Ia mana te nunaa_Bulletin n°99 FT 26 mai 1983.pdf
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-
26, no Me/Mai
1
1
1
Le 1undi 16 au soir,
le Président
de
la Commission
Permanente
est
apparu
sur nos petits écrans.
Les trai t s tirés,
l'air
moins arrogant
qu'à
l'accoutumée,
il
devait
répondre
face
à
l'opinion
publique
de son inculpation
de corrupion et d'ingérence...
Le moins qu'on
puisse en dire est que sa prestation
fut
lamentable.
.Lamentable
d'abord
par le ton employé
ui n'était
pas celui auquel nous avait
accoutumé
le
Président
du
C. T.S. ,
onseiller
Terr itor ra l qui était
souvent
el ui du mépris,
du verbe haut et de
,-
_I
l'insulte.
Lamentable
ensuite
parce
que,
venu
pour ,se justifier
il en fut réduit
à
attirer
l'attention
du public
sur
les
erreurs
commises à son sens par d' autres élus politiques
et qui elles,
n'ont
pas été poursuivies
à ce jour.
Lamentable
enfin
car L' ar gument at io n
du Président
de la, Commission Permanente
inculpé
se résume.à
"et les
autres
alors
!" comme si la faute des
autres pouvait atténuer
la sienne.
voire
la justifier.
Il
n'en
demeure
pas
moins
que
le
désir
de Napoléon
Spitz
de voir
la j ustice
se
préoccuper
des
agissements
de
l'ensemble
des
élus
et non
pas
comme
cela
paraît
être
le
cas
a u j ou r d ' hui
d'une
seule
partie,
est légitime,
q uoique tardive.
En effet,
on peut douter
que le désir
de voir d'autres
personnes
sur la sellette
ait été aussi
vif si la
justice
avait
"oub1ié"
de s'occuper
de
1ui.
Pour notre
p ar t et avec
nos faibles
moyens,
nous avons
to u j our s fait
tout
ce qui
était
en
no t r e pou voir'
pour
moraliser
la vie publique.
La suppression des t ombol a s politiques,
les procès
engagés contre
les maires
pour corruption
d' électeurs,
licenciements
politiques ••.
sont
là pour
l'attester.
Monsieur
Spitz rejoint
aujourd' hui le clan
de la vertu
parce
qu'il
est entre
les
mains de la justice.
Néanmoins,
ses accusations
p or t ée s à
l' encon tre des maires de Papeete
et de
Punaauia,
de John Teariki,
du maire de
Mahina,
des responsables
poli tiq ues de
l' "affaire
Enerpol"
sont tout
à fait
à
prendre
en con s i d r a ti en et nous souhaitons
que la justice
enquête
sur ces
affaires-là
aussi.
Et Monsieur
Spitz
lui-même
entre
le
moment où il fut renvoyé
de la mairie
de Papeete
et cel ui où,
profitant
de
l'image
du Ai' a Api, il s'est
fait élire
conseiller
des Tuamotu,
qu'a
fait Monau
sieur
Spitz pour mériter
son salaire
Service
de l'Education
?
A quel poste
réellement
a-t-il
été
affecté
et a-t-il
occupé ce poste et travaillé
à ce pourquoi il était
payé
? Qui peut
dire
à
q uoi était
occupé
Monsieur
Spitz
dans
la f'o n c t i on publique
entre
1977 et 1982
? Et cela
fait combien
de millions
de
l'argent
du contribuable
?
Et 1a cain pagne
territoriale
de Monsieur
Spitz,
Président
du C.T.S.
ne
s'est-elle
pas faite aux Tuamotu sur les
fonds
du Comité Territorial
des Sports
?
Les
maillots,
les
chaussures,
les
ballons
distribués
aux quatre
coins des
Tuamotu
à quelques
semaines
du scrutin,
par qui tout cela a-t-il
été payé
?
Et ça fait
combien
de millions
?
Monsieur Gaston Flosse qui souhaitait
au
moment où ces faits se passaient,
ouvrir
une enquête
sur le CTS et 1'OTESSE se
retrouve
aujourd 1 hui bien discret
à ce
sujet.
bilan
cvcron e s
Qu'un
employé
municipal
de Papeete,
maire de Punaauia,
continue
de percevoir
son
salaire
d'employé
municipal
sans fournir
le moindre travail
à Papeete
cela
relève
de l' abus
de fonds
publics,
sicela
se révélait
exact.
Mais
les acc usations
de Monsieur
Spitz pour
être complètes
et convaincantes
auraient
dû aussi
porter
sur
des personnalités
d~ son parti
:
Monsieur
Alexandre,
LEONTIEFF Con s e i I
1er 'I'err it or i al , puis Conseiller
de Gou
vernement
en 1982 ne bénéficiait-il
pas
lui aussi au titre
de la délibération
N°
8/82
du
18 janvier
1982 du Conseil
Municipal
de Pirae
d'un
2e salaire
de
250 000 F par mois,
comme Conseiller
Technique
du maire (poste 2/CAB).
Et Monsieur
TEHEIURA, en vertu
des
mêmes dispositions
ne bénéficiait-il
pas
d'un
2e salaire
payé par la Mairie de
Pirae de 110 240 F par mois comme responsable
d'animation
(poste 2.JS).
En somme, notre
voeu, le pl us cher
serait
que la justice
se penche
enfin
sur
TOUTES les
"affaires"
de quelque
bord qu'elles
soient,
affaires
qui déshonorenl
depuis
tant
d'années
la vie
publique
de notre pays et qui illustrent
les liens
du POUVOIR en place depuis
25 ans et de l'ARGENT.
*****
ABONNEZ _VOUS A lA MANA
Et Monsieur
G. KELLY, payé à 205 000
F par mois au titre
de r es pon s ab l e MJC
occupait-il
réellement
ces fonctions
ou
était-il
occupé
au démarchage
politique
de Gaston Flosse ...
autant
de questions
que Monsieur
Spitz , aurait
très
bien pu
poser dans la foulée ...
*****
mesures
* Toutes
les
mesures
f i na nc i.ère s arrêtées
feront appel aux impots indirects
qui se répercuteront
sur les prix,
c'est
à dire sur le pouvoir
d'achat
des plus
mal lotis;
* Les élus
de lA MANA TE NUNAA ont
été rejetés
du Conseil
d'Administration
de l' ATR, mesure en contradiction
avec
la volonté
proclamée
par G. FLOSSE de
reconstruire
le pays dans l'UNITE.
Pour
faire
su i te
aux
informations
données
dans le. N° 97, nous vous présentons
aujourd' hui
quelques
détails
sur
le budget
de l'Agence
Territoriale
pour
la
Reconstruction,
ainsi
que
le
bilan
chiffré
des
divers
cyclones
qui
ont
frappé
la
Polynésie
de décembre
1982 à avril
1983. Ces chiffres
ont été
fournis
lors
de la séance
du 28 avril
de l'Assemblée
Territoriale.
Rappelons
que
IAGENCE TERRITORIALE DE LA RECONSTRUCTION(BUDGET)
DESIGNATION
CREDITS (en
~TASS_
1
*OTHS
,f
*Réeval uation de prévision
de recettes
et réduction
d'autorisation
de dépenses.
*Majoration de taxes parafiscales
50
100
1
,
-
j
1
912
545
-
1607
*Emprunts
1500 (Banques)
500 (CPS)
3500 (Etat)
-
;
millions)
'
lA) TOTAL DES MESURES PROPRES:
é
Quant
aux
ouvriers
communaux
qui
auraient
ét e détournés
à des fins personnelles
par Messieurs
Teariki
et Vernaudon
pour
construire
leurs
parcs
à
cochons ou leurs résidences
secondaires,
serait-ce
trop
demander
à
Monsieur
Spitz de ne pas omettre d'interroger
la
justice
sur
les
multiples
résidences
secondaires
de Gaston Flosse à Huahine
et à Avera notamment qui auraient
très'
bien pu être
construites
avec du personnel et du matériel
municipal.
et
lB) TOTAL GENERAL:
7107
1 CYCLONES: BILAN CHIFFRE
1
1
AU 28.04.83
NOM
DATE
CIRCONSCRIPTION
DEGATS (en
LISA
NANO
ORAMA
REVA
VEENA
WILLIAM
Dec 82
Janv 83
Janv.83
Mars 83
Avril 83
Avril' 83
ISLV-IDV
MARQ-T.G EST
T.G.
TG-ISLV-IDV
TG-IDV
TG EST
350
906
1933
3158
10370
non chiffré
[TOTAL
millions
de FCP )
16717
IEnvironnementl
p r o t t t immediat
et degats
Les crues
provoquées
par VEENA ont
causé d'inestimables
dommages aux routes et surtout
des mi l l Ie'r s de tonnes de
terre
ont été charriées
par les eaux.
De nombreuses
familles
ont vu disparaître
qui
leur
maison
qui
leurs
terres
ernpor tée s par les rivières.
'J . Ces ravages
auraient
pourtant
pu être
sinon évités
du moins fortement
atténués
importants
avec un peu ~e bon sens de la part des
autorités
administratives
et
surtout
politiques,
car
les
3/4 au moins
des
dégats ont été le fait de l'EXTRACTION
ABUSIVE DEQ AGREGATS dans le lit
de
nos
rivières.
Et
tout
cela
pour
de
l'ARGENT,
pour
les
petits
copains
de
ces
messieurs
du
pouvoir.
Là comme
dans
bien
des
domaines
l'on
préfère
une politique
développement
L'on
préfère
de PROFIT
rationnel
la margouille
IMMEDIAT à un
du
territoire.
à une politi-
que à long terme susceptible
de préserver ce que nous avons de pl us important,
c'est-à-dire
la terre et la nature.
Toutes
nos
rivières
sont
aujourd'hui
défigurées.
Nous
serions
curieux
de
savoir
combien
coûte
et
coû tera
le
réenrochement
des berges au contribuable 'po l y né s ie n ?
NE SERAIT-CE PAS A CEUX QUI SE SONT
ENRICHIS DANS LES RIVIERES DE PAYER
?
des cenEt tous
ceux qui ont perdu
de
n'est
des
milliers
taines
si
ce
inde
terre
qui
va
les
mètres
carrés
demniser
?
Une seule mesure pourrait
déj à porter
ses fruits
dès le moment, ,de son application
et sans que cela ne nous coû te
il
s'agit
d'interdire
l'extraction
d'agrégats
dans
toutes
les rivières.
A
ce que
nous
sachions
il
serait
fort
possible
comme cela se fait partout
ailleurs,
de réfléchir
à l'aménagement
de
carrieres
tellement
moins
dangereuses
pour notre environnement.
*****
IÉducation]
Ensuite
l' enquê te:
Sur une affaire
aussi délicate,
il faut s'aventurer
avec
prudence.
Avez
vous
téléphoné
au
proviseur
du Lycée?
au Vice-Rectorat?
Si vous l'aviez
fait,
ils vous auraient
répondu
qu'en
effet,
les textes officiels
ont créé une Option A2 au Bacc avec 3
langues
obligatoires
(dont
une
langue
régionale
si
le
candidat
le
désire) .
Ainsi
les
élèves
d'origine
chinoise
peuvent
choisir
au
1ycée
comme 3è
langue le mandarin
qui y est enseigné.
Mais les élèves
polynésiens
ne peuvent
pas choisir
le Tahitien
qui n'est
pas
enseigné ...
mais qui po ur r a it l'être
si
l'administration
le
voulait
vraiment
depuis
deux ans.
Cela permettrait
aux
enfants
Pol ynésiens
de prendre
l'option
A2 avec
le Tahitien
comme 3è langue
obligatoire.
Enfin en cas de doute,
recontroler
les sources.
Avez vous appelez lA MANA
TE NUNAA pour demander
des préc i s i oris
avant
de
nous
insulter?
Certainement
pas
Et ça se prétend
journaliste
Tout au pl us bonimenteur
de foire.
Car enfin,
ce ou cett
journaliste
s' of f u s q ue à l'idée
que les élèves
non
francophones
aient à passer
une épreuve
de
Tahitien
ob-ligatoire
alors
qu'elle
trouve
tout
naturel
que
80% de
la
population
scolaire
de ce Territoire
soit
contrainte
de vivre TOUTE SA SCOLARITE
dans une langue qui n'est
pas la sienne
et passer
TOUTES les épreuves
du bacc
dans une langue qui, n'est
pas la sienne!
LORSQUE LES COLONIALISTES TRAITENT LES
IrID1GENES DE RAC1STES
De quoi
de quoi
S' offusq uer le
(ou
la)
journaliste
anonyme
de
la
Dépêche dans les colones de son journal
du 20 mai...
le lA MANA veut imposer
le Tahitien
comme troisième
langue
au
baccalauréat,
quelle
preuve
d' into
lérance,
de racisme,
c'est
le goulag
quoi
Décidément
les
colonialistes
ne
changent
pas.
En
Calédonie
ils
ont
massacré
les
indigènes,
ils
les'
ont
parqué
dans
des
réserves
comme du
bétail,
ils
ont pris
leurs
terres,
ils
pillent
leur nickel,
ils en tuent encore
q uelq ues uns de temps en, temps pour
ne pas perdre
la main,
et pour finir
ils les insultent
vous êtes
des ra
cistes,
des intolérants,
vous osez rous
péter,
vous
pouvez
pas
trépasser
en
silence,
vivre
dans vos réserves
discrè
tement, . .. ils osent...
ils osent...
ah
les sales nègres
*****
1 Pacifique
1
POLYNESIE, AN DBJX DE LA CONTINUITE,
Père
venir?
FRANCOIS,
ne
vois-tu
Ils vous imposent
culture
pendant
un
vous demandez
s'il
siblc
(et c'est
en
passer
une
petite
une l a ngue et une
que
siècle,
vo i l
ne serait
pas pos
de
effet
possible)
la
épreuve
dans
Examinons un peu ce qui s'est
depuis deux ans entre le pouvoir
liste et la Pol ynésie.
passé
socia-
On a souvent
reproché
au Parti Socialiste
de ne pas avoir
de politique
outre-mer.
Cela était vrai au moment de
l'avènement
de François' MITTERRANDet
c 'étai t un peu normal
pour
un parti
dans l' opposi tion depuis
25 ans. Toutefois,
les
documents
théoriques,
les
motions,
le
programme
socialiste,
les
. premiers
gestes
du
nouveau
Président
de la République,
laissaient
espérer
les
forces
de progrès
et d'émancipation
à
l'oeuvre
dans
les
anciennes
colonies.
Nous eûmes tous Un frisson,
avouons-le,
en
écoutant
le
discours
sublime
de
CANCUN
...
Hélas pour la Pol ynésie,
les options
nucléaires
du
Gouvernement
socialiste
affirmées
très
tô t
par
le
Président
MITTERRAND allaient
obérer
toute perspective
d'évolution.
En effet,
si le CEP
restait,
qu'est-ce
qui
pouvait
bien
changer
en
Pol ynésie.
La réponse
à
cette question
nous l'avons
aujourd'hui
au 'bout de deux ans d'attente,
rien n'a
çhangé.
l ,
rien
Au bout
de deux
ans
il faudrait
bien songer
à faire
un premier
bilan.
lA MANA TE NUNAAav ai t pris l' engagement au soir
du 11 mai de garder
le
silence,
le temps que le gouvernement
socialiste
se mette en place et définisse
en toute liberté
sa politique
outre mer
et particulièrement
en Pol ynésie.
Nous nous aperçumes
très
vite
que
le Gouvernement
Central,
tout socialiste
qu'il
était,
était prêt à s'entendre
avec
le diable
pour peu que ce diable-là
ne
mette pas en cause la présence
du CEP.
On assista
ainsi à une double évolution
parallèle
du Tahoeraa
Huiraatira
et du
Gouvernement Socialiste.
Le seul
fait
de la Nomination
du
ministre
des DOM-TOM d'un
proche collaborateur
du ministre
de la Défense est
en soi suffisamment
révélateur
pour enlever aux derniers
optimistes
du parti
leurs
dernières
illusions.
Il eut
été
plus
sincère
de rattacher
les DOM-TOM
et
particulièrement
la
Pol ynésie
au
ministère
des Armes.
FLOSSE
Gaston
l'opposition
dans
était
passsé
d'un
enthousiasme
servile
vis à vis du CEP gaulliste
puis pompidolien
à une opposition
heurtée
vis à
vis de la bombe rose de Mitterrand.
Le
21 décembre
198i, il déposait
même une
question
écrite
très
dure vis à vis du
pouvoir
central.
Il allait
même jusqu'à
exiger
une RANCON de 8 milliards
CP
par
an au gouvernement
central
pour
d "éventuelles"
nuisances
écologiq ues et
surtout
d' effecti ves nuisances
économiq ues et sociales.
Pour le chantre
des
bienfaits
du
CEP
Gaullo-Pompidolien,
quel
revirement. ..
Gaston
FLOSSE ne
nous aura
ainsi
épargné
aucune
trahison. Après le statut
d'autonomie
interne
qu'il
avait
souillé
de ses imprécations
pendant
si longtemps,
et qu'il
magnifie
aujourd'hui
comme une po-tion magique,
le v oi l
qu'il
trahissait
la cause
du
CEP qu'il
avait si ardamment défendu.
Il est clair désormais ,pour nous
notre
ministère
de tutelle
n'est
celui qu'on croit.
Parallèlement,
le gouvernement' socialiste
manoeuvrait
pour
soutenir
ses
anciens
adversaires
giscardiens
contre
Avec la nomination
de Georges LEMOINE au ministère
des DOM-TOM, lA
MANA TE NUNAA a estimé que désormais
la politique
du gouvernement
socialiste
était
bien
arrêtée
pour
la Pol ynésie.
Nous pouvons
désormais
sortir
de notre
réserve
et prendre
position
sur
cette
politique.
Allons
Monsieur,
ou pl u tô t Madame
la journaliste,
quel émoi, reprenez
vos
.s e n s . . .
et
surtout
que
votre
haine
contre lA MANATE NUNAAne vous fasse
pas
oublier
les
rudiments
de
votre
métier.
D'abord
les sources:
Où avons nous
dit
dans
la question
écr ite déposée
à
l'Assemblée
Territoriale
que
nous
vou
lions
imposer
le Tahîtien
à tous
les
candidats?
C'est votre aversion
maladive
pour lA MANATE NUNAAqui vous a fait
déformer
la teneur
de cette
question
écrite.
langue
maternelle,
histoire
d' évi ter
d'apprendre
u ne 4è langue étrangère
et
voilà que vous vous retrouvez
au banc
des parias:
totalitaires,
racistes,
into
lérants,
adeptes
de l' ob sc ur an t i s me et
du goulag ...
â
à
que
pas
lès
assauts
du
chiraquillon
local.
Les
élections
Territoriales
passées,
l'attitude
des
protagonistes
changea
du
tout'
au
tout.
Gaston
FLOSSE
devint
"raisonnable"
à propos
du
CEP et
le
gouverhement
socialiste
décidait
de
se
lancer
dans
une
compromission
conflictuelle
avec
le Tahoeraa.
Les choses
en
sont
là aujourd'
hui
et la série
de cy-
clone s
entente
ne pourra
que
contradictoire.
renforcer
cette
même: sauront-ils
se créer
une
base
pol ynésienne?
Nous le souhaitons,
car
si
l'UI/C.F.D.T
ne
plonge
pas
ses
racines
dans le peuple travailleur,
elle
se
condamne
à' rester
un
syndicat
sans
racines
qui
"popaa",
une
rose
séjour:
le séjour
durera
le temps d'un
de ses dirigeants.
Il est par ailleurs
très important
de
noter
le travail
considérable
accompli
par
la
C.S.I.P
autour
du
Cod e
du
Travail
Maohi établi
par sa Commission
Juridique.
Il est tout aussi
intéress.ant
de noter qu'autour
de ce document,
les
représentants
élus
des travailleurs
de
la Fédération
des Syndicats
de Pol yné
sie Française
et de la C.S.LP
ont pu
se réunir,
discuter,
négocier et aboutir
à un texte
commun aux deux centrales
syndicales
les
pl us
Impor tan te s
de
Polynésie.
police judiciaire,
commissaire
de police,
garde forestier,
garde champê tre, maire,
secrétaire
de mairie,
préposé des douanes,
médecin
de l'Administration,
gardien
chef
d'une
prison,
géomètre
du
cadastre,
soit un greffier
ou un officier
ministériel
chargé d'encaisser
une recette pour
le compte
du Trésor
ou de
particuliers,
soit un commis ou préposé
des fonctionnaires
et officiers
ministériels précités.
La peine
varie
suivant
la qualité
du
délinq uant.
Les fonctionnaires,
of f ici e r s
publics
et
officiers
ministériels
sont
punis
d'un
emprisonnement
de deux à
dix ans, leurs commis ou préposés
d'un
emprisonnement
d'un
à cinq
ans.
Le
délinquant,
quelle
que soit sa qualité,
est condamné en outre à une amende de
300 à 30 000 FF.
2
L'ingérence.
La loi pénale répr ime
les prises
d'intérêts
par les fonctionnaires,
les officiers
publics
et les représentants
légaux
des
collecti vi tés
publiq ues,
dans
les
actes,
adj udications,
entreprises
ou régies
dont
ils
ont l'administration
ou la surveillance.
Le délinquant
est puni d'un
emprisonnement
de 6 mois à 2 ans ainsi
que
d'une
amende au moins égale aux douzième et ne pouvant
dépasser
le quart
des restitutions,
et déchu définitivement
de l'exercice
de toute
fonction
publique.
0)
Cet évènement,
passé
sous
silence
dans la presse
des patrons
et sur les
ondes
-qui
ne doivent
pas faire
de
vaguesde R. F.O, constitue
sans aucun
doute pour les travailleurs
d e Polynésie
une" avancée très importante.
En s'asseyant
à la même table
que
la F.S.P.F,
la C.S.LP
a démontré
sa
capacité
de dialogue,
de négociation,
de
concessions,
lorsqu'il
s'agit
en fin de
parcours
de l ' In ter t des travailleurs.
ê
*****
*****
'-Syndicalisme]
3
Lac orr u pti 0 n . =L:..::e:__.:::d:..::é:.::l:..::i:..::t
tion
de
fonctionnaire
comprend
trois
éléments constitutifs.
Le délinquant
doit
0)
a) avoir
la qualité
de membre du
Parlement,
conseiller
municipal,
conseiller
général,
fonctionnaire
de l'ordre
administratif
ou judiciaire,
militaire
ou
assimilé,
agent ou préposé
d'une
administration
publique
;
b) avoir
sollicité
ou agréé des offres ou promesses,
sollicité
ou reçu des
dons ou présents
préalablement
à l'acc:omplissement de l'acte
r ec he r c hé ;
c ) avoir
accompli ou s'être
abstenu·
d'accomplir
un acte de sa fo n c t.i on en
raison
de l'offre,
de la promesse,
du
don ou du présent.
Les peines
applicables
sont
un emprisonnement
de 2 à 10 ans, une amende
égale au double de la valeur
des promesses
agréées
ou des
choses
reçues
sans pouvoir être inférieure
à l 500 FF
et la confiscation
des sommes ou des
choses reçues.
Lorsque le délinquant
est un juge prononçant en matière criminelle
ou un juré (fui s'est
laissé corrompre
en faveur
ou au préjudice
de l'accusé,
il est
puni de cinq à dix ans de réel usion.
(Dictionnaire
DALLOZ de DROIT)
******************
PRECISIONS
LA MONTEE DU SYNDICALISME
LES DEVOIRS DES FONCTIONNAIRES
...
Après
la
C.S.I.P,
un
deuxième
syndicat
de gauche
vient
de se créer
sur
le
territoire:
l'Union
Interprofes
st on ne lIe
C. F. D. T
(Confédération
fran
çaise
démocratique
du Travail).
D'em
blée,
ses prises
de position
ont retenu
notre attention:
pour la C.F.D.T,
seul
lA MANA TE NUNAA propose
pour
la
Pol ynésie
un "projet
de société";
pour
la C.F.D.T,
le nucléaire
est un péril;
pour la C. F. D.T, le gouvernement
local
-Gaston
FLOSSE- est
responsable
du
scandaleux
retard
social
dont
sont
victimes les travailleurs
de Polynésie ...
Depuis
quelques
temps,
on
entend
"beaucoup parler
de corruption,
d' ingérence,
de faux en écriture,
de trafic
d'influence,
autant
de délits
qui s'appliq uent
aux
fonctionnaires
et
aux
agents de la collectivité
publique.
Cette
analyse
de la société
pol yné
sienne
dénote
que
les
dirigeants
de
l'UN/C.F.D.T
ont une claire
conscience
de
classe.
Mais cette
conscience
de
classe,
cette
conscience
dont sont vic
times
les
travailleurs
de
Polynésie,
sauront-ils
l'insufler
à leur
base?
Et
1
La concussion
est la perception,
par
un agent public,
d'une' somme qu'il
sait
ne pas lui être
due:
Elle constitue
un
délit
lorsque
l'agent
qui
a perçu
la
somme est : soit un fonctionnaire
ou officier
public
tel
que,
notamment,
un
pe r ce pte ur ,
un, magistrat,
officier
de
Si en général
tous
les fonctionnaires
sont très
renseignés
sur leurs
DROITS,
en général,
ils le sont moins sur leurs
DEVOIRS. Il n'est
peut-être
pas inutile
de préciser
toutes ces notions
afin que
chacun
sache exactement
de quoi il en
retourne
et que dit la loi.
0)
UN PRESIDENT ET DES CONSEILLERS AUX
ORDRES!
Le dernier
vea lA MANA n'a
pas eu
l' heur de plaire
au président
actuel de
l' Assemblée Territoriale
qui l' a fait savoir publiquement
lors de la séance du
jeudi 19 mai. En effet dans le N° 98 de
lA MANAnous écrivions
à la page 2 que
"Chaque conseiller
ne pouvait
n'exprimer, qu'une
fois,
ou pas du tout selon
la largeur
du champ de vision du Président
de
l'Assemblée
Territoriale".
Cette
phrase
est
à insérer
dans
son
contexte,
à savoir le "débat" promis sur
la poli tiq ue de reconstruction
de notre
pays
après
le passage
des
différents
cyclones,
débat qui n'a pas eu lieu.
Ce qui est attristant
c'est
pl u tô t l'attitude
du Président
lui-même qui après
avoir
exprimé
son désaccord
avec les
propos
écrits
et en ayant
invoqué
sa
qualité
de démocrate
a tout simplement
refusé
la parole
aux conseillers
de lA
MANA TE NUNAA. De pl us, comptabiliser
* * *
BULLETIN D'ABON}[M[NT à retourner à lA MANA TE NUNAA, BP 1223 PAPEETE
Nom:
Prénom:
Lieu de travail:
Boîte postale:
accompagné d'une somme de 500 F, montant de l'abonnement annuel à lA MANA. Les
chèques sont à libeller au nom de lA MANA TE NUNAA, compte SOCREDO N° 17 185 F
(])
--~-~----des autres
à l'Assemblée
relève
de l'infantilisme
car chacun
sait que les élus
de la majorité
actuelle
ont une fâcheuse
tendance
au mutisme.
Pourq uoi ? Quand
des questions
sont
posées
aux rapporteurs
de la majorité,
ceux-ci
ne répon-
Nous avon~ dévoilé dans notre numéro 97
les 2 subventions reçues par la M:J.C. de PlRAE:
10 millions le 9 Mars (Arrêté N° 257 SCG) et 2
millions le 31 Mars (Arrêté N° 347 SCG) en posan
la question de savoir si ces 12 millions n'é
taient pas de l'argent public détourné en faveu
de Radio Tahoeraa Api.
En réalité nous nous sommes quelque peu
trompés sur le chiffre de 12 millions et vous
rez bien nous en excuser car un lecteur asside lA MANA TE NUNAA nous a s i qne Ié qu'en plus
de ces 12 millions la MJC-RTA devait recevoir 5
millions de mieux inscrits au budget primitif de
la commune de PlRAE. Cela porterait à 17 millions
l'effort consenti par tous les contribuables de
Polynésie pour subventionner la radio de Gaston
FLOSSE •.. Nous serions très intéressés de saVoir
le détail de l'utilisation de cette somme importante, afin de dissiper tout risque d'interprétation.
Si certains services ont vu leur budqet
mput pour cause de cyclones, il semblerait que
MJC de PlRAE ait plutôt bénéficié de ral>
s... Il Y a des
é
pas
et
tournent
désespéremen
t
eurs
regards
vers
l'estrade
des coneillers
de gouvernement!!
sont que des machines
à (mal)
ire
des
textes
ne sachant
la plupart
u temps de quoi ils parlent!
Dans ces
il est très
facile
de comptabilitemps
de parole
et il ne faut
espérer
entendre,
ne serait-ce
q.ue
'espace
d'un
instant,
le murmure
de
onseillers-muèts.
Si demain devait
être
ifférent,
nous
serions
les
premiers
à
us en féliciter
mais hélas cette hyporisque
de n'être
qu'un
rêve
et
conseillers
de la majorité
quant
à
resteront
des
conseillers
godillots
service
d'un
parti,
lui-même
aux
de la bourgeoisie
ct' affaires.
La vengeance est un plat qui se rrange froid, dit la
sagesse popula ire , Pourtant, certains rraires Tahoe
raa n'ont p3.Slaissé refroidir le"rma" : des carrnra
des de Tiarei nous ont alertés sur des cas scanda
leux de "chasse aux sore i ères ".
13 M<\RS Les élections mmic ipa l es ; Daniel
Iri ti se présente contre Albert Taruoura, qui l'an
rorte.
er M<\RS 7 AVRIL:Mrrguerite IRITI, Louis IRITI,
Isidore IRITI, fille et frères de Daniel IRITI tous
trois employésrrunicip3.ux, sont LICENCIES.
MJI'IFSOFFICIELS:contrats non renouvelés ,absences
non autorisées. Le haut-ccmnissalre a été saisi de
l'affaire,
en proloi5R à un procès devant le tribu
nal de travail.
NOUSRAPPELONSA NOS LEX::TEURS
QUECE W99 DE lA MANAEST LE DERNIERDISTRIBUE GRATUITEMENT.
SEULS CEUXQUI SERONTA JOUR DE LEUR AEONNFMENT
ANNUEL DE
500F CFP SE VERroNT DESTINATAIRESDES DIFFERENTSW A PARTIR DU W 100
éJ3~'i:mi tes innornbiables ptobtèmes qui s'0DDtent B'eusc-rnémes,
choisit ceux Bont ta sotution intëcesse t'homme, c'est tà te mùite· Be ta safjesse ...
&'<tant
élèêves a'un »isionnaize 7766
Bulletin de liaison de la Mana Te N'unaa ISSN 0153-6869 tirage 1500 ex.
Concept~on
_~ilitante ~_!éa~isation militante -J.mpres~io~ militante - distribution militante
2S~noMe/Ms'i
ROE TURE NO TE TAATOARAA
• Te horo pupara
nei te mana' 0 0 te
maohi,
i teie nei no temall
fifita.na
e f ar e r e i ra.
Te maui ui nei,
te hepo
hepo ne i, te faataupupu
n e i , te rohi
nei no te ohipa a te mau matai rorof-ai,
te mau ohipa
"pupu"
a te tahi
mau
hut marra no te fen ua e tae
noa ' tu i te
haa var a a hia
na
taara
tao
mafia tei
taparahi
pohe roa i te hoê tama-itî.
Na
'tei e nei mau haaàrepurepuraa
e f aa lrep o
i te mao h i ia f a na u api f aa ho.u e ia
feruri
mai te i te auraa mau no t e i-e nei
mau paroi.
e r eo teie no te mau
paha,
E riro
tu p un a ia ta to u te iho api ia f aa ho't u
i to tatou ora:raa ia au i te niu
pàpà
maohi tei
tatou
h.ir oa tumu
te
hia i nia
i te p aàr i 0 te àrOha,
ta ut ur u e te rave amui.
l raro a' e i teie nei ra' i , aore t aa ta
è aore 0 na e f if I , e na. t ei e n e.i mau
fifi e faatuatiati
ia tatou no te ma.i mi r aa
i te tahi mau raveà no te tinairaa.
Na
teie nei mau rifi e teie mau hape e faa
titiaifaro
i t:e parau no te tana.
E ua'
rire) b.e.i te tano ei hiaairaa,
i na h a e
faaiho Gia i te aroha,
i te parautia,
i
te hoê; faanahoraa
aore ia 'i te hoê ture
no te taatQaraa.,
Teie râ,
ua haapaè
hia ta taua no
f aa ho u
0
to
CD
mea tei
roto
ta ua i te faatereraa
a
te hau taparu
e te hau tamaru.
Te n i u
e te tumu no teie ture
ua faanaho
hia
te reira
na te mau huimana
aore ra na
te mau ona e to na mau teuteu
no te
haaviraa
i te mana hune . Te hoê aratai
raa
p p
hia
i te
hiroa
tumu
0
te
farani
o i a ho i te faatitiraa
te hui mana
i te rna n ah u ne ,
Ua patu
ratou
i teie
ture
no te
paruru
ia ratou
e ta ratou
mau faufaa
e i a h a râ
no te haa varaa
e no te faa
hàparaa ia ratou.
Tae roa mai i teie a not a ù, ua r i r o
noa te ture
no te paruru
i te mau ona
pute roroà
e i te tahi pae taata.
Area
te feia r ii r ii tei rave
i te mau ohipa
tia ore i te ture
e faa ùtuà hope hia
ratou no te hape ta ratou irave.
Te ui ui nei te mana 0, eaha te va hi
taae
te
huimana,
te
huiraatira
e te
manahune
ia rave hoê a ' e hape ? Eaha
te vahi
taae
i te hoê farani,
te hoê
tinito
e te hoê maohi ia rave hoê a ' e
hapa ? No te aha ta te tahi e haavivi
ia haava
area ta te tahi e faataime
ia
te
à
à
1
?
. Ua tia
roa
te
ICPoNtita!
tei hape i mua i te aro 0 te ture.
Teie
râ, eiaha no te hoê a ' e hape ua taa ta
te tahi utuà no te teatea
0 to na i r i e
no te rahi 0 ta na rno n i .
Mea t i a ia haama u hia te hoê ture
no te taatoaraa.
Te hoê ture aore â na
e maitiraa
i te huru
0
te taata
e te
rahi
0 ta na
faufaa.
Te hoê ture
aore
â na faataaraa
i te hapa noa tu eaha te
huru
0
to na
tiaraa
tivira,
huimana
aore ia manahune.
la riro taua ture râ
ei aratai,
ei t i a a u no te parau
mau e
te tura.
Noa tu eaha
te huru
0 te
mau fifi
tâ taua e farerei
e tià â taua,
e haa â
taua,
e patu â taua no te arai e no te
faatia f aa ho u ia taua.
No teie nei ma u tumu,
mea tia i te
ture
i te tamâ i te ùri ùr i , e te hava
hava tei rave hia, e ia faaùtuà
i te mau
huimana
no te mau taviriraa
e te mau
punu raa ta ratou
i rave i te faufaa a
te n unaa.
la rave
te ture
ta na ohipa
mai te tia ma te f ar i i ore i te mau faa
heporaa
a tera
taata
e. tera
pupu
pori
tita e ma te faatia
i te parau
e HOE
TURE NO TE TAATOARAA.
1
.
.
aita te mau tia 0 lA MANA TE NUNAA •
mamu i roto i te Apooraa Rahi. Ua malt!
hia ratou
no te paruru
e te taut ur u t
te feia rii r Li , 0 te ohipa la 0 ta ratou
rave
nei i roto
I: te Apooraa
Ra hâ ,
noa 'tu â te h uru 0 te Peretiteni.
EtaU·
to te mau mea atoa
1
1
e
1
1
te f e i a toà
faa ùtuàraa
1
E FAATERE RAA FAATITl
1 te
mahana maha 19 no me, ua t up u faahou
te rururaa
a te Apooraa Rahi i raro ae
i
te
peretiteniraa
a Jacques
TEUlRA
tane.
No to na au ore i te mau papai
a lA MANA TE NUNAA i roto i te vea
numera 98, ua faahi ti oia i to na manao
faahapa
i na mero apoor aa rahi
e toru
o lA MANA TE NUNAA i te hoê maoro raa
hoê afa hora.
Ua n umera oia 'ï' te rahi
raa 0 te taime p ar a upa r au r aa ~ te reira
pupu e te reira
pupu ·i raro ae i ta' na
faatereraa.
Ua faaoti
oia i te na 0 raa
e, e ere oia i te hoê peretiteni
faatiti
e pereti teni
râ 0 tei
far ii i te mau
manao atoà 0 te mau mero tatai
tahi 0
te apooraa ra hi .
1 te mea ua faahapa
oia ia lA MANA
TE NUNAA e te mau papai
i roto i te
vea lA MANA N° 98 ua ani na mero e
toru 0 te pupu i roto i te apooraa rahi
i te parauparauraa
no te pahono atu i
te mau· manao a te pereti teni.
Ua tupu
.te maere
i te mea ua horoa
oia i te
parauparauraa
i roto
ia Pierre
HUNTER
e aita
i roto
ia lA MANA TE NUNAA.
Aita hoi 0 Pierre
HUNTER i papai i roto
i ta tatou
vea e aita
atoa
i faahapa
hia.
Mea
la huru
faatereraa,
e horoa
i te parau' i te taata 0 tei ore i faaha
pahia
e haamamu i te mau mero i faa
hapa
hia
E ere
anei
te reira
i te
faatereraa
na te par upar u, te haamataraa
, i te faatereraa
faati ti ? Noa' tu te r e i r a ,
ê
"
u.a raa ra ;te. ;tah-i. iuua
VlO ;te. ;te_cUe.a a t» na ..iJû.
e. no re lLaM a ;tana ma ni., Il
PARAU API POTO
28 no
-rio te
1 . roto
i te rururaa
eperera
1983, ua tu u atu na tià e toru
aniraa
1
o lA MANA TE NUNAA e toru
mua i te aro 0 te mau me r o 0 te Apeo
raa Rahi.
A tahi,
ia haamauhia
hoê tute i nià
i te faufaa
a te taata
tatai
tahi
ia au
i te fai to 0 taua faufaa
râ e ia faataa
hia te tuhaa rahi 0 te moni e noaa Illai
no te faahoi i roto i te hoê taime poto
noa i te moni i a it ar ah uh ia mai no te
faanaho
faahou
i te or ar aa 0 te taata i
ino i te mau matai r or of at •
A p it i , ia haamau te Fenua i te hol
poroiraa
taoà na na, no te hoc mai i te
ara
te maa e te mau tauihaa
e art! ..
pinepine-hia
nei e te taata
(ei 'hioraa
te mau tauihaa
fare).
Ei ravea
teie
no te arai
i te hoo rahi
e riro
i te
tupu
mai.
i muri aè i te vero i fate
reihia.
A tor u , ia haapapu
mai te mau metO
atoà 0 te Apooraa Rahi tae noa atu i te
mero 0 te Apooraa
Hau. e haapao
nei i
te ohipa no te haapiiraa
i te fenua ne i ,
e aha te tumu aita te reo maohi i ô !
roto i te mau hiopoàraa
no te ti ta u i te
"Baccalaureat"
mai
te
reo
tinito.
la
.anihia
i te Hau Farani
e faatitiaifaro
i
teie ohipa tià ore.
E riro atoà oe i "te maiti i te 'pit i
a te hioraa,
oia e hoo roa mai i te mea
ta ta âau i faahinaaro.
Aita e faahapa
raa i reira.
Teie râ,
i hea e noàa mai
ai te moni ia oe. 1 nia i teie fen ua
maohi, e peu matauhia
i te hoo tarahu
mai i te tauihaa
i te toa. Te tahi noa
tino moni nainai e horoà atu, ua oti te
ohipa e ua faanao oe i ta oe i faahina
aro.
Ua faaohieroahia
ia huru
peu, la
tatou nei. E hia ae rre i taata i na reira
e na r e i r a noa nei, tae roa i te feia e
fifi rahi i roto i te oraraa.
E haarna n ao.
e ia na reira,
e utuà to muri ia ore ia
pee te tarahu.
Ua oti te tahi mau taata
fenua
i te
har u hla , no teie
â mau
maitai i faahinaarohia.
I~Ta~ihaaraJa tauihaal
te fei a ravai e te feia r i i . Ahirï e ona
anaè tatou,
mea faahiahia
roa atu la.
Eere râ te reira.
Te haamata nei tatou
i 'te
a atu i r oto i te vaa mataèinaa
i
reir a te taata hoê e faahiahia
noa ai ia
na iho, ma te tauà ore atu i tona taata
tupu.
E vaa mataèinaa
te reira
i haa
mau'a i n i i te faanao a te feia ravai.
à
Te vahi maere pai:
i faatupu' a teie
faaiteiteraa
ta ui haa i te taime e tei roto
te taata i te -f if i . E ohipa rii haamaau
taata paha ! E a ha i ore e faataime atoà
ai no te tahi mahana taaê.
Hoê a huru
e i nia i te ati 0 te taata te ona e imi
ai i ta na api.
E ara tatou
eiaha
ia tipee
noa, a
moe roa ta tatou hiroà taata maohi tiàmâ
i nia i ta oe fenua.
Ua rahi te mau fifi
e faaheipuni
nei ia oe e teie
nunaa
maohi. la ore oe e tià no te tamâ i teie
mau repo, ua ati oe i te totoahia,
E aha atura te mea faufaa ia feruri
tatou:
te fen ua i vaiho' à mai e te
tupuna
no oe e ta oe h uaài,
aore ra
teie mau maitai.
E vai â te fenua a tau
a hiti noa'tu,
eita tera.
Eita e ore tatou i te parau,
i naa
ia huru taata i te maamaa e parau mai
eiaha i a faanao atoa i teie mau maitai.
E ere i te faahaparaa,
e ere atoà i te
faaheporaa.
Mea tano râ ia ite tatou i
te taotia
i ta tatou e rave mai. Eiaha
i te faaapiapi
nca.
000000000,000000
Ua faitohia
tatou
i te
tatuhaahia
te nunaa.
Te vai
moni e ua
nei te ona,
Te haamanao atoà râ tatou
e i
hepetoma a âvarihia
ai teie hepetoma
te
ta
te mau toa i faanaho,
ua âvari atoà te
Far e Tauhiti
Nui i te "hepetoma maohi".
Te vahi
peàpeà
roa,
aita
te mau tià
mana a te fenua i titaumanihinihia,
mai
ia Gaston FLOSSE e tona mau teuteu,
i
tae atoà e âvari
i teie faanahoraa
i te
mahana toru 19 no mê ra. E aha ra ?
i roto i te hepohepo no te ravai ore i
te toata
e tano râ i te feia moni. 0
vai râ pai taata e ore e faahinaaro
atoà
i teie mau mai tai .
NO TE FAAHEIPUNI lA OE
1 te avatea monire 18 no me, ua tae
manihini
atu te mono peretiteni
a Gaston
FLOSSE ma te apee-atoà-hia
atu e te
tahi
mau tià mana no te ienua
nei i
Tarahoi.
Te tumu hoê roa,
te avari
ia
i teie
hepetoma
faai teiteraa
ta uihaa
i
faanahohia
e te mau hoo taoà.
..
Ahani râ hoi te moni ohipa a te feia
rii,
ua tano i te fai to hoo 0 te oraraa,
e ohie â ia te mau opuaraa.
Aita roa
râ,
e moni ino roa ia faaauhia,
ei hio
raa,
i ta te Fave ohipa 0 Taratoni.
Ta
oe, e te Maohi, te moni âvaè ino roa,
o oe e tama u noa nei à i te hoo pate
i ta oe puai ma to hou i to rae. Teie
pai ta Gaston FLOSSE e âvari
i teie
mahana. Eaha te maoro?
Rave rahi
te huru
faatianianiraa
i
te taata
te pereoo
uira,
te tauihaa
fare,
te pei ni , te poti e te vai atu râ.
E tià atoà ia haapapuhia
e ua ànaànatae
mai tai te taata
i teie ohipa,
i tapapa
rahi
atu ai te vahine,
te tane
e te
tamarii
no te matai tai i teie faanahoraa
taa s .
No oe e te taata
rii
nei,
e piti
hioraa ta oe e maiti:
mau
a tahi,
e haapaè
ia oe i teie
mai tai
ta oe e hi naaro
nei e faanao
atoà,
a piti,
e hoo tarah u mai.
Eita e ore e ua tae roa te tahi
pueraa i te faahinaaro
i te mau tauihaa
e vai râ,
no te mea èere i te faaite
iteraa
noa, ei faatupuraa
râ i te hoo.
E hia râ moni. Te u i r aa matamua ia i
fanau,
aita e haperaa,
i roto i te taata.
Eiaha e maere, ua ite papu tatou, e mea
hoo rahi ia mau tauihaa
i a tatou ne i ,
Te taa noa râ ia tatou,
èere i te mau
tauihaa
e noaa
i, te
pae
rahi
'a te
nunaa,
oia te manahune,
e parahi
nei
Mea tià ia haapapûhia
e ia ore oe
e hema i te mau faatianianiraa
a te mau
ona, e tamata nei e ûme ia oe i roto i
ta ratou
herepata,
e ere oe i te taata
fa ufaa ' ore, e taata tiàmâ r
la vai vai
aè
te reira
t i àrnâ r aa ta oe.
E àr o
eiaha i a mate, e ara eiaha te mau fifi
e f aa he i p u n i nei i ta hiroà ia manuia.
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e. iüuà t» muJU.., .{.a on». ia pe.e.te. tMahu."
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1 te
om u a r aa
0
teie
matahiti,
ua
faaoti te Apooraa Hau e haamau i te hoe
piha ohipa àpi i te PÛ Hiopoàraa
Ohipa
no te fen ua nei.
Hoê taata e hinaarohia
no te faatere
i teie
piha ohipa ia au i
te mau faataaraa
i muri nei :
Te. fl.uJw/Laa arYIu.,[ ..{.. MAHINl. :
fl.aw
nà ;te. arYIO ..{.. re 0 hipa.
A tahi,
na na e faanaho
mai te i te
ohipa a te feia hiopoà ohipa,
e, a piti
na na e hiopoà
i te faaohiparaa
i nia
i te fen ua maohi i te ture ohipa api e
haamanahia
mai i teie mau taime i rn ur i
nei
e
te
Apooraa
Rahi
a
te
mau
"députés" .
e. mau ua
ORARAA A TE PUPU
la au i te faaotiraa
a te tomite faa
tere
i tupu
i Pirae
i te 26 no mati
1983,
ua faatupu
te pupu e pae haapii
raa faito
matamua na te mau r aut i , Ua
tae mai te hoe· rahiraa
e 30 rauti
no
Tahiti
e no .Moorea. Ua haapii
hia 1 tu na
tumu parau e pae i muri nei :
te aai poritita
a te pupu,
te ture a te p up u ,
te faatereraa
manahune
e te faa
te.reraa ona,
. te tiamaraa
maohi man ah u ne ,
e te huru 0 te faatupu
maite raa
i te hoê rururaa.
E faatupu
teie
30 rauti
i te haapii
raa i roto i to ratou mau oire i te avae
tiunu,
tiurai
e atete.
Ua mauruuru
te
taatoàraa
e ua ani -,ia faaitoito
faahou â
tatou
n.o te mau haapiiraa
i mua n e i ,
Ua riro te haapiiraa
ei mauhaa papu no
te f aao h tenaa i te r av e amui.
TAPURA FAUFAA. A lA
NUNAA'NO TE MATAHITI 1982
MANA TE
I roto I ta' na p ut up ut ur aa no te 26 no
Mati i l'irae,
ua haamana te Tomite Faatere
a lA MANA TE NUNAA i te tapura
faufaa a te pupu la nu l te mau faataaraa i rnu r i nei ~
Te faufaa
ne
i noaa
mai
8 349
543 fara-
* 3 599 000 farane
te taatoàraa
0 te mau
ta ut ur u avaè a te mau rauti
2 230 316 farane
tauturu
i noaa mai
i te mau taime maitiraa
* 2 120 321 farane moni taa ê no te mau
piriaro
i hoohia,
te tarena
e te vai
atura.
*
Te faaohiparaa
: 7 795 416 farane
*
788 047 farane
no te aufau
i te
vahine rave ohipa a te pupu
;;.
707 000 farane
no te tarah u fare
* - 896 303 farane no te nenei i te mau
parau pia e te veà
211 848 farane no te niuniu
*
190 491 farane no te mau parau faaara na te r e v a
>1<
173 13""" farane
no te 'ui r a
*
·47 tarane
no te mau rata
:1<
·.1 812 607 farane
no te mau tere na
te mau motu
*
584 210 farane
no te mau, tauihaa
o te pu ohipa a te pupu
*
1 866 506 farane
no te tahi
mau
faaaohiparaa
taa ê.
*
~~***********
la au ihoa i te faaueraa
a te ture,
ua faatupuhia
i te fenua
nei hoê hio
poàraa
no te tihepu
mai i te taata
na
na e haapao i teie
mau ohipa.
Aita i
taotiahia
te feia
i hinaaro
e faaô ia
ratou i roto i teie tatauraa.
Ua tupu te
tuhaa matamua 0 te hiopoaraa
i te 22 e
te 23 no fepuare,
area te piti 0 tuhaa
râ ua tupu
ia i te 14 no mati.
E pi ti
na taata
iman uia roa i teie hiopoàraa
o
Didier
KINTZLER i
te
n umera
matamua.
e i te piti 0 Eliane SOUFFET, papai
parau
ra h i
no te CSIP (taatiraa
tiama
paruru
i te feia rave ohipa).
la ite râ te ma 1.1 tià por i tita
0
te
pae rahi e te mau fatu ohipa 0 vai te
taata iman uia roa i te hiopoàraa,
tera
te tupuraahia
i te
mai peàpeà
e te
iiàrià,
no te mea eita ratou
e hinaaro
e 0 Didier
KINTZLER te taata
e faatere
i teie
piha
ohipa
ta ratou
i opuà e
haamau.
E aha râ ? Ua r i àr i
paha
-, I,a
itehia
ta ratou mau ohipa tià ore e rave
nei.
à
No r e i r a , noa'tu
te faaotiraa,
ia au
ihoa i te afaro,
e 0 Didier KINTZLER te
taata e tihepu,
ua imi ratou i te raveà
e vaiho
i teie
taata
na roto i te faa
oreraa
i te parahiraa
ta ratou iho i tuu
i roto i te tata ùraa e na roto hoi i te
titau-roa-raa
i Farani
te hoê taata
na
na e haapao i te ohipa i faahitihia
atu
- - - re/.« ;te. ;tupufl.aahia ..{..te. ma). y.wape.a.
na. E manao no Napoleon SPITZ ta ne ta
to na mau hoa no te pae rahi
i t ur u ,
E tià ia haapapuhia
e ua haamanahia
e
r a t ou teie opuaraa.
A tae hoi e ! Te tamau noa n e.i à oe
e te nunaa
i te haavarehia
e Gaston
FLOSSE e to na mau teuteu,
na roto i
ta ratou
mau ohipa
tià ore.
No te mea
ei ta 0 Didier KINTZLER e fati i raro aè
i ta ratou
poritita,
tera
ia te manaoanaè-raa
e totba
teie
taata.
No ta
ratou
poritita
haavare,
ua tià ia ratou
.:\. te haafaufaa
ore i te tiamaraa
0
te
lloê taata.
Aita noa aè ratou
i feruri
i
te taime i pau i te feia i faaineine
ia
ratou no te hiopoàraa
e tae noa 'tu i te
mau taata i faanaho
mai i te hiopoaraa.
Ua t i
roa atoà i te mau faatere
0
teie
rna ha ria i te haafaufaa
ore i te tomite i
faaoti
na roto i te afaro e 0 KINTZLER
te taata e tihepu.
à
Te huru
teie
no te
haavî e faatura
ore i te
to na tiàturiraa.
hoê faatereraa
taata i roto i
~----
[
TE PfOU TUMU MAORI·
• Aore rea toe, e taàmu ra ia taua i
ta taua iho peu tumu.
Ua hee noa te
tau,
ua pee noa te mana'o,
ua fafau
mai te iho tupuna
i ta taua, teie râ ua
tae mai 0 vera e ta' na atoa peu.
Fea
aera te mana' 0, ua tupu te umeumeraa
e inaha
ua parahi
mai i te fenua,
ua
haamau
ta'na,
riro
è àtura
ta taua,
vehi atura taua i ta' na na tua.
Teie
râ
ua riro
te peu, tumu
ei
aamuraa te iho api i te iho tupuna.
Te
hoê teie àpaàpa
no to taua hiroà tumu
ta te mau tupuna
f af a u ma i na taua.
1 roto i teie nei peu tumu te ite hia
nei te aravehi,
te ite ete'
paàri.
Ua
haamau oia, ua maimi e ia , ua f af a u mai
ha taua.
1 roto i teie ne i peu tumu te
ite
hia
nei
te aravehi,
te ite e te
paari.
Ua haamau
oia i to na oraraa ia
au I te mau natura
e haaatira
ia' na. E
taata faatura
e taata aupuru
e te àtuàtu
te raau e te mau natura' toà. Te hoê
teie taoà ta na e poehere
maite.
E ia
opua oia i te tarai i te vaa, te ta
nei
oia ia manauia ta' na opuaraa ma te ârn u i
i te taatoàraa
i roto i taua ohipa râ.
No te avariraa
i taua vaa râ te faataa
nei oia i te taatoàraa
0 te
inai e noa' a
mai na te taatoàraa.
E no reira ai ta oia
e huanane i taua maitai râ.
Area i teie nei te tupu nei te mau
faaiteiteraa
t a u i haa , te mau hauti
teata
. taata
ora, te mau tatauraa
ori,
himene
e te vai atura.
1 roto i teie nei mau
faanahoraa
ua taui te hiroà 0 te maohi,
ua tipee oia i ta vera e ua rave i te
paàri
0
vera
no te faahoturaa
ia na
eiaha râ i to na hiroà.
E tià ia para u
hia ê ua riro
noa te peu tumu ei haa
mana' oraa i te hoê ohipa tei mate, ei
faarearearaa
i
te
mana' 0,
ei
imiraa
moni, ei ohipa no te hipahipa
e no te
mataitai
noa. Mai te mea râ te t aa ' e nei
te pû fen ua i te fen ua, te iho api i te
iho t u p u na , te toto i te toto,
te tama
1
ù
i te
metua.
Ua ere
e te ere
nei ta taua
mau
tamarii
i ta'na
peu tumu. Aita oia e ite
faahou
ra
i te
faufaa
mau 0 to na
pa àr i , te hanahana
e te tura
0
to na
hiroà t umu . Ua tae roa te tahi pae i te
faaùriùri
ta'na
iho area te tahi pae
te parauraa
ê e feruriraa
tahito e te
haere ra i muri.
Te turu
nei
te
mau metua .i te
tamarii ia faaitoito
i ta' na haapiiraa
no
te mea tei reira
te ora no ananahi,
te
reira te parahiraa
papu no ananahi,
'tei e
râ aore oia i haapii,
noa' tu i ta' na
tama i te faufaa no ta' na peu e· to na
hiroà turnu.
Aore oia i i te ê te faatea
nei oia i ta' na tama i ta na peu tumu.
Ua rohi te tama, ua man uia te tahi pae
area te tahi pae aore i a . Ua faa' au te
mana 0,
i muria' e,
ua
faaoti
ma te
parau
e mea mâ a' e te piro
(bureau)
area
i te
paî taro
mea havahava.
Ua
apapa
hia taua,
ua tatuhaa
hia taua.
Teie te tahi mau tumu i atea ai taua ia
taua iho.
1
1
Nahea taua i teie nei,
e mamu noa
anei ? e faatau noa anei ? Aita anei i
ua oti
tae i te taime no te parauraa
e ua rayai tera.
Mau ana'e
taua i ta taua peu, inaha
te tero nei te aveave na roto i te haa
p ii r-aa , te haamau hia nei te mau taati
raa eiaha te reira
ia riro noa ei
ia
riro râ ei poroi no te faahotu faahou i
to ta ua h i r o maohi.
ê
,
ù
à
Vea hepetoma - IA MAN'A TE NUNAA ISSN 0153-6869
papai hia, faanaho hia, nenei hia, opere hia e te mau rauti
,
CD
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 20 janvier (n° 93) au 23 juin 1983 (n° 101)