EPM_Vea Porotetani_20050506.pdf
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SEJVnNAIRE DE MOOREA
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académie TAHITIENNE
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HAAPIIRAA
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EVANELIA
POIINISU FABANI
TE MAU PARAU RARAHI
I ROTO
I TE FAUFAA TAHITO
Enfants de l'école du dimanche
mmim'
Vivre dans un
foyer brisé
Le suicide
Les envies
sexuelles
PRE-ADOS DE TROISIEME
2
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-juin
2005^
Sommaire
—
Pinaî O te fenua, Renouvellement
de la Commission Protestante
de l’Aumônerie des Écoles
ÏWe ù,^fdmp fçàmcttg or^ jj^ 8)
Édito
La Constitution Européenne et les
Églises
Haamâtau ia tatou
Pàroita Nikao i te fenua Rarotoà
Te ôhipa a te Tuahine i roto
i te pàroita Nikao
10
Après le Grand Rassemblement
de la Jeunesse ; Impressions des Jeunes
Renouvellement du Bureau du CPJ
Rururaa a te Haapiiraa Tâpati Tuhaa 1
i Huahine
13/23 • E Tau
Api no te Fare Haapiiraa Porotetani
Un Temps Nouveau pour VÉcole Protestante
(Direction de l’Enseignement Protestant, Séminaire de
Moorea, Novembre 2004 ; Pasteur Taarii Maraea ; Direction
de l’Enseignement Protestant, Séminaire Utiiroa, Med 1997)
Parau Paôfaî
Te Tautooraa e te Faturaa i te Parau-atua
ia au te hiôraa e te Feruriraa a te Màôhi
Sk DELIVEHmZ^
Papeiha no te mau motu
Églises et le Défi de la Guérison
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dans un monde malade
31
Histoire du Lycée Professionnel Protestant
Tuteao a Vaiho, Sa carte d’identité
Tuaroï : loane 20,19-23
Jeu
7.
Énigme
Haapii
:^2(04 : Enseigne d’une église
i0ÊÉt%)ute de Rift Vallée
Photos : Couverture: C. Chene, p3. Peter Williams du COE,
p6. A. Huber, p8-9, 36. H. Teamotuaitau, pl3-23. Christian
Chene, p29. Peter Williams du COE, Veà porotetani.
BULLETIN DE REABONNEMENT
Nom :
Prénom :
Adresse :
Je me réabonne au Veà Porotetani pour l’année 2006 (lan -
10 numéros)
et je verse la somme de
Abonnements : Polynésie Française 1200 FXPF ; Métropole 22,87 Euro ; Suisse 40 FS
A renvoyer à : Veà Porotetani - BP. 113 Papeete 98713 TAHITI - Polynésie Française
TE PINAÏ
O TE FENUA
TAMA
UI
Renouvellement du Bureau
de la Commission Protestante
A
de l’Aumônerie des Ecoles
I vai moèmoè ana vau
I te tau àuiuî
Nevaneva aè nei au e,
Heva atura
Auê hoï au e.
Lors de son Assemblée générale qui s’est tenue le
samedi 18 juin 2005, la Commission d’Aumônerie a
renouvelé son comité valable pour deux ans.
Voici
donc le bureau qui le compose ;
Tei hea atura hoi te pü o to ù ora
Tei hea atura hoï te pito
O
Les nouveaux membres élus ce jour-là
to ù nei hiroà
O vai atura ta ù e hii
Ta ù e here i te here moà ra
I puhâ mai ai hoï au i te ao nei
Ei mata ia no te raî mai
Ei temeio ia no te ora mure ôre
Chef de Service : William Hamblin (Direction de l’EPM)
Président : Arthur Taumaa
Vice-Président : Marthe Tematahotoa
Secrétaire : Sophie Tetuira
Vice-Secrétaire : Avélina Maihi
Aita râ hoï ôe i faaroo
Trésorier : Léonard Teururaï
i ta ù nei mihi
Vice-Trésorier : Ronald Lee
Huri è atura ôe ia ù nei
Nahea ia taua i teie nei
Assesseur : Hinano Yue Kuong
Secrétaire en Permanence au Bureau : Vainui Pahi
Ahiri paï ôe i fâriu noa mai
No te nati ia taua i nià
i te taura no te aroha
E riro ia te mau mea atoà
O te ao nei
Veà
Porotetani
1
Haafâtata mai
MENSUEL DE L’ÉGLISE PROTESTANTE MÂÔHI
EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
CRÉÉ EN 1921
Boîte postale 113 - 98713 Papeete, Tahiti. P.F.
Tél. (689) 46.06.23 - Fax. (689) 41.93.57
E-mail : eepf@mail.pf
O vau hoï teie te uï mata
Directeur de Publication
Ei mea faufaa ôre
Eita râ vau e vaiiho noa ia ôe
Teie mai to ù rima
no te mau tau
atoà.
Taarii MARAEA
Rédactrice en Chef
Katia TUPAIA
TEUIHOU
A hiô tùtonu mai na
Secrétariat
Iteata TEVAARAUHARA,
Maquettiste
Ben POHUE
A hiô àtaàta mai na
I te hei o te aroha
I te poe o te ora
No vai hoï au nei
No hea hoï au nei
No te aha hoï au nei
Ua ïte anei ôe.
Comité de Rédaction
Céline HOiÔRE, Taarii MARAEA,
William HAMBLIN, Jacques IHORAl,
Thierry TAPU, Marthe TEMATAHOTOA,
Jean TEURURAÏ, Eva RAAPOTO,
Turo RAAPOTO, Sylvia RICHAUD,
Daniel MARGUERON, Robert KOENIG,
Christian CHENE, Moetu VA AIE, Heiata LUCAS,
Tamatoa TEMAURIORAA,
et la collaboration de
Ua fatabia teie mau pehepebe
e RAAPOTO
4
Lydie, Aneta
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-juin 2005
Émile MALÉ
Prix de l’abonnement
(1 an - 10 numéros) - Polynésie : 1200 F (cfp)
k MétropolImpression
e : 22,87 EuroPolypress
/ Suisse : 41 FS
:
Tiraee : 5000 ex.
A
'VW»
Te Haapiiraa
L’éducation
U a riro te haapiiraa ei tautooraa tumu i roto i
te oraraa o te taata. la faaitoitohia na mua roa
L’éducation est devenu un combatdansla vie
de l’homme. Il faut encourager tout d’abord
les parents à prendre leurs part de responsa¬
bilités dans le milieu familiale. Car c’est la premiè¬
re
marche pour soutenir les enfants, et c’est aussi
une
issue pour l’enfant vers la vie en société. C’est
le lieu où l’enfant compare tout.
Le monde et ses
réalités lui sont ouvert.
Il y a une
réelle envie de vivre chez l’enfant, la
quête de la recherche, de l’approfondissement, des
choix pour comprendre tout ce qui l’entoure. Il cher¬
che à comprendre ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce
qu’il garde en lui etc..
Mais n’oublions pas, l’enfant a le droit de penser et
de parler. Il a différentes manières de montrer à l’a¬
dulte ce qu’il y a au fond de lui.
Il nous est demander de l’aider, de lui donner l’en¬
vie de travailler, et que son envie d’apprendre soit
plus grande, pour qu’il trouve le moyen de gérer sa
vie. Pour qu’il devienne demain un homme
libre..^^
te mau metua tamarii ia rave i ta râtou tuhaa
i roto i to râtou iho ùtuafare. Inaha hoi tei reira te
papa mâtamua no te paèpaèraa i te parau o te tama¬
rii, e tei reira atoà te ùputa no te tamarii no te taahiraa atu i roto i te oraraa totaiete. Oia te vâhi i reira
te tamarii e faaü ai i te mau mea atoà. Ua matara i
mua ia na te parau o te ao e to na mau faanahoraa
atoà.
E hiaai rahi mau to te tamarii i te parau o te ora, tei
roto ia
parau no te mâimiraa, tuatapaparaa,
tâmatamataraa, ia roaa ia na te auraa, no te mea atoà
na
te
e àuahaaàti ra ia na. Oia te auraa no te mau mea o ta
na e hiô, ta na e faaroo, ta na e
tâpeàpeà e te vai noa
atu ra.
Eita râ e moèhia ra e, e manaô to te tamarii, e e
parau atoà ta na. E rave rau ta na mau peu e rave
mai i mua i te taata paari no te faaite mai i te mea e
vai ra i roto ia na.
Tîtauhia ia tatou ia tauturu ia na, ia haafânau i roto
ia na te ànaànatae no te raveraa i te ôhipa, e ia rahi
noa to na hiaai i te haapii ia na, a roaa ai ia na te
râveà no te faanaho i to na parau. A riro atu ai o ia
ànanahi ei taata tiàmâ. Æ
William HAMBLIN
Veà Powtetani n°46-47 / Mai-juin 2005
5
La Constitution Européenne et les Eglises
REFLXION
Un texte pour alimenter
les débats
ÉLISABETH PARMENTIER, présidente de la Communion
d’Eglises protestantes
en
Europe, relève pour Le Messager
quelques points d’un texte (1) qui explique les enjeux de la
Constitution européenne pour les Eglises protestantes.
il
la Charte des droits fondamentaux
garantit le statut juridique des
Eglises et ouvre un espace pour le
dialogue au niveau européen (cf.
dans la Constitution. Elle concerne la
l’Art. 1-47 concernant la société civi¬
Une nouveauté pour l’UE est la for-.
mulation de valeurs et l’intégration de
car
liberté de religion (Art. 11-70), le droit
le, et l’Art.
l’enseignement religieux (Art. II74), le respect de la diversité culturel¬
le, religieuse et linguistique (Art. II82). Cette nouveauté concerne aussi
Eglises) (...)
à
les droits fondamentaux comme l’in¬
terdiction de
pratiques eugéniques
(l’interdiction de sélection des per¬
sonnes en vertu de leurs gènes), l’in¬
terdiction de faire du corps humain et
de ses parties une source de profit,
l’interdiction de la traite des êtres
humains
Conformément
Charte
Art.
11-63-65).
à l’art.
II-lll, la
(cf.
l’application du
droit dans l’UE. Mais la protection
des
vaut
pour
droits fondamentaux selon les
constitutions
nationales
des
1-52 concernant les
Économie et dimension sociale
Il est important pour les Eglises pro¬
testantes que dans la Constitution
soient protégés les droits sociaux et
économiques de ceux qui sont moins
compétitifs. À noter, les principes de
la sudsidiarité et de la proportionnali¬
té (cf. art. I-ll) : des instances supé¬
rieures n’interviennent que si de plus
petites instances ne sont capables
d’atteindre leurs objectifs. Ceci est
une présupposition décisive pour que
la politique de l’UE se rapproche des
citoyens. (...)
pes de la Charte des Nations Unies et
à l’Acte d’Helsinski. Elle s’engage
aussi à soutenir le
développement
développement
(cf ; art. III-292). A noter : en cas de
défense commune, il faut une unani¬
mité pour l’emploi de mesures mili¬
taires. (Art. 1-41, § 2) (...)
La future politique extérieure et de
sécurité dépend en fait moins de la
Constitution que de son application
dans la politique concrète des Etats.
Le fait que la Constitution amarre
expressément les moyens civils de la
préservartion de la paix et la préven¬
tion pacifique des conflits aurait
cependant pu être mise davantage en
durable des pays en
évidence. (...)
conclut
que
«la
malgré quelques
points critiques - représente une base
considérablement améliorée pour la
L’analyste
Constitution
—
cohabitation en Europe. »
Il
ne
s’agit pas ici de consignes de
vote, ni d’un document de consensus
à adopter
! Ce texte se veut simple¬
débats dans
les paroisses,
auxquels invitent
d’ailleurs l’Écaal et l’Éral.
ment une aide pour des
Etats
membres demeure. La Constitution
La politique étrangère et de sécuri¬
européenne donne des normes qui
pourraient avoir une importance par¬
ticulière pour les Eglises protestantes
minoritaires en Europe (...)
té commune
Plusieurs États membres ont exprimé
leur inquiétude quant à une militarisa¬
tion
{])
texte
rédigé
par
le pasteur Dieter
Heidtmann, à la demande du comité exécutif
de la «Communion d’Églises protestantes en
ecclésiale
de
Leuenberg». L’intégralité de ce texte est sur le
Europe-Communion
tions non confessionnelles
progressive de la politique de
l’UE. Il y a surtout des controverses
en ce qui concerne l’art. 1-41, § 3 du
traité de la Constitution qui engage
L’article 1-52 garantit aux Eglises le
les Etats membres à améliorer leurs
N°21/22 Mai 2005,
de leur statut juridique
conformément à cela, l’UE s’engage
à ce que la société civile entretienne
avec les Eglises « un dialogue ouvert,
transparent et régulier » (Art. 1-47).
Du point de vue des Eglises protes¬
tantes, ceci constitue un progrès déci¬
sif par rapport à la situation actuelle.
capacités militaires et à instituer une
Agence dans le domaine du dévelop¬
pement des capacités de défense.
Mais la Constitution souligne aussi
l’engagement de l’UE à préserver la
paix, à prévenir les conflits et à ren¬
LE MESSAGER, p.6
Statut des Eglises et des organisa¬
respect
forcer
la
sécurité
internationale,
conformément aux buts et aux princi¬
site www.leuenberg.net
Elisabeth PARMENTIER,
Haamâtau ia tatou !
Ehomâ, teie te tahi parau
e
taiô
noa
nei,
na
letu iho i
pinepine e faaroohia i roto i
te vaha o te feià âpi, oia hoî,
te ùpaùpa i roto i te haamoriraa.
Te îtehia nei te ôreraa te feià âpi e
âmui rahi i te mau pureraa i te
haapii, e
piti noa parau faufaa
mea, ua fiu ràtou i te faaroo noa i
raa
taua mea iti nei à, e ia faahitihia te
peu àita e here ia ôe
iho. la here ia ôe iho
tei faaîtehia, « here i
te Atua », « here i te
taata ». Aita e here-
i te taata mai te
parau o ta tàtou iho ùpaùpa, ôpanihia.
ra, ua here
I teie mahana, i te tahi mau vàhi,
te fenua e te faufaa i
eiaha ta te Màôhi ùpaùpa ia tai, e
hôroàhia mai na ôe,
hara iti rahi roa. la tai mai rà ta te
e ua
papaâ « synthé », pauroa tei roto,
terà mea ôpanipanihia tei roto
atoà, àita ia e fifi. No terà paha
ra, ua here
mea na te uira e
Aita teie manaô e faahapa ra i te
faatere, tera rà na
te taata e tià mai no te tupai, àore
ra, e faatai mai, e hara iti rahi ia.
te
atoà ia i
here i te fenua
atoà ia i
Atua, te tumu o te fenua, te
tumu o te Màôhi.
i orahia mai, no te mea, te
mau mea i màramaramahia e te
mea
E tano e ui, tei hea tàtou i te pàra-
mau
hiraa, tei hea tàtou i te oraraa. Mai
tau, e te reira màramaramaraa o ta
tàtou e àtuàtu noa ra i teie mahana
te ïte ra tàtou ia tàtou ei
màôhi i nià i teie fenua màôhi, no
te peu
te aha ia i màôhi ai.
Eere na tàtou i màïti, e hinaaro rà
no
ia i to ràtou
mea, hoê noa parau, e màramara¬
ma taaê
rà ta tàtou e tuu ra i nià i
iho parau. E hinaaro hoî no te
Atua ra, e aha ia tàtou e tià atu ai
te reira parau.
i mua ia na e te hiroà papaâ, te peu
roo
papaâ, te faanahoraa papaâ... Ua
püai taaê e taàmu ra ia tàtou i to
horoà atoà mai hoî te Atua i ta
tàtou fenua. Haamatau ia tàtou i te
tàtou, to tàtou hiroà, ta tàtou peu,
hereraa i terà faufaa ta tàtou. E
to tàtou iho tumu e àore ra to tàtou
aha atu à te vàhi maitaî roa aè no
tàtou reo, terà te faufaa i
hôroàhia mai ia tàtou, e mau
te faaîteraa, i roto ia i te ôhipa a te
No reira, e tano e
haapautuutu faahou i to tàtou faa¬
i to tàtou Atua na roto i terà
Atua, no te mea, e hôroà terà na te
parau anaè tei taàmuhia i nià i te
fenua. E aha ia te mea e tàpeà,
Atua i teie nünaa. A
àore ra, e haafifi ia tàtou ia tià atu
ta tàtou e ôhie rii ra i te faahapa i
i mua i te Atua e ta tàtou iho fau¬
te
faaâpi i ta
tàtou hiôraa i terà mau mea atoà,
tahi
E au e, ta tàtou faufaa i horoàhia
taime, faaâpi i to tàtou
mata, faaâpi i to tàtou âau, i reira
e ôhie ai i te faaâpiraa i te ôhipa o
mai, àita tàtou e manaô ra e tano e
ta
faa.
tàtou
e
manaô
ra
e
rave.
Ua
âfaî i te Atua ra. Eere ànei
hôroà mai te Atua i te taatoàraa ei
te reira ta te Atua e hinaaro ra ia
maitaî no te tahi nünaa, eiaha e
màramarama tàtou. la haapotohia
taià i te faahoî i te reira taatoàraa i
hoî te parau o te pîpiria o ta tàtou
mua ia na.
rave e
e
âua haàti
ra
ia
tàtou, te heeuri
o te fenua, te
nehenehe o to tàtou mau âua, a îte
atoà rà
e
o
te Atua
iho terà. O
tàtou iho e to tàtou mau tamarii, o
ôpuaraa ia e te hinaaro o te
Atua ia maitaî. No reira, mai te
te
feià âpi, a rave mai te vàhi maitaî,
manaô i nià i teie parau, no te
ora, to
mea
faahapa ra e o ta ràtou hoî e tiàofaaâpihia.
ro ra ia
to te Atua no te
rà i teie nünaa ia fàrii i to na
mau
peu ta tàtou ùpaùpa te ràveà màtamua e matara rii mai ai ta tàtou
E tano ia tutonu faahou i to tàtou
raa
teie
te faanahoraa ia ta te feia âpi e
o
te Atua. Eere rà te reira hinaa¬
topa noa i te
tahi iôa i nià i teie fenua, e titau-
ro
metua ua tano
Te îte noa ra paha tàtou ia tàtou e
te reira ta tàtou e àfaî na te Atua
no
te faahanahanaraa ia na. Penei
aè ia na reira, e itoito faahou mai
te manaô o terà puèraa e paruparu
ra. Te mea rà e tano ia haamanaô-
noa-hia, teie ia manaô e, te Atua,
te vai ra tà na ôpuaraa faaora i teie
e îmi atoà ia tàtou i te
ràveà e tàhoê mai i teie nünaa. la
nünaa,
vai
noa
atoà te uiuiraa i roto ia
tàtou: E taata ànei hoî to roto i te
fare pure ànanahi. Faaineine ia i
te Etàrëtia no
ànanahi. Na vai e
faaineine i te nünaa o te Atua. Na
tàtou, tàtou e hinaaro nei ia âmuiatoà-hia mai ta tàtou feià âpi i roto
i ta tàtou haamoriraa i te Atua.
Te tiàturi ra teie manaô, i te mau
vàhi e ua matara terà faanahoraa
haamoriraa, te ôaôa noa ra ràtou i
te faahanahana i te maitaî rahi o to
tàtou Atua.
'irV
Tupaia Vahiné
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-juin 2005
7
Pâroita Nikao i te fenua Rarotoà,
Te hum no te vâhi ôhiparaa
Ua tonohia atu te ùtuafare o te drometua Taumata
te Etârétia Porotetani Mâôhi, i te pâroita no
Nikao i Rarotoà i te âvaè novema 2003
Teie te mau parau âpl no taua pâroita.
e
...
Atua ra. Titau atoàhia ra ia na e
Kiaorana i te aroa atupaka o
te
Mana
Katoatoa,
rave i te tahi mau peu
no te
ôhipa maitai tei riro tàtou
e
tei ôre tàtou
fàrii i roto i to tàtou oraraa faa-
Metua, te Tamaiti e te Varua
Moà) e te papetitoraa tei ravehia e
loane (Taumi i roto i te vai aore
ra i roto i te miti). Tei roto noa ra
te
ei faaîte. I roto i teie pâroita no
roo, mai te faaotiraa i te tahi mau
Nikao, te vai ra te ôrometua, ta na
âpooraa tiàtono e te mau âmaa
ôhipa, mai te Vaine Tini Ui-âpi,
pure no te upoo menema (Eeu
toka), te raveraa i te pure no te
tahi mau tauihaa (àhu, àmuraa
raa
Haapiiraa Tâpati, Boys Brigade,
Girl Guides, Girls Brigade e te
màa, e te vai atu ra (Akatapu) e
tae noa atu te parau no te poritita
tua, e Tama ùa te ôrometua na te
arii, ôia hoi e tamarii na te arii.
Christian Youth. Na te ôrometua
-e te faaroo.
haapaô i te parau no te
Uî-âpi,
Haapiiraa
Tâpati, Boys Brigade e
e
Christian Youth. Na
te
te vahiné a te ôrometua
e
haapaô mai i te parau
no
te
Vaine Tini, Girls
Brigade e te Girls gui¬
des.
te reira te tiairaa i te mau faaoti¬
a te faatereraa no Rarotoà.
Tiàturraa rahi to râtou i te ôrome¬
Faaturaraa rahi to te pâroita i te
ôrometua e mea tauturu
atoà i te oraraa ùtuafa¬
re. Te maitai o te pâroita eita e tano e taiô. la
haamauruuruhia
te
Atua no ta na mau mai¬
tai tei faaôhie te parau
no te fârereiraa te tahi i
te tahi. A taa noa atu ra
Te mau faaotiraa atoà i
to na
roto i te
ra
to
na
iho
itoito, te vai atià
na paruparu i te
faaôhipa tamauraa i to
pâroita na te
pâroita iho e faaoti. Te
auraa, tei ia na te parau
hopeà no te mau ôpuaraa atoà
aore râ te mau tauiraa atoà e
hinaarohia ra e faatupu. Eere rà
na te
Apooraa Tiàtono. Ua rau te
faanahoraa e titauhia ra i te
ôrometua ia rave i roto i ta na
mau
pâroita e tae noa atu i roto i to na
ôire (Nikao). A taa noa atu ai ta
na ôhipa tumu, te îmiraa i te mau
râveà e hoî faahou ai te taata i te
Te Apooma Tîàtono
Te itoito noa ra te taata pâroita i
te haapaôraa i to na hiroà faaroo
porotetani noa atu te rau o te mau
haapaôraa e vai ra i nià i te fenua
reo
i roto i te
parau no te haamoriraa. Ua ànoi
te reo Maori e te Peretàne. E àroraa tamau rà te reira i roto i te ôhi¬
paraa.
nei e tae noa atu i te mau ài i nià
àimaroraa i nià i te parau no te
la haamaitaihia te Atua no te itoi¬
to i roto i te tàviniraa.
papetitoraa ta letu i faaue i ta na
mau pipi ia rave (haere ôutou e
haapii a papetito atu ai i te iôa o
Taumata Ôrometua
Te ôhipa a te Tuahine i roto i te pâroita Nikao
Kiaorâna i roto i te aroà ra
rave
i teie mau tapura ôhipa, ua
haamaitai i te vahiné i roto i tà na
nui nui o te Atua tei haa-
haamata màtou i te rave i te mata¬
tâviniraa i te Atua. Eita e ôti e na
fârerei faahou ia tatou na
hiti i mairi aè nei.
te
tahi noa pupu e faaôti, oia hoi
te
tômite tuahine paroita.
roto i teie ràveà. Te haamaitai nei
i te Atua no tà na tauturu rahi ia
Te vai ra tà na tômite pâroita, aita
matou i roto i te tâviniraa i tô na
rà tà na e tômite âmaa, na te vahi¬
nùnaa i Nikao nei. E fenua nehe-
né a te
tiàtono nà na te tiàauraa i
nehe mau, mai te mau feua atoà
te hepetoma e faanaho i te parau
ra ta te Atua i rahu i roto i teie nei
no
ao.
Na te
paroita rà e faaôti i te parau o te
tuehine i roto i te paroita.
Teie mahana ua matara teie ùputa
îtehia nei te mata ôaôa, te
ànaànatae o te mau màmà, e rave,
e
te
i te tàpati tuahine.
e
faaîte i to ràtou mauruüru i
Te parau no te pureraa a te tuahi¬
Atua na roto i to ràtou tiàraa vahi¬
Te parau no te mau tuahine i roto
ne, eere i te mea ôhie i te faatupu-
i te pâroita no Nikao, mea itoito
raa te reira i roto i te
né i roto i te ôpuaraa a te Atua.
Teie mau taime te imi nei te tômi¬
roa. hoè taime i te âvaè te vai ra ta
mea aita e parau
na
tuaroî, tâ
na
faaineineraa
te haamoriraa a te mau màmà
pâroita no te
rahi to te vahiné,
e te rahiraa o te mau
vahiné eita e
te
te i te tahi raveà ia piri te vahiné i
roto i te faaôhiparaa i tô na ite, tô
himene e tâ na pureraa tuehine i
hinaaro ia parauhia to ràtou parau
te tapati. Te vai atoà ra tô na tere
i roto i te ôpuaraa a te Atua.
fârerei i te feiâ paari, feiâ mai na
Tà na i îte e tei màtauhia e àna i te
la haamaitaihia te Atua te tumu
roto i te mau ùtuafare. Ua faana-
rave, te tamàraa e te faanehenehe-
no
te ôhipa, tei hôroà mai i te ite,
hohia e haere atoà e fârerei i te
raa i te fare pure
te
màramarama, te itoito
feia paari i faataahia no ràtou, te
feia i
tapeàhia i roto i te fare
tapeàraa e tae noa atu i te feia i
tapeàhia i roto i te fare mai. ua
faaôtihia hoè taime i te matahiti e
i te mau mahana
pureraa atoà. Mahana toru i te
ahiahi, te mahana pae i te ahiahi e
te tapati.
na rima no
te tui e te pêni àhu.
no
te
maitai o te taàtoàraa.
Taumata Vahiné
la hinaaro anaèhia e rave i te mau
ôpuaraa, te tahi mau tauiraa no te
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
9
n.pi.c:i3
e la Jeunesse
VTiaitiA
Protestante : Impressions des Jeunes
Ayant participé au Rassemblement du 5 mars 2005,
sur
le thème «Jeune, Vis ta Foi et Construis ton Avenir»,
des jeunes nous confient leurs impressions.
Mere
:
«Ce rassemblement
a
été
génial car il y avait toutes sortes de
cultures:
Marquises, Australes,
Tuamotu et pour finir nous de Tahiti.
La semaine fut trop courte. Il y avait
d’un
«Rassemblement des jeunes» a été
très bien car, pour une fois, l'intérêt
Aroma
:
«La semaine du 5
mars
s'est très bien
des chants, des danses, du sport et
aussi des animations cultuelles. Ce
rassemblement m'a permis
vraiment
cool
c'était
de
faire
d'autres
jeunes
mars
grand
porté aux jeunes se faisait officielle¬
ment. Pour ma part, c'était très bien.
Mai-Juins soyons réaliste, c’est
dommage qu’il n’y ait pas eu plus
d'échanges entre les jeunes, car en
dehors des sports où nous étions
connaissance avec d'autres arrondis¬
connaissance
sements de
que l'on ne connaissait pas.»
rivaux
Jessica : «L'idée du comité organi¬
notre arrondissement avec des
l’Eglise et surtout d’au¬
tres culutres puisque j'ai même
appris le langage des Australes.
J’aimerais pouvoir retourner en
arrière, mais de toute façon cette
semaine restera inoubliable malgré
les imprévus comme celui de la der¬
nière soirée gospel du jeudi.»
Vilani : «La semaine du 5 mars a été
rassemblement de
jeunes très
qui m'a beaucoup
plu c'est d'avoir pu connaître, décou¬
un
enrichissant. Ce
vrir et rencontrer une famille lointai¬
ne venue de
l'archipel des Australes.
Je
pense que ce rassemblement
devrait se faire plus souvent car c'est
un
10
5
sateur
culture.»
passée. C'était un
grand rassemblement de jeunes, de
Tahiti et des autres archipels et ce fut
de faire
du
revoir la famille et d'apprendre notre
moyen pour tout
le monde de
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
avec
le terrain,
le reste du
temps nous devions rester au sein de
sur
responsables parfois hyper coincés.»
représentants tous les arrondisse¬
Enfin
du
nous
Vaniniura : «La semaine du 5 mars
Hinanui : «Ce qui m'a touché, c'est
montrer faut responsables pour par¬
lorsque j'ai vu à la télévision, lors de
ler au micro sans avoir peur devant
la retransmission du 5
sur
cette foule, ou encore rester toujours
TNTV, Taiho Banner et Marthe
dans le groupe. Nous étions tous
hébergés au CVL du collège Pômare
IV et nous y sommes devenus une
a été un moment très plaisant. On ne
pensait pas qu'autant de jeunes y
participeraient. Il y a eu beaucoup
d'enrichissement... De plus cela nous
a permis, jeunes de Tahiti, de ren¬
contrer d'autres jeunes venus des
îles. J'ai beaucoup aimé les anima¬
tions cultuelles, bibliques, qui ont
été pratiquées durant ce rassemble¬
ments.
mars
Tematahotoa interpellant des jeunes
d’aujourd’hui, réunis en cercle, les
mains attachées. Il y avait visible¬
ment beaucoup d’émotion dans cette
nous
véritable famille:
avons
«la famille
du
9ème arrondissement.»
foule rassemblée à Pater et c'était la
première fois que je voyais autant de
jeunes pleurer.»
Toarere : «La semaine du 5 mars a
ment. L'idée de ce rassemblement a
été une bonne expérience pour nous
été une très bonne idée et ce serait
car
Ismaine
:
«Nous faisions partie du
neuvième
nous
avons
fait
beaucoup de
connaissances. Les soirées
se
sont
arrondissement, le plus
petit groupe mais aussi le plus enten¬
du, populaire, respecté et surtout dis¬
cipliné. Pour pratiquer l'évangélisa¬
tion, et ce n'était pas un jeu, il nous
a fallu apprendre à communiquer et
très bien passées, il y avait de très
jolies danses et de beaux chants. Le
sport a été très bien organisé et avec
vaincre notre timidité avant de nous
lancer dans le quartier Bain Loti de
ans). Dommage que la grande soirée
finale du gospel a commencé seule¬
Titioro
ment vers 22h pour
ou
encore
dans la ville de
Papeete. Il nous a aussi fallu savoir
faire partager nos convictions,
comme lors du forum des jeunes
mon arrondissement du Tuhaa I nous
avons
gagné 3 finales dans 3 catégo¬
ries (10-13 ans, 17-20 ans et 20-30
très bien s’il
se répétait une autre
année et je pense, je suis sûre même
que je ne suis pas la seule, que les
jeunes des îles aimeraient beaucoup
que ce soit nous alors qui nous
déplaçions à notre tour dans les îles.
Cela nous permettrait aussi de savoir
comment les populations des îles
vivent leur foi. Qui sait? Il y a sans
doute des différences ! »
vk
terminer à 2h du
matin, car ce rassemblement a été
Des jeunes
génial et j'espère que le prochain
du Lycée Samuel Raapoto
sera meilleur.»
et Pomére IV
Renouvellement
du Bureau du CPJ
(Comité Protestant à la Jeunesse)
Le Bureau duComité Protestant àla Jeunesse
(CPJ) a été renouvelé le 21 mai 2005 au
Vice-Secrétaire : Hinapotea Arapari (CPCV)
Trésorier : Édouard Maihi (Uruai a Tama)
l’Église protestante mâôhi. La
Direction de l’Église, les anciens membres du
Vice-Trésorier : Mayana Teihotu
Bureau du CPJ et les représentants des onze œuvres
Assesseurs :
de l’Église protestante mâôhi étaient présent à ce
Vice-Président : Henri Tuheiava (UCJG)
Georges Kelly (Temarama)
Jacques Mélix (F.S.E. Lycée Samuel Raapoto)
Taiho Banner (Aumônerie)
Jacqueline Eleazara (Aumônerie)
Vahiné Tiare (C.P.E.D)
Elvina Mai-Juin (C.P.C.V.)
Hélène Lalemand (F.S.E. Pômare IV)
Jean Pierre Cheung Sen (Scoutisme)
Auguste Taiarui (Temarama)
Secrétaire : Roger Marama (Scoutisme)
Secrétaire en Permanence au Bureau C.P.J. :
siège de
renouvellement.
Les nouveaux membres élus ce jour-là
Chef de Service du C.P.J. :
William Hamblin (Direction de l’EPM)
Président : Raymond Jamet (CPED)
(Eoyer des Jeunes Filles)
Vainui Pahi
!
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
11
Rviruraa a te Haapiiraa Tâpati Tuhaa 1 i Huahine
Mai te 8 e tae atu i te 22 no Mâti 2005
Tous les ans, avant la Pentecôte, une rencontre Ite mau matahiti atoà, hou te ôroà Penetetote, e faatud’arrondissement est organisée pour les
enfants
en dernière année à l’Ecole de Dimanche.
Ce pro¬
jet a été mis en place à la suite d’une décision prise au
sein du conseil du premier arrondissement de l’Ecole du
Dimanche en 2002. Les objectifs fixés sont les suivants:
puhia te tahi fârereiraa matahiti no te mau tamarii
matahiapo Haapiiraa Tàpati o te tùhaa hoê ia au ihoâ
i te tahi faaotiraa no roto mai i te Apooraa Tùhaa
Haapiiraa Tâpati i te matahiti 2002. Teie te mau fâ tumu
i tapaôhia mai no teie faanahoraa :
Objectif 1.
Fâl
enrichissantes pour les
uns et les autres, partage de leurs expériences sur l’éco¬
e
-
Les rencontres sont toujours
la ora âmui te mau tamarii matahiapo no roto mai i tera
terâ pâroita o te tuhaa nei, ia tià ia ràtou ia haafaufaa i
le du dimanche vécu durant une année.
te mau mea o ta ràtou i ite, i haapiihia i roto
Objectif 2.
te matahiti hoê.
Confrontation d’idées, débat autour d’un thème, bien
sûre, tiré de l’enseignement biblique.
Fâ2
Objectif 3.
Encourager une fois de plus nos ainé(es) qui ont déjà
accepté le baptême et pour les nouveaux, certains d’en¬
tre eux qui ont décider de confirmer leur baptême à pentecôte, il s’agit de permettre tout à chacun d’une derniè¬
re préparation et de confirmer leur décision au baptême.
A rappeler que Pentecôte est réservée aux écoles du
dimanche (ainé(es) et moniteurs) à la confirmation et, le
principal objectif des écoles du dimanche serait d’ac¬
compagner les enfants à connaître et à rencontrer le sau¬
tumu parau maîtihia mai no teie fârereiraa.
-
-
veur Jésus-Christ.
Cette année, l’arrondissement a pensé faire cette ren¬
contre sur l’île de Eluahine dans la ville de Fare pour que
les enfants puissent découvrir la beauté de l’île et de la
création de Dieu et pour mettre les jeunes en situation
pour permettre tout à chacun de s’adapter, d’avoir une
certaine ouverture d’esprit que provoque cet « éloigne¬
ment » du milieu habituel, familial, paroissial... décou¬
vrir autre chose.
Conclusion
Il est primordiale de faire ce genre de séminaire pour les
enfants en dernière année à l’école du Dimanche, car :
-les
jeunes doivent sentir notre présence par notre
accompagnement, que nous leurs faisons confiance afin
qu’ils puissent s’affirmer avec beaucoup de détermina¬
tion dans l’œuvre de Dieu qui les attend.
-Les jeunes découvrent une nouvelle vision du service,
auprès des proches, des hommes, des femmes, dans la
société qu’ils sont appelés à servir,
Raymond JAMET
12
-
Veà Powtetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
-
i te roaraa o
la tupu te tàuàparauraa e te ôpereraa manaô i nià i te tahi
Fâ3
-
Tauturu faahou raa i te mau tamarii tei haapapu i to
ràtou papetitoraa, e tae noa atu i te mau tamarii tei ineine
i te fàrii i te papetitoraa i te ôroà Penetetote.
(Haamanaôraa : te tahi fâ a te Haapiiraa Tâpati, te arataiMetia.)
Teie matahiti, ua manaô te tuhaa e faanaho i teie fàrereiraa ia i te tamarii ia ite e ia fârerei i te
raa
i nià i te fenua no Huahine i te ôire no Fare. E 2 fâ
tumu i
tapeàhia :
A tahi, ia ite te mau tamarii i te heeuri o te rahu a te Atua.
A piti, ia iritihia ta tatou mau tamarii no te faaâtea ia
râtou i te mea matauhia i te orai'aa (oraraa ùtuafare ânei,
pâroita ânei), e ia ite atoà te tamarii i te oraraa o te
feià e ora ra i nià i te tahi fenua ê.
Manaô hopeà
I roto i te hiôraa, mea faufaa aore rà mea tià ia haafaufaahia teie huru fârereiraa matahiapo i te mea :
oraraa
-E ite ta tâtou mau tamarii tei pihai iho, tei mûri e te àpee
nei tâtou ia râtou.(Tàtou te mau aratai, te Etârëtia, te ôro-
metua, te mau ôrometua pupu e tae noa atu te mau metua
tamarii). I reira râtou e tiàturi ai ia râtou iho i roto i te
tupuraa no to râtou oraraa faaroo.
-E iriti teie faanahoraa i te tahi hiôraa âpi no ta tâtou mau
tamarii i te mea, te parau no to na oraraa faaroo tei pihai
iho i te mau taaè e te mau tuahine i roto i te Totaiete e
orahia atu e ana, eere noa rà i roto i te fare pureraa aore
râ i te fare âmuiraa.^E
E Tau
Âpi no te Fare
“UN TEMPS NOUVEAU
POUR L’ECOLE
PROTESTANTE”
Haapiiraa Porotetani
Ua faanaho na te Haapiiraa porotetani i te hoê rururaa
i roto te pü fâriiraa i Afareaitu, Moorea mai te 18,19,
20 no Novema 2004.
Te mau taata i âmui atu i teie rururaa o te mau tià faatere ia
Haapiiraa porotetani e te mau tià o te mau ôrometua
haapii, o te mau me tua e o te Etàrëtia porotetani mâôhi.
Ua riro te mau ôhipa i ravehia i taua rururaa ei hiôraa i te
vairaa o te haapiiraa porotetani e ei uatâpaparaa i te mau
ôhipa ru e tano e rave i te mau matahiti i mûri nei.
Hou teie rururaa ua tupu na e 4 vauvauraa manaô i te àvaè
te
O
Më 2004 :
-«te mau huru tupuruaa oare râ tauiraa o te oraraa totaiete i
Porinetia» vavauhia mai e M. Bertrand ODDO
-« Te mau hiaai e te mau aniraa a te feiâ
âpi i te pae o te ea
» vauvauhia e Daniel DUMONT e o
Sylvie YNESTA
-« Te huru
tupuraa o te oraraa faufaa o Porinetia », vauvau¬
hia e Christian VERNAUDON
-«Te mau titauraa âpi i te Eare haapiiraa i Porinetia» »vauvauhia e Guy MANDELERT
L’Enseignement Protestant a organisé un séminaire au
Centre d’hébergement d’Afareaitu, Moorea, les
18-19-
20 novembre 2004.
Les
participants étaient composés de responsables de
l’Enseignement Protestant et de représentants des enseignants,
des Parents et de l’Eglise Protestante Maôhi.
Les travaux ont consisté à faire le point sur la situation de
l’Enseignement Protestant et définir les actions prioritaires à
mettre en œuvre dans les années à venir.
Ce séminaire était précédé de 4 conférences présentées en
mai 2004;
« Les évolutions sociales en
Polynésie » par M. Bertrand
ODDO
« Besoins et demandes des
jeunes dans le domaine de la santé
.
.
»
par M. Daniel DUMONT et Mme Sylvie YNESTA
«Les évolutions économiques de la Polynésie»
par M.
Christian VERNAUDON
«Les nouveaux défis de l’école en Polynésie» par M. Guy
.
.
E piti faahou à vauvauraa manaô tei ravehia atu i te ômuaraa o teie rururaa
«
i Moorea:
Te Fare Haapiiraa porotetani, ei ôhipa na te Etàrëtia» vau¬
vauhia e Taaroanui MARAEA
MANDELERT
Deux autres conférences ont été présentées au début du sémi¬
naire :
.
«
Te hiôraa i te Fare haapiiraa porotetani
i teie mahana»
vauvauhia e Jean-Michel ROUET
«
L’Ecole protestante,
une
mission d’Eglise»
par
M.
Taaroanui MARAEA
«Regard sur l’école protestante d’aujourd’hui» par M. JeanMichel ROUET
.
Te mau fâ tumu o teie nei rururaa :
*Te hiôraa i te vairaa o te haapiiraa porotetani
*Te tuatàpaparaa i te mau ôhipa ru e tano e rave i te mau
matahiti i mûri nei.
Na tumu ôhipa e toru i roto i teie rururaa :
-Te haaputuraa i te mau parau a te mau taata e ôhipa nei e e
ora nei
i roto i te fare haapiiraa
Les principaux objectifs de ce séminaire étaient:
o Faire le point sur la situation de l’Enseignement protestant
o Définir les actions
prioritaires à mettre en œuvre dans les
années à venir
Les 3 temps de travail étaient:
o
-Te Iteraa i te huru tupuraa o te oraraa totaiete o Porinetia
Recueillir la parole des principaux acteurs de l’école
o
-Te îmiraa i te mau ôhipa ru e tano e rave no te faatano te
S’informer sur l’évolution de la société polynésienne
o
Fare haapiiraa i nià i teie huru tupuraa o te oraraa o te totaie¬
Déterminer les actions prioritaires pour adapter l’École pro¬
testante.
te.
Te mea faufaa atoà ra o te iteraa ia i te manaô o te mau ôro¬
metua haapii, te mau
metua e te mau tamarii, e te îritiraa
mai i te hohoà ta ràtou e horoà ra no te Fare haapiiraa, « na
roto i te haaputuraa aore ra te faarooraa
mau
taata.» No
reira
ua
i te parau a teie
faanahohia te tahi
mau
uiuiraa
manaô i teie mau taata :
-Te faaîte nei te mau tamarii i te huru oraraa i roto i ta ràtou
fare haapiiraa
-Te faaîte nei te mau metua i te huru haapiiraa i horoàhia i
roto i ta ràtou mau tamarii e te huru o te tûàtiraa o ràtou e te
Mais il importait aussi de connaître l’opinion des enseignants,
des parents et des élèves, de cerner leur image de l’école, «en
recueillant la parole de ses principaux acteurs». D’où les ques¬
tionnaires qui leur ont été adressés,
o Les
élèves parlent de la vie dans leur établissement
o Les
parents parlent de l’éducation de leur enfant et du climat
relationnel avec l’école
o Les
enseignants parlent de leur mission d’éducateur, des élè¬
ves, de leur métier.
[...]
Les
fare haapiiraa
principaux animateurs de ce séminaire ont été :
Madame Annick LOMBARDINI et Messieurs Michel DAU-
-Te faaîte nei te ôrometua haapii i te tuhaa ôhipa a te taata
BET et Jackie FEREY.
haapii, i te parau o te tamarii, te huru o ta ràtou ôhipa.
J
Te mau rautî rahi o teie rururaa : Annick LOMBARDINI,
Michel DAUBET e o Jackie FEREY.
Direction de l’Enseignement Protestant
SEMINAIRE de MOOREA
18-19-20 novembre 2004
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
13
Intro
lÀs profs de l ’année 197$:
nce
missipn d’Eglise »
l’Eglise Protestante Maohi parle des ses préoccupations sur
l'Education en général et sur l’Enseignement protestant en particulier lors de sa confé¬
Le Président de
présentée en préambule de ce séminaire qu ’il considère comme un espace de
remise en question, de réflexion et un moment privilégié pour de nouvelles orientations.
rence
Mon propos portera sur la question
de l’Enseignement
dans sa relation avec
protestant
l'Eglise et
réciproquement. Sans trop m'attarder sur
les liens historiques qui définissent l’ap¬
partenance institutionnelle ni sur les liens
matériels, il me semble important de rap¬
peler la place prépondérante de l'éducation
dans l'Esprit protestant depuis ses origi¬
nes, depuis la Réforme. Qu'en est-il de cet
esprit aujourd'hui dans nos Etablissements
et quelle est la pertinence de cet Esprit pro¬
testant pour nos Etablissements aujour¬
d'hui devant les défis que nous lance notre
société pour les 20 ans à venir ?
Le premier point que j'aimerais évoquer
devant cette assemblée est celui de la
nécessité d'accorder
place à l’ensei¬
gnement des religions (de toutes les reli¬
gions, ou de l'histoire des religions) dans
nos
établissements. Cet enseignement
favoriserait l'ouverture d'esprit, le sens cri¬
tique, l’attachement aux notions de liberté
et de tolérance qui sont indispensables à
une
sion première de l'Église qui est d'éduquer
cessé d’affirmer son intérêt pour la place et
d'enseigner pour éclairer. Ce qui doit
être placé en objectif, c'est l'acquisition de
le rôle de l'Enseignement protestant dans
et
la notion de
responsabilité et de liberté
dans notre démarche éducative. Ceci pour
enseignants et le personnel technique, il
dire que l'école n'est pas un lieu d'endoctri¬
faut reconnaître que l'éducation en tant que
nement, et ne doit donc pas servir à des
fins de prosélytisme religieux.
quête de connaissance a perdu de sa perti¬
nence dans ses préoccupations. Plusieurs
raisons à cette situation :
Qu'en est-il alors du caractère ou de l'i¬
dentité protestante de nos établisse¬
Le fossé
ments ?
par la puissance de l'école publique conti¬
nue de s’élargir. Je ne préconise évidem¬
C'est en premier lieu notre capacité à pro¬
réponses aux défis qui se poseront
générations de demain.
Ma deuxième réponse sera de dire qu'il ne
faut pas mélanger ce qui est du domaine de
ports (contrats) s'établissent entre l'Eglise
et l'Enseignement protestant. Ce qui me
la foi, de la relation de l'individu avec Dieu
talgies d'une époque révolue ?
Dans un deuxième temps, c'est la vision
que vous avez de votre rôle d’enseignant
que l'Eglise voudrait inscrire dans le projet
éducatif de nos établissements. Car il s'agit
plus d'une mission ou d'un service que
d’un travail. Ce qui veut dire que la notion
de travail est la suite logique de votre
engagement dans cette noble tâche d’édu¬
cateur qui place l'enfant au centre du sys¬
tème.
C'est
ma
conception
de
l’Enseignement protestant et j'aimerais la
partager et en discuter avec vous pendant
ces quelques jours passés ensemble.
comme
aux
avec ce
qui est du domaine de l'éducation
mais aussi qu’il ne peut y avoir de contra¬
diction entre ce qui relève de la foi et ce
flux d'informations, mais aussi de valeurs,
du monde.
relle et pluriethnique. Il ne faut pas oublier
de perceptions différentes du monde et on
peut se poser la question de savoir com¬
Le caractère protestant,
ment, dans un contexte en perpétuelle évo¬
utopie ou réelle pertinence pour notre
enseignement ?
L'éducation demeure un enjeu essentiel
pour la mission de l'Église au sein de la
société polynésienne.
Essayons d’abord de voir si l’Église en est
lution, nous devons réagir.
Ces questions me semblent importantes et
poussent à dire que l'Eglise ne peut pas
faire l'économie d'une vision globale de ce
me
se passe dans le monde et dans la
société polynésienne avant de tenter une
qui
réellement convaincue et comment elle la
analyse de la situation concrète de
l'Enseignement protestant, comme élément
indissociable (et indispensable) de cet
perçoit. Posons-nous ensuite la question de
ensemble.
testant peut-il apporter un plus dans notre
Je pourrai dire que l'éducation est une des
manière d'être, notre façon de travailler et
de vivre notre vocation d'enseignant, dans
premières missions de l'Église. Bien qu'aujourd'hui notre enseignement suive les
directives de l'éducation nationale et terri¬
toriale, cela n'enlève en rien à cette mis¬
14
pas un retour en aixière, mais il est
essentiel que de nouvelles formes de rap¬
ment
que la multiplication et la sophistication
des moyens de communication a facilité le
enfants et à notre société multicultu¬
provoqué par la sécularisation,
par le statut administratif du personnel et
mouvoir l'esprit d'ouverture et de tolérance
ainsi que l'exigence de connaissances
qui relève de l'éducation.
Cette dernière perspective doit maintenir
en permanence la liaison entre la foi qui
donne sens à notre projet éducatif et la
connaissance qui doit enrichir notre vision
nos
la société polynésienne ainsi que pour le
travail accompli annuellement par les
savoir comment de notre côté nous sentons
affirmation. Revisiter l'héritage pro¬
cette
conduit à une autre interrogation, ne som¬
mes-nous pas
victimes de nos propres nos¬
Pour terminer, je dirai que nous avons à
gérer un noble héritage mais plus encore,
nous
avons
à inventer
sans
cesse
pour
améliorer notre
pratique éducative car il
s’agit de répondre aux attentes de nos
enfants mais aussi d’anticiper la recherche
de solutions innovantes aux inévitables
défis que ne manquera pas de nous lancer
l’évolution de la société et des mentalités
dans les 20 années qui viennent ! jj,-
la mesure où nous considérons notre pro¬
fession comme telle.
Si depuis quelques
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
années,
l'Église n’a
Pasteur Taaroanui MARAEA,
Président de l’Eglise Protestante Mâdbi
Le Caractère propre
de l’Enseignement protestant - Son Projet éducatif
Depuis leur fondation en 1866, les Ecoles protestantes, Mai te matahiti 1866, te matahiti i haadénommées alors «Ecoles françaises indigènes», se sont
données pour objectifs l'instruction, l'éducation et la for¬
mation de la jeunesse polynésienne, selon les principes de la laï¬
cité et en harmonie avec les valeurs puisées dans l'Evangile.
L’Enseignement Protestant, sous contrat d'asso-ciation avec
l'Etat à partir de 1974, affirme son existence comme oeuvre de
l'Eglise Protestante Maôhi et en tant que telle, il se fonde sur un
ensemble de valeurs, qu'il entend promouvoir, telles que la tolé¬
rance, le respect, le partage et l'amour.
Il poursuit sa mission éducative au service de l'élève, au centre
de ses préoccupations et de ses pratiques pédagogiques, sans
distinctions ethniques, religieuses ou socio-économiques.
Il cherche à développer chez l'élève le goût du travail, la soif
d'apprendre, l'esprit d'initiative, la volonté de réussir ainsi que
les qualités d'autonomie, de confiance en soi, d'audace, d'adap¬
tabilité et de loyauté, contribuant ainsi à la formation d'une
citoyenneté libre et responsable.
Les établissements scolaires de l'Enseignement Protestant sont
mauhia ai
fare
haapiiraa
porotetani, tei piihia i mua ra « Te
mau fare
haapiiraa farani Maôhi », teie ta
râtou fà, te faaîteraa, te haapiiraa, te faaineineraa i te feia àpi no porinetia, ia au i te faate
mau
nahoraa tiàraa taata noa, mâ te tauturu-atoàhia e te faufaa o te Evaneria.
Te faaite nei te mau aratairaa porotetani, tei
taàmuhia i te Hau i te matahiti 1974, i tô na
tiàraa no roto mai i te Etaretia Porotetani
Maôhi, e na roto ia na, ua patuhia o ia i nià i
te tahi mau faaiteraa faufaa roa tà na e hinaaro nei e
haatumu, mai te faaôromaî, te faatu-
ra, te ôpereraa e te Aroha.
Te tamarii te pito o tâ na ôhipa faaineineraa
e
haapiiraa, mâ te hiô ôre no hea mai o ia, tâ
haapaôraa etv...
des lieux d'éducation et de formation, de convivialité et de ren¬
na
contres multiculturelles qui s'appuient sur des activités scolaires
Te imi nei o ia i te mau raveà ia hinaaro te
et périscolaires.
tamarii e rohi, te hinaaro ite, te manaô itoito,
Ils offrent un cadre de vie qui permet un enseignement perfor¬
te manaô manuia e te haafaufaaraa ia na iho,
mant, conduisant les élèves au plus haut niveau de leur capacité
et facilitant leur insertion dans une société en constante évolu¬
tion.
te faanahoraa e te faaite i te parau tià, no te
Pour accomplir sa mission, l'Enseignement Protestant entend
favoriser pleinement l'implica-tion de la communauté éducative
Te mau fare haapiiraa porotetani e vâhi ia no
(parents, élèves, personnels enseignants et non enseignants)
dans son action à travers les projets d'école et d'établissement.
Il crée une dynamique en mettant en place une politique scolai¬
re conduisant les équipes éducatives à pratiquer une
pédagogie
innovante et adaptée aux besoins de chacun, qui privilégie l'é¬
change dans un esprit permanent de service, d'entraide et de
solidarité.
Conscient d'avoir également sa responsabilité dans l'édification
d'une société polynésienne plu-rielle sous-tendue par des
valeurs universelles, l'Enseignement protestant accorde au reo
maôhi et à la civilisation polynésienne toute l'importance qui
leur est due.
Il favorise à l'intérieur de la communauté éducative, par l'aumô¬
nerie notamment, l'instauration et le maintien d'un climat propi¬
ce à la valorisation des relations humaines, à la communication
et à l'émergence d'une identité chrétienne.
Direction de l’Enseignement Protestant
Séminaire Uturoa, Mai 1997
Le Séminaire de Taravao en 1990 a permis aux participants
d’affirmer leur fierté d'être protestants en cherchant, notam¬
ment, à promouvoir les valeurs qu'ils jugent importantes tel¬
les que :
te tiàturiraa ia na iho, te taiâ ôre, tei au noa i
faaineine ihoâ i te tahi ui tiàmâ e paari.
faaineineraa e te haapiiraa, ei vâhi no te
ôaôaraa e ei vâhi fârereiraa te mau nünaa
te
atoà, mau peu atoà, tei turuhia e te mau faai¬
neineraa haapiiraa e te mau faaineineraa i
pihaîho i te mau haapiiraa.
Te horoà nei te mau fare haapiiraa poroteta¬
ni i te tahi vâhi i reira e tupu ai te mau haa¬
piiraa àravehi, tei turaî i te tamarii i to ratou
faito teitei aè o to ratou puai e tei tauturu ia
râtou i te ôra i roto i te tahi totaiete àpi.
la manuia tà na ôhipa, e haafaufaa te faainei¬
neraa
porotetani i te tauturu o te mau metua,
te mau tamarii, te mau ôrometua haapii e te
ôhipa mâ te tutonu i nià i te mau
ôpuaraa o te mau haapiiraa e te mau fare
haapiiraa.
E tupu te itoito ia faanahohia te tahi àratairaa
haapiiraa no te tauturu i te mau ôrometua
haapii i te faaôhipa i te tahi arataîraa àpi e tei
mau rave
fàrii maitaihia e te taata tataîtahi, tei haafau¬
faa i te horoà, na roto i te manaô tauturu, te
manaô hoè.
•
la liberté,
le respect des autres et de l'environnement,
• la tolérance, le partage,
Te hiroà ra o ia i ta na tuhaa no te faaineine¬
•
raa i te tahi
•
peu tumu Mâôhi.
Te haafaufaa nei o ia i roto i te ao haapiiraa,
l'esprit d'initiative et d'ouverture,
• la valeur du travail et du goût de l'effort,
• l'esprit critique, l'égalité,
• la
responsabilisation des enfants,
• la démarche vers autrui (aller vers autrui),
l'esprit de convivialité, le refus de la violence,
prendre des valeurs culturelles
et de les perpétuer,
• l'esprit de service et du don de soi.
•
• la capacité de
ui Mâôhi rau, te haafaufaa nei te
faaineineraa porotetani
na
i te reo Mâôhi e te
roto ihoa rà i te haapiiraa faaroo, te haa-
mauraa e
te tapeàraa i te tahi vâhi maitaî no
te tuàtiraa o te taata, te àparauraa e te tupuraa o te tahi
iho tumu Teretetiano. jk,
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
15
Dos ier
Les élèves parlent de la vie
dans leur Etablissement
Voici l’opinion des élèves sur la vie dans leur
Établissement répon¬
dant au questionnaire distribué avant le Séminaire. Ces opinions
serviront de sujets de réflexion dans les différents ateliers.
1
-
sation du temps et de l’espace, de l’équipement,
des relations avec les enseignants ou avec les aut¬
Sur le plan des relations avec les enseignants,
je trouve que le plus important c’est...
(surveillants, secrétaires) - c’est...
Espace
Climatisation, lycée sale, espace de repos, plus
d’espace, fare potee, environnement dégradé,
manque d’espace, salles trop petites ou vétustes.
équipement des salles, livres,
nombre insuffisant de casiers, bruit
134
Relations avec les enseignants
Injuste, insolent, coléreux, trop sévère,
manque de communication, respect, autres
123
Insuffisance d’aide des professeurs,
cours trop théoriques
5
res
Entente, écoute, sympathie, communication.
confiance, politesse
-
-
114
Enseignement : soutien, qualité, efficacité,
aide à la compréhension, volonté explicite
-
de la réussite des élèves
-
-
-
-
-
-
-
Respect mutuel
Gentillesse de l’enseignant
Autorité, discipline, moins de sanction
Ambiance, harmonie dans l’établissement
104
87
76
34
8
Pas de favoritisme
5
Non réponse
4
R.A.S.
Total :
2
-
1
433
Dans mon établissement, ce qui me semble
particulièrement positif sur le plan de l’organisa¬
tion du temps et de l’espace, de l’équipement, des
relations avec les enseignants ou avec les autres
adultes (surveillants, secrétaires) - c’est...
-
Etat des lieux
-
-
Vie établissement
Manque de liberté, sortir de classe,
pas de musique dans l’établissement, cantine,
snack, accès aux ordinateurs et au CDI
Erais trop élevés
Temps
Trop tôt le matin, trop chargé,
devoirs surveillés le samedi, sortir le midi,
irrégularité de l’heure de sonnerie
Discipline
87
2
-
64
9
Equipement - GDI - informatique
Qualité de l’espace extérieur
(grand -propre - silence)
Propreté
102
45
27
4- Si j’avais 3 demandes prioritaires à formuler
Snack
Cantine
Bien être pour travailler
R.A.S.
25
pour améliorer la vie dans mon établissement, ce
11
5
serait...
Etat des lieux
Activités après déjeuner
3
Nourriture, abris, casiers, bancs,
Concours, fêtes, tamaraa
3
agrandir le parking élèves, climatisation,
Non réponse
Terrains de jeux
Hors sujet
3
2
2
construire un fare potee, plus d’ordinateurs,
-
-
Convivialité, communication,
Professeurs,
Secrétariat,
Enseignement
Temps de travail bien géré
(organisation scolaire)
Soutien, suivi, aide des surveillants,
attention des professeurs
aux difficultés des élèves, les études
120
42
37
8
-
Total :
66
15
516
-
musique aux récréations, accès aux ordinateurs
hors cours, améliorer le CDI, propreté,
espace de jeux, agrandir l’établissement
salle de sport, matériel de sciences
260
Organisation du temps
Plus tard le matin, emploi du temps moins chargé,
plus de sorties, récréations plus longues ou plus fré¬
quentes, journée continue, plus d’études, de fêtes,
visites d’entreprises, conception d’un projet
89
-
-
Relationnel
Respect prof pour les jeunes, moins de stress,
bonne entente, journal hebdo lycée, changer
certains professeurs, améliorer le comportement
des professeurs, supprimer les colles
et les avertissements
3 - Dans le quotidien de mon établissement, ce qui
me
16
.
paraît difficile à vivre - sur le plan de l’organiVeà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
424
Total
Relationnel
Bonnes relations : Surveillants,
-
Non réponse
Total
-
68
2
419
Considérations générales sur les résultats
de l’exploitation des réponses
aux
questionnaires des Elèves
Résultats de l’exploitation des
réponses
aux
questionnaires
destinés aux élèves
La
qualité des relations
conditionnée -selon
eux-
est
par
plusieurs éléments : la gentilles¬
se de
l’enseignant, le besoin de
reconnaissance et de respect
dans l’échange mutuel avec les
professeurs, le souci sans doute
d’être perçu et reconnu dans l’a¬
nonymat de l’univers collectif
de l’établissement. A cet égard il
faut noter la relation de confian¬
appréciée par les élèves, s’a¬
gissant des surveillants. Nombre
d’élèves expriment le besoin de
ce
cette
relation, d’une écoute de
leurs «problèmes» personnels et
scolaires. Un souhait faiblement
exprimé concerne aussi l’équité,
la justice dans la relation des
professeurs avec leurs élèves.
La conception d’un espace
mieux organisé repose sur la
création ou le développement
d’espaces d’activité de loisirs et
de jeu : le GDI, une augmenta¬
tion du nombre des ordinateurs,
et surtout
un
meilleur accès, et
plus spécialement s’agissant
d’internet.
Les élèves citent
aussi la création d’abris, d’espa¬
s’asseoir à l’ombre
(ombrières et tables), un fare
potee. De manière générale, ils
souhaiteraient des espaces plus
vastes (classes, cours) d’un
matériel
(scientifique) plus
ces
pour
abondant.
Ils souhaiteraient bénéficier de
musique aux sorties des classes,
la généralisation de la climatisa¬
tion dans les salles. Nombre
d’élèves souhaitent davantage
de casiers individuels. Citons
encore
de nombreuses revendi¬
cations concernant la cafétéria.
le
besoin d’une quantité et
d’une variété plus grande de
nourriture étant fréquemment
exprimé. La propreté est sou¬
vent évoquée comme acquise et
perfectible.
S’agissant du temps, les reven¬
dications fréquemment évo¬
quées sont : commencer plus
tard le matin, un emploi du
temps
moins chargé, des
moments de « respiration » plus
longs dans l’agencement des
cours.
Plusieurs élèves font part
du désir de
bénéficier,
sur
le
temps scolaire, de soins (dispen¬
saire, infirmière...).
L’enseignement, enfin,' permet¬
excessive, parfois avec le sou¬
hait d’une
plus grande rigueur
dans son application (pour évi¬
ter les bagarres, par exemple).
D’une manière générale, on per¬
çoit bien à travers les réponses
des élèves, la soif d’une prise en
compte plus grande de leur
identité qui se construit, par une
relation plus individuelle et per¬
sonnelle
avec
les
adultes, par
organisation des espaces et
du temps plus respectueuse des
une
intérêts et des besoins de déve¬
loppement d’adolescents
con¬
frontés à la collectivité scolaire.
Aussi semble-t-il nécessaire de
pren-dre en compte ces observa¬
trait d’être mieux vécu par une
tions, d’étudier les améliora¬
approche plus individuelle et
notamment par
la mise en
œuvre
ou
le développement
tions souhaitables et possibles,
dans le cadre des ateliers du
séminaire.
d’actions d’aide, de soutien
dans le cas de difficultés passa¬
gères ou durables.
L’expression des droits n’a pas
pour autant exclu celle des
devoirs, la discipline étant
diversement appréciée tantôt
comme pertinente tantôt comme
Veà Porotetani n'^46-47 /Mai-Juin 2005
17
Dos ier
Les Enseignants parlent
de leur mission d’éducateur
1- En matière d’éducation, je sens des divergen¬
ces entre l’école et les familles sur les points sui¬
vants :
Les familles ne peuvent assurer
3- Si j’avais trois priorités éducatives à mettre
en valeur dans l’Enseignement Protestant,
ce serait :
le suivi scolaire de leur enfant :
Les familles sont démissionnaires :
L’école et les familles n’ont pas
39
29
Apprendre le respect de soi,
les mêmes valeurs :
L’absence de rigueur et de discipline
dans les familles :
28
(tolérance, humilité, responsabilité...) :
49
Développer l’envie d’apprendre, la curiosité,
le goût de l’effort, l’écoute... :
30
25
58
des autres et de l’environnement :
Transmettre des valeurs
20
Diffuser des valeurs chrétiennes :
Apprendre le partage, l’entraide, la fraternité : 12
Des parents s’opposent
aux décisions
ou
de l’école
9
cautionnent les fautes :
Peu de rencontres avec les familles
6
9
5
pour les élèves en difficulté :
Non réponse :
Hors sujet :
16
166
Autres :
Total :
Assurer la réussite scolaire :
12
Responsabiliser les parents,
les inclure dans des projets ;
Développer l’autonomie :
Non réponse :
Hors sujet :
11
8
10
11
53
274
Autres :
Total :
2- Les problèmes majeurs que je rencontre
4- Pour remplir notre mission d’éducateur, cer¬
pour éduquer les jeunes sont :
Leur manque de désir d’apprendre,
tains moyens me semblent insuffisants.
de motivation, d’attention, de volonté,
70
d’effort
Leur manque de respect envers
les enseignants et leur violence :
44
13
12
de la valeur de l’école :
Leur niveau scolaire :
Les divergences entre l’école et la famille :
8
9
39
195
Autres :
Total :
32
personnes ressources :
Moyens matériels aménagement
Leur insouciance, leur absence de sens
Non réponse :
par exemple :
Moyens humains pour réduire
les effectifs, la prise en charge
des élèves en difficulté, difficiles,
des salles, livres, ordinateur :
31
Moyens de formation :
Non réponse :
Hors sujet ;
12
19
4
58
156
Autres :
Total :
Considérations générales
sur les résultats de l’exploitation
des réponses aux questionnaires des Enseignants
Résultats de
tien de la part de parents dému¬
tion.
L’ensemble des réponses fournies
leur absence d’investissement
dans les apprentissages, le senti¬
carences,
ment de ne pas avoir aide et sou¬
vent de l’ordre des moyens :
les enseignants donne leur
image de l’école et de leur fonc¬
par
18
Celle-ci est dominée par
l’exploitation des
réponses aux questionnaires
destinés aux enseignants
l’inquiétude face à la violence
nis, impuissants, voire hostiles.
scolaire et aux comportements
déviants des élèves, le constat de
Face aux difficultés qu’ils éprou¬
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
vent pour mener à bien leur mis¬
sion malgré ces oppositions et ces
les réponses sont sou¬
diminuer les effectifs, créer
des classes spécialisées,
donner des moyens maté¬
riels... Les propositions
Il faut relever une attitude
de constat. Comme si la vio¬
lence, l’absence de motiva¬
tion
ou
concertation, relations avec
les
élèves,
mieux
les
connaître, mieux connaître
cause
décelable, ni remède
leur milieu. Plus rares enco¬
dégagés de cette
exploitation. Ils ont retenus
constructives
sont
rares
:
la
mise en cause des
conditions d’enseignement :
re
pédagogiques
tiques.
et
didac¬
Le milieu familial est
plus
mis
pour
souvent
en
cause
expliquer le manque d’ap¬
pétit pour l’école ou une
maîtrise de la langue fran¬
çaise jugée insuffisante.
la
faiblesse du
niveau scolaire n’avaient ni
envisageable.
Des thèmes de réflexion
se
sont
pour constituer des ateliers
lors du séminaire ; la vio¬
lence et les incivilités, l’or¬
ganisation scolaire et péda¬
gogique, les modalités d’en¬
seignement et les élèves en
difficulté, la formation des
enseignants,
I
Les Enseignants parlent des Élèves
1- Ce que l’on ne peut accepter, c’est :
La violence :
3- Ce qui est positif dans la relation individuel¬
95
le des élèves au savoir, au travail, aux autres, à
(vols, impolitesses, mensonges...) ;
Le manque de travail :
Les absences, les retards :
38
Leur plaisir d’apprendre :
64
Leur gentillesse, leur capacité à communiquer :53
Leur autonomie :
6
La mauvaise hygiène corporelle :
10
8
6
Les comportements déviants
Pas de réponse :
Hors sujet :
Autres :
Total :
l’enseignement, c’est...
17
16
19
209
Non réponse :
Hors sujet :
Autres :
Total :
en
Le manque de travail :
52
La violence :
26
compte et qui serait pourtant très utile à
leur réussite dans ce qui se passe dans la classe,
dans leur vie entre eux, dans ce qui dépasse l’é¬
La démission des parents :
24
cole, c’est :
L’absentéisme, les retards :
22
Connaître l’élève
La mauvaise hygiène corporelle :
14
Les comportements déviants
(attentes, intérêts, problèmes, qualités...)
70
Connaître le cadre social et familial :
33
(vols, impolitesses, mensonges...) :
12
Le bruit non contrôlé :
9
l’environnement :
9
5
Donner du sens aux apprentissages :
Non réponse :
17
Hors sujet :
Autres :
Total :
Hors sujet :
Autres :
Total :
6
161
4- Ce que nous ne prenons pas suffîsamment
2- Ce qui nous dérange, c’est :
Non réponse :
25
7
190
Enseigner en rapport avec la vie,
5
4
23
3
16
154
Dos ier
Quelle conclusion apportée
aux résultats de l’exploitation des réponses
blissement, du premier et du
d’investissement des élèves et à
second degré, intégrant la dimen¬
sion éducative» doit permettre
ceux
d’élargir
leur
approche.
L’organisation scolaire trouve ici
sa place, bien qu’elle n’ait guère
été traitée dans les réponses des
enseignants et des parents.
Les parents mettent l’accent sur
tion des connaissances et la for¬
mation morale» est à même de
le rôle de l’école dans le domaine
de la transmission des valeurs et
de l’accès à une certaine spiritua¬
Suite à cette analyse des répon¬
s’agit ici de rechercher les
enseignants, de dégager celles qui
sont majoritaires et d interpréter
certaines d’entre elles pour en
extraire des significations sous-
jacentes.
^
Parmi les idées dégagées par 1 a-
nalyse qui précède « les comportements violents et/ou incivils des
élèves » sont stigmatisés par les
par les parents,
doute l’expression
valeur, partant du thème sur la
façon de «faire vivre l’Evangile
(fans les établissements»,
réussite des élèves constitue
l’objectif majeur des enseignants,
jjg énoncent aussi les problèmes
qu’ils rencontrent avec les élèves
(fe niveau initial insuffisant, ne
maîtrisant pas la langue française,
échouant en cours d’apprentisg^ge et suggèrent assez souvent
(fgg solutions qui tendent à évinRéfléchir sur les moyens propres
mais les questions n incitaient pas à l’évoquer. C est un
thème de réflexion à retenir, d autant que ni les causes
des
éventuels
ne
ni les remè-
sont 1 objet
d’hypothèses ou de propositions,
élèves du cursus normal.
questionnaires, 7 ate¬
L’Ecole, lieu de vie et d’appren¬
tissage:
penser
autrement
le
temps et l’espace scolaires.
ATELIER B
Pour la réussite de tous: accom¬
pagner l’élève et prendre en char¬
ge ses difficultés.
ATELIER C
Comment faire vivre l’Evangile
dans nos établissements?
ATELIER D
Comment lutter efficacement
contre la violence et les incivili¬
tés?
Enfin, l’analyse des réponses aux
questionnaires a mis en évidence
pg^ ^g demande de formation,
Sans doute est-ce parce qu’il
existe déjà suffisamment d’ac-
ATELIER F
Comment former des enseignants
conscients de leur mission et plus
efficaces aussi bien pour assurer
tions de formation. Pourtant les
l’acquisition des connaissances
que la formation morale?
^ permettre la réussite de tous et
Paide aux enfants en difficulté»
constitue donc un autre thème,
problèmes rencontrés font ressor¬
un certain désarroi face aux
enfants en difficulté, au manque
identité et leurs intérêts. Peu
d’éléments sur la fonction de
l’établissement : l’enseigne¬
ment, si ce n’est pour privilégier
l’individualisation. Un thème de
réflexion « sur la vie de l’éta20
aux
ATELIER E
Comment faire pour rendre le
mode de vie et de fonctionnement
de
l’Ecole
intelligible aux
familles?
tir
réponses des élèves (du
second
degré), questionnés
essentiellement sur la vie dans
leur établissement, font ressortir
l’intérêt qu’ils portent aux
dimensions matérielles et rela¬
tionnelles en rapport avec leur
Les
ses
ATELIER A
ggj- ggg
ves,
la matière.
dans une moindre mesure. Le
caractère propre de l’enseigne-
C’est
d’une inquiétude plus que celle
d’une réalité marquée par des
conflits permanents. Elle n apparaît pas dans les réponses des élè-
dégager les voies et moyens
d’une formation plus efficace en
lité, les enseignants aussi mais
enseignants et
sans
qui sont en difficulté scolai¬
Une réflexion «sur l’acquisi¬
liers travailleront sur chacun
des thèmes précités:
A partir de ces analyses, il ment protestant peut ici être mis
convergences d opinions
entre les parents, les élèves et les
re.
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
Les actions proposées
par le Séminaire de Moorea 2004
Les actions proposées par les
participants au séminaire
répondent à un thème cen¬
tral, résultante de quatre facteurs
majeurs.
1
Pour créer
les
réussite de
chaque élève, l’école
conditions
Une école pour la réussite de
«
avec
-
les acteurs concernés par son
tous
éducation, elle doit être le lieu où
parents
et
d’autres partenaires
(communes ; associations culturel¬
les, sportives, de jeunesse...) ;
par un enseignement
-
et plus efficace,
plus ouvert
porteur de valeurs
en recherchant une réelle
intégra¬
tion de sa fonction sociale ;
-
en
ses
tant pour son
développement
intellectuel que pour sa prise de
prenant appui sur une forma¬
Une école au centre des actions
concertées de tous les acteurs.
-
-
Une école lieu de vie, attentive au
développement de chacun.
-
Une école de formation intellec¬
tuelle et morale.
-
Une école de
l’ouverture, de la
tolérance.
intérêts, aux handicaps sociaux de
continue vise à les rendre
chacun par l’organisation du temps
cients de leur
l’espace, enfin elle doit être
conduite par des enseignants capa¬
bles d’intégrer cette approche insé¬
tion initiale et continue des ensei¬
Ces actions s’organisent autour
de plusieurs axes
conscience des valeurs, elle doit
s’attacher à une meilleure adapta¬
tion aux rythmes, aux besoins, aux
et de
î
-
apprentissa¬
ges selon des démarches formatri¬
ces
la collaboration active des
la
doit être le lieu de convergence de
l’enfant construit
tous »
de
parable du sens donné à une éduca¬
tion conçue dans sa globalité.
-
Une école conduite par des ensei¬
gnants dont la formation initiale et
cons¬
mission, efficaces
tant
dans
l’enseignement des
connaissances que dans la forma¬
tion civique et morale des
élèves.^
Direction de
gnants centrée sur leur mission.
l’Enseignement Protestant
Püôhuraa
Imua i teie mau tuatapaparaa, te
ôhipa e rave, o te imiraa ia i te
ao haapiiraa” e faaàano â i ta râtou
hiôraa. E îtehia te parau no te faa¬
mau tüàti ôre o te manaô i roto
nahoraa haapiiraa, noa atu aita teie
i te mau metua, te mau tamarii e te
parau i hiôhia mai e te mau
ôrometua haapii e tae noa atu i te
mau
ôrometua haapii, te faataaraa
i te mau mea faufaa e te àparauraa
mau
mau
metua.
noraa
e mea
ravaî te mau faanahoraa no
tahi tàfifi i mua i te mau tamarii
i te tahi atu auraa hunahia.
Te haapâpü ra te metua i te tiàraa
I roto i te mau manaô mâîtihia i
o
mua i te huru îno e te faatura ôre o
faufaa ia noaa i te tamarii i te tahi
roto i te mau
te tamarii, ua tâpaô te mau metua
feruriraa maitaî, te mau ôrometua
haaferuriraa i nià i te “roaaraa mai
te mau
ôrometua
haapii i teie
te fare haapiiraa no te horoà i te
fifi, te paruparu o te mau tamarii e
tae
noa
atu i te
mau
tamarii fifi i
haapiiraa. Te tahi
haapii atoà, na roto râ i te tahi faa¬
te tahi îte e te faaineineraa i te ora¬
tumu parau. No te manaônaô ihoâ
nahoraa ê.
raa”, e faaitoito te reira i te faaà-
i te mau ôhipa îno e tupu noa i roto
E tià roa i te haafaufaahia i te faa¬
teatea i te mau èà e te imiraa i te
i te oraraa. Eita te reira e îtehia i
nahoraa o te haapiiraa porotetani,
mau
roto i te pâhonoraa a te mau tama¬
ma te îriti i te tumu
parau i nià i te
“Faaoraraa i te Evaneria i roto i te
maitaî aè.
mau fare
Te piti o te tumu parau i tàpeàhia
e
rii. E tumu parau faufaa roa râ teie
e
tano roa e tâpeàhia.
haapiiraa”.
ràveà
e te mau
I mua i te mau pâhonoraa tei uihia
Te manuiaraa o te
atu no to ràtou oraraa
matamua ia o te
i roto i te
tamarii, te fâ
mau
ôrometua
no
te tahi
faanahoraa
metua e te mau ôrometua
haapii, te tüàtiraa ia o te fare haa¬
piiraa e te mau ùtuafare. Eiaha noa
no te mau parau faaara, te tahi rà
fare haapiiraa (te mau tamarii no
haapii. Te faahiti atoà nei ràtou i te
te papa rua), te tuu nei râtou i mua
tüàtiraa no te mau mea e titauhia i
i te faufaa no te materia e te tûàti-
parau no te fifi i fârereihia e te
mau tamarii aita te îte i tae i nià i
raa ia au i to râtou
te fàito, aita i îte
hiroà tumu e to
i te parau faràni,
eita e manauia i roto i te
te tamarii, te faaitoitoraa ia na, te
parau i nià te faanahoraa o te fare
mau
haapiiraa. I reira râ, e îmi ia i
âpeeraa ia na i roto i ta na mau
faaôhiparaa. la roaa te tahi huru
tüàtiraa e te fare haapiiraa, e îte ia
haapiiraa ; te huru haapiiraa, ia
te tahi ràveà ê atu no ràtou. Feruri
te mau metua i te fà e te tïtauraa ta
haafaufaahia râ te taata tàtaî tahi.
i nià i te tahi mau ràveà ia manuia
te fare haapiiraa e faanaho ra.
Na teie parau haaferuriraa “te ora¬
te
ràtou
mau
hinaaro. Aore reà
e
o te fare haapiiraa no te tua
tahi e te tua rua ma te faaô mai i te
raa
Dos ier
i haafaufaa maitaî i te mau
faaineineraa. No terà paha ia mea
te faaineineraa. Teie râ, e îtehia te
i te toeà o te mau parau ma te îmi
I
No te faahope, aita te mau pàho-
e aore ra,
taatoà e te tautururaa i te mau
tamarii i roto i te fifi, e parau taaê
Huriraa Veà Porotetani
râ hoî te reira.
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
21
Une école pour la réussite de tous
L'école doit s'attacher à compenser ce
que ne peuvent pas toujours apporter à
l'élève le milieu familial et l'environ¬
nement social. Cela signifie repenser
l'organisation du temps et de l'espace
scolaires mais aussi porter une atten¬
tion
plus grande aux difficultés des
C'est une Ecole où l'enfant cons¬
élèves.
pour son
• permettre que, chaque jour, l'enfant
puisse être accueilli à l'école le plus
longtemps possible
• proposer des activités périscolaires
•
aménager la journée avec des
temps de pause, de travail personnel,
truit ses apprentissages selon
des démarches formatrices tant
développement intellectuel
que pour sa formation morale et spiri¬
tuelle.
C'est une Ecole qui prend en compte
les différences des élèves et ose penser
autrement le temps et l'espace scolai¬
res.
Actions à promouvoir :
d'aide et de soutien scolaire
C'est une Ecole conduite par des ensei¬
gnants correctement formés et capa¬
bles de concevoir l'éducation dans sa
globalité.
C'est une Ecole dans laquelle les adul¬
tes font l'effort de se concerter.
organiser l'espace avec des lieux
d'échanges, de loisirs et de repos
• veiller à la qualité de l'hygiène des
lieux et des élèves et l'intégrer comme
pas traités uniquement par la sanction.
Par ailleurs, les valeurs prônées sont
vécues dans une communauté ouverte
et tolérante.
Actions à promouvoir :
• établir, dans les établissements, des
règles de vie acceptées, respectées,
voire élaborées par tous
• restreindre les manifestations d'in¬
civilité et de violence des élèves, en
particulier en s'attachant à abolir celles
engendrées par l'échec scolaire
• inventer des voies d'apprentissage
différenciées qui tiennent compte des
étapes du développement de chaque
élève
• assurer la cohérence et la cohésion
de l'équipe enseignante en travaillant à
des projets communs
•
expliciter les valeurs auxquelles se
élément de l'éducation
• créer les conditions d'une restaura¬
tion adaptée à une alimentation saine
dans une atmosphère paisible
• favoriser l'écoute et la communica¬
réfère l'Enseignement protestant lors
des assemblées générales et des ren¬
tion
• ouvrir un internat à Tahiti
gnants conscients de leur mission et
C- Une école de formation intellec¬
C- Une école de formation intellec¬
tuelle, morale et spirituelle
tuelle, morale et spirituelle
large part à l'engagement et aux com¬
pétences des enseignants. Dans ce
sens, la recherche de l'amélioration
des attitudes pédagogiques et éducati¬
Cinq pistes d’action
A- Une école
au
centre
des actions
concertées de tous ses acteurs
B- Une école lieu de vie et attentive au
un
développement de chacun
D- Une école de l'ouverture et de la
tolérance
E- Une école conduite par des ensei¬
gnants conscients de leur mission et
efficaces
A- Une école au centre des actions
concertées de tous ses acteurs
Tous ceux qui participent à l'éducation
de l'enfant doivent unir leurs efforts
travailler ensemble, selon des
objectifs communs explicites. Cette
conjonction des énergies vise à amé¬
Selon leur conception, les apprentissa¬
ges contribuent à la formation intellec¬
tuelle mais aussi à la formation mora¬
le. Pour répondre à ces objectifs, l'en¬
seignement doit procéder selon des
approches spécifiques. Il doit aussi
s'exercer selon un temps et des moda¬
lités adaptés, privilégiant notamment
l'accompagnement et l'aide de l'ensei¬
gnant.
ser en
chaque élève la prise de cons¬
cience de l'intérêt porté par les adultes
au monde scolaire et donc à son deve¬
nir.
Actions à promouvoir :
• s'attacher à connaître la situation
familiale des élèves et à développer les
relations avec leur famille
accentuer, grâce au dialogue, l'éla¬
boration de repères éducatifs com¬
•
muns
entre l'école et la famille.
• développer les contacts avec les
autorités communales, les associations
et les entreprises
Actions à promouvoir :
•
offrir des conditions d'enseigne¬
ment favorables à la construction du
savoir par l'élève
développer les situations d'appren¬
tissage qui favorisent la créativité, l'in¬
vestigation, l'imagination, l'analyse
• varier les approches pour proposer
plusieurs voies pour apprendre
• planifier dans les emplois du temps
des moments d'accompagnement, de
•
au
22
développement de chacun
efficaces
La réussite des élèves tient pour une
ves
doit être un souci permanent.
Actions à promouvoir :
• renforcer la formation continue afin
d'engager un renouvellement des pra¬
tiques pédagogiques et des démarches
d'enseignement
• évaluer et confronter les pratiques
• se former à la communication, à l'a¬
nimation et au travail en équipe
• réfléchir au sein des équipes d'en¬
seignants aux missions de l'Ecole
• intégrer à sa pratique une concep¬
tion constructiviste d'accès au savoir et
le rôle formateur de l'erreur
• concevoir et assurer les aides per¬
sonnelles aux élèves à travers toutes
les modalités existantes ou à créer :
études surveillées, travaux personnels
soutien et de tutorat
encadrés, aides individualisées, tuto¬
développer les débats et les ateliers
philosophiques.
rat.
•
D- Une école de l'ouverture et de la
tolérance
mutuel s'apprend dans un
régulé dans lequel l'élève est
reconnu comme
une personne. Ses
Le respect
cadre
B- Une école lieu de vie et attentive
E- Une école conduite par des ensei¬
avec l'aide de personnes ressources
pour
liorer l'efficacité de l'Ecole et à favori¬
contres pédagogiques
difficultés et ses échecs ne sont donc
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
Direction
de l’Enseignement protestant
Séminaire de Moorea,
Novembre 2004
E fare haapiiraa no te manuiaraa o te taatoà
Efare haapiiraa teie e patu ai te
tamarii i te mau mea i haapii-
hia e àna, ia au i te mau raveà
faaôhipahia no te tupu maitaî o
tôna feruriraa, te faaineineraa morae
re e faaroo.
E fare
haapiiraa tei haafaufaa i te
mau taaêraa e vai ra i
rotopù i te mau
parau no te hiô-faahou-raa i te taime
vâhi haapiiraa, ia tutonu atoà râ
i nià i te mau fifi e fârereihia ra e te
mau tamarii.
E haapiihia te faaturaraa te tahi e te
tahi i te taime a îtehia ai te tamarii
mai te tahi taata. Eita tô na mau fifi
e tô na manuia ôre e
rapaauhia e te
faautuàraa. No reira, e ôrahia teie
mau faufaa porohia i roto i te tahi
totaiete matara noa e tei fàrii noa.
e te
Te mau ôhipa e haafaufaa.
• la maoro noa atu â te taime fârii-
i te mau tamarii i te fare haapii¬
raa
tamarii e tei ôre e taiâ i te feruri i te
raa.
tau e te vâhi o te ao
Te mau ôhipa e haafaufaa.
•
•
•
piiraa, te tahi mau faatureraa no te
ôraraa âmui tei fàriihia, tei faaturahia, e tei faanahohia e te taàtoàraa.
haapiiraa.
E fare haapiiraa tei faaterehia e te
tahi mau ôrometua tei faaineine
maitaïhia e ua tià ia râtou i te faao-
hipa i te mau haapiiraa i roto i tôna
taàtoà.
E fare haapiiraa i reira te mau taata
paari e faaitoito ai i te àparau.
E 5 tahua ôhiparaa :
A. E fare haapiiraa i ropü i te mau
ôhipa i ferurihia.
E. E fare haapiiraa tei reira te ora e
tei haafaufaa i te tupu maitairaa o te
taata tataitahi.
F. E fare
haapiiraa e patuhia ai te
feruriraa, te pae tino e te pae varua o
te tamarii.
H. E fare haapiiraa tei matara noa e
tei fàrii noa.
I. E fare haapiiraa faaterehia e te tahi
mau ôrometua
haapii tei ara i te mea
e titauhia ra e tei îte i te
faaôhipa.
A. E fare haapiiraa i ropù i te mau
Aparau i nià i te tahi mau faaànaànataeraa i pihaîho i te mau haa¬
piiraa.
Faanaho maitai i te mahana tatai¬
ma te faataa i te tahi taime
tahi
Eaanaho, i roto i te mau fare haa¬
• Eaaïti mai te mau rururaa no te
faahuehue e te hamani îno, terà ihoa
rà na roto mai i te manuia ôreraa i te
faaeaearaa, te raveraa i tâ na iho
ôhipa, tautururaa i roto i te mau haa¬
piiraa, faaôhiparaa.
haapiiraa.
• Faaàpi i te tahi mau eà
haapiiraa
Eaanaho i te vâhi e ia îtehia te
tahi vâhi àparauraa, faaànaànatae-
rau tei haafaufaa i te mau taataahiraa
raa,faaeaearaa.
o te
• la àra noa i mua i te mâ o te fare
•
haapiiraa e te mau tamarii atoà hoî,
haapii mà te
faaôhipa i te tahi mau hinaaro àmui.
• Tatara i te faufaa ta te
Haapiiraa
•
e
tupuraa o te tamarii tataitahi.
Rave papü i te hoèraa e te tuàti¬
raa o
ia riro te reira ei tuhaa i roto i te
haapiiraa.
te pupu ôrometua
• la faanahohia te tahi vâhi tamaà-
Porotetani e turuî ra i roto i te mau
raa maitai e
àpooraa faatere e te mau farereiraa
te maà au no te tupuraa
tamarii i roto i te tahi vâhi au
maitai.
• la haafaufaahia te faarooraa e te
no te
àparauraa.
I. E fare haapiiraa faaterehia e te tahi
la matara te tahi fare fàriiraa i
Tahiti nei.
mau ôrometua
F. E fare haapiiraa e patuhia ai te
o te
faanaho i te mau raveà no te
haapii.
•
haapii tei âra i te mea
faaôhipa
e titauhia ra e tei ïte i te
E tuhaa rahi ta te mau ôrometua haa¬
la âmui te mau taata atoà i to râtou
feruriraa, te pae tino e te pae varua o
puai no te haapiiraa i te tamarii, ia
te tamarii
pii no te manuia maitairaa o te mau
tamarii. No reira, te îmiraa e te haamaitaîraa i te raveà no te haapii, ia
au i te tahi fâ no te taàtoàraa. Na roto
la au i te faanahoraa, ua riro te mau
riro ia ei tautooraa na râtou.
i teie âmuitahiraa, te hinaarohia nei
e haamaitaî à i te faufaa o te
haapii¬
haapiiraa ei paturaa i te feruriraa e te
ôhipa i ferurihia
oraraa morare o te tamarii.
Te mau ôhipa e haafaufaa.
raa, e ia hiroà faahou te tamarii i te
No te pahono i teie mau fâ, ia faaô¬
tautooraa ta te feia paari e rohi ra no
hipa ia te ôrometua haapii i te tahi
• Haapuai à i te mau faaineineraa
ia faaàpi-noa-hia te mau faaôhiparaa
te ao haapiiraa, no tô na ihoà ia àna-
nahi.
Te mau ôhipa e haafaufaa :
• ia àra i te huru ôraraa ùtuafare o
te tamarii e ia vai te tuàtiraa e o
râtou.
•
Haapapü, na roto i te aparauraa, i
te tahi
faanahoraa âmui i roto i te
fare haapiiraa e te ùtuafare.
• Eiaamaitaî â i te mau tuàtiraa i
roto i te mau fare ôire, te mau taàtiraa e te mau taiete.
E. E fare haapiiraa tei reira te ora e
tei haafaufaa i te tupu maitairaa o te
taata tataitahi
la riro te fare haapiiraa ei vâhi e
horoàhia ai te tahi mau mea e èrehia
ra e te tamarii i roto i te oraraa ùtua¬
fare e te oraraa to taiete.
Tapaô faaite ia e, e feruri faahou i te
raveà tei au i te fifi fârereihia.
la ôhipa atoà o ia ia au i te taime e te
raveà e au, mà te haafaufaa i te àpeeraa e te tauturu a te ôrometua haapii.
haapiiraa e te mau taataahiraa no te
haapii.
mau
Te mau ôhipa e haafaufaa.
• la horoàhia te tahi haapiiraa mai¬
tai no te paturaa i te ite o te tamarii.
• la haamaitaihia te mau faaôhipa¬
raa tei haafaufaa i te faatupuraa, te
imi tamauraa, te manaô àpi, te hiô
tamauraa i te manaô.
• la rau te huru raveraa, ia rau atoà
te raveà no te haapiiraa.
• E faanaho i roto i te mau tarena i
te tahi taime àpeeraa, tautururaa.
•
Haamaitaî i te mau horoàraa
manaô e te mau pupu ôhiparaa o te
feruriraa rau.
•
Hiô âmui e faatito te mau faaôhi¬
paraa mà te tauturuhia e te mau taata
îte.
•
E haere i te faaineineraa no te
parau àpi, no te rautiraa e te ôhipa¬
raa i roto i te
pupu.
• Feruri i roto i te tômite ôrometua
i te mau titauraa o te fare haapiiraa.
• la tuuhia i roto i te
faaôhiparaa te
tahi feruriraa no te patu mâ te haa¬
faufaa i te îte e te fàriiraa i te hape.
Faanaho e rave i te tautururaa i te
tamarii mà te faaôhipa i te mau
raveà e vai ra e àore ra e fatu ia :
taime ôhiparaa hiôpoàhia, ôhipa
tataîtahi tauturuhia, tauturu i te
tamarii tataîtahi.
-
H. E fare haapiiraa tei matara noa e
tei fârii noa
Veà Porotetani n°46-47 /Mai-Juin 2005
23
Dos ier
Parau padfaî
Etârétia
raa o te Ètàrëtia, i te pae no te
îmiraa faufaa e aore ia i roto
noa
i te mau pü ôhipa a te Hau.
tâtou e tiàturi nei e mea mai-
I teie mahana, ua oti roa ta
tatou fare nohoraa o te mau
Eiaha tâtou e hitimahuta i te
taî
rahiraa o te papaa e haere noa
auraa
tamahine i Paôfai i te faaâpi-
mai nei i nià i to tâtou fenua
hia. E riro te reira i te haa-
no
(mai te mea tiàturi faahou nei
tâtou e parau â ta tâtou) i ô
maitai i to râtou nohoraa i
fâito
teie vâhi no te mau matahiti i
mûri nei e i te tautururaa ia
râtou. No reira, e faaitoito
tâtou i ta tâtou mau tamarii ia
râtou i roto i ta râtou tau faai-
noaa
neineraa i te haapiiraa. Maoti
fâito îte. E tano ia parau te
nohoraa
Fare
no
te
mau
tamarii haapii o te mau motu
te tauturu a te mau Faatereraa
te fenua i nahonaho ai teie
o
atoà ia râtou te reira
ananahiraa
o to
fenua, tei roto ia i te
parau, te
tâtou
i te
ôhipa no te
haapiiraa i noaa ia
te rave
i te parau no Europa, i
nià atoà rà i te huru oraraa ta
teie uî tamarii. Te
no
aha ta tâtou parau,
e
mai i te aniraa moni. E parau
faufaa roa to te «Amuitahiraa
o
te mau Eiau no
roto
Europa» i
i te paturaa i te hoê ao
âpi i reira te turaraa o te taata
e te rahu a te Atua e
mau
riro ai ei
faufaa matamua
te
tapura ôhipa i te ravehia e te
mau tauturu pâpü a te mau
patu i te hoê oraraa âpi. Te nâ
teie mahana no te faaineine i
reira atoà nei hoî tâtou i to
pâroita i oti roa ai teie fare ta
ta tâtou mau tamarii. E ôhipa
tâtou pae moana. I te pae no
tâtou. I mua i te mau fifi no te
te
reira nâ te tâàtoàraa, te
ùtuafare na mua roa, te
Paatereraa o te fenua e te
te mau Ètàrëtia
Etârétia e te
Tomite faatere o teie Pü i te
Etârétia.
râtou faaîteraa i te hinaaro o
haapâpû â i te faufaa rahi o te
Te Ture arataî ia Europa
fâriiraa tamarii
mau
no
te
mau
i te fenua Tahiti, ua
motu
hinaaro
te
porotetani, te
nâ reira nei râtou i te hiôraa i
râtou
to
oraraa
faaroo
e
ta
te Atua i roto i teie nei ao. E
nohoraa tamarii
Pare
maoti hoî te âmuitahiraa o te
mau
Ètàrëtia i matara ai te
tahi mau fifi rarahi i roto i te
aè nei, e haere na te
29 no
më, ua mâîti te nünaa Parâni
mau
tamarii o te mau motu i
i te « aita » i te Ture arataî ia
roto
i te
fëtii. I teie
Europa. Ore noa atu tâtou e
raa
mahana, no te fifi o te oraraa,
parau e, ua tano e aore ia ua
rahu a te Atua e rau noa atu à
te fifi atoà nei te mau fëtii i te
hape, te mea pâpü tei roto
atoà tâtou ia Europa i teie
te
mahana. Te feruri ra te tahi
No reira, te faaineineraa i te
i te faufaa moni ta
Europa e ninii mai, te mâtaù-
te
taù ra te tahi pae o te topa te
rave i te hoê
mai teie te huru i Papeete nei.
I
mua
mau
fârii i teie
mea
mau
tamarii. E
pâpù roa e aita e naval
nei teie huru fare nohoraa
tamarii. No teie taime, te
mau tamahine teie e fânaô
I te mahana-mâa ra,
pae
tahi
mau
fenua e i te fenua
nei, i vai noa ai te mânaônaôi nià i te pàrururaa i te
ôhipa no te oraraa
maitaî e te hau o te taata.
mau
uî âpi i teie mahana, e ère ia i
faaineine-noa-raa ia no te
toroà, no te haa-
nei. E mea tano atoà ia fëru-
fâito
te ère hoî
fëruri-atoà-raa rà ia na i nià i
rihia te tahi fare nohoraa no
râtou i te ôhipa e rau noa atu
â te fifi e farereihia. I mua i
te huru oraraa e au no te mau
te mau tamaroa no te mau
motu e hinaaro atoà ra e türai
teie tumu parau e
à i ta râtou haapiiraa i mua.
o
uiuiraa,
te oraraa,
e
mea
teie mau
tîtauhia ia
feruri atoà tâtou eiaha i nià
tau i mûri nei.
Taaroanui MARAEA
Te tùraîraa te tamarii i roto i
ta na haapiiraa
O te hoê ia ôpuaraa o të tià
roa ia tuuhia i roto i te fëruriraa
i te mea e tuhaa nâ tâtou
te
tùraîraa i ta tâtou
mau
tamarii i roto i te haapiiraa ia
riro mai râtou ei mau arataî e
ei faatere atoà hoî i teie fenua
ànanahi. I roto ànei i te ora24
no
fâito püai o ta tâtou e tuu i
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
Ua oti roa ta tatou fare nohoraa o te
mau tamahine i Pëdfai i te
faaâpîhia.
Te Tautooraa e te Faturaa i te Parau-atua
ia au te hiôraa e te Ferariraa a te Mâôhi
Ote tumu parau ia i mâîtihia e te
mau
rautî^ i arataî i te rururaa i
tupu i te Âua Pipi no Heremona
mai te 12 e tae atu i te 14 no Tenuare
2005. E rururaa tei tapaôhia na e te
mau rauti o Heremona no te
pùôi i te
mau
feruriraa, te mau tuatâpaparaa tei
titauhia mai na e te Taàtiraa o te mau
Âua Pipi no Patifita Apatoà, te SPATS
ia haapotohia te parauraa.
Ua tupu na te rururaa rahi matamua a
SPÂTS i Nadave i te fenua Fiti i te
matahiti 2001 (a taiô i te mau parau i
te
I roto i te tatararaa a Taarii, « e huru
hiôraa taaê teie i roto i te ànairaa o te
haapiiraa parau-atua, i te mea e, te
vâhi ta na e tütonu ra, te hiôraa ia i te
mau
taata e ora ra i nià i terâ e terà fenua, i
terâ vâhi e terà vâhi e i te hoê tau, mà
te haafaufaa i ta râtou hiôraa i te
parau
o te Atua ta râtou e tiàturi ra. Te auraa,
te vai ra te hinaaro e haafaufaa i te mau
tiàturiraa e fà mai nei na roto i te mau
Etârëtia o te mau fenua... ». Te haapâ-
pù atoà ra râ o Taarii e, « E mea maitaî
atoà râ ia ara tàtou, te haafaufaaraa i ta
neneihia i roto i te Veà n°
rururaa, ua îtehia te
roto i te mau àrepurepuraa ta te oraraa
vaamataèinaa e faatupu noa nei. Ua fâ
mai te uiraa e e eita e ôre te ui atoà ra
te manaô e, tei hea te parau a te Atua,
tei hea te parau o te Atua i roto i teie
mau
âparauraa. Teie te tahi pâhonoraa
e
20/2001, n°21/2002), e i
mûri mai, ua farerei te
parau, ai ta atu e reo,
aita atu e peu ta na e
tià o nâ âua pipi e
ètârëtia reo fârani i
faaôhipa no te faaîte i
no
Maré, i te fenua Taratoni
i te âvaè Mè 2002 (a taiô
Veà
n°
parau
23/2002). Te
i hiô-âmui-
et Citoyenneté » ia au te
hiôraa e te feruriraa a te
na
haamaitaî o ia i te
Atua na roto i te reo e
I roto i te faanahoraa a te
SPATS, te taahiraa e au
te hiroà ta na e àtuàtu
ia rave i mûri aè i te fârereiraa o nâ âua pipi reo
te Iho, te Hiroà e te Tiàraa o te
Mâôhi e te Kanak. Ua rave to Taratoni
i ta râtou rururaa i te âvaè Atopa 2004
ra. E tatara ihoà o ia i
to na manaô e e faaî¬
tatou mau feruriraa, eère ia no te haa¬
te o ia i ta na parau i te Atua na roto i
faufaa ôre i ta te tahi e aore ia no te
faaôre i te mau hiôraa âmui e ô ai te
tààtoà. la vai tâmau râ nâ huru feruriraa
i tiàturi e faaroohia e te
Atua ta na e haamori ra. E faaîte atoà o
ia i te parau o taua Atua, e îmi, e taiô o
ia i te parau a to na Atua na roto i te reo
ta na i here e ta na e
poihere tâmau ra,
i te vâhi i reira o ia i te oraraa, i roto i
e
piti nei, te hiôraa âmui... e te hiôraa
a te reira Etârëtia no te reira fenua...Tei
ia tâtou te faatanoraa i ta tâtou feruriraa
i te âvaè Tenuare 2005 ta Heremona
i roto i te hiôraa âmui mâ te îte hohonu
i te tupuraa. Ua piri i te 20 taata i âmui
i te âua pipi no Heremona e na Taarii a
atoà râ i ta tâtou iho. »
I roto i te mau ôpereraa manaô i tupu i
Maraea e o Taoàhere a Hoîôre i vauvau
i te tumu parau ei aratairaa i te mau
mûri aè i nâ vauvauraa, ua tütonu te
feruriraa e te mâîmiraa a te mau pupu i
nià i te haapâpüraa i te parau no te iho
e
tâuàparauraa.
I
uiraa,
Màôhiraa, e haa-
mauruuru, e âparau, e
Kanak et Màôhi.
no
roto i te reo e te
teô i to na iho Mâôhi,
tei îte i te tumu o to
parau ia no te « Identité
rauti parau-atua o nâ pü faaineineraa
tataî tahi no te tùtonu à i nià i te parau
na
na
mau tupuna, to na
nünaa. Te taata i teô-
hia i taua rururaa ra, o te
Fârani, o te haaputuputuraa ia i te mau
pipi, te mau ôrometua haapii e te mau
manaô, maoti
to
peu ta na e tiàturi e na
te Atua i horoà i to na
i te mau parau i roto i te
tumu
tano e horoà atu : te
taata i farii i to na iho
mau
Cengeite i te motu
faufaa e te tauu-
puupu atoà râ hoî no te mâîmiraa, te
tautooraa ia roaa te mau parau e au ei
faturaa i te hoê tatararaa i nià i te tumu.
Ua riro râ te mau tâuàparauraa ei tauturu i te feruriraa, te
tuatâpaparaa i te
huru o te nünaa Mâôhi i teie mahana, i
te reo ta na
te mau mea atoà e âuahaaàti ra ia na.
No te faufaa o te mau manaô i ôperehia
i nià i te tumu parau e te hinaaro e faahohonu â i te mau tâuàparauraa, ua
tapaôhia te tahi
rururaa no
te mau
taime i mûri nei no te mea i roto i te
aha te parau-atua
màôhi, to na huru i teie mahana, to na
hiôraa, e tano e tâmau â teie huru ruru¬
‘contextuelle’ », te na ô ra o Taoàhere,
« e feruriraa taata faaroo i nià i te oraraa e te faaroo o te taata e te nünaa o te
hoê vâhi e o te hoê tau » e te haapâpü
atoà ra o ia e, « e râveà faufaa te reira
i roto i te ao e arataîhia ra e te
hau Fârani e te hau fenua, to na vairaa
i roto i te hau e parauhia ra o Porinetia
Fârani. Ua tütonu atoà te mau feruriraa
i nià i te parau no te haapâpüraa i te
hiroà faaroo porotetani o te mâôhi e to
na auraa i
rotopü i te mau âmuiraa faa¬
roo e vai ra i te fenua nei e i roto i te ao.
raa, ia riro mau teie pü o Heremona ei
no
te
te
«
e
tuatâpapa i te mau mea e ora-
mau-hia
ra
e
te taata e te nünaa. E
râveà hiôpoà atoà hoî i te mau tumu i
auraa
tupu ai te tahi ôhipa, e e îmiraa râveà
no te
faatïtiàifaro i te mau hahiraa... ».
la hiô-âmui-hia te huru tupuraa o te
vâhi faaineineraa e ei tahua feruriraa i
te parau o te Atua ia au te iho, te hiroà
Màôhi.
E tano e faaarahia atu e ua haaputuhia
te mau parau i ôperehia i taua rururaa i
roto i te hoê puta iti i vaiihohia i te fare
puta a Heremona.
^
Emma FAUA-TUFARIUA
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
25
‘PAPEIHA NO TE MAU MOTU’
(Papeiba of the Islands) <*
hopeàraa ? O teie te tahi mau
uiuiraa o ta tâtou e tamata e pàhono
i te aratairaa
roto
na
a
te
fiva
te
e
haamata i te
ôhipa pororaa Èvaneria i te mau
motu Rarotoà, teie mau motu o ta
Tuatua.
i faarooroo i te parau na roto i
na
ia Auura, no
Te parau o Papeiha
te Raatira rahi ra o
la au i te faahitiraa a Rere Taira,
Rurutu i mûri aè i te hoê tere
Aai no Rarotoà
tei papal te tahi puta iti no
Papeiha, tei te fàito 30 matahiti to
Papeiha a haere ai o ia i roto i te
fare haapiiraa faaroo i Opoa, te
manaô-ôre-hia no Auura i Raîatea
te taata tuatàpapa
vàhi
matamua
roa
ta
Tihoni
Viriamu i haamau i te Pü
a
te
EMS i te mau pae
Raromataî.^ Aita o Papeiha i faai-
Toaiete
poipohia e aita atoà to na e tiàraa
i te ômuaraa no te matahiti 1821J
Raîatea, ua tapae mai te hoê
pahi, o Westmoreland te iôa. Ua
ani o Tihoni Viriamu i te tapena o
te pahi e uta ia na e to na hoa i
Auteraria, i te mea te tere atoà ra
teie pahi i Auteraria, o ta te tape¬
1
i fàrii. Ua ani atoà
na
o
Tihoni
Viriamu ia na [te tapena] ia tapae
teite mai te Arii ra te huru i roto i
ràtou i Aitutaki, te motu tei îtehia
te totaiete. E Mâôhi rii noa o ia o
e
tei ite i te tupuraa no te parau o te
1776-1777, no te vaiiho i te tahi
Teretitetiano
i te pae
tei faaroo i te
Tapena Tute i te matahiti
te
veà tono.^
Omuaraa iti
faaroo
I roto i te mau mitionare Mâôhi
Raromataî
atoà tei tonohia
Totaiete
hinaaro o Tamatoa, Arii Nui no
Ua haaputuputu o Tihoni Viriamu
Faatupuraa Parau no Ronetona
(LMS) no te ôhipa pororaa
Raiatea e haamau i taua faaroo ra
e
i Raiatea. Te vai ra te tahi parau
Evaneria i Porinetia e i te fenua
pàpü ôre no te iôa o Papeiha e to
Raiatea, i Ôpoa, mà te tuu i mua
ia ràtou i te ôpuaraa e àfaî i te
Fiti, mai te matahiti 1821 e ate atu
i te matahiti 1830, to Papeiha e o
na atoà vàhi nohoraa. I te mau pae
e
te
e
o
mau
o
Threlkeld i te huifaaroo
no
iôa mata-maitaî-hia. Âreà ra i
Èvaneria i Aitutaki. Ua turupàpü-hia taua parau ra e Tamatoa
o ia tei parau i te huifaaroo, «Mea
PAPEI-
maitaî ia àfaî tàtou i te Parau o te
Rarotoà, o PAPEHIA te iôa pii e
Taharaa te parau rahi roa aè tei
faahitihia i roto i te mau parau
te
tuatâpaparaa
o
te
Tuatua
(Histoire).^ No teie tuhaa iti tei
HA te iôa-ite-roa-aè-hia. To
atoà vàhi nohoraa, eere te parau
Rarotoà.*» I
faataahia mai e te mau Rautî no ta
papa! poto atu te
parau no teie ‘Aito rahi’ no te
Fatu, oia hoî o Papeiha, oia o te
pàpü. Te hoê pae te parau ra, no
Raîatea o Papeiha. Areà te tahi
pae, no Bora Bora o ia. Taaê noa
atu rà teie mau parau pàpü ôre, ua
parare te iôa o PAPEHIA e aore
Tamatoa, 10 mau mero Ètàrëtia
hoê o te mau Mâôhi tei faaineine-
ia o PAPEIHA i roto i teie ôtià
a taa noa atu ai ia Tihoni Viriamu
hia e nâ mitionare Peretàne ra o
moana Patitifa no to na tàviniraa i
e
i te ôhipa poro
Èvaneria e tae noa atu i to na
poheraa i te matahiti 1867 i
Avarua, Rarotonga.''
Teretetiano no Raîatea, na roto i
ei veà tono ? Tei hea ta na tahua
Mea na roto i te ôpuaraa tere no
Aitutaki.
ôhiparaa ? No te aha to na te
parau parare roa aè i roto i te mau
Tihoni Viriamu e to na hoa vahi¬
veà tono Mâôhi atoà ? E aha to na
Auteraria i te matahiti 1821,^ no
tatou Veà Porotetani, ua manaô to
ôutou tâvini
Tihoni
e
Viriamu
e
o
Fancelot
Threlkeld, i Opoa, Raîatea, i te
matahiti 1820. O vai
mau
na o
Papeiha ? No hea mai o ia ? E aha
te mau motu Totaiete, o
na
te Fatu na roto
to na tiàraa hou o ia a riro mai ai
né
o
Mary Chawner i te fenua
te rapaau ia ràua
26
(Filariasis) i manaô ai o
Tihoni Viriamu
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
i te mai mariri e
Èvaneria i to tàtou mau tauaro i
mua
i te parau a
tei faaineinehia e Tihoni Viriamu
e o
Threlkeld o tei pupu ia ràtou
taua tere ra, teie rà, e piti noa
tino o ta te tapena o te pahi e àfaî,
no
to na hoa vahiné
Na te
mau
te veroraa rima i màîti i nà mero e
piti, oia hoî o Papeiha e o
Vahapata, ei mitionare matamua
roa no te poro te Èvaneria i
I mûri aè i te hoê pureraa i
ua
Ôpoa,
paiùma nà veà tono Mâôhi e
piti, O Papeiha e o Vahapata e tae
Viriamu e to na
Viriamu i te âvaè Tiurai 1823. Ua
fàrerei atoà rà râua i te patoîraa a te
hoa i niâ i te pahi Westmoreland,
hoê pae o te nünaa no Aitutaki o
noa
atu ia Tihoni
mâ te âfai atoâ i te tahi mau puta
tei ôre i hinaaro e fàrii i te parau no
faaroo e te hoê tuhaa no te Pipiria
te
(Te Faufaa âpï) ei mau materia no
te haapii i te nünaa Aitutaki i te
garau no te Êvaneria. I te 21 no
Atopa 1821, ua fano atu te pahi i
Aitutaki, no te hoê tere e 800 kiroi te âtearaa i te motu
metera
E parau rahi teie i roto i te Tuatua
no te faaroo Teretetiano i Porinetia
i te oraraa no Papeiha e no
Vahapata, i te mea o râua tei mâitihia ei veâ tono Mâôhi matamua
roa no
te ôhipa pororaa Evaneria i
râpae i te mau motu Totaiete. Ua
hinaaro atoâ râua e ïte na roto i to
raua
iho mata te huru no teie mau
taata o ta te
tupuna Màôhi i
mau
parau, e mau taata Cook Irani, e
aore ia e ‘mau taata Rarotoà’, e
tuàtiraa to râtou
Aitutaki e haapae ta na haapaôraa
tahito e e fàrii i te Atua lehova i
atoà ai te Evaneria i nià i teie
mau
motu.
no
Raiatea.iJ
e i roto
Evaneria. Maoti aè atoà te
hinaaro o Tamatoa, Ariki Nui no
Tei roto
i
Viriamu i
Aitutaki, i tauihia ai o
teie tere
Tihoni
no
Papeiha i Rarotonga no te haamata
i te ôhipa pororaa Evaneria i reira,
i mûri aè i to râtou tere i Mangaia,
Atiu, Mauke e i Mitiaro. Ua tâpae
râtou i Rarotonga i te 9 no Tiruai
1823.^5 Ua ôhipa o Papeiha i
Rarotonga mai taua matahiti ra,
mâ te tauturuhia
Nui
no
e
Makea, Ariki
Avarua. Ua faatià o ia te
fare pure matamua roa i Avarua,
mâ te haamau i te tereraa pureraa i
te hora 6 i te poîpoî, hora
10, hora
Patitifa i Samoa, Niu Taratoni
e
tae roa atu i Papua.J^
Mai te matahiti 1821
e tae atu i te
matahiti 1839, ua hau atu i te piti o
te mau veà tono Màôhi tei tonohia
i te mau motu Rarotoà. Te rahiraa
o râtou ua
faaipoipohia ? Ua tono¬
taata
3 i te avatea e i te hora 6 i te ahia-
hia râtou e te LMS i te mau vàhi
Mâôhi, na roto i te peu, te tiàturi-
hi mai tei ravehia e te mau mitio¬
aita e mitionare
raa
te
e
reo,
e
o
te
ta
mau
Papeiha
e
nare i Raromataî e i
Rurutu, ei faa-
Vahapata i tiàturi e riro teie mau
turaraa
tuàtiraa i te faaôhie i ta râua ôhipa
mahana ‘moà’. Ua haamau atoà o
mitionared^
ia i te ôroà Eaatupuraa Parau i te
i
te
mahana
âvaè Me 1824
Ua tâpae te pahi i Aitutaki i te 26
no
Âtopa 1821, mâ te vaiiho ia
Papeiha e Vahapata, nâ Veà tono
e piti hou a tere atu ai i
Auterariad^ Ua ôhipa o Papeiha e
o Vahapata i Aitutaki mai te mataMâôhi
Tàpati ei
papaâ to reira, e
aita atoà e faaroo èê i nià i taua
mau
motu ra. Ta râtou ràveà no te
poro i te Evaneria, o te faafàriuraa
ia i te mau mana teitei no Rarotoà
i te
mai te Ariki Nui o tei faaôhie i te
ôhipa pororaa Evaneria e no te tau¬
parau no te ‘faafàriuraa’. Te hohoà
no te fàriiraahia te Evaneria e to
no
te tauturu
turu atoà i te Totaiete LM S.
1 te matahiti
1826, ua faaipoipo o
Papeiha i te tamahine a Tinomana,
Ariki
Rarotoà o te mau fare pure ia, te
Ôroà Eaatupuraa Parau, te faana-
horaa pureraa mai te poîpoî e tae
matahiti
Arorangi, o Te Vaerua.
Na reira atoà ia Tiberio,'^ te hoa
1823, te matahiti i tere faahou mai
ôhipa o Papeiha te faaipoipo atoà
tuhaa tumu i roto i te oraraa o te
ai
ia
Te
nünaa Rarotoà.
Tiurai mâ te âpeehia e nâ veà tono
Vaerua, te tamahine a
Makea, Ariki no Avarua. Ua riro
Màôhi
te
faaipoiporaa no Papeiha e no
hiti 1821
o
e
tae atu i te
Tihoni Viriamu i te âvaè
âpî e 6 no te tauturu i te
ôhipa pororaa Evaneria i Rarotoà,
e piti no Tahaa, o Taua e o Haavi,
4
Raîatea, o Paumoana,
Mataitai, Eanauara e o Vahineino
e to râtou mau hoa vahiné,
âpeee
no
atoà-hia
te
e
mitionare Robert
Bourne, mitionare no Tahaa.w Ua
tanuhia te parau no te Evaneria i
no
Tiberio
i
nâ
tamahine
a
te
HuiAriki no Raorotonga ei tâamuraa i te
raa
taura i rotopü i te faanaho-
HuiAiki
no
Rarotonga o tei
(conversion). Ua parare te parau o
Papeiha e tae roa mai i teie maha¬
roto i ta na mau ôhipa
Papeiha e Vahapata. Ua faatià râua
te fare pure matamua roa i Aitutaki
i te âvaè Novema 1821 ia au i te
no Takamoa o tei îritihia i te mata¬
hohoà fare pure no Raîatea tei
hàmanihia e te puà no roto mai i te
hiti 1839 i Avarua o tei faaineine i
moana
na
e
roto
i te tautooraa
tei àvarihia
e
a
Tihoni
à i teie mahana e o tei riro ei
Ua tupu te tauiraa rahi i Rarotoà
maoti aè te ôhipa a te mau veà tono
Màôhi, mai ia Papeiha tei tàpaô to
parau i roto i te tuatua o teie
na
mau
motu e temau motu Totaiete.
tauturu te parau no te 'faafiriuraa’
i te
mau pae Rarotoà, to na faatiàraa i
te fare pure no Avarua e to na tautururaa i te faatiàraa i te âua-pipi
Aitutaki
atu i te ahiahi, o te haapaô-noa-hia
ra
na na
te
mau
mitionare Rarotoà
tonohia i roto i te
mau
e
tei
Te mau parau haamâramaramaraa
No roto mai te mau parau o Papeiha i te
puta tei papalhia e Ernest H. Hayes,
Papeiha of the Islands, CWm/LMS
Venturer Sériés, N° 6, o te vai ra i roto i
piha puturaa Parau i Ronetona
(Archives LMS) o tei riro mai i teie nei i
te
te SOAS (School of African and Oriental
Studies) no te Fare Haapiiraa Tua Toru
motu no
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
27
Ronetona (University of London).
no
Ua faaroo tatou i te parau no Taharaa,
te mitionare Mâôhi tei tonohia i Lakeba e
mûri aè i te hoê mal
riàrià tei farara i reira. I mûri aè te hoê
i Oneata, i te mau motu no Lau, i Fiti i te
taime i Tubuaî, ua manaô râtou e hoî
matahiti 1830. Ua tonohia
Rurutu. No te vero püai, ua türaîhia râtou
o
ia
e
John
Davies, mai Papara, te Pü a te LMS, i te
pae Tooâ o te Râ, i Tahiti. No Papeari o
Taharaa. Ua maîrihia to na iôa i nià i te
hoê fare faaearaa i PTC, i Siiva (Taharaa
House) o tei patuhia na roto i te tauturu a
te Faatereraa Etàrëtia. Ua ôhipa o ia i roto
i teie mau motu mai te matahiti 1830 e tae
e
ua
mau
i te
atu
motu
no
i
Maurua
[Maupiti]. Ua fârii-maitaî-hia râtou e to
Maupiti, o tei parau ia râtou e, e mau taata
papaâ e mau mitionare o te vai ra i
59.
Te parau no te tere o Papeiha e o
Vahapata i Aitutaki, ua haaputu-atoà-hia
i roto i te mau parau Tuatapapa a te LMS,
Abstract of the Report of the Directors to
the Twentieth General Meeting of the
Missionary Society, 15 May, 1823,
Tuhaa ‘Hervey Islands’, àpi 14-17, o te
na
vai ra i Canberra, Auteraria, i te taata tiia-
pupu taata i tae atu ai i Raîatea i te âvaè
tapapa Tuatua ra o Niel Gunson tei papal
Mâti 1821. E hiô te parau no te tere no
ta
Raîatea. Mea
na
reira o Auura e to
Viriamu),
puta, Messengers of Grâce
Evangelical Missionaries in the South
Seas, 1797-1860. Melbourne, Oxford
ôhipa, o Faaruea e o Hatai, ua
pohe atoà i Oneata i te matahiti 1846.
Missionary Enterprises in the South Sea
Islands, London, John Snow, 1839, àpi
University Press, 1978. Ua horoà atoà
mai o Gunson i to ôutou tàvini te mau àpi
Aita teie mau Mâôhi i hoî i to râtou fenua
32-3.
parau no te mau
atu i te matahiti
1847, i pohe ai o ia i nià
i te motu no Vanua Balavu, i Lau. To na
nà hoa
Auura e to na pupu taata i roto i te puta a
John
âià. E hiô i roto i te tuhaa tei papaîhia e
Andrew
Williams
(Tihoni
Tei roto i te puta a John Davies, The
na
mitionare Mâôhi tei
tonohia i Porinetia e i Fiti.
‘The Legacy of
Ua faahitihia te parau no te mau tüà-
Siloam: Tahitian Missionaries in Fiji’, i
tiraa i rotopü i te mau nünaa Porinetia i
Thornley,
i te puta
roto
Munro
e
papal âmuihia e Doug
Thornley, The
i
puta a Edmond de Bovis,
Society Before the Anival of
Europeans, Hawaii, Brigham-Young
Hawaii Campus Press, 1980.
roto
Andrew
te
Tahitian
Covenant Makers Islander Missionaries
in the Pacific, Suva, Pacific Theological
College, in association with the Institute
of Pacific Studies, University of the
South Pacific, 1996, àpi 91-114.
E hiô te puta a Rere Taira, History of
the Papeiha Family, Suva, Lotu Paslfika
O te taiô mahana teie o te faahanahanahia e to Aitutaki ei haamanaôraa te tae¬
raa no
HK WAS TME FIRST TO FREACH THE
CHRISTIAN MESSAGE
25lh JUtV
IN RAROTONGA
1023
ERECTED BY IIIS 'DESCENDANTS
25lh JULY
|,.|o
puta tei papaîhia e Matthew Basil, The
Èvaneria i Aitutaki i te 26 no
te
Âtopa 1821.
OF
PAPEIHA RAIATEA
Productions, 1977. Te vai atoà ra te tahi
E hiô te tâpura no te mau mitionare
Mâôhi tei faahitihiha i roto i te puta a
Henri Vernier, Au Vent des Cyclones -
Book of Missionary Heroes, New York,
Püai
George FI. Doran Co, 1922 o te vai atoà
ra i roto i te piha puturaa Parau
i
Ronetona, tei te tuhaa piti (Chapitre 2) te
mau parau no ‘Papeiha’, i te mau àpi 6.
Taira, History of the Papeiha Family,
àpi 7. E piti nau ôfaî tihi tei haamauhia i
Protestantes
o
te
matahiti
no
te
et
te
Vero
-
Missions
Églises Évangélique à
Haere Pô no Tahiti, 1985, àpi 384.
Teie atoà te taiô mahana no te taeraa
haamauraahia te
Èvaneria i Aitutaki i te matahiti 1821 e
mai
noa
Tahiti et en Polynésie Française, Papeete,
Teie te ôfai ta te huaai o PapeJha i
haamsu i te 25 no tÔM^i 1974-, ei
te mau motu Rarotoà : I Aitutaki, i te
haamanaôraa i te itoito o to râtou
matahiti 1971, ei haamanaôraa i te 150raa
metna i roto i te tminiraa
te Èvaneria i Rarotonga o te faahanahana-
hia i teie mahana.
No Raîatea o Tiberio. Ua tae mai o ia
i Rarotoà i te âvaè Novema 1823 na roto
i te aniraa a Papeiha.
Te iôa o te tahi
mitionare
Papeiha, e i Rarotonga, i te matahiti 1973,
History of the Tahitian Mission, àpi 31719, te parau no te motu Aitutaki.
haamanaô-atoà-raa-hia te 150raa o te
Huriraa a to ôutou tàvini mai roto mai
Maretu tei tonohia i Mangaia i te matahi¬
i te puta a Hayes, Papeiha of ths Islands,
ti 1839-1840, Fao e aore ia Paoo tei tono¬
àpi 2.
hia i Lifou i te matahiti 1842, Ruatoka tei
te
matahiti to te Èvaneria taeraa i reira i te
matahiti 1823.
Tei New South Wales, i Auteraria to te
Te parau no te mâîtiraahia e piti tino no
LMS haamauraa i ta na Pü i Patitifa nei.
ôhipa poro Èvaneria, ua papaîhia ia i
roto i te puta tei ôre i piahia, ‘More Joy
O te Orometua samuel Marsden te tià
haapaô i taua Pü ra. I reira atoà to Tihoni
Viriamu hooraa mai te hoê pahi, te
Endeavour i mûri aè i to na hoîraa mai i
Raîatea i te ômuaraa no te matahiti 1822.
Ua riro taua pahi ra ei faauraô no te utaraa
i te mau veà tono Mâôhi i roto i te
mau
motu no Porinetia no te ôhipa poro-
raa
Èvaneria. I Raîatea, ua tauihia te iôa o
te pahi, te Matamua, e Tamatoa.
28
E hiô, ‘More Joy for Christian’, àpi
Ua faaruè o Auura e te hoê pae nünaa i
te motu no Rurutu i
te
o
te mau
Rarotoà tei parare to râtou
tonohia
i
parau^^ai ia
Papua i te matahiti 1872
(Ruatoka House i PTC, Suva).
for Christians ; Or, the Power of Christ
TAUIRA Marama
Displayed in Effecting Mightmy Things
by Weak Instruments in the Complété
Overthrow of Idolatry in the Islands of
Auckland, Aotearoa
Aitutaki’, o te vai
ra
i Ronetona, i te
SOAS, o tei faahiti-atoà-hia i roto i te
Tihoni Viriamu, Missionary
Enterprises in the South Sea Islands, àpi
puta
58-70.
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
a
Les Eglises et la santé dans un monde malade
LES ÉGLISES ET LE DÉEI DE LA GUÉRISON
DANS UN MONDE MALADE
La guérison par la foi et les guérisons spirituelles ont toujours
fait partie du min istère de
l’Eglise. Mais, pour beaucoup, elles ont un goût de magie, de prétention mystique à des
guérisons impossibles », autant d’éléments profondément étrangers aux modèles "occi¬
dentaux" de religion. A l’inverse, ces modèles sont parfois considérés comme des
fruits
secs d’Eglises vieillissantes
qui ont perdu le contact avec la source vivante du pouvoir de
guérison. Au coeur de cette tension, la plus grande pandémie moderne du monde, le
VIH/sida, est en train de changer le concept de ce que peut signifier le ministère de gué¬
rison de l’Eglise. La prochaine Conférence mondiale sur la mission et
l'évangélisation du
Conseil oecuménique des Eglises, qui doit avoir lieu du 9 au 16 mai 2005 à Athènes,
per¬
mettra d’aborder cette riche diversité en
faisant se rencontrer des gens qui, sous une
forme ou sous une autre, sont associés à de telles pratiques. Quelques échos de ce défi.
«
sent de guérir le
corps, l’esprit et
c’est une sorte de réac¬
la violence et à la corruption des
parler en langues, inspirées par
l’Esprit Saint. Les gens entrent en
transe : c’est, explique-t-on, le
«fleuve» qui les relie à leurs
fonctionnaires.
ancêtres : " En amont du fleuve, il
Dans cette ville qui compte plus
y a le prophète de la communau¬
té et, en aval, il y a le monde des
l’âme
-
tion aux seigneurs de la guerre, à
de
cinq millions d’habitants, il
existe des milliers de petites com¬
munautés ecclésiales de guérison.
Sekiziyrvu
avat 13
ans
lorsque M^^ketits mourik
peut du
SIDA
a
4 ans ; et
depuis Ü devait s’oecuper de
Jeunes sœurs etfr^s-.
ses
[...]
Quand on passe de la banlieue
bien propre pour la classe moyen¬
ne
de Boston à la culture, la reli¬
gion et la guérison en République
démocratique du Congo, en
Afrique centrale, on change de
monde. Depuis une dizaine d’an¬
nées, ce pays est plongé dans les
affres d’une guerre qui a affaibli
les autorités publiques, qui a fait
trois millions de morts et qui
s’accompagne de famine, de ma¬
ladie et de malnutrition.
Dans
certains
quartiers
de
Kinshasa, la gigantesque capitale
multilingue, des Eglises charis¬
matiques indépendantes axées sur
la guérison sont'devenues l’ulti¬
me espoir des gens. Elles propo¬
C’est un espace sacré.
Les gens
l’air ; d’autres restent
Chacune compte en moyenne une
sautent en
centaine de membres, surtout des
tranquillement allongés : ils pen¬
sent que lorsqu’ils sont dans ce
femmes et des mères de famille.
Elles
réunissent
se
presque
chaque soir pour la guérison, la
purification et la prière. Ces
réunions
gées
sont
intensément char¬
émotions, mais on y
beaucoup d’hu¬
mour et de rire : les participants
recourent à l’ironie, à la parodie
et à la satire pour évoquer leur
extrême pauvreté et se moquer
des « patrons » officiels, qui
en
constate
Centres de guérison au Congo
ancêtres ".
aussi
contrôlent leur misère.
Le
service
du
dimanche dure
toute la journée.
Les gens se ras¬
semblent par petits groupes, sous
les arbres, en plein air. Ils appor¬
tent des provisions, qu’ils parta¬
gent. Les anciens prêchent et
commentent les Ecritures, en par¬
ticulier les dons de l’Esprit (1 Co
12).
Après un repas pris en commun,
les prières et les chants commen¬
cent, sans ordre particulier, avec
une spontanéité totalement étran¬
gère au Book of Common Frayer.
Les femmes dansent et se balan¬
cent et commencent
à prier et à
"couloir " ou ce "fleuve ", ils sont
lavés de
ladie
-
impureté ou ma¬
qui, pour eux, est la
toute
ce
même chose.
Pour des gens dont la vie quoti¬
dienne
apparaît sans espoir, ces
expériences, disent les pasteurs et
les responsables chrétiens de la
RDC, sont un renouveau spiri¬
tuel, même si c’est seulement
pour quelques heures. Cela les
aide à survivre dans leur environ¬
nement impitoyable.
Ils accordent une
grande impor¬
tance à la guérison de tout ce qui
fait partie de leur vie. Par exem¬
ple, pour beaucoup de villageois
qui vivaient du troc, l’argent est
une
caractéristique de la vie
moderne. C’est ainsi que, dans
ces communautés
de guérison,
l’argent est purifié de l’influence
de Satan pour devenir un instru¬
ment de l’Esprit Saint.
Le lieu de rassemblement de la
communauté
est
comme
une
mère de famille : c’est un refuge
au
sein d’une ville surpeuplée et
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
29
miséreuse, un " centre moral " rôle qui, dans la société tradition¬
la Commission ‘sida’ du Conseil
on ne
national des Eglises de l’Inde, qui
raux, qui prolongent la vie. Mais
nelle, est celui de la mère de
famille. Cela donne aux gens le
regroupe
29 Eglises orthodoxes
et protestantes.
il n’y en a pas assez, et ils sont
terriblement chers pour les pau¬
courage de vivre. On continue à
commenter la Bible, mais on
Si l’Inde compte environ un
milliard d’habitants, les chrétiens
Les chiffres du sida sont telle¬
emploie aussi ce livre pour taper
sur la tête des gens pour en chas¬
ser le mal, lequel a été et est tou¬
jours associé à la maladie.
Les ministères de guérison et de
réconciliation se présentent sous
de multiples formes. A Athènes, la
Conférence mondiale sur la mis¬
sion et l'évangélisation tentera de
considérer de plus près les multi¬
ples aspects du ministère de gué¬
rison. Il est expressément prévu
de rapprocher différents aspects
de la guérison de la personne
ne
entière,
tout
en
considérant
en
particulier le recours à des
approches scientifiques, spiri¬
tuelles et psychologiques dans
différents milieux culturels.
Plusieurs délégués représentant
les Eglises évangéliques de la
RDC participeront à cette confé¬
rence ; ils expliqueront comment
les Eglises de leur pays exercent
leur ministère de guérison.
[...]
La
grave pandémie
monde moderne
plus
du
Les experts ne sont pas d’accord
sur
le nombre d’indiens touchés
par le VIH/sida. Pour ONUSIDA,
l’estimation basse est de 2,5
millions de personnes ; l’Inde
arrive en seconde position après
I
l’Afrique du Sud, où l’estimation
I
I
basse est de 4,5 millions de per-
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
l’Inde mobilise des
ressources
pour financer des hospices, pour
faire de la formation, pour infor¬
les adolescents (14-18
ans),
pour sensibiliser les prostituées
et, tout particulièrement, pour
combattre la stigmatisation, la
discrimination et, de façon géné¬
rale, l’absence de compassion à
l’égard des personnes touchées
par le VIH/sida.
Il est vrai, déclare le Dr Jesudas
Athyal, de l’Eglise syrienne Mar
Thomas de Malabar, que les
Eglises de l’Inde font déjà beau¬
coup, depuis longtemps, dans le
domaine des soins de santé, mais
mer
"
Dieu aime. Selon ONUSIDA :
L’an
dernier, trois millions de
personnes sont mortes du sida et,
à l’heure actuelle, on compte 39,4
-
millions de personnes
affectées
par le VIH/sida.
Sur les 14 000 nouvelles infec¬
-
tions au VIH par jour enregistrées
2003, plus de 95% se sont
manifestées dans des pays à reve¬
en
faible ou moyen, et près de
50% touchaient des jeunes del5 à
nu
24 ans.
-
On estime qu’il y a en Afrique
quelque 25 millions de personnes
touchées par le VIH, soit près des
;
et pourtant,
il est
patent que cette pandémie se pro¬
page rapidement dans tout le
pays. Si l’on veut résoudre ce
problème, il faut commencer par
admettre qu’il existe. "
"Le pourcentage de chrétiens
affectés par le VIH/sida est enco¬
re comparativement peu impor¬
tant,
explique le Dr Sara
Bhattacharji, de l’Eglise de l’Inde
du Sud, aussi les Eglises n’y
voient-elles pas encore un problè¬
me.
Pourtant, les responsables
s’en préoccupent."
10% de la population mondiale,
deux tiers de toutes les personnes
qui vivent avec le virus dans le
monde.
Les participants à
la conférence
d’Athènes ne pourront pas igno¬
rer
les
effrayantes maladies,
anciennes et modernes, qui acca¬
blent le Sud, privant ses habitants
de leur santé et de leur avenir.
Cette conférence devra plus par¬
ticulièrement
causes
ment
de
ces
s’intéresser
aux
maladies, notam¬
la pauvreté et la mondiali¬
"Les réseaux chrétiens de soins
sation. Les docteurs Bhattacharji
de
Athyal participeront à titre
d’experts à des ateliers de la
conférence consacrés au ministè¬
re de guérison de l’Eglise ainsi
qu’aux ressources des popula¬
tions autochtones pour favoriser
santé,
explique le Dr
Bhattacharji, sont à l’avant-garde
les
fournissent des soins et assurent
des traitements avec ouverture et
Certaines institutions internatio-
; ils informent le public et
professionnels de santé, ils
font de l’éducation préventive et
nales prédisent que New Delhi va
de la recherche et ils ont constitué
devenir la
des réseaux avec d’autres institu¬
mobilisent toutes leurs ressources
qu’ils dépassent ce
qu’on peut imaginer. Pourtant,
derrière chaque chiffre, il y a un
être humain, une personne créée à
l’image de Dieu, quelqu’un que
VIH/sida
Sud.
capitale mondiale du
sida ; c’est pourquoi les Eglises
de l’Inde et leurs partenaires
ment terribles
sub-saharienne, où vit plus de
de la lutte contre le VIH/sida ; ils
touchées.
vres.
elles n’ont pas encore reconnu
l’énormité
du
problème du
Quant à l’estimation haute, ONUSIDA la chiffre à 8,5 millions pour l’Inde et
6,2 millions pour l’Afrique du
sonnes
1 pour combattre cette pandémie.
I La foi est la clé de la guérison, dit
30
représentent que 2,3% de la
population ; mais l’Eglise de
connaît que les antirétrovi¬
amour
et
la réconciliation
nautés.
entre
commu¬
Vc
■^ù'9
Hugh Mc Cullum
tions. Souvent, il s’agit d’initiati¬
WCC Media
oecuméniques, avec la partici¬
pation de réseaux catholiques. "
COE Reportage
ves
Il n’existe
encore
aucun
moyen
de guérir le sida ; pour l’instant,
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Ju n2005
Histoire du Lycée Professionnel Protestant
Ititeao a Vaiho - Sa carte d’identité
Le cours ménager a été
ouvert en
par
1960 et dirigée
Melle
SPOERRI
Anna, mais les bâtiments n'étant
pas encore prêts, les cours se fai¬
saient au presbytère et à l'internat.
Mr et Mme Tuteao leur offraient
Lyvia née REID, ATANI Adelina
à manger. Les élèves les plus
malins y allaient le dimanche
MAITI ont
parce qu'ils préparaient toujours
ahi ma'a et c'était le grand fes¬
un
née MAMATUI, EBB
Iris née
pris leur retraite et
d'autres se préparent pour laisser
la place aux jeunes.
Lorsque tous les travaux furent
terminés, l'école fut inaugurée en
tin pour ceux-là.
A cause de cette générosité sans
limite qu'ils avaient de leur
Actuellement nous avons 198
élèves qui sont répartis dans qua¬
1964.
vivant, nous avons émis le voeu
des diplômes importants :
A cette époque, l'établissement
de donner leur nom à notre éta¬
préparait une formation de CAP
Arts ménagers en trois ans. A la
blissement. Nous avons été fiers
fin de cette formation,un examen
demande
était organisé où les élèves subis¬
saient des épreuves écrites et pra¬
toute
remercions
de l'Eglise
-le
CAP
ETC
(Employé
Technique de Collectivité) qui
sera remplacé en 2007
par le CAP
ATMFC (Assistant Technique en
Milieux Familial et Collectif)
Beaucoup d'enseignants mis¬
-le CAPD GEPER (Gestion et
Entretien de la Petite Exploitation
tiques.
La première promotion fit ses
preuves en 1966 où 12 candidates
sur
15 réussirent leur CAP.
L'ECOLE MENAGERE a vu
défiler plusieurs
Directrices,
après Melle SPOERRI vinrent
Melle
SAPIN Simone, Melle
BECK Marianne de 1965 à 1971
puis de 1981 à 1983, Mme EBB
Iris de 1971 à 1975 puis de 1995
à
2000, Mme TAUAROA Mere
de 1975 à 1981, Melle ESTALL
que le Synode ait approuvé notre
Rurale)
établissement, comme Mme
DEPIERRE, Mr CHARBON¬
NIER, Melle GALL, Melle SONDEREGGER, Mlle DE CAZENOVE et des pasteurs mission¬
naires qui enseignaient l'instruc¬
tion
religieuse comme Mr
DEPIERRE, Mr BRICOD, Mr
-le
TINEMBART et Mr CHEVALLEY. Grâce à tous ces mission¬
naires (et ceux qui n'ont pas été
MOANA Linda depuis l'an 2000.
nos
2002,
Technique Protestante
le
au
mois de Mai,
LYCEE
PROFES¬
SIONNEL
PROTESTANT
TUTEAO A VAIHO (LPPTAV).
Mr TUTEAO a VAIHO fut un
pasteur très réputé dans les Iles
Sous Le Vent où il a oeuvré énor¬
mément. Premier Président du
TUHAA MAHA (IVe ARRON¬
DISSEMENT), lui et son épouse
nous
formations où ils
sionnaires ont oeuvré dans cet
cités),
l'Ecole
devient
et
Direction
Protestante Mâôhi.
Marie-Laure de 1983 à 1995. Et
en 1984 l'Ecole
Ménagère devint
l'ECOLE TECHNIQUE PRO¬
TESTANTE: factuelle Directrice
est
Mme TEANINIURAITEEn l'an
la
tre
nos établissements ont
vécu une belle histoire et aujour¬
d'hui, nous sommes fiers de par¬
ler de notre école.
Bien sûr, nous n'oublions pas
préparent
BEP CUISINE/RESTAU¬
RANT
-le BEP MMIC
(Métiers de la
Mode)
-le CEPE
-le DNB
Nous
préparons des candidats
adultes pour le CAP ETC de
16h30 à 18h30 et ils passeront les
examens en
même temps que nos
élèves.
Nous sommes 39 employés : 27
professeurs, 1 secrétaire-compta¬
ble, 1 secrétaire, 1 documentalis¬
te, 3 surveillants,! jardinier, 1
Pasteur-Aumônier
du TUHAA MAHA qui nous sou¬
tiennent dans tous nos projets de
et 4 aumô¬
niers.
Voilà quelques nouvelles du LP
Protestant Tuteao à Vaiho de
RAIATEA.
construction ou de rénovation,
dans nos activités pédagogiques
et éducatives et dans nos fêtes
scolaires.
Nous
leur
disons
IA ORA NA E IA MAITAI I
ROTO I TE HERE O TO TATOU
ATUA!
parents, nos paroissiens et
nos pasteurs du Fenua Raiatea et
BRAVO et MERCI. Il est impor¬
tant de parler des relations privili-
pasteurs et les dirigeants de tout
TO OUTOU HOA I TE FAAROO O RUAHE VAHINE E
FAATERE NEI I TEIE FARE
HAAPIIRAA TA TATOU.
venant des îles en les hébergeant
le TUHAA MAHA à qui nous
rendons compte régulièrement de
Linda Teaniniuraitemoana
chez eux. Les élèves de l'Internat
Protestant qui se trouve tout près,
leur rendaient souvent visite et
projets et nos besoins.
Mesdames GUILLOUX Jane
née HILLS, TAHIMANARII
ont
beaucoup aidé les élèves
giées que nous avons avec nos
nos
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
31
loane 20,21 vh
“Mai taù Metua boî i tono mai ia ù nei ra,
e tono atoà hoî ia dutou”.
Ehoa îno ma e, Tei te ahiahi
tatou i taua mahana matamua o
hepetoma, te mahana i tiàfaahou mai ai le tu mai te pohe mai,
i reira tô na fàraa atu i ta na mau pipi
i roto i te tahi “piha i nia”, e tei pârate
hi noa hoi i roto i te mataù i te âti-
luta, O te hâmani-îno-hia râtou. Aita
roa atu letu
i faaara noa aè ia râtou i
teie tere nô na. Te parau noa ta tatou
e îte ra,
ia au i te faatiàraa a te pàpaî
èvaneria ra o loane, aita letu i rotopü
ia râtou i te haamatara, e i teie nei, te
tià nei
ia i
raahia. Te auraa, te tuuhia nei teie
fâraa no letu i ta na mau pipi i raro aè
:
O letu iho teie e tono nei i te mau
tauroraa. Te fâriiraa i te parau no te
pipi. A piti : te riro nei te Vârua (vaerua) ei âpiti no te mau pipi i roto i te
ôhipa. A toru : Ua hôroàhia ia râtou
tatauro, eere noa ia no te faatomo i te
te mana no te faaôre i te hara. I mua
pipi i roto i te parau no te hau, e
tupuraa atoà râ te reira no te ôpuaraa
ora a te Atua no te taata. Âhiri letu i
huritua i te parau o te tatauro, eita
teie parau : “E ia ôutou te hau” e faufaahia, no te mau pipi, no teie nei ao,
i teie nâ parau e toru, ua nahonaho
mâite te tâpura ôhipa no te tonoraa.
e no te rahuraa.
pàpü faahou nei letu i ta na mau pipi,
e nâ na i haamata mai i te ôhipa. I
i te tâpaô e te türamaraa a te faata-
mau
Ua hôroàhia i te
pipi te tahi
“parau” : “Mai taù Metua i tono mai
mau
ia ù nei ra, e tono atoà hoî au ia
ôutou”. I mua i teie faaueraa, te haa-
teie taime, te
te tomoraa mai i roto. Eere mea
pùpùhia nei te
ôhipa i roto i te rima o te mau
pipi, no te haere i mua i te aro o
nâ roto mai i te papaî tare i te
teie nei ao, e no te faaîte ia na i
o
rotopù ia râtou.
Eere râ mea nâ i te ùputa mai i
haereraa
te Parau Maitaî, no te mea, eere
mai, mai te mau
hâmaniraa manaô a te tahi pae
to nià i te tatauro te hopeàraa o
(Eiaha e hâmani i te parau i te
te ôhipa, tei reira mau râ te haa¬
vâhi e aita e parau to reira). O te
mataraa o te ôhipa. Mai teie atu
vàhi huru mâere ia e îtehia ra i
nei, te ômuahia nei te tau no te
tonoraa, e tae noa atu i te hopeà
roto i teie huru tupuraa
ôhipa.
o te fenua.
E tano atoà râ e parau e, ua riro
atoà râ teie fârereiraa no letu i
i roto i te mau
parau i faahitihia na e i roto hoi i te
mau ôhipa tei ravehia i mua i te aro
o te mau pipi, mai te tahi haamataraa
no te tahi Etârëtia âpi.
E no te haapâpü i te mau pipi i
roto i ta râtou haamataraa ôhipa,
ta na mau pipi,
No loane, taa-ê atu i te parau no te
tonoraa
e
te
mau
parau
faaitoito
hopeà i hôroàhia e letu i ta na mau
pipi, te vai atoà ra teie parau no te
Te faaîte noa mai ra teie parau no to
te hôroà nei letu ia râtou i te parau e
letu tiàfaahouraa, i te faufaa rahi no
te tauturu a te Vârua. E faufaa rahi e
teie hau ta te Atua i faataa
te
e tauturu rahi ta te Vârua i roto i teie
taata, te tahi hau tei nâ roto mai i te
tonoraa, no te mea, e faaâpï noa te
Vârua i te hiôraa a te mau pipi i nià i
no
pohe o te Tamaiti i te fânauraa mai,
te tahi hau o të f aaore i te peàpeà e te
mataù, e o të haafânau i te ôaôa i roto
i te âau. la îte te mau pipi i te Fatu, e
ia faaroo râtou i te parau mâhanaha-
ôhipa i faanahohia ai. Mai te Vârua i
ôhipa na i te matahurahura o teie nei,
hôroà o te Vârua, o të ôre roa e tià ia
na tei manii mai mai roto mai i tô na
no te hâmani i te taata e tei rahu i teie
faataa-ê-hia i te parau no te tonoraa.
hâmani faahou i te tahi huru pipi âpi
teie no te parau o te Penetetôte ia au
vaha, te tomo nei râtou i roto i te
ôaôa i vaihohia mai. Te ôaôa, hoê te
reira o te mau tâpaô no to te Pâtireia
i te hiôraa a loane. E te mau faainei-
o
neraa atoà i ravehia i taua mahana ra,
taata, e aore ia, te ôaôa e noaa i roto
i te fârereiraa tei tupu i rotopü i te raî
E parau tâtou e, o te haamataraa atoà
nei ao, të nâ reira atoà nei o ia i te
i roto i te parau no te tonoraa.
ihoâ mahana ra.
e
haapâpü noa mai ra
teie parau e, o te taata e vaiho i to na
Të
pühi faahou nei te Vârua i te tahi aho
âpi e te mâ, e te tahi itoito âpi (mai te
tahi râau faaitoito tino dopage spi¬
rituel) i roto i te mau pipi, ia maitaî
noa ta râtou faaîteraa i te mau tâpaô
I taua mahana ra to letu faaiteraa ia
oraraa ia tomohia e
mâere no te here e te aroha o te Atua.
râtou i te mau puta i ta na rima e i ta
mai o ia i te ôaôa e te hau. Te auraa,
àoào, ei faatùàtiraa i te parau no
i râpae aè i te Atua e i ta na Tamaiti,
Te “faatià” (ua ravaî te taime no te
aita e parau to te ôaôa i reira.
pârahirahi noa) e te faaitoito faahou
nei te Vârua i te mau pipi i nià i te êà
no te tonoraa, no te ôhipa faaîteraa o
ua
na
nahonaho maitaî ia te reira i taua
to na faatatauroraahia e tae noa atu i
te Atua haereraa mai e fârerei
i te
te fenua. Te
letu, e haafânau
te parau no to na tiàfaahouraa, e o tè
haafânau i te tiàturiraa i roto i te mau
pipi. I ô nei, te hinaaro nei letu e haapâpü i ta na mau pipi e, teie taata e
“tià” nei i rotopü ia râtou, o terà ihoâ
ia taata ta râtou i îte i te faatatauro¬
32
ôhipa i hôroàhia ia râtou, e i nià
atoà i te parau o te taata, no râtou teie
te
I mûri aè i to te mau pipi “îteraa” i te
Fatu, e i te ôaôa tei noaa ia râtou, i
-
ta râtou e rave atu i nià i te tahua no
reira atoà ia te haamataraa te parau
te tâviniraa. Te titau
no te tonoraa. E toru
Vârua i te mau pipi, ia ora i te tahi
tupuraa ôhipa e
îtehia ra i roto i teie tonoraa : A tahi
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
faahou nei te
huru oraraa âpî e to râtou Fatu, te
hoê huru oraraa âpî o ta râtou e faaî-
pipi, e âore ia, i te tâvini, i roto i te
ôhipa faaîteraa i te Parau Maitai o
te tàatoà o ta na mau tamarii.
te i te aro o teie nei ao, e i mua atoà
letu Metia, te Tamaiti a te Atua e te
Tamaiti a te Taata. Ua hôroàhia mai
Mai te peu e, ua faatae roa te Atua i
hoî i te aro o to râtou iho mau tauaro. I ô
maitaî rahi ta te Atua i faaineine no
nei, te riro nei te Vàrua mai te
tahi püai o tè vâvâhi i te mau patu i
te Parau i teie nei, e terâ atoà mai te
to na here e to na aroha i ràpae mai i
Vàrua no te haamaitaîraa i te faaîte¬
te
reira to te taata ôpanipaniraa ia na,
raa, e no te faatupuraa i te Parau
no te faaite faahou i te taata i te auraa
riro mai ei ôhipa. Mai terà tau mai e
faaotiraa a te tahi pupu taata, i
reira atoà to letu haapâpü-faahou-raa
i te tahua ôhiparaa a ta na mau pipi :
“Mai taù Metua hoî i tono mai ia ù
türaî nei te
tae mai i teie mahana, aita te Vàrua e
Vârua i te taata i ô mai i te mau ôtià
faaea nei i te tauturu i te mau tâvini.
i mâtau-noa-hia. Nâ
faaî i te
Aita o ia e faaea nei i te faaitotito ia
nei ra, e tono atoà hoî ia ôutou". Eere
teie i te tahi tonoraa “rotoroto noa”,
àrea i vaihohia e te peàpeà e te
tâtou, no te faariro ia tâtou ei mau
tei vaho râ i vaho roa te tahua tàvini-
“E ôaôaraa to te taata tei veve
pipi, tei au i te hohoà e te itoito o te
i roto i te Vârua, e fatu râtou i te
Pàtireia o te Atua.
Fatu, tei faaîte mai i te hinaaro tumu
o te Atua no te taata, na roto i to na
raa, i reira te mau pipi e tonohia ai.
Te auraa, e faaruè i te vâhi i màtau-
mau
mau
o
veve :
te
oraraa.
Te
ia
na
e
hia, no terà vâhi âpî e tiaî mai ra ia
pohe e to na tiàfaahouraa.
râtou.
na mau
pipi i te tauturu rahi e noaa ia
râtou i te Vârua, te hôroà-atoà-hia
nei ia râtou te mana no te faaôre i te
Te ôhipa a letu, aita o ia i vaiho noa
i te âfaraa o te porômu, ua faatae roa
Te manaô tumu râ ta tâtou e hinaaro
râ o ia i te reira e tae noa atu ra i te
raa, o te mau “tîtauraa” ia e âuahaati
hara, e âore ia, no te îriti e no te tâpiri i te ùputa o te raî. Teie atoà te tahi
hopeà. Aita o ia i hôroà noa mai i te
ra i
hau e te ôaôa, ua faariro atoà râ ia
teie parau. I roto i te parau no te
tonoraa, te vai nei : 1. Te parau no te
tauturu rahi i roto
taata
Mai te peu e, te haapâpü nei letu i ta
nei e faaîte i roto i te parau o te tono¬
i te parau no te
tâtou ei mau “faatere hau” nô na, e
âpeeraa i te mau pipi i roto i te ôhipa.
Te faaôhiparaa râ i teie mana, eere ia
ua hôroà mai ia tâtou i te râveà no te
rave-maitaî-raa i te ôhipa. Aita ta na
i nià i te faanahoraa e i te manaô noa
tauturu i faaea noa i ô nei, ua hôroà
[nâ na te tâpura ôhipa
(ôpuaraa), e nô na atoà te manaô e
hinaarohia e faatupu] ; 2. Te parau
no te feià e tonohia (aita teie tuhaa i
pipi, e na roto râ i te parau no te
roa mai i to na mana no te faaôre i te
tàôtià-noa-hia i nià i te veà-tono, e ô
faaiteraa, e i te iôa anaè o letu. I roto
i teie huru faanahoraa, na te Vârua e
hara. Eita e tià ia tâtou ia faaturituri i
râ te tàatoà i roto i teie parau) ; 3. Te
hôroà i te püai e te maitai i roto i te
fâtata ra i pihaî iho ia na, no te mea,
tîtauraa e vai ra i roto i teie tonoraa)
parau, e taua parau ra, eita ia e hoî
faufaa-ôre noa mai i te vâhi no reira
ô na to tâtou tauturu e to tâtou itoito.
; 4. Te vâhi (o te vâhi ia i reira e faa-
atu te parau, e faahuru-ê râ o ia i te
Terà mai ta tâtou tâpaô : “Ua tono te
te taata, no te arataî ia na i
Metua i te Tamaiti ; e tono te Tamaiti
pihaî iho i to na Fatu, e i roto i to na
i te pipi ; tei hea râ te tahua faaîte¬
raa?”
o te
oraraa o
maitai rahi. I reira atoà e itehia ai te
hotu ta te parau i faatupu. Te hanahana râ, no te Atua ia e no na anaè ra.
Te parau e tano
mua
i teie
mau
faaueraa. E
pàrahi
tumu ôhipa no
teie tonoraa (e aha te
tupu-hope-hia ai te ôpuaraa) ; 5. Te
vae-rua, ôia hoî, te âpiti i te tàatoà o
te tonoraa (ôia hoî, te püai e âpee i te
ôpuaraa e tae noa atu i to na tupuhope-raa). Teie mau faanahoraa
atoà, ua îte mai tâtou i te reira i roto
Âmaa pâlionoraa : “Tei vaho i vaho
i teie taiôraa na tâtou. Eita e ôre, na
roa te tahua tâviniraa”.
roto i te parau no to te
ia faahitihia i teie
nei, te îte noa ra tâtou e, e na roto ia
letu e i te tauturu hoî a te Vârua, aita
tono
Atua tonoraa
i ta na Tamaiti, e to te Tamaiti hoî
Ua faahiti anaè tâtou i te parau no te
tonoraa i ta na mau
tonoraa, te faaara àtea noa mai ra te
pipi, e roaa mai
ia râtou te tahi “vae-rua itoito” no te
te feià e tonohia nei i nià i te tahua no
reira e tei ràpae te tahua ôhiparaa. Ua
haamaitaî atu a i ta tâtou faaîteraa i te
te tâviniraa e ère nei i te ràveà no te
riro noa o “roto” ei tahua faaineine-
faatae i te ôhipa i te hopeà. Ua riro e
raa.
parau no te here e te aroha o te Atua,
i “roto” e i “vaho e i vaho roa atu” i
te riro noa nei te tâvini ei “îte” e ei
roa na tâtou e
“mauhaa” no te faatupu i te parautià,
rave i ta tâtou mau
ia îtehia te hau e ia î noa te oraraa o
noa na tâtou i te parau no
I te rahiraa o te taime, mea au
nâ “rotoroto” noa i te
ôhipa. Haamanaô
terà nùnaa
te taata i te ôaôa. I nià i teie mau
Tâmària, tei faaauhia i terà âua tei
parau, i faarirohia ai te tâvini ei ôriômata e ei pütarià no te Atua e te
teatea, no te mea, e mau tâpaô te
reira no te àuhune. No te taata âti-
nùnaa. Te hau e te ôaôa, tâ na terà
hopeà o te tau tâviniraa : “Tei
pihaî iho vau ia ôutou i te mau mahana atoà e tae noa atu i te hopeà o teie
luta, ua haamau noa o ia i ta na tahua
ôhiparaa i roto noa ia na iho. No letu
râ, te mau nùnaa atoà i ràpae mai i te
nùnaa màîtihia, mai te âti-Tâmària ;
te nùnaa Earâni, te nùnaa Tinitô ; te
nùnaa Aferita ; te nùnaa Màôhi ;
etv..., e mau tamarii atoà te reira na
te Atua. Te auraa, ua tîtau-atoà-hia
nei ao - E te mana atoà hoî o te raî e
râtou ia îte e ia fànaô i te parau no te
te fenua, ua hôroàhia mai ia ia ù
here e te aroha o te Atua. Eita roa atu
âuà taofe i te poîpoî e i te ahiahi. la
haamanaô noa atoà o ia e, i roto i ta
tâviniraa, te âpee noa ra to na Fatu
ia na, mai teie atu nei e tae noa atu i
na
te
...”
Eita teie parau e haaparuparu i te
e
te mau “aau” e âuahaati noa nei
i te
Etârëtia.
Ôpani
: “E teie nei, e haere ôutou e
faariro i te mau fenua atoà ei pipi ...
tàpape atu ia râtou i te iôa o te
Metua, e i to te Tamaiti e i to te
e
Vârua Maitaî
...
mâ te haapii ia râtou
ia haapaô i te mau tîtauraa atoà e vai
ra
i roto i te parau i hôroàhia ... tei
pihaî iho vau ia ôutou e tae noa atu i
te hopeà o teie nei ao” (Mâtaio
28,19-20)
Julien, lotua MAHAA drometua
tià i te taata âti-Iuta i fatu i teie
Veà Porotetani n°46-47 / Mai-Juin 2005
33
Questions
1°)- Donnez le nom tahitien approprié à chaque illus¬
tration ci-dessous.
11°)- La première étape terminée, préciser dans vos
réponses le nombre de pains et de poissons multipiliés
miraculeusement par Jésus afin de noumr la foule qui
l’avait suivi, estimée à 5000 personnes. Pour vous
aider, lire le texte biblque dans Matthieu 14,19.
(Les réponses seront publiées dans les prochains veà.)
Uiraa
I)- A papa! mai i raro aè i teie mau hohoà taî tahi na
roto i te reo mâôhi te taô tumu e au mai.
H)- la oti ta ôutou îmiraa taô, haapapu mai na te rahiraa faraoa e te rahiraa ià i ravehia e letu tei
faatupu i
te maere rahi i rotopü i nâ taata e 5 tauatini ix âpee
mai ia na. No te tauturu ia ôutou i roto i ta ôutou mau
pâhonoraa, a hiô atu i roto i te Èvaneria ia au i te hiô14,19 no te pâhono i teie nei uiraa.
raa a Mâtaio
Antonina a RAAPOTO
(E piahia te mau pâhonoraa i roto i te mau veà i
mûri nei)
Te oire Haamene / Tahaa
e ta na fare pure
I
tau ra no‘fe
Fait partie de Vea Porotetani 2005