Ia mana te nunaa_Bulletin n°105 FT 18 aout 1983.pdf
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1B no Atete/
Août
ÉDITORIAL
• Cénéralerent, le rmis d'août
est lm rmis calrre en Polynésie.
Les enfants sont en congé, il
fai t frais et bon, et chacun en
profi te pour rrener une vie fantliale plus intense. Les rmis de
j ui llet et d'août sont aussi des
rrni s creux pour les activi tés
parlementaires
françaises
et
chaque année voit son lot de
missions-bidon de
l'Assarblée
Nationale et du Sénat. Le rmis
dernier, on a eu droit à une mission
sénatoriale,
lm
sous
ministre,
deux ex-personnal i tés
sur leur autarne...
du gratin
quoi. Ils parlent beaucoup ces
missionnaires, came pour se justifier et justifier
les crédits
qu'il se doivent de consarnmer.
Vous vous rendez carpte, en être
réduit à consamer des crédi ts ,
sinon ils sont sur::Pr
irrés. En ces
terps de restriction, c'est quarrl
rrâra un corble.
En dehors de nos "cigognes"
d'été, S1.J!:¬Caston
r
continue de
sévir partout où i l ~ut. et à
grard
renfort
de
publicité.
Refait-on les
revêtements de
chaussées à Papeete, qu'il fait
clarrer haut ct fort par ses scriboui l lards zélés que c'est pas
.Ii j i nais Caston ! Un ministre
des Cook vient-il à passer, qu'il
le suit dans son si 11age jusqu'à
Avarua pour découvrir qu' il n' y
a plus de Premier Ministre
Eanrrque-t-il des coins passants
qu'il y fait installer des poubelles à couvercles jaune-orange
bardées d'autocollants
féi. ..
Müs à force de vouloir trop en
faire, on finit toujours par s'enrréler les pinceaux et S1.J!:¬Caston
r
nécbappera pas à la règle. Tôt
ou tard, il se prendra dans ses
filets, ses propres contradictions, ses propres exigences. Ce jour là, son édifice
s'écroulera mais une fois ·de plus
le mal sera fait et ce sera encore
Tetuanui qui tr irquera !
prôpres
LES CENTRES DE JlUNES ADOLESCENTS
.19
centres de jeures acblescents répart is sur tout le Territoire œ· la Polynésie ouvr ircnt
leurs portes à environ un millier
de jeures à cette rentrée. r:e
plus en plus, l'c.pinion plbliqS
est sensibilisée sur ces centres,
nais bien peu de gens perçoivent
assez préci sérent le fooctiooS rrent et l'intérêt
œ ces structures. C'est pourquoi, IX>US avons
jugé utile de tenter d'inforner
ms lecteurs sur l'origiœ
œ
ces centres, les objectifs qu'ils
poursuivent ,
les
acblescents
qu'ils accueillent.
Eh 1978,. les 2 prEmiers centres
ont été créés dans les ccrmuS s
Vairao et Taputapuatea à titre
expérirrental. Il faut savoir qS
depuis déjà de oorbreuses années,
ln IDIbre coosidérable de j aIES
de 14 ans sortent œ l'école
priImire sans au::une fonmtien.
Ils œ trouvent ni erploi , ni
structure d'accueil et vienS nnt
gcnfler le rrrrbre de désoeuvrés
avec toutes les conséqS nncesd'ure
telle situation. Bien qS l'échéan::e, avec le passage sans
exaren en 6e r::?UI" ure gran::le pn--
œ
tie des enfants, soi t repoussée,
le problème reste entier (les
C.J.A ccmS nncent
à recevoir outre
les enfants du prirmire, des
enfants de 6e et 5e).
Après œux années d'expérirrentat icn, œ tâtcoS rrent, de recber cbe , cette structure a pris son
essor de rmnière spectaculai re
à part Ir de 1<l80. le rxrrbre de
centres pisse de 2 à 19 en l'espace œ trois ans, la preuve est
faite, s'il
en est besoin, œ
la nécessité de ces centres.
sable corplérent , pour qu' il y
ai t progrès. l.S large place est
fai te à la vie en c:.oqlérative
sans laquelle le jeure acblescent
ne pourrait apprendre à vivre
en camunauté. Erif in, ure place
est réservée à la vie culturelle,
conditioo llqpérative d'une revaloristion de ces jeures aux yeux
de leurs cararades et de la société.
Ces candit iOO5 réunies, avec
le ~rt
des rrétbodes actives,
arëS nnt peu à peu l'acblescent
à mieux se sentir dans sa reau,
à reprendre confiance, à être
mieux à nBre de se lancer dans
la vie active.
Voilà
Ces structures se sent f i.xées
pour
finali tés
d'insérer
ces
jaIES gens dans la vie sociale,
culturelle, et é=.axmiqS de leur
brossées
en
qS lqS s
1ignes les final i tés de ces cen-
trés.
Il faut savoir aussi
cS mmze
, les activités
pratiquées
coocerS nntpar conséquent celles
œ
la commune. C'est
ainsi
qu'outre les act ivi tés de base
qS sonj la rrenuiserie et la construction, 'la rrécaniqœ , la cuisiœ ... chaqS centre s'oriente
vers des activi tés propres à la
camuS (agr icul ture, pêcbe , tour i sra ... ). Cet enseigS rrentprat IqS est évidenS nntsoutenu' par
un enseigrarent général, indi spen-
· qS ces centres sent des
structures cS mmoaleset qu' ils
ne sont ouver ts qu'à la cIaS ..rrle
des conseils mmicipaux.
· qS les jeunes y restent
3 années (de 14 à 17 ans).
'
· qS priori té est donnée à
ceux n'ayant obtenu aucun diplâS
et issus de l'école prirmire.
· qS leur scolarité n'étant
pis col igatoire, les adolescents
y viennent volontairarent.
Il
est par conséquent irrlispensable
qS les -parents en fas~
la
cIaS ..rrle auprès du direct
du
centre. Celui-ci les accœ llera
en fonction des places disponibles.
· qS la répar t Ltion géographï que est la suivante :
a) sur Tahiti et Mx>rea :
seules les camuS s de Pirae,
Arue et Punaauia n'ont pis de
centre : les jeunes œ ces communes n'ont donc pas la possibilité
d'entrer dans un C.J.A
b) aux I.S.L.V
seule
Mtupiti n'a pis de C.J.A
c) aux îles AuStrales
Rrrutu et Rirratara sont dotées
d'un C.J.A
d) aux îles Mtrquises
Atuonaest dotée d'un centre.
La fête
f>e.vA.Q'~"'--
/
p~\-
(_n~
cJ~.P~
'.
...)
~c:uJJ -7"'~
FITE ANNUELLE DU PARTI
• Le dernier bureau exécutif
a entendu le cœpte rerx:iu des
travaux da la cannission "Fête
du Parti n fait par sen Présiœmt.
C'est avec plaisir qu'il a été
constaté qœ les idées ne rmr:qS nnt
j:BS,
ce serait plutôt le trop
plein.
Ainsi, il a été convenu qS
la durée de la fête ..-sera corrlitionnée par le niveau da prrticipat icn des camrades dans leurs
cam tés ccmnmaux. Elle se déroulera toujours aux alentours du
12 roverbre , avec la possibil i té
œ s'étaler sur qS lqS s jours.
Les idées rmîtresses
retenœs
mt été :
- me fête IXJUI" la reocoo.tre.
Eh effet notre pays est vaste
et les îles polynésiennes sont
éloi~s
les unes das autres.
Aussi il a paru souhaitable da
cboi.srr une date dans l'année
qui puisse servir da point œ
ral11erent à tous ceux qui sent
ronralerent
éloignés. Müs la
rencontre ne se fera pas entre
cararades du part i seulerent ,
rrai s aussi entre mnbres et .ron
rrmbres et pourqmi pas entre
visiteurs
totalement étrangers
à IA MINA. lE N..NAA. L'essentiel
étant de par tager lors de cet te
rencentre.
- me fête JXlUI" redécaIvrlr
notre culture. Le tbère'cOOisi
et approuvé da cette année sera
la cul ture rmohi sous tous ses
aspects , connus et incormus. Ainsi
il se projette da faire concourir
les différents ccmi tés ccmnmaux
pour' des chants, danses, déclaratiens et autres rmnifestaticns
caractéristiqS s de notre culture.
Cllaan aura à coeur de se surpas-
est aussi \Il éléS oot iIq::ortantl
da notre cul ture.
- me fête IXJUI" l' irrltlesc1aoce.
Le but de IA MINA. lE N..NAA est
œ libérer la personne humine
da tout ce qui ~'q::prilS . Ceci
veut dire en clair qS la si tuatien coloniale actœlle est' ure
q:pressien et qS lutter oS tre
cette q:.pressim c'est se battre
IXJUI" sen BmIx:ipatim dans la
digni té. Il est donc irrpor tant
qS chacun prenne conscience ce'
jour-là plus qS tout autre qS
ce peuple mi t vivre da sa prcpre .
vie sans subir ure qS lCOIXJR '
q:pressien
morale, culturelle,
éconaniqS ou politiqS .
ser ..
..- me fête IXJUI" la solidarité.
Tous les camrades sent sensibi 1isés à la nécessaire solidarité
qui mit exister pour faire de
la fête du part i un mrrent privilégié de notre vie da mi l i tants ,
Solidari té par le coeur rmis aussi
rmtérielle par l'envoi d'élérents
nécessaires à sa prëparat icn car
ne l' où:>lions pas, la' Solidari té
CD
Voilà rapidaS nnt brossés lesl
quatre piliers da la fête de cette
année rmis nous l iavS iis suffisanrrent écri t dans notre ve' a. la
fête sera en SODS ce qS les
carBrades décidermt qu'elle soit.
Autrement di t, la réussi te. de
ce rasserolerent de fin d'année
d(perrl da la par't icipat Icn effective de chacun alors an c:oorase
et 'vive la fête.
JI TEMPS DES CIGOGNES
• CllaqS année au rrois de juillet
revient
le terps des cigognes.
Ce terps come ide curieusarent
avec celui des vacances par lerentaires
françaises
et
il n'est
pas rare de voir débarqS r à
Tahiti tel ou tel rrrinistre, telle
ou telle mission toujours qualifiée d' "étu:le" ou tel ou tel pèrsonnage en retrai te de qS lqS
chose transfomé en "arbassadeur
de conseils gratuits".
Ainsi le
rrois de juillet
1983 n'a pas failli à la tradition.
Première mission,
celle
des
sénateurs
arrivée
pour ne pas
fai 11ir à la tradi t ion avec un
train qui lui est légendai re et
CClIJX)Sée
de représentants
de la
rrajorité
et
de
l'opposition.
Objectif
: vérifier
si l'argent
du contribuable français est bien
utilisé
au plan mi l itai re, Ces
sénateurs s'en sont donc allés
rencontrer
l 'Aniral
et
toutes
ses
étoiles,
visi ter . Iao et
M:>ururoa et constater
de visu
les
réal isations.
hl retour ,
explosion de joie du Président
de la rrrission devant la carëra
de RR) 'G1 ne pensai t JBS l'argent
aussi bien ut i lisé" avec en pr irre
l'éterS l
couplet "côté sécurité
vraiIS nntJBS de proolëres et surtout "n'écoutez JBS les ragots
des autres". Pour un peu il n' y
avait qS la mission, les mi 1itaires et les petits
oiseaux, les
autres, tous des ... , vous m'avez
carpris.
Secorrle visite,
celle du sousministre à la Défense qui après
avoir déposé une gerbe au rromrrent
aux rmrts (certains
doivent se
retourner
!) vocal isai t tout de
go : "les essais se pS rrsutvront
et il n'y a au:uS raiscn IXJUr
que cela cesse !". fuIballé, l' argurent de juillet
du Premier NéoZélardai s , la France pratique
la IX>1 itique
de la dissuasion
et l'ame nucléaire est nécessaire
à cette
dissuasion.
Q..el qu'en
sera le prix, les Français paieront !
Troisiàre
visite,
celle
des
deux ex-requins
sur le décI in
aux dents éroussées et à qui certains ont voulu faire
la part
belle.
Un numéro deux patronal
et un ex-ministre
réfugié chez
les sénateurs au rnrrent où le
bateau gouvemerental sur lequel
il étai t , prenai t l'eau de toute
pu-t . Leur cooplet à eux deuK
n'était
JBS tellaS nnt la borbe
rrais plutôt les gros sous, ils
venaient en quelque sorte cbnner
des
conseils
à
leurs
mlnl lxnnlogues "IX>1ynésiens" et les
encourager dans leurs entreprises
de recherche de prof i ts .
"Le
profit?
disait
l'un d'eux, il
n'y a que cela de vrai ! Il n'y
a pas de honte à cela. C'est dans
la nature des choses !".
Ce qui frap{:¬ le plus chez
nos "cigognes", c'est leur suffisance. L'art
du 'rmi je" leur
est Iani 1ier et devant un parterre
de "retardés"
ils rroussent plus
qu'une hinano qu'on aurait posée
brutalarent.
Ils
savent
tout,
ont tout décidé, nous autres on
a que le droi t d'être érervei llé
et de dire rS rci rressieur s,
ND rressieurs , vous vous trantEZ d'ép;que ! La borbe et : son
industr ie de rrort mus ont été
irrposés sans consultation.
Elles
ont défonné notre éconcrrùe en
nous rendant de .plus en plus
dépendants , Elles
ont détrui t
notre ce Il ule f'ani 1iale et acculturé notre peuple. Elles ont fait
perdre le goût de l'effort
nécessaire
à la prcdoction pour le
rerplacer
pu- la rS nn:licité. Et
vous voulez rS ssieurs que l'on
continue à vous rerercier ? Peprenez donc votre arrre de rrort si
inoffensive à vos yeux et conservez-la
comme dissuasion bien
au chau::l à l'intérieur
du territoire
français
et vous feriez
de plus des éconcrrùes substancielles
en ces
terps de vaches
rmigres.
La réal i té est que vous prof itez sur le cbs des travai LIeurs
fraoçai s, lli plus ces miss ions
bidons que vous effectuez
"aux
colonies" vous les fai tes sans
p.deur par vos déc1ara t ions gui gnolesques et rrépr isantes . Alors
rS ssieurs
les prof i teurs , ne
venez pas nous empoisonner en
Polynésie,
on ne s'en
portera
que mieux.
DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE
LES PROPOSITIONS DU PARTI SOCIALISTE
~
- UN TEXTE OUI FAIT RÉFLÉCHIR -
• C'est en déca:rbre 1977 qS
François Mi. tterarrl présente dans
œux articles du M:n:Ie (14 et
15 décaIbre) 1U1 plan carplet et
uS stratégie IXJUI" la France en
rmtière de désanS rrent.
"la France est
depuis vingt
internationale en rmtière de désamm:ent.
lb gouvernerent
de Gtuche fera
du désamm:ent \IDaspect essentiel
de la pol i tique française de sécurité. Le changarent ccnplet des
perspectives passe par la mise
en oeuvre d'tme volonté pol it iqœ
d'ensarble qui tienne cmpte des
irrpératif s de la défense nationale, des rapport s de force existants et agissent dans tous les
<braines qui touchent à la sécurité par .tous les rroyens dispcni bles.
Ure pol It iqœ
française
en rratière de désamm:ent pourrai t
présenter trois lignes de force.
ans absente de la scèS
- Le rattrapage du retard accumulé, c'est-à~ire
la signature
des traités internationaux existants et la participation
aux
négociations en cours en rrat ière
de ,contrôle des arrrerents et de
sécuri té régionale.
- [ès ini t tat ives françaises
par la propos it ion d'tme conférence européenne sur la réduct ion
des forces et des tensions et
celle d'\ID contrôle rrultilatéral
des carrbustibles nucléaires et
de leurs déchets.
- Un ef fort de cohéreoce et
de réal isre pour que la redéf inition des options françaises porte
sur tous les élén:ents de prolifération de la force, se traduise
par des propos i tions qui tiennent
cmpte de la situation internationale existante et de la nécessi té
de préserver la sécurité de tous
les pays et s' ef force de faire
accepter toutes les conséqœrces
de cette politiqœ au niveau intérieur.
. .. Dêsarrmrent général : af in
de ne pas cbnner dans l 'hyp:x:risie
qui consisterai t à proposer \ID
désamm:ent
général,
cmplet ,
contrôlé et constatant qS notre
initiative
n'est pas suivie, à
continœr
canS
avant,
la
CV
conscience en paix ; af in de ne
pas œnS r ron plus dans une
~sse
qui consisterait à refaire
&iarrl et "Arrière les carons
!" ou Léon BI un et son plan de
1947, le plan d'action du parti
socialiste en matière de désannerrent OOit être si tué à plusieurs
niveaux de négociation : de celui
de l 'CNJ, au niveau régional,
voire JIÛIe natiooal JXA.R '' certaiœs
initiatives
tnilatérales
(1);
de celui du nu::léaire à celui
des forces conventionnelles en
ce qui concerne les rrat ières de
la régcc iat ion.
... Tout en rrarquant son q::.çosi tion au "corrl:mi.niun" et sa
volonté de ne pas accepter, en
rmtière de désa:rrrnS nnt
et de contrôle des a:rrrarents, de diktat
arér icaro-soviét lqS , la France
devra apporter la preuve de sa
volonté en s'insérant
clans la
traS des accords internatiooaux
a:n:lus clepris 1963 (2). Elle
devra assortir
sa signature de
condi tions
tendant
à arénager
les textes existants dans \ID sens
égalitaire, de manière à retirer
aux trai tés ou aux accords leur
aspect exclusivarent arér icanosoviétiqS rotanrent sur le plan
du contrôle, qui devrait' être
de plus en plus multilatéralisé.
L'action en faveur du désarrrerrent nucléaire peut se manifester
de plusieurs façons, rrai s en particulier selon tro~s axes :
· une conférence rrorrliale sur
le désa:rrrnS nntnucléaire,
qui
pourrai t être réunie dans le cadre
de l 'CNJ,
· un traité international interdisant tous les essais IlÎx:léaires (2),
· la création de zones régionales dénilitarisées,
la France
s'engageant à adhérer à ce qui
existe,
mil i tant en faveur de
ce qui a déjà été proposé",
(1) souligné par la rédact iœi.
(2) y cmpris cbnc le traité
d'arrêt partiel des essais nucléaires du 10 octobre 1963.
Î
L _
ON VOUS LE DIT ...
KAIS N'ALLEZ
PAS LE R:mP~TER
... --
super caston
chez les ..coOk»
•
Profitant
d'une
pol i tesse
du
"Premier"
des
Cook,
notre
Super
Gaston
national
n'a
pas
raté
l'occasion
de
faire
parler
de
1 u i et
der
agi r comme
un "chef
d'Etat".
Après
le troc
du style
"vends
moi
ton
coprah
et
je
te
donnerai
ma bière"
(on vend
ce qu'on
peut
! ), Ga st 0 net
sac 1 i que
s'en
sont
allés
aux
fêtes
de
la
Constitution.
Et pour
y aller,
il'
a
bien
sûr
fait
a p pel
à ses
am i s cap i talistes
pour
le transp o rt e r ,
ces
derniers
ne
se
sont
pas
fait
prier:
"Tahiti
Perles"
pour
vous
servir,
Monsieur
le Président.
é
Manque de pot,
Super
Réac
est
arrivé
au
Cook
sans
trouver
de
Gouvernement
Tapis
rouge
à titré
sa scrib 0 u i lIa r de z é 1 é e,
ma i s
en réalité
notre
"Vice"
n'a
trouvé
personne.
Il a plu
et
s'est
promené dans
les
orangers
avec
Sue
aelen.
Cela
lui
a donné
des
idées
paraît-il
et
il
se
murmure
qu'au
lieu
de tecniques
de plantations,
p.n __ organisera
dès
l'année
prochaine
une
super
fête
pour
commémorer
l'autonomie
interne
à
la
sauce
"Féi".
Pour
se
faire,
Gaston
invitera
tous
les
"Premier"
de
la
région
et
il
en profitera
pour
demander
à chacun
de lui
réser-
une histoire
pOUbelles
de
'~
• A l'une.des
portes d'entrée
du Coosei l de Couvemerent , avenS
Brua t , il y a une pS bbel
le , lh=
JX>UbelleIre direz-vous ? Rien
d'extraordinaire. c:w rrais celleci: a un couvercle orange ! Là
aussi depuis qS Super--Gistcn
est à la tête des affaires, beaucoup virent à l'orange', rrâre les
couvercles
de poubel Ie , après
tout JX>UrQOOi
pas et cela n'a
den d'extraordinaire. l'bn Voyezvous, ce qui frappe lorsqS l'on
fraochi t le seui1 de cet imS uble,
~enœ Bruat , c'est qS sur la
poeoel le , il y a un autocollant
et sur l'autocollant il ya écrit
"Je vote JacqS sChirac".
Müntenant je
carprerrl tout.
Q..rurl Super--Giston parle de sa
"rrajor i té écrasante", c'est qS
dans son esprit toutes les pouS tles de Polynésie votent pour lui,
cela devient clair ! Vousavoœrez
quarrl rrâre que carptabil iser les
p:>ubelles, avoir des pouoel Ies
comme électrices
c'est pas du
gateau. Y a pas à dire il est
vrairrent le plus fort,
SuperGlston !
ver
une place
au. Forum
du
~ud.
de choix
Pacifique
Quand on vous disait
que
Super
Gaston
était
un
vrai
renard,
ce
n'était
pas
pour
rire,
car bientôt
il chantera
sur
tous
les
toits
les
mérites
de l'Indépendance.
Ce
sera
le
me i Ile urs
ta tut
po s s i ble,
celui
qui
renforcera
encore
plus
nos
liens
d'amitiés
avec
la
France.
Comprenne
qui pourra
!!!
(j)
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"',
.' .
.11·, .;'.
...
':.':
'--'!
:.(J: .'
~
...
N ~ENDR_J
EST PAS FORCi.
MENT CQMPÉTENT
• Il paraît
qS
l 'ordinate
de l'A1R devait régler tous le
problèmeS des sinistrés
! Tout
au rmins c' étai t ce qui mus avait
été dit dans les journaux. Il
sarblerai t pourtant que tout
fooctionS pas came prévu. MhE
Franklin n'est pas content (mus
en ccnnaissons un par contre qui
va être fur ieux) ,
Eh tout cas, le rmins qS l'
puisse dire c'est qS le super
IIBni tou a rrarqoé de perspicac i té
dans ce cbmine (came dans bie
d'autres d'ailleurs).
Eh effet,
commenta-t-il
croire qu'une entreprise de cette
envergure JX>UITai
t être rS née
à bien par une seule personne
en l'occurrence son gerrlre. Il
aurai t dû savoir qS l 'habit de
gerrlre ne fait pas la ccnpétence.
-.......
"
$q:er Caston, tu as fait unel
gaffe, ITBis tu es tellarent fier
que tu ne veux pas l' avoS r. Mire
tes f idèles servi teurs te le
reprochent (qS dire de Tetuanuij
, lui continœ à s'abriter sous
lA POLYN"ËSIE A
BESOIN DE PRODUIRE
.aLa nature humaine est ainsi
.faite que l'homme a besoin..pour
vivre et survivre de se nourrir
et de procréer. Il s'agit de deux
fonctions qui ne sont pas uniques,
mais qui, pour mo i sont vltales,
deux fonctions sans qui le reste
ne peut pas exister. Au moment
présent, il est quasiment impossible pour l'homme de pr odu ire et
consommer tout ce dont il a besoin. Il ne peut pas tout produire, donc il a besoin des autres
pour le complément et quand il
produit, il a besoin de .vendre
car il ne peut consommer tout
le fruit de son travail. Si au
début il s'agissait de troc.
désormais, l'argent sert, quel
que soit le pays où l'on est,
d'intermédiare entre les producteurs et les consommateurs et
vice-versa. Les polynésiens et
la Polynésie n'échappent pas à
cette règle.
Lorsque je regarde derriére
moi et que j'analyse le passé,
je me rends compte que dans les
années 50, mon pays avait une
balance
commerciale
équilibrée
aux alentou rs du mi 11iard de
francs pacifique. Nos parents
produisaient du coprah, de la
vanille,
du
phosphate,
des
nacres••• et achetaient en contre
partie ce d~nt ils avaient besoin
en plus de ce qu'ils produisaient
de comestibles. "Bien sûr ce n'était pas le grand luxe" aimait
à me répéter mes pa rerrts , " mais
cela avait le mérite d'être sain.
Puis est arrivée. sans que les
Polynésiens
soient
consultés,
l'industrie de mort.
Germée
dans
l'esprit
d'un
homme,
l'idée d'installer
un
centre d'expérimentation nucléaire
dans mon pays, prend ses racines
en 1954. au début de la guer re
d'indépendance des Algériens alors
que son issue était déjà pressentie. En
signant" les accords
d'EVIAN. en 1962, la France se
mettait en règle avec l'histoire
d'un peuple algérien mais par
contrecoup. déplaçait son impérialisme dans mon pays. Mais qu'estce que la guerre d'algérie a à
voir avec la production de la
Polynésie, me direz-vous ? Tout,
justement.
C'est à partir de l'installation du C.E.P que l'économie polynésienne s'est mise à vaciller.
Immaginez un éléphant dans un
magasin de porcelaine et ·vous
comprendrez tout le mal que le
CEP nous a fait et continue à
nous faire. Sans parler du domaine
de la pollution nucléaire. je
me
contenterai
d'analyser
le
désastre économique 'que subit
la Polynésie~ Ce monstre a déformé
notre économie et transformé le
peuple en assité. en mendiant.
en être sans âme. Mais, me direzvous, l'aérodrome de Faaa, le
front de mer, les beaux bâtiments ... tout cela c'est le CEP.
Oui bien sûr, mais à qui sont-ils
et à quoi servent-ils s'ils ne
profitenr qu'à quelques uns et
qu'ils rendent le peuple encore
plus dépendant, encore plus étranger dans son propre pays ? On
dit que Papeete est la capitale
des Polynésiens, mais où sont-ils
dans la ville ? Ils sont dans
des ghettos. des bidonvilles sordides, au fond des vallées sans
le minimum nécessaire pour vivre.
Mon peuple sert aujourd'hui de
main d'oeuvre. de force de travail
pour une minorité bourgeoise qui
a tout intérêt à ce que le système
se pérennise, donc a tout intérêt
à servir de relais entre l'impérialisme français et sa stratégie
nucléaire coloniale.
C'est pourquoi le combat que.
je mène avec lA MANA TE NUNAA
repose sur deux idées maîtresses:
1) le mons tre CEP a déformé
not re économie, or si l'on veut
la remettre sur ses pieds, cela
passe
obligatoirement
par
le
départ de tout ce qui touche à
l'industrie nucléaire. Le probléme
de la dissuasion, cher à certains
ministres, même socialistes, ne
nous concerne pas. La France a
toute la liberté de procéder à
ses expériences en Bretagne ou
sur le Puy de Dôme, c'est son
affaire, comme c'est l'affaire
des français qui paient des impôtspour cela.
2) Seule une indépendance
politique est à même de nous
extirper ce cancer et nous permettre de produire pour procurer
en échange ce dont chacun peut
avoir besoin.
Mais me direz-vous, produire
quoi, vous n'avez rien
C'est
l'éternelle rengaine des fabricants de défaitistes pour protéger
leurs propres intérêts. Nous avons
de quoi produire et équilibrer
nos échanges au moins dans trois
domaines principaux. l'agriculture, la pêche et le tourisme.
Nous ne croyons pas. pour le moment, au développement de l'industrie, même de transformation car
elle sera
toujours dépendante
et notre réflexion se situe dans
une perspective d'échanges équilibrés avec d'abord les pays de
la zone Pacifique puis d'autres
éventuellement qui seraient intéressés par nos produits.
Dans le cadre de cette rubrique
de libre-propos. je me propose
dans un prochain veà, de développer ces idées-forces et d'apporter
ma petite pierre â la reflexion
sur le thème de l'indépendance
politique et économique de mon
pays. Si l'indépendance politique
résu1te plus de rapports de force
(physique), l'indépendance économique se définit plus pour moi
comme un état d'échanges économiques équilibrés entre plusieurs
pays. Mais de tout cela, si vous
le voulez, on en reparlera la
prochaine fois.
Bulletin de liaison - lA MANA T&NUNAA ISSN 0153-6869
conçu, rédigé, monté, tiré, distribué par les militants.
G'\8
no te tiamaraa maohi manahune
G'\8
1B .no Atete/'Août
EIOMUARAA
.Ua
r iro te âvaè mo tiurai e
atete na i te tahi IJiBU âvaè
fafaaèaraa na te taata i te Ferma
IY.R'ehi. Arta ta te tarmrii e baapi iraa , etau
faahiahia rrau no
te farererraa I roto i te utuàf are. I te ferma Earani , heê â
huru i te paè no te por i t i ta.
Ai. ta e ohipi i te AI;Doraa a te
IlE!U 'Iepute e ai ta atoà i ta: te
mau "Sénateurs". [lb reira, e faaroo pinepine tatou ê, ua taè rra i
·te boê toni te hi®~â, aore te
boê f aatere bau, ël@17e
te tahi
atu rrau taata tiàraa tei tei . E
ia t ihë rrai , hopeà ore ratou i
te pata rua, i te parau nai i
ta ratou rrau mana'o e i te baapii
rrai ia tatau. Eiaha râ' e vare
e te nunaa, e rroa toto anaè ratou,
aita râ e huera rroa, e rmtai anaè.
00
I.bê â a toà te huru a ta ta tau
ai ta rahi e Super-GIston. E imi
Dia i te rrau raveà a toà ia pa ta
hia tena hoheà , ia i te te taa toà
ê, a na anaè e aita atu. la tâ
hia te pururu, i Papeete, e oioi
G 'ia
i te papai ê e ère na
Juvent.in , na na râ. la tere rmi
te beê f aatere bau l'J.(')' Cook
te boê, faaruèraa pehu lm te tapiri
Airangi, e oioi 0 ia i te na rruri
-atu i te aoao i ta na mm te i
atu, e haere Fœ. atu ai i te fenua
ta{DLri . ia i te ateà te taacàraa ,
Farotoa rra te ani i te I1Rti papai
veà e taviri hohoà ia pee atoà
E te vai atura ta na ITB11l .peu ri i
na rrur i ia na. la ite 0 ia i te
rmi teie te huru. A ara râ 'e
hoê vahi rrataro hia e .te<'"'taata, S~r-Gisten
i te reha pereraa
ta oe , e taè i te hoê rrahana e
i te haere, e tuu oioi a ia i
1
ta.fHi atoà ta oe avaè e mm roa
atu ai ta Ge arapoà, Aita ee e
baroEna'o:nei i te fifi 0 ta ~
e rave nei i nia i te nunaa, 0
ta na e rmuiui nei·e - 0 ta ria e
fa.ahqi i nia ia oe ia taè i tè
bora i faataahra ,
-- -- -~
- Patitifa
TAURUA MATAHITI
MAU MANAO RII
Te NUNAA
lA MANA
Ua haarrau tatou i te paàr~
o teie oro' a harmnaoraai te fàraa
•
"E tu, e tu eiaha ia rrate ,
na te faa' ihoraa i te peu turu
E faa'ite rrai
e te ora
râ taua,
!v:Jre e Patireia e aore 0 na
e nunaa,
soie e nunaa e aore à .na e
peu turu,
Na te peu turu e àratai
te hoê nunaa
E rrai te peu
e peu turu
ta na,
E faanaho oia i te tereraa
o te nunaa
la au i to na hiroà tumu.
Areà râ, te horo pupara nei
te rrana'o
!v:Jre â hoi i noho.
Ua rau te hanoraa 0 te I1RDU
Ua rau atoà te hanaoraa 0
te rrana'o ;
[\b te rau 0 te rrana'0
1 feruri ai
e faa' iho ia
taua
t'ba atu te rau 0 te àratia,
lbê râ f â, to taua areha ia
taua iho ,
t'ba atu te rau 0 te àravehi,
I-bê râ f to taua faatura .
Noa atu te ù'ana 0 te vero
lbê râ fâ to taua tiàturi.
Tei hau râ i te hau,
To taua ia t iàrâraa rraohi
ê
ê
ê
â
A
1NIA 1TE FORUM NO PATIFITA
ta tatou nei pûpû i te 15
no novera 1975. i nia i te parau
rrai
no te faaihoraa
a te Na' ohi .
te peu turu
• 1 te tairS a tupu ai te piti
o te tarra' i rahi i papu rraitai
ai ê, 0 Pat if ita Apa toà te tahi
tuhaa faufaa roa no teie nei ao
e ai ta noa aè te rrau hau àifenua
,i hape ia ra tou i haarrnu i te
âvaè tenuare 1947 i CanCerra
(Auteraria) i teie Tonite no
Patifita
Apatoà tei rrairihia i
te ioa farani te ''Ccmnission du
Pacifique Su:l" (CPS). 1 te cruaraa, ua haarrnuhia teie terni te
no te "haarrnitai i te oraraa faufaa e vaarrataèinaa" 0 te rrau fenua
i vai na i raro aè i te nana 0
te rrau fuu àifenua. Teie râ, na
roto i te t i àraraa rrai te tahi
rrau fenua no Patifi ta e no te
rrea atoà eita e faariihia ia parau
i te parau pori ti ta i roto i te
CPS, ua haarrnu te tahi rrau Hm
tiàrra i te âvaè âtete 1971 i
\'kIl ington (Niu-Terani) i te hoê
taàtiraa
na ratou, e taàtiraa
na te rrau Fau t iàra no Patifi ta,
te "Fonm du Pacifique" i roto
i te reo farani, oia te Forun
no Pat if i ta.
....
,
,
,
,
III
'AORE E NUNAA E AORE À NA E PEU TUMU
1Il
rranahune , "
l'b rei ra, ua feruri te Tonite
Taurua ê :
• tvBa tià ia faaineine te rrau
~anite oire e te rrau toni te nn~u
i te tahi rrau pirrene tarava anel,
ruàu anei, hivinau anei, pa'oà
anei
te oteà, te patautau e
te vai atura.
rroni e au no te utaraa i te taa ta.
la amuitahi tatou i ,roto
i te faanahoraa 0 te rraa , te mu
tî, te haarmniraa kava, te raàu
rfào~i, e
aè te vai ~i te
tahl rrau chipa ta te nunaa 1 ore
â i ite, na outou te reira e faaravai rrai.
==
. Ei rave'a
e
faufaahia
ai
tà tatou tauruav- 'ia api tihia te
feia paàr i no te rrau tuhaa ato'a
i roto i te faanahoraa 0 ta tatou
ohipa.
A faaitoito rrai e te rrau rauti
e outou e a.naélI)ô.taè
rmi nei, ia
rranuia ta tatou opipa.
hia e na te fenua rr.ero tatai tahi
e faatupu i teie pl.Jtuputuraa i
o na.
Ua haarrau teie taàtiraa i te
hoê piha chipa na na, no te faatuPJ noa i te hoêraa i roto i to
na rrau rrero , Teie te ioa 0 teie
piha ,ohipa
te "South Pacif ic
Econonic Cooperat ion (S.P.E.C.).
1 te rratahi ti 1975 e rrana rahi
tei horoàhia i roto ia na. Ta
na rrau ohipa turu teie : tapihooraa taoà, tereraa 0 te rrau pahi ,
tereraa 0 te rrau rranureva, rrau
raveà paraparau na te reva , ravaài
e te parau no te tauturu.
Ei hioraa noa, teie te tahi
rrau chipa i haapaohia rrai e teie
taàtiraa na te rrau fenua t iàra
no Patifita
- l te paè tapibooraa taoà,
ua haarranahia hoê faaàuraa i te
14 no t iurai
1980 i Tarawa
(Kiribati) tei rrairihia i te ioa
te SPARIK'A. Na roto-L teie faaàuraa aita e taotiàraa faahou i
rotopu i te rrau rrero DG te parau
no te tapihooraa taoà.
Na fuu rratarrua e 5 i haarau
i teie taàtiraa teie la : 0 Fiji,
o Nauru, 0 Tonga, 0 Hrroa Tooà
o te râ e 0 Rarotoà. 1 taua tairS
- 1 te paè no te tereraa 0
râ, e rrero hiopoà noa. ia 0
te pahi , ua haarrauhia te Pacif ic
Auteraria e 0 Niu-Terani. l'b mrr i
Forun Line (P.F.L). Teie ra te
rra i raua i r iro rmi ai ei rS ro fifi nei ta na rrau chipa no te
reorrana atoà i roto i teie taàtifaufaa ore.
raa, na reira hoi te rrau fenua
atoà i roto i te ie taàtiraa, na
- 1 te paè no te rranureva ,
reira hoi te mm fenua atoà i
te opuahia nei e faatupu hoê taiefaatiàrrahia i rnrr i rrai , rrai ia
te rranureva no Patif i ta. Te f if i
Papua
(1978),
Niue
(1975) ,
noa, rraoti te imi nei te tahi
Kiribati
(1977),
te rrau nntu . rrau rS ro i te raveà no te haafauToramna e 0 Tuvalu (1978) e 0
faa i ta ratou iho rrau taiete
Vanuatu (1980). Te rrau ,fenŒ{ e
.mmureva. Noa atu râ, ua baamuhia
tarrata-atoà-hia nei e faatiàm
hoê taàtiraa,
te ASPAna na aè
e rrau rrero hiopoà noa ia rrai ia
e faanaho i te huru no te rrau
Mi. toronet ia, Palau e te rrau nntu
rrauhaa eau,
e faanaho atoà i
Mrrshall. I-bê tairS i te rratahi ti
te rrau êà, e haaputu hoi i te
teie taàtiraa ua ruru e ua faataarrau faufaa ê, e faanaho hoi te
- l te paè no te mm niuniu
paraparau, ua haarrauhia i Suva
(Fij i) hoê pu faaineineraa i te
rrau taata no teie tuhaa ohipa
e ua haarrauhia i Hrroa Tooà 0
te râ, hoê pu haruharuraa parau
na te reva teitei,
te "satellite".
- 1 te paë no te ravaài , ua
oti atoà i te haarrauhia i te rmtahiti 1977 i Port~resby hoê piha
ohipa haapao i te ravaai
i
Patifita ne i . Na na e hiopoà i
te faa'ohiparaa 0 te rrau ture
ravaài a te rrau fenua rS ro no
te taàtiraa a te rrau fenua t iàra
no Patifita.
Tei Hbniara i
Toramna teie piha chipa i teie
rrahana.
- l te paè no te uira , te 'imihia nei te rrau raveà no te faaiti
i te pau no te uira.
- l te paè no te lIBU tauturu,
ua ravehia te tahi rrau faa 'ot iraa
i LcrS no te tahi rrau faaàuraa
i rotcpu i te rrau fenua no te
CEE e te rrau fenua no te !CP,
ua harrana-atoà-hia te tahi mu
tapura chipa no te haarraitai i
te oraraa ta te CNU i haarrana
atoà.
Ei opaniraa, e tià ia parauhia
rS aa rahi te rrau ohipa i ot I
i te ravehia i teie rrau rratahi t i
i rrairi ,aè nei. Ua tupu te reira
na roto i te rrana'0 tauturu te
tahi i te tahi, noa atu te taa-êraa rahi e vai nei i rotopu i
te rrau rrero no te taàtiraa e noa
atu te atea te tahi i te tahi.
Te vai nei â te tahi rrau àihuàraàu
i Pat if i ta Apatoà nei. Eita râ
e rrau i te hoê noa aè ia tapeà
eiaha te rrau nunaa atoà ia tiàm.
Na te àai 0 te taata te reira
e haapapu rrai . Ua taa te parau
no te t i àraraa , na te tau e faa, i te rmi i to na hora e tei te
rrau nunaa noa atoà i te hinaaroraa
e faatiàm ia ratou. Te taàtiraa
a te rrau fenua tiàrra no Patifita,
eère i te hoê rrce:mea. tvBa hinaarohia e ua tupu' !
ê ,
----------------~------------~---------------------------------------------------------------------AAI
e 0 ratou aè te nau tepute.
14 NO TIURAI 1789 :
E ORURERAA HAU ONA
6 ~e
l ~~a
CLUIL{_
ta te ~a~aa~a PARIS h~a~aa ~ te
~aYU....
• I te hopeà no te 18 110 te tene
tere te rrana noa ra â i Farani
te faatereraa iaati ti a te mm
arii. Te arm ra ia e 23 taè roa
atu i te 25 mirioni taata e rave
rahi rmu hopoi
teirraha roa ta
, haarmu ia i 1<.' hcê Apoor.i.: Bali 1
te rmu arii i haarmu.
I te rratahi t-i 1788, ua faaorehia teie rrau tuhaa e ua opuahia
e tute i te Etaret ia e te hui
rrana , I re ira te t i tauraahia te
crauApooraa Rabi tei ore i titaufaahou-hia rmi te rmtahi ti 1614
rrai â. I roto i te ie mm Apooraa
Rahi , e toru huru I1Tro : te feia
tiàraa hanahana,
te Etaretia e
te rrau ona. Aita e rave ohi po
ê, e taata faaàpu.
la i te fautaa no te t aat ia
i to na rrau hinaaro aore ra ei
tuhaa na te hui rrana e parahi
ra
pihaiho ia na.
1.1 0
à
Fatata e 25 i ma i te 100
o ta ratou rmu hotu no te ienua
na to ra tou rrau ar i i. Taa noa
atu te reira, e rave rahi atoà
J:B.U
tute ta ratou· e àufau fT'f11
te tuhaa 10 a te Etaretia
e te
tute i nià i te miti papaâ ...
~
rahi te feia faaàpu i ère
roa i ta ratou faufaa e i veve
roa ino , i tupu ai to ratou riri
e i haarmta atoà ai ratou e àro
i teie rrau ar ii . Na roto i teie
rmu fiii,
aita atu ra e rmni e
a faahou rmi nei i roto i te
Af ata , àreà te ar i i Louis )W[
tei rmno atu ia Louis' X:l i tl
ITBtahiti 1774 te haarmuànoa atod
I te 5 no rIE 1789 teie rrau
tani te i ruru ai. l reira atoà
te nau ona te faaotiraa e p3.toi
i te faatereraa a te arii. l to
ratou rmnao, 0 ratou te nau tià
o te rahiraa e 96 i nià i te 100
te nunaa. Ta 1 atou i faaoti,
I to te Arii i teraa i teie
ohipa , to na ia opuaraa e haavi
i te nunaa no Paris na roto i
te rrau raveà tarmi . I to na paè ,
ua faaineine atoà te nunaa e ua
haarmta e rave atoà i te rrauhaa
tarai . I te 14 no Liurai , i re iru
to te nunaa no Par is haruraa 1
te fare àuri rahi arii tei nairihia 1 te ioa ra "La Pastille".
29 no TIUNU 1880 :
HOE A AIHUARA'AU FARANI
• I to te Ar ii vahine Parare
1V faariiraa
i te 9 no tetepa
1842 i te Hau farani, aita te
Te tairre rratarua roa ia i reira
to te nunaa haarmtaraa e orure
i te hau arii. Ua upootià 0 ia
i reira e ua hurihia e ana te
hau ar i i . Aita râ i rraoro roa
ino ua faar irohia taua ohipa râ
ei chipa na te feia ona e ua haruhia rra i e Fatou te rrana faatere
i te fenua. Ua haarmu ra tou i
te tahi rrau ture no te haapaàr i
to ra tou rrana ,
faatereraa hau farani
' imi
rruri nai i te raveà no te faariro
i to tatou rrau rmtu ei rrau àihuàraàu. Te turu rahi i rrana 'ohia
ai teie 'opuaraa teie, ei raveà
'imiraa na Farani i te faufaa
na na. Te tuatapapahia râ ia i
taua tairre râ te parau no te 'ooa
no Panarra na na e taàti atu i
te rmana Patifi ta i te rmana
Ataranet i ta. Te ' imihia râ te
raveà no te faatupu i te rmu tapibooraa taoà i rotopu ia Auteraria ,
Niu-Terani e 0 Farani , aore ra
o Eoropa.
La haarmnahia te Apooraa fuhi
e i te rrntahiti 1789 ua harmuhia
1e vahi fifi noa teie. eèrl
na te hui arii i.trœ.re e Iaatei c
te nau ture faatiàmaraa i te taata
tei parauhia "Droits de l 'I-b:rrS
et du Citoyen". I nià i teie crau
ture te ni uraahia te papa ture
âpi 0 te fenua. la au i te rrau
rranao turu 0 teie papature , te
nunaa te rrana 0 te f enua. i taua
atoà ra tairre te haarmuraahia
te tahi rrau aratairaa na te ona
ITai teie i rruri nei : te faturaa
i te hoê ohipa , e ture rrana ia ,
cita . ia e tià ia f aaère-noa-hia
atu te tahi".
i te taa toàraa 0 te rmu rmtu no
Porinetia, rrai te rrau Mrtu no
Raro. Te peàpeà ra 0 Farani a
riro teie rrau rmtu i te rrau Hau
taa ê atu ia na. f\b reira ua
faa'oi'oihia
te 'imi i te rmu
raveà no te tuu i teie rrau rmtu
toê i raro aè i te rrana 0 Farani.
I rruri rra i , i te f.aaruèraa
rra i
te ar i i vahine u Parare IV i te
I roto i teie ture no te ona,
ore atoà rra i nei te t iàraraa 0
te tahi paè e riro atu ra te tahi
rrau taata ei tavini no te tahi
puèraa.
No reira
teie nei ohip:t ta
te nunaa i rave no te huri i te
hau ar ii , ua riro ia ei fanaoraa
no te rrau ona, eère faahou atu
ra no te faat-i àra i te nunaa,
ua riro râ ei faatitiraa
ia na.
Na te hau ona i rmno rmi te hau
arii. Te rmnao nei ia tatou ê,
teie oroà no te 14 no tiurai e
oroà ia no te tiàmaraa, eère roa
dtU
!
17 no tetepa 1877 na ta na tarraiti
o Parare V i rmno atu ia na i
te 24 no taua ihoa âvaè râ. I
reira te hau farani te faaheparaa
rrai i to na tià i te fenua rm'ohi,
oia te tarana Planche e titau
.i pihaiho i te ari i , e to na rrau
raatira ia riro te rmu rmtu rra 'ohi
ei rrau àihuàraàu farani.
tei haere mai e faa'ite ê ua faarii te Faatereraa 0 Farani ia
haarmu te Etaret ia porotetani
i ta na Apooraa rahi , l'v13.iteie
ça' i te huru "E horoà atu vau
i ta oe apooraa rahi , e horoà
rrai râ oe i to outou rrau rmtu
no rratou !". Na Chessé iho i papa'i
te faaàuraa i rotopu ia
Farani e te ar i i Parare V e noho
ra i taua tau râ i Papaoa (Arue).
I te 26 no tiunu 1880, ua faarii
te arii i te rrHU titauraa a Farani
ê na na aè e faatere i te fenua
rra 'ohi. I te paè 0 Chessé ua haapapu 0 ia i te arii
e aufau
tarmu noa 0 Farani i ta na tauturu, na reira atoà te tauturu i
faataahia na te taatoàraa 0 te
ITB.U rrero 110 te fet iI Parare.
ê
~
'ohie roa te raveà i faa'ohipahia e te tarana Planche
: "E na roto atu i to na rrau raatira te nunaa e fati atoà ai".
Ua farerei atu te tarana Planche
i te crau 'orçn:etua farani no te
Etaretia Evaneria no te ani ia
ratou e faahepo i te rrau raatira
rm'ohi ia faarii i ta na aniraa.
Te vahi peàpeà noa, eère te Etaretia e te Faatereraa farani i te
rrea âfaro roa i taua tau râ. Te
turu, ai ta â i pahonohia rrai te
aniraa a te Etaretia ia faariihia
rrai 0 ia e haarmui te hoê apooraa
rahi na na. No taua fifi râ, aita
te rrau raatira i fati i raro aè
i te ani raa a te tarana Planche
tei faauèhia rrai rra i Farani rrai
e ho' i i Farani. Ua rmnohia lIB 1
() ia e Chessé i te rratahi ti 1880
,
te 29 no tiunu i te poipoi
ua titauhia te rrau raatira no
Tahit i e no l'vborea. I taua iOO
rrahana râ i tupu ai hoê ôroà i
te aorai no te faatereraa 0 te
fenua i vai na i Papeete, 1 te
29 no tiunu 1880 te rrau rmtu i
faaterehia na e Pamre, i ri ro
ai
ei
àihuàraau
farani
no
Patifita. 1 te 30 no t i tera 1880,
te Apooraa rahi farani i haarmna
ai i te faa'otiraa.
f\b
I rrua râ, e piti na taùrua
i matauhia e te Na'ohi i te faahanaha : te rrahana f anauraa 0 te
Hrepera e te tai '0
harmuhia
ai te "Hau tarmru" i te fenua
lIB 'ohi
nei. la riro roa ra te
rrau rmtu rra ' ohi i te Hau farani
i reira te rmnoraahia atu teie
na taùrua i te taùrlla 14 no tiurai
haarmnaoraa i te haruraahia rrai
te fare tapeàraa râ "La Iast i Ile" .
Te Tiurai rratamia
i te fenua
rm.'ohi nei ua tupu i te rmtahiti
188l. E rrana '0 pari tita to IJUYi
i teie faanahora~, inaha, aita
â ia te rrau rmtu no Raro e te
âfaraa 0 te rrau rmtu Tuarmtu taè
ma atu i te lIBU rmtu no te Tuhaa
Paè i riro rra i ra ia Farani. No
te aratô rmi i te wu raatira
no teie nau tuhaa i faatupuhia
ai te Tiurai. Auè te tiàma ê,
aita e rrea, aita i ravehia na
nià i to oe ioo !
Hoho'a
peni
Poritita
UA TAHOE OJUVENTÎN
1 NIA 1 TE PAPATURE
E 0 FLOSSE
• la ratou i ho' i rrai na te
Tuarrotu, ua ti tau te tahi rrau
tià no te RvO (âmitahiraa no
te rrau pupu pato' i ia Gaston
FIosse ), 0 Jean Juventin, tepute
e tavana no Papeete, 0 Jacques
Vii , tavana no Punaauia e 0 Bni Ie
Vernatrlon, tavana no Mihina i
te rrau papal veà. Te turu, teie
â papa ture e t i tauhia nei e
Gaston FIosse e ta'na faatereraa.
E, e inoino te te FM) ia
Caston Flosse ~ i te Tahoêraa,
no te IJEa ai ta i vai ihoa rrai
te tahi rraa tapu faraoa i t i .
Ua pau roa i te àrua e te rronopereti teni 0 te l\p:x)raa Fau,
Ahani râ te Tahoêraa i haarm.nao
ia Juventin rra, ei ta te rrau parau
neneihia na roto i te rrau veà
e i tehia
Na ratou noa ihoa
e nane i te 'poè, Eita te nunaa
e faaroo i te tahi nau parau
taa ê, rraoti râ, IJEa âfaro roa
o IJEa 11B.
E, ai ta e taa rraitai ê tei
hia 0 Juventin rra i te tiàraa.
l teie 11Bhana, te parau ra e
tei te paè àui. I nanahi nei,
tei te paè àtau no te teuteu
ia Giscard rra, E rrau taata huru
f if i teie. E au i te ta:ère pahi
e tei te huru te ôpape.
E riri
to Juventin i to'na
taeaè ia FIosse . I-bê â hai to
raua l1BI1B 0 "Atau". Tera te taui
nei te tau e te fifi nei te ùtuafare. Ei rrana' 0 paraparau noa,
eita e ore .ê, te fifi rahi 0
Juventin rm., teie, àita i ni~a
i nià i te fenua e te nunaa
rraohi. Te ihu haere noa nei no
te âveia ore.
Era e inoino· ra ia Flosse
no teie papa ture ta 'na e titau
né i , Te hinaaro anaè atoà ra
i te tiàraa ''ministres''. Aita
atu ta ratou e tiàturiraa,
rraa
1
1
,1
/
1
du
i ~~a te n~~uaMaohi ~ ài-~oa-hia
ai e. te. [{au. FMaM.
tiàraa noa aè â,. ua hanahana
ihoa la. Era ihoa ia te nunaa
ua na ô ê, a, e feia faahiahia
teie.
. E te ohipa e mitai ai te
nunaa ? Aita ia hoê. E ta Flosse
mi, e aha tei noaa rrai : e reva,
e. t ràraa peretiteni aita e rrana,
e tiàraa
''ministre'' ai ta e
faufaa,
tirara.
Te taatoàraa
o te faufaa a te nuaaa l'la ''MnR''
ihoa e ài.
I te 26 no tiurai te faahi ti
ra te Tahoêraa lliiraatira i roto
i te rrau veà no te fenua nei
ê, ta' na Papa Ture, ua hau ia
(j)
te rraitai
i ta
te Front Uni.
A taè hoi ê ! Hxi te Papa Ture
a te Front llii a rrana ai, ua
fahapa noa te Tahoêraa Hui
Raatira i te Tahoêraa a Juventin
l1B 0 ia i hinaaro i te "autonomie". I teie rmbana, ua hau te
Papa Ture a te Tahoêraa. I hea
mi te hau raa ? Aita atu e .rS aa
e tano ai ia parau ua hau, oia
te t iàraraa , Tei nià atoà anei
ia te Tahoêraa Hui Raatira i
te reira èà ? E aha ia, ua pouri
ia te taa ta ? Te hau ta te Tahoêraa fui Raatira e parau nei,
teie ia hau i reira te fenua
rm.ohi e ài -roa-hia atu ai e te
Hm farani. I reira atoà ia te
nunaarraohi e lTDU roa atu ai.
ITEA ORE HIA· TElE,
EIAHA lA E FAAITE ATU 1 TO TAE AE !
E P~U
o SUPE-SODA TE AlTO NO TE RAITI TA 10RE
• E aha ra ia àaru i te faahiahia
inaha e hoo-atoà-hia te Kai Fan
ot i noa.· Ua faaroo tatou i teie
parau i te rrau rrahana i rra.' iri
aè nei. Na te taiete Soda teie
K3.i Fan i poro' i i te ara.
ua
Tera ia, aita i tauàhia te
rrau faauèraa a te rrau piha 'chipa
i faahepo ia Soda e tapeà i ta
na rai ti. E ère atoà teie taiete
i te rS aatauà roa ia rra ' Ihia te
taata. Ta na âpi ta na e haapa'o
noa atu pai e àt i te taata, i
t ià roa ai ia ui rraere
na vai
ra e faatere nei i te fenua. E
aha to o'e rmna'o e Gaston?
l te 'aruaraa no teie rratahi ti
ti tauhia te rrau hoo taoà no
te fenua nei i te hoê tataùraa
rai ti nehenehe e rrerra roa aè.
Tei ia Soda te rê, no te rS ae
turu papu to na, e na na i poro' i
i ta te taata raiti. Hau roa atu
e ère te rai ti rrai ta te taata
i rratau ,' e Kai Fan oti noa. Aita
e hoo-faahou-raa' i te tapiri,
tei roto atoà te reira i te pu'ohu
rai ti. E tià ihoa ia parau ê e
rrau taata àravehi rrau teie rrau
"thailandais". Aita â hoi i iteaè-na-hia i 0 tatou nei te Kai
Fan oti noa. Ua faaroo-hia
aè
na te parau 0 ta ratou rrau tauruni
huru taa
ai ta â ra te Ka i Fan
oti noa. E, a tahi nei. Na Soda
ia rmu raveà, eiaha e rmere. Eita
atoà paha e 'ore
na na e faatere nei i te fenua rra 'ohi. Ei
hi 'oraa
ê
* •• *.
UA FANAUHIA OIA 1
RARO AE 1 TE HOE
FETIA HANAHANA
E !Lcvi..;t.{_ ta' ..i..O!Le ra. SODA
E tuu: 6an. ou n.oa
E..i..aha !Lâ
• Eita e noaa f aahou ia tai '0
te rmu naneraa a Soda e a Gaston.
l te rratahi ti 1982, ua hoo rrai
roto i te irru.
raua
e piti fare faahiahia rrai tai
- i rrur i iho e vaiho i te hoê
i
Papeete,
hoê tapiri noa i te
vahl ta te ture i faaoti e rS aa
"clé
à
rmlette"
e hoê i pihaiho
rrai tai .
i
te
fare
rata.
Eère te reira
- i te âvaè tiurai 1983, i
i
te
fifi,
e
huru
ihoa DO te
nià i te rahiraa e 300 tane e
faanahoraa
a
te
ona.
lli taa ri i
75 anaè tane i toê rrai , I roto
IXB
ia
tatou
e
aha
te
faa'ohiparaa
i te rrau pute rai t i i toê rrai ,
- i te hopeà no te rmtahiti
e "iore tei i tehia e ai ta atoà no te fare tapiri i te "clé à
rmlette", areà te pi ti 0 te fare,
1982, 0 na tei anihia e poro' i
ihoa i tauihia te vahi vai.raa
e aha
e rave rahi tane raiti.
no teie rai ti, tei te vahi repo i uiui -noa-hia na ia
to
na
faa'ohiparaa.
Te
haroàroàhia
- i te âvaè èperera 1983, e
noa ihoa.
œi râ,
no te haarau i te hoê
rramrranu to roto" i te rai ti e
fare
moni
farani
teie fare tapiri
ua faahepohia 0 Soda. e te piha
Tei hea pa' i ia te rahiraa
noa
i
te
fare
rata.
E 25 i nià
'chipa hi 'opoà rra' i e te âfata
tane rai ti, inaha e 75 tane noa
i
te
100
te
tuhaa
i
faataahia
faaàpu ia tapeà i teie rahiraa
i toê rrai , Eita paha e 'ore
na
te
rrau
ona
0
te
fenua
œi.
tane raiti
(e 300 tane) eiaha
ua àru-hia e te 'iore . Te rS aa
o
vai
rrâ
ra
teie
rrau
ona
?
Aita
e'hoo.
papu roa râ teie, ua hoohia. Eiaha
ihoa, ua fanauhia 0 Soda e 0
- e 'imi râ i te hoê vahl rmie rraere faahou e no te aha to
Gaston
i raro aè i te hoê fetià
tai e aita e rmnumnuto reira.
outou 'opu i rrauiui ai i te rrau
hanahana
!
- e tahu teie rai ti ta na i . tairS i rra' i r i ,
ê
,
ê
,
ê
ê
ê
,
--------------------------------------(D
Vea hepetoma - lA }l.tANA TE NUNAA lSSN 0153-6869
papai·hia, faanaho hia, nenei hi a, opere hia e te mau rauti
,
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 8 juillet (n° 102) au 27 octobre 1983 (n° 110)