Ia mana te nunaa_Bulletin n°11(TF), 12(TF), 13(TF), 14(TF), 15(TF), 16(TF), 17(TF), 18(FT), 19(FT), 20(TF).pdf
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3 . 10 me
[PORLIER,
•• E -ERE TE NUNAA r TE HUERÂA PEHU :1
la f.aa-xooh'îal tu to oe reo , tatarahapa, i te par aur aa , aita oe i ite
i te huru
0
Le Goff ma, e ERE l TE HAAVARE NEI UA FAITO NOA TA OE HAAVARE
E n: MOUA NUI RA 0 OROHENA. Teie te haa-papuraa e ua haavare mau â oe e
PORl.IER.
l roto i te tomite faa-tere
0 te
Socredo e e tià no te apooraa rahi.
boe tià no te apooraa ~~u. 0 vai mâ teie na mero e 2 no te apooraa rahi- ?
- PORLIER André, 2 - -TEARTIZIJohn French.
o vai te tià 0 te Apooraa hau?
Aleo' ATA.
Inaha ua patoi te Socredo e te C.C.C.E., ua faa-ite ia outou, ua faa-ite
i te apooraa rahi, ua faa-ite i te apooraa hau i te tiàraa viivii
0
Le Goff mâ.
E ere te nunaa maiti i te hueraa pehu, e ere te nunaa maiti i te pute -faarii haavare.
Te ite nei te nunaa e taata aoaoa mau â oe.
Ua ite oe e PORLIER i te man matini â Le Goff mâ ?
Ua ite 0 lA MANA TE NUNAA e mau matini pê ~o te anotau tahito, no nia mai
paha i te hueraa_pehu.
Ua faa-tià atoà oe ia Le Goff mâ ia ohipa noa e piti ae matahiti ma te ore
e aufau i te tute ?
Ua horoàhia te moni ai tarahu a Le Goff mâ_ 20 mirioni. E PORLIER na vai e .
aufau, i te faa-hoiraa i teie moni aitarahu ? No reira paha ia i maraaai te
moni mori ?
Ua tarere roa ta outou autonomi e PORLIER.
A haa-mau â te poritita faa-hoturaa fenua i nia i te ratere, te ite ra oe,
e to oe mau hoa poritita •
..',
Teie te manao
0 LA MANA
TE NUNAA.
- Horoà i te nunaa i te mau raveà no te f aa+ho tu i te fenua.
...
2 - Horoà i te nunaa i te aitarahu i te moni hoe a faa-nahoraa e ta oe i -horoà
ia Le Goff ma.... na roto i te taatiraafeia faaapu (coopératives de production)
3 - Faa-naho e faa-ohipa i te tururaa i te feia faaapu i te pae 0 te ite faaapu.
4 - Faa tute i te hoê tute teimaha i te mau pû ohipa a te ONA hamani l.no ra
i te feia rave ohipa.
S - Haa-mau te aratairaa poritita ia faufaahia te NUNAA-eiaha ra te
,
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DIRE.CTE~GRDE -LA PUBLICATION
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JEAN-PAUL BARRAL
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ONA.
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la mana te nunaa
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[E PARAUAPI P..AHIFM"'iiIAHIA
1
Te ô nei 0 Alexandre LEONTIEFF tià poritita no te TAHOERAA HUIRAATlRA
ei peretiteni mono i roto i te totaiete TAHITI-PETROLES a te ONA BREAUD.
Ua tano maitai i te mau parau a lA MANA TE WùNAA.
,-TE
MAU TIA PORTTITA
ATOA E FMTERE NEZ r TE FENUA E TAVINI
NO rr MAU ONA
ANAE
1
_
Mai te mau tià 0 te Tahoeraa e tae roa'tu ia,Bata mâ Michel Law mâ
Ea Api - Here Aia.
Te vahi faa-hiahia, ei hea moni i te avae no te tiaraa peretiteni mono
o TAHITI PETROLES? 60 000 tara, 100 000 tara, 160 000 tara i te avaè ?
Eaha e ore atu ai ? Hau atu e tapeà noa a 0 LEONTlEFF Alexandre i talna
moni avaè mero apooraa rahi
44 000 tara i ta ava~ ho~ ?
poritita
• te
ntau
onpolitique
des
capitalistes
'5 - 10 mai
- Il Y a une semaine environ, des femmes se sont levées pour clamer
leur indignation.
Au regard du crime crapuleux particulièrement horrible que nous
avons vécu, au regard de la dépravation, des moeurs d'une certaine classe
politique, quoi de plus légitime et de plus justifié.
Mais au-delà de l'indignation, sachon.sdiscerner le sens de ces
évènements. Il est peut être temps de nous poser à nous même des questions
sur la violence de notre société-.Ces évènements ont-ils un sens en euxmêmes, seraient-ils fortuits et isolés, sans signification particulière?
Et le.meurtre de D'Anglegean, et la mutinerie de la pri.son de Faaa et le
viol de la petite fille de Takapoto, et le meurtre par ses propres parents
de la petite fille de Pirae soit di sant poasêdêe du démon, tout cet engrenage de faits tragiques serait-il sans ra.pportavec la société dans laquelle
nous vivons 1
Nous ne le pensons pas.
Cu dJr.ameA ne. cwtU:ue.nt pOW!. nOIU>.JlY&.!fU man.i6e4.tltü.on6 d' un~
~e
p~Onondede 40ciété comme la fièvre ou la toux ne constituent que des
manifestations superficielles d'une maladie.
n'aucuns imaginent avec naïveté guérir la maladie en soignant ses
symptômes, reprimer plus sévèrement pour dissuader. Illusion 1 On ne guérit
pas la tuberculose en prenant du sirop pour la toux 1 Il s'agit de soigner
la maladie donc de s'attaquer aux sources du mal.
Interrogeons-nous sans complaisance.
On reproche à l'Etat Français son laxisme en matière d'immigr.ation.
N'importe qui peut aborder nos rivages hospitaliers et jouir de la Polynésie
et de ses divers avantages sans contrôle. Ainsi des anciens criminels débarquent, s'installent, trafiquent, se lient d'amitié avec des personnes influentes du territoire, les compromettent dans des parties fines et provoquent
le scandale.
Mais s'interrogera-t-on, comment empêcher la venue sur le territoire
de ces personnages sans scrupule et dont le seul but est de gagner le maximum
d'argent dans le minimum de temps, alors que la Polynésie est une sorte de
Paradis fiscal où les riches s'enrichissent à millions en peu de temps. N'at-on ptUI vu. 4 e co n6Wu.eJL ".e.éga.iement" des no4tu.nu de. 19l1..t6.ie.uJt,.6 mi.U.A.a!td.6
de FJulnC6 CFP e.n u.ne. cüza,i.!1e. d' dnnéu ?
Comment dès lors éviter que d'autres adorateurs du veau d'or soient
attirés par ce paradis fiscal pour tenter la même aventure ? Et certains voudraient voir Tahiti transformée en "port franc" c'est-à-dire accroître encore
les avantages fiscaux pourtant considérables déjà consentis r Quelle faune
verrions-nous alors envahir notre horizon !
Est-il moral d'autoriser la constitution de telles fortunes, alors
que le SMIG est situé à un niveau indécent ?
Comment nourrir une famille de cinq enfants avec 30 000 F par mois ?
lu
Comment s'insurger contre la déliquescence de la morale ato44 que
pell4omzagu. lu plu.6 e.n vue. v.iclen.,t lu l..o,u et lM /(,èglementaÜOM W
v&gueu4 : (dégradation du site de la pointe Vénus par le Maire de'la Commune,
lancement des remblais de Patuto'a entre autres par le directeur du Port
Autonome •••)
Est-il moral d'instituer une politique de "solidarité nationale" en
faisant payer à l'Etat Français -c'est-à-dire aux contribuables français dont
certains ont de la peine à joindre les deux bouts- nos services territoriaux
ai.OIr que lu
6on.~orlJUt.iJLe4 gLU gaane.n.t en moyenne. deux 60« jOlu6 qu'en
FJt.anC.e. rU.eu gJU1.t4e.4 nolt.tt.tnU ioc.ate4 ne 40n.:t pa4 a.64LLi~
à. lt ,impôt
.6WL le Jte.venu ?
Est-il concevable de voir en 1980 dans notre pays se créer de.6 ~
plUvée,é chattgée..6 de.. veiUeJL .6u.Jt .ta. fioJttu..nede. qu.etquu UM ? Sommesnous encore en Polyné~ie ? Payer des polynésiens pour cogner sur d'autres
polynésiens venus contempler dans des vitrines luxueuses des objets qu'ils
ne pourront jamais s'offrir?
:f&:C.U
Est-il concevable, dans un pays où 80 % de la population parle mal
le français, le comprend difficilement et l'écrit encore plus difficilement,
que .tOM le.6 a.c.tU pUbUC6 ~o.i.ent lLécUgu en FJutnc.aAA. qU.e .toutes lu lo..i..6.
qu.e .toU6 lu Jtègleme.n.a .6Qie.n;t lLécU..gU en fJL4ncw ? Que la justice soit rendue ~n Français? Est-il admissible qu'un polynésien vive ainsi dans la SOC1eté de ~on pltLl.6 comme. ~ 1U Uaü: luA.-même.un ê..tIuu1geJL 4Wt. .6àn pJtop1Le.6ol ?
lmagine-t-on en France, l'Ecole en chinois, la justice rendue en
chinois, les lois rédigées en chinois, les citoyens français contraints
d'avoir recours à un interprète pour se faire rendre justice ou se guider
dans les dédales d'une administration chinoise dont les subtilités et les
rouages lui échapperaient ?
Quand on parle de violence, a-t-on seulement réfléchi honnêtement à
cette situation là ? N'eôt-c.e pct6 une .6.i..tu.a:ti.Ort de violenc.e peJUnanettte qtU,
.6t eXVLc.e ~UIt 80 % de .ta. pOI2u.e.a.t.ion de c.e. 12%,4 ? On nous a appris il y a quelque temps que la langue tahitienne était la 2è langu.eofficielle du territoire
où est le décret au journal officiel ? Où sont les actes qui attestent de cette nouvelle réalité ? Mensonge et démagogie au sommet du pouvoir !
Est-il moral d'accepter comme inéluctable la présence sur notre territoire d'une industrie de mort, l'expérimentation nucléaire, mamelle de notre
économie ? QueUe. !tég..i..on de F.lUUtc.e.a.ccepteJta4 .6Wt. .6 0n .6 0l .e. r ..i..W>1;gU4Ü.on du
CEP dont lu expélt.i.enc.e6 .6ont c.omplètement ..i..no66en4..i..ve..6dit-on?
Lorsque l'on parle de morale et de qualité de la vie, est-il possible
de ne pas vo..i..lt tout celà, de ne pas ente~,
les lamentations des oubli~s, de
ne pas dénonç~ une société polynésienne violentée par la raison d'Etat et les
traffics d'argent d'une minorité privilégiée? Comment dès lors s'étonner que
cette société devienne elle-même chaque jour plus violente ?
Des femmes de polynésie, dans leur émotion et dans leur indignation
ont écrit au chef de l'Etat. Ce n'est peut-être pas au chef de l'Etat qui est
responsable de la situation dans laquelle nous sommes qu'il aurait fallu écrire, mais à tous les Polynésiennes et Polynésiens pour que tous ensembles nous
nous penchions sur les causes de cette violence et que. noU.6 y ~uv..i..on.6 Jtem~de
da.n6 le !tu pect de l' ..Ldetl.tUé et de R.o. cUgn.4é de .t 1 hotmle polynu..i..en..· cfQ.n4 Wt
développement éc.onomique fuvonon.(.eux aui p!to6UeJtaU éga.lement a .toU.6. dM4 une
~oc..i.Ué p~
jM;te et pl.u.4 ~oUd<Wt~
- 17 no ME
[TE f-()~A TEATA A '_TAUFÀ]"
Eaba ia e TAUFA1ia manao oe , la tanina .oe i, te . .puta
'ture' a te mau rave
.
"
chipa, e nehenehe ia oe e haamaitai faa-hou {ana, inaha e r~hu anae te toe.
H(.I~â Ia hohoà e te ohipa 0 ta oe i rave, tau matahrt i i teie nei , e itehu .:tel.
..t.Qg._~. Ua faa-ite ae na 0 lA MAl'JA
TE NlJNAA
ia oe , ua faa-j te at.ea, ua faa-ite
papii, aita â oe i ferura hohonu atura i te mau parau a U\. MANA TE NUNAA.
Mai te
peu ê ua ferur I oe i te parau 0 te puta ture 0 te mau rave ohipa, e ohrpa oti la
i teie mahana, ua manuia ia te mau rave ohi pa, inaha :
,. E t1.àlw.a. papii. :to oe: i. te pae
0 te
.ta.a..~~Ûtaa.pMWtu, ll.aVe,crh~.pC(
2 - E .ûàJta.a. papii. .i no to .i ,te. 6aa-.teJr.M,rut 0 te oMe auoa.ulf4a. moni. tuhaà no te
mau ;('.ttmaJt-.Ü, paJU.Vt.UJr..aa
Jr.a.veohl.pa
3 - Tiil. no te Apoofta.a. Ra.M
4 - Tel.. !toto ho1. 0 e L xe. pae. MM 0 te 6a.a.- .teJr.eJr.a.a.1.' te. Ô enua.
Ei.ta atura e nehenehe ia parau, aita ta oe e raveà no te paruru papii i te mau
rave ohipa, Mea au na te rave ohîpa te hohoà teata; e îaha' ra t.era ''nruppet show" ta
oe i mua i te fare apooraa hau, Na. OtLtOtt ho-i. telta .iho 6aa-.teJr.e,'Ul.a 1. !toto mai. 1.
teJta. 6tVle.apooltM. hau,
Te onoono noa ra â oe i te parau, e te paruTU ra oe i te feia rave ohipa, te
ui atu nei 0 lA MANA
TE NUNAA tei hea huru rave ohi.pa, te rave ohipa, 3 200 tara
mai tera i Pora Pora, e aore ra te mau rave ohipa 40 000 tara ?
1 teie mahana 5 000 e tià hapa tara te moni SMIG, oia. ho.i .te. SMIGC:te 6a.Uo
!!!!!!.'!::f. haèhaa. !toa ae 0 ta. .te tuJte e. 6a.o..~he.po Ha. .i .te. Orla .ia. au6au ;ta. te. ltave. oh.ipa.
Inaha i Pora Pora te aufauhia ra te rave ohipa 3 200 tara i te avaè, eaha te rave à
ta oe i rave no te parururaa i taua mau rave ohipa ra. Mai te peu ê ai ta oe i i te
te faa-ite atu nei ia 0 lA MANA TE NUNAA
ia oe ,
Ua tupu to outou faa-hiahia
i te maraaraa te SMIGi te faito
5 000 e tià hapa
tara, eaha atura te 9vUG i mua i te maraa-raa 0 te hoo 0 te maa, e te mau ohipa
. '
atoà. E i te mea te manao ra oe e faufau rahi teie moni SMIG,e taui anae ia te
moni avae ta te rave ohipa e àma ra i te mahana, e ta oe, e, ia parau mai oe ua
tano teie tauiraa
atoà ia.
(la lie. !ta 0 rA MANA TE NUNAA ei..ta oe. e. MVa..[ e 5 000 e. :tià. hapa ta.Jta. .i te. avae,
e. taA.. paJ 0e e TAutA.
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mana te nunaa' "
Eiaha e faa-riro te nunaa rave ohipa, ei nunaa aoaoa, eiaha, eiaha roa. Ua ite
te nunaa rave ohipa, aita e faufaa faa-hou ta outou SMIG 5 000 tara, e aore i mua
i te maraaraa oioi ae 0 te noo 0 te oraraa.
Na ae e. TAUFA e ta ae. mal..!.hoa. poJU:tUa.., pa.e !UlM, .tahoeJta.a. hLWr.aa..tUr.a., te.
ma.l! pl!pl! a.:toà, na. autol..!. e ha.a.-malUla. nu ..t te hoo 0 te M.aJta.a. l'la ou.:tol..!.e mai.ti.
l'lU ..[ te ma.u :tu:te ap..t, Ita autOl! eJa.a.-:ti..à.l'lU te. mal! ONA ..[a haa-maJta.a. ..t te
man..[ hoo a te o~a.a..
Eita e tià ia oe ia parau, te paTUru ra oe i te mau rave
oaipa , TE HMVARE RA OE l TE NUNAARAVE OHIPA.
Ted.e te mau manao 0 lA MA_f\IATE NUNAA.
1. Haa maraa papÜ te moni ohipa a te mau rave ohipa riirii.
2. la faa-taerehia te maraaraa 0 te moni a te feia raye ohipa faito moni rahi.
3. la hjopoa maite hia te hoo 0 te oraraa.
4. la haa-mauhia te tute i nia i te faufaa ,
S. la haa-mau te hoê poritita faa-hoturaa fenua, faaapu, ravaai, ohipa rii
huru l'au,la nehenehe te mau rave ohipa ia fanao i te hotu 0 te fenua,
i te hoê moni eau.
6. la faa-ite i te pOToiraa, e te poritita no te poroiraa maa i rapae i te
fenua ne i .
7. Ia faa-nahohia te ut.araarave ohipa.
Faa-naho te utaraa t.aata,ia iti mai te mau haa~mauaraa mori e te faufaa
moni e faaôhia ra i roto i te hooraa pereoo uira tatai tahi.
8. la nehenehe i te afata moni a te rave ohipa, ua horoà i te moni aitarahu
i te mau rave-ohipa, inaha 0 ta ratou îho moni. Te horoàhia nei i te mau
fare moni (banques) te moni a te mau rave chipa, no te aha e TAUFA e ore
ai e nehenehe ia horoà i te taata rave ohipa iho.
9. la faa-nahohia te utaraa tamarii e haere ra i te haa-piiraa.
Te haa-potoraa i teie mau manao
E RURI Ë ROA 1 TE FAA-TERERAA0 TE FENUA, TE HOË FAA-TERERAATIAMA HAU
tw.IAH~E NA TE MANAHUNEE NO TE Ml\NAHUNE,AITA ATU E TAUFA.
I teie mahana , te tavini nei outou i te ONA mai nanahi mai
ua ravai tera
harnani inoraa i te nunaa rave ohipa, e ~ ~oa ..[a oe e TAUFA ~a neta-tupl..!. ..[ te
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palLU!Ul
ONA.
E hoa ino ma e, alta ta tatou vea hepetoma 'N° 11 i opere hia tu i te
hepetoma i mahemo" no te tahi ia maa fifi iti 0 te matini neneil'aa
vea s-. ua tiaerehia ia te vea nO 11 hoe hepetoma, No x-eirae hoa ino ma.
eiaha outou e inoino mai.
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- 17 mai
. ŒOACRé··CHARLES
!1
NotrE: infatigable et inénarable Charles TAUFA vient à l'occasion du 1er mai
de se l~efaire une toilett~ politique afin de rafraîchir une image quelque peu
tet"ni~ pur les tribulations en zig zag de notre politicien-syndicaliste,tantôt
flo!t~ien, tantôt sanfordiste. notre camarade syndicaliste a même été jusqu'à
preposee il Y' a quelques années son slogan mémorable dont la clarté a pu
échal'pe·rà certains de "Au tonomî ste et F'raY\ça
is , touj our s" •
Mais avec Bon nouveau discours du 1er mai, c'est un tout autre visage que
nous r~vèle notre syndicaliste-politicien
~ un visage dur et un vocabulaire
nouveau. Nous apprenons en effet pour la première fois de la bouche de notre
leader qu 'i 1 exi~te sur le Territoire une "cea~6e ol{v~iVte".
Oh 1 Quel méchant vocable ! Quel vilain mot 1 Certains esprits bien pensants
doivent en être encore tout retournés. Y aurait-il des "classes" dans not re
société polynésienne ? Quelle hoJVÜ.ble a.na.R.yile maJtwt.e_!
Non content de ce premier aveu blasphématoire, Charles récidive quelques
phrases plus loin en parlant de la "c.i..tu.se po.s.sédante" Qu,{, c.heAc.he à ac.CIl.oUlte
,tou.(oU!i.6 plU6 ila. 60lLtune et .sOIt pouvoilt" ••• L'imprudent 1
Mais ce n'est pas tout 1 Dans le même ordre d'idées, nous apprenons que dans
ce Terri toire sévit "l' exploLta.tio...t:LfJ; même. le vaR.. c.aJt.actéJuAé oNla.ni6é ~aJt du
pa.tIw,M" •
Ce n'est pas encore le discours de la CGT ou de la CFDT, mais ça va venir,
on le sent, dans un an, ce ne sera plus un discours commençant par "mes chers
amis" mais un clair et net "Chers Camarades !" qui nous attend •••
Tout cela est bel et bon et nous saluons fraternellement ces nouvelles analyses qui feront peut-être progresser la conscience de classe des salariés de
polynésïe, mais nous aimerions que derrière ces mots, il y ait des attitudes
cohérentes avec le discours !
Comment en effet stigmatiser les patrons sans condamner le pouvoir local
qui va au devant de tous leurs désirs et qui mène (comme Flosse l'a fait) la
politique espérée par les patrons. Comment c.ondrunn~t le pouvo~ actuel -la
majorité à l'Assemblée Territoriale- qui délibère souverainement de toutes les
ques t îons ayant trait à l'émploi et au travail .sal't6 c.ondamneJt el'!. même temp.s le..
C(nUeLUeJi. ChaILe.u Tau~a qui: üa.i.t touiowr...s po.Jt..tJ..ede c.ette majoJtli.é ?
6ai1e vote~ en 1974
Gi.6c.a~d d' Et..ta.ing c.ontlte lu c.ancU.da.t.s de
la "Ce.a.M e ouvJUèlte.." dont on .se .I!.ê.c..f.ameduo.l!mw
!
Comment stigmatiser
pOWL le.. c.a.ncU.da..tdu
les patrons et leurs profits et
tXLtJt.OI't6 ValMy
Explique-nous Charles 1
Vas-tu enfin devenir sérieux et mettre tes ac.te.6 po?U;{qUU
.ton cii..sC.OWt6 .syncU.c.ai. ?
e.n ac.c.oJc.davec.
TA MANA TE NUNAA
r
NON tAADAME BOURNE
Que Madame Hourne profère sur la conférence de Maître F, ROUX sur les Droits
de l'Homme le jugement qu'elle veut, on s'en moque, on le connaît par avance,
mais que Madame Christine Bourne journaliste en chef à la Dépêche refuse de
faire un compte rendu exact de cette conférence dans son journal parce que la
teneur de la conférence lui déplaît, cela constitue une faute professionnelle
grave -tant sur le plan de l'~n6orom~tioft à laquelle tous les citoyens ont droitque sur celui de la morale qui implique le ~e&pect de l'adve&6~e.
Il nous paraît en effet (pour l'avoir suivie et pour avoir lu le compte rendu
des "Nouvelles") que cette conférence, par la qualité de l'orateur aussi bien que
par la tenue des propos méritait un compte rendu honnête dans La Dépêche.
Ce seul 6a..i:t de e.e.n6uJLe illustre à lui seul mieux qu'un long réquisitoire sur
la liberté de la presse et le droit à l'information, l'actualité et l'importance
des propos de François ROUX. Par son comportement inqualifiable, Madame Christin~ Bourne justifie l'ensemble d~ l'analyse de l'avocat.
Et que lion ne vienne pas nous dire "occupez-vo\.tsde l'URSS, de l'Afganistan,
de la Tchêccs l.cvaquie et laissez-nous en paix !". Les personnes qui profèrent
ces jugements tout en allant applaudir l'Esméralda qui a été transformée lors
du coup d'état de Pinochet en salle de torture, se disqualifient d'elles--mêmes.
En effet, en matière de morale, il n'y a pas place pour les slogans politiques de bas étage. Et la ligue des Droits de l'Homme ou Amnesty International
dénoncent les crimes contre les droits de l'homme aussi bien dans les pays à
régime communiste que dans les pays capitalistes. Et ~e6U6e& de 4'occuPe& deA
dJr.oW de .t' homme en. Po,e,yné9~e paJtce qu.' en. URSS ou. au Cf&Ui, "ç,' e6.t pVr.e",
COn6ti;tuVUU;t la. meUi.euJte nacol1 d' en aJlJt,[ve~ au p..ûc.e !
Aussi pour nous, militants de rA MANA TE NUNAA, la défense des droits de
l'homme passe au-dessus des partis. au-dessus des régimes et nous protestons
avec autant de vigueur contre les internements d'intellectuels dissidents
soviétiques que contre les tortures et les assassinats de syndicalistes ouvriers
ou de prêtres en Amérique Latine. M~ 110U6 p~ot~tonô ~~~,
et c'e_4t l1o~e
CVLOU, et c' ut même l1o~e devoiJt, conbte lu at:tuntu aux cVtoih. de ..e.' homme
el1 Polyné~Le.
no~e
paY4.
Monsieur ROUX est un homme de conscience. Ses origines et sa culture
protestante le poussent ·sans doute plus que d'autres à dénoncer l'injustice
et l'iniquité. S'il en était autrement, combien se serait-il senti "chez lui"
en Polynésie. En effet, dans les administrations. dans les palais (de gouvernement ou de justice) dans les coquetelles et jusque dans les parties fines,
on parle français. Il se serait aussi senti "chez lui" à Hanoi ou à Saigon du
temps de la "belle époque", à Alger ou à Constantine du temps de l'Algérie
française, de Dunkerque à Tamanraset.
Mais Monsieur ROUX est de ceux qui ne fréquentent pas les coquetelles et
qui savent que 80 % d~ Polyl1é.s~el16 ne comp!Lenl1ent, ne wenX.rU
l1e plVl1.enX
nJutl1ca..U rU:. que à. l'Ecole.
au pa44 de itL6-Uc.e_ dctn6.e~ 4e~vic.e..6 a.dm{.t'1i4tMti6~,~ ~ont deô ~ng~
da.nô leuJt p~op~e Pa.Y4. Et cela constitue une injustice et une atteinte aux droits les plus élémentaires de l'homme.
Monsieur ROUX est de ceux qui pensent que le peuple polynésien existe,
spécifique, original, et que le premier droit d'un peuple est le d40Lt à tg
~O{LveJta..[l1eté. C@ a.u,69~6ail pM..U.e du cVto@ de .i1 hormrte. Qu'on le veuille
ou non, que cela se passe paisiblement ou dans les larmes et le sang, tous
les peuples accèderont à l'indépendance, cela va non seulement dans le sens
de l'Histoire mais dans celui du droit des Hommes à vivre librement.
IA MANA TE NUNAA
,.
-,
. ~;,:~:
18 - 24 no ME
(TE ~u
FM-HITIRAA PARAUA TE AvorA RA 0 ROUXf
I te .hoê tairnematamua, ua titau mai 0 ROux.François avota paruru, i te
mau pupu e titaura i te tiamâraa 0 te nunaa maohi i te hoê farereiraa. Ua
tupu mau â taua ohipa ra i roto i te piha ohipa a te F.L.P.
Ua tae atu te mau tià no te pupu Taata Tahiti Tiama, to te F.L.P. ih0 e,
e piti na mero 0 te pupu lA MA.~ TE NUNM.
Te hinaaro a te Avota Roux, ia faa-tupuhia te hoê faa-nahoraa no te turu
i te mau taeae i tapeàhia i Farani, i te haavaraa e tupu i Versailles, ua
haa-papü ataà mai i te manuiaraa 0 te aniraa, ia haavâhia teie mau taata,
i roto i te haavâraa no te ohipa poritita, eîaha ra no te ohipa taparahiraa
taata noa no te mea, te tumu i tupu ai teie ohipa e tumu poritita ia. Te
patoi nei teie mau taeae i te tamatamataraa atomi, e te titau nei i te tiamâraa 0 te nunaa maohi. la tUkUhia ~ to tatou mau taeae -t te pae po~.
I muri ae i teie farere i raa matamua, ua f aa-tupu i te hohora raa parau
i mua i te ara no na taata e 80 e tiahapa i tae mai ï taua faa-nahoraara.
Ua hohora maite i te mau twnu ohipa rarahi, oia hoi
1- la aeah..ia te taa..ta -t 1I.0to -t to l'la tiaJtaa.
2- la va.<.,te taato.. -t 1I.0:to-t te a.<.6aaoJt.aa, -t 1I.0to -t te hoê. nUMa.
3- la iteahia :te hoê nUl'laa ei nunaa tiamâ.
la 6aa-:tU!t.aMa :te. mau hinaa!t.o 0 t.e. nunaa maoM ,(.. t.e 6aa-na:ho. -t t.e
6aa-oU -t :te pMau no .te 6aa-t.eJLeJtaa-ta na iho.
l roto i te rahiraa taata i taemaii taua hohoraraa parau ra, te vai ra
te maohi, te papaa, te taata rii, te mau taata tiàraa, e ua faa-hiti 0 ROUX
i to na inoino e to na haa~â i te ohipa a te Hau Farani i rave i Porinetia
nei. E faa-tereraa faa-titi, auraro ore i te tiàraa 0 te taata maohi,oi~maua
â. l roto i te hoê uiuiraa manao i Farani no te parau 0 te tamatamataraa"atomi
46 i nia i te hanere 0 te nunaa farani 0 tei patoi i te tamatamataraa atomi,
aita mau ê te hinaaro 0 te nunaa i faa-turahia.
Tei hea atura ia te tiàraa 0 te taata, tei hea atura te aifaitoraa,
tei hea atura te autaeaeraa ? E tià maua â te nunaa maohi ia tiamâ, ia riro
ei nunaa ite i te feruri, i te faa-oti i to na parau. Te Tuperupe te faufaa
o te hoe nunaa, 0 to na ia hUTU, ta'na mau peu tumu 0 te mau tapao ia e itehia ai, tera nunaa e tera nunaa. Eiaha ia riro ei nunaa tei tarnaninahiamai
te hoê pehe hoê ae nota mai te omuaraa e tae atu l te hopeàraa 0 te pehe.
Te navenave 0 te pehe, maori ra, te rau e te tairaa taaê tera nota, i tera
nota.
l te tailnea faa-hoi:ai 0 ROUX i te parau, i roto i te feia i tae mai
no te faa-hiti i to ratou mau manao ua tupu te hoê poporaa rahi, te vai
atoà ra te hoê pupu iti taata, 0 te hau 0 tei ore i mauruuru i te tairaa reo
o ROUX tane,
Na roto i teie hohoraraa parau a ROUX tane, te haa-papü mai nei ia tatou,
e eita mau â te Hau Farani e hinaaro ia parau te nunaa maohi i to na manao.
Ua faa-hiti atoàhia te parau no te mau veà, te haa-parareraa l'eo,e te haaparareraa hohoà teata, e moihaa te reira na te hau no te poro i ta'na parau
iau i to na manao, i reira atoà a ita e tiamâraa to te nunaa maohi. E moihaa _
e pipirihia ra e te hau. Oia atoà te parau no te ture.
E piti noa iho mahana i muri ae, ua faa-ite vetahi mau taata i to ratou
inoino i teie taata farani i parau i ta na manao. E mau taata no te hau farani
e mau taata atoà hoi e fanao nei i te faatereraa haa~vi i te nunaa maohi,ia
nehenehe noa â 0 ratou ia faufaahia. Te hohoà mau teie no te faa-tereraa
hau farani, e maohi ra, ia faaea muhu ore noa, ia faa-rii noa 0 tei horoà
hia'tu eiaha te nunaa maohi ia feruri, ia faaea noa i roto i te paopaoraa.
I te feruriraa a te hau farani , e ta na mau taata i Tahiti ne i , e taata
faufaa roa 0 François ROUX, e taata aoaoa, i te faa-hitiraa i te parau teimaha roa no te faa-tereraa hau farani.
Te. me. nu ia. tatou ,[ te. hoê. tau, e. ua ai La: tatou. io. putuputu, .i_a
apaJr..a.U,,[a. neJ[.UJI.,[, e.,[a. mau. i te. hoê. aiuüiünao: manao papll ,[a. JUJr..o tatou u
nuna.a.ta.a.ta. ptldlli., u nuna.a.Uamâ. ,[ te. naa~oU ,[ to tatou paJta.u: La: maiti
,[ te. hoê na.a.-teJLeJLa.a. ,[au i to tatou hunu, ia.u t» tatou hiAoa iumu;
here
laina
taatiraa
••
la maltai
te
ona
•
."a api
hoe li poritita~
'18 - 24 mai
lLE COCOTI ER
Il Y a de cela quelques sema.inest s'est tenu en Polynésie un colloque
fort intéressant qui s'est penché sur le problème des cultures sur atolls.
Ce colloque était placé sous l'égide de la Commission du Pacifique Sud et
regroupait des représentants des pays du Pacifique,
Le point d'orgue de ce séminaire semble avoir été les redécouvertes du
cocotier. Oh miracle 1 Cet arbre commun entre tous de nos îles hautes ou
basses vient d'être redécouvert par les experts. Réio~~on6·nOU6 ~~ le~
~gument.s .6ont ceux qLte rA MANA TE NUNAA a.va.n.ce depuJA
b.i..eYl-tôt
qc.uttlteaM,
D'abord déveiopp~ l~ ~~h~4e6
du T~o~e
et le cocotier est manifestement l'une de nos richesses les mieux réparties et les accessibles au grand
nombre. C'est sans doute pour cela que jusqu'à ce jour la politique des capitalistes a refusé d'y voir autre chose qu'un ~gument
po~ue
(le prix du
kg de coprah gonflé par les subventions de Paris),
Et pourtant, en faisant preuve de quelque imagination et d'une volonté
politique de développement au profit de tous, on pourrait trouver dans le
cocotier toute une série d'occasions de créer des activités êconomi.ques pour
une fois basée sur une matière première locale et mise en oeuvre par des
compétences locales très largement réparties dans la population.
En premier lieu les neu.i..tleA de ~oco.t.i..~ tressées permettraient dans ie
contexte d'une nouvelle économie orientée vers .Le s besoins du plus grand",noinbre
et non plus vers les impératifs de profits de quelques uns, de redéfinir une
politique différente de l'habitat dans laquelle priorité serait donnée:
• à l'utilisation des matériaux locaux
• au respect des traditions culturelles
polynésiennes en matière d'habitat,
Notons au passage qu'il n'est' jamais venu à l t idée de nos grands stratèges
économiques d'envisager l'exploitation du bo.i..4de ~o~o.t.i..~ qui abonde en Polynésie
compte-tenu du vieillissement d'une fraction importante des plantations actuelles,
Un Américain -MarIon Brando~ nous a démontre avec son hôtel de Tetiaroa nombre
d'utilisations possibles du bois de cocotier réputé pour sa robustesse et sa
'résistance aux intempéries:
• ,OO..L.6 de chalLpervte
• bo.i..6d'ébénl6tetle
6abA.i..ca.tion po~~.i..ble de .tuile6
d'envi~ger surtout dans les Tuamotu des pe.t.i...teA
Un?t~ communat~
d'exptoltation
qui fourniraient ainsi outre une richesse
complémentaire à ces îles, avec un investissement relativement léger, une
occasion pour le Territoire de réduire se~ importations de bois qui s'élèvent
chaque année à quelque 800 millions de FCP.
Ne serait-il pas pO~Dle
Il semblerait
enfin que dans certaines
îles du Pacifique
le bois de cocotier
r
soit utilisé pour la ~On6:tJtuc.Uond'unitl-s navalu de. PetLt çgbotage capables
dans notre contexte d'assurer les liaison ..au sein d'un mime groupe d'îles
autour des pôles de développement constitués par des îles telles que Rangiroa,
Hao, Makemo.
•
Voilà une petite activité de construction navale qui donnerait certainement
plus de travail aux Polynésiens qu'un atelier de tiss·agesi généreusement
subventionné.
Si nous ajoutons à cela les activités liées à la noix de coco : coprah,
production d'amande séchée, utilisation de la coque et de la bourre, avec
les l~el~spectivesouvertes par le quintuplement des rendements à l'hectare
d.n à l'introduction d'hybrides, si nous envisageons l~exploitation des
coeurs de cocotier$, de l'écorce comme charbon, etc ••• etc ••• Nous nous
aper cevons que le cocotier pourrait constituer une source de richesse pour
la population de. Polynésie.
Hélas, tant que l'économie du Territoire sera orientée
en Aav~
de6
g_ap.i..:ta_tiAtu._ .(mE0Jt..ta.{euJr.4,
tant que les élus subventionneront 200 mU..U.OM
de FCPJ2:Çulte.ntJLe;te.n..ùt un Gola qui procure du travail à 3 employés pour faire
plD.isir à Monsieur Bréaud. tant que le.sélus subventionneront des a.teU.eJL6
de. ~~ttÇje.
à p,e~ de 20 milUotJ,6.
Il n'y a aucun espoir pour le
il n'y a aucun e8poir pour le cocotier.
peuple polynésien.
ntau
---politique
des
capitalistes
~
ona
e
5 ~Q···31no
RAHrl
E FftA-HITrRN, PPAAU NA FA.A.-TERE
o TE MAU 1-~J.\-prrRAA POROTETANI
_j
E HITI ANf! 0 ANANAHI NO Of E TE ·MAOHI
Ofa mau â, e tae i te hoê taîme e tupu te uiuiraa i te manao,
E BITI ANEl 0 ANAN.AHI NO OE E TE :MAOHI. 1 teie mahana te iteahia ra, e
te fifi ne i te nunaa maohi , te fifi nei te hui tama maohi , te ere nei i
to na parau, te ere nei i to na reo, te ere nei i te faufaa atoà, oia hoi
e tia ia parau, TE !IDENEl 0 TO NA HIROA!.
la rarauhia ua moe te hiroà 0 te hoê taata, eaha ia : 0 te hoê ia taata
o tei ore i ite faa-r~u i te ohipa 0 ta'na e rave ra, te hoê taata 0 tei
unuhi, 0 te hoê overe, te hoê taata 0 tei ere i te feruriraa.
1 roto i te hoê veà hepetoma ua faa..hiti na 0 lA MANA TE NUNAA i te
parau ê, E v~v~ ~no mau, te veve ~ te 6~a,
e veve i te moni, e ere
â ia i te veve Ino, aJte.a te. ve.ve.~ te. 6 eJtwU!r..aa0 te. hope.iVtaa .La. 0 te. ve.ve..
t> te ohipa e iteahia nei i teie mahana, 0 te haa-veveraa i te nunaa
taata maohi e tae roa'tu i te hui tama.maohi i te feruriraa, ia riro oia ei
nunaa tiai noa , ei nunaa taparu, e nunaa hupehupe 0 tei navenave noa i
te mea horoà noa, ei nunaa 0 te faa-faufaaore i to na iho reo, i to na
iho hiroà.
î
Te parau nei 0 lA MANA TE NUNAA ia haa~mouhia te faa~tereraa faa-titi,
faa-faufaa OTe i te nunaa maohi, ua rayai, ua rayai roa e te tü nei te
manao i to teie faa-tere haa~piiraa, e tü, e parau e haa no te faa·ora faahou i te hiroà tumu maohi.
Te haa-mauruuru atoà nei i teie faa...
tere haa-piiraa i ta'na mau faahitiraa parau , 0 te. tapa.o 6aa-Ue. .La. e. te iVr.a. nu te nuna.a.ma.oM.te .tù nu
te nuna.a maohi, te. ha.a. nu te. .nunaa ma.oM.
Ua faa-hiti te mau tià tx>ritita i te paratl,ua manuia, ua faa-rii hia
te reo maohi ei reo i roto i te hau, e i te mau vahl atoà ï Porinetia ne i .
Te ui nei 0 lA MANA TE NUNMp tei hea roa te faa-ot iraa mana e haa-papiira
i taua parau ra ? AJ..;ta. !LOa.! Na te mau tià iho 0 te fenua ne i , e hamani ino
ra i te·nunaa maohi, e reni ê ta te paTau, e reni ê roa ta te ohipa.
E ere ia na te mau tià 0 teie faa-tereraa e hua no te faa-ora i te
hiroà tumu maohi , '{J'utna na Jr..a..:toui..ho e n.i..na Jr..ai. taua hiAoli twnu. maohi M.
AJ..;ttJ. atu. e Jr..aveà, e. Jr..wu ae. Jr..oai.. ~aa-teJr..eJr..aa
a te
6 e.nu.a, ia haa-mau~
,{. te. ho ê. na.a.- teJr..eJr..aana te. mao hi.. e. no te. mao hi.. no te. taa.ta mao hi.. no te.
ta.,m mao hi., ..tau i ta na nWt_!b ,tau L tq Ha h..i.Jr..o
li .tu.mu e. ile.hia {l.J_ e te.
J
vaiJr..a. te. hoê. YlW1.aa. E NUNM MAOrlT MAI TE MAU MUNAA ATOA.
Te. pOlr.ai, maort.i J~a, E ru EIAHA lA MATE.
E HAA •••
EIAHA
E FERURI EIAHA rA MOE TE HrROA.
rA VEVE.
1 UA TAE
Ml\I TE MAU HOC-TADA]
Na roto i te veà no te mahana pae 16 no Me te faa-hitira i te arueraa
i te mau tià 0 te fenua nei, 0 tei tere ae nei i te Hau Farani no ta ratou
tapihooraa fenua.
l teie mahana 23 tapihooraa fenua 0 tei tuuhia te rima i raro ae, ia
raoahia 50 e aore 100 aita to oe e fenua faahou e te MAOHI, ua pau roa l
te tapihoohia. E 1'oa1'aa
faa-tereraa to te fenua nei.
la tuatapapa i te parau, e no te rave i te faa-otiraa no te mau rave
ohipa.no te fenua nei, na te hoê torniteohipa no Farani e tere yoa mai no
te faa-naho i te hoê faa-tureraa no te mau rave ohipa, MEA FAAHlAHlA MAU.
~)':ta 1:Ja.ha,ta te. I1.UYlaaIl.av_e ofupa e. i1..aJr..o
i !toto ). ta ILa.:tOU apu upoo a !tave.
Yloa ai ..t te ohlpa
r
l te hoê poipoi tapati i te matete ua faa-hiti mai te hoê mero 0
te nunaa ; Mea ae tei Pari, mea iti ae ua reva, tai-piti, tai-toru, taimaha, ia tere i Pari. E tià roa ia faa-ore te apooraa rahi, faa-ore te
apooraa hau~ faa-ore te faa-tereraa, eiaha atura teie mau tià maitihia,
maua noa te moni a te nunaa , Tu he.a atWta te au..toYlomie inteJr..YLe tu Palti,
e. o,[a mau â.
Te hotaratara nei te iri 0 te nunaa maohi, te maèroèro nei te tarià
i teie mau huru faa-nahoraa a VANl mâ ,
E te. _nur..Cl.a, ÛahCl. e. unuM, Cl. Jr.i.Jr.ota De. a.,[a ..t te. hooMa.
[?ARAU
APi]
Te mahanahana noa ra â teie parau api. l roto i te veà no te 21 no
Me 1980, te maillamai nei te parau : Ua maîti te apooraa rahi l te faa-ore
i te mau tute atoà e mairi ra i nia i te totaiete (Tahiti Son et Image).
E 0 vai ma te mau taata i roto i teie ohipa maori ra temau mero
tauturu 0 te mau tià faa-tere 0 te pae rahi (chargé de mission).
Areà ta oe puohu raiti ra te maraa noa ra ia.
MEA TAOA - MEA NEHENE·œ.
~25~ 31 mal
CilI
[ CQMv1U~_!E_S __ LJN_E_RÉ_A_C_T_IO_~J_B_I_E__N_T_A_R_D!VËJ_V_E_,
Monsieur le Sénateur Hillaud vient de déceler dans les projets gouvernementaux à l'égard des communes une intention "impure". Hé oui, c'est avec
des petits suspicions eomme cela que meurent les idylles•••
Rassurez-vous tout de même, l'amour que por t e Daniel Millaud à Paul Dijoud
n'est pas encore fortement entamé pas plus d'ailleurs que celui qui lie présentement la majorité actuelle à Tau Here, leur président "bien aimé" ••.
Toutefois la querelle qui a opposé récemment le Sénateur au Ministre (voir
presse du 29 avril) est significative des arr iêr es pensées du gouvernement et
des réticences du pouvait local. Mais nous nous étonnons de la part d'un vieux
routier de l'autonomie que son inquiétude soit si tardive•••
Souvenons-nous en effet, Monsieur le sénateur des années 1960-70 et de
la montée dans la population de l'idée d'autonomie interne••• Même que Monsieur
Flosse n'y pouvait rien et préparqit en secret son ralliement à la cause autonomiste en 1974-75••• Souvenez-voll:salorS'que ·mai.gréyos protestations et votre
colère,
dé ci..dée... uYj.,Ua.-téJr.dem'e..vU:-t' apYJüc~olit
de.. -ta -toi Ùv.d:,U.uant .lu
,c.ommune)., en Pollfné.6J..e...
nui:
J _
1
;,
•
Vou s aviez alors une analyse plus claire et .vous :dénQuciez avec justesse
le plan,mach.i.avê l i.que du gouve rnemen t (contre Leque-l vqus vous battiez alors)
pour lutter contre l'autonomie interne
• en cJr..éan;t du
e;t M.6ui
coUe..c.uvdé.6
locai.,~
e..;tj)_e a(uou~o,{_1t de .t' Eta.t
,!lOtMutUtu.
au. po(,moilt
:teNt);told._'a1.
. en .6tMc.LtaV1;t paJr..mi 4v.s é.ttM commW1i:tUx.dv.. voca:UOn6 po.ti;t[qUe..6
.6tMce..ptib.e.u_ d' êLite. pl.f.tM 6avoltable.J.I à ,ta poLLtique.. de Pa!Lil..
te../l.lU.toJUa1.u
Constatant aujourdfhu i que si la Loi communale de 71 fut en fait une'
victoire pour la rue Oudinot J elle n'empêcha 'pas la population de continuer
de militer pour l'autonomie interne dont on connait hélas le contenu dênaturé
que vous lui avez donné ••.
Camme..n.t eJ.è.6 .tOM ,(jnagine.1toun in6tan.t
que: d-ans'cette affafre des communes
le. Got..LvVt..ne.me.nt (avec lequel vou s vous compreme.ttez aujourd 'hui•••) }.:,oa lte..6té
pUll. 6û.t-c..e. l'Upae:ê, d.'un mome.nt ? Les connnunes ont ~toujours constitué pour le
gouvernement français l'arme idéale pour lutter contre toutes les idées d'émancipation et de véritable autonomie. Nous nous étonnons donc que vous vous
ê.tonn i e z ,
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~~;Lr~':f,
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~., . 1.
:..',~ 1 J.'\.}
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i.a 'lt~eUe d.<?A ê..omm(~l1e:o à,.e' E.:ti:t '~-t ..ta ;VW..I'16 néltVt au TeJur.-Lto)Ae
vous n'~~es ,plu~ en mesu r«. ce ca re s s e r )::a.n:t vobt..e pouvo.,{j(.
.eoc.(J.R.....J...&1';_1Y:./~.ùie/t;tJ.... Ué, 6~é
<l.u__s_./ta/i. de, .e [;Lat 6!1.aYlç.qJ....{)_.par les si nombr euRep,'!.'S~te..
vo i Lâ ur. r~ve"q~H~
1
:. ,ses l~Oïweutiol1s~ subvenr ions , aides tl: secours,
f.onds de ceci et <le cela,
, i do ca t i on gIoba l e -'de fànctio}l'l~Uu::!')-t.. cl J équ~,pe~eat~
••• qui pleuvent
sur notre
pays depuj s vo t re r a l.Li emen t A ,:1:AUl',E RE votre s.auverrr .b i en ai.rni>.n
'.,
~
11 ..•.l~~ !.
.. i.r
. e est cop i.eux
.
prlS~?;
..~S~ b~,J~~
lJ.,an:.~auy.,sonr Qote;S;f.:~" l '.o r di.na
'h ,'~P~'::;'I
t?,~U:t:;~:;t9u~,.}:5.:,rnçJ;i,d(1i:p9,Ur.• !:,es /c,ompliqs, <,!t '+e..s ;P1iqf~œ'1,rs9 mais c'est
une
'1: "l?r~s.9.T~'t1~n~t,e~g;(l~,,:,.S~l1~tt(,~r ~ o,Yty,;q~,to'~~~'?- ,",1;aü;s& ".ell,re.r:Jl1er. .l-a Po.l ynê s i e , une
pr i son cl Et;a ~ ,J !,~a,~ h~r.e ~e.'!f;.IT\q,~~i" .Y.11t,t i)J,I.t?s 1.1 ;you"lo-i". -d,ü;e jITl@l1 PI,EGE .!
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Après l'exonération
des Ti s s agej, Tahiciens
dont on cannait encore mal
'l'a t rame '.et 'lé'S<Ü ts' rel'ütrit'· '-tOus :'-'iJsipto't'âgbni'sres
de' .c..ett'e ·"affaire.
vo ic i
""Ulre' "nouvell-e"ei:Ohêrit-ion/
éU'ë 'b;i,dfi:1ïë ','('jôtirnill(-k' d:U.:"2! ma"i)" l 'en(ré'br~~e
Tahi ti Son et Image dans laquelle
: lC\:~hàj_ris'chi;u:gés tle ln1sslon' aur a i anr des
participations.
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Ainsi nous nous étions trompés.
Le remboursement
des emprunts des
Tissag~s rFh.it,i~ns., P~'I soet:a;, 'p,eu·t-§~~I'!.pas"\:r~·?-l~.~:é,,.P~é!.~-,",
~,?-,lev'.é~ 'dl un nouve.l impôt
Lnd i.r ect , i l.. emb.ler:ai-,t .qu',~l.1~rFi,l.bvftJ;l
..t·iolkS,?ét5,ale· a\1_,FIDE§, ait .été demandé
pc~pr,,l~,s T..i,ssages .1:a~it.i,~ns" L~nco'Qtd,buable ,fr.ançai;(;:; .pai~ra' pour les parties
f i.ae.s de nQ~:,.r:.e,~po'ilsa,~~~s::.-, r~·I.l:VTe,.cloch~!,
1F.,";"
,
a:
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. ,t· .
••• Et puis S1. le FIDES ne marche pas~
È-'une _~~~~tion
•••
il
y aura
toujours
le recours
1· . 7 no YIONU
pi
Na roto i te mau veà 0 te fenua nei, te taiohia nei te parau no te
taatiraa 0 te mau vahine 0 te faa-tae nei i te hoê rata i te peretiteni 0
te hau Repupirita Farani.
E haa-potoraa i te mau parau a tei papaihia na roto i te reo farani,
o te tatarahia'tu na roto i te ·reoMAOH!.
E te Peretiteni,
l to oe taaeraa ia matou ua faa-ite mai oe i te hoê 0 to oe mau ioa maohi
o ta matou e faa-hit i ia manao ia oê , oia hoi TAU HERE rvON CHERI.
No te puai faito ore 0 to matou here ia oe, te ani atu nei matou ia haapao
mai i teie aniraa ta matou. Ua faa-itehia mai matou i te ati i tupu, e ere noa
i te at i no te hoê utuafare e ati ra no te mau utuafare maohi atoà, i te mea
Q Olivier BREAlID0 te hohoà mau i a 0 te manuiaraa i na peu tumu,te peu tumu
farani, e te peu tumu 0 to matou mau nunaa 0 te mau motu. l teie mahana aita
faa-hou 0 matou i roto i te oraraa hau i muri ae i te ohipa 0 tei tupu. Aita
hoi e opani 0 to matou mau fare, aita hoi e patu a to matou mau fenua, e ta
1
matou ite i te faa-ri i i te taata ai.ta tu i te rahi 0 te roo maitai.
•
E nehenehe ia matou i.a tiaturi i to oe na tià e l'itoN CHERI TAU HErŒ~
ê
1
Te faatae atoà ra te TŒ,lITE0 TE FM-ETAETAFM
i teie ohipa.
TINO i to na manao turu
E pai, îa hio maite i te mau taatiraa, e te mau peretiteni 0 te mau
ta.atiraae ite ohie noa ia te NUNAA 'MAOHleaha taua mau hUTU t aat i.raa ra.
E ia parau ratou ê TAU rŒRE e tapao ia no te here i te mau ohipa atoà a te
Hau Farani i rave i Porinetia. la parau ê 0 Olivier B1'eaud0 te hohoà mau
no te hoê manuiaraa no te utuafare Maohi, ia parau ê aita to matou mau utuafare
e opani, aita e patu l to matou mau aua, e mau tapao faa-ite papü i te nunaa
maohi e taaeraa papü 0 te vai ra i rotopu i taua mau taatiraa ra e te nunaa
manahulle,e reo ia no te ona, E !Leo Maa na .:tenua. e 6a.a.-Jt..,Ü. /ta. ..ta. ria.a.-:ti.;t[IUa.
YlWta.a. ma..ohi, ..ta. f'Ja..ItM.uhia.. a ta /tM(lU Yloa. -<-ho o/tMa.a., ua..ha. /ta.. ta .te .taa...toàJta.a..
a te o/taJta.a. (1 .te. ho [ Yluna..a..
ss
TE MANU 1MAA
0 TE Jd UTUAFARE MAOH r
Te ani nei 0 lA MANA 1E NUNAA a hic i Nuutania, e hohoà tera no te
manuiaraa 0 te utuafare MAOHI, a/hio na i te rahiraa tarnariie overe noa ra, e
rnanuiaraa tera. a hic na i te rahiraa utuafare e ora ra i roto i te apaapa pinex,
e manuiaraa tera. a hic na i te manahune e otaa noa ra i roto i te hoê oraraa
tià ore no te TAATA. e manuiaraa tera, a hic na i te rahiraa tarnariie faaea
mai nei i te haa-piiraa ma te manuiaraa ore, mea maitai tera, a hic i tera mau
tamarii no roto i te haa-maharaa a te mau faehau (légionnaire), e te mau ihitai
m~a maitai, a hic na ta te C.D.P. i vaiho mai i roto i te utuafare 0 ta ratou
i faa-ino. mea maitai.
E TAMA NO 1E ME'TIIA 1 TE ORE HIA, AlTA E Af\t) RA 1 TE IOA 0 TO NA METUA
TANE, E PARAU A mffOU E HOHOA ATOA TERA NO TE r-fANUIARAA.
Ta,outou anaè tamarii 0 tei manuia, aita ta te nunaa, eiaha outou e
rave noa i te ioa 0 te nunaa maohi ei moihaa na outou.
AlTA TO Ml\TOU MAU UTUAFARE E OPANI
Eaha ia parau i te tià ore, e maa haavare huru rahi, eita pai te nunaa
e piihia A HAERE MAI. A T()!vV MAI, teie pa i te tairaa reo EAHA TA OE OHIPA
1 UNA NEI, e ere anei ? Mai te mea e tiàraa to te taata e haere atu ra, ua
huehue ia te mau tavini. Mai te mea e taata tiàraa ore 0 te haere atu tera
iho ia te tairaa reo, EABA TA OE OHIPA 1 UNA NEI ?
AlTA E PAlU 1 TO MATOU MAU AUA
E te nunaa ia ite noa'tu outou i te hoê aua ua patuhia hoê metera e
te afa, aore ra e 2 metera te teitei, a ui na i te feia tapiri, no vai
tera aua ? E faa-ite mai taua taata ra, 0 vai mâ ra to muri mai i te patu.
Na'>vai i haa-mau i te ture no te auaraa, no te paturaa i te fenua, ua ite
paatoà te nunaa maohi.
• NA. 1E TI.JREFARANI TAllA FAA-TI.JRERAARA e na te mau taata e haavare ra
i teie mahana, aita e pat'U 0 to ratou mau aua.
Ua oto, ua faa-ite i to ratou ino-ino i te pohe a Olivier BREAUD
e te mau taata, te mau maohi i mate na roto i te aroraa no te paruru i to
ratou fenua 0 tei taparahi pohe roahia, i Papenoo i Fei~pi, aita to ratou
e mahana haa-manaoraa, aita to ratou e parau, aita atoa hoi e faa-hitiraa
parau : ETAU HERE 0 TEl MATE NO TO TATOU AJA. TE AJA 0 TE NUNAA MAOHI.
Na vai i taparahi ia Olivier, na te maohi ? Na te nunaa iho 0 ta outou
i auraro noa na. na te hiroà moni 0 ta outou i p'6'i:hëTè-mai-~~-e 'hi.roâ
o to outou peretiteni 0 ta outou e parau ra, TAU HERE ~VN CHERI,
'-=-.--
1
7 juin
1 f"lERCI -- MON AMOUR 1
/1
iti
.
TAU HERE Il en tah itlf'nça
veut dire
mon amour,
Nous venons d'apprendrl:!qu'il s'agit là du doux nom que Giscard s'est
lui-même choisi lors de son passage sous nos cieux, nom que toutes ses
admiratrices prononcent avec ferveur en l'appelant au secours.
Au secours ! lIMon AmoWt" 3U secours ! Viens nous protéger contre ces
horr i.b Le s i ndês i rab Le s qui viennent troubler la quiétude de notre mode de
Vle paradisiaque !
Au secours ! papa Giscard notre sauveur bien aime au sourire si doux.
sauve-nous contre tous ceux qui veulent "mettre en péril nos valeurs et la
qualité de la vie polynésienne".
Ce cri merveilleux de zèle et de ferveur aurait pu être poussé en d'autres circonstances dans lesquelles d'autres crimes furent commis qui n'étaient
pas moins horribles mais qui touchaient sans doute des familles plus modestes •••
Comment résister à un appel si passionné? Pour sûr, "TAU HERE" va faire
quelque chose de crainte de décevoir tant d'espoirs fondés sur la vertu de
ses nombreux pouvoirs et le charisme de son nom si doux ..• TAU HERE !
Aussi, pour ne pas ~tre en resteg nous prenons les devant et disons
·_
. /1
11
• II
Il
.merci TAU HERE ,merCi MON AMOUR '"
f ranchemen t , sans arri.e
r e pensée.
Merci rvtlN AMOUR pour.cette petite bombinette qui nous éclate régulièrement sous les fesses, meJtu de. VI.OM f'avo.vr.. ,tm!2o.6ée. alors que nos élus
d'alors itaient rêticents, c'était pour notre bien! La preuve c'est que les
réticents d'alors sont devenus vos fidèles serviteurs d'aujourd'hui.
M.erci TAU HERE de nous avoir imposé ce qu'aucune région de 1 'hexagone
n'eût accepté. Les gênérations présentes et à venir n'auront de cesse de vous
bénir pour cette merveilleuse manne dont les effets dit-on se feront sentir
de génération en génération.
Merci f'vnNAMOUR pour toutes les transformations bénéfiques apportées
par les soins de votre bienveillante sollicitude au mode de vie des indigènes
qui, avouons-le, vivaient comme des sauvages •••
Herd pour les HLM de PUU.Jl.aÂ.z de. Pdea., de. Oltemu qui marquent dans
le domaine de l'habitat une indiscutable victoire du progrès sur l'ignorance
et l'obscurantisme et, si. parfois .quelques enfants de ces indigènes privilégiés, logés royalement, cornueà Sarcelles, périssent dans quelque caniveau
de ces lotissements c'est assurément par maque d'éducation. que diable!
Merci pour le nouveau mode de vie que vous avez imposé en Polynésie,
il va dans le sens du bonheur c'est sûr. Voyez tu
4 000 c..hôme.uJL6 évoqués
par le Président Teariki dans un discours à l'Assemblée Territoriale, voyez
comme ils sont épanouis et heureux - heureux de ne rien faire e.~~éP
dan6
que. tu touJtb.,tu
ne v-i4Ue,nt iamad.4, vivant d'expédients',
s'enivrant de bière à la moindre occasion pour bien marquer leur volonté de
participer au développement de la seule industrie importante du Territoire
la Brasserie.
tu bidonv.<.Le.u
Merci TAU HERE pour tous les bienfaits que tu as généreusement déversés
sur nos dest1nees, merci pour cette oeuvre merveilleuse qu'est l'Ecole
égalitaire gratuite et obligatoire qui réussit à force de milliards, à déraciner l'enfant polynésien de sa propre culture, à le laisser sur le bas-côté
de l'autoroute du progrès à regarder passer toujours les mêmes ••. Un élève
sur 10 en Polynésie bénéficie normalement du système scolaire ••• Merci pour
tout cela, merci.
Merci aussi TAU HERE pour la justice sociale que tu as réussi ~ imposer
aux responsables politiques suppôts des classes privilégiées. Cet ~npot 6un
te. 4e.ve.nu QuA. 6e.lon ton bou66on PauR.. Viioud de.vait e.n6in üai4e. pUe.4 t'e.6601{
n,Ûlc..a1. !.luit tu ptU6 4ic.hu, nous avons le plaisir de constater que plus personne n'en parle et que les choses demeureront en l'état •.. jusqu'aux prochaines promesses électorales. Il faut bien que les riches s'enrichissent,
il ne faut pas rêver ..• et pour que les riches s'enrichissent il faut bien
que les pauvres paient, il n'y a pas de mystère. Merci de nous avoir révélé
cette dure leçon de réalité appliquée.
Et c'est ainsi que le SMIG est passé à 31 028 Fep. Merci pour ce SMIG
qui permet à une famille moyenne de 7 personnes de ne pas crever de faim .••
ou presque.
Merci aussi pour les nombreuses conventions, subventionsp aides, fonds
spéciaux, concours, interventions " prises en charge, dotations dont tu nous
fais cadeau pour entretenir tous nos services territoriaux et éviter ainsi
d'instituer l'impôt sur le revenu qui déplairait tant à tes meilleurs adeptes,
Merci aussi de nous laisser croire que malgré ces conventions c'est toujours
nous qui dirigeons. Quelle grande délicatesse, tu nous enserres dans tes
bras chaleureux comme la prison enserre ses pensionnaires, mais la soupe
est si bonne pour quelques uns ,
Merci aussi pour la vigoureuse économie que tu as aidé à mettre en place.
Avec 36 m.<.Le.iMdI.l d'impo/rXa.tion6
e;t 800 milUon6
d'e.x.po,1z.;tatiOn6 de. p4odu.Lt.6
toc..aux., soit une couverture de la balance commerciale de 2,2 %, tous les
misérables pays du Pacifique peuvent vous envier, grâce à toi, Père de toutes
nos félici t s, Merci au passage POUlt ceux à qui p4Q6Ue. ce .6!d.6,tè.me.. ceux qui
empêchent le Territoire de se développer, ceux qui se battent pour conserver
tous leurs privilèges, ceux enfin que l'on va retrouver dans ton comité de
soutien en 1981.
ê
Et tout cela concourt à maintenir les valeurs bancaires et la qualité
de la vie d'une minorité qui t'est toute acquise. Quant au reste de la population, TAU HERE, elle s'interroge sur son devenir.
y a-t-il
une. ptac..e. poUlt te. maoh,{. dan6 .ta 4,oc..iUé TAU HERE ?
Il suffit de regarder autour de nous pour connai:tre la réponse. Les vraies
valeurs, la vraie qualité de la vie plynésienne, c'est .ton !.ly.6tè.me. qui te.6
a dét4uites et à la place tu as installé l'argent et le profit individuel
comment dès lors s'étonner que dans cette civilisation matérialiste, L'ARGENT
TUE L'ARGENT POUR DE L'ARGENT!
1A f'AANATE NUNM
8 - 14"0 TIUNU
ITE PORITITA A TAUiiJ
Ua faahiti 0 lA MANA TE NUNM i te parau no te pontlta e arataihia ra
e Taufa tane i roto i te hoê veà hepetoma (N° 12). No te mea ê, e parau tià
anae to roto i teie veà, ua riri roa 0 raufa, e na roto i to na riri, ua
haap ia i te hoê parau faa-ite na te mau rave,ohipa 0 te Federat ion,o te mau
synd icat no Por inetia,
,','
v '
,
Eaha te huru 0 talna pahonoraa ?
Te pahono ra ane i 0 Taufa.i te mau ui raa maere a lA ~,W-lATE NUNAA i nia
iho i ta'na poritita ? Aita roaltu.
E mau parau aoaoa anaè tei papaihia i roto i talna parau faa-ite, e mau
anae i te taata, i na t i.â e piti 0 lA MANA TE t\TUNAA, te parau
ia no te iri, te parau ia no te l'ouTU,e te parau no te huruhuTU taa. A tae
hoi e Tauia tane, teie te hUTU 0 ta oe poritita. haa-mauhia i nia i te parau
no te rouro e te iri 0 te taata.
pa rau faa-hapa
Aira 0 lA f'1A:NA TE NUNM i faa-hapa-na i to oe hUTU taata. Te faa-hapa nei
ra. ia oe nÇl roto i to oe tiaraa poritita, e te tiàraa paroru rave ohi.pa.l
te mau uira i nia i na tumu parau e piti nei aita ia oe i pahono.
E mai te peu e, teie ta oe hUTU haa-paariraa, ta oe i rave mai a 20 matahiti i teie nei i ta oe mau rauti i roto i te taatiraa paroru rave ohipa, e
i roto i ta oe pupu poritita, 0 te turnuihoa ia i ere ai te (Autahoeraa) 5 tià
i te apooraa rahi i te matahiti 1972, hoê anae tei t.oemai- i te matahiti 1977.
Auae 0 .JackyGraffe i mau faa-hou ai oe i nia i te tiaraa mero apooraa
rah i tera pa i te parau papii. Teie Ihoa ia te hUTU 0 ta oe por i.t ita ,e poritita
topatar i ,
1 te pae no te rave ohipa hoê a huru te haere atoà ra i nia i te eà 0 te
topatari.
Te vai nel l tei~ mahana te mau taatiraa paruTU rave ohipa 0 te faa-haere nei
i mua te parau no te ONA e te rave ohipa manahune, a ite ai tatou i mua nei
i to oe puai i roto i te parau no te rave ohipa i roto i te tuhaa e toe nei.
Ua faa-hapa oe i te moni avaè a na tià e piti
Hoê tià aufauhia e te fenua nei.
Hoê t ià aufauh ia e te hau Paran i .
0
lA MANA TE NUNAA.
E tuatapapa ra tatou i te.iefaa-haparaa matamua.
1°) No t~ie taata e aufauhia ra e te fenua nei. NA OE HOl E CHARLES, l HAA MARAA
i talna moni avaè na roto i te ohipa 0 ta oe i rave mai te matahiti 1960 e
tae i te matahiti 1970. 1 te mea f te faa-hapa 'ra oe i teie huru moni avae,
a faa-hapa ia lA OE IHO inaha e ohipa teie NA OE IHO.
-l taua tau ra 1960-1970 aita roa'tu oe i turu i te feia rii rii,te feia
rave ohipa ta mahana i aufauhia i te hoê moni ~1IG haehaa roa. Ua ara noa
oe no te rave ohipa a te hau (fonctionnaire) mai te mau orometua haapii tamarii,
te mau utuutu mai, te mau rave oh ipa aufauh ia e ..
te a,.fatat'iC) te fenua-ne i .
_;;
. ..... "',.' ~,~
~ ~.:. ;.,
No te aha ? No ~~ m~a e ohipa 6aaauhia ~ o~ e ~e hau Fanani. Eita te hau
Farani e nehenehe ia rave i ta'na tamatamataraa atomi mai te peu e e patoi
te mau rave ohipa a te hau, e tià ia ia haa-fanao i te mau rave ohipa a te
hau, eiaha ratou ia rave i te mau raveà no te haa-maramarama i te nunaa
manahune.
,
:
..
E pai e TAUFA ua ~o
~a o~ ~ PEPE HURIO ~ ~o~o ~ ~~ ~a a ~~ hau F~ni
ia nehenehe i te hau farani ia rave i ta'na mau tamatamaraaa atomi na roto l
te faa-amahamaharaa i te nunaa maohi. Na oe i faa-amahamaha i te nunaa rave
ohipa. Ua roaa te moni rahi i te avaè ia mea mâ, no to ratou faaea muhu ore
noaraa.
2°) No teie taata aufauhia e te hau Farani, hoe â opuaraa, na to oe hoa "TAU HERE"
o Giscard i haa-mau i te faito moni avaè. Mai te peu ê, e ohipa tià ore teie,
a faa-hapa ia I TO OE IHO HOA HERE NO TO OE HAU METUA !
3°) Ta oe poihereraa i te feia rave ohipa manahune, e ohipa api roa teie. No
te aha oe i rave ai i·te eà 0 te parururaa i te feia rave ohipa rii rii ?
No to oe topatariraa i te pae poritita i te matahiti 1977 ra ? Ua p~a~a ta
o~ mau m~o ~av~ ohipa a ~~ hau, ta oe i faaarnu i te matahi ti 1965 ra, i te
pae 0 Flosse e i te pae 0 Francis, teie te tumu i opa ai i te pae 0 te feia
rave ohipa manahune.
Haa-manao na oe i ta oe haa-putuputuraa i Paofai i te'avae hou te maitiraa
no Mati 1978 no te tiàraa depute. Eaha to oe'tairaa reo : A MAITI lA JUVENTIN
A MAITI rA MACO.
A tae hoi, ua tiro ia oe i teie mahana ei tamarii dtare. Ua.~o
I?~I?~ h~o
~ Mto ~ ,t~ ~a
~a U
a t~ pa~ ~ahi.
Te pae rahi 0 ta oe e faa-ino ra l teie mahana ma te parau e, aita ratou
e faa-tià ra i ta oe mau opuaraa ei maitai no te nunaa rave ohipa manahune.
o OE ANAE TELE E ARO NEl l TE 29 MERO.
Te faa-hiti ra te pae rahi e 20 0 ratou, tei
roto atoà ia i te pueà,
te MO noa nu ~a o~ ,la oe. Dto.
Haa-mau te (conventions collectives) i roto l te mau raveraa ohipa e ohipa
maitai roa. No te aha oe i patoi ai i te haa-mauraa i te (conventions collectives) i roto i te C.P.S. 0 ta oe e peretiteni ra. No te aha ?
E TAUFA a faaea na i te haa-poiri i te nunaa rave ohipa. la rnaramarama
te feia rave ohipa e rahi Toa'tu ta oe tonatariraaa.
Aita atu ai e TAUFA, TAUI ROA te faa-tereraa 0 te fenua, üaa-tupu ~ t~ hoê.
6aa-te.~e.~aa.
tiamâ hau manahune.a de.hia.a.A._ ~~ taata ~av~ ohipa maohi , ~ nia.~
ta na tiana.ataata.
E p~u api 6au6aa ~ahi no ~o~o mal ~ t~ mo~u no Maupiti, a ta
TA MANA TE NUNAA e. puhana atu na ~oto i ~~ ve.àhe.p~oma ~ mua nu.
14 juin
_---;]
---_ ..
[_._-_._-_.
$I\lIG ET
PO!lVOIR D 'I\CHAT
Ains~ don~ la ~~IG va crever le pl~fonct des 30 roc FCP le 1er juia.
exploit
1 II va passer a i.n s i ~le 171 F à 179~01 F de l'hcU1~\~ soit
s" J ., -. re meriaue l dl:' 31 028 Fer.
(!1.H:'t
s e réjouissent,
ils vont d so rrna i s rouler
sur
Cama rad es , avant; même d'avoir touché votre neuve au
sa La i.re les J Jil3 F suppLêmen t a i res que vous t cuc here a auront déjà été
d~pcns6s daus les hausseE diverses qui sont intervenues depuis le dernier
SH.1G = le gaz , l'essence,
l'êlectricîté~
la nour r t tur o , faites
vos comptes •• ,
el. \1OLI'3 d épas sez largemtnt
les j 383 F que le pouvo i r vous accorde d.
géué r eu seme nt 13._ r e t.a rdemeu t ,
(tUi~
(OIlS
JI~!3
11 o r , Hélas
p ro l.ê t e ir-es
un
ê
:,!l~ra
Ca~ si le~ gros capitalistes
du p6trole, de l'essence
et du gaz sont
auco r i sê s dans le calcul de leurs prix à '~aYl;tic..,i.pe.,'l." sur les f u t irr es augmentations,
vous p ro Lêt.ai re s, on n'anticipe
j ama i.s sur vos salai.res et sur
le coût de 1;1 t1:Î.t..,
on les 1JJta,_t~'l.ctt~e" ou tout du moins on essaie de vous
le faire croire.
Souvenez-vous
du "mir ac.l c" or gan i s par le Conseil de Gouvernement à
la veille
des é1ections
législatives
de 1978 ofr le SMIG est passé de 17 000 F
à 2.'ï 000 F, un [HOtS ap r s, tous les prix ont augmenté à une vitesse
te Il o
qu'ail bou t de !:rois mois J vous en étiez rendus au point de dêpa rt ,
ê
ê
Car 1 Impo rt.ant; n'P5l pas le SALURç,_mais le paUVOIR V'ACliAI et
~lE. Si les prix z ugment en t plus vite que les salaires,
où est
d'une augmentation des salnires
?
Î
.12_E_
Ne s era i.r+i.I P....
IS juste
fl_{,5C.rû...u.é. 6lVt
aussi
le fJIVEf..~L
l'avantage
dans le domaine de s' revenus 6ahte. pe.6e.lt
.ta
f.a. J1J..ch(y~f.Je de.,~ -z'nd_(vÙlu/.\ p.tc..Ltô.t_g_ge. 6uJt fa c..0n..60mmr.LtlOYl.du_
kl{_C!d~_j' Cela al l êg sr a i t d'autant les prix des marchandises
et éléverait
d'autant le niveau de vie des ?etits salaires
qui consomment la totalité
de Leur revenu.
Ne serait-il
pas juste cl 1 instituer un /L.{.gOUJLe.ux c..on.tll.ô.te dV-l ptU.x sur
TOUSles produits
afin d'éviter
que certains
produi.ts soient revendus la fois
ou 14 fois leur prix de revient.
Ne s~1:a.it-i.lpas urgent d'orienter notre économie vers la mise en valeur
le développement de_ Yl.O·6~s_te/').6e6 selon un mode coopératif
où c..haque. tna~!~_Z!te_uJL
__çf.e.v,i.e.)ll;t_Mm ~(toi2!hUMUL\e plutôt que de continuer
à développer
un
prolétariat
dont le seul r8le est d1enrichir un capitalisme
parasite et
et
stérile,
l
Muu.6 "eJ10ll'S de fï.e.ceuo,uL ne. i'tO,~ cCLYilc<Il.acle.6 de Maup,i.:U. des Yl.ouve.Ue!> ~I
i.l'!.té/l_I?.-!l.6Cl n.te.,~ c!(I_ e (I)(fï. f_idte. pOtLfï. (1 b:te.vu·'l. ta hé.,tAoe e.-sJ.J,i.on des a:tûf.lA
de. ,~;((UPUvi«, I-Iotu Ol1e I!--t MeHluCte. èi ta c.O!lll1ll.me. de. Maup;"tL
Tou:t c..e.,ta.
,5c.·'rri_~.XJiUq(L~ __!a fJe~~,Cl{'!l~~ pl7.o~.h({!-ne..
r---
Lf:TïRE OLNERTE À l''lONSIEUR VANIZETIE
~m~SIDENT
SORTANT DE LI ASSEf"ffiLÉE TERRITORIALE
Vol/Le fuc.ou!c--6
d' ouve/uu/u:
de. fa .6e..61.-.tOVl c:.dm-tn-i.A.tftu;-i.ve. .te. 30 mcù ou
p.e.ut.ô.t la .e.oy15]ue. pa..-'taphiU'!.6e. de: é,f_au d' âme. de. votxe PJté6,ide.n.t b-i.(~YI.IUll1e
"TAU HFRE" a. 1!.(I~te.Vl.Ul.JLè-5 .e.aILge.meJu. vw.tJte. a;UenUoJ1 tant ):JOWl ce que. \lOtlO
ave.z d,(_;t qu.e.. pOILIL ce que. voU/.) uvcz orn{.6 de. r.(..i..Jte..
NOI:!4_e-d::t-ei'ld-iol'Jj ___g.}]_uil (1_.1J2.QLLtr. la QI.l(f./Ü~!lf__ aYlYlé~_ QO n/~é c..u;U.\'1!. '..iD-UtC. tnad-tol'll1e.f.fe. e.nvo.tée. f.;1.Ul. .t 1-iJJ1190.t ou/.. .te Jt2.Ve.vw et le courage pol ii: l.Q'12 nêc e s s a ire
pour faire payer les classEs privilégiées et dOnner au Territoire la maîtrise
hudgétairn de ses services.
No t re attente fut La rgemeu t déçue,
Pas la moindre a lLus i cn à e:e grand
projet politique dont vous fOtes avec Dijoud les chantres Les plus émouvants.
Il y a comme cela dans le discours po l i t iqoe de-~_~{g_(~l1ce~
.• , Lour ds de s i gn i:f Lc at ion,
Ainsi donc votre courage politique
s'applique aujourd'~ui à l'op~ration
hRutement Tisqu~e. difficile e~ mfritoire de tendre la main pour glaner dans
19 pac(!e du contribuable français le salaire de nos fonctionnaires des services
t errit or Laux , Quelle p reuve c1e courage et: de t êmé r i t
na,[.J7.e )2aYi?:::L_pal! .tM
aU:'(')I·g_!Lçg_ que._!(J.).. Q~fl.64e-L19Jt..i.v-ii_é.o,-i.êl2..6 .toc.afe.6!
OLle. voiis 6u.-:\;t(-9·i.e.z ngguè!Le"
,'leaMe.nt
sle pa.ye.Jt .•
ê
,
En échange de quoi •.ee.....9.Q!!y_e/Ll1eme.n..t de.
Pa}l.L.6 ,5' i14-ôU'lfl dr_ voJ'.J7.2. ~oc.-LU.;(:é..
Les conventions se multiplieotf la longe se raccourcit Monsieur Vanizette quoi
que VOliS d i s i ez , qui paie dêc i de .
N3i~1 votre courage démesuré
ne s'arrête p as à traire la "vache à lait de
solidarité", il va jusquià envisager d'arrêter pour Le Territoire un "Pla.n
de_ Vê'~~·?Qer.>e.men;tll. Tiens tiens! Le Terricoire n ava i t donc pas de plan de
d€veloppement ? QUElle affreuse rfv~lation! Ainsi de GAston FIasse en Francis
Sanford, de Vanizette en Teariki le Territoire naviguait A l'aveuglette
Heu reu semen t qu' â partir rie J 981
cette lacune i.ni.magi nable se'raréparée.
I.e .tOI.!:..:t -6e.Jt« de~_çfélL(ft.[1_u~_.dévr..tQJ2re.mfal,:t pou/t q_u.{. ?
la
l
Car jus::;ll'ii prêGèHt, s'il n'existait pas de plan~ toutes les actions gouvernementales convergeaient pourtant avec une remRrquable décermination vers
Je ...Q~g1.op)Je.m('.n-t de.s )'2.eU.0 dévef.QJ2pr.-6. N'ya a-t-il pas là déjà, sous j acen t ,
L' amorce d'tin€! ligne directrice, d'une "ardente obligation" qui pourrait rapidement S2 t.ransformer en Plan? Les 200 mill ions donnés à Monsieur Br aud
pour développer la cu l t u re des balles de golf à At irnaono, les 20 millions
prgtês à Le Goff pour les Tissages Tahitienst tous les avantages fiscaux et
aides de t on t es sortes pour f a i re avec du boe.ttA néo-hébtUdai6 de la boite.
nêo- zgQtnd.fti.,u" de la te.c.hroo.e_ogie. aLl,~:tJtalie.nne. et de la main d'oeuvre locale
(qulon commence d'ailleurs à licencier) une boîte de boeuf "made in Tahiti"
pIns chère que celle importée ••. etc ... etc, ••
ê
QU01les perspectives merveilleuses pour les capitalistes ce plan va ouvrir
Car c'est connu, on ne pr~te qu'aux riches. Quant aux autres, ils auront le
c.hoix entee plusieurs SGlutions :
- végéter rtans les îles
- crourir dans les bidonvilles et HLM de la zone urbaine avec
une indemnité de c.hômage, car il faut "faire du social"
que diable
- serV1r de main d'oelNTe bon marché pour enricbir les capitalistes
Quel
pro gr amme
Ho o s i au r Van i.z e t t e
!
o
17
1 lA MANA TE NUf'.u\A NO Mt\UP ITI
r te 29 no ~
1980, ua tupu te hoê ohipa i Maupiti oia hoi te t iavaruraaahia
~e.mer? A~oor~ Ha~ a Emile BUILLARD e te nunaa no Maupiti. E ohi.pa 0 tei ore â
l Itehia l POrlnetla nei. Te tapao faa-ite
e te ara nei te nunaa te feruri nei
te nunaa, te tapeà atoà nei i ta na mana.
'
Teie ia te rata a ta Maupiti j_ faa ...tae
,
-------f()
î
te ApooraaHau,
,
MANA Q PAJO· 1··
TENlIiAA
NO
MAlFITI
(PÉTITlOO)-------------.
Matou. 0 tei tuu i ta matou rima i raro nei f Nunaa. no MaupiliL
ua ani matou i te matou Tavana e ta matou Apooraa Oire, ia ohipa i mua
i te mau Mana'toa 0 Polynesia, no te faaho'i ras mai i roto ia Maupiti,
te mau motu 0 Maupihaa, Manuae t Motu One.
Ua ite e ua taio matou i te Mau rata i raro nei
• Rata nO 25 no te 13 no Atopa 1978
ua hapono hia te hoho'a no teie rata i te
- Peretiteni no te Apooraa Hau
- Tavana Hau no Raro Matai
- Peretiteni no te Apooraa Rabi
- na ti' '+ no te Apooraa Rabi e Tavmna aire no Bora Bora e no Uturoa.
• Rata pahono na te Peretiteni no te Tomite Tamau BO te Apooraa ~ahi nO 615
no te 24 no stopa 1978.
• Rata haati numera 30 no te 12 no Tenuare 1979 na te Tavana Hau i te _au
Apooraa Oire no Raro Matai.
• Rata pahono na te Peretiteni no te.kpooraa Hau i te Tavana no Maupiti,
rata nO 86 no te 29 no Pebuare 1980.
Matou 0 tei tuu i to matou rima i raro nei, Nunaa no Maupiti, te
faaite atu nei matou i ta matou mauruuru ore~ to matou inoino rahi e to
matou mana'o etaeta no te mau ohipa e tupu nei oia hoi :
1) Ua hope te parau faaau i rotopu i te Hau e 0 Hervé i te avae no Tiunu 1979
rue
e amu nOd ai .i te, 6auna,a puha. e. W Mg. mc:U -i
ntthan.a ?
3) No .te. a.ha. a MeJtv.&t .te. haeJte nu e. aM .i ,te. 6au6aa .i' a. OIJ!U1 rni.t.i .i MW
1. t:ue. mau mata ?
2) No tg. aha a HeJlvl
-~-----~-------------
4).No te aha outou i faataere noa ai i te faaod
E rave rahi hoi 0 to matou aniraa.
te p arau no teie mau motu.
Te faaite faahou atu nei a matou i ta matou mauruuru ore, to matou
inoino rahi e to matou mana'o pato'i etaeta no te opuaraa ta outou e ta te
Apooraa Hau e opua nei no Maupihaa oia hoi te afa'i raa i te mau mauauri i
reira. Ue ho.i ta. mtLtou. mau .trumJr1.i MILe e nenu.a. e Mite .i mau. .i .te o.J..VU.
NA VA! HOI' ouroo 1 MAITI ?
Te faaara atu nei matou ia outou e te te Apooraa Hau e, ia rave maitai
1. te nI'lipa.
Ta...D!!.4.hoi oio.i. hiA._~.o
Maupiha.a., Mlu1ua.e. Mo·tu. One..i f{.OÂtl_.{.a Mt;U.Wy~
,f:....:tJ.!,.i Q,,(.
l'---'-~i361~ tll.1ita
no Maupi ti tei ;uu ;~ ratou rin:ai raro i teie parau
---l~~:.~~!
ois hoî. te taatoaraa
0
te mmaa
maiti no Maupiti.
E te nunaa no Porinet ia , te faa-Lte mai ne i to Maupiti e ua tae tatou ~
te hoê raime, e tia Ia tatou, îa horoà La tatou iOO i te hoê f'erur i.raa papu,
ua hope te anotau no te mataüraa, ua hope te anotau 0 te faa-r ii mata po noaraa,
ua hope te anotau no te faaea muhu ore noaraa,
No reira. e te nunaa no Ma.uuiti ia manape i roto l te aroraa, e te amui
atoà 'tu nei 0 TA MANA TE NUNAA i Toto i te aroraa,
E oaoa rahi to te feia rave ohîpa i te iteraa ê ua maraa te moni ohipa (s.1lG)
i te faito 31 000 farane, i te mautaime i mairi ae nei 29 000 e tià hapa.
I
te hioraa a IA MANA TE NUNAA e ere r'oa ia i te maraaraa , e TAPAPARM,
inaha. hoi, ua ma.raaae na te moni hoc 0 te oraraa i te hoê faito rahi, hau atu
â, i te tuhaa 0 tei mmerahîa e te pO e hapao nef i te tuatapaparaa i te parau
o te moni ohipa.
Ua. maraa te moni h00 0 te mau tauihaa huru rau, te ra.i t i , te tihota, te
punu puaa toro, e te vai atura, E rave na ia te nunaa i ta 'na peni tara e ia
tapao i te mau tauihaa e maraa n.ei te hoc e ît e .ai oia , e ere i te maraaraa, e
tapaparaa ra i te h.oo0 te mau tauihaa 0 te atea noa'tu ra. Te atea noa'tu ra
i te pae 0 te morri, e i te pae atoà 0 te t aime,
Te tanne a faa-otihia ai te tapapaTaa, ua mairi e 3 aore 4 avaè, e 4 ia avaè
to te mmaa aufauraa i te maraaraa.
Te hioraa a IA M'ANA.TE NUNAA ia tapeahia te hoo 0 te mau tauihaa
i roto i
te hoê area tairne e ia haa-maraa papû te moni a te rave ohipa rii ...rii. la hiopoà
maiteJùa te hoo 0 te mau tauihaa atoa. Ia'haa~mauhia te tute i nia i te faufaa
a te ON.A..
Tae roa mai i teie mahana aita. e hiopoaraa papü i te hoo 0 te mau tauihaa
atoà.
la tapeàhia te mOllihq_o0 te tau~
te tapaparaa.
e nehenehe ia parau e faufaa ...hia
o
1·5 - .21 iuin
-
1 MAlPITI
Il
: PREMIER AVERTISSEMENT
encore jamais vu : un c.oYUe1.UeJLde gouveJUteme.n-t. enJ-i.i.e,
expuU~ d'une Ue de Polunf.6ie pall. tou:te la. populltÜon. Motif
Ca ne s'était
~tVtdR
ra8-1e-bol.
~!. Emile Buillard doit encore à l'lleure présente méditer sur l'épopée
peu reluisante qui s'est achevée sur l'aérodrome de Maupiti le jeudi 29 mai
de l'an de grâce 1980 par le r-éemarquement pitoyable de toute sa délégation
habituelle politico-agricole
venue encore une fois tromper la crédulité du
mondeagricole polynésien.
Eh ! Quoi ! Et si le peuple pelynésien commençaitde se réveiller
de
cette Longue torpeur hospitalière et si agréable. si S04"V.ent
louée par tous
les exploiteurs qui ont abusé très largement de cette partîculari té de l'âme
polynésienne: son sens de l'accueiL
me
Et -4,L l.e& Polttnl.lli.en.6 ~Qmme:nWe.nt d'en. avobL maJLIr.e d'
COY/4,Ldé.tt.U
IlOrrme du .imb€.cUu .6ympathigue& et -4.4 gen.ti.t6 ? Et s'ils commençaientà se
lasser d'organiser le t amaraa habituel, les couronnes, les colliers,
les
tifaifai
et le reste pour le moindre s.ous-préfet de passage ou pour le moindre
hommepolitique venus pour les tremper une fois encore •••
L'affaire
ici est d'une gr·andesimplicité.
Il existe au large de Maupiti 3 îles;
Maupihaa (Mopélia), Manuae(Scilly)
et MOtuOne (Bellinghausen) appartenant au Te~ritoiret rattachée aux temps
jadis il Maupiti.
Il n'est pas inutile de préciser que l.'e~ptoUa.:U..on de Ce6 Uu a. Uf
conUle a..la. "CO"Pag.ur. FJtaJtea..ûe de TahU;,i". c.' eAt-à-diAe à Mot14,{,ewt HeJtvê.
i.e 1e1l aoiit 1949 et. c.e. poUlt Me dwr1.e de 30 a.n6.
là encore d'un des nombreuxexemples de dilap~dation
du pat&{au pJtoM.:t de quilque6 cap~teA
bien en c..oWL6••• Examinons
plus en détail la transcription du 23.novembre 1949 volume 345, numéro 59
de la Conservation des Hypothèques. Elle stipule que la c.oncession d'exploitation des îles précitées était ac.c.o4dée pOUlt 30 anh
~,Leu4 HeJtvé pOUlt l.a
.6orrme d.éJr..i.6o.iJc.e de 22 500 F pail. an. Merci pour hd •••
Il s'agit
mo.üte public..
au
Cette ceucession arrivait donc il 'échéance le 1er aoû.t 1979 et le Conseil
Municipal de Maupiti adressait un an à.1 'avance, le 13 octobJte 1918 u.ne .le;t:tJr.e
au pJtl..6iden:t du c..orn,e"U. de 9ouvW1ement pour demander
1) dans l'immédiat le transfert de l'exploita~ion
des trois îles à la commune
de Maupiti.
2) à terme l'affectation
des 3 îles au domaine commun~l,deMaupiti.
Aucune réponse directe. à, cette pretare re lettre sinon lJ!!..J!.ç:.CJ1.6~ de JLéc.e.p:tÜm
de. .ta. COlr,"~~ion
PeJulIMw.te d.a.té du 24 oc.:tobJte 1918 e:i:. une !e;t:tAe cUr.CLIl.aJJLe
aux Ma"Ur.e6 _ de. U:twwa. BoJra-Bo.!'Ut e;t Mau,pLU- provenan t de la Subdivision des
Iles Sous-le ..aVent et expliquant aux mairea qu'à ce jour les 3 îles n'étaient
affectées à aucune commune.l êtte. lettre demandait donc aux 3 conseils municipaux destinataires de prendre une délibération donnant un avis favorable
à. l' affectatiml des 3 îles â la commune de. Maupi ti.
Ce qui fut fait
rapidement» les municipalités
répondirent
favo.cablernent•
.~e CQ.r.;,&rf.-:fJMwÛ-~E.f!!: de U~ti
pouJt_,6t:t rM-t._12ltU ceLte d~MbéJltN'&QR
.t~.
6 a..vJti.&.. 191'l. L'affaire était dès 101"s entre les mains du Conseil de Gouver+
nero.eni::. Ih.Lis ••• plus rien
Un mois, trois mois, six mois, toujours rien •• , !
0
Le Ier août 1979 art'i va, la concession de Monsieur Fl'..ervé
pri t légalement
fin et: la popul.atLon de Maupiti constatait qu1en dépit de ceLa, MOM..te.Wt. HeJLvé
cotLtLnucti:t.Jlf!-é8.al..eme.t1t e.1! eOmpagfÛe de MOM-?e.t.()t Meltv..w d' ti'_xploUflA eu 3 Uu.
En janvier
1980. la population de Maupi.ci demande li son maire de descendre
il. Papeete pour xencon t re r le Vice-Président et hâter les choses. Commebien
d'autrea Folynésiens de petite volée, notre maire fast traîné de bureau en
bureau. de service en se rvi ce et rencontre finalement Paul Bourgeoi s le prestigieu.."C ehef de cabinet du Vice,n'Président"t ouj oure très occupé".
Le Haire rent.re à Ms.upiti et narre à ses concitoyens les mille et une
manières dont l'administration autonomiste avait uIJ6 pou.r lui faire perdre son
temps, son courage et sa dignité de premier magistrat de Maupiti.
ie. 29 M-v/tleJr_ 1980. une leU!te. br.ù ma1.adMLte du. V..i...ee-PJt~..tdent annonce
froidement à la population de MtlUpiti qu'un projet de centre cl 'enfants pr-édélinquants est à l'étude sur l'atoll
de Maupihaa en foi. de quoi aucune dêc Lsi-on
ne pourra être prise concel~ant les 3 îles.
C'est alors que sournoisement le uras-1e-bol" s~in6inue dans l'âme de la
population de MaupitL •. paS le "f i u" de Lartéguy, mais l'impression confuse
que les "gens au pouvoir" poussent un peu.il.oi.n la mauvaise plaisanterie.
Assemblée générale de la population sur la place publique, eOnhtitution
d'un
MJ1!l..t1:.J!..gp"u1a,.{jz.e~
te..ttJte aLt. Co~.~,U: de Gouve1U1We.n.t dw_c_miôe en demeuJte.de
Jtépof1d-'te .ôOIUs quinzaine,
tJtaJ'l;!)m<Ab..i...ond' une pé:tU:Â..OY1 b-ip,née. PM :toUh .lu cUol{en.6
dfl MaupLti en âge de. voteJt : 364 .ggna.twz.e-6 et mi,oe et! demeWLe de ne. p~ be
p.·té.HJU':e.A .6Uft l'Ue
avan.t d'avobL donn~ une.. Jtépotl.<Se .n.avoJta.ble.au. P10blème pObé.
(Ces textes sont parus en français dans la presse locale le mercredi 4 juin).
c'est alors que tel Zorro. Emile Buillard est arrivé avec dans sa besace
~e.6 ea.ioleJd.J!A h.ab-Uu..ett~
Wt Edit
ol.41l.doze/(.. pM U.
pour amadouer les populations agricoles des îles :
un ~
.tJu:tcteU/L paIL .tà.•• Ces bons sauvages de
M.aupiti Be laisseraient
bien avodr une fois de plus •• Hélas, cette fois-ci
ça. 1.1. ta pas marché et. MOM..tewr.. te COnlle.U1..Vt -4uiv..i... de ba pet:Ue coUJe.po,u..tic.oagni;,ote
a. éJ;é Jt1..el!IbaJtqué -4UJl. t' aV-<.ol1 qui ~e.na.4w
gtoil-te et -4a.n4 pangc1!b_
0
MOl'alité. de cette fable.: Monsieur le Conseiller de Gouvernement, puisque
cette mésaventure vous faire comprendre qu'il est difficile
de tromper tout
le monde longtefli's et qu t,{l~
qJtand tempb de dannefl. aux lÇlopula;Uqtt& JtuJu1.l.u
du u.y, d'.~u
JtéPOMe4 que VQ-4 jQcÛQu:X. habLtu.w. qui n'engagent à rien
et qui 't~mhant en panne rapideme·nt.
la Mana Te Nunaa
7 juin 1980
..
..'.
1 MIGRATIONS ESTIVALii]
e,
Il en va des missions comme des cigognes, elles vont~ elles viennent au gré
des saisons. Pour les missions locales, nous pouvons affirmer après une étude
statistique poussée de leur fréquence dans l'année qu'elles sont des missions
toutes saisons. Elles se produisent au gré des nécessités budgétaires ou des
opportunités conventionnelles. En un mot, pour chercher de l'arg~nt à Paris'
il n'y a pas de saison, quitte à braver l'hiver, nos valeureux conseillers'
territoriaux se sacrifient pour'notre bonheur.
Quant 'aux missions venues de France, elles préféreraient plutôt et c'est
bien normal compte-tenu des conditions climatiques plus favorables, la pêr iode
actuelle entre le mois de juin et celui de septembre.
Mervei:lleuses missions qui, se penchent avec soLl i.cdtude :~ùr"l~s malaises de
la dad$eusè du Pacifique tandis que nos missionnaires se pené~ent qvec gourmandise sur le portefeuille du contribuable français.
'
Nous venons d'assister au passage de deux missions du ministère de t"Education
une mission "lourde" conduite par un inspecteur général Monsieur Toraille comprenant 5 personnes et une mission "légère" de Monsieur Dast.e chef de cabinet du
ministre et comprenant une seule personne.
Nous avons appris que ces missions étaient venues prendre le pouls de l'éducation primaire et second aire , étudier nos problèmes, proposer. des rappo rt s et, ,
des solutions au ministre' de l'Education qui décidera.
, ,
Tiens~ Tiens,' c 'est ~u'rietixça!
l' Educ.a;tjCoY!.Y!. , e.6i~,efte. pM: i.âl.é.,:~ilièJteiie/ J"":'_'"
c.ompétenc.e. teJrJtU:OJU.ate. ? Au secours Varri, ton srt at.ut fout, Le camp .• On viole' nos
t
prérogatives,
on empiète sur Les maigres plates 'bandes qui jrous
,r,estep~,~
':"~..'
.
,'.... ',';.',:',
,
}'>
"
. ~é quoi!
Monsieur Emile Vernaudon vous, sj~ rapid'e, dêgadner se..1on,:;vo,~r,e'
: dev Lse désormais célèbre ""Je'tire d "abord , Je d i s'cut'eensuite',J~.,
VotrE(':giite:riee-"":
" ";,,
est inquiétant. Le minist're expédie deux missions pour enquê cer. sur la santé' de
l'éducation en Polynésie et vous ne sortez pas vos colts ?, •• à c.roire Q\1e_.
Les
nombceuse s conventions signées à Paris paralysent Las réflexes:,.
.â
•
Car enfin si certaines choses ne vont pas dansr l 'éducation en Polynésie"
qui mieux que vous pourrait le savoir puisque vous @tes le ministre polynésien
de l'éducation. Est-il besoin d'une "mission lourde" pour savoir ce qui ne va
pas ? Et si vous avez besoin de techniciens pour vouis aider à trouver des solutions, c'est à vous que ces technicien$ doivent faire leur rapport, pas à
Monsieur BEULLAC.
Héla Emile, tu te rouilles ! Il est plus facile d(~ faire des remblais illégau~
à la Pointe Vénus que de tenir tête à Christian Beullac. ! Et poUJttant C.'e6t
.t' fduc.dÛon
de6 en6a.n,t6 de PQlynul.e qui. M~ en i eu et qu'on a.ba.ndonne en toute
r
autonomie inteAne ent4e le6 m~
d'un ml.nl6~e. t?~ie~
Courage Emile, repre~dstoi nous te soutenons.
Bien sûr, nous savons que les problèmes d'éducation ne sont pas simples
et,qu'i1 est plus facile de recruter des gros bras pour éduquer les ,jeùrtesdes
communes que d'élaborer un plan éducatif pour la Polynésie mais tu es entouré
d'experts éminents qui ne demandent qu'à travailler. Mets-les au travail au lieu
de suivre les directives de Beullac.
,
~
,
Courage, Emile !
[TRfSTE TAUF~
Ainsi Taufa repart en politique
Il va soit disant rencontrer en France Michel Rocard et les centrales
syndicales au cours des deux mois qui viennent.
E;nfin Charles t un peu de sérieux
En ]974 tu étais sur· le Territoire le mandataire officiel de V.G.E.,
tu as fait campagne pour l'Uiet tu veux rencontrer aujourçl'hui celui qui
demain peut-être sera son adversaire. C'e4~ p~ Roc.aAd qu'il haut qu~ ~ Aenc.O~e4,
Co'ut G.v.,c.aJt.d ! Tes électeurs de ]974 ne comprendraient pas.
Et tu veux rencontrer les centrales syndicales ? Quelles centrales syndicales? Elles savent toutes que tu as fait voter Giscard en ]974 alors qu'elles
ont appelé leurs syndiqués à voter pour Mitterrand. Eii~ ~ave~ ~O~e6 qu~
~.UJ;,(queme.nt tu Y!~ Jt~p!Lé.6erl;teA._J'.Jf..u6 Jti.e.I1.lo que les autonomistes ont volé ton
champion Giscard et qt.(.~ .6lincüc.a1.e.me.I'lX i~ pAac.u~u..6 de. dé.c.Un u~ amQAcé.. Une
seule centrale pourrai t t'intéresser mais elle est financée pa,r les patrons,
c'est la CFT (Confédération Française du Travail), le sYlldicat jaune qui,
entre nous, ne représ~nte rien.
Si I;.ucrois que c'est comme cela que tu vas enfanter le parti travailliste
de Polynésie, tu cours à 1 "avor t ement certain. Une seule solution pour toi si
tu veu1( désormais défendre le socialisme et l'autogestion, c'est lA MANA TE NUNAA.
[
l'EnERGlllE ----------------------------~--------------------------~
nUeLEAIRE
VOTRE
confORT
DE DEmAin •••
,----'_
._--_._----_._. ----.,
•.1LNENTIN, TE FAAHOr ATOA RA OE
1 TE TIARAA DEPUTE ?
.L,eeLt mata.!wlU.a.Ihoa. e ou,to~~...te.na olûpa 6aa.hoi i... .:te. tiaJr.a.a, ua maiti
te nunaa ia outou i teie taime te hinaaro nei e faa-ho i i te tiàraa •. Ua hape
ia outou i te faaôraa i roto i te 1I1ai
t i.raa , a faaea noa i rapae ,
Eiaha e opmli iria noa i te opani 0 te piha toroàp a rira â te nunaa i
te aufau i te mautute api, no te aufauraa i tera mau opani parar i ..Te faahiti
ra te vea no te 13 no t iunu i te arepurepuraa i rot.opu i te mau mero 0 te
amuiraa 0 te pae rahi , e te tumu 0 te hoê ia rata 0 ta Juventin i faa ...tae i
te faa-terehau
no.te. na.a.-ile. ,[ .te. ma.nao .twr.u. 0 .:te. amu.ûtaa. Q .:te. pae. Ir.alyi, )._
.te. opuaJI.aa :ti..UaJtaa mo'!b,._ ENn~EPOSE. hape. a..:twut JtCt .te. 12ru2a.i..Jr.aaENERPOL.
Tera te Tiri 0 te mau tià\ 0 te Ba Api aita atoà hoi ·to te Ea Api i faa-itehia
i te papairaahla 0 teierata, tera te titora.a.
U. ha;u e.. Juve.n..tiI1. e..i..a.hfL!~..va.vahi,[
te. opan,[.1 a. .topa 6aa....hou a .:te...:tu.:te..
i.._}:!-la.i .te. .tua.' 0 te.. nuna.a..
Mahanapi.t.i hora 7 i te po.ipoî te haruru faa ....
hou nef te topita i
Moruroa na roto i te faa-hi.t i.raa a te taatiraa paruru i te Natura (Green Peace)
no Aotea Roa (NewTerani). Eita rea te hau Farani , e te Nuu Farani i te mea
taua roa i te nunaa e noho ra j roto Porinetia. Na roto i te onoono rahi a te
hau Farani, e na roto i te aroraa a te taat.iraa Green Peace te ite nei ia
tatou, e ere te nunaa maohi anae teie e àro ne i i teie ohipa tanatamataraa
atomi. E tia ia i te nunaa manahune i te faa-Lte i to na manaopatoi i teie
mau opuaraa ta te hau Farani, ua roto i te àroraa por i.t i.ta ,
[ AlTA E AVPF. AlTA E TE~E 1 .
Te tere nei te mau tià 0 te fe~ua nei i te hau farani, avae ra te reva
atura, avae ra te tere faahou atura, tai piti, tai toru, tai maha ia tere i
Faran i , Aita ae îhoa ia te;[ PaIl.M te apOOllaa fLaM a ;te nel1ual1u.
Na reira atoà hoi te mau faa-tere hau, avae ra e ra mai, aita atura avae
i ere i te terehia mai
faatere hau no te pae haa-piiraa, faa-tere hau no te
nuu~ faa-tere hau no te faa-etaetaraa tino, faa-tere hau no te faa-ravairaa
faufaa.
1 te pae 0 te mau tià 0 te hau Farani, te tere mai nei no te hiopoà,
i te faa...
ohiparaahia te moni a te nunaa rave ohipa no Farani, 0 ta te mau tià
o te f enua, ;_.telle. l10a ae. I1U e tapa/tU.
la tere noa'tu te mau tià 0 te fenua nei, e tere ia no te
taparu i te moni , no te hoo atu i te aià 0 te nunaa manahune ,
E FLOSSE', A FAAEA E ·RrRO AU
l TE OHITI 1 TO GE TARIA !
Aita roa ra 0 Dijoud e au ra i te ohipa e ravehia ra e Flosse, na roto
i te opuaraa papa ture (autonomie interne) e te maere atoà nei 0 Dijoud, e
papa ture 0 tei àro uanahia e Flosse i mutaa iho ra.
Ma.-i te. mea fLa, a.i.ta 0 Fto~~e. e a~o
6aa-hou Ila i te teJte.Jta.a.po~a
a
te mau ua 0 te. MU .:FMani
a G~ c.aJc.d.
Te faa-hiti ra 0 Dijoud aita te rahiraa 0 te mero R.P.R. e tu faahou ra
1. te manaQ 0 Flosse, aita atoà te vetahi mau mero 0 R.P.R. Tahoeraa Huiraatira,
e tü faahou ra i te manao 0 Flosse. Te tupu neî ia te umeumeraa i rotopu i
te R.P.R. no Farani e te mau mero 0 te Tmhoeraa ffuiraatira.
Te parau atoà ra 0 Dijoud ê ~ te papa ture ta Flosse i ttnlatu i mua i
te hau Parant e. papa .tuJte. 110 te. 6aa-inuYlheJtaa. i. te UamaJLa.a.a PotUl1eUa.. TeM
pa.L .tiamâlta.a. 110 te mau__Q}J!, Eiaha te t i amâraa no te nunaa rnanahune,
E Flosse ua to to oe taria ia Dijoud ia tamau noa â oe i te faa-turituri.
1 Paris ua ite roa ia oe i te parau 1:ahiti,area i fLoto i te apooJta.a.Jta.hl
g te 6enua I1U, e pMau .<.a. oe l1Il )[.Q;(:.o i .1~eIle.o Upee..
e apooraa rahi ihoa
paha ia no te hau Farani.
T.I
"1..
1
.-. _ ~':•• f'J'.,
l,',
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.',
"" .. ' ,._r
29 juin - 5 jui 1
°19
Jeudi 26 JU1n arrive en discussion d~vant l'Assemblée Territoriale
oceasion, rA MANA TE NUNAAtient à rappeler
Ba p08ition ~t les questiong de la population ·de Maupiti restées sans réponse
depui.s 'bient8t deux ans.
1 t "affaire de Maupiti.". A cette
,
Trois îlots Maupibea, Manuae et Motu One à l'OUeœt de Maupiti appartiennent
au Territ0ir.~ ils ont ·'tl cédés pour @tre exploité. pendant trente ans à
Moneieur Be~ pour III SO'IDIDê ridicule de 12 400 FCP'P par an.
La convention lillntMontti.u'!"
Rerv€ au Territo·ire est arrivée à échéance le
1er août 1979.
F,vmilM quuÜIW : .EPt;.cll4u.o.i C,U Uy cont.ût.&4W"'g.U.u "illlgdeme.nt."
00· MDfi§'f.eu& flf/tVl..1. Est-il tolérahle qu'un patrimoine
public, spolia légalement pendant trente ans aux conditions que l'on sait,
continue d'être spolié en toute ill~galité au profit d'une per.oune privée?
.rCê.tu. txplqitlu
J=~f1: ~j~~
a
à:f=12~~!.n;~~d~n~O~!ietL
procédure normale de transfert de. tles au domaine·eommunal, alors qu'ils
oot toua to16rf (autonomistes comme 'UOR) cette exploitation·par le capitaliste
Bervé.
La population de Maupiti duns sa totalité, pg4=de4~U4 ie4 Qption4 politiQutA
s'est rassemblée sur cette question du transfert des trois îles
l la commune car il s'agissait à l'évidence de l'int'rlt général.
pB4ti4ane4,
Noua demandons aux élue du Territoire :
1) de, !J.Uld.tf. {MW" a.l.lg PQwl4t{,Qn
ma- l la C:OIIIlUne
de 'Maupiti lee
2)
ds:.,MAApi.ti et d'affecter aujourd 'hui
droi·ts d' exploitatien de ces lles.
&lIwt 4. lA cQImIUle,de_J(gupiti .tU moqw ·JttatfJtieLf et M.na.ndw d',,"
!KI,en v4ttut au ~64t de toU4~ ~e graDdes facilités oot·été accordées l
de oombreu.ea personnes priv~e8 (subventions, prats sans iotérate, d'grêvement d·imp8t •••• ) ne pourrait-on pas en faire autant pour une collectivité
Q01IIIlUnale
?
un voeu de. .tlu:w.46elLt; du .tJw4 Hu au domaine CQrnrzwt4(. de.
Mgupiti et de le transmettre au'conseil d'état seul habilité l statuer en
3) d'fme.tt~e
la .. tiare conformément
l la loi.
Ainai la volonté populaire et unaoime de Maupiti sera respectée.
la Mana Te Nunaa
25 juin 1980 .
~~i~~
MONS.!ELRLE JOURNALr~E ]
Nous en avons assez de vos argumencat Ions spécieuses ! Dans' 1!édition des
"Nouvelles" du 20 juin vous avez fait para~tre la lettre de Nonsieur Sabatier
au président de la Chambre de "Commer
ce , accompagnée de conanentad.res que nous
Jugeons inacceptables.
Voilà un haut fonctionnaire
responsable
du Service des Contributions qui
part en dênonçant; les injustices quotidiennes dont sont victimes les petites
gens de notre pays,
Eh "bi.en le scandale d'après vous
c.e ne. ~QY"t..t 12...a-ô Ce.6 <Ü:liUA!&~i
.D~t.te
~/.-,t de..lr..Yi dtnonc.v..i. Vous avez de la justice ~tonsieur le Journaliste un sens
quelque peu perverti.
ajoucea j. J ..<..n.fiâm..J&..,
Mais vous ne
vous contentez
pas- de peILveJI.siot14
vous
En (~ffet, cl' après vous ce haut fonc t ionnaf.re n'a aucun droit à critiquer le
régime fiscal polynésien car il en a bénéficié trois ans. Ah ! le bel argument
A vous entendre, tous ceux qui actuellement hénéficier.aient de telle situation
du 6a.1..:t sk_!eg..M.. ~ompêtencu e,t de. .leU/{. aamna«M ni auraient pas le droit de
critiquer
le système. Et commentdonc 1
6!{6:[1~'lg._
..~gtUXA..:t-il de. t'lo;tlte. 6aJ...t.J
Ou a-t-il été institué au contraire pour museler les plus vils et les plus
égoïstes '1
s:.~
Vous aimeriez tant que ces fonctionnaires-là se taisent. Ce serait si praçique ! CM dè..o :~
c..omment ima.,g-tYl.ell. gue .tu p.f.U-5 e.xpl.o:.UéA lu alM démurt.iA '
ie.6 p~. dj,pOUJtVW.i d' équc..aX1.on .rd de. C.Ue.tWl&_-5,~t.
Ce serait alors le
silence et l'ordre de la classe po s'sédant e , te.llement moins dérangeant que ces
rappels à un ordre plus juste et à une société plus respectueuse de l'Homme,
de ses droits êcononrîque s et socLaux,
Et bien non. Ces fonctrîouna Ires-Lâ osent
parler v
Et Jt.L6guVt leU/!.. q.veru)I. pJtQ~eA5.tQnt1.eg., ce qui est nullement votre cas,
Et déItOt1.c.~
la loi des riches,
Et R._1t.ê.voUm contre le sort réserv-é aux plus déshérités,
Et ltég{ameA l' impÔ.t <5'(-!!..lk_1g.JL~.w. qui les priverai t des pt ivilèges auxquels
vous faisiez allusioni et travailler
en première ligne pour instituer une
fiscalité plm!l juste. conformément aux déclarations de Dijoud, Vanizette et
autre Sanford !
Et ça vous dérange
Commevous auriez préféré que ce haut fonctionnaire'mette plus de zèle à
ser.vir les intérêts des plus défavorisés,
il aurait bénéficié d'un renouvellement de séjour assuzê , de la sollicitude de tous les bLen-pensanr s et de tous
les avantages en nature que procurent l'amitié et llestime des nantis.
Il aurait même peut"'être sous la pression des "milieux d'affaires" pu effec ..
tuer trois séjours ou plus c.omme. ,,,eJr.t.cUY1..5 6ot1.c;t.[oYl/1.ai.!Lu doc..i1.eo. Et pourquoi
pas~ en fin de séjour et en guise de remerciements, un reportage télévisé en
forme de veule panégérique sur sa pe.tite enfance'et ses impressions sur les
"bons Polynésiens qui S'ont si gentils", Et puis leS' tamaaraa et les coquetelles
d' adieux entre gens du même monde servant les mêmes intérêts.
Hélas, MOn6i..e.wt. le HIlI.d 6onc..tionnabte t'l'a. pM iou.é le ieu, Il part donc
accompagné de la rancoeur des l@ches, de l'embarras des autorités, du soulagement et de la joie des exp Lo i.ceurs ,
Il part aussi avec notr.e estime.
Cet article dont nous avons demandé la parus-ion dans "Les Nouvel/lee", n'
ést pas passé. C'est tellement faaile d'insulter les gens quand on est
journaliste et que l'on peut aensurer toute riposte.
~. :
29 no TIUNU - ,5 n TIU
lf~
NO THXiU~
19
,
100 matahiti i raro ae i te faatereraa faa...titi 11 te hau Fararri, 1880 i
te 29 no t iunu 0 te omuaraa 0 te ereraa 0 te rumaa maohi i to na t iaraa, te
ereraa i to na hi.roâ, te ereraa i to na fenua ~ 29 no t iunu 1880 te horoà nei
o Pœare V i te oraraa 0 te mmaa maohî i roto i te bau Faran i J oia hoi i
roto i te rIma 0 te hoê hau faa-t ît.i.,
Tere te mau parau papa i 0 te ie
horoaraa fenua,
-_._-------_._---------,-------,
ri
0 matou Pomare V Arii no te mau motu Nia Matai e te mau motu i t.aanahi.a ia na
No te mea ep te fanao nei matou i te'mau maitai 0 ta te hau Farani i hOTOà
i to tatou mau hau, e no te mea atoâ Iwi ua ite matou i te mau manao maitai
o te Repupi:rita Pararri i te mau mmaa 0 toù ne i aiâ" 0 ta 'na e hînaaro nei
ia hau atu â taua mau maitai ra
.
Na ni.a. -i.. .toù. l'lu=- ;[oa., e.. -i.. .te.. Ioa. 0 toil mau. tupuna., e :te LU -i.. muJl.i -i..a.u. ne..-t,
te ho!toa nei au .te .tn.a.toaJt.tUt....a...,~ t'W te h.oê .tau. ;ta.-o:tia.' o)J.e..fUo.. te hau. e .te,.
naLLteJteltqt!., oÙ! Maa. toù. ..:tel.: mtW . .ti.atuut e ;toCL fte..l meut. ma.na. i ;Ua -i.. te; mau
",ota nJ...a ma.-ta.i e te ma.u.mota ..[ .tMmu..hia. M....L'ltU,. "
..
.
---:--------,,--------_. ----_.-
Inaha 0 te omuaraa ia 0 te f ae+ter'eraa faa-titi e te.. ma.:te!tAA Q .te nAA··,(VLe!LaQ.
.bM& a!ti.i Ci te.. maLt POmM&~ mai te mau hau , te
mau ar
î
î
,
i ro to i te taa-or
e,
ite ore i te faa~~ere, 0 tei vai na i rQto i te mau fan$oraa, 0
tei naa-papuhia'tu nei e teie parau hODraa.
i roto i te
Au6ruVtaa. na te. hau. FaJta.ni. i te. ho è. ,l;.{no men.i. mata.fû;U
60 000 6Ma.ne.. na. te a-'LÜ PomtVLe.. V,
6 000 naJtane na. MMall Ta.crJtoa.Salmon
• 12 000 6aJtaYLfl. na:..rnma. fl.l.ÙaJt.Ü. ramato',:'j~ T elt'[Lta.pua.ui
6 000 6aJutne, na. te :tewde.. vahine
(J':te. aJt.U.
2 4'00 6aJu1ne na ~/L .tamafûne.. a Tama.-ti!>'d
600 6a/1.dl'le na TeJtelte Cl Tua. I7Ifl1to Ci ,tç~ ftui.aJc.li
1 800 6tVr:a.tte na Alt.-UpaetJ. (Ra.a.tiluL)
na' AU:u Pua..Ut!, e T ehaIutItu a T e.ftu.i.aIl.il
91 200 6aJ'Utne
2' 400 ~e,
O.ia. ho-i.. 91 200 6aJL4tl__f. 0 ~_.illihAA
moni. fI.la.ta.fJi,t..i il! no :te. hooJta.a.hi.a to De
i. te QMpa. ~;.nuJf.AA aval' pelleJuUt. .ta.i..a.:taJta.
MQh1.a. i :te 6aa.-tfllteJt.aR 6ao..-t@ Il te. haLL
W. e. te. nwJa.a. maolû.. na. ,!toto
ra!Ut~.
1 teie mahana te ite nei oe e te nunaa, te aanoraa 0 to oe
ruperuperaa
e to oe mau maitai. r roto i to oe fenua te! haa-mauraahîa te moihaa rahi
riaria 0 te'taparahiraa
taata, e pene ae te haa~turaa'
i te mau ino atomi
a te mau hau atoà.
Ua. ronoh;«
te a.Jt.U e te hDé. huJw. atr...u, a.e,i, Dia.. hoi.. .te ma.u. ONA_, e aita â i
faaea i te hocraa i ta oe ai.â, ei mai.taf noa 'no t.aua mau arii api ra. Te JtiJr.o
nu .ta De. ei.ta.a.ta. é.. rU lLateJte i.. noto i.. ta De ,[ho 6e.n.u.a,. i..@. i te faa ...nahoraa
a te haà-piiraa, te haa·parareraa reo! te afata teata, aita hoi e ite papa nei
i te mau faa ..rapuraa e haat i nei îa oë , iltaJia.. ua MO ua Qê Ar niA. .{_te. !4g,i"
o .te ILWLtt a.nae tei.. ta€. ma.-[ i..a. oé no ~
mea. a .te!- hga·~rJ:a.hia,(g De,. ma.alLi te
pUlLe a.i..ta. qu.
l te tatme 0 ta oe i faa·taa
no te pure~ i to oê hioraa i te mau fetia
o te rai, te faa-faahiahia ra te mau tià poritita ia oe no to oe aravehi i
te taioraa i te parau na te Atua, area ra i taua atoa taime ra t'e ooti ra
~u
ona e te mau tià porititao Tae ae ra i te taime a faaea ai oe i te
pure, i to oe nevaraa mai, ua mahere to oe aià i te hoohia.
l teie manana aita faa-hou to oe e parau aita to oe Jma-puraa faa-hou.
Te mau opuaraa atoà na nia i to
oe Ioa, e ere roa La no oe , no te mau ONAra.
Ua tarnania tc oe hiroà, te taia mahana Q te 29 no Tiulll.!.a i ta ho1 oe i_
ite faa-.hou.J.-t.Q_n'!-1!:Y!:f!â.
E tià ra îa haa-manao
teie taie mahana 29 no
TIunu 1880 no te haa-manao i te omuaraa e te vai tamau e te uana 0 te faa-','~'
tereraa faa~titi~ 0 te mahana atoa boi, i amuamai ai to oe ereraa i to oe
parau, .§nrraa i to oe hi.roâ, ererrul i te mau mea atoà , oia atoà hoi to oe
tiaraa taata maohi.
ê ,
Mahanamatamuano Tiurai, 0 te mahana ia e aufau ai outou 22 farane i ta
outou faraoa. r te mea ua titau te feia eu faraea i te hoê haa-maraaraa îau
i te mau tumu i muri nei ,
Ua maraa te moni faraoa ota 10 %
Ua maraa te moni mori
Ua maraa te moni ohipa (SMIG)
Eita te feia eu faraoa ota e neI1enehee haa·putu maoro i te faraoa ota.
E maraa ia te moni faraoa mai te 19 farane e tae atu i te 22 fararïe iau
i te faaotiraa a te apooraa hau. Te faa-hiti atoà ra te mau ona eu faraoa
e te fifi nei ratou.
Ua ati â oe e te nunaa, e tiai ia oe e 3 aore ra 4 avaè, e faa-titiai·
farohia ai ta oe moni (S-UG) eiaha na ua hape, e. ta.pa.pa.ai outou )., .ta. outou
moni na.ILa.04.
flOIlE
= CHIRAC:
- JUVEnTln
Ga/CARO -
_'
..
'
_-------------~----:;__-------~--------~.--.-
_o_o ..
00
~
6 - 12 no, TIURAI
1 E FANAO TO TE ONA
1 roto i te tuhaa 0 te feia faa-rii ratere, e te mau totaiete utaraa
taata i te pae 0 te tereraa manureva e na roto î te mau tuatapaparaa a te
tomite faa-naho i te arataîraa pcr i.tît.a faa-ravairaa faufaa (VIlle Plan)
1,1a ravehia Ia te mau opuaraa.
la ite atea ia te nunaa eaha te mau opuaraa a taua tomite ra, a ite atoà
ai te nunaa no vai te mau maitai e opuahia ra.
Opuaraa ia faa-rahi atu i te mau hotera, ia tatai piti nia te rahiraa.
"
~ MaLtiJuit te mau tuhaa fenua faa-ti.âraai taua mau hotera ra.
~ E ~autUAUAaa rahi 0 te faa-nahohia no taua mau totaiete ra, e faa-orehia
te mau tute atoà i nia i te mau tauihaa a taua mau totaiete ra.
~ E au.6au atoàhia te t ino moni haa-mauruuru i te mau totaiete no te tihepuraa
te rave ohipa.
l
~ E 6aa-DAehia. te tu{e i nia i te uaina, e te tiha peni a te mau hotera.
~ f :tau.:twtu te mau o,{}t~,
e te fenua nei i te mau totaiete.
Ua fanao ia te mau ona 0 te tereraamanuTeva, e te mau ona faa-rii ratere,
Mea :te tute )ta e uarra Vloa':tLL ia, e' tejmaha rtOa'tu a ia VlODe e :te. VluVlaa
manahune.
Aita ia e opuaraa ta ratou no te tauturu ia oe e te nunaa manahune.
Te op~ahia no oe, nuVla.tt~UAumu pe.hu i )toto l :te aua a :te hoteJta. e la
au.6a.uhia De e 6a.a.-hai. De 1:ta.ua. mani Ait VlO :te au6au i. :te :tu:te a ta :te. an.a 1
D)te L au6au.
Ta te amuiraa 0 te pae rahi : Ea Api - Here Aia - Taatiraa Porinetia Pupu Taina - Tahoeraa Huiraatira i. apua n.O De no teie mau taime e 6a.ta.ta mai
nu.
l UA MANA TO MAUPITl 1
Te haapoupou nei te Tomite Faatere no lA MANA TE NUNAA ia oe te
Nunaa no Maupiti no te faahoiraahia atu i roto i to oe rima te mau motu
no Maupihaa, motu one e Manuae.
Ua manuia oe na roto i te raveamuiraa i te ohipa. A ara maitai ra
te poritita amahamaha a te mau ONA e to ratau tavini poritita.
NA TE RAVE/lMUlRAA E Fts#1ANurAHOPE RDA lA OE,
__
(TE rTE t-tAAAMA .~
NEf Of A TE MATA ARA NE! Of A
]
Ir
o te reo ia 0 te mono peretiteni hou 0 te na revaraa e apapa ia Giscard i
Paris no te faa-ite i to na mauruuru i to l'atoumanuia rahi, i te hamani
moraa i te nunaa,
Te nunaa atoà i horoà i to na tiaturiraa i roto i te mau pupu poritita
ia ite ia oi~ emea nahea oia i te haavareraahia,
faa-hua ara no te autonami, i muri iti ae faa~hua aro i te tamatamataraa atemi,
faa-hua.arc no te tiamâraap faa-hua faa-hoi i ta na mau tapao hanahana, e i
teie lnahana tei roto roa i te pereue 0 Giscard.
p te arnuiraa 0 te pae TaIri,
1 teie lnahana eita 0 Francis Sanford e hinaaro faa~hou e faaroo i te parau
o te auton~ni interne eita e hinaaro faa-hou La faa-hitihia te parau 0 te
tiamâraa.
Te haa-papii mai nei ia 0 Francis Sanford ua faariro oia i te nunaa maiti
ei moihaa na t.e hau Parani , Q .ta fUttou la. 0l2.UMAA.
1 teie tanne te rave atoà ra 0 Flosse i te ohipa i ravehia e Francis
Sanford. 1 te mau tau i lnairi ia tatou, e parau tià ore roa te parati 0 te
autonomi interne a Pouvanaa, e te parau no te t iamâraa, e i teie mahana ra
e l"aU maitai roa ia i roto i te vaha 0 Gaston Flosse •
----------------------------~
.
"
It
FJutn-W Sanftoltc_l ~ GcutoY! Flo.s.se hoê a. :ta oh..ua J)..oJtLüta. e me .te nunaa:: maoM
.1- .te nu.nqa_ dO·a.Od.
r te mau taime i mairi, mea ohi.e roa no outou i te haa-vare i te nunaa.
Eiaha. 6a.a.- hou i., tue ma.harta..
...,'
[ TE f.~R~Q
..
NEil
Mahana maha 26 no 'I'Iunu te faa-hi.t i nei te ve' a e ua faa....
rue 0
Melie JOUE'ITE i te Tahoeraa Huiraatixa, no te pîr i atu i te amuiraa 0 te
pae rahi , ma te tapea noa ~ i to na tiaraa R.P,R .• Eita atura te mau tià
maitihia, e faaau ore ia taui i te pupu poritita.
Maiti te nunaa paumotu i to na tià tahoeraaa huiraatira, e i teie taime
ua riro teie tià ei mero i roto i te amuiraa 0 te pae rahi. Eaha ia te manao
te nunaa paumotu i teie huru hororaa ma te faarue otare noa i te mau paumotu.
Eita ihoa e tupu te maere ia hic maite tatou i te tapura i rnuri nei :
Te ~ae Aui
Te j)ae
faaterera~ h9u mana hune
faatereraa hau ONA
lA MANA TE NUNAA
Atau
1GASTON EST JALOUX
Le communiqué du Tahoeraa qui a salué le départ de Francis Sanford qui
s'est rendu à l'invitation'de Valéry-TAU-HERE est très intéressant. En effet,
dans cette prose éclate 'la jalousie et la rancoeur du champion de la "mère
patrie" et de 'la fidélité inconditionnelle "par devant.. à la puissance coloniale.
En effet, et c'est bien compréhensible, quoi de plus' injuste et immérité
que ce voyage organisé et payé par Giscard...
TAU-HERE à. ce traitre de Francis,
Francis n'a-t-il pas proclamé à p1urieurs reprises et notamment en 1976 qu'il
souhaitait l'indépendance? Et maintenant c'est lui qui est reçu à l'Elysée
en grande·pompe alors que le champion de la présence française, du CEP et de
la bombe, Gaston Flosse est oublié voire méprisé par Tau~Here 1
c'est trop injuste!
C'est vraiment une insulte à la fidélité et une prime à la trahison
Hélas Gaston, dans le 'domaine de la traitrise, tu as encore quelques leçons
à recevoir de ton ami Francis. Souviens-toi de 1967 ottle Tahoeraa a retiré
la candidature ,de Nedo au 2e tour pour faire élire Francis ••, contre Teariki •••
Quelques mois plus tard, Francis et Teariki constituaient le Front Uni contre
le Tahoeraa •••
gn 197§, Francis réclamait l'indépendance alors que toi tu t'acharnais
à faire peur aux gens sur le thème ~ l'indépendance, c'est la misère, c'est
la famine, c'est la catastrophe ••• Et bien aujourd'hui, c'est Francis qui tient
ton langage, avec quel zèle, avec quelle conviction il crache dans la soupe
qui l'a nourri.
En 1977 on entendait un diacours autonomiste courageux: "Il faut se donner
les moyens de'sa politique. Faire payer 1e~.riches pour que le Territoire con~
serve la maitrise de ses services-territoriaux". Alors que Gaston était un farouche défenseur des riches et de la politique des conventions : faire payer les
contribuables français pour entretenir nos services territoriaux. C'e§t eu~
gui vont payelle c.' ut noM qui illon6 CÜJri.,gM. Et bien quelques mois plus
tard, l'impôt sur le revenu était abandonné .par les autonomistes au profit de
la politique des conventions de Flosse, et avec quel zèle et quel empressement,
Flosse n'aurait pas fait mieux.
Et voilà notre Gaston, dépossédé de son monopole de "l'amour de la mère
patrie", dépossédé de son programme conventionnel, condamné à dérober aux
autonomistes leur programme d'autonomie interne (la vraie, pas L' autre) contre
lequel il s'est si durement battu au'cours des précédentes élections.
Et comble de l'amertume 'etde l'aigreur, voilà Dijoud qui le traite de
vulgaire indépendantiste ! Lui, 'Gas-ton,le fidèle parmi les fidèles, qui ne
manque jamais une reVue ni une prise d'armes, ni un couplet sur les bie~faits
de la bombe, décidément, il n'y a pas de justice!
1MAUPITI : PREMIERE VrCTOIR~
Le Comité Directeur de lA MANA TE NUNAA réuni à FAAA.le 28 juin 1980, félicite le peuple de Maupiti pOUT la première victoire obtenue sur les capitalistes
et leurs v~lets. Le retour de Maupibaa de Motu One et de Manuae à la commune de
Maupiti, voté par le Conseil de Gouvernement le 25 juin n'a été possible que
grice à l'unité de la population.
Les politiciens à la solde des capitalistes chercheront encore à vous diviser.
Si vous voulez que ~upiti gagne la deuxième bataille, celle de la mise en exploitation des trois Hes J restez vigilants t ,!!&5:te.z unLs et JLf/,6u.5f/,z .toute. ma.nOf/,aV)L<?
de cUvA:Js-to!l.
b..
Comité Directeur'
....,,"""""''''''''''''_......,
TA MANATE NUNAA...,
[?EST CHOOETTE CA Tl
Mélie JOUETTE vient officiellement de changer de camp. Elue des Tuamotu
sur une liste UDR la voilà qui vient de passer chez les autonomistes~ Elle
rejoint ainsi au palmarès des transfuges les noms désormai.scélèbres de 1
BORL élu autonomiste passé aux UDR
RATINASSAMY élu autonomiste passé aux UDR
Tara LENOiR élue UDR passée aux autonomistes
PORLIER élu apparenté UDR passé aux autonomistesVANIZETTE élu apparenté UDR passé aux autonomistes
sans compter les conseillers à l'apparentement fluctuant au gré du vent,
Ta.ufaconseiller de gouvernement dans la majorité de Flosse a ralliéles autonomistes. Maco Tevane, conseiller de gouvernement sous le règne de Flosse
reste conseiller de gouverne.mentautonomiste. Emile LE CAILL. conseiller de
Pouvan~a, devenu conseilier de Fiosse, redevenu en 1977 conseiller de gouvernement autonomiste, redevenu en 1979••• tiens ! qu'es~-il devenu celui-là?
sans compter Francis Sanford élu député en 1967 contre Teariki. avec les voix
sans compter André L_orfèvrèmembre de l'UTD-UNR en J958(en compagnie
de Francis) et bien d'autres •••
de l'UDRp
Tu voî s p Hélie. dans ce. club de traitres, tu es en bonne compagnie
De toute façon, ta traitrise n'est pas bien grande car en réalité. comme tu
le sais bien et aorrunele dit Bi bien "TAUHERt:"....çisaard. autonomistes
et UDR
ont ta même politique.
a'est la m~e ahose, 118 ne sont pas d'aaaord sur un
fW& l: ~Q'int i "ta fu~on
de se PaPtalJSl'l' le gtfteau ",
Voici quelques trajectoires politiques particulièrement intéressantes
UT-UNR • UTD. UT-UDR
TAHOERAA HUIRAATIRA
RDPT .. E'A API ... HERE Al'A
AUTONOMISTES
I--------....~ 1980
1
13 novembre 1975 ~~~--~-------=--]:~-----.1fiI.-------....;---- ....RatinasSamy
Bohl Adolphe
Frantz Vanizette
~I ~....
Mélie Jouette _.wa~mn~~
w~.m
~~:~l;:\1;:~fa
Porlier
..
=-eB__
-----,--=---=-:1: - :t
1
..
29
1!1ai1975
Fait partie de Te Vea hepetoma a ia mana te nunaa