Ia mana te nunaa_Bulletin n°101 FT 23 juin 1983.pdf
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-
directeur de Rublicatlon
'23. no Tiunu/.Juin
0101
,.;/!_aseule 60i etui peut vaincu,
(!J. (!)tiytch
c'est ceÜe Cf;uine s'arrête pas Bevant tes sacri6ices.
"
EDITORIAL
Les semaines qui viennent de s'écouler
ont mis en relief l'importance cr0issante
de la foi religieuse dans la vie du monde. Si au plan mondial, on parle de préparatÙs du voyage du Pape en Pologne qui
fait suite à sa croisade en Amérique Cent rale , on a aussi longuement par lé ~ux
Etats-unis de' la récente conférence des
eveques catholiques américa·ins et de la
prise de position de cette conférence
contre l'accroissement des dépenses militaires de l'Etat, .c'est-à-dire contre la
politique actuelle du Président REAGAN.
(~e eoteit f)e la ,fjioire)
Ici chez nous, deux événements entrent
dans.cet ordre d'idées. D'abord, L'intervention'du pasteur Phi lip PO'ITER, Secrétaire Généra1 du Consei l Oecuménique des
Eglises, à la télévision. Ce porte-parole
du protestantisme mondial a pris position
clairement sur l'arrêt des expérimentations nucléaires dans le Pacifiqùe (et
ailleurs) et sur le Droit du peuple Kanak
à l'indépendance. Ces prises de position
ont fait . grincer nombre de 'dents et de
rateliers et couler beaucoup de fiel et
d'encre. Nous y reviendrons.
Ens u i t e , l'arrivée
d'une
mission
américano-canadienne
pour
l'étude
des risques
liés
à la radioactivité
dans le Pac i f i
que,
condui te
par
une rel igieuse
Soeur
Rosa l ie BERI'ELL docteur
en mathéma t igues
et
:;;pécialiste
des
statistique:;;
médicales.
Mission
d'un
grand
intérêt
qui n'a
hélas
pas eu 'la publicité
qu'elle
méritait
puisqu'elle
n'a
pa s bénéficié
d'un
t ernps d'antenne
té lé.
>-
Ainsi
assiste-t-on
à une intervention
de
plus en plus
fréquente
et de plus en plus
profonde
des
serviteurs
de Dieu,
religieux
ou rel igieuses
catholiques
ou pretestants
dans
les
débats
de notre
monde
quotidien.
Certains
s'en
réjouissent,
d'autres
s'en
désolent,
d'autres
encore
s'en
réjouissent
lorsque
le Pape par ses
propos
donne de-s leçons
aux dirigeants.
de
la
Pologne'
corrmunist e el s'li'!n déso lerrt
quelques
jours
plus
tard
lorsqu'un
pasteur: hoir,
por t e+par o l e du protestant
isme
mondial
vient
donner
des leçons
au gquvernement
français.
Nous expl iquerons
pour quo i nous,
lA MANA
TE NUNAA, nous
nous
réjouissons
de c e t
engagement
récent
des chré t iens
dans
le
monde. Il importe pour nous en effet,
que
dans un Etat
Laîque,
en t011te circonstance,
lautorité
morale
et religieuse
puisse
interpeller
le
gouvernement
des hommes,
c'est
la condi t ion première
de le LIBERTE
de CONSCIE!\ICE, c Ie s t
aussi
une
r a i son
d'être
f e ndame n t a l e et une exigence
de la
FOI ..
Religion
PHILIP
rorrER
Pasteur
méthodiste
e'r i gina i r e €lE:! La Dominique,
Phi l .i p PGTIER est
un habi tué
<du
mouvement oecuménique
auquel
il part icipe
dès
1947
lors
de la de ux i ème Conférence
Mondia1e de la Jeunesse
Chrétienne
à Oslo.
En 1948, il part i c i pe à la première
As s.erriblée
du Consei 1 Oecuménique
à Amsterdam,
il est
élu Secrétaire
peur l'Outre-Mer
du
mouvement br i t ann ique des étudiants
crrr€tiens.
De 1960 à 1968, il
est
Président
de la Fédération
Universelle
des A$s.oc:iat i en s
Chrétiennes
d'étudiants.
Il
est
succe:;;sivement
Direct6lur
du Département
.Ietme s'se , puis
Directeur
de la Commission
de
rrris sion
et
d' évarigé Li sa t ion
avant
d'être.
élu au Sec r t a r i a t Cénéral
du COE
en 1972.
Il a donc aujourd'hui
la charge
de l'animation
et de L' aelmin i s t.r a tj oo du
C.O.E ..
Philip POTTER : DES CHRÉTIENS ENGAGÉS
-DANS
L:E MONDE
é
c hape l »,
mais en
univer-
En écoutant
Philip
POITER, il
Y avait
dans sa voix
les rnême s éc l a t s de vérité
et
d'enthousiasme
que
dans
c.e l Le s
de
Martin
LUTHER KING ou celle de DOM HELDER
CAMARA.Mais c 'est
une foi
qui dérange,
€' est
un propos
qui
ia t er r oge , qui scandalise
parfois.
"NOTRE FOI EST UN SCANDALE"disait
rorTER à un journaliste.
"SI NOUS ACCCM'LISSCX\1SNOTRE MISSION DANS LE MJNBE, NOUS
sq..MES UN SCANDALEPOUR LE M:NDEn •
Etrange
v i s ion de la mission
des Eglises.
Des églises
qui dérangent,
qui
interpellent,
qui
scanda l i sen t "le monde",
qui
refusent
l'ordre
"du monde"
parce
qu'en
vérité
il n'est
que désordre
organisé
par les
riches
et
les puissants
au
détriment
de
la
multi tude
et
des :plus
pauvres ...
On c r o i t rêver...
Et pourtant
on ne rêve pas.
On se trouve
auj ourd' hui
en présence
de deux théologies,
de deux
attitudes
possibles
des églises.
* Une t hëo l og ie de l' homme abstrai t , immatériel,
dont
il
importe
de sauver
l'
"âme".
C'est
la théologie
qui a longtemps
prévalu'et
qui prévaut
encore
dans beaucoup de pays.
Cett.e
théologie
ravale
la
foi à un rite
opératoire
qui vous assure
de bonnes
chances
individuelles
peur le
jour
du grand
départ ...
Vous êtes
humil i s., torturés,
exploités,
méprisés,
ce
n'est
pas grave puisque
vous aurez
la vie
éternelle.
..
PEDAffiGIE DE LA SOUMISSIŒ
aux pouvoirs
: pouvoir
pol i tique
ou pouvo i r de l' ar gen t, PEDAffiGIE DE LA PASSIVITE, DE LA FATALITE:
"Que faire,
c'est
corrme ça,
c'est
l'ORDRE des
choses,
ça
fait
ri en , j'aurais
la vie éternelle
... ".
EN ce sens 1a c.é l èbre formul.e de MARX, LA
RELIGIŒ EST L'OPIUM DU PEUPLE est
parfaitement
justifiée.
Pendant
comb ie n de
s i èc l e.s , et dans combien de pays la rel igion a-t-elle
servi
le pouvoir
politique
pour maintenir
le peuple
dans la servitude, dans la soumission
et la résignation.
é
é
. Drôle de c hr t ie n que ce Phi 1ip POTIER
11 nous a f a i t la grâce
de nous apparaître
deux fois
sur
les
é.c r an s de nos
téléviseurs
dana
le c ad-re de l'émiss-ion
"Présence
Pr o t-es t an t e.vcLe s III et 22 mai
et
cet
honme ne laisse
pas indifférent.
Rappelons
que le Pasteur
POTTER est
Secrétai re
Général
du Con se i 1 Oec'umên iquë
des' Eglises
depuis
Hl72,
\IDe sor te de
"pape"
protestant,
une des gr ande.s aut.e rités
morales
de notre
temps. 11 parle
au
nom de près
d'un
demi milliard
de chrét ie ns
réparti:;;
de par
le monde sur
les
cinq continents.
tant que membre de telle
ou telle
le,
de telle
ou telle
obédience,
tant
que membre de la corrmunauté
selle.
Et son d i.sco ur s est
pl u t ôt. inhabituel.
Il y a en effet
des horrmes de foi dont le
v i sage
e.s t si
triste
et s.i inexpressif,
dont la parole
est si stéréotypée,
si dé:;;incarnée
et si maussade que l'on
a peine
à distinguer
derrière
ces
masques'
le
grand cr i de l'Espérance.
Il y en a par
contre
dont l'expression,
dont les mains,
dont
la chaleur
de la vo.ix et
la pu i s+
sance
de la parole
sont
telles
que personne
ne peu.t échapper
à leur
J n t e r'pe 1lation.
Lorsqu'on
les éeeute,
on se sent
concerné,
en tant
qu' horrrne, non pas
en
* Et puis une théologie
de l'homne
concret,
réel,
entier,
qui vit,
qui souffre,
qu' il
importe
de secour i r,
de sauver,
à
qu i il
importe
de redonner
sa di gui té, de
r e spe s t er
son identité,
sa culture
ses
dr o i ts,
car
chaque
horrme est
l' ima~e de
DIEU. Le :;;alut est donc dans un. mo.uvement
p~UF LA LIBERATIŒ DE L'f:avME,
non pas
Ilbérati€ln
dans
la
mort
à travers
un
objet
imnatériel
l'âme,
mais libér~tion
'dans la vie,
tous les jours,
lutte
inces-
sante
et quotidienne
contre
tout
ce qui
entrave
l'horrme.
C'EST AINSI QUE LA FOI
DEVIENT UN OUTIL DE TRANSFORMATION
SOCIA.LE, UN OUTIL DE.PIn.OTICN
HUMAINE. C'est
ainsi
et
au nom de cette
théologie
où
chaque
chrétien
est
appelé
à un engagement
dans
le monde,
que Martin
LUTHER
KING a vaincu
les séquel~es
de l'esclavage noir
aux Etats-Unis.
C'est
sans doute'
grâce
cà lui
qu'aujourd'hui
que l'horrme a
gagné un peu de liberté,
un peu de dignité aux Etats-Unis.
Et pourtant,
quel
scandale
au début ...
De quoi de quoi disait-on,
ce pasteur-là
ferai t mieux de faire
son mét ier qui est
de dire des prières
et de veiller
à ce
que ses
frères
de couleur
restent
bien
tranquilles
dans leur coin,
plut&t
que de
FAIRE DE LA POLITIQUE...
Bien sûr,
lorsqu'on
lutte
pour- conquérir
des
droits
élémentaires,
pour
libérer
l.ës humi Li s ,
les
pauvres,
les
noirs,
on "fait
de la
politique"
...
On l'a
traite
de comnuniste
é
et au nom de l'autre
théologie,
la théologie
de l'ORDRE des choses
qui n'est
en
réalité
que
l'ordre
des
riches
ou des
puissants
ou des blancs,
on l'a
assassiné ... Mais son combat a abouti.
C'est au nom de cette même théologie de
l'engagement que l'archevêque de San Salvador Mgr R.lv1EROfut abattu le 24 mars
1980 en .pleine église alors qu' il célébrait la messe par ceux qui prétendent
défendre les valeurs d'~ne soit-disant
"civilisation chrétienne". Depuis dans ce
même petit pays d'Amérique Centrale, le
Salvador, dix prêtres et quatre religieuses ont été assassinés parce que engagés
dans la défense et la promotion des paysans les plus déshérités.
C'est au nom de son engagement au côté
des plus pauvres que l'archevêque de
Recife au Brésil, Mgr EIder CAMARA a
échappé plusieurs fois à des attent.ats,
a été accusé de communisme ... par les
tenants de l'ORDRE. "L'Eglise doit être
du côté des pauvres" aiment à dire tous
ces évêques d'Amérique Latine qui en nombre croissant tous les jours comprennent
que le combat pour la foi passe par lc
Lombat pour l'homme.
LE CONSEIL
OECUMENIQUE
DES EGLISES
DE NOTRE TEMPS
foi et témoignage
justice et service
éducation et renouveau
Notons que l'Eglise Evangélique de Polynésie Française est membre du COE et que son représentant John
M est membre du Comité Central. Notons aussi que
ans nombre de commissions de travail. l'Eglise
atholique apporte sa participation.
* * *
LES CHRElflENSDANS LE M:l'IDE
pour les hommes.
AU CœUR DES PROBLÈMES
Le travail du secrétariat s'organise autour de 3
unités :
Le Secrétariat Général dispose d'un personnel
important : 275 personnes travaillent à temps plein,
le budget; du COE s'élève à 50 millions de dollars
par an. Il occupe un i.mmeub
Ie entier à Genève, siège
de l'organisation.
Et c'est tant mie~
et Colette TARDIFF :
Le Conseil Oecuménique des Eglises réunit son
ASSEMBLEE GENERALE tous les sept ans. La dernière
réunion eut lieu à Nairobi en 1975, la prochaine se
tiendra au mois d'août à Vancouver (Canada). Entre
deux réunions de l'Assemblée Générale, le COE est
dirigé par LE COMITE CENTRAL qui compte 134 membres.
Le Comité Central se réunit tous les ans et possède
une structure permanente d'action: LE SECRETARIAT
GENERAL dont le responsable est depuis 1972 Philip
PaTTER.
Unité 1
Unité 2
Unité 3
C'est cette seconde théologie qui ne
fait pas
l'affaire des
gouvernements
(quels qu'ils soient) Qui est à l'oeuvre
à l'intérieur du Consei l Oecuménique des
Eglises sous la responsabilité de Philip
POTTER. Lorsqu'il parle des droits du
peuple Kanak, lorsqu'il refuse les expériences nucléaires de MJURUROA et d'ai lIeurs, on l'accuse de faire de la politique, comme on accusait Luther King ou
Oscar Romero de corrmunistes. On aimerait
mieux qu'il parle de l'al<l"delà(ça n'engage pas les gouvernements) plutôt que de
l'ici-bas. Hélas, il faudta que chacun ~e
fasse une raison ... La religion n'est
plus ce qu'elle était.
Sœurs Rosalie BERTELL
Le Conseil Oecuménique des Eglises "est une communauté fraternelle d'Eglises qui confessent le
Seigneur Jésus-Christ comme Dieu et Sauveur selon
les Ecritures et s'efforcent de répondre ensemble à
leur commune vocation". Il compte 313 Eglises membres réunissant une communauté chrétienne de près de
400 millions de fidèles.
D'après les statistiques du BRlTANNlCA
BOOK OF THE YEAR 1978, la population mondiale comptait 4 124 000 000 d'habitants.
Sur ces 4 mi11iards d'habitants, seulement
1 milliard était chrétien. Soit un habitant sur 4. Voici quelques données chiffrées.
*Chrétiens
Catholiques
Protestants
Orthodoxes
980 millions
567 millions
345 millions
72 millions
*Mulsumans
*Hindous
*Boudhistes
*Confucianistes
576 millions
517 millions
, 260 millions
175 millions
* * * * *
e..6
memblLe..6 de ta mi.....6.6j_oVL CLVe.C. le. VIL. A. CHAMPE.s
Du 1er j u i n au 17 juillet, un groupe de
quatre chercheurs américains et canadiens
visitera les îles du Pacifique pour un
échange de vue sur les problèmes médicaux
relatifs aux essais nucléaires et à l'immersion des déchets nucléaires dans l'
océan. Faitassez
except ionnel, cette
équipe, qui a séjourné du 2 au 9 juin à
Tahiti, est composée de quatre femmes,
dont deux sont des religieuses appartenant
à la Congrégation des Soeurs grises du
Sacré-Coeur .
Cette mission est dirigée par SOEUR ROSALIE BERTELL, du Centre Jésuite de Toronto,
Canada, qui est une spécialiste de renommée mond i ale. des études statistiques du
cancer. Née en 1929, Soeur Rosalie BERTELL
a obtenu un doctorat en mathématiques en
1966. Elle a aussitôt été chargée d'analyser une enquête considérable sur la leucémie, faite dans trois états des EtatsUnis,
New-York, Mariland et Minnesota, au cours
de laquelle la santé de 16 millions de
personnes avait fait l'objet d'observations pendant trois ans.
En raison de ses compétences, Soeur Rosalie BERTELL est souvent sollicitée par les
gouvernements. Par exemple, en 1979, e Lle
a fait partie de la corrmission d'enquête
officielle chargée de faire la lumière sur
l'accident de la centrale nucléaire de
Three Mile Island à Harrisburg. Elle a
é. de. la
.6Clnté.
à TA MANA TE
acquis pendant cette enquête, menée avec
courage et énergie, une notoriété qui n'a
cessé de grandir depuis. C'est ainsi que
le gouvernement. australien l'a consultée
sur 1es risques auxquels sont exposés les
mineurs d'uranium, et que le gouvernement
des Philippines s'est adressé à elle pour
déterminer les dangers résultant de l'installation des centrales nucléaires dans
ce pays.
SOEUR COLEITE TARDIFF, qui appartient à
la même congrégation que Soeur Rosalie
BERTELL, s'est spécialisée dans l'aruninistration de la santé publique et de la
médecine tropicale, ce qui lui a valu
d êt re envoyée par le gouvernement canadien au Zaire et en Algérie, dans le cadre
de l'assistance au _Tiers-Monde, pour y
organiser des écoles d'infirmières. Elle
est actuellement directrice de l'école
d'infirmières de l'hôpital de Saint-Boniface à Winnipeg, au Canada.
t
Au cours de leur visite à Tahiti, la mission a demandé à rencontrer les responsables de lA MANA TE NUNAA. L'entrevue a eu
lieu au siège du parti le mercredi 8 juin.
Voici ce qu'en pense le Docteur Alexandre
CHAMPES, membre du Comité Directeur de lA
MANA TE NUNAÂ et animateur de cette rencontre.
"Si au stade actuel de leur séjour sur
le Territoire, elles n'ont pas encore
.CD .
réussi
à collecter
des données immédiatement exploitables,
leurs travaux réalisés
à partir
d'études
statistiques
antérieures
et en d'autres
zones d'essais
sont éloquents.
Nous ne pouvons nous empêcher
d' t ab l ir un parall èle entre
les conséquerrc.es subies par des populations
ayant
vécu dans QU aux ,alentours
de zones d'essais,
notarrment dans le Nevada , et les
risques
que nous pourrions
encourir
du
fait des essais de Moururoa.
é
Ces anal yses
les populations
ont fai t
étudiées
apparaftre
parmi
* Une augmentation
significative
du nombre
des .af f ec t i ons malignes
(canèer et leucémie) par rapport
à une popula t ion standard.
* Un vieillissement
prématuré des tissus
de l' or gan.i sme humain. Par conséque.nt
certaines
maladies apparaissent
plus tôt
* Un retard dans le développement intellectuel des enfants.
* Des malformations congénitales dont On
ne pourrait
affirmer actuellement
si elles
®nt une origine
tératogène
(altération
de la formation
de l'organisme
en cours
de grossesse)
ou si elles sont dues à une
altération
du patrimoine
génétique.
Ce'
qui suppose la permanence des troubles
pour les générations
futures.
Ces troubles
dont l'augmentation
a été
observée
de façon significative
pendant
la période des essais
en a traosphè r e ont
diminué aussi de façon significative
lorsque les e s s a i s ont été réal isés en sousterrain.
Est-ce
à dire
que les essais
sous-terrains
de Me ur ur oa sont dénués de
tau t danger ? NGUS ne saur ions DOUS engager dans cette veie.
Quoiqu'il
en soit,
nous laissons
le soin
des querelles
scientifiques
aux scientifiques: dont les ee>mpt'es rendus parcimonieux
Se veulent
être
rassurants
au possible.
Nous ne voulons pas non plus tomber dans
1 "excè.s inverse propagé par une certaine
presse
à sensa t i on qu i voudrai t que les
couloirs
de l'h6pi tal soient encombrés de
goitreux et autres leucémiques.
Notre position est la suivante:
nous savons que les
rayonnements
radio-actifs
sont nocifs pour nOhlS et nos enfants.
Nous
ne voulons
pas de c;::ette radioactivité
artificielle
chez nous.
important
dans
not re
et
les
pos it ions
du
17 à RFO, le
Député-Mai re JUVENTIN nous
que
et
le HERE AI 'A a toujours
ce-La nous a prof cndément
prend
voter
mieux désormais
en 1981 pour le
été un parti
impressionné.
pourquoi
candidat
le
de
de gauche
On com-
HERE AlA a fait
la fjauche unie:
Valéry GISCARDD'ESTMNG, cela pa'rait clair.
prend mieux aussi
pourquoi
depuis
le temps
On comqu'il
a
exe~eé le pouvoir el'l Polynésie,
il a toujours
refusé
d "epp.lique r : l' impôt sur
le r-evenu et pourquoi
il
s'est
tQwjoul"s opposé à une refonte
du Gode. du Travail
qui donne enfin
aux travailleurs
de PoIynèsi e
les
droits
est
eIei r , désormais.
ils
euxque.l's
aspirent
••.
Comma tout
cela
Lorsque
l'on veit Charles
POROI, Président
de la
Chambre de Commerce et d'Industrie,
grand zélateur
du Li bé ra.Lisrne à t ous
collectivisme
.et
de la
vents
Ter r i tœ i re
les idèo.Ibq ies,
su r renantes •••
et
gral'ld
au t re
communisme,
Chine Collectiviste,
pa r t i
su r
quand
pour tendeur
du
patroner
une
on s' inter-
traditionnel
et que l'art
même, ces
connexions
chinois
rappr'oehë
demeu rent
Trop souvent,
hommes politiques
la
religion
est un MOYENpour les
pour arriver
au POUVOIR; parfois
euss i , la politique
est un MOYENpour jl a religion
conserver
ou d'étendre
sa sphère d'influence.
de
Ces deux réalités
qui conduisent
l'une
à as suje+tir
la r e l Iq Lon au politique"
l'autre
à assujettir
la politique
à la religion,
nous les re tusons,
Il
faut
que' la religion
se libère
des compromissions
qui l'enchaînent
au pouvoir
politique,
l'empêchent
de témoigner
et d'agir.
Il faut que le pouvoir poliapprenne
à recevoir des critiques,
des interpellations
voire des condemne t ions des églises
redevenues LIBRES de leur PAROLEet de leurs ACTES.
t ique
* ** * *
Il faut croire
que RTJ!. ne lui suffit
pas , Ni la
oempLte.i tê, ac ti-ve de La Dépêche et de s'a chroniqueU-
.J
,l'
~-
.....
se zélée,
ni
plages
hGraires
Soe.lJJtTARVIFF
NE PAS CONFONDRE
TARDIFF ET TARDrF•••
Soeur
BERTELL et
Soeur
TARDIFF n'ont
Ras eu
la
chance
de pouvoi r s' expr imer dans le Gad re de l'
émission
catholi~ue
"Le Jqur du Seigneur" .•• Leurs
propos ont sans dowte été jugés
inopportuns,
inconvenants,
déplB'€és,
irresponsables,
inintéressants
•..
Pensez
(jonc,
il s'agissait
des. problèmes
de polIu t ion radioactive
étudiés
~hes du Nevada, le Moururoa
dans les états
américain .••
Limit r-o-
Ca n'intéresse
personne
ça ! Par eontre,
l'autre
Tardif
lwi au moins ne remuait
pas ce genre de problèmes exp Ios if s .•• Aussi,
il a eu de Jonques heures
d'antenne,
lu i ,
les
colonnes
des Nouvelles,
sur RFO, Gaston FLOSSE veut
l'li les
sa PTO-
pagande télé.
C'est
ainsi
qu ' il vient
de dévoyer un instituteur
Teva LORFEVREqui avait
été formé (par des st€lges
pay.és plar le Service de l' Edwcat ion) aux t echn iques
Ju€liovisuelles.
énthowsiasmé
par
le
Vice-Prés Idcnt , nous
aup r ès de vo t re haute
Ce jeune instituteur
le travail
du eentre
sans doute
Territorial
peu
cie
Re€herche
et de Documen t a t iOR PédaSjogique va donc
après
une sér ie <ile stages
de P!3rteetionnement,
se
c0Rsac_r;er à son nouvel apos+o.Ie t., la promot ion péda§o.gique €le l'image
télévisuelle
€le son maître.
Cela perte à 50 le nombre de chargés de missïon du
Corrse i 1 ôe Couver nement,
record
absolu
battu...
42
chargés
de mission
au seul service de Gaston FLOSSE•••• c'est
pas mal lorsqu'on
senge à tout ce'beau
monde payé par tous les contribuables
de Po Iynés i,e
pour s I eocupe r de la p~opagande d'u.n homme et d'un
art i.
avons l' honneu r
autor ité contre
le retard
inadmissible
avec lequel nous est parvenu
le'N° 14 de votre bulletin
"La lettre
du TAHOERAA"
En effet,
non seu Iement "Te Tahoer-aa" ne pera l t
plus t ous les mois, pu isque le N°l 4 'vaut
pGUr les
mars-avril
le 10 juin
1983. Mais
Monsieur
Vice-Président
mois de
distribué
Ceci,
le
ce numéro
avec 2 mois de retard.
nous
nous
per a Lt pr e-
prement
inadmissible
compte, tenu du fait
que les
impôts de tous les citoyens
de Polynésie
servent
à
payer (et à des tarifs
Gontortablèsl
les 10 journa-
notre
gande
cha rgés d'éd iter
choses serait,
â
sens,
que ces f onc t Ionna i re s de votre
propafassent
leur travail
correctement'
et dans les
temps.
Nous vous
d'intervenir
n.ous payons
votre
parti,
pr i.ons ~onc
M0nsieur.
le
Vice-Président
terme,ment auprès des fonctionnaires
qu
afin
que votre
propaqande et celle
de
propagande
que nous payons,
nous par-
vienne dans des délais
raisonnables.
Nous insistons
aussi
aupr-ès de VQU.S pour que ce journal
que nous
payons soit
un peu plus cons is.t an t au plan de la
réflexion
evoi r fait
duire
et des itlées.
Ge n'est
pas la peine d'
venir un journaliste
de France pour pro-
une si
piètre
pr i.ons se
mêmeht déçus •
UN NOUVEAU
'CHARGEDE MISSION
Partisans
d'un Etat laique,
lA MANATE NUNAAcondamme les compromissions
qui existent
toujours
dans
notre pays entre
la religion
et le Pouvoir.
Monsieu r
protester
Nous vous
•**
ce
e
l is tes.
techn ic iens , photog raphes
cette
pubHce tîon , La moindre des
CONNEXIONSSURPRENANTES
••••
on dev-i ent très perplexe •••
01') a beau dire
que l'art
n'est
pas un enjeu politique
a été examiné par Les instances
du parti.
Un cocument intitulé
"POLITIQUE ET RELIGION" a été adopté
par le Congrès
d'Arue
en décembre
1980. Il résume
les
réf lex ions
problème.
Vend red i
a bien tait
rig01èr.
Mine de r i.en , il a le sens de
l' humour notre
Député.
N'JUS avons appris
en effet
roge •••
Le;rs€lue l' €ln vo-i t Frédér ic SJU, .un dès éléments de
la bande des quatre
(SIU),
capitaliste
t r Iomphant ,
présente r cet te .ex~osi t ion venue de Chine Communiste
* * •• * *
très
ETTRE OUVERTEA GASTONFLOSSE
ATTENTION,LESHOMMES
DE GAUCHEDEBARQUENT!!
expos.i t.ion
LA POSITION DE lA MANATE NUNAA.
Ce problème
Courrlêr,
prose.
croire
à
nOS sen t iment s
prof on-
, Polynésie
SOUVENIR ATTENDRISSANT
,',
Souvenons-nous','
il'Y à. tout juste un an,
l'actualité po lyné s i enne baignait dans la
douce euphor i e. de la toute récente union
du Tahoeraa et' du Ai'a Api. Les noces
furent célébrées a la télévision, à la
radio, dans' les colonnes des journaux en
extase; devant toute la population de
Polynésie subjuguée.
Les maries étaient attendrissants, ne
perdant aucune occasion de se flatter l'un
l'autre, d'entretenir leur flamme par des
propos
caressants
"Emile VERNAUIDN
disait Gaston FLOSSE , est assurément un
homme politique de grand talent et de
grand avenir. Il sait ce qu'il veut, il
est courageux et tenace, j'ai énormément
d'estime pour lui". Gaston FLOSSE répliquait sur le même registre le maire de
Mahina, est un politicien compétent il a
su s'entourer, il est travailleur. je
l'aime beaucoup".
Comme le tableau était t ouchan t • Le
flirt qui durait déjà depuis quelques mois
(depuis la mésentente entre Fmile VERNAUDON et le HERE Al'A) se concrétisait ainsi
officiellement sous les yeux moui ll s de
larmes de Cookie GRAND et des s t ra t èg es
de la Chambre de Commerce.
é
Les trois élus du Ai'a Api venaient donc
de permettre à Gaston FLOSSE d'accéder au
pouvoir et de constituer une majorité à
18 à
l'Assemblée Territoriale. Gas t on
FLOSSE qui connaît bien son monde donnait
,au sémillant maire de Mahina un joujou à
la mesure de ses ambitions: la présidence
de l'Assemblée Territoriale pour la dure:
de la législature précisait le contrat de
mariage. Par contre, il conservait pour
1u i 1a haute ma in sur 1e travaillé gis1atif en plaçant J. TEUlRA à la présidence
de la Commission Permanente, et sur l'exécutif bien entendu.
Très rapidement, après avoir joué quelques temps avec ses nouveaux joujous, le
Président
de
l'Assemblée Territoriale
découvrait que Gaston FLOSSE avait en
réalité TOUS les pouvoirs et qu'il n'était
pas du tout décidé à en partager la plus
petite parcelle. Il avait été possédé dans
ce mariage qui était censé être un mariage
d'amour et qui n'avait été en réalité
qu'un moyen génial utilisé par Gaston
FLOSSE pour accéder aux commandes. La
mariée découvrait un peu tard qu'elle
était trompée et que dans toute cette affaire, ce n'était pas d'amour dont il
était question mais plus prosalquement de
pouvoir.
L'humeur du couple s'aigrit rapidement,
les conjoints firent rapidement chambre
à part et lorsqu'ils s'attablaient pour
partager quelque gâteau, il ne faisait pas
bon pour un chat de s'aventurer sous la
table car les coups de pieds dans les
tibias étaient monnaie courante.
Le divorce fut prononcé quatre mois plus
tard. La mariée tempétueuse et embarrassante fut congédiée et l'époux ayant'
repris sa liber.té partit à nouveau en
chasse pour une autre aventure ... car
chacun le sait, Gaston FLOSSE a l'appétit
solide ...question pouvoir ....
l. .. h Ü'l du. /)1.1'111 (' e 'L Qp.Lsode)
* * * * * * *
.$!Jes poissons Cftuisont f)ans une même macmite, on ne peut tiree q.u'un même bouillon.
GP'tovez:be}'nat~ac/U'
,
Ci)
Eulletin de liaison de Ia Mana Te Nunaa ISSN 0153-6869 tirage 1500 ex.
Conceptionmilitante' réalisation militante - impressionmilitante - distribution militante
23. no Tiunu/
.Juin
1rE FAAROO E TE PORITITA
EIOMUARAA
I teie mau hepetoma i mairi ua àtutu
te parau 0 te feià faaroo e faaite
ra i
to ratou manao no te tahi mau ohipa tia
ore ia ra tou no te oraraa
i roto i teie
nei ao. Te faaineine
nei te Papa e tere
i Poronia,
i muri aè i to'na tere i Nicaragua ma. Ua faahiti
pinepine-atoà-hia
te
parau Cl te' rururaa a te mau orometua tatorita
no Marite,
inaha i faaoti
iho nei
ratou e patoi i te faatereraa
a te Peretiteni
REAGAN,0 'ia
i faataa
i te ta h i
tuhaa moni rahi no, te haapaar i â i te nuu
faèhau mari te.
éltoê noa 6aar:ooe upootia, oia te 6aar:~o e ote e vi i te mau tapu
(!). (!)Iiytch
I '0 tatou nei, e piti
te huru i tupu atoà.
ohipa
mai teie
-Te mea matamua roa,
te manao ia 0 te
orometua Philip
PaTTER, papai parau matamua 0 te Apooraa Rahi Amui a te mau Ekalesia,
ta tatou i faaroo mai roto mai i te
âfata
teata.
Oia mau, ua faaite
mai teie
tia no te faaroo porotetani
i to'na manao
pa t o i, i te mau t arnat amat ar aa âtomi i Patifita nei e i te mau vahi atoà ; ùa haapapu
atoà mai 0 'ia i to 'na manao turu i te
nunaa èreère
no Tara toni e ani nei i te
CD
te taa 0 te tahi mau
Tiàmaraa. Ua r ûr
taata i '0 tatou nei no ta ratou haè.
û
Te piti 0 te ohipa, teie la na vahine
e maha
e piti no Mar ite e e piti no
Tana{a, i teremaii
'0 tatou nei. Te tere
nei ratou na Patifita no te titorotoro i
te mau ati àtomi. E tere faufaa mau â
teie, aita râ i faarahi-roa-hia to na
parau e aita atoà i faarooroo-rii-noa-hia
aè i roto i te âfata teata.
Tera, te rahi noa atu ra te feia faar00
porotetani, e f aa t upu a t oà ra i ta ratou
parau i roto i te oraraa a te mau mahana
atoà. Te oàoà ra te tahi paè
àreà te
tahi ra te i no i no ra ia. Te tahi, te haapoupou ra i te Papa ia faahapa 0 'ia i te
mau faatere 0 Poronia etau mahana i muri
iho ua. tupu â te riri ia faaroo atu i te
hoê tià no te·faaroo porotetani ia faahapa
i te Hau Farani.
Te oàoà ra a lA MANA TE NUNM, inaha
a tahi nei te mau teretetiano a haapapu
ai i to ratou tiàraa i roto i .t e i e ao. Tetwnu, no te mea e tuhaa atoà na te mau tià
faaroo i te faaàra tamau noa i te mau tià
faatere 0 teie ao. I reira, te tià ra ia
te faaroo ma te ma, te rave mau ra ia i
ta 'na pahonoraa.
Faaroo
PHILIP POITER
E orometua 0 Philip POTTER no roto i te
tahi âmaa faaroo porotetani e parauhia
i roto i te reo farani "méthodiste". Ua
fanauhia 0 ia i Dominique. E taata èreère.
I te ma tah i t i 1948 i haamauhia ait e
Apooraa rahi âmui a te mau Eka 1esia 0
teie ao i te taime no ta na putuputuraa
matamua roa, tei tupu i Amsterdam. I
reira ua maitihia a Philip POTTER ei
papai parau no te taàtiraa teretetiano
a te mau taureàreà peretane haere haapiiraa. Mai te matahiti 1960 taemaii
te
matahiti 1968, ua rira 0 ia ei peretiteni
no te Taàtiraa a te mau taureàreà teretetiano haere haap i iraa 0 teie ao. I mur i
iho ua maitihia a ia ei faatere i te piha
obipa a te feia âpi ; i muri iho atoà ua
maitihia ei faatere i te Tomite faatupuraa e pororaa i te Evanelia, hou a maitihia ai 0 ia ei papai parau rahi no te
Apooraa Rahi âmui a te mau Ekales i a
te
matahiti 1972. Taemaii
teie nei 0 na
te 'upoo 0 teie Apooraa Rahi.
E teretetiano huru taa ê teie taata 0
Philip POITER ! Ua ite e ua faaroo tatou
ia na, e piti taime i roto i te faanahoraa âfata teata a te Ekalesia Evanel ia.
o Philip POITER, 0 ia te Papai Parau
matamua 0 te Apooraa Rahi Amui a te mau
Ekalesia a teie ao, mai te matahiti 1972
mai â. E taata tiàraa rah i teie i roto
i te faaroo. 0 ia - e tano atoà ia parauhia - te "papa" porotetani.
E mau manao matau-àre-hia
i te faaroo
* * * * *
Hoê a huru te reo a Philip POTTER e to
Martin LUTHER KING, aore ra to Dom HELDER
CAMARA. E reo haruru, e reo faatupu parau
tià. Eiaha râ e maerehia, eita rave rahi
mau taata e hinaaro ia ora teie mau taata
i to ratou faaroo mai teie te huru. E reo
faatupu peàpeà e faatupu maere to ratou,
eita e hinaarohia.
Te parau ra 0 POTTER i te tahi papai veà
: "To matou faaroo, e faaroo faatupu inoino. Te haapao nei matou i ta matou tuhaa
i roto i teie ao, àreà ta te ao ra te hio
ino mai nei la ia matou".
Mea huru taa ê teie hioraa i te tuhaa
a te Ekalesia, inaha e tuhaa h i o-dno-hi a
e to te ao, teie ao i î i te rimatotanui,
te ao e faaterehia nei e te mau ona e
haavi noa nei i te feia veve . I teie
rnahana, e piti huru aratairaa i roto i
te Ekalesia . Te vai nei teie aratairaa
no te tahi huru taata aita e vai nei,
aore ra no te tahi taata i taotootoàhia.
Teie te aratairaa rahi i roto i te Ekalesia. Noa atu e hamani-ino-hia oe, eiaha
oe e t a uà , no te mea e a oe i roto i te
Patireia e e ara mure ore to oe. E faarii
noa oe, e auraro oe i to oe mau raatira
poritita e te mau ona, noa atu ta ratou
harnan
i ino ia oe. E haapiiraa faatiti
teie ia oe, e haapiiraa haamamu. No teie
huru hioraa i parau ai te taata ra 0 MARX
"E "opi um" te faaroo".
e.. aJz.OI1.aa n.o te.. naa.:ttàma
oe i te haapao i te tuhaa eere i ta oe,
oia te poritita. Ua parihia a Martin
LUTHER KING i te pa'è i te manao "conmuniste" e i te ioa 0 teie aratairaa faaroo
ta tatou i faahiti i nià roa nei, oia te
aratairaa faaroo turu ona e turu hui
E hia tenetere, e hia fenua i reira te
haapiiraahia teie huru haapiiraa. Ua rira
te faaroo ei turu i te mana poritita haavi nunaa.
* * * * *
to teie taata
ta tatou e faaroo nei i
te rahiraa 0 te taime
roto i te vaha
o te mau teretetiano, e mau parau huru
taahoa la, inaha, eere i te mea n i uh i a
nià i te oraraa 0 te taata
e mau
parau aore e hotu e noaa mai. Te vai nei
râ, e te mea oàoà i a , te tahi mau taata
faaroo, e reo ora to ratou, e reo veravera, faatupu i te hiaài i roto i te âau.
la tào mai teie mau taata, e fariu ihoa
te mata, e vaavaa i hoa te tarià e e hio
te mata.
Te vai atoà nei te aratairaa faaroo e
au no te taata e itehia e te mata taata,
no te taata e oto nei e tei tià roa i te
tauturuhia e i te faatiamahia. Eere anei
e te taata râ, te hohoà iho la 0 te Atua.
E aha ia e tià ai i a haavihia te taata.
Eiaha roa, ia tupu te manao faatiama e
te àroraa no te faaora i te taata i roto
i ta na oraraa no te mau mahana atoà, i
te taata ite-mata-hia, i te taata e mauiui nei i roto i te âveià ore e i roto i
to na·pohe. Tera te tuhaa a te {~aroo e
i reira a ia e rira ai ei raveà faatupu
ora. Teie te huru aratairaa e tano i te
mau teretetiano atoà i roto i teie ao.
Teie te faaroo i orahia e Martin LUTHER
KING i' roto i ta na àroraa no te faatiàma
i te mau Ereère no MaTite.
Ua tupu te riri i roto i a vetahi e te
manao faahapahapa : '''Eaha teie huru orometua. Eere teie i ta na ohipa t umu , ta
na te pure noa no te mau taeaè èereère".
I reira râ e faaeà hau noa 'pai ia teie
mau taeaè èreeère ta na, eita ia e pori-
te.. Nun.aa è~e..è~e..
0 TARA TONI
tita... Tera te huru a te mau taata ei ta
e hinaaro ia maitai atoà te tahi pae. 0
ratou noa. la àro oe no te matai 0 to oe
mau taeaè i roto i te titiraa, ua parihia
* ** *
RAHlRAA TERETlTlANO 1 TElE AO
la au i te mau numera i neneihia i roto i te tahi
puta "Britannica Book of the Year 1978", e 4 miria
e 124 mirioni rahiraa taata i roto i teie ao i tE
matahiti 1978 f§. 1 roto i teie numera, e taiohia
1 miria teretitiano ; e teie te mau faataaraa
Teretitiano
984 mirioni taata
Tatorita
567 mirioni taata
Porotetani
345 mirioni taata
"Or-thodoxes"
72 mirioni taata
Mahometa
576 mirioni taata
Faaroo Initia
517 mirioni taata
Faaroo Boudha
260 mirioni taata
Faaroo Tinito (Confucius
175 mirioni taata
,taparahi-pohe-hia
mana,
ua
Noa a tu ra', ua hotu
or ome t ua ...
ta
teie
na
àroraa.
No to na faaroo te orometua tatorita
râ
o IDMEROi taparahi-pohe-atoà-hia
ai i
te taime a haapao ai 0 ia i te pureraa
i te 24 no mati
1980. Na te i e ne i â mau
t.aa t a faarii
ore i teie
huru faaroo to
BOMERO
i rave i teie ohipa. Mai taua mai
â taime ra, ua taparahi -pohe-faahou-hia
â i Salvador hoê àhuru orometua tatorita
e e maha tuahine vahine tatorita
0 ratou
i àro no te feia riirii.
No te mea atoà e te àro nei te orometua
tatorita
râ 0 EIder CAMARA
no Recife
Bresi l i p I ha i iho i te feia r iiri i i
opuahia ai e hia rahiraa
taime i te taparahi pohe ia na. Ua parihia
0 ia
i te.
manao "corrrnuniste"...
e te mau teuteu
ona. Ua tià roa i teie mau orometua tatorita
no Marite àpatoà i te parau e "te
tufaa a te EKalesia râ, te turu ia i te
feia r i-i ", No ratou,
te àroraa a te faaroo , e àroraa ia no te taata.
TE APOORAA RAHI A TE mu ETARETIA
Te Apooraa Rahi âmui a te mau Ekalesia
o teie nei ao, 0 i a te âmui tahi raa 0 na
Ekalesia e 313 0 teie nei ao e faî nei
ia Iesu Mesia ei Atua e ei Faaora. Ua tià
i teie mau Ekalesia
i te rave âmui i te
oh i pà ei tapao faaite
e hoê f aar oo' ta
ratou e faî nei
0 Iesu
te Fatu e te
parau aratai
i taua faaroo râ, te Pipiria
la. E 400 mirioni
te taatoàraa
0 te mau
taata
e tiàhia
nei e teie Apooraa Rahi
i nià i te rahiraa
e 980 mitioni
teretetiano i roto i teie ao.
1 te mau hitu matahiti
atoà te putuputu
ne i te mau t i 0 te mau Ekalesia mero 0
teie Apooraa Rahi i te vahi hoê no te
feruri
âmui i te tapura ohipà e au ia
haapaohia.
Ua tupu te rururaa
hopeà a
teie Apooraa Rahi i Nairobi
i te fenua
Aferita,
i te matahiti
1975. 1 teie matahiti,
e tupu â te one raa 0 te rururaa
a teie Apooraa Rahi i teie âvaè âtete
i
muri nei i te oire no Vancouver i Tanata.
à
Ua haamauhia hoê Tomite Faatere
i teie
taatiraa.
Na' na e faarraho e hiopoà i te
faaohiparaa
0
te mau faaotiraa
ta te
Apooraa Rahi i rave
134 rahiraa
taata
i roto i teie piha faatere.
Hoê putuputuraa ta na i te mat ah i t i , Taa noa atu
ai te reira,
ua haamau-atoà-hia
hoê Piha
faatupuraa
parau e 0 Philip
POITER te
faatere
0
taua piha ohipa ra, mai te
matahiti
1972 mai â.
la au i te mau faataaraa
e 3 ohipa tumu
e haapaohia nei e teie
Piha f aa t upur aa
parau : te faaroo e to nà faai teraa ; te
parau tià e te taviniraa
; te iho faaroo
e'te faaàpiraa
i te oraraa 0 te Ekalesia.
Teie te huru aratairaa
faaroo e hotu nei
roto i te Apooraa Rahi Amui a te mau
Ekalesia 0 teie ao, i raro aè i te faatereraa a Phi l ip POITER. Ai ta te mau huru
faatereraa
hau atoà e au nei i teie huru
hioraa.
E no reira 0 ia i parihia
ai, mai
ia LUTHERKING e 0 Oscar IDMERO, i te
s- taata
poritita,
eere râ i te orometua,
ia parau 0 ia e horoà i te tiàmaraa 0 te
nunaa èereère
no Taratoni
e ia faahapa
o ia i te mau pu tamataraa âtomi no Moururoa e no te tahi atu â mau tuhaa f.enua.
Te mea e t i tauhia
ra ia na, eiaha 0 ia
i a parau
i te par au no te ao nei,
ia
parau râ i te parau eiaha te feruriraa
o te t aa ta ia mahora. Ei parau aore e
.àpa r aa , Aue i.a manao .i te maamaa ê ! Ua
taui te faaroo, eere mai tahito râ.
i
è
Rosalie BERTELL e 0 Colette TARDIF:
TE ATOMI FAATUPQ POHE
E 275 taata e rave tamau nei i te ohipa
i roto
i te Piha faatupuraa
parau.
Te
faufaa a te Apooraa Rahi i te matahi t i
hoê e 50 ia mirioni
tara mari te. Te vai
nei
ta na PÛ i te oire
no Genève i
Herevet i a ,
o lA MANA TE NUNAA
Te. mau vahine.
Mai te mahana matamua 0 teie âvaè tiunu
tae roa atu i te 17 no tiurai,
te .t er e
nei i roto i te mau motu 0 Pa t i f i ta e
maha vahine,
e piti
no Marite e e piti
no Tanata, no te tuatapapa
i te mau ma'i
e tupu mai, mai roto mai i te mau tamatamataraa
t orni, E mau vahine
àravehi
no
teie t uhaa ohipa. Ua parahi mai ra tou i
nià i te fenua maohi mai te 2 e tae roa
mai i te 9 no t i unu. E tano ia haapapuh.i a
e, e piti 0 ratou,
e tuahine tatorita
ia,
parau-atoà-hia
e paretenia.
à
Na te
tuahine
vahine
ra 0 Rosalie
BERTELLno Toronto i Tanata e faatere
i
te mau titorotororaa
a teie pupu. Ua tui
te roo 0 teie vahine i roto i teie ao,
no te ohipa numeraraa i te fai to 0 te
mariri
ai taata.
Ua fanauhia
o'ia
i te
matahiti
1929. 1 te matahiti
196'6 ua roaa
mai ia' na te parau 't i te tahuà tua toru
no te ohipa numera
û
Ai ta i maoro i muri mai ua t i tauhia
e tua tapapa e hia rahiraa
taa ta i
roohia i te ma'i tna r i r i ai taata
i roto
e toru mataèinaa
r ah.i no Marite
New
York, Maryland, e Minnesota.
0' i a
E tià ia haapapuhia e, e mera atoà te
Eka l e s i-a Evanel ia no te fenua Maohi nei
i roto i te Apooraa Rahi âmui a te mau
'Ekalesia.
0 John rxx:M tane to na tià
i
roto i te Tomite faatere
0 taua taàtiraa
râ a te mau Ekalesia 0 teie ao. Eere te
Ekalesia
tatorita
i te mero no teie Apooraa Rahi, e tano ra ia faaitehia
atu e
te rave atoà nei 0 ia i te tahi mau ohipa
e te Apooraa Rahi.
No to' na àravihi,
mea t i tau-pinepinehia 0' ia e te tahi mau Hau no te mau
ti torotoraa
e au i a ravehia
i 0 ra tou.
Ei hioraa,
ua riro atoà o'ia i te matahiti 1979 ei mero no te tomite hiopoà i te
àti i tupu i Harrisburg,
i roto i te pi!
hûroàraa
uira
àtomi
no Three
Mile
Islands.
Ua titau-atoà-hia
teie
vahine
e te Hau no Auteraria
no te hiopoà i te
feia heru ôfai faatupu
i te puà i àtomi.
Ua uihia
to'na
manao e
te
Hau no
Philippines,
i n i a i te mau fifi
ta te
mau pû horoàraa uira àtomi e faatupu mai.
1 roto i teie pupu vahine,
te vai atoà
ra
te
tuahine
vahine
ra
0
Colette
TARDIFF. Ua àravehi
teie
vahine i roto
i te faa tereraa
i te mau pû rapaauraa
ma' i . Te tumu teie
i tonohia ai 0' ia e
te Hau Tanata i Zair e e i Arteria
no te
haamau i te tahi mau fare haapiiraa
faaineine
i te mau tuati
ma' i. 1 teie mau
taime nei o'ia
te faatere
i te fare haapiiraa
tuati
ma'i
e vai
i Winnipeg i
Tanata.
1 te mahana t or u ·8 no ti unu ua haere
mai teie mau vahine e farerei
i te mau
tià 0 lA MANATE NUNAA.Ua tupu te tahi
àparauraa
i te piha ohipa a lA MANATE
NUNAA.1 mur i ne i e ta i 0 mai ta t ou i te
manao 0 te Taote Alexandre CHAMPES,mero
no te Tomite Faatere a lA MANA
TE NUNAA.
"Aore i roaa mai i teie mau vahine te
taatoàraa
0 te mau numer a e tano
ai ia
ratou ia tuatapapa
maitai
i te mau fifi
e tupu mai mai roto mai i te mau tama ta-.
mataraa àtomi e haapaohia nei i Moururoa.
Teie râ, ia hic noa tatou i te mau ohipa
i ravehia e teie mau vahine i te ara, mea'
faahiahia mau.
E aha e ore ai é tano ia faaau i t@ mau
fi f i i i tehia
e teie
mau vahine
i rote
i te tahi
mau tuhaa
f e nua i te mau f if i
e tupu mai i Moururoa.
ta irne a haapaaihahia
ai
te paura
àtomi
na te r eva . Ua iti
mai teie
mau fifi
i
te taime a rave hia ai teie mau tama tamataraa
i raro
i te fenua.
1 roto
i te mau ti torotoraa
i ravehia
e teie
mau vahine
i te ara,
teie
te tahi
mau fifi
i fa r e r e ih i a :
. Ua tupu i te rahi
te mau mai mariri
ai
taata,
E oioi
te taata
i te maihia
no te mea
e paari
oioi
Tatou,
Mea taere
te tupu-mahera-raa
te feruri-'
raa 0 te tamarii,
Te fanau
nei
te vahine
i te tamarii
mai. Ne te metua vahine
noa anei te tumu,
aore ia ua fifi
te tupuraa
0 teie
tamarii
i te taero
àtomi ?
E t ia atoà anei ia pa r au e, ei ta te mau
tamatamataraa
àtomi
i Moururoa e faatupu
i te fifi
? la matou nei,
eita
roa matou
e tiaturi
i te reira.
Teie
te
mau
itehia
fifi
i
te
E Qhipa na te mau ai vanaa te faito
i
te ina,
aore
la i te mai tai
0 te
àtomi.
Matou nei e.i t-a rnat.ou e haere e poro haere
i te parau e ua î roa te fare mai 0 Mamao
i te mariri
ai taata,
aore ia aita.
Te i e to rna t ou hinaar o
ei ta matou
e
hinaar o i te paur.a àt omi i 0 matou,
no
te rne a ua papu ia rna t ou e roohia
ma tou
e ta matou mau huaài
tamarii
i te fifi".
mau
lA APARAU TE VANAA,
E ORI TE NUNAA
E reo f aa teni teni . i te Maoh.; i te tauruà matahiti
a te Fare Va.na a i te rnahana
raa a Il no t i unu
i te Fare Tauh i t i NUI.
E r eo ôta atoà ra,
inaha i a au i, te tohuraa a te t ehu : "E IIIOU".
E te
Mono-Peretiteni,
Te hinaaro
nei matou e faàtae
atu i to
mat0u inoino
rabi
no te taere
0 ta oe veà
"Te 'I'ahoêr aa " numera 14. Irio rno i te mea
te varavara
noa atura
ta oe veà (inaha
hoê
ve
i te piti
àva
e no teie
no.a 10 no
t iunu
te
horoaraa-hia-mai
te ve-à no te
àvaê mati
e eperera.
Ua mairi
ia e piti
àvaê
à
ê
Eaha
t eri i , te
à
à
ü
]
ohipa
e te Mono-Per e t imatou,
te t aa t oà e t e
nunaa,
10 taata
papai
veà e pa t a hohoà no
te r av'e i ta Oe ohipa,
e merri àvaê matai
roa,
e inaha
aita
te ohipa
e ineins
nei.
1 te mea na matou,
te nunaa e aùfau
ta De
mau teuteu,
e ani oioi
oe ia rat0u
ia faatura
ia matou te hunaa.
E .RED TO MATOU, E FENUA 'ID MA'IDU, E
-- ..NUNAA MATOU". Aue i a parau
i te o ào
ê
la ara mai râ oe mai to oe ra taoto,
te uiui
ra te mana o . E aha ra,
ia neva
vau i tera
e tera
pe ho , ia horoà vau i
to
tar i
i tera
tai e tera
tai,
me.a t.aa
inaha ao.r e e ùna ùna maohi faahou.
Tei
hea
ne i hoi te i ho tupu 0 teie
f enua ,
E ra,
ua t a i t a.i h i a- atu e te Haer.epo . Ua
pohe te veà 0 te i te e te paàr i 0 t e i e
nunaa i te àifenua.
Il
,
à
ia
huru
a ùf au nei
è
Na he-a
i te
faatura
te
nunaa
l teie
nei râ,
te ferurihia
nei te mau
raveà
e pinai
faahou
ai te reo 0 te Haer epo i te rnar upo.. E 'faahotu
f aahou i te
r eo e te peu maohi.
E t auà tuai arre i ra
ho i tei tarapape
roa t.e âau.
Ua api hoi
to tera rnanao i te ma\]. huanane
huru rau.
Te mate a-t u ra te Mao h i e te fanau mai
ne i te Aimaohi.
Aùa nei
mau â te
iho
tuma-ohi
i te noho mai,
eialia
râ te iho
ma-ohi.
Ua tui
te roo 0 Ros a l ie BERI'ELL i roto
i teie
ao, no to'na
aravehi
i to'na
toroà
t ua t apapa
i te mau ma' i ta te àtomi
e
faatupu.
To'na
tere
i 0 tatou nei, e tere
farerei
ia i te hui mana 0 te fenua
e,
e tere
haaputu
parau
hoi no te tuatapapa
te huru 0 te ohipa àtomi i 0 tatou
nei.
, ...J
,J
"cr-: :__.._
Te. tLlaMI'le. TARVHF
Eere i te mea rahi
r oa te t aa ta i hae r e
mai e faaroo
ia BERI'ELL. E riro
paha aita
i.ho a te taata
i i te e te t upu nei
teie
paraparauraa
; aita
atoà paha i ite e ua
tae mai teie
pupu vahine
i nià i te fenua
maohi,
inaha
aita
to'na
parau
i faahitirani-hia.
la
au râ mai ta' na iho
i faai te mai
i hopemaii
roto
i to'na
rima te
taa toàraa
0 te
mau pa r au e t i à roa
a.i
ia'na
i te rave
i te hoê ohipa papu e ia
numera e aha mau na te faito
0 te
ino ta
te pû tamatamataraa
t omi no Moururoa
e
faatupu
nei
aore
ia e faatupu
mai.
la
manao noa pai
tatou
e a.ha la e hor oàh i a
ai.
aita
à
Te tahi
atoà ohipa e faatupu
i te peàpeà i roto
i te àau, teie
ia.:
i te taime
par apa r aur aa , te tai
ra te pahu i r apae
mai i te âua f are haapi iraa
e te or i ra
te tahi mpu taureàreà.
No reira
teie
reo
i ni nei : la âpar au te mau "vanaa",
te
ori ra te nunaa".
te
ra
à
o
Te i e mau anei
to
to tatou
àti
?
tatou
huru,
t auà
cr e
ia
mau
mau
mai
ore
-A pi ti na roto
.i te f aa t ano r aa
te
pinepine
0 te
veà,
hoê arrei ve
i te pi ti
àvaê,
i te àva ê, i te piti
bepe t orna ...
ia
tano râ te roea 0 ta oe e faaoti
i te mea
e tupu.
à
Inaa atu râ ia, pa vera ma i roto
i ta
ratou
taa ore e haere mai e haaj)ii
e teie
t e outou
huru
e t er a to out cu i te.
E
parau
teie
nb te mau vanaa
e tae mai i
nià
i t e ie tenua
e haapi i i te Màohi i
to na pa àri e to na i te.
Aùa nei mau â
teie
parau
i te tano
"E UNAUNAMAOHI
FAAUHANOA, AREA TE AH) F; PURI MAI HA,
E AH) TUMA-OHI lA ft •
A roh i e homa , eiaha
?
-A tahi
na roto
i te aniraa
i ta 0e
papa i veà i a papa i mai i te
par au hur u ànaànatae
ae,
eiaha
râ,
teie
ta ratou e papai: nei, e poè haari
ia.
t eut ëu
Mea faatupu
i teie
paraparauraa
i te
_fare oire
no Papeete.
Te mea ia i faaàrahia
i roto
i na veà e pi t i no te f e nua
nei.
1 muri iho ua taui
i Mamao te tupuraa teie
ohipa.
Hoê noa mahana te maoro i mur i iho,
i
9 no tiunu,
te faahapa
nei te AtimaraMontpellier
i a Rosalie
BERTELL, o'ia
i faahiti
i
te parau
haavare
no
Moururoa
e no Fanga taufa.
Aue
Mai te
mea aita
e fifi
râ,
a rave pai ia a âfai
atu i Farani.
RATA lA GASTONFLO::;SE
la ~aivai
aè a te reo e te iho tumu 0
te Ma oh i . E reo
tiaoro
teie
no te mau
vanaa i te: hui mana ® te fenua,
no te mea
tei i.a Fatou
te t av i r i i te uput a e na
reira
te hui tama ia hoi i ta na ùtuafare
e farerei
i to ratou
metua tane,
to ratou
metua vahine
e to ratou mau tupupa.
ê
1 te mahana toru
8 no tiunu
i te hora
5 mairi
30 minuti,
ua tupu i te fare haapiiraa
tua~ahi
no .Mamao te hoê paraparauraa i faanahohia
mai e te tuahine
vahine
t at or i ta ra 0 RODaI ie BERI'ELL e te' na mau
hoa.
Te t umu parau
te
à t omi f.aa t upu
ino. E 50 noa paha taata
i haere e faaroo
e e ui atoà i te manao Q Rosalie
BERrELL.
Rata
E AHO TUMA-OHI
No reira
i te
a farii
mai e te Mono-Peretimatou manao inoino
no to oe
haarnàua+noa+r aa
i ta matou morï i na roto
i te tihepuraa
i te tahi mau teuteu
hupehupe,
teni
h.iâ .
E TEUTEUNO TE "FAAPUHOJ'U
Ua t ihepu api hia te hoê taureàreà
haa pll
tamarii,
0 Teva
LORFEVRE to na ioa,
i pi i ha i iho i te MOlJ.o-Peret i teni
no te
f a apur e t.ur aa i te hoho
0 FLQSSE ia patania 0 ia e HFD. Ua haapaàri
hia teie
taureàreà
i t~ piha
faatere
Cl te
fare
haapi i raa no te rave
i te oh i pa na te mau
tamarii.
la
nanonaho
te
haapaariraa
e
haere
ia e faaura
ia FLOSSE ! Aue e na
e aiu ma ! 0 te 50 r aa ia 0 te teuteu
te Apooraa Hau.
à
(j)
Polynesia
TE TUMEPALO
E TE MANA FAATERE
Hoê matahi t i i t e i e ne i , e oàoà rahi to
te tahi paè 0 te nunaa i te haaipoiporaa
o Gast on FLOSSE e 0 fui le VERNAUIDN.Ua
tae "r oa 0 RFD no te pa.ta haere i te mau
'horomi r i r aa e no te haruharu
i te mau
parau mahanahana
rio na taata
faaipoipoi
too pi t i . Ua tae atoà mai te mau papa i
vea e aita
e taata
i ore
ite i taua
ohipa râ.
E par au maitatai.
anaè ia
roto
i te
vaha 0 na taata
e piti.
Te reG 0 Gaston
FLOSSE
"E taureàreà
maramarama r.oa 0
.EInile VERNAUIDN" aita
atu.
E
taata
, i toi t o , rave ohipa 0 tei papu mai tai i
te aveià ; ua au roa vau ia na !". la na
re i ra 0 FLOSSE
e tavevovevo te r eo 0
Eïni le VERNAUIDNi te na 0 raa
ê
"
FLOSSE, 0 te hoê ia taa:ta por i t i ta hau
a tu i te mar amar ama, 0 t.e i tapir i ' i piihai iho i a na e rave rau feia aravehi,
e taata riaria
ore i te ohipa, ua au roa
vau ia na".
Aue eNa e ! E no te tapoipoi maite i te
haa i po i po r aa , eiaha
i a, VLIVll,
ua t i t.au
roa hia 0 Cookie GRANDe 0 Charlot paROI
te Peretiteni
0 te mau ona hoo taoa
Na nâ t.i mai t l h ia e toru 0 te Aia Api
e f aa ùt a , ia au i te mau faaaùraa,
ia
Gaston FLOSSE i nia i te t i àr aa f)40no~
Peretiteni
e rra. te mau tià maitihia
0 te
Tahoêraa
Hui r aa t i ra e f aa ùt a ia Emile
VERNAlJIX>l.\J
i nia i te t iàr a a Per e t i teni
o te Apooraa Rahi. No to na mar amar ama,
ua f aaherehere
0 FLOSSE
te par ah i-r.aa
c te Pereti teni
Tomite Tamau no Jack)'
TEUrRA tià faatere
atoà i roto i te Tahoêraa Hui r aa t i r a.. ra h i o hohonu hia te
à
Il
Hoi à tihopu,
faaaùra.a,
eaha te mea ta tatou
:
1) Ua horoà 0 FLOSSE i te hoê tumepalo
mi le VERNAlJIXJN
i a nehenehe
0 ia e
ha uti , eiaha ia f-aa t e.re.
2) Te faatere
i roto i te mau rururaa
a te Apooraa Rahi e ere 0 te Peretiteni
"anaë , 0 te Peret i teni r ve te pae rahi,
e te pae rahi,
0 te Tahoêraa
Huiraatira
na
â
ia.
3) E tupu te rururaa
a te Apooraa Rahi
e pi t i te ime , e piti
àvaè i te matahiti
hoê, e maha ia àva~. Na ~vaè e vaù e toê
ra, tei raro ae ia i te faa.tereraa
a te
Tomi te Tamau.
4)
Ua tapeà te Tahoêraa Huiraa tira
te faatereraa
0 te
'I'omi te Tamau i roto
ia na.
S) Ua tapeà atQà i te faatereraa
0 te
Apeor aa Hau, Teie
t ur a te "aur aa 0 te
faaàuraa
: "e t umepa lo ta Fmile, e mana
f aa te.r e ta Gaston !".
l te omuaraa , ua ha ùt i 0 Emile i ta na
t umepal o e ua oàoà. Mai te hoê tamarii
ua fiu oioi 0 ia, e ua nà:nà i to na mata
i te mana f aa t er e a FLOSSE. Ua maoro roa
ra, ua 'oti
te tà rimaTaa i te mau parau
faaàu i mua i te aro 0 te taatoà.
à
I reira
te mau pe àpe
i 'te haamataraa,
e haere roa. a tu ai i te rahi
i te .hoê
maororaa e maha àvaè i muri i te haaip~iporaa.
rnaha ua taa ê e ua tiamâ 0
Gaston ~OSSE. Tiamâ no te imi faahou raa
i te hoê "vahine api" i te mea ua ite te
taatoàraa,
aita teie ne i taata e nehcnehe
e f a ae a noa e ai ta e "vahine".
à
E taio mai out eu i te t uà t i r aa 0 teie
aà i i t-e numera rA MANAi mur i ne i ;
* * * * *
..La anoi
e ite
h,ill. !Lave. !L€(.u. "i»: i !Loto
i te. hoê. p.an.L II
( Ptuuu: paà '1), nD Mra..;te;ta;tÇ(_)
* * * * *
Vea hepetoma - lA 14ANA TE NUNAA lSSN 0153-6869
papai hia, faanaho hia, nenei hia, opere hia e te mau rauti
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 20 janvier (n° 93) au 23 juin 1983 (n° 101)