EPM_Vea Porotetani_201103.pdf
- Texte
-
iteNûnaa
otsAtua ^
î Raiâtéa
rg
Soeurs Suzelle et Mereana
Etâœtia
Sommaire
2
®f^êtetani
4
5
L’ÉGUSE PROTESTANTE
MÂÔHI
POLYNÉSIE FRANÇAISE
CRÉÉ EN 1921
0 Hohoà : Te tere o Heremona i Hurepiti-Tahaa
0 Parau o te fenua : Hipü i Tahaa
0 Édito : Président
MENSUEL DE
EN
Actualités
Boîte postale. 113 - 98713 Papeete, Tahiti - P.F.
Tél. (689) 46.06.99 - Fax. (689) 41.93.57
Email : veaporotetani@epm.pf
6/8
0
9/15
•
Voyage Peace Boat
Dossier
Te faaineineraa
i te Nûnaa
Directeur de Publication
MARAEATaarü
o
Rédacteur en Chef
te Atua
MAHAA Julien, Pasteur lotua
i
Ètârétia
Secrétariat-Maquettiste
POHUE Ben
16
Comité de Rédaction
HOIORE Céline
,
Te Parau
17
0
18/19
20
21
^
Prix de l’abonnement
-10 numéros) - Polynésie : 1200 F (cfp)
Métropole ; 22,87 Euro / Suisse : 41 FS
Impression : Tahiti Graphics
Tirage : 4500 ex.
a
:
I te Tere
Hurepiti
te âvaè Novema 2010
Te tâviniraa i roto ia Pâtitifa
:
Te
Âpooraa rahi
a te
a te
Ètàrëtia Porotetni Mâôhi
Jeu
:
Tâatiraa Ui-âpi
Un peu d'histoire (4)
Photos
MARGUERON Daniel
(1
:
Heremona
0 Hiroà porotetani : Te ôpuaraa no te Pù
0 Faaineineraa i Hurepiti - Tahaa
et la collaboration de
22
no
Âua i
UI-ÂPI
CHENE Christian,
'
o te
PCC
RAAPOTO Turo, FAUA-TUFARIUA Emma,
TAUIRA Gaston, LUCAS Heiata,
RICHAUD Sylvia, KOENIG Robert,
j
0 Parau pâôfaî : Vice-Président
TEURURAI Jean,
PIFAO Heiata, IHORAI Jacques,
TAPU Thierry, TEMATAHOTOA Marthe,
I
La Formation
du Peuple
de Dieu
:
Voyage Peace Boat
^ Poroî : No
more...
Eiaha faahou.... Plus jamais...
an
Photos
FAUA-TUFARIA Emma, PCC, PUGIBET Marc
BULLEHN DE RMBOmEMEMT
Nom
§;ï.-Prénom ’‘:L
:
Adresse
Je
et
je
me
réabonne
verse la somme
Abonner
A renvoya
au
Veà Porotetani pour
l’année 2011 (lan
-
10 numéros)
de.
jnçaise 1200 FXPF ; Métropole 22,87 Euro ; Suisse 40 ES
P. 113
-
98713 PAPEETE
-
TAHITI
-
Veà Porotetani
POLYNÉSIE FRANÇAISE
n
°4 Mars 2011
../Æ
3
Hipû i Tahaa
i
fTteopnaeum
Ètârétia
^^4ew/^enua/^^ùpü/
V^%aJhaa/
mi/%â/wut/neV
ma/uie/
uoM/
teiey
o
pü/ yup te^ hlm cB
mouà' to'
^aÂuw teÀy
w (P
^flouà'
m/to/ o/
toa^
^e4%aa' u/tw
^fHaÂato/ à/vi/mw «o ù/
pape/
LU/ to/ uUi/ o
naumao/ no/
^^U(/ teL toL
0/
te/
^oUmM' LU/
ntaw
tamoùL
‘^oeÂo/
^aepae/ no/ te/ maw mao/
9
teirva/ nd' fnad/
e/
pUL
temi/ ai
^ '^^{eUa n/imÂ/ e/ o/
te/
'^Upa/ ^^Upo/
kae^e/ fuaUamanL mai
9 t€/maw tnaâ/ino/
% aâoiai mai L tauo/ âUa
^^yio/ te/ tapamAi
^^^TlxmeÂia/ mai te/ mÂo/
*^L mauAaa/ L pa/muAia/ aL
^ ^aeJio/
Veâ Porotetani n°4 Mati 2011
to/ üia/
nao/
aê/
*®/ '^aimai L pa/umÂia/
^aUnai teie/ nei
mo/ te/ meo/ Lo/ toAe/ te/ pape/
^o/ toÂe/ te/ pape/ L pLÂai 'iAo/ te/ moAae/
^ pMiUvta/ te/ pape/ te/ moA/ie/
^^io/ koi e/ kaamaê/ o/ La/
% ma/ia£/ to/ tai
^tyiouv o/ ‘^^Rxmom/
'^e/ ôpd/ tâmlma/ no/ ^'^{j/io/
mo/ te/ ki/ te/^enuo/^^^ûpAA/
^oUMukio/ to/ e/te/ mao/
S^Ua/^'^ûpü' piii mai
*^6/
'^e/
^e/
uai nei te/
oAtoAx^/
uai nei te/ maUnÂ/
^^^ùw/ L ‘^^ûpiL
Ui o/ ^^^{mo/
uai nei te/ dbuae/
no/
âuâ/
o/
^ei muL lo/
*^ia/ taw to/ w lawva/
^^Upo/ ’^^htpo/
imi
pzaUe/ mai Lo/ maUxM/
koi mai ^^^Hpo/ '^Upa/
te/
pamAa-mAa/ La/ ^
e/
%
im/
>
Une
Tahi râveà no te faaoti
i tona parau
possibilité de prendre en
main
sa
destinée
La Réforme avait mis en avant la forma¬ Ituu na te Reforomâtio i te parau o te
tion du
peuple de l’Eglise et de ses res¬
ponsables comme une exigence incon¬
tournable et salutaire pour un témoignage fidè¬
le de la Parole de Dieu. Les Eglises protes¬
tantes ont porté cette exigence dans leurs insti¬
tutions. Elles la considèrent comme une des
valeurs fondamentales à transmettre, gage de
liberté et de responsabilité.
La situation actuelle du
faaineineraa i te nünaa
arataî ei parau tumu
raa
plus l’assurance d’un avenir prometteur. Que
faut-il penser de nos efforts placés dans cette
exigence de la formation ?
Or, nous savons tous dans nos églises, que
la formation est la seule voie possible qui puis¬
se donner aux générations futures la possibilité
de prendre en main leur destinée. Le seul
constat de l’augmentation du chômage ne peut
être une raison suffisante pour remettre en
cause notre conviction. S’arrêter à cette obser¬
vation nous conduirait à une autre réalité enco¬
plus cruelle. Celle de l’obscurantisme, de
l’intégrisme et de toutes sortes de dérives dont
les conséquences seraient encore plus catastro¬
phiques.
^
tià ia àpe
e
a
te Atua.
Ua
amo
e
:
ia i te reira ei faufaa
turaraa
o
fifi
o
no
faariro
o
te tiàmâraa e no te
te taata.
Te huru
mau
mai te
Etârétia porotetani i taua titauraa ra i
roto i ta na mau faanahoraa. Ua
.
o
teie nei ao, tei aehuehu roa i te
te tereraa
faufaa,
ua
faaère i te
rahiraa taata i ta râtou
àhipa, noa atu te
fâito teitei o ta râtou mau haapiiraa. Te tuu
: nei i te taata i mua i te tahi huru âpî, tei àre
\ te fâito o te parau pûîte i riro faahou ei
: haapâpùraa no to râtou ananahiraa. E aha
I atu ra ia te mea e tano ia tâtou ia parau no
I teie faaheporaa ia faaineinehia te nünaa.
:
Ua
e na
:
;
I
re
La formation et l’éducation sont la base, le
socle où doivent se bâtir une société et a fortio¬
ri les Eglise si elles veulent demeurer des
témoins fidèles de l’Evangile de notre Seigneur
Jésus-christ.
i te Parau
; mau
la crise
velles réalités où le niveau de formation n’est
té àre
to na mau
\ tei riro atoà hoï ei râveà pâpù no te faaite-
monde, secouée par
économique et financière, a conduit au
chômage des milliers de personnes, malgré leur
niveau de formation élevé. Elle impose de nou¬
e o
;
uî
no
pâpù te tiàturiraa i roto i te Etârétia,
te faaineineraa e horoà i te
ananahi
no
râveà i te
te faaoti i to na parau.
Eere e no te mea te ère nei te taata i te
àhipa e tano ai e haapae i teie tiàturiraa. Te
faaearaa hoî i te faaineineraa, te iritiraa ia i
te ùputa ia o mai te pôiri e rau noa atu â te
fifi te riro mai ananahi ei
mea
teimaha
roa
atu.
I Te faaineineraa i te nünaa e i te mau
j arataî, o te papa i reira e faatià i te hoê
[ nünaa e i te Etârétia atoà hoî ia hinaaro o
I ia ia riro ei îte
no
te Evaneria o te
Metia.
Pasteur MARAEA Taarii
Veà Porotetani n°4 Mars 2011
5
Tabou
Voyage Peace Boat
du mardi 04 janvier
au
samedi 05 février 2011
Qui ? Mommae Tatou, jeunes. Comment ? A bord du « Peace
», projet : Orizuru.
Quand ? Un mois, du 04 janvier au 05
février 2011. Où ? Au Japon : au Symposium de l’Université de
Tokyo, à Hiroshima et Nagasaki. Pourquoi ?« Orizuru project » ; la
bombe A au Japon en 1945. Les mines d’uranium en Australie. Les
essais nucléaires françcüs en Polynésie française. Objectif : Un monde
sans nucléaire et pour la Paix (devenir Ambassadeurs pour la Paix)
Boat
Ce déplacement s’est effectué dans le
cadre d’un programme commun du nom
de « Orizuru Project », nom japonais
donné
au
thème
monde de
un
Le
sur
«
Peace Boat
l’association
«
«
«
non
» en
Moruroa
Maohi Nui, l’alliance
l’Australie,
pour
nucléaire et
projet émane de l’organisation
avec
pour
sans
paix.
Gouvernementale
riat
le monde
e
partena¬
Tatou
WANFA
»
» pour
Gensuki, Peace Messengers
»
le Japon.
Le programme
consiste
en
l’envoi de jeunes
pour promouvoir leur engagement et devenir
témoins de Tutilisation du nucléaire sous toutes
formes. Le but était de
ses
pouvoir monter
deux déclarations, l’une des jeunes et l’autre
des Hibakushas (victimes de la bombe ato¬
au Japon), contre
nucléaire. L’autre partie
mique
tait
en
l’éducation
sur
la prolifération du
du programme consis¬
le nucléaire et
au
pro¬
la paix, afin d’informer et d’impli¬
quer la jeunesse d’aujourd’hui dans ce combat
noble, en ayant conscience de son histoire et
pour bâtir un avenir sain et un monde en paix.
gramme sur
Durant le
séjour, la première partie du
déplacement consistait à s’imprégner de la cul-
Veà"PoroteiaBÎ'b°4 À&floFl
I
japonaise, hôte de ce programme, et à la
présentation de l’association Moruroa e Tatou,
ainsi que du témoignage d’un ancien travailleur
des sites de Moruroa et Fangataufa. Cela nous
a permis de nous préparer pour nos futures
ture
conférences, discussions et débats, sur le
Japon, avec l’approche d’une vision jeune du
sujet et le vécu
Paix. Nous
avons
débat
le Gensuki
également assisté à un dîner(programme regroupant
des professeurs militant pour promouvoir
l’éducation du nucléaire à l’école). Le jour de
notre départ pour Nagasaki, nous avons eu le
privilège de pouvoir rencontrer un sui^nvant de
la bombe, M. Tsuboi, qui nous a beaucoup
avec
d’un ancien tra¬
émus par son
combat pour sur¬
vailleur des sites.
vivre
après le
bombardement et
A notre arrivée
sa
le
Japon, le
programme fut
très chargé, avec
des déplacements
sur
sur
aujourd’huiA Nagasaki,
trois villes
différentes
lutte contre la
maladie jusqu’à
nous avons ren¬
contré certains
en
des étudiants
quatre jours.
allaient
A
Tokyo,
avons
nous
nous
avec nous au
assisté, et
voyage de retour
sur Tahiti. Ces
étions les
intervenants, à
un
élèves sont
symposium à
membres du pro¬
l’université de
gramme
« Ambassadeurs
Tokyo. Le sujet
portait sur une
présentation du
programme fran¬
çais des essais
nucléaires
I
la Paix »,
qui récoltent des
signatures dans le
cadre d’un projet
de promotion de
pour
en
Polynésie et en
Algérie et de
la Paix dans le
monde, qu’ils
leurs consé¬
vont remettre à
le
problème des mines d’uranium qui sont exploi¬
tées en Australie, précisément au sein des
réserves aborigènes et sur l’utilisation de la
bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki au
japon durant la seconde guerre mondiale : des
victimes étaient présentes pour témoigner de
quences, sur
leur vécu et de leur vie actuelle.
A
Hiroshima,
nous avons
visité le musée
la Paix, qui relate le bombardement de
les Américains, et rendu un
hommage aux victimes sur le mémorial pour la
pour
Hiroshima par
qui
participer
l’ONU. Ils vont à la rencontre des
écoles, de la
population afin de les sensibiliser sur la ques¬
tion du nucléaire et sur la promotion de la paix
dans le monde. Nous
avons
aussi
eu
l’occasion
de rencontrer d’autres hibakushas de la
premiè¬
seconde et troisième générations (ceux qui
ont vécu la bombe, ceux qui sont nés après elle
et ceux qui en sont les descendants). Le dernier
re,
jour
pour
Nagasaki, nous avons visité le parc
la Paix ainsi que le musé de la bombe où
sur
nous avons
qui
rencontré le directeur du musé
nous avons eu un moment
avec
de discussion.
:V
ester n
s4ustrallan
I^r00
-f
#'PEAC£BûAT-«î
Dans
l’après-midi,
contre débat avec
nous avons eu une ren¬
des étudiants, sur ce que
les
trois pays respectifs (Tahiti, Australie et Japon)
vivent depuis le problème du nucléaire chez
eux.
que
question de l’éducation a primé ainsi
l’engagement des jeunes dans ce combat.
La
Sur le
sur nos
trajet de retour, nous avons travaillé
présentations respectives dans le
domaine du nucléaire, de son utilisation et
ses
sur
que sur le programme
la rédaction de deux décla¬
rations officielles portant sur les faits actuels
du nucléaire dans le monde, sur les constats et
les recommandations que nous pouvons pro¬
mouvoir dans nos pays respectifs.
Tahiti,
mémoire
au
nous avons tenu une
cérémonie de
mémorial des essais nucléaires
sur
également présenté nos
président de l’Assemblée de la
Polynésie française, et aux élus présents ce
jour. Nous avons rencontré la Commission des
Jeunes de moins de 25 ans du premier
Arrondissement de l’Eglise, avec qui nous
Moruroa. Nous
déclarations
avons
au
^
Veà Porotetani n°4 Mâti 2011
office
Il est
de
important de noter que la jeunesse de
subit un manque, voire une absence
connaissances sur les essais nucléaires qui
se
sont
notre pays
déroulés
sur
les sites de Moruroa et
Fangataufa. Il est de notre devoir de nous
informer, d’établir un programme éducatif sur
le nucléaire, car cela fait partie de notre histoi¬
re
A
un
instructifs et émouvants.
de
conséquences, ainsi
éducatif local et
assisté à
religieux au sein de la
paroisse Thabor de Pirae, suivi d’un débat
riche en échange et en recherche d’informa¬
tions : la pétition fut présentée et signée par
les participants locaux à ce débat. Puis nous
avons rencontré des classes du collège Pômare
IV, où les conférences et débats furent riches,
avons
!
oa.
La Formation
du
Te Faaineineraa
i te Nünaa o te Atua
Peuple de Dieu
Vf .VI -, V ;., w^c^rl. • ^ >;• '. ^ .^ :•■>
■•1-:
'^;
v
'iï.-4î'^ :.v
v--:;ji'iix';5-.^^;-f:ï5È.','^-Jr--,
Mai te ômuaraa o to na àai, i riro noa
Depuis les débuts de son histoire,
l’Eglise protestante maohi, a tou¬
jours considéré laformation du
peuple de l’Eglise comme une priorité dans
mission d’évangélisation.
La situation de l’Ecole
na
Atua ei parau
sa
pastorale
d’Hermon, enclavée entre la vallée de Sainte
Amélie et les lotissements sociaux du Haut du
Tira et du Vallon nous oblige à trouver un
une
commission travaille à l’élaboration de
projet. Comme nous le savons, ce n’est pas la
première fois que l’Ecole pastorale change
d’emplacement. Pour le nouveau projet de
Hurepiti, Vidée retenue est d’adapter la forma¬
tion théologique traditionnelle et protestante à
la réflexion théologique menée au sein de
l’Eglise. L’enseignement protestant est aussi
invité à proposer des formations innovantes
qui tiennent compte des préoccupations
actuelles
ment,
sur
la
sauvegarde de l’environne¬
le développement et la gestion des éner¬
gies renouvelables. Cette évolution de la for¬
mation pastorale est une nécessité imposée
par le contexte environnant et mondial. La
Parole de Dieu
dit
l’Evangile, doit
prendre racine dans notre pays, dans notre cul¬
ture pour que nous puissions le vivre pleine¬
ment. De même la formation théologique comme toute autre formation-, ne doit pas
seulement nous porter vers la compréhension
autrement
d’autres horizons culturels et philosophiques
mois surtout nous aider à nous approprier nos
réalités propres et nourrir notre témoignage de
l’Evangile enraciné.
Pasteur MARAEA Taarii
na
Ètârêtia
faaîteraa i te
Parau maitaî.
Ua pirihaô roa te vairaa o te âua pipi no
Heremona i roto i te faa no Amélie e ua haaàtihia e te mau tare totiare no te Tira e no Vallon,
ua
faahepo mai te reira ia imi i te tahi vâhi âpi
e au
maitaî
no
Ua faataa te
ce
tumu no te
porotetani mâohi i roto i ta
site
plus approprié. Le domaine de
Hurepiti à Tohaafut choisi par le synode et
nouveau
te faaineineraa o te nûnaa o te
to na oraraa.
Âpooraa rahi âmui i te fenua no
Hurepiti ei vàhi i reira
ai teie ôpuaraa,
ôhipa. Mai ta tatou i
îte, eere a tahi nei te âua pipi e taui ai i ta na
tahua ôhiparaa. No teie ôpuaraa âpi i Hurepiti,
te manaô tumu, te faatanoraa i te faaineineraa
parauatua tei màtarohia e ia au te hiroà porote¬
tani i nià i te faaineineraa parauatua e arataîhia
nei i roto i te Ètârêtia i teie mahana.
arataîhia
e
e tupu
te hoê Tômite
Te pii-atoà-hia nei te mau fare haapiiraa
porotetani e faaâpi i ta na faaineineraa mâ te
tàuà i te mau mànaônaôraa e vai nei i teie
mahana mai te pârururaa i te rahu, te faahoturaa e
te
faaôhiparaa i te
mau
ito âpi.
Na te huru o te oraraa o teie mahana i roto i
teie nei ao e parau mai ra ia hiô faahou i te
huru faaineineraa e au.
Te Parau a te Atua, te Parau maitaî, ia faatumuhia te reira i roto i to tatou fenua, i roto i to
tatou hiroà tumu e ia ora pâpü tatou i te reira.
Hoê à huru no te faaineineraa parauatua e te
mau faaineineraa rau, eiaha ia riro noa ei moihaa no te amo ia tatou e no te faatûàti i te tahi
atu mau feruriraa hiroà tumu e firotofo i te ara,
ia riro atoà râ ei faaineineraa no te tauturu i te
îte-pâpù-raa i to tatou
parau e no te
atoà i ta tatou faaîteraa faaroo.
faaàmu
Veà Porotetani n°4 Mars 2011
Te
5-Eiah
ôpuama i Hurepiti-Tahaa
I te 2001, i faaoti na te ^ooraa Rahi Âmui a te Ètârëtia
Porotetani Màdbi e, e faatià i te hoê Âaa faaineineraa pipi/orometua
âpl, e tae ma atu i te hoê Pû faaineineraa feiâ âpi/nûnaa. Ua
haapàpû-faahoü-hia te manaô i teie mahana e, i Hur^iti ihoâ, i te
fenua Tahaa e haamau ai i te reira, tei parauhia te ‘Opuaraa Hurepiti
Tahaa Oia mau, ua riro te fenua Hurepiti ei vauvau tano rrmitaî
no teie ôpuaraa, vâhi hau, tei nia i te fâito 300 ta te rahi.
-
a-
Te papa o
teie ôpuaraa
tâôtiàhia teie
pü i nià noa i te
Mâôhi, ia ïritihia râ i to te Ao, ia riro
atoà ei faaîteraa na te Ètârëtia Porotetani
Mâôhi i ta na fâriiraa i te here o te Atua. E haae
nünaa
papahia teie tâpura ôhipa e te tahi fëruôpuaraa faaora a te Atua, e te
1- la
riraa i nià i te
Ètârëtia i teie mahana.
patuhia teie ôpuaraa e teie uiraa : « E aha ta
hinaaro
la
o
te Atua e
no
te
te Atua i ta na
titan mai nei ia tatou i mua i te parau
faaineineraa i to tatou nünaa
aratai.
to na mau
»
2- la haafaufaahia ta tatou
nià i te
tumu
e
mau
mau
feruriraa i
manaô hoï e, te vai atoà ra te mau
mau
iho.)
tûàtiraa
e te
nünaa i
(COE) te Cevaa, te âmuitabiraa no te mau
Ètârétia no Pâtitifa (PCC) etva...
parau o te rahu a te Atua, te hiroà
reo, te peu. Ei hiôraa, i roto i te
i ta te mâohi
e
ràpae, o ta na e faaôhipa nei... oia hoî te
Âmuitabiraa o te mau Ètârétia o te Ao nei
e)-Ôpuaraa Pü i Hurepiti-Tahaa,
Mâôhi, te
parau o le paturaa i te mau fare. E aha te mau
huru fare ta tatou e hinaaro e patu. E aha to na
faanahoraa. (To na tanoraa mau, e haafaufaa ia
vâhi faaineineraa ôrometua
Âpooraa Rahi Âmui i te matahiti 2008,
haapàpü-faahou-hia, i Hurepiti-Tahaa ihoâ e
faatià ai i te Pü faaineineraa âpi.
I te
ua
msm
3- la haafaufaa-atoà-hia te parau no te
pârururaa i te rahu a te Atua i roto i teie
ôpuaraa. Oia hoî, ia faaea te ôhipa tâpüraa
àivi e mouà e le faaôhiparaa i te mau râau
T
taèiro...
4- la haafaufaahia te faaroo
o le
taata, te
porotetani no le faatupu i teie ôpuaraa.
ôpuaraa noa na te faatereraa o
le Ètârëtia, e tâpura ôhipa ri e tîtauhia ai te
tâatoà o te nünaa faaieo porotetani... e te
nünaa
Etaretia
Eere teie i te
nünaa màdbi tâatoà...
11.2010^
10
Veà Porotetani n°4 Mâti 2011
-E faaineinehia te
mau
arataî
no
Etârëtia mai te ôrometua, te mau
tiàrauti ôhipa i roto i te Ètârëtia e te
te
nünaa.
Te fâiraa faaroo
na
Atua, i to
na
dhipa atoà
Rahu
«
ia i to
e ora o
fenua, mai te îte e
pârururaa i te
na na te
te Atua » ;
a
-E faaineine-atoà-hia te feiâ
nià i te
mau
tôroà
âpi i
faaàpu, faaàmu
ânimara, ravaâi...
Te papa
a
te
faaroo tei amo i te piiraa
Ètàrêtia Porotetani Màôhi i te
Nünaa,
ta na
ia haafâite faahou ia
«
moana, te peu,
te
no
ûàna ta
mea ua
na
faaineineraa
f)- Te
a
mau
haapàpûhia te
te Pû
Ùfuroa i fàhifo
ra
mau
Hurepiti.
mau
manaô, te vai
ra te
Hurepiti te Pù,
e
tômiteraa
e
faaineineraa
Tuhaa 4 ;
mânaô e, noa atu â
tià â râ ia tâpeàhia o
no
i Avatoru
e
vai i Tahiti ei vâhi
to te Tuhaa
Hurepiti-Apoàpo
»
te mau
:
I Faiere-Haaverevere
mau haapiifaanahoraa
pù faaineineraa i te nünaa
â i te
au
Ei hioraa
haafaufaa dre i te
faufaa Mâdhi i roto i te
la
Vâhi faaineineraa i
te hiroà... i horoàhia e te Atua,
reira i teie tau. la
raa
na e
faufaa Mâdhi mai te fenua, te
e
1,2, 3, 7
;
i
vai i Tahaa ei Aua no to
- Tupuài no to Tuhaa 5
i Mataùra
-
Raîroa
no
to
Tuamotu,
o
fàfâraa
Mihiroa ; Rikitea-Mangareva no to Poerani ;
i Atuona-Hivaôa no to Enàna-Enâta ; Loci-
o
Xepenehe i Lifou
no te
;
Vâhitü-
nünaa mâôhi
i te Tuhaa 8.
Heremona i Faiere-Haverevere. Ua manaô-
atoà-hia
te
mau
e
patu i te tahi mau vâhi faaineineraa
taha motu
no
i
Tômite Faiere
Mâôhi-Nui. Te tumu,
ia haafaufaahia te papa faaineineraa rau a
te Ètârëtia e te Nünaa e vai ra i roto i te
Tuhaa
e
te
Pâroita, te Aià
e te
Vaamataèinaa.
E iritihia te reira i te feiâ atoà
e
hinaaro i
faaineineraa, mà te tàôtià ôre i te matahi(18-98), e mà te tàôtià ôre i te Ètârëtia e
te Nünaa (Mâôhi-Nui, Moana-Nui-Àtea,
Ao).
te
ti
Veà Pomtetani n°4 Mars 2011
FATERE-HA AVEREVERE
:
L’ÉCOLE PASTORALE D’HERMON
Un des
objectifs de la premiè¬
génération de missionnaires de la Société
Missionnaire de Londres (LMS) arrivé à
Tahiti en Mars 1797 et cela, en parallèle avec
leur mission d’évangélisation, était de fonder
des institutions de formation pour les popula¬
tions de notre fenua ou d’apprentissage de la
langue pour les missionnaires eux-mêmes.
Dans cette perspective, la toute première
école à être fondée à Tahiti était celle
construite en 1803, à Matavcd par le misPréambule
:
re
Papetoai, Mqorea en
Henri Nott-
^
1813 : John Davies et
différentes batailles qui ont eu lieu à
Tahiti, et notamment celle de Rua en 1802 et
de Tauta en 1808 et se sentant menacer pour
Suite
aux
sécurité, beaucoup parmi les missionnaires
préféré quitter leur mission pour partir, par
des bateaux de passage à Sydney, en Australie
devenu depuis 1788 une colonie britannique.
Seule une poignée de missionnaires s’est réfu¬
giée à Moorea, dans le district de Papetoai où
réside le fameux Arioi de l’île, le TcdiiTa Patii.
C’est dans ce district de Papetoai que John
Davies et son collègue Henri Nott,
qui deviendra le principal traduc¬
leur
ont
de la Bible en Tahitien et avec
le soutien du Roi Pômare II vont
teur
ouvrir
Ètwtia
autres
îles lointains de la
Polynésie. Cette première école a
été construite sur une parcelle de
terre dite Te Urne Here qui signi¬
fie, ‘Qui attire la Grâce ou
l’Amour’.
12
ans auparavant en 1801 par le bateau le
Royal Admirai affrété par la LMS.
Malheureusement, cette première école a dû
fermer ses portes suite aux batailles qui ont
sévi entre la famille royale des Pômare et ses
ennemis. Cependant, d’autres écoles ouvriront
leurs portes à Tahiti, à Moorea et dans les
autres îles de la Polynésie après lafermeture
de cette première école.
Vaitoare, Tahaa en 1850
Robert Boume et
John BarfP
L’arrivée des missionnaires Catholiques de
Tordre religieux des Pères de
à Tahiti
en 1836 en provenance des îles Mangareva
d’où ils débarquèrent en 1834, a suscité des
conflits avec les missionnaires protestants de la
LMS déjà basés à Tahiti. Ces conflits, tout
d’abord d’ordre religieux ont pris une tournure
Picpus-^
politique suite à l’intervention du
Gouvernement français et cette intervention a
failli tourner à une Guerre Civile entre la
France et la Grande- Bretagne. Les mission-
(i'
1813 la
première école
biblique sur Tîle qui deviendra
d’ailleurs le premier Aua-pipi, et
ayant pour objectif principal non
seulement l’apprentissage des
langues mais également la forma¬
tion des Polynésiens qui sont
envoyés ensuite évangéliser les
en
sionnaire John Davies, arrivé à Tahiti deux
Veà Porotetani n°4 Mati 2011
1
-•J
I
naires protestants, se sentant mal à
l’aise de travailler dans un environne¬
ment où la France et les missionnaires
catholiques, semblent vouloir prendre
le dessus, ils vont se retirer petit à
petit avec un pincement au cœur. Il est
certain que laisser derrière eux la mis¬
sion qu’ils ont commencée il y a de
cela plus de vingt ans a été vécu avec
une grande peine. Avec le retrait des
missionnaires anglais voit également
la fermeture de la première école
biblique de Papetoai.
Cependant, le missionnaire Robert
Bourne arrive à Tahiti en 1817 puis,
s’étant basé à Tahaa
velle perspective en
en
1822, il
ouvre une nou¬
matière de formation.
Imprimeur de métier et sous sa responsabilité,
une nouvelle école ouvrira ses portes à
Vaitoare, dans l’île de Tahaa en 1822, la pre¬
mière ayant été ouverte par John Williams et
Lancelot Threlkeld à Opoa, Raiatea, tout près
du marae de Taputapuatea en 1821. Boume
assurera la direction de cette école jusqu’en
1857. Il est remplacé par le missionnaire John
Barff qui dirigea cette école jusqu’à sa mort en
1860. Une grande partie des candidats ayant
reçu une formation religieuse vient de Tahaa et
elle va contribuer à l’évangélisation des autres
îles de la Polynésie et notamment les îles
Cook.
Uturoa,
Raiat^ en 1857 : Charles Barff et
James Green-
également à Moorea en
et fermier de métier et probable¬
Charles Barff, arrivé
1817, maçon
des
proches du missionnaire John
la direction de l’école ouverte
à Uturoa Raiatea en 1857, cette école ayant été
transférée de Opoa à Uturoa en 1824. Il faut
souligner que Opoa est devenu un lieu trop
exposé aux risques naturels et Uturoa a été
ment
un
Barff,
va assurer
choisi comme le nouveau site où commence à
vivre une population grandissante, ce qui
explique donc les raisons de ce transfert. C’est
à partir de cette école que la formation des
évangélistes Maohi va continuer même après le
tragique décès du missionnaire John Williams,
tué à Erromanga, aux Nouvelles-Hébride
(Vanuatu aujourd’hui) en 1839. Charles Barff
P"’’'
No fe haere i
Hurepiti,
e
faaifoito te taahi
remplacé par le missionnaire James Green
l’école va fonctionner jusqu’en 1888 malgré
le Protectorat français signé à Tahiti en 1842,
les Iles-Sous-Le-Vent n’étant pas entièrement
concernées par cette affaire politique. De cette
est
et
école, beaucoup sont envoyés dans les autres
îles de la Polynésie pour renforcer les commu¬
nautés religieuses déjà mises en place par les
évangélistes Maohi et Européens.
Retour à Papetoai,
Brun ou Purune-
Moorea
en
1888
:
Prosper
Durant les années 1880, presque toutes les îles
de la Polynésie étaient sous tutelle française. A
Raiatea notamment, fief du fameux Roi
contribué à
l’implantation de la religion vers les années
1820, l’île n’a pas échappé cette fois à la pres¬
sion politique française qui verra malheureuse¬
Tamatoa, celui qui a également
ment la
fermeture de l’école de Uturoa, école
ayant fonctionné depuis 1857. Pour
cela, il fal¬
lait trouver un nouveau site ! Entre-temps, et
cela depuis 1863, date de l’arrivée des pre¬
miers missionnaires protestants français en
Polynésie, les directeurs de la Société des
Missions Evangéliques de Paris (SMEP), aux¬
quels appartenaient ces missionnaires avaient
continué d’envoyer à Tahiti ses messagers pour
renforcer les équipes déjà en place. L’ancien
site de Papetoai dans laquelle la première école
a été implantée est retenu comme nouveau
Am-pipi et la tâche de diriger cette école a été
confiée au missionnaire Prosper Brun. Elle
Veà Porotetanî n°4 Mars 2011
Dosier
formation pour
le ministère pasto¬
ral.
fonctionnera à peu
près une dizaine
une
d’années, depuis
1888 jusqu’aux
années 1900. Les
candidats fréquen¬
tant cette école
viennent en grande
Moria, Sainte
Amélie, Papeete en
'
-
'V
'V
-
^
,
partie de Tahiti et
Grâce à son
Directeur Louis de
de Moorea mais
aussi des îles.
Mataiea, Tahiti
Pomaret,
un nou¬
site a été trou¬
vé sur les hauteurs
de Sainte Amélie, à
veau
en
1900 : lx)uis de
Pomaret-
^8^
Tiàtono leremia i nia i te
Le besoin des
1910 : Louis de
Pomaret
sur les par¬
celles de terre dites
‘Moria.’ Pour
Papeete
^
vàhi faaineineraa i Vaitoàre
res¬
ponsables de
l’Eglise dirigée
site accessible, les étudiants ont dû
par la SMEP de répondre aux
besoins des candidats de Tahiti et que par la
même occasion Mataiea est devenu le Centre
rendre
principal de la mission dans le 2è arrondisse¬
ment selon la répartition des paroisses en
arrondissements homologuée par l’Etat
Français en 1884, qu’il a été décidé d’ouvrir un
pour construire des maisons pour les étudiants
ou bien un bassin pour le stockage d’eau
de formation à Mataiea, sur la côte
Ouest de l’île de Tahiti (aux alentours de l’em¬
centre
placement où se trouve l’actuel presbytère de
la paroisse). La tâche de former des insulaires
pour mener à bien et avec fermeté la vie de la
communauté a été confiée au missionnaire
Louis de Pomaret qui dirigea cette école pen¬
dant sept ans jusqu’en 1907. Lorsque celui-ci
s’est déplacé à Papeete pour être pasteur de la
paroisse de Paofai, l’école de Mataiea a égale¬
ment fermé ses portes pour suivre son
Directeur muté à Papeete devenu de plus en
plus peuplé.
Tipaerui, Papeete
en
1907
:
Louis de Pomaret-
Après quelques années à Mataiea, et du fait
que son Directeur Louis de Pomaret a été
transféré à Papeete, pour s’occuper de la parois¬
se de la ville, un nouveau centre de formation a
été trouvé temporairement à Papeete dans les
vallées de Tipaerui qui deviendra un peu plus
tard une zone à vocation industrielle. Cette
école ne fonctionna que quelques années et les
directeurs de la SMEP étaient toujours à la
recherche d’un site adéquat pour offrir une for¬
mation aux candidats désireux de poursuivre
Veà Porotetani n°4 Mâti 2011
ce
accomplir
cer une
un
route
travail considérable soit
donnant accès
au
site
pour tra¬
ou encore
pour les besoins de la communauté de
‘Moria.’ Quant à la formation des étudiants,
ces derniers descendent jusqu’à Paofai pour
suivre les cours et donc font un petit peu le vaet-vient entre ‘Moria’ et Paofai. Le regretté
missionnaire Français et Pasteur Henri Vernier,
auteur de l’ouvrage Au Vent des Cyclones qui
a traité l’histoire de l’Eglise en Polynésie, a
notamment décrit ‘Moria’ comme l’un des sites
potable
auquel ‘les stations agricoles étant les plus
modernes de l’île et souvent visité par les offi¬
ciels et même les Gouverneurs (Au Vent des
Cyclones, p. 112). Cette école de ‘Moria’ fonc¬
tionna jusqu’à la mort de son Directeur Louis
de Pomaret
en
1924.
Hermon, Faiere-Haaverevere, Papeete
: Ellie Allégret et Octave Moreau-
en
1927
Avec l’arrivée d’un nouveau missionnaire à
Tahiti en la personne de Mr Ellie Allégret, un
nouveau site a été trouvé sur les hauteurs de la
Mission à Papeete. Grâce à un effort financier
négligeable de toutes les paroisses de
Tahiti, les terres dites Faiere-Haaverevere ont
non
été
acquises pour la construction d’un nouveau
Aua-pipi. C’est pourquoi le 19 Mai 1927, la
nouvelle école baptisée ‘Heremona’, un nom
biblique
ouvre ses portes. La direction de
l’école a été confiée au Pasteur Octave Moreau
et elle restera sur ces collines jusqu’à présent.
du peuple Maohi est une partie intégrante de la
mission de l’Eglise. Cette mission de formation
est donc une manière de forger la mentalité du
Jusqu’aux années 1960, les étudiants les plus
‘câlés’ sont envoyés soit à Suva, aux îles Eiji,
soit en Erance. Quant à la direction de l’école,
plusieurs directeurs de Heremona vont prendre
la succession au poste de Directeur selon la
liste qui suit :
peuple de Dieu et de la société Maohi toujours
à la recherche de la paix, de l’harmonie et de la
joie au service de l’Eglise et de son prochain.
-Ellie Allégret et Octave Moreau :
-Châties Vernier : 1937-1951
en
-Georges Preiss, Paraita
:
-Albert Jacot : 1957-1960
1927-1936
1952-1956
-JeanAdnet: 1960-1967
-Arnold Bricot
:
-John Doom (Premier Polynésien : 1973-
VEglise)
-Philippe Tupu (Premier Pasteur : 19781980 Maohi)
:
**
:
Henri Vernier, A u Vent
1980-1987
Eglise Evangélique à Tahiti et
Polynésie Française, Papeete : Haere Pô no Tahiti, 1985.
**
Manuel Ecole Pastorale Hermon, Edition 2004.
^
John Dm’ies est né en 1772 à Pontroberi, Montgomeryshiiv.
Pays de Galles. Il était membre de l’Eglise Méthodiste du pays.
en tant que boucher avant de devenir
enseigncmt. Il est arrivé à Tahiti par le bateau le Royal Admirai
en 1801. Il est le principal artisan du Grammaire Tahitien rédi¬
gé en 1803. Son collègue Henry Non est né en 1774 à
Birmingham en Irlande. Maçon de métier, il était parmi le pre¬
mier groupe de missionnœres anivé à Tahiti en 1797. On
retiendra de lui
^
Conclusion
a
vécu des événe¬
historiques riches. Les personnages qui
marqué l’histoire de cet outil de formation
de l’Eglise appartiennent à des époques et de
cultures différentes, aussi bien anglaise que
française et indigène. La relation entre ces trois
ments
ont
cultures a fait du Christianisme et de sa mis¬
sion de formation un facteur important dans
l’histoire de la
mémoires de ceux
et celles ayant
servi l’Eglise à
Tahiti et dans les
îles jusqu’à
aujourd’hui.
L’histoire
d’Hermon est donc
rappel que la
formation des
hommes et des
femmes de ce pays
un
pour être au servi¬
de l’Eglise et
ce
principal traducteur de la Bible
en
en 1794 à Londres. Imprimeur de
Polynésie en 1817 et a été ordonné Pasteur à
Avec sa femme Ann, ils débarquent à Tahaa pour
Roberi Boume est né
métier, il arrive
Polynésie et elle
restera à jamais
gravée dans les
comme
langue Tahitienne. Il meurt en 1844 à Tahiti et sa tombe se
trouve dans l’enceinte d’une des écoles à Ame ; Niel Gunson,
Messengers of Grace-Evcmgelical Missionaties in the South
Seas, 1797-1860, Melbourne : Oxford University Press, 1978,
p. 346 et 349.
-Jean Teururai : 1987-1999
-JoëlHoiore : 1999-2010
L’Ecole Pastorale d’Hermon
des Cyclones-Piiai Noa Mai Te
Ve/v- Missions Protestantes et
H a travaillé d’abord
1968-1972
1977 et SG de
-Teriitua Faehau
Ouvrages
Moorea.
en
prendre la responsabilité de ‘l’Institution de Tahaa.’ Son col¬
lègue John Barff.fils de missionaire a été ordonné Pasteur à
Hiiahine en 1839. Sa femme Amélia Banes l’accompagnera
dans son ministère en Polynésie jusqu’à sa mort en 1860.
^ L ’ Ordre
teligieux catholique des Pères de Picpus a été fondé
le Père Pieire Coudrin à Paris en 1800, onze ans seulement
après l’événement de la Révolution Française de Juillet 1789 ;
voir l’ouvrage d’Antoine Lestra, Le Pète Coudrin, Fondateur
de la Congrégation des Sacrés Cœurs, vol. 3, Rome : Euntes
Docete, 1968, pp.488-
par
501.
James Green est
Pasteur. Il fait partie
d’une autre génération
de missionnaires arrivé
en
Polynésie dans les
aimées 1860, à une
période où une gnmde
partie de missionnaires
de la LMS sont rentrés
dans leur pays.
Dosier
Paofai
Ua âmui mai te Tià o te PCC
Pamu
Etârètia
Depuis le début
de üannée 2011
Mai te ômuaraa
te imtahiti 2011
O
Nous sommes entrés dans la nouvelle
année 2011.
son amour
Nous
Ua tomo mai na tatou i roto i teie matahiti
no
âpl 2011. la haamaitaihia te Mua
te rahi
la tatou. Ua
ora
o
to na here e to na aroha
mai tatou i te
pure no te hoêraa o
i nâ Tuhaa atoà e 8
hepetoma
te mau marumetia i roto
o
te
Ètârétia Porotetani
Mààhi i nia i te tumu parau : Te Parau a te
Mua, te papa o te hoêraa, te pure e te ôroà
a te Fatu tei faaineinehia e te Tuhaa 5.
putuputu te mau Âpooraa
Tomite Tuhaa no te hid i te
Ua
mau
Tuhaa
te
te
faanaho i te
mau
parau e amo
Âpooraa faatere no Fepuare. Ua faaâpi
i te
e
e no
Tuhaa, te
oraraa o te
mau
Ui
ta râtou
mau tômite pâroita
tômite Tuhaa. Ua putuputu te
âpï i ta ràtou
mau
Âpooraa rahi a
te Tâatiraa Uî âpï i roto i te
Tïpaerui i te Tuhaa 7 e ua
faaâpi i ta na tomite dhipa no te arataî i te
tâpura dhipa a te Tâatiraa i roto i nâ mata-
tare Maeo Mena i
hiti
e
piti.
avons
Que Dieu soit loué pour
grâce envers nous.
et sa
célébré la semaine de
Les conseils d’arrondissement et les comités
d’arrondissement se sont réunis pour parler de
la vie des arrondissements et pour préparer les
rapports pour la Commission permanente
Les paroisses et les arrondissements ont
renouvelé leur comité UCJG de paroisse et
d’arrondissement. L’assemblée générale des
UCJG s’est réunie cette année dans la salle
Maeo Nena de Tipaeruî. Et elle a procédé à
l’élection du nouveau bureau qui aura la charge
de conduire les UCJG dans les 2 années à
venir.
Le comité directeur des femmes s’est réuni à
Arue. Les femmes sont en pleine préparation
pour le grand rassemblement
dans le 2è arrondissement.
du mois de Juin
Ua putuputu atoà te tomite faatere a te
vahiné i Ârue. Tei roto te mau vahiné i
faaineineraa i ta râtou
âvaè Tiunu i te Tuhaa 2.
rururaa
rahi i te
.
Fait partie de Vea Porotetani 2011