Ia mana te nunaa_Bulletin n°35 FT Editorial oct-nov 81.pdf
- Texte
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[N° 35]..
'AUX militants de lA MANA TE NUNAAI
atopa
novema
"8',
Nous sommes encore à 6 mois de l'élection Territoriale et déjà les gra~des
manoeuvres de séduction ont commencé. Le Conseil de Gouvernement prenant soudain
conscience après 5 ans de réunions, que les archipels existent se déplace à Rikitea
et à Rur4tu. Le député Flosse, oubliant son passé anti-autonomiste devient plus autonomiste que les autonomistes ....• Parions qu'un jour il sera indépendantiste si ses
intérêts et ceux des capitalistes qui le soutiennent l'exigent ....
L'essentiel étant d'être élu à l'assemblée Territoriale, tous les arguments
sont bons. Gaston Flosse qui n'a cessé au pouvoir comme dans l'opposition, de favoriser
les "rnarchands " les spéculateurs, les improductifs qui s'enrichissent sur le dos des
contribuables français et des travailleurs Polynésiens vient de découvrir la nécessité
d'une société de producteurs, sage découverte à 6 mois des élections car si les
"marchands" peuvent remplir les caisses du Tahoeraa, ce sont les "producteurs". qui
élisent les conseillers Territoriaux.
Quant à Emile Vernaudon, après avoir renfloué la trésorerie des piroguIers
mise à ·mal par la catastrophe financière de la course Tetiaroa Papeete et le fiasco de
Molokai, son souci majeur sera de trouver encore quelques centaines de millions pour
ses opérations athlético-électorales de 1982. Souhaitons que Charles Poroi, le président
des capitalistes qui soutient Emile trouvera la solution de ses problèmes ..... avant de
bénir l'union de Flosse et de Emile dans une nouvelle formation: le TAHOERAA API, toute
au service des intérêts de Charles paROI et de ses Amis.
Mais le plus dur n'est pas encore arrivé mes chers 'Camarades, car en plus de
'la démagogie habituelle des campagnes électorales, des promesses, des embauche~ communales,
des menaces de licenciement, vous aurez à faire face à partir de janvier à une offensive
de "cadeaux", de "dons", d' "aides", de présents électoraux, dont l'ampleur voùs surprendra. Pour maintenir au pouvoir leurs hommes, les capitalistes n'hésiteront pas à jeter
dans la,bataille des dizaines de millions de sacs de sucre, de farine, de lait, de ciment,
dgs tôles, des parpaings de la peinture, des oeufs, des chaussures de foot-baIl,
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et il faudra que malgré tout cela nous l'emportions
.
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\
SOMMArRE
~
N° 35 ---
Editorial
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0 mualLaa
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Congrès
fédéral
des
iles
sous
le vent
~ ApOOlLaa amui no lLalLamatai
~
Elections
territoriales
- MaitilLaa ApoolLaa Rani
§ Mode de scrutin Territorial
§ MaitilLaa i te mau tia 0 te
§ Le conseiller
§ Te tia i noto
ApoolLaa Rahi
territorial
i te ApoolLaa Rahi
§ L'élu de lA MANA TE NUNAA
§ Te tia no lA MANA TE NUNAA
--- Ei nunaa
---
Lettre
6aahotu
ouverte
au Haut
Rata i te Tomitena
---
Changer
Commissaire
Teitei
de cap
~ A taui i t~ avei'a
0
te pahi
Bu.Ue.tùrtilLé
ISSN
0153
à 4000
- 6869
exe.mpi.aiJz.eli
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Dans l'article sur le rôle du conseiller territorial,il convient de lire
la troisième page avant la seconde.
LETTRE
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OUVERTE AU HAUT COMMISSAIRE
Monsieur le Haut-Commissaire,
Nous nous adressons à vous parce que vous représentez sur le Territoire
la légalité républicaine et que vous gtes le garant de la justice rendue au
nom du peuple souverain.
v~ jeudi 12 novembre 1981, un jeune garçon a failli être tué chez lui
par une bande de 18 individus armés de fusils, de barres de fer et de bâtons
et conduite par Maître Rudy BAMBRIDGE, avocat au barreau de Papeete, président
d'honneur du Tahoeraa Huiraatira, offici~r de la légion d'honneur, ancien conse11ler technique du ministre des DOM-TOM en 1975 et ancien conseiller économique
et social.
Maître Rudy Bambridge risque-t-il la prison?
Toute. au;tlte. PeJ1.J.lO)'lI'Le.
daM .tu même/.) C.OVlcLi.;t{_oMMU1.a,{;t-ille.
en libe!Lti_
?
e.VlC.Ofl_e.
Est-il acceptable dans un pays civilisé de voir se constituer une bande
à la solde d'un individu pour rendre justice en lieu et place des tribunaux, par
la force et la violence? D'autant que le chef de bande est ,un homme de. .f.oi qu,[
p.f.tLO que quA.c.onque ut -6eMé c.onnaWz.e,
Jte-6l2ec.te!Le;t 6cU..Jte.JtUI2e.c.teJt .f.a loL
Combien de pauvres gens sont aujourd'hui en prison pour bien m01ns
que cela?
y au.Jl..O.,{;t-Le. de.ux {('L~d)_c.e/.), .t'une
roui!. c.e1.u.A.-U, ,e_' autlte.
pOUlt c.eux-là
?
L'affaire suivante concernant toujours Maître Rudy BAMBRIDGE tendrait à
prouver en effet qu'il y a sur ce Territoire deux justices: l'une pour les
pauvres, les déshérités, les sans-nom, les sans-terre, l'autre pou~ les riches,
les respectables, les notables, les bien-nês et les puissants.
En 1977, un inspecteur des impôts récemment débarqué sur le Territoire
et quelque peu téméraire déb~squait une affaire de fraude fiscale portant sur
une dissimulation de plus-value imposable de 65 569 134 FCFP réalisée par la
Société TAHITIA lors de sa dissolution. Cette société Tahitia appartiendrait
entre autre à Maître Rudy BAMBRIDGE et à un notaire connu de la place. SaJu
doute
la p~U-6 gJtO-6~e. a66cU..Jte de. 6~aude
6~~c.ale
de. l'hioto,[Jte.
de. ~a Polqné-6A.e..
Malgr& les conseils de prudence qui sont donnés au chef de service des
contributions par tous les notables de la place lui suggérant d'''oublier''cette
"affaire", une procédure de recouvrement est ouverte avec application de la loi
fiscale, c ' es t-à-dire le doublement .le la somme dissimulée par les fraudeurs,
soit 130 millions. La société Tahitia fait appel et demande le dé.gltève.me.Vt-t,
lequel est rejet& le 20 novembre 1978.
Notons simplement que c.e.-6 6Jtaude.u/l.-6 paJt leUlt ma.tve!LOation
ont volé le
de 65 000 000 FeFP. Bien des petits voleurs ont été enfermés pour bien
moins que cela. Les responsables de l'affaire Tahitia quant à eux n'ont nullement
ét& enfermés, ils ont poursuivi leurs activités diverses en continuant de jouir
de la 1l.e.-6I2e.wLb,{_L(_;té publique.
T~-Lto~e
Il semble donc que cette fois-ci justice sera faite à l'encontre d'un
"gros" fraudeur. Tout le monde des notabilités s'&meut, les bonnes âmes pestent
cpntre ce chef de service écervelé qui n'arrive pas à comprendre les "-6l2éUt\A.Wé-6
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touh ceux et ~eu,eemevtt ce.ux qui /.)Ont domic.il,Lé~ dan~ let foccLt.{;té.
d~ adhé/t~Y1.L6d~ ia
candi.dars
37. - Tout c.andcdcu: aux Uec.ûoVl~ mun.i_c.i_pa1.~, teNU_toJtia1.~ ou n~oItemet aux i.n~taVlc.e.~ du mouvement ,('_'C?vlgaqel1lentde ~igniMvr. lui-même
~povtta.ném~nt ~a démiMion au P/té~-Lden:t de .('_'AMemblée à laqueU~ il compte
appaJttenilt ~.i_. ap/t~~ avo.i): été étu, .i.e qu.Lt.te le mouverne~t pou/t un~ cau~e
quelconque ou eVl ~~t exclu.
Ailicle
Y!â1~
AfL:tLc_f_e38.- Le g/toupe la Ivlemad'une AMernbfée e~t di..6tinct de. toures l~
auth.e~ 6oJ(ma,t'{o~ pol,Ltique~ et. compoM e xcfu~.(ve,ment des m~mb/t~ du mouvement.
Même en ce~ de ciJtco~taI1ce~ e xc~ptionneUu,
l~ gltoupe ne p~ut
~ngagelt te mouvement ~a~ Mn aMentiment.
Chaque élu e~t Mum~ à tOll;t~ l~
obuga;t.{,on~ du militant
dan.6 M S~ctiOVl. ~t MC FédéJt~Qn ; mai~ Mn activilé
~t M~ vot.es Itelèvent uni.quemew: et exciu~.{vemel'tt du gltoupe la Mana Te Nunaa
et du Comilé Vi/tecteufL.
Altticle 39. - Sau6 ~n ce qU.L cOVl.celtne Le s 6c/tu;(:ivL/.)poJt:tant /.)u/t l~/.) dé/.).i_gVliliovl/.)
de peJ1Mnne.6 et ~UlL l' adm.i_~i~.t-'LatAOI'L
(11,télt,{'eu/te de chaque g/toupe, ,tau/.) lu
UU.6 appalttenant au q/toupe ont un dlto..i.t. égat à ta di.6cuM.i_on et au vote dan.6
toute,~ R.e.6 ltéUMO~. re..6 doivew: obl..i.,gat.o.i.lteme.rlt~'i.~cJtiJte
dans l~ commi.6.6iovt~ et glloupe!.l d' étude~ 'du mouveme~lt colt/te.6poVldant aux comm~!.lio~ du
aM~mblêe.6 dont .i.ù sovü memb/te.6.
40. - Le.6 é,('_u.6 de la Mana Te NUVl.aaacc~p,tent Mn /tè.glern~nt et I~
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1981-1982