Ia mana te nunaa_Bulletin n°102 FT 8 juillet 1983.pdf
- Texte
-
B ".D Tiurai/
.Juillet
ÉDITORIAL
• Les semaines
qui viennent
de s' ecouler ont permis de mettre en relief
un
certain
nombre de comportements
particuliers dans des domaines aussi variés que
ceux du syndicalisme,
de la politique,
des affaires
sociales
et de la législation
de
la
police
phytosanitaire
pour
ne
parler
que des plus importants.
Ces comportements
particuliers
sont
décrits
et
anal ysés
dans
le présent
bulletin
avec
l'avantage
du recul
du temps tellemen1
propice à la lucidité
d'esprit.
Quelle
perception
pouvons-nous
avoir
du rôle
du syndicalisme
dans la
vie quotidienne
et comment peuvent
s'articuler
syndicalisme
et politique
? Un
homme politique,
aussi
important
soit-il,
doit-il
être
considéré
comme un homme
au-dess-us des lois ? Bien sûr un inculpé
n'est
pas coupable
a u sens
de la loi
française,
mais nous sommes tentés
d' écrire,
pas encore
coupable
Et quand
cet
homme tient
entre
ses
mains
une
partie
de la destinée
du pays,
est-il
honnête
de lui laisser
les mains l i br c s
? Un serpent
peut-il
à lui
seul provoq uer une cr ise pol itiq ue ? Vous sour iez
et criez
à la démesure
alors
que cela
pourrai t se produire
demain...
l'avenir
nous le dira.
Enfin,
peut-on
se prévaloir
publiquement
du respect
de la justice
quand
en comité restreint
on viole à pl usieurs
repr ises les règles
de base d'attribution
de logements sociaux ?
Autant
de questions
qui induisent
un nombre éq ui valen t de réponses
et de
commentaires
que vous aurez
le plaisir
de lire
dans
ce présent
numéro de lA
1\1ANA.
m~ni6e~~ation de tn~v~e~
Code du tnava}J_
MAOHI (20-06-83
pou~ le
Pi. TA RAHO11
"'f}eùti cpti n'a pas f),i~ùs ni ~e p?:incipesne sait
pas pouvq,uoi it t~ttte et ne compte1tf).t:a ial'n~tis te
sens ~u combat, .encore moins ses buts et ses tâches."
~.
,!ZJimitt:(,~, (~a @lJutlJatie tilJ1:e
rI in~ipenf)anle - 7972)
CD
Commission permanente
UN PRÉSIDENT INCULPÉ!
La nouvelle Commission Permanente de l'Assemblée
Territoriale désignée le 5 avril 1983 et qui est
ent rée en fonct ion le 16 juin dernier est présidée
par le Conseiller des Tuamotu, Napoléon SPITZ. Comme
chacun le sait c'est un président inculpé et si vous
avez lu le numéro 100 de lA MANA, yous savez qu'un
inculpé est une personne présentée au juge d'instruct Ion et soupçonnée d'avoir commis une infraction au
Code Pénal. Afin de lever toute ambiguité sur cette
situation peu enviable et bien qu'en principe du
droit français "toute personne est présumée innocente
tant que la preuve de sa culpabilité n'a pas été établie", les conseillers t e rri t or iaux de lA MANA TE
NUNAA ont tenté en vain de déposer une question
écrite sur le bureau de l'Assemblée. Cette question
demandait au conseiller SPITZ de surseoir momentanément et volontairement à sa fonction de Président de
la Commission Permanente. Avec une attitude hautaine
qui ne l'honore pas, la majorité n'a pas jugé nécessaire d'en parler. Et pourtant, en y regardant de
près, cela pouvait se concevoir comme une perche tendue involontai rement pour se sort i r de cette situation peu enviable. Cela n'a pas été le cas, tant pis
Devant cette compromission manifeste, les élus de.
lA MANA TE NUNAA ont décidé de ne pas siéger sous la
présidence d'un inculpé, même à titre consultatif et
ceci, jusqu'à l'aboutissement de l'enquête judiciaire
en cours. Une fois le jugement prononcé, imaginons
que Monsieur SPITZ soit condamné, que deviendraient
alors les décis ions prises sous son autor ité à la
Commission Permanente. Ces décisions qui engagent la
vie du pays ne peuvent pas reposer sur un doute aussi
minime soit-il. Aussi, eut-il été plus logique de
laisser au Vice-Président de la CommissioR Per~anente
le soin d'animer les s8ances.
Encore une preuve ~'il en était de la non concorJ'
dance entre les paroles et les actes de la majorité
actuelle qui se gargarisai~ en Mai 1982 de moralisation de la vie publique.
La majorité et sa clientèle
Sur les 13 rapports examinés par la Commission Permanente du 16 juin, nous n'avons pas résisté à vous
en présenter trois qui nous semblent significatifs de
la philosophie politique de la majorité actuelle.
Le premier rapport traitait de l'admission en franchise de tous droits et taxes du navire "TAMARII KlOREA II''et de son matériel d'équipement. Ce qui veut
dire en clair que le propriétaire du navire sus nommé, demande à la Commission Permanente l'autorisation
de ne pas payer les droits et taxes normalement dus.
Cette demande est faite par les consorts LE PRAOO,
éminents membres et sympathisants du Tahoêraa d'Afareaitu MOOREA et transmise à'la Commission Permanente
par Franklin BROTHËRSON qui a entre autre été élu
maire de MOOREA, grâce aux consorts LE PRAOO. Un
prêté pour un rendu et les propriétaires du "TAMARII
MOOREA II'' n'auront pas a payer les 19 millions de
droits et taxes prévus !! Merci Franklin, au moins
toi, tu sais être reconnaissant.
Le deuxième rapport était relatif à l'octroi de
l'aval du Territoire à la SA CODER MARAMA NUI, présenté à la C.P par Georges KELLY. Qu'est-ce à dire?
La SA CODER MARAMA NUI pense contracter auprès des
banques de la place, un emprunt de 320 millions de
francs, afin de développer ses investissements en
1983. Oui mais voilà, et si la société ne s'acquittait pas des sommes dûes par elle aux échéances convenues ? Simple, il suffit de faire payer le Territoire, donc tous les contribuables, qui soit dit ,en
passant ne possède que 11% des actions de la SA CODER
Marama Nui. Et ceux qui détiennent les 89 % restants
? Merci KELLY. merci Napo, vous êtes vraiment trop
gentils.
Nous avons gardé pour la bonne bouche le 'troisième
rapport intitulé pudiquement "virements d'autorisations de programme au sein de la section locale de
FIDES", et présenté en Commission Permanente par l'inépuisable Franklin BROTHERSON. Il s'agit en fait de
la suppression d'opérat ions destinées à la mise en
valeur du domaine de FAAROA sis dans la commune de
TAPUTAPUATEA, et prévues en 1978 et 1979. En décembre
1982, avant donc les élections municipales de mars
1983, le conseil de Gouvernement actuel décide d'affecter le domaine de FMROA à la dite commune qui
jusque là avait un maire orange bon teint, en l'occurence Guy SANQUER. Malheureusement pour ce dernier,
il ne fut pas réélu et c'est un maire lA MANA TE
NUNM, Charles SMITH qui le fut en ses lieu et place
; orange encore passe, mais rouge jamais !! Arriva ce
qui devait arriver, les 32 608 689 CFP prévus pour
FAAROA furent virés sur trois autres opérations beaucoup "plus urgentes", la mise en valeur du plateau de
TOOVI. la régénération de la cocoteraie et l'aménagement hydraulique du plateau de TARAVAO. Dur. dur lA
MANA! !
Trois typès de réactions pour un même comportement
politique de clientèle alors qu'à notre sens, le
développement de notre pays doit se situer avant tout
au-dessus des querelles partisanes. Hélas pour le
peuple, Gaston FLOSSE et ses amis ne l'entendent pas
de cette oreille. Merci Gaston, c'est vraiment trop
de gentillesse!!!
Social
L'affaire TEROMA
• •• des
Cette attitude
des élus
de la majorité
est proprement
inadmissible
et nous donnons raison
au maire de FAAA dans cette
affaire.
En effet,
tous
les offices
fonctionnent
de la même façon et sont devenues des outils
de propagande
électorale
et de manipulation
partisane.
Et ce sont
ces mêmes élus
qui
viennent
devant
le
peuple
parler
de
moraliser
la fonction
d' él u ! Quel toupet
cJU:tèJl.e.-6 d' a;ttJr)__butio YI. b,i;e.n.
u p!1.écM u
Le gouvernement
de Gaston FLOSSE cherche
par
tous
les
moyens
à pr iver
les
services
p ub l i cs qu'il
ne "contrôle
pas,
à l'aide
d'un
chef de service
Tahoêraa,
de
leurs
moyens
d'intervention.
C'est
ainsi que se créent
des OFFICES qui sont
devenus
des moyens aux mains des hommes
au
pouvoir
pour
DETOURNER L'ARGENT
PUBLIC au profit d'un parti.
.L'occupation
par les habitants
sinistrés
de FAAA conduits
par leur maire, de logements
sociaux
non
encore
attribués
et
qualifiée
d'''illégale''
par l'OTHS pose le
problème
général
des
offices
et
de
la
manière dont ils sont gérés.
Pourquoi
pensez-vous
que le gendre
de Gaston FLOSSE ait été placé à la direction
de l'OTHS
?
Pourquoi
pensez-vous
que l'OTASS ait été créé,
qui empiète sur
les prérogatives
du Service
Social et de
la CPS ? Pourquoi
croyez-vous
que Gaston
FLOSSE y ait placé Michel BUILLARD, conL'affaire
en l'espèce
est très
simple.
seiller
municipal
de Pirae
? La politisaIl s' agissai t de reloger
dans les logements tion des offices,
commencée sous l'ancienachevés
du lotissement
social
TEROMA 1 ne
majorÙé
(création
de
l'OTHS,
de
(1ère
tranche),
une
dizaine
de familles
l'OTESSE, de l'OTAC) a pris
des proporsinistrées
de la commune de FAAA, répu- tions
intolérables.
Et ce n' est pas fini.
tées sans ressources,
sans toit,
sans pos- Après avoir
placé
Patrick
GALENON, tête
sibilités
financières
pour
se reconstruire
de liste Tahoêraa
à Mahina,
à la tête
du
une demeure ou en louer une.
Service
de la Pêche,
Patrick
LE GAYIC, à
la tête du Sevice de l'Education,
c'est
le
La réunion
du comité d'attribution
de Service
du Personnel
qui
menace d'être
l'OTHS s'est
tenue le 14 juin mais au lieu sous le contrôle
du Tahoêraa par la nomid'attribuer
les 10, logements
comme prévu nation de Jean-Paul
GALENON, le frère
de
aux sinistrés,
il décidait
de n'en
attril'autre.
buer que six.
Le maire de FAAA présent
au
titre
de membre
a beau, protester,
Ce processus
de mise en coupe réglée
argumenter
de l'urgence
pour les familles des services
publics
ou para-publics
au
sinistrées,
rien
n' y fait
toute la com- profit
d'un
parti
doit
cesser.
Il
nous
mission
composée de Huguette
HONG KIOU, paraît
grave
pour
la démocratie
et pour
Jacky
TEUIRA,
Napoléon
SPITZ,
Va ne la justice
que des sinistrés
sans ressourTEMAURI, Edouard
FRITCH du
'I'a hoé r aa ces ne puissent
pas bénéficier
d'un
loges'oppose
d'un
bloc à l'argumentation
du ment social
à FAAA parce
qu'ils
ne sont
maire.
pas en possession
de "la bonne
carte",
alors
que
Monsieur
Célestin
TOKORAGI,
de
mission
de
Napoléon
SPITZ,'
Assurément,
l'affaire
est
politiq ue. chargé
172 287 FCFP par mois.
obtient
Monsieur
TEMARU aurait
appartenu
au gagnant
logement
au
lotissement
TEROMA à
Tahoêraa,
il aurait
obten u s'ur le champ son
devant
700 demandes
de
satisfaction.
Devant
cette
situation
inac- FAAA, en passant
dans le besoin.
ceptable,
le maire
de FAAA a, quitté
la familles réellement
séance et a organisé
1ui-même en fonction
est
de
des pouvoirs
de r q uisi tion que lui donne
Notre projet
dans
ce domaine
vocation
la
101,
l'occupation
des
logements
de démanteler
tous
les
'offices
à
Publics
TEROMA qui
n'ont
pas été attribués
par sociale et de rendre
aux Services
,l'e Comité du Tahoêraa.
leurs pleines compétences.
é
CD
Synd,icali~me et politique'
La première
consiste
pour le syndicalisme à envahir
le terrain
politique.
Le
syndicat
devient
lui-même un parti poli th~
que. C' est l'expérience
de Charles TAUFA
sur le Territoire.
On sait où cela a abouti
: à la récupération
du mouvement syndical
par les forces patronales,
à l'immobilisme
syndical
car le syndicat
devient
dès lors
UN MOYEN D'ACCEDER AU POUVOIR POLITIQUE, l'instrument
au main d'une
minorité
d' arri vistes
pour monnayer leur participation à telle
ou telle
majorité
moyennant
des compensations
personnelles.
Dès lors,
c'est
le politique
qui commande le syndical. Cela fait avancer la carrière
de quelq ues uns, cela ne fait :pas progresser
les
affaires
des
travailleurs.
L'expérience
TAUFA est sur ce point riche
d'enseignements et d'images.
1. •• ttn.e. C.Dn6/toYLtwo n. e.nbt..e. le.).) de.u.x
'po ttV o.-i.JL.
• Ne nous voilons
pas la face, la défense
des irrté r t s des travailleurs
débouche SUT
le terrain
politique.
Qui décide du niveau
du SMIG, qui décide
des droits
des travailleurs,
sinon
le
pouvoir
politique.
Pourq uoi Gaston FLOSSE a attend u un an
et demi pour découvrir
enfin la nécessité
d'étendre
aux contractuels
la semaine des
39 heures
et
la
5e semaine
de congés
payés appliqués
en France depuis
décembre 1981 ? Pourquoi cette mesure ne s'appliq ue-t-elle
qu'aux
fonctionnaires
et pas
à TOUS les
travailleurs
surtout
à, ce~x
dont les conditions
de vie et de travail
sont pl us précaires
et pl us difficiles
?
ê
La sec on de consiste
pour le syndicalisme
à refuser
toute
considération
et
toute
perspecti ve politique.
C'est
la voie choisie en France
par Force Ouvrière.
Si le
syndicat
il ~a. pas
de perspective
politique,
c'est-à-dire
ne se situe pas dans un mouvement d'ensemble
de la société,
vers des
objectifs
qui dépassent
le cadre étroit
de
son champ d'action,
alors
on tombe dans
le
travers
du
CORPORATISME. Chacun
défend
son
intérêt
catégoriel
dans
son
coin, et advienne
que pourra.
Cela explique que dans le monde du travail
aujourd' h u i-, tous les travailleurs
ne sont pas
prolétaires
de la même façon et que s~
dessinent
des
classes
sociales
au
sein
même de la classe ouvrière.
Quelle différence entre un employé du Gaz de France,
d'EDF,
de la SNCF...
et un travailleur
immigré éboueur de son état !
La troisième
consiste
pour le poli tiq ue
à envahir
le terrain
syndical.
Le syndicat
devient
dès lors la "COUREOIE DE TRANSMISSION du parti.
Bien qu'elle
s'en
défende,
la ÇGT en France offre l'exemple
le pl us parfait
de ce syndicalisme-là.
Le
parti
des
travailleurs
organise
lui-même
sur
le terrain
social
la -l u tt e syndicale
sous couvert
ct' une organisation
en apparence
autonome.
Mais
la
grande
majorité
Ces seules
interrogations,
à partir
d'un
des
cadres
syndicaux·
sont
des
militants
fait d' actual ité, nous font comprendre
que
politiq ues,
formés
dans
les
écoles
du
le
syndicalisme
débouche
nécessairement
parti,
au
service
du
parti.
Le
syndicat
en fin de course sur le terrain
politique.
dev i e n t dans
cette
situation
encore
UN
Cette évidence
conduit
à des attitudes
différentes.
les
syndicalistes
ft
MOUVEMENT D'ACTION POUR UN
réelle.
privé
de
toute'
autonomie
P.ARTI,
Sans
oublier 'les acquis
importants
et les progrès
arrachés
au patronat
par
la CGT,
nous pensons
que cette forme de syndicalisme est
aussi
dépassée.
La CGT el le v
même le sait,
qui essaie
de se démarquer
(au moins au niveau du discours)
du PCF.
Une affairer,
1·
d
P elne e signification
La quatrième
attitude
consiste
à DONNE
AUX FORCES SOCIALES UNE AUTONOMI
PROPRE DANS UNE PERSPECTIVE POLITIQU
CLAIRE. Pas d'inféodation
à· un parti,
pas
~Les semaines
qui viennent
de s écoule r
de noyautage
d'un
parti,
mais une pers- onf vu se dérouler
des conflits
sociaux à
pective
politique
clairement
définie
dans la SMPP et au Maeva Beach.
Ce dernier
laquelle
s'organise
et agit le mouvement conflit
est
particulièrement
intéressant
à
syndical
sur son terrain
propre
: le ter- anal yser.
Il concerne
un délégué du perrain social.
Dans cette forme de syndicasonnel,
Henri CHEVALIER élu sur une liste
lisme,
le politique
et le syndical
ont des CTAP en juin 1982.
champs de compétence
différents
mais l' é1
volution
de la société naît d'une confron
" Cette ~en.tr,~le, syndicale
des travailleur si
tation
permanente
autre.
entre
les deux
a u to nomi s tè s
n a en réalité
qu'une
autdpouvoirs.
. nomie toute
relative
v i s+à+v l s du patro-1
nat...
c'est
ce que Henri CHEVALIER découvre fin 82 et fort de 'cette découverte,
Cette forme de syndicalisme
caractérise
à la C.S.CP
ave c nombre de
aujourd' hui en France la CFDT. Des' idées il adhère
de l'hôtel
Maeva. Il commence
telles
que la diminution
à 35 heures
du travailleurs
alors
à mener
une action
syndicale
qui
temps de travail
avec diminution
corresle directeur
de l'entreprise
...
pondante
du
salaire,
la
lutte
pour
la indispose
t
responsabilité
du personnel
dans l'entreprise,
pour la qualité
de la vie et l'enviFinie
la tranquilité
de la CTAP, les
ronnement,
pour
l'autogestion,
pour .Ta revendications
de la C.S.I.P
deviennent
réduction
de 1 à 5 de l'échelle
des rému- franchement
insupportables,
il faut virer
nérations,
toutes ces idées défendues
tous le perturbateur.
Virer le virus,
c'est
la
les
jours
par
la CFDT i mp.li q ue n t une règle connue.
Hélas, Henri CHEVALIER est
autre logiq ue poli tiq uè , une transformation
délégué syndical.
Qu'à cela ne tienne,
de
sociale par la base qui fait que le syndi- connivence
avec
le
directeur,
la .CTAP,
cat devient
UN VERITABLE MOTEUR AUTO entreprend
de révoquer.
son délégué
du
NOME ET RESPONSABLEDE LA TRANSFORMA.pe r so.nnel . C'est
cela la défense
des tra-I
TION SOCIALE.
va i l l e ur s . . .
1
1
C'est
lisme.
à notre
sens
l'a venir
du
s y n d i c a+
'-''''1
La machination
aboutit
mais les condi-I
tions dan's lesquelles
le vote de révocation
s'est
tenu ont permis à la C.S.I.P
d'obtenir l' ann ulation
par les· tri buna ux de la
révocation
d' Henri
CHEVALIER.
Entre
temps,
la direction
de l' hôtel
licenciait
le perturbateur
syndicaliste.
..
Elle a été finalement
condamnée à réin-I
tégrer
Henri CHEVALIER.qui a repris
son 1
travail.
Le directeur
de l'hôtel,
lui,
par
contre a été rappelé
"en consultation"
par
sa direction
de Paris.
Une belle victoire
pour le droit des travailleurs
et' pour la
C .S.I.P
qui passe de 0 à 6 délégués
sur
10, suite aux élections
du 23-06-1983. En
nombre de voix,
la C.S.I.P
fait plus que
les
3 autres
centrales
réunis
(FSPF,
CTAP, USAP). De quoi faire réfléchir,
n_on!:
Écoles
_Jie de touE_les jours
Congés scolaires
UN SERPENT QUI· SE MORD LA QUEUE
bateau et son consignataire
veulent
tout
prix infe-ster
le pays de bêtes
indésirabl es. L'un des s er pen t s a été tué par un
docker,
c'est
la
pièce
à conviction,
l'autre
a eu la vie sauve mais semb1e-t-il
est
resté
sur le bzrte au , Sur ordre du
Consei l ler
de
GGuvernement chargé
de
l'Economie Rur a l e , le "Oceania Courrier"
a été prié de regagner sur le champ ses
pénates
i ndoné s i enne s !! Voilà enfin
un~
décision courageuse et énergique
!
.à
Courageuse et ëner g ique certes,
mai s 1à
où l 'histoire
devient
cocasse
c'est
que
cette
décision
du "conseiller
paysan" va
à l'encontre
des intérêts
inn'lédiats de son
supérieur
hiérarchique,
Vice-Président
de
son é-t a t !!! C'est un peu une histoire
de
serpent
qui se mord la queue. En effet,
si la rumeur publique se révélait
exacte,
Monsieur
le Conseiller
de Gouvernement
chargé de l'Economie 'Rurale aura pris une
décision
qui n'a pas dû plaire
au VicePr ésiden t et qui aurai t fai t pe r dr e à la
Société
AMAPOLune cinquantaine
de mill i¬ ms de f r a ne-s CFP. "C' es t cher payé 1 e
serpent" disent
les uns, "la santé du pays
n'a pas de prix"
affirment
les autres
Eternel
di lemne qui rro Lns i s t e à trouver
la l irni te, entre le nécessaire
et le souhai table.
La )0'-{'èee à c..ov!V.{.c_;tùm a.ve.c.. Le!.> doc..k.~
dJAe.c;te.uJl adj Q LM du ,Pou Au:to Yl.orne.
e: .te.
toutes façons, si cette histoire
a une
morale,
elle
risque
f e r t bien de coûter
s ori siège
au Conseiller
de Gouvernement
chargé de l'économie
r ur al écen pr l ude ou
en conclusion du re,neuvel'lemènt"Glu mandat
des différents
administrateursl
de la Chambre d'Agriculture,
de l'Elevage
et de 1a
Pêche prévu pour très bientôt.
En clair,
Monsieur Sylvain MILLAlJDne sera pas le
prochain
Président
de la Chambre d'Agriculture,
si la rumeur publique se révélait
exacte,
b i en éviderrment !! Ce sera alors
une vér i table hi s t e i r e de serpent qui se
moro. la queue.
v
~r
Quelle n'a pas été la sur pr i se de s dockers. procédant
au déchargement,
d' apercevoir
se faufilant
entre
les conteneurs,
deux serpents
de tai Ile respectable
et on
ne peut plus vivants
!!! Après le "rhinocéros du cocotier"
c'était
au tour des boa
et autres
pythons
!!!
A cr o i r e que oe
t
Le neuve.au calendrier
scolaire
de l'année
83-84 vient d'être
publié.
Il y a que l que s
semaines, à grand fracas de publ ici té, le Consei 11er de Gouvernement chargé de l'Education
avai t réuni devant
la presse
une grande cenférence
sur le calendrier
scolaire .. -, On a Ll a Lt voir ce qu'on allait
voir,
le changement était
en marche ...
•Le résul ta t dépasse
Grandes vacances
toutes
les, espérances.
de juillet-août
Vacances @e Noël
Vacances de février-mars
Année scolaire
-82-8-3
Année scolaire
83-84-, -
8 semaines
8 semaines
4 semaines
4 semaines
14 jours
8 jO}lrs
Vacanc as de Pâques
Quel bouleversement
! N'est-ce
le pian climatique
est toujours
pér iode des cyc lones, mai s bien
période fraîche,
propice au travai
9 jours
13 jours
pas ! la période la plus chaude, la plus mauvaise sur
la période décembre-janvier-février,
c'est
aussi 'la
sûr Les grandes vacances demeurent placées
dans la
1 des enfants
et des éducateurs ..• c'est
la logique. '
Et avec ça, cm a le toupet de mettre en avant les travaux des deux spécialistes,
les
professeurs
VERMEILet LEVINE, venus sur le Territoire
en 1982, donner des conférenees
sur les rythmes scol a i r e s , pour cautionner
une telle
aberration.
Le Tahoêraa et les
serviées
administratifs
ne manquent pas de culot.
M,airie
JUJU
CONTRI NAPO
De
é
aLe vendredi
la juin au matin, se profilai t au dr o i t de la passe de Papeete le
désormais "célèbre" cargo CCEANIACOURRIER
de la Kyowa line dont le consignataire
à
Tahi ti est la Société AMAPOL.Il est également intéressant
de savoir que la di te
société
AMAPOL
est co-gérée par M. Albert
MXJX qui serai t selon la r umeur pub l ique
prête-nom de Gaston FLOSSE. Enf in et pour
compléter le tableau,
~'est ce même cargo
qui a défrayé la chronique il y a quelques
mo l s l or sque les
conseillers
territoriaux
de lA fv1ANA
TE NllNAAont déposé une quest i on écri te sur
le bureau de l'Assemblée
pour nOR respect
de la législation
'de
Police Phytosanitaire.
Pl us ça change ,.. plus c'est la même chose'
Nota Bene: Gaston FL0lliSEa été élu VicePrésident
le 3 j u i,n 198Z, la Société AMAPOL a été constituée
le 1er juillet
1982
avec un capital
de départ de ,450 000 FCFP
réparti
entre
3 'acti®uftaires,
capital
porté
à 1 000 000 le 17 janvier
1983
toujours
réparti
entre
les 3 précédents
actionnaires.
Bien sûr la création
de la
société
n'a rien à voir avec la prise de
pouvoir de Cas ton FLOSSE, pas plus d'ailleurs
que ses acUvités
florissantes
et
ses pas~e-droits
sur la législation
de la
Pol ice Phyt os an i taire.
Lors de son retOhlTde France, le Iëputé~ire de
Papeete a cru devoir rronter au crénau pour repousser
les insinuations de Nâpoléon SPITZ lors cie sa
rrérorable et larrnntable séance du 16 rrai devant les
carreras de RIO.
Le J:)§puté-i'vhire
a en effet avancé dans son argurS nntation
une c.îroula ire de la Fonetion Pobl ique W
905 du 3 octobre 1967 concernant les autorisatioos
dabsenœ accordées aux Mlires et aux !rljoints pour
leur perrret-tre d'assurer leur rrandat électif.
~
Cette crrcula ire devai t d'après lui autoriser à
payer un erployé mmic ipal ( en l'occurence Jacques
VII) en tant que Chargé de Mission dii Mlire de
PAH!ER sans
,
€[Uel'mployé en cause ait une fonction bien précise.
Mans.ieur le I:ëputé-i'vhirearet toutefois d'irrliquer que cet te circulaire précise les cocrlitianS
limitatives strictes des autor isat.îons d'absence
d'un agent de la foS tion poblIqS , Eh effet, cette
circulaire précise que dans le cas d'un maire d'une
camune de plus de 20 000 habitants, une autorisation d'absence de 1 jour ou de deux: demi-journées
par SElIBÎIle pouvait être accordée au rmire par son
adninistration.
Dms le cas de rmires de camunes de rmins de 20
000 habitants, cette autorisation est de 1 journée
ou dè d¬ ux
demi-journéespar rrois.
(})
Cette circulaire n'autorise donc nullarent le
Député-i'vhireJuventin à laisser son employéJacqpes
VII vaquer à ses cccupat ions de rrnire plus d'un jour
par IIDis. s' il en était ainsi, emue le sous-entend
t'J@poléon
SPITZ, !v.bnsieurJuvent in : serai t coupable
de payer un erployé de la Mlirie de Papeete IXJllT un
travail qu'il ne fait pas .•. or tout salaire doit
être payé après constatation du service effectivenent rendu ... Ce serait détCl1.1ITeI" l'argent du contribuable de Papeete.
Müs si c'était le cas, il faœlrai t alors se
pencher ,sur le Cas d'Alexarrlre LKNI'IEFF qui en 1982
cccueai t la rrâre situation auprès de G. Flosse ainsi
que de G. ~lly et de J. Tèheiura, payés par la
Mlirie de Pirae pour: les tâches cbnt il fatrlrait
établir la réalité, la nature et l'ÙTIpOrtance
et le
rapport avec le service de la collectivité de Pirae.
Il f ardral t sans doute aussi se pencher sur la
situatioh de NapoléonSPITZentre 1977et 1982 au
Service de l'Education pour déterminer la réalité,
la nature des services rendus au Service de l'Education, leur adéquation avec le poste sur lequel il
étai t affecté et le rapport avec le salaire qui
étai t versé tous les rrois ,
Q.Je de recherches en per'spectives
la brigade
financière n'y sufLira pas
c ,
,
Polynésie
Un souvenir affriolant
Mai s bientôt,
à force
d'adresse
et d'
expérience,
de doigté et de charme, nous
apprîmes
que les affaires
allaient
bon
train et que le contrat
de· mariage entre
le TAHOERAA
et le HEREAI' A étai t sur le
point d'être
signé.
Ils étaient
d'accord
sur TOUT ou presque ...
Hélas pour Gaston FLOSSE, au moment de
sauter
le pas, la belle se ravisa et avec
des
allures
de pucelle,
remballa
ses
atours,
arguant que le prétendant
n'était
pas assez beau et pas assez généreux. C'
est ainsi que de nos jours,
la vertu polit ique se mesure à l'aune des por tef eui lIes.
~... Gaston
FLOSSE venant
de
répudier
après quatre mois de vie communemouvementée sa jeune conquête du mois de mai, il
ne pouvait rester
sur cette
impression d'
alliance
manquée.
C'est alors que .les yeux de Gaston, tels
ceux de Rodr igue, se posèrent sur Chimène
femme de renom et d'assise,
vertueuse
et réputée difficile
à séduire.
Les travaux d'approche
commencèrent dès le mois
de septembre,
dans les alcôves
et les
antichambres
du pouvoir,
discrètement,
pour ne pas effrayer
la belle. Les assauts
du séducteur se poursuivaient
souvent tard
dans la nuit,
et au matin, L' ta t défait,
les yeux gonflés
de Gaston FLOSSE arrachaient
les cris de douleur et de compassion de Christine
ElOURNE
dans La Dépêche
"Il se surmène disait-elle
éplorée,
il
va y laisser
la santé ... "
ë
"6)Jtus tu m'o66e~/sesJPÙts
Ains i, sauvée de l'outrage
par un sursaut de fierté
et d' ambi t ion,
la be Il e
HERE AI' A se drappa
dans son mutisme
légendaire
et s' enf onça pour de bon dans
une opposition
dépitée à son séducteur.
Et c'est
ainsi que, nécessité
fait
loi,
défaut
de Chimène, Gaston FLOSSE se
rabatit
sur le menu fretin,
te cheptel de
seconde main, peu porté à l'enchère
et aux
exigences,
les anciens amis d'Emile VERNAUr::oN Terii
SAN
FORD
, Sylvain MILLAUD
et l 'inénarable
Napoléon SPITZ.
à
Ces trois
mousquetaires,
peu enc lins à
1'hérolsme,
ni à la solidarité,
ni encore
moins effleurés
par le sentiment d'amitié
ou de gratitude
qui était
censé les lier
à Emile VERNAUDON,
considérant
somme toute
;lI'un bon fromage valait
mieux qu'une
vielle
savate, coururent et pour une escalope (comme dit
la chanson de Brassens)
se jeter dans le lit de Gaston FLOSSE.
(Fin du 2ème épisode ... )
* * * * *
* * * * *
te t'aime."
~.
f)e CÇiJamoens {rit
ation r'r/ltfJalse)
Bulletin de liaison de Ia :ManaTe N'unaa ISSN 0153-6869 tirage 1500 ex,
Conception militante ;"réalisatioE-_milita~te_- impression militan~e - distribution militante
·4
B n,aTiurai/ .Iuillet
El O'MUARAA'
*I
te mau hepetoma
i mahemo,
rave
rau
ohipa
faufaa
rahi
i tupu
i 0
tatou
nei,
mai te rururaa
a te feia
paruru
rave
ohipa,
te
rururaa
a te
Tomite
Tamau 0 te Apooraa
Ra h i , te
fi f i
i
t upu
TEROMA ( FAAA) ,
te
taparahi
pohe
raa
hia
te hoê ofi
i
nia
i te ùahu e te vai
atu
râ ...
Na
te
tau
e f a ait emaii
a ta t 0 u i te
hohonu
raa
0
te
auraa
no
teienei
ma u 0 hi pa,
Not a t 0 u il e i r
te va i
no a ne i
â ve t a h i ma u u ira a e t 0
ratou
àtoa
mau pahonoraa
0 ta
outou
e taio
mai
roto
i teie
veà.
â
,
Eaha
te
tiaraa
mau 0 te
taata
paruru
feia
rave
ohipa
e te
tiàraa
mau 0 te taata
poritita
? Te vai
ra
anei
te
taaêraa
i mua i te ture
ia
au i te
tiàraa
0
te hoê taata
? E
a h a te
parau
no te
ho
ture
no te
taàtoa
? E n e h e ne he anei
ta
te hoê
ofi
e faataahuri
i te h o
faaterer a a '? E à t a ma i pa ha 0 u t 0 u i a ta i 0
mai,
e
nebenehe
râ
teie
ohipa
e
tupu
i te mau hepetoma
0
ta
tatou
e haere
nei.
Ua faaroo
àtoa
outou
i te
mau faahàparaa
a te Tahoêraa
te Tavana
no FAAA i nia
ite
tumu
parau
no te
puhàparaa
0
TEROMA. E
tano
anei
i
te
faahàpa
ia
ore
e
a ur a roi
t e t ure
i rot 0
t e ma u
tomite
opereraa
fare
?,
ê
ê
E rave
rahi
râ ia parau
,pahonoraa
roto
i teie
0
te mau uiraa,
e mea tià
hi a, e r a ver ah i te ma u
ta
outou
e taio
mai
veà lA MANA.
***
TaAAUAUJl.aa. ÛrUa Il.ave.
Olvipa MAOHlI ( 20-06-83
0 hipa
no te. .p apa;tUJl.e.
;_ TARAHO'l
)
" i to ratou mau avae. Ua 'oti àè nei
Eere anei
1 te taime veàveà roa atu, i te mau âvaè
titema-tenuare-fepuare, taime atoà no te
mau matai rorofai, te taime rahi ia no te
haapiiraa. Areà te mau taime tano no te
ohipa a te tamarii e ta ratou mau orometua, e taime faataimeraa ia i te haapii
raa.
E parau â ia te Tahoêraa e te mau piha
ohipa a te Hau
e tauiraa rahi teie
'Haamâ ore! Ratou i ani roa e piti na taata àravehi i te ohipa haapiiraa, 0 VERMEIL
e 0 LEVINE, no te haeremaii
te matahiti
1982 râ i to tatou fenua nei e horoà i to
raua manao i nià i te mau taime tano aè no
te haapii i te tamarii. Mea taa ê roa te
parau i parauhia mai e teie na taata e mea
taa ê roa ta ratou i rave.
ê
à
. .. te 0 fi), e te fi ua
13 mahana
8 rpahanll
Noa atu te huru 0 te pahonoraa, te me a
papu , mai te peu e ua haafifi mau ihoa
te mero Apoor aa Hau, 0 Sylvain MILLAUD
i te mau imiraa a te mau hoa 0 Ga's.t on
FLOSSE, ua ta otia hia ia to na tau i te
Apooraa Hau. A f~a e huri hia ai i vaho
? Te piri nei te tau no te faaàpiraa i
te tomite'faaterea te Piha Faaàpu e to
na atoà peretiteni. Mai te peu e te reira
mau te ohipa i tupu no te ofi i nia i te
'uahu, e ite oioi tatou i te hoê mâ'oaraa
taa ê, te mâ'oa raa na te reva 0 te pahi
reva ra 0 Sylvain MILLAUD.
,
_P~rau ------api poto
'lE TAPAENEI 'lE MV T.MIA ID 'lE B\E PUI
la faaroohia te reo 0 JUVENTIN, e taata ia no te
paè aui, mai te Here Aia te huru. E hotaratara ~e
iri ia taaroo i tauà mau parau 'râ, e mai te peu e,
te reira mau ihoa, ua riro atoà ia 0 GISCARD D'ESTAING ei taata no te paè aui, inaha ua turu 0
JUVENTIN e te Here Aia ia Giscard i te matahiti
1981. Eaha ia huru taata no te paè au i 0 tei ore
~ hinaaro i te haamau i te hoê tute i nia i te api
a te mau ona no te tauturu i te oraraa 0 te taato,àraa ? Eaha ia huru taata no te paè aui e ore e
hinaaro i te faaore i te faatitiraa a Farani i te
Ei haamanaoraa, ua tià 0 Gaston FLOSSE
i te tiàraa Mono-Peretiteni i te 3 no
tiunu 1982, e ua haamauhia te taiete
AMAPOL i te mahana ma tamua no tiurai
1982, aita râ e tuàtiraa i rotopù i na
ohipa e piti nei, a i t a- atoà e tuàtiraa
i rotopù i te aàmu no te ofi e te mâ'oaraa 0 teie pahi reva huru taa ê.
~
oc••
hio"co
i t. Ti,mâc"
M,ohi M,o,h"o.,~
TAAMURAA HURU E
1 te hepetoma i mahemo, ua tupu te hoê
faaiteiteraa tauihaa peu tumu tinito i
Papeete nei. Te vahi i maere hia, 0 na
taata ona e teuteu ona t oop i t i , 0
Frederic SIU e 0 Charles POROI 0 tei faanaho i teie faaiteiteraa a te fenua tinito
i
raro
ae
i
te
faatereraa
"comnuniste"... Mea maere mau iho â !!!
**.
E vahine tuputupua
manuia.
Mea ê' te
te
veà
i
taua
papai
faateni
ia
i toi to
tuutuuore.
mau.
mau papai
i roto
mau taime
râ,
e
Flosse
no
to
na
Te reira
te hete
la
taè
i te h o
taime
ua faatata
roa
i te manuia,
inaha
ua faarii
te
Here Aia i tè tapura
ohipa,
te vahi
noa
e
toe
ra,
maoti
te
opereraa
faraoa
monamona,
oia
hoi
te opereraa
parahiraa
roto
i te
Apooraa
Hau
e pae
e,
e piti
ta Fiose,
e
maha e,
e toru
ta Teariki.
1 reira
mau te fifi
raa
e ua taetaevao
faahou â te Here Aia.
Ua vai
tahaa
noa
atu
ra
te
here
pata
a
Gaston
Fiosse.
Auè e na e Gaston
iti
ê
ê
Ait a ra
e peàpeà,
e mai
te
hoê
taata
tautai
a uhopu
0
tei
ore
manuia
e
o
tei
faahoi
ma i
i
te
otava,
ua na reira
atoà
0
Fiosse
i
te
tautairaa
i na "Otava"
too
toru
o Te r i i San for d , 0 Sylvain
Millaud
e 0 Napoléon
Spitz.
*Ua
vaiho
tatou
i ta
tatou
taiora'a
i te veà
i mahemo i te tiavar u ra' a h i a 0 Emi 1e e F los s e e i t 0
Flosse
imiraa
i
te
hoê
"vahine"
â pi.
Nan a a t ur a t e ma tao
F los s e
Mea
ohie
roa
ia
rave,
aita
e
nia
i te h o
vahine
0
tei
tùi
i te
faufaa
tè huruhuru
i nia .i te pàrau
roo,
vahine
tiàra'a
mâ hoi
e 0 tei
mea haru
mat a u noa
e inaha
ua mau
parau
hia
e vahine
fati
ore
i te mai na "otava"
e toru
nei
e ua topa
manao
0
te mau huru
tane
àtoa.
No i roto
i te ete
a Flosse.
Ua faarue
reira
ua rave
t e a ' 0 Flosse
taua
ratou
i te
tumu mau ratou
manuia
vahine
tuputupua
·râ.
ai
no te
apa'è
atu
i nia
i te
ho
amaa pè 0 ta te 'I'a h o r a a i faatiatetepa
1982,
mea
f aa niani
âvaè
1 te
i mua i to ratou
mata.
pahere
haere
o Flosse
e mea taamino
or e,
e te
papu
tahi
E taio
ma te
aveia
mai
outou
te
tuàtira'·a
i
te
ta ime e t 0 t 0 te moa
ma rua
0 e
0
t e i e a à i i te
numera
lA MANA
aita
faahinaaro
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Fiosse
e muri
nei.
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Be 7»amoens
~------~-------------------------------~
Vea hepetoma - lA l4ANA TE NUNAA' lSSN 0153-6869
papai hia, faanaho hia, nenei hia, opere hia e te mau rauti
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 8 juillet (n° 102) au 27 octobre 1983 (n° 110)