EPM_Vea Porotetani_201103.pdf
- extracted text
-
iteNûnaa
otsAtua ^
î Raiâtéa
rg
Soeurs Suzelle et Mereana
Etâœtia
Sommaire
2
®f^êtetani
4
5
0 Hohoà : Te tere o Heremona i Hurepiti-Tahaa
0 Parau o te fenua : Hipü i Tahaa
0 Édito : Président
MENSUEL DE L’ÉGUSE PROTESTANTE
Actualités
MÂÔHI
EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
CRÉÉ EN 1921
Boîte postale. 113 - 98713 Papeete, Tahiti - P.F.
Tél. (689) 46.06.99 - Fax. (689) 41.93.57
Email : veaporotetani@epm.pf
6/8
0
9/15
•
Dossier
Te faaineineraa
i te Nûnaa
Directeur de Publication
MARAEATaarü
o te Atua
Rédacteur en Chef
i
Voyage Peace Boat
MAHAA Julien, Pasteur lotua
Ètârétia
Secrétariat-Maquettiste
POHUE Ben
16
Comité de Rédaction
HOIORE Céline
,
j
'
0 Parau pâôfaî : Vice-Président
Te Parau no Heremona : I te Tere Hurepiti
TEURURAI Jean,
PIFAO Heiata, IHORAI Jacques,
TAPU Thierry, TEMATAHOTOA Marthe,
I
La Formation
du Peuple
de Dieu
17
0 o te Âua i te âvaè Novema 2010
PCC : Te tâviniraa i roto ia Pâtitifa
RAAPOTO Turo, FAUA-TUFARIUA Emma,
TAUIRA Gaston, LUCAS Heiata,
RICHAUD Sylvia, KOENIG Robert,
CHENE Christian,
18/19
20
0 Hiroà porotetani : Te ôpuaraa no te Pù
0 Faaineineraa i Hurepiti - Tahaa
UI-ÂPI : Te Âpooraa rahi a te Tâatiraa Ui-âpi
21
^ a te Ètàrëtia Porotetni Mâôhi
Jeu : Un peu d'histoire (4)
et la collaboration de
Photos : Voyage Peace Boat
MARGUERON Daniel
22
Prix de l’abonnement
^ Poroî : No more... Eiaha faahou.... Plus jamais...
(1 an -10 numéros) - Polynésie : 1200 F (cfp)
Métropole ; 22,87 Euro / Suisse : 41 FS
Impression : Tahiti Graphics
Tirage : 4500 ex.
a
Photos
FAUA-TUFARIA Emma, PCC, PUGIBET Marc
BULLEHN DE RMBOmEMEMT
§;ï.-Prénom ’‘:L
Nom :
Adresse
Je me réabonne au Veà Porotetani pour l’année 2011 (lan - 10 numéros)
et je verse la somme de.
Abonner
A renvoya
jnçaise 1200 FXPF ; Métropole 22,87 Euro ; Suisse 40 ES
P. 113 - 98713 PAPEETE - TAHITI - POLYNÉSIE FRANÇAISE
Veà Porotetani n °4 Mars 2011
../Æ
3
Hipû i Tahaa
i
fTteopnaeum
Ètârétia
^^4ew/^enua/^^ùpü/
V^%aJhaa/
mi/%â/wut/neV
ma/uie/ to/ üia/ nao/ aê/
uoM/ teiey o
pü/ yup te^ hlm cB
mouà' to' w (P ^flouà' toa^
^aÂuw teÀy m/to/ o/ ^e4%aa' u/tw
^fHaÂato/ à/vi/mw «o ù/
pape/ LU/ to/ uUi/ o ^oUmM' LU/
naumao/ no/ te/ ntaw tamoùL
^^U(/ teL toL
0/
‘^oeÂo/
^aepae/ no/ te/ maw mao/
9 teirva/ nd' fnad/ e/ pUL
temi/ ai
^ '^^{eUa n/imÂ/ e/ o/ '^Upa/ ^^Upo/
te/ kae^e/
fuaUamanL mai
9 t€/maw tnaâ/ino/
% aâoiai mai L tauo/ âUa
^^yio/ te/ tapamAi
^^^TlxmeÂia/ mai te/ mÂo/
*^L mauAaa/ L pa/muAia/ aL
^ ^aeJio/
*®/ '^aimai L pa/umÂia/
^aUnai teie/ nei
mo/ te/ meo/ Lo/ toAe/ te/ pape/
^o/ toÂe/ te/ pape/ L pLÂai 'iAo/ te/ moAae/
^ pMiUvta/ te/ pape/ te/ moA/ie/
^^io/ koi e/ kaamaê/ o/ La/
% ma/ia£/ to/ tai
^tyiouv o/ ‘^^Rxmom/
'^e/ ôpd/ tâmlma/ no/ ^'^{j/io/
mo/ te/ ki/ te/^enuo/^^^ûpAA/
^oUMukio/ to/ e/te/ mao/
S^Ua/^'^ûpü' piii mai
*^6/ uai nei te/ oAtoAx^/
'^e/ uai nei te/ maUnÂ/
^e/ uai nei te/ dbuae/ o/ ^^^ùw/ L ‘^^ûpiL
no/ âuâ/ Ui o/
^ei muL lo/
*^ia/ taw to/ w lawva/
^^Upo/ ’^^htpo/
imi
pzaUe/ mai Lo/ maUxM/
%
koi mai ^^^Hpo/ '^Upa/
te/
pamAa-mAa/ La/ ^
e/
im/
Veâ Porotetani n°4 Mati 2011
^^^{mo/
>
Tahi râveà no te faaoti
i tona parau
Une possibilité de prendre en
main sa destinée
La Réforme avait mis en avant la forma¬ Ituu na te Reforomâtio i te parau o te
tion du peuple de l’Eglise et de ses res¬
ponsables comme une exigence incon¬
tournable et salutaire pour un témoignage fidè¬
le de la Parole de Dieu. Les Eglises protes¬
tantes ont porté cette exigence dans leurs insti¬
tutions. Elles la considèrent comme une des
valeurs fondamentales à transmettre, gage de
liberté et de responsabilité.
faaineineraa i te nünaa e o to na mau
arataî ei parau tumu té àre e tià ia àpe e
\ tei riro atoà hoï ei râveà pâpù no te faaiteraa
; mau Etârétia porotetani i taua titauraa ra i
roto i ta na mau faanahoraa. Ua faariro o
.
:
ia i te reira ei faufaa no te tiàmâraa e no te
turaraa o te taata.
La situation actuelle du monde, secouée par
la crise économique et financière, a conduit au
Te huru o teie nei ao, tei aehuehu roa i te
chômage des milliers de personnes, malgré leur
niveau de formation élevé. Elle impose de nou¬
mau fifi o
te tereraa faufaa, ua faaère i te
rahiraa taata i ta râtou àhipa, noa atu te
velles réalités où le niveau de formation n’est
plus l’assurance d’un avenir prometteur. Que
faut-il penser de nos efforts placés dans cette
exigence de la formation ?
i te Parau a te Atua. Ua amo mai te
:
fâito teitei o ta râtou mau haapiiraa. Te tuu
:
nei i te taata i mua i te tahi huru âpî, tei àre
\
te fâito o te parau pûîte i riro faahou ei
haapâpùraa no to râtou ananahiraa. E aha
I atu ra ia te mea e tano ia tâtou ia parau no
:
Or, nous savons tous dans nos églises, que
la formation est la seule voie possible qui puis¬
se donner aux générations futures la possibilité
de prendre en main leur destinée. Le seul
constat de l’augmentation du chômage ne peut
être une raison suffisante pour remettre en
cause notre conviction. S’arrêter à cette obser¬
vation nous conduirait à une autre réalité enco¬
plus cruelle. Celle de l’obscurantisme, de
l’intégrisme et de toutes sortes de dérives dont
les conséquences seraient encore plus catastro¬
phiques.
re
I teie faaheporaa ia faaineinehia te nünaa.
Ua pâpù te tiàturiraa i roto i te Etârétia,
e na
:
te faaineineraa e horoà i te râveà i te
uî no ananahi no te faaoti i to na parau.
Eere e no te mea te ère nei te taata i te
àhipa e tano ai e haapae i teie tiàturiraa. Te
faaearaa hoî i te faaineineraa, te iritiraa ia i
; te ùputa ia o mai te pôiri e rau noa atu â te
;
I
fifi te riro mai ananahi ei mea teimaha roa
atu.
La formation et l’éducation sont la base, le
socle où doivent se bâtir une société et a fortio¬
ri les Eglise si elles veulent demeurer des
témoins fidèles de l’Evangile de notre Seigneur
I Te faaineineraa i te nünaa e i te mau
j arataî, o te papa i reira e faatià i te hoê
Jésus-christ.
I ia ia riro ei îte no te Evaneria o te Metia.
^
[ nünaa e i te Etârétia atoà hoî ia hinaaro o
Pasteur MARAEA Taarii
Veà Porotetani n°4 Mars 2011
5
Tabou
Voyage Peace Boat
du mardi 04 janvier
au samedi 05 février 2011
Qui ? Mommae Tatou, jeunes. Comment ? A bord du « Peace
», projet : Orizuru.
Quand ? Un mois, du 04 janvier au 05
février 2011. Où ? Au Japon : au Symposium de l’Université de
Tokyo, à Hiroshima et Nagasaki. Pourquoi ?« Orizuru project » ; la
bombe A au Japon en 1945. Les mines d’uranium en Australie. Les
essais nucléaires françcüs en Polynésie française. Objectif : Un monde
sans nucléaire et pour la Paix (devenir Ambassadeurs pour la Paix)
Boat
Ce déplacement s’est effectué dans le
cadre d’un programme commun du nom
de « Orizuru Project », nom japonais
donné au thème sur le monde sans nucléaire et
un monde
de paix.
Le projet émane de l’organisation non
Gouvernementale « Peace Boat
» en
partena¬
riat avec l’association « Moruroa e Tatou
pour Maohi Nui, l’alliance «
»
WANFA » pour
l’Australie, « Gensuki, Peace Messengers
»
pour le Japon.
Le programme consiste en l’envoi de jeunes
pour promouvoir leur engagement et devenir
témoins de Tutilisation du nucléaire sous toutes
ses formes. Le but était de
pouvoir monter
deux déclarations, l’une des jeunes et l’autre
des Hibakushas (victimes de la bombe ato¬
mique au Japon), contre la prolifération du
nucléaire. L’autre partie du programme consis¬
tait en l’éducation sur le nucléaire et au pro¬
gramme sur la paix, afin d’informer et d’impli¬
quer la jeunesse d’aujourd’hui dans ce combat
noble, en ayant conscience de son histoire et
pour bâtir un avenir sain et un monde en paix.
Durant le séjour, la première partie du
déplacement consistait à s’imprégner de la cul-
Veà"PoroteiaBÎ'b°4 À&floFl
I
ture japonaise, hôte de ce programme, et à la
Paix. Nous avons également assisté à un dîner-
présentation de l’association Moruroa e Tatou,
ainsi que du témoignage d’un ancien travailleur
des sites de Moruroa et Fangataufa. Cela nous
a permis de nous préparer pour nos futures
débat avec le Gensuki (programme regroupant
conférences, discussions et débats, sur le
Japon, avec l’approche d’une vision jeune du
sujet et le vécu
des professeurs militant pour promouvoir
l’éducation du nucléaire à l’école). Le jour de
le
privilège de pouvoir rencontrer un sui^nvant de
la bombe, M. Tsuboi, qui nous a beaucoup
notre départ pour Nagasaki, nous avons eu
émus par son
d’un ancien tra¬
combat pour sur¬
vailleur des sites.
vivre après le
bombardement et
A notre arrivée
sa lutte contre la
sur le
Japon, le
programme fut
très chargé, avec
des déplacements
sur trois
maladie jusqu’à
aujourd’huiA Nagasaki,
villes
nous avons ren¬
différentes en
contré certains
quatre jours.
des étudiants qui
allaient participer
A Tokyo, nous
avons
nous
avec nous au
assisté, et
voyage de retour
sur Tahiti. Ces
étions les
intervenants, à un
élèves sont
symposium à
membres du pro¬
l’université de
gramme
« Ambassadeurs
Tokyo. Le sujet
portait sur une
présentation du
programme fran¬
çais des essais
pour la Paix »,
qui récoltent des
signatures dans le
cadre d’un projet
de promotion de
nucléaires en
I
Polynésie et en
Algérie et de
la Paix dans le
monde, qu’ils
leurs consé¬
quences, sur le
problème des mines d’uranium qui sont exploi¬
tées en Australie, précisément au sein des
réserves aborigènes et sur l’utilisation de la
bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki au
japon durant la seconde guerre mondiale : des
victimes étaient présentes pour témoigner de
leur vécu et de leur vie actuelle.
A Hiroshima, nous avons visité le musée
pour la Paix, qui relate le bombardement de
Hiroshima par les Américains, et rendu un
hommage aux victimes sur le mémorial pour la
vont remettre à
l’ONU. Ils vont à la rencontre des écoles, de la
population afin de les sensibiliser sur la ques¬
tion du nucléaire et sur la promotion de la paix
dans le monde. Nous avons aussi eu l’occasion
de rencontrer d’autres hibakushas de la premiè¬
re, seconde et troisième générations (ceux qui
ont vécu la bombe, ceux qui sont nés après elle
et ceux qui en sont les descendants). Le dernier
jour sur Nagasaki, nous avons visité le parc
pour la Paix ainsi que le musé de la bombe où
nous avons
rencontré le directeur du musé avec
qui nous avons eu un moment de discussion.
:V ester n
s4ustrallan
I^r00
-f
#'PEAC£BûAT-«î
Dans l’après-midi, nous avons eu une ren¬
contre débat avec des étudiants, sur ce que les
trois pays respectifs (Tahiti, Australie et Japon)
vivent depuis le problème du nucléaire chez
eux.
La question de l’éducation a primé ainsi
que l’engagement des jeunes dans ce combat.
Sur le trajet de retour, nous avons travaillé
sur nos
avons
assisté à un office religieux au sein de la
paroisse Thabor de Pirae, suivi d’un débat
riche en échange et en recherche d’informa¬
tions : la pétition fut présentée et signée par
les participants locaux à ce débat. Puis nous
avons rencontré des classes du collège Pômare
IV, où les conférences et débats furent riches,
instructifs et émouvants.
présentations respectives dans le
Il est important de noter que la jeunesse de
domaine du nucléaire, de son utilisation et de
ses conséquences, ainsi que sur le programme
éducatif local et sur la rédaction de deux décla¬
notre pays subit un manque, voire une absence
rations officielles portant sur les faits actuels
se
du nucléaire dans le monde, sur les constats et
Fangataufa. Il est de notre devoir de nous
informer, d’établir un programme éducatif sur
le nucléaire, car cela fait partie de notre histoi¬
les recommandations que nous pouvons pro¬
mouvoir dans nos pays respectifs.
de connaissances sur les essais nucléaires qui
re
A Tahiti, nous avons tenu une cérémonie de
mémoire au mémorial des essais nucléaires sur
Moruroa. Nous avons également présenté nos
déclarations au président de l’Assemblée de la
Polynésie française, et aux élus présents ce
jour. Nous avons rencontré la Commission des
Jeunes de moins de 25 ans du premier
Arrondissement de l’Eglise, avec qui nous
^
Veà Porotetani n°4 Mâti 2011
sont déroulés sur les sites de Moruroa et
!
oa.
La Formation
Te Faaineineraa
i te Nünaa o te Atua
du Peuple de Dieu
Vf .VI -, V ;., w^c^rl. • ^ >;• '. ^ .^ :•■>
■•1-: '^;
v
'iï.-4î'^ :.v
v--:;ji'iix';5-.^^;-f:ï5È.','^-Jr--,
Depuis les débuts de son histoire,
l’Eglise protestante maohi, a tou¬
jours considéré laformation du
peuple de l’Eglise comme une priorité dans sa
mission d’évangélisation.
La situation de l’Ecole pastorale
d’Hermon, enclavée entre la vallée de Sainte
Amélie et les lotissements sociaux du Haut du
Tira et du Vallon nous oblige à trouver un
nouveau
site plus approprié. Le domaine de
Hurepiti à Tohaafut choisi par le synode et
une
commission travaille à l’élaboration de ce
projet. Comme nous le savons, ce n’est pas la
première fois que l’Ecole pastorale change
d’emplacement. Pour le nouveau projet de
Hurepiti, Vidée retenue est d’adapter la forma¬
tion théologique traditionnelle et protestante à
la réflexion théologique menée au sein de
l’Eglise. L’enseignement protestant est aussi
invité à proposer des formations innovantes
qui tiennent compte des préoccupations
actuelles sur la sauvegarde de l’environne¬
ment, le développement et la gestion des éner¬
gies renouvelables. Cette évolution de la for¬
mation pastorale est une nécessité imposée
par le contexte environnant et mondial. La
Parole de Dieu autrement dit l’Evangile, doit
prendre racine dans notre pays, dans notre cul¬
ture pour que nous puissions le vivre pleine¬
ment. De même la formation théologique comme toute autre formation-, ne doit pas
seulement nous porter vers la compréhension
d’autres horizons culturels et philosophiques
mois surtout nous aider à nous approprier nos
réalités propres et nourrir notre témoignage de
l’Evangile enraciné.
Pasteur MARAEA Taarii
Mai te ômuaraa o to na àai, i riro noa
na te faaineineraa o
te nûnaa o te
Atua ei parau tumu no te
Ètârêtia
porotetani mâohi i roto i ta na faaîteraa i te
Parau maitaî.
Ua pirihaô roa te vairaa o te âua pipi no
Heremona i roto i te faa no Amélie e ua haaàtihia e te mau tare totiare no te Tira e no Vallon,
ua
faahepo mai te reira ia imi i te tahi vâhi âpi
e au maitaî no to na oraraa.
Âpooraa rahi âmui i te fenua no
Hurepiti ei vàhi i reira e tupu ai teie ôpuaraa,
arataîhia e te hoê Tômite ôhipa. Mai ta tatou i
îte, eere a tahi nei te âua pipi e taui ai i ta na
tahua ôhiparaa. No teie ôpuaraa âpi i Hurepiti,
te manaô tumu, te faatanoraa i te faaineineraa
parauatua tei màtarohia e ia au te hiroà porote¬
tani i nià i te faaineineraa parauatua e arataîhia
nei i roto i te Ètârêtia i teie mahana.
Ua faataa te
Te pii-atoà-hia nei te mau fare haapiiraa
porotetani e faaâpi i ta na faaineineraa mâ te
tàuà i te mau mànaônaôraa e vai nei i teie
mahana mai te pârururaa i te rahu, te faahoturaa e te
faaôhiparaa i te mau ito âpi.
Na te huru o te oraraa o teie mahana i roto i
teie nei ao e parau mai ra ia hiô faahou i te
huru faaineineraa e au.
Te Parau a te Atua, te Parau maitaî, ia faatumuhia te reira i roto i to tatou fenua, i roto i to
tatou hiroà tumu e ia ora pâpü tatou i te reira.
Hoê à huru no te faaineineraa parauatua e te
mau faaineineraa rau, eiaha ia riro noa ei moihaa no te amo ia tatou e no te faatûàti i te tahi
atu mau feruriraa hiroà tumu e firotofo i te ara,
ia riro atoà râ ei faaineineraa no te tauturu i te
îte-pâpù-raa i to tatou parau e no te faaàmu
atoà i ta tatou faaîteraa faaroo.
Veà Porotetani n°4 Mars 2011
5-Eiah
Te ôpuama i Hurepiti-Tahaa
I te 2001, i faaoti na te ^ooraa Rahi Âmui a te Ètârëtia
Porotetani Màdbi e, e faatià i te hoê Âaa faaineineraa pipi/orometua
âpl, e tae ma atu i te hoê Pû faaineineraa feiâ âpi/nûnaa. Ua
haapàpû-faahoü-hia te manaô i teie mahana e, i Hur^iti ihoâ, i te
fenua Tahaa e haamau ai i te reira, tei parauhia te ‘Opuaraa Hurepiti
Tahaa Oia mau, ua riro te fenua Hurepiti ei vauvau tano rrmitaî
no teie ôpuaraa, vâhi hau, tei nia i te fâito 300 ta te rahi.
-
a-
Te papa o teie ôpuaraa
1- la papahia teie tâpura ôhipa e te tahi fëru-
riraa i nià i te ôpuaraa faaora a te Atua, e te
hinaaro o te Atua i ta na Ètârëtia i teie mahana.
la patuhia teie ôpuaraa e teie uiraa : « E aha ta
te Atua e titan mai nei ia tatou i mua i te parau
no te faaineineraa i
aratai.
to tatou nünaa e to na mau
»
2- la haafaufaahia ta tatou mau feruriraa i
pü i nià noa i te
nünaa Mâôhi, ia ïritihia râ i to te Ao, ia riro
atoà ei faaîteraa na te Ètârëtia Porotetani
Mâôhi i ta na fâriiraa i te here o te Atua. E haamanaô hoï e, te vai atoà ra te mau tûàtiraa e te
mau vâhi faaineineraa ôrometua e nünaa
(COE) te Cevaa, te âmuitabiraa no te mau
Ètârétia no Pâtitifa (PCC) etva...
nià i te mau parau o te rahu a te Atua, te hiroà
faanahoraa. (To na tanoraa mau, e haafaufaa ia
i ta te mâohi iho.)
i
ràpae, o ta na e faaôhipa nei... oia hoî te
Âmuitabiraa o te mau Ètârétia o te Ao nei
e)-Ôpuaraa Pü i Hurepiti-Tahaa,
tumu Mâôhi, te reo, te peu. Ei hiôraa, i roto i te
parau o le paturaa i te mau fare. E aha te mau
huru fare ta tatou e hinaaro e patu. E aha to na
e tâôtiàhia teie
Âpooraa Rahi Âmui i te matahiti 2008,
haapàpü-faahou-hia, i Hurepiti-Tahaa ihoâ e
faatià ai i te Pü faaineineraa âpi.
I te
ua
msm
3- la haafaufaa-atoà-hia te parau no te
pârururaa i te rahu a te Atua i roto i teie
ôpuaraa. Oia hoî, ia faaea te ôhipa tâpüraa
àivi e mouà e le faaôhiparaa i te mau râau
T
taèiro...
4- la haafaufaahia te faaroo o le taata, te
nünaa porotetani no le faatupu i teie ôpuaraa.
Etaretia
Eere teie i te ôpuaraa noa na te faatereraa o
le
Ètârëtia, e tâpura ôhipa ri e tîtauhia ai te
tâatoà o te nünaa faaieo porotetani... e te
nünaa màdbi tâatoà...
11.2010^
10
Veà Porotetani n°4 Mâti 2011
-E faaineinehia te mau arataî no
te Etârëtia mai te ôrometua, te mau
tiàrauti ôhipa i roto i te Ètârëtia e te
nünaa.
Te fâiraa faaroo «
na
e ora o ia
i to
Atua, i to na fenua, mai te îte e
dhipa atoà na na te pârururaa i te
Rahu a te Atua
»
;
-E faaineine-atoà-hia te feiâ âpi i
nià i te mau tôroà faaàpu, faaàmu
ânimara, ravaâi...
Te papa faaroo tei amo i te piiraa
a te
Ètàrêtia Porotetani Màôhi i te
Nünaa, « ia haafâite faahou ia na e
ta na faufaa Mâdhi mai te fenua, te
moana, te peu, te hiroà... i horoàhia e te Atua,
te mea ua ûàna ta na haafaufaa dre i te
no
reira i teie tau. la haapàpûhia te mau haapiiraa
faufaa Mâdhi i roto i te mau faanahoraa
faaineineraa a te Pû Hurepiti. »
Vâhi faaineineraa i Ùfuroa i fàhifo ra
Ei hioraa
:
I Faiere-Haaverevere e vai i Tahiti ei vâhi
faaineineraa no to te Tuhaa 1,2, 3, 7 ; i
Hurepiti-Apoàpo e vai i Tahaa ei Aua no to
Tuhaa 4 ; i Mataùra - Tupuài no to Tuhaa 5
f)- Te mau pù faaineineraa i te nünaa
la au â i te mau tômiteraa e te mau fàfâraa
Mihiroa ; Rikitea-Mangareva no to Poerani ;
i Atuona-Hivaôa no to Enàna-Enâta ; Loci-
-
;
Raîroa no to Tuamotu, o Vâhitü-
i Avatoru
manaô, te vai ra te mânaô e, noa atu â o
Xepenehe i Lifou no te nünaa mâôhi
Hurepiti te Pù, e tià â râ ia tâpeàhia o
i te Tuhaa 8.
Heremona i Faiere-Haverevere. Ua manaô-
atoà-hia e patu i te tahi mau vâhi faaineineraa i
Tômite Faiere
te mau taha motu no Mâôhi-Nui. Te tumu,
ia haafaufaahia te papa faaineineraa rau a
te Ètârëtia e te Nünaa e vai ra i roto i te
Tuhaa e te Pâroita, te Aià e te
Vaamataèinaa.
E iritihia te reira i te feiâ atoà e hinaaro i
te faaineineraa, mà te tàôtià ôre i te matahi-
ti (18-98), e mà te tàôtià ôre i te Ètârëtia e
te Nünaa (Mâôhi-Nui,
Moana-Nui-Àtea,
Ao).
Veà Pomtetani n°4 Mars 2011
FATERE-HA AVEREVERE
:
L’ÉCOLE PASTORALE D’HERMON
re
Préambule : Un des objectifs de la premiè¬
sionnaire John Davies, arrivé à Tahiti deux
génération de missionnaires de la Société
ans auparavant en 1801 par le bateau le
Royal Admirai affrété par la LMS.
Malheureusement, cette première école a dû
fermer ses portes suite aux batailles qui ont
sévi entre la famille royale des Pômare et ses
ennemis. Cependant, d’autres écoles ouvriront
leurs portes à Tahiti, à Moorea et dans les
autres îles de la Polynésie après lafermeture
de cette première école.
Missionnaire de Londres (LMS) arrivé à
Tahiti en Mars 1797 et cela, en parallèle avec
leur mission d’évangélisation, était de fonder
des institutions de formation pour les popula¬
tions de notre fenua ou d’apprentissage de la
langue pour les missionnaires eux-mêmes.
Dans cette perspective, la toute première
école à être fondée à Tahiti était celle
construite en 1803, à Matavcd par le mis-
Papetoai, Mqorea en 1813 : John Davies et
Robert Boume et
Henri Nott- ^
Suite aux différentes batailles qui ont eu lieu à
Tahiti, et notamment celle de Rua en 1802 et
de Tauta en 1808 et se sentant menacer pour
L’arrivée des missionnaires Catholiques de
Tordre religieux des Pères de
à Tahiti
en 1836 en provenance des îles Mangareva
d’où ils débarquèrent en 1834, a suscité des
conflits avec les missionnaires protestants de la
LMS déjà basés à Tahiti. Ces conflits, tout
d’abord d’ordre religieux ont pris une tournure
leur sécurité, beaucoup parmi les missionnaires
ont préféré quitter leur mission pour
partir, par
des bateaux de passage à Sydney, en Australie
devenu depuis 1788 une colonie britannique.
Seule une poignée de missionnaires s’est réfu¬
giée à Moorea, dans le district de Papetoai où
réside le fameux Arioi de l’île, le TcdiiTa Patii.
C’est dans ce district de Papetoai que John
Davies et son collègue Henri Nott,
qui deviendra le principal traduc¬
teur de la Bible en Tahitien et avec
le soutien du Roi Pômare II vont
ouvrir en 1813 la première école
Ètwtia
Vaitoare, Tahaa en 1850
John BarfP
biblique sur Tîle qui deviendra
d’ailleurs le premier Aua-pipi, et
ayant pour objectif principal non
seulement l’apprentissage des
langues mais également la forma¬
tion des Polynésiens qui sont
envoyés ensuite évangéliser les
autres îles lointains de la
Polynésie. Cette première école a
été construite sur une parcelle de
terre dite Te Urne Here qui signi¬
fie, ‘Qui attire la Grâce ou
l’Amour’.
12
Veà Porotetani n°4 Mati 2011
Picpus-^
politique suite à l’intervention du
Gouvernement français et cette intervention a
failli tourner à une Guerre Civile entre la
France et la Grande- Bretagne. Les mission-
(i'
1
-•J
I
naires protestants, se sentant mal à
l’aise de travailler dans un environne¬
ment où la France et les missionnaires
catholiques, semblent vouloir prendre
le dessus, ils vont se retirer petit à
petit avec un pincement au cœur. Il est
certain que laisser derrière eux la mis¬
sion qu’ils ont commencée il y a de
cela plus de vingt ans a été vécu avec
une grande peine. Avec le retrait des
missionnaires anglais voit également
la fermeture de la première école
biblique de Papetoai.
Cependant, le missionnaire Robert
Bourne arrive à Tahiti en 1817 puis,
s’étant basé à Tahaa en 1822, il ouvre une nou¬
velle perspective en matière de formation.
Imprimeur de métier et sous sa responsabilité,
une nouvelle école ouvrira ses portes à
Vaitoare, dans l’île de Tahaa en 1822, la pre¬
mière ayant été ouverte par John Williams et
Lancelot Threlkeld à Opoa, Raiatea, tout près
du marae de Taputapuatea en 1821. Boume
assurera la direction de cette école jusqu’en
1857. Il est remplacé par le missionnaire John
Barff qui dirigea cette école jusqu’à sa mort en
1860. Une grande partie des candidats ayant
reçu une formation religieuse vient de Tahaa et
elle va contribuer à l’évangélisation des autres
îles de la Polynésie et notamment les îles
P"’’'
No fe haere i Hurepiti, e faaifoito te taahi
missionnaire James Green
1888 malgré
le Protectorat français signé à Tahiti en 1842,
les Iles-Sous-Le-Vent n’étant pas entièrement
concernées par cette affaire politique. De cette
école, beaucoup sont envoyés dans les autres
îles de la Polynésie pour renforcer les commu¬
nautés religieuses déjà mises en place par les
évangélistes Maohi et Européens.
est remplacé par le
et l’école va fonctionner jusqu’en
Retour à Papetoai, Moorea en 1888 : Prosper
Brun ou PuruneDurant les années 1880, presque toutes les îles
de la Polynésie étaient sous tutelle française. A
Raiatea notamment, fief du fameux Roi
Cook.
Tamatoa, celui qui a également contribué à
Uturoa, Raiat^ en 1857 : Charles Barff et
l’implantation de la religion vers les années
1820, l’île n’a pas échappé cette fois à la pres¬
sion politique française qui verra malheureuse¬
James Green-
Charles Barff, arrivé également à Moorea en
1817, maçon et fermier de métier et probable¬
ment un des
proches du missionnaire John
Barff, va assurer la direction de l’école ouverte
à Uturoa Raiatea en 1857, cette école ayant été
transférée de Opoa à Uturoa en 1824. Il faut
souligner que Opoa est devenu un lieu trop
exposé aux risques naturels et Uturoa a été
choisi comme le nouveau site où commence à
vivre une population grandissante, ce qui
explique donc les raisons de ce transfert. C’est
à partir de cette école que la formation des
évangélistes Maohi va continuer même après le
tragique décès du missionnaire John Williams,
tué à Erromanga, aux Nouvelles-Hébride
(Vanuatu aujourd’hui) en 1839. Charles Barff
ment la fermeture de l’école de Uturoa, école
ayant fonctionné depuis 1857. Pour cela, il fal¬
lait trouver un nouveau site ! Entre-temps, et
cela depuis 1863, date de l’arrivée des pre¬
miers missionnaires protestants français en
Polynésie, les directeurs de la Société des
Missions Evangéliques de Paris (SMEP), aux¬
quels appartenaient ces missionnaires avaient
continué d’envoyer à Tahiti ses messagers pour
renforcer les équipes déjà en place. L’ancien
site de Papetoai dans laquelle la première école
a été implantée est retenu comme nouveau
Am-pipi et la tâche de diriger cette école a été
confiée au missionnaire Prosper Brun. Elle
Veà Porotetanî n°4 Mars 2011
Dosier
formation pour
le ministère pasto¬
ral.
fonctionnera à peu
une
près une dizaine
d’années, depuis
1888 jusqu’aux
années 1900. Les
candidats fréquen¬
tant cette école
viennent en grande
Moria, Sainte
Amélie, Papeete en
'
-
'V
'V
-
,
1910 : Louis de
Pomaret
^
partie de Tahiti et
Grâce à son
Directeur Louis de
de Moorea mais
aussi des îles.
Pomaret, un nou¬
site a été trou¬
vé sur les hauteurs
de Sainte Amélie, à
veau
Mataiea, Tahiti en
1900 : lx)uis de
Pomaret-
^8^
Tiàtono leremia i nia i te
Le besoin des res¬
Papeete sur les par¬
^
celles de terre dites
‘Moria.’ Pour
vàhi faaineineraa i Vaitoàre
ponsables de
l’Eglise dirigée par la SMEP de répondre aux
besoins des candidats de Tahiti et que par la
rendre ce site accessible, les étudiants ont dû
accomplir un travail considérable soit pour tra¬
route donnant accès au site ou encore
même occasion Mataiea est devenu le Centre
cer une
principal de la mission dans le 2è arrondisse¬
ment selon la répartition des paroisses en
arrondissements homologuée par l’Etat
Français en 1884, qu’il a été décidé d’ouvrir un
pour construire des maisons pour les étudiants
ou bien un bassin pour le stockage d’eau
centre de formation à Mataiea, sur la côte
Ouest de l’île de Tahiti (aux alentours de l’em¬
placement où se trouve l’actuel presbytère de
la paroisse). La tâche de former des insulaires
pour mener à bien et avec fermeté la vie de la
communauté a été confiée au missionnaire
Louis de Pomaret qui dirigea cette école pen¬
dant sept ans jusqu’en 1907. Lorsque celui-ci
s’est déplacé à Papeete pour être pasteur de la
paroisse de Paofai, l’école de Mataiea a égale¬
ment fermé ses portes pour suivre son
Directeur muté à Papeete devenu de plus en
plus peuplé.
Tipaerui, Papeete en 1907 : Louis de PomaretAprès quelques années à Mataiea, et du fait
que son Directeur Louis de Pomaret a été
transféré à Papeete, pour s’occuper de la parois¬
se de la ville, un nouveau centre de formation a
été trouvé temporairement à Papeete dans les
vallées de Tipaerui qui deviendra un peu plus
tard une zone à vocation industrielle. Cette
école ne fonctionna que quelques années et les
directeurs de la SMEP étaient toujours à la
recherche d’un site adéquat pour offrir une for¬
mation aux candidats désireux de poursuivre
Veà Porotetani n°4 Mâti 2011
potable pour les besoins de la communauté de
‘Moria.’ Quant à la formation des étudiants,
ces derniers descendent jusqu’à Paofai pour
suivre les cours et donc font un petit peu le vaet-vient entre ‘Moria’ et Paofai. Le regretté
missionnaire Français et Pasteur Henri Vernier,
auteur de l’ouvrage Au Vent des Cyclones qui
a traité l’histoire de l’Eglise en Polynésie, a
notamment décrit
‘Moria’ comme l’un des sites
auquel ‘les stations agricoles étant les plus
modernes de l’île et souvent visité par les offi¬
ciels et même les Gouverneurs (Au Vent des
Cyclones, p. 112). Cette école de ‘Moria’ fonc¬
tionna jusqu’à la mort de son Directeur Louis
de Pomaret en 1924.
Hermon, Faiere-Haaverevere, Papeete en 1927
: Ellie Allégret et Octave MoreauAvec l’arrivée d’un nouveau missionnaire à
Tahiti en la personne de Mr Ellie Allégret, un
nouveau site a été trouvé sur les hauteurs de la
Mission à Papeete. Grâce à un effort financier
négligeable de toutes les paroisses de
Tahiti, les terres dites Faiere-Haaverevere ont
non
été acquises pour la construction d’un nouveau
Aua-pipi. C’est pourquoi le 19 Mai 1927, la
nouvelle école baptisée ‘Heremona’, un nom
biblique ouvre ses portes. La direction de
l’école a été confiée au Pasteur Octave Moreau
et elle restera sur ces collines jusqu’à présent.
du peuple Maohi est une partie intégrante de la
mission de l’Eglise. Cette mission de formation
est donc une manière de forger la mentalité du
Jusqu’aux années 1960, les étudiants les plus
‘câlés’ sont envoyés soit à Suva, aux îles Eiji,
soit en Erance. Quant à la direction de l’école,
plusieurs directeurs de Heremona vont prendre
la succession au poste de Directeur selon la
liste qui suit :
peuple de Dieu et de la société Maohi toujours
à la recherche de la paix, de l’harmonie et de la
joie au service de l’Eglise et de son prochain.
-Ellie Allégret et Octave Moreau : 1927-1936
-Châties Vernier : 1937-1951
en
Polynésie Française, Papeete : Haere Pô no Tahiti, 1985.
**
Manuel Ecole Pastorale Hermon, Edition 2004.
-Georges Preiss, Paraita : 1952-1956
-Albert Jacot : 1957-1960
-JeanAdnet: 1960-1967
-Arnold Bricot : 1968-1972
-John Doom (Premier Polynésien : 19731977 et SG de VEglise)
-Philippe Tupu (Premier Pasteur : 19781980 Maohi)
-Teriitua Faehau : 1980-1987
-Jean Teururai : 1987-1999
-JoëlHoiore : 1999-2010
Conclusion
L’Ecole Pastorale d’Hermon a vécu des événe¬
qui
l’histoire de cet outil de formation
de l’Eglise appartiennent à des époques et de
cultures différentes, aussi bien anglaise que
française et indigène. La relation entre ces trois
ments historiques riches. Les personnages
ont marqué
cultures a fait du Christianisme et de sa mis¬
sion de formation un facteur important dans
l’histoire de la
Polynésie et elle
restera à jamais
gravée dans les
mémoires de ceux
et celles ayant
servi l’Eglise à
Tahiti et dans les
îles jusqu’à
aujourd’hui.
L’histoire
d’Hermon est donc
rappel que la
formation des
hommes et des
femmes de ce pays
un
pour être au servi¬
ce de
l’Eglise et
Ouvrages :
**
Henri Vernier, A u Vent des Cyclones-Piiai Noa Mai Te
Ve/v- Missions Protestantes et Eglise Evangélique à Tahiti et
^
John Dm’ies est né en 1772 à Pontroberi, Montgomeryshiiv.
Pays de Galles. Il était membre de l’Eglise Méthodiste du pays.
H a travaillé d’abord en tant que boucher avant de devenir
enseigncmt. Il est arrivé à Tahiti par le bateau le Royal Admirai
en 1801. Il est le principal artisan du Grammaire Tahitien rédi¬
gé en 1803. Son collègue Henry Non est né en 1774 à
Birmingham en Irlande. Maçon de métier, il était parmi le pre¬
mier groupe de missionnœres anivé à Tahiti en 1797. On
retiendra de lui comme principal traducteur de la Bible en
langue Tahitienne. Il meurt en 1844 à Tahiti et sa tombe se
trouve dans l’enceinte d’une des écoles à Ame ; Niel Gunson,
Messengers of Grace-Evcmgelical Missionaties in the South
Seas, 1797-1860, Melbourne : Oxford University Press, 1978,
p. 346 et 349.
^
Roberi Boume est né en 1794 à Londres. Imprimeur de
métier, il arrive en Polynésie en 1817 et a été ordonné Pasteur à
Moorea. Avec sa femme Ann, ils débarquent à Tahaa pour
prendre la responsabilité de ‘l’Institution de Tahaa.’ Son col¬
lègue John Barff.fils de missionaire a été ordonné Pasteur à
Hiiahine en 1839. Sa femme Amélia Banes l’accompagnera
dans son ministère en Polynésie jusqu’à sa mort en 1860.
^ L ’ Ordre
teligieux catholique des Pères de Picpus a été fondé
par le Père Pieire Coudrin à Paris en 1800, onze ans seulement
après l’événement de la Révolution Française de Juillet 1789 ;
voir l’ouvrage d’Antoine Lestra, Le Pète Coudrin, Fondateur
de la Congrégation des Sacrés Cœurs, vol. 3, Rome : Euntes
Docete, 1968, pp.488501.
James Green est
Pasteur. Il fait partie
d’une autre génération
de missionnaires arrivé
en
Polynésie dans les
aimées 1860, à une
période où une gnmde
partie de missionnaires
de la LMS sont rentrés
dans leur pays.
Dosier
Paofai
Ua âmui mai te Tià o te PCC
Pamu
Etârètia
Depuis le début
de üannée 2011
Mai te ômuaraa
O te imtahiti 2011
Nous sommes entrés dans la nouvelle
année 2011. Que Dieu soit loué pour
son amour et sa
grâce envers nous.
Nous avons célébré la semaine de prière
Ua tomo mai na tatou i roto i teie matahiti âpl 2011. la haamaitaihia te Mua
no
te rahi o to na here e to na aroha
la tatou. Ua ora mai tatou i te hepetoma
pure no te hoêraa o te mau marumetia i roto
i nâ Tuhaa atoà e 8 o te Ètârétia Porotetani
Mààhi i nia i te tumu parau : Te Parau a te
Mua, te papa o te hoêraa, te pure e te ôroà
a te Fatu tei faaineinehia e te Tuhaa 5.
Ua putuputu te mau
mau
Âpooraa Tuhaa, te
Tomite Tuhaa no te hid i te oraraa o te
Tuhaa e no te faanaho i te mau parau e amo
i te
Âpooraa faatere no Fepuare. Ua faaâpi
te mau Ui âpï i ta ràtou mau tômite
e
pâroita
ta râtou mau tômite Tuhaa. Ua putuputu te
Âpooraa rahi a te Tâatiraa Uî âpï i roto i te
tare Maeo Mena i Tïpaerui i te Tuhaa 7 e ua
faaâpi i ta na tomite dhipa no te arataî i te
tâpura dhipa a te Tâatiraa i roto i nâ matahiti e piti.
pour l’unité des chrétiens dans les huit arron¬
dissements de l’Eglise Protestante Maohi sur le
thème « la Parole de Dieu, la base de l’uni¬
té » ; la prière et la Sainte Cène ont été prépa¬
rées par le 5è arrondissement.
Les conseils d’arrondissement et les comités
d’arrondissement se sont réunis pour parler de
la vie des arrondissements et pour préparer les
rapports pour la Commission permanente de
Février.
Les paroisses et les arrondissements ont
renouvelé leur comité UCJG de paroisse et
d’arrondissement. L’assemblée générale des
UCJG s’est réunie cette année dans la salle
Maeo Nena de Tipaeruî. Et elle a procédé à
l’élection du nouveau bureau qui aura la charge
de conduire les UCJG dans les 2 années à
venir.
Le comité directeur des femmes s’est réuni à
Arue. Les femmes sont en pleine préparation
pour le grand rassemblement du mois de Juin
dans le 2è arrondissement.
Ua putuputu atoà te tomite faatere a te
mau
vahiné i Ârue. Tei roto te mau vahiné i
te faaineineraa i ta râtou rururaa rahi i te
âvaè Tiunu i te Tuhaa 2.
.<fe
Tebaapapa a TEURURAI or
Veà Porotetani n°4 Mati 2011
«
i
Te vahiné a Te oromeTua, e Tuhaa
/ Faiere - Haæ/erevere
\
!
!
Henir^moopna
PamuÂ
I te Tere Hurepiti o te Aiia
i te âvaè Novema 2010
Te hiôraa âmui o te mau Orometua Haapii o
te Aua
la au i te hiô-âmui-raa a te Tomite Ôrometua Haapii, ua
manuia maitaî te Tere Hurepiti
Novema 2010 ia au i te titauraa a te
Âpooraa
Rahi Âmui a te EPM 2010 i to te Âua nei. E
toru nâ ôrapa tei faaôhipa no te haafaufaa i teie
tere. Teie ia i raro nei to râtou arataîraa :
1 Hou aè te Tere
Âua, i te pae no te Tuatua, no te mau fau¬
faa e vai ra i Tahaa/Raîàtea (Taata-Fenua,
to te
Taata-Tai, Taata-Raî, Taata-FaarooHaapaôraa), no te îteraa i te mau manaônaôraa
a to te Fenua (ia rave-âmui-hia teie Opuaraa e
to te Fenua, ia feruri-maitaî-hia te parau no te
Tàpura Faufaa), e tae noa atu i te pae no te
Tomite Tiàrauti Hurepiti (ua noaa mai te tahi
mau poroî e te mau hiôraa no te tauturu i te
faanaho i teie Opuaraa).
:
Aita i ravaî maitaî te taime no te faanaho i
teie Tere, ua faaitoito màite râ te Eaatere o te
Âua i te haa no te faatüàti i to Tahaa/Raîàtea e
tae noa atu i to Air Tahiti. A tira noa atu râ te
poto 0 te taime, ua naho to te Âua i te pae no te
—Te tahi manaônaôraa a to te Âua
mau
: na te
arataî ia e îmi i te râveà ia rave âmui e ia
hoî âmui mai te tàatoàraa o te pupu.
3.1 mûri aè i te tere
:
Tere (Orometua Haapii, Pipi Orometua, Tàpura
—Ua îtehia te ineine-maitaî-raa to te Âua no
Ôhipa, Tàpura Faufaa), e i te pae no te tiaîraa i
teie tere (Orometua Haapii e Pipi Orometua), e
te Âua (Marama Vahiné e te mau
fëtii o te mau
te ôhieraa te mau tià o te Tomite Tiàrauti
Hurepiti i te pàturu i te mau tàpura ôhipa o te
Pipi Orometua).
Tere.
i
i
2. Te tupuraa o te Tere :
—A taa noa atu i te ineine ôre o vëtahi o
Tahaa/Raîàtea, ua tupu maitaî rà te fàriiraa i to
te Âua (Pühapa, Tàmàa,
Fàrereiraa e Faaîte-
raa). No reira, e tià roa ia haamauruuru-maitaîhia to Tahaa/Raîàtea.
—E rave rahi te mau haapiiraa i noaa mai i
—Ua noaa mai te tahi itoito âpi no teie
Opuaraa : e faaôhipahia teie mau itoito âpi i
roto i te tàrena ôhipa a te Tomite Tiàrauti
Hurepiti, e te mau fàrereiraa e tomiteraa rau mà
te rohi hua, te pure e te tiaîturu.
^
Te Tomite àrometaa Haapii
Faiere, 06/12/2010
Veà Porotetani n °4 Mars 2011
17
i PcdMfa
PC
Ètârétia
TE TÂVINIRAA
IROTO IA PÀTmFA
Te tûàtiraa o te Ètàrétia e te âmuitahiraa o te imu
Ètàrétia no Pâtitifa (PCC), ua tantum te reira ia Tahiarii i te
hoîraa na nia i te èà o te mau tupuna. Teie te tahi mau Rururaa i
faanahohia ia au i to na tiàraa Rautîi te âmaa àhipa “te Turaraa
o te
taata e te Arataîraa e te Faatereaa au a PCC”.
Te tere i Vanuatu : E tere fàrerei e faatere
atoà i te rururaa no te parau o te Turaraa o te
taata e te Arataîraa e te Faatereaa au (Human
Rights & Good Govemance and Leadership, e
toru matou i âmui atu i roto i teie tere. E piti
vâhi te tupuraa te rururaa, hoê i Santo e hoê i
Ambae. Ua tupu maitaî teie nâ rururaa.
I Santo, ua âmui mai te rahiraa o te mau
Etàrétia, Presbyterian, Pantecotiste, Church of
Christ, Catholic, Anglican, e te tahi mau âmaa
faaroo rau, 45 rahiraa taata. No te taime matamua roa a tahi ra teie mau
Ètàrétia e âmui ai no
te feruri, tàuàprau e te hiô-âmui-raa i te parau
no to
râtou oraraa faaroo. Ua faatupu te reira i
te ôaôa i roto ia râtou e ia matou atoà. Ua tupu
atoà te ôaôa i te taahiraa i nia i te fenua no
te mau Ètàrétia rau. Te vâhi taa ê ia Santo, e
Santo, i reira te tahi mau tamarii Màôhi i te
ôhiparaa e te haamauraa i to râtou oraraa ùtua-
oraraa mataèinaa ia, i roto i te faa heeuri e tauperetau noa mai te rnàa. Ua îtehia ia te parau
no te èreraa te mau Ètàrétia i te parau no te
haapiiraa, te aniraa rahi ia no roto mai i te mau
tià, ia haapinepine i te tere io râtou. Te vâhi
peàpeà ra hoî, noa atu te àtea o teie motu i te
fenua rahi, e te i ô to râtou faa, cita te uî tama¬
rii e àmu i te màa hotu o te fenua, ei raiti e ei
fare e faaroo atoà. Ua fàrerei atu vau i te tahi
pae e ua îte roa atoà i te fenua ta râtou i patu i
te fare pure.
I Ambae, e motu tàpiri teie ia Santo, ua
âmui atoà mai te mau tià no te tahi atu mau
motu tàpiri mai ia Ambae, 35 rahiraa taata no
Vea Porotetani n 4 Mati 2011
faraoa. Ua horoàhia atu ihoà ia te tahi poroî
f PcdMfa
faaitoito ia àmu faahou i te mâa o te fenua, noa
püairaa. Te parau
tàpeà mai i ô nei, no terâ ia fenua to tatou
atu paî tei ô atoà tatou i te
noa i
i Santo, e nà hea. Te ani mai ra terà mau taata
to tatou i ô, ua pë te fare pure, ua faarirohia ei
vâhi haapiipiiraa moto tahua.
tahi mau parau no to tàtou nünaa Màôhi e tei
moè ia tâtou. Ua fàriihia mai màtou i te mau
ahiahi e te mau Ètârëtia Pâtitifa, e ua riro atoà
ei taime e îtehia ai to ràtou itoito i te oraraa i te
tahi fenua o ta ràtou i faariro ei âià no râtou.
Ua riro atoà teie rururaa e râveà no te haa-
Te Rururaa i Aotearoa : Na te mau faatere
matara i te tahi tùàtiraa to tàtou e te Ètârëtia
Ètârëtia no Pâtitifa, to tatou mono peretiteni tei
tià mai, Tehaapapa Orometua. E rururaa teie te
tupu hoê taime i te matahiti, no te feruriraa i te
Tuvalu, tei fàrii na ia Teiva Or. e o Nehemia i
mau faanahoraa e tano e rave i mua i
mono
mau
te tahi
turnu parau te riro i te haafifi i te oraraa o
te mau
Ètaretia ânei e te mau nùnaa no Pâtitifa.
I teie matahiti e parau ia no te mau nünaa i faa-
ruè i to ràtou e te Ètârëtia Pâtitifa e ora nei i
Aotearoa. Ua hiôhia ia te mau fifi e fârereihia
nei e râtou e te mau râveà o ta râtou iho e faaô-
hipa nei no te tâpeàraa i to râtou iho tumu e te
mea e
tano ia PCC e rave no te faatüàtiraa e no
te faaoraa mai ia râtou i roto te âmuitahiraa.
Tae mai i teie taime, tei roto ia râtou i te Amui-
tahiraa no te mau Etaretia no Atia na roto i te
Ètârëtia Preshyterian no Aotearoa.
Te vai ra te tahi parau fâi tei pâpaïhia e mea
Ètârëtia ia horoà atoà i to ràtou
tano te mau
manaô, te parau ia no te hiô-faahou-raa i te tiàraa aore ra te iho
taata pâtitifa (Identité, Re-
thinking Oceania). Te haere ra te manaô e, e
taui i terâ tiàraa taata Pâtitifa i te tiàraa taata
Oteania. Ua tupu rii ihoà ia te umeumeraa i
roto i te mau tià i âmui mai i terà mahana, ua
faahoihia teie parau i roto i te mau
no
te hiô faahou mai. Te mea faufaa e tàpeà mai i
roto i teie rururaa, te mau parau ia no roto mai
i to tàtou mau taeaè Maori, o te mau noa ra i te
Ètârëtia
te taime a fifi ai te manu no te hoî atu i te
fenua, hoê hepetoma te maoro. Na to tàtou
peretiteni e Pàpaî Parau Rahi e faaravaî
atu i teie parau.
Te Rururaa i Tonga : Na te feià âpi, no te
parau o te Aratairaa e te Eaatereraa Au (Good
Governance and Leadership). Te parau tumu i
roto i teie rururaa, te faaararaa e te faaineineraa
i te feià âpi i mua i te tauiraa no te aratairaa
poritita o te fenua. I teie 26 no Novema e màîti
ai te nùnaa Tonga i ta ràtou faatereraa manahune no te fenua. E faaotiraa teie
i ravehia e te
arii Tupou 5 i te matahiti 2008 ra, e mai te
reira mai matahiti to te nùnaa faaineineraahia
no te tomo i roto i teie tauiraa, ua ite-atoà-hia
te tuhaa rahi a te mau Ètârëtia i roto i teie taui¬
raa, oia te imiraa i te mau râveà ia tupu teie
ôhipa nà roto i te hau. Ua fàrerei atu vau i te
mau tià faatere no na Ètârëtia mero no PCC
(Anglican, Catholic, Free Wesleyan) no te hiô i
te tiàraa o te Ètârëtia i mua i teie tauiraa e te
faaîteraa i te turu a PCC e te âpeeraa i te mau
Ètârëtia e te nünaa Tonga i roto i teie tauiraa
poritita i mûri aè hoê hànere matahiti hau i raro
aè i te faatereraa hui arii. Teie atoà te tahi tupute tau o te HINAPAARAE i teie fenua.
raa no
^
PIHAATAE Tabiarü drometaa
Veà Porotetani n°4 Mars 2011
19
Porotetani
Te ôpuaraa no te Pü Faaineineraa
i Hurepti - Tahaa
E imnadnadraa teie no ta tatou ôpuaraa e faaineine âtea nei no te
Pû Faaineineraa i Hurepiti/Tahaa. Oia mau, te nuu rii màite ra te mau
tautooraa i te pae no te mau Tahua Faaineineraa. E no teie
taime, e 4
Tahua Faaineineraa e ferurihia ra ee faanahonahohia ra ia au i to tatou
hiroà EPM, ia au atpà rà i te tahi mau titauraa a te SPATS, ma te tàuà
atoà hoî i te hiroà àitûmene e te mau Haapadraa, e tae noa atu i te mau
hiroà rau no te mau nûnaa o Moana-nui-âtea nei eoteao nei.
E4 TahuaFaaineineraa e tuatâpapahia
E ômuaraa iti teie no te tahi mànaônaôraa,
nei : a tahi, no te âpee i te mau pîahi
tei tàtou rà hoi i te faahohonu atu à i te reira, e
ia haapàpû i te faaineineraa o ta râtou
i te faaravaî atu à i te mau tuhaa e tià ia hiô-
e hinaaro
; a piti, no te faaineine i te mau ha a-
piiraa parauatua ; a toru, no te faaineine i te
mau àrometua a te EPM ; e a maha, no te
mau faaineineraa
taa ê mai te haapiiraa faa-
roo, faaàpu, tautai, etv.
la au i teie ôpuaraa i ta tatou, e a taa noa atu
ai e e âmui atoà mai to te mau Fare Haapiiraa
Porotetani e te tahi atu mau Âmaa Ohipa a te
EPM, te hoê o te mau mànaônaôraa e tià roa ia
ôperehia atu, tei te pae ia no te paturaa i teie
âmui-hia, e mà te feruri hor i te pae atoà o te
huifaaroo porotetani e vai nei i Tahaa, e tae
noa atu
i te tahi mau Ètàrëtia, e i to te fenua
iho nei. Oia mau, te vai atoà ra te tahi mau tauturu no roto mai i te mau Ètàrëtia i
e feruri taata
paari i teie ôpuaraa i ta tàtou mà
te rôtahi o te âau, e mà te tauturuhia mai e te
Fatu.
^
Tihiri a LUCAS àrometua
nei Pü Faaineineraa i ta tatou.
Fâriihia mai to te Tere i Pouforu
I te mea e tei roto to tatou oraraa vaamataèinaa i
te tahi tau fifi, e oia atoà te EPM e te tahi
atu mau
Ètàrëtia, eere ânei e mea huru tanotano
rii aè no tatou nei, ia faaôhipa, nâ mua roa, i te
mau
paturaa porotetani e vai nei i Tahaa i teie
: ei hiôraa, mai te mau pàroita ? A taa
mahana
noa atu
ai te haamauraa i te tahi maa pü haapii¬
raa tanotano maitai i
Hurepiti (piha haapiiraa,
piha pâpaî-parau, piha âpooraa, fare pu ta), te
reira Orometua Haapii e ta na mau Pipi Orometua i roto i te hoê pàroita ei vàhi oraraa e ei
vahi tâviniraa.
20 m-
Veà Porotetani n°4 no Mati 2011
Èuropa e na
te ara, e ta te fenua iho. Na ta tàtou nei rà hoî,
Porotetani
Te Apooraa rahi a te Taatiiaa Ui âpï
a te Etârëtia Porotetani Mâohi
/ Upaeruî te tupuraa te ^ooraa rahi i teie watahiti 2011 mai te ahiahi mahana pae 18 e tae atu i te poîpoî mahana màa 19 no Fepuare.
Tipaeruî i mua ra o Taupô te iàa, Tïpaepô
i mûri mai e te hopeà o Jipaeruî. No te pô te
parau, e dhipa te tupu i te pô e tau aore râ e
tipae. Te tau e dhipa te ravehia e te manu. Te
tîpae, te dhipa e ravehia e te vaa aore râ te
pahi. Aita ânei e tùàtiraa i roto i teie vâhi
Taupô e Taunoa. Imua ra eere o Tipaeruî tei
roto ia Pare nui o Papeete i teie mahana. Tei
roto ôia ia Tetaha o Faaa. Tetaha te vâhi e
taha ai te râ. Hitiaa te vâhi e hiti ai te râ. Te
nâ ô ra te parau o Tetaha : E moti
Ite
ômuaraa
o
t
e
put
u
put
u
raa,
ua
ravehi
a
Âpooraa
te tahi
Âpooraa rahi taa ê no te faaôraa te
Ètârêtia i roto i te
rahi e tei haapâpûhia i roto i te papa
mau Peretiteni Tuhaa
Pâpofaî e tae atu i Fanatea. Pâpofaî e
piha a i vai na i te vâhi tâpeàraa pereoo o te
tare mai « clinique Pâôfaî » e o Fanatea te
ôtià o Tetaha e o Manotahi o Punaauia i teie
mahana. No te tataùraa ahimâa i faatupuhia
e te arii no Tarahoî i Taupô nâ roto te upootià te àito no Tetaha o Taumata i tauihia ai te
iàa o Tetaha o Tefana i Ahuraî no te vitiviti o
Taumata mai te teà i fanahia e te veàveà o to
na rima mai te ahu o te raî.
tomite feiâ âpi e te mau âmaa feiâ âpï atoà i
roto i te tomite feiâ âpi no te mau faaineineraa
atoà i ravehia i roto mau Tuhaa e te Faatereraa.
Ua tuatâpapa atoà te
ture a te tàatiraa.
Âpooraa rahi i te mau
tumu parau tei tàpaôhia e te tomite faatere no
Ua haamanaôhia te parau o te pâpaî parau
rahi Hitiùra ôrometua tei haa mai i roto i te
Haapiiraa tâpati e te Uî âpï mai te matahiti
2005. la haamaitaîhia te Àtua no teie tàvini tei
horoà i to na püai e to na taime no te feià âpi.
I roto i nâ Âpooraa rahi tei tupu i Popora i te
matahiti 2009 e i Rimatara i te matahiti 2010, e
piti ôhipa rahi tei paraparauhia.
A tahi te tàrahu a te mau tuhaa i te pae rururaa i te
piha ôhipa i nià i te fâito 25 mirioni tei
tauturuhia mai e te mau Tuhaa e tei haamatahia
e te faahoi nâ roto i te mau rururaa.
A piti te faaineineraa o te Heiva nui tei faanahohia no te âvaè Tiurai 2010. Aita te reira i
tupu faahou no nâ tumu e piti i faaoti ai te
Âpooraa faatere o te Ètârêtia e faataime : Te
mararaa te târifa
pahi o nâ Tuhaa 5 e 6 e te fifi
te Âpooraa faatere o te
o te nùnaa tei titau i
Ètârêtia eiaha e rave i te tauturu a te Hau fenua
tei faataahia no te Heiva nui. la haamâuruurumaitai-hia te mau Tuhaa, te mau pâroita, te
mau tomite uï âpi tuhaa, fenua e pâroita, te
roto i te parau haapapa a te mau Tuhaa mai te
fifi o te feià âpi i teie mahana, te fifi o te fenua
Tureia no te miti faaî e te àti vero...
I te taime hopeà o te putuputuraa, ua ravehia
te màïtiraa i te tomite ôhipa âpi te arataï i te
tàatiraa Uî âpi i roto i nâ matahiti e piti
2012 e 2012-2013 :
2011-
Peretiteni : Henri a Tuheiava Tuhaa 4
Mono peretiteni : Claudino a Mahaa Tuhaa 2
Pàpai parau : Huguot a Tavaitai Tuhaa 3
Mono pâpaî parau : Heidi a Tautahana
Haapaô faufaa : Eric a Tepa Tuhaa 1
Mono haapaô faufaa : Thomas a Mai Tuhaa 7
Tià feiâ âpï -25 matahiti : Tauira a Piiraî Tuhaa
2
Tià rururaa : Léonie a Hauata Tuhaa 7
la tauturu mai te Atua i teie tomite ôhipa âpi
e te mau tomite
pâroita, fenua e tuhaa tei
faaâpihia i te rautiraa i ta tàtou feià âpi. la maitaî te ôhipa a te Atua e ia ôaôa te feià âpi.
^
Tehaapapa a TEURURAI drometua
Veà Porotetani n°4 Mars 2011
21
Un peu d'histoire (4)
(Jacques, Teraî a IHORAl)
1- Le 10 août 1796, la Société des missions de
Londres a envoyé des évangélistes à Ikiiiti et aux
îles Nuku-Hiva. Combien étaient-ils ?
a- une dizaine
b- une vingtaine
c- une trentaine
mission à Atiu, aux îles Cook, d’entre ces trois
2- Quel évangéliste anglais est resté à Tahuata, le
5 juin 1797 ?
a- John Harris
b- William Crook
c- David Darling
n’exerça pas une mission évangélique à Maupiti ?
3- Quel verset biUique fut pêché à Matavai, le
dimanche 5 mars 1797, parle pasteur James
Cover, à bord du “Duff” ?
a- Dieu est amour (1 Jean 4,8)
b- Car Dieu a tellement aimé qu’il a donné son
Fils, afin que quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu’il ait la vie étemelle (Jean 3,16).
(Cantique
des cantiques 8,6)
c- Car l’amour est fort comme la mort
4- Deux d’entre ces trois honniKS se rencontraient
souvent en cachette pour lire l’Evangile et prier.
Lesquels sont-ils ?
Oito de Tahiti et Tuahine de Raîàtea
b- Tuahine de Raîâtea et Patii de Eimeo
c- Patii de Eimeo et Oito de Tahiti
a-
évangélistes ?
a- Haavi de Tahaa
b- Maratai de Popora
c- Teraa de
Papeete
8- Dites quel évangéliste mâohi, pamii ces trois,
a- Hiomai de Tahiti
b- Taeroiti de Raîâtea
c- Faaî de Papetoài
9- Eli quelle année aura lieu le 250è anniversaire
de l’Arrivée de l’Évangile ?
2047
b-2057
c- 2067
a-
10- Qui fut le pemier pasteur fiançais àlâliiti,
apès le dépait des missionnaires anglais ?
a- Thomas Arbousset (1863-1865)
b- François Atger
c- Frédéric Vernier
11- Un pasteur missionnaire, en 1945, fut élu à
l’AssemWée nationale. De qui s’agit-il ?
a- Charles Vernier
b- Georges Preiss
c- Frédéric Vernier
Xongat^Mi vers les années 1826. De qui s’agit-il ?
a- Hape de Papara et Tapéta de Tahiti
12- Fondé dès 1922 et repris dans les années 50 à
60 par le pasteur et Madame Jean Adnet, le mou¬
vement unioniste regardait le pouce comme ?
b- Taute de Huahine et Nehemia de Rumtu
c- Taataori de Raîâtea et Taua de Tahaa
b- le grand, qui doit veiller sur le petit (l’auriculai¬
5- Deux évangélistes mâohi furent envoyés à
a- le
fort, qui doit protéger le faible (l’auriculaire)
re)
6- D’entre ces trois évangélistes mâohi, un ne fut
c- le garçon,
pas envoyé en mission aux îles Havaii. De qui
re)
qui doit respecter la fille (l’auriculai¬
s’agit-il ?
a- Auna de Huahine
b- Taamotu de Huahine
c- Taharaa de Papara
7- Quel évangéliste mâohi ne fut pac pnvnyp Pn
—■
^-zi‘ ^ -Il •
22 t -.
f" ■
Réponses aux questions
-01 • ^ -6 •
-8 • 3 -Z, • 3 -9 ■ ^ -S •
Veà Porotetani n°4 Mati 2011
^ -e • q -Z ■ q -t
Parc de la Paix - Hiroshima
Reproduction du borne (Musée d'Hiroshima)
9II^K
Ir
a
e^B/,
1
^Ers <
J^HÜBS
Veà Porotetani n °4 Mars 2011
-
A 23
Fait partie de Vea Porotetani 2011