1es éventuels textes d'application
du Code du Travail voté par
le
parlement
de
la
Polynésie.
Dans le 'premier cas, il
s'agissait de vider proprement Charles TAUFA et de le
remplacer par un technicien
"popaa", mais qui a l'esprit et le coeur "ma'ohi",
puisqu'il sort des cabinets
parlSlens
de
Jacques
CHIRAC. La manoeuvre échoua
lamentablement.
,
'.
.
•
•
l.
LA COMPLICITE DU HAUSSAIRE
Dans le deuxième cas, il
s'agissait
de
renforcer
l'équipe
de juristes de
l'Inspection du Travail. Un
poste créé, un concours fut
organisé,
les
candidats
examinés par un jury impartia1 et le gagnant du concours fut l'un des membres
de 1a Corrmi ssion juridique
de
la C.S.I.P
Didier
KINTZLER ... Ecoeuré, Gaston
Flosse, au mépris de toute
légalité, SUPPRIME LE POSTE
ET LE TRANSFERE AILLEURS .
LE HAUT CCMvllSSAlRE SAISI
DU POOBLEME, SE REND CDvtPLICE DE CETTE ILLEGALITE
EN REFUSANT D'ANNULER L'ARRETE DU CCNSEIL DE CDUVERNEMENT
REAFF.ocTANT
LE
POSTE.
Pour l'heure, la balle
est
dans
la
cour
de
l'Elysée et dans les combles du bureau de Monsieur
Penne, le FOCARD-rose.
',.
'.-
~
.rt
-
... :~~ ••
Publicité
CONTRE LA LOI
DE L'OFFRES
*
Dans une question écrite
à l'Assemblée Territoriale,
les
conseillers
.Terii
Sanford
et
Franklin
Brotherson du Tahoeraa ont
posé
1e prob 1ème de
la
publicité dans notre pays
en termes parfois émouvants
et parfois contradictoires .
.EMJI'ICN
Pour
l'émotion, netons
que les deux conseillers se
sentent de plus en plus
"agressés" par les messages
publicitaires qu'ils lisent
dans
la
presse,
qu'ils
écoutent à
1a radio et
qu' ils voient dans la rue.
Les pauvres, comme on ,les
comprend ! On est tous pa-
reils, et leur indignation
(feinte)
est
partagée
(sincèrement) par 'beaucoup
de citoyens ...
Hélas ! Les exigences de
la ~ "libre
entreprise" ...
dont les deux compères sont
deux
fervents défenseurs,
(,WA.te p. 6)
Poli ti_quc
UNE MANŒUVRE
r::::
SUBTILE ...
*
Reconnai ssons
à
Gaston
Flosse
ses qualités.
C'est
-un renard
! Patient,
rusé,
opiniâtre,
lin c a l cu l a t eur .
Il vient de le montrer avec
le coup du protocole
d'accord
Tahoeraa-PatronsF,S.P.F.
Rappelons
les
faits
Depuis l'arrivée
au pouvoir
de
la
Gauche
en
France,
la
crainte
cas i
générale
du
patronat
de
Pol ynésie est de vo i r disparaître
rapidement Le Code
du Travail,
si sympat h i que
(pour eux) de 1952 et de le
voir
remplacer
par
une
législation
plus
favorable
aux t r.ava i l l eur s s ' telle
€lue
celle
appliquée
en
France ...
D'autant
que le Ministre
des
IXM-IDM ne €lisait-il
pas
"Pas de statut
sans
nouveau
Code du T:r:avai1
?n •••
ou encore "Le·Code du
Trava.il est aussi important
gue le statut" •.. autant de
pr opos qui.
même s' il
ne
valent
'pas chers oorrme les
diatlfibes
du Ministre
sur
l '''éçonomie des marcliands" ,
sont quand même révélateurs
d'un état d'esprit
des instances de l'Etat ...
.,
CIEST GASTON NOTRE HOMME
Que faire
?- '"Qui nous
sauvera Ge~ 10i& françaises
sur le Travai 1 et conment.
?"
pensai t
tout
haut
le
patronat
"polynésien"
ou
plutôt
le
patronat
de
Polynésie.
Pàur la première
question,
la réponse étai t
f ac i le à trouver.
Les patrons
cho i s i r errt mas-slvement
Gaston
F10sse
aux
élections
Territoriales.
Pet i t pa tron
devenu grand
pa tron,
ayant des i n t r t s
dans tous 1es sec t e'ur 5 aé
é
ê
Jtrr'. .:
t qUA.. rnol1ttt
110 av flitfl.6
vt
.
.
qLLliIo 1111~ a.ux
e.c.:tivè.6
de fu.:t.:t
les
eentrales'
la vie économique du Terr iles
plus
représentatives
toi r e , GAS'I'<.'N FLOSSE ErAlT
LEUR HOMME. Il ne trahirait
F.S.P.F et C.S.I.P
au point
pas leur cause, IL VEILLE- que leurs
responsables
siRAIT'.AU MIEUX A LA DEFENSE gnen t un POOJE!' ~
DE
DE LEURS INTERETS CDvtmDE DU TRAVAILadapté à la
MUNS
...
Comme ils
avaient
Polynésie et adressé à tous
les r e spon s.abl es du Te r r iraison !
toire et de l'Etat.
Après le premier
train
La stratégie
est
alers
de mesures sociales
du mois
claire
pour Gaston Flosse.
de juillet
82, mesures qu i
Briser
à tout prix l'union
ne coûtèrent
pas cher aux
C.S.I.P-F.S.P.F
en racGlpatrons,
puisqu'ils
étaient
lant
quelques
responsables
autorisés
à les
récupérer
de la F.S.P.F à venir disgent i llement
sur les pr ix,
cuter
chez lui,
avec les
Gaston El oss'e se mi t en
p.atrons. Mais, pour que les
devoir
dé réunir
un miniGrenelle,
place· Tarahoi.
responsables
marchent
dans
la
combine,
encore
f al
lait-il
que
le
jeu
en
vaille
la e hande l.l e . C'est
alors
que
Gaston
Flcs s e
s'est
tourné vers se.s ce LL'ennui,
c'est
que delègues Patrons.
Son raisonpuis
qtrel que-s armées,
une
nernent étai t s.imple...
De
nouvelle
Confédération
toute façon,
il y aura. des
Syndicale
la C.$.I.P,
ayant
changeméDts,
qu'on
le
rejetté
toutes 'les ficelles
veuille
ou non ... · les trades compremis.si ons patronales et po l Lt.Le i enne.s , donne
vai Ll.eur s auront
de toute
aux travailleurs
de rreuvel
. manière
la Se semaine et
les 39 heures,
autant
que
les pe.rspec t i ve s de luttes
€e soi t nous qui les leur
et rassemble
chaque année,
donnions." Autant se mettre
dans ses différents
syfrdien position
de "€Gntrôleri'
cq_ts, un IIombre croissant
ces
changements
et
pour
de travail 1eur s . Pour comdess concela, obtenir
la compétence
ble d'infortuDe,
rapprolocale sur le droit du tratacts
à la
base,
>-
C.S.I.P, LA CENTRALE QUI
MONTE
>
vai 1 .
APRES,
œ POURRA
FAIRE CE QU'œ VOUDRA
..•
Mais jamais un gouvernement
de Gauche ne 1âchera cet te
compétence, si nous ne faisons pas un geste significatif."
Voyez
Monsieur
le
Président,
on est
capable
d'.innovation
sociale
en
Polynésie
Allez,
faites
un geste
donnez-nous
la
compétence
droit
du Travail,
s'il
vous pIalt ... "
C'est
ainsi
que
les
patrons
"ma'ohi",
sous la
d ,i r e.e.-t i on de leur
"metua n,_
patron,·
Vic.e-Président,
AcèEPTERENTD'ACCORDEREN
1984, UNE PARTIE DE CE QUE
LES TRAVAILLEURSFRANCAI
S
AVAIENTDEJA OBTENU DEPUIS
DECEMBRE
1981, C'EST A DIRE
LA 5e SEMAINEDE CONGE PAYE
ET
LA SEMAINE DES 39
HEURES.
.. Mesures que tous
les
patrons
critiqupient
avec virulence
à l'époque,
accusant
le
Gouvernement
socialiste
de vouloir
la
fin
des entreprises
...
Et
voilà
notre
Gàston Flosse
parti
à Paris avec sous son
bras
l'accord
PatronatTahoeraa-Ahini,
avec l'argument suivant
aux lèvres
LES MANOEUVRES DE GASTON ...
Paral l l emea t ,
Gaston
Fl os s e rnettai t en place un
système permettant
de cona ô 1er 1a C. P . Set de pr éparer à sa f a çon les éventuels
tex~es d'application
du Code du Travail voté par
1e
pa r 1emeri t
de
1a
P01ynésie.
è
Dans le 'premier cas, il
s'agissait
de vider proprement Charles TAUFAet de le
remplacer par un techniEien
"popaa", mais qui a l'espr i t et le coeur "ma'ohi",
puisqu'il
sort des cabinetS
parisiens
de
Jacques
CHIRAC. La manoeuvre échoua
lamentablement.
LA COMPLICITE DU HAUSSAIRE
Dans 1e deuxième cas, il
s ' ag i ss a i t
de
renf orcer
l'équipe
de juristes
de
l'Inspection
du Travail.
Un
poste créé, un concours fut
organisé,
les
candidats
examinés par un jury impartial
et le gagnant du conCOUTS fut
l'un des membres
de la Corrmi s.s i en juridique
de
la
C.S.I.P
Didier
KINTZLER.
.. Ecee.ur.é , Gaston
Flosse,
au mépris de toute
légal i té, SUPPRIMELE POSTE
E!' LE TRANSFEREAILLEURS
.
LE HAUT c::avMlSSAIRESAISI
DU PIUBLEME, SE REND (LMPLICE DE CErrE ILLEGALITE
EN REFUSANT
D'ANNULER
L'ARRETE DU CX)NSEILDE CDUVERNEMEI.'IT
REAFFOCTANT LE
roSTE.
Pour l'heure,
la balle
cour
de
est
dans
la
l'Elysée
et dans les combles du bureau de Monsieur
Penne, le FOCARD-rose.
Publicité
CONTRE LA LOI
DE L'OFFRES
*
Dans une question
écrite
à l' Assemblée Te r r i tor ial e,
les
conseillers
Terii
Sanford
et
Franklin
Brothers.on du Tahoeraa 01'11
pr ob 1 ème de
la
posé
le
pays
pub 1ici té dans notre
en termes parfois
émouvants
et parfois
contradictoires.
EM)TICN
Pour
l'émotion,
notons
que les deux €onseillers
se
sentent
de plus
en plus
"agr es sës n par les messages
publicitairès
qu l l s lisent
dans
la
presse,
qu'ils
cou.ten t
à
la
radio
et
qu'ils
voient
dans la rue.
Les pauvres,
coume on . les
comprend ! On est tous pat
é
r e i l s , et leur indigna t i on
(feinte)
est
partagée
(sincèrement)
par beaucoup
de c i t oyens ...
CD
Hélas ! Les exigences de
la ~ "libre
entfeprise"
...
dont les deux compères sont
deux
fervents
défenseurs,
(.6lLÜe. p. 6)
1
Vie du Parti
LA VISITE DU SECRETAIRE GENERAL AUX AUSTRALES
,
.
polluer
l'île.
Puis
RlMATARA lat ravaiIleuse .
Chaque habitant valide se
déplace
presque
toujours
avec un coupe-coupe à la
main et une rame sur l'épaule. Le coupe-coupe pour
travailler la terre et la
rame pour la pêche. Enfin
RlMATARA terre. nourricière.
La vie en autarcie est possible à RlMATARA tant la
nature est généreuse. Tout
pousse à merveille et
suffit à nourrir toute la
population. Nos camarades
effectuent un travail de
fond à RlMATARA qui, bien
que peu spectaculaire, porTUBUA L : "Ve..e. 1 e..6pac.e pouJt UJ'l.e. agJU.,c.u.t:tUILe. f!.e.n;ta6.te n •
tera ses fruits 'quand le
mais combien plus vrai.s. moment sera venu.
Première
île
rencontrée
RIMATARA, également la plus
RURUTU
petite mais si charmante.
Première
impression
A RURUTU, la dimension
change
légèrement
mais
RlMATARA la traditionnelle
.• Après. l'Australie, les
l'aspect le plus frappant
chaque
arrivant
doit
îles
Australes
Notre
des activités de l'île est
obligatoirement passer dans
Secrét'ai
re
Général
s'est
l'artisanat. Il semblerait
un rideau de fumée préparé
rendu au début du mois
que
le
paè-ore,
espèce
par
les anciens sur la
d'octobre dans quatre des
spéciale de pandanus, ait
plage. Cette fumée étant
cinq îles constituant l'arété cree pour les doigts
destinée à purifier ceux
chipel des Australes. Le
experts des marna de l'île
qui viennent de l'extérieur
but pr i nc i pal de ce déplaqui passent leurs journées
et qui seraient amenés à
cement
était
le corit.ac t
avec nos camarades et l'organisation du parti. Mais
la fonction de Conseiller
Territorial
a
fait
que
notre Secrétaire Général a
aussi rencontré la population, il s'est mis à l'écoute des uns et des autres
et a répondu aux multiples
questions que peuvent se
poser tout un chacun.
RAIVAVAE
y
ILES AUSTRALES
SE SUFFIR
A SOI-MËME
RIMATARA
On
tenté
de
serait
croire à l'homogénéité de
cet archipel mais en réalité, chaque île possède
une âme propre, sa part icu'l
ar i t
et ces petits riens
qui font que l'oeil nouveau
~'extasie au contact d'éléments
simples,
modeste~
é
NotfLe_ comanade.
RuJtu:tu
Motaha
devan;t
de. "
-on.e" .
un c_hamp
à tresser en collectivité .
Nous vous avons déjà parlé
du phénomè~e du TAAMU, cela
est encore plus vrai
à
1 'heure actuelle lorsqu'il
faut affronter les difficultés de la vie. Nos militants assument leurs responsabilités avec sérieux
et chacun est à f liciter
et encourager.
Enfin RAIVAVAE la belle.
Imaginez
Bora-Bora
ou
Maup i ti, en
encore
plus
beau et vous aurez une idée
de ce cadeau de 1a nature.
Mais cette beauté n'a pas
empêché
notre
Secrétaire
Général d'installer officiellement
notre
"tomite
oire", organe d'animation'
du parti pour toute l'île.
De
nouvelles
élections
municipales
auront
lieu
bientôt
consécutives
au
recours engagé par lA MANA
TE NUNM,
et il n'est pas
impossible, si le travail
commencé continue, que lA
MANA TE NUNM
se comporte
bien. Gardons-nous de' tout
pronostic et souhaitons aux
camarades de RAIVAVAE un
travail en profondeur car
c'est le seul t rava i l qui
soit durable.
Pour conclure ce trop
rapide tour d'horizon, il
est bon de dégager un dénominateur commun aux îles
Australes
ces îles peuvent facilement se suffir
à elles-mêmes au plan de la
alimentaire.
é
TUBUAI
Pour son bien ou pour
son ma lheur ,. TUBUAI
accueille une forte proportion d'étrangers qui imprégnent leur mode de vie à
tous. Certains disent que
TUBUAI y gagne en modernisme, nous pensons qu'elle
y perd son âme . Dans pareille
atmosphère,
nos
militants ont parfois du
mal à se situer et l'activité du parti s'en ressent.
La remobilisation est plus
qu'ailleurs nécessaire et
c'est ce à quoi nous nous
attacherons dans les jours
qui viennent.
Le. "Tornae. O,iJz_e." de. RAIVAVAE
Quant
à l'exportation,
il
nous
semble
qu'elle
soit
faible
à 1 'heure actuelle
par
manque
de
planifica~
tion, voire manque
de volonté
politique.
Aux
Australes
on
produi t
al'
coup par coup au gré des
modes du conseiller de gouvernement chargé de l'agriculture ou du chef de service de l'Economie
Rurale.
Après
les choux et autres
oignons,
v9ilà
que
les
Australes
se mettent
aux
carottes
C'est
la spir ale , MANQUE DE PLAN 1FICA-
TICN, PIDI:>lX::TICN
ANAOCHIQUE, SURfIDI:>lX::TICN
DANS UN
PIDDUIT, CHUTE DES PRIX,
DEXXX.JRAGEMENTDE L'AGRICULTEUR,
DESERT
AGRICOLE
Nous ne vou Ions pas ouvrir
ici un débat sur l'avenir
des Australes. Il s'agit
d'une photographie
à un
instant precIs
octobre
1983 mais il n'empêche que
toutes les énergies doivent
se mobiliser pour transformer la nature afin que chacun puisse vivre libre sur
sa terre, avec les points
de repères que lui donne sa
culture.
Hou velles brèves
GRANDE FÊTE ANNUELLE DU PARTI
Une concession
de toute beauté
la nécessité d'une stimulation permanente
pour faire
cons orrmer aux ci toyens les
biens importés qui déséquilibrent
si
tragiquement
notre
balance
corrmerciale ... mais qui rempl issent
les caisseg
du Territeire
(par
les droits
d'entrée)
et les poches de leurs amis
importa teurs,
tout
cela
fait que la publicité envahit notre vie.
Mais cela fai t longtemps
qu'elle a envahi notre vie,
la publ ic ité. .. Alors pourquoi ce brusque
sursaut de
vertu
et d'indignation
de
nos deux conseillers
"fei",
au jour d 'hui ? N' y aur ait - i1
pas,
derrière
cette
si
belle
et
si
"spon t anée.v
question écrite des éléments plus prosalques et
plus matériels?
C'est la
-que st i on
en effet que l'on
peut se poser, lorsque l'on
constate que
la question
écrite
fait
partie
d'un
large mouvement de protestation contre les panneaux
publicitaires
des
abrisbus.
LA LOI DE L'OFFRES ...
Car l'explication finale
de 1a prose signée par nos
deux
conseille-rs, c'est
bien
l'offensive générale
orchestrée contre L'OFFRES,
officine publicitaire privée de haute volée, dirigée
par des camarades bien en
cour au parti socialiste et
auprès
du
gouvernement.
Cette
offici;e
politicopublicitaire fait actuellement, sur le rnar
ché local,
une percée que bien des
concurrents regrettent.
En sorrme, la désolation
profonde de nos deux conseillers "fei" n'est pas,
tant de voir se détériorer
la qualité du paysage polynésien avec
l'édification
des abris-bus mais plutôt
de voir tous les petits
millions de publicité sortir des caisses de leurs
petits
amis
pub 1icistes
traditionnels "rnaohi" pour
aller gonfler celles d'une
officine "popaa" qui serait
dit-on chargée
aussi
de
redorer
l'image
publicitaire du RMO et éventuellement
d'améliorer
l'ordinaire de sa trésorerie...
Que va-t-on imaginer ?
Il faut dire que l'idée
est séduisante car à raison
de 750 F par jour et pour
2 panneaux loués par abr i
bus avec la possibilité de
doubler ou quadrupler la
mise en utilisant les autres
surfaces,
cela
va
chercher dans les 90 000 F
par mois la location de ce
petit nid douillet de 2 rn"
de surface au sol.
>
On ne .peut à la fois se
réclamer du libéralisme le
plus forcené pour ses proPRES AFFAIRES et vouloir
l'Ln t er verrt ion de la puissance publ ique DANS
LES
AFFAIRES
DE
SES aNCUR]IDITS.
****,***
Un document important
*
Il y a un ma is a été
édité par
la Corrmi.s slon
Juridique de la CSIP un
recueil des codes de la
Prévoyance Sociale et de la
protection sociale en milieu r-ural en Polynésie. Ce
document rassemble tous les
textes en vigueur sur le
Territoire
jusqu'au
1er
juin 1983 sur le sujet.
aNrRADICI'IOO
Ce n'est pas une raison,
parce
que
les
socialopublicistes
de
l'OFFRES
exp lo i tent bien les f inesses du système capitaliste
dont Messieurs
Brotherson
et Sanford sont deux défenseurs
zélés,
qu'il
faut
vouloir mettre en péril la
libre entreprise!
Car
la création d'une
agence territoriale de publicité que réclament les
deux
signataires
de
la
question
écrite,
reviendrait à donner au Territoire (donc à Gaston FIasse)
le pouvoir de DISTRIBUER A
SA mISE LE MAlCHE PUBLICITAIRE, contre toutes les
lois sacro-saintes du libéralisme
économique
de
l'OFFRES et de 1a demande
dont il se réclame en permanence.
Un peu de cohérence Messieurs du Tahoeraa
Cet ouvrage remarquable affirme s'il en é~ait
besoin le sérieux du travail syndical entrepris par
la CSIP. Après la rédaction
du Code du Travail Ma'ohi,
ce document enlève le peu
de crédibi 1i té des détracteurs de la CSIP.
Non la CSIP n'est pas
un ramassi d'agit-é s en mal
de révolution ou de déstabilisation.
Oui, la CSlP est capable d'un travail documenté,
sérieux et compétent.
C'est
bien
ce
qui
inquiète le pouvoir flossien et ses amis du patronat, que les travailleurs
aient désormais pour les
défendre _une organisation
syndicale compétente et qui
n'est pas prête à vendre
l'intérêt des travailleurs
en échange d'une promotion
i ndiv i due Ile ou d'une carrière politique.
leur corrmune.
Puis
une
exposition
artisanale sera accessible
au public et aux militants,
montrant les divers travaux
d'artisanat
réalisés
par
les militants.
*
Recevons à l'instant de
nos
lecteurs de Taputapuatea,
conf irmation
du
fait
que
·la concession
maritime évoquée dans notre
N°I09
parue
au
Journal
Officiel est bien destinée
à Me Ile M.J .MAO. C 'est un
beau cadeau de papa Gaston.
Tout le monde ne peut pas
recevoir de tels cadeaux
d'autres riverains du même
secteur n'ont jamais obtenu
la
leur...
Sans
doute
qu'ils ne ·savent pas y
faire !
Ah ! Qu'il est beau
le Président
Une
démonstrat ion
de
par
fabrication du "popoi"
îles
les
militants
des
Australes permettra à chacun de se familiariser avec
les coutumes alimentaires
des îles.
Paul, M~chel ~ Ra6~o,
;t/Lo..i.Ades membJte,ô du
Comaé. oJtganMatel.1Jt de
la 6Ue. du Po.JL:U.
*
.Lorsqu'on
entend Gaston
Flosse ét Jean Juventin, on
se sent tout ému et saisi
de vertige ... Il n'y a pas
comme
François
Mitterrand ... Ils se battent même
pour savoir qui est resté
le plus longtemps en sa
compagnie,
tellement
ils
apprécient le Président ...
C'est un horrme avisé, au
courant des dossiers, ~ourtois et chaleureux, intelligent,
agréable...
et
tout... et tout...
On se demande bien pourquoi il y a deux ans, en
1981, ils ont déversé avec
tous leurs amis tant d'horreurs sur son compte. .. Il
devait amener la France (et
la Polynésie) à la ruine,
faire entrer les redoutables
communistes
sanguinaires
au
gouvernement,
nationaliser les réfrigérateurs et les tondeuses à
gazon des pauvres petits
polyné si ens , saisir leurs
terres, exécuter les curés
sur
la
place
publique,
transformer les temples en
parc à cochons ... et pis
encore !
Le Comité Directeur de
fin
juin
ayant
décidé
d'instituer dans les activités militantes une fête
annuelle pour célébrer la
création du parti le 15
novembre
75,
le
Bureau
Exécutif a désigné une commission chargée de prendre
en charge le problème. Lors
du dernier Camité Directeur
de Vairao,
une dernière
main a. été apportée à la
conception de la journée du
12 novembre retenue pour la
fête du parti 1983. Les
responsabilités
ont
été
distribuées
au
sein des
Comi tés Communaux af in que
cette fête soit véritablement la fête de 'tous les
militants.
Un spectacle de chants,
de danse, de scènettes, de
"paripari"
de
légendes
locales organisé par les
Comités
Communaux
sera
ensuite livré à l'appréciation du publ i c ,
Enfiri , à mi di, un grand
repas
collectif
tahitien
sera servi où pour la somme
modique de 500f par adulte
et 250F par enfant, chacun
pourra apprécier les richesses gastronomiques de
la Polynésie. (La plupart
des légumes étant expédiés
par nos c~arades de toutes
les îles et de Tahi ti). Le
repas se déroulera à l'ombre des "aito" et dans la
vaiselle locale (noix de
coco, récipients de bambou ... etc ...etc ...).
L'après midi, une autre
séance de chants, "aparima"
est prévue à partir de 14
heures et sera cloturée par
le discours du Secrétaire
Général
Jacqui
DROLLET.
dans
Ainsi,
le cadre
Enfin,
à
partir
de
19
enchanteur de la baie de
heures, une marche sur le
Matavai, à la Pointe Vénus,
feu
est
organisée
par
le 12 novembre à 8 heures,
Raymond Graffe. Les persons'ouvrira la première édines désirant participer à
tion de la fête de lA MANA
ce spectacle assez extraorTE NUNAA par une cérémonie
dinaire, pourront le faire
d'ouverture où seront inv.i- pour la sorrrnede 500 F
tés le Maire de la Corrrnune (1000 F pour les photograet les membres du Consei 1
phes) .
municipal qui ont bien voulu autoriser cette manifesLa fête se terminera à
tation dans le cadre de
20 heures.
TI~ œ® œ®WŒ~ffi
. œ ® [iVA]illlrill \Y]ffi~
1
Faalt.lteraa ohlpa rima 1
Tama haufl rau
Maa tahiti . Maa hOtù
. .....
OOill[illu~ willill· lPŒillJu[ill~[ill .
.
.
Himene· otea· Parlparl
Oreroraa
.
Po·
[}{](ID[ill œ ~ lrŒ [ill~illJ lr~
Orero opaniraa oroa
®œ®ill ~illrnillill ® .
~ffi.[iVA]illœill IJŒ m[IDœillill
.
,.
.
··~ulletiride liaison· lA MANA.TENUNAA ISSN 0767~'391X
~ençu, réd~gé!monté, tiré, distribué Ipar les militants.
..
2 7· no At:àpa/Octobre
EIOMUARAA
Te. ' ooô: no
TAANINI ,{_
RIMA TARA.
* I mur a Johnte TEARlKI,
I aa r uè=
roa-raa mai
i
è
i
......
0
tel
faatupu
te treva
roto i te aàu a te tahi pué
taata e te peàpeà haavarevare i 6 te tahi atu teia,
mai te mea ra e, te va i r i i
noa râ a teie parau i roto
i te mana'ona'oraa
a te
taato.àraa.
Oia
mau,
te
ahoahe Dei te mau t a a t a e
f aah irraar o r a i te
t iàraa
"metua".
Ta au
te mau
faahitiraa
mana'o na roto
i te mau raveà haapurororaa
pa.r au , te
faa'ite
ma i t a i
ra te mau tià e heTQ i roto
te "ta t a ur a a me.tua " e,
e rira
te aroraa
i te huru
etaeta,
e i reira
te taata
tata' i tahi
e haapa'o
ai
i ta na iho puai.
lnah;a,
ua 0ti te tau RO te hevar.aa , teie
mai ne i te tau
tor®à faano té haruraa
ter e .
pa
aita
hor uho r ur aa
e
t e ie
hur
u
haa fi. fi rea ra la Flasse
tane no te mea, ua pa~u ia
na e, e "rne.tua' el ia ne te
HUlRAATlRA.
0 te
Fenua nei,
eiahJ ra FlO te ta'a t oà 0 te
Nunaa Ma' dtli
te maa mea
i t i noa i a e t ϐ ra no te
faatià
r ca i t'o na "hanahana".
0ia
mau, e t uhaa
rahi te Numaa Mà'ohi e ore
e farii
ne i i ta na mau
raveraveraa
faatiti,
ta na
e huna nei i muiri i te hoê
hohoà taata haamani rnaita_i.
Ua 'ite
papu hoi ta t0U e,
ai ta
0
Gaston
Flosse
e
o'oti
ra i te faufaa ma te
hou i to na 'r a.è , te Lana' 0
nei ra 0 ia na r ët.e
ta
na mau raveraa
t ià ore i
I
to
FIa
aè
è
,
•
1
-
nia i te hepohepa 0 te feia
r:ava'f
ore. Te tumu la no
ta
na mana'ona'oraa
»ahi
t e iè mahana i te parau
no te papature,
ta n~ e
t i t ur i riei e,
i reira
0
la e bau raa atu
ai te
fana'o.
à
l
roto i te mau tiàraa
I aa t e r e ta Gaston Fl'osse
e titau on00no nei, ua Tiro
te parau no te Ture Oh.Ipa
ei
tumu faa' ap i ap i ia na
no to na tiàraa
fatu 'Qhipa
i roto
i te mau t o t a i e t
e rave r ah i t.e i raai r i h i a
i te mau 'i0a tipèe
ta tahm paa t o
i 'ite.
Te peàpeà atoà nei a ia no ta na
mau hoa ona "oh i pa e tauturu
papu nei
hoi
i te
âfata
a te Tahoêraa.
E no
.t e haru i
maite
€l'
é
à
_
~t. ..:-
Gaston F'los se i ta: na perelraa 0 tei tupu heu o ia a
tarerei
atu ai i te Peretit'eni Mit t er r and , na roto
te tuuraa rima i taro aè
i te mau faaàuraa
par au
r o t opu i te mali ona , te
Tahoêraa e te tahi mau tià
o te hoê aupupu no te Fenua
nei : te F.S.P.F.
A tupu noa ai teie mau
naner aa , mai te 8, e .t aë mai
i te 15 no à t opa , ua t e.re.
atu
te Papa'i
Parau Rahi
e Mero Apcor aa
Ràh i
a
Jacqui
DROLLET i te mau
motu Tuhaa Paè, I r-e.i r a ua
tarerei
0
i a i te taatoà
o te mau rauti
no lA MANA
TE NUNAAe i te Nunaa e ara
ta i r e i ra , E tere
faufaa
rahi teie ta te Veà lA MANA
e ta tara
mai te e taè r oa
atu i te hopeà.
'Oraraa 0 ~e pupu
!~aruru feia rave chipa
TAURAMA lA MANA TE NUNAA 83
,
TE FAA'AU,RAA
A FLOSSE
*
I te 15 no àtopa
1983
ra,
ua
haaparare
na
te
mau veà no te fenua nei i
te mau faa'auraa
parau
i
t upu ,
rotopu i te tià no
te aupupu F.S.P.F,
te mau
ona e te mau mero no te
Apooraa Hau arata'ihia
e te
teuteu ra 0 Flosse tane.
E rave rahi mau 'ohipa
tei
haamanahia,
mai te 39
hora i te hepetoma,
te 5
hepetoma
fafaèaraa
e taè
noa atu i te haamauraa i te
tahi tomite i roto i te mau
pu 'ohipa.
la au i teie mau faaotiraa taère,
ua riro teie nei
'ohipa
ei
haapapuraa
ia
ta tou e, e teuteu mau ihoa
o ia no te mau ona e te
faariro
nei 0 ia i te rahiraa 0 te feia rave 'ohipa
no te fenua nei, e i 'ohipa
faufaa
ore.
Oia mau, na
teie matahiti.
E no reira,
roto
teie
mau faa'auraa
te
ui
u
i
nei
0
lA MANATE
par au , e rave rahi mau auNUNM,
no
te
aha
0 Flosse
pupu no te fenua nei i ore
e
te
mau
mero
no
te
Apooraa
i âmui a tu i roto
i taua
Hau
no
te
fenua
nei
i faamau faa' auraa ra no to Tataère
ai
i
teie
mau
faaot
itou rnaur uur u ore i te mau
raa
?
No
te
aha
i
farii
ai
faanahoraa
a te teuteu
ra
ta te tahi e i faataime ai
p Flosse.
Tele ra,
e peu
ta te tahi ? No te aha te
mat ar oh i a teie
e Flosse ia
CSIP,
te USjSATP, te USAP,
faata' i noa i ta na pu no
te
CTAP,
te CFAT i pa to' i
te haama i tai i te tahi noa
ai
i
teie
mau
faa'auraa
?
puè taa ta, oia hoi te mau
ona,
areà
i te feia
rave
Na te rave 'ohipa tatai
'ohipa e tià noa ia Flosse
tahi
e pahono i teie
nei
ia faa'ore,
aore ra ia faamea
tià
mau
uiraa,
teie
ra,
taère
i ta ratou mau titaute
tahi
ia
faa'arahia
atu
raa.
Ei ta pa i e ore e, te
ri ro e i
mau faaotiraa
tei
faar iro noa nei 0 Flosse i
hi'oraa
na
tatou.
te
feia
rave
'ohipa
ei
ofa'i
Ua hinaaro
atoà 0
i te matahiti
A tahi
Flosse
ia riro
0 ia
i mua
i
mua
nei
ia
roo-noa-hia
i te aro 0 te nunaa, mai te
atu
oe
i
te
t
i
ma' i aore
hoê taata
tei
tauà
i te
ra
ia
pepe
oe
i
nia
i ta oe
fifi
0 te
mau rave 'ohipa
,oh
i
pa,
e
ore
roa
oe
e au! A taè hoi ê
E mauihaa
fauhia
i
na
rnahana
matamua
noa teie na na, e paru noa
e toru, noa atu e 4, 10, 20
teie
na na ia tatou no te
mahana
faaèaraa
'ohipa
ta
haapou'iri
e no te faataote
taote
faaoti
mai
na
tao ia tatou e te nunaa, no
oe.
te mea teie nei mau faa'auraa, ua fana'o aè na te mau
A pi t i : i roto i te mau
rave 'ohipa a te Hau , mai
faaotiraa
a te tomite 'ohite âvaè tiurai
mai a no
pa, ua faanahohia
te reira
no te haapapuraa i te mana
o te mau ona. No teie nei
mau turnu, mea t i
ia TA1DU
e te feia
rave
'ohipa
ia
ara e i a pato' i i teie mau
faa'auraa
ta Flosse.
1 te paè ahiahi,
i te
~reà no te hora 2~ ua faanahohia te mau himene, te
apar ima, te otea,
te par ipari
e te vai atura
0 te
opanihia
e
te
oreroraa
parau
a te
Papa'i
Parau
Rahi 0 Jacqui D~LLET.
1 te are à no te hora 6,
nehenehe a te
taa ta e
hinaaro,
ia t amaa, a t iài
noa atu ai i te taime haereraa na nia i te umu.
'e
,
!
6~a have 'ohipa.
taàtinaa ia e tun~ papu n~ ~
'
"'"
Paul, MtQhel e 0 Raff~O,toomaha
'ineine i t~TAURAMA 83.
à
• I to na hotu,
e i teaohie-hia
ai e aha te tumu
raàu.
lA MANA TE NUNAA, e
ohi iti
i to na tau,
ua
tupu, e inaha, ua hotu mai
nei : te TAURAMA
83 la.'
1 te rnahana maa 12 no
novema 1983, i te hora 8 i
te
poipoi,
i
te
otu
no
Ma tavai
i MAHINA, na roto
i te oreroraa
faataùaroha
a te Papa' i Par au Rahi 0 lA
MANATE NUNM e 'iri tihia
ai
teie
oroà haamana'oraa
i te 8raa 0 te matahi ti a
haariiauhia ai te Pupu, tei
hinaaro
puai-atoà-hia
ia
riro, 'ei
mahana farereiraa
te tahi i te tahi. E tuàti'hia
teie
oreroraa
matmnua
i te fariira
a te tià ara'ta' i
no
te
Tomi te,
faa~
i ne Lne i teie
TAURAMA,a
,pehenehe a tu ai te taatoà
e mata' i ta" i e hoo roa jna I
i tè mau taùihaa
e te imau
ùna ùna rau no te fenua;' ta
te mau rauti e faa'ite'ite.
à
T~ a~p~p~ C.S.T.P, 0 ~~
-
No teie
nei mau twnu,
mea ti à i a ta t 0 u i a pa t 0 ' i
uàna
teie mau faaotiraa.
E mai te peu, e âmui atu te
tià
no te aupupu F.S.P.F,
te peàpeà nei 0 lA MANATE
NUNAA no te mau rave 'ohipa
o teie aupupu, inaha te tià
ta ratou i ma'iti,
ta ratou
i tiàturi,
ua hahi
e ua
riro
ei teuteu
no te mau
ona. Ua tu'u 0 ia i to na
rima, ua far ii 0 i ait
eie
nei mau faa'auraa
ma te hoo
i te tura
0
te mau rave
'ohipa no teie nei aupupu.
rriei a ete
va i a t ur a , ., f e
tamaa ai.
Ua faanaho-noa-I
atoà-hia
,te
mereti
na te
taata e hinaaro.
If;
A vai matara noa ai te
mau tarnaru 'ohipa
rima
'e tupa+I te mau rauti no te
TUHAAPAE i te pOPQi taro
î
,
anei,
man i o t a anei,
ta te
taatoàraa
e nehenehe e tamata.
Ei, haapi iraa
i
to
teie
ui,
e faanahohia
te
hoê
ahimaa
it i
mai
tei
ravehia
na i mutaa ihora.
E nehenehe atoà te mau taata e anaanataè ia 'ite
i te
raveraa raàu ma'ohi.
la ot i te taime mataitairaa,
e nehenehe te taatoàraa' e faaroo
i te mau
himene e te mau paripari
ta
te mau Tomite Oire e Tomite
MOtu i faa'ineine
mai.
,1 te areà no te hora 7 •.
'W" '
i :(ê'Ïta taua 'ohipa nei e
ravehia
ai.
Na
Raymond
Graffe e arata'i!
E fariihia te pa taraa
hohoà i te
omuaraa no teie tuhaa 'ohipa. l te t a ime, haereraa,
e
"opan i h La ia
pata
i
te
hohoà . e taè roa a tu i te"
faa'otiraa.
No reira,
te
ani
haèhaa
atu
nei
te
Tomite, TAURAMA
i te taa toà
e taè mai ia auraro ite mau
faanahoraa
atoà,
ei
raveà
eiaha
t~ f i f i ia tupu. Te
moni
i
f aa taahia
no
te
haereraa
na nia i te umu ,
100 tara i te taa ta ai ta 'e
pa ta hohoà, e 200 tara na
te
feia
e pata
hohoà ta
ra tou
a-ita i ta "o tiah La"
te rahiraa
taime e fariihia
te taa ta . ia haere na nia .i
teie umu.
1 te
hora
12 e tamaa
! 'j
âmui te
taatoà
i te maa
ma' ohi,
mai te mau hotu 0
E opani tei.e TAURAMA'
i
te fenua - taro, fei, .me i a ,
te areà no te hor.a 8 i te
umara. e te vai atufa -, te
pô.
poè, té fafa...
te "i a ama
e te mea ota (fafaru),
te
E; te Nunaa Ma'ohi, taa noa
puàa eù...
E hoohia te maa
atu te tiàraa
poritita
ete,
i te faito
100 ~ara (500
tiàraa
fa~roo 0 te taata ta
farane)
i te taa ta paàri e
ta ' i tahi, no te t a ime mat a-«
50 tara
(250 farane)
i te
mua a faatupu ai .te Pupu lA
MANA
TE NUNAA i t
tama. Ua faa'ineinehia
te
airaa maa 'e te mau parahiraa i raro aè i te marurnaru , i rohi no te manuia aa t'eie
TAURAMA
e, i te' 12 no noo te mau ai to e. i' roto i
vema tatou e âmui ho ai i i
te mau farii
maa rna oh i.' ,(te
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aè,,,,Flo te, ~-P.:. "oh i pa rima
RlMATARAe t?-è il:?a atu i, ~,IF,
i te mau raut i no ,I-1Jt;u;t
i 1,:
J'l' e no .~e",.'hR-unera'1.-,i te
Tavana Oire,
no te
f ar f;
no Avera, e tere faaitoito,paè-oreèLipq?-:
ra. i,~Ha
e
ma i t a i r aa e no te _mau faaraa i te/0i:Apa
,=0 t-.?-.... ~,~tou
vah i e .ai,ta E?i:.paè-.o,r.~: Ai ta
i t oi't or aa .
E
rira
0
e amo nei no te maitai
a
e cvah i e aita e pupu vahine
RIMATARAei hi 'oraa
na t o
te taatoàraa.
I te ...!11:aimê.l-.1~'t)'·t e'i putuputu
no te rave
rapaè
i te mea ta ta tau e
pô,
ua ani
te
nuna a . :.db lf~âmtii i ~ taua
'ohipa
ra.
Ua
nehe ne he e rave,
i t o tatou
Moerai i a faatupuhia
te,.J-1Q.ê~",.~,rir.<i)..te
hauneraa
paè-ore
itoito,
aore ra i ta tatou
parauparauraa
i
te '\ 'fgi'~ -,.~
te
faa'apuraa
taro
ei
par upar-n .
la '--{è-itQhia
te
cire
e ua farii
te p'q,Pa;t'\j_':'1 ·")·irrlitaa".!)I(\~alJ-"iroa
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ur/u I:)e' ',' ,\-lla-l·,
ia R;JiMATARA,.-.·~it.a·\eore i~~\fv1Jra.~{fJ9-u~·,:;j_;'tu
'11'~e hanE're
or'a râ.~Ï1iJia.na _'€> ma te fifi
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fa{ereihia
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RURUTU,
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PAE-ORE
r~t~ 'i ·~~,~:,}r,~1.b:l;l
orar~.a.
a
e t,;:,. Papa' i :~~<u Rahi a
paho-noA~'
~'~{~Para4
Rahi
lA fiAAMA TE NiMAA. e 0 tei
1.1'1·"
;}"*'.J-1'.",
'~-"Ul
E ère 0 Rurutu i te mea
ma
e..l:~.
rl~~~'J;,_ama,i te
faa 'ill' t'e mal' l' t'o raua un'a
ateà
roa ia Rimatara.
Hm~ t.aàtbà'tf~~r~-'
ani 1 i to
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i te paturaa
te mau haapahuraa
pape e
rave rahi,
fai fa 'ta'n~ < hoa',
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ia maha te t aa t o àr.aa q' te
nunaa.
Ua ani
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Papa'i
Parau
Rah i 0 lA MANA' TE
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RIMATA
RA, ia na iBo "na '
roa,
hou a f ar i
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m~na'o faaïtoÙo
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fa'ahotu e no; te: tapê.à_~~,à. ~
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NUNAA i te mau motu ~WAA
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mau r au t L, ~;te
n~p-a) nq; ..,te'
paturu
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pupu, != np te, tauàparau
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mahana a t o
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MANÀ, e, 'faataa
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hoê t uhaa , 'iq 'i te te taatoàraa,
caha te huru mau 0
te mau mot li I:UBAA PAE. No
e: te~e,
ve.à ",110,. ,e të!i' c:. mai
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ia J~IMATA~ e i a RURUTU.
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~ ~~ paè
miti ~ AMARU.
roto
i te rima e te koê
ho'e vaa i nia i -t e tapono .
E tapa'o
faa'ite
atoà
te
reira
no te mana'o
'oqipa
faahotu
i te f enua , f3" te
tautai
faatâmaa
i 'te_,)maài.
E tupu te mau' hur u maa. .a toà
i RlMATARAe aita
r oa, te
nunaa e f if i ra'
't.e ,paè. "no,
te mau maa tanu.
, ',','
Mai te âvaè mati' 1983,
ua ri ro mai te f aa;t,eTer_~·a,
oire
i' te mau raut i a ,lA
MANA TE NUNAA.Te faaitGite
nei ratou
ne te ha~~ta,i
te oraraa
0 te
nllpél;a. No
reira,
te
mana'o
tuutuu
ore, 0 te hinaaroraa
ia; ia
f.aa' ohiehia
te
tapa§fjaa
pahi,
no te pan)' iraa .i·"·.te,
mau hotu i rapaè e ei~~a. te
~taraa
tauihaa
ia .lifi~
0
te parau
ia no te haamaitairaa
i t~ âva no,TAANINI.
Te piti
0 te
mana'o no te
Apooraa Oire,
0 te
.haarpai.tairaa
ia
i
te
opereraa
pape.
Ai ta
e
moua
i
RlMATARAe te aivi
teitei
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Poritita
iGASTON [FLOSSe; E TE PERETITENI
* Mahana toru 19 no àtopa,
ua farerei
0 Gaston
Flo.sse
i te Pe r e t i teni 0 te Repupirita
Farani.
,Te faa'ite
ra te mau pu haaparareraa
parau
no te Fenua Ma'ohi
nei e, hoê hora te maor o ,
to
te
peretiteni
0
te
Tahoêraa
e
0
Mitterrand
tane tauàparauraa
i nia i
te
poritita
i
Porinetia
nei.
Te papa ture,
te tumu
hoê no teie
Iarereiraa
i
rotopu i na tià-nei.
e faufaa
teie
mau t iàraa.
Te pu'ohu noa tei
f aa-âp i
hia.
la
'ite
tatou
e te
peretiteni
ihoa 0 te Tahoêraa tei faahiti
i te mana'o
e, ai ta e f auf aa teie mau
tiàraa,
mai te me a eère i
te mea mana. Mai te mea
eita
e noaa ia ratou
ia
e aha mau na te parau no te
papature.
Ei uiraa
na te
mana '0
e manuia anei te
mau opuaraa a te Tahoêraa
~ t 0 na mau hoa.
Te parau
ra
0
Gaston
Fl os se e, e tere faahiahia
t 0 na. E ri r 0 paha i a ta tou,
ia au i teie
t opar aa
reo i te na ô ê
ua, ua
fariihia
,paha
ia
te mau
ani raa a te paè r ah.i no te
papa t ur e . Aita ,a i faaotihia te. reira
parau,
inaha
e faa'lte
atoà mai te mau
faatere
hau i to r a t ou mau
:mana'6 i teie
hopeà
âv~'
Ai ta te mau t eput e
e te mau "senateurs"
i faa'ite
mai e aha ta ratou i
'f aao t i . .La hope roa te mau
[f er ur Lraa a tera mau tià e
lpapu mai tai
ai ia
E r i r o e tauihia
te mau
i 'oa .0 te mau faatere
0 te
fenua ma' ohi.
Ei ta a tu ra
te
par au
faahou
hia;
e
morio=pe.r e t i teni, ,e peret iten1 ra no te faatereraa
hau 0 te fenua rna'ohi. Eita
'atoA e parau-faahou-hia
e
mero apooraa hau, e faatere
h~u ra
no porinetia.
Te
tahi
noa maa hi'oraa
iti
teie.
Mana'o atu ra paha ia
tatou e, te tahi parau faahiahia
teie,
inaha e tauihia. te maù toroà 6 to tatou
>
Inau t i
à
,
Eiaha
e
maheaitu,
aita
faa' ohipa i 'teie mau toroà
to ratou, aita e a'o.
Teie ia e ta' ihia nei e
Gaston Flosse
e t o na mau
teuteu
horoà mai i tera
mana e tera mana. Mea taa
ia huruarata'iraa
porit i ta. Na Ear an i te mau mea
atoà
horoà mai e, eiaha
t e na e mana faahou no te
faatere
i ta na 'ohipa.
ê
è
1 mua ra,
te parau ra 0
Flosse tane
t i àt ur i mai,
e
manuia
ta
tatou
mau
'opuaraa.
1 teie mahana , ua
taui
rii
te reo.
Te mana
haapa ' o i te f auf aa moana
noa aè a ia h@'i mai i roto
ia tatou.
la 'ore te toeà
~
ra, tirara
atoà ia. Mea taa
ê te mau pe re r aa a te upoo
faatere 0 te Tahoêraa.
Na te mau mana' 0 noa ta
"te
peret i teni
François
~i t t er r and i horo
i ro-to
ia Jean Juventin,
e faa'ite
mai e, ei ta ihoa te fenua
ma'ohi
e ma'ohi,
oia
hoi
eita
e tano e horo o'io'i
-noa . Te ani ra te Here Ai' a
ia faaotihia'
hoê papature
taa
e papature
a - na
t e v f enua ma'ohi.
Eèr e f aa='
lhou atu
ra te
"autonomie
à
ê
hia i Porinetia'
no te f e i a
rav~,
e parau
haavare.
E
rnaha aupupu i hi un-i u i te
pereti t.eri i 0 te Repupi r i t a
no te faa'ite
i té 'obipa
ti
ore i mua i te ture,
t-a
te
mau ena
"oh.ipa ,
ta
interne",
e' faaterera:a
hau
t a t ihia
ra
e
0
Far an i
(Territoire
associé).
Inaa
a tu ra ia ! Aita te t itauraa a te Here Ai'a i fariihia, mea papu mai tai,
ei ta
atoà 0 Gaston El os se e manuia.
Inaa
a tolà a tu
ra,
ua
noaa roa ia Gaston Flosse
i te par au ia Mi t t er r and ê,
te mau aupupu i faa taè i te
hoê niuniu
i Paris,
no te
faahap~ i te '@hipa l raveà
à
Gaston Flosse e ta te tahi
paè 0 te F.S.P.F
i rave.
Ino rba
atu,
te
faa'ite
atoà ra t o te F.S.P.F
iho
- mai ia Desclaux tane- e,
aita
ratou
i âfaro
i te
"oh i pa i r awehi a . Ua noaa
r-ea i a Gaston Flosse
i te
parau
e,
e feia
haavare
te ie. 0 va i fe I11é'ahaavare
r oa aè,
teie r ah i r a a taata
e faaha~a
nei
ia
Gaston
Flosse e t0 na mau teuteu,
mai te t ah i mau t i no 0 te
F.S.P.F,
aore ra ...
Te nane-noa-hia
nei a te
nuna:a ma'ohi.
Farahi mai a
te raira
jsupu por iti t a , e
par au no te papa.t ur e , Ai ta
a i t oè t oë r oa a tu ra te
papature
t ah i to, te faaà-huhia mai nel a te tahi papature. E au atu ra e, 1 roto
i te papa ture te ma'ohi te
fanauraahia.
Ai ta a i taui
te
poriti ta
i
Por inet ia.
Mea mai tai
i teienei
a, a
hi'o
i te hoê arata'iraa
por i ti ta papu , Ei t Làmaraa
-papu' no te fenua ma' ohi e
t ià ai. Eiaha ra ei "a,utonomie in t er.ne " aore ra ei
"Te.r r Ltei r e associé",
mea
tahi t o a ia e ai ta ihoa e
raveà e paari
ai te arata'iraa
i te Nunaa Ma'ohi.
E mauruuru rahi to juju ma
*Hoê
n0a illahana i muri aè
Gaston Fl os s e farereiraa i te peret i t ea i 0 te
Repupirita.
Ha farii-atoàhia 0 Jean Juventin
i te
aOFa'i
0 François
Mitterrand, na raira atoà b Emile
Vernaudon.
Ua faa'ite
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Jean Juvent in ~ t0 na mana '0 rnaur uur u i t.e i e farereiraa
e
te
peretiteni
Mitterrand.
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E haarnana 0 ra tatou e
ta te mau tià ,0 te R.M.O
t i t aur aa , ia vavahihia
ia
te Apooraa Rahi 0 te f enua
ma' ohi.
E aha., e mauruuru
oe, mai te mea ua pahonohia
mai e, eita te reira
'ohipa
e tauo ia rave. E, mea taa
ê ia hi'Qraa.
Ua reva 0
Jean
Juventin
ma, no te
haaparari
i te Apooraa Rahi
e aita
i fariihia
mai, ua
hope roa ia to ratou mauru1
ur u ,
t'
~~ œm ~mWŒ~ffi
mm ~illuillWill~
-
Faaltelteraa ohlpa rima 1
Tama hautl rau
Maa tahitl • Maa hOtu
Himene - otea . Parlparl
Oreroraa
oroa
Orero opanlraa
mœ®ill ~illœillill m
~ill~ill~ffi uŒ ~[l[}millffi
'
..
.Veà ~epetoma - lA :MANATE N'UNAA lSSN 0'157 • 3936
~apa'ihia, faanahohia, neneihia, 'Op.erehiae te mau rauti. 1
,
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 8 juillet (n° 102) au 27 octobre 1983 (n° 110)