Ia mana te nunaa_Bulletin n°18 FT 22-28 juin 1980.pdf
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22 ~ 28 JU'in
....
1 MIGRATIONSESTlYALii]
Il en va des missions comme des cigognesp elles vont, elles viennent au gré
des saisons. Pour les missions locales, nous pouvons affirmer après une étude
statistique poussée de leur fréquence dans l'année qu'elles sont des missions
toutes saisons. Elles se produisent au gré des nécessités budgétaires ou des
opportunités conventionnelles. En un mot, pour chercher de l'argent à Paris
il n'y a pas de saison, quitte à braver l'hiver, nos valeureux conseillers
territoriaux se sacrifient pour'notre bonheur.
r
(
Quant'aux missions venues de France, elles préféreraient plutôt et c"est
bien normal compte-tenu des conditIons climatiques plus favorables, la périod,
actuelle entre le mois de juin et celui de septembre.
Merveilleuses missions qui, se penchent avec sollicitude ;'sùr' l~s malaises de
la danseuse du Pacifique tandis que nos missionnaires se penchent avec gourmandise sur le portefeuille du contribuable français.
Nous venons d'assister au passage de deux missions du ministère de l"Education
unc mission "lourdell conduite par un inspecteur général Monsieur Toraille comprenant 5 personnes et une mission "légère" de Honsieur Daste chef de cabinet du
ministrc et comprenant une seule personne.
Nous avons appris que ces missions étaient venues prendre le pouls qe l'éducation primaire et secondaire, étudier nos probl~mes, proposer des rapport~ et
des solutions au ministre' de l'Education qui décidera.
(
Tiens, Tiens ..c 'es t ~ùrielÏx ça!
l' Educ.a;Uort rt' v.,.t>eile. PM' uni ;nai:ièJte. de':
? Au secours Vani, ton s t atu t f ou t le camp .•On viole' no~·.
prérogatives, on empiète sur les maigres plates hand es qui nous restent;
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c.ompUettc.e. teJrJtj.toJUale
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" " Hé quoi!
Hons Leur Emile Varnaudon vous, SJ~ rapide .à, dêgad.ner's~.lb\\::~o~r,e.;·:.
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dev i se idêserma ia céièbù·IIJe·tire
d'abord. Je d i scu t e ensui t e", Votre.:s.itericf{··
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es t inquiétant. Le minisi're expédie deux missions pour enquê cèr; sun la sat\·t~de'
l'éducation en Polynésie et vous ne sortez pas vos colts
à croire que les·
nomhreuae s conventions signées à Paris paralysent lies réflexes'!..
.',
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Car enfin si certain_s choses ne vont pas dans 'l'éducation en ~olyriésie,
qui mieux que vous pourrait le savoir puisque vous êtes le ministre polynésien
de l'éducation. Est-il besoin d'une "mission lourde" pour savoir ce qui ne va
pas ? Et si vous avez besoin de techniciens pour vows aider à trouver des solutions, c'est à vous que ces techniciens doivent faire leur rapport, pas à
Monsieur BEULLAC.
Héla Emile, tu te rouilles ! Il est plus facile dl! faire des re~lblais illégaux
à la Pointe Vénus que de tenir tête à Christian Beullac. ! Et poUJttant c.'v.,t
l'Educ.a.t.iott dv., ett6a.n.t6 de Polytté.6i.e Qui. Mt en i eu e..t 1 qu' Ort abandortrte en tocde
r
ataonDmie i.n.te.Jtne entJte lv., ma.ht.6d'un nU,YlÙdll..epa/Û.6ie lli Courage Emile, reprends-'
toi nous te soutenons.
Bien sûr, nous savons que les problèmes d'éducation ne sont pas simples
et qu'il est plus facile de recruter des gros bras pour éduquer les ,je~nes des
communes que d'élaborer un plan éducatif pour la Polynésie mais tu es entouré
d'experts éminents qui ne demandent qu'à travailler. Mets-les au travail au lieu
de suivre les directives de Beullac,
:.
Courage~ Emile 1
[ TRrSTE
TAlJFA
Ainsi Taufa repart en politique
Il va soit disant rencontrer en France Michel Rocard et les centrales
~yndicales au cours des deux mois qui viennent.
Enfin Charles 1 un peu de sérieux
En J97lf tu étais sur' le Territoire le mandataire, officiel de V,G.E ••
tu as fait campagne pour lui et tu veux rencontrer aujourd'hui celui qui
demain peut-être sera son adversaire. C'~t
pa6 ROQaAd qu'il
6aut que tu ~enQo~~,
('.'M{ G,u,QaJLd ! Tes électeurs de 1974 ne comprendraient pas,
Et tu veux rencontrer les centrales syndicales ? Quelles centrales syndi·
cales? El1es savent toutes que tu as fait voter Giscard en J 97/~ alors qu'elles
ont appelé leurs syndiqués à voter pour Mitterrand. Ett~ ~avent tout~
~~
poUtlguemeYltt
tu ne Jtepttê.6ente,o p.tw.> uen.J; que les autonomistes ont volé ton
champion Giscard et que .6l{ncUQCLe.emeYl.t
.te pJLOQ~~lM de dérnn ~t amQ~Qé. Une
seule centrale pourrait t'intéresser mais elle est financée pa.r les patrons.
c'est. la CFT (Confédération Française du Travail). le syndicat jaune qui.
entr.e nous, ne représ~nte rien.
si tu crois que c'est comme cela que tu vas enfanter le parti travailliste
de Polynésie, tu cours à 1"avor t emerrt certain. Une seule solution pour toi si
tu veux désormais défendre le socialisme et l'autogestion. c'est lA HANA TE NUNAA.
L'EOERGBIE -----------=--~--~------~~------------------------~
nUCLEAIRE
VOTRE
conFORT
DE DEMAin.
••
22 .. 28
no TIUNU
JlNENTlN,
TE FAN-KH ATOÀ RA OE
1 TE TIARAA DEPUTE
?
f.pe.Lt mata/wlUa. ihoa e. o~tou.. -te.na ohipa 6aahol i :te. :Uo.ILa.a, ua maiti
te nunaa ia Qutou i teie taime te hfuaaro nei e faa~hoi i te tiàraa.
Ua hape
iCI. outou i te faaôraa i roto i te 111ai
t i raa , a faaea noa i rapae ,
Eiaha e opani Ir ia noa i te opani 0 te pilla toroà, a Tiro 11 te nunaa i
te aufau i te mau tut e api, no te aufauraa i tera mau opani parar i . Te faahiti
ra te vea no te 13 no t iunu i te arepurepuraa i rotopu i te maumero 0 te
amuiraa 0 te pae rahi , e te tumu 0 te hoê ia rata 0 ta Juventin i faa ..tae i
te faa-terehau
n.o te. 6aa-lie. i te. mattao tultu
te am(j,Utaa Q :te. 12ae.)La.M J,.
hape. a;twr..a fta te. I2fY2wa.a. ENERPOL.
-te. QPlUVlaa.t
Fait partie de Ia Mana, bulletins hebdomadaires du 1er juin (n° 15) au 2 août 1980 (n° 23)