Ia mana te nunaa_Bulletin n°37 FT Editorial fev-mars 82 La course aux sièges.pdf
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1 - La course au siège
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no te pahah;Aaa
2 - Le jeu des capitalistes
Te peheJLaa a te mau oVla
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3 - Le gouvernement des capitalistes
Te. 6aate/LeJLaa a te mau oVla
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4 - Bonnet blanc et blanc bonnet
Tahoe.haa - Fhont
UVU: hoe a pute
r-- 5 - Un bilan désastreux
E 5 matah-it-i 6aa,tehehaa tanene
Manifestation anti-nucléaire du 27 février
Paro oiaa atom_{ VIa te 27 rIO F~pua'l(1 ~a
Soutien au grévistes
TuhUILaa _{ te
6 eia ha v e ah,ipa
Congrès extraordinaire du 10 avril
Apoohaa Amui no :te 10 1'10 Epelleha
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Bulletin tiré à 5 000 exemplaires _-_
ISSN 0153-6869
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caJRSE NJ SIÈGE 1
Lorsque l'on regarde la mêlée confuse qui s'engage pour les élections
territoriales, le premier sentiment que l'on en retire c'est que dans bien
des cas, les hommes ne se battent pas pour des idées mais pour des places.
Adieu programmes, options fondamentales, ~ype de développement, questions
de fond, chacun veut être élu.
Ainsi, Mate Hart, leader historique et fidèle du Tahoeraa aux Iles Sous
le Vent, écarté par les manoeuvrei aes jeunes maires orportunistes de Hua~ine
et de Taputapuatea venus récemment au Tahoeraa par des itinéraires complexes,
sort du Tahoeraa et constitue sa propre liste. Mais quelle politique fera-til s'il est élu? Sinon celle qu'il a toujours appliquée avec le T3hoeraa
une politique en faveur des riches.
Ainsi, Jacky Graffe que l'on donnait à un moment 4e sur' la liste du
Pupu Here Ai 'a juge-t-il cette place au-dessous de ses mér ites et forme sa
propre liste. Pour quoi faire? Pour dire quoi? Pour proposer quoi? Qu'importe, le problème c'est d'être élu. Il a pensé quune prem'ièi"€place sur sa
propre liste était plus sOre qulune 4e place sur une autre. Quant aux orientations politiques de tous ces ambitieux, inutile de s'en préoccuper. elles
iront dans le sens dicté par les capitalistes.
Ainsi, Emile Vernaudon, secrétaire général du E'a Api, parce qu'on lui
a refusé la présidence de son parti, démissionne et fonde un nouveau parti.
Pour appliquer quelle politique? La même que celle de son ancien parti, clest
sOr et nous le verrons dans les pages qui suivent mais ce sera lui le chef.
Ainsi, voyons nous fleurir en cette période des dizaines de partis politiques éphémères destinés à porter les espoirs de quelques d'izaines d1ambitieux
ne supportant pas llidée de jouer les seconds rôles alors que d'autres qu1ils
jugent médiocres, tiennent la scène depuis parfois un quart de siècle. Folle
illusion!
L1action politique ne s'improvise pas, en quelques semaines, elle demande
un effort continu de sensibilisation, d'information, d1action concrète sur le
terrain ou à défaut, de l'argent, beaucoup d1argent pour tenter d'acheter des
voix et cela coOte cher, et les capitalistes qui financent les partis politique~
favorables à leur politique hésitent à investir et à miser sur les marginaux
et les folkloriques.
Pour notre part, voilà 6 ans que lA MANA TE NUNAA se prépare à cette
échéance électorale. Ayant refusé toute compromission avec la politique traditionnelle qui depuis vingt ans fait le jeu des capitalistes, nous avons mis en
place avec les ·faibles moyens financiers des militants et grâce à leur ardeur
inépuisable une structure d'information et de formation politique sur llensemble de la Polynésie. Depuis le mois d'aoOt 1981 nous avons entamé le processus
de la définition du programme à travers nos congrès fédéraux et le pruces sus
de désignation démocratique des candidats sur les différentes listes. Ce processus s'est achevé au Congrès Territorial extraordinaire du 10 avril. Ces
candidats savent très bien qu'ils ont été choisis dans leur commune, dans leur
île pour aller à l'Assemblée, défendre le programme de lA MANA TE NUNAA. Ils
connaissent aussi quelles seront les règles du parti qui régiront leurs activités à l'Assemblée.
Tout est clair entre nous.
.:
~
1
LE JEU DES CAPITALISTES
Depuis vingt quatre ans, après la liquidation de POUVANAA A OOPA et du
RDPT, les capitalistes ont contrôlé la situation politique du Territoire. En
effet, tous les partis qui se sont succédés à la direction du Territoire,
Tahoeraa-Autahoeraa, Front-Un; ont toujours appliqué une politique économique
et sociale qui avait la faveur des capitalistes,
Ainsi ces capitalistes ont toujours soutenu l lun ou l'autre et souvent
les deux blocs politiques de l'Assemblée, leur fournissant argent, moyens de
transport, programmes économiques ...
+
Mais depuis 1975 un dafiger réel est apparu. La naissance de lA MANA TE
NUNAA. Seul parti socialiste du Territoire, constitué de H:ilitants insensibles
aux sollicitations du pouvoir et de l'argent, irrécupérables pour le système
capitaliste il fallait s'organiser pour réduire au maximum l 'influence r~ntante
du socialisme au sein du peuple polynésien. Pour cela plusieurs stratégies.
11 Ren6o"""" tu paJ!Ül, tMdUi.onneJ'h
L'aide des capitalistes aux partis traditionnels nia jamais été aussi
importante. Depuis 1977 les capitalistes chinois ont même financé leur propre
représentation à l'Assemblée Territoriale pour être sOrs de la sauvegarde de
leurs propres intérêts. Mais si le Tahoeraa demeure pour eu\ L.nevaleur sûre
le Front Uni commence sérieusement à s'effondrer et depuis juin 1981 lA MANA
TE NUNAA devient un danqer réel.
2)
p~
lte.1aM
Aussi pour empêcher que les électeurs déçus du Front Uni ou du Tahoeraa
se rptournent vers lA MANA TE NUNAA, les capitalistes ont imaginé une stratégie de partis relais dont le but est de capter les électorats déçus afin qu'ils
ne viennent pas jusqu'à lA MANA TE NUNAA.
Cette opération a été entreprise du côté du Tahoeraa, voici plus d'un an,
où l'idée avait été émise dans la presse de la création possible, souhaitable,
d'un "bon" parti socialiste polynésien, à la fois réaliste, défenseur du CEP
et anti-indépendantiste. Le propre gendre de Gaston Flosse, Paul KOURY fut
chargé de cette opération et la victoire de François MITTERRAND le la mai
donnait le signal en Polynésie de la création du Parti Socialiste Flossien.
Côté Front Uni, les erreurs accumulées en 5 années par la coalition
Here Ai'a-E'a Api a largement affaibli les positions des uns et des autres.
Particullèrement, l'audience et le prestige de Francis Sanford diminuait rapidemert Il fallait au plus vite trouver une solution de replatrage avant que
cet é12ctorat ne glisse vers lA MANA TE NUNAA. Cette solution vint grâce au
fougLeux shériff boxeur de Mahina qui, dès juin 81, se met en position de
p~encre le relais du vieux lion fatigué. Des oppositions de personnes alliées
à la nérvosité maladive du maire de Mahina ont empêché la réussite de cette
--e ~tlon en douceur. Là aussi, un nouveau parti siest créé: le AIA API,
v~tenu par les capitalistes dont le rôle est là encore de geler une partie
de l 'électorat du Ela Api qui risquait de rejoindre TA MANA TE NUNAA.
3) Viv.u. VL lA /V(AI~ATE IVNAA
Dernière stratégie des capitalistes: susciter au sein même de lA MANA
TE NUNAA des divergences ou des ambitions personnel les propres à faire éclater
le parti. Six années de formation ont heureusement donné à la quasi totalité
des responsables du parti une maturité politique suffisante pour écarter ce
danger. Les quelques membres de lA MANA TE NUNAA qui se sont laissés entraîner
dans les manoeuvres des capitalistes se sont exclus eux-mêmes du parti.
Les électeurs jugeront.
[I]
1
LE GOUVERNEMENTDES CAPITAlISTES
Pour bien comprendre la situation politique actuelle, lA MANA TE NUNAA
a souvent recours à des images. En voici une.
La Societé Polynésienne actuelle peut être comparée à une maison à deux
étages.
Le rez-de-chaussée est obscur, aucune ouverture ne l'éclaire. Le sol est
boueux et le "manahune" est enfermé dans cette partie de la maison. Le
petit peuple y vit à l'étroit, se dispute et s'agresse dans l'obscurité. Il
se bat contre lui-même, dans le noir, sans savoir ce qui se passe, pourquoi
il se retrouve dans cette situation.
L'étage est bien éclairé et spacieux, y vivent les cnpitalistes et ceux
qui profitent du systême actuel, ceux qui mangent dans la main des capitalistes et qUl font leur politique à l'Assemblée Territoriale contre quelques
miettes de richesse ou de pouvoir. Les classes moyennes vivent aussi dans
cette atmosphère de richesse, de gaspillage, de surconsommation et d'insouciance. L'ensemble de ces gens possèdent le pouvoir de ï 'argent et le pouvoir
du savoir. Ce sont eux qui gouvernent la maison.
Entre les deux étages, pratiquée dans le plancher du premier êt~ge. une
trappe par où descend une corde: la corde de la promotion sociale: "Nous
sommes un pays libre, nous sommes en démocratie, tout le monde peut accéder
à l'étage, voyez on a tout prévu, il y a une corde par où le peuple peut
s'élever". Cette corde, c'est l'Ecole, c'est une corde enduite de graisse,
les milliers d'enfants polynésiens qui s'y précipitent. retombent par la
quasi-totalité dans la situation de départ. Seul l % réussit et arrive à
passer sa tête à travers la trappe. C'est alors que les capitalistes entourent
le rescapé, le flattent, l'embauchent, c'est alors que les valets politiques
des capitalistes lui offrent une bonne place sur la liste des Territoriales,
les honneurs, l'apparence du pouvoir. Et c'est ainsi que les quelques rescapés
de la corde glissante deviennent les plus fidèles valets des capitalistes et
oublient crnnplètement ceux du rez-de-chaussée qui continuent de se battre
dans l'obscurité.
Mais les festins, les fêtes et les libations de ceux d'en haut, finissent
par arriver aux oreilles et aux narines de ceux d'en bas par les fissures du
plancher, Un sentiment d'injustice nait et se développe, le peuple commence
à grogner ... Depuis le temps qu'on lui promet ses aises, la lumière et le
pouvoir, 11 manlfeste bruyamment son impatience. Alors. vite. vite, une petite
ouverture se dégage dans le plancher et les élus politiques. valets des capitalistes descendent par une corde une corbeille pleine de présents offerts
par les capitalistes eux-mêmes: sacs de farine, de sucre, tôles. ciment,
oeufs ... etc, .. petite augmentation du SMIG, allocations familiales. aides
aux paroisses, peinture pour les églises. promesses d'embauches à la mairie,
promesses de subventions, de logement. .."11 n'yen aura pas pour tout le monde
mais ça les ca1merau, En effet, beaucoup se précipitent, quelques uns arrivent
à se saisir de la corbeille et demandent aux autres de "faire confiance" aux
bienfaiteurs, leur tour viendra. Tout le monde met son bulletin de vote dans
la corbeille, les politiciens du dessus remontent la corbeille et l'ouverture
se referme dans le plancher.
A nouveau l'obscuri té ... Les problèmes quoti diens, 1a mi sêre , l'échec
scolaire, la recherche d'un travat l, l'attente de la proçha+ne corbeille ...
Voilà plus de vingt ans que ce système dure. C'est le système capitaliste
dans lequel seule une minorité possède. seule une minorité profite. seule
une minorlté sait, seule une minorité vit dans le confort et parfois
l'opulence.
-,
Ce que deS"'t?f'lt
le Tahoeraa. le Ea Ao i , le A.i'a .l\~·i. i~, Here />13.
le
Pupu TA;r'a, :e T~a";;""èa, etc ... ces t que ce système de la corbe1i1e et
de la corde g~issa~te ~e poursuive 1e plus ~o~gtemps possiDI~. Ce que rous
voulon~ a lA MANA TE NU~AA. clest démolir le plancher qui sepa~e le peuple
~c ,~ lumière, le peuple de son gouvernement afin que chaque jour il puisse
juger ses élus et décider de son avenir. Nous voulons une maison 00 tout le
[,JOnc.e
v;ve ensemble dans un seul niveau de pouvo ir , de responsabilité, de
so 1 1 da"Hé, de fra tern Hé.
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[ BONNET BLANC ET BLANC BONNET
Les capita'istes bien sOr ne se montrent pas dans les batailles électorales~
ils serdient vi~e teconnus par le pet1t peuple et personne ne voterait pour eux.
Alors, ils envo+en ...à la ba ta+lls leurs politiciens qui les servent avec zèle
et fidélité. fes pol'tlciens quelquefois issus du peuple, parlant le langage du
peuple, sacnant flatter le peuple, ont pour tâche de ras semb Ier les voix du
petit peuple (r.ous scnme s en d'-',nocratie)pour ensuite appliquer la politique
des capitalistes.
Mais pour re~dre le choix plus crédible, ces politiciens lnventent toutes
sortes de ruses po~r essayer de faire croire aux électeurs que un tel est différent
de un tel, parce qu'il est plus beau, parce qu'il a la peau plus bronzée, parce
qulil est plus jeune et que l autr-e par exemple est au bout du rou leau ...
l
CharllA€' ,~/ed,cl/(l' eô3t L'/nai
sans im{'oY'LrlYt. '_, 1:/" qu'il
inv1_ ré ; se dé t emm.ner sur' des appCll'enC28
OUFLU Dt' HL. I~E(,HTR ::iUR L'ES:_:J','NTIE.'L.
C?t des détails
Ainsi, [mile VERNAUDON est contre Francis SANFORD. Est-il opposé à sa
politique éCOnûlTIlque, sociale, au type de développement mis en oeuvre jusqulà
présent? Est-il pour revaloriser le SMIG .'Bloquer lesprix ? Instituer llimpôt
sur le revenu? Non pas du tout! S'il est plu, on peut être assuré qulil fera
la même po l it i que que f..ri'lncis.
D'ailleurs ( 1 juin 81, il était soutenu totalement
par Charles POROI, le président des capitalistes qui soutient Francis aujourdlhui.
Il s'agit donc bien ni:. '>..J MEM['_' PULf'I'jQU!:.. EN Fr1VE:JR DES CAPITALISTES.
Mais Emile
est contre Francis parce que Francis est vieux et lui est jeune. Qu'est que cela
changera pour les travailleurs, pour le petit peuple? RIeN.
Ainsi, FLOSSE est contre Francis et TEARIKI non pas parce qulil a un autre
choix politique à proposer aux Polynésiens~ mais tout simplement parce qu'il
regrette de ne pas avoir fait entre 77 et 82 ce que les autres ont fait à sa
place. Il suffit de voir dans le détail la politique appllquée par Gaston FLOSSE
au pouvoir entre 1972 et 1977 pour se rendre compte qulelle est identique à celle
appliquée par le Front Uni de 1977 à 1982. La comparaison des deux budgets êlect o r iu rie FI osse de 1976 et du Front Uni de 1982 nous 1 e prouve.
1
Budget 76
Gaston Flosse
Budget
Emprunts
Part des emprunts
Impôts sur coneommat-ion
Impôiie d'l-rects
Par-i:de l'impôt
ind'l-rect
Servi.ce de la Pêche
Part dans le budget
Subventions aux
associations
Comparaison du budget
de la Pêche et des
Associations
Part du CEP
Budget 82
Front Uni
14 mi Zliards
28 mi lliards
4., 6
33 %
4 6
16 %
11-
5., 6 mùl.l-arde
974 millions
RemaPClues
/1
même po li tique
d+emprunt:«
14.J 7 mi.l.l-iards
Il
3.J 5
.'
B5 %
35 millions
0,25 %
115
3,2
millions
fois
BOJ 7 %
_190 millions
O.J67 %
427
même politique
économique
millions
même poz'itique
démagogique
2,2 fois
650 mi l.l-ione
2,3
4,6
B.,2 %
%
f
même po li tique
fiscale
mùl.l-iarde
-
même po z'-i
tique
à L'égard du CEP
1
Alors Monsieur FLOSSE aujourd'hui fait semblant de critiquer le Front Uni
sur sa gestion présente en oubliant que de 1972 a 1977 il aurait pu car il était
au pouvo i r, réaliser toutes les critiques qu'il formula aujourd'hui.
-----La réforme de la fiscalité? Pourquoi ne l'a-t-il pas faite entre 72 et 76 ?
-Le statut des baux ruraux? Pourquoi ne l'a-t-il fait voté entre 72 et 76 ?
-----Le développement rural? Pourquoi n'avoir rien fait entre 72 et 76 ?
-----Les réformes statutaires? Pourquoi était-il opposé au statut d'autonomie
interne entre 72 et 76 ?
--L'accroissement
de la dette publique? La période 72-76 a été celle où
les emprunts ont le plus augmenté.
Allon~ Monsieur FLOSSE, vous prenez les électeurs pour des naTfs ou des
gens sans mémoire. Vous êtes en réalité PARFAITEMENT D'ACCORD sur le fond de la
politique du Front Uni: faire payer l'ensemble des contribuables polynésiens
grâce a l'impôt indirect, refuser de faire participer a l'impôt les riches et
les privilégiés en proportion de leur richesse, refuser de donner aux travailleurs le minimum nécessaire pour vivre, refuser de contrôler les prix qui montent,
refuser de donner aux travailleurs de la terre un statut de contrôler de la terre,
refuser de réformer le système éducatif, refuser d'accorder a la langue Maohi
sa juste place dans notre société, faire payer par le système des conventions
le contribuable français plutôt que le capitaliste du Territoire.
Alors, pourquoi vous iriez tant contre le Front Uni ! VOUS ETES D'ACCORD
SUR TOUT ... y compris sur la manière de voler les pauvres gens avec votre
tombola de 30 millions qui devait être tiré2 le 28 décembre 1980 et qui n'a
jamais été tirée, tombola que vos amis du Front Uni ont autorisée en conseil
de gouvernem~nt, le 20 août 1980, en violant la loi sur les tombolas pour vous
fé1ire plaisir.
'.
lIll
UN BILAN DÉSASTREUX 1
Mal 1977 - Mai 1982, cinq années de gouvernement du Front Uni. Qu'a-t-on
fait d'extraordinaire pendant ces cinq années? Qui a tiré profit de la gestion
du Front Uni? En 1977, ce qui tenait lieu de programme du Front Uni stipulait
qu'en cas de victoire, la liste élue du Front Un; instituerait un impôt sur le
revenu afin d'établir une meilleure justice sociale et de permettre au Territoire
de financer ses propres services pUblics, condition essentielle a une bonne
application du nouveau statut.
Rappelons qu'a l'époque le Tahoeraa et Gaston Flosse se battaient contre
le statut d'autonomie interne, pour l'application de conventions avec la France
laissant au contribuable français le soin de payer les services publics du
Territoire que les capitalistes de Polynésie Française refusaient de financer
par l'impôt sur le revenu contre lequel Gaston Flosse se battait aussi.
Arrivé au pouvoir en mai 1977, le Front lJni abandonnait son projet d'impôt
sur le revenu et adoptait l'idée flossienne des conventions qui allait accro1tre
davantage la dépendance du Territoire à l 'égarJ du budget de la France.
AINSI DONC, SITÔT ARRIVÉS AU POUVOIR LES ÉLUS DU FRONT UNI ONT APPLI9UÉ
LA POLITIQUE DU TAHOERAA. GASTON FLOSSE RONGÉ UN Mav1ENT PAR LE DÉPIT ET .L AfvIERTUME SE CONSOLAIT EN RENIANT LUI AUSSI SES ENGAGEMENTS STATUTAIRES ET EN ENFOURCHl\NT LE CHEVAL STATUTAIRE ru FRONT UNI TANT DÉCRIÉ PAR LE PASSÉ, L/AUTONŒ1IE
INTERNE.
Curieuse situation aujourd'hui du Tahoeraa Huiraatira, critiquant sa propre
politique appliquée par le Front Uni en mettant en avant les revendications
statutaires du Front Uni contre lesquelles le Tahoeraa s'élevait avec force en
1977
Mais qu'est-ce qui a changé en cinq ans pour le petit peuple de la ville.
des communes rurales et des îles?
Pour les salariés. le SMIG a augmenté, mais pas autant que les prix. La
vie est toute aussi difficile pour ceux-la. Les droits sociaux des travailleurs
restent rudimentaires, le projet de refonte du code du travail n'a pas encore
abouti et personne ne s9it encore quel sera son contenu. En attendant, les droits
des travailleurs dans l'entreprise sont sans comparaison avec les privilèges
patronaux. Alors que les capitalistes réexportent chaque année plus de 4 milliards
de capitaux a l'étl~anger, aucune caisse de chômage n'existe, les prestations
sociales demeurent a un niveau médiocre.
Pour les travailleurs de la terre, aucune amélioration n'a été apportée
à leur sort hormis des aides ponctuelles et électoralistes de la Chambre d'Agriculture. Le 6tatut de6· baux JUlhaux qui garantirait à l'agriculteur la maîtrise
de son outil de travail, la Terre, est toujours dans les tiroirs sous la pression
des capitalistes fonciers. A-t-on vu le Pl~sident de la Chambre d'Agriculture
mobiliser ses troupes pour exiger le vote de ce statut des baux ruraux? A-t-on
vu le Président de la Chambre d'Agriculture Sylvain Millaud, poulain de Francis
devenu récemment poulain de Vernaudon manifester contre le cta66ement eomme
zone Aé6~vée au zo~me
de toute la plaine d'Atimaono ? A-t-on songé a un
6.:ta.;tu;t
Aég..e.ementantl'incü\J)Aion au profit de ceux des indivisaires qui exploitent la Terre? Aucune politique sérieuse de développement rural ne peut être
établie avant que soient résolus ces problèmes fonciers.
Pour ce qui concerne le prix du coprah qui est chaque année 1 'enjeu de
surenchères verbales entre le Front Uni et le Tahoeraa, nous avons constaté
que la dernière augmentation cOUVhe à peine l'augme~on
du coût de la vie.
Il n'y a pas de quoi pavoiser, ce n'est pas cela qui va améliorer le pouvoir
d'achat de l'agriculteur des îles d'autant que TOUT CET ARGENT FINIT TOUJOURS
DANS LA POCHE DES CAP ITALI STES DE L 1 IM~RT. DE ~ ,H~ 1L~~ 1~ DE !AH II 1 ET iE~
ARWfUSS.
Cette augmentation du prix li êopra n aalll.eurs
pas emp.c é la
pro uc t ton de chuter au point que l'on hnpoJt;te duoltmw
du copltah du VanwLtu.
Pour ce qui concerne la pêche et l'aquaculture, la même politique des
petits cadeaux électoraux aux coopératives de pêche ne constitue pas une réponse
au déficit économique lancé a la Polynésie par notre zone économique de 4.5 millions de km2 d'océan et de lagons.
Aucune politique de la mer nia été établie. Le budget du Service de la'
Pêche, pièce ma'tresse de tout processus de développement des richesses de la
mer est passé de 0,25 % du budqe t total du Territoire en 1976 MUA le gouveJl.ne.:
men-t de. Gcuton FloA6e à 0,67 % en 198? avQ.c te, Ftr..oVl/t(l'll,.Quelle
dérision!
plus est, ~EPUIS 1981, L~ $.ERV~çEDE LA PËCHE N'EXISTE PLUS. t1AIS
echerche et d Expl01 tat ion des Ressources Océan'iques).NE_
FONCTIONNE TOUJOURS PAS. Ainsi, en 1981, le personnel du Service de la Pécne
a été payé sur un budget fantôme. Comble de l'incohérence, 2n 1981, est nommé
en Conseil de Gouvernement un Chef de Service de la Pêche. alors que le Service
n'existait plus! Tt e/.)t ttr..èf.>di6Mule. à nottr..e_.6eYl.6
d'aLevL alU..6,LloA._n daVL6
J_rinc_ohéJLenCe, -e_'im12lté.voyanc_e., l'itr..he.6pOMabiWé.
et l'inc_olnpéte.nc.e ..
Qui
L' ORERO (Office de
Alors que l'esprit mégalomane de nos responsables s'agitait de façon stérile
dans les sphêres utopiques d'un prestigieux office de la chose océanique. nous
constations la simple et prosaïque absence sur notre Territoire d'une .6imp,fe.
éc_olede 12êc_he.alors que 4,5 millions de km2 d'océan nous entourent. Nous constations aussi, par le miracle du commerce à l'aventure et de la dictature exercée
sur ces îles éloignées par les armateurs qu'un pa,qu~t cie pOiMOVL6 payé. 70 FCFP
au pêc.heUltde KaUltUlta .6e ltetJtouvait
à 900 F .6U1tte. maJtché. de Pa12ee..te.. Cela est-il
acceptab 1e ?
Dans le domaine de l'énergie, après l'opération manquée d'ÉNERPOL ET DU
BARRAGE DE LA PAPENOOI qui nous a coûté près d'un mt lli ard pour aucun rèsultat
concret, après la brève vélléité de territorialisation de l 'EOT, l'e.xp~enc.e
du baJtJtage de Pape.aJti ne semble pas entrer dans une politique générale d'aménagement hydraulique. De plus, l'introduction d'un actionariat privé dans l'affaire
alors que la municipalité pouvait aisément contrôler l'ensemble de l'opération.
enlève la plus grande partie de l'intérêt que l'on pouvait légitimement accorder
à une initiative pleine de promesse. ,I.e/.) énengie/.) tr..enou.ve.table..6 ne bénéficièrent
pas au cours des cinq dernières années de l'impulsion suffisante. Citons le cas
de l'énerg ie thermi que des mers pour 1tique11e 1e 'r erritoi re accorde 18 millioVL6
en 1982, alors qu'une usine ETM permettrait de fournir Tahiti en électricité.
Comparés aux 500 milUoVL6 de/.) .6UbVeJ1û'J'lI.I
du budgu 82 aux a6.6oua.tioYLé pltivé.e/.)
,
cela ne fait pas sérieux.
Mais résumons-nous, si les agricult~urs, si les travailleurs de la zone
urbaine, si les pêcheurs des îles n'ont guère de motifs de se rejouir de ces
5 dernières années, les capitalistes eux ',ontsatisfaits, ils l'ont fait savoir
par la bouche de leur président Charles POROI sur les ondes de FR3 samedi 20 mars.
Charles POROI accorde en effet son soutien a Francis SANFORD pour les Territoriales
aprês avoir soutenu avec enthousiasme Emile VERNAUOON pour:les élections légis·
latives de B81. S'ils sont sa t isf'ai ts, c'est bien entendu qu'ils tirent les
ficelles. QUi IMPORTE LE PANTIN, Qy'IMPORTE LA MARIONNETTE, FRANCIS OU ÉMILE,
TANT QU'ILS TIRENT LES FICELLES C EST DU PAREIL AU MËME.
1 MANIFESTATION ANTI-NUCLÉAIRE
DU 27 FÉVRIER 1
Ce fut un grand tournant dans l'évolution du parti. Lors du Comité Directeur
de Ma~ina le 30 janvler était prise la décision d'organiser une marche de protestation dans le cadre de la journée du 1er mars contre les essais nucléaires
de la Frdnce a Moururoa, pour la dénucléarisation du Pacifique et pour l'arrêt
des acti\ites du C~P dont tout le monde reconnait aujourd'hui les aspects catastr-optriqucstout au moins, de façon cer ta ine , sur le plan économique et social.
Un mois durant, dans tous les comités de militants la journée du 27 février
fut preparée avec minutie. Et le 27 au matin dans la cour de la Mairie de Papeete
800 mt 1i tants ar rivè rent de toutes les communes des 1les du Vent pour entr-eprendr-e
la marche à trave)'<,la ville. Ils furent rejoints dans le cortège par beaucoup
de personnes et le chiffre de 1 500 participants au défilé n'est pas exagéré.
L'importance de l'événement n'a échappé a personne, ni aux journalistes
de la presse ècrlte ou de FR3 qui tentèrent de minimiser l'événement le plus
posslble. Mais la tentative d'organisation d'une contre-manifestation pro-CEP
le La mars est bien la preuve que notre protestation du 27 fèvrler a atteint
pleinement son but. On ne peut pas en dire autant de la contre-manifestatlon
qui a reuni 67 personnes. On pourrait bien saI" ironiser en disant que seuls
67 personnes en Polynésie sont pour la présence du CEP mais le problème est trop
grave pour que nous nous laissions aller aux méthodes d'analyse utilisées par
les journ~ux a l'encontre des manifestations anti-nuclêaires.
Que retenir de cette journée mémorable?
Que la manifestation s'est déroulée dans le calme, dans la paix et dans
une grande dignitè. Qu'une lettre au President de la République fut remise au
représentant du Haut-Commissaire afin qu'il prenne la mesure de ses responsabilit~s
et de nos attentes. Que cette marche restera gravée dans l'esprit de tous les
participants corrme un acte de responsabilité et de foi dans l'avenir.
L'année prochaine, nous serons encore plus nombreux!
1 SaUTl EN AUX G~ÉV l STES 1
Le ~9 mars, le bureau exécutif du parti décidait de répondre favorablement
à l'appel des travailleurs en grève pour un soutien de toutes les assoclatlons
aux revendications des travai Ileurs pour falre respecter la liberté syndicale
et pour exiger une amélioration matérielle de la condition des travail leurs.
TA MANA TE NUNAA ct é.;té .ta seure ongavl.l_.;'.a;U_on à ne.io.{_ndJte.. daM .te.. Colie..c.ti6
de. Solida;U;té les 2u syndicats de la CSIP (Confédération des Syndicats Indépen-
dants de Polynesie) et le cartel des Dockers. Tout au long du conflit, lA MANA
TE NUNAA a apporté aux travailleurs en lutte un soutien matériel moral et militant
sans faille.
.Â.
1500 manifestants à la marche anti nucléaire.
1500 taata ifaaite i ta ratou patoiraa i te atomi.
La délégation des manifestants.
Te mau fia 0 te feia patoi itia atu imua ite
tia 0 te hau farani.
....
.Â.
Allocution du secrétaire général au marché.
Oreroraa parau a te papai parau rahi imua
mai i te matete no Papeete.
Remise de la lettre à F. Mitterrand à la résidence du
Haut Commissaire.
Te horoahia nei te rata ifaataehia ite peretiteni Mitterrand
ite aorai a te Tomitera teitei.
Vue de l'assistance.
450 ti'a tei tae mai.
Congrès extraordinaire de la Mana Te Nunaa 10 avril 1982.
Apooraa amui taae a la Mana Te Nunaa 10 no eperera 1982.
Intervention de la déléguée de Huahine.
Hoe ti'a no Huahine.
....
JJ\1:1
l
Intervention du délégué de Moorea.
Hoe ti'o no Moorea .
l
CONGRÈS DU 10 AVRILl
Lomme il avait été décidé lors du Comité Directeur de Mahina, le 30 janvier,
le ~ongrés Extraordinaire du parti siest deroulé dans la sal le de Tipaerui le
lU avril.
Pa\~ une tres belle journée, 450 milltants représentant
les comités des 11es
dL Vent, des 1Jes Sous-le-Vent, des Tuamotu et des Australes étaient présents pour
dèbattre et décider 'de l'avenir_ du parti. Des t les aussi èloignèes de Hao , Rangiroa,
Tubuai avalent délégué des camarades au Congrès. ~euls les camarades des Marquises
nlort pu se déplacer.
On notait aussi .fa. pl1.é./~enc.e d'U.l'l{! dê.téga;UoVt
.f!!!:?t:I-ule.n.t du. caJt;te.1!. dM
.6YVtCt{_cat6 de. doc/zetc.Il
de. doc./ze!LJ.> c.oVtdu.-i.te. pM_~e..
RMa CQ.tomlJQ1.
venus remerc ier les
congressistes pour le soutien appréciable que lA MANA T~ NUNAA a apporté tout au
iong de la grève du J.erau 7 avril au mouvement des treva i lleurs .
Le Congrès après tro i s neures de discussions adoptait en début d'.;}r\~s-midi
Le.!.> l1.èq.e.e.!.>JL~cUA..Ve..6
aux
é.tu..6 du tQM.t{ :
1 - Signature par tous les candidats les lettres de dénnssion anticipée
2 - Ubllgation de slexprlmer en tahitien en séance publique a l'Assemblée
3 - Interdiction aux élus d'être actionnaires d'une societé capitaliste
4 - Participation des élus à hauteur de 15 % de leur salaire aux finances
du parti lune réglementatlon similaire a été adoptée pour ~ous les
membres du comité directeur)
5 - Règles de non cumul des mandats.
PU1S
a l'unanimité, après un vote sur la place de Moorea sur la liste des
î let;du Vent, ,te. COVtgJLè.6 Jr.a.u1)ie. .te_Il ptLO'(.Jo.6'{_;tLon,6 de. w.te-6 adopté.eh dcU1.6 chaque.
Seule la liste des Marqul ses nia pu être ratifi ée et 1e Congrès
chargea le bureau exécutif de la mission de constituer cette li~te avant le
L3 avril, date limite du depôt des listes.
ciJu:oVt.6c./ur.:t-<.OVt.
Enfin, après une intervention très applaudie du présldent du cartel des
dockers, le congrès vota a l'unanimite la motion sur la si~uation sociale suivante
[MOTION SUR LA SITUATI~~N SOCIALE ]
Les représentants des Comités de militants de lA MANA TE NUNAA des Iles
du Vent, des Iles Sous-le-Vent, des Tuamotu et des Australes réunis en Congrès
Extraordinaire ce la avril 1982 a Tipaerui
1
SE DËCLARENT SOLIDAIRES des revendications sociales formulées par les travailleurs et leurs organisations syndicales <: J cours de la semaine écoulée.
, APPROUVENT l 1 engagement du bureau exécutH
de lA MANA TE NUNAA aux côtés des
travailleurs dans le Collectif de Solidarité .
. SE FËLICITENT de 11 accord intervenu entre le Consei l de Gouvernement et les
représentants syndicaux pour:
- réintégrer les travailleurs injustement licencïés,
- ouvrir dans l'immédiat et avec le ferme désir d'aboutir des négociations
sur les allocations familiales à 5 200 F, la retraite minimale à 30 000 Ft
l'ouverture d'une caisse de chômage qui constituent autant de mesures de
sim~le justice et de simple solidarité.
voir aboutir dans les meilleurs délais ces négociations dont les
résultats profiteront a TOUS LES TRAVAILLEURS et particulièrement aux plus
affectés par l'age ou le chOmage.
, SOUHAITENT
1
«,»
DËNONCENT les manoeuvres habituelles des importateurs visant à discréditer
le mouvement des travailleurs par des campagnes de presse mensongères.
METTENT EN GARDE les capitalistes contre toute action visant à
- organiser dans les magasins une pénurie artificielle~
- déclencher une grève pour affamer les travailleurs,
- poursuivre leur campagne de mensonges p6ur tromper la population.
1
APPELLENT les petits commerçants à se désolidariser de toute machination conçue
par les importateurs de Motu-Uta qui se sont toujours servi s des petits connerçants pour faire aboutir la politique des GROS.
APPELLENT tous les travailleurs par de1à leur appartenance politique et syndi ..
cale à rester UNIS, à conserver l eur CALME, à demeurer VIGILANTS far:~ aux
épreuves qui les attendent dans les semaines à venir,
.
Motion.
votée. à. -t 1 UJ'ULYl.,{.m.·dC'
HERE AI 'A
+
E'A API
TAHGERAi TAHll"tl
NO TE MAlTAI 0 TE AU ONA
--------
·~~_a
_~.""'.
t
,..,_
Y-A--E -A-A-------~-·'-~--l
r---
HUIRAA __RA
+
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TAHOERAA API
i
NO TE MAlTAI 0 TE MAU ONA)
-
_______
TAHOERAA T HI 0
MAlTAI NO TE ONA
TAHO RAA API
J
[]]
1 TE ARORAA NO TE PARAHlRAA
1
la hiohia te arepuraa rahi e tupu nei ; teie mau mahana no teie mait;raa
mero apooraa rahi, e tupu ;a te u;raa ~ : Eaha te;e e horohorohia ne; ? e no
te aha teie horohororaa ?
TE HlNAARO 0 TE TAATA TATAI JAHI, E HORO NO TE TIÀRAA lA MAITIHIA OIA,
E 1 TE REIRA ANAÈ RA, NOA'ru  AITA E TAPURA OHIPA,
Na roto i te hinaaro uana 0 te mau tavana oire no Raro Matai, i te tiàraa
mero apooraa rahi te tupu nei te aroraa i rotopu ;a Mate HART, e na tavana oire
no Huahine e to Taputapuatea. l ~o~o i ~e ~au i ~at~ehia mai. ua ~vi~ noa
na a Mate i ~e mau ana na ~o~o mai i ~e Tahoe~aa.A nanahi. e ~aui ? Aita e
tauiraa inaha ua matau roa i te ra peu, e tavini i te ona, aore ia e tavini
i ta'na imiraa.
>
Gia atoà no Jacky GRAFFE, i nia i te n° 4' 0 te 'tapura Here Aià aita oia
i mauruuru i teie faito, ua faatupu oia i te hoê tapura ma te manao ê, oia ae
te upoo tapura e manuia oia. Te an~aa
a te 6~~aa
e ~e ~a~~a ohipa ~a
~oa ~o Ja~ky manao i ~~a, i te mea ê hoê a ta ratou opuaraa : imi i te maitai
tatai tahi, NA TE NUNAA E AMO, NO TE ONA TE OAOARAA.
Gia atoà no Emile VERNAUDGN, i te oreraa 'i manuia i nià i te tiaraa peretiteni no te Ea Api, ua farii, ua faatupu i te hoê pupu poritita api, na roto
mai i te mau taata tahito, a tupu mai ai ~e hoê AU'A API. Na roto i teie pupu
api e fanao ai oia i te ~~a
RAATIRA.Ua matau roa 0 Emile i te tiaraa teitei.
Te manao nei teie mau pupu api, e ohipa rave rü noa, te poritita, e ohipa
topa noa mai, e manuia tau'e noa, e i te area 3 avae ua naho te mau mea ato'a.
E moemoea.
A 6 matahiti to lA MANA TE NUNAA tautoo noaraa no te haamaramarama i te
taata, ma te ore e amui atu i te feia e te mau pupu taata e hoo ne; i te mana
maiti 0 te taata tatai tahi. EITA 0 lA MANA TE NUNAA E FARII 1 TE MAU PUPU
PORITITA
1 TAVINI NOA NA I TE MAU ONA.
Na te mau rauti iho, e i m )Latoumhaa ili mo~ e auüau nu i ~o,toi ~e
~,
na reira atoà te rautiraa i roto i te mau tuhaa, aore e taata e aufauhia
nei e lA MANA TE NUNAA no te tere e farerei i te nunaa. Areà i roto i te mau
pupu atoà Front Uni, Tahoeraa e te vai atura, MEA HOO TE MAU MEA ATDÀ, TE REO
MAITI,
TE RAUTI, TE RAATlRA NO TE AR.l\TAI 1 TE PORITITA A TE ONA,
Te omuaraa 0 te faanahoraa i teie mait;raa, ua faatae atu 0 lA MANA TE
NUNAA i te mau tumu parau faufaa roa i roto ; te mau rauti 0 te mau tuhaa atoà
no te feruri mai i te mau'arata;raa e au i te titauraa a te nunaa. 1 roto ;a
i te mau apooraa tuhaa e faahoi mai ai te nunaa i ta'na apooraa tuhaa e faahoi
mai ai te tuhaa na te Tomite Faatere e faanaho e haamana i te TAPURA GHIPA.
1 TE 10 NO EPERERA E FMOTI A1 TE APOORAA AMU1 TMt
TMTA NO TE AMORAA 1 TA'NA TAPURA OHIPA,
1 TE TAPURA IOA
Ua ite atoà te mau tià i nia i te tapura a lA MANA TE NUNAA i te titauraa
a te Nunaa, ia aU~MO ia a )LMOU.i ~e. mau 6a~~etLaa i haamanahiae. ~e nunaa.
la papü, maitai te reira i rotopu i te mau taata atoà 0 lA MANA TE NUNAA.
[2J
1 TE
PERERAA A TE MAU ONA
1 muri ae i te toparaa 0 POUVANAA a OOPA, ua vai te faatereraa poritita
o teie fenua i roto i te rima 0 te mau ONA, i te maororaa 24 matahiti. Te mau
pupu poritita atoA, a tel tauma i nia i te faatereraa. ua rave ia i te huru
faatereraa ia au i te hinaaro 0 te mau ONA, Tahoeraa - Autahoeraa - Front Uni
ua aua hoê roa i roto i taua hinaaro ra.
u~ tae mdi te mau tururaa a te mau ana i tera pupu aore ia i na pae tao
pit; ma te horoa atu i te moni, te mapureva no te teretere i roto i te mau motu,
o;a atoa te tapura ohipa imiraa fauf~a:
1 te matahiti 1975, ua f~ mai te pupu lA MANA TE NUNAA. teie e matauhia
ne; i te n.au pupu porit i ta tav i ni ona. Oi a hoi e pupu poritita 0 te; haamauhi a
e te mai, rauti a te ore e f ar t i i te huru arata ir-aa por-i lita haamaubi n i Ilia i
te moni, te mau "mJti e ore e auhia c te mau ona . No te aror-aa i teie opuaraa
rahi a te mau ra~tl no te faatupuraa i te titi ai faro ua faanaho te mau on~ i
te mau ravea atoà.
/?(t!JÜ. te mau. uVI.a i.. te mc(u. j'JU.pLL tahLto.
mai te mataht t i 1977 te
tahe rahi nei te faufaa mon; i roto i te mau pupu poritita tahito. Ua tae
roa te mau ana. hGO taoa i te aufauraa i te porititaraa a te tinito no te haamanuia i to .'at:,umau t.ià i roto i te faatereraa f'enua . Ua ri ro te tahoeraa ei
turui raa papu no I·~tou, ; mu ri ae i te toparaa rahi 0 te Front-Uni 'j te ma tahiti 1981
Te ri ra 'lei 0 lA MANA TE NUNAA ei pupu por i tita e naaf if t i te mau pereraa
a te mau ONf~.
1°) Ua taU.;t..LULU
20)
Te nacdupultaa
i.. te mau. pU./?u po.tU;t.i..;ta ccp,(_.
No te parururaa i te nunaa, eiaha oia ia maiti no te pupu lA MANA TE NUNAA,
no te inoino i te Front Uni, aore ra i te Tahoeraa, ua feruri te mau ona i te
raveà. o;a hoi e faatupu i te mau pupu api.
lnaha na roto mai; te Tahoeraa, ua fa mai te pupu P.S.P. arataihia e te
hunoa iho 0 ~LOSSE, te taata ra 0 Paul KOURY. E pupu SOCIALISTE TAHOlRAA.
1 te pae 0 te Front-Uni, i muri ae i te mau tafifiraa ; rotopu i te Ea Api
e te Here Aia, e te toparaa te roo 0 Francis SANFORD~ te tupu nei te feruriraa
i rot6 i te Ea Api, e mi i te mau raveà atoà eiaha te reo maiti, ia horo i roto
te pupu lA MANA TE NUNAA.
Te raveà, na roto ia i te tià no Mahina, te; manaa ê, ua paruparu roa te
ruau Francis e na na ae e rave i te faatereraa. No te au ore 0 te vetahi mau
tià 0 te Ea Api i te huru iria 0 te tavana no Mahina, i ore ai teie tauiraa i
tupu ma ita i .
Inaha hoi te tupu faahou nei te hoê pupu api : te Aia Api no te tapeapea
i te taata maiti, eiaha ratou ia maiti no lA MANA TE NUNAA.
L
Te vavah.Ur.aa
i te. pupu rA MANA TE NUNAA
~
3°)
~
Te moihaa hopeà ia a te mau ONA, e faatupu i te hinaaro uana. i te haru
i te tiàraa, aore ia no te titau i te maitai tatai tahi 0 te faatupu ; te
amahamaha i roto i te pupu lA MANA TE NUNAA. Na roto ra i te papü 0 te feruriraa e te tamau 0 te mau haapiiraa, i ora mai ai i taua mau huehueraa ra.
Te mau taata no roto atu i te pupu lA MANA TE NUNAA 0 !ei farii_i te faaamahamaha i te pupu lA MANA TE NUNAA, ua iriti noa ihoa ratou ia ràtou iho. na
te nunaa ia te reira e haava.
rn
1 TE FAATERERAA A TE MAU ONA]
E ia maramarama maitai tatou i te huru 0 te poritita 0 teie mahana,
e pinepine na 0 lA MANA TE NUNAA i te rave i te mau hioraa. E teie te hoê.
E nehene te totaiete porinetia no teie mahana ia fa?hohoahia ; te hoê
fare e pit; tahua.
1 te tahua i raro, msa pouri. aita roa e maramarama no te turama ia na.
Tei roto i teie tuhaa var; no teie nei fare te opanipaniraahia te MANAHUNE.
Te- olLa /ta ,te nu.ncta Jr..,Ü_ i /te)JUJ..i /to:to i :te pillhao. :te :ti:to /ta /ta.:tôU IÛLtOu.
iho i ~o:to ~ te- pou.Jti. Te aro ra oia ia na ih0 i roto i te pouri, ma te taa
ore i te ohipa e tupu ra, eaha te tumu i tapae ai oia i reira.
9
1 te tahua
ra i nia, e vahi maramarama e e te au maitai, te ora ra ia
TE MAU ONA E TE FElA ATOA E FANAO NEI l TE FAATERERAA 0 TElE MAHANA, te feia
atoa e amu ra 1 roto 1 te rlma 0 te mau ana e 0 te haapao ra 1 ta ratou poritita i roto i te apooraa fenua no te titauraa e ia noaa ia ratou te tahi maa
tuhaa iti i roto i te ana aore ia te mana. Te vai atoa nei te tahi feia fanao
i roto i teie oraraa no te ana, te haamaua noa, te amu rahi roa ino e aita
roa e haapeapearaa. Te.L /toto i :teie Vl.&. pu.pu :taMa :temal1a(J.temon-<.e.ma.na.
o :te d2.. 0 ratou te tlUlRAATIRA, e na ratou e faatere nei i teie fare,
1 te papai e faataae nei i te tahua no nia i teie i raro, te vai ra te
hoe·apoo, na reira mai te hoe taura te tareremaii
raro : 0 teie anae te ea
paiumaraa no te nunaa : "I te mea hoi e fenua tiama teie, e faatereraa manahune ta tatou, e nehenehe i te mau taata atoa ia paiuma i te tahua i nia. A
hic noa na tatou, ua ineine noa te vai ra te hoe taura na reira te nunaa e
paiuma atu ai i nia". Tay!!: :truU1a /ta, 0 re. h.~,ü.!Laa ia 0 te hoe teie taura
tei paraihia i te hinu, na reira te rahiraa 0 te mau tamarii a te maohi e
hee mai ai i te vahi ihoa e mea na reira ratou te haarnataraa atu. HOE ANAE
. l NIA 1 TE I-lANERE Cl %) 0 T~ ~
a nehene ai ia ratou ia tomo atu na roto
1 taua apao ra te tahua i nla.
l taua taime ra ia te mau ona e haati ai i taua mau tamarii ra, ua
haa6aahiahi~
ia ratou, ua horoa i te ohiea madai na ratou, i reira atoa te
mau tia poritita teuteu no te mau ona e faataa ai i te hoe UCVlaa ma)..}:{U no
/tatou. i nia iho i te tapura maitiraa apooraa rahi, ua horoa i te mau tia.Jta~
hanahana., te tahi hohoa maVla ia ratou. E, i reira hoi taua mau temar i i no roto
atu i te nunaa ra, a te~ nehenehe i te paiuma atu na teie taura tei paraihia
i te hinu i nia mai e riro atu ai ei MAU TAVINI HAAPAO t'IAITAI NO TE MAU ONA
E MOE ROA ATU AIl A RATOU, TE NUNAA l TE TAHUA 1 RARO E TI TO NOA RA RATOU
RATOU IHO 1 ROTO l TE POURI,
.
Teie ra, ia tae i te taime e tae atu ihoa te mau maniania, oraa, tamaaraa e oaoaraa a to te tahua i nia i roto i te taria e te noanoa maa i te ihu
o te pae i raro ... 1 reira te nunaa e ite ai e ohipa tei hunahia ia na, L
haamMa a.:tu. a-t oia i:te man-<.an-<.a
... Ua hoamata oia i te maniania no te maoro
o ta na faatiairaahia no te mau maitai, te maramarama 0 te mana e tae atoa
atu i roto ia na,
1 reira teie maa apoo iti, e tatarah~a mai ai. E TUU MA.I AI TE MAU TIA
PORI Tl TA, TEUTEU NO TE MAU ONA, l TE HOE ETF TEl 1 l TE MAU MAlTAI ATOA 0
TA TE MAU ONA l HOROA MAI NA SATOU : e pute faraoa otat, te tihota, te punu
fare, t1ma, huero moa e te val atura ... maa haamaraaraa iti no te moni ohipa,
no te moni tamarii, tauturu i te mau paroita, e punu peni no te fare pure ...
Aita ta te taatoaraa tera ra e maru mai ihoa te maniania a te nunaa ...
Inaha hoi e f1..ave/taM 0 ,te hof1..OMU. i l'ua -L tau.a de /ta., e pau teie mau maitai
i to mua, ia tapae atu ra to mur; iho na ratou ia e parau mai fla ua;tu.Jti aVlae.
-L :tue. mau. ua, te vai ra te taime e tae atoa mai ai ta outou. 1 reira te
taatoaraa, e tuu atu ai i ta ratau titeti maiti i roto i te ete, e huti atu
ai te mau tia poritita i nia mai e pioi faahou atu ai teie nei tahua i nia.
r R~IR/\ UA VA! FAAHOU TE NUNJ'V}.
1 ROTO 1 TE POURI no te mau fifi 0 te
IJrarilaTt.:emau rr.ahanatata; tanT, te veve,-te toparaa mai te tamarii i te
haapiiraa, te ohipa ore, 1 TE TIAlRAA E 5 MATAHlTI E mu FAAHOUHIA fv1AIAI
TE ETE. Ua hau i te 20 matahiti te faatereraahia to tatou fenua mai teie te
huru. E faanaharaa teie na te ana i faaterehia e te hoe pupu iti fanaohia
e te hoe pae iti, tei noaa te ite ; te hoe pae iti, e ua ora hoi taua pae
iti ra i roto i te fanao rahi e ua tae roa vetahi i te ore e taa faahou e na
hea ; te haamaua i ta ratou faufaa.
TE MEA E HINAAROHIA NEI E TE TAHOERAA HUIRAATlRA, TE EA API, TE AIA API,
TE HERE AIA, TE PUPU TAlNA, TE TAATIRAA PORINETIA, E TE VAl ATURA ••• lA
TAMAU A lA TElE FAANAHORAA NO TElE NEI ETE E TElE TAURA HEEHEE 1 TE MAOROROARAA E MANAOHIA RA E RATOU.
No reira e te nunaa, te hinaaro ne; a lA MANA TE NUNAA ia oe, e na taua
ae e vavahi J... tue tahua e. 6aa:t.aae ne.J...,ta taua J... te mMarnMarna e 6aa:t.aae. nu
J...a taua e te Ma:t.e.l!.eJtaa 0 ta taua fie.nua, lA PUREHU TElE TAHUA 1 NIA, ia marua
mai to taua mau tia i rotopu ia taua~ ia nehenehe ia taua ia haava. ia nehenehe
ia taua ia faaoti i te parau no to taua oraraa no ananahi, lA ITE TAUA 1 TE AO,
TE HINAARO NE 1 0 1A MANA TE NUNAA 1 TE HOE FARE HOE TAHUA NO TE TAATOARAA,
1 RElRA TE TAATOA E ORA AI 1 NIA 1 TE HOE FAATERERAA, HOE HOPOIA, TE TAHOERAA
o TE PUA 1 E TE AUTAEAERAA.
~
1 TAHOERAA - FRONT UNI, HOEA PUTE.
Aita ihoâ hoi tatou e ite ne; i te mau.ona ; roto; te mau paraparauraa
poritita no te maitiraa, eita roa hot ratou e moe i te mata 0 te taata rii e
aita roa ia e taata e mait; no ratou. Te ohipa nei ,ra ratou na roto i .to ratou
mau tia poritita e tavini noa nei ia ratou. E vetahi 0 taua mau tia poritita ra,
no roto atu ia i te nunqa, 0 te parau ra i te reo 0 te nunaa, tei ite i te mau
mea rii e faahinaarohia ra e te nunaa, na ratou ia e tahoe i te nunaa e haamau
mai ai i muri ae i nia iho ia ratou te faatereraa a te mau ona.
E no te haafaufaa i ta ratou hioraa i mua i te mata 0 te nunaa, te faahiti
m~i nei ia te mau tia poritita i te mau ravea at08 e tiaturihia'i ratou na
roto i te parauraa mai i te feia maiti e mea taae 0 mea ia mea, no te mea e mea
nehenehe ae oias no te mea e mea maohi ae oia no te mea e mea api ae oia~ area
i te tahi ra ua hope ia to na tau ... E na hU.l!.a ha:t.OU J... te a.l!.a:t.aJ....I!.aa
J... te 6e.I!.Uwaa
a te ta.a;ta. ma_{;ü :t.a;tai tahi J... nia J...ha;_ te apu Dia haJ...;_ .l!.apae nDa nu
U 4avea J...a hamnae oJ...a;_ te fie.l!.u.I!.J...
J... te mea J... .l!.OtDmai, te. vahi üaufiaa.
E mea na reira 0 Emile Vernaudon te aroraa ia Francis Sanford. Te patoi
ra anei oia i ta na faatereraa no te imiraa faufaas te oraraa b te nunaa, i te
huru 0 te paturaa no to tatou oraraa e tae noa mai i teie mahana ?
Ua tia anei ia na i te haamaraa i te moni ohipa a te taata rii ? Te tapea
i te maraa noa raa 0 te hoo ? Te haamauraa i te tute i nia i te feia moni rarahi ?
Aita e aita roa J ••• Mai te peu e mana oia, ua papu ihoa ia e faatere atoa oia
mai ta Francis Sanford ato~ te huru. A hic na tatou i te avae tiunu 1981s ua
turu papu maitaihia oia e Charles Poroi tane te peretiteni 0 te mau ona 0 te
turu nei ia Francis i teie mahana. Hoe. a J...hoa J...ata 4aua pa~
no te. ;tavJ...ni.l!.aa
J... te. mau ana. Te arc nei 0 Emile ia Franci~ i teie mahana no te mea e ua ruau
area ia na ra te vai api nei ia. Eiaha pai ia te mea e taui no te mau rave apis
te feia rii ? AJ...;ta.
Oia atoa ia Flosse tane i te aroraa ia Francis e 0 Teariki, eiaha no te
mea e poritita taae atu ta na e faaau nei i te nunaa maoh;. i te mea noa ra e
ere na na i rave i te mau ohipa i ravehia mai e te tahi pae mai te matahiti
1977 e tae mai 1982. A hic noa na tatou i te poritita i faaterehia mai e Gaston
Flosse tane, i
mau atoa na hoi i te manas ma; te matahiti 1972-1977, i reira
tatou e ite ai e hoe a ia huru e te poritita i arataihia mai e te Front-Uni
mai te matahiti 1977-1982
,"
'c
rn[
E 5 MATAHITI FAATERERAATARERE 1
Avale Më 197/ - Avale Më 198L, Ola ho; 5 matahiti faatereraa a te Front
Uni. laha ta tatou i fan~o ? o val te; fana'b 1 na matarri t t e 5 0 te f'aatereree
?
1 te maitlraa mero apooraa rahl 0 te matahlti 197/ ra, te faqhit, ra te
Front Uni i te opuaraa e tute i te mau anal e te mau rh in tatoui te reira tair~a
parau. Ie f aaht t i atda ra te Front Uni e tute maitai roa "f-' reira, e ravc » ato;:
ho\ie tla ai ; te faatereraa fenua i te amo i te mau haameuar-aa 0 te mati l<~
onipa a te hau l te tenua ne;.
1 te reira atoà mau taime ra, te patài ètaeta t'a 0 FLOS~E t'1t't! i te »pueraa
ture autonomie 1nterne, e te faanahoraa 0 te mau parau faaau e t~! haU ë)Y'dnl ~ e
te ara atoà ra Ola i te haamau~aa i te tute 1 nia i te faufaa.
1 te manuiaraa mal te r ront Un; ; te matani t t 1977, ua ù',;_c;{_'J:(ct_:,__::!au
uà a .:te Ftwvu Un.( J. ;te naaohA_pa. .( te opuCUt...ta a F~OS}E 1'1.2, M.a _1- /f. ,T,';' _ 1i!:L'UluJr..aa.
ohipa
e te hau Farani, na te hau Faranl ae e aufau 1 te mau haamauaraa
v
te fenua
nei.
Ml TE !~'()!NO 0 FLOSSE ! TE MAU Tl À 0 TE FRONT - UN~,
UA TAU1
-1;;; RA~ .TA NA 1
PORITITA, UA RAVE 1 TE PORITITA 0 TE AUTONOMIE INTERNE 0 TEl ORE 1 INTERNE ROA
1 TE FRONT UNI, 1 TE ~~TAHITI 1977 RA,
----------
Eaha ra tei taui i roto i te oraraa 0 te nunaa,
i te mau motu ?
I"oto i te oire e
roto
1 TE PAE 0 TE MONI OHI PA, ua maraa, ua han. ae Jr..a ,:te mCVlMJzaa .P__ ts. )nOM hoo
o..te .ta.LUhaa,ua nau atu â te fifi 0 te taata e aufauhia ra i te f.':l·;~u mon; S~-1IG.
Te mau moni turu utaa tei te faito halhal roa ~, te faatureraa 0 te pae raveraa
onipa, a1ta ct i taapînia, aita â tatou i papü e faufaahia anei te taaLa rdve Ohl~d
ta mahana. l teie mahana, l te mea è. aita e ture maitai ae no te paruru 1 te
taata rave ohipa, te fana'o ra ia te mau fatu orripae te mau ONA. 1 teie ma tam ti
, mairi ae nei, ua faahorohia i rapae ae i te;e fenua i te taito 4 mirla nloni api
a te mau ona. 1 te ~ae 0 te haamaltalraa i te oraraa 0 te nunaa rave ohlpa. aita
te reira i rave papuh1a.
NO TE NUNAA E FAAHOTU RA 1 TE FENUA, alta atoa e faanahoraa papüt la fatata
mai te mau rnat t t raa e noroàhia ai te mau hU/LU tauWfLu no .:te6aCVlataJLa.maa i .:ce.
t.a..a..:to.. ma-uti.., na roto ma 1 i te piha faaapu e te vai atura mau pereraa.
TE TURE AITARAHURAA FENVA FAMf:U <:? te paruru , te teia faaapu, e te mau
faufaa 0 ta na i faatupu. Ua ,te anei tatou' te faatupuraa te peretiteni 0 te
piha faaapu i te mau titauraa e te mau faaneporaa i te mau tià mana no te haamana
i teie ture no te feia faahotu fenua. UA PATOI ANEI 0 SYLVAIN MILLAUD 1 TE OPUARAA
E FAARIRO lA ATlMAONO El TUHAA FENUA NO TE FARllRAA RATERE '? Ua ferurl anei 0
Sylvain MILLAuD i te hoê huru faatureraa 0 te paruru ra , te mau fatu fenua rarahi
vavahi orehia ?
Aita e faahoturaa fenua e au, mal te peu è, aita e faatureraa papu no te
tatara i te tumu ohipa 0 te fenua i manUla, ua ite anei te peretiteni 0 te piha
faaapu i te relra l
Tapura faufaa 1976
Gaston
Tapura faufaa amui
Moni tarahu
Tapura
faufaa 1982
Front Uni
F10sse
14 miria
4 miria 600 mirioni
28 miria
4 miria 600 mirioni
5 miria 600 mirioni
14 rniria 700 mtr ton i
3 miria 500 mirioni
Faan.aholLaa 0 te. tute.
TLlte huna
Tute itehia
974 mirioni
.
Filan.aho!wa e_ te. o/?ehelLila
i te piha ravaai
Moni peta -j te ma LI
tata iete
Tuhcw a te. CEP
e_
"_
35 mi rioni
190 mi ri on i
115 mirioni
427 mirioni
-' ,
au6au
650 rnirioni
ma). Vle,L
2 miria 300 mi r i on i 1
-,~~,I
..
.._
- UA ru NOA TE AITARAHURAA MONI
__E__MA_U
__H_IO_~
:
-~_~__
UA TTU
NOA
TE FAANAHORAA1
TE TUTERAA I TE NU~~
- UA TU NOA TE OPŒERAA TE FAUFAA A TE NUNAA
,
-~
E te faahua faahapa nel la a Flosse tane i te Front-Uni no ta na faatereraa
teie mahana e ua haarnoe hoi oia e mai te matahiti 1972-1977 te vai ra te mana
i roto i ta na rima a nehenehe ai ia na i,te faatupu i te mau mea atoa 0 ta na
e faahapa nei i teie mahana.
- TE TAUIRAA l TE FMTUTERAA ? NO TE AHA OIA laRE
TE MATAHITI 1972 E TAEMAII
TE 1976 ?
AI l TAUI fIlAI TE riRE/; 0
l
- TE TIJRE NO TE ('tAU FEI~UA F?\AAPU TARAI-1U? NO TE AHA OIA
aRr; AI 1 ANI lA
MAITIHIA TE REIRA 1 ROTO r TE AREA 0 TE MAU MATAHITI 9 72-1976 ?
- TE FAAHOTURAAa TE FENUL\ ? NO TE AHA E AITA ROA E OHIPA 1 RAVEHIA {v1J\1 TE
MATAI-UTI
E TAEMAII
TE ~1ATAHITI 1976 ?
1972
?
- TE MAU TAUlRAA l TE l1JRE FAATERE a TE FENUA NO TE AHA OIA 1 PATOI AI
TE FAATERERAA AUTONOM1E 1NTERNE ('lAl TE AREA a TE fY1ATAHIT 1 1972-1976 ?
- TE M~RARAA a TA TATOU MONI 1 AITARAHU 1 RAPAE
TE PUAIRAA 0 TE AITA~HURAA TE FENUA NEI !
l
? TEl ROTO 1 TE AR~ 1972-1976
No reira e Flosse tane te hape ra oe ; te tiaturiraa e aita te nunaa e
ite ra i te reira aore ia e nunaa teie eita te parau e mau i roto i to na
feruriraa. Te parau IMU, ua afaro maitai ihoa ta oe aratairaa poritita e ta
te Front-Uni: oia ia i te vaihoraa e na te nunaa ri; maoh;! na roto i te mau
tute huna e aufau i te mon; no teie mau hopoia, aita oe i farii e ia aufau atoa
mai te feia mon; i te tahi maa tuhaa no roto mai i te rahiraa 0 ta ratou faufaa,
aita oe i haamaraa i te moni ohipa a te taata rii i te faito tano e nehenehe
ia na ia ara, aita oe i f~~i; e ia hiopoahia te hoc e maraa noa nei, aita i
horoa ; te feia faaapu te hoe ture no te fenua faaapu. aita ; hinaaro e ia
tauihia te haapiiraa, aita i faahoi i te reo 0 te maohi i nia i to na iho
tiaraa tura i roto iho i te nunaa maohi, ua vaiho noa na roto i teie mau
faaauraa ~ te hau farani, e na te nunaa farani e horoa mai i te moni e; ravea
ia ore roa'tu te mau ona 0 te fenua nei ia aufau noa1e i te hoe tuhaa.
No reira, no te aha oe e faairia al l nia iho i te Front-Uni? Hoe a
anae ho~ ta,~utou huru.faatereraa ... e tae noa1tu i te raveraa no te eiaraa
i te fel~ ~1~ n~ roto l ta oe taviriraa 30 mirioni tei faaotihia e te ture
e i a tavlrlhla 1 te 28 no titema 1980 e aita a hoi i tavirihia atu ra.
l
PATOIRAA ATO'1I NO TE 27 NO FEPUARE RA
1
E mahana rahi taua mahana ra no te faatereraa 0 te pupu e no te mau
taata atoà i tae mai no te faa;te i to ratou mau manao. Na roto 1 te tomite
faatere 0 te pupu i tupu i Mahina i te 3U no lenuare ra 1 faaoti ai te mau
rauti, i te amo i teie onipa rani e te faufaa.
Mahana matamua no Mati, e mahana rahi te reira no te mau nunaa no Pat,fita
te manana 1a 1 fataania no te p~toiraa i te haa atomi atoà e ravehia nei i
roto i te moana Patifita. No tatou ne; ra, e amui atoà'tu ia ; roto i teie
faanahoraa i te mea ê, te tupu te mau ohlpa au ore, oia hoi te tamatamataraa
atomi a te C.E.P. ; roto i to tatou fenua, oia atoa te mau fifi huru rau 0
ta te reira i faatupu i roto i te oraraa 0 te nunaa maohi, mai te tau e
tae roa mai i tele mahana.
.'
Hoê ava'e to te mau rauti 0 te mau tuhaa atoà no nià matal faaineineraa
i teie ohipa no te 27 no Fepuare. 1 te poipoi ~7 ua taemaii
te fare oire
no Papeete 1 te faito 8uO taata. Ua tae atoà mai ta Moorea e to te mau aire
atoà. Na roto 1 te poroteraa, ua amui ma, te nunaa, e i taua taime ra ua
raoahia i te faito 1 bOO taata.
Te manuiaraa 0 tele ohipa, ua faatupu ia i te inoino 1 roto; te aau)~
o te feia e auraro ra 1 te l.E.P., inaha ua faatupu taua iho mau taata{;
te noê poroteraa no te far;l e no te naama;tai 1 te C.E.P., teie ra 67 0
ratou. Ua faahiti te mau papà; veà e te fe;a paraparau 0 FK3 i te mau parau
no te tapolpolraa i te;e poroteraa pato;raa atomi.
o te tià ia ~arau, ua manuia ma;tai teie ohipa, ua tupu te ohipa na roto
i te hau e te ma. Ua faataehia'tu te hoê rata 1 te peretitenl 0 te hau Faranl
na roto atu ; te rima 0 te tomitera teitei no te faaite atu i to tatou manao
tü ore l te mau ohipa 0 ta ratou e rave nei ; nia i to tatou fenua aià, te
fenua 0 te nunaa maohi. Ua va; teie manuiaraa i roto i to tatou aau, e 1
tele matant t i i mua nei e rant atu tatou no te pato i raa i teie mau tamatamataraa atomi.
IlURURM r TE FErA RAVE OHI PA
l te 29 no Mati, ua faaoti te piha ohipa 0 te pupu lA MANA TE NUNAA i
te turu ; te feia rave ohipa 0 tei faaea i te ohipat e te mau titauraa atoà
no te maita; a te taatoà, tae noa'tu i te parururaa i te tiàraa paruru rave
ohipa, e te mau haamaitairaa ; te raveraa ohipa.
Hoê anaè ra pupu poritita 0 te faa;te e 0 te; turu pap~' i te feia rave
ohipa, 0 te; amui atu i te C.S.l.P., e te taat;raa 0 te mau rave ohipa 0 te
uahu, maoti ra 0 lA MANA TE NUNAA. Ua turu 0 lA MANA TE NUNAA i te feia rave
ohipa i te mau ta;me atoà, na roto i te fJanahoraa i te pae materia ; te pae
morare, e na roto i te raut;raa.
APOORAA AMUl NO TE 10 NO EPERERA 1
Mai tei faaotihia e te tomite faatere i Mahina i te 30 no Tenuare ra, ua
tupu mau â te Apooraa Amui taaê a TA MANA TE NUNAA i roto i te taoraraa popo
no Tipaerui i te 10 no Eperera.
Ua. Il..a.e.a.hi_a._{_:te. ·6aJ..:to 450 Il..auti
(' .:tei .:t.ae mM,
no roto ma i ; te mau tomite
N;a Matai, Raro Matai, Tuhaa Pae, Tuamotu, no te tuatapapa e no te faaoti i te
mau tumu ohipa faufaa rahi no te taatoà, e no te oraraa 0 te pupu.
Tei mairi i teie Apooraa Amui taaê, maoti ra ia ta te pae Enata ma.
1 ~ ~AE 0 TE PENE pU~, aita tatou i ere i te ite, ua riro te reira ei
ainu por~i â i te mau matahlti atoà. 1 te tau 0 te lahoeraa tau alnu ra ihoa,
i te tau 0 te Front Uni tau ainu noara a. Te maraaraa 0 te pene puha aita â i
raean~a te maraaraa 0 te mon; hoc 0 te oraraa.
o VAl 1i!I ~ E FAUFMl;:jIA NEkzliffi eE~E PlJHA ? Te. 6 e)_a. e. LLii:t nu )_ te. pu.ha., .
a te. nâ1u. paU..ta, 0 .tithoo JtaJu,
Z7.e. maa i te. nunaa 0 te. mau. motu., te. oua
e. fiatu tlit ~ te. ~v~
h-tnu punâ. Te taatoaraa 0 te pene pUha te; roto i to
ratou putê. No te monamona 0 te pene puha, ua titau roa"tu , to vanuatu e ta
Rarotoa.
1 TE PAE 0 TE HOTV MQANA, ua riro ia te mau pu faahotura poe ei vahl paruraa
hOU te mau malt;raa. Alta ~ e faanahoraa papü no 'te ootiraa l te faufaa moana,
mao t l noa te. hoJtoàJta.a1Ua.te. hotu. moa.na ). Jtoto i te. plLte. 0 .te. ma.u. hau. ê.~. la
hiohia te tapura faaohiparaa faufaa 0 te fenua nei, u.25 % te tuhaa ; faataah~a
no te faahoturaa moana i roto i te f~atereraa a HOSSE l te matabi ti 1~76 ra,
0,61 % 1 tele matahit, 0 te faatereraa F~onx u~.
D,te tuhaa no te faahotu, D, atoa ihoa ia te HOTu.
la ite ra tatou, ma, te matahiti 1~81t ua faaorehia te piha toroà RAVAAI,
e aita a hOl te URE~O i ohipa atura. Ua reru roa te moana, u.a. Jte.Jtu. Jtoa te. na.azeJt~
ohipa., u.a.Jte.Jtu.}toa. te 6a.a.;t~e4Cl.a. 6enua.. Na te hoê tiâ mana 0 tei ore roa
1 ite i te tuhaa 0 te tautai, e feruri, e faaoti i te mau haa 0 te pae ravaai,
e aoaoaraa aita a i itehia ae ne; ?
Te aanoraa
0
te tuhaa moana, ua raoahia 4,0 mirion; klrometera tuea, aita
a ta tatou e ha.ctpili.a.a_na .:te. pae Jta.va.aL Te ,te atoa ra tatou i te fifl rani,
no te hooraa mai i te ià i te matete, ua tae roa ; te faito 180 tara te tUl ià,
o ta te mau ona i hoc ma; i to te mau motu 28 tara i te tUi, aita roa e faatureraa.
NA TE NUNAA E TOETOE,
TANO ANEI '?
i tahe
NA TE ONA TE API,
NA TE NUNAA NO PAPEETE E MAUIUI,
UA
1 te pae 0 te mau Ho apl, ua hau atu ; te 1 miJU..a 0 te. zSa.u.6aa. a. te nunaa
na. Jtoto ia. ENERPOL, aita roa hoe iti noa raera i ho; mai, ua faaroo atoàhia
te parau no te haafaturaa i te faatereraa fenua i te pü horoàraa uira E.D.T. e i
teie taime ua ore taua parau ra. E mea maitai teie huru horoàraa uira na roto i
te puai pape, aita a ra te reira i riro ei manàonaoraa rahi na te mau tià 0 te
fenua ne;.
Ua riro teie ohipa horoàraa uira na roto i te puai a te pape ei oaoaraa na
te mau ONA a tei faaô i roto i te;e ohipa, e maraa noa hoi te;e huru ohipa i te
faatereraa oire, na na ae e haamau, e fanào. Te tuhaa mon; i fataahia e te faatereraa fenua i teie matah;ti 18 M,RIONI no teie opuaraa api horoaraa uira na roto
i te veàveà e te toètoè 0 te mitl, area no te pae faaetaetaraa tino, ua horoahia
ia 500 MIRIONI FARANE.
Aita te feia rave ohipa, te feia faaapu, te feia ravaa; i fanao i teie
huru faatereraa, te mau ona ra, ua pap~ ia tatou i to ratou oaoa rahi e te fanào
i te faatereraa i raterehia mai e tatou i te maororaa e 5 matahiti. Ua haapapu
mai te mau ona na roto i ta ratou tià 0 Charles POROI, na roto i te afata teata
i te 20 no mati ra, te tumu ia, a. tuJtu. pa.p~ ai te ma.u.hoo taoa. e 0 Cha.Jtl~ POROI
ia. FJta.nw SANFORV. Te haa.ma.na.bJta. outOtl i te tMu. na.ru..a POROI .{a Emile VERNAUVON
i te ma.itùwQ. TEPUTE.
~
"..
PITI,
TE TURU lA FRANCIS, AORE RA lA EMILE, HOÊ ~~~R~-:'~
-~i~E HURIO ANAÈ rco
TA TE ONA E HlNAARO RA lA MANUIA RATOU, NO TE HUTIHUTI r TE MONAMONA!
~
"
TUHAA PAE
1 - Tubuai : Lily Yieng Kow
2 - Rimatara : Uria Utia.
RARO MATAI
1 - Uturoa : Peni Atger - 2 - Bora-Bora : Eriata Tehaamana
3 - Tahaa: Viriamu Timiona - 4 - Huahine: Taipunu Temana
5 - Raiatea: Apera Tefaatau - 6 - Maupiti: Temanihi Ye On.
TUAMOTU
NI'A MATAI
Jacqui Drollet - 2 - Papeete: Jacky Van Bastoler
3 - Faaa: Ahiti Roomataaroa - 4 - Moorea: Bouvier J. Pierre
5 - Arue: Pierre Teissier - 6 - Punaauia: Leo Tom Sing Vien
7 - Pirae: J. Louis Nanai - 8 - Hitiaa 0 Te Ra : Viri Faua
9 - Vairao : Joseph Teihotia - 10 - Papara: Georges Putoa
11 - Papeete N° 2: Jean Faatoa - 12 - Pueu : Pierre Hoata
13 - Moorea: Maurice Rurua - 14 - Mahina N° 2 : Paul Arai
15 - Teva i Uta : Elie Teriitahi - 16 - Paea : Teihoura Utia.
1 - Mahina:
1 - Rairoa : Moehau Teriitahi
2 - Takapoto:
Ferdinand Lacour
3 - Hao: Lea Dauphin
4 - Nukutavake:
Philippe Siu.
DU. SOCIAL
Débat en commission.
Tuatapaparaa parau ta tomite.
Intervention du président du Cartel des dockers
Rara Colornbel.
Oreroraa parau a Rara Colombel Peretiteni no te
maU dockers.
Congrès extraordinaire de la Mana Te Nunaa 10 avril 1982.
Apooraa amui taae a la Mana Te Nunaa 10 no epér~ra 1982:
Signature des lettres de démission anticipée.
Tu'uraa rima i rara ae i te parau haapaeraa toraa.
Un représentant de Raiatea.
Hoe ti'a no Raiatea.
ALISME
Ua tae atoà te hoê ruru no te neia ~ave ohipa a te uahu 0 te; arataihia
e to ratou peretiten; 0 Rara Colombel, no te afai mai i te poê haamauruururaa
taaê i te pupu lA MANA TE NUNAA no ta na tauturu i te feia ~ave ohipa, mai te
1 e tae noa1tu i te 7 no Eperera.
Mai te hora 8 e te afa i te poipoi ta te mau rauti tuatapaparaa i te mau
tumu parau faufaa roa, te mau ~e a te mau 4auti no te mau tià e h040 i teie
m~
no te 23 no Mé.
1 - la farii te mau tià ; nia;
te tapura i te parau haapaeraa toroà
e ia tuu mai to ratou rima i raro aè ; taua parau ra,
2 - Faahepohia te mau tià ia parau na roto i te reo maohi i roto i te
Apooraa Rahi.
3 - E;aha roa te mau tià a lA MANA TE NUNAA ;a faaô i roto; te mau
totaiete imiraa moni.
4 - Te faahoiraa ; te hoê tuhaa moni 15 % i roto i te afata a te pupu,
oia atoà no te mau mero ataà, 0 te tomite faatere.
5 - Eiaha te mau tià mana ia .'hau atu i te hoê tiàraa.-
te mau lC.a.U.Û. no te haamana i,. te mau tapMa a te mau
tuhaa atoà, Taaê atu ai te tapura no te fenua Enata, 0 tei pupuhia ; roto i
te p;ha ohipa no te faaoti i te tapura 0 taua tuhaa ra,
I~mMi ae ua m~
Na te piha ohipa e faanaho i te parau no te haamanaraa i roto i te hau
te mau tapura atoà. Ua tupu te apooraa amui na roto i te anaanatae rahi.
PARAU FAA I TE NA TE APOORAA A"1U 1
Te mau tià 0 te mau tomite rauti a lA MANA TE NUNAA teie e faatae atu
ne, , ta na mau manao, to Nià Matai, Raro Matai, Tuamotu, Tuhaa Pae, 0 tei
tairuru mai i teie mahana 10 no Eperera i Tipaerui nei
tE
HAAPAPU ~~I i to ratou mau manao turu faito ore i te mau titauraa a te
'ë;~âY~o
{pa, e te mau taatiraa paruru rave ohipa i te mau hepetoma i
ma i r i iho ne i .
1
TE HAAMAURUURU NEI i te faaotiraa i ravehia e lA MANA TE NUNAA
e no te amu;raa atu i te feia rave ohipa.
no te turu
TE CADA NEI no te tupu maiteraa te parau faaau e te faatereraa fenua no te
1. Faahoiraa i te feia rave.ohipa 0 tei tihati tià orehia. i nia
i to ratou tiaraa ohipa.
2. Te faaohiparaa ; te aufauraa i te moni tamarii i te faito 1 040 tara.
te moni ruau i te faito 6 000 tara, te faatupuraa i te hoê afata taaê
no te feia i ere i te ohipa,
Te mau titauraa ;a, no te aifaitoraa, e te tiàraa 0 te taata rave ohipa, ia
manuia ihoa teie mau aniraa.
1
TE FAAARA ATU NEI te mau tià, te mau ohip1 tià ore e ravehia nei e te mau
ona, amuihia atu e te mau papai veà na roto i te faahitiraa i te mau parau
tià ore, no te haavi i te feia rave ohipa,
TE FAAARA ATDA NEI i te mau ONA ia ara ratou e ia faaea i te mau ohipa tià ore
- Te opuaraa e huna i te mau maa
Te opuaraa e opani i te fare toa
- Te faahitiraa i te mau parau tià ore no te haamatau i te feia rave ohipa
- Te faanahoraa i te opuaraa e te mau hoo taoa, no te paruru i te mau ohipa
tià ore a te mau ona rarahi,
1
TE TITAU ATU NEl te mau tià 0 te mau tomite rauti i te feia rave ohipa atoà,
noa1tu to ratou tiàraa poritita, aore ia to ratou tiàraa taat;raa paruru rave
ohipa ia amui mai i roto i te haaraa hoê roa, e paruru i te feia rave ohipa
ri;rii. la amui mai i roto i te mau taime i mua ne; no te maita; 0 te taatoa.
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lA MANA TE NUNAA
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1981-1982