EPM_Vea Porotetani_200412.pdf
- extracted text
-
ÏEÎMTlifl
3.Te
TE PAPARAA PARAU
e -
ÔMUARAA
2. Te lâveà
a-
Haavi i te mea maitai
I. TE PARAU O TE TÀATTRAA
e -
Faateitei i to na Hanahana
Te Faufaa ora
Te tâatiraa
Te faaipoiporaa
3. Te faanahoraa ateFaaroo
IL TATETAATAHIÔRAA
e -
a-
E tâatiraa, aore ra e faaipoiporaa
Te faatura
Haapae i te mea tano ôre
f - la faufaahia te Atua
Mea moà, aore ra eere te mea
moà
BP. 70 UTUROA • RAIATEA • TAHITI
TÉL. (689) 66.33.53
•
EAX. (689) 66.24.77
TA TE MÂÔHIRAA HIÔRAA
Te tâpeà rima
a-
Te tiàmàraa i roto i te tâatiraa
Te tâatiraa ei fâiraa faaroo
f - Te tâatiraa e te mairiraa iôa
Te tâne e te vahiné i roto i te tâa¬
tiraa
Te tâatiraa ei ôroà
e -
1. Te iôa : te taô e te peu
2. Te mrdiiraaiôa
BOUTIQUE PAPEETE - MAMAO
TÉL. (689) 45.59.00
TE PAPARAA PARAU
TE HAAPOTORAA
O Vaitâfaî
O Terâtai
ÔMUARAA
O Tautai
Te hoê tamaiti e te hiô
TEREVARAAOTEIÀ
O Tainuiâtea
O Taitaata
O Maruatoa
O Paufata
TE PARAU El HUNARAA NO TE PARAU
1. Tahiti iôa ôre, Tahiti reo ôre
2. O Tahiti i roto i te taô a Havaii
hara tâhemo a Terehë
Te ômii e te îtere
O Peurûàro
O Mârô
O Mavete
O Teuri
O Teehu
4. No hea o Tahiti i te tâhitiraahia mai
ÔPANIRAA
2
-
Veà Poroîetani n° 42/2004
IIL TE ÔPUARAA A TE AlUA
1. Te tuhaaa te taatai teAtua ra
a -
Te fânau
ÔPANIRAA
Sommaire
...
e
70 matahiti to teie ùtuafare haa-
4 ^
paôraa i te mau àhipa a te Ètârétia
5 0
jPorotetani Müàhi, i Rikitea... (àpi 6)
Àpo mai, Àpo atu, Vœux de Noël, Agenda
Édito
înfo& & Aetugl
_
6 ^
Te Tâviniraa a te Ùtuafare Ôrometua
Mataitaî Vaituma i Rikitea
7 0
8 0
Pàroita Rikitea - Tuhaa VI
Rumraa Rahi a te mau Tuahine
O te Tuhaa VIII i Nouméa
10 #
11 0
Te titauraa a te Atua i te vahiné i
12 0
roto i ta na ôpuaraa faaora. (àpi 8)
Noël, une fête très spéciale
Un poème de Noël
Ce que je pense de Noël
Te Uî-Âpi Màôhi e Noera 2004
Madame Aïcha CHIN FOO part à la retraite
Dossier
;
13-23
0 Te Tâviniraa a te Vahiné
Le Ministère au Féminin
T. Marthe,
T. Maraea, A. Lombardini, T. Tuheiava,
y
y
E.
Faua-Tufariua, E. Malé, Johnny, E. Tahiata,
G. Eourny, T. Raapoto, T. Pihaatae
r:
24 0
25
0
Parau Pâôfaï
Heremona i Faiere-Haaverevere :
a 77
26
matahiti i teie mahana
0 La Journée Sportive et Halloween
à l’École Maternelle de Taunoa
27
0 Rururaa Rahi faataahia no te Uï Taureàreà
(mai te 04/03 e tae atu i te 10/03/2005)
J
sais aussi que la femme qui
28
accepte le ministère pastoral
est sans cesse épiée.
0 Les Églises et la Prévention des abus
envers les enfants
(p. 14)
30
0 Tuatua o te Fare Haapiiraa
faaineineiraa ôrometua no « ST John
the Evangelist » e vai i Meadowbank,
O itO IT
TTO/V •
Auckland, Aotearoa
a. JSX]
OANi
32 ^
0
36 0
34
Tuaroi : Mâtaio 3,1-12
Les mots croisés
J’étais là. Un Cauchemar
Photos : Couverture : Veà Porotetani; p.6 : T. Natiki; p. 12 : C. Chene;
p. 20 : E. Tahiata: P- 26 : H. Lucas; p. 31 ; Photo géographique
de Nouvelle-
Zélande dans le Grand Robert des noms propres (Paris : Dictionnaires le Robert,
“La dignité des enfants et
1994) Tome IV p. 2304.
leur protection", (p. 28)
Veà Porotetani n° 42/2004 - 3
|
Vœux de Noël du Veà Porotetani
APO MAI, APO ATU
monde actuel. Un monde qui approuve
la souffrance, la violence, l’injustice et
le désespoir. Aimer autrui serait donc
un beau message de Noël que le Veà
Un adagepopulaire debon sens affiraie JoyeuxNoël et Bonne et heureuse
année 2005 à nos chers abonnés
que l’on ne peut pas avancer si l’on
passe son temps à regarder en arrière.
En particulier lorsqu’on se trouve au volant de
sa
voiture, c’est l’accident assuré. Mais qu’en
est-il lorsque l’horizon semble complètement
bouché ?
Au mieux, on s’arrête... et l’on regarde dans
son rétroviseur ce
qui risque d’arriver par der¬
rière ! Il me semble que c’est un peu ce qui
nous arrive, collectivement. En manque d’uto¬
pies et de grands projets politiques, nous voici
regardant en arrière à défaut de pouvoir nous
projeter vers l’avenir. De commémorations en
souvenirs, de restauration de monuments his¬
toriques en soif de généalogie (qui, au passa¬
ge, ne retiennent que ce qui nous rassure),
nous
sommes
comme
enfermés dans
des automobilistes
leur véhicule
:
1944 et la
Libération de la France, la Réformation et les
chrysanthèmes de la Toussaint, sans parler du
11 Novembre...
et lecteurs du Veà porotetani.
paroles de joie et de paix sont
adressées à tous ceux qui espèrent et
croient toujours en l’esprit de Noël.
Ces paroles aussi expriment toute
notre espérance, notre reconnaissance
porotetani voudrait offrir à tous ses
amis abonnés et lecteurs. A tous les
démunis, les malades, les affligés, tous
qui espèrent en une vie meilleu¬
ceux
et notre confiance en ce Dieu d’amour
re,
et de
souhaitons aussi une Bonne année
2005. Que votre situation de souffran¬
justice. Ce Dieu qui est venu
histoire et
nous
rencontrer dans notre
notre
vie d’hommes, de femmes, de
de bonheur et de paix, nous vous
ce, de dénuement et de désespoir inter¬
pelle les dirigeants de ce pays, les égli¬
ses et le peuple màôhi à considérer le
message de Noël que Jésus a partagé
avec ce monde et qui manifeste un
Amour Inconditionnel pour autrui.
^
jeunes et d’enfants en la personne
d’ «Emmanuel». Que dire de plus sur
ce petit enfant qui a donné un nouveau
sens à notre histoire et qui a aussi ren¬
versé les valeurs de ce monde. Aimer
était au cœur de toutes les pensées, les
actions et la vie de ce petit enfant
Veà porotetani
nommé Jésus. Aimer semble ne plus
avoir de sens et de valeur dans notre
Mais comment les héros d’hier
peuvent-ils
d’aujourd’hui
autrement qu’en «regrettant le bon vieux
temps» ou en autorisant des raccourcis dange¬
reux ? La société multiculturelle d’aujour¬
d’hui se pose d’autres questions que celle de
nous
aider à relever les défis
Agenda
1944 ou de 1517.
MENSUEL DE L’EGLISE PROTESTANTE MAOHI
EN POLYNESIE FRANÇAISE
■
«Revenir
arrière
en
pour
rendre
au
Seigneur ce qui lui appartient»
La Bible et l’Evangile prennent en compte
cette attitude profondément humaine. Ils ne
nous donnent pas de recette infaillible à appli¬
quer, mais ils proposent une autre façon de
regarder en arrière pour y discerner non pas
les hauts faits des hommes et des femmes
d’hier mais ceux de Dieu ; chercher dans notre
histoire les traces laissées par l’action de sa
grâce. C’est ce que disent, entre autres, Paul,
dans son épître aux Hébreux quand il relit
l’histoire de cet unique lépreux qui a su reve¬
nir sur ses pas pour louer Dieu après sa guéri¬
(Le 17). Relire non pas pour regretter,
mais pour trouver des raisons d’espérer et d’a¬
son
gir encore ; revenir en arrière pour rendre au
Seigneur ce qui lui appartient et, du même
coup, être libéré de la culpabilité du « bien
faire ». Entre les actes, entre les lignes, discer¬
ner ce qui est de l’ordre de l’action d’un Autre
qui avance avec nous. C’est ce à quoi nous
invite l’Évangile : faire de l’inévitable coup
d’œil dans le rétroviseur le lieu d’une rencon¬
tre nouvelle avec la grâce de Dieu.
Et puiser là le courage d’avancer,
d’inventer les routes de demain.
Anne FAISANDIER
Réforme n°3099,
21-27 Oct 2004
4
-
de rêver,
5 Décembre 2004
William Hamblin et
;
.
Teraî Natiki installeront le pasteur Benjamin
Boîte
'Tél. (689) 46.06.23;-Fax..(689) 41.93.57
Ihoraî (Tuarae) à Ua Pou.
11 Décembre 2004 : Tehuiarii Pifao se ren¬
dra à l’inauguration de la salle Uî-Api de la
:
.
■
-,
Noël du
Eîmail : èepf@mail.pf. ■ '
■
t.- 7
■
.
paroisse d’Avera à Raîatea.
15 Décembre 2004
Jeunes Filles.
■
J J:RÉÉEI^1921
postale.Û3 - 98713 Papeqte, Tahiti. RF.‘
•
’
'V' ,
pîretteur de Publication.
Foyer des
Taarii MARAEA '
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Rédactrice en Ctîéf
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•
^
Camp ados de la Paroisse d’Afareaitu en
•
•
-
Katja tUPAIA
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•
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■
18 Décembre 2004 : Taarii Maraea et Céline
Holôre se rendront à l’inauguration du «Fare
Âmuiraa» de Faaaha à Tahaa.
Du 16 Décembre 2004 au 7 Janvier 2005 :
._
;
SecrétariaL
■
Iteata TEVAARAUHARA,,
■
.
Nouvelle-Zélande.
Du 18 au 31 Décembre 2004 : Camp Ados à
Poutoru Tahaa par la Fédération de TUCJG.
*
Mâqüpttiste '
■
s
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•
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'
^
'
Colonie, CLSH et Camp Ados Itinérant dans
^ ..febmité dè^édacfîoq
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■
.
■
la paroisse de Piraè.
Du 20 Décembre 2004 au 14 Janvier 2005 :
Des CLSH dans la paroisse de Arue.
Du 21 Décembre 2004 au 4 Janvier 2005 :
Colonie et Camp Ados à Takapoto par la
paroisse de Te Rau Orive.
.
Tuamotu
seront
■
^
.
*
*
■
’
'
Thierry TAPU, Marthe TEMATÀHOTOA,
,
Jean TEURURAÏ, Eva RAAPOTO,'
■
,Turp RAAPOTO, Syivia RIÇHAUD,
Daniel MARGUERON, Robert KÔENIG,
Christian CHENE, Moetu VAAIE, Hëiata LUCAS,
..
.
' '
.
Tamatoa TEMAURIORAA,
célébrées
à
Mataiva par William Hamblin, à AvatoruTiputa par Gabriel Temanariiauma, à Tikehau
par Kelly Henri, à Ahe par Joël Holôre, à
Manihi par Lucien Tarihaa, à Takaroa par
Georges Pittman et à Hao par Davidson
Bennett.
.
et la ^collaboration de
.
.
Veà Porotetani n° 42/2004
•
Céline HOÎÔRE, Taarii MÂRAEA,
■ ( William HAMBLIN, Jacques IHORAI,
25 Décembre 2004 : Les Cultes de Noël aux
des
■
-
Du 22 Décembre au 5 Janvier 2005 : Camp
Ados à Tupuài par les paroisses du Vè an'ondissement.
atolls
‘
BenPOHUE•
Du 18 Décembre 2004 au 12 Janvier 2005 :
■ '
■
Émile. MALÉ
■
'
•
-’pfix de l’abonnement
(1 an - ÏO'nurtiéros) - Polynésie : 1200 F (cfp)
TMétropole : 22,87 Euro / Suisse : 41 ES-
Impression : Tahiti Graphics
Tirage : 50Q0 ex. '
.
'
A tià e te vahiné
Femme, lève-toi
Femme, ta place est au côté de l’homme, car tu
es
issue de la côte de l’homme (taata). C’est
par toi femme que l’homme (tâne) existe. Si
place est au côté de l’homme (tàne), où donc
l’homme (tâne) se place t-il par rapport à toi ? Est-il
ta
devant ou derrière toi ? Est-il au-dessus ou en des¬
de toi ? Une chose est sûre, tout comme toi, tu
te tiens au côté de l’homme, aussi l’homme doit être
sous
automatiquement à ton côté. Il ne peut en être autre¬
Selon le plan de Dieu, l’homme et la femme
sont à égalité dans tous les domaines de la vie. Il n’y
ment.
a aucune différence
entre les deux.
Durant un certain temps, tu es restée dans l’ombre
car
seul l’homme a été mis en valeur. Mais si l’on
regarde bien au plus profond de la vie, tu as joué un
rôle très important dans tout ce qui met l’homme en
valeur.
Mais aujourd’hui, femme, lève-toi, car tu es aussi
importante dans la réalisation de la volonté de Dieu.
Quel est donc ton ministère ? Y-a-t-il quelque
chose que tu peux ou ne peux pas entreprendre ? Et
l’on doit reconnaître le grand travail que tu fournis
au
niveau de la vie familiale, sociale, et écono¬
mique, aussi bien dans la vie de la société (cité) que
dans l’église. Ce qui veut dire que tu es associée à
tout ce qui touche à la vie de l’homme. Tu es en
droit de penser et de dire car tu es l’image même de
Dieu.
Si aujourd’hui tu as été admise au sein du ministè¬
pastoral, c’est admettre enfin tes capacités à assu¬
toutes les tâches qui incombent à ce ministère.
Mais tu dois être consciente qu’il reste encore beau¬
coup à faire : comment aider et faire comprendre au
peuple la signification de ta vocation, afin que tu
sois vraiment reconnue et acceptée à ce poste.
Femme, courage et ne baisse pas les bras. ^Ij
re
rer
Evahiné e, e tià ôe i te àoào o te tàne. Inaha hoï e
ivi àoào ôe no roto mai i te taata. No ôe hoi e te
vahiné i pâpù ai e te vai ra te tâne. E mai te mea
hoï e e tià ôe i te àoào o te tàne, i hea rà ia te tàne e
tià ai i pihaï iho ia ôe. I mua ànei àore ra i mûri ia ôe?
I nià ànei aore ra i raro aè ia ôe ? Eita te manaô e hahi
ia parau e, mai ia ôe e tià ra i te àoào o te tàne, ôia atoà
te tàne, tei to ôe ia àoào ô ia i te tiàraa. Te auraa i roto
i te ôpuaraa a te Atua, mai te tàne e te vahiné, e mea
àifaito ràua i nià i te mau tiàraa no te oraraa. Aita roa
te tahi i hau ê atu i te tahi.
E tau roa rà to tàtou haereraa mai, ua vai moèmoè
ôe parau e te vahiné. Ua tià noa mai na te
tàne i mua i te mau faanahoraa ôhipa atoà. Areà rà ia
noa na to
hiôhia te hôhonuraa o te oraraa, e tuhaa rahi ia tà ôe e
haa nei i mûri mai i terà maitaï rahi e teôteôhia ra e te
tàne.
I teie nei rà mahana, a tià e te vahiné e, e faufaa rahi
hoï to ôe i roto i te faatupuraa i te hinaaro o te Atua.
E aha rà ta ôe tàviniraa ? Te vai ra ànei te tahi mea
e tano àore rà eita e tano ia ôe ia rave ? Ua ïtehia hoï
te ôhipa rahi ta ôe e rave nei i te pae no te oraraa ùtua-
fare, tôtiare, e tapihooraa, e tae noa atu i roto i te ora¬
raa tôtaiete e te faaroo. Te auraa, eita e tano ia faataaêhia te parau no te oraraa e to ôe parau e te vahiné.
E manaô hoï to ôe, e e parau atoà hoï ta ôe, e e hohoà
hoï ôe no te Atua.
E mai te mea i teie mahana, ua fàriihia ôe i nià i te
tiàraa ôrometua aô, tàpaô faaïte ia e te vai ra te tiàturiraa e maraa ia ôe te mau ôhipa atoà no taua tiàraa ra.
Teie rà, aita atoà i moèhia ia ôe e, te toe nei te tahi
mau taahiraa e tano ia rave pàpühia, ôia te tautururaa
e te haamàramaramaraa i te taata i te auraa mau no te
titauraa, e tae atu ai i te taime e ôhie ai ta râtou hiôraa
e ta râtou fàriiraa ia ôe i nià i taua tiàraa ra.
No reira e te vahiné e, a faaitoito, eiaha e haaparuparu.
^
William HAMBLIN orometua
Veà Porotetani n° 42/2004 - 5
‘■
Te ùtuafare o Mataitai Vaituma drometua.
\(Nâ metua e pârahi ra, o mâmà Teheiùra e o Mataitaî Vaituma drometua.)
Emau motu taaê teie i te pae
Tuamotu mâ, e fenua mouà e
le heeuri te mau tumu raau, e
mâa hotu.
Te roto moana e vàhi e faaharuharuhia ai te pârau, e vâhi atoà e haapaarihia ai te poe pârau.
ua rau te mau
To râtou reo te faaôhipa-noa-hia ra,
e te feiâ paari, e tià ra ia parauhia te
vai nei te tahi mau tauiuiraa e faaroohia ra, i te mea i roto i to râtou reo
faaroohia te (ng) ia pâpaîhia ra, e
moè te (n), e vai noa mai te (g), i
reira e taui roa ai te auraa o te taô e
hinaarohia ra e faaîte. Ei hiôraa
e
Ùtuafare ôrometua
Mai Rapa, fano atu ra i Rikitea ua
Tavihauroa ma i
Àfaahiti i te hoê maororaa 13 mata-
tipae te pae i te 13 no Titema 1935,
hiti, i te mahana 1 no Titema 1935, i
Rikitea, ua fâriihia mai râtou e te
ôrometua Mateau Emana, i tei reira
I ôrometua
na
o
vaiho ai i te pâroita e tâpati ôroà teie,
i mûri mai i te tuaroî i te reira pô, i
utahia atu ai râtou e te pereoo
mataèinaa no Tautira i Papeete no te
mahana
ùtuafare ôrometua i
te
vaiho-raa-hia te
pâroita i roto i te ôrometua Mataîtaî
Vaituma, fânauhia o ia i Rurutu, tei
To râua iôa faaipoipo o Tavihauroa
te pahi ra o
no
TOOYA e pahï tima teie,
te fano atu
i Rimatara, Rurutu,
hia te fàriiraa e te fenua, àreà ra te
ùtuafare ôrometua, na te ôrometua o
te fenua i fârii. O
metua i Rapa.
42/2004
te
aè i te taupee tare toa no
Donald, i te mahana toru 3 no
Titema 1935, i te ahiahi i faaruè ai
raro
motu mouà atoà, te vai ra o Taravai,
Vea Porotetam n
atoà
ra
tâatihia ia Teheiùra Teriituea, fânau¬
hia i Faatoài i te fenua ra no Moorea.
Ua haàtihia te fenua Rikitea e te mau
Akamaru, Aukena.
tae
faaearaa, tiai atu ai te mahana revaraa, i noho na râtou e toru mahana i
Tupuaî, Raîvavae i reira te Orometua Temaru tei pii-noa-hia o Peàpeà,
i te pouraa. Te reira ahiahi i faareva
ai te pahi i Rapa, ia tae i Rapa ua
haapouhia te mau taata atoà, ua rave-
Tongiti ia faaroohia i te parauraa, e
iôa taata teie te taime ra e pâpaihia ai
Togiti.
te
Purepure te ôro¬
mâ. Ta râua rahiraa tamarii fânau, o
Mataîtaî Taaveri, Mataîtaî Ponià,
Mataîtaî Tetuanui, Mataîtaî Hoatua,
Mataîtaî
Paremena,
Mataîtaî
Teurimateehu. Ua tupu te fàriiraa a
te pâroita i te ùtuafare ôrometua âpi.
E tià ia parauhia, ua haapaô o ia i ta
tâpura ôhipa ia au i to na tiàraa
ôrometua, ma te itoito. Noa atu à ia
te tahi mau taime àrepurepu ai te
pâroita, ua îmihia te mau râveà atoà,
na
ia vai hau noa te mau taata.
Mau taata pâroita i taua tau ra, e feiâ
ia no te mau motu tuhaa pae ma, e
raro
matai ma. Na teie mau taata e
faarepurepu nei te oraraa pâroita, te
tahi no te feiâ rave ôhipa, e hopu
pârau, e te tahi pae e pitaa haari. E
rahi rà teie feiâ tei riro ei taata
âià no te fenua Mangareva.
rave
i Rikitea i te fenua ra no Mangareva,
mai te metua mai, te tamaiti, e teie
faanahora e au no râtou. Te vai ra la
nei te mootua terâ e faaineinehia ra i
teie mahana. Oia hoi, te vai noa ra te
raa i
te tahi ôhipa ia ravehia, no te fârereite mau ùtuafare, i te mea te vai
nei te mau taata e pârahi noa ra io
pùai no te tâviniraa i roto i teie ùtua¬
râtou, ia tae i te mau taime haamori-
fare. To na auraa ra, te itehia nei ia te
faufaa no te hopoià i te haapaôraa i
raa.
tâpura ôhipa a te Ètârëtia i
Te vai nei te parau o te
roto i te pâroita. Te vai atoà nei râ te
haapiiraa
tâpati, o te tià ia faanahohia i te mea
Te taime a haamata ai te ôrometua i
tahi mau tuahine te faaitoito nei te
o
te paruparu, ua faaineine o
mau
tâpura ôhipa ia au
hiroà faaroo porotetani.
neraa i te mau tamarii no to na oraraa
te mau
ia ta na
tamaiti, ia Mataitaî Hoatua i nià i te
tiàraa tiàtono, no te haapaô i te mau
tâpura ôhipa a te pâroita. I te taime a
i to râtou
te tahi tuhaa rahi teie
i te faainei-
faaroo. No reira, i tupu ai te faaineineraa i te hoê tino no te tiàraa tiàto¬
faaruè mai ai te ôrometua i te mata-
Tei riro ei tâpaô faaîte i te huru no te
hoê oraraa matara i nià i te mau àparauraa no te manaô atoà te tià e tua-
hiti 1972, i mono mai ai te tamaiti i
tâpapahia, ma te faatupu i te faatura.
te metua tâne, no te tiàraa ôrometua,
la na reira, te hinaarohia ra ia e faa¬
Na teie mau àpeeraa, e haafàtata faa-
ma te faaineinehia e Marurai ôrome¬
tupu i te hoê oraraa âmui no te hau e
tua. Ua haapaô o Mataitai Hoatua,
te maitaî.
haapaô e no te faanaho i
teie mau tâpura ôhipa.
no, no te
paô noa ra o ia i te mau ôhipa, ma te
tâpura
ôhipa, ma te àpeehia i te mau toru
hou te tahi i te tahi, i te mea te vai
noa nei te mau ùtuafare e vai nei i
roto i te pâroita. Te oraraa âmui nei
râ teie mau ùtuafare, ma te faatura te
tahi e te tahi mau ùtuafare i fârereihia. Teie râ, te vai atura ia te mau
faaineine i ta na tamaiti ia Mataitai
Tetuaarue i nià i te tiàraa tiàtono.
âvaè atoà e te ôrometua, e tae noa atu
i te mau ôroà e vai ra i roto i te Ètâ¬
ôhipa e tià e faanaho, no te maitaî o
te
la âmui no te mau taata pâroi-
rëtia. No te âmuiraa i te mau taata i
ta.
i
te mau tâpura ôhipa a te pâroita e 23
Te mau manaônaôraa
matahiti, e faaturahia o ia i te matahiti 1995. E tae mai i teie nei te haa¬
O te faanahoraa ia i te tahi
^
te mau ôhipa no te haamoriraa. I te mea te vai pürara noa ra
te pâroita i
E tià ia pai'auhia e, e 70 matahiti to
teie ùtuafare
haapaôraa i te mau
ôhipa a te Ètârëtia Porotetani Mâôhi,
te mau taata
Purota
pâroita, i roto i te mau
PAROITA RIKITEA - Tuhaa VI
Na te ôrometua Natiki Teraï e haapaô nei i teie pâroita iti no Rikitea e vai nei i te pae Tuamotu ma.
Ei te 2 e tae atu i te 9 no novema 2004, ua tere atu te ôrometua Teraï e te tiàtono Tupahu e fârerei i
to tatou mau taata e pârahi nei i
mau parau
Rikitea no te hio e te faanaho i te oraraa o teie pâroita. Teie te tahi
âpi no taua pâroita.
pâroita, i te mau toru àveà atoà. Te
îtehia nei te tahi ère e vai nei i roto i
te fare ôrometua.
teie mau ùtuafare, i te pae no te ora¬
Ua faaara mai te tâvana i te ôpuaraa a
faaroo, to râtou râ tiàturiraa i te
Atua, te vai noa ra ia. Noa atu te mau
haafifiraa rau e haaàti nei ia râtou, to
te fare ôire e manaô ra i nià i te tahi
raa
Terai Natiki ôrometua
râtou râ hiroà
È Omuaraa
porotetani aita ia te
E tià ia parauhia te itoito o te mau taata
pâroita e ora nei i nià i te fenua
Mangareva, ia au i to râtou faanahoraa. I
pae uta tâpiri i te tupuaî o te mouà no
te faatoro i te tahi puromu, e i te pae
tià i nià i te uahu. Ua ara atoà o pâpaî
Tiàraa tiàtono
Te ineine maira
Te oraraa tunii rua
tuhaa fenua e vai ra i roto i te ôire, i te
tai no te faaàano i te puromu e haere
reira e àueue ra.
Kia purotu ko tou, i te aroha o te Tumu
Nui, tei rahu e tei hâmani i te taata.
Fâiereitaa i te tâvana
parau rahi i teie ôpuai'aa.
o
Tetuaarue
no
te
hiôpoàraa tiàtono, tei faanahohia no
te hepetoma moà 2005.
Te haamoritaa
Putuputu mai to te pâroita, e tae noa
atu
i te mau ùtuafare turuî rua, haa-
Te fenua te VAA
paôhia te pâpetitoraa, te haapâpüraa,
te mea te ora nei râtou te rahiraa i roto i te
Te tâmau noa ra teie mau taata, i te
e te ôroà a te Fatu. Tirara parau.
ùtuafare turuî rua, a ora noa ai i to râtou
faaàmuraa moa faaôfaa.
hiroà faaroo porotetani, ma te faatura atoà
^
Terai àrometaa e o Tapabu.
i ta râtou i taatihia. No reira, ia faanaho¬
Fare ôiometua
hia te tahi tâpura àpeeraa i te mau taata
Mea tano ia hiô-faahou-hia te tiàraa o
Veà Porotetani n° 42/2004 - 7
Rururaa Rahi a te mau Tuahine
O te Tuhaa VÜI i Nouméa
No te taime matamua roa ua hinaaro to te Tuhaa VIII e faatupu i te hoê
rururaa tuahine io râtou i te mea e, te âmui atoà mai nei te tahi mau tuahi¬
ne O te Tuhaa i roto i te mau rururaa rahi a te mau tuahine i te fenua nei.
tupuraa no te hinaaro o te Atua i
roto i teie nei ao e i roto i te Ètàrê-
tia. Eita e ôre e no te ôhipa i ravehia
e te ôfi i roto i te
ô, a topa ai te tàne
i roto i te hara. Ôre noa atu ai teie
tatararaa e tano, o te manaô rà terà i
tàpeàhia e te mau tâne i roto i te
mau
nünaa faaroo atoà. Rahi
roa
atu te fifi i te tahi mau fenua e i roto
i te tahi atu mau nünaa tê ôre roa e
fàrii i te vahiné ia tae i te vàhi e tiàhia ra e te tâne.
Te Tomite tuahine a te Tiihaa 8
e te
tahi inau tià no te Tomite Rahi a te mau vahiné.
Ite âvaè fepuare no teie matahiti
faanaho te ôrometua
âpooraa tiàtono i teie tuhaa ôhipa o
vahiné o Namata e te peretiteni
tei ravehia no te taime màtamua roa
2004
ua
tomite tuahine
tuhaa, o
Paita Metua, te tomite tâàtoà e tae
noa atu i te peretiteni tuahine o te
Tuhaa, o Taaiûi vahiné i te hoê tere
O
feiâ âpi e ua turu pàpü maitaî mai te
te
o
te
i Nouméa. E rave rahi te mau ôhipa
tei mataratara, te toe â râ tè tano e
rave.
E te tiaî mai ra teie mau tua¬
hine ia tâtou i te mau piti matahiti
i Nouméa. Faanahohia teie tere no
atoà. la haamauruuruhia to te pâroi-
te
hoê haapiiraa, te haamâramaramaraa i te ôhipa a te Tomite rahi e
ta no Vallée du Tyr e ta na ôrome¬
te fàrereiraa i te mau tuahine e pâra-
tua, te tomite vahiné te âpooraa tià¬
tono no te fàriiraa poupou i to te
hi ra i te ara.
tere.
No te pàhono i teie
Te tïtauraa a te Atua i te vahiné i
aniraa, ua tere atu te Peretiteni o te
Tomite rahi, o Tahiarii vahiné, to
roto i ta na ôpuaraa f aaora o te tumu
Pàpaï-parau, o Taehau vahiné, te
Mono-haapaô-faufaa o Valentine
parau ia i faanahohia no te haapii¬
raa. Ua rave âmui atu màtou i teie
Pihaatae e o vau iho nei. Rahi roa
tumu
na
atu te ôaôa i te âmuiraa mai te tahi
tuahine
parau mâ te tauturu a te
Peretiteni o te Tomite rahi e a to na
Papenoo e no
Papeari, e te Faatere no ta tatou Pû
Pâpai-parau.
tamahine i Paôfaî, o
Maiana Teihotu tei haamâramara-
Mai te mea ua îte-noa-hia te mau
atoà atu i te parau no teie Pü ta
i te mau tàpura ôhipa no te oraraa o
mau
o
te
ma
no
mau
tatou.
faatâfifiraa ia âmui te vahiné i roto
te
Ètàrètia, eiaha i te fenua noa nei,
i te rahiraa rà o te mau Ètàrètia o
I te mahana pae ahiahi 15 no àtopa
mahana mâa
poîpoî 16 no
àtopa, te tupuraa teie rururaa i te
e
te
mea e, o te mahana noa ia e matara
mai ai râtou. Ua raeàhia e 300 tua¬
Actualiés
hine, ua âmui mai te mau tuahine
no Thio e mau tuahine meranetia te
rahiraa tei roto râtou i ta tâtou Etârëtia. Ua âmui atoà mai te tahi mau
tuahine no te tahi atu mau faaroo.
Ua itehia te ànaànatae
mau
8
mau
o
te
tuahine, te mau metua paari, te
-
Veà Porotetani n° 42/2004
teie nei ao, no te mea ia, ua riro te
vahiné ei tumu no te fifi i mua i te
Io tâtou nei, e tano e parau e, no teie
nei tâtou i fàrii ai te vahiné ia mau i
te tahi tiàraa i roto i te Ètàrètia. I te
ârea no te mau matahiti 1970 no te
tiàtono e i te matahiti 1995
no
te
tiàraa ôrometua. I roto i te tahi mau
pàroita, aita à te mau vahiné i rave
atu ra i te pure i roto i te fare pure.
I roto i te mau faatereraa Hau, no
teie noa mau matahiti i mairi aè nei
i haamauhia ai te tahi îrava ture ia
àifàito te rahiraa o te mau vahiné i
to te tâne
i roto i te mau âpooraa.
No te mau âpooraa a te mau tâàtiraa
Ètàrètia, te titau-noa-hia nei i te
mau
Ètàrètia mero ia faaitoito i te
tono-atoà-raa i te mau vahiné eiaha
râ i te tâne anaè. E mea rahi roa à te
mau
Ètàrètia e ôre e haapaô nei i te
reira piiraa.
No reira e tano ia ui e, no te aha teie
huru i mau roa ai ei aratairaa, i mau
roa
ai i roto i te mau Ètàrètia, te
pàroita e tae roa mai i teie
mahana, noa atu te mau haapiiraa
mau
Èvaneria e ravehia i nià i ta te Atua
tïtauraa i te mau vahiné i roto i ta na
ihoà te hiôraa mau ? No reira, e tâmata atoà na tâtou i te hiô e te tuatàpapa
i ta te Atua faaîteraa mai ia tâtou i ta
na
tîtauraa mai te haamataraa e tae
roa mai
i teie nei.
No te tauturu i te fèruriraa a te mau
tuahine i taua rururaa ra, ua tuuhia atu
i mua ia râtou te parau o te vahiné ia
au
i te mau Parau e faaitehia ra i roto
i te Parau
Atua mai to te Atua
a te
hâmaniraa i te taata e tae mai i te mau
faaiteraa a letu i nià i te vahiné e tae
roa mai hoi i ta te vahiné hiôraa i to na
Ètàrëtia
parau i roto i te
i teie mahana.
E tiàraa faufaa to te vahiné tâtai tahi,
ôpuaraa ora no te taata ? Inaha, i to te
itoito O te mau tamarii tamahine i te
i roto i te ùtuafare, te oraraa vaama-
Atua hâmaniraa i te taata, ua hâmani
haapiiraa ia faaauhia i te mau tamaroa. I roto i te oraraa pâroita, eita e
hape ia faahiti anaè tatou i te itoito o
taèinaa, oraraa poritita, oraraa faaroo.
Teie rà ia patuhia ta ôe ôhipa i nià i te
ia ei tâne e ei vahiné. Aita ânei teie
huru hiôraa i haafifi i te tiàraa e i te
O
parau o te vahiné i roto i to na oraraa
i te mau mahana tâtai tahi ?
I te tahi pae, te ite nei tatou i te itoito
O
vahiné no te aratai i te mau
né, i àtuàtu noa atoà i teie mau hiôraa
ôhipa no te oraraa ùtuafare, te
i to tâtou parau mà te tiàturi e, te reira
vahiné
aratairaa a te Fatu o te ôhipa, te Fatu
no te ora.
tapura ôhipa. E mea tano atoà râ ia
uiui e, aita ânei tâtou iho te mau vahi¬
i te faatereraa i te
te mau
mau
te mau
^
Taarü vabine
Ei ômuaraa i teie nei manaô, te
hinaaro nei au e faatae maitai
î te tâpaô aroha e te mauruuru
i to te tuhaa 8 mai te ùtuafare ôrometua o Namata mâ, te âpooraa tià-
tono, to te pâroita taatoà, e tae noa
atu i te tômite tuahine tuhaa 8 àpitihia atu e te mau vahiné a te mau tiàtono e te mau tauturu tiàtono, no ta
râtou fàriiraa poupou maitai e te
màhanahana i te mau tià o te Tômite
rahi a te mau vahiné a te Ètàrëtia,
âpeehia atu e te tahi mau tuahine no
te pâroita no Papeari e no Papenoo.
No teie tere màtamua
to
te
tiai mai ra no roto atu i
16 no Atopa. E rururaa màtamua
atoà teie a te tuhaa 8 tei faatumuhia
e ta râtou e
Tômite Rahi a te mau Vahiné e fâre-
rei i to tâtou mau tuahine no te tuhaa
i nià «Te titauraa a te Atua i te vahi¬
fàrereiraa e Iriti i te tahi mau ùputa i
8, e tià ia parau ua manuia maitai
itehia te ôaôa
Tumu parau teie tei faanahohia mai
roa
taua tàpura ôhipa, ua
ànaànatae o te mau mâmà.
-
né
i roto i ta
na
ôpuaraa faaora»
vahiné o te tuhaa 8,
te Tômite Rahi. E riro atoà teie mau
mua ihoà i
te tahi mau faanahoraa i
mau-noa-hia mai na.
la jhaamaitaihia rà te
tiàtono, e te taururu tiàtono, no te
Ua riro teie tere ei
poroiraa i te
Atua, o la i
puai, te itoito, te
màramarama e te paari, no te tupumaitai-raa o te ôhipa, e ia faahanahanahia o la, te Fatu no te ôhipa ta
haamàramarama i te tereraa ôhipa a
Tômite Rahi, e mea tano ihoà ia tere
tâtou e rave nei. Mauruuru à i to te
ia e fàrerei i te mau tuahine i roto
Tuhaa 8, ia itoito à i roto i te tâvini-
e te
e
te Peretiteni
Ua tupu te tahi mau fàrereiraa taaê
Taarü V., tei faaôhipa-maitai-hia e
tômite rahi i te tômite tuahine
te mau mâmâ o te tuhaa na roto i te
no te
no te tuhaa e te mau vahiné a te mau
te mau vahiné i roto i te
fà,
Ètàrëtia, ta
haùti, te ôri e te himene.
o
ta na mau ôpuaraa.
Fàrereiraa tei tauturu atoà i te
e
Tômite rahi a te mau vahiné. Tapiri
hiô i te huru o te oraraa e orahia ra e
mai i pihai iho i teie fàrereiraa, te
râtou, faaroo i to râtou mau hinaaro
na
e
i te mau tuhaa àtea, ia ite mai râtou
te tauà-atoà-hia ra râtou. Haere e
horoà mai i te
raa e
ia maitai i teie Noera e teie
matahiti âpi. la ora na.
Tahiarü V.
parau ia no te rururaa tei tupu i te 15
Veà Porotetani n° 42/2004 - 9
Noël, une fête très spéciale
Pour tout le monde, Noël est un jour très spécial qui se déroule
chaque fin d’année. Chacun se prépare comme il le peut et surtout
comme il le veut. Les adultes et plus précisément les mamans, vont
sortir les plus belles nappes, la plus belle vaisselle, c’est un souci
permanent que de vouloir satisfaire tout le monde.
les autres fêtes,
c’est une bonne excuse pour se
beaucoup de parents
peinent pour leur offrir ce qu’il
faut. Et l’inquiétude majeure
des parents est de pouvoir ren¬
pas que
De plus en plus, Noël
devient une fête comme
toutes
famille et entre
dre heureux leurs enfants. Tout
amis pour trinquer un, deux, et
brille autour de nous, de la mai¬
même
jardin. Aujourd’hui, on
voisin,
même si on n’a pas les moyens,
après on en subira les consé¬
quences. Et pourtant, est-ce
retrouver
en
plusieurs
verres.
Mais
son au
veut faire mieux que le
dans le cœur des enfants, c’est
un
moment
important et très
attendu dans leur vie.
Pour eux, c’est non
les cousins, les cousines et les
amis.
C’est
magique
un
parce
jour saint et
que c’est un
moment où on leur offre beau¬
coup de cadeaux. Ils s’amusent
et se
font
ce
à table ». Car
d’habitude, mais
Au fond,
Noël ce n’est qu’un
bon souvenir de bonheur avec
mencement. Mais je me rappel¬
le aussi que Noël c’est le petit
Jésus qui est né parmi nous, du
moins j’en ai entendu parler. Je
sais qu’il est le Eils de Dieu et
qu’il est venu sauver le monde,
et je me demande quand même
quel est le rapport avec notre
façon de célébrer cette fête.
C’est peut-être pour ça que
cette fête est très spéciale.
Merçi Seigneur de nous accor¬
au moins un
ser
de
verres
un
qui ne s’en sort pas
faute d’avoir bu un verre de
on
trop. C’est vraiment dommage,
Les enfants ne savent pourtant
toutes les recommandations, les
mais on n’y peut rien et malgré
■>
Actualiés
-
le.
peu trop
dosés. A coup sûr, il y en aura
cause
mange comme des rois.
10
règles ne sont bonnes que pour
les enfants. C’est peut-être pour
ça que cette fête est très spécia¬
déception et de bagarres à
Noël n’est pas seulement un
instant où on joue mais aussi un
moment où on ne mange pas
comme
les recommandations. Les
née prochaine, c’est un recom¬
toutes
bien c’est
Mais comme on le sait tous,
Noël c’est aussi des instants de
jour-là, est la prière et quand
maman leur dit «
ter
juste
pour dire que « c’est plus joli
chez nous que chez vous ».
Après tout, qu’est-ce qu’on ne
ferait pas pour faire plaisir à ses
enfants ? Est-ce que c’est vrai¬
ment pour les enfants qu’on fait
tout ça ? C’est peut-être pour ça
que cette fête est très spéciale.
ou
plein de bisous. Je
crois que leur moment préféré
tête et laisser les enfants écou¬
tout le monde en attendant l’an¬
nécessaire
lumières
jour
saint, c’est un jour magique qui
leur permet de voir tatie, tonton, papi, mamie sans oublier
qu’ils ne veulent faire qu’à leur
ces
bien
seulement
une fête mais c’est aussi un
adultes n’en feront rien... parce
Veà Porotetani n° 42/2004
der cette grâce de pouvoir pas¬
un
si
beau
famille. Amen
moment
en
^
Hina et Teanuanua FIU
Noël, là où il y a une nouvelle histoire,
Là où la vie et la joie ne sont que gloires.
Il s’ouvre et fane comme une fleur
Mais dans l’âme il sera gravé
Ne jamais dire que ce jour ne sert à rien car
Croire en Noël est l’un des plus beaux cadeaux
Noël est une fête
Fête de l’amour
Fête de la joie
Que nous puissions nous offrir à nous-même
Ou à toute personne ne voulant pas croire en ce jour
Fête de la paix
Fête de la venue de Jésus
Fête que j’aime tant
Un jour de gloire
Une nouvelle histoire
Car le Sauveur de l’amour.
Noël il se nomme
De la joie et de la paix
Rien de plus beau que ce petit homme
Est venu parmi nous
Dieu notre Père et Ami
Car ce jour est une grande célébration
La fête, la joie régnent
Mais les pleurs et les disputes aussi
Merci pour ton merveilleux cadeau
Seigneur, tu es dans mon cœur
Pour toujours
Mais voilà, il faut savoir accueillir ce jour avec joie
Afin que l’amour et l’amitié durent chaque jour
Et à jamais
Natana Tupaia
Raiani TEURI
Te
Uî-Âpi Mâôhi e Nœra 2004
Ua tau roa te manaà o te uî-âpî mâdhi o teie
mahana i nia i te îteraa e, te Noera, te mahana
te reira fânauhia ai letu-Metia. E mahana
àaàaraa, e mahana fârereiraa e, e mahana
pureraa hoi no te faahanahana i to na haereraa
mai i te ao nei. I te hiôraa, e àaôa te mau taata
atoà i taua mahana ra.
te ôaôa, te hau e te fânaô ia tae i
metua, metua fânau, metua haa-
ei tama no te ùtuafare, ei tama
no te nünaa ta na e tià nei.
Mauiui mau à to te taata âpi
mâôhi i te mea e, tei roto noa a
o ia i te hàmani îno a to na iho
taua
paô, metua faaàmu, peàpeà no
mau metua, e te mau taata
Iteie nei ra, terà mau ânei te
hiôraa a te feiâ âpi mâôhi no
teie Noera 2004. Eîta e ôre e,
te vai ra te pàrahi noa ra i roto i
taime ra. Âreà vëtahi ra,
eita ia e ôre e pàrahi noa à i roto
i te peàpeà, te hepohepo e te
mauiui.
Peàpeà i te mea e, aita e me tua
faahou i taua taime ra, peàpeà
no
te mea ua
faataa nâ metua,
peàpeà no te mea te fifi ra te
te mea te ravaî ôre ra i te mâa.
Hepohepo hoi to na oraraa i te
mea e, aita o ia i ite-maitai-hia
atoà e
haaàti ra ia na. E mauiui rahi to
na i te mea e, te ère nei o ia i te
mau ràveà e tupu pautuutu mai-
Veà Porotetani n° 42/2004 - 11
taî ai to na oraraa taata âpi
mâôhi. Mauiui i te mea e, aita o
ia e màramarama ra i te mau
Actualiés
tàpaô tei faanahohia no na ia
nehenehe o ia ia arataî i to na
oraraa i roto i te nünaa e te
fenua ta na e ora ra. Te vai atura
e te vai atura mau àti ta na e
amo nei.
I mua i teie mau hiôraa, eita e
ôre e, ua ravaî noa tatou e te feiâ
âpi i te hiôraa i to ôe mauiui i
roto i te mau tuhaa i hohorahia
ôe i te vai ora no roto mai i te
aè nei. I teie nei, e aha atura ia to
ôe parau i mua ia Noera 2004.
I mua i te mau àti, e i roto i te
mauiui ta ôe e fârii nei i teie
puna no to na aroha e to na here
ia ôe e te taata âpi mâôhi.
mahana, eiaha ia moèhia ia ôe e,
nui i to ôe mau àti na roto i te
ua fânau mai letu Metia te faao-
pure e i te iôa o to tatou faaora
nei, e to ôe atoà
faaora. Oia hoi, ua haafâtata
mai te Tumu nui ia ôe, e te haa¬
nui, letu Metia.
ra no
to te ao
fâtata roa mai nei à o ia ia ôe i
teie Noera 2004, no te tavai ia
No reira, ia riro Noera 2004, ei
taime faaîteraa na ôe i te Tumu
Faaitoito anaè i te pure i te
Tumu nui i teie Noera 2004. N-:
Tamatoa
Madame CHIN FOO Aïcha part à la retraite
Le 17 juin 2004, s’est «Show girl» au cours de nomdéroulée
au
Collège
POMARE IV une sympa-
thique cérémonie à l’occasion du
départ à la retraite de Mme CHIN
FOO, la doyenne du corps enseignant, après 36 années de bons et
loyaux services au sein de
l’Enseignement protestant.
Aïcha, pour ses nombreux
amis,
\Merci à Aïcha
'pour sa gentillesse.
a
contribué à la mise en
place de la Coopérative du
Collège et à la création du
PomareScope sous sa première
forme
:
breux et dynamiques (voire
débordants) numéros du PomareShow.
Merci à elle pour sa gentillesse
vis à vis de tous, sa disponibilité
pour les nombreuses activités
qu’elle a animées tout au long de
sa carrière. Qu’elle en soit ici
remerciée,
le
«
Pômare Echo
s’est illustrée par ses
»
et
Bonne et longue retraite Aïcha,
Jean-Lucien MARCEL,
Août 2004
talents de
Les collègues de Aïcha
Aïcha et des élèves de Pômare
Te Tayiniraa a te Vahiné
Le Ministère au Féminin
Dieu n’est pas contre
No te Atua
le ministère pastoral de la femme
ei ôrometua atoà te vahiné
V
tia èvaneria e fârii ai i roto ia na i te vahiné d ôrometua ». Ma
A la dernière question de la journaliste à son invité du
jour à l’émission “Un invité dans notre discothèque” :
«
Quand verra-t-on arriver dans l’Église évangélique
une femme-pasteur ? »
Accompagnée de rire au travers duquel il faut, peut-être,
percevoir toute la confiance d’un pasteur en un Conseil
supérieur ouvert à l’accueil du ministère pastoral féminin, la
réponse du Président Samuel Raapoto avait été : « Eh bien
le jour où il n’y aura plus d’hommes dans notre Église ! »
Après tant de chemins parcourus avec patience afin que les
stnictures de l’Église restent une porte ouverte au service
d’autrui, on vit ainsi arriver la première femme-pasteur Marthe Peni, épouse Tematahotoa.
En effet, si la femme - la jeune juive Esther, devenue reine
des Perses au Ile s. av. J.-C.
peut sauver son peuple du
massacre, ou s’il plaît au Dieu « Je Suis » de parler à
l’homme même par la bouche d’une ânesse (Nomb. 22,2830), comment et pourquoi le Conseil supérieur de l’Église
évangélique pécherait-il lorsqu’il s’ouvre au ministère pas¬
-
toral de la femme ?
Que l’on ne fasse donc pas dire à Dieu ce qu’il n’a jamais
fait, c’est-à-dire que travailler avec une femme plutôt
qu’avec un homme est plus forte chez lui comme
préférence. Dieu nous connaît tous et plus même que ne
connaît une mère le cœur de chacun de ses enfants. Mais
c’est avec des femmes et des hommes qui reconnaissent les
limites de leurs forces à veiller sur le sort de son peuple que
Dieu aime et prend plaisir à être le Maître et le Compagnon
de route.
Près de trente ans après le rêve devenu réalité du Président
Raapoto, quand verra-t-on arriver la première
femme-Présidente du Conseil supérieur de notre Église
Samuel
Ite uiraa a te vahinépapai-veàia nae : « Ahea roa te Ètârë-
te àta - i mûri mai i taua àta na na ra, na te ôrometua, te vai
paha te hoê tiàturii-aa i te Apooraa Rahi Amui ei ùputa matara
i mua i te parau no te toroà ôrometua i te vahiné - ua pâhono atu
te Peretiteni Tamuera Raapoto e : « Ei te mahana roa ïa e ôre ai
e faaroo-faahou-hia te parau no te tâne i roto i te Ètârêtia ! » E
ra
vâhi hum àtea râ te vâhi i haerehia mai e ma te faaôromai ia ôre
Ètâi'ètia ia faaea i te
riro ei ùputa matara i mua i te parau no te tàviniraa, i itehia ai i
roto i te Ètârêtia te taeraa mai no te vahiné matamua roa ei
ôrometua
o Marthe (Poetini
v.) Peni, faaipoipohia
te mau faanahoraa e te mau faatureraa a te
-
Tematahotoa.
Oia ïa, ia tià anaè i te hoê vahiné, mai ia Ètetera, i te pâmni i to
na nünaa i te
«
ôpuaraa ino a te ènemi, e aore ïa ia tià anaè i te Atua
Te vai nei au » i te ôhipa i rotopü i te taata na roto i te vaha o
te hoê âtini (Num. 22,28-30), e aha e e no te aha te
Âpooraa
Rahi Âmui o ta tatou Ètârêtia e hara ai ia fârii atoà o ia i roto ia
na i te vahiné no te toroà ôrometua.
la hinaaro anaè te Atua i te ôhipa e te vahiné atoà, eere ïa e, no
te mea ua faaea to na tiàturiraa i te tâne no te ôhipa i hinaai'ohia
e ana i
rotopü i to na nünaa, no te mea râ e tiàturii-aa rahi to na i
te taata - te vahiné e te tâne - no te rave i te ôhipa e ora ai to na
nünaa. E mai te hoê metua vahiné i îte maitaî i te hum o ta na ra
mau tamarii, ua ite atoà te Atua i to tâtou hum.
Teie râ e mea roa na na, na te Atua, i te rave i te ôhipa e te hoê
vahiné e aore ïa e te hoê tâne tei îte i te ôtià o to na puai i mua i
te ôhipa i tiaîhia ia na.
Ua piri i te 30 matahiti i îtehia ai te tupru-aa no te tiaîrari a te
Ètârê-
Peretiteni Tamuera Raapoto. I teie nei ua îtehia i roto i te
tia te taeraa mai o te vahiné matamua ei ôrometua, a hea roa ïa
Ètârêtia te vahiné matamua roa ei Peretiteni
Âpooraa Rahi Amui.
e îtehia ai i roto i te
no ta tâtou
Jacques, TœàlHORAÎ
Veà Porotetani n° 42/2004 - 13
Intro
Le Ministère au féminin
«
Vous ne m'avez pas choisi ; mais moi je vous ai choisis, je
chargés d’aller, de porter du fruit et du fruit durable »
Jean 15,16. C’est avec l’aide de ce verset que je voudrais par¬
vous ai
Poe fini vahiné, première Femme pasteur(e)
ler du ministère au féminin et plus précisément du ministère
^de l’Eglise Protestante Mâàhi
pastoral. Je souhaiterais signaler que le fait d'écrire sur un tel
sujet me conduit à dire qu’il y a déjà sujet à polémique : la
femme n ’a toujours pas sa place dans notre société. Le nouveau
millénaire apporte-t-il une nouvelle vision des rôles et de la
place de la femme ? Je ne sais pas.
der si le port du voile est accepté ou
gloire de Dieu. En effet, Jésus décla¬
apparaît la gloi¬
re de mon Père quand vous portez
beaucoup de fruits et que vous vous
montrez aussi mes disciples » Jean
pas : même si cela concerne le pro¬
blème de la laïcité, c’est encore de la
L’homme et la femme vont différer
L’émancipation de la femme a
fait couler beaucoup d’encre et
de
critiques.
Aujourd’hui
encore, nous sommes amenés à déci¬
femme dont il est question.
Le ministère au féminin : je parlerai
tout simplement de ministère. Je suis
persuadée et ce, grâce à cette parole
de Jésus, que le ministère est mixte. Il
est vrai que Jésus s’adressait à l’é¬
poque à ses disciples : mon disciple
est une personne qui suit un maître
pour en recevoir son enseignement et,
dans mon cas, Jésus est le maître. Il
n’y a pas un verset dans la Bible qui
dit qu’un disciple ne peut être qu’un
homme. Si c’est Dieu par l’intermé¬
diaire de son Fils Jésus qui m’a choi¬
sie, aucun être humain ne me fera
dire le contraire et ne pourra me reti¬
rer du ministère auquel je suis vouée.
L’homme et la femme sont complé¬
mentaires et sont donc nécessaires à
la bonne marche de la vie.
On entend souvent cette réflexion
«s’il n’y avait pas l’homme, la
femme n’existerait pas, si la femme
n’était pas là, l’homme ne serait
rien». Si nous étions vraiment
convaincus,
nous
n’aurions jamais
fait une telle remarque. Nous n’avons
pas besoin d’affirmer que l’homme et
la femme ne sont rien l’un sans l’au¬
tre, leur seule présence sur la Terre
est affirmation et il n’y a pas plus
belle affirmation.
Quant à la question du ministère, je
ne vois pas de différence. Si l’un et
l’autre portent du fruit, alors ils
auront accompli la volonté de Dieu et
surtout ils auront fait apparaître la
14
-
re : « Voici comment
15, 8.
seulement dans la façon de faire et de
voir les choses. Je ne mets jamais en
avant le fait que je sois une femme.
Oui, je suis une femme ! Mais à par¬
tir du moment où je me sens appelée,
je suis persuadée que ce n’est pas la
femme qui a été appelée, mais le dis¬
ciple, celui-là même qui « n’a point
honte de l’évangile ». L’apôtre Paul
disait dans son épître aux Romains
1,16 « Je n’ai point honte de l’évan¬
gile : car c’est une puissance de Dieu
pour le salut de quiconque croit... ».
Je l’affirme aussi aujourd’hui. Si ce
que je fais n’est conduit que par ma
seule volonté de créature de
Dieu,
qu’on veut changer une habitude, il
faut faire face aux difficultés que les
changements ont provoquées. Le
peuple ne cherche qu’à prendre ses
repères car les mœurs sont difficiles à
changer. Lorsque j’entends dire «le
pasteur est un homme, ça a toujours
été un homme», c’est une force pour
moi, car je sais que je dois apporter
ma pierre à un changement, et cela
me console. Je sais aussi que, à côté
de cette réflexion, il y a beaucoup
d’encouragements, donc, il y a tou¬
jours le pour et le contre et là on ne
peut rien y faire.
La femme, même petit à petit, se fera
une place non parce que c’est une
femme, mais tout simplement parce
que c’est une personne qui tout
comme l’homme, a été appelée par
Dieu. Elle aussi traverse des tempêtes
et des tourmentes. Elle sent les vents
des épreuves ; il lui restera à se rele¬
chaque fois plus forte et plus
alors, mon créateur m’en fera subir
ver
les conséquences ; et si c’est Dieu qui
dévouée encore. Les difficultés ren¬
m’a choisie, alors, le peu de fruits que
je porte pour l’instant ne feront
qu’accroître et en nombre et en force,
force dans la volonté d’accomplir la
contrées
volonté de Dieu et surtout d’être à
son
service.
Je sais aussi que la femme qui accep¬
te le ministère
pastoral est sans cesse
épiée. Au moindre faux pas, elle est
critiquée ; elle doit sans arrêt faire ses
preuves devant l’homme. Je ne sais
pas comment les femmes d’Europe
depuis mon entrée dans le
ministère ne sont rien par rapport à la
joie de recevoir la grâce de Dieu et
toutes ses bénédictions : « Je voyais
continuellement le Seigneur devant
moi, il est à mes côtés pour que je ne
tremble pas. C’est pourquoi mon
cœur est rempli de joie ; et même
dans la faiblesse de mon corps, je
reposerai avec espérance » Actes 2,
25-26. Que la grâce et l’amour de
Dieu soient
sur
TOUS et soient le
!
moteur de nos vies
ont vécu leur début dans le ministère
pastoral. Ce que je sais, c’est qu’ici
en Polynésie, les regards sont tournés
femmes actuellement au
Je pense que c’est une
réaction tout à fait normale car les
habitudes ont été changées ; et lors¬
vers
les
ministère.
Veà Porotetani n° 42/2004
Poetini V
Te Vahiné e te tiàraa Tâvini i te Ètârëtia
I te 1995 i haapâpü ai te
Ètârëtia
na roto i te hoê faaotiraa a te Apooraa
rahi âmui e, e tano atoà i te vahiné ia mau i te tiàraa drometua. E tano
râ e parau, e ère no taua matahiti ra, i haamata ai o ia i te fëruri i nia i
teie tumu parau.
haamata mai na i te
matahiti 1980 ôre
noa atu ai te hoê faaoti¬
raa i ravehia. E tano atoà râ e
mau
faahoi roa i te reira parau i te
mau matahiti i mua atu i te mea
e,
i haere atoà mai na te tahi
âua-pipi no te
i te
pàroita, te
haapiiraa i te tamarii i roto i te
mau haapiiraa tâpati, te ravepàpü-raa hoi i te mau pureraa e
raa
oraraa o
te
itoito i roto i ta ràtou mau
tei riro i teie mahana ei
fàrereiraa faufaa roa i roto i te
te
rururaa
Ètârëtia. No reira,
faufaa-ôre i te vahiné e i ta na
tuhaa i roto i te oraraa o te taata
nei e i te faatupuraa i to na ra
hinaaro. I teie mahana, ua pàpù
roa te parau no te tiàraa o te mau
vahiné i roto i te Ètârëtia. Tei ia
tàtou i teie nei te tàne e te vahi-
mau tamahine i te
oraraa
faaineine ia ràtou i nià i teie tià¬
eita e tano ia haamoèhia te fau-
o te
faa
Ei faahoperaa i teie nei manaô,
e tano atoà ia faahitihia te mau
vàhi âpi e noaa i te Ètârëtia i
mua i teie faaotiraa. Mai te fau-
raa.
Na reira atoà hoi i roto i te
o
o
te
ta ràtou
ôhiparaa i mua
nà tiàraa e piti.
faaineineraa o te mau hoa vahi¬
noa i te parau no
te mau ôrometua tei haere
atoà i te haapiiraa mai ta te mau
E aha mau na rà te tumu e tano
ôrometua, e tei noaa atoà te mau
parau püite faahiahia. No te
mea rà aita te Ètârëtia (te huifaaroo) i te reira mau matahiti i
ineine atu ra no te fârii i te tupu-
no te tiàraa o te vahiné i roto i te
né a
ai ia tàtou ia haapàpü i te parau
ne te ôhiparaa ia tupu te hinaaro
Atua i nià i te fenua nei.
Ètârëtia. Nà roto i ta na faaoti-
faa o te hiôraa a te vahiné i roto
i te aratairaa i te mau tàpura
1995, ua hinaaro te
ôhipa no te oraraa o te pàroita e
raa
no
te
Dos ier
raa no te reira manaô i vai noa ai
teie parau. I teie mahana, hoê
vahiné i haamauhia i nià i to na
tiàraa ôrometua, e toru e ôhipa
nei i roto i te tau haapaariraa e
ono
i roto i te faaineineraa i
Heremona.
Areà no te mau vahiné tiàtono,
ua matara ôiôi ia te reira. Ôre
noa
atu ai
e
tupu e e fàriihia i
roto i te rahiraa o te mau pâroita. I teie
mahana, te rahi noa
atura te mau pàroita e fârii nei i
vahiné ei tiàtono. Te tiàturi
nei tàtou e tae te reira huru i roto
te
Ètârë¬ Âpooraa rahi âmui e faaite i to
i te mau pàroita atoà o te
tia nei. Te auraa, noa atu ua
matara teie parau i roto i te
Ètà-
rëtia, te vai noa nei te taupupu o
te mau vahiné e aore ia o te mau
huifaaroo i te tahi manaô
tumu no te Parau a te Atua tei
ite e tei haapàpü atoà hoi i te
faufaa o te vahiné i roto i ta na
te
ôrometua.
ôpuaraa faaora no te taata atoà.
I mua i te reira ôpuaraa, aita te
Atua i faaôhipa noa i te tàne
anaè. E mea pinepine rà to na
Hau atu rà i nà tiàraa e piti nei,
titauraa i te vahiné ia riro ei veà
tiàtono e ôrometua, eiaha ia
moèhia te tuhaa rahi e haapaôhia nei e te mau vahiné i roto i
te oraraa o te Ètârëtia e te reira
mai te màtamua mai. Te àtuàtu-
no to na Parau e ei ràveà hoi no
âpooraa tiàtono i
mua
i teie
parau ia faaauhia i te mau vahi¬
né e haere nei i te faaineineraa
tupuraa o to na hinaaro. No
reira, eita e tano i te Ètârëtia ia
te
ôre ia tâuà i teie manaô tumu o
to te Ètârëtia. I te mea e, e tano
atoà i teie nei i te vahiné ia faatere i te âpooraa tiàtono, e ana-
nahi e fàatere i te Ètârëtia e te
vai noa atu à te mau tàpura
ôhipa e faufaahia ai te oraraa o
te Ètârëtia. Nà reira hoi te faaâpiraahia ta tàtou hiôraa i te mau
ùtuafare tiàtono e ôrometua e
tiàraa o teie mau hoa tàne o te
mau vahiné e tiàraa to ràtou i
roto i te Ètârëtia. ^
Taarii MARAEA drometua
te Parau a te Atua tei ôre i haa-
Veà Porotetani n° 42/2004 - 15
Les Femmes
donne à la femme la charge pleine et entiè¬
re du cadre familial et du nid
éducatif, l’ex¬
cluant de fait de tout le reste.
Un rôle social essentiellement limité à
l’espace domestique
La mission première de la femme est d’ê¬
tre
mère. Durant toute la première moitié
du XXème
siècle, on l’incite d’ailleurs à
avoir
descendance nombreuse. Bien
une
évidemment,
on
reconnaît la morale du
«Croissez et multipliez» mais ici, on peut
aussi lire le souci de l’Eglise protestante de
population des EFO, ébranlés
démographiquement par ses premiers
relever la
l’Occident, et, en même
temps, de développer numériquement le
contacts
avec
protestantisme.
Les tenants de l’ordre protestant renforcent
Le Protestantisme et la condition de la
femme en Polynésie
L’actualité la plus
récente sur le port du
«foulard islamique» dans les écoles nous
incite, par extension, à nous poser la ques¬
tion de la conception de la femme dont les
religions sont porteuses. En effet, dans ce
débat, la laïcité n’est pas seule en cause. Le
statut
de la femme l’est aussi,
lié à toute
l’ambivalence de la situation des jeunes
musulmanes. En ce domaine, quel modèle
de la femme les pasteurs protestants ont-ils
mis en avant ou suscité au cours du XXème
siècle ? Leur programme a-t-il contribué à
faire évoluer la condition féminine polyné¬
sienne dans un sens émancipateur ?
futurs chrétiens de nos églises ; à former
leurs cœurs, leurs consciences, à commen¬
cer
à en faire des hommes » (Lettre du 10
aussi le rôle de ménagère de la femme. En
atteste, par exemple, le programme du pen¬
sionnat de filles : «A côté de leurs études,
jeunes filles s’initient, sous la direction
mars 1922, Arch. DEFAP). Pour les diri¬
geants protestants, il s’agit bien de pro¬
nos
mouvoir chez les Polynésiennes une nou¬
velle femme, gardienne des vertus familia¬
les et éducatrices spirituelles. Avec un tel
ge ; elles mettent la main à tout ce qui cons¬
titue l’entretien d’une maison, aident à la
projet, l’éducation des jeunes filles est
d’une importance capitale. « Il devient
leur linge, à coudre leurs vêtements, à bien
de leurs institutrices, aux travaux du ména¬
cuisine, apprennent à blanchir, à repasser
raccommoder... En un mot, nous essayons,
par tous les moyens possibles, de leur don¬
ner des habitudes d’ordre, de régularité, de
réagir contre le laisser-aller, la mollesse qui
sont la principale cause de bien des chutes.
Nous nous efforçons de répandre la bonne
semence, de préparer pour l’avenir, des
femmes de devoir, qui mettent en pratique
dans leur vie quotidienne les enseigne¬
ments de l’Évangile» (E. Banzet, Lettre de
septembre 1923, Arch. DEFAP).
La femme, enjeu et moyen de christiani¬
sation
À partir de leur arrivée en Polynésie, la
volonté des missionnaires protestants de
fonder une nouvelle société est l’occasion
Si
les pasteurs se penchent avec force
détails sur les devoirs de la femme, ils s’in¬
de
téressent assez peu à l’homme, sinon pour
changements qui intéressent la condi¬
réaffirmer son autorité à la tête du couple.
tion des femmes. Convaincus que c’est par
elles que la famille chrétienne polynésien¬
construira, les pasteurs se penchent
leur situation. «Tant que Tahiti n’aura
essentiel qu’une œuvre comme la nôtre
s’efforce de former des femmes et des
pas des jeunes filles morales qui puissent
devenir de vraies épouses, puis des mères
mères, qui soient la sauvegarde de la
ne se
sur
de famille, il ne faut pas se faire d’illusion,
il n’y aura rien à attendre du pays. C’est là
la plaie, c’est là qu’il faut appliquer le ban¬
deau», écrit le missionnaire E. Vernier en
1903 (JME, août 1903).
Cette femme idéale est incarnée tout parti¬
famille et par cela même la véritable épine
dorsale de la société nouvelle », affirme le
directeur de la Société des Missions de
Paris (Rapport annuel du Comité des
Missions évangéliques, août 1929, Arch.
DEFAP). C’est pourquoi les missionnaires
personne de robuste santé, qui soit
ménagère essentiellement pratique
[...] qui considère comme un ministère au
moins égal à celui de l’enseignement celui
de grouper dès l’abord une nombreuse et
belle famille missionnaire, de contribuer à
l’éducation familiale de ces futurs pères et
16
-
Rapa qui «laissent au sexe faible les
les plus dur, le transport des far¬
deaux, la culture du taro [...] préfèrent se
croiser les bras ou ne se livrer qu’à des tra¬
vaux
moins fatigants». « Je leur fais obser¬
ver, dit-il, qu’ils sont bien en arrière sur les
enseignements de l’Évangile qui fait de la
femme
l’égale de l’homme
[...]
s’organisent autour de trois
pôles: les rudiments du «lire-écrire-compter», une religion teintée de morale et le
travail ménager.
Si le discours protestant paraît au premier
abord valorisant pour la femme, en réalité,
il est très conformiste. Il participe, en effet,
de la conception sociale dominante qui
Intervertissez les rôles
grammes
une
mes de
travaux
une valeur toute particulière à
l’école et à l’internat des filles où les pro¬
La Conférence de Tahiti la présente comme
une
pres tâches matérielles. Ainsi, par exemple,
le pasteur Vemier ne ménage pas les hom¬
accordent
culièrement par l’épouse du missionnaire.
«
Notons toutefois leur action pour que les
hommes ne se déchargent pas de leurs pro¬
Veà Porotetani n° 42/2004
:
à
vous
les durs
labeurs, à vos femmes les travaux les plus
légers de la maison ; chacun y gagnera, et
en particulier vos enfants, qui pourront être
mieux soignés » (JME, 1886). Il est essen¬
tiel de ne pas se méprendre sur le féminis¬
me du
pasteur Vernier qui ne renvoie aucu¬
nement à une
quelconque idée moderne de
la libération de la femme. Ici, c’est d'un
sont diacre. Notons ici le
«féminisme» purement pragmatique qu'il
de situation entre l’espace religieux
s'agit : celui qui instaure une division du
travail.
et la
Cette image de la femme cantonnée dans
l’exercice du pouvoir dans les partis
une
fonction
sociale
exclusivement
domestique et familiale est très nette chez
la femme de pasteur qui, par exemple, n’a
pas accès à la vie professionnelle. Écou¬
tons le pasteur S. Raapoto expliquer cette
décision de l’Église : « Si une femme de
décalage
société civile où les femmes
sont de mieux en mieux intégrées à
politiques, les conseils municipaux
ou
les associations.
Certes, depuis une dizaine d’an¬
nées, on note des signes d’évolu¬
tion, un peu d’ailleurs par la force
des choses puisqu’il faut faire face à
pasteur travaille [...], le travail de la mai¬
la question récuiTente de la crise des
son
(ménage, cuisine, soin des enfants...)
reviendrait au mari qui serait handicapé
vocations. Ainsi, de plus en plus de
femmes entrent à l’école pastorale.
dans son ministère et la femme non seu¬
Depuis 2001, une femme occupe le
poste de secrétaire général de l’ɬ
glise protestante et, en août 2003,
lement ne pourra plus aider son mari mais
plus s’occuper des fem¬
mes de la paroisse » (Note sur la
position
du C.S. au sujet du travail des femmes de
pasteurs, 3 mai 1969).
encore ne pourra
En somme, la femme est réduite à rester
Marthe TEMATAHOTOA devient la pre¬
mière Polynésienne pasteur.
En fait, la féminisation des cadres de l’ɬ
Une mère très attentionnée
lée par les
religieux protestants tout au
long du XXème siècle est marquée du
d’une certaine ambivalence : si les
sceau
pasteurs semblent valoriser la femme, ils
en font surtout un agent de stabilisation
dans une certaine soumission à l’homme
glise se heurte à des résistances enfouies,
chez les hommes mais aussi chez les fem¬
et à endosser un rôle très circonscrit. Ceci
mes
éducative et familiale dans le cadre des
valeurs protestantes. Quoi qu’il en soit, la
l’Église. Comme le remarque Gilles
question de la place de la femme dans
l’Église et même dans la société polyné¬
est particulièrement accentué dans l’espa¬
ce
religieux qui reste très patriarcal.
elles-mêmes qui n’aspirent pas vrai¬
ment à prendre des responsabilités dans
Marsauche, à leur propos, «Le journaliste
Un accès limité aux responsabilités reli¬
gieuses
En effet, l’institution ecclésiale constitue
qui chercherait une revendication [chez
elles] ne rencontrerait que sourires éton¬
nés, ce n’est plus le temps des combats
aujourd’hui un bastion de la mas¬
culinité. En atteste la présence limitée des
femmes qui accèdent aux différents
féministes mais celui de la solidarité pour
conseils de l’EEPF. Actuellement, par
de
exemple, deux femmes seulement font
partie du Conseil supérieur et très peu
tembre 1998).
encore
accompagner les enfants, et cela les fem¬
mes ne le voient pas forcément par plus
sienne reste d’actualité. Le défi à relever
aujourd’hui serait d’apprendre à vivre les
différences homme et femme sans les uti¬
liser
comme
immuable
ou
les éléments d’un destin
un
prétexte pour exclure
l’autre,
responsabilité» (Veà porotetani, sep¬
Annick LOMBARDINI
Ainsi, la conception de la femme véhicu-
Te Tâviniraa a te Vahiné
Te parau o te vahiné
e
Te vahiné, te parauraa i parau-noa-hia
paraa pàpü maitaî ta ràua e toopiti atoà
ra. Te ôpuaraa a te Atua no ràua, e faa-
na no na
i roto i te oraraa haapaôraa
faaroo, e te oraraa ùtuafare e te oraraa
totaiete, teie ia e mero paruparu. Te
paruparu e aha ia ? E mero ia eita e tià
ia rave i te tahi ôhipa teiaha ; e aore ra
e
E aha tde parau no te tâviniraa e hinaa¬
tàfifi ra, no te mea ua faaauhia
rohia nei no na ?
Noa’tu i roto i te ôhiparaa no te tàvini-
mau
parau
i nià i to tatou hiroà
màôhi e to tatou atoà huru oraraa e te
raa hoê
faanahoraa hoî o te vahiné, tei faana-
e rave ra ia hiôhia atu
hohia ia au i te ôhipa e titau-noa-hia ra
ia na ia rave, e te reira huru vahiné ua
tatou è, eere roa’tu hoê à huru tupuraa,
hinaarohia nei e
vauvau ; a tahi ia, e a piti, e aha te tîtauraa ta teie parau no te tâviniraa e hinaa¬
rohia nei
te
parau e
No reira, e tâmata
tatou i te tâtara i teie nà manaô e piti.
no
na.
; ua îte maitaî rà
ta te vahiné
faaôhiparaa e ta te tàne, te
vahiné i ta na e te tàne i ta na. No reira
la hiô anaè tatou i te tau no te hâmani-
te vahiné e te tâviniraa, ia faaea vahiné
te
Atua i te taata, te vahiné, ta te
Atua i faariro ei tauturu au no te tâne, i
reira ra e uiraa të fà mai i roto i te feru-
na
ôhipa ta ràua (tàne e te vahiné)
tano no te hoê tau.
raa
tûtonu, te vahiné ia, no te mea no
vahiné.
tâne ; aita roa atu teie mau huru parau¬
teie
Taù hiôraa, te mea nà mua roa e
tupu ia e e faarahi i te ora ; e te reira ra
e tuhaa pàpü maitaî ihoâ ia ta te tâne,
na reira hoî te pàpü atoà te tuhaa a te
tino eita e tià e e màraa te ôhipa a te
raa e
Te ùnaùna o te vahiné
faaauhia i to te vahiné ; e tahua ôhi-
riraa, o vai mau atura ia te mero paru¬
paru ? Te auraa, ua hàmani te taata i te
tahi auraa ê atu, no teie parau no te
paruparu, ei haapotoraa : eita te püai o
te itoito o te vahiné e tià ia faaauhia i to
noa te
vahiné no te tàvini vahiné i tei
tïtauhia ia ôe, tei reira to ôe ùnaùna,
eiaha e hurihia a hàîriîri ôe. E te reira
mai roto atu i te faaroo e haere roa’tu ai
i roto i te totaiete e te ùtuafare
:
tano atoà teie hiôraa no te tàne.
jh
mea
Teàue Tubeiava
te tâne ; na reira atoà hoî to te tâne eita
Veà Porotetani n° 42/2004
17
Dos ier
Te Vahiné e te Tàvimraa
ùtuafare, i te rahiraa o te
taime, e vahiné atoà te tihepuhia no te
mea, e îte taaê to na i te mau mea e
feiâ e roohia e te maî, no te horoà
ânei i te mau parau haamâramarama,
tâmarü i te âau e te feruriraa o te taata
i roto i te àti, te taa ôre. Ua hinaaro atoà
te vahiné e faaîte e e rave i ta na tâviniraa i te mau vâhi ta na e tiàturi e
tuhaa atoà ta na i reira. E tano e parau
tano e rave i roto i te ùtuafare. E huru
e, ua faaàano atu â o ia i te faanahoraa
taaê atoà to te vahiné, e fârii ôhie to na
o te ùtuafare e ua faariro te vaamataèi-
manaô i te rave i te ôhipa no te mea ua
îte o ia i te faufaa no te ôhipa e tïtauhia
naa
maitai ai te oraraa. Eere ânei te
vahiné ihoâ te toe mai i te ùtuafare no
te rave i te ôhipa e mai te peu, e hinaaro o ia i te tauturu no te faanaho i te
mea e
!Te tiàtono vahiné mâtamua
i Porinetia Farâni
oraraa o
Imua i teie huru uiuiraa, e roaa ôiôi
pâhonoraa a te taata. E tià
ôhie mai te vahiné no te haapàpü, e
noa
te
te vai ra O ia e e tuhaa ta na i roto i te
tâviniraa. No te tâne, e feruri à o ia, e
faito O ia i to na manaô hou a horoà ai
i ta na pâhonoraa. la tuatâpapa tatou i
parau o te tâviniraa i roto i te
auraa tumu ta te taô tâvini
e
heheu ra, e tano e parau e, ua api
te
te
ei tahua
te tâviniraa a te vahiné e ua riro
te
ia te mau àpi parau, te mau
hohoà, te mau âài e tatara ra e e
roa
ôhiparaa na na. I teie
mahana, e tano e parau e, ua âpi te ao i
te fenua taatoà ei tahua tâviniraa
E tiàraa ânei to te vabine i roto i te tâviniraa.
E parau ânei to te vabine i roto i te tâviniraa.
faatià ra i te huru o te vahiné i
roto i te tâviniraa. E tano e parau e, ia
faahitihia te parau o te tâviniraa, e ôiôi
te parau o te vahiné i te tâpirihia
mai e tae roa ai te manaô i te faatüàti i
nâ parau e piti e te haatiàturi roa i te
noa
tahi pae e, te tiàraa tumu o te vahiné, o
te tâviniraa ia, e te
ia na. E âau matara to na no te pàhono
na
te
vahiné. Teie râ, e tano e
haapâpü e, eita te tâviniraa e
hope i te vahiné, eita te parau o
te tâviniraa e âpi i te vahiné. Te
àpiti ra, te tauturu ra te tâviniraa a te
taaê to na no te îte i te mau mea e ôre e
vahiné i ta te tâne. Te tae atoà ra te
vahiné i te rave mai ta te tâne e mai te
taeàhia i te hiô. No roto mai ânei i te
tâne atoà, te tae atoà ra i te rave i ta te
huru o to na hâmaniraahia, e ôpuaraa
vahiné, i roto i te faanahoraa o te ùtua¬
fare e tae roa atu i rapae aè i te ùtuafa-
i te mau tiaîraa e tuuhia ia na e e mata
ânei te reira na te Rahu Nui...
vahiné anaè të tano
e
àmo
i
te
I te faaîteraa
tiàraa
tâvini.
faaora
raa
Atua,
Teie taô tâvini, no
roto mai ia i te leo
Përetâne
areà
te
auraa
hia
na.
oia
ia haavi râua. Ua
horoà atoà te Atua i
te
te mana
tiàraa
fenua, te ià o te
tai, te mau manu o
te
Aita to te ùtuafare e
tâne, i ùtuafare ai e mai te peu na te
ôhipa e ravehia i roto i te ùtuafare e
faaite i te huru o te tâviniraa, e tiàraa, e
tuhaa taaê mau ia ta te vahiné e amo ra
no
te
tupu-maitaî-raa o te ùtuafare. I
roto i te tahi mau
ùtuafare, ia taa noa
atu te taata nâ na e horoà i te parau, te
taata no na te manaô hepohepo roa aè
no te
faatupu i taua parau ra, o terâ ia e
faaea tâmau ra i te ùtuafare i te mea o
ia te ite i te mau mea e ère ra, te mau
18
-
ia râua no
te tiàau i te mau î o
pâpü to te vahiné.
parau mai te peu
aita to te vahiné e âpitihia i to te tâne..
No te taata nâ mua roa, te vahiné e te
Ta na titauraa
râua, ia fânau
râua, ia rahi râua e
ùtuafare. I roto i te
o
faanahoraa
ia
hoi e taata e rave i te
e
te
faariro ei tâvini no
ôhipa i roto i te
ùtuafare,
te
a
haapâpü-
râua ta te Atua i
ta te Mâôhi e îte ra i
faanahoraa
ua
tâne e te vahiné. O
hoê à ia e
roto i te teuteu,
te
ôhipa a te taata, te
ta te Përetâne
e horoà ra,
a
Tenete 1 i te ôpua¬
I roto i te tereraa o te tau e te mau taui -
te reva. O râua ta te Atua i hiô e i parau
i tupu i roto i te faanahoraa a te
taata i te parau o te ùtuafare, ua taui
atoà te tâviniraa a te vahiné. A taa noa
atu te vai-tâmau-raa te reira i roto i te
faanahoraa o te ùtuafare, ua àano atu à
e, e mea maitaî roa. No reira, te vahiné
ta na vâhi ôhiparaa. Na roto
a te vahiné i taaê i
raa
i to na itoito e to na hinaaro ia roaa ia na te paari,
te îte, te faufaa e âua-haaàti ra ia na, ua
e ta na
rau
tâviniraa, e ôpuaraa na te Atua,
vâhi ôhiparaa, rau noa
faito o te ôhipa ta te vahiné e
noa atu te
atu te
rave, aita ta te Atua hiôraa i te tâviniraa
ta na hiôraa i te tâvi¬
niraa a te tâne, e mea maitaî anaè mai
tae atoà te tâviniraa a te vahiné i rapae
te peu e ravehia na roto i te hinaaro
mau o te âau e no te faatupu i te hinaa¬
aè i te faanahoraa o te ùtuafare. No te
ro 0 te Atua.
âpee ânei i te mau tamarii i roto i ta
râtou mau haapiiraa, no te utuutu ânei i
Veà Porotetani n° 42/2004
Emma a FauarTufanua
L'Église protestante mâôhi,
après bien des hésitations ou
trop de prudence, s'est décla¬
rée, à la suite de nombre de ses
sœurs dans le monde, favorable à
l'accès des femmes
aux
fonctions
pastorales. Cependant, cette prise de
position récente ne va pas sans
heurts. La tradition est difficile à
bousculer.
Le fait d'avoir aujourd'hui une pasteure dans un ministère spécialisé, et
autre, stagiaire encore, en stage
une
encore, aux Australes, pose
problè¬
même chez les
jeunes, pourtant considérés comme
plus ouverts.
Il est vrai qu'une longue tradition a
confiné la femme à un rôle complé¬
pour beaucoup,
me
mentaire de celui
de
son
mari
:
bonne
épouse, femme modèle au
foyer, éducatrice des enfants, etc.
Les
missionnaires protestants ne
d'ailleurs pas étrangers à cette
définition du rôle de la femme.
Combien
sont
Commission permanente ou au
Conseil supérieur ?
L'accès de la femme aux fonctions
Notre histoire locale est aussi mar¬
pastorales est ancienne. Plusieurs
quée par l'engagement de femmes
dans des structures spécialisées de
l'Église, telles que l'enseignement,
(les sœurs BANZET, les demoiselles
communautés chrétiennes issues de
la Réforme du XVIe siècle ont fait
accéder les femmes au pastorat au
même titre que les hommes.
L'évolution socio-culturelle, notam¬
GOODING, SPELTA,
GALL,
COEFRE,
AGUILLON) ou le diaconat (Mme
KLIMA). Soulignons en passant que
la première femme pasteur ayant
prêché, à Béthel entre autres, fut
Madame JACOT, pasteure et épouse
de M. Albert JACOT, missionnaire
DEBRIE,
COOK,
ment après
de
femmes
à
la
l'instauration de l'Année
internationale de la femme, a forte¬
voir les premières Jésus ressuscité et
de l'annoncer. N'ont-elles pas
ainsi
pris part, à des degrés divers, au
ministère de la parole ?
Il faut, je pense, se réjouir de ce
début d'immersion des femmes dans
le paysage pastoral de notre
Il y a des manières plurielles de
Église.
comprendre et d'exercer la pastorat.
La
diversité
des
ministères
fait
qu'hommes et femmes, avec des per¬
place
sonnalités et des sensibilités diffé¬
que les femmes devraient occuper
dans la société et jusque dans la vie
rentes, y ont toute leur place.
Il est vrai que les femmes doivent
souvent faire davantage leurs preu¬
ment
attiré l'attention
sur
la
publique.
ves, qu'à responsabilités égales, elles
déclaration de la
doivent montrer qu'elles sont capa¬
souligner la place
importante des femmes épouses de
pasteurs (accueil, secrétariat, déco¬
ration du temple, préparation des
repas de fêtes, école du dimanche,
animation de groupes divers et par¬
fois suppléance de l'époux pour le
ministère de la parole). Elles étaient
Congrégation romaine de la foi, l'ɬ
glise catholique réaffirme son oppo¬
bles, sinon plus, de faire leur travail.
sition à l'ordination sacerdotale des
femmes (1977). Elle s'appuie essen¬
tiellement sur le fait qu'il n'y avait
tés, elles sont plus vite montrées du
doigt, car ce sont des femmes ! La
misogynie est loin d'avoir totale¬
pas de femmes parmi les apôtres,
seuls représentants du Christ.
Ce n'est pas la position de
ment disparu.
et sont encore "les héroïnes des pres¬
protestante. Jésus a eu une attitude à
bytères "(Wilfred Monod).
l'égard des femmes qui contrastait
Mais si nos assemblées sont essen¬
avec
tiellement composées de femmes,
même si elles sont de plus en plus
nombreuses dans les conseils pres-
l'égalité des hommes et des femmes
pastoral
devant le mariage. C'est un groupe
de femmes qui l'accompagne dans
encore.
bytéraux, l'on constate qu'elles se
raréfient dans les postes de direction.
ministère, et ce sont encore des
femmes qui ont eu le privilège de
pasteur et enseignant (1947-1960).
Il
faut
aussi
Certes, dans
une
l'Église
son
celle de son milieu. Il affirme
Il est vrai aussi qu'en cas de difficul¬
Il nous faut donc encourager ces
femmes qui se voue à la fonction
pastorale, celles qui sont déjà en
place comme celles qui sont en for¬
mation et souhaiter que le ministère
au
féminin
se
développe
Émile MALÉ
Veà Porotetani n° 42/2004 - 19
Dos ier
La Femme et le Ministère
Cet article a été écrit par un jeune de moins de 25 ans. II expose son point de
vue sur la place de la femme et de son ministère dans la famille, I ’église et
la société. Qu 'est ce qu ’un Jeune peut bien penser et nous dire sur ce sujet.
Dans la société « Mâôhi », la
femme
n’était
jamais mise
pratiquement
premier plan,
en
dans le milieu familial, dans une asso¬
ciation ou dans différentes collectivi¬
tés.
Ne prêtant pas attention à cette société
dans laquelle je vis, il m’était égal que
la femme soit responsable, diaconesse,
ministre, pasteur ou présidente de la
se sacrifier n’est pas donné à toute
femme.
Je comprends la Bible ainsi : l’homme
fut créé en premier et de lui la femme,
et chacun avait sa part de responsabili¬
té bien distincte. Dieu a également
envoyé son Fils et non une «fille» dans
ce monde. Je veux dire qu’il est tou¬
jours question d’homme depuis sa
création. Mais si nous parlons de la
république.
création
Par la suite, dans la vie de la paroisse,
entendre la création de la femme.
j’ai commencé à me révolter contre ce
«système» ou l’homme était privilégié,
recevait les honneurs alors que la
femme était plus ou moins en retrait.
Je voyais tout cela injuste vis-à-vis des
femmes en général, car cette situation
Je crois que la femme joue un rôle très
de
l’homme
il faut aussi
important dans la vie d’un couple, d’où
la comparaison de l’homme et la
femme à une pirogue avec un balan¬
cier. Cette conception «Mâôhi» du
couple, où l’on reconnaît la juste
était bien évidement semblable dans la
cellule familiale.
équitable, et nos ancêtres l’ont bien
Je ne pourrais contredire l’idée que la
démontré.
femme peut assurer la fonction de pas¬
Sur le «marae» le prêtre était toujours
puisque, actuellement, il existe
des femmes pasteurs dans le monde
entier et récemment dans notre Eglise
protestante «Mâôhi», ce qui n’était
guère envisageable il y a encore
quelques années.
Une femme qui se veut être une
responsable d’un groupe de personnes
se doit de se soumettre à
plusieurs
un
teur
contraires. Cela lui demande des sacri¬
fices pour cet engagement, et le fait de
valeur de chacun me semble tout à fait
YMCA
Young Men’s Christian
Association ; mais les femmes se sont
réunies dans les YWCA Young
Women’s Christian Association. Elles
voyaient pas à travers les YMCA
qu’elles y étaient depuis leur
conception et jusqu’à présent).
C’est pourquoi je pense que le «chef de
famille» ou la personne qui doit «tenir
les rênes» ou «porter le pantalon» doit
être en général un homme, non pas
pour paraître «anti-féministe» mais
plutôt en faveur des femmes.
Ceci dit, la femme pourrait l’être aussi
ne se
alors
car
les
hommes
ne
sont
pas
tous
homme. Aujourd’hui la femme y
accède mais celui-ci a changé de
pareils, il y a des faibles comme des
forme, de principe et de valeur.
je crois réellement
qu’un bon chef de famille est celui qui
a derrière lui une femme
qui le soutient
car il ne
peut être bon que par lui
Aujourd’hui, le monde voudrait chan¬
ger ce concept par la parité. J’ai l’im¬
pression que la femme veut se disso¬
cier de l’homme. La femme
a
oublié
bons.
En conclusion,
même.
qu’elle est une partie de l’homme donc
qu’elle fait partie de l’homme ; aujour¬
Johnny,
d’hui la femme voudrait être à part.
(Exemple
;
Au début,
on
le 09-11-04
créa les
Te Vahiné i mua i te Tâviniraa
Ua ô atu O Evangéline Tahiata i te âua pipi no Heremona i te matahiti 2002, no te faaineine ia na
i nia i te tiàraa ôrometiia. E taanoa o ia, no roto mai o ia i te pâroita no Tupuai te tono-raa-hia mai.
I roto i teie parau pâpaî ta na, te faaîte nei o ia i to na manaà e ta na hiàraa i te parau o te vahiné
i mua i te tâviniraa, te vahiné ihoâ râ tei fârii pâpü i te tiàraa àrometua. Teie ta na mau parau.
nei, aita
manaô ai e haere i te faaineineraa
ôrometua. Eiaha rà no te tïtau i te
Noù nei, ua âpi te hiôraa a te nünaa
mâôhi i nià i te faanahoraa o to na
îte
tiàraa, no te tâvini râ i te nünaa o te
oraraa
Atua.
parau no te vahiné i roto i te oraraa
faaroo, oraraa totaiete o ta tâtou ia e
Aita atoà vau e haamoè, i roto i toù
ite ra i roto i to tâtou oraraa i teie
Vau iho
vau
■
te
fifi, ia
rave
te
vahiné i
te
tiàraa ôrome-
mâôhi i terâ tau, aita paî te
tua, tiàtono, haap-"' pii èvaneria ânei i
^ roto i te oraraa
parau no te vahiné i itehia i mua i te
tahi mau tiàraa faatere. I roto ânei i
pâroita i teie maha-
te oraraa ùtuafare, totaiete ânei aore
na.
20
e
i
ra
-
Te tumu ia vau, i
oraraa
ra oraraa faaroo.
Veà Porotetani n° 42/2004
i teie mahana. I
mua
i te
mahana.
I mua rà i teie tiàraa taù i fârii, te ite
nei au i te tahi hopoià teiaha roa. Te
vai ra te tiàraa ôrometua vahiné, te
vai atoà ra toù tiàraa vahiné. Eere
ni, e tano e parau te îte ra vau e tae
Eiaha râ tatou e faariro i teie mau
i nià i te manaô, eita e maraa iaù i
atu
ihoâ vau i nià i terà rëni i te
hoê mahana.
manaô, ei faaôtoheraa aore râ haaparuparuraa i te vahiné e titau nei
i teie tiàraa, e mau parau noa râ
teie taù e manaônaô e, e tano tàtou
te vahiné e titau ra i taua tiàraa, e
te amo i teie tiàraa, e tâvini no te
nünaa o te Atua.
E hoî roa toù manaô i nià i te parau
toù
oraraa, vau te vahiné
màôhi. Ua riro vau ei pou i roto i
no
I mua i taua parau e toru fifi taù e
ite ra :
*
To te pâroita èreraa i te ôrome-
te oraraa
ùtuafare. I reira vau te
tua.
vahiné
haapàrahi ai te hau, te
*
e
ôaôa, te nahonaho i roto i te oraraa
ùtuafare. E hau roa atu i te reira, te
taime e fânau mai au i te tamarii.
O taù ia e manaônaô nei, e e peà-
To te ôrometua vahiné fifiraa i
nià i to na tiàraa ôrometua, no te
mea te
tuhaa rahi o teie fânau âpî
tei roto i to na rima.
feruri
maitai
i
taua
parau:
«E nàhea tàtou i te tàvini-maitaii te nünaa o te Atua, ma te ôre
raa
e haafaufaa ôre i
to ôe tiàraa vahi¬
né».
Mauruuru e la ora na.
*
peà nei i teie taime.
To te Etârëtia imiraa i te râveà
no te mono i taua ôrometua vahi¬
I taua taime, i nià i toù tiàraa tàvi-
né.
^
Évangéline TAHIATA
Le Ministère de la Femme au sein de l’Église
L’épouse du pasteur de notre paroisse de Pirae, Katia Tupaia me demanda un diman¬
che : “Gilles, que penses-tu du ministère de la femme au sein de l’Eglise ?’’ D’après
la définition d’un dictionnaire, le mot ministère signifie : charge que l’on doit remplir.
Je pense que dans notre société chrétienne ce mot « charge » me semble mal adapté.
En effet le travail confié aux femmes au sein de notre Eglise Evangélique est effectué
avec tant de
ferveur qu’il est d’abord et avant tout un don de soi.
Autrefois, dans nos communau¬
tés
primitives, le rôle de la
femme se limitait aux tâches
domestiques: la procréation, l’éduca¬
tion des enfants, la préparation des
repas... Dans nos sociétés modernes
ce rôle a évolué au
fil des temps.
Aujourd’hui la femme occupe une
responsabilité de plus en plus mar¬
quée, de plus en plus prépondérante.
La femme participe activement à la
vie économique et politique d’une
nation moderne
:
elle
travaille, elle
vie professionnelle. Dans notre envi¬
teur. Le mot pasteur se traduit en tahi-
ronnement évangélique,
tien
le rôle de la
popa’a diacre de l’ɬ
glise Protestante Màôhi, heureuse¬
ment que mon épouse m’a toujours
soutenu et aidé pour que je puisse
hélas, il n’y a pas encore de mot pour
traduire une femme pasteur, alors je
mon propre cas,
continuer dans
ce
ministère; elle
ne
vous
ôrometua. Mais
demande même pas com¬
ment appeler son époux.
a
toujours su être à mes côtés pour me
Mais cela n’a que peu d’importance,
conseiller. Assurément notre société
évolue et notre Église va dans le
même sens.
J’ai découvert le monde de l’Église
c’est la fonction
Évangélique de Polynésie Française
lement à des postes de haut rang.
Dans notre société polynésienne elle
qui m’avait marqué à l’époque, c’é¬
tait de voir une communauté gérée
principalement par des hommes mais
Pour moi le rôle de la femme au sein
de l’Église ne peut être dissocié de
son rôle dans la vie familiale, dans la
ôrometua et la femme du pas¬
teur : te vahiné a te
occupe des charges importantes, elle
décide. Elle vote et se consacre éga¬
joue aussi un rôle important : c’est
ainsi que très souvent elle gère le
budget familial.
:
femme est prépondérant. Si je prends
il y a maintenant plus de 20 ans. Ce
où
la femme avait néanmoins
qui prime sur la
dénomination. Chacun, au sein d’une
paroisse, a son rôle à jouer, chacun
amène son savoir faire, sa spécificité.
Il est important aussi de voir les
responsabilités évoluer. Jean FER¬
RAT a chanté, il y a environ 30 ans :
“la femme est l’avenir de l’homme.”
Certes, mais n’oublions pas aussi que
sa
place.
notre avenir ce sont nos enfants.
Comment ne pas être reconnaissants
devant toutes ces monitrices qui
Avec le temps cette place s’est déve¬
dimanche après dimanche enseignent
loppée, années après années. La preu¬
ve la
plus remarquable en est l’évolu¬
à nos enfants la vie de notre Seigneur
Jésus-Christ ? Comment ne pas être
admiratifs devant toutes ces dépenses
tion de son rôle
au sein de cette
société.
d’énergie dont elles font preuve, quo¬
tidiennement, dans toutes les diverses
Certes il n’y a pas
encore de fémi¬
tâches de la vie d’une paroisse ?
nin au mot «pas¬
La femme
teur»,
mais
jourd’hui
au¬
nous
pouvons être fier
de voir des fem¬
mes
devenir pas-
a et aura toujours une
place influente dans notre civilisation
en général et dans notre vie chrétien¬
ne.
-Sh:
Gilles FOURNY
Veà Porotetani n° 42/2004 - 21
Dos ier
Te Vahiné e te Parau o te Tâviniraa
Ia au i te huru nuuraa te feruriraa o te
taata, te vàhi atoà ia e roaa ia na i te
fârii, e ta na e faariro ei mea maitai
ia titauhia. la au i te tau, ia au atoà rà i
te nünaa, ua riro te tiàraa o te vahiné ei
parau îtehia, aore ra ei parau tei ôre i
haafaufaahia. lo tatou iho nei, eita te
vahiné e taahi i nià i te marae, no te
mea, mea viivii o ia. Te faatià ra hoî te
tahi mau parau i pâpaîhia e te Papaâ e,
maitaî-hia atu ai te hohonuraa mau o to
Te vâhi i
na manaô.
mea ôhie no te
pâpü, eere teie manaô i te
Mâôhi i te fârii i roto i
te hohonuraa o to na hiroà tumu, e mau
I te pae o te faaroo, e tano tâtou e hiô i
teie parau nâ roto i te ôpuaraa a te Atua
a hâmani ai o ia i te taata, ei tâne e ei
vahiné, e a faanaho ai o ia i to ràua
parau. Eita atoà rà tâtou e tano e huna
e, i hâmanihia te vahiné ei tauturu no te
tâne, oia hoî ei paèpaè, ei faaôhie i te
i roto i te oraraa o
manaô tïpee anaè teie i roaa mai ia
tâtou nà roto i te hiôraa i te peu e ravehia ra e te Papaâ, e ta ràtou hoî faatanoraa i te reira peu.
No reira, mea mai¬
taî paha teie parau ia hiô-faahou-hia.
la îte maitaî mai rà tâtou, eere teie i te
àroraa i te vahiné, eere i te tâmataraa i
te faanaînaî i te
mahana
atoà, e nà mua te
parau o te tiàraa o
te vahiné. No te
tâne i te tàmàa, e
tiaî noa ia te vahiné
te
i te toeà mâa no nià
rave
i te àmuraa mâa
Ai ta râ
ia te faanahoraa ta
tâtou e pee no te
te
faatupuraa i to na
ia
tâtou i te tanoraa o
hinaaro.
I roto i te nünaa
te reira mau parau.
Iteraèra, te taata ta
No reira, mea mai-
te Atua
taî atoà tâtou ia vai
te arataî i te nünaa,
te
mau
ta na tâne.
hoî
e
mea
haapâpü
no
mai
araara noa,
mea
a
i te hiô-
e
râ na te Atua
ôhipa ta tâtou e
nei, na na atoà
i mâîti no
tâne ia, o Môte.
poà-mâite-raa i te
mau parau i pâpaî¬
hia e te Papaâ, e te
Te mau perofeta, e
ôreraa e fârii mai te
e
mea
ra,
mau
anaè.
Ua îtehia paha i te
tahi taime te tahi
vahiné i te tiàraa
I
roto
e
i
mau
parau
te
mau
parau ta tâtou i îte, aita ihoâ paha te
vahiné i îtehia aè nei i te mauraa mai i
te tahi mau tiàraa teitei i roto i te faatereraa o te
tâne anaè ia.
Te mau pipi a letu,
fenua, aita rà te reira i riro ei
ture tumu e faanaho ra i te oraraa o te
tâne i roto i te tàpura ôhipa ta te Atua i
horoà ia na. E parau mau, e tiàraa àifàito to te tâne e te vahiné i mua i te Atua,
inaha tei nià ia râua te huru e te hohoà
o te Atua. Eita rà te reira parau e faaô-
mau
tâne
atoà.
mai, te parau rahi rà i roto i ta te Atua
titauraa i te taata, no te tâne ia.
To tâtou paruparu rahi i teie mahana, to
tâtou ia fâriiraa
e
ia tâvere-noa-hia
tâtou e te manaô o te Papaâ. Ua moèhia
fenua. Ua îte-atoà-hia mai na te tahi
mau vahiné i te mauraa mai i te tiàraa
re, eita hoî e haafaufaa ôre i te ôpuaraa
rà ia tâtou e, ta te Papaâ i màramarama
a te Atua ia riro
ra, ta na
arii. Te tereraa mau râ, e tiàraa te reira
te tâne. Inaha na te Atua te
no te tâne.
I
faahitihiti
rii ai tâtou i teie
mau
manaô, no te haapâpü noa ia e, eita
tâtou e tano e hiô i te parau o te tâvini¬
raa, mai te hiô ôre i te manaô o te
nûnaa^ i mua i teie parau. I roto i ta
tâtou Ètârëtia, ua riro noa mai na te tahi
te vahiné ei tauturu no
ôpuaraa i
parauhia ai to te taata, na na atoà ia te
faanahoraa i to râua parau e maitaî ai ta
râua tâviniraa, e maitaî rà mai te peu e
maraa ia râua te auraro e te faatura i te
hinaaro o te Atua.
A tae mai letu, a mâîti ai o ia i ta na
atoà ia huru hiôraa i to na
parau. la hiô hoî tâtou e, i ta te Atua
faanahoraa i te parau o te vahiné, e ta
tâtou iho nei, mea piri aè ia tâtou i nià
i ta te Atua.
Mea maitaî teie parau to te vahiné i
roto i te tâviniraa ia hiô-faahou-hia. I
roto i te faanahoraa atoà ta tâtou e rave,
mau
aita atu ta tâtou e hororaa maoti rà, te
tiàraa, mai te tiàtono, aore ra te
ôrometua, ei tiàraa no te tâne. Aita te
mai hoî letu e ; O vau e te Metua, hoê
ôraa mai te vahiné i nià i teie nâ tiàraa
â ia (loane 10,30), eita ia tâtou e maere
parau a te Atua, e ta te ârau hoî a te
Atua e heheu mai nei ia tâtou, teie ia :
ua hâmanihia te vahiné ei tauturu no te
i riro ei parau fàrii-ôhie-hia, no te mea
aita e nünaa e tano e haapae i to na
mai te peu hoê â ta râua faanahora i te
tiàraa o te vahiné i roto i te tâviniraa. E
tâne. la au i to na huru vahiné, ta na
huru mau, e tana hiôraa i te tahi mau
parau rahi to te mau vahiné i roto i ta
letu tâviniraa, ei tauturu noa ihoâ rà.
roa aè no te
mau
parau. Eiaha atoà tâtou e huna e, teie
îteraahia te vahiné i nià i teie nâ tiàraa,
eere
ia no te mea ua taui te huru tumu
Màôhi, no te mea rà e mea faautarii-hia atu teie parau i nià ia na, e no te
o te
mea aita
horoàhia te parau ia na a îte-
22
-
pipi, aita atoà o ia i mâîti i te tahi
vahiné i nià i te reira tiàraa. la haapâpü
I teie mahana, i tae roa ai tâtou i te
horoàraa i te tiàraa ôrometua no te
vahiné, aita ânei tâtou i faahuru ê i ta te
Atua faanahoraa i te parau o te taata.
Veà Porotetani n° 42/2004
huru hiôraa i te orai'aa, te tiàraa maitaî
vahiné, te tiàraa faaaô ia.
Ei haapotoraa i teie manaô no te huru
tâviniraa e au i te vahiné i roto i te Etâ-
rëtia, e nâ ô noa ia tâtou e : eiaha d faatere, ei faaaô râ. Eere teie manaô i te
tahi ôtoheraa, te tahi râ tütonuraa i nià
i ta te Atua faanahoraa i te parau o te
vahiné, e ta letu hoî hiôraa i te mau
tâvini
e
au
no
te faaineineraa i te
tupuraa o te Hau o te Atua. Te uiraa
râ e tano ia uihia i ta tatou Ètârëtia
Porotetani Màôhi teie ia : e faatupu
ânei tatou i ta te Atua, aore ra ta te
taata. Eere te hape i te mea haamâ,
inaha te vai ra te faaâfaro ; te mea
,
peàpeà roa atu râ, te onoono ia e te
mârô, i te ôreraa e fàrii i te hoî i
mûri. Haamanaô noa na i teie reo to
: Ahiri au aore i haere mai e
letu
parau ia râtou, aore ia a râtou hara ; i
teie nei râ, aore roa o râtou ôtoheraa
i ta râtou hara (loane 15, 22). E nâ ô
ia tâtou e, te maitaî o te hape, te riroraa
ia ei faaîteraa mai e, te vai ra te
tano ; te fifi râ o te fârii ôre, te riroraa
ia ei faatanoraa i te tahi
reo
to
letu e nâ ô ra e : Ua hape ôutou i te
ramaraa i te
parau a te Atua, ia riro e,
te reira aè te râmepa e arataî ia tâtou
nâ nia i te èà no te faatupuraa i te
hinaaro o te Atua i nià i to tâtou
fenua iti, e i roto hoî i to tâtou nünaa,
e ia hanahana te iôa o te Atua ia au i
te tâviniraa ta na e hinaaro mai ra ia
tâtou ia haapaô.
parau a te Atua, e te tâpeà nei i tei
tuuhia mai e te taata (Mâreto 7,8).
I te ùtu o teie matahiti âpi, mea mai¬
taî ia faaâpi-atoà-hia ta tâtou hiôraa i
Taio a RAAPOTO
te parau o te tâviniraa e te mârama-
I Te mau mâmâ no Taratoni i te taime Rururaa Rahi a
j te mau vahiné a te E.P.M. (Ètârétia Porotetani Mâôhi) \
Te Vahiné i roto i te Tâviniraa i te Atua
Te uiraa e faaroo-pinepine-hia nei 1 te taata ia ui, tâne noa atu â e aore ia vahi¬
né noa atu â teie ia: E aha te tiàraa o te
oraraa
vahiné, i roto i te Ètârétia ; i te pae o te
poritita, te faaroohia ra terâ faahitiraa manaà e, mea maitaî ia faaàifâi-
tohia te tiàraa o te tâne e te vahiné i roto i te faatereraa o te fenua (noa atu ia
e, e tâne te rahiraa e e toru noa vahiné e mau ra i te tiàraa, ua àifâito terâ ?).
Mai te mea ua tae tâtou i te
uiraa i terâ huru uiraa e te
faahitiraa i te pai'au no te
àifàitoraa o te tâne e te vahiné i nià i
te tiàraa, te faaîte noa mai ra te reira
ia tâtou e, ai ta te parau a te Atua e
riro faahou nei e arataî i ta tâtou mau
feruriraa e to tâtou oraraa. Te auraa,
te hape noa ra tâtou ia ui e, E aha te
tiàraa o te vahiné i roto i te Etârétia ;
e te faahitiraa i te
raa o
parau no te àifâito-
te tâne e te vahiné.
No te mea ia hiô anaè tâtou i te faa¬
hitiraa a te Tënete 1, 26-27: “E
hâmani tâtou i te taata ma to tâtou
àifâito aè na râua, e huru e e hohoà
raa a te
râua atoà no te Atua. Aita te tahi i
e
hau atu i te maitaî i te tahi. E ia tütonu
atoà anaè hoî tâtou i te reo o
Atamu i te taime a îte atu ai ia Eva i
tâtou i mua i teie parau, te tûtonufaahou-raa ia i te parau a te Atua no
te türama i ta tâtou mau feruriraa, ta
te haereraa mai, te fâî nei o ia : Aria!
tâtou
e ivi hoî teie no to ù nei
ivi, e e îô hoî
no to ù nei îô (Tënete 2,23). Oia hoî,
hoê â mâua, hoê repo mâua i te
hâmaniraahia, e tupuraa mâua no te
hinaaro o te Atua. (Eere râ mai terâ
ta tâtou e mâramarama noa ra e, e ivi
àoào noa te vahiné).
Manaô anaè au, faaea paha tâtou i te
ui faahou i teie huru uiraa e, E aha te
iho huru e to tâtou iho hohoà...
Hâmani iho ra hoî te Atua i te taata
ma to na iho ra huru, i hâmani o ia ia
na ma te hohoà o te Atua ra ; i hâma¬
ni o ia ia râua, ei tâne e ei vahiné”.
Te auraa, i te haamataraa ihoâ te
tiàraa o te vahiné i roto i te Etârëtia ?
Faaea atoà tâtou i te tamataraa i te
parau o te taata i roto i te ôpuaraa a
te Atua i hâmani ia râua, ei tâne e ei
paî tâtou i te ui e, e tano faahou ânei
vahiné, aita to râua e taa-ê-raa, ua
mea ua àifâito
faaàifâitoraa i te tiàraa o te tâne e te
vahiné ma te fàrii ôre i te vahiné ia
mau i te tahi tiàraa pâpü i roto i te
tâviniraa i te Atua. E nâ ô noa atoà
ia tâtou ia faaàifâito faahou i te tahi
aè na i roto i te ôpua¬
Atua, i hâmani ia râua ei tâne
ei vahiné. Te mea tano aè paha no
mau arataîraa, e ta tâtou mau
faaotiraa, ia ôre te faanahoraa e te
mea mâtauhia e tâtou ia faarahihia,
te tupuraa ra no te ôpuraa a te Atua
ia râua ei tâne e ei vahiné,
la haamaitaîhia ra te Atua o ia i îriti
na i te
ùputa no te vahiné no te maui roto i te Ètârë¬
raa i te tiàraa tiàtono
tia e tae noa mai i te tiàraa ôrometua
i teie mahana. la faaitoito tâtou te
tâne
e
te vahiné i te tâviniraa i to
tâtou Atua, ia tupu to na hinaaro i
hâmani ia tâtou ia au i to na huru e ia
au
i to na hohoà. Tirà râ parau, ia
tauturu mai â te Atua ia tâtou i roto i
te tâviniraa.
^
TaMarü PIHAATAE
ôjvwetua
Veà Porotetani n° 42/2004 - 23
Dos ier
Runiraa a te mau Haapiiraa Porotetani.
aè ia e tupu ai te parautià i nià i
rahi no te 5 no màti
2005. E tupu atoà te tahi faaineineraa no te feià âpi e ô atu i
te fenua nei.
roto i te pororaa Evaneria ia tae
1 aha te maoro e matara ai
tâmataraa no te râveà püai mâ
te fifi e orahia nei e tatou
te tiàturi e, o te râveà maitai roa
fi te fenua nei ? O te uiraa
ia e tano e ui i te feià e faatere
nei i to tatou fenua, a taa noa
atu ai te pâpü-ôre-raa e, nâ vai
mau na e O vai mau na te faate¬
re. Tei pàpü i teie mahana, ua
vàhi te nünaa, e te tiàturi nei
tatou eita te reira e tae i te tahi
fâito
i taua
roto i te oraraa i to na faaroo e
te feruriraa i to na parau no àna-
faatere e te mau ôrometua haa-
nahi. Oia hoi, ia faaitoitohia e ia
tauturuhia ràtou i te aratairaa i
noa atu ai te mau manaô
faufaa no te paèpaè i ta tàtou
mau Eare haapiiraa. Ua âmui
raa
e
te tahi fâito e ôre
hinaaro-faahou-hia nei e ite
peàpeà o ta râtou i faatupu
i roto i te nünaa. Te tiàturi nei
no te
tatou i te paari o te mau aratai o
te fenua no te faatere-au-mâiteraa i
te nünaa nà roto i te hau e
tae noa atu i te taime e matara ai
rau
atoà atu to te faatereraa o te
Ètârëtia no te horoà i te tahi
hiôraa nâna i nià i te faaineineraa i ta tàtou mau tamarii i te
mea
e,
nà tàtou teie mau fare
te fifi. Tei ia tatou atoà rà te ara-
haapiiraa. Te
raa ia ôre tatou ia
atoà ta tàtou i te horoàraa i te
tahi manaô i te pae
no te aratairaa o te
topa i roto i te
e
atoà te tahi rururaa no te mau
te
ua tae roa ia i
Aita
I teie àvaè novema nei, e tupu
manuiaraa o te mau tamarii, e
1976, ua tupu na te tahi fifi i
roto i te âpooraa rahi o te fenua.
ra.
piiraa porotetani
te mau Paie
îte i te mau matahiti i mûri mai,
fenua a ora ai i te ôhipa
mai teie huru. I te matahiti
tatou
rahi
moèhia ra ia tàtou e te fà o teie
nei rururaa o te taata âpi ia i
a
Te mau àrepurepuraa ta tatou i
roto i te fifi. Eere râ a tahi ra to
rururaa
Haa-
Ruiuraa
pii no ta tàtou mau Pare
Haapiiraa porotetani i Moorea.
E fàrereiraa teie i ôpua-maorohia no te tuatâpapa i te tereraa o
te mau ôhipa i roto i ta tàtou
mau Eare Haapiiraa, te ôhiparaa
a te mau ôrometua haapii, te
e
topa roa atu ai tatou i
rururaa
mau
auraa, e
tuhaa
tàpura ôhipa e
ravehia ra.
Rtmiraa Rahi
a
te
teie tàpura ôhipa. Te tiàturi nei
te faatereraa o te Ètârëtia i nià
ia ràtou e i te mau tômite faate¬
re. Eiaha rà tàtou e manaô e,
teie rururaa, o te hopeàraa ia no
te
ôpuaraa e hinaarohia nei no
feià âpi. Te tiàturihia nei e
faariro ràtou i te reira ei taahimàtamua no te faanaho i te
parau o te taata âpi i roto i te
Ètârëtia nei. Te auraa, eita tàtou
e tiai ia oti te rururaa no te 5 no
Màti e feruri ai i te ôhipa e rave
i mûri mai. I teie nei à, e haamata tàtou i te faanaho atoà i te
reira parau
ia ôre ia màuà te
ôhiparaa no te 5 no Màti.
Ei faahoperaa i teie nei parau,
te hinaaro atoà nei au i te faatae
atu ia tàtou i te tahi poroi faai-
toito no te mau ôroà hopeà
matahiti mai te Noera e tae noa
atu i te Matahiti âpi e fàtata mai
Feià âpi
nei. la maitai roa i te haamaitai-
I roto à i te parau no
raa a te Atua.
te feià âpi, te haama-
naôhia nei tàtou
e
tupu ihoà ta tàtou
24
-
Veà Porotetani n° 42/2004
Taarü MARAEA
Heremona i Faiere-Haaverevere :
a 77 matahiti i teie mahana
Mâuruuru i ta tatou Veà i maîri aè nei i
te haamanaôraa i te tahi mau
parait no
te Âua Pipi Heremona « A 38 matahi¬
ti i teie nei », o tei piahia i roto i te Veà
Porotetani 1965. Hau atu, ua tûrai i te manaô
e, e, faanaho
i te tahi hiôraa «A 39 matahiti i
mûri aè» no te àpi taaê a Heremona i roto i te
Veà 2004. Te auraa, a 77 matahiti te Âua Pipi
Tetuanui maeo Manaena ma (Bachelor of
Orometua i te vairaa i Faiere-Haaverevere, e te
tahi tau ui Pipi Orometua tei râtere na, na reira.
Mai te mea e taiô-noa-hia te mau Pipi haapaari e te mau Orometua no te tau 1970-2003, e
75 o râtou i haa noa ra ia au mai ta te tâpura e
faaara ra i raro nei.
Divinity)
Ôpereraa pühe i PTC (Pacific Theological College)
(13 no novema 2003)
Pardta
Amaa ôhipa
Faatereraa
Àmuitahiraa
Faaineineraa
Tâatoàraa
58
7
4
3
3
75
la au i te feruriraa i terà ra tau «A 39 matahiti i
teie nei», no te mea ua haamaraahia te mau
fâito haapiiraa i haamaraahia ai te fàito pûite. I
teie râ tau, e mai te matahiti 1988 mai â, haamaraa-noa-hia atu à te mau haapiiraa i te fâito
«Diploma», ua iriti-roa-hia râ te ùputa faaôraa i
te tâatoà.
Faaôraa
Faaineineraa
Mai teie râ te huru, e piti faanahoraa faaineine-
faaravalraa no te Matahiti âpeeraa taa ê.
Mai te tau 1970-2003, teie te mau fâito o te
raa
i te Âua Pipi Heremona. No
raa taa ê no te faaô
te taata aita roa ana e
taata i to râtou faaôraahia, e
püîte e tae atu i te taata i
i te piha «Terminale», e titauhia ia âmui i
o na
i to râtou faaineineraahia i Heremona e i te tahi atu mau Pü.
faaineineraa faaravairaa no te Matahiti îmirâveà. No te taata e püîte «Baccalauréat» e
hau atu, e titauhia ia haere i roto i te faaineine¬
te
raa
Aita
Certificat
DNB-CAP
Ëqui-BEP
Équi-BAC
DEUG-CAP
Taatoàraa
10
15
20
15
13
2
75
Hermon
Certificat
Diploma
Bd-Iicense
Maîtrise
Taote
Tâatoàraa
23
4
28
15
2
3
75
I teie tau, te vai noa nei te Tômite Heremona o
tei ruru e 2 tià Orometua haapii o te Âua, e 3
tià o te mau Tômite tuhaa, 1 tià Tômite rauti
pipïrm, e 4 tià Faatereraa Etârêtia, e te Faatere
o te Âua. E mata ara o ia i nià i te huru faana¬
horaa o te Âua, te huru faaineineraa a te mau
Orometua, te huru ineineraa o te mau Pipi, e te
parau haapapa no te Âpooraa faatere. E tuatâpapa atoà o ia i te ànanahiraa o te Âua, e, e riro
atoà o ia i te rave atu vëtahi mau
a
te
tuatâpajiaraa
Âpooraa faatere e te Apooraa Rahi Âmui.
I teie Tômiteraa
Fepuare 2004. ua hiôhia te
huru o te Vaehaa faaineineraa hoê e te huru o
te oraraa
Âua. tae noa atu i te tahi mau tuatâÂpooraa Faatere e te
paparaa parau na te
Âpooraa Rahi Âmui. E mata o ia i te faanaho
i ta na parau haapapa no te
Mê 2004.
atu
re
Âpooraa faale-
I te pae no te tahi mau fifi i teie tau. eere faa-
hoii ia i te pae no te mau haa e te râveà haapii¬
raa. tei te pae
râ o te mau fare o tei tahito roa i
teie nei e te rave-rii-hia ra te mau faaâpiraa e a
Tâatoà = 75
Paroi ta
Faatereraa
Âmaa
Àmuitahiraa
Faaineineraa
58
4
7
3
3
47/(14)/ll
2/(l)/2
3/(2)/4
3/0
0/3
1
1
te faatauiraa i te Âua pipi
2
i Hurepiti. E paturaa fare âpi â hoî ta te Faèhau
Heremona
25
Diploma
22
2
2
3-6 âvaè
(10)
(4)
(1)
(1)
(1)
1 -2 matahiti
BD-Licence
11
2
1
Mlh-Maîlrise
Niveau(1)
Niveau (1)
2
PhD-Doctorat
1
5 fare i nià i te 13 i naho roa. Te vai atoà ra te
fifi no te faanahoraa nohoraa turuutaa, o te
faahuehue i te oraraa hau i mâtauhia na i te tau
1927-1990. O te tahi atoà ia lumu i faaoti ai te
Âpooraa Rahi Ânuii e tuatâpapa i te parau no
e te
i te Fenua TAHAA
Hau o tei haamata aè nei e aita i faaiti i te
huehue, e tei roto to te Âua i te faaôromaîraa.
Aita ra e moèhia ra e, e tuhaa te reira no te
faaineineraa, liai noa alu ai i le Âua âpi.
2
Taoàhere Ôrometm
Veà Porotetani n° 42/2004 - 25
La Journée Sportive et Halloween
à l’École Maternelle de Taunoa
Qu 'ils sont beaux ces sorciers et sorcières !
L'école maternelle de Taunoa initie depuis
l'année scolaire 2002-2003, le projet d'éco¬
le “Comment enrichir le langage des élèves
à travers différents domaines d'activités”.
Afin d'atteindre les objectifs assignés à ce projet,
l'équipe pédagogique, de surcroît très motivée et
dynamique, a mis en place différentes actions en
relation avec les temps forts du calendrier tels que
Passe, passe, passera, la sorcière
la fête de “Halloween”, la fête de Noël, la fête du
mardi-gras et autres. Ces actions se dérouleront
tout au long de l'année scolaire.
Aussi, depuis la rentrée scolaire 2004-2005, les
enfants de la maternelle ont participé à deux, des
actions programmées telles que : la journée sporti¬
du Mercredi 6 octobre 2004 et
la fête de
“Halloween” du vendredi 29 octobre 2004.
ve
On constate que les élèves qui avaient des diffi¬
cultés à s'exprimer se sont naturellement investis
dans ce projet prouvant ainsi leurs capacités à inté¬
grer les actions de manière ludique. Celles-ci ont
été relayées notamment grâce au soutien actif et à
La danse du cerceau par les grands sorciers
la participation massive des parents.
L'objectif de ces activités concourt à l'épanouisse¬
ment du langage, aussi l'équipe pédagogique s'at¬
telle à la poursuite de ces actions afin que le but
fixé soit atteint,
Heiata Lucas
26
-
Veà Porotetani n° 42/2004
Rururaa a te CPJ i Vairad
Rururaa Rahi faataahia
no te Ui Tameàreà
(mai te 04 / 03 e tae ata i te 10/03 / 2005)
Grand Rassemblement
Te mau âmaa ôhipa tâtai tahi, tàatihia i
des Jeunes
te Tômite Rahi no teie taùrua no te ui
taureàreà, tei vauvau mai i ta râtou
tàpura ôhipa, no te tautururaa ia râtou no te
paturaa i to râtou parau no te tau i mûri nei
niuhia i nià i te aratairaa pâpü e te pautuutu:
hiroà tumu ânei (te mau himene, te mau ôri,
te ôhipa rima î, te heivaraa, te mâa, e te vai
atu ra), te hiroà faaroo (haapiiraa pipîria,
pororaa èvaneria, hororaa âtea no te faaite i
te mau poroi, te mau himene faaroo, etv), e
te vai atoà nei te faaànaànataeraa no te heiva
(tuèraa popo, tüpaîraa popo, hororaa, taoraraa
poro).
I mûri mai i te reira i tâpeàhia mai ai te târe-
teie rururaa no nâ mahana e hitu mai
te 4 no Mâti e tae atu i te 10 no Mâti 2005 o
tâ mâtou ia e faaara atu nei i teie âvaè.
E faaineineraa teiaha mau e te faufaa rahi
na no
teie no te mau pupu ôhipa tâtai tahi, nâ reira
atoà hoi i te haamauraa i te mau ràveà rau
no
te faaôhieraa i te ôhipa e tae noa atu i te
taata no te pae no te fàriiraa, no te nohoraa,
faaàmuraa, no te utaraa e te haapaôraa
i te mau tià taureàreà màitihia mai no te mau
tuhaa atoà a te Ètàrëtia Porotetani Màôhi.
no te
Tautani e tautani taata teie e tiaihia nei no te
mahana pae 4 no Mâti, no te iritiraa i taua
ôroà ra të tupu i te vàhi tapeàraa pereôo no
Aorai Tinihau i Piraè.
A tiai noa atu ai i taua mahana ra, te haaùàna nei
(Du 04 Mars au W Mars 2005)
Les dif érentes Commissions, qui consti¬
tuent le Comité organisateur de ce ras¬
semblement de la jeunesse, ont chacune
proposé des activités ayant pour but d’aider les
jeunes à construire leur avenir sur des bases
solides
spirituelle (formation biblique, évangélisation,
relais biblique, chant religieux, etc) et sportive
(football, volleyball, athlétisme, pétanque).
Leur travail
donné lieu à l’élaboration du
jours, du 04 au 10 Mars 2005 et que nous pré¬
sentons ce mois-ci.
Chaque activité demande une préparation mais
aussi la mise en œuvre de moyens logistique et
humain très important pour accueillir, héber¬
ger, nourrir, déplacer et encadrer les jeunes
représentants des arrondissements de l’Église
Protestante Màôhi. Plusieurs milliers de per¬
sonnes sont attendues dès le vendredi 4 Mars
pour l’ouverture officielle du rassemblement
sur le parking de la salle Aorai Tinihau de
Piraè. En attendant, c’est l’effervescence d’un
bout à l’autre du pays,
parau i màitihia mai e te C.P.J. (Tômite
Porotetani a te Feià
“Te oraraa i to na
nir».
A faaitoito anaè.
a
calendrier officiel du rassemblement sur sept
son
faaroo e te paturaa i to na parau no ànanahi”.
culturelle (chant, danse, artisanat,
sport traditionnel, cuisine, etc), cultuelle ou
mai te tahi poro e te tahi, te rohi atoà
nei te vàhi e maraa, mà te faatura i te tumu
Âpi
:
chacun se prépare de
mieux, fidèle au thème choisi par le C.P.J.
«En vivant sa foi et en construisant son ave¬
Bon courage
à tous, organisateurs et partici¬
pants.
Jacques MÉLIX
Veà Porotetani n° 42/2004 - 27
^
Les Eglises et la Prévention des abus
envers les enfants
Vous souvenez-vous de la dernière fois où vous avez entendu les termes
“abus envers des enfants ” et
“Eglise” dans une même phrase sans qu'il soit question d'un scandale retentissant à propos d'un haut
responsable ecclésiastique ayant commis des abus sexuels à l'égard d'enfants ? Il est presque impossible
d'en trouver un exemple, tant les médias ont été inondés ces dernières années de cas d'abus sexuels
envers des enfants impliquant l'Eglise. Suite à cela, on a
pointé du doigt les faiblesses, au sein des Egli¬
ses, des systèmes destinés à protéger les enfants qui leur sont confiés contre les abus. On a exposé au
grand jour les institutions ecclésiales qui ont fermé les yeux sur des cas d'abus commis en leur sein, ou
même tenté de les dissimuler.
En réponse à cela, de nombreuses
confrontés
quoti¬
Églises se sont empressées de met¬
diennement
tre en place des mesures de protec¬
diverses
à
formes
onojT ^
PRa-ri
tion dans tous leurs secteurs d'activités
touchant les enfants. On en est presque
d'abus.
point qu'une mère, qui aujourd'hui
souhaiterait apporter une aide bénévole
au camp scout de son enfant, devrait
remplir des questionnaires longs et com¬
pliqués et se soumettre à un contrôle
policier approfondi avant d'être admise à
enseigner la manière de faire des nœuds
ou à diriger des chants autour du feu de
camp. Bien sûr ces progrès - qui sont
souvent des pas de géant - en direction
d'une meilleure protection des enfants
comme
tent les horreurs de
vont dans
la guerre, sont forcés à vivre dans la rue,
au
aucun
le bon sens. Les enfants, sans
doute, sont beaucoup plus en sécu¬
Ils
l'objet de trafic,
main-
d'œuvre
ou
DAK
mar¬
chandise sexuelle ;
ils sont
obligés à
travailler dans des
mines
nes
ou
des usi¬
dangereuses
ou enrôlés de force
combat¬
comme
tants
;
ils affron¬
séparés de leur famille du fait de la guer¬
du VIH/sida, exposés à la violence
rité à l'école du dimanche ou à la chorale
re ou
lorsque des mesures de protection sont
vigueur. Il est essentiel que les Églises
se débarrassent de leur propre justice,
qu'elles admettent que des enfants ont été
victimes d’abus au sein d'un système
souvent plus préoccupé de sa propre sau¬
vegarde que des enfants, et qu'elles met¬
tent en place et appliquent des mesures
strictes de protection de ceux-ci.
dans leurs familles ou à l'école, et la liste
en
n'est pas exhaustive... Ce sont des cas
d'abus dont nous n'entendons pas souvent
doute
parler, si l'on compare les chiffres men¬
tionnés à leur fréquence réelle, et les
médias s'en font rarement l'écho. La plu¬
part de ces enfants souffrent en silence,
mais les conséquences pour leur vie ne
sont que trop réelles : maladie, suicide,
atteintes à la santé physique et mentale,
absence de foyer et éloignement de la
intense couverture
famille et des amis, relations difficiles,
médiatique négative, les Églises se
seraient-elles mises à prendre au sérieux
la protection des enfants ? Quoi qu'il en
empreintes de violence à l'âge adulte, ou
désespoir.
soit, cette mise en lumière et l'attention
Peut-être
accordée alors aux mesures de protection
manière, à négliger les causes profondes
quelques témoignages rendus lors de col¬
loques qui ont eu lieu récemment en Asie
sur ces questions. Comme par exemple
cette histoire d'un jeune Afghan trauma¬
tisé qui, lorsqu'il est arrivé au centre de
de ces abus dans nos Églises et nos com¬
réhabilitation de Kaboul où travaille
munautés?
Nijabat Khan, a été incapable de parler
pendant plusieurs années et ne cessait de
trembler après avoir vu ses parents tués
par une bombe qui était tombée sur leur
maison. Ou celle de cette jeune
Cambodgienne qui a été recueillie au
refuge "Sok Sabay" de Marie Cammal :
vendue à un bordel par son oncle, elle
subissait vingt viols chaque jour et on la
Tout cela est
demeure
positif. Mais
sans cette
:
vont-elles
un
loin pour sauvegarder
réellement les enfants face aux abus ? Ou
ne
assez
contribuent-elles pas,
d'une certaine
Nous devons nous souvenir ici que trop
souvent, l'on tend à confondre “abus
les enfants” et “abus sexuels”, et
envers
l'on oublie que la définition du terme
abus est plus large: “violence physique
psychologique, injures ou insultes,
ou traitement négligent, mau¬
vais traitements ou exploitation, y com¬
pris les abus sexuels”. Dans le monde
ou
abandon
entier,
des
28
milliers
-
d'enfants
sont
T TO.'V
font
souhaitez-vous
entendre
battait si elle cherchait à résister. Et que
dire de cette jeune fille dont s'occupait le
père Damien de Jaffna, Sri Lanka, violée
Veà Porotetani n° 42/2004
par trois hommes armés qui s'étaient
introduits de nuit dans la maison de sa
famille alors qu'elle avait quatorze ans ?
Ou de la situation de ces deux enfants du
diocèse du père K.U. Abraham, en Inde,
qui ont été chassés de l'école, sous la
pression des voisins, parce que leurs
deux parents étaient morts du sida ? Et
que penser des récits que font les parents
nourriciers d'un home pour enfants, dans
une
station balnéaire populaire de
Thaïlande, qui recueillent de nombreux
enfants victimes des touristes étrangers
qui les exploitent sexuellement ?
Peut-être préférez-vous ne pas entendre
ces récits. Car ils nous rendent attentifs
au
fait que, malgré notre indignation, ce
qui est fait pour prévenir ces abus se
heurte trop souvent à des résistances à
tous les niveaux, que ce soit de la part des
gouvernements, des collectivités ou des
responsables religieux et jusqu'aux
parents. Cela vient du fait que les abus
envers les enfants sont commis le plus
souvent dans la sphère privée et sont liés
à la criminalité et à la corruption. La tris¬
te réalité, c'est que bien souvent, en
public, on les nie, tout en les tolérant en
privé. Il existe de nos jours de nombreux
mécanismes visant à la protection des
enfants, aux niveaux international, natio¬
nal et local, mais l'écart entre ces législa¬
tions et
ce
que
subissent quotidien¬
nement ces enfants demeure immense.
Tout cela jette une lumière différente sur
*
question: “les Églises en font-elles
assez pour
protéger les enfants contre les
abus ?” Qu'une politique de protection, si
importante soit-elle, soit mise en place ne
signifie pas qu'on a empêché les abus. En
mettant en regard les notions de “préven¬
tion” et de “protection”, on souligne les
deux aspects, liés entre eux, de la lutte
pour mettre fin aux abus envers les
d'une
la
enfants
:
le second est surtout curatif
alors que le premier exige qu'on examine
en
profondeur les raisons de ces maltrai¬
tances. Les
Églises ont un rôle essentiel à
la campagne “Sur les ailes
colombe”,
qui
se
déroulera du 25 novembre
au 10 décembre 2004 et
qui
vise à mettre en lumière la
*
question de la violence
les femmes et les
envers
,
enfants.
*
*
le programme “Dignité
des enfants” en Asie, qui a
objectif d'offrir aux
pour
Églises
membres
d'Asie
occasion de réfléchir,
avec d'autres instances à
l’œuvre dans la société civile, sur le rôle
une
jouer, aussi bien en mettant en place des
mécanismes de protection qu'en s'en pre¬
nant aux facteurs qui contribuent au
risque que courent les enfants d'être vic¬
qu'elles ont à assumer pour affirmer la
dignité des enfants.
times d'abus : structures sociales fondées
Au cours des deux ans que j'ai passés au
rité des enfants"
COE, j'ai travaillé principalement dans le
des
cadre de ce dernier programme. J'ai cons¬
d'apprendre aux enfants quels sont leurs
droits et ce qu'ils doivent faire face aux
abus sexuels, et de préparer les responsa¬
bles des Églises à gérer les cas d'abus
sur le sexe,
le statut économique, la caste
ou la classe sociale,
pressions dues à l'en¬
vironnement, la guerre ou d'autres
conflits, di.scrimination, situation fami¬
liale (comme l'absence d'un parent ou des
deux), difficultés relationnelles, dépres¬
sion ou problèmes de santé mentale, ou
encore,
de manière générale, la place
accordée aux enfants dans la société. Les
enfants sont particulièrement vulnérables
à la violence, à l'exploitation et aux abus
taté que ce travail en réseau peut susciter
des initiatives nouvelles et passionnantes
permettant d'intensifier l'activité des
Églises dans les domaines concernant les
enfants. De très nombreuses Églises, en
Asie, travaillent à répondre concrètement
aux
besoins
quotidiens des enfants au
: elles gèrent des
sein de leur société
eu
lieu en 2002 en Malaisie sur le thème
"La
dignité des enfants et leur protec¬
tion", un "programme destiné aux écoles
du dimanche sur la protection de la sécu¬
a
été élaboré à l'usage
Églises locales, dans le double but
avérés et à assumer leur rôle dans le pro¬
de guérison des victimes et de
leurs familles, ainsi que des coupables.
cessus
De telles initiatives, bien que modestes,
sont des pas
menant à la construction
pouvoir face aux enfants que ceux-ci sont
orphelinats, des centres d'accueil, des
abris pour enfants des rues, des écoles du
dimanche, etc. Pour ces Églises et les
ONG qui leur sont liées, il est précieux
de rencontrer et d'échanger des expérien¬
ces avec d'autres personnes et
organis¬
enfants font partie intégrante de cette
démarche globale, mais nous ne devrions
victimes de maltraitance.
mes
actifs dans les mêmes domaines, de
même que d'avoir la possibilité de se
faire entendre de l'ensemble des commu¬
juridiction. Pour obtenir des résultats
durables, il faut que les initiatives s'enra¬
en
raison, précisément, de leur vulnérabi¬
lité et de leur dépendance par rapport aux
adultes. C'est dans les situations où les
adultes ont l'occasion d'abuser de leur
J'écris
d'une
culture de
prévention des abus
les enfants. En maints endroits,
les mesures en vue de la protection des
envers
pas nous contenter de
l'évolution de la
cet article à l'occasion de la
“Journée mondiale pour la prévention
des abus envers les enfants”, le 19
nautés ecclésiales et de leurs responsa¬
cinent dans la réalité sociale et culturelle
bles et de les
et
novembre, qui a pour but de contribuer à
une culture de prévention de ces abus.
appeler à se préoccuper
sérieusement des problèmes auxquels les
enfants sont confrontés.
monde.
Une
coalition d'ONG
Des
inciter à l'action et diffuser des informa¬
tions sur les programmes de prévention.
colloques en réseau, aux niveaux
régional, sous-régional et national, ont
permis aux Églises d'Asie d'approfondir
leur analyse de la situation des enfants
Le large éventail
vivant
des initiatives de pré¬
vention que représente cette coalition
L'Église et d'autres communau¬
tés religieuses sont appelées à y jouer un
s'est constituée
pour marquer cette journée et pour sensi¬
biliser et mobiliser l'opinion publique,
s'inscrivent dans un processus de
transformation totale de la société et du
dans
ces
sociétés
sous
divers
rôle vital et urgent.
Si nous relevons ce défi, peut-être qu'un
jour on pourra associer les termes "abus
envers
les enfants" et
"Églises" d'une
façon plus positive qu'aujourd'hui...
travail que certaines
et d'autres
acteurs de la société civile accomplissent
angles, théologiques et culturels, et les
ont préparées à plaider activement en
faveur d'un changement des structures
sociales qui portent atteinte à la dignité
actuellement ; d'autre part, il suggère tout
des enfants, structures dont les
que les Églises pourraient et devraient
encore faire, tant au sein de leurs institu¬
tions que dans l'ensemble de la société.
indéniablement, font partie. Quelques
pour l'Asie du COE. En décembre 2004,
réseaux nationaux ont attaché une atten¬
tion particulière aux questions relatives à
elle prendra le poste de responsable de la
politlciue sociale de l'association
la prévention des abus envers les enfants:
Mothers' Union, au Royaume-Uni.
nous
rappelle, d'une part, le magnifique
Églises
ce
Le COE, qui est membre de cette coali¬
tion, pourrait jouer un rôle important en
créatifs d’aider ses
Églises membres à affirmer le droit des
trouvant des moyens
enfants à mener une vie paisible.
Voici
deux exemples d'initiatives actuellement
en cours :
Églises,
Ée réseau d'Indonésie a abordé la ques¬
tion de la prévention et a publié récem¬
ment à Bahasa des "lignes directrices
destinées aux Églises sur les enfants
ayant besoin d'une protection particuliè¬
Ruth Lee a travaillé durant ces deux der¬
nières aimées dans le cadre du program¬
me
"Dignité des enfants" du Secrétariat
*
Ruth Lee
08/11/2004
re".
*
À la suite d'un colloque national qui a
Veà Porotetani n° 42/2004 - 29
Tuatua o te Fare Haapiiraa
faaineineiraa ôrometua no « ST John the Evangelist »
e vai i
Meadowbank, Auckland, Aotearoa
Tuatua o teie faie haapmaa
Tae roa mai i teie nei mahana, ua rau
ra, te
o
te parau Püîte e horoàhia ra i te mau
Auckland
Georges Selwyn, no te faaroo
Anglican i te matahiti 1880 ra. Tei
roto teie pù i te mataèinaa ra no
piahi o tei manuia i roto i ta ràtou tau
no
faaineineraa
no te pae
Haamauhia
Etârétia
e
te
Ôrometua
ra
e
tei
ïtehia
e
te
fare haapiiraa Tua Toru no
(University of Auckland)
te faaineineraa parau Püîte Taote
Tuatua no Patitifa nei.
Meadowbank i te faatiàraahia, i te
fâito 12 tirometera i râpae i te ôire no
of Auckland”. Te
“Certificate, Diplomat, Bachelor of
Theology, Masters” e te parau Püîte
Te tuhaa rahi e titauhia i te mau piahi
Auckland,
Taote. Te roaraa no te tau faaineine¬
hoê parau pâpaî i nià i te fâito 200 àpi
raa tei
e
fatuhia
te
e
Faaroo
Anglican. Na te Papaâ Anglican tei
parauhia te Pakeha i haamau i teie
fare haapiiraa. I te area matahiti
1900, ua ô atoà mai te mau Anglican
“University.
nià i te fâito 3,4e aore ia e 5
matahiti.
Te
Auckland”
o
o
hau atu. No te titauraa i taua fà ra,
of
te vai ra te mau râveà e te mau mau¬
te mau fare
haa e horoàhia i te piahi no te tauturu
“University
té.hoê
te fâito Taote o te pâpaîraa ia i te
110
ia
i roto i ta
na
na
ôhipa pâpaîraa
maori i te ârea matahiti 1960, ua 5
mai te mau Anglican no Oteania
i te mau haapiiraa, faaôhiparaa i te
(Porinetia e Meranetia). Te auraa ra,
mau râveà no teie tau,
e toru tuhaa
i te tahi
(Taiôraa i te mau puta, âmuiraa i roto
Oteania. I te matahiti 1980, ua tupu
tahi faatüàtiraa e te Ètârêtia
te
mau
Méthodiste no Aotearoa nei maori ra,
ia faaineine-atoà-hia te
mau
râveà
e
te
faanahoraa
mau
te
Mâôhi i Porinetia nei e i Fiti, matahi¬
ti 1820-1850».
Méthodiste. I te matahiti 1990, ua 5
teie fare haapiiraa i raro aè i te faana-
Mai te matahiti 1820, te matahiti i
tono-mâtamua-hia ai te mau mitiona-
horaa a te Faatereraa Flau Fenua na
i te “University of Auckland”.
re
Mâôhi i Porinetia (Haamatahia i
Na te Hau e hiôpoà i te huru haapii¬
Rurutu i te 10 no Tiurai
raa e horoàhia ra i roto
atu i te matahiti
na
no
pâpaîraa. E no reira, te tumu parau ta
to tâvini i mâîti no te pâpaî : «Te
ôhipa pororaa Èvaneria a te mau Toa
piahi
Methodist i roto i te pü. E piti faaroo
e faaineine ra te piahi i St John nei i
teie mahana, te Anglican e te
roto
âmuiraa i roto
putuputuraa taaê...).
Mea faahepohia ia mâîti te piahi
Taote i te tumu parau ta na e hinaaro
e pâpaî ma te faataa atoà te tumu, te
piahi Anglican e faaineinehia ra i roto i teie fare haapiiraa : te
piahi Anglican Pakeha, Maori e
i teie pù e na
faaea ai te ôhipa pororaa
atoà e ôpere i te parau püîte. la
1820) e tae
1855, te matahiti i
Èvaneria a
te mau mitionare Mâôhi, ua roaahia
fare haapiiraa no te faanaho i te mea
haapiiraa Tua Toru rahi i Aotearoa
nei. E 23.000 rahiraa piahi tei tàpura-
ta na e hinaaro. Aita atoà e faaotiraa
hia no teie matahiti 2004. O te fare
ràtou o tei faaruè i to ràtou mau motu
ta na e nehenehe e rave. Te reira ia te
puta rahi roa aè : 3 mirioni rahiraa
puta. E fànaô atoà te mau piahi no
“St John’s College” nei i te mau
e mau
huru tei orahia mai e teie pü.
I te matahiti i maîri aè nei 2003, ua
râveà e te mauhaa e vai ra i roto i teie
roto mai i te mau haapiiraa a te mau
tupu te tahi tauiraa rahi maori ra te
fare haapiiraa teitei.
mitionare
hiôhia, aita e mana rahi roa to teie
(100) o
fëtii no te tere i roto i te tahi
atu mau motu no te haamau i te faa¬
roo Teretetiano o ta ràtou i
fàrii, mai
papaâ no te Totaiete
Faatupuraa Parau no Ronetona
(London Missionary Society). Mai
haamauraahia te hoê Pü taaê tei
parauhia te “School of Theology”.
Te tuhaa faainemeraa
Ua riro o ia ei taura faatüàtiraa i roto-
Ua riro te parau no te faaineineraa ei
pü i te “University of Auckldand” e
te farehaapuuraa no “St John’s Col¬
lege”. I teie nei, e parau ta te mau
Faatere o teie fare haapiiraa no St
parau faufaa i roto i te oraraa o te hoê
totaiete. E faaineine o ia i te nünaa e
te huru oraraa totaiete no
te fâito hau atu i te hânere
ànanahi. I
teie tuhaa no Porinetia, ua tere atu
râtou i te tahi mau motu no Patitifa
nei (Rarotoà, Tonga, Samoa, Hawaii,
Fiti). Te auraa, te ôhipa pororaa Èva¬
Aotearoa nei, e rave rahi mau pü haa¬
neria i Poronetia nei e tuhaa ia tei
John nei e reo atoà to râtou no te faaî-
piiraa tei haamauhia e te Eaatereraa
ravehia e te
te to ràtou manaô e te mau mea aita e
Flau fenua
Eere roa râ na te mau mitionare pe-
tano ra noa atu ia e na te “University”
tuhaa ra e te rahiraa o te mau fare
retâne. Ta ràtou tuhaa o te faaineine¬
àufau ra te haamâuàraa no te mau
haapiiraa Tua Toru (University). Tei
roto to tâvini i te hoê o taua mau pü
raa
e
ôrometua haapii.
30
-
Veà Porotetani n° 42/2004
no
te haafaufaa
i taua
mau
mitionare Mâôhi.
ia i te mau Mâôhi. Hoê o taua
mau mitionare
te puà miti. Ua ravehia te hohoà fare
na parau
pororaa Èvaneria o Tîhoni Viriamu
pure i te fenua peretâne ia au i te
hinaaro o te mau mitionare peretâne.
ia, tei tâpae mai i Tahiti nei i te mata-
Te huru himene i roto i te fare pure :
hiti 1817.1 mûri aè tau âvaè i Tahiti
Te himene ruàu, tàrava, ua ravehia i
nei, ua tere atu o ia i Raîatea, i reira o
Rurutu,
ia i te haamauraa i te hoê pü no te
Hamoa... Te huru tunuraa mâa i roto
haapii i te feiâ tei haapâpü i to râtou
faaroo e tei hinaaro i te rave i te ôhipa
pororaa Èvaneria. Ua riro te motu no
i te repo tei parauhia, te Ahimàa, e
Pacific in the first half of the 19th
îte-atoà-hia i roto i te tahi mau motu
century).
Raiatea ei vâhi matamua mai reira te
te huru
mau
peretâne o tei tâpaô to
i roto i te Tuatua no te ôhipa
mitionare Mâôhi i te tonoraahia
i mûri aè i te tau faaineineraa. Ua riro
atoà taua mau mitionare Màôhi ra ei
faaôhieraa i te ôhipa a te mau mitio¬
nare
peretâne no to râtou mau tüàti-
no
ua
âfaî-atoa-hia i Rarotoà,
ôhiparaa a te mau mitionare
Mâôhi i roto i to râtou tere. E tuatàpapa atoà rà teie parau pâpaï i te mau
tumu i faaea ai te ôhipa pororaa
Èva¬
neria a te mau Màôhi i te matahiti
1855.1 roto i taua àrea ra, i ô atoà mai
ai te faanahoraa Poritita a te mau Hau
nei : Hoê â peu tumu, hoê â reo fëtii
fenua no râpae (Hau faràni). Te riro-
ei nünaa Porinetia, hoê â huru mâa,
raa
Porinetia i raro aè i te Eaatereraa a te
huru faanahoraa no te pae tiàturiraa.
Hau ra (Protectorat i Tahiti e Moorea
tei reira ia te tuhaa a te tuhaa a te mau
ravehia te tàôtiàraa tei
ôpani i te mau veà tono ia tere i râpae
mitionare peretâne.
i taua mau ôtià ra. Mai taua atu mata¬
Ua faahiti te ôrometua Felrterika
hiti, na te mau mitionare Rarotoà,
Hamoa, Tonga i haaparare i te Èva¬
nokise, no te fenua Hamoa e faatere
neria i roto i te tahi atu mau motu i
1842)
Porinetia e Mera-netia. To râtou te
Theological College) i teie mahana, i
roto i ta na parau pâpaï Taote (1977):
parau rahi roa aè i roto i te mau tua-
roa. Ua haafaufaa o ia i te parau no te
tàpaparaa e te mau pâpaîraa (mai ia
Ruatoka, Taunga no Rarotoà, Joeli,
Bulu, Semisi Nau, George Sarawia).
Mea iti roa (E aore ia aita roa atu e
parau) to te mau mitionare Mâôhi.
mitionare Hamoa. Ua haapâpü
Hoê puta tei tuatâpapa te parau no te
mau
mitionare Màôhi oia
te Tuatua, maoti aè te mau mitionare
hoê
Màôhi, i parau atoà aè ai to te mitio¬
hoî, o Papeiha Isaiah, tei tonohia e
Tîhoni Viriamu i te motu no Aitutaki,
i te pae Rarotoà, i te matahiti 1821,
tei pàpaîhia e te taata Rarotoà o Rere
nare
Hamoa e te mau mitionare no te
tahi atu mau motu (Rarotoà, Tonga,
Fïtï...). Te ôhipa tei ravehia e te tahi
atu mau mitionare no Patitifa nei, ua
:
hia
ua
te
mau
mitionare Màôhi. I
te mau
Taira (History of the Papeiha family
niuhia ia i nià i te ôhipa tei haamaue
o
1977). Te toeà rahi o te mau parau,
tuatâpapa-poto-hia ia
e
Niel
Hamoa, na reira i Tonga, ua parauhia
Gunson, taata Tuatua no Auteraria, i
te faaroo màtamua, te « Lotu Taiti ».
roto
I na reira hia ai i te parau, ei haama-
Grâce:
naôraa i te mitionare Mâôhi tei haa-
mitionare Màôhi no te mau motu mai
i te faaroo mataua i taua mau
ia (Raromataî e Tuhaa pae). Mea iti
mau
motu ra. No
reira, ua riro atoà teie
parau pàpaî ei faaîteraa i te tuhaa faufaa rahi tei ravehia e te mau mitiona¬
re
Màôhi i roto i te ôhipa ta râtou i
rave no
te haaparare i te huero no te
Èvaneria i
roto
i teie ôtià
Patitifa. I roto i ta râtou
rave
moana
ôhipa, ua
atoà râtou i ta râtou Faa Màôhi
(mai te Faa Hamoa) ei râveà e ei
mauhaa i roto i ta râtou ôhipa. Ei hiôraa :
Te paturaa fare pure i Porinetia
nei. E mau patu rarahi, hâmanihia e
lies des Trois Rois
Route principale
—
Cap:
Voie ferrée
-•—1-
Aéroport
•
De 500 à 1 000 000 h.
•
De 100 à 500 000 h.
0
Autre ville
.
i ta
na
puta (Messengers of
1978). Te rahi rà no te mau
roa no Tahiti
^ 'j;,.,
Kaitala
V'S =' 'J
(Ile Fumante)
'
jWhangarei
Dargavilley\.
(inf. à 100 000 h.)
WELLINGTON Cap. d'État
Me Grande Barriè |
Aucklandji^r t'i
Jhames
BaiedePleniX
Auckland, Aoteawa
Hamiltoni
MERDE
Plymouthq
pehU;^
MtEgmontU
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^
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Greymouth^^
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^
.^/^Kaikoura
Ross
Mt Cook 3764
.Christchurch
Haast,
hburton
Baie de Canterbury
ILE DU SUD
(Ile de Jade)
ffTimaru
pOamaru
Ira
Queenstowji
lie
,■_Résol utîqh''
,,
'-i^ï
Détroit
Cap /
Sud-Ouest
Dunedîn
jllvercargill
OCEAN
PACIFIQUE
Foveaux
Ile Stewart
100
200 km
No teie parau pàpaî, e 6 tuhaa i roto e
te titauraa maori ra, ia oti i te matahi¬
ti 2005 i mûri nei. Nà ôrometua tei
màîtihia
no te âpeeraa i teie parau
pàpaî, te ôrometua Taote Allan
Keneth Davidson, no “St John’s
College” nei e te ôrometua Taote
Hugh Latacy, no te Haapiiraa Tua
Toru no
Auckland.
te fenua no Aotearoa atu nei, te mau
Eaatere. Pakeha, Maori e Oteania e te
tei na roto mai i te hoê pü faainei¬
mau
Piahi atoà i roto i te faaineine¬
mitionare Màôhi tei ôre i
raa.
la manuia e ia Faafetai i raro aè i
Bure
Atua
(Undesignated Mâôhi
te pererau o te Tumu Nui.
Kiæia
missionaries). O râtou atoà tei 6 i
roto i te parau no
te ôhipa pororaa
Èvaneria. Te fà rahi no te reira parau
pàpaî o te tuatàpaparaa ia i te papa no
te ôhipa poro Èvaneria a te mau
Altitude!
en
i'
r.
hia (Designated Màôhi missionaries)
faaineinehia, mai te parau no te mau
Hastings
Wanganuî^
E no reira a fàrii mai i te Aroha, mai
te
auranga
Taupo Qs^dril
New
atu. Ua faahiti atoà o ia
neraa e
.
ILE DU NORD
i te parau no te mitionare faaineineo
l..,
i,-;,
Cap Nord
Maria
Van
Diemen
ua
atoà no te âua ôrometua i Fiti (Pacific
parare ai te faaioo Teretetiano i
Patitifa nei». Eere i te hoê parau tano
i Patitifa nei (To recognise the
significant contribution of those
Màôhi missionaries who were pioneers of early Christianity
in the
te hoê tuhaa no te mau Motu no
hoê huru faatereraa Hau fenua, hoê â
«Maoti aè te mau mitionaie Hamoa i
ai to râtou i roto i te Tuatua no te faa¬
roo
Patitifa nei. Ei faaîteraa te reira i
raa e te tahi atu mau motu no Patitifa
Area râ no te faaoti i te vâhi ôhiparaa,
mitionare Mâôhi i to râtou tau, te
mau Toa no te Èvaneria, e
parau atoà
ÙtuafareMamma Taiiira
i Aotearoa
Veà Porotetani n° 42/2004 - 31
mètnl
Tuaroi
Mâtaio 3,1-12
Etârétia
1.la
Taidraa : Mâtaio 3,1-12. îrava taâroî : Mâtaio 3,2
E tâtarahapa ôutou, te fâtata mai nei te Pâtireia o te ao”.
E hoa îno ma,
e tae noa atu i te mau Eâritea
mau
arataî faaroo
no
te Atua. Noa atu to na huru ora¬
(te
taua tau
raa
Iroto i teie taiôraa tei faataa-
hia na tatou no teie mahana,
ua faahohoàhia na te
i îtehia i roto i te mëtëpara,
e faaineineraa rà te reira i rave¬
ra) ; nà reira atoà hoî te parau o
te nùnaa iho, tei huritua i te
hia e te Atua no te faariro ia na
parau o
loane Pàpetito (to na taeraa mai
hinaaro o te Atua e ta na ôpua-
ei ôriô-mata e ei pûtarià no ta
raa ora no te taata. Aita o loane
na
i nià i te tahua no te faaîteraa
e fârii nei i teie huru faanahoraa
haere mai o ia i mua i te aro o te
Parau
e
no
te
nùnaa. Ua
èvaneria) mai te haruru no te
piô tâ na e îte nei i roto i te ora¬
nùnaa, ma te parau a te Atua i
reo o te Atua tei faahitimahuta i
raa no te Hau Fenua no taua tau
roto i ta na rima, i ô atoà ai o ia
te oraraa o te taata no taua tau
ra, e i roto atoà hoî i te oraraa o
i roto i te nànaîraa no te mau
te Etârëtia. Ua riro o
perofeta. Ua hinaaro o ia e faaîte i te parau o te Atua, na roto i
ra.
I teie taime nei, ua pâpü roa
atoà i te nünaa âti-Iuta e, mai te
ia mai te
mâramarama tei türama
e
tei
hou-hia te reo o te perofeta, a
âfaî i te parau mau e te parautià
i te mau vâhi pôuri atoà e haafi-
400 matahiti te mâoro i teie nei.
fi nei i te oraraa o te taata.
tau, ai ta i faaroo-faa-
tau e te
Te auraa, ua
reo.
la tae mai rà loane, te faa-
roo-faahou-hia nei te
te
te
faahoîraa i te hiôraa a te
taata, eiaha i nià iho ia na, i nià
moè atoà ia te
parau o te perofeta, no te mea
aita i faaroo-faahou-hia to na
te haamoèraa i to na iho parau,
e
rà i te Atua tei faariro ia na ei
2. Te titau onoono atoà nei
o
tàvini. Ua riro o ia mai ia Eria
loane i te taata ia pârahi noa i
tei haere mai
e
roto i te parau mau e te parau¬
haereà mai
te
tià. la
faaineine i te
Arii
(Marati
4,5). E toru atoà rà titauraa e
o
tüàtiraa, e aore ia te taaê-raa o loane Pàpetito i te toeà
pâpü maitaî atoà rà ia
tàtou e, eere te ôhipa a loane i
te hüaî noa i te parautià-ôre i
nià i te mau ôhipa i ravehia e te
perofeta i faahitihia na
taata, ua hinaaro atoà rà o ia e
fafauraa ; a toru, te aniraa.
haapàpù faahou i te titauraa a te
Atua i te taata, e te ôhipa o të tià
*
reo
o
perofeta na roto ia na. E aha atu
ra ia te
o te mau
e
te Faufaa
Tahito ? E aha te
parau tâ na i vaiho mai ia tatou
i teie mahana ? O ta tàtou ia e
hiô mai i teie nei.
roa
ia
na
ia rave,
i mua i te
mai o loane i nià i te
parau no te îno e te maitaî. Eita
e ôre, teie te tahi titauraa rahi
roa ia tàtou i teie mahana, eiaha
tahua no te faaîteraa èvaneria,
i te parau-noa-raa i te taata i te
te hüaî nei o ia i te îno i ravehia
mea e
tae
te taata, i te mau vâhi
tià ia rave, te haapàpù-
arataî ra i te faaîteraa a loane
Pàpetito i roto i ta na tàviniraa ;
tahi, te faaararaa ; a piti, te
a
Te faaara nei o loane i te mau
arataî faaroo no taua tau ra (te
mau Fàritea & te mau
Tàtutea),
ia haapaô maitaî i teie huru “ôfi
-
fanauà êhitena” to ràtou no te
faaturori i te manaô o te mau
tamarii
Atua, i mua i te
parau no te pàpetitoraa e te faariroraa ia Aperahàma ei metua
no ràtou, e te parauraa e, no te
a
te
atoà tâ
faahou-raa rà i te maru-metia i
na e îte ra, mai te parau no te
tâatiraa tei ravehia e te arii ra o
roto i te parau no ta na tàviniraa
Herota, tei ôre i au i te faanahoraa a te ture ; mai te parau atoà
Atua i hinaaro.
hoî
faanahoraa tià-
3. Ua riro o loane ei taata tei
fànaô atoà ai ràtou i te reira
maitaî. Aita rà te reira huru
ôre e orahia ra e te mau Tâtutea
tonohia mai e te Atua, e veà na
hôroàraa manaô e tüàti ra i nià i
e
no
te
mau
i te Atua e te tauaro, mai ta te
IiitM*\\r.'r.yv-r.-^■"ri-—
32
-
Veà Porotetani n° 42/2004
maitaî i noaa ia Âperahàma, i
te faaïteraa a loane. Te haapàpü
fàrii, e aore ia no te pàtoi. Ua
“la
faahou ra loane i ô nei e, e tià
tuuhia rà i
eita roa atu o ia e ô i te Pâtireia
i te Atua i te faarahi i te
mua
ia
na
te
tahi
ore
te taata ia
tâtarahapa,
màîtiraa.
o te Atua”. E mai
ta tàtou i faa-
hiti iho nei i nià
nei, eere te
mai i te mau ôfaî. No ôutou rà,
*
tomoraa i roto i te Pâtireia o te
ia ôre ôutou ia faahotu mai i te
1 nià
noa
huaai
a
Aperahâma mai roto
mâa no te tâtarahapa, e ôre roa
ôutou e ô i te Pâtireia o te Atua.
E faaauhia ôutou i te râau marô
tei
tàpühia, tei faarirohia ei
I mûri aè i teie nà manaô e piti
nei, te vai atoà ra teie
parau no te “aniraa”. E teie
manaô, ua haapotohia ia i roto i
Atua, i te mea tomo noa mai ta
teie parau no te “tâtarahapa” (îr.
roto i te parau no te tàmàraa, no
2
tàtou i hinaaro. Mea titauhia rà
tahi faaineineraa
te
pâpü,
na
A tâtarahapa, te fàtata mai
te mea i mua i te mà e te moà o
vahie e tei tütuîhia i te auahi. Te
nei te Pâtireia o te ao). I roto i te
te Atua, eita o ia e fàrii i te vii-
faaapiapi noa ra te reira huru i
Màreto 1,15, te parau atoà ra
letu e : “A tâtarahapa, e a tiàtu-
vii.
ri i te èvaneria”. E aha te auraa
la pàpü maitaï atoà rà ia tàtou e,
teie parau no te tâtarahapa ?
te here e te aroha o te Atua, ua
te fenua, e tei nià i te reira huru
taata
te
vairaa te
faahaparaa
parautià a te Atua.
-
no
E e aha te titauraa e vai ra i roto
tuuhia ia i
I mûri aè i teie faaara, te haa-
i teie parau ? I roto i te hiôraa a
pâpû atoà ra loane i te tahi
parau fafau no te haereraa mai o
te Metia, o tê ôre roa hoî e tià ia
te âti-Iuta i teie parau, ua riro te
taata, ia ôre o ia ia haamà faa¬
hou ia na iho no te mau hara i
ia tâtara i te tâmaa i ta na
mûri aè i te tahi tàmàraa, e hoî¬
*
na
âvae, e o të pàpetito i te taata i
Vàrua Maitaï
te
e
te
auahi. E
aha mau na rà te auraa no teie
mua
i te
aro
o
te
raa tei titau i te taata ia huritua i
ravehia. la ineine rà o ia i te
rave faahou i te tahi àveià
âpi
tei tuu ia na i nià i te êà e arataî
ia na i te ütuafare metua. E ai ta
te îno, no te titau
atu e faanahoraa o tê tià ia na ia
tâtarahapa mai te tahi “hoîraa”,
e
hoîraa rà teie i te Atua ra, i
i te ora ta te
Atua i faaineine nô na. Na te
rave, màoti te fàriiraa i te parau
parau ? Te parau ta loane e
hinaaro ra e haapàpü i ô nei, o
tâtarahapa e faatupu i te tahi
no te
tauiraa i roto i te
te faaôreraa hara a te Atua e ta
te tuhaa ôhipa ia e ravehia ra e
taata, ia nehenehe faahou ia na
ia tià atu i mua i te aro o te
e noaa
Atua, no te fàrii i ta na faaôre-
iho, na te Atua te reira e faatu¬
Vàrua i roto i te oraraa o te
te
taata. E tauturu te
Vàrua i te
oraraa
o
te
taata i te iteraa i te
raa
no
tâtarahapa i te hopuraa miti, i
parau mau
ô mai i te Atua ra. la türa-
hara. Ua faaau-atoà-hia te
mahia te oraraa o te taata e te
reira te taata e tàmà ai ia na i te
Vàrua, eita ia o ia e haere noa
à ia te
mau ùputa no te pure, âreà te
ùputa no te tâtarahapa, e vai
na te
pôuri. O terà ia manaô no
te auahi
e
hôroàhia i roto i ta
mau
taime atoà. E piri
na
tâtarahapa, e te tiàturiraa i
ôpuaraa ora. Te mea o tè ôre
i te taata ia rave nô na
pu.
Ôpani
: Taramo 85, 2 :
faaôre ôe i te hara a to
“Ua
mau
taata ra ; e ua tàpoî ôe i to ràtou
mo
.
tàtou taiôraa. E parau rahi roa
matara noa ia e a mûri noa atu.
to te auahi i ô nei. E hôroà te
Te faaara noa mai ra te reira i te
Julien, lotaa MAHAA
auahi i te parau no te màrama-
faufaa rahi no teie parau no te
drometua
rama, no te arataî i te taata i te
tâtarahapa, no te tauturu i te
tîpaeraa ora, i roto i te parau
mau e te parautià, e i te Atua ra.
taata i roto i to na oraraa, i mua
E hôroà atoà te auahi i te màha-
i mua i te parau no te ora.
nahana i roto i te
oraraa o
te
taata, te màhanahana no te here
e
te
aroha, i te vàhi te reira te
toètoè ta te fifi i
Tàpao : E aha te püai i hunahia
roto i te tâtarahapa ?
faatupu. E
hôroà atoà rà te auahi i te tàmàraa i te mau ino atoà e f àrereihia
ra e
i te Atua, i mua i to na tauaro, e
te taata, ia hoi faahou mai
Âmaa pâhonoraa : E püai no te
tahi tàviri tei tàtara i te üputa o
te Pâtireia o te Atua.
te mà e te ora, i reira noa o ia e
ïte ai i te Atua. E teie mau mai-
Oia mau, ua riro te tâtarahapa
taî atoà ta te auahi e faatupu, no
mai te tahi
te faaineineraa ia i te taata no te
püai e mai te tahi
tàviri no te tàtara i te üputa o te
fàrii i to na Eatu ia letu Metia. E
Pâtireia o te Atua. Teie te tahi
tiàmàraa rà to te taata
titauraa rahi roa a letu i te taata.
no
te
Veà Poroîetani n° 42/2004 - 33
Les mots croisés de
123456789
Jacques IHORAÎ
à Wimbledon (1925, 1928), à Paris (1925,
1927, 1929) gagnant de deux coupes Davis (1927 et
1928) - Unité monétaire principale de la Roumanie
queur
10
-
Symbole de l’électron J. Symbole de exa - du pas¬
teur.
VERTICALEMENT
1. École Maternelle 2. Aimer (quelqu’un ou quelque
chose) avec passion 3. Symbole chimique du nobéli¬
Initiales d’une femme de lettres norvégienne
(Kalunborg, Danemark, 1882 - Lillehammer 1949),
auteur de romans historiques et de récits inspirés par
ses convictions religieuses ( le Buisson ardent,
1930) (Prix Nobel 1928) - Adjectif possessif
féminin
Symbole du poïse 4. Colère - Symbole
chimique du soufre - Symbole de l’électron - Note
de musique 5. Lorsque l’Étemel l’appela pour la
4ème fois, il répondit : « Parle, car ton serviteur
écoute » Adjectif possessif. 6. Initiales d’un quoti¬
dien britannique conservateur modéré, fondé en
1785, qui jouit d’une grande notoriété - Initiales
d’un aviateur français (Rennes 1889 - Corbigny
1934). Il effectua les premiers vols commerciaux de
nuit vers Belgrade et Bucarest, puis le premier vol
régulier Paris - Saigon (1931) - Liquide blanc
sécrété par les glandes mammaires de la femme et
des femelles des mammifères, (aliment très riche en
graisses émulsionnées, en sels minéraux et qui
assure la nutrition des jeunes au début de leur vie. 7.
Symbole chimique de l’oxygène 8. Céréales des
régions chaudes, cultivé sur un sol humide ou submergé(rizière) et dont le grain est très utilisé dans
um
-
-
-
HORIZONTALEMENT
A. Fonctions, charges que l’on exerce B. Personne
qui éprouve une grande affectation pour quelqu’un
C. Initiales d’un magistrat français (Paris 1595 - id
1652) - Avocat général au parlement de Paris
(1631), il défendit les droits du parlement contre
Mazarin et la royauté - Initiales d’un peintre
français (Culan 1964) - La vivacité expressive du
coloris s’allie dans ses toiles à la souplesse et à la
complexité de structures non figuratives - Dernière
lettre de l’alphabet - Désigné - avec l’article
féminin « la », elle fait penser à la première page
d’un journal - Il peut atteindre 15m de haut et vivre
plusieurs siècles E. Réunie F. Initiales d’un écrivain
anglais (Lowstoft 1567 - Yarmouth v.1601), auteur
de pamplets, d’un roman picaresque (le Voyageur
malheureux) et de pièces de théâtre - Chiffre
romain, valant cinquante - Symbole chimique de
l’uranium
Symbole du maxwell G. Anneau de
cordage - Son oncle lui a dit: « Sépare-toi donc de
moi : si tu vas à gauche, j’irai à droite ; si tu vas à
droite, j’irai à gauche ». - Symbole du mètre. H.
-
Elle est la sœur aînée de Rachel
-
Prénom de la pre¬
Église. 1. Initiales
(Paris 1904), vain¬
mière femme pasteure dans notre
d’un joueur de tennis français
l’alimentation humaine
Combattre à la lutte. 9.
Initiales d’un physiologiste neérlandais (Nijkerk
1858
Utrecht 1930). Ses travaux sur le béribéri
-
-
(1896) ont permis la découverte des vitamines. (Prix
Nobel 1929) - Initiales d’un écrivain français d’o¬
rigine romaine (Slatina 1912
-
Paris 1994).
Bonthéâtre dénonce l’absurdité de l’existence et des
rapports sociaux à travers un univers parodique et
symbolique - Symbole chimique de l’hydrogène Symbole de l’are. 10. Symbole de l’électron - Être
humain du sexe féminin (par opposition à l’homme)
Chiffre romain valant cinquante.
-
Solution
1 - aiAiAad - a -01V - H - (aNaon)a (ODsaNO)i - (NviisraH)3 (Nvmn)a 6 aaxxna zra '8 O - ao - (srao)a (issnHd)a - aa y xiva - (aaianv)iA (sanoo)N - (saM)x (aH)x *9 saiv - (oiY
SI) aaniAivs 's va - a - a - aai t a - vs - (aiaoi)s (xasaN)n - on t aaaxvaoai ’z aaaaNaaxvpj a
xNaivaavDixHaA
avaoxsvd - a T a - laa - (aNa)a (axsoov)a a aHxavpv
so) xoa - asaa -o m - n - a - (sv]aoh)x (aHsv)N a aaaaivassva
•a ai - aNR - nia -a z - (aoianv)pi (aAax)s a - (-i3ui)o (uoib)x j aoiaxvaoav a aaaxsiNiiv -y
-
(91‘63 30) vaa
un - (6‘ei
xNaiMaavxNoziHOH
34
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Veà Porotetani n° 42/2004
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Veà Porotetani n° 42/2004 - 35
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PRÉAMBULE
Vent glacial
Un petit vent glacial dérange la paix de mon âme. Un
vent glacial face à notre identité, l’identité du mâàbi que
l’on veut effacer. Vent glacial devant ce signe, cette
unique pensée que 1 ’on impose.
J’étais là
J’étais là
À votre arrivée
J’ëtâis là
Je me retrouvai
Sur le rivage
Lorsque le M trembla
Les montagnesjs’éboulèrent
Lorsque la roche mère de Tîle craquela
Des larmes en fines gouttelettes tombèrent
Des larmes de sang
Mon corps alors s’envola
Au Nombril de Tahiti Nui
Les Pierres Angulaires explosèrent
Lorsqu’un souffle s’échappa
Des profondeurs de la Terre
De l’intérieur du Placeilta ;
«
À l’ouverture de ce livre sacresacré-
Prends garde, prends gardé
Que le Lien ne se rompt point... »
J’étais là
Aux sons tentateurs de la langue qui brise
bris
J’étais là
Aux coups de fusil
J’étais là
Lorsque mes croyances se sont brisées
Cinq étoiles périrent
Lorsque mes yeux aperçurent
Une croix
Une croix aveuglante
J’étais ]à.
Qui s’élevait
Lorsque le balancier de nipn clan s’est brisé
if étais là
Au-dessus de Orohena
A P ombre de cette croix
Les fondements du Pays...
Qui brisait
Je n’avais plus de mots
Jésus
Tes mains ont-elles été transpercées
Pour me sacrifier ?
Tes côtes ont-elles été transpercées
PoUf que je me renie ?
La parole confisquée....
Et toujours cette lamentation :
«
Prends garde, prends garde
Sur cette croix
Tu seras cloué
Es-tu âmvé
Sur cette croix
Pour me flétrir ?
Tu seras sacrifié... »
Un Cauchemar
cauchemar
L’île, lentement, s’enfonça
Sous le poids de cette croix
Dans l’Océan Ténébreux
Lorsque le Coq de Maroto chanta
Ra se leva
Je me réveillai
LItt
e: tonnerres
Cauchemar
ça
i déchirée
au
dérapa.. ..
me; saisis alors
Du gouvernail
jf^u-unè^ voix maternelle
;
.
Patrick Araia AMARU
Paaa, i te 04/07/04
S;’éleva :
Note: La traduction du préambule en langue
Pitié
française a été faite parle veà porotetani.
«
Pour les enfants »
Fait partie de Vea Porotetani 2003-2004