EPM_Vea Porotetani_200412.pdf
- Texte
-
ÏEÎMTlifl
3.Te
TE PAPARAA PARAU
e
ÔMUARAA
2. Te lâveà
I. TE PARAU O TE
Te tâatiraa
Te
TÀATTRAA
-
Te Faufaa
ora
a-
Haavi i te
e
Faateitei i to
-
mea
maitai
na
Hanahana
3. Te faanahoraa ateFaaroo
a
Te faatura
faaipoiporaa
-
IL
E
TATETAATAHIÔRAA
tâatiraa, aore ra e faaipoiporaa
Mea moà, aore ra
BP. 70 UTUROA
•
TÉL. (689) 66.33.53
RAIATEA
•
EAX.
•
TAHITI
(689) 66.24.77
e
-
f
-
Haapae i te mea tano
la faufaahia te Atua
eere te mea
moà
TA TE
Te
a
tâpeà rima
-
Te tiàmàraa i roto i te tâatiraa
e
-
Te tâne
f
-
e
te
vahiné i
roto
i
te
tâa¬
tiraa
MÂÔHIRAA HIÔRAA
Te tâatiraa ei ôroà
Te tâatiraa ei fâiraa faaroo
Te tâatiraa
1. Te iôa
: te
e te
taô
TE HAAPOTORAA
TE PAPARAA PARAU
O Vaitâfaî
O Terâtai
ÔMUARAA
O Tautai
Te hoê tamaiti
e
te hiô
O Tainuiâtea
O Taitaata
TEREVARAAOTEIÀ
O Maruatoa
O Paufata
TE PARAU El HUNARAA NO TE PARAU
1. Tahiti iôa ôre, Tahiti reo ôre
2. O Tahiti i roto i te taô a Havaii
hara tâhemo
Te ômii
4. No hea
e te
o
a
Terehë
îtere
Tahiti i
O Peurûàro
O Mârô
O Mavete
O Teuri
O Teehu
te
tâhitiraahia mai
ÔPANIRAA
2
-
Veà Poroîetani n° 42/2004
IIL TE
ÔPUARAA A
TE AlUA
1. Te tuhaaa te taatai teAtua
a
-
Te fânau
ra
ÔPANIRAA
mairiraa iôa
e te
2. Te mrdiiraaiôa
BOUTIQUE PAPEETE - MAMAO
TÉL. (689) 45.59.00
ôre
peu
Sommaire
...
e
70 matahiti to teie ùtuafare haa-
4
àhipa a te Ètârétia
jPorotetani Müàhi, i Rikitea... (àpi 6)
paôraa i te
mau
^ Àpo mai, Àpo
0 Édito
5
înfo& & Aetugl
_
6
^ Te Tâviniraa
7
0 Pàroita Rikitea - Tuhaa VI
0 Rumraa Rahi a te mau Tuahine
8
a te Ùtuafare Ôrometua
Mataitaî Vaituma i Rikitea
O
10
11
Te titauraa
a
roto i ta na
ôpuaraa faaora. (àpi 8)
atu, Vœux de Noël, Agenda
te Tuhaa VIII
i Nouméa
# Noël, une fête très spéciale
0 Un poème de Noël
Ce que
te Atua i te vahiné i
je
0 Te Uî-Âpi
12
de Noël
Màôhi e Noera 2004
pense
Madame Aïcha CHIN FOO part
à la retraite
Dossier
;
13-23
0 Te Tâviniraa a te Vahiné
Le Ministère
T.
au
Féminin
Marthe, T. Maraea, A. Lombardini, T. Tuheiava,
y
E.
G.
y
Faua-Tufariua, E. Malé, Johnny, E. Tahiata,
Eourny, T. Raapoto, T. Pihaatae
r:
0 Parau Pâôfaï
0 Heremona i Faiere-Haaverevere
24
25
a
0 La Journée Sportive
26
à
la femme qui
0 Les Églises
28
accepte le ministère pastoral
est sans cesse
et Halloween
Maternelle de Taunoa
(mai te 04/03
J
sais aussi que
l’École
0 Rururaa Rahi faataahia no
27
envers
épiée. (p. 14)
e tae atu
the
TTO/V •
te Fare Haapiiraa
36
Photos
dignité des enfants et
(p. 28)
» e
ST John
vai i Meadowbank,
^ Tuaroi : Mâtaio 3,1-12
0 Les mots croisés
0 J’étais là. Un Cauchemar
32
34
“La
Evangelist
no «
Auckland, Aotearoa
a. JSX]
OANi
i te 10/03/2005)
et la Prévention des abus
faaineineiraa ôrometua
O itO IT
te Uï Taureàreà
les enfants
0 Tuatua o
30
:
77 matahiti i teie mahana
Couverture
|
Veà Porotetani;
p.6 : T. Natiki; p. 12 : C. Chene;
p. 20 : E. Tahiata: P- 26 : H. Lucas; p. 31 ; Photo géographique de NouvelleZélande dans le Grand Robert des noms propres (Paris : Dictionnaires le Robert,
1994) Tome IV p. 2304.
:
:
leur protection",
Veà Porotetani n° 42/2004
-
3
Vœux de Noël du Veà Porotetani
APO MAI, APO ATU
Un adagepopulaire debon sens affiraie
si l’on
arrière.
En particulier lorsqu’on se trouve au volant de
sa voiture, c’est l’accident assuré. Mais qu’en
est-il lorsque l’horizon semble complètement
l’on
que
ne peut pas avancer
passe son temps
à regarder
en
bouché ?
Au
mieux,
s’arrête... et l’on regarde dans
on
rétroviseur
qui risque d’arriver par der¬
rière ! Il me semble que c’est un peu ce qui
nous arrive, collectivement. En manque d’uto¬
pies et de grands projets politiques, nous voici
regardant en arrière à défaut de pouvoir nous
projeter vers l’avenir. De commémorations en
son
ce
souvenirs, de restauration de monuments his¬
toriques en soif de généalogie (qui, au passa¬
ge, ne retiennent que ce qui nous rassure),
sommes
nous
comme
enfermés dans
des automobilistes
leur véhicule
:
1944 et la
Libération de la France, la Réformation et les
chrysanthèmes de la Toussaint,
sans
parler du
nos
chers abonnés
et lecteurs du Veà porotetani.
paroles de joie et de paix sont
adressées à tous ceux qui espèrent et
croient toujours en l’esprit de Noël.
Ces paroles aussi expriment toute
notre espérance, notre reconnaissance
et notre
et de
nous
notre
confiance
en ce
porotetani voudrait offrir à tous ses
amis abonnés et lecteurs. A tous les
démunis, les malades, les affligés, tous
qui espèrent
ceux
Dieu d’amour
en une
vie meilleu¬
de bonheur et de paix, nous vous
re,
venu
histoire et
souhaitons aussi une Bonne année
2005. Que votre situation de souffran¬
vie d’hommes, de femmes, de
ce, de dénuement et de désespoir inter¬
pelle les dirigeants de ce pays, les égli¬
ses et le peuple màôhi à considérer le
message de Noël que Jésus a partagé
avec ce monde et qui manifeste un
Amour Inconditionnel pour autrui.
^
justice. Ce Dieu qui est
rencontrer dans notre
jeunes et d’enfants en la personne
d’ «Emmanuel». Que dire de plus sur
ce petit enfant qui a donné un nouveau
sens à notre histoire et qui a aussi ren¬
versé les valeurs de
ce
monde. Aimer
était au cœur de toutes les
actions et la vie de ce
pensées, les
petit enfant
nommé Jésus. Aimer semble ne plus
avoir de
11 Novembre...
monde actuel. Un monde qui approuve
la souffrance, la violence, l’injustice et
le désespoir. Aimer autrui serait donc
un beau message de Noël que le Veà
JoyeuxNoël et Bonne et heureuse
année 2005 à
Veà porotetani
de valeur dans notre
sens et
Mais comment les héros d’hier
peuvent-ils
nous aider à relever les défis d’aujourd’hui
autrement qu’en «regrettant le bon vieux
temps» ou en autorisant des raccourcis dange¬
reux ? La société multiculturelle d’aujour¬
d’hui se pose d’autres questions que celle de
1944
ou
Agenda
de 1517.
MENSUEL DE L’EGLISE PROTESTANTE MAOHI
EN POLYNESIE FRANÇAISE
■
«Revenir
Seigneur
arrière
en
pour
rendre
au
qui lui appartient»
La Bible et l’Evangile prennent en compte
cette attitude profondément humaine. Ils ne
nous donnent pas de recette infaillible à appli¬
quer, mais ils proposent une autre façon de
regarder en arrière pour y discerner non pas
ce
5 Décembre 2004
William Hamblin et
;
Teraî Natiki installeront le pasteur
Ihoraî (Tuarae) à Ua Pou.
11 Décembre 2004
l’inauguration de la salle Uî-Api de la
paroisse d’Avera à Raîatea.
15 Décembre 2004 : Noël du Foyer des
d’hier mais
l’action de sa
grâce. C’est ce que disent, entre autres, Paul,
dans son épître aux Hébreux quand il relit
l’histoire de cet unique lépreux qui a su reve¬
nir sur ses pas pour louer Dieu après sa guéri¬
(Le 17). Relire
regretter,
mais pour trouver des raisons d’espérer et d’a¬
son
non pas pour
gir encore ; revenir en arrière pour rendre au
Seigneur ce qui lui appartient et, du même
coup, être libéré de la culpabilité du « bien
faire ». Entre les actes, entre les lignes, discer¬
ner ce qui est de l’ordre de l’action d’un Autre
qui avance avec nous. C’est ce à quoi nous
invite l’Évangile : faire de l’inévitable coup
d’œil dans le rétroviseur le lieu d’une
tre
Et
nouvelle
la
rencon¬
grâce de Dieu.
puiser là le courage d’avancer, de rêver,
avec
d’inventer les routes de demain.
Anne FAISANDIER
Réforme n°3099,
21-27 Oct 2004
4
-
Du 16 Décembre 2004
au
7 Janvier 2005 :
Camp ados de la Paroisse d’Afareaitu
Eîmail
■
t.- 7
■
.
:
èepf@mail.pf.
■
-,
Taarii MARAEA '
._
:
■
,
■
'
■
"
.
.
Rédactrice
'
•
^
en
en
Ctîéf
•
•
-
Katja tUPAIA
.
•
'
’
'V' ,
pîretteur de Publication.
;
.
■
'.
18 Décembre 2004 : Taarii Maraea et Céline
Holôre se rendront à l’inauguration du «Fare
Âmuiraa» de Faaaha à Tahaa.
de Dieu ; chercher dans notre
'Tél. (689) 46.06.23;-Fax..(689) 41.93.57
dra à
Jeunes Filles.
ceux
Boîte
se ren¬
les hauts faits des hommes et des femmes
histoire les traces laissées par
.
Benjamin
Tehuiarii Pifao
:
■
J J:RÉÉEI^1921
postale.Û3 - 98713 Papeqte, Tahiti. RF.‘
•
SecrétariaL
■
Iteata TEVAARAUHARA,,
■
.
Nouvelle-Zélande.
Du 18 au 31 Décembre 2004 : Camp Ados à
Poutoru Tahaa par la Fédération de TUCJG.
Du 18 Décembre 2004
au
s
-
•
-
'
^
■
.
■
Du 20 Décembre 2004 au 14 Janvier 2005 :
Des CLSH dans la paroisse de Arue.
Du 21 Décembre 2004 au 4 Janvier 2005 :
Colonie et Camp Ados à Takapoto par la
paroisse de Te Rau Orive.
Du 22 Décembre au 5 Janvier 2005 : Camp
Ados à Tupuài par les paroisses du Vè an'ondissement.
atolls
des
:
■
•
•
Les Cultes de Noël aux
seront célébrées à
Tuamotu
.
Thierry TAPU, Marthe
,
Jean
..
.
Mataiva par William Hamblin, à AvatoruTiputa par Gabriel Temanariiauma, à Tikehau
par Kelly Henri, à Ahe par Joël Holôre, à
Manihi par Lucien Tarihaa, à Takaroa par
Georges Pittman et à Hao par Davidson
Bennett.
■
^
.
*
*
Céline HOÎÔRE, Taarii MÂRAEA,
■ ( William HAMBLIN, Jacques IHORAI,
TEURURAÏ,
’
'
■
TEMATÀHOTOA,
Eva RAAPOTO,'
■
,Turp RAAPOTO, Syivia RIÇHAUD,
Daniel MARGUERON, Robert KÔENIG,
Christian CHENE, Moetu VAAIE, Hëiata LUCAS,
' '
.
-
Tamatoa
TEMAURIORAA,
et la ^collaboration
.
.
Veà Porotetani n° 42/2004
‘
BenPOHUE-
'
^ ..febmité dè^édacfîoq
’
paroisse de Piraè.
25 Décembre 2004
Mâqüpttiste '
■
12 Janvier 2005 :
Colonie, CLSH et Camp Ados Itinérant dans
la
*
(1
■ '
■
Émile. MALÉ
.
de
■
'
•
-’pfix de l’abonnement
ÏO'nurtiéros) - Polynésie : 1200 F (cfp)
TMétropole : 22,87 Euro / Suisse : 41 ESImpression : Tahiti Graphics
Tirage : 50Q0 ex. '
an
-
.
'
A tià
Femme, lève-toi
Femme, ta place est au côté de l’homme, car tu
issue de la côte de l’homme
(taata). C’est
par toi femme que l’homme (tâne) existe. Si
ta place est au côté de l’homme (tàne), où donc
l’homme (tâne) se place t-il par rapport à toi ? Est-il
es
derrière toi ? Est-il au-dessus ou en des¬
sous de toi ? Une chose est sûre, tout comme toi, tu
te tiens au côté de l’homme, aussi l’homme doit être
devant
ou
automatiquement à ton côté. Il ne peut en être autre¬
Selon le plan de Dieu, l’homme et la femme
sont à égalité dans tous les domaines de la vie. Il n’y
ment.
différence entre les deux.
Durant un certain temps, tu es restée dans l’ombre
car seul l’homme a été mis en valeur. Mais si l’on
a aucune
regarde bien au plus profond de la vie, tu as joué un
rôle très important dans tout ce qui met l’homme en
valeur.
Mais
aujourd’hui, femme, lève-toi, car tu es aussi
importante dans la réalisation de la volonté de Dieu.
Quel est donc ton ministère ? Y-a-t-il quelque
chose que tu peux ou ne peux pas entreprendre ? Et
l’on doit reconnaître le grand travail que tu fournis
au
niveau de la vie familiale, sociale, et écono¬
mique, aussi bien dans la vie de la société (cité) que
dans l’église. Ce qui veut dire que tu es associée à
tout ce qui touche à la vie de l’homme. Tu es en
droit de penser et de dire car tu es l’image même de
Dieu.
Si
aujourd’hui tu as été admise au sein du ministè¬
re pastoral, c’est admettre enfin tes capacités à assu¬
rer toutes les tâches qui incombent à ce ministère.
Mais tu dois être consciente qu’il reste encore beau¬
coup à faire : comment aider et faire comprendre au
peuple la signification de ta vocation, afin que tu
sois vraiment reconnue et acceptée à ce poste.
Femme, courage et ne baisse pas les bras. ^Ij
e
te vahiné
Evahiné e, e tià ôe i te àoào o te tàne. Inaha hoï e
ivi àoào ôe no roto mai i te taata. No ôe hoi e te
vahiné i pâpù ai e te vai ra te tâne. E mai te mea
hoï e e tià ôe i te àoào o te tàne, i hea rà ia te tàne e
tià ai i pihaï iho ia ôe. I mua ànei àore ra i mûri ia ôe?
I nià ànei aore ra i raro aè ia ôe ? Eita te manaô e hahi
ia parau e, mai ia ôe e tià ra i te àoào o te tàne, ôia atoà
tàne, tei to ôe ia àoào ô ia i te tiàraa. Te auraa i roto
i te ôpuaraa a te Atua, mai te tàne e te vahiné, e mea
àifaito ràua i nià i te mau tiàraa no te oraraa. Aita roa
te tahi i hau ê atu i te tahi.
E tau roa rà to tàtou haereraa mai, ua vai moèmoè
te
noa na
tàne i
to ôe parau e te vahiné. Ua tià noa mai na
i te mau faanahoraa ôhipa atoà. Areà rà
mua
te
ia
hiôhia te hôhonuraa o te oraraa, e tuhaa rahi ia tà ôe e
haa nei i mûri mai i terà maitaï rahi e teôteôhia ra e te
tàne.
I teie nei rà mahana, a tià e te vahiné e, e faufaa rahi
hoï to ôe i roto i te faatupuraa i te hinaaro o te Atua.
E aha rà ta ôe tàviniraa ? Te vai ra ànei te tahi mea
e tano àore rà eita e tano ia ôe ia rave ? Ua ïtehia hoï
te
ôhipa rahi ta ôe e rave nei i te pae no te oraraa ùtuae tapihooraa, e tae noa atu i roto i te ora¬
fare, tôtiare,
tôtaiete e te faaroo. Te auraa, eita e tano ia faataaêhia te parau no te oraraa e to ôe parau e te vahiné.
E manaô hoï to ôe, e e parau atoà hoï ta ôe, e e hohoà
raa
hoï ôe no te Atua.
E mai te mea i teie mahana, ua fàriihia ôe i nià i te
tiàraa ôrometua aô, tàpaô faaïte ia e te vai ra te tiàturiraa e maraa ia ôe te mau ôhipa atoà no taua tiàraa ra.
Teie rà, aita atoà i moèhia ia ôe e, te toe nei te tahi
mau taahiraa e tano ia rave pàpühia, ôia te tautururaa
e te haamàramaramaraa i te taata i te auraa mau no te
titauraa,
e
ai i te taime e ôhie ai ta râtou hiôraa
fàriiraa ia ôe i nià i taua tiàraa ra.
e tae atu
ta râtou
No reira
paru.
e
te vahiné e, a
faaitoito, eiaha
e
haaparu-
^
William HAMBLIN orometua
Veà Porotetani n° 42/2004
-
5
‘■
Te ùtuafare
\(Nâ metua
e
o
Mataitai Vaituma drometua.
pârahi ra,
Emau motu taaê teie i te pae
Tuamotu mâ, e fenua mouà e
le heeuri te mau tumu raau, e
o
mâmà Teheiùra e o Mataitaî Vaituma drometua.)
Ùtuafare
Àfaahiti
Tavihauroa ma i
hoê maororaa 13 mata-
na
i te
o
mâa hotu.
Te roto moana e vàhi e faaharuharuhia ai te pârau, e vâhi atoà e haapaarihia ai te poe pârau.
hiti, i te mahana 1
To râtou reo te faaôhipa-noa-hia ra,
e te feiâ paari, e tià ra ia parauhia te
vai nei te tahi mau tauiuiraa e faa-
mataèinaa
ua rau te mau
Mai
ôrometua
I ôrometua
vaiho ai i te
no
Titema 1935, i
pâroita e tâpati ôroà teie,
pô, i
i mûri mai i te tuaroî i te reira
pereoo
Papeete
pâpaihia ai
mouà atoà, te vai
Akamaru, Aukena.
Taravai,
ra o
Vea Porotetam
n
42/2004
atoà
mahana
te
vaiho-raa-hia te
To râua iôa
te
iôa taata teie te taime
motu
fâriihia mai râtou e te
ôrometua Mateau Emana, i tei reira
aè i te taupee tare toa no
Donald, i te mahana toru 3 no
Titema 1935, i te ahiahi i faaruè ai
Tautira i
e
Tupuaî, Raîvavae i reira te Orometua Temaru tei pii-noa-hia o Peàpeà,
i te pouraa. Te reira ahiahi i faareva
ai te pahi i Rapa, ia tae i Rapa ua
haapouhia te mau taata atoà, ua rave-
te mau
ùtuafare ôrometua i
te
ua
tâatihia ia Teheiùra Teriituea, fânau¬
hia i Faatoài i te fenua ra no Moorea.
no
râtou
parauraa, e
e
ra
no te
ai
Tongiti ia faaroohia i te
Ua haàtihia te fenua Rikitea
tae
Rikitea,
faaearaa, tiai atu ai te mahana revaraa, i noho na râtou e toru mahana i
atu
raro
Togiti.
te
pâroita i roto i te ôrometua Mataîtaî
Vaituma, fânauhia o ia i Rurutu, tei
utahia
roohia ra, i te mea i roto i to râtou reo
e faaroohia te (ng) ia pâpaîhia ra, e
moè te (n), e vai noa mai te (g), i
reira e taui roa ai te auraa o te taô e
hinaarohia ra e faaîte. Ei hiôraa
ra e
Rapa, fano atu ra i Rikitea ua
tipae te pae i te 13 no Titema 1935,
te
pahi ra o TOOYA
no
te fano atu
hia te fàriiraa
e
pahï tima teie,
i Rimatara, Rurutu,
e te fenua, àreà ra te
ùtuafare ôrometua, na te ôrometua o
te fenua i fârii. O Purepure te ôro¬
metua i Rapa.
faaipoipo o Tavihauroa
mâ. Ta râua rahiraa tamarii fânau, o
Mataîtaî Taaveri, Mataîtaî Ponià,
Mataîtaî Tetuanui, Mataîtaî Hoatua,
Mataîtaî
Paremena,
Mataîtaî
Teurimateehu. Ua tupu te
te
fàriiraa a
pâroita i te ùtuafare ôrometua âpi.
E tià ia
parauhia, ua haapaô o ia i ta
tâpura ôhipa ia au i to na tiàraa
ôrometua, ma te itoito. Noa atu à ia
na
te
tahi
mau
taime
àrepurepu ai te
atoà,
ua îmihia te mau râveà
ia vai hau noa te mau taata.
pâroita,
Mau taata
ia
pâroita i taua tau
ra, e
feiâ
te mau motu tuhaa pae ma, e
raro matai ma. Na teie mau taata e
no
faarepurepu nei te
pâroita, te
tahi no te feiâ rave ôhipa, e hopu
pârau, e te tahi pae e pitaa haari. E
rave
âià
oraraa
rahi rà teie feiâ tei riro ei taata
te fenua Mangareva.
no
Te taime
a
haamata ai te ôrometua i
no te tâviniraa i roto i teie ùtua¬
fare. To na auraa ra, te itehia nei ia te
faufaa no te hopoià i te haapaôraa i
i te
tahi
mau
faaruè mai ai te ôrometua i te mata-
rauraa no
hiti 1972, i mono mai ai te tamaiti i
tâpapahia,
te metua
tâne,
no te
tiàraa ôrometua,
faaineinehia e Marurai ôrome¬
tua. Ua haapaô o Mataitai Hoatua, i
ma te
te mau
tâpura ôhipa
matahiti,
e
a te
faaturahia
o
pâroita
e
Te vai nei te parau o te
tâpura ôhipa ia
faaroo. No reira, i tupu ai te faaineineraa i te hoê tino no te tiàraa tiàto¬
hiroà faaroo
te manaô
atoà te tià
e
teie
mau àpeeraa, e haafàtata faahou te tahi i te tahi, i te mea te vai
noa nei te mau ùtuafare e vai nei i
roto i te pâroita. Te oraraa âmui nei
râ teie mau ùtuafare, ma te faatura te
tahi e te tahi mau ùtuafare i fârereihia. Teie râ, te vai atura ia te mau
te maitaî.
Te
mau
manaônaôraa
hiti 1995. E tae mai i teie nei te haa¬
O te faanahoraa ia i te tahi
noa ra o ia i te mau ôhipa, ma te
faaineine i ta na tamaiti ia Mataitai
Tetuaarue i nià i te tiàraa tiàtono.
ôhipa,
paô
rëtia. No te âmuiraa i te
teie ùtuafare
moriraa. I te
te mau taata
mau
ôhipa
i
taata
e
te
tià
la
ta.
e
faanaho,
âmui
no
no te
maitaî o
pâroi-
te mau taata
^
ôhipa no te haapürara noa ra
pâroita, i roto i te mau
pâroita i te
te
pai'auhia e, e 70 matahiti to
haapaôraa i te mau
ôhipa a te Ètârëtia Porotetani Mâôhi,
tâpura
ma te àpeehia i te mau toru
âvaè atoà e te ôrometua, e tae noa atu
i te mau ôroà e vai ra i roto i te Ètâ¬
E tià ia
mau
Na teie
na
23
ia i te mata-
haapaô e no te faanaho i
tâpura ôhipa.
no, no te
tua-
ma te faatupu i te faatura.
reira, te hinaarohia ra ia e faa¬
tupu i te hoê oraraa âmui no te hau e
la
haapiiraa
o te tià ia faanahohia i te mea
o te tahi tuhaa rahi teie i te faaineineraa i te mau tamarii no to na oraraa
tâpati,
tuahine te faaitoito nei te
au i to râtou
porotetani.
Tei riro ei tâpaô faaîte i te huru no te
hoê oraraa matara i nià i te mau àpamau
vai ra la
raa.
tâpura ôhipa a te Ètârëtia i
pâroita. Te vai atoà nei râ te
roto
râtou. Te
ôhipa ia ravehia, no te fârereiraa i te mau ùtuafare, i te mea te vai
nei te mau taata e pârahi noa ra io
râtou, ia tae i te mau taime haamori-
pùai
te mau
e au no
te tahi
nei te mootua terâ e faaineinehia ra i
teie mahana. Oia hoi, te vai noa ra te
faaineine o ia ta na
tamaiti, ia Mataitaî Hoatua i nià i te
tiàraa tiàtono, no te haapaô i te mau
tâpura ôhipa a te pâroita. I te taime a
te paruparu, ua
faanahora
i Rikitea i te fenua ra no Mangareva,
mai te metua mai, te tamaiti, e teie
mau
Purota
te vai
mea
PAROITA RIKITEA
-
Tuhaa VI
haapaô nei i teie pâroita iti no Rikitea e vai nei i te pae Tuamotu ma.
2004, ua tere atu te ôrometua Teraï e te tiàtono Tupahu e fârerei i
to tatou mau taata e pârahi nei i Rikitea no te hio e te faanaho i te oraraa o teie pâroita. Teie te tahi
mau parau âpi no taua pâroita.
Na te ôrometua Natiki Teraï
Ei te 2
e
tae atu
i te 9
pâroita, i te mau toru àveà atoà. Te
îtehia nei te tahi ère e vai nei i roto i
te fare ôrometua.
ùtuafare, i te pae no te ora¬
raa faaroo, to râtou râ tiàturiraa i te
Atua, te vai noa ra ia. Noa atu te mau
Ua faaara mai te tâvana i te
teie
Terai Natiki ôrometua
e
no novema
mau
haafifiraa
rau e
haaàti nei ia râtou, to
râtou râ hiroà
È
Omuaraa
Kia purotu
reira
o te Tumu
Nui, tei rahu e tei hâmani i te taata.
e
àueue
porotetani aita ia te
oraraa
tunii
rua
E tià ia
parauhia te itoito o te mau taata
pâroita e ora nei i nià i te fenua
Mangareva, ia au i to râtou faanahoraa. I
te mea te ora
nei râtou te rahiraa i roto i te
tuhaa fenua
e
manaô
e
vai
ra
ra
ôpuaraa a
i nià i te tahi
i roto i te ôire, i te
pae uta tâpiri i te tupuaî o te mouà no
te faatoro i te tahi puromu, e i te pae
no
te faaàano
i te puromu e
ara atoà o
tià i nià i te uahu. Ua
Tiàraa tiàtono
parau
o
Tetuaarue
no
hiôpoàraa tiàtono, tei faanahohia no
te hepetoma moà 2005.
Putuputu mai to te pâroita, e tae noa
teie
mau
taata, i te
faaàmuraa
i ta râtou i taatihia. No
Fare ôiometua
hia te
Mea tano ia hiô-faahou-hia te tiàraa o
moa
i te
mau
ùtuafare turuî rua, haa-
paôhia te pâpetitoraa, te haapâpüraa,
Te fenua te VAA
noa ra
rahi i teie ôpuai'aa.
Te haamoritaa
atu
Te tâmau
haere
pâpaî
te
ùtuafare turuî rua, a ora noa ai i to râtou
hiroà faaroo porotetani, ma te faatura atoà
reira, ia faanaho¬
tahi tâpura àpeeraa i te mau taata
fare ôire
te
tai
ra.
ko tou, i te aroha
Te ineine maira
Te
Fâiereitaa i te tâvana
e
te
ôroà
a
te Fatu.
Tirara parau.
faaôfaa.
Terai àrometaa
Veà Porotetani n° 42/2004
-
e o
7
^
Tapabu.
Rururaa Rahi
te mau Tuahine
a
te Tuhaa VÜI i Nouméa
O
No te taime matamua roa ua hinaaro to te Tuhaa VIII e faatupu i te hoê
rururaa tuahine io râtou i te mea e, te âmui atoà mai nei te tahi mau tuahi¬
ne O te Tuhaa i roto i te mau rururaa rahi a te mau tuahine i te fenua nei.
tupuraa no te hinaaro o te Atua i
Ètàrêtia. Eita e ôre e no te ôhipa i ravehia
e te ôfi i roto i te ô, a topa ai te tàne
i roto i te hara. Ôre noa atu ai teie
i teie nei
roto
tatararaa e
ao e
i roto i te
tano, o te manaô rà terà i
e te mau tâne i roto
nünaa faaroo atoà. Rahi
i te
tàpeàhia
mau
fifi i te tahi
atu te
i te tahi atu
mau
fenua
i roto
nünaa tê ôre
roa e
fàrii i te vahiné ia tae i te vàhi
Te Tomite tuahine
te
e
tahi
inau
tià
Tiihaa 8
te Tomite Rahi
no
Ite âvaè fepuare no teie matahiti
2004
faanaho te ôrometua
ua
vahiné
Namata
e
tomite tuahine
o
o
peretiteni
te
tuhaa, o
Paita Metua, te tomite tâàtoà e tae
noa atu i te peretiteni tuahine o te
Tuhaa, o Taaiûi vahiné i te hoê tere
O
te
te
i Nouméa. Faanahohia teie tere
no
hoê
haapiiraa, te haamâramaramaraa i te ôhipa a te Tomite rahi e
te fàrereiraa i te mau tuahine e pârahi ra i te ara. No te pàhono i teie
te
aniraa,
Peretiteni o te
Tahiarii vahiné, to
ua tere atu te
Tomite rahi, o
Pàpaï-parau, o Taehau vahiné, te
Mono-haapaô-faufaa o Valentine
na
Pihaatae
hia
a te
iho nei. Rahi
a te mau
âpi e ua turu pàpü maitaî mai te
âpooraa tiàtono i teie tuhaa ôhipa o
tei ravehia
no
i Nouméa. E
te
rahi te
rave
mau
roa
ôhipa
tei mataratara, te toe â râ tè tano e
rave. E te tiaî mai ra teie mau tua¬
hine ia tâtou i te
piti matahiti
atoà. la haamauruuruhia to te pâroita no Vallée du Tyr e ta na ôrome¬
tua, te tomite vahiné te âpooraa tià¬
tono no te fàriiraa poupou i to te
mau
tere.
Te tïtauraa
a
te Atua i te vahiné i
roto i ta na ôpuaraa f aaora o
te tumu
parau ia i faanahohia no te haapii¬
raa. Ua rave âmui atu màtou i teie
mau
tuahine
Pâpai-parau.
Papeari,
e
Papenoo e no
te Faatere no ta tatou Pû
tamahine i Paôfaî, o
Maiana Teihotu tei haamâramarao
te
ma
mau
atoà atu i te parau no
teie Pü ta
tatou.
tumu
Mai te
te
I te mahana pae ahiahi 15 no àtopa
e te mahana mâa poîpoî
16 no
àtopa, te tupuraa teie
mea
e, o
rururaa
mai ai râtou. Ua raeàhia
hine,
ua
i te
te mahana noa ia e matara
âmui mai te
e
300 tua¬
mau
tuahine
Thio e mau tuahine meranetia te
rahiraa tei roto râtou i ta tâtou Etâno
rëtia. Ua âmui atoà mai te tahi
tuahine
no
te
tahi atu
mau
Ua itehia te ànaànatae
mau
8
tuahine, te
-
faaroo.
mau
mau metua
mau
o
te
paari, te
Veà Porotetani n° 42/2004
îte-noa-hia te
te
no
tiàtono
tàpura ôhipa
Ètàrètia, eiaha i
o
no te oraraa o
te fenua noa nei,
te mau
Ètàrètia
o
teie nei ao, no te mea ia, ua riro te
vahiné ei tumu no te fifi i mua i te
matahiti 1970
te mau
i te matahiti 1995
e
I te
no
te
no
te
tiàraa ôrometua. I roto i te tahi
mau
pàroita, aita à te mau vahiné i rave
atu ra i te pure i roto i te fare pure.
I roto i te
teie
mau
noa mau
faatereraa Hau, no
matahiti i mairi aè nei
i haamauhia ai te tahi îrava ture ia
àifàito te rahiraa
No te
mau
Ètàrètia,
o
te mau vahiné i
i roto i te
to te tâne
mau âpooraa.
âpooraa a te mau tâàtiraa
te titau-noa-hia nei i te
mero ia faaitoito i te
Ètàrètia
mau
tono-atoà-raa i te
mau
râ i te tâne anaè. E
mau
Ètàrètia
piiraa.
huru i
roa
mau
Ètàrètia.
tahi tiàraa i roto i te
ârea
No reira
mau
faatâfifiraa ia âmui te vahiné i roto
i te
nei, e tano e parau e, no teie
nei tâtou i fàrii ai te vahiné ia mau i
reira
mea ua
i te rahiraa rà
Actualiés
taime màtamua
ôaôa i te âmuiraa mai te tahi
no
tià-
Io tâtou
feiâ
atu te
roa
e
te tâne.
vahiné.
parau mâ te tauturu a te
Peretiteni o te Tomite rahi e a to na
e o vau
ra e
roa
e
mau
e
e
tano
mau roa
ôre
vahiné eiaha
mea
e
rahi
roa
à te
haapaô nei i te
ia ui e, no te aha teie
ai ei aratairaa, i mau
ai i roto i te
mau
Ètàrètia,
te
e tae roa mai i teie
mahana, noa atu te mau haapiiraa
Èvaneria e ravehia i nià i ta te Atua
mau
pàroita
tïtauraa i te
mau
vahiné i roto i ta
na
ihoà te hiôraa
atoà
ta
? No reira, e tâmatâtou i te hiô e te tuatàpapa
na
mau
i ta te Atua faaîteraa mai ia tâtou i ta
tîtauraa mai te haamataraa
na
No te tauturu i te fèruriraa
tuahine i taua
i
e
tae
mai i teie nei.
roa
a te mau
ra, ua tuuhia atu
ia râtou te parau o te vahiné ia
i te mau Parau e faaitehia ra i roto
rururaa
mua
au
i te Parau
a te
Atua mai to te Atua
hâmaniraa i te taata
faaiteraa
a
e
tae
mai i te
letu i nià i te vahiné
mau
e
mai hoi i ta te vahiné hiôraa i to
roa
tae
na
Ètàrëtia
parau i roto i te
i teie mahana.
E tiàraa faufaa to te vahiné tâtai tahi,
ôpuaraa
? Inaha, i to te
ora no te taata
Atua hâmaniraa i te taata, ua
hâmani
ia ei tâne e ei vahiné. Aita ânei teie
huru hiôraa i haafifi i te tiàraa e i te
O
parau o te vahiné i roto i to na oraraa
i te mau mahana tâtai tahi ?
I te tahi pae, te
O
mau
ite nei tatou i te itoito
vahiné
te mau
ôhipa
itoito
te mau
tamarii tamahine i te
haapiiraa ia faaauhia i te mau tamaroa. I roto i te oraraa pâroita, eita e
hape ia faahiti anaè tatou i te itoito o
te mau
vahiné
te
no
aratai i te
mau
i roto i te ùtuafare, te oraraa vaama-
taèinaa,
aratairaa
no
né,
ùtuafare, te
i to
poritita, oraraa faaroo.
patuhia ta ôe ôhipa i nià i te
a te Fatu o te ôhipa, te Fatu
oraraa
Teie rà ia
te ora.
tapura ôhipa. E mea tano atoà râ ia
uiui e, aita ânei tâtou iho te mau vahi¬
i te faatereraa i te
no te oraraa
O
^
Taarü vabine
atoà i teie mau hiôraa
tâtou parau mà te tiàturi e, te reira
i àtuàtu
noa
Ei ômuaraa i teie nei manaô, te
hinaaro nei
î
au e
faatae maitai
tâpaô aroha e te mauruuru
i to te tuhaa 8 mai te ùtuafare ôrote
metua o Namata
mâ, te âpooraa tià-
tono, to te pâroita taatoà, e tae noa
atu i te tômite tuahine tuhaa 8 àpitihia atu
e
te mau
vahiné
tono e te mau tauturu
a
te mau
tiàtono,
tià-
no ta
râtou fàriiraa poupou maitai e te
màhanahana i te mau tià o te Tômite
rahi
a
te mau
vahiné
a
te
Ètàrëtia,
âpeehia atu e te tahi mau tuahine no
te pâroita no Papeari e no Papenoo.
No teie tere màtamua
Tômite Rahi
rei i to tâtou
8,
e
taua
e
te
a
te mau
mau
to
roa
Vahiné
tuahine
te
fâre-
e
te tuhaa
no
tià ia parau ua manuia maitai
tàpura ôhipa, ua itehia te ôaôa
ànaànatae
o
te mau mâmà.
no
te tuhaa e te mau
tiàtono,
vahiné
e te taururu
a
tiàtono,
haamàramarama i te tereraa
te mau vahiné i roto
te mau
i te
no te
ôhipa
Ètàrëtia,
a
ta
no
atoà teie
Atopa. E
a
né
i roto i ta
Tumu parau
haùti, te ôri
mai i
parau
ôpuaraa faaora»
teie tei faanahohia mai
e te
himene.
poroiraa i te
Tômite Rahi, e mea tano ihoà ia tere
o ia e fàrerei i te mau tuahine i roto
hiô i te huru
Tapiri
pihai iho i teie fàrereiraa, te
ia no te rururaa tei tupu i te 15
i te vahi¬
na
Ua riro teie tere ei
Tômite rahi
vahiné.
te Atua
Peretiteni vahiné o te tuhaa 8,
Taarü V., tei faaôhipa-maitai-hia e
te mau mâmâ o te tuhaa na roto i te
e
te mau
a
te
na
fà, e ta na mau ôpuaraa.
Fàrereiraa tei tauturu atoà i te
a
rururaa màtamua
tei faatumuhia
te tuhaa 8
i nià «Te titauraa
e
Ua tupu te tahi mau fàrereiraa taaê
no te tômite rahi i te tômite tuahine
16
-
i te
te
tuhaa àtea, ia ite mai râtou
tauà-atoà-hia ra râtou. Haere e
mau
o
e
tiai mai
ta râtou e
te
ra no
roto atu
Tômite Rahi. E riro atoà teie
fàrereiraa
mua
e
Iriti i te tahi
ihoà i te tahi
mau-noa-hia mai
mau
mau
i
mau
ùputa i
faanahoraa i
na.
la
jhaamaitaihia rà te Atua, o la i
horoà mai i te puai, te itoito, te
màramarama e te paari, no te tupumaitai-raa o te ôhipa, e ia faahanahanahia o la, te Fatu no te ôhipa ta
tâtou
e rave
nei. Mauruuru à i to te
Tuhaa 8, ia itoito à i roto i te tâviniraa e ia maitai i teie Noera e teie
matahiti
âpi. la
ora na.
te oraraa e orahia ra e
râtou, faaroo i to râtou
mau
hinaaro
Veà Porotetani n° 42/2004
Tahiarü V.
-
9
Noël,
fête très spéciale
une
jour très spécial qui se déroule
prépare comme il le peut et surtout
comme il le veut. Les adultes et plus précisément les mamans, vont
sortir les plus belles nappes, la plus belle vaisselle, c’est un souci
permanent que de vouloir satisfaire tout le monde.
Pour tout le monde, Noël est un
chaque fin d’année. Chacun
se
les autres fêtes,
bonne excuse pour se
beaucoup de parents
peinent pour leur offrir ce qu’il
faut. Et l’inquiétude majeure
des parents est de pouvoir ren¬
famille et entre
dre heureux leurs enfants. Tout
amis pour trinquer un, deux, et
même plusieurs verres. Mais
brille autour de nous, de la mai¬
pas que
De plus en plus, Noël
devient
une
fête
comme
toutes
c’est
une
retrouver
dans le
un
en
cœur
moment
jardin. Aujourd’hui, on
faire mieux que le voisin,
même si on n’a pas les moyens,
son au
des enfants, c’est
veut
important et très
attendu dans leur vie.
après
lumières
pour
chez
ton, papi, mamie sans oublier
les cousins, les cousines et les
jour saint et
un
bien c’est
juste
c’est plus joli
nous que chez vous ».
Après tout, qu’est-ce qu’on ne
ferait pas pour faire plaisir à ses
enfants ? Est-ce que c’est vrai¬
ment pour les enfants qu’on fait
tout ça ? C’est peut-être pour ça
que cette fête est très spéciale.
saint, c’est un jour magique qui
leur permet de voir tatie, ton-
C’est
subira les consé¬
quences. Et pourtant, est-ce
bien nécessaire toutes ces
Pour eux, c’est non seulement
une fête mais c’est aussi un jour
amis.
on en
parce que c’est un
moment où on leur offre beau¬
magique
de cadeaux. Ils s’amusent
font plein de bisous. Je
crois que leur moment préféré
ce jour-là, est la prière et quand
coup
dire
ou
que «
et se
maman
leur dit
«
à table
».
Mais comme on le sait tous,
Noël c’est aussi des instants de
Car
d’habitude, mais
mange comme
ne
on
peu trop
il y en aura
s’en sort pas
faute d’avoir bu
un
on
toutes
pourtant
Actualiés
-
un
dosés. A coup sûr,
au moins un qui ne
■>
10
verres
verre
de
trop. C’est vraiment dommage,
des rois.
savent
de
cause
mais
Les enfants
ne veulent faire qu’à leur
tête et laisser les enfants écou¬
qu’ils
ter
les recommandations. Les
ne sont bonnes que pour
les enfants. C’est peut-être pour
règles
ça que cette
le.
Au
fête est très spécia¬
fond, Noël
n’est qu’un
ce
bon souvenir de bonheur
tout
le monde
en
avec
attendant l’an¬
née
prochaine, c’est un recom¬
mencement. Mais je me rappel¬
le aussi que Noël c’est le petit
Jésus qui est né parmi nous, du
moins j’en ai entendu parler. Je
sais qu’il est le Eils de Dieu et
qu’il est venu sauver le monde,
et je me demande quand même
quel est le rapport avec notre
façon de célébrer cette fête.
C’est peut-être pour ça que
cette fête est très spéciale.
déception et de bagarres à
Noël n’est pas seulement un
instant où on joue mais aussi un
moment où on ne mange pas
comme
adultes n’en feront rien... parce
Veà Porotetani n° 42/2004
n’y peut rien et malgré
les recommandations, les
Merçi Seigneur de nous accor¬
der cette
ser
un
grâce de pouvoir pas¬
si
beau
famille. Amen
moment
en
^
Hina et Teanuanua FIU
Noël, là où il y a une nouvelle histoire,
Là où la vie et la joie ne sont que gloires.
Il s’ouvre et fane comme une fleur
Mais dans l’âme il
Ne
sera
gravé
une fête
Fête de l’amour
Fête de la joie
Noël est
que ce jour ne sert à rien car
Noël est l’un des plus beaux cadeaux
jamais dire
Croire
Que
en
nous
puissions
Ou à toute personne ne
Un
nous offrir à nous-même
voulant pas croire en ce jour
Fête de la
Fête de la
Fête que
jour de gloire
Une nouvelle histoire
Noël il
Rien de
que ce
de Jésus
j’aime tant
Car le Sauveur de l’amour.
De la joie et de la paix
se nomme
plus beau
paix
venue
petit homme
Est
venu
parmi
nous
Dieu notre Père et Ami
Car
une grande célébration
La fête, la joie régnent
Mais les pleurs et les disputes aussi
ce
jour est
Mais voilà, il faut savoir accueillir ce
Afin que l’amour et l’amitié durent
Et à jamais
Merci pour ton merveilleux cadeau
Seigneur, tu es dans mon cœur
Pour toujours
jour avec joie
chaque jour
Natana
Tupaia
Raiani TEURI
Te
Uî-Âpi Mâôhi e Nœra 2004
Ua tau roa te manaà o te uî-âpî mâdhi o teie
mahana i nia i te îteraa e, te Noera, te mahana
te reira fânauhia ai letu-Metia. E mahana
mahana fârereiraa e, e mahana
pureraa hoi no te faahanahana i to na haereraa
mai i te ao nei. I te hiôraa, e àaôa te mau taata
àaàaraa,
e
atoà i taua mahana
Iteie nei ra, terà mau ânei te
hiôraa a te feiâ âpi mâôhi no
teie Noera 2004. Eîta e ôre e,
te vai ra te pàrahi noa ra i roto i
te
ôaôa, te hau
e te
fânaô ia tae i
taime ra. Âreà vëtahi ra,
eita ia e ôre e pàrahi noa à i roto
i te peàpeà, te hepohepo e te
mauiui.
taua
Peàpeà i te
mea e,
aita
e me tua
faahou i taua taime ra,
peàpeà
faataa nâ metua,
peàpeà no te mea te fifi ra te
metua, metua fânau, metua haapaô, metua faaàmu, peàpeà no
te mea te ravaî ôre ra i te mâa.
no
te mea ua
Hepohepo hoi to na oraraa i te
mea e, aita o ia i ite-maitai-hia
ra.
ei tama no te ùtuafare, ei tama
no te nünaa ta na e tià nei.
Mauiui mau à to te taata âpi
mâôhi i te mea e, tei roto noa a
o ia i te hàmani îno a to na iho
metua, e te mau taata atoà e
haaàti ra ia na. E mauiui rahi to
na i te mea e, te ère nei o ia i te
mau ràveà e tupu pautuutu maimau
Veà Porotetani n° 42/2004
-
11
taî ai to na oraraa taata âpi
mâôhi. Mauiui i te mea e, aita o
ia e màramarama ra i te mau
Actualiés
tàpaô tei faanahohia
no na ia
nehenehe o ia ia arataî i to na
oraraa i roto i te nünaa e te
fenua ta na e ora ra. Te vai atura
e te vai atura mau àti ta na e
amo nei.
I mua i teie mau hiôraa, eita e
ôre e, ua ravaî noa tatou e te feiâ
âpi i te hiôraa i to ôe mauiui i
i te mau tuhaa i hohorahia
aè nei. I teie nei, e aha atura ia to
ôe parau i mua ia Noera 2004.
I mua i te mau àti, e i roto i te
mauiui ta ôe e fârii nei i teie
roto
mahana, eiaha ia moèhia ia ôe
ua
e,
fânau mai letu Metia te faao-
nei, e to ôe atoà
faaora. Oia hoi, ua haafâtata
mai te Tumu nui ia ôe, e te haa¬
ra no
to te ao
ôe i te vai
mai i te
puna no to na aroha e to na
ia ôe e te taata âpi mâôhi.
No
here
reira, ia riro Noera 2004, ei
taime faaîteraa na ôe i te Tumu
nui i to ôe mau àti na roto i te
i te iôa o to tatou faaora
nui, letu Metia.
Faaitoito anaè i te pure i te
pure e
Tumu nui i teie Noera 2004. N-:
fâtata roa mai nei à o ia ia ôe i
teie Noera 2004, no te tavai ia
Madame CHIN FOO Aïcha
ora no roto
Tamatoa
part à la retraite
Le 17 juin 2004, s’est «Show girl» au cours de nomdéroulée
au
Collège
POMARE IV une sympa-
thique cérémonie à l’occasion du
départ à la retraite de Mme CHIN
FOO, la doyenne du corps enseignant, après 36 années de bons et
loyaux services au sein de
l’Enseignement protestant.
Aïcha, pour ses nombreux
amis,
a
contribué à la mise
'pour sa gentillesse.
forme
:
le
«
Pômare Echo
s’est illustrée par ses
Les
en
place de la Coopérative du
Collège et à la création du
PomareScope sous sa première
\Merci à Aïcha
»
breux et dynamiques (voire
débordants) numéros du PomareShow.
Merci à elle pour sa gentillesse
vis à vis de tous, sa disponibilité
pour les nombreuses activités
qu’elle a animées tout au long de
sa carrière. Qu’elle en soit ici
remerciée,
Bonne et
longue retraite Aïcha,
Jean-Lucien MARCEL,
Août 2004
et
talents de
collègues de Aïcha
Aïcha
et
des élèves de Pômare
Te Tayiniraa
a te
Vahiné
Le Ministère
Dieu n’est pas contre
le ministère pastoral de la femme
V
Féminin
No te Atua
ei ôrometua atoà te vahiné
Ite uiraa a te vahinépapai-veàia nae : « Ahea roa te Ètârë-
tia èvaneria e fârii ai i roto ia na i te vahiné d ôrometua ». Ma
A la dernière question de la journaliste à son invité du
jour à l’émission “Un invité dans notre discothèque” :
«
Quand verra-t-on arriver dans l’Église évangélique
une femme-pasteur ? »
Accompagnée de rire au travers duquel il faut, peut-être,
percevoir toute la confiance d’un pasteur en un Conseil
supérieur ouvert à l’accueil du ministère pastoral féminin, la
réponse du Président Samuel Raapoto avait été : « Eh bien
le jour où il n’y aura plus d’hommes dans notre Église ! »
Après tant de chemins parcourus avec patience afin que les
stnictures de l’Église restent une porte ouverte au service
d’autrui, on vit ainsi arriver la première femme-pasteur Marthe Peni, épouse Tematahotoa.
En effet, si la femme - la jeune juive Esther, devenue reine
des Perses au Ile s. av. J.-C.
peut sauver son peuple du
massacre, ou s’il plaît au Dieu « Je Suis » de parler à
l’homme même par la bouche d’une ânesse (Nomb. 22,2830), comment et pourquoi le Conseil supérieur de l’Église
évangélique pécherait-il lorsqu’il s’ouvre au ministère pas¬
-
toral de la femme ?
qu’avec un homme est plus forte chez lui comme
préférence. Dieu nous connaît tous et plus même que ne
connaît
une
mère le
cœur
de chacun de
ses
enfants. Mais
qui reconnaissent les
limites de leurs forces à veiller sur le sort de son peuple que
Dieu aime et prend plaisir à être le Maître et le Compagnon
avec
des femmes et des hommes
de route.
après le rêve devenu réalité du Président
Samuel Raapoto, quand verra-t-on arriver la première
femme-Présidente du Conseil supérieur de notre Église
Près de trente
te àta - i
mûri mai i taua àta na
na ra, na
te ôrometua, te vai
paha te hoê tiàturii-aa i te Apooraa Rahi Amui ei ùputa matara
i mua i te parau no te toroà ôrometua i te vahiné - ua pâhono atu
te Peretiteni Tamuera Raapoto e : « Ei te mahana roa ïa e ôre ai
e faaroo-faahou-hia te parau no te tâne i roto i te Ètârêtia ! » E
ra
vâhi hum àtea râ te vâhi i haerehia mai e
ma
te
faaôromai ia ôre
Ètâi'ètia ia faaea i te
riro ei ùputa matara i mua i te parau no te tàviniraa, i itehia ai i
roto i te Ètârêtia te taeraa mai no te vahiné matamua roa ei
ôrometua
o Marthe (Poetini
v.) Peni, faaipoipohia
te mau
faanahoraa e te
mau
faatureraa
a
te
-
Tematahotoa.
Oia ïa, ia tià anaè i te hoê vahiné, mai ia Ètetera, i te pâmni i to
na nünaa i te ôpuaraa ino a te ènemi, e aore ïa ia tià anaè i te Atua
Te vai nei
«
te hoê âtini
na
au » i te ôhipa i rotopü i te taata na roto i te vaha o
(Num. 22,28-30), e aha e e no te aha te Âpooraa
Âmui o ta tatou Ètârêtia e hara ai
Rahi
i te vahiné
no
te
ia fârii atoà o ia i roto ia
toroà ôrometua.
la hinaaro anaè te Atua i te
te mea ua
e ana
Que l’on ne fasse donc pas dire à Dieu ce qu’il n’a jamais
fait, c’est-à-dire que travailler avec une femme plutôt
c’est
au
i
faaea to
na
ôhipa e te vahiné atoà, eere ïa e, no
tiàturiraa i te tâne no te ôhipa i hinaai'ohia
rotopü i to na nünaa, no te mea râ e tiàturii-aa rahi to na i
vahiné e te tâne no te rave i te ôhipa e ora ai to na
te taata - te
-
nünaa. E mai te hoê metua vahiné i îte maitaî i te hum o ta na ra
mau
tamarii, ua ite atoà te Atua i to tâtou hum.
e mea roa na na, na te Atua, i te rave i te ôhipa e te hoê
Teie râ
aore ïa e te hoê tâne tei îte i te ôtià o to na puai i mua i
ôhipa i tiaîhia ia na.
Ua piri i te 30 matahiti i îtehia ai te tupru-aa no te tiaîrari a te
Peretiteni Tamuera Raapoto. I teie nei ua îtehia i roto i te Ètârê-
vahiné e
te
tia te taeraa mai
ans
e
o
te vahiné matamua
ei ôrometua, a hea roa ïa
îtehia ai i roto i te Ètârêtia te vahiné matamua roa ei Peretiteni
no
ta tâtou
Âpooraa Rahi Amui.
Jacques,
TœàlHORAÎ
Veà Porotetani n° 42/2004
-
13
Intro
Le Ministère
m'avez pas choisi ; mais moi je vous ai choisis, je
chargés d’aller, de porter du fruit et du fruit durable »
Jean 15,16. C’est avec l’aide de ce verset que je voudrais par¬
ler du ministère au féminin et plus précisément du ministère
pastoral. Je souhaiterais signaler que le fait d'écrire sur un tel
sujet me conduit à dire qu’il y a déjà sujet à polémique : la
femme n ’a toujours pas sa place dans notre société. Le nouveau
millénaire apporte-t-il une nouvelle vision des rôles et de la
place de la femme ? Je ne sais pas.
«
Vous
vous
Poe fini
vahiné, première Femme pasteur(e)
^de l’Eglise Protestante Mâàhi
L’émancipation de la femme a
fait couler
beaucoup d’encre et
de
critiques. Aujourd’hui
encore, nous sommes amenés à déci¬
der si le port du voile est accepté ou
pas : même si cela concerne le pro¬
blème de la laïcité, c’est encore de la
femme dont il est question.
Le ministère au féminin : je parlerai
tout simplement de ministère. Je suis
persuadée et ce, grâce à cette parole
de Jésus, que le ministère est mixte. Il
est vrai que Jésus s’adressait à l’é¬
poque à ses disciples : mon disciple
est une personne qui suit un maître
pour en recevoir son enseignement et,
dans mon cas, Jésus est le maître. Il
n’y a pas un verset dans la Bible qui
dit qu’un disciple ne peut être qu’un
homme. Si c’est Dieu par l’intermé¬
diaire de son Fils Jésus qui m’a choi¬
sie, aucun être humain ne me fera
dire le contraire et ne pourra me reti¬
rer du ministère auquel je suis vouée.
L’homme et la femme sont complé¬
mentaires et sont donc nécessaires à
la bonne marche de la vie.
On entend souvent cette réflexion
«s’il n’y avait pas l’homme, la
femme n’existerait pas, si la femme
n’était pas là, l’homme ne serait
rien». Si nous étions vraiment
convaincus,
fait
une
nous
n’aurions jamais
telle remarque.
Nous n’avons
pas besoin d’affirmer que l’homme et
la femme ne sont rien l’un sans l’au¬
tre, leur seule présence sur la Terre
est affirmation et il n’y a pas plus
belle affirmation.
Quant à la question du ministère, je
ne vois pas de différence. Si l’un et
l’autre portent du fruit, alors ils
auront accompli la volonté de Dieu et
surtout ils auront fait apparaître la
14
-
féminin
au
ne
ai
gloire de Dieu. En effet, Jésus décla¬
Voici comment apparaît la gloi¬
re de mon Père quand vous portez
beaucoup de fruits et que vous vous
montrez aussi mes disciples » Jean
re : «
15, 8.
L’homme et la femme vont différer
seulement dans la façon de faire et de
voir les choses. Je ne mets jamais en
avant le fait que je sois une femme.
Oui, je suis une femme ! Mais à par¬
tir du moment où je me sens appelée,
je suis persuadée que ce n’est pas la
femme qui a été appelée, mais le dis¬
ciple, celui-là même qui « n’a point
honte de l’évangile ». L’apôtre Paul
disait dans son épître aux Romains
1,16 « Je n’ai point honte de l’évan¬
gile : car c’est une puissance de Dieu
pour le salut de quiconque croit... ».
Je l’affirme aussi aujourd’hui. Si ce
que je fais n’est conduit que par ma
faut faire face
aux
changements ont provoquées. Le
peuple ne cherche qu’à prendre ses
repères car les mœurs sont difficiles à
changer. Lorsque j’entends dire «le
pasteur est un homme, ça a toujours
été un homme», c’est une force pour
moi, car je sais que je dois apporter
ma pierre à un changement, et cela
me console. Je sais aussi que, à côté
de cette réflexion, il y a beaucoup
d’encouragements, donc, il y a tou¬
jours le pour et le contre et là on ne
peut rien y faire.
La femme, même petit à petit, se fera
une place non parce que c’est une
femme, mais tout simplement parce
que c’est une personne qui tout
comme l’homme, a été appelée par
Dieu. Elle aussi traverse des tempêtes
et des tourmentes.
Dieu,
des
alors,
mon créateur m’en fera subir
conséquences ; et si c’est Dieu qui
m’a choisie, alors, le peu de fruits que
je porte pour l’instant ne feront
qu’accroître et en nombre et en force,
force dans la volonté d’accomplir la
ver
les
dévouée
encore.
contrées
depuis
seule volonté de créature de
volonté de Dieu et surtout d’être à
son
service.
Je sais aussi que la femme qui accep¬
te le ministère pastoral est sans cesse
épiée. Au moindre faux pas, elle est
critiquée ; elle doit sans arrêt faire ses
preuves devant l’homme. Je ne sais
pas comment les femmes d’Europe
ont
Elle sent les vents
épreuves ; il lui restera à se rele¬
chaque fois plus forte et plus
ministère
ne
Les difficultés
ren¬
mon entrée dans
sont rien par rapport à
le
la
joie de recevoir la grâce de Dieu et
toutes ses bénédictions : « Je voyais
continuellement le Seigneur devant
moi, il est à mes côtés pour que je ne
tremble pas. C’est pourquoi mon
cœur est rempli de joie ; et même
dans la faiblesse de mon corps, je
reposerai avec espérance » Actes 2,
25-26. Que la grâce et l’amour de
Dieu soient
TOUS et soient le
vies !
sur
moteur de nos
vécu leur début dans le ministère
pastoral. Ce que je sais, c’est qu’ici
en Polynésie, les regards sont tournés
femmes actuellement au
Je pense que c’est une
réaction tout à fait normale car les
habitudes ont été changées ; et lors¬
vers
les
ministère.
Veà Porotetani n° 42/2004
une habitude, il
difficultés que les
qu’on veut changer
Poetini V
Te Vahiné
te tiàraa Tâvini i te
e
Ètârëtia
Ètârëtia
I te 1995 i
haapâpü ai te
na roto i te hoê faaotiraa a te Apooraa
rahi âmui e, e tano atoà i te vahiné ia mau i te tiàraa drometua. E tano
râ e parau, e ère no taua matahiti ra, i haamata ai o ia i te fëruri i nia i
teie tumu parau.
haamata mai na i te
matahiti 1980 ôre
noa atu ai te hoê faaoti¬
i ravehia. E tano atoà râ e
mau
raa
faahoi roa i te reira parau
mau matahiti i mua atu i te
e,
i haere atoà mai
tamahine i te
mau
i te
mea
tahi
âua-pipi no te
na te
faaineine ia ràtou i nià i teie tià¬
i te
pàroita, te
haapiiraa i te tamarii i roto i te
mau haapiiraa tâpati, te ravepàpü-raa hoi i te mau pureraa e
raa
te
oraraa o
itoito i roto i ta ràtou mau
tei riro i teie mahana ei
fàrereiraa faufaa roa i roto i te
te
rururaa
oraraa
eita
te
o
Ètârëtia.
No
reira,
Na reira atoà hoi i roto i te
faaineineraa o te mau hoa vahi¬
né a te mau ôrometua tei haere
atoà i te haapiiraa mai ta te mau
ia haamoèhia te faufaa o ta ràtou ôhiparaa i mua
noa i te parau no nà tiàraa e piti.
E aha mau na rà te tumu e tano
ai ia tàtou ia haapàpü i te parau
ôrometua, e tei
no
raa.
atoà te
noaa
mau
püite faahiahia. No te
Ètârëtia (te huifaaroo) i te reira mau matahiti i
parau
rà aita te
mea
ineine atu
ra no
te fârii i te
tano
te tiàraa
Ètârëtia.
raa
no
o
vahiné i roto i te
na faaoti-
te
Nà roto i ta
te
1995,
ua
hinaaro te
tàtou i teie nei te tàne
ne te
e
te vahi-
ôhiparaa ia tupu te hinaaro
te Atua i nià i te fenua nei.
o
Ei faahoperaa i teie nei manaô,
e tano atoà ia faahitihia te mau
vàhi âpi e noaa i te Ètârëtia i
mua i teie faaotiraa. Mai te faufaa o te hiôraa a te vahiné i roto
i te aratairaa i te mau tàpura
ôhipa
no te oraraa o te
pàroita
e
tupu-
Dos ier
ai
teie parau. I teie mahana, hoê
vahiné i haamauhia i nià i to na
tiàraa ôrometua, e toru e ôhipa
raa no
te
reira manaô i vai
e
faufaa-ôre i te vahiné e i ta na
tuhaa i roto i te oraraa o te taata
nei e i te faatupuraa i to na ra
hinaaro. I teie mahana, ua pàpù
roa te parau no te tiàraa o te mau
vahiné i roto i te Ètârëtia. Tei ia
nei i roto i te tau
noa
haapaariraa
e
i roto i te faaineineraa i
ono
Heremona.
Areà
ua
no
vahiné tiàtono,
ôiôi ia te reira. Ôre
te mau
matara
atu ai
e tupu e e fàriihia i
i te rahiraa o te mau pâroita. I teie mahana, te rahi noa
noa
roto
pàroita e fârii nei i
vahiné ei tiàtono. Te tiàturi
nei tàtou e tae te reira huru i roto
i te mau pàroita atoà o te
tia nei. Te auraa, noa atu ua
atura te mau
te
Ètârë¬ Âpooraa rahi âmui
matara
rëtia, te vai
te mau
i roto i te Ètànei te taupupu o
teie parau
noa
vahiné
âpooraa tiàtono i
ia
o
te mau
mua
i teie
e aore
e faaite i to
huifaaroo i te tahi manaô
tumu no te Parau a te Atua tei
ite e tei haapàpü atoà hoi i te
faufaa o te vahiné i roto i ta na
te
ôpuaraa faaora
I
parau ia faaauhia i te mau vahi¬
né e haere nei i te faaineineraa
Atua
ôrometua.
anaè.
Hau atu rà i nà tiàraa
e
piti nei,
tiàtono e ôrometua, eiaha ia
moèhia te tuhaa rahi e haapaôhia nei e te mau vahiné i roto i
te oraraa o te Ètârëtia e te reira
mai te màtamua mai. Te àtuàtu-
mua
no te taata
atoà.
i te reira
ôpuaraa, aita te
i faaôhipa noa i te tàne
E mea pinepine rà to na
titauraa i te vahiné ia riro ei veà
no
to na
Parau
e
ei ràveà hoi
no
tupuraa o to na hinaaro. No
reira, eita e tano i te Ètârëtia ia
te
ôre ia tâuà i teie manaô tumu
te
Parau
a
te Atua
o
Ètârëtia. I te mea e, e tano
atoà i teie nei i te vahiné ia faatere i te âpooraa tiàtono, e anato te
nahi
vai
e
ôhipa
te
fàatere i te
noa
e
atu
à te
Ètârëtia
mau
e te
tàpura
faufaahia ai te oraraa
o
Ètârëtia. Nà reira hoi te faaâ-
piraahia ta tàtou hiôraa i te mau
ùtuafare tiàtono e ôrometua e
tiàraa o teie
mau vahiné
roto i te
hoa tàne o te
tiàraa to ràtou i
mau
e
Ètârëtia. ^
Taarii MARAEA drometua
tei ôre i haaVeà Porotetani n° 42/2004
-
15
Les Femmes
donne à la femme la charge pleine et entiè¬
du cadre familial et du nid éducatif, l’ex¬
re
cluant de fait de tout le reste.
Un rôle social essentiellement limité à
l’espace domestique
première de la femme est d’ê¬
tre mère. Durant toute la première moitié
La mission
du XXème
avoir
une
siècle,
on
l’incite d’ailleurs à
descendance nombreuse. Bien
évidemment,
on
reconnaît la morale du
«Croissez et
multipliez» mais ici, on peut
aussi lire le souci de l’Eglise protestante de
relever la population des EFO, ébranlés
démographiquement par ses premiers
l’Occident, et, en même
temps, de développer numériquement le
contacts
avec
protestantisme.
Les tenants de l’ordre protestant renforcent
aussi le rôle de ménagère de la femme. En
Le Protestantisme et la condition de la
futurs chrétiens de
femme
Polynésie
L’actualité la plus récente sur le port du
«foulard islamique» dans les écoles nous
incite, par extension, à nous poser la ques¬
tion de la conception de la femme dont les
religions sont porteuses. En effet, dans ce
débat, la laïcité n’est pas seule en cause. Le
consciences, à commen¬
cer à en faire des hommes » (Lettre du 10
mars 1922, Arch. DEFAP). Pour les diri¬
geants protestants, il s’agit bien de pro¬
mouvoir chez les Polynésiennes une nou¬
velle femme, gardienne des vertus familia¬
les et éducatrices spirituelles. Avec un tel
ge ; elles mettent la main à tout ce qui cons¬
titue l’entretien d’une maison, aident à la
de la femme l’est aussi, lié
l’ambivalence de la situation des
projet, l’éducation des jeunes filles est
d’une importance capitale. « Il devient
leur
en
statut
à toute
jeunes
musulmanes. En ce domaine, quel modèle
de la femme les pasteurs protestants ont-ils
nos
églises
;
à former
leurs cœurs, leurs
moyen
de christiani¬
sation
À partir de leur arrivée en Polynésie, la
volonté des missionnaires protestants de
fonder
de
une
construira, les pasteurs se penchent
leur situation. «Tant que
Tahiti n’aura
pas des jeunes filles morales qui puissent
devenir de vraies épouses, puis des mères
famille, il ne faut pas se faire d’illusion,
n’y aura rien à attendre du pays. C’est là
la plaie, c’est là qu’il faut appliquer le ban¬
deau», écrit le missionnaire E. Vernier en
1903 (JME, août 1903).
Cette femme idéale est incarnée tout parti¬
culièrement par l’épouse du missionnaire.
La Conférence de Tahiti la présente comme
de
il
personne de robuste santé, qui soit
ménagère essentiellement pratique
[...] qui considère comme un ministère au
moins égal à celui de l’enseignement celui
de grouper dès l’abord une nombreuse et
«
une
une
belle famille missionnaire, de contribuer à
l’éducation familiale de ces futurs pères et
16
-
de leurs institutrices, aux travaux
du ména¬
cuisine, apprennent à blanchir, à repasser
linge, à coudre leurs vêtements, à bien
raccommoder... En
un
mot, nous essayons,
les pasteurs se penchent avec force
sur les devoirs de la femme, ils s’in¬
détails
téressent
peu à l’homme, sinon pour
autorité à la tête du couple.
Notons toutefois leur action pour que les
changements qui intéressent la condi¬
sur
jeunes filles s’initient, sous la direction
nos
Si
nouvelle société est l’occasion
assez
réaffirmer
tion des femmes. Convaincus que c’est par
elles que la famille chrétienne polynésien¬
ne se
pen¬
études,
réagir contre le laisser-aller, la mollesse qui
sont la principale cause de bien des chutes.
Nous nous efforçons de répandre la bonne
semence, de préparer pour l’avenir, des
femmes de devoir, qui mettent en pratique
dans leur vie quotidienne les enseigne¬
ments de l’Évangile» (E. Banzet, Lettre de
septembre 1923, Arch. DEFAP).
en avant ou suscité au cours du XXème
siècle ? Leur programme a-t-il contribué à
faire évoluer la condition féminine polyné¬
sienne dans un sens émancipateur ?
femme, enjeu et
du
par tous les moyens possibles, de leur don¬
ner des habitudes d’ordre, de régularité, de
mis
La
atteste, par exemple, le programme
sionnat de filles : «A côté de leurs
essentiel qu’une œuvre comme la nôtre
s’efforce de former des femmes et des
mères, qui soient la sauvegarde de la
famille et par cela même la véritable épine
dorsale de la société nouvelle », affirme le
directeur de la Société des Missions de
Paris (Rapport annuel du Comité des
Missions évangéliques, août 1929, Arch.
hommes
son
ne se
déchargent
pro¬
deaux, la culture du taro [...] préfèrent se
croiser les bras ou ne se livrer qu’à des tra¬
vaux
moins
fatigants».
Je leur fais obser¬
«
dit-il, qu’ils sont bien en arrière sur les
DEFAP). C’est pourquoi les missionnaires
accordent
une valeur toute particulière à
l’école et à l’internat des filles où les pro¬
enseignements de
femme
l’égale
s’organisent autour de trois
pôles: les rudiments du «lire-écrire-compter», une religion teintée de morale et le
travail ménager.
Si le discours protestant paraît au premier
abord valorisant pour la femme, en réalité,
il est très conformiste. Il participe, en effet,
de la conception sociale dominante qui
Intervertissez les rôles
Veà Porotetani n° 42/2004
de leurs
exemple,
les hom¬
mes de Rapa qui «laissent au sexe faible les
travaux les plus dur, le transport des far¬
ver,
grammes
pas
pres tâches matérielles. Ainsi, par
le pasteur Vemier ne ménage pas
l’Évangile qui fait de la
de
l’homme
:
à
vous
[...]
les durs
labeurs, à vos femmes les travaux les plus
légers de la maison ; chacun y gagnera, et
en particulier vos enfants, qui pourront être
mieux soignés » (JME, 1886). Il est essen¬
tiel de ne pas se méprendre sur le féminis¬
me du pasteur Vernier qui ne renvoie aucu¬
nement à une quelconque idée moderne de
la libération de la femme. Ici, c’est d'un
«féminisme» purement pragmatique qu'il
s'agit :
travail.
celui qui instaure
une
division du
sont diacre. Notons ici le
décalage
l’espace religieux
de situation entre
et la
société civile où les femmes
Cette
image de la femme cantonnée dans
mieux en mieux intégrées à
l’exercice du pouvoir dans les partis
une
fonction
politiques, les conseils municipaux
sont de
sociale
exclusivement
domestique et familiale est très nette chez
la femme de pasteur qui, par exemple, n’a
pas accès à la vie professionnelle. Écou¬
tons le pasteur S. Raapoto expliquer cette
ou
décision de
des choses
l’Église
: «
Si
une
femme de
pasteur travaille [...], le travail de la mai¬
son
(ménage, cuisine, soin des enfants...)
au mari qui serait
handicapé
reviendrait
dans
son
lement
ministère et la femme
non seu¬
plus aider son mari mais
encore ne pourra plus s’occuper des fem¬
mes de la paroisse » (Note sur la
position
du C.S. au sujet du travail des femmes de
pasteurs, 3 mai 1969).
ne
pourra
En somme, la femme est réduite à rester
dans une certaine soumission à l’homme
et
à endosser
est
ce
un
rôle très circonscrit. Ceci
particulièrement accentué dans l’espa¬
religieux qui reste très patriarcal.
Un accès limité
aux
responsabilités reli¬
gieuses
En
effet, l’institution ecclésiale constitue
aujourd’hui un bastion
culinité. En atteste la présence
encore
femmes
qui accèdent
aux
de la mas¬
limitée des
différents
conseils de l’EEPF. Actuellement, par
exemple, deux femmes seulement font
partie du Conseil supérieur et très peu
les associations.
Certes, depuis une dizaine d’an¬
nées, on note des signes d’évolu¬
tion, un peu d’ailleurs par la force
puisqu’il faut faire face à
question récuiTente de la crise des
vocations. Ainsi, de plus en plus de
femmes entrent à l’école pastorale.
Depuis 2001, une femme occupe le
poste de secrétaire général de l’ɬ
glise protestante et, en août 2003,
la
Une mère très attentionnée
Marthe TEMATAHOTOA devient la pre¬
mière Polynésienne pasteur.
En
fait, la féminisation des cadres de
l’ɬ
glise se heurte à des résistances enfouies,
chez les hommes mais aussi chez les fem¬
elles-mêmes qui n’aspirent pas
ment à prendre des responsabilités
vrai¬
dans
l’Église. Comme le remarque Gilles
Marsauche, à leur propos, «Le journaliste
qui chercherait une revendication [chez
elles] ne rencontrerait que sourires éton¬
nés, ce n’est plus le temps des combats
mes
féministes mais celui de la solidarité pour
accompagner les enfants, et cela les fem¬
mes ne le voient pas forcément par plus
de responsabilité» (Veà porotetani, sep¬
a
paruparu e aha
ia rave i te tahi
e
tino eita
tâne ;
ia ? E mero ia eita e tià
ôhipa teiaha ; e aore ra
tià e e màraa te ôhipa a te
aita roa atu teie mau huru parau¬
tàfifi ra, no te mea ua faaauhia
raa e
teie
e
mau
màôhi
e
i nià i to tatou hiroà
parau
to tatou
faanahoraa hoî
o
atoà huru
te
oraraa e
te
vahiné, tei faana-
hohia ia au i te ôhipa e titau-noa-hia ra
ia na ia rave, e te reira huru vahiné ua
tano no te hoê tau.
la hiô anaè tatou i te tau
tûtonu, te vahiné ia,
na
vauvau
te
; a
no te mea no
hinaarohia nei e
piti, e aha te tîtaute tâviniraa e hinaa¬
parau e
tahi ia, e
a
teie parau no
rohia nei no na. No reira, e tâmata
tatou i te tâtara i teie nà manaô e piti.
raa ta
te hâmani-
te
reira
Taù hiôraa, te mea nà mua roa e
no
Atua i te taata, te vahiné, ta te
Atua i faariro ei tauturu au no te tâne, i
raa
ra e
riraa,
paru
tahi
o
uiraa të fà mai i roto i te feru-
vai
mau atura
ia te
mero paru¬
auraa, ua hàmani te taata i te
auraa ê atu, no teie parau no te
? Te
paruparu, ei haapotoraa : eita te püai o
te itoito o te vahiné e tià ia faaauhia i to
te tâne ; na
:
si les
éducative et familiale dans le cadre des
valeurs protestantes. Quoi qu’il en soit, la
question de la place de la femme dans
l’Église et même dans la société polyné¬
sienne reste d’actualité. Le défi à relever
aujourd’hui serait d’apprendre à vivre les
différences homme et femme
liser
immuable
sans
les uti¬
les éléments d’un destin
comme
ou
prétexte
un
pour
exclure
l’autre,
Annick LOMBARDINI
te Vahiné
faaroo, e te oraraa ùtuafare e te oraraa
totaiete, teie ia e mero paruparu. Te
te vahiné
d’une certaine ambivalence
sceau
pasteurs semblent valoriser la femme, ils
en font surtout un agent de stabilisation
1998).
Ainsi, la conception de la femme véhicu-
Te parau o te vahiné
Te vahiné, te parauraa i parau-noa-hia
na no na i roto i te oraraa
haapaôraa
o
les religieux protestants tout au
long du XXème siècle est marquée du
tembre
Te Tâviniraa
Te ùnaùna
lée par
e
faaauhia i to te vahiné ; e tahua ôhi-
paraa pàpü maitaî ta ràua e
ra. Te ôpuaraa a te Atua no
toopiti atoà
ràua, e faatupu ia e e faarahi i te ora ; e te reira ra
e tuhaa pàpü maitaî ihoâ ia ta te tâne,
na reira hoî te pàpü atoà te tuhaa a te
vahiné.
E aha tde parau no te tâviniraa e hinaa¬
rohia nei no na ?
Noa’tu i roto i te ôhiparaa no te tàviniraa
hoê
ôhipa ta ràua (tàne
e rave ra
tatou
ta te
è,
e te vahiné)
ia hiôhia atu ; ua îte maitaî rà
eere
vahiné
vahiné i ta
roa’tu hoê à huru tupuraa,
e ta te tàne, te
faaôhiparaa
na e
te vahiné e te
noa te
vahiné
te tàne i ta na. No reira
tâviniraa, ia faaea vahiné
no
te tàvini vahiné i tei
tïtauhia ia ôe, tei reira to ôe ùnaùna,
eiaha e hurihia a hàîriîri ôe. E te reira
mai roto atu i te faaroo
i roto i te totaiete
tano
e
atoà teie hiôraa
e
haere roa’tu ai
te ùtuafare : mea
no
te tàne.
jh
Teàue Tubeiava
reira atoà hoî to te tâne eita
Veà Porotetani n° 42/2004
17
Dos ier
Te Vahiné
e
maitai ai te oraraa. Eere ânei te
vahiné ihoâ te toe mai i te ùtuafare no
te rave i te ôhipa e mai te peu, e hinaaro o ia i te tauturu no te faanaho i te
mea e
!Te tiàtono vahiné mâtamua
i Porinetia Farâni
ùtuafare, i te rahiraa o te
vahiné atoà te tihepuhia no te
îte taaê to na i te mau mea e
oraraa o
Imua i teie huru uiuiraa, e roaa ôiôi
noa
te
pâhonoraa
ôhie mai te vahiné
E tià
haapàpü, e
a te taata.
no
te
taime,
mea, e
te
e
te Tàvimraa
feiâ e roohia e te maî, no te horoà
ânei i te mau parau haamâramarama,
tâmarü i te âau e te feruriraa o te taata
i roto i te àti, te taa ôre. Ua hinaaro atoà
te vahiné e faaîte e e rave i ta na tâviniraa i te mau vâhi ta na e tiàturi e
tuhaa atoà ta na i reira. E tano e parau
te
faaàano atu â o ia i te faanahoraa
ùtuafare e ua faariro te vaamataèinaa ei tahua ôhiparaa na na. I teie
manaô i te rave i te ôhipa no te mea ua
îte o ia i te faufaa no te ôhipa e tïtauhia
mahana, e tano e parau e, ua âpi te ao i
i ta na pâhonoraa. la tuatâpapa tatou i
te tâviniraa a te vahiné e ua riro
te parau o te tâviniraa i roto i te
te fenua taatoà ei tahua tâviniraa
auraa tumu ta te taô tâvini
e
na te vahiné. Teie râ, e tano e
E tiàraa ânei to te vabine i roto i te tâviniraa.
heheu ra, e tano e parau e, ua api
E
haapâpü e, eita te tâviniraa e
parau ânei to te vabine i roto i te tâviniraa.
roa ia te mau àpi parau, te mau
hope i te vahiné, eita te parau o
hohoà, te mau âài e tatara ra e e
te tâviniraa e âpi i te vahiné. Te
faatià ra i te huru o te vahiné i
ia na. E âau matara to na no te pàhono
àpiti
ra,
te tauturu ra te tâviniraa a te
roto i te tâviniraa. E tano e parau e, ia
vahiné i ta te tâne. Te tae atoà ra te
i te mau tiaîraa e tuuhia ia na e e mata
faahitihia te parau o te tâviniraa, e ôiôi
vahiné i te rave mai ta te tâne e mai te
taaê to na no te îte i te mau mea e ôre e
vai ra O ia e e tuhaa ta na i roto i te
tâviniraa. No te tâne, e feruri à o ia, e
faito O ia i to na manaô hou a horoà ai
te
te parau o te vahiné i te tâpirihia
mai e tae roa ai te manaô i te faatüàti i
nâ parau e piti e te haatiàturi roa i te
tahi pae e, te tiàraa tumu o te vahiné, o
te tâviniraa ia, e te
vahiné anaè të tano
i roto i te ùtuafare. E huru
taaê atoà to te vahiné, e fârii ôhie to na
e, ua
taeàhia i te hiô. No roto mai ânei i te
tâne
tano e rave
o te
noa
e
àmo
i
huru
o
to na
ânei te reira
hâmaniraahia,
na
te Rahu
e
ôpuaraa
Nui...
atoà, te tae atoà ra i te rave i ta te
vahiné, i roto i te faanahoraa o te ùtua¬
fare e tae roa atu i rapae aè i te ùtuafa-
I te faaîteraa
tiàraa
te
Tenete 1 i te
tâvini.
faaora
raa
Atua,
Teie taô tâvini, no
roto mai ia i te leo
Përetâne
areà
te
auraa
hia
tâne
faariro ei tâvini
te
te mana
mau
ia ta te vahiné
tupu-maitaî-raa
roto i te tahi mau
atu te taata nâ na e
no te
o te
e amo ra
ùtuafare. I
ùtuafare, ia taa noa
horoà i te parau, te
manaô
hepohepo roa aè
faatupu i taua parau ra, o terâ ia e
taata no na te
faaea tâmau
ia te ite i te
ra
i te ùtuafare i te mea o
ère ra, te mau
mau mea e
18
-
no
î
o
fenua, te ià o te
tai, te mau manu o
e
tâne, i ùtuafare ai e mai te peu na te
ôhipa e ravehia i roto i te ùtuafare e
faaite i te huru o te tâviniraa, e tiàraa, e
te
mau
te
parau mai te peu
aita to te vahiné e âpitihia i to te tâne..
No te taata nâ mua roa, te vahiné e te
no
ia râua
tiàau i te
te
pâpü to te vahiné.
tuhaa taaê
no
titauraa
ia haavi râua. Ua
horoà atoà te Atua i
tiàraa
Aita to te ùtuafare
na
ia râua, ia fânau
râua, ia rahi râua e
ùtuafare. I roto i te
o
Ta
na.
ôhipa i roto i te
e
a te taata, te
te vahiné. O
râua ta te Atua i
horoà ra, hoê à ia e
ta te Mâôhi e îte ra i
roto i te teuteu, oia
hoi e taata e rave i te
e
ùtuafare,
e
te
a
haapâpü-
faanahoraa
te
ôhipa
ta te Përetâne
faanahoraa
ua
te
a
ôpua¬
I roto i te tereraa o te tau
e
te mau taui -
te reva.
O râua ta te Atua i hiô
e, e mea
ta na vâhi
ôhiparaa. Na roto i to
a te
to e to na
hinaaro ia
te
roaa
ia
îte, te faufaa e âua-haaàti
ra
itoipaari,
na
na te
ia na,
ua
atoà te tâviniraa a te vahiné i rapae
aè i te faanahoraa o te ùtuafare. No te
tae
âpee ânei i te mau tamarii i roto i ta
râtou mau haapiiraa, no te utuutu ânei i
Veà Porotetani n° 42/2004
e ta na
e
i parau
maitaî roa. No reira, te vahiné
tâviniraa, e ôpuaraa na te Atua,
i tupu i roto i te faanahoraa a te
taata i te parau o te ùtuafare, ua taui
atoà te tâviniraa a te vahiné. A taa noa
atu te vai-tâmau-raa te reira i roto i te
faanahoraa o te ùtuafare, ua àano atu à
raa
vâhi
ôhiparaa, rau noa
ôhipa ta te vahiné e
rave, aita ta te Atua hiôraa i te tâviniraa
rau
noa atu te
faito
atu te
te
vahiné i taaê i ta
niraa
a
te
te peu e
mau o te
ro 0
o
tâne,
e mea
ravehia
âau
te Atua.
na
hiôraa i te tâvi¬
maitaî anaè mai
i te hinaaro
faatupu i te hinaa¬
na roto
e no te
Emma
a
FauarTufanua
L'Église protestante mâôhi,
après bien des hésitations
ou
trop de prudence, s'est décla¬
rée, à la suite de nombre de ses
sœurs dans le monde, favorable à
l'accès des femmes
aux
fonctions
pastorales. Cependant, cette prise de
position récente ne va pas sans
heurts. La tradition est difficile à
bousculer.
Le fait d'avoir
aujourd'hui une passpécialisé, et
une autre, stagiaire encore, en stage
encore, aux Australes, pose problè¬
me pour beaucoup, même chez les
jeunes, pourtant considérés comme
plus ouverts.
Il est vrai qu'une longue tradition a
confiné la femme à un rôle complé¬
teure dans un ministère
mentaire de celui
de
son
mari
:
bonne
épouse, femme modèle au
foyer, éducatrice des enfants, etc.
Les
missionnaires protestants ne
d'ailleurs pas étrangers à cette
définition du rôle de la femme.
Combien
sont
Commission permanente ou au
Conseil supérieur ?
L'accès de la femme aux fonctions
Notre histoire locale est aussi
mar¬
pastorales est ancienne. Plusieurs
par l'engagement de femmes
dans des structures spécialisées de
communautés chrétiennes issues de
la Réforme du XVIe siècle ont fait
accéder les femmes au pastorat au
même titre que les hommes.
L'évolution socio-culturelle, notam¬
quée
l'Église, telles
que
l'enseignement,
BANZET, les demoiselles
DEBRIE, GOODING, SPELTA,
COOK,
GALL,
COEFRE,
AGUILLON) ou le diaconat (Mme
KLIMA). Soulignons en passant que
la première femme pasteur ayant
prêché, à Béthel entre autres, fut
(les
sœurs
Madame JACOT, pasteure et
de M. Albert JACOT,
épouse
ment
de
femmes
à
la
après l'instauration de l'Année
publique.
une
déclaration de la
Mais si
nos
assemblées sont
sition à l'ordination sacerdotale des
femmes (1977). Elle s'appuie essen¬
tiellement sur le fait qu'il n'y avait
pas de femmes parmi les apôtres,
seuls représentants du Christ.
Ce n'est pas la position de
l'Église
l'égard des femmes qui contrastait
bytères "(Wilfred Monod).
essen¬
La
diversité
des
ministères
fait
avec des per¬
sonnalités et des sensibilités diffé¬
qu'à responsabilités égales, elles
qu'elles sont capa¬
bles, sinon plus, de faire leur travail.
Il est vrai aussi qu'en cas de difficul¬
tés, elles sont plus vite montrées du
doigt, car ce sont des femmes ! La
misogynie est loin d'avoir totale¬
ment disparu.
ves,
Certes, dans
protestante. Jésus a eu une attitude à
et sont encore "les
comprendre et d'exercer la pastorat.
rentes, y ont toute leur place.
Il est vrai que les femmes doivent
souvent faire davantage leurs preu¬
devraient occuper
jusque dans la vie
héroïnes des pres¬
aussi
Église.
que les femmes
dans la société et
Congrégation romaine de la foi, l'ɬ
glise catholique réaffirme son oppo¬
faut
Il faut, je pense, se réjouir de ce
début d'immersion des femmes dans
le paysage pastoral de notre
Il y a des manières plurielles de
qu'hommes et femmes,
souligner la place
importante des femmes épouses de
pasteurs (accueil, secrétariat, déco¬
ration du temple, préparation des
repas de fêtes, école du dimanche,
animation de groupes divers et par¬
fois suppléance de l'époux pour le
ministère de la parole). Elles étaient
Il
premières Jésus ressuscité et
ainsi
pris part, à des degrés divers, au
ministère de la parole ?
de l'annoncer. N'ont-elles pas
internationale de la femme, a forte¬
ment attiré l'attention sur la place
missionnaire
pasteur et enseignant (1947-1960).
voir les
avec
celle de
son
milieu. Il affirme
doivent montrer
Il nous faut donc encourager ces
femmes qui se voue à la fonction
pastorale, celles qui sont déjà en
place comme celles qui sont en for¬
mation et souhaiter que le ministère
tiellement composées de femmes,
même si elles sont de plus en plus
nombreuses dans les conseils pres-
l'égalité des hommes et des femmes
pastoral
devant le mariage. C'est un groupe
de femmes qui l'accompagne dans
encore.
bytéraux, l'on constate qu'elles se
raréfient dans les postes de direction.
ministère, et ce sont encore des
femmes qui ont eu le privilège de
son
au
féminin
se
développe
Émile MALÉ
Veà Porotetani n° 42/2004
-
19
Dos ier
La Femme et le Ministère
Cet article
vue sur
la
la société.
été écrit par un jeune
de moins de 25 ans. II expose son point de
place de la femme et de son ministère dans la famille, I ’église et
Qu 'est ce qu ’un Jeune peut bien penser et nous dire sur ce sujet.
a
Dans la société « Mâôhi », la
femme
n’était
jamais mise
pratiquement
premier plan,
en
dans le milieu familial, dans une asso¬
ciation ou dans différentes collectivi¬
tés.
Ne prêtant pas attention à cette société
dans laquelle je vis, il m’était égal que
la femme soit
se sacrifier n’est pas donné à toute
femme.
Je comprends la Bible ainsi : l’homme
fut créé en premier et de lui la femme,
et chacun avait sa part de responsabili¬
té bien distincte. Dieu a également
envoyé
ce
son Fils et non une «fille» dans
monde. Je veux dire qu’il est tou¬
responsable, diaconesse,
ministre, pasteur ou présidente de la
république.
Par la suite, dans la vie de la paroisse,
j’ai commencé à me révolter contre ce
«système» ou l’homme était privilégié,
recevait les honneurs alors que la
femme était plus ou moins en retrait.
Je voyais tout cela injuste vis-à-vis des
femmes en général, car cette situation
jours question d’homme depuis sa
création. Mais si nous parlons de la
était bien évidement semblable dans la
cellule familiale.
valeur de chacun
équitable, et
Je
démontré.
pourrais contredire l’idée que la
femme peut assurer la fonction de pas¬
teur puisque, actuellement, il existe
des femmes pasteurs dans le monde
entier et récemment dans notre Eglise
protestante «Mâôhi», ce qui n’était
guère envisageable il y a encore
quelques années.
Une femme qui se veut être une
responsable d’un groupe de personnes
se doit de se soumettre à
plusieurs
ne
contraires. Cela lui demande des sacri¬
fices pour cet engagement, et le fait de
création
de
l’homme
la femme joue un rôle très
important dans la vie d’un couple, d’où
la comparaison de l’homme et la
femme à une pirogue avec un balan¬
cier. Cette conception «Mâôhi» du
couple, où l’on reconnaît la juste
nos
me
semble tout à fait
ancêtres l’ont bien
Sur le
«marae» le prêtre était
toujours
homme. Aujourd’hui la femme y
accède mais celui-ci a changé de
un
forme, de principe et de valeur.
Aujourd’hui, le monde voudrait chan¬
ger ce concept par la parité. J’ai l’im¬
pression que la femme veut se disso¬
cier de l’homme. La femme
a
voyaient pas à travers les YMCA
qu’elles y étaient depuis leur
conception et jusqu’à présent).
C’est pourquoi je pense que le «chef de
famille» ou la personne qui doit «tenir
les rênes» ou «porter le pantalon» doit
être en général un homme, non pas
pour paraître «anti-féministe» mais
plutôt en faveur des femmes.
Ceci dit, la femme pourrait l’être aussi
ne se
Je crois que
oublié
alors
car
les
hommes
pareils, il
y a
ne
sont
des faibles
;
Au début,
on
des
bons.
En conclusion,
je crois réellement
qu’un bon chef de famille est celui qui
a derrière lui une femme
qui le soutient
car il ne
peut être bon que par lui
même.
Johnny,
d’hui la femme voudrait être à part.
(Exemple
tous
pas
comme
qu’elle est une partie de l’homme donc
qu’elle fait partie de l’homme ; aujour¬
Te Vahiné i
Ua ô atu
il faut aussi
entendre la création de la femme.
YMCA
Young Men’s Christian
Association ; mais les femmes se sont
réunies dans les YWCA Young
Women’s Christian Association. Elles
le 09-11-04
créa les
mua
i te Tâviniraa
Evangéline Tahiata i te âua pipi no Heremona i te matahiti 2002, no te faaineine ia na
o ia, no roto mai o ia i te pâroita no Tupuai te tono-raa-hia mai.
teie parau pâpaî ta na, te faaîte nei o ia i to na manaà e ta na hiàraa i te parau o te vahiné
te tâviniraa, te vahiné ihoâ râ tei fârii pâpü i te tiàraa àrometua. Teie ta na mau parau.
O
i nia i te tiàraa ôrometiia. E taanoa
I roto i
i
mua
i
Vau iho
nei, aita
vau
■
ra
i
rave
te
te
te
e
îte
fifi, ia
tiàraa,
oraraa
no te
tâvini râ i te nünaa
o
te
Atua.
tiàraa ôrome-
i teie mahana. I
parau no te
faaroo,
Aita atoà
ite
tahi
tiàraa faatere. I roto ânei i
I
ùtuafare, totaiete ânei
nei
vai
mau
te oraraa
Te tumu ia vau, i
ra oraraa
Veà Porotetani n° 42/2004
vau e
faaroo.
aore
ra
mua
mua
vahiné i roto i te
oraraa
totaiete
i roto i to tâtou
mahana.
haamoè, i roto i toù
oraraa mâôhi i terâ tau, aita paî te
parau no te vahiné i itehia i mua i te
pâroita i teie mahana.
-
Noù nei, ua âpi te hiôraa a te nünaa
mâôhi i nià i te faanahoraa o to na
vahiné i
tua, tiàtono, haap-"' pii èvaneria ânei i
^ roto i te oraraa
20
manaô ai e haere i te faaineineraa
ôrometua. Eiaha rà no te tïtau i te
o ta
oraraa
tâtou ia
oraraa
rà i teie tiàraa taù i
i te
e
i teie
fârii, te ite
hopoià teiaha roa. Te
tiàraa ôrometua vahiné, te
au
i te tahi
ra
te
vai atoà
toù tiàraa vahiné. Eere
ni,
manaô, eita e maraa iaù i
i teie tiàraa, e tâvini no te
atu
ra
i nià i te
te amo
nünaa
E hoî
te Atua.
o
toù manaô i nià i te parau
oraraa, vau te vahiné
màôhi. Ua riro vau ei pou i roto i
no
te îte ra vau e tae
ihoâ vau i nià i terà rëni i te
hoê mahana.
e tano e parau
roa
toù
te oraraa
ùtuafare. I reira
vahiné
haapàrahi ai te hau, te
vau
te
I
mua
ite
*
i taua parau e toru
fifi taù
e
ra :
To te
pâroita èreraa i te ôrome-
tua.
*
peà nei i teie taime.
To te ôrometua vahiné fifiraa i
nià i to na tiàraa ôrometua, no te
mea te tuhaa rahi o teie fânau âpî
tei roto i to na rima.
*
To te Etârëtia imiraa i te râveà
no te mono i taua ôrometua vahi¬
I taua
né.
e
ôaôa, te nahonaho i roto i te oraraa
ùtuafare. E hau roa atu i te reira, te
taime
e
O taù ia
fânau mai au i te tamarii.
e manaônaô nei, e e peà-
taime, i nià i toù tiàraa tàvi-
Le Ministère de la Femme
au
Eiaha râ tatou
e
faariro i teie
mau
manaô, ei faaôtoheraa aore râ haaparuparuraa i te vahiné e titau nei
i teie tiàraa, e mau parau noa râ
teie taù e manaônaô e, e tano tàtou
te vahiné e titau ra i taua tiàraa, e
feruri
maitai
i
taua
parau:
«E nàhea tàtou i te tàvini-maitairaa i te nünaa o te Atua, ma te ôre
e
haafaufaa ôre i to ôe tiàraa vahi¬
né».
Mauruuru
e
la
ora na.
^
Évangéline TAHIATA
sein de
l’Église
L’épouse du pasteur de notre paroisse de Pirae, Katia Tupaia me demanda un diman¬
: “Gilles, que penses-tu du ministère de la
femme au sein de l’Eglise ?’’ D’après
la définition d’un dictionnaire, le mot ministère signifie : charge que l’on doit remplir.
Je pense que dans notre société chrétienne ce mot « charge » me semble mal adapté.
En effet le travail confié aux femmes au sein de notre Eglise Evangélique est effectué
avec tant de ferveur qu’il est d’abord et avant tout un don de soi.
che
Autrefois, dans nos communau¬
tés
primitives, le rôle de la
femme
limitait
se
aux
tâches
domestiques: la procréation, l’éduca¬
tion des enfants, la préparation des
repas... Dans nos sociétés modernes
ce
rôle
a
évolué
fil des temps.
femme occupe une
au
Aujourd’hui la
responsabilité de plus en plus mar¬
quée, de plus en plus prépondérante.
La femme participe activement à la
vie économique et politique d’une
vie
teur. Le mot
ronnement
tien
professionnelle. Dans notre envi¬
évangélique, le rôle de la
femme est prépondérant. Si je prends
mon propre cas, popa’a diacre de l’ɬ
glise Protestante Màôhi, heureuse¬
ment que mon épouse m’a toujours
soutenu et aidé pour que je puisse
continuer dans
ministère; elle
ce
:
teur :
pasteur se traduit en tahiôrometua et la femme du pas¬
te vahiné a te ôrometua. Mais
hélas, il n’y a pas encore de mot pour
traduire une femme pasteur, alors je
ne
vous
ment
demande même pas com¬
appeler
son
époux.
a
su être à mes côtés pour me
conseiller. Assurément notre société
évolue et notre Église va dans le
même sens.
J’ai découvert le monde de l’Église
Mais cela n’a que peu
c’est la fonction qui
importantes, elle
se consacre éga¬
lement à des postes de haut rang.
Dans notre société polynésienne elle
joue aussi un rôle important : c’est
ainsi que très souvent elle gère le
budget familial.
Évangélique de Polynésie Française
Il
Pour moi le rôle de la femme au sein
de l’Église ne peut être dissocié de
son rôle dans la vie familiale, dans la
nation moderne
:
elle
travaille, elle
occupe des charges
décide. Elle vote et
toujours
il y a
maintenant plus de 20 ans. Ce
qui m’avait marqué à l’époque, c’é¬
tait de voir une communauté gérée
d’importance,
prime sur la
dénomination. Chacun, au sein d’une
paroisse,
amène
a son rôle à jouer, chacun
savoir faire, sa spécificité.
son
est important aussi de voir les
responsabilités évoluer. Jean FER¬
RAT a chanté, il y a environ 30 ans :
“la femme est l’avenir de l’homme.”
principalement
Certes, mais n’oublions pas aussi que
où
place.
notre avenir ce sont nos enfants.
Comment ne pas être reconnaissants
devant toutes ces monitrices qui
Avec le temps cette
dimanche
par des hommes mais
la femme avait néanmoins sa
place s’est déve¬
loppée, années après années. La preu¬
ve la
plus remarquable en est l’évolu¬
tion de son rôle
au sein de cette
société.
Certes il
encore
nin
au
teur»,
n’y a pas
de fémi¬
mot «pas¬
mais
jourd’hui
au¬
nous
pouvons être fier
de voir des fem¬
mes
devenir pas-
après dimanche enseignent
à nos enfants la vie de notre Seigneur
Jésus-Christ ? Comment ne pas être
admiratifs devant toutes ces dépenses
d’énergie dont elles font
preuve, quo¬
tidiennement, dans toutes les diverses
tâches de la vie d’une
paroisse ?
La femme
a et aura toujours une
place influente dans notre civilisation
en général et dans notre vie chrétien¬
ne.
-Sh:
Gilles FOURNY
Veà Porotetani n° 42/2004
-
21
Dos ier
Te Vahiné
Ia au i te huru nuuraa te feruriraa o te
taata, te vàhi atoà ia e roaa ia na i te
fârii, e ta na e faariro ei mea maitai
ia titauhia. la au i te tau, ia au atoà rà i
te nünaa, ua riro te tiàraa o te vahiné ei
parau îtehia, aore ra ei parau tei ôre i
haafaufaahia. lo tatou iho nei, eita te
vahiné
taahi i nià i te marae, no te
mea, mea viivii o ia. Te faatià ra hoî te
tahi mau parau i pâpaîhia e te Papaâ e,
i roto i te oraraa o
e
te Parau o te Tâviniraa
e
maitaî-hia atu ai te hohonuraa
na
mau o to
manaô.
Te vâhi i
mea
te
I te pae o te
faaroo, e tano tâtou e hiô i
nâ roto i te ôpuaraa a te Atua
teie parau
a hâmani ai
o
vahiné,
faanaho ai
ia i te taata, ei tâne e ei
ia i to ràua
parau. Eita atoà rà tâtou e tano e huna
e, i hâmanihia te vahiné ei tauturu no te
tâne, oia hoî ei paèpaè, ei faaôhie i te
e a
o
ôhie
hohonuraa
manaô
eere teie manaô i te
Mâôhi i te fârii i roto i
to na hiroà tumu, e mau
pâpü,
no te
o
tïpee anaè teie i
roaa mai ia
tâtou nà roto i te hiôraa i te peu e ravehia ra e te Papaâ, e ta ràtou hoî faata-
i te reira peu. No reira, mea mai¬
paha teie parau ia hiô-faahou-hia.
la îte maitaî mai rà tâtou, eere teie i te
àroraa i te vahiné, eere i te tâmataraa i
te faanaînaî i te
noraa
taî
mahana
nà mua te
tâne i te tàmàa, e
parau o te tiàraa o
te vahiné. No te
mea râ na te Atua
tiaî
te
te
mau
atoà,
e
ia te vahiné
no nià
i te àmuraa mâa a
noa
i te toeà mâa
hoî
e
mea
no
nei,
na na
e
atoà
ia te faanahoraa ta
tâtou
Ai ta râ
ta na tâne.
ôhipa ta tâtou
rave
e
pee no te
faatupuraa i to
te
o
na
hinaaro.
I roto i te nünaa
te reira mau parau.
Iteraèra, te taata ta
No reira, mea maitaî atoà tâtou ia vai
te Atua
haapâpü
mai
ia
tâtou i te tanoraa
araara
i te hiô-
noa,
e
poà-mâite-raa i te
mau parau i pâpaî¬
hia e te Papaâ, e te
ôreraa
e
ra,
mau
anaè.
I
roto
Te
e
i
mau
parau ta tâtou i îte, aita ihoâ paha te
vahiné i îtehia aè nei i te mauraa mai i
te tahi mau tiàraa teitei i roto i te faatereraa o
te
fenua, aita rà te reira i riro ei
ture tumu e
faanaho
ra
i te
oraraa o te
fenua. Ua îte-atoà-hia mai na te tahi
mau vahiné i te mauraa mai i te tiàraa
arii. Te tereraa
no
I
mau
râ,
e
tiàraa te reira
te tâne.
manaô,
tâtou
raa,
e
tâne i roto i te
horoà ia
tàpura ôhipa ta te Atua i
E parau mau, e tiàraa àifàito to te tâne e te vahiné i mua i te Atua,
inaha tei nià ia râua te huru e te hohoà
o
na.
te Atua. Eita rà te reira parau e
haafaufaa ôre i te
riro te vahiné ei tauturu no
te tâne. Inaha na te Atua te ôpuaraa i
re,
a
eita hoî
faaôôpuaraa
e
te Atua ia
parauhia ai to te taata,
faahitihiti
rii ai tâtou i teie
no te
haapâpü
noa
tano e hiô i te parau o
ia
mau
eita
te tâvini¬
e,
mai te hiô ôre i te manaô
o te
nûnaa^ i mua i teie parau. I roto i ta
tâtou Ètârëtia, ua riro noa mai na te tahi
faanahoraa i
râua
tâviniraa,
e
ia râua te
atoà ia te
maitaî ai ta
na na
to râua parau e
maitaî rà mai te peu e
te faatura i te
hinaaro o te Atua.
A tae mai letu, a mâîti ai o ia i ta na
maraa
auraro e
o ia i mâîti i te tahi
vahiné i nià i te reira tiàraa. la haapâpü
mau
pipi, aita atoà
tiàraa, mai te tiàtono, aore ra te
ôrometua, ei tiàraa no te tâne. Aita te
mai hoî letu
ôraa mai te vahiné i nià i teie nâ tiàraa
â ia
i riro ei parau fàrii-ôhie-hia, no te mea
aita e nünaa e tano e haapae i to na
mai te peu hoê â ta râua faanahora i te
tiàraa o te vahiné i roto i te tâviniraa. E
huru mau, e tana hiôraa i te tahi mau
parau rahi to te mau vahiné i roto i ta
letu tâviniraa, ei tauturu noa ihoâ rà.
mau
parau. Eiaha atoà tâtou e huna e, teie
îteraahia te vahiné i nià i teie nâ tiàraa,
eere
ia
no
te mea ua taui te huru tumu
te Màôhi, no te mea rà e mea faautarii-hia atu teie parau i nià ia na, e no te
mea aita horoàhia te parau ia na a îte-
o
22
-
mau
mau
pipi
tâne
a
letu,
atoà.
Ua îtehia paha i te
tahi taime te tahi
vahiné i te tiàraa
parau
te
perofeta, e
tâne anaè ia.
mau
mau
fârii mai te
mea
no
nünaa,
tâne ia, o Môte.
Te
e
i mâîti
te arataî i te
e ;
O
vau e
te
Metua, hoê
(loane 10,30), eita ia tâtou e
maere
I teie mahana, i tae roa ai tâtou i te
horoàraa i te tiàraa ôrometua no te
vahiné, aita ânei tâtou i faahuru ê i ta te
Atua faanahoraa i te parau o te taata.
Veà Porotetani n° 42/2004
mai, te parau rahi rà i roto i ta te Atua
titauraa i te taata, no te tâne ia.
To tâtou paruparu
tâtou ia fâriiraa
tâtou
e
rahi i teie mahana, to
e
ia tâvere-noa-hia
te manaô o te
rà ia tâtou e, ta te
ra, ta na
Papaâ. Ua moèhia
Papaâ i màramarama
atoà ia huru hiôraa i to
na
parau. la hiô hoî tâtou e, i ta te Atua
faanahoraa i te parau o te vahiné, e ta
tâtou iho nei, mea piri aè ia tâtou i nià
i ta te Atua.
Mea maitaî teie parau to te vahiné i
roto i te tâviniraa ia hiô-faahou-hia. I
roto i te faanahoraa atoà ta tâtou e rave,
aita atu ta tâtou
e
hororaa maoti rà, te
parau a te Atua, e ta te ârau hoî a te
Atua e heheu mai nei ia tâtou, teie ia :
ua hâmanihia te vahiné ei tauturu no te
au i to na huru vahiné, ta na
huru hiôraa i te orai'aa, te tiàraa maitaî
roa aè no te vahiné, te tiàraa faaaô ia.
tâne. la
Ei haapotoraa i teie manaô no te huru
tâviniraa e au i te vahiné i roto i te Etâ-
rëtia, e nâ ô
noa
ia tâtou
e :
eiaha d faa-
tere, ei faaaô râ. Eere teie manaô i te
tahi ôtoheraa, te tahi râ tütonuraa i nià
i ta te Atua faanahoraa i te parau o te
vahiné, e ta letu hoî hiôraa i te mau
tâvini e au no te faaineineraa i te
parau ia râtou, aore ia a râtou hara ; i
teie nei râ, aore roa o râtou ôtoheraa
i ta râtou hara (loane 15, 22). E nâ ô
ramaraa
tupuraa o te Hau o te Atua. Te uiraa
ia tâtou e, te maitaî o te hape, te riroraa ia ei faaîteraa mai e, te vai ra te
hinaaro o te Atua i nià i to tâtou
fenua iti, e i roto hoî i to tâtou nünaa,
e ia hanahana te iôa o te Atua ia au i
te tâviniraa ta na e hinaaro mai ra ia
e tano ia uihia i ta tatou Ètârëtia
Porotetani Màôhi teie ia : e faatupu
ânei tatou i ta te Atua, aore ra ta te
taata. Eere te hape i te mea haamâ,
inaha te vai ra te faaâfaro ; te mea
râ
,
peàpeà
roa atu râ, te onoono ia e te
mârô, i te ôreraa e fàrii i te hoî i
mûri. Haamanaô noa na i teie reo to
: Ahiri au aore i haere mai e
letu
fifi râ o te fârii ôre, te riroia ei faatanoraa i te tahi reo to
tano ; te
raa
letu
e
nâ ô
ra e :
Ua
hape ôutou i te
i te parau a te
te reira aè te
râmepa
nâ nia i te èà
tâtou ia
no te
Atua, ia riro e,
arataî ia tâtou
faatupuraa i te
e
haapaô.
parau a te Atua, e te tâpeà nei i tei
tuuhia mai e te taata (Mâreto 7,8).
I te ùtu o teie matahiti âpi, mea mai¬
taî ia faaâpi-atoà-hia ta tâtou hiôraa i
Taio
a
RAAPOTO
te tâviniraa e te mârama-
te parau o
I Te mau mâmâ no Taratoni i te taime Rururaa Rahi a
j te mau vahiné a
te E.P.M.
(Ètârétia Porotetani Mâôhi) \
Te Vahiné i roto i te Tâviniraa i te Atua
Te uiraa
né noa
oraraa
e
faaroo-pinepine-hia nei 1 te taata ia ui, tâne noa atu â e aore ia vahi¬
atu â teie ia: E aha te tiàraa
poritita, te faaroohia
tohia te tiàraa
e, e
o
te tâne
tâne te rahiraa
Mai te mea ua tae tâtou i te
uiraa i terâ huru uiraa e te
faahitiraa i te pai'au no te
àifàitoraa o te tâne e te vahiné i nià i
tiàraa, te faaîte noa mai ra te reira
ia tâtou e, ai ta te parau a te Atua e
te
riro faahou nei e arataî i ta tâtou mau
feruriraa e to tâtou oraraa. Te auraa,
te
hape
tiàraa
o
noa ra tâtou ia ui e, E aha te
te vahiné i roto i te Etârétia ;
faahitiraa i te parau no te àifâitoraa o te tâne e te vahiné.
No te mea ia hiô anaè tâtou i te faa¬
hitiraa a te Tënete 1, 26-27: “E
hâmani tâtou i te taata ma to tâtou
e
te
iho huru e to tâtou iho hohoà...
Hâmani iho ra hoî te Atua i te taata
ma to na iho ra huru, i hâmani o ia ia
na ma te hohoà o te Atua ra ; i hâma¬
ni o ia ia râua, ei tâne e ei vahiné”.
Te auraa, i te haamataraa ihoâ te
e
te
o
e e toru noa
vahiné
àifâito aè
na
râua atoà
no
Ètârétia ; i
e
i te tiàraa,
huru
e e
ua
hohoà
te Atua. Aita te tahi i
te pae o te
ia faaàifâi(noa atu ia
àifâito terâ ?).
raa a te
Atua, i hâmani ia râua ei tâne
ei vahiné. Te
atoà anaè hoî tâtou i te reo o
Atamu i te taime a îte atu ai ia Eva i
mea tano aè paha no
tâtou i mua i teie parau, te tûtonufaahou-raa ia i te parau a te Atua no
te türama i ta tâtou mau feruriraa, ta
te haereraa
mai, te fâî nei o ia : Aria!
no to ù nei ivi, e e îô hoî
no to ù nei îô (Tënete 2,23). Oia hoî,
hoê â mâua, hoê repo mâua i te
hâmaniraahia, e tupuraa mâua no te
hinaaro o te Atua. (Eere râ mai terâ
ta tâtou e mâramarama noa ra e, e ivi
tâtou
àoào noa te vahiné).
Manaô anaè au, faaea paha tâtou i te
ui faahou i teie huru uiraa e, E aha te
tiàraa o te vahiné i roto i te Etârëtia ?
Faaea atoà tâtou i te tamataraa i te
raa
hau atu i te maitaî i te tahi. E ia tütonu
e
ivi hoî teie
faaàifâitoraa i te tiàraa
o
te tâne e te
vahiné ma te fàrii ôre i te vahiné ia
mau i te tahi tiàraa pâpü i roto i te
tâviniraa i te Atua. E nâ ô noa atoà
e, e tano faahou ânei
ia tâtou ia faaàifâito faahou i te tahi
vahiné, aita to râua
mea ua
ua
e mau ra
râua,
paî tâtou i te ui
taa-ê-raa,
vahiné, i roto i te
ra terâ faahitiraa manaà e, mea maitaî
vahiné i roto i te faatereraa o te fenua
parau o te taata i roto i te ôpuaraa a
te Atua i hâmani ia râua, ei tâne e ei
e
te
àifâito aè
na
i roto i te
ôpua¬
e
mau arataîraa, e ta tâtou mau
faaotiraa, ia ôre te faanahoraa e te
mea mâtauhia e tâtou ia faarahihia,
te tupuraa ra no te ôpuraa a te Atua
ia râua ei tâne
ra
te Atua o ia
i îriti
i te
na
tia
ei vahiné,
e
la haamaitaîhia
ùputa no te vahiné no te maui te tiàraa tiàtono i roto i te Ètârë¬
e
tae noa
mai i te tiàraa ôrometua
i teie mahana. la faaitoito tâtou te
tâne
e
te vahiné i te tâviniraa i to
tâtou Atua, ia tupu to na hinaaro i
hâmani ia tâtou ia au i to na huru e ia
au
i to
hohoà. Tirà râ parau, ia
Atua ia tâtou i roto i
tâviniraa.
na
tauturu mai â te
te
^
TaMarü PIHAATAE
ôjvwetua
Veà Porotetani n° 42/2004
-
23
Dos ier
Runiraa
1
aha te
maoro e
matara ai
te fifi e orahia nei e tatou
fi te fenua nei ? O
ia
e
tano e
ui i te feià
e
uiraa
faatere
te
nei i to tatou fenua, a taa noa
atu ai te pâpü-ôre-raa e, nâ vai
mau na e O vai mau na te faate¬
re. Tei pàpü i teie mahana, ua
vàhi te nünaa, e te tiàturi nei
tatou eita te reira e tae i te tahi
fâito
topa roa atu ai tatou i
e
i te fifi. Eere râ a tahi ra to
fenua a ora ai i te ôhipa
mai teie huru. I te matahiti
roto
tatou
1976,
Te
mau
îte i te
ua
e
tupu na te tahi fifi i
âpooraa rahi o te fenua.
àrepurepuraa ta tatou i
ua
roto i te
mau
matahiti i mûri mai,
e ôre
e ite
ia i te tahi fâito
hinaaro-faahou-hia nei
no
tae roa
te
peàpeà o ta râtou i faatupu
i roto i te nünaa. Te tiàturi nei
tatou i te
paari
o te mau aratai o
te faatere-au-mâite-
fenua no
i te nünaa nà roto i te hau e
tae noa atu i te taime e matara ai
te fifi. Tei ia tatou atoà rà te araraa ia ôre tatou ia topa i roto i te
te
raa
te mau
a
Haapiiraa Porotetani.
te
no te râveà püai mâ
tiàturi e, o te râveà maitai roa
aè ia e tupu ai te parautià i nià i
rahi no te 5 no màti
2005. E tupu atoà te tahi faaineineraa no te feià âpi e ô atu i
te fenua nei.
roto
tâmataraa
Ruiuraa
te mau Paie
a
Haa-
moèhia ra ia tàtou e te fà o teie
nei rururaa o te taata âpi ia i
tupu
roto i te oraraa i to na faaroo e
piiraa porotetani
I teie àvaè
novema
atoà te tahi
faatere
e
te
nei,
rururaa no
mau
e
te mau
ôrometua haa-
pii no ta tàtou mau Pare
Haapiiraa porotetani i Moorea.
E fàrereiraa teie i ôpua-maorohia no te tuatâpapa i te tereraa o
te mau ôhipa i roto i ta tàtou
mau Eare Haapiiraa, te ôhiparaa
a te mau ôrometua haapii, te
manuiaraa
rau
noa
o
atu
te mau
ai te
tamarii,
mau
faufaa no te paèpaè
mau Eare haapiiraa.
e
manaô
i ta tàtou
Ua âmui
atoà atu to te faatereraa o te
Ètârëtia no te horoà i te tahi
hiôraa nâna i nià i te faaineineraa i ta tàtou mau tamarii i te
mea
e,
nà tàtou teie
haapiiraa. Te
mau
auraa, e
fare
tuhaa
atoà ta tàtou i te horoàraa i te
tahi manaô i te pae
no te aratairaa o te
mau
tàpura ôhipa
Feià
e
ra.
Rtmiraa Rahi
a
te
âpi
I roto à i te parau no
te feià âpi, te haama-
naôhia nei tàtou
e
tupu ihoà ta tàtou
-
i te pororaa Evaneria ia tae
rururaa rahi ra. Aita e
i taua
ravehia
24
rururaa
Veà Porotetani n° 42/2004
feruriraa i to na parau no ànanahi. Oia hoi, ia faaitoitohia e ia
tauturuhia ràtou i te aratairaa i
te
teie tàpura ôhipa. Te tiàturi nei
te faatereraa o te Ètârëtia i nià
ia ràtou e i te mau tômite faate¬
re. Eiaha rà tàtou e manaô e,
teie rururaa, o te
te
te
hopeàraa ia no
ôpuaraa e hinaarohia nei no
feià âpi. Te tiàturihia nei e
faariro ràtou i te reira ei taahimàtamua no te faanaho i te
raa
parau o te taata
Ètârëtia nei.
âpi i roto i te
Te auraa,
eita tàtou
tiai ia oti te rururaa no te 5 no
Màti e feruri ai i te ôhipa e rave
i mûri mai. I teie nei à, e haae
mata tàtou i te faanaho atoà i te
reira parau
ia ôre ia màuà te
ôhiparaa no te 5 no Màti.
Ei faahoperaa i teie nei parau,
te hinaaro
atu
atoà nei
au
ia tàtou i te tahi
i te faatae
poroi faai-
toito no te mau ôroà hopeà
matahiti mai te Noera e tae noa
atu i te Matahiti âpi e fàtata mai
nei. la maitai roa i te haamaitaite Atua.
raa a
Taarü MARAEA
Heremona i Faiere-Haaverevere
a 77 matahiti i teie mahana
:
Mâuruuru i ta tatou Veà i maîri aè nei i
haamanaôraa i te tahi
te
mau
parait no
Âua Pipi Heremona « A 38 matahi¬
nei », o tei piahia i roto i te Veà
te
ti i teie
Porotetani 1965. Hau atu,
faanaho i
e, e,
tûrai i te manaô
ua
tahi hiôraa «A 39 matahiti i
te
mûri aè»
Tetuanui
maeo
Manaena
no te àpi taaê a Heremona i roto i te
Veà 2004. Te auraa, a 77 matahiti te Âua Pipi
Orometua i te vairaa i Faiere-Haaverevere, e te
tahi tau ui Pipi Orometua tei râtere na, na reira.
Mai te mea e taiô-noa-hia te mau Pipi haapaama
(Bachelor of Divinity)
ri e te mau Orometua no te tau 1970-2003, e
75 o râtou i haa noa ra ia au mai ta te tâpura e
faaara ra i raro nei.
Ôpereraa pühe i PTC (Pacific Theological College)
(13
Pardta
Amaa
58
ôhipa
no novema
Faatereraa
Àmuitahiraa
Faaineineraa
Tâatoàraa
4
3
3
75
7
la
au i te feruriraa i terà ra tau «A 39 matahiti i
teie nei», no te mea ua haamaraahia te mau
fâito haapiiraa i haamaraahia ai te fàito pûite. I
teie râ tau, e mai te matahiti 1988 mai â, haamaraa-noa-hia atu à te mau haapiiraa i te fâito
«Diploma»,
te
ua
2003)
iriti-roa-hia râ te ùputa faaôraa i
tâatoà.
Faaôraa
Faaineineraa
Mai teie râ te huru, e piti faanahoraa faaineineraa taa ê no te faaô i te Âua
Pipi Heremona. No
te taata aita roa ana e
püîte e tae atu i te taata i
faaravalraa no te Matahiti âpeeraa taa ê.
Mai te tau 1970-2003, teie te mau fâito o te
taata i to râtou faaôraahia, e i to râtou faaineineraahia i Heremona e i te tahi atu mau Pü.
raa
i te piha «Terminale», e titauhia ia âmui i
faaineineraa faaravairaa no te Matahiti îmiraa râveà. No te taata e
püîte «Baccalauréat» e
hau atu, e titauhia ia haere i roto i te faaineine¬
o na
te
Aita
Certificat
DNB-CAP
Ëqui-BEP
Équi-BAC
DEUG-CAP
Taatoàraa
10
15
20
15
13
2
75
Hermon
Certificat
Diploma
Bd-Iicense
Maîtrise
Taote
Tâatoàraa
23
4
28
15
2
3
75
I teie tau, te vai noa nei te Tômite Heremona o
tei ruru e 2 tià Orometua haapii o te
e 3
tià o te mau Tômite tuhaa, 1 tià Tômite rauti
Âua,
pipïrm, e 4 tià Faatereraa Etârêtia,
o te Âua. E mata ara o ia i nià i te
horaa
o
Âua,
te
Orometua,
ineineraa
o te
te oraraa
Âua, e, e riro
tuatâpajiaraa
te Apooraa Rahi Âmui.
Fepuare 2004. ua hiôhia te
Vaehaa faaineineraa hoê
e
Âua.
mau
i te tahi
tae noa atu
Âpooraa
paparaa parau na te
Âpooraa Rahi Âmui.
i ta na parau
Mê 2004.
atu
re
te mau
Pipi, e te
faatere. E tuatâ-
Âpooraa faatere e
I teie Tômiteraa
huru
a
o te mau
Âpooraa
te
Faatere
huru faana¬
te huru faaineineraa
te huru
parau haapapa no te
papa atoà o ia i te ànanahiraa o te
atoà o ia i te rave atu vëtahi mau
a
e te
tuatâ-
Faatere
o
e te
ia i te faanaho
no te
Âpooraa faale-
E mata
haapapa
te huru o
I te pae no te tahi mau fifi i teie tau. eere faahoii ia i te pae no te mau haa e te râveà haapii¬
raa.
tei te pae râ o te mau fare o tei tahito roa i
teie nei
Tâatoà
=
75
Paroi ta
Faatereraa
Âmaa
58
4
7
3
3
3/(2)/4
3/0
0/3
47/(14)/ll
2/(l)/2
Àmuitahiraa
Heremona
25
1
1
Diploma
22
2
2
2
3-6 âvaè
(10)
(4)
(1)
1 -2 matahiti
(1)
(1)
BD-Licence
11
2
Mlh-Maîlrise
PhD-Doctorat
Niveau(1)
Niveau (1)
Faaineineraa
1927-1990. O te tahi atoà ia lumu i faaoti ai
Âpooraa
Rahi
Ânuii
te
tuatâpapa i te parau no
te faatauiraa i te Âua pipi i te Fenua TAHAA
i Hurepiti. E paturaa fare âpi â hoî ta te Faèhau
e
Aita
e
ra e
tei roto to te
moèhia
faaineineraa, liai
2
2
e
te Hau o tei haamata aè nei e aita i faaiti
huehue,
1
1
e te rave-rii-hia ra te mau
faaâpiraa e a
5 fare i nià i te 13 i naho roa. Te vai atoà ra te
fifi no te faanahoraa nohoraa turuutaa, o te
faahuehue i te oraraa hau i mâtauhia na i te tau
ra
Âua i
e, e
noa alu
tuhaa te reira
ai i le Âua âpi.
Taoàhere
Veà Porotetani n° 42/2004
-
i te
te faaôromaîraa.
25
no te
Ôrometm
La Journée
à
l’École
Sportive et Halloween
Maternelle de Taunoa
Qu 'ils sont beaux
ces
sorciers et sorcières !
L'école maternelle de Taunoa initie depuis
l'année scolaire
2002-2003, le projet d'éco¬
le “Comment enrichir le langage des
à travers différents domaines d'activités”.
élèves
Afin d'atteindre les
objectifs assignés à ce projet,
l'équipe pédagogique, de surcroît très motivée et
dynamique, a mis en place différentes actions en
relation avec les temps forts du calendrier tels que
Passe, passe, passera,
la sorcière
la fête de “Halloween”,
la fête de Noël, la fête du
mardi-gras et autres. Ces actions se dérouleront
tout au long de l'année scolaire.
Aussi, depuis la rentrée scolaire 2004-2005, les
enfants de la maternelle ont participé à deux, des
actions programmées telles que : la journée sporti¬
du Mercredi 6 octobre 2004 et
la fête de
“Halloween” du vendredi 29 octobre 2004.
ve
On constate que les élèves qui avaient des diffi¬
cultés à s'exprimer se sont naturellement investis
dans
ce
projet prouvant ainsi leurs capacités à inté¬
ont
grer les actions de manière ludique. Celles-ci
été relayées notamment grâce au soutien actif
La danse du
cerceau
par
les grands sorciers
la
et à
participation massive des parents.
L'objectif de ces activités concourt à l'épanouisse¬
ment du langage, aussi l'équipe pédagogique s'at¬
telle à la poursuite de ces actions afin que le but
fixé soit atteint,
Heiata Lucas
26
-
Veà Porotetani n° 42/2004
Rururaa
a te
CPJ i Vairad
Rururaa Rahi faataahia
no
te Ui Tameàreà
(mai te 04 / 03
e tae ata
i te 10/03 / 2005)
Grand Rassemblement
Te mau âmaa ôhipa tâtai tahi, tàatihia i
te Tômite
Rahi
no
teie taùrua
no
te
te
vai atoà nei te faaànaànataeraa
no
te heiva
(tuèraa popo, tüpaîraa popo, hororaa, taoraraa
poro).
I mûri mai i te reira i
tâpeàhia mai ai te târe-
teie rururaa no nâ mahana e hitu mai
te 4 no Mâti e tae atu i te 10 no Mâti 2005 o
tâ mâtou ia e faaara atu nei i teie âvaè.
E faaineineraa teiaha mau e te faufaa rahi
na no
teie no te mau pupu ôhipa tâtai tahi, nâ reira
atoà hoi i te haamauraa i te mau ràveà rau
no te faaôhieraa i te ôhipa e tae noa atu i te
i te
te
Les dif érentes Commissions, qui consti¬
tuent le
Comité
organisateur de ce ras¬
chacune
proposé des activités ayant pour but d’aider les
jeunes à construire leur avenir sur des bases
semblement de la jeunesse, ont
solides
:
culturelle (chant, danse, artisanat,
sport traditionnel, cuisine, etc), cultuelle ou
spirituelle (formation biblique, évangélisation,
biblique, chant religieux, etc) et sportive
(football, volleyball, athlétisme, pétanque).
relais
Leur travail
a
donné lieu à l’élaboration du
calendrier officiel du rassemblement
jours, du 04
sentons ce
au 10 Mars
mois-ci.
2005 et
Chaque activité demande
sur
sept
que nous
pré¬
Protestante Màôhi. Plusieurs milliers de per¬
sonnes sont attendues dès le vendredi 4 Mars
a
te
nohoraa,
haapaôraa
no te
no
Ètàrëtia
Tautani e
mahana pae
4 no Mâti, no te iritiraa i taua
ôroà ra të tupu i te vàhi tapeàraa pereôo no
Aorai Tinihau i Piraè.
A tiai noa atu ai i taua mahana ra, te haaùàna nei mai te tahi poro e te tahi, te rohi atoà
nei te vàhi e maraa, mà te faatura i te tumu
parau i màitihia mai e te C.P.J. (Tômite
Porotetani a te Feià
“Te oraraa i to na
Âpi
e
W Mars 2005)
te mau
fàriiraa,
no te utaraa e te
tià taureàreà màitihia mai
tuhaa atoà
faaroo
hi”.
au
Porotetani Màôhi.
tautani taata teie e tiaihia nei no te
pae no te
faaàmuraa,
mau
(Du 04 Mars
préparation mais
logistique et
humain très important pour accueillir, héber¬
ger, nourrir, déplacer et encadrer les jeunes
représentants des arrondissements de l’Église
taata no te
no
des Jeunes
ui
taureàreà, tei vauvau mai i ta râtou
tàpura ôhipa, no te tautururaa ia râtou no te
paturaa i to râtou parau no te tau i mûri nei
niuhia i nià i te aratairaa pâpü e te pautuutu:
hiroà tumu ânei (te mau himene, te mau ôri,
te ôhipa rima î, te heivaraa, te mâa, e te vai
atu ra), te hiroà faaroo (haapiiraa pipîria,
pororaa èvaneria, hororaa âtea no te faaite i
te mau poroi, te mau himene faaroo, etv), e
te
paturaa i to na parau no
A faaitoito anaè.
ànana-
aussi la mise
en œuvre
une
de moyens
pour l’ouverture officielle
sur le parking de la salle
du rassemblement
Aorai Tinihau de
Piraè. En attendant, c’est l’effervescence d’un
bout à l’autre du pays, chacun se prépare de
son
mieux, fidèle
«En vivant
sa
au
foi et
thème choisi par le C.P.J.
en
construisant
son ave¬
nir».
Bon courage
à tous, organisateurs et partici¬
pants.
Jacques
Veà Porotetani n° 42/2004
MÉLIX
-
27
^
Les
Eglises et la Prévention des abus
envers
les enfants
Vous
souvenez-vous de la dernière fois où vous avez entendu les termes “abus envers des enfants ” et
“Eglise” dans une même phrase sans qu'il soit question d'un scandale retentissant à propos d'un haut
responsable ecclésiastique ayant commis des abus sexuels à l'égard d'enfants ? Il est presque impossible
d'en trouver un exemple, tant les médias ont été inondés ces dernières années de cas d'abus sexuels
envers des enfants impliquant l'Eglise. Suite à cela, on a
pointé du doigt les faiblesses, au sein des Egli¬
ses, des systèmes destinés à protéger les enfants qui leur sont confiés contre les abus. On a exposé au
grand jour les institutions ecclésiales qui ont fermé les yeux sur des cas d'abus commis en leur sein, ou
même tenté de les dissimuler.
En réponse à cela, de nombreuses
Églises se sont empressées de met¬
place des mesures de protec¬
tion dans tous leurs secteurs d'activités
touchant les enfants. On en est presque
tre en
point qu'une mère, qui aujourd'hui
souhaiterait apporter une aide bénévole
au camp scout de son enfant, devrait
remplir des questionnaires longs et com¬
pliqués et se soumettre à un contrôle
policier approfondi avant d'être admise à
enseigner la manière de faire des nœuds
ou à diriger des chants autour du feu de
camp. Bien sûr ces progrès - qui sont
souvent des pas de géant - en direction
d'une meilleure protection des enfants
au
vont
dans le bon
aucun
sens.
Les enfants, sans
doute, sont beaucoup plus en sécu¬
rité à l'école du dimanche
ou
à la chorale
lorsque des mesures de protection sont
vigueur. Il est essentiel que les Églises
se débarrassent de leur propre justice,
qu'elles admettent que des enfants ont été
victimes d’abus au sein d'un système
souvent plus préoccupé de sa propre sau¬
vegarde que des enfants, et qu'elles met¬
tent en place et appliquent des mesures
strictes de protection de ceux-ci.
en
Tout cela est
demeure
quoti¬
diennement
diverses
d'abus.
à
formes
onojT ^
PRa-ri
l'objet de trafic,
main-
comme
d'œuvre
ou
DAK
mar¬
chandise sexuelle ;
ils sont obligés à
travailler dans des
mines
ou
ou
des usi¬
dangereuses
nes
enrôlés de force
combat¬
comme
tants
tent
;
ils affron¬
les horreurs de
la guerre, sont
forcés à vivre dans la rue,
séparés de leur famille du fait de la guer¬
re ou du VIH/sida, exposés à la violence
dans leurs familles
ou à l'école, et la liste
n'est pas exhaustive... Ce sont des cas
d'abus dont nous n'entendons pas souvent
parler, si l'on
doute
intense couverture
famille et des amis, relations difficiles,
un
compare les
tionnés à leur fréquence
médiatique négative, les Églises se
seraient-elles mises à prendre au sérieux
la protection des enfants ? Quoi qu'il en
empreintes de violence à l'âge adulte,
désespoir.
soit, cette mise
Peut-être
accordée alors
en
lumière et l'attention
de
protection
souhaitez-vous
ou
entendre
manière, à négliger les causes profondes
quelques témoignages rendus lors de col¬
loques qui ont eu lieu récemment en Asie
sur ces questions. Comme par exemple
cette histoire d'un jeune Afghan trauma¬
tisé qui, lorsqu'il est arrivé au centre de
Églises et nos com¬
réhabilitation de Kaboul où travaille
vont-elles
aux mesures
loin pour sauvegarder
réellement les enfants face aux abus ? Ou
ne
de
assez
contribuent-elles pas,
ces
abus dans
nos
d'une certaine
munautés?
Nous devons
nous souvenir ici que trop
souvent, l'on tend à confondre “abus
envers les enfants” et “abus sexuels”, et
l'on oublie que la définition du terme
abus est
Nijabat Khan, a été incapable de parler
pendant plusieurs années et ne cessait de
trembler après avoir vu ses parents tués
par une bombe qui était tombée sur leur
maison. Ou celle de cette jeune
Cambodgienne qui a été recueillie au
refuge "Sok Sabay" de Marie Cammal :
vendue à un bordel par son oncle, elle
subissait vingt viols chaque jour et on la
plus large: “violence physique
ou psychologique,
injures ou insultes,
abandon ou traitement négligent, mau¬
vais traitements ou exploitation, y com¬
pris les abus sexuels”. Dans le monde
battait si elle cherchait à résister. Et que
dire de cette jeune fille dont s'occupait le
entier,
père Damien de Jaffna, Sri Lanka, violée
des
28
milliers
-
d'enfants
sont
T TO.'V
font
Ils
chiffres men¬
réelle, et les
médias s'en font rarement l'écho. La plu¬
part de ces enfants souffrent en silence,
mais les conséquences pour leur vie ne
sont que trop réelles : maladie, suicide,
atteintes à la santé physique et mentale,
absence de foyer et éloignement de la
positif. Mais
sans cette
:
confrontés
Veà Porotetani n° 42/2004
par trois hommes armés qui s'étaient
introduits de nuit dans la maison de sa
famille alors
qu'elle avait quatorze
Ou de la situation de
ces
ans ?
deux enfants du
diocèse du
père K.U. Abraham, en Inde,
qui ont été chassés de l'école, sous la
pression des voisins, parce que leurs
deux parents étaient morts du sida ? Et
que penser des récits que font les parents
nourriciers d'un home pour enfants, dans
une
station balnéaire populaire de
Thaïlande, qui recueillent de nombreux
enfants victimes des touristes étrangers
qui les exploitent sexuellement ?
Peut-être
ces
préférez-vous
récits. Car ils
nous
ne pas entendre
rendent attentifs
fait que,
malgré notre indignation, ce
pour prévenir ces abus se
heurte trop souvent à des résistances à
tous les niveaux, que ce soit de la part des
gouvernements, des collectivités ou des
responsables religieux et jusqu'aux
parents. Cela vient du fait que les abus
envers les enfants sont commis le plus
souvent dans la sphère privée et sont liés
à la criminalité et à la corruption. La tris¬
te réalité, c'est que bien souvent, en
public, on les nie, tout en les tolérant en
privé. Il existe de nos jours de nombreux
mécanismes visant à la protection des
au
qui est fait
enfants,
aux
niveaux international, natio¬
nal et local, mais l'écart entre ces législa¬
tions et ce que subissent quotidien¬
nement ces enfants demeure immense.
Tout cela
jette une lumière différente sur
la question: “les Églises en font-elles
assez pour
protéger les enfants contre les
abus ?” Qu'une politique de protection, si
importante soit-elle, soit mise en place ne
signifie pas qu'on a empêché les abus. En
mettant en regard les notions de “préven¬
tion” et de “protection”, on souligne les
deux aspects, liés entre eux, de la lutte
pour mettre fin aux abus envers les
enfants
:
le second est surtout curatif
alors que
le premier exige qu'on examine
en profondeur les raisons de ces maltrai¬
tances. Les Églises ont un rôle essentiel à
jouer, aussi bien en mettant en place des
mécanismes de protection qu'en s'en pre¬
nant aux facteurs qui contribuent au
risque que courent les enfants d'être vic¬
times d'abus : structures sociales fondées
sur le sexe, le statut
économique, la caste
la classe sociale,
pressions dues à l'en¬
vironnement, la guerre ou d'autres
conflits, di.scrimination, situation fami¬
liale (comme l'absence d'un parent ou des
deux), difficultés relationnelles, dépres¬
sion ou problèmes de santé mentale, ou
ou
encore,
de manière générale, la place
accordée
aux
enfants dans la société. Les
enfants sont particulièrement vulnérables
à la violence, à l'exploitation et aux abus
en
raison, précisément, de leur vulnérabi¬
lité et de leur
dépendance par rapport aux
adultes. C'est dans les situations où les
adultes ont l'occasion d'abuser de leur
*
la campagne
d'une
déroulera du 25 novembre
au 10 décembre 2004 et
qui
vise à mettre en lumière la
*
question de la violence
les femmes et les
envers
,
enfants.
*
*
le programme “Dignité
des enfants” en Asie, qui a
objectif d'offrir
pour
Églises
aux
membres d'Asie
occasion de réfléchir,
une
d'autres instances à
l’œuvre dans la société civile, sur le rôle
qu'elles ont à assumer pour affirmer la
avec
dignité des enfants.
Au
cours
des deux
ans
que
j'ai passés
au
COE, j'ai travaillé principalement dans le
cadre de
ce dernier
programme. J'ai cons¬
taté que ce travail en réseau peut susciter
des initiatives nouvelles et passionnantes
permettant d'intensifier l'activité des
Églises dans les domaines concernant les
enfants. De très nombreuses Églises, en
Asie, travaillent à répondre concrètement
besoins quotidiens des enfants au
sein de leur société : elles gèrent des
orphelinats, des centres d'accueil, des
abris pour enfants des rues, des écoles du
dimanche, etc. Pour ces Églises et les
eu
lieu
en
2002
en
Malaisie
sur
le thème
"La
dignité des enfants et leur protec¬
tion", un "programme destiné aux écoles
du dimanche sur la protection de la sécu¬
rité des enfants" a été élaboré à l'usage
des Églises locales, dans le double but
d'apprendre aux enfants quels sont leurs
droits et ce qu'ils doivent faire face aux
abus sexuels, et de préparer les responsa¬
bles des Églises à gérer les cas d'abus
avérés et à
leurs
assumer
leur rôle dans le pro¬
de
guérison des victimes et de
familles, ainsi que des coupables.
cessus
aux
ONG
qui leur sont liées, il est précieux
d'échanger des expérien¬
avec d'autres personnes et
organis¬
de rencontrer et
pouvoir face aux enfants que ceux-ci sont
ces
victimes de maltraitance.
mes
J'écris
“Sur les ailes
qui se
colombe”,
actifs dans les mêmes domaines, de
même que d'avoir la possibilité de se
faire entendre de l'ensemble des commu¬
De telles
initiatives, bien que modestes,
menant à la construction
d'une
culture de prévention des abus
envers les enfants. En maints endroits,
les mesures en vue de la protection des
enfants font partie intégrante de cette
démarche globale, mais nous ne devrions
pas nous contenter de l'évolution de la
juridiction. Pour obtenir des résultats
durables, il faut que les initiatives s'enra¬
sont des pas
cet article à l'occasion de la
“Journée mondiale pour la prévention
des abus envers les enfants”, le 19
bles et de les
novembre, qui a pour but de contribuer à
une culture de prévention de ces abus.
enfants sont confrontés.
transformation totale de la société et du
monde. L'Église et d'autres communau¬
tés religieuses sont appelées à y jouer un
Des
rôle vital et urgent.
Une
coalition d'ONG
inciter à l'action et diffuser des informa¬
sur les programmes de
prévention.
Le large éventail des initiatives de pré¬
tions
vention que
représente cette coalition
nous rappelle, d'une part, le
magnifique
travail que certaines Églises et d'autres
acteurs de la société civile accomplissent
actuellement ; d'autre part, il suggère tout
ce que les
Églises pourraient et devraient
faire, tant
tions que
au
appeler à se préoccuper
sérieusement des problèmes auxquels les
s'est constituée
pour marquer cette journée et pour sensi¬
biliser et mobiliser l'opinion publique,
encore
nautés ecclésiales et de leurs responsa¬
sein de leurs institu¬
dans l'ensemble de la société.
colloques en réseau, aux niveaux
régional, sous-régional et national, ont
permis aux Églises d'Asie d'approfondir
leur analyse de la situation des enfants
vivant
dans
ces
sociétés
sous
divers
angles, théologiques et culturels, et les
ont préparées à plaider activement en
faveur d'un changement des structures
sociales qui portent atteinte à la dignité
des enfants, structures dont les
Églises,
indéniablement, font partie. Quelques
réseaux nationaux ont attaché
une atten¬
tion
particulière aux questions relatives à
prévention des abus envers les enfants:
*
Ée réseau d'Indonésie a abordé la ques¬
tion de la prévention et a publié récem¬
ment à Bahasa des "lignes directrices
la
Le COE, qui est membre de cette coali¬
tion, pourrait jouer un rôle important en
trouvant des moyens créatifs d’aider ses
Églises membres à affirmer le droit des
enfants à
deux
vie
paisible. Voici
exemples d'initiatives actuellement
en cours :
mener une
destinées
aux
Églises
sur
cinent dans la réalité sociale et culturelle
et s'inscrivent dans un processus de
Si
nous
relevons
jour
ce
défi, peut-être qu'un
les termes "abus
on pourra associer
envers les enfants" et
"Églises"
Ruth Lee
a travaillé durant ces deux der¬
nières aimées dans le cadre du program¬
"Dignité des enfants" du Secrétariat
l'Asie du COE. En décembre 2004,
elle prendra le poste de responsable de la
politlciue sociale de l'association
Mothers' Union, au Royaume-Uni.
me
pour
Ruth Lee
08/11/2004
les enfants
ayant besoin d'une protection particuliè¬
re".
*
À
la suite d'un
colloque national qui
d'une
façon plus positive qu'aujourd'hui...
a
Veà Porotetani n° 42/2004
-
29
Tuatua
o
te Fare
faaineineiraa ôrometua
e
Tuatua
o
teie faie
ST John the
Evangelist
Tae
haapmaa
Ôrometua
roa
mai i teie nei mahana, ua rau
fare haapiiraa Tua Toru no
ra, te
Auckland
Georges Selwyn, no te faaroo
Anglican i te matahiti 1880 ra. Tei
roto teie pù i te mataèinaa ra no
piahi
no
te
no
te pae
Meadowbank i te faatiàraahia, i te
fâito 12 tirometera i râpae i te ôire no
Auckland, fatuhia e te Faaroo
“Certificate, Diplomat, Bachelor of
Theology, Masters” e te parau Püîte
Anglican. Na te Papaâ Anglican tei
parauhia te Pakeha i haamau i teie
fare haapiiraa. I te area matahiti
1900, ua ô atoà mai te mau Anglican
raa
te
e
ra
o
Püîte e horoàhia ra i te mau
tei manuia i roto i ta ràtou tau
o
faaineineraa
e
“University.
of
Taote. Te
tei
ïtehia
e
Auckland”.
roaraa no te tau
te
faaineine¬
(Porinetia
e
Meranetia). Te
Aotearoa nei maori ra,
fare
ta
rahi
roa to
haapiiraa
no te faanaho i te mea
hinaaro. Aita atoà e faaotiraa
na e
ta na e nehenehe
re
Te reira ia te
Mâôhi i Porinetia
Rurutu i te 10
haapiiraa Tua Toru rahi i Aotearoa
nei. E 23.000 rahiraa piahi tei tàpurahia
teie matahiti 2004. O te fare
no
atu i te matahiti
1855, te matahiti i
pororaa
tupu te tahi tauiraa rahi maori ra te
fare
te
mauhaa
e
vai
ra
i roto i teie
Te tuhaa faainemeraa
Ua riro te parau no te
o
ia ei taura faatüàtiraa i roto-
pü i te “University of Auckldand” e
te farehaapuuraa no “St John’s Col¬
lege”. I teie nei, e parau ta te mau
Faatere o teie fare haapiiraa no St
John nei
e reo
atoà to râtou
no te
faaî-
Aotearoa
piiraa tei haamauhia
Flau fenua
tano ra noa atu ia e na te
tuhaa
àufau
ra
ôrometua
30
-
te
“University”
haamâuàraa
no
te mau
haapii.
Veà Porotetani n° 42/2004
totaiete
no
nei, e rave rahi
te to ràtou manaô e te mau mea aita e
e
faaineineraa ei
parau faufaa i roto i te oraraa o te hoê
totaiete. E faaineine o ia i te nünaa e
te huru oraraa
ra e
no
(100)
mau
o
motu
te tere i roto i te tahi
no
atu mau motu no te haamau i te faa¬
roo
Teretetiano
mai i te
o
mau
ta ràtou i
fàrii, mai
haapiiraa
a te mau
papaâ no te Totaiete
Faatupuraa Parau no Ronetona
(London Missionary Society). Mai
haamauraahia te hoê Pü taaê tei
Ua riro
fëtii
a
roaahia
mitionare
haapiiraa teitei.
parauhia te “School of Theology”.
ua
tei faaruè i to ràtou
o
roto
e
Èvaneria
Mâôhi,
te fâito hau atu i te hânere
ràtou
râveà
pü.
ôhipa
te mau mitionare
I te matahiti i maîri aè nei 2003, ua
teie
(Haamatahia i
1820) e tae
Tiurai
no
faaea ai te
e mau
e
i Fiti, matahi¬
Mai te matahiti 1820, te matahiti i
tono-mâtamua-hia ai te mau mitiona-
puta rahi roa aè : 3 mirioni rahiraa
puta. E fànaô atoà te mau piahi no
“St John’s College” nei i te mau
e rave.
huru tei orahia mai
e
ti 1820-1850».
na
teie
no
Mâôhi i Porinetia nei
i te
e mana
te
reira, te tumu parau ta
pâpaî : «Te
ôhipa pororaa Èvaneria a te mau Toa
Na te Hau
hiôhia, aita
no
to tâvini i mâîti no te
“University of Auckland”.
e hiôpoà i te huru haapii¬
raa e horoàhia ra i roto i teie pù e na
na atoà e ôpere i te parau püîte. la
roto
faanahoraa
te
e
pâpaîraa. E
mau
Faatereraa Flau Fenua
teie tau, âmuiraa i roto
mau
râveà
mau
Méthodiste. I te matahiti 1990, ua 5
teie fare haapiiraa i raro aè i te faanaa te
no
putuputuraa taaê...).
faahepohia ia mâîti te piahi
Taote i te tumu parau ta na e hinaaro
e pâpaî ma te faataa atoà te tumu, te
piahi
Methodist i roto i te pü. E piti faaroo
e faaineine ra te piahi i St John nei i
teie mahana, te Anglican e te
horaa
râveà
na
Mea
Oteania. I te matahiti 1980, ua tupu
tahi faatüàtiraa e te Ètârêtia
no
i roto i ta
i te tahi
te
ia faaineine-atoà-hia te
e
na
mau
auraa ra,
horoàhia i te
piahi no te tauturu
ôhipa pâpaîraa
(Taiôraa i te mau puta, âmuiraa i roto
i te mau haapiiraa, faaôhiparaa i te
ia
piahi Anglican e faaineihaapiiraa : te
piahi Anglican Pakeha, Maori e
Méthodiste
te
mau
hau atu. No te titauraa i taua fà ra,
vai ra te mau râveà e te mau mau¬
haa
te mau fare
o
i roto i teie fare
ra
piahi
pâpaîraa ia i te
hoê parau pâpaî i nià i te fâito 200 àpi
Auckland”
té.hoê
titauhia i te
e
te fâito Taote o te
110
e
toru tuhaa
nehia
Te tuhaa rahi
tei nià i te fâito 3,4e aore ia e 5
matahiti.
Te
“University
of
o
(University of Auckland)
Püîte Taote
Tuatua no Patitifa nei.
faaineineraa parau
Te
maori i te ârea matahiti 1960, ua 5
mai te mau Anglican no Oteania
e
»
vai i Meadowbank, Auckland, Aotearoa
te parau
Haamauhia
Etârétia
no «
Haapiiraa
e
ànanahi. I
pü haa¬
te Eaatereraa
mau
te haafaufaa
i taua
te rahiraa o te mau fare
haapiiraa Tua Toru (University). Tei
roto to tâvini i te hoê o taua mau pü
teie tuhaa
no
râtou i te tahi
Porinetia,
mau
ua tere atu
motu no Patitifa
nei
(Rarotoà, Tonga, Samoa, Hawaii,
Fiti). Te auraa, te ôhipa pororaa Èva¬
neria i Poronetia nei
ravehia
Eere
te mau
e
roa
râ
na
ia i te
mau
tuhaa ia tei
te mau mitionare pe-
retâne. Ta ràtou tuhaa
raa
e
mitionare Mâôhi.
o
te
faaineine¬
Mâôhi. Hoê
o
taua
mitionare
mau
na
peretâne o tei tâpaô to
i roto i te Tuatua no te ôhipa
parau
Èvaneria
pororaa
Tîhoni Viriamu
o
ia, tei tâpae mai i Tahiti nei i te mata-
te
puà miti. Ua ravehia te hohoà fare
pure i te fenua peretâne ia au i te
hinaaro o te mau mitionare peretâne.
hiti 1817.1 mûri aè tau âvaè i Tahiti
Te huru himene i roto i te fare pure :
Te himene ruàu, tàrava, ua ravehia i
nei,
Rurutu,
ua tere atu o ia i Raîatea, i reira o
ia i te haamauraa i te hoê pü no te
haapii i te feiâ tei haapâpü i to râtou
faaroo e tei hinaaro i te rave i te ôhipa
pororaa Èvaneria. Ua riro te motu no
Raiatea ei vâhi matamua mai reira te
mitionare Mâôhi i te tonoraahia
mau
i mûri aè i te tau faaineineraa. Ua riro
atoà taua
mitionare Màôhi
mau
faaôhieraa i te
ôhipa
ra
ei
mitio¬
to râtou mau tüàtia te mau
ua
âfaî-atoa-hia i Rarotoà,
Hamoa... Te huru tunuraa mâa i roto
i te repo tei parauhia, te Ahimàa, e
îte-atoà-hia i roto i te tahi mau motu
no Patitifa nei. Ei faaîteraa te reira i
ôhiparaa a te mau mitionare
Mâôhi i roto i to râtou tere. E tuatàatoà rà teie
papa
hoê huru faatereraa Hau fenua, hoê â
huru faanahoraa no te pae tiàturiraa.
Area râ
te faaoti i te vâhi
no
tei reira ia te tuhaa
mitionare
ôhiparaa,
tuhaa
a te
a
te mau
neria
a te mau
raa
no
Porinetia i
Hau
De 100 à 500 000 h.
Màôhi i te matahiti
0
Autre ville
no
atoà
faatere
âua ôrometua i Fiti (Pacific
no te
e
Theological College) i teie mahana, i
roto i ta na parau pâpaï Taote (1977):
«Maoti aè te
mau
mitionaie Hamoa i
parare ai te faaioo Teretetiano i
Patitifa nei». Eere i te hoê parau tano
roa.
mau
Ua haafaufaa
o ia i te parau no te
mitionare Hamoa. Ua haapâpü
Tuatua, maoti aè te mau mitionare
Màôhi, i parau atoà aè ai to te mitio¬
te
nare
Hamoa
e te mau
tahi atu
mau
atu mau
mitionare
mitionare
no
te
(Rarotoà, Tonga,
Fïtï...). Te ôhipa tei ravehia e te tahi
motu
niuhia ia i nià i te
hia
e
te
Hamoa,
te
mau
na
no
Patitifa nei, ua
ôhipa tei haamau-
mitionare Màôhi. I
reira i Tonga, ua parauhia
« Lotu Taiti ».
faaroo màtamua, te
I
na reira hia ai i te
parau, ei haamanaôraa i te mitionare Mâôhi tei haa-
mau
i
te
faaroo mataua i taua
motu ra. No
reira,
ua
parau pàpaî ei faaîteraa
faa rahi tei ravehia e te
re
mau
rave no
te
Èvaneria
e
mitionare Màôhi oia
o
te mau
hoî,
o
Papeiha Isaiah, tei tonohia
Tîhoni Viriamu i
mitionare Màôhi
(Raromataî
e
i roto i teie ôtià
moana
o
tei
te
mau
motu
na roto
neraa e
te
mai
o
ia
mitionare faaineineMàôhi missionaries)
mai i te hoê pü faainei¬
mitionare Màôhi tei ôre i
faaineinehia, mai te parau no te mau
Atua
Patitifa. I roto i ta râtou
Bure
rave
missionaries). O râtou atoà tei 6 i
ôhipa, ua
atoà râtou i ta râtou Faa Màôhi
(mai te Faa Hamoa) ei râveà
mauhaa i roto i ta râtou
e
ei
ôhipa. Ei hiô-
Te paturaa fare pure i Porinetia
nei. E mau patu rarahi, hâmanihia e
raa :
^
I
(Undesignated Mâôhi
roto i te parau no
te ôhipa pororaa
Èvaneria. Te fà rahi no te reira parau
pàpaî o te tuatàpaparaa ia i te papa no
te ôhipa poro Èvaneria a te mau
Hastings
merston
*
n
'
,
.
Baie de
Nortll
*^Lévin
•
Poririÿpn^asterton
Nelsonrf^
,,
\
Napier
u&tèwer Hutt
/Cflmmga;BleiDilein^:.
Fait partie de Vea Porotetani 2003-2004