Ia mana te nunaa_Bulletin n°34 FT Editorial juil-aout-sept 81.pdf
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N° 34 - TIURAI - ATETÊ - TETEPA
• Entretien d'une heure avec le ministre Emmanuelli
• Farereiraa i rotopu i te faaterehau Emmanuelli e te pupu la Mana te Nunaa
LES LECONS DES ELECTIONS,PRÉSIDENTIELLE
ET LEGISLATIVE
Ce que personne n'attendait plus est arnve.
Il y a six mois, personne
n'aurait parié un franc sur les chances de François MITTERRAND d'accéder à la
magistrature suprême. Et pourtant les 26 mai et 10 juin, Valéry GISCARD d'ESTAING
que tout le monde donnait gagant était congédié par le peuple Français de façon
nette et indiscutable. Que s'est-il passé dans la tête des Français?
Les Historiens et les sociologues nous le diront sans doute Wl jour mais pour
l'instant, aucune explication valable n'est capable de nous faire comprendre
l'ampleur de ce phénomène inattendu. Sanction de la politique économique de
Giscard avec ses 1 700 000 chômeurs, désavoeux des moeurs politiques discutables
du règne giscardien avec ses diamants, ses Bokassa, ses safari, ses écoutes téléphoniques, résurgence des pulsions libertaires de 1968 ? J\llez savoir !
Ici en Polynésie, toutes les forces conservatrices se sont regroupées autour
des deux candjdats de la droite: Giscard et Chirac. Tous les partis représentés
à l'Assemblée Territoriale ont fait voter pour ces deux candidats. Le Tahoeraa
pour Chirac; le Here Ai'a, le ['a Api, le Pupu Taina, le Taatiraa, le Mouvement
social démocrate, les fidèles de Taufa : tous pour Giscard. Les moyens de part
et d'autre n'ont pas été mesurés. Personne ne saura sans doute combien de dizaines de millions cette campagne présidentielle aura coûté pour les uns et les autres. Les moyens de communication de masse : rad io, télévision, journaux étaient
monopolisés par les porte-paroles locaux de Giscard ou Chirac. Des ministres giscardj ens en déplacement, le secrétaire général de l'UDR ont été mobilisés pour
l'occasion. Les tournées dans les î]es eu avion spécialement affrêté se sont succédées pour Flosse et pour le Front Uni aux ~strales, aux Marquises, aux Tuamotu,
aux Iles sous le vent ... pas le moindre îlot possédant un aérodrome qui n'ait été
visité par les WlS et les autres. A côté de toutes ces facilités que procurent
l'argent, il y eut aussi tous les abus d'un pouvoir sans contrôle: promesses au
niveau Territorial, menaces ou promesses dans les corrnnunestenues par le Tahoeraa
ou le Front Uni.
Quant à nous qui avions décidé de soutenir Françojs MITTERRAND au Comité Directeur de janvier, nous partions en campagne comme à l'açcoutumée , les mains nues
mais propres avec pour seule arme notre argumentation. Alors que François MITTERRAND
avait obtenu ~ 1':/ des voix en 1974, son mandataire sur le Territoire Jacqui DROLLET
ne pût même pas s'exprimer sur les ondes ni en Français, nj en Tahitien. C'était
cela la radio et la télé giscardienne. Le directeur de FR 3 lui même qui s'était
engagé à laisser parler Jacqui Drollet, avouait que c'était impossible "parce qu'il
avait reçu des ordres".
Cette pression inacceptable pour un pouvo:ir qui se dit "libéral" ne va pas se
relâcher jusqu'au 10 mai au soir. Nous avons pour les présidentielles, concentré
nos efforts sur les Iles du vent et les Iles sous le vent. Le résultat fut honorable puisque nous maintenions le nombre de voix des europée11f1esrécoltées sur la
liste socialiste. En ajoutant toutes les voix qui se sont portées sur les autres
candidats de la gauche, on arrivait à 5 500 voix, potentiel des voix de la Mana te
nunaa au soir du 10 mai, soit 10 % au total des suffrages exprimés.
La campagne législative était lancée dans la foulée avec d'une part, les candidats du Tahoeraa qui annonçaient qu'ils iraient siéger à droite au RPR dans la
minorité, d'autre part, les candidats du Front Uni qui iraient siéger on ne sait
trop où.
C'est à partir du la mai que le processus de désagrégation du Front Uni, perceptible déjà depuis plusieurs mois se précisa et s'accéléra entre le Here Ai'a et
les jeunes ambitieux du E'a Api, disposés à rejoindre le Tahoeraa pour avoir une
tranche plus grosse du r:;âteau.
Deux obstacles se dressaient toutefois sur la route de ces jeunes appétits :
d'une part, l'attitude du "père Francis Sanford" qui prônait toujours la cohésion
du Front Uni, d'autre paTt l'attitude de la base pour laquelle un dérrapage trop
rapide vers le Tahoeraa aurait conctitué dans l'immédiat une trahison. Il faudra
donc que ces jeunes loups patientent. .. et préparent
la base à l'alliance E'a Api
et Tahoeraa prévue pour 1982.
Quant aux autres composantes Ju Front Uni, le Taatiraa et le Mouvement social
démocrate, cette élection Iég i s lat ive, ét a i t l'occasion de compter leurs voix afin
de savoir s'ils avaient une chance d'avoir en 1982 des élus en partant sur des
listes séparées. Le parti de Van i zet t e et Mace Tevane peut déjà, malgré tout le
tapage qu'ils ont organisé sur leur Mouvement, se faire une raison, leur score dérisoire leur interdit tout espoir, quant au Taatiraa, il faudra en 1982 que les
mises de fond soient plus importantes pour essayer d'appâter les électeurs.
Pour la Mana te nunaa, 7 000 voix dans les deux circonscriptions lui assurent
le statut de troisième force politique du Territoire et une représentation certaine aux élections territoriales de 1982.
Devant cette croissance rapide des idées socialistes et indépendantistes en
Polynésie, les forces réactionnaires cherchent aujourd'hui une parade pour 1982.
Après la création du Mouvement social démocrate qui n'a de social démocrate que
le nom destiné à tromper les électeurs, les forces conservatrices vont succiter
la création de deux autres partis un Parti Socialiste Polynésien qui soit "bien
pensant", c'est à dire avant tout pour la présence Française et la poursuite des
essais nucléaires et surtout de l'activité du CEP qui rapporte beaucoup à la classe
privilégiée, et un parti travailliste résurgence intermittante des derniers fidèles
de Taufa. Il est regrettable que ces partis, à vocation socialiste n'aient pas eu
le courage de se former avant le 10 mai pour soutenir activement, avec tous les rISques que cela comportait, la candidature de François MITTERRAND.
Il n'est pas interdit de penser que d'autres partis socialistes naîtront encore
d'ici 1982 pour tenter de freiner la croissance de la Mana te nunaa, mais les polynésiens ne s'y tromperont pas, seul la Mana te nunaa a pris le risque d'être socialiste depuis 1975 et le socialisme pour nous passe par la libération des peuples,
or il existe un peuple Polynésien, il sera donc un jour ou l'autre souverain. La
mission d'un gouvernement socialiste en France serait de l'aider à accéder à cette
souveraineté dans de bonnes conditions.
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TOUTE
HONTE BUE
Décidément, les hommes politiques qui nous gouvernent ont bien peu de dignité. Pendant des jours et des jours au cours de la campagne présidentielle,
dans la presse et même à la télévision, ils ont insulté le candidat Mitterrand,
stigmatisé son progranooecollectiviste (qui n'avait pas effrayé grand nombre en
1974), anno~cé les pires catastrophes, effrayé la population avec les ministres
communistEs... interdit à notre Secrétaire Général de parler au nom de François
MITTERRAND dont il était le mandataire.
Aujourd'hui les voilà qui vont embrasser le Ministre Socialiste EMMANUELLI
comme St c'était Dijoud, les voilà qui déjeunent avec le Ministre des Transports,
le communiste Fitterman, lu voilà quA.. nOM du p-i.e.d6 ct du mcU.YL6poU!!. ~e. naÂ..JLe.
tte.c.e.VO[jt à .e' Ely~ée pM i.e. n.ouveau Ptté~-i.de.Yl..tet à défaut, se faire prendre en
photos dans les jardins d'un ministre en train de serrer la main de MITTERRAND .
.' .
Déd démen t, nos gouvernants manquent de d i gn i té. Après avoir soutenu GISCARD
avec tous les moyens qu'ils ont utilisés et dont ils ont abusé (FR3, Communes ..)
voilà que certains se sentent l'âme socialiste et brûlent d'envie d'aller siéger
avec les députés socialistes. Ces mêmes personnes qui ont mené sur le Territoire
depuis 23 ans une politique à l'opposé de toute idée socialiste voudraient aujourd'hlli,après le la mai qu'on les prenne pour des socialistes, quel culot!
Pour ce qui concerne la Mana te Nunaa, notre position n'a jamais été aussi
claire. Se.ui paJLt-i. à a.,voÂ.Jl_
.60Ut.e;ten.u FttanÇ.o~ MITTERRAND e.n PQl!dn.é~Ù.. il a pM
cu:..e..e.e.UMtaui oulU:,
6ttanç~e..
an t\Â.Jl_mêM VI -i.ndé.pe.ndanc.e
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1.a.PpoJr..t aux p~
de. la gauc.he.
Ayant participé à la victoire de la Gauche, il n'en demeure pas moins
un parti polynésien, a.;t;tac.hé à la i-tbêttation
du pe.uple. Maoh-t de toutes les entraves économiques, culturelles et politiques qui pèsent sur lui depuis des siècles.
Nos relations avec le parti socialiste et le gouvernement resteront toujours
dignes, ni veules, ni flatteuses, nous n'irons pas embrasser les ministres, nous
ferons par contre entendre la voix des socialistes polynésiens, il en va de l'avenir de ~os deux peuples.
LES PSEUDO SOCIALISTES 1
_
D'autres qui ont été déçus, ce sont les fûtés du PSP, ceux qui ont courageusement attendu le 1J mai pour se découvrir l'âme socialiste et qui avec un ramassis d'UDR notoires et de Giscardiens bon teint essaient de faire croire qu'ils
ont de tout temps, dans la clandestinité, lutté pour l'avènement du socialisme
en Polynésie. I]s vous expllqueront que s'ils ont placardé des portraits de
Giscard en avril, s'ils ont soutenu Flosse et Chirac, c'était pour tromper l'ennemi, mais au fond, ils étaient socialistes...
Un qui ne s'est pas laissé abusé, c'est le camarade Errnnanuelli
qui lui, n'a
pa3 attendu le JI mai pour se battre contre l'allcienrégime. comme la Mana te.
NWîaa, dan.t le.~ me.mbttu du Comilé. DiAec..teU/l. ond; été aJtftê;té~ pOU!!.avo-ttt maM6uté .tOlU:,de. la ve.nue. de. Gcseaad e.n 1979, dont. bie.n du mil-t;tanU ant payé. daYL6
.e.e.utt vie. plto 6 e.MioV1.ne.ile le p!t-i.x de. le.U!!.1.l-i.dêu
.6Oc.-i.a.L{.I.ltu.
e.nnoftÛ
Maiglté tOM le.~
dé.pi.o!dé~ pM le. PSP daYL6 le. plu.o putt ~t.!dle. du hOM
Unl ou du Tahoe.ttaa poutt 6la.;t;te.tt le. mi~;tJte.,
là aussi, le jugement fut sévère :
à la question du journaliste Grimaud à la télé le mercredi 19 août au soir:
"Quelle place accordez-vous au Parti socialiste Polynésien ?" La réponse fut d'une
douloureuses concision; "La place qu'il méritera !",
Mblgré toutes ses singeries et ses bouffonneries, le PSP n'aurait donc pas
~nCJrp mérité l'attention du ministre? Dur, dur le socialisme!
NOS RENCONTRES AVEC LE NOUVEAU GOUVERNEMENT
Dès le mois de juillet, notre secrétaire
responsables ministériels et politiques.
général
rencontrait
-rencontre avec le député Alain VIVIEN,
tional aux DOM-TOM au parti socialiste
à Paris divers
ancien délégué Na-
-rencontre avec J.C. NEGRE responsabl,e des..D.OM-TOM au
.:». "","'·~"'.p*,,,·k ~~~~"
,
Parti communiste français
.A,:.h'~; ",~;t;'.~.;~~~~~
-rencontre à l'Elysée avec Guy PENNE. conseiller de
François MITTERRAND pour les affaires africaines
Je.ucü
09 {uJ..Le.u
-rencontre d'une heure avec Henri E~~ANUELLI
des DOM-TOM
-rencontre ao siège du Parti socialiste
charché de mission de Lionel JOSPIN
au ministère
avec Yves LEBAS,
-rencontre à l'Assemblée Nationale avec le député de
Nouvelle Calédonie, Rock PIDJOT et les responsables de
l'Union Calédonienne:
entretien portant sur la situation
des partis indépendantistes de Calédonie et de Polynésie
et sur les relations entre nos deux organisations.
Ve.ncIJLe.cü 1 0 j ujUu
-rencontre
ment
avec Mme BARBAROUX ·au ministère
-rencontre avec M. DUJARDIN,
tère de la justice
conseiller
de l'environne-
technique
au mInIS-
-rencontre de synthèse d'une demi-heure avec J.F. CORDET,
conseiller technique du ministre EMMANUELLI
Notre secrétaire général, mandaté par le Comité Directeur était chargé de
remettre trois lettres du Comité Directeur, l'une à Lionel JOSPIN, l'autre à
Henri EMMANUELLI et la troisième au président MITTERRAND.
Sur le Territoire, lors de la visite du ministre de la Défence, Charles HERNU,
la Mana te Nunaa lui a fait parvenir une lettre pour lui préciser notre position
sur le C.E.P.
Lors de la visite du ministre EMMANUELLI, une délégation du Comité Directeur
du parti composée de Peni ATGER, J.Paul BARRAL, Pierre TESSIER et lé. TOM SING VIEN
a été reçue par le ministre le lundi 17 août de 18 heures 30 à 19 heures 30.
ÇA N'A PAS MARCHÉ
Ils avaient bon espoIr de se le mettre dans la poche le ministre EMMANUELLI.
Dès son arrIvee, le coup du baiser de Judas, les colliers de fleurs, les beaux
discours, les sorties ensembles, bras dessus, bras dessous, devant les journalistes, pour essayer de faire croire, les visites des communes avec les appels habituels à la générosité de la "mère patrie", les groupes de danses, les enfants, les
tifaifai, les pirogues, les baptèmes, les accolades, la danse du ventre, enfin il
fallait espérer qu'après tous ces assauts il allait succomber, comme DIJOUD, se
laisser ramolir, et bien non, il a tenu bon le socialiste.
Pas dupe de toutes ces opérations de charme le ministre, I.e. -!;unr,u de voVe.
à la télé
la 6ouA.J'.1.e de ;(:O~ Vl.Q-!;cUJUqeavd-!; ROM c.omRILe.vldlLe Que ,feuIL -!;;(:Jta;(:éqème
avaU
éc.houé ; car même en termes courtois et ministériels, ce que le ministre
a dit à ces messieurs à l'Assemblée Territoriale, c'est exactement le contraire
de ce qu'ils ont fait depuis 23 ans avec l'aide de Dijoud et des autres ...
Certa~~s ont.compr~~ e~fin que quelque part, quelque chose avait changé et que
les DIJouterles, c etaIt vraiment fini.
"
Mai re ava' e Mati mai li e me Jtoa mai. i .:te.ava' e T-tU!La-
Fait partie de Ve'a a te nunaa 1981-1982