EPM_Vea Porotetani_20050506.pdf
- Texte
-
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SEJVnNAIRE DE MOOREA
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académie TAHITIENNE
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DICTI0|JNAIRE
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HAAPIIRAA
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EVANELIA
POIINISU FABANI
TE MAU PARAU RARAHI
I ROTO
I TE FAUFAA TAHITO
Enfants de l'école du dimanche
mmim'
Vivre dans
un
foyer brisé
Le suicide
Les envies
sexuelles
PRE-ADOS DE TROISIEME
2
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-juin
2005^
Sommaire
—
Pinaî
te
O
fenua, Renouvellement
de la Commission Protestante
de l’Aumônerie des
ÏWe ù,^fdmp
fçàmcttg or^ jj^ 8)
Écoles
Édito
La Constitution
Européenne et les
Églises
Haamâtau ia tatou
Pàroita Nikao i te fenua Rarotoà
Te
ôhipa a te Tuahine i roto
pàroita Nikao
Après le Grand Rassemblement
de la Jeunesse ; Impressions des Jeunes
i te
10
Renouvellement du Bureau du CPJ
Rururaa
te
a
Haapiiraa Tâpati Tuhaa 1
i Huahine
13/23
Un
• E Tau Api no te Fare Haapiiraa Porotetani
Temps Nouveau pour VÉcole Protestante
(Direction de l’Enseignement Protestant, Séminaire de
Moorea, Novembre 2004 ; Pasteur Taarii Maraea ; Direction
de
l’Enseignement Protestant, Séminaire Utiiroa, Med 1997)
Parau Paôfaî
Te Tautooraa
ia
Sk DELIVEHmZ^
£M:
Les
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”„.,>
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Màôhi
et le Défi de la Guérison
monde malade
Histoire du
Tuteao
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te Faturaa i te Parau-atua
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Églises
dans
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e
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Jeu
7.
a
:
Lycée Professionnel Protestant
Vaiho, Sa carte d’identité
loane
20,19-23
Énigme
Haapii
:^2(04 : Enseigne d’une église
i0ÊÉt%)ute de Rift Vallée
Photos
Couverture: C. Chene,
p3. Peter Williams du COE,
p6. A. Huber, p8-9, 36. H. Teamotuaitau, pl3-23. Christian
Chene, p29. Peter Williams du COE, Veà porotetani.
:
BULLETIN DE REABONNEMENT
Nom
Adresse
et
Prénom
:
:
:
Je
me
réabonne
je
verse
la
au
somme
Veà Porotetani pour
l’année 2006 (lan
-
10 numéros)
de
Abonnements : Polynésie Française 1200 FXPF ; Métropole 22,87 Euro ; Suisse 40 FS
A renvoyer à : Veà Porotetani - BP. 113 Papeete 98713 TAHITI - Polynésie Française
TE
PINAÏ
Renouvellement du Bureau
O TE FENUA
de la Commission Protestante
TAMA
UI
I vai moèmoè
A
de l’Aumônerie des Ecoles
ana vau
I te tau àuiuî
Nevaneva aè nei
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Lors de son Assemblée générale qui s’est tenue le
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Auê hoï
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Tei hea atura hoï te
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Président
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ce
jour-là
Vice-Président
ôre
Vice-Secrétaire
no te ora mure
Secrétaire
Trésorier
Huri è atura ôe ia ù nei
Nahea ia taua i teie nei
paï ôe i fâriu
noa
de l’EPM)
William Hamblin (Direction
Marthe Tematahotoa
:
Sophie Tetuira
:
:
Avélina Maihi
Léonard Teururaï
:
Vice-Trésorier
i ta ù nei mihi
:
Arthur Taumaa
:
nei
Aita râ hoï ôe i faaroo
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Chef de Service
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here i te here moà
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membres élus
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O vai atura ta ù
I
Les
renouvelé
au e.
Tei hea atura hoi te
donc le bureau
juin 2005, la Commission d’Aumônerie a
son comité valable pour deux ans. Voici
qui le compose ;
samedi 18
Heva atura
Ronald Lee
:
Hinano Yue
Assesseur
:
Secrétaire
en
Kuong
Permanence
au
Bureau
:
Vainui Pahi
mai
No te nati ia taua i nià
i te taura
E riro ia te
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vau e
Porotetani
atoà
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Veà
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te
nei
MENSUEL DE L’ÉGLISE PROTESTANTE MÂÔHI
EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
CRÉÉ EN 1921
Boîte postale 113 - 98713 Papeete, Tahiti. P.F.
Tél. (689) 46.06.23 - Fax. (689) 41.93.57
E-mail : eepf@mail.pf
faufaa ôre
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Teie mai to ù rima
Haafâtata mai
O
vau
no
1
hoï teie te uï mata
Directeur de Publication
Taarii MARAEA
te mau tau atoà.
Rédactrice
en
Chef
Katia TUPAIA
TEUIHOU
A hiô tùtonu mai
na
A hiô àtaàta mai
na
I te hei
o
Secrétariat
Iteata
Maquettiste
Ben POHUE
Comité de Rédaction
te aroha
I te poe o
Céline HOiÔRE, Taarii MARAEA,
William HAMBLIN, Jacques IHORAl,
te ora
No vai hoï
au
nei
No hea hoï
au
nei
No te aha hoï
au
TEVAARAUHARA,
Thierry TAPU, Marthe TEMATAHOTOA,
Jean
TEURURAÏ,
Eva RAAPOTO,
Turo RAAPOTO, Sylvia RICHAUD,
Daniel MARGUERON, Robert KOENIG,
nei
Christian CHENE, Moetu VA AIE, Heiata LUCAS,
Tamatoa TEMAURIORAA,
Ua ïte anei ôe.
et la collaboration de
Ua fatabia teie
Émile MALÉ
pehepebe
e RAAPOTO Lydie, Aneta
4
mau
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-juin
Prix de l’abonnement
(1
2005
k
an
-
10 numéros)
Polynésie
-
:
1200 F (cfp)
Métropole : 22,87 Euro / Suisse : 41 FS
Impression
Tiraee
:
:
Polypress
5000
ex.
A
'VW»
Te
L’éducation
U a riro te haapiiraa ei tautooraa tumu i roto i
faaitoitohia na mua roa
tamarii ia rave i ta râtou tuhaa
i roto i to râtou iho ùtuafare. Inaha hoi tei reira te
te oraraa
L’éducation est devenu un combatdansla vie
papa
bilités dans le milieu familiale. Car c’est la
rii,
de l’homme. Il faut encourager tout
les parents
à prendre leurs part de
d’abord
responsa¬
premiè¬
re marche pour soutenir les enfants, et c’est aussi
une issue pour l’enfant vers la vie en société. C’est
le lieu où l’enfant compare tout. Le monde et ses
réalités lui sont ouvert.
Il y a une
réelle envie de vivre chez l’enfant, la
quête de la recherche, de l’approfondissement, des
choix pour comprendre tout ce qui l’entoure. Il cher¬
che à comprendre ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce
qu’il garde en lui etc..
Mais n’oublions pas, l’enfant a le droit de penser et
de parler. Il a différentes manières de montrer à l’a¬
dulte ce qu’il y a au fond de lui.
Il
nous
est demander de
l’aider, de lui donner l’en¬
vie de travailler, et que son
envie d’apprendre soit
plus grande, pour qu’il trouve le moyen de gérer sa
vie. Pour qu’il devienne demain un homme
libre..^^
Haapiiraa
o
te taata. la
te mau metua
e
raa
mâtamua no te paèpaèraa i te parau o te tama¬
tei reira atoà te ùputa no te tamarii no te taahi-
atu
i roto i te
te tamarii
e
totaiete. Oia te vâhi i reira
atoà. Ua matara i
oraraa
faaü ai i te
mau mea
ia na te parau o te ao e to na mau faanahoraa
atoà.
E hiaai rahi mau to te tamarii i te parau o te ora, tei
roto ia na te parau no te mâimiraa, tuatapaparaa,
mua
tâmatamataraa, ia roaa ia
e
àuahaaàti
na e
hiô, ta
ra
ia
na e
na.
na te auraa, no te mea
Oia te
faaroo, ta
auraa no
na e
atoà
te mau mea o ta
tâpeàpeà e te vai
noa
atu ra.
Eita râ
moèhia
manaô to te tamarii, e e
parau atoà ta na. E rave rau ta na mau peu e rave
mai i mua i te taata paari no te faaite mai i te mea e
vai
ra
e
i roto ia
ra
e, e
na.
Tîtauhia ia tatou ia tauturu ia na, ia
ia na te ànaànatae no te raveraa i te
noa
to
na
hiaai i te
haafânau i roto
ôhipa, e ia rahi
haapii ia na, a roaa ai ia na te
i to na parau. A riro atu ai o ia
râveà no te faanaho
ànanahi ei taata tiàmâ.
Æ
William HAMBLIN
Veà Powtetani n°46-47 / Mai-juin
2005
5
La Constitution
REFLXION
Européenne et les Eglises
Un texte pour alimenter
les débats
ÉLISABETH PARMENTIER, présidente de la Communion
d’Eglises protestantes
en
Europe, relève pour Le Messager
quelques points d’un texte (1) qui explique les enjeux de la
Constitution
européenne
pour
les Eglises protestantes.
il
la Charte des droits fondamentaux
garantit le statut juridique des
Eglises et ouvre un espace pour le
dialogue au niveau européen (cf.
la
l’Art. 1-47 concernant la société civi¬
Une nouveauté pour l’UE est la for-.
mulation de valeurs et l’intégration de
dans la Constitution. Elle
concerne
car
liberté de
le, et l’Art.
à
Eglises) (...)
religion (Art. 11-70), le droit
l’enseignement religieux (Art. II74), le respect de la diversité culturel¬
le, religieuse et linguistique (Art. II82). Cette nouveauté concerne aussi
les droits fondamentaux
comme
l’in¬
terdiction de
pratiques eugéniques
(l’interdiction de sélection des per¬
sonnes en vertu de leurs gènes), l’in¬
terdiction de faire du corps humain et
de ses parties une source de profit,
l’interdiction de la traite des êtres
humains
Charte
11-63-65).
II-lll, la
l’application du
l’UE. Mais la protection
vaut
droit dans
des
Art.
à l’art.
(cf.
Conformément
pour
droits fondamentaux selon les
constitutions
nationales
des
Économie et dimension sociale
Il est important pour les Eglises pro¬
testantes que dans la Constitution
soient protégés les droits sociaux et
économiques de ceux qui sont moins
compétitifs. À noter, les principes de
la sudsidiarité et de la proportionnali¬
té (cf. art. I-ll) : des instances supé¬
rieures n’interviennent que si de plus
petites instances ne sont capables
d’atteindre leurs objectifs. Ceci est
une présupposition décisive pour que
la politique de l’UE se rapproche des
citoyens. (...)
La
européenne donne des normes qui
pourraient avoir une importance par¬
ticulière pour les Eglises protestantes
minoritaires en Europe (...)
té
tions
non
Eglises et des organisa¬
confessionnelles
L’article 1-52
aussi à soutenir le
développement
développement
(cf ; art. III-292). A noter : en cas de
défense commune, il faut une unani¬
mité pour l’emploi de mesures mili¬
taires. (Art. 1-41, § 2) (...)
La future politique extérieure et de
sécurité dépend en fait moins de la
Constitution que de son application
dans la politique concrète des Etats.
Le fait que la Constitution amarre
expressément les moyens civils de la
préservartion de la paix et la préven¬
tion pacifique des conflits aurait
cependant pu être mise davantage en
durable des pays en
évidence.
(...)
conclut
que
«la
malgré quelques
points critiques - représente une base
considérablement améliorée pour la
L’analyste
Constitution
cohabitation
Il
ne
s’agit
—
Europe.
en
»
ici de consignes de
pas
vote, ni d’un document de consensus
à
adopter ! Ce texte se veut simple¬
une aide pour des débats dans
les paroisses,
auxquels invitent
d’ailleurs l’Écaal et l’Éral.
ment
Etats
membres demeure. La Constitution
Statut des
1-52 concernant les
pes de la Charte des Nations Unies et
à l’Acte d’Helsinski. Elle s’engage
garantit aux Eglises le
respect de leur statut juridique
conformément à cela, l’UE s’engage
à ce que la société civile entretienne
avec les Eglises « un dialogue ouvert,
transparent et régulier » (Art. 1-47).
Du point de vue des Eglises protes¬
tantes, ceci constitue un progrès déci¬
sif par rapport à la situation actuelle.
politique étrangère et de sécuri¬
commune
États membres ont exprimé
inquiétude quant à une militarisa¬
tion progressive de la politique de
l’UE. Il y a surtout des controverses
en ce qui concerne l’art. 1-41, § 3 du
traité de la Constitution qui engage
Plusieurs
leur
les Etats membres à améliorer leurs
capacités militaires et à instituer une
Agence dans le domaine du dévelop¬
pement des capacités de défense.
Mais la Constitution souligne aussi
l’engagement de l’UE à préserver la
paix, à prévenir les conflits et à ren¬
forcer
la
sécurité
conformément
aux
internationale,
buts et
aux
princi¬
{])
texte
rédigé
par
le pasteur Dieter
Heidtmann, à la demande du comité exécutif
de la «Communion
d’Églises
protestantes en
de
Leuenberg». L’intégralité de ce texte est sur le
Europe-Communion
site
ecclésiale
www.leuenberg.net
Elisabeth PARMENTIER,
N°21/22 Mai 2005,
LE
MESSAGER, p.6
Haamâtau ia tatou !
Ehomâ, teie te tahi parau
pinepine
e
te vaha
te
piti
mea, ua
o
fiu ràtou i te faaroo noa i
à, e ia faahitihia te
taua mea iti nei
parau o ta
nihia.
tàtou iho ùpaùpa, ôpa-
eiaha ta te Màôhi
papaâ
mau
vàhi,
ùpaùpa ia tai,
e
la tai mai rà ta te
roa.
synthé », pauroa tei roto,
ôpanipanihia tei roto
atoà, àita ia e fifi. No terà paha
terà
«
mea
mea na
te uira
e
faatere, tera rà
tià mai
na
na
haapii, e
faufaa
noa parau
faaîtehia,
te Atua », «
taata
« here i
here i te
Aita
».
e
here-
i te taata mai te
raa
peu àita e here ia ôe
iho. la here ia ôe iho
ra, ua
mahana, i te tahi
hara iti rahi
tei
nei,
noa
letu iho i
faaroohia i roto i
feià âpi, oia hoî,
te ùpaùpa i roto i te haamoriraa.
Te îtehia nei te ôreraa te feià âpi e
âmui rahi i te mau pureraa i te
I teie
taiô
e
here atoà ia i
te fenua
te
e
faufaa i
hôroàhia mai
e ua
ôe,
na
here i te fenua
here atoà ia i
Atua, te tumu o te fenua, te
ra, ua
te
tumu o te
Màôhi.
Aita teie manaô
faahapa
mea
i orahia
faatai mai, e hara iti rahi ia.
E tano e ui, tei hea tàtou i te pàrahiraa, tei hea tàtou i te oraraa. Mai
te peu te ïte ra tàtou ia tàtou ei
màôhi i nià i teie fenua màôhi, no
mau
mea
mau
metua ua tano
te aha ia i màôhi ai.
faahapa
no
te
ra, e
Eere
no
na
tàtou i
màïti,
e
hinaaro rà
no te mea, te
i màramaramahia
te
e
ia i to ràtou
te faanahoraa ia ta te feia
ro ra
ia
ra e o ta
ràtou hoî
e
âpi e
tiào-
faaâpihia.
E tano ia tutonu faahou i to tàtou
to te Atua
manaô i nià i teie parau, no te
raa
te
no
rà i teie nünaa ia fàrii i to
na
mea,
ma
hoê
màramara¬
noa parau, e
taaê rà ta tàtou
iho parau. E hinaaro hoî no te
Atua ra, e aha ia tàtou e tià atu ai
i mua ia na e te hiroà papaâ, te peu
te reira parau.
papaâ, te faanahoraa papaâ... Ua
püai taaê
tuu
e
ra
i nià i
No reira, e tano e
haapautuutu faahou i to tàtou faa¬
roo
i to tàtou Atua
na
roto i terà
horoà atoà mai hoî te Atua i ta
e taàmu ra ia tàtou i to
tàtou fenua. Haamatau ia tàtou i te
tàtou, to tàtou hiroà, ta tàtou peu,
hereraa i terà faufaa ta tàtou. E
to tàtou iho tumu
e
àore
ra
to tàtou
aha atu à te vàhi maitaî
roa
aè
no
terà te faufaa i
hôroàhia mai ia tàtou, e mau
faaîteraa, i roto ia i te ôhipa a te
Atua, no te mea, e hôroà terà na te
parau anaè tei taàmuhia
fenua. E aha ia te mea
Atua i teie nünaa. A
ora, to
tàtou
reo,
i nià i te
e tàpeà,
àore ra, e haafifi ia tàtou ia tià atu
i mua i te Atua e ta tàtou iho fau¬
faa.
E
au e, ta tàtou faufaa i horoàhia
mai, àita tàtou e manaô ra e tano e
rave e
âfaî i te Atua
te reira ta te Atua e
ra.
Eere ànei
hinaaro
ra
ia
te
tàtou hiôraa i terà
ta tàtou e
ôhie rii
faaâpi i ta
mau mea
atoà,
i te
faahapa i
te tahi taime, faaâpi i to tàtou
mata, faaâpi i to tàtou âau, i reira
e ôhie ai i te faaâpiraa i te ôhipa o
ta
tàtou
e
ra
manaô
ra
e
rave.
Ua
hôroà mai te Atua i te taatoàraa ei
maitaî
no
te tahi
nünaa, eiaha
e
màramarama tàtou. la
taià i te faahoî i te reira taatoàraa i
hoî te parau o te
mua
haapotohia
pîpiria o ta tàtou
ia
noa ra
mau
paha tàtou ia tàtou
e
âua haàti
ia
mea
nehenehe
atoà rà
e
âua,
mau
te Atua
o
ôpuaraa ia e te
Atua ia maitaî. No
te
a
îte
iho terà. O
to tàtou mau
e
ra
te fenua, te
o
tàtou
to
o
e
tàtou iho
tamarii,
hinaaro
o
o te
reira, mai te
tàtou ùpaùpa te ràveà màta-
peu ta
matara rii mai ai ta tàtou
mua e
feià
te
te Atua. Eere rà te reira hinaa¬
topa noa i te
tahi iôa i nià i teie fenua, e titau-
ro
mai,
i te
ra
tau, e te reira màramaramaraa o ta
tàtou e àtuàtu noa ra i teie mahana
o
teie
tàtou, te heeuri
e
tupai, àore
te taata e
Te îte
âpi, a rave mai te vàhi maitaî,
reira ta tàtou e àfaî na te Atua
te faahanahanaraa ia
no
aè ia
te
na
reira,
manaô
ra.
Te
o
mea
e
puèraa
rà
tano
e paruparu
ia haamanaô-
noa-hia, teie ia manaô
te vai
ra
tà
na
Penei
itoito faahou mai
terà
e
na.
e, te
Atua,
ôpuaraa faaora i teie
îmi atoà ia tàtou i te
nünaa,
e
ràveà
tàhoê mai i teie nünaa. la
vai
e
noa
atoà te uiuiraa i roto ia
tàtou: E taata ànei hoî to roto i te
fare pure ànanahi. Faaineine ia
te Etàrëtia no ànanahi. Na vai
faaineine i te nünaa
tàtou, tàtou
e
o
te
i
e
Atua. Na
hinaaro nei ia âmui-
atoà-hia mai ta tàtou feià
âpi i roto
i ta tàtou haamoriraa i te Atua.
Te tiàturi
ra
vàhi
matara terà
e ua
teie manaô, i te mau
faanahoraa
haamoriraa, te ôaôa
noa ra
ràtou i
te faahanahana i te maitaî rahi o to
tàtou Atua.
'irV
Tupaia Vahiné
na.
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-juin
2005
7
Pâroita Nikao i te fenua Rarotoà,
Te hum no te vâhi ôhiparaa
Ua tonohia atu te ùtuafare o te drometua Taumata
te Etârétia Porotetani Mâôhi, i te pâroita no
e
Nikao i Rarotoà i te âvaè novema 2003
Teie te mau parau âpl no taua pâroita.
Atua
Kiaorana i te aroa atupaka o
Mana
te
Katoatoa,
...
no te
ra. Titau atoàhia ra ia na e
i te tahi mau peu tei ôre tàtou
fàrii i roto i to tàtou oraraa faa-
rave
ôhipa maitai tei riro tàtou
pâroita no
e
ei faaîte. I roto i teie
roo,
Nikao, te vai
ôrometua, ta na
âpooraa tiàtono e te mau âmaa
ôhipa, mai te Vaine Tini Ui-âpi,
pure no te upoo menema (Eeu
toka), te raveraa i te pure no te
tahi mau tauihaa (àhu, àmuraa
Haapiiraa Tâpati, Boys Brigade,
Girl Guides, Girls Brigade e te
màa,
ra te
Christian Youth. Na te ôrometua
tae
-e
mai te faaotiraa i te tahi
mau
e te vai atu ra (Akatapu) e
atu te parau no te poritita
noa
te faaroo.
haapaô i te parau no te
Uî-âpi,
Haapiiraa
Tâpati, Boys Brigade e
e
Christian Youth. Na
ôrometua
te
te vahiné a te
e
haapaô mai i te
no
parau
Vaine Tini, Girls
te
Brigade
e te
Girls gui¬
des.
Te
mau
Metua, te Tamaiti e te Varua
Moà) e te papetitoraa tei ravehia e
loane (Taumi i roto i te vai aore
ra i roto i te miti). Tei roto noa ra
te
reira te tiairaa i te mau faaoti¬
a te faatereraa no Rarotoà.
Tiàturraa rahi to râtou i te ôrome¬
te
raa
tua, e Tama ùa te ôrometua na te
arii, ôia hoi e tamarii na te arii.
Faaturaraa rahi to te pâroita i te
ôrometua e mea tauturu
atoà i te oraraa ùtuafa¬
re. Te maitai o te pâroita eita e tano e taiô. la
haamauruuruhia
te
Atua no ta na mau mai¬
tai tei faaôhie te parau
no te fârereiraa te tahi i
te tahi. A taa noa atu ra
faaotiraa atoà i
itoito, te vai atià
na paruparu i te
faaôhipa tamauraa i to
to na
roto i te
pâroita na te
pâroita iho e faaoti. Te
auraa,
hopeà
tei ia na te parau
no te mau ôpuaraa atoà
aore râ te
hinaarohia
na
te
ra
mau
tauiraa atoà
e
faatupu. Eere rà
Apooraa Tiàtono. Ua rau te
ra e
faanahoraa e titauhia ra i te
ôrometua ia rave i roto i ta na
mau
pâroita e tae noa atu i roto i to na
ôire (Nikao). A taa noa atu ai ta
na ôhipa tumu, te îmiraa i te mau
râveà
e
hoî faahou ai te taata i te
Te
Apooma Tîàtono
na
Te itoito
noa ra te taata pâroita i
haapaôraa i to na hiroà faaroo
porotetani noa atu te rau o te mau
haapaôraa e vai ra i nià i te fenua
te
nei e tae noa atu i te mau ài i nià
àimaroraa i nià i te parau no te
papetitoraa ta letu i faaue i ta na
mau pipi ia rave (haere ôutou e
haapii a papetito atu ai i te iôa o
to
iho
reo
i roto i te
parau no te haamoriraa. Ua ànoi
te reo Maori e te Peretàne. E àroraa tamau rà te reira i roto i te ôhi¬
paraa.
la haamaitaihia te Atua
to i roto i te tàviniraa.
Taumata
no
te itoi¬
Ôrometua
Te
ôhipa a te Tuahine i roto i te pâroita Nikao
Kiaorâna i roto i te aroà ra
nui nui
o
te Atua tei haa-
fârerei faahou ia tatou
na
i teie
rave
tapura ôhipa, ua
mau
haamata màtou i te
rave
i te mata¬
hiti i mairi aè nei.
roto i teie ràveà. Te haamaitai nei
i te Atua
tà
no
tauturu
na
rahi ia
matou i roto i te tâviniraa i tô
na
Te vai
rà tà
né a te
nehe mau, mai te
te
ra
feua atoà
ta te Atua i rahu i roto
i teie nei
na
tômite
pâroita, aita
tômite âmaa, na te vahi¬
tiàtono nà
hepetoma
no
i te
ao.
tà
na e
nùnaa i Nikao nei. E fenua nehemau
ra
e
na
te tiàauraa i
faanaho i te
te haamoriraa
a
parau
te mau màmà
tàpati tuahine.
roa.
hoè taime i te âvaè te vai
na
tuaroî, tâ
himene
tâ
na
ra
ta
faaineineraa
tuahi¬
ne, eere i te mea ôhie i te faatupuraa te reira i roto i te pâroita no te
mea aita e parau rahi to te vahiné,
e
te rahiraa o te mau
hinaaro ia
tuehine i
tapati. Te vai atoà ra tô na tere
fârerei i te feiâ paari, feiâ mai na
Tà
roto i te
mau
rave, te
hohia
haere atoà
e
na
pureraa
te
e
ùtuafare. Ua faanae
fârerei i te
feia
paari i faataahia no ràtou, te
tapeàhia i roto i te fare
tapeàraa e tae noa atu i te feia i
tapeàhia i roto i te fare mai. ua
feia i
faaôtihia hoè taime i
te matahiti
e
i roto i te
na
i îte
vahiné eita
e
parauhia to ràtou parau
ôpuaraa a te Atua.
e
tei màtauhia
tamàraa
e te
e
àna i te
faanehenehe-
i te fare pure
i te mau mahana
pureraa atoà. Mahana toru i te
ahiahi, te mahana pae i te ahiahi e
te tapati.
raa
la hinaaro anaèhia
ôpuaraa, te tahi
tâviniraa i te Atua. Eita
te
tahi
te
tômite tuahine
e rave
mau
i te
tauiraa
e
ôti
na
e na
faaôti, oia hoi
paroita. Na te
paroita rà e faaôti i te parau o te
tuehine i roto i te paroita.
Teie mahana ua matara teie ùputa
e te îtehia nei te mata ôaôa, te
noa
ànaànatae
e
Te parau no te pureraa a te
Te parau no te mau tuahine i roto
i te pâroita no Nikao, mea itoito
haamaitai i te vahiné i roto i tà
pupu e
o
te
mau
màmà,
e rave,
faaîte i to ràtou mauruüru i
Atua
né
na
i roto i te
Teie
mau
na
rima
ôpuaraa
a te
taime te imi nei
te i te tahi
roto i te
te
roto i to ràtou tiàraa vahi¬
Atua.
te
tômi¬
raveà ia
piri te vahiné i
faaôhiparaa i tô na ite, tô
no te tui e te pêni àhu.
la haamaitaihia te Atua te tumu
no
te
ôhipa, tei hôroà mai i te ite,
màramarama, te itoito no te
te
maitai
o te
taàtoàraa.
Taumata Vahiné
mau
no te
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
9
n.pi.c:i3
e
VTiaitiA
la Jeunesse Protestante :
Impressions des Jeunes
Ayant participé au Rassemblement du 5
sur
des jeunes nous
Mere
«Ce rassemblement
:
a
été
il y avait toutes sortes de
Marquises, Australes,
Tuamotu et pour finir nous de Tahiti.
La semaine fut trop courte. Il y avait
génial
car
cultures:
revoir la famille et
d'apprendre notre
Aroma
«La semaine du 5
:
mars
s'est très bien
rassemblement m'a
vraiment
permis de faire
d'autres arrondis¬
sements de
l’Eglise et surtout d’au¬
tres culutres puisque j'ai même
appris le langage des Australes.
J’aimerais pouvoir retourner en
arrière, mais de toute façon cette
semaine restera inoubliable malgré
les imprévus comme celui de la der¬
nière soirée gospel du jeudi.»
Vilani
:
«La semaine du 5
mars a
l'on
Jessica
été
rassemblement de
jeunes très
enrichissant. Ce qui m'a beaucoup
plu c'est d'avoir pu connaître, décou¬
un
vrir et rencontrer
une
famille lointai¬
de
l'archipel des Australes.
Je pense que ce rassemblement
devrait se faire plus souvent car c'est
un moyen pour tout le monde de
ne venue
cool
connaissance
que
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
du
5
d’un
grand
jeunes» a été
très bien car, pour une fois, l'intérêt
porté aux jeunes se faisait officielle¬
ment. Pour ma part, c'était très bien.
Mai-Juins soyons réaliste, c’est
dommage qu’il n’y ait pas eu plus
d'échanges entre les jeunes, car en
dehors des sports où nous étions
sateur
mars
«Rassemblement des
culture.»
passée. C'était un
grand rassemblement de jeunes, de
Tahiti et des autres archipels et ce fut
avec
2005,
confient leurs impressions.
des chants, des danses, du sport et
aussi des animations cultuelles. Ce
connaissance
10
mars
le thème «Jeune, Vis ta Foi et Construis ton Avenir»,
ne
:
c'était
avec
de
d'autres
connaissait
faire
jeunes
pas.»
«L'idée du comité organi¬
rivaux
le terrain,
le reste du
temps nous devions rester au sein de
sur
notre arrondissement avec des
responsables parfois hyper coincés.»
représentants tous les arrondisse¬
Enfin
ments.
Hinanui
:
«Ce
qui m'a touché, c'est
à la télévision, lors de
lorsque j'ai
vu
la retransmission du 5
mars
sur
TNTV, Taiho Banner et Marthe
Tematahotoa
interpellant des jeunes
d’aujourd’hui, réunis en cercle, les
mains attachées. Il y avait visible¬
ment beaucoup d’émotion dans cette
nous
responsables
ler
sans
micro
du
avons
montrer faut
Vaniniura
nous
avoir peur
devant
toujours
dans le groupe. Nous étions tous
hébergés au CVL du collège Pômare
IV et nous y sommes devenus une
au
foule,
cette
ou encore rester
véritable famille:
«la famille
du
9ème arrondissement.»
foule rassemblée à Pater et c'était la
première fois que je voyais autant de
jeunes pleurer.»
Toarere
été
une
car
Ismaine
«Nous faisions
partie du
neuvième arrondissement, le plus
petit groupe mais aussi le plus enten¬
du, populaire, respecté et surtout dis¬
cipliné. Pour pratiquer l'évangélisa¬
tion, et ce n'était pas un jeu, il nous
a fallu apprendre à communiquer et
:
:
«La semaine du 5
nous
arrondissement du Tuhaa I
encore
dans la ville de
Papeete. Il
nous a
aussi fallu savoir
matin,
Titioro
faire
nous
quartier Bain Loti de
nos convictions,
lors du forum des jeunes
partager
comme
avons
rassemblement
car ce
génial et j'espère
sera
que
une
rassemblement
très bonne idée et
doute des différences !
été
a
mars
ce
a
serait
se répétait une autre
je pense, je suis sûre même
que je ne suis pas la seule, que les
jeunes des îles aimeraient beaucoup
que ce soit nous alors qui nous
déplaçions à notre tour dans les îles.
Cela nous permettrait aussi de savoir
comment les populations des îles
vivent leur foi. Qui sait? Il y a sans
nous
ou
lancer dans le
«La semaine du 5
année et
très bien passées, il y avait de très
jolies danses et de beaux chants. Le
sport a été très bien organisé et avec
mon
:
moment très
très bien s’il
sont
gagné 3 finales dans 3 catégo¬
ries (10-13 ans, 17-20 ans et 20-30
ans). Dommage que la grande soirée
finale du gospel a commencé seule¬
ment vers 22h pour terminer à 2h du
vaincre notre timidité avant de
été
expérience pour nous
avons fait beaucoup de
se
un
ment. L'idée de ce
mars a
bonne
connaissances. Les soirées
été
plaisant. On ne
pensait pas qu'autant de jeunes y
participeraient. Il y a eu beaucoup
d'enrichissement... De plus cela nous
a permis, jeunes de Tahiti, de ren¬
contrer d'autres jeunes venus des
îles. J'ai beaucoup aimé les anima¬
tions cultuelles, bibliques, qui ont
été pratiquées durant ce rassemble¬
a
pour par¬
du
le prochain
»
vk
Des jeunes
Lycée Samuel Raapoto
meilleur.»
et Pomére IV
Renouvellement
du Bureau du CPJ
(Comité Protestant à la Jeunesse)
Vice-Secrétaire
Le Bureau duComité Protestant àla Jeunesse
(CPJ)
a
été renouvelé le 21 mai 2005
au
l’Église protestante mâôhi. La
l’Église, les anciens membres du
siège de
Direction
de
Bureau du CPJ et les
représentants des onze œuvres
protestante mâôhi étaient présent à ce
Trésorier
: Hinapotea Arapari (CPCV)
Édouard Maihi (Uruai a Tama)
:
Vice-Trésorier
Mayana Teihotu
(Eoyer des Jeunes Filles)
Assesseurs
:
:
(Direction de l’EPM)
Raymond Jamet (CPED)
Vice-Président : Henri Tuheiava (UCJG)
Georges Kelly (Temarama)
Jacques Mélix (F.S.E. Lycée Samuel Raapoto)
Taiho Banner (Aumônerie)
Jacqueline Eleazara (Aumônerie)
Vahiné Tiare (C.P.E.D)
Elvina Mai-Juin (C.P.C.V.)
Hélène Lalemand (F.S.E. Pômare IV)
Jean Pierre Cheung Sen (Scoutisme)
Auguste Taiarui (Temarama)
Secrétaire
Secrétaire
de
l’Église
renouvellement.
Les
nouveaux
membres élus
ce
jour-là
Chef de Service du C.P.J. :
William Hamblin
Président
:
:
Roger Marama (Scoutisme)
en
Permanence
au
Bureau C.P.J.
:
Vainui Pahi
!
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
11
Rviruraa a te Haapiiraa Tâpati
Mai te 8 e tae atu i te 22
Tuhaa 1 i Huahine
no
Mâti 2005
Tous les ans, avant la Pentecôte, une rencontre Ite mau matahiti atoà, hou te ôroà Penetetote, e faatud’arrondissement est
organisée pour les enfants
dernière année à l’Ecole de Dimanche. Ce pro¬
a été mis en place à la suite d’une décision prise au
sein du conseil du premier arrondissement de l’Ecole du
Dimanche en 2002. Les objectifs fixés sont les suivants:
puhia te tahi fârereiraa matahiti no te mau tamarii
matahiapo Haapiiraa Tàpati o te tùhaa hoê ia au ihoâ
i te tahi faaotiraa no roto mai i te Apooraa Tùhaa
Haapiiraa Tâpati i te matahiti 2002. Teie te mau fâ tumu
i tapaôhia mai no teie faanahoraa :
Objectif 1.
Fâl
en
jet
-
toujours enrichissantes pour les
partage de leurs expériences sur l’éco¬
Les rencontres sont
uns
et les autres,
le du dimanche vécu durant
une
année.
Confrontation d’idées, débat autour d’un thème,
bien
sûre, tiré de l’enseignement biblique.
ora
terâ
âmui te
pâroita
mau
tamarii
matahiapo
no roto
mai i tera
o te tuhaa nei, ia tià ia ràtou ia haafaufaa i
ta ràtou i ite, i haapiihia i roto i te roaraa o
te matahiti hoê.
Fâ2
-
la tupu te
tàuàparauraa e te ôpereraa manaô i nià i te tahi
maîtihia mai no teie fârereiraa.
Objectif 3.
Encourager une fois de plus nos ainé(es) qui ont déjà
accepté le baptême et pour les nouveaux, certains d’en¬
tre eux qui ont décider de confirmer leur baptême à pentecôte, il s’agit de permettre tout à chacun d’une derniè¬
re préparation et de confirmer leur décision au baptême.
A rappeler que Pentecôte est réservée aux écoles du
dimanche (ainé(es) et moniteurs) à la confirmation et, le
principal objectif des écoles du dimanche serait d’ac¬
compagner les enfants à connaître et à rencontrer le sau¬
tumu parau
Jésus-Christ.
Cette année, l’arrondissement a pensé faire cette ren¬
contre sur l’île de Eluahine dans la ville de Fare pour que
les enfants puissent découvrir la beauté de l’île et de la
création de Dieu et pour mettre les jeunes en situation
A tahi, ia ite te mau tamarii i te heeuri o te rahu a te Atua.
A piti, ia iritihia ta tatou mau tamarii no te faaâtea ia
-
veur
pour permettre tout à chacun de s’adapter, d’avoir une
certaine ouverture d’esprit que provoque cet « éloigne¬
ment » du milieu habituel, familial, paroissial... décou¬
vrir autre chose.
Conclusion
Il est primordiale
enfants
en
de faire ce genre de séminaire pour les
dernière année à l’école du Dimanche, car :
-les
jeunes doivent sentir notre présence par notre
accompagnement, que nous leurs faisons confiance afin
qu’ils puissent s’affirmer avec beaucoup de détermina¬
tion dans l’œuvre de Dieu qui les attend.
-Les jeunes découvrent une nouvelle vision du service,
auprès des proches, des hommes, des femmes, dans la
société qu’ils sont appelés à servir,
Raymond JAMET
12
la
te mau mea o
Objectif 2.
-
-
e
Veà Powtetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
Fâ3
-
Tauturu faahou
raa
i te
tamarii tei haapapu i to
i te mau tamarii tei ineine
i te ôroà Penetetote.
te Haapiiraa Tâpati, te aratai-
mau
ràtou papetitoraa, e tae noa atu
i te fàrii i te papetitoraa
(Haamanaôraa : te tahi fâ
raa
ia i te tamarii ia ite
e
a
ia fârerei i te
Metia.)
Teie matahiti, ua manaô te tuhaa e faanaho i teie fàrereiraa i nià i te fenua no Huahine i te ôire no Fare. E 2 fâ
tumu i tapeàhia :
mea matauhia i te orai'aa (oraraa ùtuafare ânei,
pâroita ânei), e ia ite atoà te tamarii i te oraraa o te
râtou i te
oraraa
feià e ora ra i nià i te tahi fenua ê.
Manaô hopeà
I roto i te hiôraa, mea faufaa aore rà mea tià ia haafaufaahia teie huru fârereiraa matahiapo i te mea :
-E ite ta tâtou mau tamarii tei pihai iho, tei mûri e te àpee
nei tâtou ia râtou.(Tàtou te mau aratai, te Etârëtia, te ôro-
metua, te mau ôrometua pupu e tae noa atu te mau metua
tamarii). I reira râtou e tiàturi ai ia râtou iho i roto i te
tupuraa no to râtou oraraa faaroo.
-E iriti teie faanahoraa i te tahi hiôraa âpi no ta tâtou mau
tamarii i te mea, te parau no to na oraraa faaroo tei pihai
iho i te mau taaè e te mau tuahine i roto i te Totaiete e
orahia atu e ana, eere noa rà i roto i te fare pureraa aore
râ i te fare âmuiraa.^E
Âpi
E Tau
“UN TEMPS NOUVEAU
POUR L’ECOLE
PROTESTANTE”
Fare
Haapiiraa Porotetani
no te
Ua faanaho na te Haapiiraa porotetani i te hoê rururaa
i roto te
20
Te
pü fâriiraa i Afareaitu, Moorea mai te 18,19,
Novema 2004.
taata i âmui atu i teie
mau
no
rururaa o
te mau
tià faatere ia
Haapiiraa porotetani e te mau tià o te mau ôrometua
haapii, o te mau me tua e o te Etàrëtia porotetani mâôhi.
Ua riro te mau ôhipa i ravehia i taua rururaa ei hiôraa i te
vairaa o te haapiiraa porotetani e ei uatâpaparaa i te mau
ôhipa ru e tano e rave i te mau matahiti i mûri nei.
Hou teie rururaa ua tupu na e 4 vauvauraa manaô i te àvaè
te
O
Më 2004
Christian VERNAUDON
-«Te mau titauraa âpi i te Eare haapiiraa
e
vauhia
e
Centre
d’hébergement d’Afareaitu, Moorea, les 18-19-
20 novembre 2004.
Les
participants étaient composés de responsables de
l’Enseignement Protestant et de représentants des enseignants,
des Parents et de l’Eglise Protestante Maôhi.
Les travaux ont consisté à faire le point sur la situation de
l’Enseignement Protestant et définir les actions prioritaires à
mettre
en œuvre
dans les années à venir.
:
-«te mau huru tupuruaa oare râ tauiraa o te oraraa totaiete i
Porinetia» vavauhia mai e M. Bertrand ODDO
-« Te mau hiaai e te mau aniraa a te feiâ
âpi i te pae o te ea
» vauvauhia e Daniel DUMONT e o
Sylvie YNESTA
-« Te huru
tupuraa o te oraraa faufaa o Porinetia », vauvau¬
hia
L’Enseignement Protestant a organisé un séminaire au
Ce séminaire était précédé de 4 conférences présentées en
mai 2004;
« Les évolutions sociales en
Polynésie » par M. Bertrand
ODDO
« Besoins et demandes des
jeunes dans le domaine de la santé
.
.
»
i Porinetia»
»vau-
Guy MANDELERT
.
par M. Daniel DUMONT et Mme Sylvie YNESTA
«Les évolutions économiques de la Polynésie»
Christian VERNAUDON
«Les nouveaux défis de l’école
MANDELERT
.
E
piti faahou à
vauvauraa manaô
raa o teie rururaa i Moorea:
« Te Fare
Haapiiraa porotetani, ei
vauhia
e
tei ravehia atu i te ômua-
Deux autres conférences ont été
ôhipa na te Etàrëtia»
vau¬
Taaroanui MARAEA
naire
.
«
Te hiôraa i te Fare
vauvauhia
e
haapiiraa porotetani i teie mahana»
Jean-Michel ROUET
«
fâ tumu
mau
teie nei
o
présentées
au
par
M. Guy
début du sémi¬
L’Ecole protestante,
une
mission d’Eglise»
par
M.
Taaroanui MARAEA
«Regard sur l’école protestante
Michel ROUET
d’aujourd’hui»
par
M. Jean-
rururaa :
*Te hiôraa i te vairaa
o te
*Te
mau
tuatàpaparaa i te
Polynésie»
M.
:
.
Te
en
par
haapiiraa porotetani
ôhipa ru e tano e rave i te
mau
matahiti i mûri nei.
Na tumu
ôhipa e toru i roto i teie rururaa :
haaputuraa i te mau parau a te mau taata e ôhipa nei e e
ora nei i roto i te fare haapiiraa
-Te Iteraa i te huru tupuraa o te oraraa totaiete o Porinetia
-Te îmiraa i te mau ôhipa ru e tano e rave no te faatano te
Fare haapiiraa i nià i teie huru tupuraa o te oraraa o te totaie¬
-Te
te.
Les principaux objectifs de ce séminaire étaient:
o Faire le point sur la situation de l’Enseignement protestant
o Définir les actions
prioritaires à mettre en œuvre dans les
années à venir
Les 3
temps de travail étaient:
o
Recueillir la
o
S’informer
o
Déterminer
parole des principaux acteurs de l’école
l’évolution de la société polynésienne
les actions prioritaires pour adapter l’École
sur
pro¬
testante.
Mais il
Te
mea
faufaa atoà
ra o te
iteraa ia i te manaô
o te mau
ôro¬
haapii, te mau metua e te mau tamarii, e te îritiraa
mai i te hohoà ta ràtou e horoà ra no te Fare haapiiraa, « na
metua
roto i te
mau
manaô i teie
mau
-Te faaîte nei te
fare
aore ra te faarooraa i te parau a teie
reira ua faanahohia te tahi mau uiuiraa
haaputuraa
taata.» No
taata
:
relationnel
tamarii i te huru
mau
oraraa
i roto i ta ràtou
haapiiraa
-Te faaîte nei te
roto
i ta ràtou
fare
haapiiraa
mau
mau
metua i te huru
tamarii
e
haapiiraa i horoàhia i
te huru o te
tûàtiraa
o
ràtou
e te
-Te faaîte nei te ôrometua
haapii, i te
parau o te
haapii i te tuhaa ôhipa a te taata
tamarii, te huru o ta ràtou ôhipa.
J
Te mau rautî rahi
Michel DAUBET
importait aussi de connaître l’opinion des enseignants,
de l’école, «en
D’où les ques¬
tionnaires qui leur ont été adressés,
o Les élèves parlent de la vie dans leur établissement
o Les parents
parlent de l’éducation de leur enfant et du climat
des parents et des élèves, de cerner leur image
recueillant la parole de ses principaux acteurs».
o
Les
ves,
avec
l’école
enseignants parlent de leur mission d’éducateur, des élè¬
de leur métier.
[...]
Les
principaux animateurs de ce séminaire ont été :
Madame Annick LOMBARDINI et Messieurs Michel DAUBET et Jackie FEREY.
Direction de
o
teie rururaa : Annick
e o
Jackie FEREY.
LOMBARDINI,
l’Enseignement Protestant
SEMINAIRE de MOOREA
18-19-20 novembre 2004
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
13
Intro
lÀs profs de l ’année
197$:
nce
missipn d’Eglise
»
l’Eglise Protestante Maohi parle des ses préoccupations sur
général et sur l’Enseignement protestant en particulier lors de sa confé¬
rence présentée en préambule de ce séminaire qu ’il considère comme un espace de
remise en question, de réflexion et un moment privilégié pour de nouvelles orientations.
Le Président de
l'Education
en
Mon propos portera sur la question
de l’Enseignement
dans sa relation avec
protestant
l'Eglise et
réciproquement. Sans trop m'attarder sur
les liens historiques qui définissent l’ap¬
partenance institutionnelle ni sur les liens
matériels, il me semble important de rap¬
peler la place prépondérante de l'éducation
dans l'Esprit protestant depuis ses origi¬
nes, depuis la Réforme. Qu'en est-il de cet
esprit aujourd'hui dans nos Etablissements
et quelle est la pertinence de cet Esprit pro¬
testant pour nos Etablissements aujour¬
d'hui devant les défis que nous lance notre
société pour les 20 ans à venir ?
Le premier point que j'aimerais évoquer
première de l'Église qui est d'éduquer
d'enseigner pour éclairer. Ce qui doit
être placé en objectif, c'est l'acquisition de
la notion de responsabilité et de liberté
cessé d’affirmer
le rôle de
dans notre démarche éducative. Ceci pour
dire que l'école n'est pas un lieu d'endoctri¬
nement, et ne doit donc pas servir
fins de prosélytisme religieux.
Qu'en est-il alors du caractère ou de l'i¬
dentité protestante de nos établisse¬
ments ?
en premier lieu notre capacité à pro¬
mouvoir l'esprit d'ouverture et de tolérance
ainsi que l'exigence de connaissances
C'est
réponses aux défis qui
générations de demain.
comme
aux
nécessité d'accorder
Ma deuxième
place à l’ensei¬
gnement des religions (de toutes les reli¬
gions, ou de l'histoire des religions) dans
nos
établissements. Cet enseignement
favoriserait l'ouverture d'esprit, le sens cri¬
tique, l’attachement aux notions de liberté
et de tolérance qui sont indispensables à
nos
enfants et à notre société multicultu¬
relle et
pluriethnique. Il
ne
faut
pas
oublier
que la multiplication et la sophistication
des moyens de communication a facilité le
flux d'informations, mais aussi de valeurs,
de perceptions différentes du monde et on
à des
raisons à cette situation
devant cette assemblée est celui de la
une
se poseront
réponse sera de dire qu'il ne
faut pas mélanger ce qui est du domaine de
la foi, de la relation de l'individu avec Dieu
avec ce
qui est du domaine de l'éducation
qu’il ne peut y avoir de contra¬
entre ce qui relève de la foi et ce
mais aussi
diction
qui relève de l'éducation.
Cette dernière perspective doit maintenir
en permanence la liaison entre la foi qui
donne sens à notre projet éducatif et la
connaissance qui doit enrichir notre vision
du monde.
peut se poser la question de savoir com¬
Le caractère
ment, dans un contexte en
utopie ou réelle pertinence pour notre
enseignement ?
L'éducation demeure un enjeu essentiel
pour la mission de l'Église au sein de la
société polynésienne.
Essayons d’abord de voir si l’Église en est
perpétuelle évo¬
lution,
nous devons réagir.
questions me semblent importantes et
me poussent à dire que l'Eglise ne peut pas
faire l'économie d'une vision globale de ce
qui se passe dans le monde et dans la
société polynésienne avant de tenter une
analyse de la situation concrète de
l'Enseignement protestant, comme élément
indissociable (et indispensable) de cet
Ces
Je
pourrai dire que l'éducation est une des
premières missions de l'Église. Bien qu'aujourd'hui notre enseignement suive les
directives de l'éducation nationale et terri¬
toriale, cela n'enlève
14
protestant,
réellement convaincue et comment elle la
perçoit. Posons-nous ensuite la question de
savoir comment de notre côté nous sentons
affirmation. Revisiter l'héritage pro¬
cette
peut-il apporter un plus dans notre
manière d'être, notre façon de travailler et
de vivre notre vocation d'enseignant, dans
testant
ensemble.
en
rien à cette mis¬
son intérêt pour la place et
l'Enseignement protestant dans
la société polynésienne ainsi que pour le
travail accompli annuellement par les
enseignants et le personnel technique, il
faut reconnaître que l'éducation en tant que
quête de connaissance a perdu de sa perti¬
nence dans ses préoccupations. Plusieurs
sion
et
la
mesure
où
considérons notre pro¬
telle.
provoqué par la sécularisation,
le statut administratif du personnel et
par la puissance de l'école publique conti¬
nue de s’élargir. Je ne préconise évidem¬
par
pas un retour en aixière, mais il est
essentiel que de nouvelles formes de rap¬
ment
ports (contrats) s'établissent entre l'Eglise
et l'Enseignement protestant. Ce qui me
conduit à
une
mes-nous
pas
autre interrogation, ne som¬
victimes de nos propres nos¬
talgies d'une époque révolue ?
Dans un deuxième temps, c'est la vision
que vous avez de votre rôle d’enseignant
que l'Eglise voudrait inscrire dans le projet
nos établissements. Car il s'agit
plus d'une mission ou d'un service que
d’un travail. Ce qui veut dire que la notion
de travail est la suite logique de votre
engagement dans cette noble tâche d’édu¬
cateur qui place l'enfant au centre du sys¬
tème.
C'est
ma
conception
de
l’Enseignement protestant et j'aimerais la
partager et en discuter avec vous pendant
ces quelques jours passés ensemble.
éducatif de
Pour
gérer
terminer, je dirai que nous avons à
un noble héritage mais plus encore,
nous
avons
à inventer
sans
cesse
pour
améliorer notre
pratique éducative car il
s’agit de répondre aux attentes de nos
enfants mais aussi d’anticiper la recherche
de solutions innovantes aux inévitables
défis que ne manquera pas de nous lancer
l’évolution de la société et des mentalités
dans les 20 années
qui viennent !
jj,-
nous
fession comme
Si depuis quelques
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
:
Le fossé
années,
l'Église n’a
Pasteur Taaroanui MARAEA,
Président de l’Eglise Protestante Mâdbi
Le Caractère propre
de
l’Enseignement protestant
-
Son Projet éducatif
Depuis leur fondation en 1866, les Ecoles protestantes, Mai te matahiti 1866, te matahiti i haadénommées alors «Ecoles françaises indigènes», se sont
données pour objectifs l'instruction, l'éducation et la for¬
mation de la jeunesse polynésienne, selon les principes de la laï¬
cité et en harmonie avec les valeurs puisées dans l'Evangile.
L’Enseignement Protestant, sous contrat d'asso-ciation avec
l'Etat à partir de 1974, affirme son existence comme oeuvre de
l'Eglise Protestante Maôhi et en tant que telle, il se fonde sur un
ensemble de valeurs, qu'il entend promouvoir, telles que la tolé¬
rance, le respect, le partage et l'amour.
Il poursuit sa mission éducative au service de l'élève, au centre
de ses préoccupations et de ses pratiques pédagogiques, sans
distinctions ethniques, religieuses ou socio-économiques.
Il cherche à développer chez l'élève le goût du travail, la soif
d'apprendre, l'esprit d'initiative, la volonté de réussir ainsi que
les qualités d'autonomie, de confiance en soi, d'audace, d'adap¬
tabilité et de loyauté, contribuant ainsi à la formation d'une
citoyenneté libre et responsable.
Les établissements scolaires de l'Enseignement Protestant sont
des lieux d'éducation et de formation, de convivialité et de ren¬
contres multiculturelles qui s'appuient sur des activités scolaires
et
périscolaires.
Ils offrent
un
qui permet
un
enseignement perfor¬
mant, conduisant les élèves au plus haut niveau de leur capacité
et facilitant leur insertion dans une société en constante évolu¬
tion.
Pour accomplir sa mission, l'Enseignement Protestant entend
favoriser pleinement l'implica-tion de la communauté éducative
(parents, élèves, personnels enseignants et
non
enseignants)
dans son action à travers les projets d'école et d'établissement.
Il crée une dynamique en mettant en place une politique scolai¬
conduisant les équipes
innovante et adaptée aux
change dans
éducatives à pratiquer une pédagogie
besoins de chacun, qui privilégie l'é¬
esprit permanent de service, d'entraide et de
un
solidarité.
Conscient d'avoir également sa responsabilité dans l'édification
d'une société polynésienne plu-rielle sous-tendue par des
valeurs universelles,
l'Enseignement protestant accorde au reo
polynésienne toute l'importance qui
maôhi et à la civilisation
leur est due.
Il favorise à l'intérieur de la communauté éducative, par l'aumô¬
nerie notamment, l'instauration et le maintien d'un climat propi¬
ce
à la valorisation des relations humaines, à la communication
et à
l'émergence d'une identité chrétienne.
Direction de l’Enseignement Protestant
Séminaire Uturoa, Mai 1997
Le Séminaire de Taravao
en 1990 a permis aux participants
d’affirmer leur fierté d'être protestants en cherchant, notam¬
ment, à promouvoir les valeurs qu'ils jugent importantes tel¬
les que :
la liberté,
le respect des autres et
• la tolérance, le partage,
•
•
de l'environnement,
•
l'esprit d'initiative et d'ouverture,
• la valeur du travail et du goût de l'effort,
• l'esprit critique, l'égalité,
• la
responsabilisation des enfants,
•
la démarche
vers
autrui (aller vers autrui),
l'esprit de convivialité, le refus de la violence,
• la capacité de prendre des valeurs culturelles
et de les perpétuer,
• l'esprit de service et du don de soi.
•
fare
haapiiraa
porotetani, tei piihia i mua ra « Te
mau fare
haapiiraa farani Maôhi », teie ta
râtou fà, te faaîteraa, te haapiiraa, te faaineineraa i te feia àpi no porinetia, ia au i te faate
mau
nahoraa tiàraa taata noa, mâ te tauturu-atoàhia e te faufaa o te Evaneria.
Te faaite nei te mau aratairaa porotetani, tei
taàmuhia i te Hau i te matahiti 1974, i tô na
tiàraa no roto mai i te Etaretia Porotetani
Maôhi,
e na roto
ia
na, ua
te tahi mau faaiteraa
nei
ro
ra,
patuhia
faufaa
roa
tà
o
ia i nià i
na e
hinaa-
haatumu, mai te faaôromaî, te faatute ôpereraa e te Aroha.
e
Te tamarii te
pito o tâ na ôhipa faaineineraa
haapiiraa, mâ te hiô ôre no hea mai o ia, tâ
na haapaôraa etv...
e
Te imi nei
tamarii
cadre de vie
re
mauhia ai
te
te
o
ia i te
mau
raveà ia hinaaro te
rohi, te hinaaro ite, te manaô itoito,
manaô manuia e te haafaufaaraa ia na iho,
tiàturiraa ia na iho, te taiâ ôre, tei au noa i
e
faanahoraa e te faaite i te parau tià, no te
faaineine ihoâ i te tahi ui tiàmâ e paari.
Te mau fare haapiiraa porotetani e vâhi ia no
te faaineineraa e te haapiiraa, ei vâhi no te
ôaôaraa e ei vâhi fârereiraa te mau nünaa
te
atoà,
atoà, tei turuhia e te mau faai¬
haapiiraa e te mau faaineineraa i
pihaîho i te mau haapiiraa.
Te horoà nei te mau fare haapiiraa poroteta¬
ni i te tahi vâhi i reira e tupu ai te mau haa¬
piiraa àravehi, tei turaî i te tamarii i to ratou
faito teitei aè o to ratou puai e tei tauturu ia
râtou i te ôra i roto i te tahi totaiete àpi.
la manuia tà na ôhipa, e haafaufaa te faainei¬
neraa porotetani i te tauturu o te mau metua,
te mau tamarii, te mau ôrometua haapii e te
mau rave ôhipa mâ te tutonu i nià i te mau
ôpuaraa o te mau haapiiraa e te mau fare
haapiiraa.
E tupu te itoito ia faanahohia te tahi àratairaa
haapiiraa no te tauturu i te mau ôrometua
haapii i te faaôhipa i te tahi arataîraa àpi e tei
mau peu
neineraa
fàrii maitaihia e te taata tataîtahi, tei haafau¬
faa i te horoà, na roto i te manaô tauturu, te
manaô hoè.
Te hiroà ra o ia i ta na tuhaa no te faaineine¬
raa i te tahi ui Mâôhi rau, te haafaufaa nei te
faaineineraa
porotetani i te
reo
peu tumu Mâôhi.
Te haafaufaa nei o ia i roto i te
Mâôhi
e te
haapiiraa,
haapiiraa faaroo, te haamauraa e te tapeàraa i te tahi vâhi maitaî no
te tuàtiraa o te taata, te àparauraa e te tupuna
ao
roto ihoa rà i te
raa o
te
tahi iho tumu Teretetiano. jk,
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
15
Dos ier
Les élèves
parlent de la vie
dans leur Etablissement
l’opinion des élèves sur la vie dans leur Établissement répon¬
questionnaire distribué avant le Séminaire. Ces opinions
serviront de sujets de réflexion dans les différents ateliers.
Voici
dant
1
au
sation du temps et de l’espace, de l’équipement,
des relations avec les enseignants ou avec les aut¬
Sur le
plan des relations avec les enseignants,
je trouve que le plus important c’est...
-
(surveillants, secrétaires) - c’est...
Espace
Climatisation, lycée sale, espace de repos, plus
d’espace, fare potee, environnement dégradé,
manque d’espace, salles trop petites ou vétustes.
équipement des salles, livres,
nombre insuffisant de casiers, bruit
134
Relations avec les enseignants
Injuste, insolent, coléreux, trop sévère,
manque de communication, respect, autres
123
Insuffisance d’aide des professeurs,
cours trop théoriques
5
res
Entente, écoute, sympathie, communication.
confiance, politesse
-
-
114
Enseignement : soutien, qualité, efficacité,
aide à la compréhension, volonté explicite
-
104
de la réussite des élèves
-
-
-
-
-
-
-
Respect mutuel
Gentillesse de l’enseignant
Autorité, discipline, moins de sanction
Ambiance, harmonie dans l’établissement
87
76
34
8
Pas de favoritisme
5
Non
4
réponse
1
433
R.A.S.
Total
2
:
établissement,
qui me semble
particulièrement positif sur le plan de l’organisa¬
tion du temps et de l’espace, de l’équipement, des
relations avec les enseignants ou avec les autres
adultes (surveillants, secrétaires) - c’est...
-
-
Dans
mon
ce
Etat des lieux
Equipement - GDI - informatique
Qualité de l’espace extérieur
(grand -propre - silence)
Propreté
102
-
-
Vie établissement
Manque de liberté, sortir de classe,
pas de musique dans l’établissement, cantine,
snack, accès aux ordinateurs et au CDI
Erais trop élevés
Temps
Trop tôt le matin, trop chargé,
devoirs surveillés le samedi, sortir le midi,
irrégularité de l’heure de sonnerie
Discipline
424
Total
25
pour
11
5
serait...
Etat des lieux
après déjeuner
3
Nourriture, abris, casiers, bancs,
Concours, fêtes, tamaraa
3
Non réponse
Terrains de jeux
Hors sujet
3
2
2
Activités
-
Relationnel
Bonnes relations
Surveillants,
Convivialité, communication,
Professeurs,
Secrétariat,
:
Enseignement
Temps de travail bien géré
(organisation scolaire)
Soutien, suivi, aide des surveillants,
attention des professeurs
aux difficultés des élèves, les études
120
42
37
8
-
Total
:
66
15
516
j’avais 3 demandes prioritaires à formuler
améliorer la vie dans mon établissement, ce
-
agrandir le parking élèves, climatisation,
un fare potee, plus d’ordinateurs,
musique aux récréations, accès aux ordinateurs
hors cours, améliorer le CDI, propreté,
espace de jeux, agrandir l’établissement
salle de sport, matériel de sciences
260
Organisation du temps
Plus tard le matin, emploi du temps moins chargé,
plus de sorties, récréations plus longues ou plus fré¬
quentes, journée continue, plus d’études, de fêtes,
visites d’entreprises, conception d’un projet
89
construire
-
-
Relationnel
Respect prof pour les jeunes, moins de stress,
bonne entente, journal hebdo lycée, changer
certains professeurs, améliorer le comportement
des professeurs, supprimer les colles
et les
3
-
me
16
.
quotidien de mon établissement, ce qui
paraît difficile à vivre - sur le plan de l’organi-
Dans le
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
64
9
-
4- Si
-
2
-
45
27
Snack
Cantine
Bien être pour travailler
R.A.S.
87
Non
Total
-
avertissements
réponse
68
2
419
Considérations générales sur les résultats
de l’exploitation des réponses
aux
Résultats de
réponses
destinés
La
questionnaires des Elèves
l’exploitation des
questionnaires
aux
aux
élèves
qualité des relations
conditionnée -selon
eux-
est
par
plusieurs éléments : la gentilles¬
se de
l’enseignant, le besoin de
reconnaissance et de respect
dans l’échange mutuel avec les
professeurs, le souci
doute
dans l’a¬
nonymat de l’univers collectif
sans
d’être perçu et reconnu
de l’établissement. A cet égard il
faut noter la relation de confian¬
appréciée par les élèves, s’a¬
gissant des surveillants. Nombre
d’élèves expriment le besoin de
ce
cette
leurs
relation, d’une écoute de
«problèmes» personnels et
scolaires. Un souhait faiblement
exprimé concerne aussi l’équité,
la justice dans la relation des
professeurs avec leurs élèves.
La conception d’un espace
mieux organisé repose sur la
création ou le développement
d’espaces d’activité de loisirs et
de jeu : le GDI, une augmenta¬
tion du nombre des ordinateurs,
et surtout un meilleur accès, et
plus spécialement s’agissant
d’internet.
Les élèves citent
aussi la création d’abris, d’espa¬
s’asseoir à l’ombre
(ombrières et tables), un fare
potee. De manière générale, ils
souhaiteraient des espaces plus
vastes (classes, cours) d’un
matériel
(scientifique) plus
ces
pour
abondant.
Ils souhaiteraient bénéficier de
musique aux sorties des classes,
la généralisation de la climatisa¬
tion dans les salles. Nombre
d’élèves souhaitent davantage
de casiers individuels. Citons
encore
de nombreuses revendi¬
cations concernant la cafétéria.
le
besoin d’une quantité et
d’une variété plus grande de
nourriture étant fréquemment
exprimé. La propreté est sou¬
vent évoquée comme acquise et
perfectible.
S’agissant du temps, les reven¬
dications fréquemment évo¬
quées sont : commencer plus
tard le matin, un emploi du
temps
moins chargé, des
moments de « respiration » plus
longs dans l’agencement des
excessive, parfois avec le sou¬
hait d’une
plus grande rigueur
dans son application (pour évi¬
ter les bagarres, par exemple).
D’une manière générale, on per¬
çoit bien à travers les réponses
des élèves, la soif d’une prise en
compte plus grande de leur
identité qui se construit, par une
relation plus individuelle et per¬
sonnelle
avec
les
adultes, par
organisation des espaces et
temps plus respectueuse des
une
du
cours.
Plusieurs élèves font part
du désir de bénéficier, sur le
intérêts et des besoins de déve¬
temps scolaire, de soins (dispen¬
frontés à la collectivité scolaire.
Aussi semble-t-il nécessaire de
saire, infirmière...).
L’enseignement, enfin,' permet¬
loppement d’adolescents
con¬
pren-dre
trait d’être mieux vécu par une
en compte ces observa¬
tions, d’étudier les améliora¬
approche plus individuelle et
par la mise en
œuvre
ou
le développement
tions souhaitables et possibles,
dans le cadre des ateliers du
séminaire.
notamment
d’actions d’aide, de soutien
dans le cas de difficultés passa¬
gères ou durables.
L’expression des droits n’a pas
pour autant exclu celle des
devoirs, la discipline étant
diversement appréciée tantôt
comme pertinente tantôt comme
Veà Porotetani n'^46-47 /Mai-Juin 2005
17
Dos ier
Les Enseignants parlent
de leur mission d’éducateur
1- En matière
d’éducation, je
entre l’école et les familles
ces
vants
sens
des divergen¬
points sui¬
les
sur
:
Les familles
ne peuvent assurer
le suivi scolaire de leur enfant :
Les familles sont démissionnaires
L’école et les familles n’ont pas
les mêmes valeurs :
L’absence de rigueur et
dans les familles :
:
3- Si j’avais trois priorités éducatives à mettre
en valeur dans l’Enseignement Protestant,
ce serait :
39
29
Apprendre le respect de soi,
28
(tolérance, humilité, responsabilité...) :
49
Développer l’envie d’apprendre, la curiosité,
le goût de l’effort, l’écoute... :
30
de discipline
25
des autres et de l’environnement
Transmettre des valeurs
Diffuser des valeurs chrétiennes
cautionnent les fautes
ou
9
les familles
Peu de rencontres
avec
pour les élèves en
Non réponse :
difficulté
Hors
sujet
Autres
Total
6
9
5
:
:
16
166
:
:
problèmes majeurs que je rencontre
pour éduquer les jeunes sont :
Leur manque de désir d’apprendre,
motivation, d’attention, de volonté,
70
d’effort
Leur manque de respect envers
les enseignants et leur violence :
Leur insouciance, leur absence de sens
de la valeur de l’école :
Leur niveau scolaire
divergences entre l’école et la famille
Non réponse :
Autres
Total
sur
aux
Résultats de
l’exploitation des
réponses aux questionnaires
destinés aux enseignants
réponses fournies
les enseignants donne leur
image de l’école et de leur fonc¬
par
18
Responsabiliser les parents,
les inclure dans des projets ;
Développer l’autonomie :
Non réponse :
Hors sujet :
11
8
10
11
Autres
Total
53
274
:
:
par exemple :
Moyens humains pour réduire
les effectifs, la prise en charge
des élèves en difficulté, difficiles,
32
personnes ressources :
13
12
:
8
9
des
salles, livres, ordinateur
Moyens de formation
Non réponse :
Hors sujet ;
Autres
Total
31
:
12
19
4
:
58
156
:
:
Considérations générales
les résultats de l’exploitation
réponses
L’ensemble des
12
Moyens matériels aménagement
39
195
:
:
des
44
:
Les
12
4- Pour remplir notre mission d’éducateur, cer¬
tains moyens me semblent insuffisants.
2- Les
de
:
:
Assurer la réussite scolaire
:
20
:
Apprendre le partage, l’entraide, la fraternité
Des parents s’opposent
aux décisions de l’école
58
:
questionnaires des Enseignants
tion.
Celle-ci est dominée par
l’inquiétude face à la violence
tien de la part
de parents dému¬
nis, impuissants, voire hostiles.
scolaire et aux comportements
déviants des élèves, le constat de
leur absence d’investissement
dans les apprentissages, le senti¬
Face
ment de ne pas
vent
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
avoir aide et
sou¬
difficultés
qu’ils éprou¬
à bien leur mis¬
sion malgré ces oppositions et ces
carences, les réponses sont sou¬
aux
vent pour mener
de l’ordre des moyens :
diminuer les effectifs, créer
des classes spécialisées,
donner des moyens maté¬
riels... Les propositions
constructives
sont
rares
Il faut relever une attitude
de constat. Comme si la vio¬
lence, l’absence de motiva¬
tion
la
faiblesse du
niveau scolaire n’avaient ni
:
ou
concertation, relations avec
les
élèves,
mieux
les
connaître, mieux connaître
cause
leur milieu. Plus
re
la mise en
dégagés de cette
exploitation. Ils ont retenus
envisageable.
Des thèmes de réflexion
rares enco¬
cause
des
d’enseignement :
pédagogiques et didac¬
tiques.
Le milieu familial est plus
mis
en
cause
se
sont
conditions
souvent
décelable, ni remède
pour constituer des ateliers
lors du séminaire ; la vio¬
lence et les incivilités, l’or¬
ganisation scolaire et péda¬
gogique, les modalités d’en¬
seignement et les élèves en
difficulté, la formation des
enseignants,
pour
expliquer le manque d’ap¬
pétit pour l’école ou une
maîtrise de la langue fran¬
çaise jugée insuffisante.
I
Les
1- Ce que l’on ne
La violence :
Enseignants parlent des Élèves
peut accepter, c’est :
3- Ce
95
Les comportements
déviants
(vols, impolitesses, mensonges...)
Le manque de travail :
Les absences, les retards :
La mauvaise hygiène
Pas de réponse :
Hors
sujet
Autres
Total :
corporelle
;
:
:
38
17
16
10
8
6
19
209
:
qui est positif dans la relation individuel¬
au savoir, au travail, aux
autres, à
l’enseignement, c’est...
Leur plaisir d’apprendre :
64
Leur gentillesse, leur capacité à communiquer :53
le des élèves
Leur autonomie
Non réponse :
6
:
25
7
Hors sujet :
Autres :
Total :
6
161
4- Ce que nous ne prenons pas
2- Ce
qui
nous
Le manque de
La violence :
dérange, c’est
travail
24
22
Connaître l’élève
52
:
26
La démission des parents :
L’absentéisme, les retards
:
La mauvaise hygiène corporelle :
Les comportements déviants
14
(vols, impolitesses, mensonges...) :
12
Le bruit
Non
non
réponse
Hors sujet :
Autres :
Total :
contrôlé
:
:
suffîsamment
compte et qui serait pourtant très utile à
leur réussite dans ce qui se passe dans la classe,
dans leur vie entre eux, dans ce qui dépasse l’é¬
cole, c’est :
en
:
(attentes, intérêts, problèmes, qualités...)
70
Connaître le cadre social et familial
33
Enseigner
en rapport avec
9
l’environnement
9
5
Donner du sens
Non réponse :
17
190
Hors sujet :
Autres :
Total :
:
la vie,
5
:
aux
apprentissages
:
4
23
3
16
154
Dos ier
Quelle conclusion apportée
résultats de l’exploitation des réponses
aux
blissement, du premier et du
d’investissement des élèves et à
second degré, intégrant la dimen¬
sion éducative» doit permettre
ceux
d’élargir
leur
approche.
L’organisation scolaire trouve ici
sa place, bien qu’elle n’ait guère
été traitée dans les réponses des
enseignants et des parents.
Les parents mettent l’accent sur
tion des connaissances et la for¬
mation morale» est à même de
le rôle de l’école dans le domaine
de la transmission des valeurs et
de l’accès à une certaine spiritua¬
Suite à cette
lité, les enseignants aussi mais
dans une moindre
caractère propre de
mesure.
s’agit ici de rechercher les
enseignants, de dégager celles qui
sont majoritaires et d interpréter
certaines d’entre elles pour en
extraire des significations sous-
jacentes.
^
Parmi les idées
dégagées par 1 a« les compor-
nalyse qui précède
tements violents
élèves
»
sont
et/ou incivils des
stigmatisés par les
par les parents,
enseignants et
C’est
sans
doute
l’expression
l’enseigne-
d’une inquiétude plus que celle
d’une réalité marquée par des
conflits permanents. Elle n apparaît pas dans les réponses des élèves,
mais les questions n
inci-
taient pas à l’évoquer. C est un
thème de réflexion à retenir, d au-
ni les causes ni les remèéventuels ne sont 1 objet
valeur, partant du thème sur la
façon de «faire vivre l’Evangile
(fans les établissements»,
réussite des élèves constitue
l’objectif majeur des enseignants,
jjg énoncent aussi les problèmes
qu’ils rencontrent avec les élèves
(fe niveau initial insuffisant, ne
maîtrisant pas la langue française,
échouant en cours d’apprentisg^ge et suggèrent assez souvent
(fgg solutions qui tendent à évinggj- ggg
sur
^ permettre
cursus
normal.
les moyens propres
la réussite de tous et
enfants en difficulté»
constitue donc un autre thème,
Paide
aux
Enfin, l’analyse des réponses aux
questionnaires
a
mis
en
évidence
pg^ ^g demande de formation,
Sans doute est-ce parce qu’il
tant que
existe déjà
des
tions de formation. Pourtant les
d’hypothèses
ou
de propositions,
suffisamment d’ac-
problèmes rencontrés font ressor¬
tir
réponses des élèves (du
second
degré), questionnés
essentiellement sur la vie dans
leur établissement, font ressortir
l’intérêt qu’ils portent aux
dimensions matérielles et rela¬
tionnelles en rapport avec leur
Les
un
enfants
identité et leurs intérêts. Peu
d’éléments sur la fonction de
l’établissement : l’enseigne¬
n’est pour privilégier
l’individualisation. Un thème de
réflexion « sur la vie de l’étament, si ce
20
élèves du
Réfléchir
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin
2005
certain désarroi face
en
difficulté,
qui sont en difficulté scolai¬
Une réflexion «sur l’acquisi¬
dégager les voies et moyens
d’une formation plus efficace en
la matière.
ses
aux
analyse des répon¬
questionnaires, 7 ate¬
liers travailleront sur chacun
des thèmes précités:
Le
A partir de ces analyses, il ment protestant peut ici être mis
convergences d opinions
entre les parents, les élèves et les
re.
aux
au manque
ATELIER A
L’Ecole, lieu de vie et d’appren¬
tissage:
penser
autrement
le
temps et l’espace scolaires.
ATELIER B
Pour la réussite de tous: accom¬
pagner
l’élève et prendre en char¬
ge ses difficultés.
ATELIER C
Comment faire vivre
dans
nos
l’Evangile
établissements?
ATELIER D
lutter efficacement
contre la violence et les incivili¬
tés?
ATELIER E
Comment faire pour rendre le
mode de vie et de fonctionnement
de
l’Ecole
intelligible aux
familles?
ATELIER F
Comment former des enseignants
conscients de leur mission et plus
efficaces aussi bien pour assurer
Comment
l’acquisition des connaissances
que la formation morale?
Les actions
par
le Séminaire de Moorea 2004
Les actions proposées par les
participants
répondent à
1
proposées
au
un
séminaire
thème cen¬
Pour créer
les
réussite de
conditions
doit être le
tral, résultante de quatre facteurs
tous
majeurs.
éducation, elle doit être le lieu où
Une école pour la
«
tous
»
la collaboration active des
parents
d’autres partenaires
et
(communes ; associations culturel¬
les, sportives, de jeunesse...) ;
enseignement plus ouvert
plus efficace, porteur de valeurs
par un
-
et
î
en
recherchant
tion de
une
réelle
fonction sociale
sa
intégra¬
;
prenant appui sur une forma¬
en
-
ges
tion initiale et continue des ensei¬
s’organisent autour
axes
plusieurs
Une école au centre des actions
concertées de tous les acteurs.
Une école lieu de vie, attentive au
-
les acteurs concernés par son
-
apprentissa¬
selon des démarches formatri¬
développement de chacun.
tant pour son
tuelle et morale.
ces
avec
-
réussite de
Ces actions
de
la
chaque élève, l’école
lieu de convergence de
l’enfant construit
-
de
ses
développement
pour sa prise de
intellectuel que
conscience des valeurs, elle doit
s’attacher à une meilleure adapta¬
tion aux rythmes, aux besoins, aux
intérêts,
handicaps sociaux de
du temps
doit être
conduite par des enseignants capa¬
bles d’intégrer cette approche insé¬
parable du sens donné à une éduca¬
tion conçue dans sa globalité.
aux
chacun par l’organisation
et de l’espace, enfin elle
Une école de formation intellec¬
-
Une école de
-
l’ouverture, de la
tolérance.
-
Une école conduite par
des ensei¬
gnants dont la formation initiale et
continue vise à les rendre
cons¬
cients de leur
mission, efficaces
tant
dans
l’enseignement des
connaissances que dans la forma¬
tion civique et morale des
élèves.^
Direction de
gnants centrée sur leur mission.
l’Enseignement Protestant
Püôhuraa
ôhipa
ao haapiiraa” e faaàano â i ta râtou
hiôraa. E îtehia te parau no te faa¬
No te
faahope, aita te
mau
nahoraa
noraa
i haafaufaa maitaî i te
Imua i teie mau tuatapaparaa, te
i te
metua, te mau tamarii e te
ôrometua haapii, te faataaraa
mau
mau
i te
mau mea
i te toeà
I
e rave, o te imiraa ia i te
tüàti ôre o te manaô i roto
faufaa
e
te
àparauraa
te îmi
haapiiraa, noa atu aita teie
mau parau i hiôhia mai e te mau
ôrometua haapii e tae noa atu i te
mau
metua.
te mau parau ma
i te tahi atu auraa hunahia.
Te
I roto i te
o
mua
faufaa ia
te
o
mau manaô mâîtihia i
i te huru îno e te faatura ôre o
tamarii,
te faaineineraa. Teie
noaa
i te tamarii i te tahi
tae
noa
atu i te
roto i te mau
haapii atoà, na roto râ i te tahi faa¬
raa”,
i te
nahoraa
e
îtehia i
roto i te
pâhonoraa a te mau tama¬
faufaa roa râ teie
roa e tâpeàhia.
rii. E tumu parau
e
tano
o
te
haapiiraa porotetani,
te îriti i te tumu parau i nià i te
“Faaoraraa i te Evaneria i roto i te
ma
mau
fare
mau
e
I
mua
i te
mau
pâhonoraa tei uihia
atu no to ràtou oraraa
fare
i roto i te
haapiiraa (te mau tamarii no
rua), te tuu nei râtou i mua
te papa
i te faufaa
raa
ia
ràtou
au
no
te materia e te tûàti-
i to râtou hiroà tumu
mau
e
to
hinaaro. Aore reà
e
Te manuiaraa
o
te
matamua ia o te
tamarii, te fâ
ôrometua
mau
haapii. Te faahiti atoà nei ràtou i te
parau no te fifi i fârereihia e te
mau tamarii aita te îte i tae i nià i
te
e
fàito, aita i îte i te parau faràni,
aore ra, eita e manauia i roto i te
piti
te
tahi
e
te tua rua ma te faaô mai i te
e
te tautururaa i te
tamarii i roto i te fifi, e parau
no
e
te imiraa i te
te tahi
faanahoraa
i tàpeàhia
ôrometua
no
te mau mea e titauhia i
tamarii, te faaitoitoraa ia
te
taatoà
te ora¬
na, te
âpeeraa ia na i roto i ta na mau
faaôhiparaa. la roaa te tahi huru
tüàtiraa e te fare haapiiraa, e îte ia
Na teie parau
raa o te fare
haaferuriraa “te ora¬
haapiiraa no te tua
èà
mau
o te tumu parau
tüàtiraa
te fare
ràveà ia manuia
“roaaraa mai
haapii, te tüàtiraa ia o te fare haa¬
e te mau ùtuafare. Eiaha noa
no te mau parau faaara, te tahi rà
te
mau
îmi ia i
te
faaineineraa i
piiraa
i nià i te tahi
e
te
e
tamarii fifi i
te mau metua e te mau
haafaufaahia râ te taata tàtaî tahi.
haapiiraa. I reira râ,
e
ràveà
te tahi ràveà ê atu no ràtou. Feruri
mau
tamarii
faaitoito te reira i te faaà-
e
i nià te faanahoraa o te fare
haapiiraa ; te huru haapiiraa, ia
parau
îtehia te
maitaî aè.
Te
haapiiraa”.
e
mau
haapiiraa. Te tahi
nahoraa ê.
teatea i te
Eita te reira
mau
te tahi îte
i te haafaufaahia i te faa¬
râ,
i te
haaferuriraa i nià i
E tià
oraraa.
mua
feruriraa maitaî, te mau ôrometua
roa
mau
fifi, te paruparu o te mau tamarii
tâpaô te mau metua
e te mau ôrometua
haapii i teie
tumu parau. No te manaônaô ihoâ
i te mau ôhipa îno e tupu noa i roto
ua
Dos ier
pàho-
faaineineraa. No terà paha ia mea
e mea ravaî te mau faanahoraa no
tahi tàfifi i
haapâpü ra te metua i te tiàraa
te fare haapiiraa no te horoà i te
mau
mau metua
i te fà
haapiiraa
e
e te
tïtauraa ta
faanaho
ra.
mau
taaê
Huriraa Veà Porotetani
râ hoî te reira.
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
21
Une école pour
L'école doit s'attacher à compenser ce
que ne peuvent pas toujours apporter à
l'élève le milieu familial et l'environ¬
nement social. Cela signifie repenser
l'organisation du temps et de l'espace
scolaires mais aussi porter une atten¬
tion
C'est une Ecole où l'enfant cons¬
truit ses apprentissages selon
des démarches formatrices tant
pour son
développement intellectuel
formation morale et spiri¬
que pour sa
tuelle.
C'est une Ecole qui prend en compte
les différences des élèves et ose penser
autrement le temps et l'espace scolai¬
res.
plus grande aux difficultés des
une
bles de concevoir l'éducation dans sa
globalité.
C'est
Ecole dans laquelle les
l'effort de se concerter.
une
tes font
adul¬
au
centre
des actions
concertées de tous ses acteurs
B- Une école lieu de vie et attentive
au
organiser l'espace avec des lieux
d'échanges, de loisirs et de repos
• veiller à la qualité de l'hygiène des
lieux et des élèves et l'intégrer comme
élément de l'éducation
créer les conditions d'une restaura¬
tion adaptée à une alimentation saine
dans une atmosphère paisible
• favoriser l'écoute et la communica¬
un
tion
• ouvrir
un
C- Une école de formation intellec¬
A- Une école au centre des actions
concertées de tous ses acteurs
Tous ceux qui participent à l'éducation
de l'enfant doivent unir leurs efforts
travailler ensemble, selon des
objectifs communs explicites. Cette
conjonction des énergies vise à amé¬
Selon leur
conception, les apprentissa¬
ges contribuent à la formation intellec¬
tuelle mais aussi à la formation mora¬
ser en
chaque élève la prise de cons¬
cience de l'intérêt porté par les adultes
au monde scolaire et donc à son deve¬
nir.
Actions à promouvoir :
• s'attacher à connaître la situation
familiale des élèves et à développer les
relations avec leur famille
•
accentuer,
boration de
muns
entre
grâce au dialogue, l'éla¬
repères éducatifs com¬
l'école et la famille.
• développer les contacts avec les
autorités communales, les associations
et les entreprises
répondre à ces objectifs, l'en¬
seignement doit procéder selon des
approches spécifiques. Il doit aussi
s'exercer selon un temps et des moda¬
lités adaptés, privilégiant notamment
l'accompagnement et l'aide de l'ensei¬
gnant.
au
22
développement de chacun
• assurer
la cohérence et la cohésion
l'équipe enseignante en travaillant à
projets communs
• expliciter les valeurs auxquelles se
réfère l'Enseignement protestant lors
des assemblées générales et des ren¬
contres pédagogiques
de
des
E- Une école conduite par
des ensei¬
gnants conscients de leur
mission et
large part à l'engagement et aux com¬
pétences des enseignants. Dans ce
sens, la recherche de l'amélioration
des attitudes pédagogiques et éducati¬
ves
doit être
un
souci permanent.
Actions à promouvoir :
• renforcer la formation continue afin
d'engager un renouvellement des pra¬
tiques pédagogiques et des démarches
d'enseignement
• évaluer et confronter les pratiques
l'aide de personnes ressources
former à la communication, à l'a¬
nimation et au travail en équipe
• réfléchir au sein des équipes d'en¬
avec
Actions à promouvoir :
•
offrir des conditions d'enseigne¬
ment favorables à la construction du
savoir par l'élève
développer les situations d'appren¬
tissage qui favorisent la créativité, l'in¬
vestigation, l'imagination, l'analyse
• varier les approches pour proposer
plusieurs voies pour apprendre
• planifier dans les emplois du temps
des moments d'accompagnement, de
•
• se
seignants aux missions de l'Ecole
• intégrer à sa pratique une concep¬
tion constructiviste d'accès au savoir et
le rôle formateur de l'erreur
• concevoir et assurer les aides per¬
sonnelles aux élèves à travers toutes
les modalités existantes ou à créer :
études surveillées, travaux personnels
soutien et de tutorat
encadrés, aides individualisées, tuto¬
développer les débats et les ateliers
philosophiques.
rat.
•
D- Une école de l'ouverture et
de la
tolérance
mutuel s'apprend dans un
régulé dans lequel l'élève est
reconnu comme
une personne. Ses
Le respect
cadre
B- Une école lieu de vie et attentive
particulier en s'attachant à abolir celles
engendrées par l'échec scolaire
• inventer des voies d'apprentissage
différenciées qui tiennent compte des
étapes du développement de chaque
le. Pour
pour
liorer l'efficacité de l'Ecole et à favori¬
:
efficaces
La réussite des élèves tient pour une
internat à Tahiti
tuelle, morale et spirituelle
efficaces
promouvoir
établir, dans les établissements, des
élève
C- Une école de formation intellec¬
mission et
•
voire élaborées par tous
• restreindre les manifestations d'in¬
civilité et de violence des élèves, en
promouvoir :
• permettre que, chaque jour, l'enfant
puisse être accueilli à l'école le plus
longtemps possible
• proposer des activités périscolaires
•
aménager la journée avec des
temps de pause, de travail personnel,
tuelle, morale et spirituelle
gnants conscients de leur
Actions à
Actions à
développement de chacun
D- Une école de l'ouverture et de la
tolérance
E- Une école conduite par des ensei¬
et tolérante.
règles de vie acceptées, respectées,
•
Cinq pistes d’action
A- Une école
pas traités uniquement par la sanction.
Par ailleurs, les valeurs prônées sont
vécues dans une communauté ouverte
élèves.
d'aide et de soutien scolaire
Ecole conduite par
des ensei¬
gnants correctement formés et capa¬
C'est
la réussite de tous
difficultés et
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
ses
échecs
ne
sont donc
Direction
de
l’Enseignement protestant
Séminaire de Moorea,
Novembre 2004
E fare
haapiiraa no te manuiaraa o te taatoà
Efare haapiiraa teie e patu ai te
tamarii i te
hia
àna, ia
e
i
haapii-
i te mau raveà
tupu maitaî o
te faaineineraa mora-
faaôhipahia
tôna feruriraa,
e
re e
mau mea
au
no te
faaroo.
Te
E fare
mau
haapiiraa tei haafaufaa i te
taaêraa e vai ra i rotopù i te mau
tamarii
tei ôre e taiâ i te feruri i te
tau e te vâhi o te ao
haapiiraa.
E fare haapiiraa tei faaterehia e te
tahi mau ôrometua tei faaineine
maitaïhia e ua tià ia râtou i te faaoe
hipa i te
taàtoà.
E fare
paari
e
mau
haapiiraa i roto i tôna
haapiiraa i reira te mau
faaitoito ai i te àparau.
taata
E 5 tahua
A. E fare
ôhiparaa :
haapiiraa i ropü i te mau
ôhipa i ferurihia.
E. E fare haapiiraa tei reira te ora e
tei haafaufaa i te tupu
tataitahi.
F. E fare haapiiraa e
maitairaa
o te
taata
patuhia ai te
feruriraa, te pae tino
e te pae varua o
tamarii.
H. E fare haapiiraa tei matara noa e
tei fàrii noa.
I. E fare haapiiraa faaterehia e te tahi
mau ôrometua
haapii tei ara i te mea
e titauhia ra e tei îte i te
faaôhipa.
te
A. E fare
haapiiraa i ropù i te
ôhipa i ferurihia
la âmui te
mau taata
mau
atoà i to râtou
puai
no te haapiiraa i te tamarii, ia
au i te tahi fâ no te taàtoàraa. Na roto
i teie âmuitahiraa, te hinaarohia nei
e
haamaitaî à i te faufaa
raa, e
o te
haapii¬
ia hiroà faahou te tamarii i
tautooraa ta te feia
te ao
haapiiraa,
no
paari
tô
na
te
e rohi ra no
ihoà ia àna-
nahi.
Te
mau
ôhipa e haafaufaa
:
i te huru ôraraa ùtuafare
te tamarii e ia vai te tuàtiraa e
râtou.
• ia àra
•
o
na roto i te aparauraa, i
te tahi faanahoraa âmui i roto i te
fare haapiiraa e te ùtuafare.
• Eiaamaitaî â i te mau tuàtiraa i
roto i te mau fare ôire, te mau taàtiraa e te mau taiete.
E. E fare haapiiraa tei reira te ora e
tei haafaufaa i te tupu maitairaa o te
taata tataitahi
la riro te fare haapiiraa ei vâhi e
horoàhia ai te tahi mau mea e èrehia
ra e te tamarii i roto i te oraraa ùtua¬
fare e te oraraa to taiete.
e, e
mau
feruri faahou i te
E haapiihia te faaturaraa te tahi e te
tahi i te taime a îtehia ai te tamarii
mai te tahi taata. Eita tô na mau fifi
e tô na manuia ôre e
rapaauhia e te
faautuàraa. No reira, e ôrahia teie
mau faufaa porohia i roto i te tahi
totaiete matara noa e tei fàrii noa.
ôhipa e haafaufaa.
• la maoro noa atu â te
i te
raa
mau
taime fârii-
tamarii i te fare
haapii¬
Te
raa.
•
Aparau i nià i te tahi mau faaànaànataeraa i pihaîho i te mau haa¬
piiraa.
Eaanaho, i roto i te mau fare haa¬
piiraa, te tahi mau faatureraa no te
ôraraa âmui tei fàriihia, tei faaturahia, e tei faanahohia e te taàtoàraa.
Faanaho maitai i te mahana tatai¬
ma te faataa i te tahi taime
•
faaeaearaa, te
raveraa
i tâ
na
ôhipa e haafaufaa.
mau
•
tahi
Eaaïti mai te
•
faahuehue
iho
mau rururaa no
te
te mau haa¬
rà
Eaanaho i te vâhi
tahi vâhi àparauraa,
ia îtehia te
haapiiraa.
• Faaàpi i te tahi
•
e
faaànaànatae-
i
i te mâ
o te
tupuraa o te tamarii tataitahi.
papü i te hoèraa e te tuàti¬
raa o te
pupu ôrometua haapii mà te
faaôhipa i te tahi mau hinaaro àmui.
fare
•
haapiiraa
e
te
o
mua
mau eà haapiiraa
tei haafaufaa i te mau taataahiraa
rau
raa,faaeaearaa.
• la àra noa
na
te
hamani îno, terà ihoa
roto mai i te manuia ôreraa i te
e
ôhipa, tautururaa i roto i
piiraa, faaôhiparaa.
e te mau tamarii atoà hoî,
ia riro te reira ei tuhaa i roto i te
haapiiraa.
Rave
• Tatara i te faufaa ta te
Haapiiraa
Porotetani e turuî ra i roto i te mau
• la
faanahohia te tahi vâhi tamaàraa maitai e te maà au no te
tupuraa
o te tamarii i roto i te tahi vâhi au
maitai.
• la haafaufaahia te faarooraa e te
àpooraa faatere
no te
e te mau
faanaho i te
mau
farereiraa
raveà
no
te
haapii.
àparauraa.
I. E fare
la matara te tahi fare fàriiraa i
Tahiti nei.
mau
F. E fare
pii
•
e
haapiiraa faaterehia e te tahi
ôrometua haapii tei âra i te mea
titauhia ra e tei ïte i te faaôhipa
E tuhaa rahi ta te
ôrometua haa¬
mau
te tamarii
manuia maitairaa o te mau
tamarii. No reira, te îmiraa e te haamaitaîraa i te raveà no te haapii, ia
la
riro ia ei tautooraa
haapiiraa
e
patuhia ai te
feruriraa, te pae tino e te pae varua o
i te
faanahoraa, ua riro te mau
haapiiraa ei paturaa i te feruriraa e te
au
oraraa morare o te
tamarii.
No te
pahono i teie mau fâ, ia faaô¬
hipa ia te ôrometua haapii i te tahi
raveà tei au i te fifi fârereihia.
la ôhipa atoà o ia ia au i te taime e te
raveà e au, mà te haafaufaa i te àpeeraa e te tauturu a te ôrometua haapii.
mau
o
Haapapü,
Tapaô faaite ia
parau no te hiô-faahou-raa i te taime
vâhi haapiiraa, ia tutonu atoà râ
i nià i te mau fifi e fârereihia ra e te
mau tamarii.
e te
Te
no
te
paturaa i te ite o
• la haamaitaihia te
raa
mai¬
te tamarii.
mau
faaôhipa¬
tei haafaufaa i te
faatupuraa, te
manaô àpi, te hiô
imi tamauraa, te
tamauraa i te manaô.
• la rau te huru raveraa, ia rau atoà
te raveà no te haapiiraa.
• E faanaho i roto i te mau tarena i
te tahi taime àpeeraa, tautururaa.
•
Haamaitaî i te mau horoàraa
manaô e te mau pupu ôhiparaa o te
feruriraa rau.
H. E fare haapiiraa
tei fârii noa
tei matara
râtou.
na
ôhipa e haafaufaa.
Haapuai à i te mau faaineineraa
ia faaàpi-noa-hia te mau faaôhiparaa
haapiiraa e te mau taataahiraa no te
haapii.
mau
•
•
Hiô âmui
paraa
îte.
•
mau
• la
tai
ôhipa e haafaufaa.
horoàhia te tahi haapiiraa
Te
no te
e
faatito
te mau
mà te tauturuhia
faaôhi¬
e te mau taata
E haere i te faaineineraa
no
te
parau àpi, no te rautiraa e te ôhipa¬
raa i roto i te
pupu.
• Feruri i roto i te tômite ôrometua
i te mau titauraa o te fare haapiiraa.
• la tuuhia i roto i te
faaôhiparaa te
tahi feruriraa no te patu mâ te haa¬
faufaa i te îte e te fàriiraa i te hape.
Faanaho e rave i te tautururaa i te
tamarii mà te faaôhipa i te mau
raveà e vai ra e àore ra e fatu ia :
taime ôhiparaa hiôpoàhia, ôhipa
tataîtahi tauturuhia, tauturu i te
tamarii tataîtahi.
-
noa e
Veà Porotetani n°46-47 /Mai-Juin 2005
23
Dos ier
Parau padfaî
Etârétia
nohoraa
Fare
tamarii
te
no
mau
haapii o te mau motu
raa o
i te
oti
I teie mahana, ua
roa ta
tatou fare nohoraa o te mau
tamahine i Paôfai i te
faaâpi-
te
Ètàrëtia, i te pae no te
îmiraa faufaa
pü ôhipa a te Hau.
mau
Eiaha tâtou
rahiraa
ia i roto
e aore
e
hitimahuta i te
papaa e haere noa
mai nei i nià i to tâtou fenua
o
te
i te
ôhipa no te
haapiiraa i noaa ia
hia. E riro te reira i te haa-
no
maitai i to râtou nohoraa i
fâito
matahiti i
mûri nei e i te tautururaa ia
râtou i roto i ta râtou tau faai-
râtou. No reira, e faaitoito
tâtou i ta tâtou mau tamarii ia
neineraa i te
fâito îte. E tano ia parau te
teie vâhi
te mau
no
haapiiraa. Maoti
te tauturu a te mau
Faatereraa
fenua i nahonaho ai teie
te
o
ravehia
tapura ôhipa i te
tauturu
mau
e te
pâpü a te mau
roa ai teie fare ta
tâtou. I mua i te mau fifi no te
fâriiraa tamarii no te mau
pâroita i oti
i te fenua Tahiti, ua
motu
Etârétia e te
Tomite faatere o teie Pü i te
hinaaro
te
haapâpû â i te faufaa rahi
o te
nohoraa tamarii
Pare
mau
mai teie te huru i
I
Papeete nei.
aè nei, e haere na te
tamarii o te mau motu i
mua
mau
i te
roto
mahana,
mau
fëtii. I teie
fifi
o te oraraa,
te fifi atoà nei te mau fëtii i te
no te
fârii i teie
mau
tamarii. E
roa e aita e naval
nei teie huru fare nohoraa
tamarii. No teie taime, te
mau tamahine teie e fânaô
mea
pâpù
nei. E
atoà ia fërutahi fare nohoraa no
mea
rihia te
tano
te mau tamaroa no te mau
motu
e
hinaaro atoà
à i ta râtou
ra e
haapiiraa i
türai
te rave
atoà ia râtou te reira
noaa
tâtou
o to
fenua, tei roto ia i te
fâito
püai o ta tâtou e tuu i
teie mahana no te faaineine i
tamarii. E
ta tâtou mau
ôhipa
tâtou
taî
e
no
auraa
tiàturi nei e mea maiteie uî tamarii. Te
e aha ta tâtou parau,
(mai te
mea
tiàturi faahou nei
parau â ta tâtou) i ô
mai i te aniraa moni. E parau
tâtou
e
faufaa
roa to
te
«Amuitahiraa
te mau Eiau no
o
Europa» i
i te paturaa
i te hoê ao
âpi i reira te turaraa o te taata
roto
e
te rahu a te Atua e
riro ai ei
faufaa matamua
mau
patu i te hoê oraraa âpi. Te nâ
reira atoà nei hoî tâtou i to
I te pae no
Ètàrëtia porotetani, te
tâtou pae moana.
Etârétia.
râtou faaîteraa i te hinaaro o
nâ reira nei râtou i te hiôraa i
te
Te Ture arataî ia
râtou
to
oraraa
Atua i roto i teie nei
Europa
Ètàrëtia
mau
mau
më,
tahi
mau
«
29 no
mâîti te nünaa Parâni
aita
»
i te Ture arataî ia
Europa. Ore noa atu tâtou e
parau e, ua tano e aore
hape, te
mea
atoà tâtou ia
ia
ua
pâpü tei roto
Europa i teie
mahana. Te feruri
ra te
tahi
nei, i vai
raa
a
noa
e
i te fenua
ai te mânaônaôpàrururaa i te
te Atua e rau noa atu à
ôhipa
mau
maitaî
No
fenua
i nià i te
rahu
te
te
e
no te oraraa
te hau o te taata.
reira, te faaineineraa i te
i te faufaa moni ta
Europa e ninii mai, te mâtaù-
uî
âpi i teie mahana, e ère ia i
te
faaineine-noa-raa ia
taù
rave
pae
ra
fâito
te tahi
o
pae o te topa te
te oraraa, te ère hoî
râtou i te
â te fifi
ôhipa
e
e rau noa atu
farereihia. I mua i
teie tumu parau e
e
mea
teie
te
huru
tau
na
mea e
oraraa e au no
riro mai râtou ei
mau
arataî
e
ei faatere atoà hoî i teie fenua
ànanahi. I roto ànei i te
24
ora-
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
Ua oti roa ta tatou fare nohoraa o te
tamahine i Pëdfai i te faaâpîhia.
mau
te mau
Taaroanui MARAEA
haapiiraa ia
mau
i nià i
mau
tîtauhia ia
tuhaa nâ tâtou
tamarii i roto i te
te
i mûri nei.
ôpuaraa o të tià
ia tuuhia i roto i te fërurii te
no
i te hoê toroà, no te haa-
fëruri-atoà-raa rà ia
haapiiraa
tùraîraa i ta tâtou
E
o te
i matara ai te
O te hoê ia
raa
ao.
ta
fifi rarahi i roto i te
tahi
i te
e
maoti hoî te âmuitahiraa
I te mahana-mâa ra,
ua
faaroo
Te tùraîraa te tamarii i roto i
roa
te
te mau
feruri atoà tâtou eiaha i nià
ta na
no
reira nâ te tâàtoàraa, te
ùtuafare na mua roa, te
Paatereraa o te fenua e te
te
uiuiraa,
mua.
ananahiraa
parau, te
i te parau no Europa, i
nià atoà rà i te huru oraraa ta
noa
Te Tautooraa
ia
au
te hiôraa
Ote tumu parau ia i mâîtihia e te
rautî^ i arataî i te
mau
tupu i te
mai te 12
2005. E
i
Heremona
Âua Pipi
rururaa
no
i te 14 no Tenuare
tei tapaôhia na e te
e tae atu
rururaa
mau
rauti
mau
feruriraa, te
Heremona
o
titauhia mai
mau
te
Taàtiraa
te
na e
pùôi i te
tuatâpaparaa tei
no
e
o te mau
Âua Pipi no Patifita Apatoà, te SPATS
ia haapotohia te parauraa.
Ua tupu na te rururaa rahi matamua a
SPÂTS i Nadave i te fenua Fiti i te
matahiti 2001 (a taiô i te mau parau i
te
te Faturaa i te Parau-atua
e
te Ferariraa
I roto i te tatararaa a Taarii, « e huru
hiôraa taaê teie i roto i te ànairaa o te
mau
haapiiraa parau-atua, i te
vâhi ta
mea e, te
tütonu ra, te hiôraa ia i te
ra i nià i terâ e terà fenua, i
terà vâhi e i te hoê tau, mà
na e
taata e ora
terâ vâhi
e
haafaufaa i ta râtou hiôraa i te parau
o te Atua ta râtou e tiàturi ra. Te auraa,
te vai ra te hinaaro e haafaufaa i te mau
tiàturiraa e fà mai nei na roto i te mau
Etârëtia o te mau fenua... ». Te haapâte
pù atoà
ra
atoà râ ia
râ
ara
Taarii e, « E mea maitaî
tàtou, te haafaufaaraa i ta
o
a
te Mâôhi
rururaa, ua
puupu
tià
ètârëtia
mau
nâ âua
o
turu i te
huru
Cengeite i te motu
o
feruriraa, te tuatâpaparaa i te
teie mahana, i
roto i te
mau
àrepurepuraa
i te
mau
âparauraa. Teie te tahi pâhonoraa
taata i
parau, ai ta atu e reo,
aita atu e peu ta na e
e
i
faaôhipa
no
parau
hia i taua
ia
parau
rururaa
no te «
Citoyenneté
et
hiôraa
e
»
ra, o te
SPATS, te taahiraa
a
e au
te Iho, te Hiroà e te Tiàraa o te
Mâôhi e te Kanak. Ua rave to Taratoni
i ta râtou rururaa i te âvaè Atopa 2004
no
i te âvaè Tenuare 2005 ta Heremona
i te tupuraa. Ua piri i te 20 taata i âmui
i te âua pipi no Heremona e na Taarii a
e
Maraea e o Taoàhere a Hoîôre i vauvau
i te tumu parau ei aratairaa i te mau
tâuàparauraa.
«
e
aha te parau-atua
‘contextuelle’ », te na ô ra o Taoàhere,
« e feruriraa taata faaroo i nià i te oraraa e te faaroo o te taata e te nünaa o te
hoê vâhi e o te hoê tau » e te haapâpü
atoà ra o ia e, « e râveà faufaa te reira
no
te
tuatâpapa i te
mau-hia
ra
e
mau mea e orate taata e te nünaa. E
râveà
hiôpoà atoà hoî i te mau tumu i
tupu ai te tahi ôhipa, e e îmiraa râveà
no te
faatïtiàifaro i te
mau
e
o
to
haa-
âparau, e
haamaitaî o ia i te
Atua na roto i te reo e
te hiroà ta na e àtuàtu
ra. E tatara ihoà o ia i
to na manaô e e faaî¬
te
rauti parau-atua o nâ pü faaineineraa
tataî tahi no te tùtonu à i nià i te parau
uiraa,
Màôhiraa,
mauruuru, e
Fârani, o te haaputuputuraa ia i te mau
pipi, te mau ôrometua haapii e te mau
te
roto i te reo e te
na
ia rave i mûri aè i te fârereiraa o nâ âua pipi reo
I
na
tei îte i te tumu
a te
Kanak et Màôhi.
I roto i te faanahoraa
faaîte i
na
mau tupuna, to na
nünaa. Te taata i teôteô i to na iho Mâôhi,
Identité
ia au te
te feruriraa
no te
manaô, maoti
to
peu ta na e tiàturi e na
te Atua i horoà i to na
n°
tumu
horoà atu : te
farii i to na iho
tano e
e
i
i roto i te
23/2002). Te
parau i hiô-âmui-
mau
ta te oraraa
vaamataèinaa e faatupu noa nei. Ua fâ
mai te uiraa e e eita e ôre te ui atoà ra
te manaô e, tei hea te parau a te Atua,
tei hea te parau o te Atua i roto i teie
Maré, i te fenua Taratoni
i te âvaè Mè 2002 (a taiô
Veà
e te tauu-
mâîmiraa, te
parau e au ei
te nünaa Mâôhi i
te
pipi
fârani
reo
e
no te
tautooraa ia roaa te mau
faturaa i te hoê tatararaa i nià i te tumu.
Ua riro râ te mau tâuàparauraa ei tau-
neneihia i roto i te Veà n°
20/2001, n°21/2002),
mûri mai, ua farerei
îtehia te faufaa
atoà râ hoî
hahiraa...
».
tatou mau
feruriraa, eère ia no te haa¬
faufaa ôre i ta te tahi e aore ia no te
faaôre i te mau hiôraa âmui e ô ai te
tààtoà. la vai tâmau râ nâ huru feruriraa
e
piti nei, te hiôraa âmui...
a
te
e te hiôraa
reira Etârëtia no te reira fenua...Tei
ia tâtou te faatanoraa i ta tâtou feruriraa
i roto i te hiôraa âmui mâ te îte hohonu
atoà râ i ta tâtou iho. »
I roto i te mau ôpereraa manaô i tupu i
mûri aè i nâ vauvauraa, ua tütonu te
feruriraa e te mâîmiraa a te mau pupu i
nià i te haapâpüraa i te parau no te iho
te o ia i ta na parau i
te reo ta na i tiàturi
e faaroohia e te
Atua ta na e haamori ra. E faaîte atoà o
ia i te parau o taua Atua, e îmi, e taiô o
ia i te parau a to na Atua na roto i te reo
ta na i here e ta na e
poihere tâmau ra,
i te vâhi i reira o ia i te oraraa, i roto i
te mau mea
No te faufaa
o
te
âuahaaàti ra ia na.
manaô i ôperehia
e
mau
tapaôhia te tahi
taime i mûri nei
màôhi, to
hiôraa,
raa,
la hiô-âmui-hia te huru tupuraa o te
atoà
i nià i te tumu parau e te hinaaro e faahohonu â i te mau tâuàparauraa, ua
auraa
na huru i teie mahana, to na
i roto i te ao e arataîhia ra e te
hau Fârani e te hau fenua, to na vairaa
i roto i te hau e parauhia ra o Porinetia
Fârani. Ua tütonu atoà te mau feruriraa
i nià i te parau no te haapâpüraa i te
hiroà faaroo porotetani o te mâôhi e to
na auraa i
rotopü i te mau âmuiraa faa¬
roo e vai ra i te fenua nei e i roto i te ao.
te Atua na roto i
e tano e
ia riro
mau
tâmau â teie huru ruru¬
teie pü o Heremona ei
vâhi faaineineraa
te parau o
te mau
te mea i roto i te
rururaa no
no
e
ei tahua feruriraa i
te Atua ia au te iho, te hiroà
Màôhi.
E tano e faaarahia atu
e ua
haaputuhia
te mau parau i ôperehia i taua rururaa i
roto i te hoê puta iti i vaiihohia i te fare
puta a Heremona.
^
Emma FAUA-TUFARIUA
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
25
‘PAPEIHA NO TE MAU MOTU’
(Papeiba of the Islands)
Fait partie de Vea Porotetani 2005