Ia mana te nunaa_Bulletin n°40 FT Editorial oct-nov 82.pdf
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Ua ha.amaWUa te pupu rA MANA TE NUNAA ,L ce. 15 no Nove.ma. ma..ta.hL'ti. 1915'
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noe noa ae raara. e. 6a.tu i te pupu 0 te. nUl1lUl taato« nà te 6a.:tn.. Te. MO
nu tiüou. no te ~
0 te raaroiuuia e..[aha Ila rLO te rnai.ta). a .te. hoe. a.nae
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tuhaà o.oi«, J...~'.»oce, te moxu, te. fLUIla oca, ra 6ruU.te. eco: i mua. i: .te nunaa
i .te. l'LuJu).mau. 0 lA MANA TE NUNM e co: .:ta..<..ta..<. a:toa mai oca .i.. ce. màu manao
o te. nunact, Lo: I[.,{.I[.O tue. nu ' ' .itIl manao maA...tai.U MU no .te. pupu e no xe.
tnaxoanoa, 0 ta ta.:tou te JtUlla putU, 0 :te. JtO..U.:tiJLaa. ia, 0 te h.i..na.aM papa
.i.. te. .ta.u.tuJu.L i :ta .ta.e.ae, 0 te. ria.a.tuJuvuta i te. J'U.Ltla.a. maoh.<. i Jtoto .i.. to na.
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E TU, E TU, EIAHA lA MATE, MAN;'.~A lA ORA !
le Papai p""""
Jac.qu..t VROLLET
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Editorial
· Ei omuaJLaa.
La vie du parti
• Te. oJtaJLaa.a te. pupu
Préparation du 4e Congrès ordinaire
• Fa.cUIte...tYle/UUl ,[ te. mahaJtaa 0 te. ApooJtaa AmLÛ
~. Organiser le Parti
1. Te. 6aanahOll.a.a 0 te. pupu
2. Dénucléariser le Pacifique
2. Te. patoiJLaa i te. atom;
3. Manifeste communal
3. Te. mai.tiJta:a
me!LO apo~Jta.a oiJLe.
Bu11..e.tin .:tA./Lé à 2 000 e.xe.mp.R.a.iJtu------l
ISSN 0153~-6g69
1
EOIT()RIAl/
Le 15 Novembre 1975, il y a de cela 7 ans, 7 camarades fondaient
lA MANA TE NUNAA
sous le regard paternel, condescendant et amusé des professionnels de la politique qui venaient en Mai et en Novembre de cette année
75 de se renverser mutuellement la majorité en "détournant" deux ou trois conseill~rs TAHOERAA vers le FRONT UNI ... et vice versa. Chacun de ces conseillers
"pi rates" ne se sentant pas du tout liés à leur parti allèrent donc grossir
les rangs de l' "adversa i ra'",En Octobre 1982, les mêmes "détournements" se
sont encore produits. Il s'agit bien là des mêmes hommes,mettant en oeuvre la
même politique.
La seule chose qui diffère aujourd'hui, c'est que lA MANA TE NUNAA a
désormais 3 élus à l'Assemblée Territoriale et que l'ensemble des autres forces
politiques ont largement démontré, depuis le 23 Mai (TAHOERAA + AI'A API) ou
depuis Octobre (TAHOERAA + HERE AI'A) qu'elles étaient bien toutes d'accord
sur le même programme politique, économique, social et cult.u
rel. Il est bien
clair désormais aux yeux de tous les Polynésiens que la seule opposition à la
politique d'inégalités, d'injustice et de spéculation menée aujourd'hui par
le TAHOERAA, c'est bien lA MANA TE NUNAA.
Sept années après sa création, lA }UlliATE NUNAA organ~se son quatrième
congrès 'ordinaire le 18 Décembre dans la commune de MAHINA, à la salle omnisport. Il s'agit là d'un moment important de la vie du parti puisque le congrès
est l'instance souveraine et que tous les militants ont le droit d'y prendre
la parole et le devoir d'y participer.
Ce qui fait la force de lA MANA TE NUNAA, c'est la règle démocratique
et auto-gestionnaire qui préside à son fonctionnement interne. Nous sommes
un parti de militants non pas au service d'un homme, d'une ambition, d'un
portefeuille, mais au service des idées pour lesquelles nous nous battons et
d'un programme d'émancipation économique, culturelle, sociale et politique du
peuple maohi.
Il faut que chaque militant de lA MANA TE NUNAA comprenne bien que
l'image du parti dans sa commune, dans sa vallée, dans son île, dans son quartier, dans son lotissement, c'est lui. Il faut que chaque militant comprenne
bien aussi que l'image du peuple dans le parti, c'est encore lui. Il faut donc
qu'il soit à même de transmettre,dans le parti, les aspirations de la masse et
qu'il soit capable d'expliquer, à la base, l'analyse et les propositions du
parti. C'est notre seule force, notre militantisme, notre formation, notre conviction, notre disponibilité aux autres, face à la corruption organisée par
certains partis, face aux menaces exercées sur les travailleurs ou aux promesses faites à ceux qui sont dans l~ misère, nous n'avons qu'une seule arme:
l'explication, l'information, la formation.
Que chacunCe) se pr~pare dOTC sérieusement au sein de son. '~ocit~
rauti " à ce grand évènement du 18 D~cembre dans la réflexion, dans la discussion, en s'aidant les uns les autres; notre progrès est à ce prix.
Le secrétaire g~néral
--~--\-.~~~~~
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c::...__.
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J. DROLLET
-
DU
11°) COMITE VIRECTEUR
VE MOOREA
Le 25 septembre siest tenu pour la seconde fois un comité directeur dans
l"le de Moorea. Tous les archipels sauf les Marquises étaient représentés.
Notons la présence de délégués de Rangiroa, de Hao, de Tubuai, de Rurutu, de
Rimatara, des îles Sous-le-Vent.
2~O militants assjstèrent à ce comité directeur dont 70 membres élus sur
75 que compte officiellement le Comite Directeur. Malgré un temps détestable,
l'organisation impeccable des camarades de Moorea a permis de 9 h à 16 h 30
la tenue d'une réunion très dense et appréciée de tous.
Second comité directeur après les élections du 23 mai, nos trois élus territoriaux ont été fêtés particulièrement par les militants et les 220 militants
qui se sont déplaces de Tahiti par le Keke III a leurs propres frais pour
assister à cette réunion étaient aussi sans doute présents pour fêter cette
grande victoire du parti.
Notons simplement les décisions arrêtées par le comité directeur
al au rU.vea.u de).) )?ltocheUYte.J.J élec.tA..oY/..6 COIrlY]1uYtalC4
liberté de discussion dans les communes avec quiconque
- étude des situations électorales dans chaque commune
- aucun engagemen~ avant le congrès fixé au 18 décembre a Mahina
- le congrês de Mahina fixera la position du parti pour TOUTES les communes
- Rédaction d'un document de formation sur la gestion communale
- Rédaction d'un programme général communal qui sera présenté au congrès.
b 1 au rU.veau
de/.> MnaYtc. u
autorisation d'ouverture d'un compte Socrédo pour chaque tomite oire
constitue
- les personnes habilitées à faire fonctionner ce compte doivent Qbügato-Utemen-t cotiser mensuellement au parti. Ce sont:
1. Pour Tahiti: le trésorier génera1 et le trésorier communal
2. Pour les îles: le président et le trésorier du comité communal
- la moitié de toutes les rentrées au niveau des communes est reversée
au compte general du parti. Le reste est affecté au compte de la commune
- tous les autres comptes du parti sont annulés d'office.
sl,_au Yt{.veau du
déplace.me.Yt-U extéJt-te.uJU,
- le comité directeur a chargé 2 conseillers Jacqui DROLLET et Jacky Van
BASTOLAER d'une première mission d'élus du parti en Nouvelle-Calédonie
du 24 au 29 octobre. Dépense prévue: voyages 120 000 F.
II 0)
RENCONTRE AVEC LES REPRESENTANTS VU C. O. E. (CONSEIL
OEUCUMENIQUE DES EGLISES)
De passage sur le Territoire pour préparer l'Assemblee Mondiale du
Conseil Oecumenique des Eglises qui se tiendra au Canada (Vancouver 1983),
les representants de cet organisme (prêtres, pasteurs et la1cs) ont demandé
a rencontrer lA MANA TE NUNAA pour un large échange de vues concernant la
societe polynésienne, les perspectives économiques, sociales, culturelles
et politiques du fenua Maohi.
Cette reunion s'est tenue au siège du parti lundi 25 octobre de 15 h
C.O.E. et d'une délégation
du Comite Directeur conduite par le conseiller Peni ATGER en l'absence de
ses 2 collègues en mission en Calédonie.
à 17 h en presence de tous les représentants du
Une discussion très intéressante s'est engagée entre nous sur les
questions fondamentales du type de societe et du type de développement que
nous souhaitons pour notre pays, sur les risques de violences que fait courir
a la societe polynesienne l'accroissement continu des inégalités économiques
sociales et culturelles, sur la nécessité de remplacer dans les meilleurs
délais "le systeme CEP" écologiquement suspect, moralement condamnable.
economiquement inacceptable par un véritable développement fondé sur les
ri ches ses propres de nos îles et sur une redistribution plus équitable des
richesses entre tous.
Nous avons aussi évoqué longuement le rôle des Eglises dans le développement du pays, hors de toute perspective d'hégémonie ou de théocratie,
dans un Etat laïc, respectueux de toutes les convictions.
Rappelons qu'au mois de juillet, lA MANA TE NUNAA avait reçu à sa
demande une delegation du Comité Catholique contre la Faim et pour le
Uêveloppement (CCFU) en mission dans le Pacifique Sud. Nous nous réjouissons
de la multiplication des contacts entre le parti et des organismes confessionnels ou laïcs engagés sans ambiguïte aux côtés de (i.'UX qui souffrent,
de ceux qui sont oublies par '1e progrès" ou plutôt par t a fièvre de consommation d'une minorite qui gouverne le pays a son profit.
lIIO)
MISSION
l~N KALEVONIE VE VEUX ELUS VE lA MANA TE NUNAA
La décision du Comité Directeur du 25 septembre 1982 à Paopao-Moorea
d'envoyer en mission deux élus en Kalédonie s'est concrétisee du samedi 23 au
vendredi 29 octobre.
Jacqui Drollet, Secrétaire Général du parti et Jacky Van Bastolaer,
membre du Comité Directeur, tous deux élus territoriaux composaient la délégation qui était chargée de nouer contact avec les élus du Front Indépendantiste
au pouvoir, et la communauté polynésienne vivant en Kalédonie.
Accueillis à Tontouta le dimanche 24 octobre par une délégation du F.I.
compose de :
Henri AJAPUHNYA
PSC
LENORMAND
UC
TEHIO
FULK
TUTUGORO
UPM
Mme TAMAI
UPM
et des tahitiens de PLUM,
nous étions installés ensuite à la villa de fonction du Vice~Président du
Conseil de Gouvernement, à Val Plaisance-Nouméa.
De suite, une discussion sur le prograrrvnede notre seJour sIest engagée.
Chaque composante du F.I. prenait en charge la délégation à tour de rôle et
pour une journée organisée par elle et en accord avec nous. Ainsi:
Lundi 25 octobre: Journée avec llUPM avec la visite du Centre des Langues
Vernaculaires et le Centre Culturel Mélanésien, guidée par BOEWE,
Conseiller Territorial.
Une première visite informelle au Conseil de Gouvernement et une discuss ton
avec différents responsables politiques et économiques collaborant à la
Vice-Présidence.
Mardi 26 octobre: Journée avec l'U.C. et Gabriel PAITA, suppléant du Député
PIDJOT, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Territoriale
de Nouvelle-Calédonie. Partant du principe que Nouméa seule n'est pas la
Kalédonie, l'U.C. a programmé une visite en brousse. Donc visite de KANALAGELIMA en passant par LAFOA, passage par les cols et rencontre des tribus
vivant en montagne ou en vallée, ce qui constitue la réalité kalédonienne
1982, après une traversée en zones plates à perte de vue, de toutes propriétés de colons.
à titre d'exemple: M. LAFLEUR possède 36 000 hectares de terre et
M. PENTECOST
20 000 hectares
Mercredi ~7 octobre: Journée avec le FULK et Gustave TEH!O
Visite de la Paroisse Protestante tahitienne en Nouvelle-Calédonie
avec Léonard HAPII
Visite de la SLN avec le responsable des relations publiques
Visite de 1 'Assemblée Territoriale de Kalédonie, reçus par Monsieur LECQUES
le Présidp~1 ..~ M. YEWENE Yewene, porte-parole du groupe F.I. à l'A.T.
Rencontre avec une délégation syndicale USTKE
Première rencontre avec la communauté polynésienne dans le quartier
de Rivière Salée
Journée du 2S octobre: Journée avec le L.K.S., guidée par FOREST et NEMIA
Visite des coopératives d'alimentation dans les quartiers populeux
Visite des chantiers de construction de logement en coopérative
.
Visite des "cités dortoirs" dans Nouméa et alentours (cité Lenquette cantonnement municipal - Ducos ...)
Deuxième rencontre avec la communauté pOlynésienne (réunion publique
à Ducos
Journee du 29 octobre: Journée avec tous les composantes du F.I.
Réunion de synthèse avec les élus et les responsables des partis
composant le F.I. à l'Assemblée Territoriale
Débats et critiques des actions des uns et des autres se résumant à
tirer pleinement profit des expériences poljtiques et économiques
des uns et des autres.
Il a éte convenu que le contact entre nous sera maintenu et d'ores et
déjà certains documents seront échangés. L'accent a été également mis sur la
nécessitè pour nos camarades kanaks de ne pas rompre les ponts avec les Polynésiens en Nouvelle-Kalédonie, mais au contraire de continuer à expliquer qu'au
moment de l'Indépendance les terres honnêtement acquises ne seront pas spoliées.
L'intérêt pour les Polynésiens désirant rester en Kalédonie est manifestement
d'être au côté du peuple canaque qui lutte pour son émancipation.
Enfin, notre délégation s'est rendue sur la tombe de P. DECLERCK,
assassine le 19 septembre 1981, ancien secrétaire général de l'U.C .. Nous avons
tenu à rendre hommage et témoigner notre sympathie pour celui qui symbolise
désormais le premier martyr blanc de la cause kanake.
Chacun sent autour de soi l 'intérêt
croissant
de beaucoup de personnes
jusqu'ici
opposées ou indifférentes
a lA MANA TE NUNAA, pour notre action et
pour no tre démarche
Il faut nous préparer
à les accuei 1';r pour être un gra'i\~
parti de rassemblzment
de toutes celles et de tous ceux qui désirent
s;ncère~~~~
se battre ~ nos c6tès.
EtrS
STRUCTURES OU PARTi ]
Pour 1es accuei 11 i t. 11 faut que nos Tomi te Rauti (comt tës de ~~n
i tants
ou se~tions
de base) soient constitué~
et fonctionnent.
Il faut que les Tp~ite
01re (Comites Conmuuaux ) travaillent
afin d'lntégt'er
toutes ces per sonne s à
notre act ion. Ceci est HlDISPOISABLE,
TA MANA TE NLlNAA est un par ti de militants
qui ne peut pas proqr-es ser sans s truc ture s
Rappelons
l'organisation
génerale
du part.i
(cf 0t("arigrarnme)
!'i)i..;~;;;~l
CHAQUE fvl1LI1NJT DOIT ÉTRE PARFAITEJvIf:NT PERSUADÉ QL ,! A UN TRAVAIl
i'lINIMC\L À FAIRE DANS ~ON QU,\R1IER ET QUE LE ,)ROGRES D: lA MANA 1 .... Nur'IM. RfIX'St:
AVANT TOUT SUR LU 1 , SLJR SON TI'AVA 1L.
--.;.
.---..._,,_,
...~.~~-
Chaque lnilitant
doit
lA ~'lANAlE NUNAJ\
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de son "Tomite PlI"lj et putlf
une struct.ure
autG~estionnairt;
des responsab,lites).
1
Dans cet ordrp d' idee,
de 3 postes de re'-ponsabilite
._
pol
dans
être convalncu que le tr~~ail
itiq~e
d'equipE',
il doit donc travat l rer DAMS LL CAl)kf
ipei il lC1 vie du "Tomite Raut i " ljl'j do it devenir
(réflexion
commune. décision dêmo...rat ique, pat'1;.a,ge
i\()',!S
p ·qpc.>ons dan'- tous les
Tomi te Oit'e la
r: éation,
.
al) le Trt:'orier
CornnurJ..àl qui s'occ.Ltpt' Lie toutes les affaires
financières
du parti
à l'échelon
de 1~ commune.
b) le responsable
Le la form- ~lon charge de toute la formation politique
des
militants
au sein de Id conmune ,
f.L.Jjl responsablg_ ci" l,omité des r- !!UT1.u.. quoi doit mettre en place toutes les structures aptes - .ionner aux femmes dans lp par t i les moyen; de s+expr tmer-, de
s orqani s r , d l a ssumer leurs respons ab i l i t és politiques.
CeHE proposition
sera
,~e au vote au Conyrès du lB decembre a Mdhin~
t
Autre proposition:
abaisser
l'âgp d'adhésion
ceci afin de tenir compte de l'aba;sselno;'!nt de l'âge
pour l'exercice
du droit de vote,
2.
au par t t de W a 16 ans,
légal de 21 ans à 18 ans
LES ELU~ VU PARTI
Les elections
terntoriales
de Plai tl2 ont donné 3 s i eqes à lA ~1ANA TE
NUNAAet en même temps, avec trois camarado s qui désorma is travaillent
à plein
temps pour le parti,
les premiers moyen; impor t.ant.s pour faire proqrevver
nos
idées. Le travail
po l it ique de n05 elus li ête réparti
par zones géographiques
de la manière su ivan te .
-,-
CIRCONSCRIPTION
ELU
I.e lU> SOu,6 - t.e- L'e.n..t
Pe.l'L-l ATGER
ZONES °D 1 ACn ON
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Pape.Ue.
MMqu.-WU
Jacky
VAN BASTOLAER
Pape.ue.
Tuamotii
PCV
PCV
-
3.09.48 PCV
ou.
2.66.69
3.09.48
2.66.69
PCV
o
:~
E
Le travail de nos Conseillers Territoriaux consiste à :
1. Assurer notre presence constructive au sein de l'Assemblée Territoriale
(questions écrites, propositions de délibérations, avis sur les propositions
du gouvernement, etude des dossiers soumis au vote des conseillers).
2,
Utiliser les pouvoirs du Conseiller pour~faire conna,tre nos propositions (FR3).
3. Se familiariser avec le fonctionnement de l'administration et des services
publics (visite, demande de ren~ai"nr~"-~'
etc ...).
'-~ ._-~-~- des services,
4. Recevoir les personnes qui ont des problèmes et leur donner les moyens de les
résoudre (éclaircissements, contacts avec les services publics, etc ...). Nos
conseillers reçoivent selon un calendrier précis et sur rendez-vous pris au
secrétariat, tel. 2.66.69 ou 3.09.48 (appels en PCV pour les îles)
5. Organiser llaction militante dans leur zone géographique en visitant les
"Tomite Rauti", en animant les "Tomite Oire" qui en font la demande.
6. Organiser des réunions publiques régulières avec la population pour l'informer
du travail de l'Assemblée Territoriale, des mesures arrêtées, de celles qui
ont eu l 'accoJAddu parti, de celles contre lesquelles nos conseillers ont
voté, des propo~~+;~~s de lA MANA TE NUNAA au sein de cette Assemblée.
13.
LES FINANC,ES
VU PARTI
Si notre parti a pu vivre pendant 6 ans sans élus, si nous avons pu
sans aucune position de départ à l'Assemblée ou dans les communes, décrocher
3 sièges à l'Assemblee, c'est en partie grâce à une rigoureuse organisation
financière:
La base de cette organisation a été jusqu'à présent les cotisations mensuelles
par virements automatiques d'environ 65 militants. Ce sont ces militants qui ont
permis au parti de vivre et de se développer jusqu'à ce jour. Leurs cotisations
mensuelles rapportent environ 400 000 F (dont 135 000 F pour nos 3 conseillers).
Si on enlève les charges fixes et incompressibles (secrétaire. loyer. téléphone,
etc ...), il ne reste plus que 200 000 F pour faire avancer nos idées. Cela est
largement insuffisant (ve'a avale, ve'a hepetoma, transport dans les îles, orga~
nisation des comites directeurs ... tout cela coOte très cher).
Ainsi nous avons décidé de mettre chaque militant devant ses responsabilités grâce à 3 propositions.
(adoptée par le Comité Directeur de Moorea)
Donner aux tomite oireu qui le souha itent la gesti on de leurs propres
finances (ouverture d'un compte SOCREDO par "tomite oire"). Toute recette
faisant l'objet d'un prélèvement obliga+Jire de moitié qui est transférée au
siège, l'autre moitié est gérée par le lomite Oire.
1lte. pltopo.6w..on
Il
2e pltopo.6..{;ûon_ (adoptée par le Tomite Oire de Papeete et soumis à votre approbatiQn)
Tous les rauti de lA MANA TE NUNAA sont soumis à une cotisation mensuelle
(à définir) payée par virement automatique ou par achat de bons d'assiduité
(le tomite oire de Papeete a arrêté sa cotisation mensuelle à 500 F).
3e pltopo.6..{;ûon (soumise à votre approbation)
Tout fonctionnaire de l'Etat ou du Territoire qui désire entrer à lA MANA
TE NUNAA est assujetti à une cotisation mensuelle selon un barème a fixer.
La seconde proposition doit retenir toute notre attention. lA MANA TE NUNAA
appartient a TOUS SES MILITANTS et non pas uniquement aux 65 personnes qui
coti sent mensuellement jusqu'à présent, donc TOUS LES MILITANIS
VOlVENT COU SfR
MENSUELLEMENT
~Sl,1R TOUTE LA POLYNÉSIE,
lA MANA TE NUNAA Ççt1PTEAWOURD'HUI PLUS DE
F PAR MOIS, CELA NOUS ASSURE
UNE RENTRËE MENSUELLE DE l UUU UJU F EN PLUS DE LA SOMME ACTUELLE. TOUS LES
PROBLÈMES FINANCIERS DE lA MANA TE NUNAA SERAIENT DÈS LORS RÉSOLUS .
2 000 MILITANTS, SI CHACUN DQ~Nç_EN MOYENNE ~
[4.
LA PRESSE VU P~RTI
1
Depuis le 1er mars 1977, lA 'MANA TE NUNAA publie son journal d'information et de formation.
40 mensuels Oll bimestriels ont été tirés sur notre offset de l 000 exemplaires pour le f-il ,-"iller numéro, le tirage est monté à 4 000 exemplaires en
moyenne. Cela représente le plus important effort de formation jamais entrepris
au plan politique dans notre pays.
A ce mensuel, s'est ajouté depuis le 1er mars 1979 notre "ve'a hepetoma",
hebdomadaire qui a paru plus de 90 fois en t rançal s ou/et en tahitien. La version
française est tirée aujourd'hui à 1 500 exemplaires, la version tahitienne à
7 000 exemplaires. Cela pour propager nos idées et·répondre aux attaques
permanentes dont 1 e parti est l'objet dans 1 a presse écrite de 1 a part des
puissances d'argent et de leurs valets.
Notons enfin que depuis le refus des élus de lA MANA TE NUNAA de voter une
exonération fiscale pour du matériel de La Dépêche (juillet 1982), plus aucun
texte de lA MANA TE NUNAA n'est autorisé à paraître dans la presse écrite.
Gaston Flosse par contre dispose chaque jour des colonnes de La Dépêche, des
Nouvelles, des ondes de RTA pour distiller sa propagande et insulter' lA MANA
TE NUNAA. Il faut donc que nous prenions conscience de l'importance de notre
presse militante pour propager notre programme et dénoncer la politique des
puissances d'argent dont Gaston FLOSSE est le meilleur. soutien.
Pour cela, nous envisageons l'achat d'une offset double format qui nous
permettrait d'aboutir sur un hebdmuadaire de présentation meilleure que celle
de notre feuille actuelle. Cet hebdomadaire pourrait contenir 4 pages puis 8
puis 12 pages ... au fur et à mesure de l'accroissement de nos besoins et de
nos activites, il serait agrémenté de photos.
Le coGt de ce matériel d'impression se situe autour de 3 millions. Il est
donc impératif de régler notre problè~e financier dans les meilleurs délais.
Dans le même ordre d'idée, l'achat dlun matériel émetteur FM nous permettrait
en radio avec un réémetteur installé à Moorea, de toucher la population comprise
entre Paea et Mahina, soit plus de 80 000 personnes. Llinvestissemnt coûte
autour de 2 millions, le fonctionnement 300 000 F par mois. Tout cela est
possible si chacun prend conscience de sa nécessaire contribution au financement
mensuel du parti.
li!l DENUCLEARISER
LE PACIFIQUe
Depuis le 2e Congrès ordinaire de Punaauia qui s'est tenu le 2 décembre 1~7~, lA MANA TE NUNAA a pris position:
a) pour l 'independance du fenua Maohi
b) pour la denucléarisation du Pacifique
Dans le cadre de cette dénucléarisation, lA MAN!~ TE NUNAA conteste
aussi bien les installations nucléaires américaines aux îles Mariannes que
le projet americano-nippon de déverser leurs déchets radioactifs dans un
atoll du Pacifique, que les extractions d'uranium en Australie sur les territoires des Aborisrr0~~ que toutes installations nucléaires industrielles en
projet dans notre region.
Et ~our commencer par balayer devant notre porte, nous avons décidé
de contester prioritairement les activités du CEP ct celles du CEA qui sont
orientees vers les experimentations nucleaires.
Li
POURtJ_UOI
LI: CE P VOIT
PARTI R
Notre position rappelons-le se fonde sur les arguments suivants
a) Mgument
pa.t{_;t'(_~
Le fenua Maohi n'est pas la France. La France est une puissance coloniale qui s'est installee par la force et la corruption des chefs polynésiens
au XIXe siécle. Notre pays a vocation de retrouver un jour sa souveraineté
nationale, car il existe un peuple, une langue, une culture maohi, une identité ethnique, une entité géographique et historique du monde maohi. Cette
émancipation politique est donc inéluctable, seuls restent inconnus les modalités et les delais d'accession a la souveraineté. Dès lors, toute entreprise de la puissance coloniale telle le CEP, qui met gravement en danger
l'existence du peuple polynesien en cas de conflit, qui transforme la Polynesie en centre permanent d'experimentations nucleaires (ce qu'aucun département français n'aurait accepté), est par nature il1egitime et viole les
droits les plus elementaires du peuple Polynesien (d'autant qu'aucune consultation même formelle des populations n'a ete organisée sur la présence
du CEP).
b ) AJt.g ument ma Ital.
Plus de ~u % du Produit Interieur Brut de la Polynésie provient du
CEP et de ses services annexes. Il nous paraît immoral de faire reposer
l'économie d'un pays, l'avenir de ses enfants sur une industrie militaire,
sur la plus terrible d'entre toutes, celle de l'arme nucléaire. En l'espace
de 2U ans, le CEP a transforme notre economie, notre société, notre vie
sociale dans le sens de la corruption des esprits et des moeurs, de la
destruction des reflexes de production et d'entreprise, du développement
des réflexes de parasiti sme et d'assi stance, de l'accroi ssement des inégalites sociales, economiques et culturelles. La presence du CEP est donc
moralement condamnable.
.
•
,-
l
"
"
c. 1 All.gume.YLt éc.onom-i.que. e;t 'MC.-W1.
Le CEP est responsable de la destruction de notre économie de production dans laquelle vivait 70 % de la population avant son arrivée, il est
responsable des concentrations de population dans la zone urbaine (avec
tous les problèmes d'urbanisme, de délinquance, de chômage conséquents) et
du dépeuplement des archipels. Les sommes considerables transférées par
l'Etat français dans notre pays n'ont servi nullement à développer notre
pays mais ~ enrichir une minorité de capitalistes parasitaires, de spéculateurs de toutes dimensions, à renforcer les pouvoirs des petits potentats
locaux et a transformer le peuple polynesien en une masse d'assistés.
Retrouver le chemin de l'effort, de la production, d'une relative autonomie
vis-à-vis de l'extérieur, en somme revenir à une économie moins pervertie
et plus raisonnable ne sera pas chose aisée. Nous devons en être convaincus,
dl AlLgumeYLt e.c.oR.oq-i.que
Le secret absolu qui a pesé et qui pèse encore s~~ toutes les activités du CEP en Polynesie ne plaide pas à priori en faveur d'un acte de foi
et de confiance. L'absence de toutes statistiques médicales divulguées,
l 'ignorancedélibèrée dans laquelle les Polynésiens sont maintenus même
lorsqu'il s'agit d'e~~idents graves sur les sites (juillet 79) ne nous
poussent pas à acc(~pl-er1a thèse offi cie Ile d' inoccui té et de "propreté"
des experienres.
Par ailleurs. nous n'avons entre les mains aucune preuve formelle
de la nocivite des expériences (et pour cause, toute donnée sérieuse dans
ce domaine est couverte par le secret mi litaire) aussi notre argumentation
essentielle ne se portera pas sur les effets polluants du CEP au plan de
la contamination ou de la radioactivité, NOlO 'll'r\LUUH-:'> d'<:!II-t/lVL dans une.
gUe.ll.e11..e d'expetLû
qu~ débouche'la
Cl coup jii'l
~u~ une bataLt.ee de c./u66ILe.o
et d'Mgume.VlÛ
oc~e.Yl;td.{QLL(!_fJ inaccessibles au citoyen moyen. Nous nous
battons essentiellement sur les arguments politiques, moraux et économiques
qui déjà sont trois fois suffisants pour justifier le retrait du CEP de
notre pays.
Toutefois, et sans accorder une importance excessive à cette initiative, nous demanderons que conformément au voeu exprimé par l'Assemblée
Territoriale Unanime à l'occasion de la question ecrite de Gaston Flosse
du
11 décembre 19H1
une c.ommÙ-!Ji.ovL dl e.xeeAt-!J ,-i.ntV1-Ylwonaux.
)2uM.oe.
e.nguë-teJL e.V! -toute uldépendcUlce fJUIL .te./.) Mpe.c.:t6 de. .ta coYLtam,i..vtWoV! et de.
.ta oUUatiovl
tr.ad.{ob,{o.toq,tque
de .ta Poe.ynê.oÙ.
[ 2. COMMENT LE CEP VOIT PARTIR
On mesur~ les ~égats causés par la présence du CEP depuis 20 ans
dans notre pays a l 'e~ocation des conséquences qui résulteraient de son dêpa~t.
Actuellement nou.o ,-!Jommeodtr.oguê-!J pM .te. ('EP. Nous ne pouvons pas nous passer
du CEP. S'il venait a disparaitre à l'instant, tout le pays serait plongé
dans un chaos inextricable. Cela est indéniable et cela mesure l'inconséquence
l'imprévoyance, l'incurie, l'incompétence de,nos,élus qui nous ont conduit
depui s 20 ans sur ce chemi n (doré pour cer ta i ns) de la dépendance. ab.oo.tue. ;,
! ,
vis-à-vis de l'industrie de la mort. Et ce sont ces. irresponsables' qui se :"
permettent de pofter un jugement sur lA MANA JE NUNAA.
'. ~
Il faut en sortir. Car un jour le CEP partira. Que la France en décide
ainsi ou qu~ :l~ peuple ~olynésien le veuille, le CEP partira. C'est depuis
10 ans que' nos élus auraient déjà ~u preparer ce retrait à défaut d'avoir su
s'opposer a son installation. Aujourd'hui que pouvons-nous faire?
1. CrJnlUdl'lct'e 1f! GouYer'nement Socialiste
de la nécessité de reth"er le CEP.
2. Mettre (m place un ca l endl"i,er de désengagement progress if sur plus ieurs
années.
3. Et,gager stmultui1_nt
une pol itique économique à COLH"t tenne pour absorber
la main d'oeuvre licenciée.
4. Mettre en . place une politique de développement a NOyen et long terme
capable de donner de l'emploi dans le secteur produ~tif aux,'employés actuels
du CEP et à toutes les générations de jeunes qui entrent dans 'la vie actfve.
[Je Q.UE POU!10MS-NOUS fAIRE 1 ]
Cov\Va1ncre le Gouvernement Français qu 1 une fraction chaque année plus
importante de l!opinion publique en Polynésie souhaite le retrait
du CEP. Le
27 f!vr1er- 1982. ;~ MNA TE t~UNAAa organisé une marche a travers la vine
qut a r~$ssmblé plus de l 500 partic1pa~ts dans une manifestation impressionnante
calme, de dignité et de recuef l leeent. Toutes les églises du Terr1totré"que nODS avions alors interpellées
lors de rencontres pa:rticuliêres
ont
refusé 'de' se joindre à nous.
,l,.
En aoOt 1982, l'Eglise
Evangé11que prenait
position
pour le retrait
du
CEP. f1l va.t. de =4 mcmiou4tûm du lU maIY 1983, noLU Jt.e.toWUttltOM .ûJ.te,tpele/!. toa:tu ly ftOILCe.6 \1.(\1e.4 da pa.y4 aMn qu.' en.6embte. en 6tU.6ttnt ta&te
Mg cUl1wenc.u. Meu paÙ4.ioM 04Qgn..{AeIL Yit .tlLl4 9Jt4nd. 4e.g1WUJ?e.men.t de.
~t4t4t{on
contre
le CEP et toutes
les entreprises
nucléaires
dans le
Pacifique,.
1972
TAUFA + MACO + VANIZETTE
FLDSSE
1977
TAUFA + MACO + VANIZETTE +
FRANCIS + TEARIKJ + EMILE
1912
MAI
1LS SE SONT 100S UNI S
LES ,UNS AUX AlITRES P<S
FAIRE LA MEME POLITIQUE
EMILE +
FLOSSE
OCT.
TEARIKI
FLOSSE
+
+
1LS sorr D' ACCORD SUR 1WT,
.
.
.
.
,
•
o r
ui 1
·1
~[MANIFeSTe
COMMUNAL
.1J RAPPEL HI STOR 1QUE
1
lA MANA TE NUNAA appelle les électrices et les électeurs de Polynésie à
un vaste rassemblement pour changer la vie dans les communes.
CRÊÉ~S Er~ 1971 PAR LE GOlNERNEMENT CENTRAL POUR LUTTER CONTRE LES ASPlRA~
TI~S DE L AUTONCl'1IE INTERNE, LES C~ES
SONT DEVENUES SOUS LE PRËCÉDENT
SEPTENNAT L'OUTIL PRIVILÉGIÉ DU POUVOIR CENTRAL POUR ASSEOIR EN POLYNÉSIE SA
POLITIQUE COLONIALE ET NUCLÉAIRE.
Depuis 1963, date de 1a création du C.E.P. et particulièrement depuis
decembre 1971, rlcttt! ~_ 1 application de la loi corrununaleen Polynésie, nos communes ont connl' les conséquences de la politique économique qui a été imposée à
la Polynésie par l'installation du C.E.P ..
Le dépe.uplvnen-t d ell liell de» eru.Lell communell ftU/!.a.e.~
s'est accé 1éré au
profit des chantiers des sites d'expérimentations de Moururoa, de Fangataufa
et les bases arrières de Hao ou de Tahiti. Le tissu économique de notre pays
s'est déchiré et cette rupture pèsera encore longtemps sur l'avenir des Polynésiens.
Après les travaux d'infrastructure lourde, les ouvriers débauchés par le
CEP viennent s'etablir dans la zone urbaine de·Pirae, Arue, Papeete, Faaa,
Punaauia, créant pour ces communes des problèmes immenses tant au niveau des
infrastructures sociales (logements, écoles, distribution d'eau ...) qu'à celui
des conséquences sociales et familiales de ces migrations massives.
Ainsi la d~oftga~ation
et la dé6oJt.mation de "économie
pM le. CEP 9' e.6t ..tItadu.Ue à .{' éc.helon du
pftobtème6 dont auC,I.Lnn' ellt véJvUabtemen,t
tna~onnette
c,ommuny pM un amonce..Ue.men-t de
fté,ôolu auioU/!.d' hui. Vo;ci l'héritage
du CEP au niveau des communes. Ce n'est pas en arrosant les communes de subventions, d'aides, de fonds spéciaux que l'Etat Français pourra minimiser ses responsabilités dans les bouleversements sociaux, économiques et culturels qui sont
dans la gestion du quotidien 1'héritage du CEP. Ce n'e4t pa.6 en aecu~nt
en Ffta.ttc,e.toU6 leA aM tell ma..Ute6de Poty_né.o).e. en e.n. {eU/!.o66Jt.a.nt deux. .6ema,{_neé
de. touJt.A...6megftatu{t que l'Etat Français favorisera la solution des problèmes
rencontrés tous les jours dans nos communes et qui sont en grande partie la
conséquence de sa politique nucléaire dans le Pacifique.
Depuis que les communes existent, la politique du pouvoir central a toujours ete de compromettre les élus locaux dans un vaste mouvement de subventions,
dans une attitude délibérée de silence et de cécité sur toutes les combines et
tripatouillages réalisés avec les fonds publics dans la plupart des municipalités.
Ainsi, l'indulgente cécité des autorités de tutelle aboutit à conforter
largement les maires du Territoire dans leur attachement à un régime assurément
si complaisant et si peu préoccupés par la bonne gestion du patrimoine public
(76 % des électeurs accordèrent en effet sous l'exhortation de leurs maires leur
confiance à Giscard d'Estaing en mai 1981).
j CE QUE SONT LES CCMWES AlJJCR DDHUl ,
1
11
Les maires sont devenus dans bien des COITITJUi1eS
de véritables petits potentats.
- rû ciUa.P4ient d.a.n6 du
dépeY/..6~.6 pJLuüg.-i..eu..ôeA .t'aJtge.nt pubUc octroyé par le
Territoire ou l'Etat. Ne voit·ol1 pas dans certaines mairies le·maire se déplacer dans une 604 de service munie d'un radio·téléphone ? Ne voit·on pas ce
même maire trôner dans une somptueuse résidence municipale qui a coOté autour
de 30 millions alors que bien des projets d'urgence élémentaire ne sont pa~
encore financés? Quel maire d'une comnune de France d'importance comparable
di spose d'une telle quantité d'argent et le dépense ;:ivecautant ;1e dës tnvo ltvre ?
- I.i.6 ou.tJte.pa ..Me.nt .tu
.to.-i...6 e.t ie,6 JLèg.teme.nu avec la complicité bienveillante
de l'administration et du Haut-Commissaire pour mener à bien des projets pre$tigieux. Ce fut. 10 cas des remblais de la Polnte Vénus où le maire a violé par
deux fois II?::; "egiementations sur les sites classés et les extractions d'agl~égats. Sur plainte d'une association de protection de la nature, 11 fut condamné
ainsi (;ae son complice le Haut-Commissaire par 'lestribunaux.
- l.i.6 exelr.cent
à.. R..' enc.ontJr.e.. de.. teuJr.J.1opu..ea.tion
'1/)1 pJLU.6'<'OM condamné.e..6 IQa.Jt ..f...a
lo{ : corruption d'électeurs avec l'argent de la commune; cas du maire de
Tumaraa condamné sur plainte de lA MANA TE NUNAA, menaces de licenciement
auprès des personnels communaux qui seraient tentés de refuser le rôle d'agents
électoraux que bien des maires leur font jouer, licenciement abusif ou repré·
sailles d'un militant de la commune de Huahine qui a eu le courage de se pré·
senter sur une liste opposée à celle du maire (li'cenciement condamné par les
tribunaux et réintégration dans ses fonctions de notre camarade).
- l.i.6 t..Lti.LiAen;t
.t'alLgent
de. la. c.ornmLLne..à. du> Mn6 pe/L.60nnrU'..te.6 en utilisant les
ouvriers de la COITITIune,les moyens matériels (bull dozer, camions, tracteurs .•. )
qui pour entretenir ses propriétés~ qui pour se construire une résidence secondaire dans les 11es, qui pour nourrir ses cochons, etc ..• etc ••• etc ••. etc •••
- I.i.6 uWMe.nt
.t' alLgent de. .ta. c.ommune. pou.JL 6bl.a.nc.e/t .tW!L pa/l.Ü. t:?Q~ue
en
recrutant à la mairie un personnel travaillant en réalité à la permanence du
parti, en recrutant comme le fit Gaston Flosse (délibération municipale N° 8/82
du 18 janvier 1982) ses agents é1ectoraux sur des postes de complaisance ou en
recrutant des conseillers territoriaux déjà payés par l'Assemblée Territoriale
sur des postes de conseillers techniques à 250 000 F par mois pour certains.
.tu .toc..a.u.x. pubUC.6 conme moyens de propagande politique. C'est
ainsi que la Maison des Jeunes de Pirae, subventionnée par le Territoire et
la commune est le siège de la radio ~rivée de Monsieur Flosse, organe publi·
citaire officiel de son parti.
- l.i.6 u.tUJ..6e.nt
Voici comment l'institution communale avec la complicité du pouvoir central
a été dévoyée de ses objectifs par une majorité de maires. Et si l'action en
.justice de lA MANA TE NUNAA contre le maire de Tumaraa a abouti à la condamnation
de ce maire, nous savons tous que da.YIA de tJr..è..6 nomM.eu..6u COImILLnU, .tu maLte.6
.6e/l..a..{.en;t paô.6.-i..b.te.6 de. pune.6
aru:t!ogu,eA s; l'autorité de tutelle avait joué son
rôle de garante de l'intérêt public au lieu de se compromettre dans une perspective de basse politique dans les combines des petits potentats locaux.
,
~
RENDRE SA DIGNITÉ
Nous voulons d'abord
,..,---
À LA FOf'CTION n'ËUJ
que cette situation ces.se.--------------,
Qu!!,. i'MBen,t de,.toL14 ne /JoU pM 'dévoyé à enrichir quelques uns, à des
dépenses de prestige, à servir le matre son confort ou sa vanité. financer son parti politique, à construire sa maison, à aller se promener en
a
France •
Uecte.tJJlh Yle .6oient p.lu4 rU.. mwacé4, tU ach.e.tÛ. Que chacun puisse
s'exprimer sans crainte et en conscience. Voilà pourquoi le Tahoeraa et le
pupu Here Ai'a, unis dans le même refus, craignent tant qu'à la faveur d'une
nouvelle loi cormuna le, grâce à un scrutin proportionnel, les militants de
lA MANA TE NUNAA puissent entrer dans les conseils municipaux dirigés par
les uns ou les autres.
.Qg_elu
Cette unanimité complice est déjà un aveu. Dans Ieurs conseils municipaux
11s préfèrent ne pas avoir de témoins à leurs tripatoui11ages.
1
.!!.J LES CCM1JNES ET L' AUTœESTI ON
Nous \Ioulonsensuite que la gestion cOJ1Jllunale
devienne l'affaire de tous
les citoyens de la conmune . En tant que parti autccesttonnatre, nous pensons
en effet que c'est au niveau de la COJ1Jf1une,
là 00 le citoyen est le plus proche
du pouvoir que peuvent le mieux s'installer les premières structures autogestionnaires.
En effet, c'est dans son quartier, dans sa vallée , dans son 11e.dans son
lotissement que le citoyen organise une grande partte de son temps: sa vie
familiale, son logement, ses Io lsir-s , sa vie associati've,parfois aussi son
travail~ c'est donc le cadre idéal à l'exercice de son pouvoir sur son environnement. u. 6aut que. .e.a. cormnuYle. 11Ù donne lu mOfdeYL6 d'e.xeJLc.eJL.6on POu.vohr.
.6uJr. .60Yl e.nv-<AoYlYleme.n.t. Il faut que le 'c itoyen s'habi tue à se prendre en charge
dans une démarche collective et volontatre afin que cessent, au niveau le plus
élémentaire, les réflexes d'assistés que l'on constate aujourd'hui à. tous les
échelons de notre société.
C'est par la prise de responsabilité au plus bas niveau de pouvoir que
l'on conmencera à fonder " autogestion. Il nODS parait FONDAMENTAL que dans
chaque quartier, dans chaque lotissement, dans chaque vallée, les citoyens
puissent ORGANISER leur vie tndtvtduelle et collectlve.
L'au;tçguwYl.
Co' Mt: d' ctboJUi. t:ou..:t6,{mpleme.nt. .ta. cUoye.nne..té. e.nM.Yl pIUltiquée. Dans la commune plus qu'ailleurs. La responsabilité du citoyen ne peut
plus se réduire à un vote tous les six ans, la. démo~e.
a.atoge6.tio~e
appaJz.a.U comme.· u.n.ee.uge.Ylc.e. Ylou.ve..U.e d? la. vie commlJ.fl4.te.
Mais il faut 1a
définir. Par un lent travail d'éducatIon nous y convierons l'ensemble des
citoyens, ceux en particulier qui se sont résignés au silence faute d'avoir
jamais été écoutés.
Nous inventerons dans chaque cOIlJl1une,
avec les données du lieu et du
moment, les voies de cette démocratie nouvelle, qui comp0rte à la fois participation de tous aux choix décisifs et délégation à des cellules spécifiques
qui comporte d'abord iYlftOIUna.t{.on et 6a.c.u.Ué de. c.ol1Vl.ôle pa!!. lM c.-{;toyen6 de
l'amon
muniupale.
Il ne s'agit pas d'altérer l'esprit de la démocratie· fondée sur l'élection
au suffrage universel : la gestion des communautés humaines et des services dont
elles ont la charge a des exigences de rigueur, de continuité, de décision qui
requièrent l'existence d'un corps élu responsaBle: nul n'a le droit de se
substituer aux élus du peuple.
Mais n.u..t ft' a te (11[.0« non pfuh de 4? 4u.b4.tLtue!I. au. peu.P=ig.. source du
pouvoir. C'est pourquoi la faculté pour les citoyens de contrôler l'action municipale et d'intervenir dans l'élaboration des projets constitue la première
étap~ de l'autogestion.
NOLL6voutoM btalUnOJtmeJL tetJ cond{üon6
d'ueJLucg. du. POu.vobt. tnlltUUpa..t
en développant la confrontation et le travail en commun des élus responsables,
des représentants des groupes et associations qui animent la vie sociale et
de tous ceux qui le désirent.
Nous nous engageons résolument dans cet approfondissement de la prittÎ4!Je
démocratique. Nous en mesurons la difficu·lté. Nous le faisons parce que nous
croyons que l'autogestion peut et doit favoriser une mei l Ieure gest'iont parce
qu'elle est une garantie démocratique, parce qu'elle offre à chaque homme et
à chaque fenrne l' occas;on d'une plus grande responsabt lHé.
r-----Vo;
--
1à poun:1.l0: .,,\o.':' 'proposons :
ung. J,.gr:h.eltC.he C.OM.ta.nte du cUa.togue a.vec
j~e..6 CU40cUaü0n6
qui agissent
sur le terrain du cadre de vie, et la création de commissions extra·municipales, de comités de développement culturel et de groupes de travail où elles
participent à l'élaboration des projets, en particulier dans le domaine de
l'urbanisme, de la consonmat ion, de l'école, de la production ...
t--1a
crëat ion dans les quartiers des grandes villes de co.mm.-i..ô.6ioYL6 de qu.aJt-
des habitants ayant, sous la responsabilité de conseillers
municipaux, des compétences précises ;
t~eà4 4ep1~enta.tiVe6
t---ung.
.f '
po.e.Lüglle
active d'innoJtJna..Û.on en tahitien ou en français garantissant
i la fois de fréquents comptes rendus de mandat et d'ouverture à la population,
aux partis, syndicats et associations, des moyens d';nfonnation municipaux;
.--la
consultation de la population avant toute décision importante et au
cours même de l'élaboration des projets,
~
LES CCf1'vlJNES ET LA MAîTRISE
DU CADRE DE VIE
":La. commune doU ê..tJt.ete véJU:ta.bte JteApoMabte du. c.a.dtt.e
de vie. Responsable
d'une fraction du territoire, prenant en compte les équipements d'intérêt territorial ou local, dan~ le cadre du plan? qui est aussi plan d'aménagement du
territoire, la commune doit s'équiper, se développer, s'organiser suivant la
natL!!J..e,du lieux. e-t- ta. volonté. du hOmmé<.l~L'urbanisme, tout conme 1 aménagement rural, est l'art d'adapter les rés·eaux,les techniques, l'architecture
aux besoins de la vie. Il faut en fai'rela principale matière du débat déme·
cratique, l'occasion majeure de la prise de responsabilité civique. Il faut
que la commune ait Ra m~e
de.6.6ol6 à c.o~~e,
qu'elle soit gardienne
du paU6age, qu'elle ait une large part de responsabilité en matière d'habitat.
l
Ainsi seulement t l'aménagement de la ville et de la campagne sera 1 instrument de libération et de réi"nsertiondes classes jusqu'ici dominées, l'instrument de lutte contre l'injustice et la ségrégation.
l
,
~
LES C<M1JNESJ PARTIES PRENANTES AU DËVELOPPEt"ENT
,j .
"
En r.ous plaçant délibérément dans la perspective de l'indépendance de
la Polynésie, nous assignons aux communes, cellules de base de notre organisation territoriale le rôle d'épauler, de susciter ou de conduire la politique de développement économique défi.i i; t-J"'" ,,- 1-', ..... ,.
Jusqu'à présent, la commune s'est cantonnée sous "impulstion
du Tahoeraa ou du Front Uni à assurer :
des élus
la pérennité du pouvoi~ par une politique dén~gog;que d'embauches de
personnel cortll1unal
en fonction de critères purement partisans (par exemple
le budget affecté aux traitements du personnel coromunal de Papeete atteint
78 % de l'ensemble des dépenses de fon~tionnement 1).
le maintien d'un minimum d'infrastructure sociale obligatoire:
truction d'écoles, de cantines, d'infirmeries.
...
".
cons-
dJ!~MJ.LLiA co""",,e tu ma en.\ i.i.nanC.ÙM et !té tement<LiJr.e-I
in.teJLve.niJL dt.!.L~_~'_,.. v·a. t
m d .'
'
; ~!l..I4.e/·
non pas pour
conforter certaines entreprises capitalistes en difficulté ou pour leur
offrir des avantages (projet d'électrification de Moorea, Marama Nu i}, mals
pour mettre à la disposition des associations de producteurs ou darti sans
de la corrmune des moyens publics capables de 1es soutenir dans leurs efforts
de production. Un effort comparable sera fait en direction des associations
de citoyens désirant prendre collectivement en charge certaines fonctions
économiques : consommation~ cOll1Tlercialisation,transports .•. Les communes
TA MANA TE NUNAA demeureront attentives à répondre à toutes les sollicitations
de citoyens organisés démocratiquement en association ou en coopérative et
désireux de prendre une part active dans certaines tiiches économiques.
!Jou.! vaula""
QOM
La P!an..<.,s.<.c.a;t.{,on.démoCJr.at.Lque. est la grande confrontation et le grand
arbitrage par lesquels le Territoire, attentif à la multitude de ses compGsantes~
soucieux de ses équilibres généraux, ambitieux de son avenir, définit ce qu'il
choisit de faire, pourquoi il choisit de le faire et à quel rythme il décide
de le faire .
. Chaque commune a besoin de connaître les qrands desseins du pays et
d'être associée à leur élaboration pour réaliser les siens propres, car ils
niont de sens que les uns par les autres.
NouA vouloJU
don.n.eJt au6<si aux
COmli'Wle.6
u.n.e. compétence.
da.n6 fa. p.e..an.<.n,i,-
ea.t.<.on. à f'éche.fon. t~1&al. Tant au niveau de l'aménagement du Territoire
qulà celui de la planification des orientations et des moyens économiques,
les corrrnunesdoivent être les interlocut2urs et les co-responsab1es actifs
du Plan de développement du Territoire.
C'est à notre sens à chaque commune~ de se sentir concernée par le
niveau de la production, de l'emploi, de la formation professionnelle, des
moyens apportés par la collectivité à ceux qui désirent se lancer dans la
production afin qu'à l'échelon local, les orientations et les directives
territoriales soient non seulement épaulées mais démultipliées par une véritable volonté communale de participer au développement de toute la Po lynés ie,
Bien entendu, la politique actuelle menée depuis 25 ans par le Front Uni
et le Tahoeraa à l'éche 1on terri tori al et conmma l va dans le sens de 1a mise
de la puissance publique au service des intérêts particuliers de quelques
capitalistes qui pensent plus à spéculer et à s'enrichir et à placer leurs
profits à l'étranger plutôt que de participer au développement de la Polynésie.
C'est pourquoi lA MANA TE NUNAA propose à l'échelon communal une politique déterminée de réappropriation des levi'ers nécessaires à une ma,trise
satisfaisante du cadre de vie des citoyens. Les rentes de situation des capitalistes fonciers de la zone urbaine qui ont bâti leur fortune sur la misère
des populations venues des "'les, doive.. '.:>Ilcculddùn
efrrénée sur
la terre aussi bien en zone urbai'ne qu'en zone rurale sera combattue par tous
les moyens légaux à la disposition des communes.
L' 1NTÉRËT GÉNÉRAL SERA OPPOSÉ AUX 1NTÉRËTS DE QUELQUES PROFITEURS, CHAQUE
FOIS QUE LE BESOIN S'EN FERA SENTIR, TANT À LA VILLE QUE DANS LES ZONES RURALES.
r---Voilà
pourquoi nous proposons: -----------------'---....,...
~
Une JLê.6oJune 60nuMe
qui, par l'établissement d'un impôt foncier sur la
valeur déclarative des biens, le. développement
et l'lL6a.ge. dtL dJLoU de pll.ê.emp~on et d'expJLopJLi~on,
assurera la ma1trise de la commune sur l'utilisation
des terrains.
~
La. '(JJUoJr.J..-tédod ê.tIte. a.ec.otr.dée. o..u.x équ;{_peJI'le.n:lAélémenWJr.e6 qui nOM e.nc04e.
déno..ut dan6 b[en de6 eornmune6 et qui concernent directement la qualité de la
vie'des c'itoyens : aménagement, construction de routes dans certains quartiers.
adduction d'eau, alimentation correcte en courant é1ectrique~ élimination non
polluante et si possible utîle des ordures ménagères, etc .••
~
Une politique de 1 'habitat où une aide a~eÂue. au logement ~o~[o..ls'accompagne d'une recherche de la qualité de l'architecture et de l'environnement
et d'une lutte active contre la ségrégation sociale.
~
Une élaboration démocratique des plans d'urbanisme par des ateliers publics
d'urbanisme associant techniciens municipaux et représentants des habitants.
~
Une planification urbaine qui mette 6bt cl l'éc1.a..teme.nt de6 ville6 en zonu
-Uotéu tu (mu du, a.tWte.6, et qui accorde une wu,oltLté ab9Q.tue
en eommun : l'urbanisme doit garantir dans chaque quartier de
la ville la présence de plusieurs fonctions étroitement associées (logement,
emploi, commerce, équipements sociaux et culturels).
d' ~vUu
a.ux ~~po~
~
~
Une -to..JUb"te~on
cünnéJLenuée de6 .6eJl.v"tc.e.6
rrlau.upa.ux
pour que les moi ns
favorisés puissent en bénéficier au même titre que les autres (cantines scolaires
équipements de sports et de culture, service de l'eau et des ordures •..).
'
Une politique d'équipements et de services qui privilégie les petitu
de voi4~eA
de préférence aux coûteuses réalisations de prestige
inacessib1es au plus grand nombre parce que trop éloignées de 1 'habitat et
trop imposantes: chacun doit trouver près de chez lui, dans son quartier.
dans son lotissement, la crèche, le di spcnsatre , la maison de jeunes, bref
tous les équipements et services nécessaires pour l'épanouissement d'une solidarité dans la commune d'habitat.
JLéali.6~On6
~
La recherche de formules nouvelles d'éQtU.pe.men:lA et de. .6eJl.v..i.eu .<.nt.ég.lr.é.il
qui, en supprimant les cloisonnements administratifs, permettent aux citoyens
de contrôler globalement dans leurs quartiers la prise en charge de leurs
besoins immédiats (centresde santé polyvalente et de prévention sociale,
écoles ouvertes aux activités culturelles et sportives du quartier, maisons
de la petite enfance intégrant la crèche, la maternelle, le terrain de jeux
et les différents services aux mères de famille •..).
?.'
A l'échelon communal nous pouvons déjà commencer à lutter contre cette politique néfaste d'injustices et de parasitisme. Sachons simplement que nombre
d'obstacles au développement de notre pays et à la naissance d'une société
plus juste et plus solidaire se seront levés que lorsque nous accéderons
au pouvoir territorial.
LE CœBAT CQMVUNALC\lIISTITUE UNE ÉTAPE OBlIGÉE ET lWORTANTE DE CE
PROCESSUS,
~
LES COMMUNESPLEINEMENT RESPONSABLES
la loi d~ décentralisation qui va désormai3 organiser les rapports entre
1'Etat Franç~is et les collectivités locales accorde aux communes une plus
large responsabilité. Cela va dans le sens de ce que nous souhaitons en
Polynésie dans la perspective de l'indépendance.
a) SUPPRESSION VE LA TUTELLE AVMINISTRATIVE
Chaque conseil municipal doit en effet être responsable pleinement de
ses actes. ma is cefte 1Le6pOn6ab-UUé l'le. va pM .6a.n6 Ul'l con.:l:Jr..ô.te à YJo.6téwtU
de .ta .tégaWé du ac.tu et de .t'a.6.~c..ta..Yonde .t'Mgent pubLic. La contrepartie nécessaire à la suppression de la tutelle administrative sur les
communes (qui en Polynésie s'est exercée de façon très bienveillante comme
nous l'avons vu) c'est la lLe6pol1.6a.b-UUé péna..e.edu mailLe et .te d40~ de_
con.tJr..ô.te peJc.manent du cJ.;touen (par la représentation au sein du conseil de
toutes les composantes politiques représentatives. par une large inforo2tion
des citoyens, et par l'exercice normal de ses droits)
b) UNE NOUVELLE LOI COMMUNALl,
C'est en ce sens que nous souhaitons dal1.6 toM lu COn6e)h mu.n"Lupaux
de toutes les formations politiques'représentatives des options des citoyens de la commune afin que la
minorité présente au sein du conseil municipal puisse exercer un pouvoir de
contrôle et de critique qui fait cruellement défaut aujourd'hui dans les
conseils municipaux unicolores du Front Uni ou du Tahoeraa. Cette représentation d'une minorité, loin de contrecarrer la bonne marche de la conmune :
la. lLep~~.6enta.tion plLopolLtionne.t.e.e~ntéfL~e
.. 4~u.t~
.ta. v~e d~mo~que
communale (les conseils municipaux .
ont aujourd'hui bien du mal à atteindre le quorum nécessaire aux délibérations
car il est trop souvent considéré par le maire comme une chambre d'enregistrement). La présence d'une opposition au sein du conseil obligerait assurément
le maire à modifier son comportement.
petr.m~
un contnôle e66ec.ti6 de toutes les décisions prises et
garantirait les citoyens des abus que nous avons dénoncés.
~
peJ[_me.tiJuU.t
e.nMn
aux. mÙtolLi.:ta,Ur_e& de .6e nOJuneJ[_ à .ta. qu.:ti.cn n1U~U-
pour être mieux armés pour le cas où ils seraient élus par la suite.
La nouvelle loi communale adoptée en France pour les communes de plus
de 3 500 habitants nous parait aller dans ce sens sans répondre complètement
à nos souhaits. Il s'agit assurément d'un progrès intéressant.
cl LES MOYENS Of LA RESPONSABILITE
•••
Il ne suffit pas de décréter des transferts de compétence ou la suppression de la tutelle administrative, il ne suffit pas de transférer des moyens
aux communes pour que les conseils municipaux et les maires agissent avec
plus de compétences, de discernement, de responsabilité.
Il faut en outre :
iii LIn J.,;t,a;f;ut du élYf.. loc..~
leur assurant de mei lleures conditions de
rérrunération, de formation aux problèmes communaux, de réinsertion professionnelle ultérieure pour permettre 'J'accès à des responsabilités municipales de
catégories sociales qui en sont aUjourdlhui pratiquem~!,t exc1ues.
Ce nlest pas comme on le fait en Polynésie depuis quelques années en
payant sur 1 'argent publ ic des séjours touristiques de 1.., jours ou 3 semaines
en France aux conseillers municipaux de Papara , de ïaiara,:u ouest , de Paea,
de Punaauia ••. que lion améliorera la formation des élus 1.0lnlllmd\.tx. Ce n'est
pas non plus en organisant avant un scrutin ter~itorial la visite à Tahiti
des grands res taur= .: ::c la place» aux maires des communes des arch ipe ls
que l'on augmentera leurs connaissances et leurs responsabilités dans la
gestion des 'onds publics.
ID UfL4.ta.tut
du. p'elL6onnel c..ommuna..t qui leur assure la sécurité de l'emploi
et 1 indépendance de leurs choix poll t iques , la fornat ion permanente et des
conditions de rémunération adaptées à leur fonction d'agents de l'administration
publique.
1
Ce statut nlexiste pas en Polynésie ce qui permet aux maires dlexercer
toutes les pressions sur leurs personnels, d'embaucher et de licencier selon
des critères arbitraires et politiques.
d) LA COOPERATION
INTERCOMMUNALE •••
L'aménagement de l'espace, cer-tains grands équipements ou même certains
services (l'eau, l'assainissement, les transpor-ts en commun, etc •.• ) ne se
conco isent plus qu'à l'échelle de plusieurs communes.
Il convient donc de favoriser la coopération
pements volontaires.
intercommunale
et les regrou-
Si déjà pour l'eau, le Syndicat Central de l'Hydraulique est chargé des
problèmes de 11 communes des îles du Vent (sauf Moorea et Papeete), ~ conv..<..entde lLec.heJLc..heJtd'a.u:tJtu domiUnu de c.oopé.-'taÜon ..i.n:teJtc.omrruna4&.Par
exemple :
- 1 e tra itement des ordures ménagères sur l'ensemb 1 e des comnanes
urbaines de Tahiti,
- la lutte contre les incendies,
- la mise sur pied de transports maritimes intercommunaux
archipels (Tuamotu par exemple)
etc •••
dans les
__!j DES COf'1vtJNESAUX CÔTÉS DES rRA VA 1LLEURS
Dans une société où sévit l'exploitation de l 1 homme par l'homme, les
élus de rA MANA TE NUNAA ne sauraient rester neutres. Il6 .6ont .6an6 a.mbigu1.té
du. c.ôti du e.xp-toA.A:.é.ô: la grande masse des travai lleurs des villes ou des
campagnest leurs familles, tous ceux qu'ils représentent. C'est pourquoi:
• les élus de lA MANA TE NUNAA à l'Assemblée Territoriale et demain dans
les conseils municipaux~ appuient les luttes engagées par les travailleurs
pour la défense de leur emploi~ leur pouvoir d'achat, de meilleures conditions
de travail. Ils soutiennent les travailleurs en chômaae et les aident à
s'organiser.
v
. les municipalités dirigées par lA MANA TE NUNAA tiendront compte, par'
priorité, dans les décisions qu'elles auront à prendre, des besoins d2S classes
populaires, c'est-a-dire du plus grand nombr~ en particulier en ce qui concerne
le logement, les transports, l'éducation et la formation professionnelle, la
santé, l'action soc iele et cul ture lle.
'----------_._._-_. __ ._-- _._------------------,---------
Liberté et r-esponsabi l ité dans la commune, c'est tout le sens du projet
soc;al i ste de 1A MANA TE NUNAA dans le doma i ne muni cipa 1.
Nous voulons faire de la commune rénovée un des lieux pr-tvi léqiés -l'autre
étant entreprise- où des femmes et des honmes libres et responsab les , libres
par ce responsables, prendront eux-mêmes en charge la construction du socialisme et la libération du peuple maohi.
Le socialisme, c'est d'abord de nouveaux rapports humains dans la vie
de tous les jours. C'est pour tous, plus de liberté et plus de dignité. C1est
le respect de l'autre et la solidarité. Cela, aucun Etat ne peut le décréter,
il ne peut que supprimer les obstacles et créer les conditions favorables.
L'essentiel reste à faire, à inventer par tous ceux qui ont compris que la
libération de l'individu est indissociable de l'émancipation collective.
C'EST DANS LE SENS DE L'APPEL AU RASSOOLErvENT DE lA MA.NA TE NUNAA
LANCË A TŒJS CBJX QUI DANS LES GUARTlERS" DANS LES LOTISSEr-'ENTS". DANS LES
VILLES ET DANS LES ILES" ASPIRENT A CHANGER LA VIE DANS NOS COOONES ET
AU-DElÀ
LA DESTINÉE DE NOTRE PAYS.
ORARAA
[j=lO;r.LE~IERE
o TE PUPU,
~o MOOREÀ]
No te pit; 0 te taime, ua tupu t~ tomite ,aatere ; Pihaena (Moorea)
i te mahana maa 25 no Tetepa 1982. Ua tae mai te rahiraa 0 te mau tia no
_te mau motu e ua haapoupou hia te mau tia iho ra no te mau motu atea mai
ia Hao, Tupuai, Rurutu, Rimatara ..•
a
Naa'tu te vero e te maraamu ua raoahia te faito 300 taata e e 70 mero
tomite faatere 'l nia; na mera 75, 0 ta te aratairaa ture a te pupu e faataa
nei. Ua oaoa te i~ahiraa i te faaroo i te mau tataraa 0 nt) mero apooraa rahi
e toru e ta te taatoa 0 te mau rauti ; maiti.
Teie te mau reni rarahi 0 te mau fa'aotiraa :
hiopo~ maite rôa i te mau numera mait; i roto i te mau aire tatai tahi.
- tauaparauraa i te taatoa.
- Eiaha ra e faaoti i te hoe noa ae ohipa na mua i te 18 no Titema 1982 •
.-. Na te apooraa amui e faaoti i te tiaraa 0 te pupu NO TE TAATOA 0 TE
MAU aIRE.
papairaa i te hoe aratairaa i nia i te faatereraa oire.
- papairaa i te hoe tapura ohipa amui no te taatoa, 0 ta te apooraa amui
e tuatapapa e e hamana.
- E nehenehe i te hoe tomite oire e anl l te hoe "compte SOCREDO".
- Teie te mau taata e nehenehe e tuu i ta ratou tUliraa rima i raro ae
i te parau tatararaa moni :
1) No tahiti : te haapao faufaa 0 te pupu e te haapao faufaa 0 te
tomite oire.
2} No te tahi atu mau motu : te papai parau matamua (peretiteni) e
te haapao faufao 0 te tomite oire.
- E faahepohia na tia e piti 0 te; tuu i ta raua tuuraa rima, ;a aufau
atu i te hoe tino moni tamau i te pupu i te mau avae atoa.
Te afaraa 0 te mau api a te mau tomite, e va; mai a i te pu rahi,
e te afa e toe ra, na te tomite iho ia.
- Ua faaorehia te taatoa 0 te mau "compte" tahito.
a
Co (
Te. ma.u teJte. l ltapae. l te. Fe.rr.u.a.Ma.oh,.{_
Ua an i te tomite faatere ia Jacky Vl\N BASTOLAER e 0 Jacqui DROLLET
ia tere atu i Taraton; no te farere;raa ia i to tatou mau taeae e te mau hoa
e faatere nei ia Taratoni i teie mahana (te mon; e faaohipa : 24 000 tara no
te faurao).
2. FAREREIRAAr TE HOt TOMITE
or KOUMENE (C. O. E. 1
Ua tihe mai io tatou nei, no te faanaho i te apooraa rahi a te mau
etaretia no te ao taatoa ne; e tupu i Vancouver (TANATA) i te matahiti 1983,
Te hoho'a no te rahiraa
o te mau rauti i tae mai
-4
fII'''
Vue d'ensemble des participants
Maurice RURUA.
Hoe mero aratai no Moorea
Maurice RURUA, un des responsables de
l'organisation du C.D. de Moorea.
1
Tomite Faatere no Moorea (Pihaena) 25 - 09 - 1982
Comité Directeur de Moorea (Pihaena) 25 - 09 - 1982
Faahitiraa mana'o
na Ahiti ROOMATAAROA (Faaa)
Ahiti ROOMATAAROA
faisant des propositions.
(Faaa)
Peni ATGER mero apooraa rahi
~
Peni A TGER conseiller territorial.
1mua i te tare putuputuraa no Sarramea
ete Tavana KAWA Bergé.
Te pû haaputuraa taote no Gelima CANALA.
Visite de l'usine de café de Gélima CANALA.
Devant la case de réunion de Sarramea avec
le grand chef KA WA Bergé.
Tere farereiraa na la Mana Te Nunaa
i TARATONI 24 - 29 no Atopa 1982
Déplacement de J. VAN BASTOLAER et J. DROLLET
en Nlle Calédonie 24 - 29 Octobre 1982
Te taariiraa na te M.F.R. (Happiiraa ta'a'e no
te mau tamarii e titi nei i te haapiiraa tua tahi)
i Gelima - CANALA.
Te pû "le Nickel"
Visite à la M.F.R. (maison familiale rurale) de
Gelima - CANALA.
Visite à la société le Nickel.
te hoe tomite taae 0 tei an; i te farerei ia lA MANA TE NUNAA. Ua tupu tau
a
farereiraa ra i ~e monire 25 no Atopa 1982 i te hora pae i te ahiahi i te pu
e ua arataihia te tomite a lA MANA TE NUNAA e te mero apooraa rah; Peni ATGER.
Teie te mau tumu parau ; parauparauhia :
- te huru 0 te oraraa 0 ta tatou e hinaaro nei no te nunaa maoh;
- te huru 0 te faahoturaa 0 te fenua
,
- te fifi rahi e fa mai, ma; roto mai; te taaeraa rahi a te faito
a te oraraa 0 te taata
- te tapearaa ;a i te mau tamatamataraa atomi e te monoraa i te hoe
faahoturaa ma
- te opere maite raa ; te mau faufaa i nia i te taata tata; tahi•••
Ua feruri maite atoa hia te t iaraa 0 te mau etaretia i mua i te haamauraa
i te hoe hau faatura i te taata noa'tu a ta na huru.
Te faahamanaohia atu ne; e ua farerei atoa a lA MANA TE NUNAA i te avae
tiurai i te hoe tomite a te Etaretia Tatorita 0 teie e ijronei eiaha te taata
ia pohe i te poia (te C.C.F.O.). Te oaoa nei a lA MANA :1_ NUNAA i te aubuneraa
i te mau farereiraa mai teie i te huru, tapao faaite 0 te a.naanatac0 te taata
i nia i te tapura ohipa a lA MANA TE NUNAA, tapura ohipa i te pae 0 te feia
rif rit , te feia e mauiu i nei, te feïa e faanao ore ne; i te oraraa 0 teie
mahana.
li
:...!_E
i~REITE FENUA~~
la au i te faaotiraa a te tomite faatere no Pihaena (Moorea) ua tere
atu na mero apooraa rahi e piti 0 Jacky VAN BASTOLAER e 0 Jacqui DROLLET ;
te fenua Taratoni mai te 23 e tae atu i te 29 no Atopa 1982.
Ua farii maite hia raua too pit; i te tahua tauraa manureva no Tontouta
(Taratoni) e te hoe tomite F.I. (te mau pupu e aro ne; no te tiamaraa 0
Taratoni) e vetahi mau taata Tahiti e noha ra i PLUM i te pae apatoa 0
Noumea. Ua faataahia te nohoraa a te mono peretiteni e ua tupu oioi te mau
faaauraa parau i rotopu i na tia e piti ta tatou e te tomite F.I.. Hit i ma;
ai i te hoe tapura ohipa : hoe mahana, hoe pupu poritita. Na te hoe ;a pupu,
mero no te tomite F.I., e aratai i te mahana i faataahia no na.
r te. ma.hana. mc::tta.mua., na te pupu U.P.M., peretitenihia e te taata ra 0
NEKIRI AI , i faatere i te ohipa. Ua haere ia na tia e pit; to tatou e farerei
te mau tia aratai no te mau peu tumu mai te reo, te -iho tumu, e ua ite papu
hia te hoe tutava maite roa raa no te faatia faahou a te peu tumu a te taata
ere ere i nia i to na iho aia.
Ua arataihia te. pm 0 te. ma.hantt, e te pupu U.C., peretitenihia e te
tepute Rock PIDJOT. Ua taitaihia ia na mero e piti i roto i te aihere, te
mau mou 'a, te reira te oraraa mau 0 te taata ere ere. Maoti ra teie tere i
ite ai a Jacky VAN BASTOLAER e 0 Jacqui DROLLET i te huru mau 0 te rave inoraa
hia te taata ere ere e te taata uouo. Te mau fenua rarahi, parahurahu maitai,
ua fatuhia ia e te mau uouo (hioraa, ~ 36 000 ta fenua ta te tepute Jacques
LAFLEUR no te pupu Tahoeraa Huiraatira no Taratoni) e te mau aiv; e te aihere
o te otaaraa ;a a te ere ere. A haamanao'; te mau tere a Tutaha SALMON e 0
KELLY i Taratoni no te f'aar+aria i te mau maohi e no te ani ia ratou ia
maiti ia Jacques LAFLEUR. 0 te huru mau te reira 0 te mau tia 0 te Tahoeraa
Huiraatira.
l te ~~ 9~.
te F.U.L.K., peretftenihia
e y~~ CELENE UREGEI.
1. na ti •. lIIftf e pitf i te oro.tua Leonard
te Apooraa Rahf e te Apoorla Hau a Taratoni.
te teiete P4n.1rurive oh1pa. USTKE, e f te uime pi 0 te farerefraa
IIIItalllla fa
i te nuna... ehf f ·R1vU.... Salée". Ua mau",uru roa te utou mau taeae e noho
nei i Tarltonf i ~ fllrooraa ia i te mau parlu api no te aia e ua opua i
te papai talBu Mai fa lA MANA TE NUNAA ia vai noa te hoe auhoaraa 1 rotopu
~,;na
i faatere ~ti oh.,.:ïriferei
~~APU, te tefete -le Nfekel",
f il tatou paatoll.
e NIOOISH NAISSEUNE, te pupu 'i faatere m.
ft
!f!ÛWI4., Te pupu puai roa Be teha no te mauohipa rave aRIA; (licoopératives ,'e ua mltaitai na t'fa reut; e pit1 1 t~ ~u hooraa rave amui i
o te L K.S •• peret1tenfMa
œIM&, q
roto f te au puhlparaa f.1a rH tapirf ia NOUlReâ, tt! IMU hamaniraa fare
rive allli e te IIIU rive ohipa 'no nia 1 te uahu no N",umea. 1 te taime ahia.hi
RI te PSC ft 1 .ratai e 1 te ta1me po ua tupu te piti r te farerefraa i te
nunaa maohi f te vahi ra 0 DUcos. Gaoa rahi to rGto l .J tatou may taeae
i te farereiraa
1 to tatou IIIIU tia, e na; te ohipa i ~:;:..ui "~'ivière Salée"
ua na raira ataa to DUCOS. Eva; tamau mai ia te hoe aunoarGa ; rotopu ia
lA MANA TE NUNAA teie MU taeae to tatou; DUCOS.
Te. Il4tLW 9 te mh.cgw.. 0 te mahana hopea ia e ua faataahh i te hoe
rururaa amui no te faatiaraa ia i te hoe auhoil"U i rotopu ; te F. 1. e 0
tatou. Ua tupu teie ne; rururaa i te apooraa rahi no Taratoni, e ua tapao
,maitehia te ~u hinaaro atoa e te mau ravea e ~u ia faaohipahia no te ruperupe'0 te taal1l.l i rotepu na fenua e piti, te TARAH);'H2 te ~1AOHI.
Ei opaniraa no na tia maiti e piti, ua ani raua ia farerei te nunas
ere ere i ta tatou mau taata tupu e ora nei ; Taratoni. la farerei e ia
haapapu R2ite ; te tiaraa 0 te taata tata; tahi ; roto i te tiamaraa, noaltu
â to na huru. Ua fari; te taata ere ere ; teie aniraa e te oaoa ne; te aau
i te mea e, e parau teie 0 ta te maoh; i matau noa, ; teie ne; ra, ua papu
atura ia tatou e vai noa te auhoaraa i rotopu i te taata ere ere e te maoh;
maite peu e, e auraro te nldoh; ; te faatereraa a te ers ere , te taata tUIlll
ia 0 te fenua TARATONI.
FLDSSE
+ T~FA YANI MACORAUZY
] ~
+ TEARIKI + ÉMILE
m + FRANCIS
TAUFA + VANI + ~CO + RAUZY
-~
19rz t-V\I
TAHlERAA NO TE PAf RAHI
N<lJ IRAA 00 TE PAE RAHI
FLOSSE + RAUZY
+ EMILE + TERII SANFORD+ SYLVAIN MIUAUD
~
TAHOERM API
OCTœRE FLOSSE
:; TERII SANFORD + MIlJ..AUD + TEARIKI
~T AK>ERAA NO TE AHJ 1RAA
TAHOERM + HERE AI A + E A API' + AI A API
MA + TE NUNAAE nA AI + TAATIRA
UA TAJ-()E RAlOU PAAlO 1 A
00 TE MAlTAI 0 TE ~
+ T~FA
+
,
[0 1 TE FAANAHORAA
A Te PUPUI
Te ite nei tatou; te;e mau mahana te tupu tamauraa no te hinaaro 0 te mau
tüa·J ~ tei faahapa noa na, aore ia aita te manao i tae i nia ia lA MANA TE NUNAA.
ra tne me ia tatou no te fariiraa ia ratou , no te mea ia riro tatou ei pupu rahi
no te amuiraa, mai i te mau vahine e te mau tane atoà 0 tei ite, na roto; na
hepetoma i mahemo , i te mau faarapuraa 0 te faatereraa e 0 te; hinaaro ; teie
nei ; te tapir; ia tatou no te hoe aroraa amui.
[
1 - TE 'MAU TATUHAARAA A Tf PUPU
J
la haamauhia e la ohipa te mau tomite rautt no te far;iraa ia ratou. la ohipa
te mat' tomite o+re e nehenehe ai; teie mautaeaeia papu i ta tatou aratairaa.
E mea titauhia te reira, no te mea 0 lA MANA TE NUNAA 0 te hoe ia pupu rauti
faanaho maite hia.
Hioîaa i te faanahoraa amui a te pupu.
~a paru m~
.i :te !LatJ.;(A..e. oh-ipa Maa a :ta na e. !Lave. i !Lo:to i .ta na .tuhaa.
e. na. ;te. JteAAa olUpa. ~._~"'_. ou. ;te. pupu IA MANA TE NUNM .{. mua,
la ite atos te mau rauti tata; tahi e te ohipa poritita i roto ia lA MANA
TE NUNAA 0 te hoe ia ohipa rave amui, ia ohipa ihoa ia oia i roto i te tomite
rauti 0 tei riro ei nf u no te faatereraa manahune (feruriraa amui. faaotiraa
manahune, tuharaa i te mau hapoia ...).
Te an; nei matou e ia haamauhia e 3 tia na nia i te tomite oire.
• Te haapao faufaa oire a te haapao ia i te tereraa faufaa a te pupu i roto
; te ai re .
• te haapao i te haapaariraa poritita 0 te mau rauti i roto;
te aire.
• te vahine haapao i te tomite a te mau vahine no te faaineineraa i te rnau
faanahoraa 0 te mau vahine i roto i te pupu, no te faaiteraa ; to ratou manao,
te faanahoraa, e te amoraa i ta ratou tuhaa poritita. E tuuhia teie nei anîraa
i roto i te mait;raa no te 18 no Titema i Mahina.
TE TAHI AW A ANlRAA
Faa.:topaJLaa. J.. :te ma.:tafU.:û 6aaaJta.a. i Jto;to ,[ ;te. pupu
mai ;te. 18 .{. .te. 16 •
1 2 - TE MAU rIA MAITI 0 TE PUPU )
Ua horoa mai te maitiraa apooraa rahi 0 te avae me 1982 e 3 tia no lA MANA
TE NUNAA, e 0 te onipa tamau atoa nei ia da te pupu 0 tei riro ei haapuai atoaraa i te pupu. E ua opere atoahia ia te ohipa poritita ; nia i na tia e toru ia
au i te faanahoraa i rarô nei.
Tuhaa
Tia ma...i.il
F e.nu..a. aMpM..a.a.
Nu.me.Jtaniuniu
Ran» MattU
Pe.u. ATGER
Mao!Lea
RalLa Mai:LU
Tuha.a Pae.
6.13.88
6.32.99
N.{_a.Mai:LU
Jac.qui
TahLt<. (eiaha Pape.ete)
Ma.tLU.ta. (6 e.nu.a E nata)
3.09.48
2.66.69
3.09.48
2.66.69
VROLLET
Jac.Ry VAN BASTOLAER
Pape.ete
Tuama.tu.
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Te ohipa a ta tatou mau mero apooraa rahi :
1) te tiaraa no tatou i roto i te apooraa rahi (mau aniraa, faaauraa faaotiraa,
manao i nia i te mau opuaraa a te hau, tuatapaparaa i te mau tumu ohipa e
tuuhia i roto i te maitiraa a te mau mero apooraa rahi).
2) Faaohipa i te mau manao a te mero apooraa rahi no te faaiteraa i ta tatou
mau opuaraa (Fare Toru).
i te tereraa ohipa a te hau e te mau piha toroa (tere hiopoa,
aniraa i te mau haamaramaramaraa, tuatapaparaa i te tereraa 0 te mau piha
ohipa e te vai atura ...).
3) Te haamatauraa
. 4) Haamaramarama
i te mau taata e fifi to ratou e te horoaraa'tu
ia ratou te
moihaa no te tatara i te re;ra mau fifi (haamaramaramaraa, farereiraa i te
mau piha ohipa a te hau e te vai atura ...).
.Te farii nei to tatou mau tia ia'u te hoe tarena papu e ma te faaitehia te
piha papairaa parau na mua niuniu 3.09.48 aore ia 2.66.69 (ani mai e na te
pu e aufau te moni niuniu •
. _. 5) Faanahoraa i te ohipa rautiraa na roto i te mau tere farerei i te mau tomite
rauti, na roto i te faaoraoraraa i te mau tomite oire ...
6) Faanaho i te mau para parauraa i roto i te nunaa no te +aat te ta na i te
ohipa a te apooraa rahi, te mau faaotiraa i ravehia. 0 tei fariihia e te pupu,
,~ tei patoihia e ta tatou mau tia, te mau aniraa a lA MANA TE NUNAA i roto
'i te apoorae t'tin i .
(3 _. 'TE FAUFAA A TE PUPU
Maot; te hoe faanahoraa tereraa faufaa paari maitai i ora noa mai ai te
pupu e 6 matahiti te maoro e noaa atoa mai ai ia na e 3 parahiraa i te apooraa
rahi i teie mahana.
Te niu 0 teie nei faanahoraa e tae mai a i teie ne; 0 te mau moni haaputu
ta avae ia a na rauti e 65. Na te reira mau rauti i faaora mai i te pupu e tae
mai i teie mahana. Te noaa ne; mai r.oto mai ia ratou i te area 80 000 tara; te
avae (27 uuù tara na na mero apooraa rahi e 3).
E ia tatarahia to te mau haamauaraa (papai parau, tar~hu fare, niuniu ..•)
e toe noa mai ia e 4U 000 tara no te faatupuraa i ta tatou mau opuaraa •
. -Eita ho i e ravai (no te vea avae , vea hepetoma, tere na te mau motu, faatupuraa
i te mau rururaa tomite faatere ... e mea mon; rahi ...).
No rei ra, ua faaoti matou ; te tüu ; tei e na opuaraa e toru i mua 'j te mau
rauti tatai tahi.
OpWVl.aa ]
(Fariihia e te tomite faatere no Moorea)
Horoa i te mau tomite oire i hinaaro te faatereraa i ta ratou iho faufaa
(iriti i te hoe afata moni na te tomite otre tata; tahi ; te SOCREDO). la
tuhahia te faufaa e noaa e piti tuhaa, te afaraa i te pu e te afa na te tomite
oire.
OpWVl.a.a 2
(fariihia e te tomite aire no Papeete e 0 te tuuhia tu ne; ; roto i ta outou
faaotiraa)
Mea titauhia i te mau rauti atoa 0 lA MANA TE NUNAA ;a aufau ta avaè i te
hoe tuhaa moni, na roto; te parau moni aore ;a ; te aufauraa ; ta na tuhaa
(ua haamau te bmite oire no Papeete i te hoe moni" avaè 100 tara na nia i te rauti),
OpudJc.aa 3
ltuuhla i roto i ta outou faaotiraa)
~ E mea titauhia te mau taata rave ohipa atoa 0 te hau e faao mai i roto ia
lA MANA TE NUNAA ia aufau i te hoe tuhaa moni avae.
; :.
A hio na tatou i te pit; 0 te opuaraa i nia nei. E pUpu 0 lA MANA
TE NUNAA na te taatoaraa 0 te mau rauti eiaha ra na na taata e 65 e '
aufau nei i te hoe tuhaa moni i te mau avae atoa, no reil ii i...a. au.6rui_
.te. mau. .Jr..aut..i_ a..toa. )_ .te. hoe. .tu.ha.a. .ta. avae..
4
Taiohia i teie mahana e 2 000 rauti no lA ~1ANJ\TE NUNAA ; Porinetia
taatoa nei.
Ma'j te 14 no Mati 1977 to lA MANA TE NUNAA piaraa i ta na vea haama"amarfll1l~r~~
e te haapiiraa.
1 000 vea i te avae aore ;a i te mau piti aiae atoa i neneihiq no t~ numerrq
matamua. maraa mai ai i mur; iho e 4 000 vea. a te haapiiraa poritita faufaa rG~
ae ia ; ore a ; ravehia e ne; i roto i to tatou fenua.
Tapir; mai ai i te re;ra vea avae, ma; te mahana matamua no Mati 1979 ta
tatou vea hepetoma 0 te; piahia e 90 taime na roto i te reo farani e te reo t~~Jti.
1 500 vea neneihia na roto; te reo farani, 7 000 na roto i te reo tahiti. ~'mea:
na reira ta te pupu pahonoraa i te mau faahaparaJ tamau ~ te mau'on~ e ta ratQ~
mau teuteu ia LA MANA TE NUNAA.
la ite tatou " _~; te avae tiurai 1982 aita hOI'; parau a te 'JUplJe fari i
faahouhia i roto i te mau vea papai 0 te fenua n~i. Araa no Gaston Flosse tan~
te pia ra .ta te "Dépêche" e te "Nouve lle s" i te mau mahana atoa i ta na ma~ fila,t""
noraa ia lA r~ANA TE NUNAA e 0 te na roto atoa mai nei ho; ia R.T.A .• No reir4 ~
tia ai ia tatou ia ite i te faufaa rah; 0 ta tatou vea no te aroraa i te ROr1~.\a
a te ona 0 ta Gaston Flosse e 'turu nei, e oia atoa i te faa'iteraa ; ta tatou
mau opuaraa.
Te opua nei ia tatou i te hoo mai i te hoe matini n~nei vea api e no~a ~~j
ai te hoe vea hau atu i te maitai i to teie mahana. E nehenehe ta na mau apl
; te faarahihia'tu mai te 4, 12 e hau atu e 0 atoa'tu te mau hohoa i roto.
Te; te area 0 te 3 mirioni farane te hoc 0 teie matini nenei vea. No r~ira
e tia ai ia faaoioihia te faanahoraa 0 ta tatou faufaa. E ia nG reira at9a i t~
opua raa no te hoc atua fdd 1 d~ hu~ f.JLI haap« ",,'er,li! 1'(;;0 na te reva e ia faarooh~.a
mai Paea e tapae i Mahina, e te hoe rah+raa hau CitU i te 80 000 taata . E 2 OQO 000
farane te hoo 0 te reira taoa haaparare reo, e 300 000 farane no te faaohipari~
ia na i te mau avae,atoa. E nehenehe te reira ohlpa e tupu mai te peu e hQro~ 'te
mau mero tatai tahi i te moni i te mau avae atoa
1
- .-
1972
FLOSSE
+ TAUFA VAN! MACO RAUZY
~
lMERAA
1977
FRANCIS + TEARIKI + ~ILE
+ TAUFA + VAN! + J'fl,ACO
+ RAUZY
~
foMUIRAA NO TE PAÇ RAHI
1982 ML\I FLOSSE + RAUZY
NO 1~ P~.E RAHI
-;;J~
+ EMILE + TERI 1 SANFORD + SYLVAIN M
OCTOBRE FLOSSE
+ TERI 1 SANFORD + MILLAUD + TEARIKI
-----
·TAHOERAA API
.J..
TfoHOERAA NO TE AMU1RAA
~-'--------~
:l~
TAHOERAA + HERE AI'A + E'A API + Al'A AP
TJl.HOERATOU P/ATO' A
+ TAUFA MA + TE NUNAA E TIA AI + TAATIRA j)" l'A.
~c
lE t1AITAl 0 TE ONA
+ TAlNA
------------
----_._----~_._-~,_...-...."." ....
@] 1 TE PATOIRAA 1 TE
ATOMI]
Mai te apooraa amui mai a- no te 2 no Titema 1978 to lA MANA TE NUNAA haapapüraa i ta na aroraa :
- no te tiamaraa 0 te fenua maohi
- no te faaoreraraa i te mau haa atomi atoà e va; ne; i roto i te moana Patifita.
1 roto i te parau no te faaoreraa 'j te mau haa atomi , oia hoi te mau tamatamataraa atomi, i roto i te reva, e i roto i te moana tae noa'tu i te mau tamatamataraa i raro i te fenua, te mau faaruêraa ino atomi, tae noa'tu i te mau heruraa ito atomi. E patoi 0 lA MANA TE NUNAA i te mau opuaraa atoà na roto i te ito
atomi.
E omua tatou i teie ohipa, na roto i te patoiraa ; te mau ohipa û te CEP e
te CEA no te mau haa at,.;",; e va; ra i roto ; to tatou fenua mâoht •
11. lA HAERE E ATU TE CEP
1
l
la au ; te mau tumu ohipa i mur; e haapapü ra i te;e mau titauraa.
1 - Ltumu. pol!.LtUa.
Inaha hoi, teie fenua, e fenua maoh;, e i te area matahiti 1880 ua faao te
hau Farani ia na i roto e ua haru i te faatereraa 0 teie fenua, na roto i te paruraa i te mau raatira hoc ArA 0 taua tau ra. 1 ora na te Nunaa Maohi 0 taua tau ra
aita e CEP, aita te nunaa i pohe i te poia . No te mea atoà, e nunaa maohi teie,
e aai to na, e peu ta na, e hiroà, e iho to na, e reo atoà hoi, e fenua teie ia
fenua Maohi, fatuhia e te nunaa Maohi.
Teie aroraa e amohia nei i teie mahana, eita te reira e faaea faahou, e tupu
ihoa te hinaaro 0 teie nunaa, mai te mau nunaa atoà 0 te ao nei. Te mau faanahoraa
e te taime e tapae ai teie ferur iraa e teie aroraa, tei te itoito ia 0 te nunaa.
Te mau faanahoraa atomi a te CEP 0 tei faatupu i te fifi rah; i roto i te oraraa
o te nunaa, ia faahoihia te re;ra i roto i te fenua Farani. E fari; ma; to te mau
tuhaa no te fenua Faran i inaha ho i , e erè rea+tu i te mea viivii i a au 'j ta ratou
mau faahitiraa parau.
la riro teie ohipa tamatamataraa atomi, ei haafaufaa oreraa i te tiâraa 0
te taata maohi i roto i -to na iho fenua.
2 - E tumu. mo~e
E ere roa'tu i te mea tiâ ia haamau te liàturiraa 0 te faaravairaa faufaa
i nia i te CEP i te faito 40 i nia i te hanere 0 te faufaa 0 teie fenua. E ere
i te mea tià ia haamau i roto i te feruriraa 0 te nunaa maohi ê, to na ora, e
te ora 0 ta na huaai tamarii te; roto i te hamaniraa i_te moihaa taparahi taata.
1 roto i te area 20 matahiti ua faatupu te CEP i te mau fifi i te pae 0 te oraraa,
i te pae a te imiraa faufaa, te faahuruëraa i te feruriraa 0 te taata, no te
arato atu i roto; te mau huru feruriraa au ore, te tamaraa ; te manao tae 0 te
taata i te faahotu i to na fenua, e haamauraa ; te huru ferur;raa taparu, na roto
i te mau paruraa huru rau a te haere uana noa'tu ra i te;e mau taime. Te taatoa
o taua mau faa;noraa i te pae morare faatupuhia e te CEP ia faahapa etaeta roahia
te re;ra.
}..,.- !....!~..J!E.. .tt~~,~~~Utaa
6a.u6aa e. .totA.lVLe.
Na te CEp'e te CEP te tumu 0 te mau fifi 0 te pae faaravairaa faufaa a
teie fenua, inaha 70 i nia i te hanere 0 teie nunaa te ara ra i roto i ta na
faufaa tumu, hou te taeraa mai te CEP.
Na te CEP i faatupu i te faarueraa te nunaa maohi .i te oraraa a te mau motu,
e 0 te otaa noa nei ; roto; te mau faa 0 te mau oire 0 Papeete, Faaa Pirae, Arue.
Taua otaaraa 0 te faatupu ra i te mau hepohepo huru rau, te rioho~aa rayai ore,
te mau ohipa iino, te ereraa i te ohipa, te rayai oreraa i te moni no te mau titauraa 0 te oraraa.
__
Aita hoi te mau faufaa mon; a te hau farani i tito i roto i teie fenua, ua
faatupu ra i te onaraa 0 te hoê tuhaa 0 te nunaa e hamani ino ra i te manahune 0
teie fenua, 0 tei faariro noahia ei rima rave ohipa no te tavini i te mau ona
o teie fenua.
E imi i te mau raveà atoà no te titau amui i te mau ravea no te faahotu faahouraa i te fenua, ia ore teie fenua ia va; noa i raro ae i te mau faaheporaa a
te mau ona e te mau hau êê. E ere ihoa i te mea ohie, ia papü i te taatoa, e mea
na roto i te ohiparaa tamau.
9
4 - E .twnu. paJtuJtl0-..EE i .te. na.twz.a
0
.te. 6 e.nu.a.
t4ai te omuaraa mai te CEP i ta na ohiparaa, ua va; noa te nunaa i roto i te
taa ore, ua hunahia te mau mea atoà, eita atura e roaa faahou 0j te hoê noa ae
tiaturiraa i taua hau Farani ra e te CEP. Aore roa e faaararaa· i puharahia i
mua i te ara 0 te nunaa no te faaite atu ia na, i te mau fifi e itihia ra, aore
ra e tupu ra, noa1tu â e mau ati 0 tei t~pu.
Aore e aivanaa, e hehenehe e haapapu mai i te TAERO ORERAA 0 te atomi. Na
tumu e 3 i faahitihia, ua ravai roa te,reira no te faatià i te hinaaro e ia faahoihia te CEP.
E mea tano ia faatupuhia te hoê tomite aivanaa no te mau hau atoà, no te
tuatapapa i te huru 0 te taero atomi ; roto i teie fenua maohi.
1 II. NA HEA l TE IRITIRAA 1 TE CEP
J
la faitohia te inoraa i tupu i nia; teie fenua na roto i na 20 matahiti
to te CEP, e te faatereraa a te CEP.
lnaha hoi, ua taero roa te feruriraa 0 te nunaa i te parau no te CEP. E fifi
ihoa te nunaa ia iriti t~ue noahia te CEP. Na teie huru ohipa i tupu e te mau
fifi e tupu mai e haapapu mai i te faufaa oreraa 0 te mau mana i faatere mai na
i teie fenua, e taemaii
i teie mahana. Aore e paari, aore e opuaraa tumu e
te maitai no te nunaa, aore faaturaraa ; te iho tumu 0 te nunaa. Ta tatou e ite
nei i te;e mahana. te tafifi roa raa te feruriraa 0 te nunaa. Eita e tia i te
mau tia poritita ia faahapa i te pupu lA MANA TE NUNAA i te mea ê, 0 ratou te
tumu no te mau fifi atoà 0 te nunaa.
E tià i te hoê mahana, ia faaruè i te tiàturi noaraa i te CEP, e haere eihoa te CEP.
la au i te hinaaro 0 te nunaa maohi ia faaea ihoa te CEP, 10 ae nei ~
matahiti,
te tanoraa i te mau tià mana, i te imiraa ; te mau raveà, e te mau
imiraa faufaa no te monoraa i te CEP, inaha aita i roaa ia ratou i te patoi ;
te haamauraahia mai te CEP i roto i teie fenua.
Eaha te ohipa e au ;a ravehia.
1 - Titau i te faatere a te PAE AUI no Faran;, ia iritihia te CEP.
2 - la haamauhia te hoê
tarena no te ir;tiraa i te CEP.
3 - Faaohipa te hoê aratairaa poritita i te pae faufaa, no te faaoraa i te
taata no roto mai i te CEP i roto; te ohiparaa.
4 - Haamau i te hoê aratairaa poritita faabo t:
-fl"\'~"'" ",,, ... f";,,,
no roto
mai i te CEP e te ui taata api e 0 ma; i roto 1 te orarad taata paari.
PlI)
NA HEA TATOU r TElE MAHANA ? 1
E tia ;a tatou i te faaara i te hau faran; ; ta tatou hinaaro papü i te
tatararaa
i te CEP mai roto atu i te;e fenua, e ia ;te atoà te hau Farani
; te nanearaa 0 teie ferur i raa i roto; te nunaa. Na roto i te poroteraa patoiraa
i te paura atom;, ua raeahia 1 500 taata a tei amui mai, e rahi atu te;e fait~
i te mau taime ; mua nei.
~ .. la ite atoà te hau f'arani e te nunaa a teie fenua, i te oreraa te mau faaroo
i amui ; rotû i teie ohiparaa no te faatima i teie nunaa e no te tauturu ia na i'
mua; te mau at; i farereihia, e te farereihia ananaht , na roto mai i teie haaraa
moiha~ no te pohe.
I te avaè atete 1982 te faaite ra te Etaretia Evaneria i ta na hinaaro i~
iritihia te CEP. No 4~~1
e ~0te
a lA MANA TE NUNAA e 6~~ei ~ 4~tOU no
:teie eolt.oteMa PMQbta.a. )., :te CEP e te /Mu ho.a. a-tomi a.:toà )., 4otO .{_te tuho.a. n~
Pa.:U..6il.a. no te mahana. matamLf:lt no Ma..a 1983.
' ,
a
.
+ TAtOERAA
AUTArOERAA
AUTArK)ERAA
+ HERE Al'A + E'A API + Al'A API
TAI-OERAA NO TE PAE RAHI
N'lllRAA
NO TE PAE RAHI
+ TAATIRAA + PUPU TAINA
TAHOERAA AP 1
ATOPA TAHOERAA
---,=' HERE Al'A
.A/"l) 1 RAA AP 1
UA TAtPE RATOU.. UA .AMUI AATOU PAATOA t() TE ~ITAI
NA OE RA TE NUNAA MANAtAJNE E NI{) 1 TEl E PORITITA.
1 TE MAU aNA.
1
F3l_3 ~~TAPURA OHIPA
U no te maitiraa mero apooraa cire
Te pii atu neio·IA MANA TE NUNAA ia oe e te feia rnaiti ia hoê tatou i
roto i teie ma.i.t
ir aa no te ~__.:.
~ ,c- c._liLla u ~. __.~_·c •••,_,_ v~_v.
_J TE MI a TE FMTERERAA aIRE 1 ROTO 1 TE FENUA M,lI.OHI
Ua haamauhia e te Faatereraa 0 te Hau Farani i te matahiti 1971, te IPqu
ta'oire io tatou nei. Eaha te tumu ?
No to Farani ia mana'o pato'i i te Ture "autonomie interne" i taua tflu'fa 1
Ua riro ia tele ta'oireraa ei mo ihaa na te pae at.auno te tape'araa i
.te paura atomi io tatou nei na roto i te haavî e te peta.
E nehenehe ia tatou ia parau e, mai te matahiti 1963 i mau ai te CEP ~
mai te matahiti ",;' te mauraa mai te mau 'aire; tei rare ale noa tatou i
.Faa tereraa a te CEP e ua mamu noa te mau mana.
j_
"e
/da. na.aJLue.te. ta.a..t..a../_ta na. ' OVLe.. ,)_ ta na. motu. )_ ta na. utua6aJte.. .i,.
ta.'na. 6a.a.a.pu, e ua tapapa i Moururoa, Hao, Fanataufa aore ia i Tahiti i
~n~
a te CEP. Aita tatou i faahotu faahou i te fenua ; ua haere tatou e faahotiji
te CEP.
te
Te otiraa a te mau ohipa rarahi a te CEP ; ua vaiho haere hia te rave
ohipa. Faaea haere noa'tura te taata na Tahiti (Pirae, Arue, Papeete, Faaa,
Punaauia) no te tia'iraa i te ohipa api. Aita i hoi faahou e faahotu i t~ t~to4
iho. E ua rahi noa mai te taata i roto i teie mau 'oire no Tahiti. Ua fifi t
te parau no te nohoraa, no te pape, e tae noa'tu i te oraraa haapiiraa a te
mau t amar.i i .
No l'eirae mea ti',a ia tatou ia parau e te CEP te turnui taui roa ai
te hUTU 0 te ol'araa0 te maohi. 0 te CEP mau a te tumu i faarue ai te iTIqohi
i ta'na hotu e i otaa noa tatou na Papeete rr~.Te fifi nei te oraraa 0 te
Nunaa RIIRII i roto i te mau 'oire.
Te. pe.:ta. neA_ te Hau FaJLa.M )_ :te. mau a.iAe.
Té. peta. ne.). te. mau :ta.vana )_ te :ta.a.:ta.
Te. pe.:ta.hJ.a. nu te. mau :tavana na ILOta )_ :te. :te/te. oJUhaeJLeJLaa rut Fevutn).
i te mau matapiti ato'a.
Te tapo'ipo'i noa hia nei te fifi 0 te nunaa ; aita ra e tatarahia Ta,
Oia mau ; mai te rnauraamai te mau loire ua haamaitihia tatou i to tatou mau
tavana. I te otiraa ta tatou tuhaa e mana 1 0 ai tatou e ua riro teie tavana ~i
tavini e ei pa no tatou ; ua faaô te Hau Farani i te mau tavana i roto i te
hoê faanahoraa taaê roa. Ua faahanahanahia ; ua haafeti'ahia ; ua faateiteipia ~
~a haamamuhia ; ua faaori haerehia ; ua petahia ; ua faariariahia.
l raro ale i te faatereraa a Valery, ua rnaitite nunaa maohi ia na i
nia i te rahiraa e 76 i nia i te hanere no te aha ? No te aha te taato'araa
o te mau tavana oire i tuTU ai ia Giscard i te maitiraa no me 1981 ? NQ teie
ia mau tumu i tatarahialtu. E ere anei ?
Ua horoahia te afata.moni i roto i te rima 0 te mau tavana loire. Ua
bi'o noa te mau tia no Farani eaha ta te mau tavana 'oire ohipa e rave e ua
ite e ua mamu noa.
__!j E AHA TE FAATERERM aIRE l TElE MAHANA?
L roto faatata
te taato+araa
0 te
mau oire ; ua pere te tavana i te .
afata rlDni a te nunaa.
lJo te mes.h.0i e te TIlaIDU noa ra te mau feia hiopo' a ; ohie noa tura te .'.,
mau pereraa a te mau tavana i nia i te afata. moni a te mmaa ,
.,'
No re iz a tatou f;:: ite ai i roto 1. te tahi mau 1 aire mai te aera 1 i ra
~L
tC4..vc..na ; mai te. piru ra :te. pe.'te.oo tavaM. Baha ia e raya 1 i ai te merri
no te faat.ereraa i te mau ohipa na te taata riirii
inaha ua pau te moni i te
tavana no te faahanahanaharaa ia na iho?
Te. haavZ nu te .ta.\Ja.n.a. Â.. :te. .tallA:o.. ao.'r.e. .La. ~ .t2e.ta. nu, oia mau, jg_
:La.au.;tu~a.h.i.ct te Tavana Tumaraano te petaraa i te taata maiti na nia i te horcraa a lA .MANi\.TE NUNAA.
,gg.._6~.
te tavana Iluahirie no te faar iar iaraa j te rave ohipa a
te ohe 0 tei ore i mait i, ia na. No te mea ua horo te ho€:rave olripa i nia i
te tapura lA _MA.lI,1./\,_ ua vaiho te Ta.vanaTahoeraa ia na i ta 1 na ohrpa i te aire .
.ILq,mu rw.,L.Jg, _tfWtyLO.. 'o;'/I.&...[ .te moyU. , o.oce: Te rave nei te tavana i te
mau raye chipa e te hl.O."w eauihaa a te oire no ta 1 na iho man chipa (tama i ta na
fenua ; hamani ~.
to na iho fare ; faaamu.i ta' na puaa ; faatere i to na iho pot i
e te vai au, ';' aj .
Na.. ,te. 1 oi.Ji.e. e ~\f1!d:Jl.e.{, .te, pUpLL2Q!u.tLta.. l te 'a ire no Pirae, e rave
rahi mau rave ohipa a te PUpuTahoeraa 0 teie e aufauhia nei e te 'oire (faaotiraa na te oire ITlJIIlera. 8/82 no te 18 no Tenuare 1982).
Ua.. ...IJs9'1l l.T•.t.oa -'l.O..tOLlÂ.• .te. mau na/y, 0 te nuna.a. l Pirae ua fatu roa te
Tahoel'aa Huiraatira i te fare u'i api a te Nunaa. Inaha Ua ere roa te ui api
i to na fare. E vahi pol'ititaraa i teie nei na te Tahoeraa Huiraatira (apooraa
paritita,
ratio RTAe te vai atura a).
M.,ü t.ei e te huru te faa tereraa L. roto i te mau 'aire> Amunoa te mau
tavana ; ruohio noa mai te mau tia a te hau ; po' ia noa te nunaa r i.i.ri i ,
Ahani te mau tià no te hau e hi "opo' a maita 1 i ne.i 1 te mau 'aire ; mea :rahi
o ratou e topa i roto i te fifi mai ta Tumaraae ta Huahine.
TE FM llJRARM
,......----
EAHA TA
1 TE TIARM MERO MAl TI ,
lA MANA TE NUNAA E TITAU NEI
? ------------~_,__"
rA TAFETAFEIA ORE If MAU TI 1 A MAITlÂ
Te hiriaaro matamuata TAMANA
TE NUNAA
maori ra ia faaea teie huru tereraa ,
Eiaha te tayana e faariro faahou i ~e moni a te nunaa ei hueraa, ei hamani~
raa i te tare tavana, ei haamaitairaa i tera taata aore ia i tera pupu poritita,
e i or ihaereraa na FaranL
rA FAAEA TE PETA E TE HAAvr l TE TAATA
Ta tiamâ te taata i te feluri e i te parau. No reira te Here Ai'a e te
Tahoeraa Huiraatira i mana.'oai e patoi i teie ture 'olre api, eiaha roa'tu te
mau ti'a no LAMANA
TE NUNAA
ia ô atu i roto i te apooraa 'aire a ite â i ta
ratou mau pereraa.
.~
TE FAATERERAAHAU ~E
1 ROTO 1 TE MAU 'OiRE
Te.niu a te faatereraa a lA MANA TE NlJNAAmaori ra Ia na te taatoa a
te taata e feruri e faanabo e faaoti i te parau no te oire •
.Mea tia mau ihoa e na tera i roto i tera faa, i tera taura aire, i
tera motu i tera vahl e feruri i to na iho parau. Mea tia i teie nei a ia
haamatau ia tatou i te feruri e i te rave i ta tatou iho ohipa.
EAHA TE FAATERERAA HAU MANAHUNE ?
o te faaohiparaa ia i te mana 0 te taata tatai tahi , Tei roto i te aire
te vahi papu roa a te no te faaohiparaa i te mana 0 te taata tatai tahi.,
No te faaohiparaa ra i teie mana tatai tahi te anih.ia nei i te taatoa
ia taui i te' peu i matauhia
; ia haapii amui ia ora i roto i te ferur iraa
amui, ohipafàa 'amui, haereraa amui.
.
Ei reira ia te ~~la e mamu noa nei i teie mahana e parau ai.
Na te taata iho no tera vahi i roto i tera oire e faaoti mai i te tapura
ohipa, ohip~, e hiopoa i te ohipa a te mau mana faatere 0 te oire, Aita teie
faatereraa e haafaufaa ore nei i te mana 0 te mau ti'a.
Te
na ô. ra te parau paari :
E ere i te mea tia i te hoê taata ia haru i te mana 0 te hoê tia maitia
. e te Mmaa.
Te na ô atoa ra e :
E ere atoa i te mea tia i te hoê tia maitia e te nunaa ia ham i te J1l8I~
a te Nunaa.
E TAUI ANAE TE FAAOHIPARAA 0 TE MANA TATAI TANI
la feruri amuihia, ia rave amuihia te mau ohipa atoa e tia ai.
Farerei te taata i te taata. Eiaha e faaoti hoe noa i te ohipa.
A fafa i te hinaaro mau 0 te nlmaa.
la na reira te raveraa ra ; e iti roa ia te hape e rahi roa ia te maitai
no te taatoa.
-- Tue.
ia. .ta. lA MANA TE NUNAA e. QUpu nu
• la farereihia te mau taatiraa atoa 0 Le haaputuputu nei i te nunaa e tia ai.
• la feruri maite hia e ia paraparauhia te mau opuaraa atoa e tia ai.
la haarnaumaite hia te mau tomite ohipa na tera e tera vahi i roto i te aire
e tia ai.
• la opere maite rua i nia i te mero apooraa oire te ohipa ia nehenehe te
taatoaraa ia ohipamau (opere i te mana) e tia ai.
· la anihia te rnanao 0 te taatoa e tia ai no te mau ohipa faufaa rahi e
mana'ohia ra.
..
,.
..!1
at
TE FAANAHORAA 1 TE t-R œAAAA FANA'O
Faanaho i te hoê tapura ohipa papu i fariihia
i te mau ohipa rarahi i roto i te oire.
Feruri maitai eiaha te natura ia tno
e te taatoa hou a lla}n.ani
eiaha t-e oraraa
0 te
taata Ia
tafifL
Faanaho maitai te oraraa 0 te taa ta ia au i 'to na huru e ta 'na ohipa ,
Faanahomaitai te parau no te mau fenua, tanuraa , nohoraa, ohiparaa ,
Eiaha te fenua ia riro faahou mai teie ne i mahana ei jmi.raa moni na
te mau ona i nia i te tua 0 te mau taata no te maumotu mai , teie e faaotaa
noa hia nei.
Teie ia te opuaraa no te re rra parau.
• Tute i teie mau fenua
Haru mai ei maitai no, te taatoa teie
ei imiraa moni na te tahi noa pae.
I11-'1U
Fenua e faar i.ro noa hia ne i
Eaha. te mau_Ja.puJLlt ofUpa matamua. e. au ..u~lf.a.vqJ'l.i.a?
Te mau ohipa ia e hiaai ra hi hia nei e te nunaa 0 te ere nei
mahana.
a i teie
• E faanaho maitai te nohoraa 0 te taata. E ferur i maite ia i te huru no te
hohoa 0 te mau fare e te faataa maitairaa i te paTau no te fenua nohoraa.
• Ei tomite feruri no teie mauohipa 0 tei haaputu te taata aravehi e te ~una~
~ noho i roto i teie mau tuhaa.
• E feruri :nohoraa, fare toa, vahi faarulaanataeraa mana'o, tereraa 0 te ma4
faura'o ~ te ohipa a te taata.
• Te haamauaraa 0 te utuafare : mea 1-UllO ~ a f":--.._r:-; '"lia ~C noni maa a te mau
tamarii i te fare haapiiraa, te moni pape, te moni pehu ,
• Eiaha te mau onipa rarahi atoa 0 te orre ia ravehia no te roo. Eiaha Ia 114 0
era te unauna rapae noa. Meatano ré!.te mauohipa atoa ia riTe i te hoê faito
tano noa tera ra ia rava'i e ia fanait) maitéLite taatoa"
E haamauatoa i roto i teie maunohoraa te nau ohipa atoa 0 te hiaai pinepi~~
hia nei e te nunaa, (aufauraa moni, utuuturaa ma'_L, fare lmapHraa, haaP,il'l,)l'afj
tamarii, vahi hautiraa na te mau tamari i e te vai atura a) .
.....
-------------------,
----------~__r-~--;__---.--~
E FAAO TE 'aIRE
lA NA 1 ROTO r TE ~1J\UŒl;,PA RJ\HAHI I\TOA
No te mea te titau nei tatou is. t .anu t(l tatou fenua , e nea t ia ia ferur i
hia te taatoaraa 0 te mau faanahoraa e t;e oire ..
Na te mau oire ia e faanaho mai i talna e mana'0 ra no te hoê tapura
ohipa ta te faatereraa fenua e mana'o ra j roto :t_ te 'oire.
I teie mahanai roto i te faat.e rer'aa a re Front Uni e a ·.:e Tahoeraa ;
na ratou noa e faaoti i te mauohipa e iaatupu i roto i te>tatou mau 'OÜ~T
•
•
• Te petaraa i te taata na roto i te tihepu. haere noa raa i te taatoa
hou te maumaâtIraa •
.. Te petaraa i te taata na roto i te bamanrraa i te mau chipa mai te
fare nk~ip te fare haapiiraa hou te maumaitiraa •
. Aita te taatoaraa 0 taie mau ohipa i ferurihia e te,taata iho no te 'oire.
Te hinaaro nei 0 rA MANA TE NUNAA ia horo 1 a i te mau foire te mau IDihs.a
atoa ia_nehenehe Ia na Ia faatere i te mau .ohipa atoa Ia .ma!tai. te tastca
eiaha ra Ia maitai noa te mau taiete ona mai i.a Marama Nui ma. i },.ï(.)on~g no t!'" ,
tâuîraraa i te '0 ire.
Ai.ta 0 lA WIANAe patoi nei i te mautatet.e te.ie ra. te hinaarohz.a f1t:l2
e na! te taat iraa 0 te mau taata (coopérative) e fanao i te mau O(t':.at 1?1r.xi,!.I;.
ra te hoê aore ia e piti noa iho ona.
'
NQ reira e hinaarohia ai ia ite te faatereraa 0 te fenua :' i:.e i"-'-ttl \..aK?:r~
chipa a te IDAW "oire e ia ite atoa te mau 'oire i te mau chipa rarahi ~'(oâ
o te feruri hia nei no te oire.
A raye BlJ1 atu ai i roto i te hoê faanahoraa 0 tei ferur i ,,3n'ulhjg, e
te taatos , Teie mauohipa e parauhi.a nei no te taat.oaraa 0 te 11<1', tuhaa no
te oraraa 0, te taata i te maumahana ato ' a - te pae no te imir"~t J..di...Œas;~ t~
pae no te orara.a totiare, e rave rahi atu a.
l roto i te mana'oraa, e faanaho atoa i te parau no te faa.llU(.Lll'aa,
te
:imiraa i te ohipa na te taata, te tautururaa i te rave ohipa la roaa ta
rat ou parau tuite ; e te vai atura
Na te mauhotu mai roto IDE.i i +e man
'oire e ia amuihia te lTlau'oire ato'a e aratai te fenua maohi l loto l t~
faito hotu ~ au ia ore tatou ia tiaturi faàhou i rapae.
a.
No raira te poritita a IA MANA
TE NUNAA
e ore ai e tu'ati i U' D\'~r-''':.itit\
a te Front Uni e a te Tahoeraa Huiraa.tira 0 tei aratai !loa te fenua e 2" ma.tahiti i teie nei no te faahotu noa raa i te hoê pae iti e no te f"at.&.:r~Te
noa
r~a i te rrunaa i rapae.
Ta lA .MANA TENUNMe titau nei maori ra ia ia faaea tatou i teie buru
faatereraa e na vera ma noa tatou e arata ' i no te haaveve roa ]a tatou.
Ua tae i te taime e tia ai ia tatou ia taui roa i te hnru no te ,1Joritita
o teie'fenua.
, ~
NA TE l''!AU 101 RE 1HOA RATOU E FM TERE
t'
Te manaraa mai te faatereraa aui i Farani ua hinaaro ratou e Ia horoahia
mau te mana i roto i te mau 'oire. Te reira atoa te ferur i.raa 0 LA.
MANA TE
NUNAA
no to tatou mau 'oir.e.
! FAAORE l TE MANA 0 TE HAlJ FARANI Z NIA 1 TE MAU 'OIRE
Meatira ia horoa taato'a hia te mana i roto i te rima 0 te lnau 'aire.
Eiaha e na te tahi atu manae faaoti i te mauohipa 0 te "o ire ,
E mea tia ato'a ra ia hiopoahia te huru no te faaohiparaa 0 te moni i
roto i te mau 0 ire. la haamauhia ia te tahi mau tomite taae na te hau no te
hi' opo'araa ia faaohipa maitaihia te faufaa no te maitai ·0 t.e taato ' a e iaha
ra ia faana'o noa te mau ti'a 'oire.
Na te nunaa iho aa e hio i ta 'na i faaoti e te rave mau hia ra ane i e t~
mau mero foire.
2 Hat TURE 'aIRE API
~ teie mau tuniu 0 IA MANA TE NUNAA i hinaaro ai i teie ture api ia ô
atoa te mau ti'a no te pae iti i roto i ta tatoumau apooraa 'oir~. l te
reira ta~e eita ia te pae rahi e huna noa i te mau ohipa mai te itehia nei
i teie mahana (Tumaraa, Pirae, Huahine e te vai atura a).
E 0 ato'a mai ia te mau mata hi'opoa te mau tarî'a faaroo, te IW+~ vaha
parau 0 te nunaa no te mau ohipa tano ore.
Na te l'ciraohipa e faatupu i te hinaaro i roto i te mau mero m.qitia
ia faaafarb i te ohipa ; ia ohipa papu ; la rave tamauhlô te mau rave'a'toà
e maitai ai te nunaa.
Ta te faatereraa aui i faaoti iho nei no to ratou'mau foire ; e mea
ti'a la. Te ruli nci LA MANA TE NUNAA ia tupu atoa tele tauiraa ture i roto
i to tatou fenua.
3
MOIHAA NO TE FAATERERAA IA'NA IHO
E ere tei te ani noa raa ia horo'ahia mai te mana faatere i roto i te
'oire ua oti ai. Eita te foire e naho noa no te mea e mea rahi te mana i
roto ia na. la tupu ra e tia.ai te mau o~ipa i raro nei :
•
.,
Te alLataiIt.aa. 1'1.0
te. ma.LL :Ua. ma.-<.:tûi
Mai te peu e i roto i teie faanahoraa e te feruri malte hia nei no te
maitai 0 te taato'a ia feruri ato'a hia ia te mau ti'a eiaha atp'a l'atou
ia fifi i nia i to ratou oraraa utuafare e i nia i ta l'atourayeraa ohipa.
Eiaha ia mai teie ta tatou e ite nei i teie mahana te hueha noa raa i
te faufaa a te '0 ire no te mau tere or i haere raa no te mau tia '0 Ire, Aore
ia no te haereraa e tamaa i roto i te mau fare tamaaraa moni rahi no T~iti,
la faanahohia ra te mau haapiiraa mau ia nehenehe te lnautia ia faanaÎo i te
mau ite no te taviniraa i te nunaa e tia ai.
~ Te 6a.a.I'I.a.holLa.a. 1'1.0 te ma.u. Jta.ve. OMpa. a te. '0-iAe.
.,
I teie rnahana aore roa hoe ture e paruru ra i te mau rave chipa a te "oir'e,
Tei raro ale noa ratou i te ta'ahiraa avae 0 te tavana e talna porititq,
Te riro noa nei te mau rave ohipa a te foire ei lnau rave ohipa no te
taviniraa i te pupu poritita a t~ tavana 'aire.
Na te tavana foire e tihepu i te taata 0 ta'na e hinaaro ra ; na'pa pto'a
e t ihat i. i te taata rave ohdpa 0 ta'na e ore ra e hinaaro ,
Te hinaaro ne.i 0 IA MANA. TE NUNAA ia tiama te taata rave ohip~ i roto i
ta'na e hinaaro nei e maiti. Teie ra ia rave oia i taua ohip~ .ma t~ horoa iotn~
iho ei tavini no te nunaa e aufau nei ia'na.
,
4
TAUTURU TE TAHI OIRE 1 TE TAHI
,Mea tano ia rave amui te mau 'oire atoa no te tahi mau tapura ohipa no
te taatoa, teie i nia i te mau ohipa i muri nei
te pape ; te uira ; te faarueraa pebu ; te arairaa i te ati auahi ;
te faanal~raa i te utaraa taata ; e rave rahi atu
a.
"
'
PARURU l,TE NUNAA OHIPA
.I roto i teie tau fifi 0 ta tatou e haere ne i ; eita 0 IA MANA. TE NUNM
e nehenehe ia faarue ota1'enoa i te mau rave ohipa e fifi nei na roto i te
haavîraa a to Tatou mau fatu ohipa. E ti'~ atu 0 LA ~~ TE NUNAA i piihaait0
ia l'atouno te parum atu ia ratou .
. E tUTU te mau ti'a mana atoa no lA M-<\'\!ATE NUNAA .i roto i te Apooraa
Rahf i teie màlilllla, i roto i te apooTaa 'o.ireananahi i te mau rave ohipa
atoa 0 te tutava nei ia afaro te fifi 0 ta Tatou e amo nei.
E paruru oia i te taata e ere nei i te ohipa e tuTU Dia i te mau
opuaraa afaro a, te rave chipa .
. Te tiamâraa, te tura e te Tave amui 0 te mau niu ia no te tapura ohipa
a LA MANA TE NUNAA.
Te hinaaTo nei matou ia TiTO te 'oire eiaha e vahi pereraa moni ; ei
vahi feruriraa ra ei vahi rave amuiraa, ei vahi imiraa i te tiamaraa. Te reira
te faffilahoraano te hoè faateTeraa hau manahune.
Teie te auraa no te piiraa ta lA MANA TE NUNAA e hinaaro nei e faatae
atu i te Nunaa no te amuiTaa.
o outou to teTa aore ia tera vahi ; outou teie e fifi n~i ; outou teie
e auraTO noa nei ; outou 0 teie e tutava noa nei ma te faufaa ore.
Te pi i atu ne i lA MANA TE NUNAA ia outou ia amui tahi ma i no teie aroraa
'oire ia nehenehe te oraTaa 0 te mau taata e mihi noa nei ia tauihia.
lA
A A
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1981-1982