Ia mana te nunaa_Bulletin n°103 FT 21 juillet 1983.pdf
- Texte
-
21 .no Tiurai/
ÉDITORIAL
..Juillet
103
o 1
f.E)t?:eteune, c 1est etze spontane, zester pUJCtleoes sources (je
a
vie, pou voit: se Btesse?:et secouez tes chaines tJ'une ciuilisacion
pe?:mzée, oser ce Cftue [Fautus n'ont pas eu te rouzaqe
()I
B"
(J ent?:ep?:en'le.
rr~.
A
7;Jhomas ~ann
,
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(,2Joctetl1: ~austus
- 19(7)
plus par s irrple in térêt personnel
étroit,
autorisé l'annexion de
la Polynésie par la France alors
représentée par Chessé • Ainsi
depuis cette date scmres-nous
partie intégrante du Oltenitoire
national" en contradiction totale
avec les réal i tés géographique,
ethnographique et culturelle de
ce Pays et de son Peuple.
*
La période des vacances scolaires est propice à la réflexion
et au travail intellectuel
et
pourtant c'est l'époque choisie
"par 1es pr inces qui nous gouvernent" pour rS ttre tout le rronde
en vacances. Or les vacances scolaires sont souvent pour les
parents un casse-tête supplérS ntaire quelquefois quasi insurmontable. Avec de faibles troyens
rratér iel s rrai s de L'erithous iasrS
à revendre des fenrres et des banrS s de ce pays ont décidé d'offrir à notre jeunesse (rmlheureuserent pour un narbre encore trop
limité) des vacances positives,
des vacances où l'utile
côtoie
l'agréable et où surtout l' oisivétë est bannie. Nousavons voulu
au VE'A, tèrnigner de nos encouragaS nts en leur réservant la (NE
de cette serraine.
Müs les jours qui se terminent ont aussi concerné d'autres
faits politiques, sociaux, éconorniques et culturel s. La samine
du 14 juillet oriente tradi t ionnellement depuis 1881 l'intérêt
de tous vers la fête. L'on ne
sai t pas pourquoi on fai t la
fête, peu irrporte , l'essentiel
est de faire la fête. Mlis à y
regarder de près, si cette fête
a été instituée c'est bien parce
que le 29 juin 1880 le roi PQITBre
V a, pour des raisons qui n'ont
rien à voir avec un quelconque
élan patriotique français nais
D'autres qui ne craignent pis
les contradictions tentent superficiellaS nt à l'heure présente
de créer une association politique dont le seul but avoué est '
d'être opposé au Pr ince qui 110US
gouverne. Cela est
vrairS nt
"court" et caractéristique de la
pauvreté de leurs auteurs qui
pourtant ont eu tout le loisir
depuis des lustres de gouverner
en 1ieu et place du Prince et
s' ils sont à l' heure actuelle en
"châmge technique" ils ne doivent s'en prendre qu'à eux-rrâres
et éviter d' appara tre sur la
place publique came le "choeur
des pleureuses".
î
Ehfin et pour terminer sur une
note d'espoir, 1983 sera à graver
d'une pierre blanche pour lA J:vriNA.
TE~.
En effet le 12 novEII'bre
sera jour de fête pour tous les
lIÙ 1i tants ,
j our de rencontres
pour tous ceux qui oeuvrent aux
quatre coins de la Polynésie pour
que ce peuple retrouve son HvWi!CIP!\I'ICN dans la DICNITE.
CD
Vie du Parti
Social
----
Fête annuelle.
bres du O:mité Directeur ont
souhai té faire correspordre la
date de la fête aVe¬ la date
anniversai.re
de la naissance
de lA ~
TE l'ilNM.. à saeetr
le 15 oovmbre 1975. l'bus fêterons donc JET la nHS occas ion
et pour la prenière foi s les
8 années d'existance
de notre
*
Le Œ:rnité Directeur
de
la fin rrars avait lancé l'idée
d'une fête annuelle du Par t i
et celui du IIDis dEY juin l'a
concrétisée en rS t-tarrt sur pied
une structure d'anliYation carrposée .d'une dizaine de canu:ades
et anirrée par Pierrot 'IEISSIER
et Paul ARAl. Se réunissant eha-.
que verdredi , ce Cemi té a déjà
ébauché les grandes 1igS s du
prograrrre de cette fête annue'l le
qui d.evrait se placer sous l' égide de la cul ture de chaqS
région de la Polynésie.
Parti.
Le veà, quant à lui a décidé de consacrer régul iènerent
une page à l' infonmtion
de
tous, sur les préparat if s de
ce grand rassertilèrent
que chacun s'évertue
déjà à vouloir
être un succès,
ÂlLSsi , si vous avez des
idées,
n' hés Hez ]:ES à mus
écrire à la B.P 1223 ou à nous
téléphormer di.recterS nnt au 3
Cl9 4/i! GU au 2 66 69. Eon conrage
au Ccmi té Organisateur et VIVE
LA FElE !!
A l'heure
présente,
les
sont Nbhina,
Papeete GU Faaa et la date la
rS i11eure sarble être le saS ddi
12 novarbre. Hl. effet,
les mmlieux
pressentis
Raivavae :
Les
centres
de vacances :
.
.
Une école de la 'vie ?
Paul
ARAl
Elections municipales annulées
. ,. f' e.x.pé.JUe.Yl.c.e.qu'il
•••
au c.o Yl.t.ad de/.:> au;(Ae.J.J,
ltU J.J e.tc..v,{;r_a. daY7J.Jfa vJ._e.
*
Le Cansei 1 du Content ieux
Amini st.rat H de la Polynésie
Française lors de son audience
du 21 juin 1983 a déciclé,à la
requête de LA ~
'lE l'lN'\A que
"Article 1er : La. requête
de
M. Jean-Paul B'\RRAL, rmnclataire
€les 1rstes du lA rvrNA 'lE N..NAA.
tendant à l'annulation des élections nunicipales
à Raivavae
est adnise.
Article 2 : Les opérations électera les pour les élections nunicipales
de
la
commune de
Faivavae en date du 6 rrars 1983
sont annulées.
Article 3 : Le Mür;e de la O::mmme de Rüvavae et S0n conseil
mmi'cipal
sq:p>rteront
les déJ;eIlS.
Article
4 : La présente décision
sera notifiée
aux par ties en
la forrS adr.ùnistrative
pm- le
*
secrétaire archiviste du COnseil
du Contentieux Mninistratif
.
Cht si-gné : M. le Président
et le secFétaire-archiviste.
L. RIIHCLLES - M. aN
La Pépublic.'jue.IIBl1!de
et orœnne au Hnrt-Cemnissatre de la
BépubJique en Polynésie Françaj se en ce qui le concerne et à
tous .huissiers à ce requi s, en
ce qui concerne les voies de
droit contre les par t ies privées, de pourvoi r à l'exécution
de la présente décision.
Ce qui veut dire en clair
que les prrties"auT!5lnt deux IIDis
(contrairerent
à la France où
il faut 1 IIDis) pour se pourvo.ir
en Consei l d'Etat à partir de
la date de not if icat ion cie la
présente décision. Si ce recours
n'est pas effectué il appaFtiendra au Haut~ssaire
de fiX¬ t
la datê des nouvelles élections
six à huit sarnines plus tard.
Ce qui logique:S nntdevrait situer
les rouvel Ies é.lect.Ions
manicrpales
de Rai'lavae, aux
enviroos de la fin du IIDis d'octoore, lVB.isceci est une autre
histoire.
Les
premières
exper iences
de centres de vacances datent
en Polynésie de 1966 et il est
possible
p'affirrS r
qu'avant
cette date rien l'l'existait réellerent . Al' heure actuelle
la
progression
est
linportante et
nS rrbre de centres bébergent qui
des enfants,
qui des adolescents, qui des harrlicapés à la
grande joie des parents qui travaillent et qui peuvent difficilerS nt s' occuser de leur progéni ture.
Bien évictsnS nt chaque centre
est organisé selon une idéologie
propre rrais en fai t tous se
re j oignent sur l'idée d' appor ter
à l'enfant un corplérent à l'éducation familiale,
un corpl érS nnt iodispensable à la prise
en abarge irilividuelle
et collective de l'enf,ant.
Il est t:on' de savoir que
œalgré la diversité de ces centres, chacun est tenu de reS[:ecter des règles établ ies par les
services officiels
et €eci sur
le double fllan de la santé rmrale et physique de l'enfant.
Au plan physique, les règles
concernent les velures des diverses
pièces,
à coucher,
à
rranger , pour se réunir,
ainsi
que l'obligation
d'avoir
une
structure
perrS ttant les premiers soins. Au plan de la santé
rmrale,
les anirrateurs redJercherit autant que" fai re se peut
à donner à l'enfant
les rroyens
ôe s'éplrouir,
à lui
faire
découvr rr les règles qui reg i ssent notre société et à les canprendre. La tâche est exal tante
mais/difficile
et c'est une des
rai.sons qui oblige L'organi are
'¬ llUiveut organiser
un centre
de vacances à s'entourer d'anirmtrices et d'anirrnteurs ccrrpé-tents et reconnus cemmetels.
Cette école de la vie nous
serble
être
irrrnplaçable
et
nécessaire
~à 1"épanoui ssarant
de l'enfant. La vie en cormmau'té lui fait découvrir d'autrei''hor Izons , d'autres
po ints
de
vue que cern dont il a l 'habitille et l' expér Ience qu' il peut
acquérir au contact des autres
lui servira dans la vie qu'il
aura à affronter à l'âge adulte.
C'est pourquoi nous pensons que
l'Etat doit faire en sorte que
le naximm d'enfants puisse bénéf icier de ce rrnS nnt irrpor tant
de la vie. Mal beureuserent , cela
n'est pas le cas et souvent ces
regroupe:S nts sont
considérés
cemre des garderies JET le Pouveir
et
combien de
fois
n'avons-mus pas entendu cette
réflexion significative
: "tant
qu'ils sont là, ils ne sont pas
à la rue !". Poser le problàS
en ces terrS s est la rS i11eure
façon de faire
fausse route.
Ch ne rS t pas des enfants en
colonie pour qu'ils
ne soient
pas à la rue !
L'enfant a besoin d'échanger
ccmS il a besoin de rmnger.
Il a l::esoin de cmparer,
de
rresurer , de se surpasser, ccmS
il a besoin de par tager et de
rendre
service.
Nous scmres
quant à nous persuadés que l'aveni r que nous voulons
pour
notre pays et son peuple sera
déterminé JET notre corpor terent.
vis-à-vi s de notre jeunesse aujourd'hui.
ex "clam in " frappe
déjà à la por te et que faisonsnous pour nos enfants ? Eouloureuse question à laquelle chacun
d'entre nous est tenu de répondre le mieux possibl e et sans
fausse échappatoire. Les anirratrices . et anirrateurs ont quant
à eux répordu par leurs actions
et pour tout cela nous les rerS rcions et
les encourageons
à continuer malgr~ leurs faibles
noyeRS.
l
__Politique
lYNESIE
DEUX DE LA CONTINUITE
••
Où FOCCARD réapparait avec son dentiste
Hélas, le départ d'Alain VIVIEN du Secrétariat
National aux ID\1/TôM à la sui te de
s.on adhésioo au courant R:X:ARD et son remplacement
par
Joseph
FRANCESCHIallait
amener les premiers nuages et les premiers
orages.
Etait-ce
aussi l'approche
du pouvo i r ? Sans doute la conjonction
de ces
deux événements entraîna
urie modif ication
progressive
de l'attitude
du P.S. à notre
égard.
Nos prises
de position
pour la
dénucléarisation
GU
Pacifique
et
pour
l'indépendance
à terme
de la Polynésie
lors du 2e Œongrès ordinaire
du 2 décembre
1978 n'avaient
entraîné
aucune remarque
particulière
du Parti Socialiste.
-_,
......
-.f.
Ge.OlLgM lE MO INE, c.ha/tgi de. l' oUÂ-Ae. me:Jr.
daV1J.Jle. 3 ème: c.ab~ne.X: M;AUt
ROY, diuuuu: un
*Curieuse
évolution
que celle
du Parti
Socialiste
à notre, égard!
Curieuse évolution aussi que celle
des médias locaux à
l'égard
du Parti
Socialiste.
INVITE EN
1977 AU CON"GRES
DU PARr1 SŒIALISTlf A
NANTES, lA MANATE NUNAAY EI'AIT RELU
COMME
PARTI FRERE. A ce titre
nous avons
part icipé .aux débats sur l'Outre-Mer
avec
les Fédérations
Social i s t e.s de la Guadel oupe , de la Martinique,
de La Réunion,
de la Guyane, de St-Pierre
et Miquelen et
avec d'autres
partis
frères
tels le Parti
Progressiste
Martiniquais
d'Aimé CESAIRE.
C'était
l'époque
heureuse
des rapports
confiants.
Alain VIVIEN présidait
au sein
du Parti
Socialiste
aux destinées
de nos
relations.
La situation
du P.S. dans l'opposition,
élQigné des contingences
du pouvoir et des sërvi t ude s de l'héri tage expliquait
peut-être
la qualité
des rapports
gue nous avions à ce moment-là,
à moins
que l'ouverture
d'Alain
VIVIEN aux perspectives
tiers-r:nondistes
d'une
cer:taine
pensée socialiste
soit responsable
de cet
état de fait,
toujours est-il
que les rapports étaient
excellents.
Autant
le dialogue
était
facile
avec
Alain VIVIEN autant
il fut heurté
avec
Joseph FRANCESCHI.Nous n'avions
ni
le
même âg,e ni la même culture
politique,
ni
la même conception
du social isme. A travers ce vieux mi 1i tant de la SFIO, rompu
aux compromiss ions avec le centre
et 1a
droite,
il était
difficile
de voir autre
chose que l'image
du passé colonial iste
de la SFIO, des gue:rres coloniales
du
Viet-Nam et
d'Algérie
SGUS COhlvert de
beaux diSE®UI'S cr eux , de verbiage
idéGlogique,
et de l'idée
que sans la France
éternelle
et sa cul ture universelle,
les
peupl es sur 1esque 1 s e Il e avai t
t endii sa
"protect ion"
humani taire
allaient
au
chaos, à la faillite
et peut-êtie,
sait~on
jamais, au canibalisme.
d'esprit
qui prévalait
au P.S .. Il se serait
trouvé
sur place
un autre
parti.
voire
une autre
personnal i té capable' de
dire voire de murmurer sans bégayer "Votez
MITTERRAND",
Jacqui DROLLET
n'aurai t sûrement pas été choisi.
Hélas, pour le P.S.
tout ce qui comptai t ici de notables,
de
notor iétés,
de maires,
de cons e i Il ers
territoriaux
étaient
mobilisés
chez Giscard ou chez Chirac dans une campagne effrénée
contre
le SŒIALO--CX::M\1UNISME.
Il
f a l l ut bien faire
avec lA MANATE NUNAA.
Mais très rapidement
le Parti
Socialiste
décidait
d'une
solution
de rechange.
La
pol i tique nuc 1éaire arrêtée
par le Gouver+
flement ne pouvait se satisfaire
en Polynésie d'un parti qui réclame l'arrêt
des essais nucléaires
et la préparation
de l'indépendance.
Cette
solution
de rechange
apparut
au
br as de Mœrrs
i eur FRANCESCHI
pour la première fois
en pleine
campagne présidentielle,
c'était
un dentiste
d'origine
libanaise
qui fut quelque temps le gendre
de Gaston FLOSSE et qui allait
désormais
représenter
sur le Terr i toire,
l'image du
socialisme
orthodoxe,
pro nucléaire
et
anti indépendantiste
à souhait.
Avouons-1 e, ali débu t, nous avons cr u à
un canulard.
Neus ne pensions pas le Parti
Socialiste
aussi mal informé pour CGlrrmet-
tre une telle
bévue. Une fois de plus,
nous nous trompions ...
Car le de.nt i st e
d'origine
libanaisé
avait dans ~on jeu un
atout
maître
que nous ignorions
Guy
PENNE, ami intime du dentiste
et con~eill e r part icul ier de F. MITTERRAND
pour les
affaires
africaines
...
et accessoirement
polynésiennes.
Ainsi avons-nous découvert ce nouveau visage du socialisme
pragmatique
le FS CARDISMEDE GAOCHE.Il a f a l l u se rendre
à l'évidence,
l'ère
des FCCCARD
et autres
'éminences grises
de l'Elysée
n'était
pas
abolie par l'avènement du socialisme,
elle
çhangeait
simplement
de couleur.
C'est
ainsi qu'un petit
dentiste
libanais,
parce
qu'il
avait
ses en t r ée s chez le FCCCARD
de service,
allait
connaître
rapidement
la notoriété,
tenir des propos irresponsables, menacer les chefs de. service,
donner
du sociali.sme
français
une image auprès
du public
dont nous nous serions
bien
passés.
Nous pensions au. fond de nous-mêmes
"SI
LE CHANGEMENT
SOCIALISTEDE MITTERRAND
EST:
A LA MESUREDE CErE CR IIT'INUITEbA,
LES
FRANCAISVCNT EIRE RAPIDEMENT
ET GRANDEMENTDOCUS". Jean-Pierre
COT, Ministre
de
la C0®pérati®n en a perdu son pGrte:...feuille, le proj et soc i al iste,
sa crédi bi 1 i té
et lA MANA
TE NUNAA
ses illusions.
é
CEITE IDEE JAmBINE ET IMPERIALISTEDU
SŒIALISME ANCIENNE
MANIERENE NOUSA JArvfAISPARUREPRESENTER
UNQUELCCNQUE
AVENIR
POURLES PEUPLESEN QUETEDE LEUREMANCIPATION. Nous avons nëanmei ns choi si de
faire
voter
pour
le
candidat
François
MITTERRAND
aux é 1ec t ions PF€'S i derit te Il es,
per suadés que nous
t ions de ce que 1 e
Pa1ti Socialiste
d'aujourd'hui
était
plus
cel ui d'Al ain VIVIEN Que de Joseph FRANGESCHI. Nous nous trompi0ns.
é
Gaac.he. e.n F .!tanc.e., l' è.!te..
que.. c.hang eA de. c.ou)l,e.uJLGay PENNE à l'Ely).)ée..
Ge.Q.!tg
Toutefois,
le temps mis par le P.S. à désigner
notre
Secr t a i rë Général
Jacqui
DROLLEIconme mandataire
de Fr anço i s MITTERRANDpour
l'électi0n
présidentielle
aurait
déjà dû nous
c l a i r er sur l'état
é
é
e.).)
LEMO 1INE à fa
.!tue.. Ql1dino~, (rOM.TOM)
,
Courrier
~~a~ce- / :rolynésie~
Nouveau statut:
Le maître a allongé la chaîne
-
l'bus avons reçu le 9 juin 1983une lettre signée du président de la Fédération des Syrrlicats et du Secrétaire confédéral de la C.S.I.P. O::mS cette lettre nous interroge publiqusS nt, nous avons est irré interessant de la publier intégralarent ainsi que la réponse faite par notre Secrétaire Œnéral le 16 juin.
•••
.(
réussi te au plan des inst i t ut ions". Alors, pourquoi tant de bruit pour si peu ?
N2 vous y trorpez pas ! Caston réclarre plus
de pouvoirs , non pas pour plus de justice sociale,
non pas pour plus de bien-être partagé, non, point
de tout cela. G3.stonveut plus de pouvoirs pour
être mieux à n:H:S de servir ses naîtres , ceux
qui l'ont fait Prince, les capitalistes de l irnport, ceux de la spéculation foncière, ceux de
la finance ... Il y a quelques mois, il était l'adversaire acharné du statut d' autoS mmie
interS
qui selon sa propre expression reproduite plusieurs fois dans la presse locale "corrluirait
inévitablaS nntle pays à l'irrléperrlan:::e". Et d'indéperdance, il n'en voulai t pas ! Cela voudrait - il
dire que ITBintenantqu'il est favorable à l 'autonanie interne (les virages à 180 ne le gênent
pas du tout) cette autonanie ne rrènerait plus
à l' indépendance ? Où bien elle le ferai t rrais
faisons ccmre s'il n'en était rien. Il rmnque
rrnnifestarent un rmil lon dans la démnstration
de Casten FIosse.
t
.i
\
0
itiiIilII'i_'
'''4f~Wlb
différence entre 77 et 83
_. une chaine plus longue !
*
O::mS chaque fois, Caston FIosse a fait annoncer sa eniàre conférence de presse longtarps à
l'avance ccmS pour rr:énagerle suspense et donner
plus de poids à SE;S déclarations. Mùs ccmS chaque fois Gaston nous a réservé un plat réchauffé
sur la rrêra rengaine : "Cèuvroos ensa:rble pour
l'évolution statutaire de la Polynésie. Cessons
ms querelles et effaçons ms divisions. lhissons-rous pour le bien de tous
Il nous sarblai t
entendre le discours qui avait précédé la naissance de l'Agence Territoriale pour la ~construction
(A.T.R.). Müs souvenez-vous, qu'advint-il des
propositions d'union quand il s'est agi de constituer le conseil d'adninistration de l '!\IR ? Rien,
rien que. du vent. Caston FIosse était pris en
flagrant délit de rS nnsonge,la ITBindans le sac
came un nalprcpre , Mri s l'adage précisant qu'un
h::mS averti en vaut deux, le voilà qui nous ressert avec des sanglots longs, le coup de l'union
rrais cette fois-ci autour du statut. Un premier
coup à sa descente d'avion saredi , puis rebelote
rmrdi [:endant 19 minutes à la télé et à la radio.
D'avant projet, rien, de projet gouvernarental,
rien! Tout juste nous a-t-il refait le coup des
7 articles concernant des transferts de compétences éconaniques sounis à l 'arbi trage du Premier
Ministre et bien sûr le couplet sur "100 % de
ft.
Serai t-il Premier Ministre ou arrbassadeur itinérant de la France à l'échelle des pays du Pacif ique que rien ne changerait pour 'Tetuanui"
car que valent tous ces hochets si la vie de tous
les jours ne s'en trouve m:rlifiée en bien? Est-ce
que mieux vivre en Polynésie passe col igatoi rerent
par un changaS nntde statut poli tique ? an si
changaS nntest éranc.ipateur; N:N s' il consti tue
un sinple arénagerent au profit de la n:H:S oligarchie.
Or, depuis la loi cadre de 1956, tous ceux
qui se sont succédés aux "affaires ont eu la rrHS
philosophie, éconanique, celle que l'on qualif ie
régulièrarent de "libérale et avancée" et qui
ne l'est en fait que pour quelques uns. A-t-on
essayé de produire dans ce pays ? Avons-nousun
tant soi peu développé notre éconanie avec une
perspect ive orientée vers la satisfact ion des
besoins du plus grand narbre ? fun. Ainsi
assiste-t-on à une contradiction de plus en plus
aigue entre "plus d' irrléperrlancepoli tique concédée" et "plus de dépendanceécOIXIDique
effective".
Or chacun sai t que l' Indépendancepoli tique d'un
pays n'a de sens que si elle est supr:ortée par
une production capable d'allinenter voire d'équilibrer les échanges de ce pays avec les nat ions
qui l'entourent. Cela n'est pas le cas pour la
Polynésie et ce n'est pas le soi-disant nouveau
statut concédé par intérêts réciproques qui changera grand chose à la vie de tous les jours du
travailleur polynésien. Eh sam:e la seule différence entre le statut de 1983 et celui de 1977,
c'est la longS ur de la chaire coocédée par le
naître !
Monsieur le Secrétaire Général,
L'exploitation des spécificités locales (essentiellement la faible conscience de classe des travailleurs) permet de maintenir les Polynésiens dans un retard social sans précédent en France, et qui déshonore
le patronat et les partis politiques locaux.
Cet inadmissible retard social, les travailleurs aspirent â y mettre fin quels que soient par ailleurs
leurs choix politiques et l'exploitation qu'en font les part i s pour justifier cette grave inégalité des
droits entre travailleurs.
Or, deux ans après l'arrivée du Socialisme au pouvoir, le gouvernement central semble incapable ou
impuissant à donner aux travailleurs tahitiens les mêmes droits qu'aux autres travailleurs français, canaques, martiniquais, guyanais.
Les travailleurs tahitiens ont donc pris l'initiative: F.S.P.F. et C.S.I.P ont élaboré un instrument
de concertation, de justice et de progrès social : le projet de code du travail de la Polynésie Française.
Il fait suite aux projets de l'Etat (Mangin, Santarelli), faute de projet du patronat et du gouvernement
local.
Ce projet a été solennellement remis le 1er mai au Haut-Commissai re et au Vice-Président. auxquels
il a été demandé d'organ iser la concertat ion au sein d'un "comité syndicats-patronat- Terri toire". puis
transmis aux organisations patronales et personnalités locales.·
Cette démarche était nécessaire. le Vice-Président demandant que le futur statut lui attribue compétence en matière de Dro i t du Travail
sa participation au Comité Syndicats-Patronat-Territoire permettra
de tester sa compétence technique.
Ce test est indispensable : si le gouvernement local ne prouvait pas sa compétence technÏque dans la
négociation, il ne saurait évidemment être question de lui confier une compétence d'attribution que l'article 34 de la Constitution donne à l'Assemblée Nationale.
La concertation doit s'ouvrir et aboutir sans tarder. Son échec révèlerait le refus du patronat et
• travailleurs polynésiens le droit â l'égalité avec
des partis politiques traditionnels de reconnaître aux
les autres Français.
C'est pourquoi une délégation de travailleurs s'est rendue en France, où elle a présenté notre projet
aux plus hautes autorités gouvernementales, politiques et syndicales. En leur demandant de bien vouloir
le déposer sur le Bureau de l'Assemblée Nat iona Ie, sous forme de projet de loi, au cas où la concertation
n'aurait pas abouti avant la session d'automne.
Nous avons l'honneur de vous demander publiquement ce que vous comptez faire, en tant que chef de parti politique, pour faciliter la concertation Syndicats-Patronat-Territoire et aboutir avant l'automne à
un consensus social qui sorte enfin les Polynésiens du retard social sans précédent dans lequel ils croupissent.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de nos sentiments distingués.
MARCEL
AHINI ( F.S.P.F
)
STANLEY
cross (
C. S . l •P
Messieurs,
Nous avons bien reçu votre projet de Code du Travail.
Nous avons apprécié
à sa juste
valeur
la qualité
et la somme de travail
accompli
dont le texte n'est que l'aboutissement.
Nous avons apprécié
aussi que les deux composantes
les plus
importantep
du mouvement
ouvrier
se soient
retrouvées
et accordées
sur un texte
fondamental
pour l'évolution
de la condition
des travailleurs
en Polynésie.
Sans entrer
dans
le détail
d'une
étude
du document,
article
par article,
nous
vous déclarons
qu'en
tant que parti
politique
représenté
à l'Assemblée
Territoriale
par trois élus,
nous sommes
prêts à le faire da-ns le cadre d'une
concertation
Syndicats-Patronat-Territoire,
si le Gouvernement
décidait
d'organiser
cette concertation.
Pour notre part. et bien que nous n'ayons
pas un très long passé,
nous avons toujours,
par p h Ll e s'o p h i a politique,
et par nos prises
de positions
constantes,
conforté
les travailleurs
dans
leurs
luttes
pour améliorer
leurs conditions
de travail
et de
salaire.
Cette
fois encore,
vous pouvez
être assurés
de notre solidarité
active,
dans
le respect
mutuel
du champ de nos compétences
respectives.
JACQUIDROLLET( Secréttaire
CD
Général
Polynésie
Le chœur des pleureuses
*Dms
le premier épisode, t1®US
vous avons narré les aventures
sent:i.Irentales de' Caston HR SSE
depuis rrai 82, son union officielle
avec Eni le VEHWJ[(N,
1es rrrrrents a t terdr issants des
pranières samines, puis des
scènes rocarrbolesques qui s'en
suivirent.
rm iris d'une année, lA MINA. 'lE
Le second épisode nous rani t
en rrirrDire la tentative de séduction qu'il engageait', sitôt
répudiée la praruere épouse,
sur la personne carbien vertueuse et sévère du Here Ai' a, la
quasi réussi te de l'opération
et finalar:ent le retrait de la
partenai re avec des airs 'effarouchés, alors que l'union était
quas:i.Irentconscmrée, le contrat
rédigé et les bans déjà publiés
dans la presse.
L'issue de toutes ces péripéties, nous la connaissons aujourd'hui. Les deux éconduites
des al l iances passées ou rranquées, déçues de n'avoir pas
été satisfaites dans - leurs désirs (de pouvoir) par Caston
HR SSE,oubliant que leurs querelles p3.sséesétaient responsables de l' avènerent de G.
HR SSE,cessèrent de se jalouser
et de se quereller pour sceller
une union sacrée contre leur
camun suborneur. Cette nouvelle
croisade fut largerent ouverte
à tous ceux dont les artn tions
s'aiguisent ou dont les souvenirs s'aigrissent,
le seul rrot
d'ordre étant: chassons l'usur-
Ainsi donc, en examinant la
situation avec une 'froide rigueur, en refusant de nous laisser erporter par la fièvre des
passions pol i tiques armureuses,
fort est de constater qu'en
l'lN\A excepté, toute la rninorité
avait peu ou prou fricotté avec
Caston FIR SSEet le Tahoêraa,
Le Ai'a Api lui, avait effectué
un stage de quatre unis dans
son 1i t, quant au fure Ai' a,
il avait des samines durant
été sur le point d'y basculer.
pateur •.•
Voici constitué devant nos
yeux le choeur des pleureuses
dont les plaintes et les larrentations
s'entendent
jusqu'à
Paris ... (où l'on aurait tendance à se laisser attendrir). A
ces pleureuses en rral de pouvoir, nous serions tentés de
poser la question : Mxis ieur
\1ER\lAlJR NN, pourquoi terpêtez vous aujourd'hui, c'est en rmi
82 qu'il fallait
réfléchir au
lieu ce se jeter dans les bras
du Tahoêraa ! Nous vous avons
pourtant prévenu... Et vous lvl:!ssieurs JUJENI'IN-TEARIKI, canS nt
pouvez-vous aujourd'hui protester avec tant de véhémencealors
que vous fûtes à deux doigts,
ce conclure avec le Taboêraa
en octobre 82, un contrat de
rrnjorité !
Le décor des prochains épisodes es! carrpé, il nous reste
qu'à attendre l'entrée du cbef
d'orchestre parisien ...
ClJant à lA MINA. TE Nl.NAt'\,
mus estirmns que le pouvoir
n'est pas une fin en soi, qu'il
ne sutfit p3.Sde chasser un parti, une politique, un hanS ,
fussent-ils odieux et condatmables dans leurs rréthodes et dans
leurs procédés, il faut encore
être en rresure de proposer une
alternative de crainte de tarrber
dans les rrêres excès et les rrêIreS travers.
A cette discussion sur le
food, sur les orientations politiques,
éconaniques, sociales
et cul turelles de notre pays,
mus sanS s prêts à participer
avec quiconque; sans exclusive.
Nous sanS s ouverts au dialogue
et à la négociation pour aboutir
à une véritable al ternative poli tique à Giston FI...C&SE.
'
"to'Cst{tuetes haines ont éctaté, toutes tes t!concitiations sont tausses".
~.
~if)et:ot
(éPr:incipes Be éPotitit{tue Bes eoupetains
- ~)
21 .no Tiurai/
..Juillet
10
"Te VI API,
o te NIU 0 to tatou orara'a,
te TVMU 0 to tatou itoito
e te TEOTEORA;A 0 te hoe nunaa".
EIOMUARAA
*
la taè i te âvaè tiurai
e i te oioi te taatoàraa ê tairre
faahiahia rrau no te chipa haapi iraa inaba ai ta te rrahana e veavea '
roa e ê tano noa te toetoe no
te feruriraa. Te vahl peàpeà râ,
o te tai..rS rrau ia e faaore hia
ai te haapiiraa. Eiùla ra ? E faatano anei i to Farani t:IÊ te hioJX>à ore i to tatou Iho ? Ai ta
te rrau rS tua i i te, 0 ta ratou
noa i i te rraot i râ te f if i , ia
faaeà te rrau tarar i i i te fare
e ai ta e taata no te haapa ' Q e
no te faatâTaa. fu reira ua hinaaro te veà lA M'NA e haapoupou
i te taa toà 0 te rrau taureàreà
vahine e tane e faai toi to nei
no te aupuru i ta tatou rrau tararii i roto i te rrnu pû faafaèaraa.
- E PU FAFAAÈARAA Taa ê atu i te reira,
tiurai, e oioi
te rrnnao i te fariu i nia i te
rrau taùrua rau. Ai ta te rabiraa
i i te no te alla e f aatupu hia
ai te taùrua no tiurai, te vahi
noa e rrnnaonaohia ra 0 te faaànanàtaè raa la. la feruri bohonu
bia râ, rraot i to Pamre V boroàraa ia Porinetia i te fenua
Farani, i te 29 l'JO Tiunu 1880,
i faatupu bia ai te oroà tiurai
rratarua i te rratahi ti 1881, ei
baaranàoraa i te faataaburiraa
hia te faa tereraa ar i i i Farani
e te nunaa iho no te f enta
Farani , Te faatura l'lei tatou i
ia parau bia
MaU)LUttlLu. VI.O
..{.ra
ê
aUI"UlLUlLaa
tiu» U mau. .tamclJLÜ.
te hoê oroà a te hoê fenua
o ta tatou nei râ aore rea la!
êê
,
l teie atoà rrau bepetam
i rrahero , ua faarooroo atoà hia
te parau
te faatupu nei vetahi
rrau pupu por i tita i te hoê pupu
ami no te pa to' iraa i te Pori tiê
se.
,
ta e aratai hia nei i teie rmhana
; boê anaè tapura : e faataaburi
i te faatereraa ! E rranao nœ
te reira na te rrau vahine ivi
aàu peàpeà
!
E no te f aahope i teie
aruaraa e oàoà rabi to te veà
lA !'#NA i te faaàra atu i te taatoà 0 te rrau taata , e tupu te
taùrua rratahi ti rmtarrua a te pupu
lA M'NA 'lE N..NAA i te rmhana rraa
12 no novera 1983. E rmhana oàoà
teie no te mau rauti e rohi nei,
at i t ia aè te Fenua Miohi no te
'l'IPM\IM MilIT lvW'WINE.
Qraraa
0
Turuuta'a
~e_j~pu
Taurua matahiti
parau " 'lE FMIl-[R.lv\1 'lE PEU'IUMl". A taa noa atu ai te mau or ie te mau pehepehe e riro te vai
nei i roto i tera e tera rmtu te
tahi mm ohipa taa
tei ore â i
ite hia e te taatoàraa 0 te nunaa,
ia faaiha hia te reira no te hàapeuraa taua i ta taua iha. la faaiho hia te reira no te faai teraa
i to taua ite e to taua paàri. la
faaiha hia te reira no te faatupuraa i te hinaa:ro 0 ta taua hua'ai
i ta taua iho. la faaiho taua ia
taua no te faaite i 'lE mau taeae
i ore â i âti mai, to taua faatura
ia taua iho ,
*
1 roto i te rururaa a te Tanite
Faatere i tupu i Pirae i te 26 ID
rra t i 1983, ua rau te mu tutu parau
i ferur i hia no te tauaraa i te.
pire no te avei' a a lA MlNt\ TE l'UNAA.. Na roto i teie rrau turu parau
ua faaoti te TerrilteFaatere ia faanabo hia te hoê taurua haaranaoraa
i te fâ raa mai to tatou tiarrâraa
mai roto mai i teie nei pupu tiamâ
e te tura oia hai 0 lA MlNt\ 'lE l'UN.AA. E ia au i te tonoraa a te ture
roto a lA MlNt\ 'lE l'U\!AA, ua rrairi
hia te Piha Chipa ia haarrau i te
boê Terril
te no te Iaaineineraa i
te reira. E na roto i te mauputuputuraa a teie nei Tanite Taurua
i te mau ahiahi rrahana paè atoa,
ua mana '0 oia no te IaaruperuS raa
i teie nei oroa e ti tau i te rrau
terrilte tuha' a atoà no na porc e
ha no to tatou fenua ia faaineine
mai i te hoê ohipa ia au i te tumu
Raivavae :
E maiti faahou a
Te mau pu fafaeara'a :
Noe haapiira'a no te orara'a ?
ê
Paul
ARAl
to
noa
no
ia
no
paè
Tena tu na te mana' 0 0 te Terril
te
roto ia oe, a rohi e a faaitoito
te parau i to taua parau. f\b taie
nei taurua i rra ir i hia te io' a 0
''TAl..JRAlIh\ 83" e tupu te re ira i te
12 no novera 1983, i te otue no
Mrtavai anei (oia hoi i Mlhina),
i Papeete anei, i Faaa anei. E papu
roa te reira i teie mau rrahana e
haere mai ne i .
JI
te tuma. e.. :te.. 6 ua âp-i.
Il
•••
*1
te matahiti
1966 i iriti
hia ai
te pû fafaearaa
matamua i te fenua nei.
1 taua matahi t i râ aore rea,
area ra
teie
nei,
e rave r ah i taa t iraa teie
e f aa i ne i ns; . nei
i te pû fafaearaa
tapao faaite
ê ua riro
teie
nei ohipa
ei mauhaa papu no te faaitoitoraa
i te
tama, te feia
api e te tahi a toà mau
metua.
"!rava 1 : Te farii nei te tiripuna
i te haro raa a Jean-Paul J?ARRAL
i te ioa 0 lA MlNt\ 'lE l'U\!AA no te
baaparariraa i te maitiraa rS ro
apooraa oire no Rüvavae.
!rava 2 : Ua. haaparari hia te URi- e pit i i 0 i roto i te haavaraa.
tiraa rrero apooraa oire no te oire
no Rüvavae i tupu i te 6 no rmti Papaihia
1983.
Te Peret i teni, Te Papai Parau,
L. RIBERLLES M. SlN"
!rava 3 : Na te tavana oire e ta
na apooraa e arm i te mau haarrauaTeie ia te auraa 0 teie .nei paraa.
rau mana :
. E faataa te ture i te hoê IIBO!rava 4 : Na te papai parau 0 te roraa e pi t i âvaè i roto i na tuhaa
tiripuna hapao i te mau chipa mai- e piti i 0 i roto i te haavaraa,
tiraa e faataè i teie faaotiraa no te hororaa i mia i te tiripuoa
mana i roto i te rima 0 na tuhaa tei tei e vai nei i Farani.
0).
. lvbi te peu ê, ai ta te ie nei
hororaa taa
e tupu, e faataa te
Tanitera Teitei i te taio rrnhana
no te maitiraa âpi i roto i te hoê
areà e 6 aore ra e 8 hepetarra.
ê
la au i te reira tarena e nehenehe e parau
e tupu te rraitiraa
âpi i fui vavae i te area 0 te hopea
âvaè atopa 1983. 1 te reira tairS
ua oti ia ta te ture, tei roto atura te parau i te rima 0 te f\I.NAA
no Rt\IVAVAE
ê
,
Teie râ,
e i aha e mana' 0 e t iamâraa
te taa t i raa e to te raut i ia rave
mai ta'na i mana'o, aore e aore roa,
te mea te vai nei te ture tei faauè
ratou e ia rave i te mau oh i pa atoà
te parururaa
i te mau tamari i i te
turu uta'a e te paè no te tino.
1 te paè no te tino,
mea titau
hia
te mau taatiraa
ia faanaho i te mau taotoraa
ete
mau vahi hautiraa
'araaraa
ma.i t a i e te piriha'o
ore,
ia faataa
te hoê p i ha taaê no te rapaàuraa
ma' i ,
ia faaàmu ia ratou i te maa ia au i te
numera, te faito e te vai atura ...
- TE PU FAFAAÈARAA e vahi. 6aa6au6aaJ1.aa -{_
*1 faaoti iho nei te tiripuna
bapao i te mau ohipa rrai tiraa i
roto i ta na rururaa no te 21 no
tiunu 1983 ia au i te haro raa a
lA lVW\lA TE t\lNNt\ TE
M..NAA ia farerei atu i te tahi
puèraa no te feruri i teie rrau
ohipa. Aita ta na e taotiàraa
i reira no te tauaparau e no te
tuatapapa e alla te poritita rraitai aè i ta Gtston FIosse
0
"Ia tupu te inoino, alta ta te faatitiaifarora'a
!"
D. DIDERaT
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 8 juillet (n° 102) au 27 octobre 1983 (n° 110)