Ia mana te nunaa_Bulletin n°100 FT 9 juin 1983.pdf
- Texte
-
1
9 n,a Tiunu/
le
IŒPU1'O)ll\
VEA
22.29
.Juin
bulletin
fepuare
IlilUlm}IIUJil UUI
1 POURQUO1
22.29
UN HéBD.0HADA 1RE
'cv
N° 1
"1
1 VEA HEPETOMA 1
lA HANA TE NUNAA
E. 0p...laraa feruri mad.rehâa
t Toto - j te -tœute Faatupu attira a ~ MANA
rrE MJNAA, e I l1J..Iai te hna-Hfdraa
Tau a te mali vea _0 te ~~nua 1).:1! te
lmau naa-fffiraa
i t;~ haa-pararcraa
i te ~t~lél"ramnTaa
.1 roto 1 te
nunaa ,
HÇ;u te.ie v~ hepetan.n, ua- haaparare 0 fA ,MANA TE
2~ veà· i .te IlJilU
aval! at'ad"oja hDi l 3'80 gop api haama~raa
ta afm'aa _'t- roto.(l. ee
~:1e~:";~~'ipa- 0 ta te maupepu poritdta- -i ore i ravc.. No te ana?
mINAA,
MaLS i!l h~lnit.
nj Ie'r pl\l:;' LcLn ,
"
En effet, la presse f cca l e dite "libr:e.:" ct "objéeti.ve" et "Lndêpendante,i er "libêrul.e" n est qu'un outil i1!IX-mairrs des c'ep i ra l l.s ens qui
p'ossèd~Tlt les actions- dQS j ouenaux e.e qui les liont vivre, Aussi, depuis
plus d'un all •.lU eb,tomu!~du d,tuX' qua.tid.ic!J16. de ta M e.t P''I;;Ù u {li! p" ....WI)Il dt lA 'MANA Tf ,\lU~M
~sau'r qus,nClla tor'mi!(le nos art.Volas $ert la "-8use.),
.Eita rea te mau Uir poritita
c te mtlU ana e ~aaT9
i,a marnmar ama-te
nunee, Ta l'atou opZ(al"aa~
è at~dtai i tfl mDIQQ i l'ote i ts Hoa alla. 'p.ll0pao,
i! _.t'il pP~o 'moitati e iaha LÇ, 'nt.lna~ ia ite faahpu î te marema.
l tete aabaïrn ua tapee te opuarna i nia L te ohip~., ~a lAM_ltNA.'TE ~~
e -p..lpu -atu nei na te nunaa î. te. mau ~epetooliJ a~oa J 13 t.te ou~o'u l tot,? 'i
te -hoe area 'ta irne poto roe te mau ohlpa e te mau ÇlpunTaa stop: e ravèhia
ne_! t Porfnetda nei.
E tae atu teie vea Hepetoi1la i (otoRU ra outou -na, e operehia tu tei~ ven
i te matete mo Papeete nef., e na T'ota atca ' tu i te rima 0 ue maIJ raum
atoâ 0 IA MANATE NUNAi\,
1
t;a r-a-dio et têlé.visi:.on. UI.&i!ltl!J11ela; cOII..(Jlôtée pM. (e H!Ud-Co'llllU-6~a-t
QU'p rn r Iquane 131
te-même, l "auëœ-censune., s' i,nterdtc ni goureuaemenc 'de ..
gOfmet:. rn parole ".)uxr:.e~ponsilbh'_bdtJ p,a..ti, encore p)us depuis notre prise
de ros:i tion en ëaveurde l' inilépenilance,
Ei faa-hcpeuraa
i teie ~ei . ~pi ~~ tuu ~tiJ n~i LA I-\t\i.'M TI! NUNIv\ i. mua
tatou i te boe patau 0 tel. rvrc el {crtlTlraa,.
!la veve fe nunaa
veve Bita' tu~
j
te ferur-rraa e te fu1.amanun8TaJII..1raa_..
1 A TlTAI! f>IIIl TE FERLflIRAA E TE HAA,-fww\ARPl"ARM.
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c-cs r pourquc i, n60s avens dë:eidé_iI'i:upriP1er Chllque lIe!li.a~ne un bulletin
modesl!.e.mots- réguli:er pOUTinfor!lS ''rles ettLirartt s et les sympsthi5ants des
IIOsil;l,OIlS du Parti. sur: l,e-s af'(aües d'üCL"tmlit.ê. -~e bul1.ettin publié Cil
tan_ide(l el en f rançei s ~SOI:~de n~s pc~sse l.e, ~end:~di.,apT.ê~~lid-i. 11 est
disp:oni:ble. au louol de: L\ MANA
TE 1-JIDi1\A, Uno!..d·t.,5tnti.ut"l.onmi.l i ranue est
efl;.eC:l!ué'i!~\I marché de Papeenë et au niveau de '(lhaRllemil'hant: .
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DÉJA 100 NUMÉROS
• Notre. bulletin
de liaison
vient
de
doubler
le Gap des 100 numéros.
Cela
méritait
bien
une présentaticm
U1'1.
peu
spéciale.·
Nous avons
voulu
que vous
sachiez
comment
fonctionne
le
ve' a,
comment
il
est
réalisé
avec
quels
moyens et qui s'ont celles et ceux qui,
semaine après semaine sont responsables
de Sa parutioID..
Avec la fin de la sessi0I). administrati ve,
l'Assemblée'
Terri t0riale
entre
en
"inter-session"
.
C'est
la
Commis,sién
1
•
Permanente
qui se substituera
aux réunlOnEi pleinières
pour régler
les problê)
mes et déba tire
des dossiers
dans
le
cadre
d'une
délégation
de~ pouvoir
décidée par l'Assemblée
Territorialé.
Le
Président
de cette CommissiGm Permanente
Napoléon SPITZ, ex-conseiller
Aia
Api des Tuamotu, apparenté
au Tahoeraa
venant
d '!âtre inculpé
de corruption
et
d'ingérence,
les COri.seillers Territoriaux
de Ia Mana Te Nunaa ont demandé
à
l'Assemblée
Territoriale
dans une q ue8tion écrite
de suspendre
le Président
CD
de
la
Commission
Permanente
de
son
mandat
jusqu'au
jugement
de
son
affaire.
La question
écrite
n'a
même pas
été retenue
par
la conférence
des
Présidents
de groupe
et encore
moins abordée en séance.
Aux
Iles
Sous-le-Vent,
à Uturoa
une
nouvelle
affaire
financière
vient
d' éclore à la sui te d'une
plainte
du Trésor
à l encon tre
du Secrétaire
Général
de
la, Mairie ... Et si la justice
voulait
bien
se donner la peine d'étendre
ses investigations
à toutes
les communes,
on y
découvrirait
certainement
d'autres
surpr ises
du même ordre.
C'est
pourq uoi
la présence
d'une
opposition
au sein.
des
conseils
municipaux
représente
à
nos yeux une garantie
contre
les abus
de
toutes
sortes
que
l'on
découvre
aujourd' hui dans les communes.
On comprend
mieux
désormais
lité
unanime
des
maires
en place
du
Tahoeraa et du Her e Ai' a pour s'opposer
au projet
de loi sur la nouvelle
iorme
de scrutin
municipal
adopté
en France
et dans
tout
l'Outre-Mer
français
EXCEPTE en Pol ynésie.
On ne comprend
pas par contre les raisons
pour lesquelles le Gouvernement
Socialiste
a privé
les citoyens
de Pol ynésie d'un
meilleur
contrôle
sur
la
gestion
des
affaires
communales.
Quoi qu'il
en soit,
la Mana Te Nunaa
continuera
à
l'Assemblée
'I'er r ï't.er i al e
comme ailleurs
à exiger
que les r ëg Les
de morale élémentaire
s'appliquent
enfin
aux hommes politiques
comme elles s'appliquent
au
moindre
citoyen,
aucun
homme riche
ou puissant
ne doit
se
croire au-dessus
des lois.
*
l' hosti-
Presse
*
*
lA MANA : la Mana Te Nunaa a souvent
maille à partir
avec la presse.
Existet-il à votre sens dans le Territoire
des
médias "indépendants
et objectifs n ?
Une nécess,ité politique
époque,
le bruit
le plus
répandu
à
notre sujet était
"Ils ne sont pas mal
ces jeunes
mais ils vont se décourager.
Ils vont
publier
3 ou 4 bulletins
et
puis ils vont s'arrêter".
C'est
en effet
le sort qu'ont
connu toutes les publications politiques
autre que lA MANA.
Le bulletin
mensuel
à l'origine
était
surtout
conçu en direction
des militants
dans
un souci
de formation
politiq ue.
Nous aVONS commencé à 1 000 e xempl a i
res
et
nous
sommes
progressivement
montés à 4 000 exemplaires
expédiés
aux
quatre
coins de la Pol ynésie.
Mais très
rapidement
il nous est apparu
que de
nombreuses
personnes
sans être d'accord
avec
nous
souhaitaient
receyoir
des
informations,
des nouvelles,
des anal yses différentes
de celles
véhiculées
par
la presse
capitaliste
ou gouvernementale.
C'est
comme cela qu'est
né notre
bulletin
hebdomadaire
en
mars
1980.
Nous arrivons
aujourd'hui
au N° 100,
c'est
une étape importante
- à marquer
d'une
pierre
blanche
C'est
surtout
pour le parti J'occasion
de rendre
horr.mage à tous les rn i l i tants
qui "font le
ve' a".
>
lA MANA : Jacqui DROLLET, la Mana Te
Nunaa vient d'éditer
le centième numéro
de son bulletin
hebdomadaire.
C'est une
étape importante ...
Jacq ui DROLLET : Oui, c'est
une grande
satisfaction.
Nous avons commencé notre
travail
d'information
grâce à nos bulletins mensuels
en mar.s 1977, sous l'oeil
goguenard
de nos adversaires
poli tiq ues
Je me souviens
très bien qu'à cette
JO
Essentiel
Un rôle essentiel
car
notre
politique
qui
vise
à l'indépendance
socialiste
et autogestionnaire
de
la Pol ynésie est ABSOLUMENTTRIBUTAIRE
de l'information
des gens et de la formation de nos cadres.
Le ve' a,
notre
bulletin
est en ce sens un outil irremplaçable.
Il nous permet tout à la fois
de SENSIBILISER DES PERSONNES encore
très éloignées
de nous sur le plan des
idées et de la réflexion
politique,
mais
qui sont à la recherche
de leur propre
vérité
il nous permet aussi
d' INFORMER NOS MILITANTS sur les événements
politiq ues,
économiques,
culturels
et
socia ux du Territoire
et de DONNER LA
POSITION DU PARTI, il nous permet de
faire entendre
la voix.
les anal yses et
les propositions
de nos trois conseillers
territoriaux
il nous permet
enfin
de
relier
entre
eux tous les militants
et
les
sympathisants
qui
oeuvrent
pour
l'idéal
socialiste
qu'ils
ont choisi.
lA MANA : Quel est le rôle du bulletin
lA MANA dans le combat politique
que
vous menez ?
JD
La qualité
essentielle
d'un
organe
de presse
écrite,
parlée
ou télévisuelle
est d'annoncer
la couleur
afin
de ne
pas tromper
le client
sur la q uali té de
sa marchandise.
Ce que nous reprochons
aux
médias
dans
le
pays,
c'est
de
tromper
le lecteur.
LORSQU'UN JOURNAL
SE PRETEND INDEPENDANT ET OBJECTIF.
IL MENT.
Il suffit
de voir
comment les propos,
les idées,
les propositions
de la Mana
Te Nunaa y sont déformées,
dénaturées,
insultées
pour être
convaincu
du contraire.
Seule
RTA actuellement
est
ouvertement
affichée
comme Radio Tahoeraa Api. Nous n' y voyons pas d' inconvénients.
Mais nous aimerions
bien connaître
les sources
de financement
de cet
organe de propagande
de Gaston Flosse
et être
assuré
qU:e les deniers
publics
communaux
ou territoriaux
ne servent
pas à financer
une radio qui passe son
tern'p s à ensenser
le Tahoeraa et il vil lipender les autres
partis
poli tiq ues.
Lor sq ue l'on
perçoit
les lie ns étroi i
(liens
humains
et matériels)
ex i s t ant s
entre La Dépeche et RTA, on ne se pose
plus
la question,
ni de l'objectivité,
ni de l'indépendance.
Ce n'est
nullement
une mise en cause
des journalistes
qui y travaillent.
Certains
sont
placés
là par
le pouvoir
pour y exercer
une tutelle
idéologiq ue
mais la plupart
sont
honnêtes
et 8ssa ie n t d'être
objectifs.
Hélas,
et nous
l'avons
vu
récemment
des
pressions
s'exercent,
émanant soit directement
des
milieux politiques,
soit,
c'est
le cas le
plus fréquent,
des puissances
d'argent
qui possèdent
le journal
pour tempérer
ces aspirations'
à l'objectivité
et ces
vélléi tés d'indépendance.
Quant à RFO, reconnaissons
une amélioration
depuis
le
changement
de
gouvernement.
Certains
propos
sont
ten us et diffusés
qui n'auraient
pas pu
l'être
jadis.
Un équilibre
est recherché
dans l'expression
des différents
partis
politiques
sans que les résultats
soient
touj ours parfaits,
mais RFO DEMEURE UN
ENJEU
POLITIQUE
considérable
sur
lequel
le
Tahoeraa
et
Gaston
Flosse
voudraient
bien faire
main basse
pour
achever
leur
main mise sur l'ensemble
des médias ...
lA MANA : Alors, un journal,
objective,
ça n'existe
pas ...
une radio
JD
Non bien
sûr
mais une fois de
plus ce qui importe
ce n'est
pas tant
l'objectivité,
car
sur
les
événements
qui nous enserrent
tous les jours dans
un résea u pl us dense
et pl us impérieux,
chacun se fait son propre
j ugement qui comporte
une part de subjectivité.
Mais l'important,
je crois,
c'est
l'indépendance
des journalistes
face à
tout
pouvoir.
Avoir
la possibilité
de
. 'exprimer
en c ons c l c-n ce sur les événe
ments,
avec toutes
les précautions
d Il
métier
pour se forger
un jugement
han
nête.
Voilà pour nous la Mana Te Nunaa
ce, que devraient
permettre
des organes
!e presse
dignes d'une
démocratie.
Cela passe notamment par des mé d i a s
contrôlés,
-g r s ,
exploités
par
les
journalistes
eux-mêmes
c'est
le cas
en
France
du
MONDE et
du
CANARD
ENCHAINE, nous so uh a i tons que cela soit
le
cas
un
jour
en
Pol ynésie.
Pour
l'instant,
il convient
dans le cadre du
nouveau, code du travail
de renforcer
les droits des travailleurs
et particulièrement
des
journalistes
qui
font
et
défont
l'opinion
afin
de
les
mieux
.ir rner
contre
le pouvoir
politique.
et le
pouvoir de l'argent.
é
lA MANA
letin ?
Les
é
projets
pour
notre
bul-
Toutes
les affaires
concernant
la
presse
du parti
sont tranchées
par le
Comité Directeur.
Les voeux du Comité
Directeur
sont
de
parfaire
l'outil.
Auj our d ' hui nous maîtrisons
l'ensemble
des techniques
nécessaires
à l'élaboration d'un
journal
de qualité.
C'est
li
JD
premier
pas de franchi.
Maintenant
nous
allons
essayer
d'améliorer
le contenu
en
di versifiant
les
ru briq ues. ..
Nous
souhaitons
pouvoir
bientôt
ouvrir
des
rubriques
consacrées
à l'actualité
française
et a ux affaires
internationales
...
il est
important
que nous.
Pol ynésiens,
nous
nous
préocc u pions
a ussi
de ce qui
se
passe
ailleurs...
ne
serait-ce
que
pour en tirer
des leçons.
Jean-Paul
Barral
:
J, P ,B ,: C' est assez simple
choses :
a) du courage et de la foi
l'on fait
b) des moyens matériels
c) des moyens financiers.
il
dans
faut
3
ce que
du
pap i er spécial,
on réal ise une maq uette
du VE' A à l'aide
d'une
photocopie
des
textes
et
des
typons.
Une fois
la
maquette au point,
Secré-
î
ve'a.
Je voudrais
qu'ils
sentent
parti
est
conscient
de
leurs
quotidiens
et les en remercie.
que le
efforts
le
VE1 A a
Avec des. moyens
J.P.B,·
Il y a
c'est
assez
long.
"fait" le VE'A.
le
r '!.C(ppc
de s ducw/l(,_Jds
Sème Etape
Réalisation
négatifs
développés
de
à partir
des
typons
tramés
6ème Etape
On réalise
le montage
final
sur
des
feuilles
de
plastique
transparentes
(triacétate).
Notons
que
le montage se réalise
à l'envers,
le
1 texte
étant
retourné
contre
la feuille
transparente.
Ce travail
est réalisé
sur
une table de montage éclairante
et sur
du papier
millimétré
pour Que le texte
soÏ-t toujours
bien droit.
VE 1 A ça
pl usieurs
étapes
Voici
comment
et
on
1ère
Etape
Comité
de
rédaction.
Discussion
sur l'actualité
locale,
choix
des t h èrnes , choix
des sujets,
répartition
des sujets
aux rédacteurs.
Choix
des illustrations.
~-nécessaires
à l'impression
sur offset et
lorsque tous les textes sont frappés
sur
2ème Etape
Lecture
des textes
par le
Comité
de rédaction,
modifications
reécritures.
Prise de photos ou recherche des photos
déjà classées
dans les
archi ves.
ou
Mais
de
ces
3 facteurs,
le
premier
est
le pl us
important
et de
loin.
Car avec peu de moyens et peu
d'argent,
on peut faire un bulletin.
Il
est par contre
nécessaire
de réunir
la
volonté
poli tiq ue,
la persévérance
du
militant,
la foi dans la démarche
que
nous entreprenons,
Le VE' Ac' est avant
tout un acte de foi des militants.
J.P.S.
fin
JD
C'est
une
pensée
de
fierté
et
d'encouragement
pour
tous
ceux
qui
bénévolement
par
militantisme
sont
les
maillons
nécessaires
de
la
c h a n e du
lA MANA
Techniq uement,
se "fait" comment?
Barral
lA MANA
J . P , BARRAL vous ê tes le
directeur
des publications
de lA MANA
TE NUNAA et aussi
trésorier
du Parti,
Comment "on fait " lA MANA
Comment
la
té
infinie.
Nos
premiers
bulletins
d'information
étaient
tirés
sur
u.n e
ronéo
à main à 1.000
exemplaires
ce
qui a permis à certains
militants
de se
muscler les bras tout en faisant
oeuvre
utile.
Au mois de Juillet
77 nous avons
acquis
une offset de bureau et la qualité
du VE' A a brusquement
fait
un
bond.
C'était
une
étape.
Nous avons
travaillé
5 ans durant
avec ce matériel
et en Janvier
1983, nous avons acheté
une
offset
double
format
qui
nous
permet de faire un travail
plus "professionnel".
Aujourd' hui nous tirons
1.500
VE' A en français
et 4.500 en tahitien.
Chaque
VE' A comporte
entre
6 et
8
pages.
Jean-Paul
lA ,MANA
de
Un acne de foi .des' militants
•
r
lA MANA,:
Le. mot
taire
Général ...
et
une
démarré
volon-
3ème Etape
Frappe. des documents
et
mise
en
mémoire
dans
la
machine
à
écrire
électroniq ue.
Développement
des
films illu.strant
les textes.
4ème
Etape
Correction
des épreuves
puis correction
des textes
en
mémoire,
enfin
impression
des
textes
corrigés
sur
papier
spécial
(stabifane)
permettant
le montage final.
7ème Eta pe : Les montages -a i n s i réalisés
sont mis. sur les plaques
offset et inso
lés
pendant
4 min utes
environ.
Les
plaques
sont ensuite
révélées
et recouvertes
d'une
co u che de gomme pour les
conserver
en attendant
le tirage.
i n i tiales,
1
8ème Etape
Le tirage
sur
l'offset
nécessite 'beaucoup
de soins et beaucoup
d'expérience.
C'est
la pa rt ie la pl us
...p c i a l i st e rétribué.
Ce n'est
pas le cas
du TAHOERAA qui fait payer 'sur budget
public,
par la Vice-Présidence,
un lot
de
journalistes,
de
photographes,
de
techniciens
pour réaliser
la propagande
de Gaston FLOSSE avec l'argent
du contribuable
pol y n s ie n .
--------------~--~----~~.~-------r--------
é
é
lA
MANA
Combien
ça
co te
û
un
VE' A
J.P.B.
Autour de 15 FCP compte tenu
du fait que tous ceux qui y travaillent
ne sont pas payés,
ils fournissent
donc
une coa tr i b u t t on au parti
qui équivaut
à peu près au prix du VE'A lui-même.
lA MANA
délicate
de
9ème
Etape
effect ué
par
( tes) .
l'opération.
Le
une
pliage
équipe
des
de
VE'A
est
militants
Comment est
financé
le VE' A
J.P.B.,
Jusqu'à
présent
le VE'A était
gratuit'
et toutes
les dépenses
étaient
supportées
par l'ensemble
des militants
qui
cotisent
mensuellement
au
parti.
Cela représente
une dépense annuelle'
de
l'ordre
de 1 million
FCP. C'est
beaucoup pour les finances
de notre parti.
Aussi
le
Comité
Directeur
de
Mars,
réuni
à PIRAE, a décidé
de mettre sur
pied
un système
d'abonnement
afin de
réd uire cette charge.
J'exhorte
à ce propos
tous ceux qui ont
à
coeur
de soutenir
notre
action
de
souscr ire ann uellement
à cet abonnement
qui est dérisoire
puisque
nous l'avons
fixé
à 500 CFP.
Je les remercie
par
avance
et
les
encourage
à
en parler
.i u t o ur
d'eux.
Justice
VOUS ETES INCULPE, PREVENU OU ACCUSE
10ème
Etape
partie
fait
par
en
FRANCE
à
La
distribution
la Poste
dans
les
u n cîles,
l'étranger,
une
autre
partie est réservée
à la distr ib ution aux
abonnés
puis
enfin
le reste
part dans
les
comités
communaux
qui
effectuent
une distribution
militante.
lA
tout
MANA
Mais
ça
mobilise
du
monde
ça!
J . P .B
C ' est b i e n 1à la d i ft i cul té e t
le mérite de la réussite.
C'EST ESSENTIELLEMENT DE A A Z UN TRAVAIL DE
'MILITANTS, tous les camarades
qui travaillent
à la réal isation
du VE' A sont
bénévoles
et toutes
les techniq ues du
VE'A, ils les ont apprises
au cours deI'
stages.
Nous n'avons
parmi nou.s a uc u n
Quelle
différence
?
De toutes
les
façons vous êtes dans une situation
peu
agréable
vis-à-vis
de la justice.
Ces
trois termes désignent
une même réalité,
mais si la personne
qui est soupçonnée
d'avoir
commis une infraction
au Code
Pénal se présente
:
*
devant
l'appellera
le
juge
INCULPE
*
le tribunal
devant
tribunal
correctionnel,
PREVENU
*
devant
la cour
lera ACCUSE.
d ' i ns tr uc t ion ,
de
d'assise,
on
on
police
ou le
l'appellera
on
l'appel-
Une fois le jugement
prononcé,
si la
personne
est reconnue
coupable,
on dit
qu'elle
est
CONDAMNEE, si
elle
est
reconnue
i n noce nte , on dit qu'elle
est
RELAXEE GU ACQUITTEE.
Polynésie, an deux de la continuité
2. La trahison
des municipales
Ou' attendions-nous
de
de François
MITTERRAND?
l'élection
de l'import,
de l'autre
on refusait
aux
travailleurs
les droits
sociaux
auxq uels
ils aspiraient.
D'un côté on d'énonçait
les
inégalités
sociales,
les
écarts
de
revenus,
. la
fiscalité
incohérente
et
injuste,
de l'autre
on confortait
les
partis
responsables
de cette politique.
Au mieux
la
redéfinition
d'une
politique
outre-mer
et partie u lIè r ernen t
dans le Pacifiq ue donnant
à la France
de la fin de, ce siècle
de bonnes chances
d'y
être
encore
présente
et d'y
jouer un rôle,
au pire la redistribution
d'un
jeu politique
local à la faveur des
réformes
que
les
socialistes
s'étaient
promis Cl' accorder
au peuple de France.
Ce fut pire
que le pire
Nous
n'eûmes ni l'un
ni l'autre.
La
redéfinition
d'une
pol itiq ue
dans
le Pacifique,
nous
n'eûmes
que
peu de temps d'espérer;
à peine une ou
deux semaines
lorsque
le Président
de
la Républiq ue décidait
de suspendre
les
La pl us belle illustration
de cettè
duplicité
fut donnée à l'occasion
de la
réforme
communale.
Interrogés
sur
cette
réforme
par
le Gouvernement,
nous
donnions
notre
réponse
argumentée
par
lettre
du
30
Aoû t 1982. Nous indiq uions
notamment,
suite aux procès que nous avions engagés à l'encontre
de certains
maires que
la présence
d'une
opposition
au sein
des conseils
m un ic i pa ux , tempèrerait
ou
annulerait
les
excès
de
pouvoir
des
maires en place.
Parallèlement,
des contacts
personnels
avec
le Président
de
la Commission des lois nous rassuraient
pleinement.
Le moins
que
nous
puissions avoir nous assurait-il
était la loi
valable
en
France.
Il
ne voyait
pas
quels arguments
permettraient
de priver
une collectivité
de la République
d'une
avancée démocratique
fondamentale .
tirs
à MORUROA. Une va:gue d'espoir
alors' nous envahit
au m i l Ie u des protestations
véhémentes
et orchestrées
du
monde de l'argent.
Pensez donc, le CEP
c'est
la mamelle de la POLYNESIE et on
allait
la leur
supprimer...
Tous ceux
qui se sont engraissés
depuis
vingt ans
à cette
politique
et qui constituent
la
POLYNESIE des marchands,
comme l'appelait
Henri
EMMANUELLI, adressèrent
sup pl Iq ue s
et
lettres
cl 'attachement
indéffectible
à la FRANCE au Président
MITERRANDCONTRE QUI ILS VENAIENT DE
MENER SUR PLACE UNE CAMPAGNE ACHARNEE...
Sans refuser
bien entendu le droi t à
l'auto-détermination
des peuples,
comment
le pourrait-on
sans trahir
les beaux discours et les grands desseins,
on allait
faire en sorte que l'émancipation
des peuples du Pacifique,
leur accession à la
souveraineté
et au développement soit ravalé dans les faits
à un projet
chimérique
C'est
ainsi
que naissait
le double
langage
du Gouvernement
un langage
progressiste
pour
susciter
l'espoir
de
ceux
qui
attendaient
que cela
change
(ce fut le temps des diatribes
contre la
pol ynésie
des marchands)
et parallèlement un langage
visant
à assurer
que
rien
ne changerait
et surtout
pas le
CEP.
Ce furent
les
concessions
aux
puissances
d'argent
et à leurs
valets
poli tiq ues.
D'un côté on fustigeait
la polynésie des marchands,
la mise en coupe
réglée du Territoire
par les capitalistes
faut
croire
que certains
arguments
déterminants
ont été présentés
à Monsieur
Forni
par
le
Gouvernement
ou
l'équipe
de l'Elysée
puisque
la Commission des Lois proposait
lors du débat
à
l'Assemblée
Nationale
le
jeudi
25
novembre
82, DE NE PAS ETENDRE LE
BENEFICE DE LA REPARTITION PROPORTIONNELLE DES SIEGES DANS LES CONSEILS
MUNICIPAUX, A LA POLYNESIE
(extrait
des
Débats
Parlementaires
JORF) .
La FOURBERIE et la DUPLICITE du groupe socialiste
sont à leur comble lorsque
René ROUQUET porte-parole
du groupe
socialiste
déclare
que "le groupe socialiste
ne peut
qu'exprimer
son regret
devant
l'avis
émis
par
l'Assemblée
Territoriale
de Pol y né s i.e" , mais qu'il
"respectera
cet avis en espérant
qu'elle
comprendra
dans
l'avenir
son erreur"
(JORF W 133 p. 7679).
C'est alors que nous est apparue
clairement la collusion
objective
des socialistes français
et des forces réactionnaires
du Territoire,
AFIN QUE LA PAIX CONTINUE DE REGNER SUR LE FRONT DES
ESSAIS NUCLEAIRES.
Il
o
Assem blée Territoriale
La' majorit_é
a manqué
• Pour la dernière
séance de Sq, session
administrative,
la
majorité
"TahoeraaIndépendants"
a raté
sa sortie
! En
effet', lès trois conseillers
du parti ont
proposé à la conférence
des présidents
de groupe trois questions
écrites relatives aUK divers
scandales
politico-financiers actuels.
Il est bon de savoir
que
cette conférence des Présiclents de groupe qui
se r u.ni t la veille
dé chaque
séance pleinière
est l'autorité
qui établit
l'ordre
du
jo ur ,
Les questions
écrites proposées visaient
é
1) à émettre 'un voeu
Français
pour accroître
la brigade financière,
auprès
de l'Etat
les effectifs
de
à émettre un voeu auprès d1,1 consei l l er
SPITZ J30ur qu'il mette un terme momE;!ntané
à ses I'onc t Lons de Président
de la Comnission Permanente.
2)
sa sortie
date et si la justice
devait se pro non ce r dans q uel q ue s m?is dans le sens de
la condamnation
de M. SPITZ, la maj0rit
actuelle
devra
se démettre
à son
tour car l'on ne peut soutenir
un condamné sans se voir condamner s.oi=-même ,
ne serait-ce
que par l'opinion
publique ..
é
Autre sortie manquée,
celle des conseillers
rapporteurs
de la majorité.
Ils
étaie n t t r oi s , il s ont été de piètres lecteurs
de textes
qu'ils
n'avaient
manifestement pas rédigé.
Le patrimoine foncier
€le la commune de MAUPITI (Iles
SQus-l'e-Vent),
la responsabilité
c iv'il e
du notaire
et le nouveau code des investissements,
t r o i s sujets
qui ne marr-:
pas
d'intérêt
mais
qui
ont'
sombré par
la faute
des ràpporteurs,
intolérants
sinon muets aux questions
et parfai t erne'nt re la v'é s par un Président
cassant sur un trône perché ! L'lin
de-s
rapporteurs
s'est
même r ef ugi
derrière
L' ar gumen t
"question
imb éc i Ie , pas
de
réponse
1
L'on ne saura jamais qui
des deux , du r appor t e ur 01,1 de la question était imbécile,
mais vous avouerez
que traiter
les affaires
d'un .pays avec
une telle légèreté
relève
de la malhonnê te té intellectuelle
et cela e-st g:r=ave.
q ua i en t
é
r
une
modification
du
Règlement
Intérieur
de
l'Asse-mblée
'I'e.r r i.tor ie Lë
dans le sens de l'incompa'ti b i l it
entre
une fo nc t.ion élective
et
la sl t n.at i on d' Ln cul p'é ,
3
pr op o's.e.r
à
é
En y regardant
de près,
ces trois
questiens
concordent
avec
le
souhait
main tes fbi s exprimé par GastOt1 FLGSSE
de moraliser
la
vie
publiq ue.
Alôrs
pourquoi
refuser
d'en
débattre
quand
c'est
le rnement ? Existe-t-il
plusieurs
façons de moraliser
la vie publique
?
Ce n'est
certainement
pas
La raison
avancée
"prise
à partie
personnelle"
qui contribuera
à aller
dans le sens de
la propreté,
bien
au contraire
En
tout état de' cause,
les ce nse i l ler s territoriaux
de la Mana Te Nunaa e rrt pris
~ne
minute
fi omlJ'&ene nous
Il
Les corise.ill e.rs te r r i tor ia u x la Mana
Te Nunaa, quant à eux, n'ont' de cesse
de défendre
leur s Id é= s , le programme
sur leq uel ils ont été él us et l'espoir
gue des rni l l i-er s de f emrnes et dt hommes
de ce pays mni mis en eux. Aujourd'hui
le temps est couvert
et maus s.ad e pour
les pl U3 d érn urrfs mais ne dit-on
pas
qu'avec
du temps et de la patience.
les
feuilles
de mûriers
de v-i.e-n
ne n t robes de
satin?
* * * * *
venf) point aveuf/te et aucune afJonie ne nous ~e'Camouciz,
8}JaUtQ @lVe?:ufY.a
-@~
Bulletin de liaison de la Mana Te Nunaa lSSN 0153-,6869 tirage 1500 ex.
Concept~on mil~~3:_n.~_·réalis~tion militante - 'impression militante - distribution militante
9 n,o Tiunu/
..Juin
A,
E HANERE 0 TE NUME
t. VIA
HEPln'OMA
22.29
bulletin
Icpuare
Hlm))OM1\1)lUIll~
N° J
22.29 tev
1 POURQUO) UN HéBDONADA) RE ? 1
IVEA HEPETOMA
1
Voici
e x a e temen r t.ois
ao s Ut m"TS 1917,
LAMANATE NUNAA
Lançaic la publication de 50n menSIJ,,-1
"tA ~IANA",
NOUlI
avions dit que
la p1tMtii'!Jl~d~ 1106pftt
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 20 janvier (n° 93) au 23 juin 1983 (n° 101)