Ia mana te nunaa_Bulletin n°39 FT Editorial aout-sept 82 ORIGINAUX.pdf
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...-------
Savt-1AIRE
W 39 --
AOÛT/SEPTEMBRE
1982 ------,
Le,6 jongleJUe,6 .6oc)_a1_e,6de Gaston. FloMe
1 - Une. aumône .6uJt le,6 .6a1_cUJLe,6
2 - L' escnooue/ü». des a.tloc.atiOn.6
3 - Ve,6 fUZ»ta);te,6 à géomé.tJUe va.tc..iable
Le,6 fLé.6uUat.6 du .6c.fLU-Un teJlJl.)__tof1J._a1_
Le :tJtavaJ..1._de. no.6 ConM.ALteM
hOM de l'AM
Communiqué du BuJte.au Exéc.uti
1----
emblée.
n du 7 août
,
OmuMaa
Te. mau pe.fLe.fLaaa FlOM e.
1 - E~ huahua ae. ta te. mau fLave. o~pa
2 - Ua ~a ~a te. moni a te. mau tam~
3 - Te. anata moni fLuau
Te. mau nume.fLa 0 te. m~aa
Te. o~pa
a te. mau ~'a
apoofLaa nalu:
a lA MANA TE NUNAA
Te. o~pa a te. mau me.fLOlA MANA TE NUNAA
~ fLoto ~ te apoofLaa fLa~
Panau. p~a na te tomde
o~pa
a lA MANA TE NUNAA
PMau p~a na te. pupu lA MANA TE NUNAA no te. m~aa
me.fLoapoofLaa ~
tuJte. no Fanani.
BuU~n
tilLé à 4 000 e.xemplcUJLe,6---------'
lSSN 0153-6869
editorial
Les élections territoriales ont permis à 3 camarades Peni ATGER pour
les Iles Sous-le-Vent, Jacqui DROLLET et Jacky VAN BASTOLAER pour les Iles
du Vent de siéger comme Conseillers Territoriaux. La première initiative
qu'ils ont prise conformément aux décisions du congrès extraordinaire du
10 avril a été de s'exprimer en tahitien à l'Assemblée Territoriale. Cette
décision, hautement symbolique a été vivement critiquée par le Tahoeraa
Huiraatira qui estime que le tahitien est juste bon pour aller pêcher
les voix dans les quartiers, dans les districts et dans les îles mais pas
digne d'exprimer les idées des élus dans l'enceinte de l'Assemblée.
Comme nous l'avions prévu et annoncé, FLOSSE a constitué avec les
résidus du E'a Api rénové sous la forme du Ai'a Api une nouvelle majorité
dont le nom de TAHOERAA API avait même été prévu dans les vea de lA MANA
TE NUNAA. Il est à craindre que cette majorité dont les appétits de pouvoir
d'honneur et d'intérêts sont aussi aiguisés de part et d'autre ne résiste
pas à l'épreuve du temps. L'avenir nous le confirmera.
Quant au Ai'a Api, qu'il se souvienne des mésaventures de Charles TAUFA
et du groupe des indépendants AUTAHOERAA qui constituèrent avec FLOS SE
dans des conditions identiques la majorité de 1972. En 1977 le AUTAHOERAA
avait disparu et en 1982 les Indépendants ont sombré corps et biens dans
la tourmente. Triste perspective !
LES JONGLERIES SOCIALES DE GASTON FLOSSE
l, UNE AUMÔNE SUR LES SALAIRES
Après la semaine de grève du mois d'avril. le précédent Conseil de
Gouvernement avait accordé (décision n° 579 SCG parue au Journal Officiel
du 15 juin 82 ) à compter du 1er juillet
t~SMIG à 50 000 F
ta ~~ait~ à 30 000 F
. tee aUoc.a;Umu
6am,{lialu
à 5 000 F
Le présent Conseil de Gouvernement qui apparaît, plus encore que le
précédent lié aux intérêts des puissances d'argent du Territoire, vient de
faire des propositions bien en retrait par rapport aux précédentes et
devant prendre. effet un mois plus tard:
t~SMIG à 47 000 F
ta ~~ait~ à 23 500 F
tee aUOC.a..:.ttOiU 6am,{lialee
à 3 500 F
La grande astuce du Vice-Président consistant à promettre un échelonnement
des m~sures dans le temps, ce qui amènerait (d'après ses promesses) par exemple
le SMIG à 55 000 F pour le 1er janvier 1983. Ces promesses ont l'avantage pour
les patrons de reculer l'échéance et de ne constituer que des promesses. De
plus, ces chiffres ne tiennent nullement compte de l'accroissement du coût de
la vie qui était en 1981 de 16 % et qui sera en 1982 voisin de 20 %.
En réalité, le SMIG aurait dû être normalement réévalué au 1er juillet
de l'ordre de 3,7 à 3,8 % correspondant à l'accroissement de l'indice des prix
des mois d'avril à juin. Cela nous amènerait à un SMIG mensuel voisin de 44 000 F
au 1er juillet. Notons cependant que l'effet de la récente dévaluation du franc
consécutive à la flambée du dollar ne se fera réellement sentir que sur l'indice de juillet et d'août qui risque donc d'être plus mauvais que les précédents.
Si le réexamen du SMIG devait se faire au 1er août (au lieu du 1er juillet),
cela équivaudrait pratiquement, en suivant le cours naturel de l'augmentation
des prix à un SMIG d'environ 45 000 F. Les 47 000 F de Gaston Flosse ne constituent donc qu'une.aumône aux travailleurs de 2 000 F sur l'inflation observée
jusqu'à ce jour. Mais n'oublions pas que le mode de calcul du SMIG est basé
sur une anticipation des hausses de prix mais sur un constat (bien imparfait
d'ailleurs) des prix des mois écoulés. Ainsi le SMIG est toujours un rattrapage
du coût de la vie.
De plus, aucune mesure serleuse de blocage des prix n'étant venue accom-"
pagner ces mesures, les 2 000 F concédés aujourd'hui seront à coup sûr rapidement absorbés par les accroissements des prix car les commerçants, en plus de
la hausse du dollar prendront argument de l'augmentation des salaires pour
augmenter d'autant leurs prix. En résumé, ce sont les SMIGARDS qui payeront
eux-mêmes les mesures démagogiques de Gaston Flosse, en passant chez les
commerçants. Ainsi, tout le monde de l'argent sera content: Gaston Flosse
qui donne l'illusion d'avoir été généreux, les commerçants qui récupéreront
très vite sur les prix le peu qu'ils ont concédé sur les salaires.
Bien sûr, pour donner l'illusion que Gaston Flosse est du côté du
peuple, il a pris deux mesures que nous approuvons mais qui sont très
nettement insuffisantes.
a)
L'augmentation des effectifs qu Service des Affaires Economiques par
le recrutement de 5 contrôleurs des prix. Cela est une bonne chose
à condition que leur travail ne consiste pas uniquement à faire croire
qu'ils font quelque chose. Combien de fois en effet peut-on constater dans
les étalages des commerçants des articles portant deux voire trois étiquettes
collées l'une sur l'autre et portant des prix croissants? C'est ainsi que
les nouveaux prix sont affectés aux anciens stocks ce qui permet de super
profits parfaitement illicites.
De plus, imaginons que vous payez un produit dans un magasin 835 F,
un mois plus tard on vous le vend 7 330 F, soit une augmentation de 778 %
vous portez plainte auprès des Affaires Economiques, ils font une enquête
grâce aux contrôleurs et ils vous répondent que c'est tout à fait normal
(réponse du Chef du Service des Affaires Economiques N° 1088 AE à une
plainte de lA MANA TE NUNAA).
Vous en déduisez donc soit que les textes réglementant les prix sont
mal faits, soit que les contrôleurs ne servent à rien. S'ils ne servent à
rien, pourquoi en recruter 5 de plus. Ne faudrait-il pas plutôt revoir les
textes réglementant la formation des prix et des marges bénéficiaires des
commerçants ?
Le plafonnement en valeur de la marge bénéficiaire des commerçants
sur 12 produits de première nécessité.va dans le bon sens et cette
mesure nous agrée mais elle ne touche que 12 produits et si les importateurs
font semblant de protester, en réalité c'est une bien petite concession
qu'ils font pour le maintien du système actuel en vigueur.
b)
Ne serait-il pas opportun, en plus de la détaxe complète de tous les
droits d'entrée sur les produits de première nécessité, de créer un office
territorial qui importerait directement et en grande quantité, donc au
meilleur prix, ces denrées? Cela est possible, puisque le Tahoeraa 1 la
promis dans son programme territorial, cela est du ressort de l'Assemblée
Territoriale et du Conseil de Gouvernement. Ne serait-il pas possible aussi
de limiter la marge bénéficiaire des commerçants sur tous les produits et
non pas seulement sur ceux qui paient des droits d'entrée inférieurs à
30 % de la valeur CAF? Voilà une autre proposition pour diminuer le coût
de la vie.
2. L'ESCROQUERIE DES ALLOCATIONS
La Caisse de Prévoyance Sociale dispose de 6 reglmes de prestation, de
6 caisses indépendantes chacune étant alimentée soit par les employeurs seuls
(c'est le cas des 4 premières caisses), soit par les employeurs et les salariés
(c'est le cas des 2 dernières). Ces 6 caisses sont:
1 -
2 -
-te.-6 CLU.oc.cdA...OVl/.:J 6arnilia1.e.-6
-t t acde. aux vie_ux btav~e_UfL6
3 - Les ac.c.ide_n-t6 du btavail
4 - -te_ 6onci6 .6péc.ia1. de. -t' habUa.t
5 - -ta lte_btaUe_ (emp-to ye_UfL6 3 % des .6a1.cU..Jte.-6,.6a1.cuUé.6 1,5 %)
6 - -t'aMUltanc.e_ ma1.adie_ (emp-toye_UfL6 4 % des .6a1.cU..Jt<?_.6,
.6a1.cuUé.6 2 %)
Nous.allons examiner aujourdh'ui le fonctionnement du premier régime,
celui des allocations familiales. Ce régime est alimenté uniquement par les
patrons publics ou privés qui cotisent selon un taux variable selon les
branches d'activité. Ce taux varie de 3,6 % pour les personnels de cantine,
pour les associations à but non lucratif à 9,85 % pour les personnels des
services publics ou para-publics.
Les sommes ainsi recueillies par les coti~ations patronales alimente
la caisse des allocations familiales qui he~thibue
~et angent to~ t~ mo~
aux Ôamil.i~ des 48 000 enôant6 des 16 200 aU.o~a.;tcWr_~du TeJL!l.itoVr..ekfU.ôôh~
de 19g1)
Si l'on se penche sur la situation de cette caisse en 1981 (1), on constate que les cotisations des employeurs se sont,montées à 1,699 milliards pour
une redistribution (sur la base de 2 500 F par enfant et par mois) de
1,221 milliards. Cela veut dire que ta Q~~e d~ atto~atio~
a eôôe~u~
un b~nê.ni~e de 418 mil.iioVl.-6~M te dos d~ ennant6 d' an_o~a.;tcWr_~.
Cela veut dire qu'en 1981 la CPS aurait pu verser 800 F en plus aux
mères de famille allocataires sans mettre en danger l'équilibre du régime.
Ai~i,
~e n'e~t
to~ataVr..~ m~
pas 2 500 F qui aMad dû UAe. ~~vi en 1981 aux enôanM d'atbien 2 500 + 800 = 3 300 F.
Notons de plus qu'en 1981, il y avait déjà un excédent des exercices
précédents ce qui conduit à l'issue de l'exercice 81 à un excédent cumulé
de 714 millions uniquement pour cette caisse des allocations familiales.
Cette somme permettrait ~a~ aUQune.modiM~ation du taux. d~ QOruatio~ de
~~vVr.. au ~o~
de. t'ann~e. 1982 du 1eh janvi~ au 31 d~~embhe., une aU.oQation
de. 3 "100F pan ennant et pan mo~, ou e.nQOhe, p~ qu 1 il ne 'fl..~te pru qu.e
6 mo~ à QO~,
une aU.o~ation de 5 000 F pM mo~ à Qompt~ du 1~ j~e.t,
exactement ce_que le précédent Conseil de Gouvernement a accordé aux travailleurs grévistes du mois d'avril.
Ainsi donc, avec des allocations familiales à 3 500 F, le nouveau
Conseil de Gouvernement ne redistribuera pas, tant s'en faut, l'argent de
cette caisse des allocations familiales accumulé au .cour s des exercices
précéQents et qui en bonne logique sociale doit être redistribué aux
enfants.
Mais s'étonnera-t-on alors, pourq~oi la CPS accumule-t-elle ainsi de
l'argent, et que fait-elle de cet argent?
C'est très simple, cet argent qui normalement devrait être reversé
aux allocataires pour aider les plus défavorisés à améliorer leur ordinaire
est loué (prêté) à des taux très avantageux (10,75 %) soit à des organismes
publics (le Territoire par exemple vient d'emprunter encore le 1er juillet
1 milliard à la CPS), soit ce qui est encore plus scandaleux à des banques
privées, qui relouent cet argent aux particuliers à des taux exorbitants
(de 18 à 21 %).
En ~omme, t'ange.nt
Qapil~t~
nÙ1.anu~
des p.t~ d~mu~ esi: ~~
(banqu~ et: te.UM ohga~m~
pOM eMiQYWt t~
de Qh~dil) ou pour
financer des dépenses publiques que nos élus ne veulent pas financer sur
les fonds propres du budget territorial.
Ajoutons encore que te.~ Qoruation~ d~ emptoye~ ~ont ptanonn~~
sur un salaire maximum de 70 000 F. Ainsi, si le Territoire emploie un
salarié à 200 000 F par mois, il ne paiera que 9,85 % de 70 000 F pour la
caisse des allocations familiales.
En Nou.v~e.-cat~donie.,
notons que le plafond de salaire est de
126 000 F (au lieu de 70 000 F) et le taux maximum de prélèvement est de
15 %_ (au lieu de 9,85 %). On comprend dès lors que la caisse des allocations
familiales de Nouvelle-Calédonie puisse reverser des aU.OQatio~ de. 5 600 F
aux Ôamil.ie.ll.
Pour servir des allocations à 5 000 F par mois aux 50 000 enfants
d'allocataires, il suffit donc, et_ce sont les propositions de lA MANA
TE NUNAA,
10) de ôix~ un nouveau, ptaôond de. ~ataVr..e.
20) de hûev~
te. taux de. ph~fèvement
Il se pourrait d'ailleurs qu'une seule de ces deux mesures suffise.
Il
3, UNE RETRAITE À GÉOMÉTRIE VARIABLE
En 1968 a été ~reee au sein de la Caisse de Prévoyance Sociale
la caisse de retraite des travailleurs. Elle est alimentée par les cotisations
salariales (chaque travailleur paie pour sa retraite 1,5 % de son salaire)
et par les cotisations patronales (3 % du salaire jusqu'à un plafond de
85 000 F). Au-delà de ce salaire, les cotisations sont toujours calculées
sur la base de 85 000 F.
Cet argent (environ 700 millions par an) alimente donc la caisse de
retraite et sert à payer les pensions des vieux travailleurs.
Mais pour bénéficier de sa retraite, le travailleur doit cotiser pendant
30 ans. Chaque année, on lui attribue un certain nombre de "points" (dont
la modalité de calcul est très complexe). Au bout de 30 ans, le travailleur
bénéficiera du maximum de points et jouira d'une retraite égale à environ
51 % x 85 000 F soit 43 500 F.
Mais comme le régime date de 1968 et que nous sommes en 1982, les
travailleurs qui partent en retraite en 1982 n'auront cotisé que 14 ans
ils ne toucheront donc que 14/30 de la retraite maximale de 43 500, soit
20 300 F. Ceux qui sont partis à la retraite plus tôt touchent encore bien
moins.
Dans son étude datée du 4 mai (1), la CPS avoue que 36 % des retraités
ont une pension mensuelle moyenne de 5 726 F et que 50 % ont une pension
inférieure à 20 000 F par mois. Pour pouvoir bénéficier d'une pension complète, le travailleur a la possibilité de "racheter ses points" qui lui
manquent pour atteindre l'équivalent de 30 ans de cotisations.
Mais racheter ses points, cela coûte cher pour un travailleur payé
au SMIG. Par contre pour un patron, cela devient un investissement très
rentable. C'est ainsi qu'en 1974, les patrons avec la complicité de l'administration et de leurs complices syndicalistes créent une ~~~e de ~~~e
pOM lu non ~alcvUé.~ appelée "assurance volontaire des indépendants".
C'est la caisse de retraite des patrons. Sa gestion est confondue avec
celle de la caisse des travailleurs, nous verrons pourquoi.
Imaginons qu'un patron X est tant soit peu intelligent, il attend
tranquillement ses 60 ans sans cotiser car en effet, s'il meurt avant 60 ans,
c'est du capital immobilisé en pure perte. A 60 ans, il rachète toutes ses
parts correspondant à 30 ans de cotisations sur la base du plafond de 85 000 F,
cela lui coûte l 377 000 F. Ce qui est exorbitant pour un ouvrier est très
abordable pour un patron. Le mois suivant, la CPS commence à lui verser
43 500 F par mois correspondant à la pension maximum. En l'espace de 32 mensualités, le patron a récupéré sa mise. Au-delà, c'est du bénéfice.
Affaire particulièrement rentable sur le plan commercial; en effet
en 1981 (1) les cotisations de la caisse de retraite des patrons se sont
montées à 48 millions dont 43 millions de rachats de points, alors qu'en
échange la caisse leur versait 128 millions de pensions. Voilà une bonne
affaire ...
Mais se demandera-t-on qui paie la différence entre ce qui rentre
(48 millions) et ce qui sort (128 millions). Et bien c'est tout bête,
c'est la caisse des travailleurs salariés.
Voilà une affaire bien croustillante, la retraite des patrons payée
par la caisse des travailleurs saZariés ! Voilà pourquoi les gestions des
deux ca isses de retra'ites ont été confondues. Jusqu'à quand ce sca-ndale se
poursuivra-t-il?
Mais il y a aussi, à èôté des patrons des retraités heureux de leur
sort. Ce sont les conseillers territoriaux. Ces petits malins se sont organisés une petite retraite aux petits oignons. C'est très facile puisque
c'est eux qui font la loi. Jugez plutôt.
- au lieu de 30 ans de cotisations, seulement 2 législatures (la ans
au maximum)
- pas de salaire plafonné de 85 000 F, ils cotisent en proportion de leur
salaire (actuellement 300 000 F par mois)
- au bout de la ans, ils touchent une retraite de 75 % de leur dernier
salaire, soit actuellement 225 000 F par mois ce qui est confortable.
Autre retraité heureux, sans doute le plus heureux de tous les retraités
de Polynésie et peut-être du monde, c'est le directeur de la CPS. Il touche
en effet de la part de la CPS une retraite de 503 478 FCFP par mois correspondant à 75 % de son dernier salaire. A vous de calculer le montant de son
dernier salaire. Ajoutée à cette retraite, celle de conseiller territorial
à 225 000 F par mois,·vous voyez qu'on n'est jamais mieux servi que par
soi-même.
Chacun se posera la question: comment est-ce possible? C'est très
simple. En 1967 est créée une caisse de retraite du personnel de la CPS.
Monsieur Vanizette travaille à la CPS depuis 1958, la CPS très heureuse de
ses services lui attribue des "poin;t.o" gJt~
c.oMe-6pon.da.n.t à sor: a.c.:t{_vité de difLec.teUfLd~ 1958 à 1967. Ca c'est gentil et ça n'arrive pas au
petit ouvrier qui a tr.availlé depuis 1958 chez un patron. Enfin Monsieur
Vanizette cotise sans plafond non sur la base de 85 000 F (ça c'est valable
pour les travailleurs) mais sur la base de son salaire réel à raison de
3 % pour lui et 9 % pour la CPS. Et le miracle est accompli.
N'en doutons pas, ni le Haut-Commissaire, ni le Premier Ministre, ni
le Président de la République ne bénéficiera jamais d'une aussi belle retraite
que celle de Vanizette.
(1) Etude réalisée par les services de la CPS
à la demande de l'Inspection du Travail
et des Lois Sociales. 4 mai 1982
[ LES RÉSULTATS DU SCRUTIN TERRITORIAL
1
Après 6 ans d'existence, lA MANA TE NUNAA affrontait enfin son premier
scrutin territorial avec la perspective d'avoir ses premiers élus. De
l'avis de tous les observateurs, lA MANA TE NUNAA était crédité de 3 à
5 sièges. Nous en eûmes 3.
Avec 5 077 voix aux Iles du Vent, nous arrivons en 3e position derrière
le Tahoeraa et le Here Ai 'a, ce qui est d'autant plus remarquaBle que
nous ne disposions d'aucun élu territorial ou d'aucune mairie. Notons
notre 2e place à Faaa à une centaine de voix du Tahoeraa.
Ce scrutin constitue certainement un tournant dans le vie politique
locale. Pas tant au niveau de l'électorat qui est resté dans l'ensemble
assez stable puisque le Tahoeraa avec ses 17 787 voix n'a pas dépassé
l'ensemble des composantes du Front Uni (Here Ai'a - Ea Api - Ai 'a Api)
qui totalise 20 383 voix. Mais la division du Front Uni lui a été fatale.
La scission du E'a Api avec l'apparition du Ai'a Api rapporte à ce
dernier 2 électeurs sur 3 du E'a Api traditionnel (6 829 voix pour le
Ai 'a Api et 3 755 pour le E'a Api). La division de l'électorat chinois
coûte son siège au porte parole du groupe capitaliste SIU à l'Assemblée
Michel LAW. Au nombre des naufragés notons également la ~p~o~
du
Mouvem~nt SoQial Vémo~at~ d~ Van{z~~ et MaQo T~va~~ dont le seul élu
(Guy Rauzy) est allé à la soupe chez Flosse. Pleurons un instant la ~p~o~
dé6initiv~du p~
tnav~t~
d~ Ch~e4 Tau6a, incapable de
prés~nter une liste aux Iles du Vent et dont la liste aux Iles Sous-1eVent s'est couverte de ridicule. Avec la ~p~o~
p~oQhai~~du E'a Api
a~Qi~~~~ no~mul~ c'est donc un horizon politique plus éclairci qui se
présente à nos yeux.
Déplorons le très faible score du Parti prétendument socialiste et
polynésien qui avec 916 voix aux Iles du Vent et 1 127 sur l'ensemble du
Territoire.a juste été capable de nous priver d'un 3e siège aux Iles du
Vent (il nous manquait en effet 400 voix pour le 3e siège). Il a ai~i
pM .60~ailio~, Qf~em~nt mo~é .60~ .6outiimobi~ili6aux.Taho~aa
H~a~a.
Pour ce qui nous concerne, avec 6 522 voix, et en comparaison avec
le dernier scrutin législatif (juin 1981) nous progressons notaBlement
sur la côte Ouest mais nous régressons sur la côte Est, aux Tuamotu et
aux Iles Sous-le-Vent du fait de la multitude des candidatures, de l'influence des facteurs locaux (candidats à audience locale). L'effort particulier porté sur la zone urbaine a porté ses fruits puisque nous dépassons
les 1 000 voix à Papeete (1 167) et nous les approchons à Faaa (916).
N'oubuo~ pa).)
~o~ plU).)
tOU.6le4 mOl{~~ dont ~pO.6ai~nt ~O.6adv~~e4
poUtiqUe4 : pressions des maires, chantage, menace vis-à-vis des employés
communaux, promesses, cadeaux en nature ou en espèces, déplacements en
avion, en bateau sans limite des candidats du Tahoeraa et du Ai 'a Api,
utilisation des fonds du CTS et de 1 'OTESSE par le Ai'a Api, etc ...
On parle de 60 millions dépensés par Gaston FLOSSE pour sa campagne!
Nous avons dépensé 1,9 millions.
Malgré tout ça, nous avons eu 3 élus. C'est un bon début.
Notons aussi que suite à toutes les manoeuvres, ~OU).)
avo~ ~~gagé
3 ailio~ ~~ iU.6tiQ~.
a) la première pour arrêter la tombola du Here Ai 'a (opération réussie)
b) la seconde contre les manoeuvres de corruption du maire de Tumaraa à
l'endroit de la population de Maupiti
c) la troisième à l'encontre du maire de Huahine pour licenciement illégal,
menace et viol du secret du vote.
1 RÉSULTATS D'ENSEMBLE DES ÉLECTIONS TERRITORIALES
19821
TAHOERAA
AI'A API
E' A API
HERE AI' A
TE NUNAA
E TIA' l
P.S. P.
eN)
10 388
5 J 9J
3 34]
2 736
1 780
1 863
] 354
5 096
2 3]3
2 370
] 962
2 25]
3 003
J 767
043
937
36]
653
353
565
2 985
967
320
656
] 064
695
954
546
223
30J
]90
127
]46
]98
223
J 270
426
235
]00
422
522
565
70
40
]6
J 05
85
]03
86
69
225
73
2 515
230
390
118
]97
1 009
128
465
]]6
82
56
24]
937
373
94
243
52
30
43
17
186
65
100
209
121
170
195
368
43
26
36
9
16
75
5]
18
52
17
]2
1 167
914
419
204
233
112
204
349
376
252
200
180
467
43 628
]2 366
4 999
2 38]
6 484
703
916
5 077
236
054
089
1 804
1 522
1 724
347
]09
6]6
8]
354
237
799
]03
53
87
]6
130
63
131
15
172
67
56
312
36
202
]6
345
74
69
445
726
]93
98
2
5
4
10
3
0
59
116
57
142
350
175
31
10 958
8 776
2 299
495
861
]
950
35
930
Iles Australes
2 873
2 264
655
297
]
017
23
152
Tuamotu
4 666
3 598
1 566
672
]56
]08
321
Marquises
3 220
2 474
90]
366
513
584
45
42
TOTAL POLYNESIE
85 033
60 740
17 787
6 829
3 755
2 443
1 ]27
6 522
Commune..
o-éAe..
nua
Papeete
Faaa
Punaauia
Paea
Papara
Teva-I-Uta
Taiarapu Ouest
pirae
Arue
Mahina
Hitia-o-te-ra
Taiarapu Est
Moorea
17 020
8 ]12
4 247
3 432
2 334
2 493
] 758
7 669
3 392
3 207
2 496
3 103
4 093
Iles du Vent
63 3]6
Uturoa
Taputapuatea
Tumaraa
Tahaa
Bora-Bora
Huahine
Maupiti
.J 5]3
1 420
] 355
2 325
] 822
2 073
454
1
1
1
Iles Sous-le-Vent
L YI!.> c.!U-t6
.tapuna.
Votant.6
nUa mcU.;t{_
]
~20
348
9 799
383-----./
]
11
1
RAPPORT SUR LES VOTES PAR PROCURATION 1
,Jl......I--------__ ----'
BUREAU DE VOTE
COMMUNE
ELECTEUR
MANDATAIRE
ADRESSE DE L'ELECTEUR
1
1
1
,
LE TRAVAIL DE NOS CONSEILLERS TERRITORIAUX
l
Au cours des 5 séances de l 'Assemblée Territoriale~ nos Conseillers
Territoriaux ont réussi à imposer la langue Tahitienne comme langue de débat.
Il nous est apparu en effet très important que les problèmes des Polynésiens
soient débattus dans leur langue et que le Tahitien ne soit pas seulement
utilisé par les hommes politiques pour aller chercher les voix dont ils ont
besoin pour se faire élire.
Nos élus ont déjà dépose deux questions écrites. La premlere sur la
situation sociale et les revendications des travailleurs. La réponse du Gouvernement nous est apparue notoirement insuffisante, La seconde sur les dépenses
publiques engagées pour la course Tetiaroa-Mahina n'a pas reçu de réponse à
ce jour.
Qu~tion é~e
N° 1/82 (30 juin 1982)
Le Conseil de Gouvernement issu des élections du 23 mai a déjà pris un
certain nombre de mesures dans bien des domaines autres que sociaux.
Ne juge-t-il pas que les revendications urgentes des travailleurs qui se
sont manifestées lors ges grèves d'avril sont prioritaires et peuvent être satisfaites dans l'immédiat?
Le caractère modeste et responsable de ces revendications
- SMIG à 50 000 F
- Retraite minimale à 30 000 F
- Allocations familiales à 5 000 F
- Blocage des prix pour une durée déterminée
Ne plaide-t-il pas en faveur de leur satisfaction immédiate en attendant
une définition plus affinée de la politique sociale du Tahoeraa·Api ?
Qu~tion é~e
N°· 2/82 (21 juLttet 1982)
Dans les déclarations du Vice-Président du Conseil de Gouvernement qui
sont sensées fixer les perspectives politiques de la majorité, figurent en bonne
place les économies d'argent public nécessaires pour éviter d'augmenter la pression
fiscale.
A la lumière de ces options de rigueur visant à éviter les gaspillages,
les dépenses fastueuses ne correspondant pas à un intérêt économique ou social
évident, nous souhaiterions connaître avec exactitude le montant des dépenses
publiques affectées à la course de pirogues TETIAROA-MAHINA en ce qui concerne
la participation du Territoire (soit directement, soit par l'intermédiaire de la
Fédération Française de Pirogues Polynésiennes subventionnée par le Territoire)
ainsi que la participation de l'Etat.
Nous souhaitons notamment connaître la nature et 1 1 importance des moyens
logistiques et techniques mobilisés au niveau de l 1 Armée (bâtiments et personnel)
au niveau de FR3 (matériel,personnel) au niveau des infrastructures dépendant du
Territoire. Nous souhaiterions aussi connaître le nombre de personnels spécialistes
déplacés par avion de 1 "extérieur et les frais liés à l hébergement des compétiteurs.
1
Enfin pour terminer, nous vous demandons si cette opération, engagée
sousl 'égide de l'ancienne majorité, doit être considérée comme un élément de
l'ancienne politique (qui &era donc abandonnée) ou comme un élément permanent
de la nouvelle politique (ce qui signifierait dans ce domaine tout au moins
une évidente continuité).
1
ACTIVITÉS DE NOS ÉLUS
En plus du travail à l'Assemblée Territoriale: séances plénières~
séances en commissions internes~ questions écrites, nos Conseillers ont
commencé à organiser leur travail d'élus:
1) En recevant à tour de rôle l'ensemble des citoyens désirant les rencontrer
pour un conseil, une démarche administrative ... A cet effet, un bureau
a été spécialement aménagé au siège pour la réception. Les Conseillers
reçoivent tous les après-midi à tour de rôle et sur rendez-vous pris
auprès du secrétariat (Téléphone 2.66.69).
2) En étant présents auprès des travailleurs lors des conflits sociaux.
C'est ainsi que lors du dernier conflit des dockers, nos deux Conseillers
territoriaux présents sur le Territoire sont venus sur les quais (l'un de
Huahine, l'autre de Moorea), pour apporter leur appui aux revendications
des travailleurs.
3) En rendant visite à tous les services territoriaux et d'Etat présents
sur le Territoire afin de s'informer de la manière dont fonctionnent les
services. Une entrevue préalable avec le Haut-Commissaire a permis à nos
élus d'être reçus parto~t avec courtoisie par les chefs de services.
Au cours dU.mois de juin, nos élus ont pu rendre visite au service des
Affaires Economiques, au service des Contributions, à FR3, etc ...
4) En organisant des rencontres en France ou ailleurs avec d'autres responsables politiques. Ainsi lors de son séjour en France, notre Secrétaire
Général a pu prendre des contacts très utiles dans la semaine du 5 au
9 juillet: au Secrétariat d'Etat aux DOM/TOM, au Ministère de l'Intérieur,
au Ministère de la Recherche, de la Technologie et de l'Industrie, à
l'Assemblée Nationale, au Sénat, aux sièges des partis politiques de
Gauche et auprès de diverses personnes responsables de l'audio-visuel.
Toutes ces rencontres se sont déroulées dans une atmosphère de sérénité
et de responsabilité qui permet d'espérer une prise en compte plus
lucide de nos divers problèmes. Au niveau des partis politiques rencontrés
les discussions ont concerné la coordination de nos efforts communs.
Au plan du Gouvernement, la présence de 3 camarades à l'Assemblée Territoriale a été ressentie comme un élément non négligeable pour la mise
en place effective d'une véritable économie de production en Polynésie.
Sur un plan plus général, ces diverses visites ont permis à certains
interlocuteurs de mieux connaître la Polynésie et notre Parti et d'apprécier le travail sérieux effectué ici par tous les camarades.
5) En recevant au siège du parti des organisations ou des journalistes venus
s'enquerrir de la réalité économique politique sociale et culturelle de
la Polynésie et s'interesser à,la perception de lA MANA TE NUNAA. Signalons
entre autre.
- Le professeur Robert LEVY du département d'Antropologie de l'Université de
Californie.
- José OSABA chargé de mission pour la Zone ASIE du 'Comité Catholique contre
la faim et pour le développement.
- Un journaliste du quotidien Danois POLITIKEN
- Une équipe de journalist~américain~.
6)En prenant en charge la défense de militants de lA MANA TE NUNAA inquiétés
dans leur travail pour leurs opinions politiques. C'est ainsi que Peni
ATGER est allé à Huahine reinstaller dans son emploi un de nos responsables
de Huahine illégalement licencié par le maire.
COMMUNIQUE DU BUREAU EXECUTIF
DE lA MANA TE NUNAA
Réuni en séance ordinaire mensuelle le 7 aoQt 1982 au siège du Parti,
le Bureau Exécutif de lA MANA TE NUNAA'a :
- entendu le rapport de son Secrétaire Général J.H. DROLLET sur le bilan
de ses entrevues avec le Gouvernement Français, mission pour laquelle il
avait reçu mandat du Comité Directeur
- examiné la situation politique locale et arrêté les mesures ultimes relatives
a la campagne électorale en cours ;
- pris connaissance des déclarations finales du Synode annuel de l'Eglise
Evangélique.
A ce propos; le Bureau Exécutif se réjouit de la prise de position très
ferme du Synode en faveur de l'arrêt des expériences nucléaires.
Par-dela les divergences politiques partisanes, lA MANA TE NUNAA souhaite
voir rapidement se dessiner entre toutes les organisations religieuses, politiques, syndicales et associatives du Territoire un accord sur le problème du
retrait,du C.E.P.
Le Bureau Exécutif appelle de ses voeux un consensus de l 'ensemble de ces
organisations représentatives des populations polynésiennes pour que soient
entamés rapidement les processus de désengagement de tous les organismes de
recherche et d'expérimentation nucléaire dans notre Territoire.
Corrélativement/en association avec le Gouvernement Central, nous ~uhaitons
la mise sur pied d'activités de remplacement visant a conserver dans le Territoire
un niveau d'emploi au moins équivalent au niveau actuel et a construire les bases
d'un développement équilibré de nos propres ressources au profit de tous.
Le Bureau Exécutif relève aussi avec beaucoup de satisfaction et d'espoir
la préoccupation manifestée par le Synode de l'Eglise Evangélique au sujet du
reo Maohi et de la conservation du patrimoine foncier des Polynésiens.
L'ensemble de ces préoccupations et de ces prises de positions doivent
faire prendre conscience a tous les responsaoles et en particulier les responsables politiques de l lurgence de mesures propres a sauvegarder la permanence
des droits du peuple Maohi sur sa Terre, sur son environnement et sur son
identité culturelle.
Papeete, le 7 aoQt 1982
omuaraa
- atu na tià e 3 0 te pupu lA MANA
I te maitiraa i mairi ae nei, ua 0
TE NUNAA, i roto i te Apooraa Rahi 0 te fenua Peni ATGER no te Tuhaa Raro
Matai, Jacqui DROLLET e 0 Jacky VAN BASTOLAER no te tuhaa Nià Matai.
Te tumu· ohipa matamua i ravehia e na tià e 3 maoti ia, ~ ~e 6aaitehaa
e ~ ~e p~aUhaa ~ ~o ~~ou
mau manao ~a ~oto ~ ~e ~eo maohi, ~a au ~hoa
~ te tapUha ohipa. Aita roa teie huru ohipa, i farii poupouhia e te mau
tià no te Tahoeraa, e to te Aia Api, Mai te mea ra ê, i roto i te feruriraa
o te mau tià poritita 0 te Tahoeraa Api te reo maohi, no te tautai noa
raa i te reo maiti, eiaha ra te reo maohi ia faaohipa ei reo tuatapapa
i roto i te apooraa rahi. Ua ~e ~oa ~o ~e Tahoehaa Ap~ ~ ~e p~au ta~
~ mua ~ ~e Yl.unaœ
hou re. m~aa,
~o ~aua ~eo.
e. La.ou
re. m~aa,
ua 6au6au noahi:a.
I papai na te pupu lA MANA TE NUNAA na roto i ta na mau veà, hou te
ma iti raa, e ~upu m~ te. hoê_pupu ap~ ~ ~oto I: ~e 6a~~ehaa 0 re. 6enua,
maou ~a ~e pupu ~a Tahoehaa Ap~, na roto i te amuiraa te Tahoeraa e te
Aia Api e te mau tià huru rau. Inaha ua tupu mau a taua ohipa ra. Eita
e ore, e titotito ti feia ra i teie mau mahana, i mua nei, na te tau te
re.ira e haapapu mai.
I te Aia Api ra, e momi roahia ia e te hapuu, te haamanao ra outou
ia Taufa e te pupu Autahoeraa 0 tei amui atu ia Flosse i te matahiti 1972 ra.
I te matahiti 1977 ua ore roa te Autahoeraa, 1982 ua ore roa te pupu independant a Vanizette ma, ua momihia e te hapuu. E momi atoàhia te Aia Api.
Te maitiraa tepute teie e fatata mai nei no te monoraa ia Flosse.
Ua taui i teie nei, 0 Tutaha te horo, 0 Gaston te tavere, ua taui noa te
taata horo, te aveia 0 te poritita, tera ihoa e fanaohia ra e te mau ona.
Mai ta lA MANA TE NUNAA ihoa e haapapu noa ra te vai ra te poritita
a te ONA e poritita ATAU ia, te poritita ia a te TAHOERAA API e 0 tei au
atu. Te poritita a te feia riirii ta tatou ia e patu nei i te mau mahana
atoà ei maitai no te feia riirii.
i
TE MAU PERERAA A FLOSSE
~
Il
1 El HU'AHU'A AE TA TE FEIA RAVE OHIPA
l muri ae i te hoê hepetoma faaearaa ohipa i te avae eperera ra,
ua faaoti te apooraa hau i taua taime ra, ia aufauhia i te mahana matamua
no Tiurai, te moni a te feia rave ohipa i te faito la 000 tara i te avae,
te moni ruau 6 000 tara, te moni tamarii 1 000 tara. Ua piahia taua faaotiraa ra na roto i te veà a te hau i te 15 no tiunu 1982
l te manaraa ihoa 0 Flosse i nià i te faatereraa fenua te tapuhia nei
teie maitai 0 te feia rave ohipa, te haapotohia nei te tapu faraoa a te
feia riirii. Teie te faaotiraa a Flosse :
9 400 tara e ere atura
Te moni ohipa
Te moni ruau
\ 5 200 tara e ere atura
Te moni tamarii
700 tara e ere atura
la 000 tara
6 000 tara
1 000 tara
Hau atu i te ino, i te avae atete .roa e haamatahia ai i te aufau,
ua pau faahou â te feia riirii hoê avae e ua api te aNA hoê avaè.
Mai te avae Eperera e taemaii
te avae Tiunu ua maraa te moni hoc
o te oraraa 3,7 %, e tia ia parau e, e maraa te moni ohipa i te faito
9 000 tara i te avae, i te mahana matamua no Tiurai. Te hu'ahu'a iti ra e
-400 e tià hapa tara 0 ta te faatereraa Tahoeraa i horoà mai, no te tapapa
i te hoc 0 te oraraa 0 teie mahana, inaha ua maraa ae na te moni hoc 0 te
maa i roto i te fare toa.
Aore roa e faufaa i te tapapa noaraa, i te moni hoc mai te_peu ê,
eita e tapeàhia te moni hoc 0 te maa, aore e faufaa mai te peu e, eita e
hiopoàhia te moni hoc 0 te maa, aore e faufaa mai te peu ê, aore e tapeàhia
te tuhaa api i nia i te mau taoa huru rau atoà e hoohia ra i roto i te
fare toa.
E tià ia parau, i roto i teie faatereraa e te faatereraa i topa ae nei
aita roa e vahi taaê atu. Na te feia rave ohipa iho, e aufau nei i ta ratou
mon; ohipa. Ua mana faahou â te faatereraa a te aNA.
E no te ta maru i te feruriraa 0 te feia riirii, ua faaoti 0 Gaston ma
i na tumu ohipa e 2 0 ta matou e farii poupou nei, tera ra, mea huru rarerare rii.
1) E tihepu faahou e 5 na taata hiopoà i te moni hoo. E ohipa tano roa.
Teie ra mai te peu ê, e ori haere noa teie mau taata na roto i te fare
toa, no te faahua, aore ra no te faaite noa ê, te rave ra ratou i te
ohipa, ua maua faahou a ia te moni a te nunaa. Ua ite te nunaa, vetahi
mau punu maa, ua tai toru te titiro moni, te mau punu maa tahito, te
faito moni api ia te tuuhia'tu i nia i te punu, ua hau faahou atu â
te api a te hoc taoa.
l te hoê mahana ua hoohia mai e te pu 0 lA MANA TE NUNAA te hoê mohina
raau no te neneiraa veà, i te faito 167 tara, hoê avae i muri iho, ua
maraa te moni hoc 0 taua taoà ra i te faito 1 606 tara. la numerahia na
nia i te taio i nia i te hanere % ua raeahia 778 % 0 te maraaraa. Ua
faataehia te hororaa i mua i te piha ohipa 0 te faaravairaa faufaa
(service des Affaires Economiques), ua tonohia te feia hiopoà, e ua
pahonohia mai "Mai tera ihoa", aita te ture e opani ra i tera huru
hooraa taoà (rata n° 1088 AE).
Eaha atura ia te faufaa no te feia hiopoà, inaha aita te ture e opani
ra. 1 te hioraa a lA MANA TE NUNAA e faaapi i te ture 0 te tapihooraa
taoa, te hiopoaraa, te utuà no taua huru hapa ra.
2) Ua ta otiahia te faito api a te hoo taoa i nia i te mau maa e amu tamauhia
e te nunaa, teie ra tei nia noa i na maa 12, areà i te toea 0 te mau maa,
e hoo ratou ia au i to ratou hinaaro~ te mauruuru ra te mau hoo taoà
i teie huru faaotiraa a Flosse ma.
E ere anei, mea maitai ae, ia faatupuhia te poroiraa maa na te Nunaa
e ia faaorehia te tute i nia i te mau maa a te Nunaa. Inaha e mana hoi
to te Apooraa Rahi e to te Apooraa Hau no te faatupu i te reira. Emana
atoà to te Apooraa Rahi e te Apooraa Hau ia ta otià i te api a te hoo
taoà. 1 taua taime ra, e marna te moni hoo 0 te oraraa.
Ta te hoo taoà e faaite, te haamauaraa, areà te api ra mea huna maitai.
Ua tapura hoi te Tahoeraa Huiraatira, i roto i ta na tapura ohipa, teie tumu
ohipa. Eaha te maoro, e TAERE,
[2J 1 UA ÎA HIA TE MONI A TE MAU TAMARII
E 6 afata e vaira
roto i ta tatou Fare Turu Utaa.
E ,4 afata na te mau fatu ohipa e tito nei
7) s:« a6ata
moni ;tamClJL-Ü_
2) ;te a6a:ta ;tau..tufLu i re. tWYUlLulUa
3) Te a6ato,_ iunu. i te. ail olUpa
4) Te ano,_;/:_a
tau..tufLu i te. nohonaa 0 te.
nua
~
E 2 afata na te ona ohipa e te rave ohipa e tito nei
1) Te. a6a:ta moni JLuau ( e 3 i nia i te hanere na te ona e aufau
1 e te afa i nia i te hanere na te rave ohipa e aufau).
2) Te. a6ata tautuJLu i te. ail ma'i
E tuatapapa na tatou i teie taime i te tuhaa matamua oia hoi te parau
no te afata moni tamarii.
Teie afata na te mau ona ohipa e tito nei. Te tuhaa 0 ta ratou e aufau
nei tei te huru ia 0 te pu ohiparaa, oia mau mea taa'e ta tera aore ia ta
tera huru pu ohipa e tito nei i roto i te afata moni tamarii.
Na roto i teie raveraa e 0 mai ia te moni i roto i te afata e na te
afata e ~pere i te moni tamarii na teie e 48 000 tamarii no na rave ohipa
e 16 200.
Te papu ra ia tatou e na te mau ana ohipa teie afata no te moni tamarii
e tito nei ia au i te faanahoraa a te ture. Eita ia e tute hia te punu puaatoro
no te haamaraa i te moni tamarii.
la hio tatou i te matahiti 1981, te moni i 0 mai no te aufau i te tuhaa
tamarii i nia i te faito 5 000 tara teie ia 1 699 000 000 farane. Tei haamau'a
hia 1 221 000 000 farane. Teie ia te moni api a te afata moni tamarii
478 000 000 farane.
1 to na tiaraa mau .na te tamarii teie moni e toe nei. Aita ra i aufau hia
oia hoi aita te moni tamarii i haamaraa hia, i nia i te faito 2 500 farane
+ 800 farane = 3 300 farane. Te moni e tano na te tamarii hoe i teie matahiti
i mairi a'e nei oia hoi ia 3 300 farane.
Hau roa'tu ~ ; hou te matahiti 1981 e moni a te toe ra. E ii amui hia
te taatoa raa 0 te moni toe e roaa ia tatou 714 000 000 farane.
Ahiri i rave ti'a hia te opereraa teie ia te tano ia aufau na te tamarii
hoe 3 700 farane mai te avae Tenuare e tae i te ava'e Titema 1982, aore ia
5 000 farane mai te ava'e no Tiurai 1982 e tae atu i te 31 no Titema 1982.
No reira te apooraa hau tahito i farii ai te aniraa a te mau ~docker" i te mea
e e moni teie e toe nei.
3 500
Eaha ia te auraa no te haamaraaraa ta Flosse ma e horoa nei oia hoi
farane i te tamarii hoê ?
Te ore ra ia oia e horoa te taato'a raa 0 te moni a te tamarii. lnaha
na te tamarii hoi teie moni.
No reira ia te taata e maere noa ai i te rahi te moni e toe nei i
roto i teie afata turu utaa. E ui na tatou e eaha te faaohiparaa e rave hia
nei i nia i teie moni toe a te tamarii i ore i operehia i roto i te taata
riirii ?
Teie te pahonoraa.
Te horoa tarahu hia nei teie faufaa a te nunaa i te fenua nei aore ia
i te mau ona i nia i te hoê faito taime iti roa 10 e tiahapa i nia i te
hanere.
la topa teie moni i roto i te rima 0 te mau fare moni tei nia ia te
taime i te 18 aore ia 21 i nia i te hanere ta te nunaa e aufau no te aitarahu mai i ta'na iho moni.
_
Ua riro te faufaa a te nunaa riirii na roto i teie pereraa ei faaona
a i te mau ona.
E ohipa ti'a ore mau teie ia i te mai oe e te nunaa.
Te tahi atua fifi oia hoi ia te tapearaa hia i nia i te faito 70 000
te moni ohipa rahi roa a'e e tute hia no te tito raa i te afata tuhaa tamarii.
Te vaira hoi te mau taata tei nia atu ta ratou moni ohipa. la haamaraa anae
tatou i teie tino moni mai ta Taratoni i nia i te faito 126 000 farane,
e rahi atu a ia te moni e 0 mai i roto i te afata.
ia
To lA MANA TE NUNAA mana'o no nia i te parau no te moni tamarii teie
5 000 farane i te tamarii hoê i te ava'e hoê. Na fea ra ?
E piti raveraa
1) Haamaraa
te tute a te mau fatu ohipa
2) Haamaraa i te faito 0 te moni ohipa e tute hia nei.
E piti teie rave'a ; ia hi '0 hia ra hoê noa'e ua rava'i no te faaî
raa i te afata.
TE AFATA MONI RUAU
UA TAVIRI HIA TE MAU RUAU
1 te matahiti 1968 ua haamau hia i roto i te fenua nei te afata moni
a te mau ruau.
Na te fatu ohipa e te rave ohipa iho e tito i teie afata. E 3 i nia
i te hanere na te fatu ohipa ~ aufau ; 1 e te afa i nia i te hanere na te
taata rave ohipa iho e aufau.
Teie te moni e 0 mai nei i roto
i te matahiti hoê.
te afata a te mau,ruau 700 000 000
No te fana'o maitai te hoe ruau i ta'na moni ruau e tia ia ia'na ia
rave e 30 matahiti ohipa.
Teie ia te moni 51 x 85 000 =
43 500 farane i te ava'e
100
Teie ra no te matahiti 1968 mai teie afata.
Te mau ruau e faatuhaahia nei i teie mahana tei nia noa ia
te faito
10 aore ia 14 matahi ti ohipa. Teie ia te moni ruau
43 500 x 14
30
=
20 300 farane
No te rahi te mau pereraa e rave hia nel , nia i teie afata ruau ;
teie te tahi mau numera i roaa mai (tuatapaparaa no te ava'e no Me 1982)
36 i nia
te hanere 0 te mau ruau e 5 726 farane ta ratou i te ava'e hoê
50 i nia i te hanere 0 te mau ruau e 20 000 farane
No te faarava'i i te moni ruau e faaue hia ia te ruau ia haere e tarahu
i te moni.
E ere hoi i te mea ohie ia haere e tarahu i te moni inaha e moni hua
roa ihoa ta te taata riirii e roaa nei.
la hio ra tatou i ta te mau fatu ohipa. 1 te matahiti 1974 ua haamau
atoa te mau fatu ohipa i ta ratou afata teie ra te vahi taae hoe ae a afata
e ta oe no te aufauraa.
Teie te tatararaa.
E rave tatou i te hoê fatu ohipa. Eita oia e hinaaro e aufau riirii
noa i te mau ava'e ato'a ta'na tuhaa ruau mai ta te rave ohipa riirii.
E tiai roa oia i te 60 raa 0 to na matahiti e reira oia e hoo mai ai
i taua moni ruau. Fatu ohipa oia e moni ihoa ia. 1 377 000 farane ta'na e
aufau. E merri rahi teie i te rave ohi pa ; e moni iti roa ra teie na te
fatu ohipa.
1 te ava'e matamua e aufau hia oia 43 000 farane. E 36 ava'e ana'e
iho ua ho'i teie 1 377 000 farane 0 ta'na i aufau atu. To muri iho ra
e api ia na'na.
1 TE MAU NUMËRA0 TE MAl TI RAA APOORAA RAHl
l teie maitiraa i mairi iho nei, te 0 nei te pupu lA MANA TE NUNAA
i roto ite maitiraa no te titau i na tiàraa e 3 aore ra e 5 ia au i te mau
manao 0 te feia maiti. lnaha ua roaa mai na tiàraa e 3, e mea oaoa te reira.
l te faito 5077 reo i te mau motu Nia Matai, oia hoi te tiàraa N° 3
i muri ae i te Tahoeraa e te Here Aia. E tiàraa faahiahia, inaha hoi i FAAA
tei te numera 2 i muri noa ae i te Tahoeraa i te faito 100 tià hapa reo rll.
E parau tatou i teie mahana 0 lA MANA TE NUNAA te pupu poritita e ara i te
poritita a te Tahoeraa, oia hoi te poritita a te ONA,
Na roto i te papu ore, e te ino 0 te faatereraa Front Uni ua faufaahia
te Tahoeraa 17 787 reo. la amuihia te reo 0 te Front Uni (Here Aia, Ea Api,
Aia Api) ua raeahia 20 383 reo. Te haapapuraa ia, 0 te faufaaoreraa 0 te
amahamaha.
Te Ea Api 0 tei topa rahi, na roto i teie maitiraa, e te Aia Api
o te faafanao i te Tahoeraa i na tia e 3, oia hoi 6 829 reo. Area i te pae
o te pupu TAlNA ua ere roa i te tiàraa, aita te nunaa i rayai i te mereti maa.
i te tam~araa, ua ere atoa 0 SlU ma i to ratou teuteu. Te pupu socio democrate
a Maco ma ra, ua inu ia i te miti, auae te poito, i ora mai ai Rauzy 0 tei
tauma atu i nia i te pahi 0 te Tahoeraa. Te pupu travailliste a Taufa ma
hoê a ia ati, aita ia e raro aeraa pahi, mea tomo rahi taue noa. Te Ea Api,
eita to na parau e faaroo faahouhia.
~a te reo 0 te pupu socio capitalo Tahoefaa i
faaere i te pupu
lA MANA TE NUNAA i te 4 0 to na tià i roto i te Apooraa Rahi, ua mauruuru
maitai 0 Flosse i te ohipa a Koury e 0 Perrein.
la tuatapapahia te mau numera 0 teie maitiraa, te itehia ra, te topa
rllraa te reo maiti i te pae Hitià 0 te Ra. Areà i te pae To Oà 0 te Ra,
ua nuu rii ia te faito reo i mua. Ua topa rii atoà i te pae Raro Matai e i
te pae Tuamotu ma. Te tautooraa i ravehia i Papeete e i Faaa ua faufaahia
to reira, inaha ua hau te 1 000 reo i Papeete 1 167 reo, e ua fatata roa
i te l 000 reo i Faaa, 916 reo.
Te faitohia ra te mau raveà, tià e te raveà tià ore te mau 0, te moni,
te petaraa, pute raiti, pute tihota, te faaoraa i te ohipa e te mau huru
moihaa atoà, ua ravehia te reira e te mau pupu atoà 0 te pae atau. Tahoeraa
e to ratou mau tere manureva, te Aia Api e ta na mau popo, te OTESSE. Te
hitihiti ra te parau ê, ua raeahia 60 mirioni te tino moni i haamauahia
e Flosse ma no taua maitiraa ra, no hea mai teie moni rahi ... !
Ta lA MANA TE NUNAA i faaohipa 1,9 mirioni ta te mau rauti i haaputuputu mai. Noa'tu ra, te taratara 0 te eà, noa'tu a te apiapi ua ohipa ma
te hau, e ua tapae na mero e 3 i nia i te tiàraa mero Apooraa Rahi.
l muri ae i te ohipa tià ore i ravehia e te mau tià, i horo, e te
mau pupu i horo i roto i te maitiraa ua tae atu ia i mua i te ara 0 te ture
na hororaa e 3 a te pupu lA MANA TE NUNAA ..
1. Hororaa no te tapeàraa i te taviriraa (tombola) a te pupu Here Aia.
Ua manuia te reira hororaa.
2. Hororaa i te Tavana oire no Tumaraa, no ta na petaraa i te nunaa no
Maupiti, i te raau, punu fare e te vai atura.
3. Hororaa i te Tavana oire no Huahine no te mau haaviraa i na taata e 5
o ta na i tiavaru i te ohipa, i mu ri i te faahoreoraa i taua mau taata
ra, e ia faaite ratou, 0 vai ta ratou i maiti.
Na ohipa e 3 tei mua ia i te ara 0 te ture, e te haapapu nei 0
lA MANA TE NUNAA, eita oia, e farii faahou ia ravehia teie mau huru, ohipa
tià ore.
TE OHIPA A TE MAU TIA MAITIA A
1A MANA TE NUNAA
la au te ture, ua tia atu te mau mero maitia a lA MANA TE NUNAA i roto
i te mau rururaa atoa a te apooraa rahi e te mau tomite roto. Ua amo oia
i te hopoia ta te nunaa i faa uta i nia i to ratou tua. Taa'e atu i te
reira :
1) Ua farii atoa na mero too toru i te mau taata atoa 0 tei haere mai i
te pu no Papeete; e no te faaohie te mau farereiraa ua fanaho papuhia
e piti piha fariiraa. la hinaaro noa'tu vetahi i te farerei i te mau
tia maitia e nehenehe oia e haere roa mai e farerei i te tuahine 0 tei
faataahia no te tapaoraa i te ioa aore ra niuniu noa mai i te 2.66.69.
2) Ua tia atoa te mau mero maitia i roto pu i te feia rave ohipa no te paturu
i te mau aroraa no te hoe oraraa hau atu i te maitai no te taatoa.
3) Te toru 0 te ohipa 0 tei ravehia maoti ra i te farereiraa ia i te mau
piha ohipa e vai nei i Papeete no te hiopoa atu i te huru 0 te faatereraa.
E rave rahi te mau faatere piha ohipa 0 tei farereihia, e te vai atura
tau faatere e toe nei e
te farereihia i teie mau mahana i mua.
4) Ua tere te papai parau rahi 0 te pupu i te fenua Farani e ua farerei
oia mai te 5 no tiurai e tae atu i te 9 no tiurai :
- te faatere hau EMMANUELLI e ta'na mau rima tauturu
te hoe tia faatere i te piha 0 te faatere hau hapao i te mau ohipa
roto a Farani
te hoe tia faatere i te piha 0 te faatere hau no te maimiraa e te faahotu
- te hoe tia i te Senat
- te mau tia faatere no te mau ,pupu 0 te pae aui e faatere nei ia Farani
i teie mahana
te tahi mau taata aravehi i te pae haapurororaa parau api .., e te vai atura ...
Ua tupu maitai teie nei mau farereiraa e ua maramarama te 'rahiraa i te
tereraa poritita io tatou nei. Ua haapapu te mau tia no te mau pupu poritita
o tei farereihia i to ratou hinaaro i te tapea papu te auhoaraa e vai nei.
Ua oaoa te mau faatere hau 0 tei farereihia i te manaraa mai na tia e toru
o lA MANA TE NUNAA e, e riro te reira ei ravea ohie no te faatupu maitairaa
i te ohipa i te fenua Maohi.
5) Ua farerei manihini atoa te mau tia maitia i te pu no Papeete te tahi
mau taata aravehi e papai vea atoa mai :
- te taata haapii Robert LEVY no te haapiiraa teitei no Tarifornia
- te taata ra 0 Jose OSABA. haapao i te mau ravea 'f'aaho
tu fenua i te
mau pae Asia ma i roto i te hoe tomite a te Etaretia Tatorita
- te hoe papai vea no te fenua Tanemata
- te hoe pupu papai vea e taviri hohoa no te fenua Marite
6) Ua tauturu atoa te mau tia maitia i te mau rauti 0 te pupu 0 tei
haafifihia i roto i ta ratou ohipa na nia i ta ratou tiaraa poritita.
Ua haere atu 0 te mero apooraa rahi 0 Peni ATGER e faauta faahou i te
hoe tia no Huahine 0 tei tiavaruhia e te Tavana Oire.
Na tuhaa rarahi e one 0 te mau ohipa 0 ta te mau mero maitia a lA MANA
TE NUNAA i amo no te maitai e te oaoa 0 te nunaa 0 te Fenua Maohi.
Mauruuru. te mau tia maitia e a faaitoito no te mau ohipa e toe ra,
'~------------------------------------~
TE OHIPA A TE MAU MERO'IA MANA TE NUNAA
1 ROTO 1 TE APOORAA RAHI
1 roto i na rururaa e pae a te Apooraa Rahi, ua tia i to tatou mau
mero Apooraa Rahi i te parau raa na roto i te reo Maohi i roto i te mau
tuatapaparaa parau. Ua ite no a na hoi tatou i te faufaaraa 0 te tuatapaparaa
i te mau fifi 0 te nunaa, na roto i to na iho reo, eiaha ra te reo tahiti
ia faariro noa hia e te mau tia poritita ei moihaa no te umeraa mai i te
reG maiti no te haamanuiaraa ia ratou.
Ua tuu na to tatou mau tia i na parau papai e piti, Te parau matamua
no nia i te oraraa totiare e te mau aniraa a te feia rave ohipa. Ua itehia
te ravai ore raa 0 te pahonoraa a te apooraa hau. Te piti 0 te parau, no
nia i te mau haamauaraa i ravehia no te tatauraa hoe ra vaa Tetiaroa-Mahina
o tei ore a i pahonohia mai.
Avwwa ) /82 ' (30 vw tiunu
) 982)
Ua haamana ru iho nei te Apooraa Hau e raverau mau ture roto no te
fenua nei aitia ra no te pae 0 te mau rave ohipa.
Aita anei te Apooraa Hau e manao ra e mea hau atu te ru ta vera mau
aniraa mai te ava'e eperera maira a,
E aniraa haehaa e te iti hoi e aniraa tano ra.
la haamaraahia te moni avae iti roa 10 tauatini tara
• la haamaraahia te tuhaa ruau 6 tauatini tara
la haamaraahia te moni tamar;; 1 tauatini tara.
E ia tapeahia ra te moni hoo 0 te maa e tia ai.
Aita anei tatou te mau mero 0 te Apooraa Rahi e manao ra, e ua riro
roa teie, ei ravea iti roa no te tatara oioi raa i te fifi 0 te oraraa
o te feia riirii i roto i to ratou oraraa 0 te mau mahana atoa.
Ei taahiraa matamua noa'e teie a faao atu ai tatou i roto i te reni
rarahi 0 te poritita totiare a te pae rahi Tahoeraa-Api.
Aninaa 2/82
(2) no ~ai
)982)
1 roto i te mau faahitiraa parau a te mono peretiteni 0 te apooraa
faatereraa hau 0 tei riro hoi e mau reni poritita na te pae rahi, te vai
maramarama maitai atoa ra te tuhaa no te taraniraa i te moni a te nunaa 0
te riro atoa ia ei ravea arairaa ; te maraaraa 0 te tute.
E ia hiohia te reira aratairaa no te taraniraa i te faufaa a te nunaa,
aita roa ia e tuati ra i te mau haamauaraa uana i ravehia no reira matou e
hinaaro ai ia ite papu i te rahiraa moni a te nunaa i haamauahia no te hoeraa vaa TETIAROA-MAHINA : te tuhaa a te hau fenua e te tuhaa a te hau Farani.
Te hinaaro atoa nei matou e ite ; te huru e te rahiraa 0 te mau ravea
i faaohipahia e te pae 0 te nuu (faurao e te rima rave). te pae 0 F.R.3
(mauhaa ohipa e te.rima rave) e tae noa'tu i te mau tauturu a te fenua.
Te hinaaro atoa nel matou e ite i te rahiraa taata aravihi i faahaerehia
mai na te manu reva e te mau haamauaraa i ravehia no te nohoraa 0 te feia
tatau.
E no te faahope, te ani atoà'tu nei matou ia outou e ua riro anei te
reira ohipa i haamatahia mai e te pae rahi tahito e ia faariro noahia e
tuhaa na te poritita tahito (e faaruehia ia) aore ia e tuhaa tamau na teie
poritita api (0 te nehenehe ia parauhia tamau noa i nia i te mea tahito).
No reira i roto i te afata moni ruau a te mau fatu ohipa i te matahiti
1981 ra ua tito te ona 48 mirioni. Ua aufau te afata na te mau ruau ona
128 mirioni.
Ua topatari
apoo ?
ia te afata moni ruau a te ona. Na vai ia e faaî i teie
Teie te faaotiraa e mea ohie roa na te afata moni ruau a te rave
ohipa e aufau i te moni ruau a te mau ona.
No reira e te mau ruau riirii ua taviri hia ta oe afata moni.
Te vai atu ra a te tahi mau ohipa tia ore i te pae no te moni ruau.
Ta te mau mero 0 te apooraa rahi. 10 matahiti i te manaraa teie te moni
ruau 225 000 farane i te avale hoê. Te tahi atola ruau oaoa te faatere
tahito 0 te afata turu utaa iho 503 478 farane i te avale hoê ; meil e ihoa
ta na moni ruau no te apooraa rahi 225 000 farane ; ua piri raal ho a
ia i te mirioni i te avale hoê.
1
Aue ia raua oaoa e.
l roto i te moni ruau e roaa i te Tomitera Teitei e tae noaltu i te
Peretiteni no te Hau Farani eita teie tino moni e roaa ia ratou i roto
i to ratou ruau raa .
.-----------tl PARAU
PIA NAlA MANA
TE NUNAAJI---------------,
Ua putuputu te piha ohipa a lA MANA TE NUNAA i te mahana maa:7 no
Atetè 19~2. Teie te mau tumu parau i tuatapapahia.
- Te tere 0 te papali parau rahi Jacqui DROLLET i Farani, ia au i te
tapura ohipa i horoahia ia na no te farereiraa i te mau ti la AUI i
Farani.
Te tereraa poritita i roto
fatata mai nei.
to tatou fenua ia au i teie maitiraa e
- Ua farii oaoa atoa hia te faaotiraa a te Apooraa Rahi a te Ekalesia
Evanelia no nia i te mau tumu parau i muri nei :
1. Te patoiraa i te paura atomi
2. Te parau no te Fenua 0 te Maohi
3. Te parau no te Reo e te lho Tumu 0 te Maohi
Oia mau i roto i te hiloraa a lA MANA TE NUNAA, tala noa tu ai ta tera
pUpu poritita, aore ia ta tera faaroo, mea tia ra ia tatou paatola ia imi
i te mau tumu e faatahoera ia tatou, i nia i te mau tumu parau faufaa
rahi mai te parau no te ATOMI.
Te ani nei lA MANA TE NUNAA i te taatoaraa 0 te mau taatiraa mana atoa
o te fenua nei ia faaite ratou i to ratou manalo no te parau no te iritiraa
i te pu tamatamataraa atomi i rapae i to tatou fenua.
Te ani atoa nei 0 lA MANA TE NUNAA i te Hau Farani ia faanaho amui 0101
hia te parau no te mau ohipa atoa e hotu mai ai te fenua ei monoraa i te
imiraa CEA-CEP.
Te ani uana nei te pupu lA MANA TE NUNAA i te mau mana poritita e faatere
nei ia tatou ia ara; e ia faatura i te hinaaro tumu 0 te nunaa maohi i
nia i teie mau tumu parau.
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Fait partie de Ve'a a te nunaa 1981-1982