Ia mana te nunaa_Bulletin n°88 F 22 novembre 1982.pdf
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22 nt:9~embre 1982 .. 22 nit»nGlIema 1982
1 r'ES
REPÉRÉ•• , 1
Dans le bulletin de liaison N° 2 du Tahoeraa, une grande place est réservée
aux attaques contre lA MANA TE NUNAA (9/10 du journal soyons modestes",),
Cela est trop d'honneur pour un "parti extrémiste minoritaire" comme le dit si
bien le journaliste patenté et payé avec les fonds territoriaux qui est condamné
à 'animer ce bulletin.
Autre fausse vérité notoire: IlIAMANA" ne susciterait aucun intérêt auprès
de ses lecteurs ass i dus ... Si cela était, le Tahoeraa nau-a+t pas condamné tint:
équipe à rédiger sa feuille de choux qui vient de naHre ei. qui est mani f'cstcment
une réponse à notre bulletin hebdomadaire ...
Mais un des rôles assignés au bulletin du Tahoerùa est de rattraper les erreurs
des élus du Tahoera ( - ruif it de voir le zèle et les précautions (et ln longueur
de l'article) uti1i~es dans le N° 2 pour expliquer que Flosse n'avait pas traité
les ouvriet's li~cllciés de la CITRA de fainéants et de mendiants pour être convaincus que 1 lerreur ù bien été co~~ise et que 1 Ion cherche à la minimiser.
Lorsque lion dit quune caisse de chômage "inciterait" les tr-ava i lleur-s
la fainéantise, cela veut bien dire que dans le fond on les soupçonne d'être des
fainéants. Jamais un discours. conservateur neva it été aussi clair et cela a
beaucoup fait plaisir à tous les travailleurs de connaître le sentiment profond
du Vice-Président à leur égard. Toute justification est dès lors superflue. Et
cela fait aussi tres plaisir à tous les chômeurs de Polynésie et d'ailleurs (qui eux
bénéficient d'une caisse chômage) de savoir qu'il existe encore des hommes politiques de cette trempe !
râ
Quant aux "journa1istes" de la presse écrite, nous ne sommes pas fâchés contre
eux, loin de là. Et si nous les traitons de "valets" et de "brosses à reluire",
clest sans méchanceté, ce ne sont que de simples salariês obéissant aux ordres
de leurs patrons, propriétaires de journaux, il faut bien croûter comme certains
nous disent en pl"ivé. Ce ne sont même pas des journalistes, ce sont des travailleurs
exploités comme les autres, pas plus libres que les autres dans leur travail.
[JE
T'AIME, [1)1 NOi'lPWS "
1
L'inénarab1e Christine Bourne, alias Harmony, directrice de RTA et
saire pOlitique du Tahoera à la Dépêche vient de nous donner de Paris
nouvelles assez contradictoires (à propo5 qui lui a payé son voyage?
elle partie du nêcessaire à chaussures de Gaston Flosse et ce dernier
emmené avec lui pour faire reluire ses escarpins à Paris ?).
commisdes
Faitl'a-til
En effet, Christine d ix i t , tout est merveilleux, Emmanuelli est vraiment
un type très bien, efficace, dynamique, intelligent (conme Emile Vernaudon
avant le 23 mai), Gaston et lui, clest le grand amou~, entre eux, ils ne parlent
jamais de roses et encore moins d'épines ...
Mais alors_si tout est si beau, _pourquoi Flosse veut-il sortir la Délégation
de la Polynesie de chez Emmanuel'i, rue Oudinot? Et qui veut-il placer à la
tête de cette Délégation?
Toujours est-il que là où Christine exagère c'e~t quand elle~an~once sans.
broncher que le gouvernement français ne.m~ttra '1ndépen~a~c~ a.l ~rdre du Jour
que lorsqu'une GRANDE majorité des Polynes1ens 1 auront declde a1n51... .
.
Chère Christine, même une PETITE majorité. cela suffira ... c'est ça la democrat1e ...
Laissons les grandes majorités aux régimes totalitaires.
1
BUVGET VES COMMUNES
1
;,
1 }tOURGASTON VE LA PART V' HENRI,
~L/ARGENT DES COMMUNES.,.~
Le saviez-vous? D'où vient l'argent des communes? Dans cette période de
préparation aux élections municipales, il vaut mieux ~tre informés. Pour cela,
_rien de plus facile. Il suffit entre autre de consulter l'é-tu_de.
Itéafuée. pM.
le. BMeau de/.) Subcüv-L6-i.o
tAa~n1-L6 e. à l'AM emblée. Teh '1,LtoJUa1_e.le. 16 -6 eptembite. 1982. Cette etude porte sur l'ensemble des budgets primitifs des communes
~!
de Polynésie.
On y apprend que les ressources communales proviennent essentiellement
de
l. Les dotations du F.I.P. : argent du Terr i to ire , prélevé à hauteur de 25 %
sur les rentrées fiscales du Territoire. Cela représente 2,87 milliards.
2. La Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) : argent de l'Etat, prélevé
sur les ressources de l'Etat et transféré
directement aux comnunes selon
une repartition qui est faite à Paris. Cela représente 1,3 milliard.
3. Les impôts et taxes communaux pour 748 millions. Ces impôts et taxes ne
sont importants que pour quelques communes urbaines (Mahina jusqu'à Punaauia).
Ailleurs, cela représente une proportion très faible des budgets.
4. Les produits d'exploitation du domaine et des services co~munaux : l'eau,
les ordures ... Cela représente que 384 millions.
5. Les autres recettes diverses pour 71 millions.
Voilà d'où vient l'argent qui fait marcher nos communes. Nous verrons dans
les semaines à venir ce que les maires font de cet argent de tous, gue certains
maires ont la fâcheuse idée de considérer comme leur propre argent.
Fait partie de Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 1er novembre 1982 (n° 86) au 20 décembre 1982 (n° 92)