EPM_Vea Porotetani_200202.pdf
- extracted text
-
■ «Moruroa e tatou» :
Luxembourg 19 janvier 2002
■ Faaineineraa ccAuvaha e
Huri parau»
■ Tomoraa fare pure i Faaroa
(Raïatea)
■ Te pu no Orofara
^
EN VENTE A LA LIBRAIRIE
TE TIARAMA • PAOFAI
UN SERVICE AUX ENTREPRISES :
TEL. 46 66 11
-
FAX. 46 66 05
Opérations étranger : 46 66 49 - Trésoreries/Devises : 46 66 42
UN RÉSEAU DE 19 AGENCES :
Siège social POMARE - Téi. : 46 66 66 - Siège social CATHEDRALE
Tèl. : 46 79 79 - TELEX ; 230FP - SWIFT : BPOLPFTP
Renseignez-vous auprès de notre siège pour connaître
l'agence Banque de Polynésie la plus proche de chez vous
Change ouvert du lundi au vendredi dans toutes nos agences
LE PARTENAIRE EXCLUSIF DE LA CASDEN :
La banque des fonctionnaires
TEL. 46 77 51- FAX. 46 79 02 - E-mail : casden.bdp@sg-bdp.pf
CASDEN
-Ht Bftnqua PDpulAlra
VOTRE BANQUE 24H/24H :
Sur la messagerie
Par
Par
Téléphone;**^ Internet : POLY
VOCALIA:
Jfl POLYWEB"!
36 65 40
''"to'w si"lôtre
WëE}
www^-bdp.pf
compte bancaire
POLY Vini
^
EPIaPEiyi 1 1
Il 1
hM
1 1J V|
Sa vie est en vous
Une eau pure
et naturelle
toujours fraîche
et disponible
Partout, pour tous. TNS,
le premier bouquet de chaînes numériques
de Polynésie Française.
ssrnits*
Un bouquet de chaînes de qualité num^lque et des programmes pour toute
ta famille sur les cinq archipels.
•
•
•
Du sport, du divertissemertt. des grartds documentaires.
Des programmes ioo% réservésaux enfants.de la musique.et bien évidemment
duclnémx
TNS c'est 24 heures sut leh.Ia fraie heur des infos avec toutes tes chairres en direct.
quAiiTt OVD, SON quâiiit CD.
quAiiti HUMiaiquE »out tous.
tel
.
ODYSSÉE
RSNS€I6N€M€NT5 CT ABONN€M€NT5 DANS VOTR€ AGENCE DPT LA PLUS PROCHE
2
Veà porotetani N°21
8•
4 • Lumière
5 • Edite
Moruroa e tatou
8 • Te tere Haapii èvaneria i
Àuterâria
9 • I te motu no Hao
îtehia
te
ànaànatae
rahl
Ua
e
te
tâmau
hinaaro
O
10 # Séminaire d’interprétariat
à Tahiti
12 # Te tere i îtâria
te feiâ
âpî 1 te faataa ia
râtou
tuhaa
«
tele
no
ôhlpa
Àuvaha e Huri
parau »
13/23 ® Et cette retraite ?
Faaturaraa ? Faatuhaaraa ?
e aore ra Mâmûraa ?
Ôrofara : pû teie tei faatiàhia i roto i te tuhaa
no Hitià o te râ, o tel riro el râveà, ei mau haa
no
(Jacques Ihoraî, Gaston Tauira, Emile Malé, Jeffry Tamati,
Christophe Barbier)
te pârururaa 1 te taata i mua i te parau no
te mai « rëpera ».
'1
24 • Parau no Pâôfaî
26 • Heremona
28 • Lettres ouvertes du Président
de l’EEPF
30 • Communiqué de la CEVAA
31 • Jeux et Mots eroisés
32 • Te pü no Ôrofara
33 • Faaitoito Pâpâ Tau
34 • Tômite Rautï i Rapa
36 • Târava Rimatara
Photos : Veà Porotetani
Veà porotetani N°21
3
C’était le 9 novembre 2001,
Armelle Vairaaroa
Lumière
Croire... à sa
Samuel
C’est autour d’un buffet bien garni que le
Président de l’EEPF, Jacques IHORAI, a
convié le personnel de la Direction de
manière !
réponse facile pour évacuer les questions
de fond. L’homme s’invente une religion
personnelle, qui ne le dérange pas trop,
qui l’arrange plutôt. Ainsi, Eichmann, le
criminel de guerre nazi, disait qu’il croyait
en un seul dieu « qui ne jugeait pas te
péché et ne condamnait personne », un
Dieu qui tolérait le crime en quelque sorte.
Mais n’est-ce pas dangereux de s’appuyer
sur ses propres pensées, sans essayer de
savoir ce que Dieu pense ?
Caïn et Abel étaient deux frères qui
croyaient en Dieu. Tous les deux veulent lui
rendre culte. Abel offre des agneaux de
son troupeau. Caïn s’approche de Dieu « à
sa manière », avec les fruits et les légu¬
mes
de son jardin, sans doute les
meilleurs de ceux qu’il avait cultivés lui-
Entouré du
Pasteur Tihoti PITTMAN.
Vice-Président
(Taarii Maraea) et de la
n’accepte pas son
offrande. Le seul sacrifice agréable, c’était
servir l’EgUse évangélique pendant 35 ans.
dent de l’EEPF a rendu hommage au travail de
Ainsi, le 9 novembre 2001, la petite assemblée
s’est réunie autour d’un buffet en l’honneur de
Mme
VAIRAAROA durant de nombreuses
années au sein de l’EgUse évangélique. Armelle
VAIRAAROA
(née TERAÎ) est entrée à la
Direction de l’Eglise, en quabté de Secrétaire,
sous
Si on pouvait réduire la population du monde
village de 100 personnes tout en main¬
proportions de tous les peuples
existants sur la terre, ce village serait ainsi
composé :
57 asiatiques
21 européens
-14 américains (Nord, Centre et Sud)
en un
tenant les
-
8 africains
Il y aurait :
Salut des hommes.
-
Que
penseriez-vous d’une personne qui
-
demanderait audience à
un
chef d’état
-
sans
respecter le protocole ? Serait-elle
exige que nous respections le
protocole qu’il nous a fait connaître dans la
-
ment rares.
Si vous lisez ce message, vous venez de
recevoir une double bénédiction, parce que
-
quelqu’un a pensé à vous et parce que vous
ne faites pas partie des deux milliards de per¬
sonnes qui ne savent pas lire.
Travaille comme si tu n’avais pas d’argent.
Aime comme si personne ne t’avait jamais
fait souffrir.
30 chrétiens et 70 non chrétiens
Vis comme si le paradis était sur terre.
89 hétérosexuels et 11 homosexuels
Envoie ce message à tes amis. Si tu ne l’en¬
voies pas il ne se passera rien du tout. Si tu
6 personnes posséderaient 59 % de la
richesse totale et tous les 6 seraient originai¬
l’envoies, quelqu’un peut sourire en le lisant.
res des USA
80 vivraient dans de mauvaises maisons
-
Bible.
70 seraient analphabètes
-
Auteur et éditeur inconnus
Texte transmis par Emile Malé
50 souffriraient de malnutrition
-
Et que dit-il ?
petite boîte, vous faites partie des 8 % les
plus privilégiés du monde.
Si vos parents sont encore vivants et tou¬
jours mariés, vous êtes des personnes réelle¬
Danse comme si personne ne te regardait.
Chante comme si personne ne t’écoutait.
-
reçue ?
Or Dieu
Poetini
30 blancs et 70 non blancs
52 femmes et 48 hommes
-
départ. Elle était l’invitée d’honneur et n’a
pas caché son émotion à l’idée de bientôt pou¬
voir jouir pleinement d’une retraite bien méritée.
son
la direction du Président, le Pasteur
A méditer
agneau qui annonçait à l’avance « l’a¬
gneau de Dieu qui ôte le péché du
monde » (Jean : 1/29), Jésus offert pour le
Mme VAIRAAROA a donné de son temps pour
Secrétaire générale (Céline Hoiore), le prési¬
-
un
remplacement de
compagnie de Jeannie TAEA jusqu’en 1967,
devenue l’épouse du
l’Eglise dans le cadre du départ à la retraite de
-
même. Pourtant Dieu
en
année où Jeannie est
Mme VAIRAAROA Armelle Averii.
Je crois à ma manière, entend-on dire
souvent J'ai ma religion ». C’est une
«
RAAPOTO,
Mademoiselle Léa REID, décédée. Elle était en
-1 serait en train de mourir
Il n’existe qu’une manière de s’approcher
de lui : non par nos œuvres, aussi bonnes
soient-elles, mais par son fils Jésus Christ.
«
Nul ne vient au Père que par moi », a
déclaré Jésus (Jean : 14/6).
-1 serait en train de naître
-1 posséderait un ordinateur
-1 (oui, un seulement) aurait un diplôme uni¬
versitaire.
Si on considère le monde de cette manière, le
besoin d’accepter et de comprendre devient
évident.
^i^rêtetani
MENSUEL DE L’EGLISE ÉVANGÉLIQUE
DE POLYNÉSIE FRANÇAISE
CRÉÉ EN 1921
Boîte postale 113 - 98^13 Papeete, Tahiti. PF.
Prenez en considération aussi ceci
Tél. (689) 46.06.23 - Fax. (689) 41.93.57
Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de
E-mail : eepf@mail.pf
santé que de maladie, vous êtes plus chan¬
Directeur dé Publication
-
le million de personnes qui ne verra
pas la semaine prochaine.
Si vous n’avez jamais été dans le danger
d’une bataille, la solitude de l’emprisonnement,
l’agonie de la torture, l’étau de la faim, vous
êtes mieux que 500 millions de personnes.
Si vous pouvez aller à l’église sans peur d’êt¬
ceux que
Jacques Ihorai
Rédacteur en Chef
Abinera Tematahotoa
-
-
menacé, torturé ou tué, vous avez une
meilleure chance que 3 milliards de personnes.
re
Si vous avez de la nourriture dans votre frigo,
des habits sur vous, un toit sur votre tête et
un
«
L’agneau de Dieu qui ôte le péché
du monde.
4
Veà porotetani N°21
»
endroit pour dormir, vous êtes plus riche
que 75 % des habitants de la terre.
Si vous avez de l’argent à la banque,
dans
votre portefeuille et de la monnaie dans une
Comité de Rédaction
Taarii Maraea, Jeffry Tamati, Turo a Raapoto,
Thierry Tapu, Sylvia Richaud, Chantai Spitz,
Gaston Tauira, Daniel Margueron,
Valérie Gobrait, Robert Koenig.
et la collaboration de
Emile Malé, Patricia Sanchez
Prix de l’abonnement
(1 an -10 numéros) - Polynésie : 120flF (cfp)
Métropole: 150FF / Suisse: 40FS
Impression : STPÎTirage : 5000 ex. - ISSN : 1278-2599
Je refuse de vivre avec
toi comme un étranger !
Lorsque j’étais adolescent, ma mère me rappe¬
lait sans cesse que pour être un garçon bien
élevé, il fallait que je mange comme le « farâc’est-à-dire la bouche fermée et surtout
ni »,
faire de bruit avec ma langue. Et, puis,
ajoutait-elle : « Quand tu demandes quelque
chose à quelqu’un, n’oublle pas de lui dire « S’il
vous plaît. Madame ou Monsieur », et quand tu
reçois, n’oublle pas non plus de dire « Merci,
Madame ou Monsieur. » Ce que je faisais, pour
faire plaisir à ma douce mère, mais non sans
jamais éprouver le désir de lui demander, un
jour, quand, pour le « farâni », ma manière
mâôhi » à mol de manger, de me conduire
sans
'
«
dans la vie, c’est-à-dire en faisant du bruit avec
ma
langue lorsque je savoure mon
«
mâa
tahiti », serait aussi une référence ?
Je me souviens aussi des moments que je pas¬
sais dans les toilettes et ce, pour éviter que ma
mère ne le sache, à copier cent fois dans mon
cahier d’exercice : « A l’école, je ne dois jamais
parler en tahitien, mais en français. » Avec
cette interdiction aux élèves que nous étions à
l’époque (1950-1956) de nous exprimer dans
notre langue maternelle. Il m’était souvent arri¬
vé à me demander si mon « reo » n’était pas ■
«Eere au i te taata
faite pour être parlé aux chiottes.
Si, toi, mon frère « farâni » tu trouves que j’ai
perdu la raison ou que je suis trop dur envers
ee lo U ra»
moi-même avec ma façon à moi de comprend¬
re l’interdiction à ce que je parle à l’école dans
la langue de mes parents, mes grands-parents
et mes ancêtres, crois-tu l’être moins avec ton
ôpaniraahia te Reo mâôhi i roto
i te mau tare haapiiraa. Te
tabou » à ce que je puisse m’exprimer et écri¬
Ito ù âpîraa ra, parau pinepi-
re, au Tribunal de Papeete dans la langue que
îte 1 te peu, e àmu ôe i te mâa
Putapû to ù âau i te parau a te
le Père m’a faite don ?
mai ta te farâni ra (te auraa ra :
tahi hoa farâni i te nâ ôraa mai
S’il est possible au « mâôhi » que je suis de
tâpiri i te vaha, àmu atu ai ma
te mâniania ôre.) E ia ani ôe i te
ôhipa i te tahi taata, eiaha la
moèhia ia ôe i te parau atu e
“S’il vous plaît, Monsieur ou
ia ù e :
«
t’accueillir, ici, chez moi, au travers de fa lan¬
gue, c’est-à-dire de ta culture, non comme un
étranger, mais comme un «farâni », pourquoi
espérer la même chose de ta part. Cela serait
un manque de respect envers toi ?
ne teie
nâ to ù metua vahiné
la ù e :
«
la riro ôe ei tamarii
uiraa :
E reo ânei to ù. »
«
« Quand tu dis que tu es
chez toi, cela me prouve que tu
es
un
raciste, c’est-à-dire que
tu ne m’aimes pas. » la haama-
naô
vau
i ta
Madame” e ia horoàhia mai, a
mauiui
J’ai mal lorsqu’un ami « farâni » m’a dit :
«
Quand tu dis que tu es chez toi, cela me
parau atu e “Merci Monsieur”.
O te mau haapiiraa ia ta ù i
mea eere au
prouve que tu es un raciste, c’est-à-dire que tu
ne m’aimes pas. » A chaque fois que je pense
à ces propos, j’ai mai et je souffre parce que je
ne suis pas un raciste et que chaque jour qui
tâpeà mal mà te hinaaro atoà râ
passe, je fais de cette conviction qui m’est très
chère, un combat afin que domine sur l’idiotie,
le sensé. ”
-Mais, si tu ne peux me reconnaître ici, chez
moi, et au travers de ma culture comme un
mâôhi », que faut-il que je fasse pour que je
puisse exister ? Que faut-il mon frère
farâni » que je fasse afin que je ne puisse
m’excuser d’être dans mon propre « tare ».
«
i te ani atu i to ù metua vahiné
e :
“A hea te farâni e pee al i ta
roa na
na
mau parau,
to ù âau no te
i te “raciste”
Mai te peu eita ôe e farii ia ù
mai te tahi mâôhi io ù ra, e aha
ia te ôhipa ta ù e tano ia rave ia
fârii ôe.
ù peu” ( te auraa : ia hâmlti au
Te parau atu nei au ia ôe i teie
i ta ù mâa tahiti).
taime e « Elere au i te tahi taata
Moè ôre atoà ia ù i te tau
a
èê io ù ra. »
haere noa ai au i te haapiiraa
(1950-1956) i te parau no te
«
Moi, Jacques Ihorai, qui t’ai accueilli ici, à
», je
Tahiti et dans les îles, mon frère « farâni
signe que je refuse de vivre avec toi comme
un étranger.
Veà porotetani N^ZI
5
Participation de l’Association à Paris à la Conférence sur
«Les essais nucléaires français : l’impact sanitaire».
Discours du Président Roland Oldham au Sénat.
Cette conférence sur « Les essais
nucléaires
français : l’impact sani¬
taire » s’est tenue à Paris, le 19 jan¬
vier dernier dans les locaux du Sénat
en
présence de 250 personnes. Les cinq
représentants étaient : Mr. Roland
essais nucléaires ont été particulièrement
Secrétaire Général de la CEVAA, J-F Faba
à déclaré le docteur Jean-Louis
Valax, président de l’A'VEN, il est urgent
qu’elle adopte une législation au diapason
P.Seignobosc et Marjolaine,Tuteau-nul 1
propres,
du DEFAP, J et C Adnet, B. Barrillot, M et
vaiahu Preiss, Madame Claude Richard-
Molard
de celle des autres pays. »
(fille de Paralta Ôrometua) et
Teiklteetlnl Anl (marquisienne, étudiante à
Participation importante des anciens et
amis de Pol3Tiésie à la conférence
Montpellier).
Mr.
Les membres de l’Association « Moruroa e
Paris sur les essais nucléaires
Chan, gendarme ayant exercé à
tatou » ont eu la très grande joie d’avoir la
Moruroa, à la retraite aujourd’hui et Mr.
Michel Arakino Tânemaruatoa, plongeur
présence et le soutien des anciens et des
amis de Polynésie à cette conférence venus
spécialement de toute l’Europe en particu¬
Oldham,
le
Président de l’association,
Pasteur Taaroanui Maraea, vice-président,
Création
Mr. John Taroanui Doom, secrétaire-coor¬
dinateur, deux anciens travailleurs
Marlus
et
:
participait activement aux collectages
aux
fins d’analyses et
d’échantillons
mesures
A cette conférence,
les orateurs pol3rné-
siens de l’Association « Moruroa e tatou
»
(Moruroa et nous) et de l’Association des
Vétérans des Essais Nucléaires
français
(AVEN) ont témoigné de nombreux problè¬
mes de santé que subissent depuis des
années ceux qui ont participé aux expé¬
Réseau
International
de
A l’issue de la conférence, les
Bricot, G. et LTinembart, G.et M. Messeüler,
A. et C. Renaud, R et N. Allège, E. et L
représen¬
Polynésie fran¬
çaise,
des Etats-Unis, de Grande
Bretagne, de Nouvelle Zélande, de Fidji et
de France se sont retrouvés sous la prési¬
dence de Mrs L3T1 Allison, sénatrice aus¬
tralienne venue spécialement à Paris pour
Bumand, des Pays Bas : ECSIEP : M.
Helmer, P. de Vries, P.van der Vlies,
tion du « Réseau international de Paris sur
d’AUemagne : C. Fensterseifer, L. Gonschor,
les essais nucléaires ».
de Suède : M.T. Danlelsson, et de France : le
Ce
lier :
de Suisse
des retombées radioactives.
d’un
:
Groupe Pacifique Suisse : A.
Jean-Arnold
de
tants des associations de
soutenir leur action. Ils ont décidé la créa¬
nouveau
réseau
International
s’est
au
Président de la Fédération Protestante de
donné pour objectifs, la communication
entre les associations de vétérans partout
Polynésie française. Ils ont
également rappelé leur inquiétude pour les
populations « oubliées » dans l’archipel des
France, F et J Dom, le Pasteur Alain Rey,
où elles existent, la mise en place d’actions
riences nucléaires de la France tant
Sahara qu’en
Tuamotu-Gambier
étaient
et
au
Sahara
Pasteur
Clermont,
qui
le vent des retombées des
sous
essais en atmosphère.
Participation des associations de vétérans
étrangers
Au
cours
de la conférence,
des invités
étrangers venant d’Australie, de Nouvelle
Zélande,
des
Etats-Unis,
de
Grande-
Bretagne et de Fidji, au nom de leurs asso¬
ciations de vétérans, ont pu témoigner de
Faction
de
leurs
Gouvernements
pour
prendre en compte les problèmes de santé
des vétérans. « La France, jusqu’à présent,
se refuse à reconnaître les problèmes de
santé des vétérans sous prétexte que ses
Marins Chan et John Doom à l'Assemblée nationale.
6
Veà porotetani N°21
coordonnées
entre
parlementaires, l’é¬
change d’informations et la coordination
sont ignorés par des politiciens aux ordres
du
des recherches médicales sur les vétérans
lobby milltaro-nucléaire », a déclaré
Roland Oldham, président de l’association
et la recherche de fonds pour
Moruroa e tatou.
faciliter la
mise en oeuvre des objectifs du Réseau.
Le Réseau international de Paris
nucléaires
essais
sera
sur
Les vétérans et les anciens
les
animé
par
l’Observatoire des armes nucléaires fran¬
çaises basé à Lyon.
Rapport de l’Office parlementaire d’évalua¬
scientifiques et technolo¬
giques sur II les incidences environnemen¬
tales des essais nucléaires français »
tion des choix
Le mercredi 23 janvier,
lors d’une confé¬
rence de presse à l’Assemblée Nationale,
l’Office parlementaire d’évaluation des
choix scientifiques et technologiques ren¬
dait public son rapport sur « les incidences
travailleurs
polynésiens ont décidé d’engager une cam¬
pagne d’action auprès des parlementaires
pour qu’un grand nombre d’entre eux co¬
signent la proposition de loi sur le suivi
des conséquences des essais nucléaires
déposée le 22 janvier par Mme MarieHélène Aubert, députée des Verts et viceprésidente de l’Assemblée nationale.
Marias Chan témoigne au Sénat.
Pour la présence importante des anciens et
amis de Polynésie, Moruroa e tatou vous
dit II mauruum maltai pour votre soutien ».
JohnTaroanui Doom
Coordinateur “Moruroa e tatou”
environnementales des essais nucléaires
français ». Les associations « Moruroa e
tatou
»
(Moruroa et nous), des Vétérans
des essais nucléaires et l’Observatoire des
armes nucléaires françaises s’élèvent avec
vigueur contre l’interdiction faite, manu
militari, aux principaux concernés, trois
représentants des anciens travailleurs
polynésiens d’entrer dans la salle de confé¬
rence.
Bien qu’auditionné, à Tahiti et à Paris, par
les deux rapporteurs, les témoignages des
vétérans
et
des travailleurs
sont résumés
en
polynésiens
tout et pour tout par la
mention
«
santé
Les associations considèrent
».
d’hypothétiques problèmes de
ce
mépris à leur égard comme des propos
Insultants qui déconsidèrent leurs auteurs.
A lire les conclusions et recommandations
des rapporteurs de l’Office, il faut en
conclure que les essais nucléaires français
ont été II particulièrement propres » selon
le langage employé depuis quarante ans
par les
autorités responsables des expé¬
Création du Réseau International de Paris sur les essais nucléaires.
riences réalisées au Sahara et en Polynésie
française.
L’association Moruroa e tatou (comptant à
ce
jour plus de 850 membres, anciens tra¬
vailleurs des sites nucléaires) et l’associa¬
tion des Vétérans
regroupent près de 400
membres, militaires professionnels, anciens
appelés du service national ou personnels
civils du CEA et des entreprises sous-trai¬
tantes des essais. Alors que les rappor¬
teurs de l’Office parlent de conséquences
Il
dérisoires
»
des essais nucléaires, les
associations ont recueilli des dizaines de
témoignages de veuves de vétérans décé¬
dés de cancer, d’anciens personnels des
essais (civils et militaires) atteints d’affec¬
tions cancéreuses, ophtalmologiques et
autres qui démentent catégoriquement les
propos de ces parlementaires. Tous ces
témoignages avaient été communiqués
aux rapporteurs, notamment lors de l’au¬
dition des Vétérans qui a eu lieu le 15
novembre 2001. « Une nouvelle fols, la rai¬
d’Etat est opposée aux Polynésiens
dont le point de vue et les interrogations
son
En discussion autour d’une table
Veà porotetani I\l°21
7
i to Taratla : 6/7 : eiaha e vare, e ôre te Atua
e noaa i
0
te haavare, o tâ te taata e ueue ra,
ta na â ia e ôoti mai.
E hiô tâtou i te pâhonoraa a te Fatu 1 te anl-
Pipi : E faarahi mai i to mâtou
faaroo (Ruta èv. : 17/5). Te faaite noa mai ra
raa a te mau
te Fatu i to râtou hape e te hahiraa to râtou
manaô e to râtou tiàturiraa. Te parau ra te
Fatu : Âhiri e faaroo to ôutou mai te huero
tinapi noa iho â te rahi... E aha te auraa no
teie parau tâ te Fatu ? Eere te faaroo të faa¬
rahi, te Atua râ të faarahi. la rahi te Atua 1
roto i te tiàturiraa, ia rahi te Atua i roto i tâ
tâtou faaiteraa, ia rahi te Atua 1 roto 1 te
tâviniraa, la rahi noa te Atua 1 roto i to tâtou
oraraa no te mea, no te Atua te Mana
Faatupu Ora e te Haamaitairaa.
mau teie faanahoraa haapiiraa ei
Ua riro
tau faaineine-faahou-raa la ü iho i nià i te
Parau tuatapapa no te tere Haapii
tiàraa hoa rave ôhipa no te Atua i roto i te
Ètârëtia. Te tiàturi ra vau e, eita te faatere¬
raa Ètârëtia e faaea i te tono 1 to tâtou mau
taata 1 Àuterâria no te tahi tau haapiiraa
èvaneria i Àuterâria
Alan Walker College Of Evangelism
mai tei mâtaro-noa-hia na i te mau taime 1
mairi. Ei mau taata pâpü
ihoâ râ i te reo
Peretâne, pâpü i te oraraa o te Ètârëtia e te
i te mau aratairaa haapiiraa no nâ
âvaè e piti, e mea pâpü maitai te parau no
mua
Ia ora na i te Aroha o te Atua. la haamaitaihia te Atua
te Here
teie
tâpura
ôhipa faufaa roa o ta ù 1 ora na i nâ âvaè
e piti, mai te mahana matamua no âtopa e
tei hope i te 23 no novema 2001.
o
no
te nünaa. Ei taata e tüàtiraa pâpü
oraraa o
to na 1 te aratairaa
a
te Ètârëtia. El taata
te tlàraa Haapii èvaneria, eere noa mai teie
aita e manaô pâtoitoi 1 te mau faanahoraa a
0 tâ tâtou e faanaho nei no vëtahi o to tâtou
te Ètârëtia, e, ei taata pâpü atoà i te pae no
te pipïria. Te val ra te parau no te Faaoraraa
E rave rahi te mau tumu parau e te mau
aratairaa haapilraa faufaa roa o ta ù i ora
rahi te parau no te
Haapii èvaneria. Mai ta ü i faahitl na no te
E.E.P.F, e mea pâpü te parau no to na tiàraa Haapii èvaneria 1 mua i te mau faana-
na i roto i taua tere ra e tae noa atu i te pae
horaa no to na oraraa e ta na mau faature-
Te Ètârëtia teretetiâno Rarotoà i Àuterâria
no te oraraa âmui o te mau taeaè
raa. Alta râ te manaô e parau ra e,
no
te mau fenua no Pâtitifa nel. I te roaraa
no to ù oraraa i te tare
ù
ôrometua
e
haapiiraa, alta atu ta
hiôraa, e haamanaôraa maoti râ,
hum la
0
farâni
ta
e
te
o
te
mau
roa e
taata. E parau
faaitoito e te mau Mam Metia o tei faataahla
terâ târëni.
Ètârëtia èvaneria i Pôrïnëtla
na
hum faaîteraa i te Parau
Teie te tahi mau hiôraa.
Maitai a te Atua i te nünaa. 1 mua i te tumu
parau no te Pororaa èvaneria, ua riro mau
te E.E.P.F ei Tiai Mata Ara i nià e 1 roto 1 te
nünaa i
mua
tano ôre
e
i te tahi
o
te mau aratairaa
tâviniraa la au i tâ te Fatu haapiiraa.
ua ravai
alta faahou. Te vai ra. Nâ tâtou râ e
no terâ e
mai 0 tei riro atoà ei parau faufaa roa no te
I mua i te parau no te Faatupuraa hau.
la rave mai au I te parau no te Tamaiti i
haere i te fenua roa e tei hoi mai i te fare i
Te hinaaro nei au e haamaumuru maitai 1
te ùtuafare
o Guy a TEPA e to na hoa o
Salome (Tiare mâ) no te pârolta Afaahitl o tel
faatupu i te fareretraa 1 rotopü ia ü iho nei e
to râua mau hoa Rarotoà e pârahl ra i Àute¬
râria, 0 pâpâTAÎMOE (tauturu Ôrometua).
E piti talme to ü oraraa atu i roto ia râtou. I
te 14 no âtopa 1 te tâpati 1 haamauhia al o
pâpâ Taimoe tiàtono, ei tauturu Ôrometua i
Berala, Auburn. Sydney, no te mea ua reva
nünaa o tei ôre roa i tüàti i te hinaaro o te
i te hum no te matahlapo o tel ôre i
iarii la na, ua tià mai te metua tâne 1 rôpü i
Atua. Aita te E.E.P.F e mâmü nei i mua i te
nâ tamarii
Aita te
I te tâpati 18 no novema 2001, ua rave au 1
hahiraa o te faatereraa hau poritita i te tahi
metua tâne i haamau i to na manaô i nià i
te faaitoitoraa ia au i tâ râtou aniraa. Eita e
talme, e i mua atoà i te faaiteraa a vëtahi o
te ôhipa tano ôre o tei ravehia e nâ tamarii,
nehenehe e parau i to ù ôaôa no terâ tüàti¬
te mau Haapaôraa e val nel 1 te fenua nei. Te
ua rave mai râ o la 1 te mea e
raa 1 to
tupu nei i roto i te oraraa o te
mua
no
te faatupu i te hau.
mal 0 Suatlni Ôrometua 1 o tâtou nei 1 Pueu.
tâtou. Te manaô 1 ô nei, te vai ra tâ
pâtoiraa e te ara-tâmau-raa i nià i te ino
âtômï, te pâtoiraa i te hooraa fenua, te faaa-
tupu ai te hau
i roto i te ütuafare. Alta te metua tâne i plri
pae. Ua rave mai râ i nâ tamarii no te faaite
Tenâ mai te
raraa i te fifi o tâ te àva taèro e te râau taèro
1 to na here rahi la râua e no te mea atoà
Faatere
tâtou pârolta 1 Sydney.
o
faatupu nei i roto i te oraraa i teie maha¬
taparahlraa taata, te vai nei
hoi, te reira te faaueraa a te Atua (Ruta èv :
na : te vai nei te
15/11-32). Terâ te tahi tumu parau e tano
mau rave
hoi te hàmani-ino-raa tamarii e te mai Sida
ia ravehia, la riro mau tâtou ei hiôraa, e, ei
mau
etv. Te ôreraa te E.E.P.F e türori i mua 1 te
mau
tahi 0 te mau aratairaa hau poritita no te
roto i teie nei ao nâ roto i te tâtarahapa e te
paèpaè i te Hau Faaroo o te mau Mam
faaôreraa hara. Te haapii noa mai ra te Fatu
Metia, ia riro te Parau Maitai a te Atua ei
e,
e
mammam
no
te nünaa.
Ua riro
roa
te
haa no te faatupu 1 te Hau o te Atua i
eiàha roa te parau no te Here e te Aroha
0 te Atua ia moèhia.
Eita te Tâvini, e aore ra
E.E.P.F ei mero Haapii èvaneria i roto 1 teie
te Haapii èvaneria e àpe i teie parau no te
nei ao no te faaite i te Hau o te Atua.
mea, o
Ua rau te mau âmaa ôhipa i roto i te E.E.P.F
Haapiiraa tâpati, te Uî âpî, te
Tuahine, te Àua pipi no Heremona, te
Tômite Rautï Pïpîria, o tei riro ei mau haa
no te faaôhie i te tupuraa no te ôhipa
mai
te
Pororaa èvaneria i Pôrïnêtia farâni nei.
Veà porotetani N°21
I
te faaueraa terâ a te Fatu ia na. E
faatupu ihoâ i te hau nâ roto i te here e te
aroha : e ao to tei faatupu i te parau hau ra,
e parauhia râtou J te tamarii nâ te Atua : Mt
5/9. Eita te Haapii èvaneria ola hoi, te
poroî aroha no roto mal i te
Haapiiraa Alan Walker
te Fare
College of Evangelism o lan a Stehbens, te
ôhipa, te mau Ôrometua haapii, te
Ôrometua no te mau tuhaa fenua 1
Pâtitifa nei, e tae noa atu i te Ôrometua, te
Ôrometua, te âpooraa tiàtono, te
pâroita Rarotoà e noho nei i Àuterâria o tâ
tauturu
tâtou e farii nei.
Teie te haapotoraa e te mau vâhi o ta ù 1
manaô e tuu atu 1 mua i te Faatereraa o te
Ètârëtia.
A farii atoà mai i te tâpaô no te aroha, mal
roto atu i to ù ùtuafare. la maitai e ia ôaôa
tâtou i te Atua i te roaraa no teie Matahiü
âpï.
Tâvini e imi i te maitai no na iho, aore ra te
la ora na
tahi taata ê atu. E imi râ i te maitai no vëta¬
Maurice a Ah-Min àr.
hi ia hanahana te Atua. Te faaite ra o Pauro
(Viritua)
Te tere no te hopeà matahiti
i te motu no Hao
Omuaraa manaô
Mai te mau matahiti atoà, ia tae i te
C.E.P, manaô atu al tâtou e, roaaraa mai
taime no te mau Ôroà rarahi i roto
te reira, 1 te mea hoi e te vai noa ra te mau
i te Ètârëtia, e tonohia te tahi mau
ùtuafare e ora ra i roto i te mana rahi a te
Ôrometua a te Faatereraa i roto i te mau
C.E.P. Ua tauturu rahi teie motu no Hao
motu, i te pae Tuamotu ihoâ râ, no te ravaî
(mal ia Moruroa atoà hoi e Fangataufa...) 1
te Ôrometua i taua mau motu ra.
te haamanuiaraa i te püai âtSmï a te Hau
ôre ia
o
E no reira, i te pae hopeà no te matahiti
Farânl i roto i ta na mau haa pàruru, tei
2001
topa aè nei, ua tonohia atu te
Ôrometua Marama e to na hoa, i nià i te
faaite mai e,
motu no Hao, no te tauturu i te âmuiraa
roto atoà 1 teie nei ao e te reira, nâ roto i te
faaroo Porotetani i te ôroà matahiti
âpî.
Âreà râ, te parau no te hepetoma pure, nâ
parau o ta na pûai âtômï. Maoti aè râ teie
mau motu i to tâtou, i parauhia ai to te
te àmuiraa noa ia i faatere i taua pureraa
Hau Farânl. I teie mahana, tei nià i te falto
ra, no te mea, ua taui te taiô mahana. Aita
hau atu i te 500 taata e ora ra i nià 1 te
te Ôrometua i faaea atu, no te haamataraa
motu no Hao.
i
e
Hau pûai atoà te Hau
Farâni i roto i teie ôtià moana Pâtitifa e i
haapiiraa ta i Tahiti nei.
Te mau ôhipa no te Oraraa Faaroo
Te motu no Hao
la au i te mau parau i faahitihia i te tau no
la
htôhia i roto i
te
te C.E.P i Hao, e fâito rahi to te huifaaroo
roto te motu no Hao i te ânairaa no te mau
Porotetani. I teie râ mahana, tei nià i te
falto 20 taata te rahi roa e âmul tâmau noa
tâpura fenua no
Pôrlnëtia nei, i te mau pae Tuamotu mà, tei
ôhipa a te Ètarëtla. Aita e fare
tâ te huifaaroo porotetani. I
haapaô noa na râtou i te mau pureraa i
roto 1 te hoè fare a te nuu tei parauhia
motu Tuamotu Httià o te râ, ptri i te motu
ra i roto 1 te
te motu Rikitea i te
pure pâpû
Moruroa
e
mau
pae
Maareva mâ. E piti hora te tere manureva
mai Tahiti atu no te fano i te motu no Hao.
Ua tanaô o Hao i te Orometua i te hopeà
matahiti 2001.
“Messe des sous-officiers” tei faatiàhia i
Te âàl no Hao
nià i te tahi tuhaa fenua tei fatuhia
Àpooraa rahi tahlto ra,
e
te
E pltl hora nâ nià 1 te potl no te haere, e, e
Aita i moèhia i te parau no teie motu i roto
Pierre
Hunter (ua manaô o la e, e pûpû mal taua
i te âài no to tatou fenua i te mea hoî e, hoë
fenua ra e te fare atoà i roto 1 te rima o te
pltl hora no te hoî mai. 1 Nalte te vairaa no
te tahi tâpaô no te âài no Hao i te mea ia
Ètârëtia.
e, tei reira te hunaraahia te àito rahi ra no
mero
teie 0 te mau motu Tuamotu tel faataahla
farânl
Aita râ hoî taua
(oia atoà te motu no
Moruroa e Fangataufa) ei vàhi no te pû
pâpû roa atu ra).
faatereraa Pâura âtSim
ua
e
te
Hau
o
ôpuaraa ra i
Hao 0 Mima Nul te ioà.
I te taime a tae atu ai te Ôrometua i Hao,
E àito rahi teie no te tau matamua roa ra,
rahl e tae noa atu i te tahua tauraa manu¬
haapaôhla te mau pureraa (Noera,
tâpati hopeà no te matahiti 2001, pô mata¬
hiti e matahiti âpl) 1 roto 1 te piha faaipoiporaa tahito a te Ôire, tâpiri noa mai te
fare pureraa Tâtorita tâ te Mômoni e te
tel pâruru 1 teie motu no Hao. Nâ te rahi o
reva tel faatiàhia e te nuu
(E tahua tauraa
e tau hoî te
manureva rarahi e te Concorde.)
Tânltô.
ai to na mau teuteu. Te mea tâ teie tâpaô
manureva rahi aè i terâ i Faaa,
Ua faatere-atoà-hla te mau haapiiraa no te
i faaite mai, maori râ, te reira motu to na
tautururaa i te mau arataî 1 roto 1 tâ râtou
ia âàmu, to na la parau. Tei te taata noa râ
Mal te matahiti 1996 a faaea roa al te mau
i teie tau 1 te
tàmatamataraa pâura âtômï a te Hau farâ-
hopoià. I roto i te hiôraa âmui, ua tupu
maitai te mau ôhipa no te oraraa faaroo.
ni i Pâtitlfa
nei, te val noa ra â taua mau
Ua îtehla te hlaàiraa rahi o te âmuiraa 1 te
tâpaô ra tel vai-iho-hla mal e te C.E.P e ua
tâvini ôrometua, no te mea hoi, te rahlraa
hoî te mau fenua atoà, i reira te faatlàraa-
0
a
te C.E.P 1 te
matahiti 1960 e tae noa atu i te motu no
Tahiti. Eiaha la e maerehia e, te feiâ e tere
i Hao, e ite atu râtou i te mau fare e rave
te taime, nâ râtou noa ihoâ e rauti i te
ôhipa a te Ètârëtia 1 nià 1 teie motu.
to na mënema (ua hau 1 te 7 mëtera te roa,
1 metera hau te âano) 1 faaite mai 1 te huru
0
teie àito. Te vai atoà
ra
to
na
putaraa
âvae e te marae i reira o ia e haaputuputu
tiàturi-pâpO-raa 1 teie mau
parau ia nâ rotohia i te reo tipee
ou
“Mythes
Légendes ?“.
Parau hopeà
hla te mau fare, mal te fare mai, te fare
mau
horoàraa ulra, te mau piha ôhlparaa, mau
Àreà râ i te pae no te oraraa tlno mai te
fare faaearaa, te uahu, etv... i roto i te rima
mau vàhi atoà i te tuhaa Tuamotu mâ,
rahi i to te Àmuiraa no Hao, arataîhla e
teie haaàtlhia e te mau faufaa o te moana.
mâmâ Maine, la
E tià roa al 1 te Ôrometua i te faatae â i te
taeaè
0 te mau fatu
fenua. la hiôhla, te vai ra te
tahi pae,
aita roa atu. Ua haamata i te
tâpaôhia e te nâtura (mea tupu rahi roa te
mau tumu àito). E uiul hoi te manaô e, e
aita
atoà ia e fifi no te mea e mau motu heeuri
haamauruururaa rahi i te
mau
ùtuafare
O te faaite-faahou-raa la 1 te
mauruuru
Pâpâ Tau e to na hoa here ia Vavltu mâ, la
e
Paùmotu mâ e te
mau
tuahine i te faaroo, nâ te Atua
ôutou e haamaltai mai, e, e tauturu i roto
aha mau na râ hoî te faanahoraa a te Hau
tei àtuàtu maitai i te oraraa o te Ôrometua
i te hopoià tâ ôutou i farii e amo. la itoito e
Fenua i roto i teie parau, i te taime a haa-
i roto i terâ hoè hepetoma te maoro i Hao.
ia maitai i roto i te Fatu.
mauhla al te pû a te C.E.P i nià 1 teie motu
no
Hao. I te pae no te Faatereraa ôire,
au i te mau parau
na
la
Gaston a Tauira àr.
Te tahi tâpaô rahi no Hao
(Marama)
i faaroohia, aita te tâva-
ôire i haafanaô pâpû i to na huiraatlra
Te nâ ô ra te reo o te feiâ paari no Hao
“la
1 mua i te mau maitai a te C.E.P. la hiôhla,
ôre ôe ia tae i Nake, aita ôei tae i Hao". O
mai na teie motu no Hao i roto i te
Nake, te tahi ia tuhaa motu huru âtea i te
ua ora
faufaa rahi
a
te Hau farâni nâ roto 1 te
oraraa ôire
1 Hao.
Veà porotetani N°21
9
Parau Haapapa no te 2 o te faaineineraa i te mau
Àuvaha/Hiiri parau, faatupuhia e te PCC,
mai te 7 e tae atu i te 12 no tënuare 2002 i te pû no Pâôfaî
Ômuaraa
Huii parau e
-Pârli Tetuira (Tuhaa 7 - Tahiti)
te pitl o te faaineineraa i faanao te mau Ètârëtia o
ôhipa atu 1 roto 1 te mau
putuputuraa a te PCC, ua riro ia teie faainelneraa el pûoiraa, e, ei faaravaîraa 1 te fa
e te mau ôpuaraa tumu i faanahohia na i
Pâtitifa, oia hoi te PCC, mai te 7 e tae atu
te faaineineraa matamua 1 te âvaè tîtema
i te 12 no tënuare 2002 i te pû no Pâôfai i
2000. Ua haapüaihia râ teie faaineineraa i
Papeete, Tahiti. Ua tïtau na te PCC i te
tahi mau Ui âpl no Taratoni o tei farii
nià 1 te parau no te 8 o te Àpooraa Rahl a
I mûri aè i te haamanaôraa i te mau râveà
te PCC 0 të tupu i Rarotoâ i te âvaè tetepa
Àuvaha e Huit parau i haapilhia na i te
mâite mal. Aita râ to râtou tere i nahona-
2002.
faaineineraa matamua,
ho, no reira, o te feiâ âpî noa ia a te EEPF,
i âmui na 1 te faaineineraa matamua, tei
âmui mai 1 roto i teie faaineineraa. Ua
Te pure îritlraa
faaau i nià i te faito îte e àravlhl o te feiâ
âmui atoà mai te tlà Ôltumene o te PCC, o
Nâ te Mono-Peretiteni,
Ua tupu
hohia
e
te laàtiraa
-Heiata Flores (Àua Pipi no Heremona)
-Vlllami Lolohea (Tonga)
Te faanâhoraa o te faaineineraa
ua haapüaihia te
faaôhiparaa 1 taua mau râveà ra mâ te
Hoiore i haapaô 1 te pure îritiraa i te poîpoi
âpl. Ua tütonu râtou 1 nià 1 te mau parau
haapapa, te mau vauvauraa parau i faaineinehia e te Àpooraa Faatere o te PCC no
te Àpooraa Rahi i Rarotoâ. Ua vauvau atoà
Te fa e te mau ôpuaraa tumu o te faalnei-
montre 7 no tënuare 1 roto 1 te piha ôltu¬
te tlà ôltumene o Makoni Pulu i te parau
neraa
mene.
no
Makonl Pulu i taua faaineineraa ra.
o
Taaiil Maraea
Ôrometua, e te Pâpai Parau Rahl, o Céline
te faanahoraa roto
o
te PCC, te huru
tupuraa o te Àpooraa Rahi, te mau tlà e
No te mea hoi e, o te piti teie o te faainei¬
neraa
i faanahohia
no
âmui atu i Rarotoâ. Ua îmi te mau rautï 1
Te mau rauti
te feiâ Àuvaha e
te râveà no te faaôhipa 1 te mau moihaa a
A taa
noa
atu ai ia Makonl Pulu, te tlà
te PCC i vai-iho-hia mal na 1 Pâôfai nei i
aè
i
te
faaineineraa
matamua
ôltumene o te PCC, teie te mau rautï 1 tae
mûri
mai :
(radio/casques) e te tahi « micro FM » i
hoohia mai e te PCC, aita râ 1 nahonaho no
-Ethel Thomas no Fïfî
-Tepola Tuînukuafe e o Villaml Lolohea no
Tonga
-Emma Faua-Tufariua e o Jeffry Tamati no
te rahl o te mau pO haaparareraa parau io
Tahiti
ua
Te feiâ âpî 1 âmui mal
Te huru o te mau rautï
I roto i nâ feiâ âpl
15 i âmui na i te faai¬
tatou nei
mau
la
e no
te
mea ua
tahito roa teie
râtiô. Ua faaôhle noa te mau rautï e
haapûai i te ôhipa huri parau.
au
i te
mau
manaô
o
te feiâ
âpî, ua
neineraa matamua, e 8 anaè tei hoi faahou
mauruuru
mai, e, e 2 tià âpî :
-Marianne Flores (Foyer no Pâôfai - Tahiti)
nahohia e te mau rautï e to râtou hoéraa i
râtou 1 te mau haapllraa i faa¬
nià i te ôhipa.
-Herenul Hoiore (Tuhaa 7 - Tahiti)
-Verani Nui (Tuhaa 7
-Poetini Tematahotoa
-
Tahiti)
(Veà Porotetani
Tahiti)
Te tià o te P.C.C, Makoni Pulu.
10 Veà porotetani N°21
Te huru o te îem. âpî
-
la hiô-âmui-hia, ua îtehla te ànaànatae e
-Alphonse Tekopunui (Tuhaa 2 - Tahiti)
te hlnaaro tâmau o te feiâ âpî i te faataa ia
-Teraîmana Mihinoa (Tuhaa 3 - Moorea)
râtou no teie tuhaa àuvaha e huri parau.
-Moeana Vahirua (Tuhaa 3 - Moorea)
Ua taupupO ril 1 te haamataraa no te mea
tei roto te hoê pae o
râtou i te area hiôpoàraa haapiiraa e ua mairi ia râtou 1 te
mau mahana matamua. la tae râ i te rôpOte
faalneineraa,
parau, inaha tei Fîtï o ta i te faaearaa e na
na ia e faatûàti, e, e faaôhie i te ôhipa huri¬
raa.
-la horoà o PCC i te parau faattà i te rauti
âmui mâite te
tâatoàraa i roto 1 te mau farereiraa i faa-
tumu i
nahohia. No te mea hoî ua hoi faahou mai
no
te rahiraa o râtou i âmui na i te faaineine-
raa parau
raa
o
matamua,
raa
e
tano
ua
e
parau e, ua riro
mau te
mâîtihia,
o
Ethel Thomas-Nicole,
te faaôhipa t te mau râveà haapuroro-
e vai ra i te pû a te PCC i Suva.
-la faaineine o PCC i te mau tauihaa i mûri
piti o te faaineineraa ei püôiraa no
te tuhaa matamua. Ua ara te tâatoàraa i te
nel no te
faufaa no te rave-âmui-raa e te tautururaa
te tahi i te tahi i roto i te ôhipa àuvaha e
e 2 piha nahonaho maitaî no te ôhipa
àuvaharaa parau mai tei faanahohia na i
hurt parau.
Àrue.
Ua riro te reira ei faaitoitoraa
ia râtou e ei tïnai i te taiâ e vai ra i roto ia
râtou.
Te mau vâhi parupam i îtehia e râtou iho,
ôhipa àuvaha e huri parau a te
pupu i te Àpooraa Rahi i Rarotoà :
-
e 1 piha rahi no te ôhipa huri parau,
taa ê i tâ te pupu ôhipa a te PCC.
e 4 mâtini roro uira e
tei
patapataraa farâni to
to râtou ia ravaî ôre i te pae no te faaô-
râtou e hoê mâtini pata parau (impriman¬
hiparaa i te reo peretâne, e te iti o te mau
te) no te ôhipa a te pupu huri parau anaè.
e
2 faatoro reo farâni e reo peretâne
(Harraps/Collins) dictionaries » e vai ra i
te pû a te PCC.
e 5 pTpïria reo farâni e peretâne e vai ra i
te pû a te PCC.
e mau âfata àpi parau, te mau pëni tara,
o
taime e tîtauhia ai râtou no te faaôhipa i to
râtou tiàraa àuvaha e huit parau i roto i te
mau
putuputuraa a te PCC. Ua faaîte atoà
râtou i te tano ôre o te taime i mâîtihia no
teie faaineineraa no te mea e tau hiôpoàraa
haapiiraa.
Il
vairaa parau....
Te mau n^aônaôraa e anlraa
-la faataa o PCC i te tahi tauturu iti nâ te
àuvaha e huri parau atoà e ôhipa i
roto t ta na mau putuputuraa e te Àpoo¬
mau
-la faanahohia te toru o te faaineineraa i te
hepetoma hou te 8 o te Àpooraa Rahi a te
PCC e i te vâhi i reira e tupu ai, oia hoi, i
raa.
Rarotoà.
pupu àuvaha e huri parau âpl i âmui mat
-la îmi o PCC i te râveà no te târahu i te
i teie nâ putuputuraa e piti i oti aè nei,
o
teie
ia
màtini âpï no teie tau no te faaôhie i
titau 0 PCC i te mau tià e au no te ôhipa
ôhipa àuvaharaa parau i roto i ta na
putuputuraa, i te taime ihoâ râ e
àuvaha e huri parau i roto i te mau putu¬
puturaa atoà ta na e faanaho i te mau
mau
te
-No te haamaitaî i te faaineineraa
mau
hinaarohia ai te feiâ àuvaha parau.
taime i mûri nei. E riro te reira et tauturu¬
-la imi e ta faanaho te fenua e farii i te faai¬
raa ta râtou
neineraa àuvaha e hurt parau i te hoê vâhi
râtou ite e to râtou àravihi i roto i teie nâ
pâpü no te tuhaa àuvaha parau. E hau roa
atu te mattai, mai te peu e ani o ia i te hoê
pO te vai ra ta na hoê « laboratoire de lan¬
tuhaa faufaa roa.
i te faaravaî e te haapâpO i to
1 te iôa o te feiâ âpl e te tià ôttumene i âmui
mai e piti aè àuvaha parau àravihi i ta na
te hinaaro net te mau
rauti e haamauruuru maitaî i te feiâ atoà
Àpooraa Rahi.
tei haa no te tupu-maitaî-raa o teie tâpura
-la faataahta hoê
t teie faaineineraa,
puhaparaa taa ê no te
ôhipa. Te haamauruuru taa ê nei mâtou :
pupu àuvaha e huri parau i te 8 o te Àpoo¬
raa Rahi a te PCC, eiaha ia âtea roa i te
-i te PCC no te mau tuhaa ta na i faataa no
vâhi rururaa, ei faaôhieraa i tâ râtou ôhipa,
inaha i te rahiraa o te taime, e rave râtou i
te
mai te mau parau atoà e faaôhipahia i roto
mâa e te puhaparaa
i te 8 0 ta na
Àpooraa Rahi, ia ôhie te ôhipa
huriraa parau.
-la faatae
o
BERNINA®
La couture facile
-te mau tià faatere o te EEPF no te mau
fâriiraa i ravehia.
PCC 1 te hoê rata tïtauraa ia
SyMane Hamu no Taratoni, tei ôhipa na i
te Àpooraa Rahi i mairi i Àrue, ia âmui faa¬
hou mai i te pupu àuvaha e huri parau.
Te tûtonu nei mâtou pâatoà, te mau rautï
e
te feiâ âpï,
i to mâtou manaô i teie nei i
nià i te toru o te faaineineraa o tâ mâtou i
-la faatae o PCC i te hoê rata tïtauraa t te
faanaho e i ôpua no te hepetoma hou te
vahiné ra o Mrs Laurence Pasteure i Tonga
Àpooraa Rahi i Rarotoà e te tiai nei mâtou
te tauturu i te
ôhipa huri parau i te
Àpooraa Rahi i Rarotoà.
-la faaô o PCC i te mau parau atoà e au no
te Àpooraa Rahi i Rarotoà i nià t te mau
disquettes » no te horoà i te tià i faataahia e te pupu àuvaha e huri parau ei rautï
no
Remette"
faatupu i teie faaineineraa e te mau
-te mau tià o te pû a te mau tamahine no
Pâôfai i tûàtt mâite ia mâtou t te pae no te
huriraa parau i te maororaa pô.
«Àuvaha e Huri parau»
parau atoà i vauvauhia e te tià ôttumene,
0 Makoni Pulu,
-la îmi 0 PCC i te râveà ia oti e ia tae ôtôt
mau
te faaineineraa
Manaô ôpani
gues ».
-la ani o PCC i te Âmuitcihiraa o te riiau
Ètârëtta o teie Ao, oia hoî te COE, ia tono
Horoàraa «Parau iteraa»
no
Il
tumu, 0 Ethel Thomas-Nicole, e na na aê e
hâpono i te mau parau, i te mau tià atoà i
faaineinehia no te ôhipa àuvaha e huri
i te faaotiraa a te PCC.
Te mau Rauti
Maison Aurore
30, rue Colette - Papeete
Tel 42.97.03
Veà porotetani I\l°21
pTj
Te tere
i îtâria
Mal te 20 no Tetepa e tae noa atu i te
20 no novema 2001, ua âmui atu
to tatou nei tuahine, o Ghislaine
Lemaire i roto i te tahi putuputuraa i Torre
Pellice, i nià i te tahi tumu parau « FSiraa
Faaroo 1 teie mahana ». (Taratia 3/28)
E, i roto 1 teie tere, ua âmui atoà mai te tià
Uruguay (Leonardo Rlcca), te tià atoà
Togo (Salomon Kuassi Loko), nà reira
atoà te tià no te feiâ âpî no îtaria, Patrick
no
no
Stocco
e
te
tià
te
no
fenua
Maurice,
Patricia David.
I roto atoà i teie tere to râtou, ua haere
atoà atu râtou e màtaitai i te pû no te tare
haapilraa tâpatl, nâ reira atoà te pû no te
mau tuahine, te mau pâroita, e rave rahi
atu à mau pu tei terehia atu e râtou (mai
te II diaconie », te « mlramonti », te « mou¬
Te val atoà ra te tahi mau tuahine i roto i
vement des jeunes », te « chorale »).
te parau no te niraraa àhu.
Te oraraa i roto i te mau pâroita
(ruhiruhia) tei roohia 1 te mai.
Te feiâ e haere mai nei i te pureraa, tel roto
No te tahi mau manaô i nià i teie tere, eita
ia i te ârea matahltl 60 e 90. No te haapii-
Ua ora
piti âvaè e te mau taata no teie
vâhi. Ua farerei i te mau taata, ua âparau,
ua ôpere 1 te mau manaô 1 nià i te parau
tâpati, e âmui mai te mau tamarll i te
mahana pae e aore ra i te mahana mâa i te
avatea. I te pae no te feiâ âpî, e âmui atu
râtou i roto i tâ râtou mau tâpura ôhlpa
raa
tei faanahohia nâ râtou, mai te
Cialoum,
Agape, FGEl, Scouts, Monitoral.
Te haapilraa tâpatl :
Eita la e ravehia i te
tâpati. 1 roto râ i teie tâpura ôhipa, e haapaô atoà te Ôrometua e ta na vahiné i te
parau no te haapilraa i te mau tamaril i te
haapilraa faaroo.
Te
rururaa
tuahine
:
Mea rahi atoà tâ
Nâ reira atoà
te mau vahiné e haapaô nei i te mau taata
ia e tano ia ôre e parau i te ôaôa.
mâtou
no te
e
tûàtiraa no te mau nOnaa e tâ râtou
peu. Ua âpî mâtou e te mea pâpû, e
hoi mâtou i to mâtou mau fenua tâtai tahi
mau
nà roto i te ôaôa. Ua rave mâtou i tâ matou
ôhipa, ua faaroo mal to îtaria, ua ueue
mâtou e te tiàturi nei mâtou nâ te Atua e
faatupu 1 te huero i nià i te tahi fenua e
hiroà faaroo tâtorïta to na, fenua e orahia
ra e te
Pâpa.
Te mau manaônaôraa
râtou mau tâpura ôhipa (tüàtl-haere-raa i
-Te mea e tano e tâpeà :
te tahi atu mau Haapaôraa).
-Te pOhaparaa taa ê no te pupu
-Te mon! tàmâa a te pupu
-Te mea e tano e faanavai ;
-Te tereraa ôhipa e te mau tiairaa a te mau
pâroita
-Te tahi râveà (niuniuraa i te mau ietll e te
Ètârëtla 1 te ômuaraa e te hopeàraa o te
tere)
-Te tahi haamâramaramaraa 1 nià « assu¬
rance maladie », «
-Il
accidents »
Permis de séjour »
la maltai tâtou i roto i te
roaraa no
teie
matahiti 2002.
Ghislaine Lemaire
(Tehau Vahiné)
12
Veà porotetani N°21
Retraite active
Na hea i te parau
Dieu aime les personnes âgées, même
si certaines d'entre eiies ne se trou¬
î taua tau ra
vent pius bonnes à rien. « Je ne suis
pius utiie à personne, ma vie est finie »,
disent-elies.
Quelies réflexions tragiques ! Ce n’est de
E tau to te mau mea atoà ia faaroohla
Te Mamuraa
toute manière pas à nous de juger de notre
te taata la parau. E reo râ teie i nia i te
utiiité. Si Dieu veut nous iaisser encore sur
la terre, c’est qu’il a encore un service pour
tahl ôhlpa o ta te tahi e hinaaro ra ia
Teie atoà te tahi taô o ta te Haapaôraa
oti ôlôl taua ôhipa ra. O teie la te parau
tâtorïta i
nous, ne serait-ce que la prière. De toutes
façons Jésus a dit ; « Séparés de moi,
vous
ne
pouvez
rien faire
»,
jeune ou
vieux.
Avec cinq pains Jésus a nourri 5000 hom¬
qu’est-ce que cinq pains pour tant de
monde ? Avec un vieillard il peut bien faire
quelque chose. Vous avez toujours la pos¬
sibilité de donner un peu de joie, de par¬
don, d’encouragement, de sourire.
e
faaroohla.
auraa o te
i ta na faanahoraa.
Ua horo te tau, Fanaè te tau, ua hee te
tau
O
te tahl atoà la mau parau e
de sérénité, d’espérance surtout, plus
que de technique et d’activisme.
Je remercie le Seigneur de ce
qu^l n’est
pas comme la plupart des employeurs qui
mettent à la retraite leur vieux serviteurs
dont le rendement a baissé. Lui veut bien
m’utiliser avec les forces qui me restent. »
écri’varfun missionnaire âgé d’Indonésie.
ôre.
faanahohia i nià i te
tahi fa pâpO maitaî, ola hoî te aratairaa
raa, e rururaa ia,
I roto i ta tatou tumu parau no teie veà,
Faaturaraa, Faatuhaaraa, te faaîte noa
mal ra te reira 1 te ôtià o te tahi tau, te
tau Ihoâ râ no te Tara e te tau no te
i
te taata i
te mâramaramaraa i te
parau a te Atua i te vâhi mâniania ôre
e ma te mâniania ôre.
Tuhaa.
E
se,
«
la au i te auraa o
ta tatou i mâtau noa, Mâmü : Manlania
Te mâmûraa, ia au 1 ta râtou faanaho¬
faaroohla.
mes ;
Le monde a besoin de tendresse, de sages¬
tâpeà mal no te tâtara i te
ôhipa o ta na e rave ra 1 roto
«
ulraa,
e
aha
mau
na
E faatuhaa ia mea. » O te reo ia
te Mâmûraa. Nâ to tatou mau taeaè te
faaroohla, ia tae i te tau a vai-iho-hia
reira e tatara mal.
atu al te tahi taata i ta na ôhipa. E plti
taô teie, hoê â manaô ta râua e faaite
ra, eere râ hoê â auraa o te mea ta râua
e
te
Faaturaraa, te Faatuhaaraa, e aore ra
raa. » «
e
te
Ua tuuhia atu o ia i roto 1 te faatura¬
hinaaro
ra
i te faaîte. Nâ te
mau
manaô o te tahl mau taeaè e faaîte mai
ia tatou (...)
Veà porotetani l\l°21
Il
Départ à la retraite autour de ses élèves.
ne
sert à
rien, ensuite, de rester le regard
tourné vers le passé professionnel, de ressas¬
ser les
bons et surtout les mauvais souvenirs.
Mais couper les ponts ne signifie pas abandon¬
ner les anciens collègues
de travail, même si les
liens sont plus discrets et occasionnels. Et puis,
bien que ce soit parfois difficile après une vie de
travail où l’on a beaucoup donné, ne pas tenir
rigueur si l’on se sent parfois oublié.
Le temps de retraite donne aussi la possibilité
de prendre des activités citoyennes à travers le
mouvement associatif auquel on peut apporter
maturité et expérience dans un militantisme
bénévole. Mais il faut se garder d’y être
indispensable : un groupe qui compterait sur un
indispensable reposerait sur une tête d’épingle
! Mais là encore, l’âge fait que l’on s’essouffle
vite et que l’on compte sur la relève.
Mais je voudrais garder le meilleur pour la fin.
La retraite permet de redécouvrir la vie en
Relations épouse-époux différentes,
famille.
plus tendres et plus complices, approfondisse¬
ment de notre rôle de grands parents, disponi¬
bilité, écoute et conseil, conflit des générations
enrichissant...
“Et alors,
cette retraite?”
Le 10 octobre 1995, je partais à la retraite. A
l’Enseignement protestant
organisa une trop grande fête, à tel point
que j’en fus même gêné par rapport à des
départs beaucoup plus discrets. Discours,
remise de cadeaux, émotion, merci encore.
cette occasion.
Les premiers jours qui suivirent furent vécus
dans
une
sorte
d’euphorie. Dès 5 heures du
matin, entendre les esclaves se rendre au travail
en
4*4 alors que je paressais au lit... prendre
enfin le temps de suivre un match à la télé, se
promener... des vacances en
mais qu’il fallait aménager.
quelque sorte,
Aujourd’hui, j’ai d’abord conscience que je fais
partie des privilégiés qui ont eu un emploi et qui
peuvent en profiter, ne serait-ce que modeste¬
ment. Et surtout de pouvoir rester actif.
Au hasard des rencontres, dans la
joie des
retrouvailles, jaillit immanquablement cette
question : “Et alors, Émile, cette retraite ?’’ Pour
celui encore en activité, le temps de la retraite
est quelque chose d’un peu mystérieux, une
sorte de tunnel plus ou moins long qui marque
le passage vers le repos définitif.
Pour moi, le temps de la retraite est comme un
week-end prolongé au cours duquel mon activi¬
té antérieure est remplacée par d’autres activi¬
tés tout aussi enrichissantes, sans contrainte
de temps ou d’horaires. Je prends le temps
lorsque j’entreprends quelque chose.
Avec Edna, mon
épouse, à la retraite depuis
plus longtemps que moi, nous essayons d’évi-
14 Veà porotetani ^21
ter les trois écueils qui guettent tout retraité :
“le farniente”, le repli sur soi,
sorte de désertion citoyenne.
Il
la mort sociale,
paraît évident d’abord qu’il ne faut
jamais rester sans rien faire. Bien qu’avec l’âge
le repos devienne cependant nécessaire, il est
important, lorsqu’on a la santé, de rester actif ;
travaux de la maison, jardinage, bricolage, lec¬
nous
ture et activités intellectuelles.
La retraite est aussi le temps où l’on prend plus
conscience de la fuite du temps. Cela me surp¬
toujours lorsqu’on m’appelle “papy” !
qui disait : “Prendre de
l’âge est non seulement la chose la plus natu¬
relle qui soit, mais c’est encore ce qu’on a trou¬
vé de mieux comme moyen de vivre longtemps.
Il ne faut jamais oublier qu’on est toujours le
vieux, mais aussi le jeune de quelqu’un. ’’
rend
C’est Jean Cocteau
«
Et alors Émile cette retraite? »- « C’est formi¬
dable, prépare la I »
Emile Malé
Te faatuhaaraa
(Taime rii hopeà no te oraraa)
Ômuaraa
Te tau no te faatuhaaraa, e parau la
tel faanahohia i roto 1 te oraraa o te
taata e te reira, mai te taime ia no to
punataahla mal i roto 1 teie nei ao,
na
0
atu ai O ia 1 roto 1 te tau ôhlparaa i
roto i te oraraa tîvlra o te hoê tôtalete
(e aore la oraraa faaroo) e faahope atu
ai to na oraraa i roto i te taime faatu¬
haaraa, ola hoî te taime e ôre ai o ia e
tâvinl faahou i te hoê fatu
ôhipa (e
ia i te hoê ôhipa na na iho) no te
aore
fanaô i te hoê taime no na iho. Te mea
râ e tano atoà ia ulul, maori râ, tâvlni
noa atu ai te taata 1 te hoê faanahoraa
ôhipa, e aha râ hoî to na huru 1 mua i
teie parau rahi no te faatuhaaraa. I te
mea hoî e, ua ô anaè te hoê taata i roto
for me » (Ua îte au 1 roto î to ù oraraa
1 te tau no te faatuhaaraa, tâpaô faaî-
e, taua heheuraa na ù ra, o te tâpaô la
te faaroo, mea maitaî atoà ia
faataa 1 te hoê taime no te pure, no te
te atoà ia e, ua tae o la i roto 1 te hoê
faito matahiti rahi. la haapotohia, ua
e faaîte mal ra ia ù e, o te hopeà la no
û). E no te mea hoî e, e mau rahu
maitaî tel fânaôhla i roto i te oraraa.
raa, no
feruri â,
no
te hiô i te rahi o te mau
tae i te tau paariraa. O te uiulraa atoà
anaè tâtou nâ te Atua, ua rahuhia
tâplii 1 pîhaî iho 1 teie
parau no te faatuhaaraa maori râ, ua
tâtou no te tupu, e, e tupu i te rahiraa
la nâ reira anaè te hoê taata tei ô i roto
e no te taul atoà râ. Te auraa ra,
i te tau no te faaatuhaaraa,
inelne atoà ânei hoi tatou 1 te farii 1 te
ra
parau no to tatou paariraa. Àhlri hoî
te Atua i rahu te taata no terâ noa paî
vai atoà ra te hopeàraa. E i rôpû 1 terâ
haaiâtata ra o ia ia na iho 1 te puna no
ârea no te haamataraa e no te faaho-
te ora e mai te mea ra, tei roto o la i te
tau
peraa, te vai ra la terâ taime tel parauhia nâ roto 1 te reo tîpee, « Période de
hoê mëtëpara no te feruri, no te pâra-
la
tano
e
e
âpïraa ola hoî, taureàreà, auë ia
tâtou 1 te fanaô e.
te vaî
to tâtou tâtaîtahi haamataraa e te
Transition » (tau no te faataimeraa). la
Te hoè moemoeraa itl
pâpû hoî la tâtou i teie nei e, te vai ra
terâ nâ tuhaa e toru i roto i to tâtou
I te hoê aê nei mahana, a pàrahi noa
ai
au
i roto i te tahi piha
ôhiparaa 1
oraraa, e îte ia tâtou e,
eita e nehene-
he e àpe i te hoê o nâ tuhaa e toru. E
ra 0
te tiàturi
la e, eere to na ora no na iho. Te
hi i roto i te pure,
1 te hoê vâhi, o ia
anaè te valraa e te Atua. Teie â te hoê
parau tei faahitihia e te Ôrometua Bill
RATLIFF no te ôpani i teie tuatâpaparaa
iti
:
«
To pay
attention to
our
ending is to look beyond the surface,
to struggle with the meaning of the
Heremona, ua o taùe mai te manaô i
tïtauhia râ ia tâtou ia ora mâite, mai
roto ia ù e, teie noa ihoâ ia te ôhipa ta
te tau no te haamataraa, te tau no te
situation
û e rave oia hoi, te ôhipa haapli, faai-
faataimeraa e te tau no te faahoperaa,
to tâtou hopeà, to tâtou faatuhaaraa-
neineraa 1 te
mau rave ôhipa a te
Ètârëtla i nlà i te tlàraa ôhipa, e tae
te tau hopeà, te tau no te faatuhaaraa.
atu i te taime no te faatuhaaraa.
Te tau no te faatuhaaraa. E taime no
ma-raa te auraa no
ôe iho
la hiô hoî au te auraa no te tau no te
noa
E
no
te
hoî e, tei roto roa 1 te
mea
hla, 0 te hiôraa ia i ô atu i te rëni târava no
Ètârëtla i te raveraa i te ôhipa, eita
(Te tOtonu-mâite-raa i nià i
te tautooraa i te îte-mâramara-
to tâtou oraraa).
faatuhaaraa, eere ia, i te hoê tau no te
ihoâ la e ôre e, teie ia te ôhipa tâmau
la hiô aè hoi tâtou i terâ parau no te
0 ta ù e rave i roto 1 te toeà no to ù ora¬
faatuhaaraa,
tel roto
mataùraa, no te haapeàpeàraa, no te
mânaônaôraa, a ô mal ai te parau no
la hiô râ hoî au 1 teie parau, faahoî rii te manaô i mûri, mai te hoë
tâtou i te hoê ao i te oraraa tei tuha-
te oraraa hopeà i roto i teie ao mâte-
hia i nâ tuhaa
Te taime (le
ria. la riro râ el tau no te ôaôaraa, no
huru, alta te manaô
Temps) e te ârea (l’espace). Te mea
te îteraa e, e tuhaa ôhipa tâ ôe i rave
tâtarahapa i tupu mai no te raveraa i
teie huru ôhipa. Ua farerel na hoî au i
te mau mea tei faatupu i te ôaôa 1 roto
i te ôhipa ta ü e rave nei. A nuu marü
faufaa i roto i te tau no te faatuhaaraa
no
te façonner-maitaî-raa i te
taime. Te tahi mau hiôraa, e revareva
nâ te mau fenua, nâ te ara, faanaho-
E te toeà o to puè mahana i te ao nei,
noa ai i roto 1 te tereraa o te tau,
naho-maltai-raa
raa.
moemoeâ
atoà
ra
ra
te
vau
1
te
tahi
te îte
heheuraa
(Révélation) tei faaîte mal 1 te hoê
tâpaô e, te haere atu ra i te hoperaa.
e
îte tâtou
e
piti
:
e,
maori râ,
te
oraraa
te tuu nei ôe i te reira i roto i te rima
0
te Fatu.
ùtuafare
etv... Te pltl, te haapaô-maitai-raa i te
Gaston a Tauira Ôr.
pae no te ea. Haapaô maltaî i te mau
mâa e àmuhia ra, àtuàtu maitaî te
(Marama)
Haamanaô atu ra vau i te parau a te
tino. la maîhla, e haere ôiôl i te taote.
hoê Ôrometua marite
Bill RATLIFF
Te manaô tumu i roto 1 teie nâ tuhaa
to na iôa. Teie paî to na reo ; « Later in
maori râ, ia maoro atu â te oraraa i
my life, I came to know that thls révé¬
lation was the flrst slgn of an endlng
roto i teie nei ao. Teie râ, no te mea hoî
o
te oraraa tôtaiete (e aore ia faaroo).
e,
te vai atoà ra terâ pae no te tlàturi-
1 Bill Ratliff :
Dealing reatively
with ending 1991 »
«
Veà porotetani l\l°21
jTSj
Du bon usage de la retraite
Un fonctionnaire sur deux cessera son
activité d’ici à 2015. Pour les experts du
Plan, ce pourrait être l’occasion de réfor¬
mer l’Etat.
Le monument le plus Intéressant à visiter
aujourd’hui, dans la fonction publique,
c’est sa pyramide des âges. Réuni par le
Commissariat général du plan et mené par
public auront plus de 60 ans, contre un
peu plus d’un tiers dans le secteur privé »,
rappelle ce texte, intitulé « Fonctions
publiques : enjeux et stratégie pour le
renouvellement ». Cette « urgence démo¬
graphique » mesurée par le Plan est une
chance : celle de révolutionner la gestion
des carrières dans la fonction publique et
une
ser
formation continue obligatoire ;
publier la liste des postes à la discrétion du
gouvernement, les interdire - avant un cer¬
tain délai
aux
-
leur projet ; supprimer le classement
de sortie de l’ENA et n’intégrer pleinement
sur
les énarques dans les grands corps où iis
d’acclimater l’Etat à la modernité. De l’a¬
sont affectés
Bernard Cieutat, conseiller maître à la Cour
vancement au mérite, baptisé prudemment
etc.
des comptes, et Nicolas Tenzer, chef du
service de la modernisation de l’Etat au
«
fence », à la définition à cinq ans des mis¬
sein du Plan, un groupe d’experts a effec¬
sions de chaque administration, cette phi¬
tué l’exploration. Son rapport, rendu public
losophie se décline en 22 propositions :
déconcentrer recrutement et gestion des
carrières ; réserver un pourcentage des
emplois de chaque ministère à des fonc¬
tionnaires issus d’autres horizons ; organi¬
jeudi 23 mars, secoue quelques
momies et propose d’amples réfections.
A l’horizon 2015, la moitié des salariés
actuellement présents dans le secteur
ce
«
membres des cabinets
ministériels et auditionner les candidats
qu’après dix ans d’activité,
promotion sociale fondée sur la compéLe bon
(beaucoup) et i’audace (un
peu) ont inspiré les experts du Plan. Reste
à trouver un gouvernement qui veuille vrai¬
sens
ment réformer l’Etat...
Christophe Barbier
£ faatuhaaraa e aore ra e faaturaraa
Ei ômuaraa manaô
mau
I roto i teie tau puè parau ola hoi te « faa¬
tuhaaraa » e te « faaturaraa »,
o
tamarii a îteraèra, 1 terà ra tau e ia
faataahla e te Ètârëtia, o te parau ânei no
nà reira 1 nia i to râtou mau metua.
te <r faatuhaaraa » e aore ia no te * faatura¬
te parau
raa ».
faaturaraa » te mea faaôhipa-roa-hia aè i
I mûri mal i teie parau no te t faaturaraa »,
roto i te oraraa o ta tatou Ètârëtia, eiaha râ
te vai ra te titauraa i te tamarii la ite i te
te parau « faatuhaaraa », no te hoê tiàtono
<1
«
e aore la
ôhipa i mûri aè i te hoê tau ôhiparaa i
na
tâtou, i te mau tamarii o teie mahana, ia
here » o to râtou metua 1 tâvinl la râtou.
la parau tâtou e, o te parau no te « faatu¬
haaraa », teie la to na auraa, e faahoiraa ta
te Ètârëtia no te taime i ôhipahia e te tlà-
Ôrometua e haamauruuruhia no
tono e aore la Ôrometua i roto 1 te Ètârëtia
te ôhipa 1 ravehia mal e ana i mûri aè 1 te
Tel hea roa atu ra la te parau no te » faa-
hoê ôhiparaa i faataahla.
tura » 1 mûri mai i te parau o to te tamarii
e i te fenua.
faaâtearaa 1 to râtou mau metua i râpae i
no
te oraraa ûtuafare.
iteraa tâ te
Teie râ, o te reira mau ânei te parau o te
tià ia faaôhipa no te hoê
Ètârëtia 1 te tau ôhiparaa 1
ravehia mai e te tiàtono e aore la Ôrome¬
Ôrometua e aore
ia tiàtono e haamauruuruhia no te ôhipa i
E ia parau tâtou e, o te parau
te « faaturaraa », teie ia to na auraa, e
Te faatuhaaraa
tua i roto i to na oraraa.
Tei râpae mai 1 te oraraa e 1 te faanahoraa
No reira, te parau tià aè la ù la parau no te
Ètârëtia, i roto ânei i te ôhipa a te Hau,
e faaroo-pinepine-hia al teie nei parau i te
faahitiraahia, oia hoi teie parau « faatu¬
na
ravehia e ana ola hoi te parau « faatura¬
raa ».
a te
Te faaturaraa
hoê tiàtono e aore ia Ôrometua e faaea i ta
ôhipa i mûri aè i te hoê tau ôhiparaa 1
faataahla e te Ètârëtia, o te parau ia no te
pîpïria (Ètoto :
10/19), te faahltihla ra 1
reira te parau no te « faaturaraa » i te
haaraa ».
« faaturaraa ». No te
mea, te faaite ra te
Ètârëtia nâ reira i to na maumuru i te
Te auraa, i mûri aè i te hoê tau ôhiparaa 1
metua tâne e 1 te metua vahiné.
faataahla e no te ôhipa i ravehia, te tià nei
parau no te tâvlniraa a te tiàtono-Ôrometua i ôàôa i te tâvlniraa ia na mâ te tïtau
la taiô anaè tatou i te
20/12
:
Mar
:
i te hoê rave ôhipa la faaea 1 ta na ôhipa e
ôre 1 te hoê faahoiraa. la au i te maa parau
E aha ta taua parau ra e tïtau ra. I roto 1
la fanaô i te hoê tuhaa mont, 1 te âvaè ânei,
itl a te Fatu o te nâ ô ra e : « E mea maitai
ta te âau màramaramaraa i taua parau ra
no
maori râ, ia ara màite ia te tamarii 1 nia i
e
te
oraraa o
to
na
to na oraraa e tae noa atu i te mahana
pohe ai o ia ra.
aè i te horoà atu i te rave mai.
»
(Ôhipa :
20/35).
tau puè metua i fanau
mau rave ôhipa atoà a te Ètârëtia i
faaturahia » i teie mahana, tenâ atu â te
mai ia na i te ao nei, la ôre râua ia ère i te
I mûri mal i teie parau no te « faatuhaa¬
I te
here e 1 te mau mea atoà 1 hinaarohia no
raa »,
«
te hoê oraraa maltai e ôre al râua e roohia
te val ra te parau no te faataaraa i te
hoê « tuhaa moni » no te tau ôhiparaa 1
poroi faatau aroha e no te maumuru ia
i te àti e pohe ai ra.
orahia mai e te taata rave ôhipa, tei plri 1
ôutou.
nià i te
«
A here, a poihere e a ara i nia i te oraraa
o
to àe metua tâne e o to àe metua vahiné
i hâmani ia ôe
e i riro mai ai ôe ei taata, e,
poroiraa a letO no te rave ôhipa
(Ruta :10/7).
E faaturaraa ânei e aore ra e faatuhaaraa
eiaha e vai iho ia râua ia roohia i te àti i
roto i to râua oraraa, i teie taime ua ruhi-
ruhia râua. « O tâ te Atua ia e tïtau ra i te
16
Veà porotetani N°21
E aha atu ra ia te parau tià ia parau no te
hoê tiàtono e aore ia Ôrometua ia faaea i ta
Tira râ.
Terai a Ihorai Ôr.
Veà porotetani N°21
17
T O M
Fa RE
O R A A
P U
U a ora mai
au
i roto 1
teie
pâroita
Avera e ua faatere
mai 1 teie pâroita i
nâ matahiti
e
e teie talme,
te taa
11,
ê nei mâtou e teie
pâroita Avera, e, e
faatupu al mâtou
i
tâ
mâtou
iho
pâroita maoti râ te pâroita « Te Pou Ata ».
Mea au roa to matou raveraa
mal i teie ôhipa.
Mea tâhoè
rotopü la matou,
terâ râ mai te mau ôhipa atoà, te vai
maitai
ra
i
Ihoâ te tâfifi ril.
Noa atu râ te reira.
No teie
pai
parau ta te Atua 1 poroi mai la tatou
e: « la patu anaè te taata i ta na iho,
cita e haere. la ôre lehova ta patu i
te /are, e paturaa
faufaa ôre ta te
Tâ mâtou la e hinaaro nei, e haamauruuru maitai
i te Atua nâ mua roa, no teie taa-ê-raa no mâtou o
të liro mâtou el pâroita 1 teie nei mahana, tâ mâtou
atoà e ôaôa nei, to mâtou ia mau taata pâroita tei
tauturu mai i teie nei ôhipa tâ mâtou 1 faatupu no
te haapâroitaraa mâtou ia mâtou
iho.
Te mea râ e hinaarohia ra ia parau maoti râ,
to
tupu ai teie nei
haapâroitaraa mâtou la mâtou iho e tupu atoà al
mâtou ia ôaôa. 1 teie mahana
e
taata. E ta ôre te mau tiaî e ara, e
teie nei tomoraa no teie nei fare pure « Te Pou Ata »
araraa faufaa
maoti râ o te toru ia o te fare pure o tâ mâtou i faa-
ôre ta te taata. «
Nâ terâ parau i faaltolto la mâtou e
no
te Itolto hoi o teie mau tlàtono 1
ô nei, nâ reira atoà te mau taata
âmuiraa. Tâ mâtou ia e ôaôa nei, no
te mea, e tano ia parau e,
aita reà
hora, ua pâroita mâtou, e te vai nei
terâ ôaôa i roto ia mâtou.
Tp tntnnrga
Te « Pou ata », te lôa ia tel mairlhia
naho e tano ai ia tâtou e haamori i te Atua. Te mea
e
(Raiatea) tei tomohia e te Faatereraa o t
haamauruuru-atoà-hia nâ roto i teie hora maoti
nâ reira
râ, to mâtou tâmuta tei tauturu maitai mai i teie
nei ôhipa mâ te tâmoni ôre. O tâ mâtou la e faatae
1 te parau no te « âvartraa » i taua far
taua mahana ra mal te maitai e te hai
nei 1 to na ùtuafare tâatoà te tamaiil tae noa atu to
mâtou tlàtono
atoà te tahi o te mau Tià o te
Nahoà tei âmui atu i roto i taua tâpur
paari tei tâpeàhla i roto 1 te fare
mau
utuuturaa mai mâ te mânaônaô atoà i teie nei
taata pâroita, i te mea hoi e, e ni
pâroita Àvera, e teie mahana ua tupu
tâpura ôhipa e tupu ra i roto 1 teie nei ôoà no
Faaroa nei. No reira, e hoa here mâ, aita e manaô
rahi e tano ia parau maoti râ te tahl noa ia poroiTe nâ ô ra te tahl parau 1 roto i teie loane :
3/16 « I aroha mai te Atua i to teie nei ao, e ua tae
raa.
roa i
O te pâroita Àvera tei farii noa mai na
te horoà mai i ta na tamaiti fanau tahi ia ôre
ia pohe te faaroo ia na ra,
la tae 1 te mau Ôroà rarahl i roto i te ]
ia roaa râ te ora mure
teie mau taata la haapâroitahia râtou
ôre K la ora na.
here mâ, val iho na tâtou nâ te mau hi
te mau manaô o te mau tià no teie pâr
f)
Iroto i teie fare tâ mâtou 1 ôpua mai, mea hoê
Tpie mahana, e tano ia parau e,
mahana
e
ôaôa
teie.
mâtou. O vau ihoâ te peretiteni no te tômite
Teie
imiraa râveà
mahana e tomohia al teie nei
tare, e haapârolta-roa-hia al mâtou.
taraa mai i teie fare e tae mai 1 te hopeà matahi¬
aè pâroita i Avera, e tae mai i teie
mahana tâ tâtou ia e ite ra. Te mea
Atua
hinaarohia ra, mauruuru i te
i
to
na
mâtou nei.
tautururaa
mai
ia
ti, te tomo nei mâtou. Te ôaôa nei mâtou, te
ôhipa âpï tâ mâtou i rave.e ua manuia tâ mâtou
ôpuaraa 1 nià i te manaô hoê.
Te piti o te ôaôaraa, teie mahana mâtou e riro al ei pâroita. Nehenehe e parau e,
e ôhipa
âpï teie i roto la mâtou. E ôpuaraa âmui ihoâ teie nâ mâtou, nâ te tâa¬
toàraa no teie àmuiraa.
18 Veà porotetani N°21
paturaa fare, mea hoê
maitai teie ôhipa 1 te ômuaraa no teie
matahiti. I te âvaè fepuare ra mâtou te haama-
i terâ ra tau, no roto roa mai i terâ
e
teie
tupu
Mai te mau metua paari i haere mai
ia
no
mâtou, te tâmuta, te felâ âpl, te tâatoàraa. Ua
“Te
URE
pou
ata
Mea ôaôa roa
mâtou
no
teie
inaha
ua
mahana,
oti
ta
mâtou tare i te patu,
te
poroiraa, ia tae
rahi mai te feiâ âpï.
Ua oti teie ôhipa, e, e
feruri faahou atu ai
mâtou
Aita atu e poroiraa, maori râ, a
faaitoito. Te mau tiàtono vahi¬
né
faatere i teie mahana,
te
tâpura
ôhipa no te pae no te
Uî-âpI.
a
faaitoito. Teie to ôe oraraa, teie to ôe
metua, ua tià i teie mahana, faaitoi¬
to i te rave i te ôhipa i roto i te faa-
roo. Eiaha e pârahi noa i te fare.
Âmui mai i te ôhipa a te tuahine, te
nairihia i nià i te tare pure 1 Faaroa
Ètârëtia èvaneria 1 Pôrïnëtia,
reraa o te
ôhipa a te haapirraa tâpati, te ôhipa
a te Ui-âpï. Teie fare, te haamataraa
o na i te paturaahia e to mâtou
tâmuta, o vau te vahiné e te vai atoà
Tlà O te Hau fenua e te pârolta iho.
ra te
tahi tuahine no te tâviniraa te
tâpura ôhipa ra no te faahanahana
taua tare pure ra. Ua tupu te ôhipa i
feiâ
rave
la
e te
ôhipa. I teie mahana, te
tomo net tâtou.
hau. Ua îtehia te mata ôaôa o te
DÎ e, e mau taeaè teie no roto mai i te
la
tupu te mau ôpuaraa.
mai na i te mau taata no Faaroa mat
oto i te pâroita. Te vai ra râ te hiaài o
ia râtou i Faaroa iho no
; mau hohoà tatou e
e
Haere matmâtou i te pureraa i
hoa
Faaroa nei. Te tâpati ôroà râ,
arataî e te tahi o
e
teie pâroita tet utuihta atu...
haere ia mâtou i Avera, nâ
reira atoà te Noera e te mâtahiti âpl.
Aita e taupuupûraa, mea maitai te
tereraa ôhipa. No te mea hoî e, ua
tare, eita ia mâtou e
haere faahou i Avera. I ô nei noa
oti ta mâtou
ihoâ ia mâtou
f)
pauroa,
Tpie hohoà fare pure, terâ ia
I
hohoà fare pure ta ù i tomo iho
mâtou e haere faahou i Avera.
i teie matahiti i mairi aè nei i
Terâ
ù
poroiraa i te pâroita
Faaroa, hinaaro
rave-raa-hia mai. Terâ râ, ia ù râ i
râtou i ô nei te pureraa, eiaha pai e,
mai, aita pai au i hinaaro hoê
aè hohoà no teie fare pure. Te ravemai au, taui rii ihoâ ia vau te
hohoà o te fâito, teie tâ tâtou e ite
raa
e
ia tae mai
faaea noa i te fare, haere mai i te
fare i te hâmani, te vai nei te tahi
taata aita pai e haere mai nei i
mau
Mea tauturu te
te pureraa.
pâroita, te Ui-âpl
vau
pureraa, ôhipa maitai te reira te
haamortraa i te Atua, ua oti to na
nei, mea nehenehe maitai.
mea
Mea rahi roa te Uî-âpT i
ta
Puohine. No reira mai teie hohoà te
rave
Faaroa net. Mea nâ roto mai
e pure ai, te Noera
te matahiti âpï. Eita ia
itoito, mea tâhoê. I teie maha¬
na, te ôaôa nei mâtou, no te mea ua
oti te ôhipa.
matou i te Uî-âpï no Avera.
Mea maitai aè nâ matou ia pâroita-
hia matou, no te mea, mea rahi roa
te Ui-âpî i ô nei, i Faaroa nei.
Veà porotetani l\l°21
19
Paroita Faaroa
20 Veà porotetani N°21
Retraite rime avec
Retraites, systèmes de, allocations régu¬
alimenter d’autres entreprises et l’avait ainsi
retraités non productifs. Nombre de pays du
lièrement versées
largement entamée.
La législation fiscale est souvent favorable
aux retraités et aux
régimes de retraite.
Certaines dispositions de cette législation
permettent aux professions hbérales et aux
tiers-monde sont, par ailleurs, trop pauvres
âgées,
appelées également pensions. Les premiè¬
aux
personnes
retraites accordées par un gouverne¬
ment à ses employés sont apparues en
res
France au début du XlX'siècle, en Grande-
Bretagne en 1812, et furent instituées dans
salariés du domaine privé qui ne sont pas
l’Allemagne récemment unifiée en 1873. La
mise en place de retraites a gagné de nom¬
couverts de constituer leurs propres plans
breux pays européens, ainsi que l’Amérique
être financées dans le cadre d’une assu¬
de retraite. Les pensions de retraite peuvent
envisager d’accorder des retraites
appropriées et se voient contraints de reje¬
ter le problème des retraites en dehors du
domaine de compétence de l’Etat. Certains
signes portent à croire que les pays en déve¬
loppement risquent de ne pas fournir de
retraites complètes. Ainsi, à Singapour, pays
où il n’existe pas de système de retraite gou¬
vernemental mais qui possède une caisse de
prévoyance, l’Etat a voté une loi qui obUge
pour
du Nord durant les premières décennies du
rance
XX‘' siècle.
Les retraites versées aux anciens combat¬
Il existe aujourd’hui trois grands types de
tants constituent un complément de retraite
retraite. Les retraites versées par
courant.
parents âgés.
Le calcul des retraites peut s’effectuer de
En
manières très différentes. Les retraites
menacé
d’Etat de base consistent généralement en
fonds spécial, ou
enregistre un déficit financier. Celui-ci est
une conséquence du ralentissement de la
croissance du produit intérieur brut (PIB),
réduite de moitié aujourd’hui par rapport
aux Trente Glorieuses, et du nombre élevé
de chômeurs (non cotisants), aujourd’hui
dix fois plus important. L’avancement de
l’âge de la retraite à soixante ans et l’aug¬
mentation du pouvoir d’achat des pensions
versées aggravent également ce déficit. Pour
le moment, le vieillissement démogra¬
phique n’est pas la cause de la situation dif¬
ficile des régimes de retraite : la proportion
le paiement d’une somme
dans la population des personnes âgées de
l’Etat
représentent le système le plus courant,
adopté dans cent trente pays du monde
dans le cadre du régime de Sécurité
sociale. Les sources de financement des
pensions sont variées. Elles englobent géné¬
maladie ou d’une assurance vie.
des versements fixes dont le montant est
ajusté en fonction de l’évolution du coût de
la
ralement l’aide sociale directement alimen¬
la vie. Dans certains pays, comme
tée par l’impôt et les réserves puisées dans
Grande-Bretagne, les retraites sont accor¬
dées à différents âges selon le sexe de la
personne concernée. Les régimes de retrai¬
te financés par les employeurs peuvent per¬
une caisse d’Etat financée
par les cotisations
des employeurs el/ou des employés, comme
les
régimes britannique ou français de
Sécurité sociale. Le second type de retraites
mettre l’attribution de pensions correspon¬
est celui que versent directement de nomb¬
dant au salaire perçu en fin de carrière ou
employeurs, parfois appuyés par les
cotisations de leurs employés, aux person¬
donner la possibihté d’acheter sa pension
reux
nes
qu’ils ont employées durant un nombre
de mois ou d’années déterminé. Ces retrai¬
tes
peuvent être accordées tant par des
au
moment de la retraite grâce aux cotisa¬
tions versées dans
encore permettre
un
forfaitaire à l’âge de la retraite, ou proposer
entreprises privées que publiques. Le main¬
un
tien des retraites est assuré par les syndicats
méthodes. Les caisses de retraite peuvent
dans le cadre d’une convention collective
fournir des types
proposé comme avantage supplémentai¬
re au personnel (qui n’est donc pas soumis
à cotisations), méthode moins onéreuse
que celle qui consiste à déduire les cotisa¬
tions correspondantes. Le troisième type de
pensions est ahmenté par des fonds de
retraite, administrés par des syndicats, des
entreprises ou par d’autres institutions pour
le compte de leurs membres. Ces fonds sont
gérés par des professionnels, chargés de
des retraites fixes, des dividendes propor¬
ou
déterminer le montant des versements à
effectuer, et par des experts financiers qui
doivent assurer la croissance du fonds par
le biais d’investissements appropriés. Les
risques d’abus ont, toutefois, été mis en
lumière en 1991 lorsque les employés du
groupe de presse britannique Mirror ont
découvert, après la mort du propriétaire du
groupe, Robert Maxwell, que ce dernier
avait puisé dans leur caisse de retraite pour
plan intermédiaire entre ces différentes
tionnels
aux
d’allocations similaires,
investissements effectués
fonction des résultats
ou
les familles à subvenir aux besoins de leurs
France, le système des retraites est
depuis que l’assurance vieillesse
soixante ans ou plus varie peu depuis vingt
ans. Mais on sait en revanche que
le passa¬
à la retraite de la génération née en
période d’expansion démographique (le
baby-boom), à partir de 2005 environ,
ge
entraînera
une
détérioration du rapport
enregistrés par le
fonds.
démographique en faveur des plus âgés,
d’autant que la fécondité reste faible. Pour
L’allongement de la durée de vie dans les
combler les déficits financiers, l’Etat a aug¬
pays industriahsés contribue à accentuer le
menté ses subventions aux régimes défici¬
rôle prépondérant des retraites. Certains
taires, relevé le taux de certaines cotisations
et mis en œuvre une réforme des retraites
courants de la pensée économique moder¬
ne
tendent, toutefois, à prôner le transfert
du paiement des retraites de l’Etat vers des
plans mis en place et gérés par le secteur
privé et financés par l’imposition, compor¬
tant une part de capltafisation. L’argument
serait que les cotisations vieillesse sont
mieux employées de cette façon. Sur le plan
international, les pohtiques macroécono¬
miques favorisent les pays ayant un budget
équihbré, ce qui incite les gouvernements à
diminuer les impôts et contribue à ahmen-
1993 (allongement progressif de 37,5 à
40 années de la durée de cotisations néces¬
en
saire pour obtenir une pension
de base à
plein et élargissement de la base de
calcul des pensions des 10 aux 25 meilleu¬
res années d’activité professionnelle).
taux
Encj’clopédie Encarta 2002
ter leur crainte face au nombre croissant de
Veà porotetani N°21
21
Les retraites, au centre de la problématique
économique et sociale de nos sociétés
Avecune populationvieil issante,la majorité
des pays développés se trouvent confrontés
problème du paiement des retraites. Le
système de retraite, parce qu’il est fondé sur le
principe de répartition, ne permettra plus à l’ho¬
rizon du troisième millénaire de garantir le ver¬
au
sement des pensions.
La réalité économique des retraites
En France et dans l’ensemble des pays industria¬
lisés, la vieillesse est pensée en termes de coût
économique, de charges sociales, de dépenses
de santé, d’équipements spécialisés et de défi¬
cit des caisses de retraite. Avant que l’on envi¬
sage les multiples formes d’activité et d’intérêt
social que peut représenter l’accroissement
spectaculaire de la longévité, la vieillesse est per¬
çue comme une source de problèmes et de diffi¬
cultés pour la collectivité. Les prévisions sur l’é¬
volution du nombre de retraités font apparaître
ceux-ci pourraient atteindre 25 % de la
population totale en 2025. Cela provoque natu¬
que
rellement quelques inquiémdes.
L’évolution du nombre de retraités
En France en 1982, on comptait 10 millions de
personnes âgées de 60 ans et plus, soit 18,5 % de
potentiels seraient 16 millions, soit 24 à 30 % de
la population totale.
Au recensement de 1990, les personnes âgées de
65 ans et plus étaient estimées à 8 millions, soit
14,3 % de la population totale, et cette part est
évaluée pour 2025 à 21 %. 11 paraît certain que
«nous serons entourés de vieux et de plus en plus
phent : services de soins à domicile, pour les¬
quels sont mobihsés les professionnels spéciah¬
sés (médecins, infirmières, aides-soignantes) ;
de nouveaux titres apparaissent tels que « géron¬
tologue » ou « gériatre ».
Les compétences se veulent de plus en plus pré¬
cises, des diplômes nouveaux sont décernés :
CAFAD (certificat d’aptitude aux fonctions d’aide
à domicile), CAFDES (certificat d’aptitude aux
vieux», avec toutes les conséquences sociales et
fonctions de directeur d’établissement social).
économiques que cela ne manquera pas d’entraî¬
ner. À l’échelon mondial, la progression des plus
Des « auxihaires de vie », des aides-ménagères
de 60 ans est la suivante : 346 milhons en 1975,
ment famihale ; pour favoriser
la population totale. En l’an 2000 le chiffre de 12
millions serait atteint, et en 2025 les « retraités »
590 milhons en 2000,1121 miUions en 2025.
Sodexho
POLYNESIE
Restaurations et Services
NOTRE AMBITION
Etre partout la Référence
Les conséquences de l’augmentation de la
population des retraités
mises au point.
En France, la prise en compte de cette évolution
s’est traduite par différentes mesures prises en
tir d’une réüexion qui s’est développée dans les
Un certain nombre de ces services, pris en char¬
années 1980 sur les personnes âgées.
ge par les mairies et les bureaux d’aide sociale,
sont assurés par des sociétés privées. Le coi^ps
Retraités et système de santé
médical et les instituts de recherche s’efforcent
Les services de santé sont les premiers à s’adap¬
personnes qui ont perdu toute autonomie, de
ter à cette
prévoir, par exemple, combien seront touchées
par la maladie d’Alzheimer.
NOS VALEURS
NOTRE NOBLESSE
Une gestion privée-publique des retraités
faveur de cette nouveUe catégorie sociale, à par¬
dans les services que nous offrons
Esprit de Service
Esprit d'Equipe
Esprit de Progrès
suppléent peu à peu l’entraide traditionnelle¬
le maintien au
foyer, ou répondre à une demande expresse des
personnes qui refusent de quitter leur heu de vie
chargé de souvenirs, la distribution des repas à
domicile est organisée, des téléalarmes sont
d’évaluer au plus près le nombre et l’état des
chentèle spécifique : une partie du
patrimoine hospitaher est reconvertie en mai¬
sons de longs et de moyens séjours, et des cent¬
res de cures sont ouverts.
Le nouveau marché des retraités
Le développement des structures d’accueil
Certaines
des retraités
dans cette tranche d’âge, dont la capacité d’achat
Satisfaire un Monde
de différences
entreprises investissent désormais
est parfois plus grande que
Traiteur : Tél 43.89.42
Tél 43.92.73 - Fax 41.09.44
22 Veà porotetani l\l°21
cehe de la génération
Des hôpitaux de jour se sont spéciahsés dans la
d’actifs qui la précède : des résidences pour per¬
réception de malades âgés. Les cliniques privées
opèrent très \'ite la même reconversion, en visant
une clientèle plus fortunée. À partir des années
1975-1977, les services techniques se multi-
sonnes
âgées sont proposées à cette chentèle
particulière, attirée par une présence médicale
et paramédicale disponible sur les lieux de l’ha¬
bitat. De même, les professionnels du tourisme
s’intéressent à cette
catégorie d’oisifs d’une
grande disponibilité et qui fait preuve d'une
curiosité qu’ils s’empressent de satisfaire.
Le financement des retraites
gile : au début du XXI' siècle, il y aura de plus en
plus de retraités et de moins en moins d’actifs ;
si, en 1990, le rapport est de 2 cotisants pour 1
retraité, il devrait passer de 2 pour 1,4 en 2010.
Le système de retraite par capitalisation
Dans les années 1980, le financement des retrai¬
Le régime de capitalisation, dans lequel les actifs
tes provoque une inquiétude dans tous les
constituent par avance un capital qu’ils dépense¬
pays
industrialisés, où se trouvent réunis trois phéno¬
mènes ; les systèmes instaurés pour l’essentiel à
la fin de la Seconde Guerre mondiale arrivent à
maturité, les conditions économiques sont
dégradées, et la chute de la natalité comme l’ac¬
croissement de l’espérance de vie entraînent un
vieillissement démographique. Le financement
public dit de répartition est souvent complété des
retraites complémentaires fondées sur le princi¬
pe de capitalisation.
ront pendant leur retraite,
est moins sensible à
révolution
démographique, mais cette forme
d’épargne est tributaire des taux de croissance et
d’intérêt. Au début des années 1990, les presta¬
tions versées aux retraités du Royaume-Uni pro¬
viennent pour un tiers de la capitalisation, qui est
encouragée. Le débat sur la constitution des
fonds de pension n’est pas posé exclusivement
en
termes économiques, et les risques de dispa¬
rité et d’exclusion que recèlent les solutions étu¬
diées sont soulignés.
Le système de retraite par répartition
L’importance des retraites
Le système français est celui de la répartition : le
montant des retraites est calculé en fonction des
Dans tous les pays européens, une large part des
cotisations versées durant la vie active selon le
prestations sociales est consacrée aux dépenses
salaire perçu, mais l’argent disponible provient
de vieillesse. Les dépenses sociales s’élevaient en
des cotisations
prélevées sur les salaires des
i960, pour les grands Etats de la CEE, à 14 % du
contemporains des retraités, c’est-à-dire sur la
population active du moment : « les actifs de
l’année paient les retraites de l’année », selon la
formule d’Alfred Sauvy. Or l’équilibre entre actifs
et retraités, sur lequel repose le système, est fra¬
PIB. En 1988, elles représentent en moyenne 25
% du PIB, avec une fourchette allant de 23,7 %
RFA, de 6 % à 12,5 % en France, de 5 % à
14,7 % en Italie, de 4 % à 6,9 % au RoyaumeUni. Le système repose sur un contrat de solida¬
rité entre générations, mais il est menacé par l’é¬
volution démographique, qui demanderait un
alourdissement des cotisations tel que les gou¬
vernements doivent envisager un aménagement
du régime de répartition et que le public est invi¬
té à compter de plus en plus sur la prévoyance
(individuelle ou par secteur d’activité).
en
pour l’Italie à 29,1 % pour la RFA. Sur la pério¬
de I96O-I985, les dépenses publiques vieillesse,
en
Données encyclopédiques
part de PIB, sont passées de 9,7 % à 12,1 %
Te faaturaraa
I roto i to tatou nei oraraa faaroo e te oraraa vaamataèinaa, ua rau te parau e
faaôhipahia ra
no teie parau ta te papaâ e parau nei, e « retraite ».
I roto 1 te oraraa faaroo
haahia e rave faahou i te ôhipa mai ta na i
mâtau, e iriti-roa-hia to na tiàraa i te vâhi
ôaôa, no te mea te hanahana 0 te Atua terâ
e haafaufaahia ra. No reira, nâ te
ôhipa tâ
ôhipa. Tei niâ i te moni te haa-
te taata e rave nei no te maitai o te ôhipa
la parau anaè tatou e faaturaraa : te vai ra
raveraa
ia te manaô e tuu i teie taata i nlà, ia faa-
mauraahia teie parau ; e faatuhaa. E tâtu-
a
turahia o ia, ia riro 0 ia ei hiôraa nâ te tahi
haahia tâ ôe moni i te âfaraa, e aore ra te
taata. No reira ia faaturahia te tahi taata,
pae ia au i te ôhipa 0 ta na i rave mai. Te
âfa iti e aore ra te âfa rahi ia au i te moni
parau nei ia vau no te Ôrometua, te
Tiàtono. Tei mua to na parahiraa, tei te
0
tâ ôe i àufau-noa-hia na. Te auraa ra, tei
i haafaufaa maitai i ta na tâviniraa, a faa-
nià te manao rahi i te moni, âreà te parau
tura-noa-hia atu ai, eere to na i te parau
vâhi e ite-noa-hia e te mata taata, e para-
0
te taata ra, eere ia i te mea tâuàhia te
maitai. Nâ teie parau no te faaturaa e türai
parauhia to na parau. E faataimehia ta na
mau ôhipa i mâtau mai na i te rave, cita o
ia e peretiteni faahou i te mau âpooraa.
Teie râ, ia hinaaro te Ètârëtia ia na no te
tâtara i te tahi mau parau fifl i roto i te
mau âpooraa, e aore ra no te raveraa i te
mau pureraa i roto i te mau pâroita aita e
Ôrometua, e haere mai 0 ia. Te auraa ra,
ta na tâviniraa, aita ia i hope. Eere râ e te
reira. E faufaahia to ôe parau i te taime e
atoà ia tatou ia ôhipa maitai i te taime e te
itoito ra tâtou. la ôre te parau no te faatu¬
vai-iho-hia ra te reira taata i te hiti, eita 0
te rave ra ôe i te ôhipa,
tira râ atu ai. Te
te Atua e horoà mai i te tura i nià i te
e mea tura to na parau.
Âreà râ te feia aita
tuuhia ra ôe i te hiti, aita tâ ôe e parau faa¬
raraa
hou i nià i te ôhipa.
tâtou e tae noa atu i te mau fetii.
la hiôhia teie tumu parau, e mea pâpO
maitai te parau tâ te taô e haapâpû mai ra.
Te faatura : o te taata ia teie e haafaufaa-
ia riro ei mahana faahaamâraa ia
Nâ te pu turu utaa atoà râ i tâôtià i tâ
tâtou nei tâviniraa i nià i te tiàraa rave
ôhipa nâ te Fatu, nâ te Ètârëtia. Ua faataahia mai e 35 matahiti i te tâviniraa e
hia nei e te faatuhaa : 0 te tuhaa moni ia
aore ra e
teie e parauhia nei.
faahepohia 1 te mau fatu ôhipa ia faatura
ia e tano faahou e rave i te ôhipa. Tei nià
e
aore
ra
60 ânei matahiti to te tâvini. E
ia faatuhaa i ta
na mau
rave
E haa-
I roto i te oraraa faaroo, eita te parau 0 te
ôhipa.
faufaahia to na parau i te mau mahana
moni i te mea haafaufaa-roa-hia, te vai ra
Nâ te reo mâôhi teie e haapli mai ra i teie
atoâ.
te tahi
huru tâtararaa, i teie nei e hiô la i tâ tâtou
te manaô i te taata e parauhia ra.
mau
tâvini,
ua
faaruè ràtou i tâ
râtou
huru faaôhiparaa i tâ tâtou nei tâviniraa,
ôhipa moni maitai i te âvaè no te
haere mai e rave i te ôhipa i roto i te Ètâi'ê-
tâ tâtou nei huru
tia. Eere te Ètârëtia i te mea moni no te
tâtou i te parau no te maitai 0 te ôhipa e
I ô nei, te faaroohia nei ia parauhia e : e
faatuhaaraa. Te vai ra ia te manaô no te
àufau i ta na mau rave ôhipa i nià i te faito
aore ra tei nià i te
tapû i te tuhaa. Eita ia teie taata i faatu-
ni-hia i roto i te
I roto i te oraraa vaamataèinaa
ôhiparaa. Tei nià ânei
moni âvaè ?
tâ te tôtaiete e àufau nei. Eita e ôna-mirio-
Jeffiy a Tamati ôr.
Ètârëtia, teie râ, e mea
Herehia
Veà porotetani N°21
23
Te mau parau no Paôfai
Président
ldeture
La
Vous laissez le « pëùe » sur
place lorsque vous quittez les lieux.
Flélas, avec le système foncier de l’accueilli,
l’accueillant s’est retrouvé dépossédé de sa
terre pour l’avoir hébergé chez lui pendant
à elle et à sa sœur. Si celles-ci
étaient des biens fonciers hérités des ancê¬
tres, c’est-à-dire communautaires et non divi¬
sibles, la vente n’aurait pas pu se faire. Cette
femme et sa sœur en seraient à l’heure d’au¬
le Président,
A la communication des résultats de votre
activité au cours de l’année 2001, que les
médias ont repris les 12 et 14 janvier 2002,
permettez-moi de réagir.
«
horizon, mais vous n’emporterez pas le quai
dée - pour avoir vendu ses terres sans rien
leur laisser,
Monsieur
Concernant
voulait à mort à sa mère - aujourd’hui décé¬
l’artiele 48 de la loi du 17
juillet 1986 relative aux principes généraux
du droit du travail en Polynésie française,
qui prévoit une aide financière aux tra¬
vailleurs involontairement privés d’emploi
et dont les modalités d’application n’ont
toujours pas été mises en œuvre par le
Territoire quinze ans après. »
jourd’hui les héritières.
Il n’existe pas de culture meilleure qu’une
autre. Monsieur le Président, quelle soit
farâni », « tinltô » ou « mâôhi ». Mais
si, tout d’un coup, une culture se mettait à
vouloir dominer une autre, c’est alors que naî¬
tront les problèmes familiaux qui peuvent aller
jusqu’à la haine ou l’élimination de l’autre.
C’est ce qui se passe, en ce moment, ici, en
Polynésie : la culture du « mâôhi » est bous¬
culée par celle du « farâni ». Et tant que la
culture du « mâôhi » ne sera pas respectée
en tant que telle, alors ce sera ie chaos dans
«
avec vous.
une trentaine
d’années. L’accueilli est devenu
le propriétaire et l’accueillant le possédé.
Le « mâôhi » que je suis est triste aujourd’¬
hui de voir partir en d’autres mains la terre
héritée des « tupuna », ou divisée en par¬
celles avec des numéros à la place des noms
chargés d’histoires et souvent en rapport
avec la famille.
Des îlots, tel un lot de pastèques ou un « Lui
mâpë », sont même vendus aux plus
offrants. Comment cela puisse-t-il être vrai ?
Comment ?
A ce rythme-là, le petit trou se transformera
fossé, et le fossé
la famille « mâôhi » et entre les « mâôhi ».
en gros trou, le gros trou en
Il n’y a pas, pour le « mâôhi », de problèmes
en abîme.
d’indivision, il y a seulement que son système
foncier indivisible n’est pas reconnu par le
Voilà pourquoi. Monsieur le Président, notre
J’ai été particulièrement sensible à votre rap¬
pel de cette disposition car fait en présence
système foncier divisible du « farânl ».
du
Vice-Président
et
des
Ministres
du
Gouvernement de la Polynésie.
Avant
Si je vous ai saisi, vous avez donc considéré
d’exister et de vivre
que
le Gouvernement du Territoire a péché
«
qu’il n’ait perdu en 1880 sa dignité
en tant que tel, le
mâôhi » accueillait le « fenua » (terre)
mère nourricière et le
rai
contre le peuple en tardant à mettre en œuvre
comme une
cet article de la loi de 1986. Cependant, hor¬
(ciel) comme un père nourricier. La terre héri¬
tée des « tupuna » (ancêtres) ne se ven¬
dait pas, non seulement parce qu’elle est hors
de prix, mais parce que la vendre, c’est aussi
mis le tait de dénoncer cet état de choses, que
pouvez-vous faire de plus de par votre qualité
de Président du Tribunal de Première
Instance de Papeete pour permettre aux mots
de devenir réalité et aux travailleurs involon¬
tairement privés d’emploi de bénéficier d’une
aide ?
Jamais, dans ma vie. Monsieur le Président,
je n’ai été chômeur, mais je suis persuadé que
se retrouver, du jour au lendemain, sans tra¬
vail, alors qu’on a une maisonnée à faire vivre,
cela ne doit pas être joyeux !
Si cette aide existe en France, pourquoi ne
pourrait-elle pas, elle aussi, exister ici, en
Polynésie ? Est-ce parce que, à cet effet, l’Etat
n’a rien prévu en matière de finances ?
«
»
mâôhi
qui s’entêterait à vendre la
terre laissée par les « tupuna » n’est donc
pas un « mâôhi ». C’est quelqu’un qui n’a
pas de tête. C’est un drôle et bien triste phé¬
nomène parce que, en vendant la terre héritée
des « tupuna », il ne s’enrichit pas, il s’ap¬
pauvrit, il n’existe plus, il n’est plus rien.
«
bombes dans la terre, c’est le faire dans le
ventre de notre mère nourricière et,
d’autre
part, qu’il est insensé de faire aux autres et
chez les autres ce que l’on ne veut pas faire
chez soi et à soi.
Donc, que vous ne pouvez pas demander aux
autres le respect dans votre droit de vivre que
vous ne leur rendez pas.
vendre sa propre mère.
Le
Synode général s’est opposé aux essais
nucléaires français à Fangataufa et à Moruroa.
Il veut taire comprendre au Gouvernement
français, d’une part, que faire exploser ses
»
Ainsi, ce qui était vrai autrefois ne l’est plus
aujourd’hui au sujet de la mise en terre de la
mère décédée - ou du père. Avant, le corps de
la mère décédée était enterré dans sa proprié¬
té, dans la maison ou sous la maison, pour
rappeler aux enfants, d’une part, que leur
L’indivision est une perle que le « mâôhi »
chérit parce
qu’elle condamne la vente des
terres héritées des
« tupuna ». Elle n’est
jamais un problème pour le « mâôhi » parce
qu’elle fait que le « mâôhi » ne sera jamais
un étranger chez lui.
L’indivision est une source de fierté pour le
mâôhi ». Etre un « hotu pâinu » chez
moi-même, je ne veux pas.
«
Combien sont-ils encore,
«
aujourd’hui, des
mâôhi » qui peuvent être fiers de l’être ?
C’est le
les
s’y repo¬
les empêcher de ven¬
dre le bien foncier qu’elle leur a laissé.
Même morte, la mère comptera toujours dans
système foncier de l’autre, et non
», qui est à l’origine des
problèmes dans la famille et entre les
mâôhi », parce qu’il ne respecte pas le
système foncier du « mâôhi ».
C’est le divisible qui divise, mais non l’indivi¬
mots sur le papier se libéreront pour se retro¬
la vie de ses enfants. Elle ne sera pas comme
sible !
uver en actes sur la place
un
Par respect pour ces travailleurs involontaire¬
mère continue de vivre avec eux et de veiller
privés d’emplois et la survie de leur
maisonnée, je forme des vœux pour que le
sur eux au travers de la terre où elle
ment
cœur
du Président du Gouvernement et de
ses Ministres s’en émeuvent, de sorte que
publique.
se et, d’autre part, pour
A propos des biens fonciers, communautai¬
res ou indivisibles pour le « mâôhi »,
mais non « mâôhi ».
mais
Lorsque, pour vous, le « farânl », ce qui est
communautaire au « mâôhi » que je suis en
matière de biens fonciers, cela est un péché,
parce que individuels pour le « farânl », j’ai
revu le visage amer de cette femme qui en
24 Veà porotetani N°21
«
papier d’emballage jeté à la poubelle parce
que vidé de son contenu. C’est pourquoi le
cimetière n’est pas une création « mâôhi »,
individuels ou divisibles pour le « feirâni » ;
celui du « mâôhi
La culture du
«
mâôhi
»
veut donc que
lorsque l’on quitte ie « fenua », on ne le vende
pas et que, occupé ou non par d’autres proches
de la famille, il n’est pas laissé à l’abandon. Il
restera toujours la propriété de la famille, c’està-dire du « Nous » et non du « Je ».
Vous levez l’ancre pour partir vers un autre
J’ai donc souffert, le vendredi 11
janvier
2002, dans le prétoire du Tribunal de Papeete,
Monsieur le Président, lorsque vous avez
qualifié de problèmes l’indivision chère au
mâôhi », c’est-à-dire le fait que le
«
mâôhi » ne pense pas d’abord à lui, mais
à l’ensemble de la communauté. Parce que
ma mère n’est pas seulement à moi, mais
«
aussi à mes sœurs et à mes frères.
C’est là où il y aura, pour le « mâôhi » que
1
je suis, des problèmes, c’est lorsque je serai
poussé à renier mon système foncier com¬
munautaire, c’est-à-dire de « fetil » (famille),
pour embrasser celui de l’accueilli qui est per¬
I
Il m’est
la neutralité, est un mauvais magistrat. Il croit
qu’il est à sa place, alors qu’il ne l’est pas.
Un magistrat ne peut pas non plus être par¬
cette fille dans sa conviction d’interrompre sa
tial, c’est-à-dire contre l’autre avant même
grossesse. Mais, l’enfant, pour la Bible, n’estil pas le fruit de l’amour entre deux êtres qui
que l’affaire en question ne soit jugée.
se sont aimés, c’est-à-dire entre un homme et
Voilà pourquoi notre demande, hélas, qui n’a
une femme ?
pas été entendue, à ce que nos affaires fon¬
cières soumises au regard de la Justice ne
Si l’enfant est la conséquence de la violence,
doit-on quand même. Monsieur le Président,
le garder pour qu’il soit, plus tard, le souvenir
soient jamais jugées par un magistrat ayant
parce qu’elle protège
la vente des terres héritées des « tupuna »
lesquelles vous n’êtes rien. Elle ne me
d’un triste drame, ou jusqu’à la fin de sa vie,
rend pas libre de vendre la terre que j’ai héri¬
dire comme une secte aux mœurs sombres,
l’enfant du hasard, de la violence, du crime ?
C’est ici que j’approuve l’existence de la pilu¬
quelque
lugubres et dangereuses pour ses adeptes et
la société tout entière, ou qu’au Tribunal de
Papeete, l’on veille à ce que le magistrat
franc-maçon soit bien le serviteur de la loi,
c’est-à-dire du peuple.
Il n’est pas facile d’être neutre, ni impartial,
mais cela est possible.
chose qui est reconnue par les « mâôhi »,
comme l’a cru un avocat du Barreau de
Je me rappellerai encore et toujours de cette
,
mâôhi
«
«
»
diviseront
toujours
les
mâôhi ».
Oui, Monsieur le Président, l’indivisibilité est
une valeur «
sans
tée de
mâôhi
»
ancêtres, mais de la protéger
comme je veux et avec qui je veux.
Car la terre est déjà en soi une valeur qui valo¬
mes
rise le « mâôhi ».
le contraceptive parce qu’elle protège la
femme de la conception d’un enfant qu’elle
n’a pas désirée.
L’inceste ne fait pas partie de la culture du
A qui donc la faute si, aujourd’hui, il y a des
enfants qui ne sont plus que des locataires ou
des squatters sur leurs propres terres ? A qui
donc la faute si, aujourd’hui, en passant
devant une propriété bâtie, il y a des enfants
qui disent : « Elle serait encore à nous,
cette propriété-là, si nos parents ne l’a-
I valent pas vendue ».
mâôhi
«
»,
c’est-à-dire
comme
Papeete.
Pour preuve, à l’époque de mes ancêtres,
celui
qui était pris en flagrant délit de viol
incestueux était condamné à être balancé à la
le ventre vidé de ses intestins que les
pierres viendront remplacer, parce qu’il n’a
pas su faire la différence entre ce qui est de
l’homme et ce qui est de l’animal.
mer,
La divisibilité est peut-être une valeur françai¬
se, mais pas « mâôhi », parce que, pour le
mâôhi », le « fenua » légué par les
tupuna » aux enfants est à toutes et à
tous, c’est-à-dire qu’il est la propriété de la
génération d’aujourd’hui comme celle de
«
«
demain.
Au
sujet des affaires criminetles et de
mœurs dont les
victimes sont souvent des
enfants ou des adolescents :
J’ai
terriblement souffert. Monsieur le
Président, en apprenant que le nombre des
sous mon toit.
Il y a plutôt, derrière ce drame, une question
de foi en sa culture : vous la croyez ou vous
parents éduquaient leur enfant pour être, plus
tard, non seulement le mari de son épouse ou
la femme de son époux, mais aussi le
metua » (parent), c’est-à-dire le ou la
responsable de la vie de sa femme ou de son
«
c’est-à-dire que ce que le
magistrat aura dit, aujourd’hui, ne sera
pas forcément ce qu’il dira demain. Donc
que les décisions de Justice ne seront
jamais justes, mais presque justes.
Alors, au lieu de parler de Justice humai¬
ne, je préférerai que l’on parle de
croule
Justice
sous
la loi
débordée
Guigou » ou « La
le journal « Les
»,
Nouvelles de Tahiti » aurait dû écrire : « La
Justesse croule sous la loi Guigou » ou
« La Justesse
débordée ».
mari.
«
Que s’est-il passé dans votre tête et
dans votre ventre ?
»
ai-je envie de leur
dire.
Concernant le rappel par Monsieur le
Président de la Cour d’Appel que : « Vous
êtes les serviteurs de la loi » ou « Vous
peuple ».
votre place.
Vous avez une bien lourde tâche. Monsieur le
î Comment, en effet, expliquer que le même
I phénomène se retrouve un peu partout, dans
décision de Justice est une décision de
Justice,
Justesse humaine. »
ne la croyez pas avec tout ce que cela pourrait
apporter comme conséquence. Mais person¬
ne ne pourra croire en elle pour vous ou à
! j
parole de notre professeur de français à pro¬
pos de la lourde tâche des magistrats appelés
à rendre la Justice. Elle nous disait : « Une
A la place, dans son quotidien : « La Justice
tés.
ple ? » me suis-je demandé ce jour-là.
Mais l’on ne peut, à cet effet, condamner ma
culture parce qu’elle n’existe que pour per¬
mettre la vie de la personne que j’ai accueillie
rangé notre Eglise dans le même lot que
l’Eglise de Scientologie, en France, c’est-à-
Comme il est loin aussi le temps où les
vis-à-vis de mes enfants et de mon peu¬
a encore
mensonge.
Un magistrat, qui pratiquerait la politique de
mal, qu’est-il donc alors ?
augmenté cette année !
Ai-je été, à la communication des chiffres, à la hauteur de mes responsabilités
mœurs
«
;
Mais s’il n’est pas un être humain, ni un ani¬
Aussi, lorsque Monsieur le Président de la
Cour d’Appel parle de stigmatiser le compor¬
tement « des parents », j’ai envie de crier et
de pleurer par amitié, amour et respect pour
les enfants que les parents n’ont pas respec¬
affaires criminelles et de
]
Cependant, un magistrat n’a pas le droit d’êt¬
re neutre, parce que cela signifierait,
pour
moi, qu’il n’est ni pour la vérité, ni pour le
arrivé, Monsieur le Président, de
conseiller à une jeune fille, qu’un viol inces¬
tueux a rendu enceinte, de dénoncer son vio¬
leur et de ne pas m’opposer à sa décision de
ne pas garder dans son ventre l’enfant du viol.
Le Dieu Créateur et Père aie pitié de moi si j’ai
péché contre lui en me rangeant du côté de
sonnel, individuel et divisible.
Ce n’est pas, Monsieur le Président, mon sys¬
tème foncier qui divise les « mâôhi », mais
celui du « farâni ». Et tant que primera, ici,
chez nous, le système foncier « farâni » sur
celui du « mâôhi » les « peàpeà » (pro¬
blèmes) en famille et parmi le peuple
'I
le monde, avec la culture non « mâôhi » ?
exercez vos
fonctions de juge au nom du
Pour terminer. Monsieur le Président, j’aime
cette devise chère à la République française :
Liberté, Egalité, Fraternité. », parce
qu’elle est évangélique et qu’elle m’accorde le
droit de dire ce que je veux, ce que je pense et
ce que je crois être bon pour mon peuple.
«
Puisse ce droit, pour moi, durer le plus long¬
temps possible, ici, à Tahiti et dans les îles !
« Te aroha ia rahi ! »
Monsieur le Président.
Jacques a Ihorai
Président, à vivre parmi le peuple. Voilà pour¬
quoi nous faisons de vous et de toutes les
autorités politiques ou non un sujet de prière.
Veà poroletani N°21
25
Te Faaiteraa Parau-atua a to Patitifa
Tiàturi i te hoê Atua tei ite i to ratou parau.
Ômuaraa
parau-atua i te haafaufaa i teie taô
“contexte”, o te haafaufaaraa la i te parau
te vâhi, te fenua, te peu, te faatereraa
hau tiàmâ, te oraraa vaamataèlnaa, e te
hlroà faaroo o te tahi nünaa, te tahi pupu
taata i roto i ta na feruriraa parau-atua.
teie haafaufaaraa,
No te rau o te mau fenua, te rau o te mau
to râtou la hlnaaro e horoà i te tahl
peu, te rau o te mau huru aratairaa poritita, e te rau hoi o te hlroà faaroo, i rau
atoà ai te mau aratairaa manaô e fatuhia
nià i teie piiraa te “théologie contextuelle”.
E iôa huru âpl teie i topahia i nià i te hoê
àpi 8) i main aè
huru aratairaa manaô inaha, no te area
nei, ua taiô tatou i te Parau Haapapa no te
tere o te tià o Heremona i te putuputuraa
matahiti 70 1 haamata al te mau àivânaa
I te Veà (n°20/Déc.2001,
a te
SPATS 1 tupu na i Fïtï i te âvaè âtopa
“contexte". Te tumu
o
2001. A taa noa atu ai te mau faanahoraa
no
i ferurihia e i ôpuahia e te mau tià i âmui
mau
i taua putuputuraa ra, e tano atoà e horoà
fatuhia e te feià no râtou te parau e faahi-
atu i te tahl haapotoraa no
tihia ra.
te mau vau-
i ravehla e te mau àivânaa parau-
vauraa
atua i taua putuputuraa ra. No reira, 1 tele
âvaè,
e
hiô mai tatou i te tumu parau
tâtararaa
Ei hiôraa
parau-atua tei tano e tei
ra
te mau àivanaa parau-atua no
:
Marite Apatoà, tei hlnaaro i te faaitoito i te
mau
no
nünaa e ora ra i roto i te
tahl mau
i roto 1 teie huru feruriraa parau-atua.
Terâ fenua
na
aratairaa, terâ pupu
Âtla, tâ te mau Tinitô,
ê tâ te mau vahiné, mea ê tâ te mau
faatereraa hau fenua haavi, ua haafaufaa
mea
atua ra, te Ôrometua Ilaitia Sevati Tuwere
râtou 1 te parau no te hoê Atua tei faatià-
i nià 1 teie tumu parau, “E aha te faaiteraa
mâ i te taata (Théologie de la libération). Te
pae Èuropa
Pàtitifa.
e
ta
mea ê tâ te mau pae
te taote parau-
matamua i vauvauhia
e
taata e ta na tautooraa. Mea ê tâ te Marite,
mâ e mea ê atoà hoi tâ to
te mau Marite üoùo, ua haa¬
“contexte” i faaôhipahia na e te mau àivânaa no Èuropa e no
tatou, e aha te faaiteraa parau-atua a to
Patitifa. E tano atoà hoi tatou e türaî atu te
faufaa râtou 1 te parau no te hoê Atua
êreêre, hoê Atua o tei ite 1 to râtou parau e
Marite mâ. Tà râtou i mâtau i te parau, o
te “indigénisation”, te “adaptation” e te
nià i te hiôraa i te faaiteraa
to râtou àü e 0 tê horoà i te hoê tlaituru-
“accomodation”. E te manaô tumu i roto i
âpî la râtou, no te imi i te râveà la
matara râtou i lâpae i te mau haavîraa tâ
te mau tâtararaa a te mau mitlonare e te
râtou e faaruru ra.
mau tau ra,
Te vai atoà ra te tahl mau aratairaa manaô
lia mau e ia farii noa te feiâ i faaîtehia taua
i fatuhia e te tahi mau pupu
taata mai te
te mau
parau-atua ra mâ te tiàturi e, o te parau
taata no Âtla (Théologie du Minjung) e aore
râtou i to râtou oraraa i nià i te mau parau
parau-atua
Contextuelle
feruriraa i
pilhla
»,
te
«
Théologie
E mai reira, e hiô atoà
parau-atua a to Pôrînêtia, e tae roa atu i tà
te Màôhi.
E aha te faaiteraa
•
parau-atua pUhia te
Théologie Contextuelle »
mau
teie parau, ua
haamata o Tuwere ôrometua i ta na vauauraa o
vauraa
nâ roto i te horoàraa i te auraa e
vai
i roto i nâ taô, te “contexte” e te
ra
“théologie” hou a horoà ai i to na manaô i
26
Veà porotetani l\l°21
e
raa
mau
No te tàtara i te
taata èreère no Marite Apatoêrau, tei
haavîhia
vahiné (Théologie téminlste).
ra te mau
aratairaa no Àflrlta tei hinaaro 1
to râtou tiàmâraa poiitita
e
vai
ra
mau
mau
e
àivânaa no Èuropa e no Marite 1 taua
teie
e
te âfai mal ra râtou i te Èvane-
faaitehia ra e ia faatano
noa
âfaihia atu ra. I roto râ i te aratairaa
àivânaa i fatu i teie
a
(Théologie poli¬
te
1 roto i teie taô
atua, piihia te “Théologie contextuelle”, ua
hinaaro râtou e haafaufaa 1 te parau, te
tique).
Te manaô tumu
1 mua ra, alta teie taô
mau
mau
parau-
hum, te manaô o te feiâ e farii ra i te parau
O te Atua, e te fa matamua roa, ia fatu te
taata, te nûnaa o te hoê vâhi, te hoê fenua
parau o te Atua. Ua riro atoà te Èvaneria,
te Parau a te Atua ei parau nâ te taata
i ta na iho mau tâtararaa i te parau o te
Atua. Alta atu e manaô tumu e hinaaro-
pa, e tei pâpai i taua mau parau ra. Ua rlro
hia ra, ia rlro mau te parau o te Atua ei
ria ei
parau tel haafaufaa ia râtou, e la fatu mau
râtou i ta râtou iho parauraa i te Atua. E
atua tei fatuhia
rlro
Faufaa àpï. Ua faaôhipa râtou i te mau âàl
ia taua
parau-atua ra ei parau tei
pâhono i to râtou mau hiaàiraa, e tei tâuà
1 to râtou iho parau.
inaha, e mau taata tel femrl, tei tuatâpate mau parau atoà e vai ra i roto i te plpl-
mau
‘Théologie contextuelle”,
e
te nûnaa
e parau-
îteraèra e te
âti luta 1 roto i te Faufaa Tahito e te
0 to râtou mau tupuna, te mau pehepehe 1
fatuhia e to râtou mau àito, Tahuà ânei,
Nâ te hoê tômite a te âmuitahiraa o te mau
Arll ânei, ei faaîteraa 1 te parau o to râtou
Ètârëtia o teie Ao, te “Commission de la
Atua. la faaôhipa te hoê nûnaa i te pïpîria,
Mission Mondiale et de l'Evangélisation du
e îmi 0 ia i te mau parau,
Conseil Œcuménique des Eglises (COE]’’
i roto i to na iho fenua, to na iho reo, ta na
i
haaparare i teie hum arataîraa parauatua. I roto i ta na tâtararaa, ua haafaufaa
0 Tuwere i te
parau a te tahl àivânaa
parau-atua i ôhipa na i roto i taua Tômite
ra, e taote parau-atua no te fenua Taiwan,
0 Shokl Coe te iôa. la
haapotohia ta na
parau, te nâ ô ra o Shoki Coe e, te “contex¬
tualisation’’, to te taata ia îmiraa i te râveà
te mau faaauraa
peu no te faaîte i te parau o te Atua.
E faatano atoà o la i ta na faaîteraa 1 to na
mau
tau, e i roto i te hum oraraa ta na e ora ra.
I reira e tano al
e parau e, e
contextuelle" ta na e rave ra.
“théologie
Te mau taata no Àtia, tel nia ia i te
Te tahi râ parau faufaa tâ Tuwere e hinaa-
faaara, o te faaôraa la i te parau no
te Metla ra o letu i roto 1 terâ hum aratai-
arataîraa a te « Théologie du Mlnjung ».
ro ra e
atua.
Te pâhono ra te tahl pae, e haama¬
ta i te tâuà nâ mua roa 1 te mau hiaàiraa a
la riro te parau o te Atua ei parau tei ora-
raa
hia e te taata, la rlro te parau o te Atua ei
te mau arataîraa manaô e fatuhia ra i roto
parau no te taata e nâ te taata.
O tâ Tuwere atoà ia tâtararaa i te parau no
i teie faanahoraa
te “théologie”. Te parau o te Atua, e parau
hoê hum, te hoê hohoà e aore ra te hoê
ia
e fatuhia e te taata, e manaô taata të
hlnaaro i te faaîte 1 te parau o te Atua e të
parau 1 roto i te rauraa o te mau parau
atoà e horoàhia ra no te Metia i roto i te
tâtara i ta na mâramaramaraa 1 te parau a
tautum i te taata i te oraraa i taua parau
te Atua. Mea ê te parau a te taata no te
pïpîria. Te tahl pae, e parau râtou e, o letu
te Arii mau, te Faaora mau tei faatiàmâ i
Atua, e mea taa ê te parau a te Atua no te
te taata. Te tahl pae e haafaufaa râtou i te
manaô tumu, nâ te parau a te Atua e tûra-
taata e 1 te taata. Te parau a te taata no te
hum haèhaa o letu, to na aroha 1 te taata.
ma i
Atua, no roto mai ia i to na oraraa, to na
E
Metia
hiroà taata e to na reo. E rave te taata 1 te
atoà te mau parau e haafaufaahia e terâ e
mau parau,
te mau mea atoà e haaàti ra ia
o te Atua. Ua tae
roa 0 Tuwere i te parau e, no te mea hoi e,
te parau o te Atua, e parau nâ te taata, e
tano ia parau e, te parau o te Atua, e
parau la no te taata (anthropologie = théo¬
logie), inaha, e faaôhipa te taata i to na
reo, to na parau no te faaite i te parau o te
terâ pupu àivânaa parau-atua. Ua tae roa
parau o te taata.
Ua faahope o Tuwere i ta na tâtararaa nâ
na no te faaite i te parau
atoà te tahi pae 1 te rave i te tahi hum o
roto i te horoàraa i ta na iho faaîteraa i te
letu no te faatià i te tahi mau faanahoraa
ta râtou i hinaaro i te haamau, noa atu la
parau o te Atua i roto i to na fenua i Fïtï,
e la au i te hiroà o to na nûnaa FïtI. Te taô
te huru hape o taua mau faanahoraa ra. O
e te
te faaararaa ia o tâ Tuwere e horoà ra, ia
no
ôre te taata la rave i te parau o te Metia, no
te faatano 1 te tahi faanahoraa hape a te
na e te vâhi
Atua.
manaô. O la mau. I roto i te rauraa o
“théologie contextuelle”,
ua haafaufaa terâ
pupu e terâ àivânaa i te
rau
noa
atu â te mau
faaîteraa, e rau
te taata e mai reira e îmi ai i te parau o te
Atua. Te parau ra o Tuwere e, e haamata
nâ roto i te parau o te Atua i riro mal ei
taata, o ia te parau o te Metia, e te parau
hoi a te Atua i faaitehla i roto 1 te Faufaa
Tahito e 1 te Faufaa Âpl e nâ taua âàl ra e
ra i roto i te vâhi e te tau ta na e ora ra. Te
te parau a te taata e nâ te parau o te
e
aratai i te parau a
te taata e te
parau ta na i haafaufaa, o te parau ia
te fenua, te “vanua”, o ta na 1 parau e,
0 te vâhi
1 te uiraa e, i hea e haamata ai te parau o
taata, i roto ânei i te oraraa porltita e aore
ra i roto i te oraraa faaroo. To na manaô
te Atua, e aore ra nâ hea i te haamata i te
tumu, ia riro la te parau o te Atua, ei
tâtara i te parau o te Atua, te parau ra o
Tuwere e, no te mea nâ te taata te parau,
parau tei faatià 1 te taata, e, ei parau tel
faahoî te taata i te Atua mau.
e rave ia 1 te mau
parau tâ te taata e faaô¬
Te tahi uiraa tei tuuhia e Tuwere, teie ia :
mana e a
hipa ra e 1 faaôhipa na no te faaîte i te
i hea e haamata al te tuatâpaparaa parau-
roo
la 1 reira te Atua i te faaîteraa îa
hoi i reira te taata e îte ai e, e
faaîte ai i te parau o te Atua.
I roto i te
“vanua”, e maha tuhaa ta na i
tuatâpapa : A tahl, te fenua, ei pû fanauraa taata, a plü, te fenua ei hohoà no te
parau o te
taata,
a
tom, te fenua, ei vairaa no te
maha, te fenua ei tarià no te faa¬
i te autâ a te taata. Ua riro teie tuatâ¬
paparaa a Tuwere ei hiôraa, ei tautururaa
1 te feiâ atoà e titauhia ra, e, e hinaai'o ra
i te faaô i roto i teie arataîraa, parauhia te
‘Théologie Contextuelle” no Pâtitifa.
I roto i te ôpuaraa a te Tààtlraa o te mau
Âua Pipi no Pâtitifa, ua riro te farereiraa 1
Nadave ei râveà haafârereiraa i te feiâ atoà
e
hiaài ra i te faaô i roto 1 teie feruriraa
parau-atua, elaha râ 1 roto i te manaô e, a
tahi ra tâtou a haamata ai i te faaôhipa i te
‘Théologie contextuelle”, no te hinaaro râ e
âmui, e, e ôpere 1 te mau feruriraa i haamatahia na, e te rave-tâmau-hia nei i terâ
fenua e terâ fenua no Pâtitifa, a riro atu ai
ei faaîteraa âmui, e, ei tuaroîraa parauatua nâ to Pâtitifa.
Emma a Faua-Tufariua
Tià rautJ haapiiraa
Tiàturi i te hoê Atua tei faatiàma i te taata.
(Heremonaj
Veà porotetani N°21
27
Lettres
ouvertes
President
du
Le Président de l’EEPF, au Ministre de la Santé et de la Recherche
Madame Armelle Merceron
Papeete, le 29 novembre 2001
Madame la Ministre,
«
Ce que
viol. « Je suis d^à morte, Monsieur le pasteur,
Ministre, je l’ai vécu avec mes propres enfants.
viol. Cela est un crime ! » s’était-elle
Cepend:mt, si je n’ai pas leurs oreilles et, surtout,
leurs tripes, pour croire combien, pour eux, mon
amitié et mon amour sont forts et grands, je n’oubhe pas qu’avant d’avoir, aujourd’hui, cinquanteneuf ans, j’ai eu aussi, hier, vingt ans. Notre oppo¬
sition à l’avortement. Madame la Ministre, ne peut
pas nous cacher que c’est, dans certains cas, le
avec ce
Te aroha ta rahi ! »
confiée à moi en pleurant. Ai-je donc commis un
Au moment où l'Assemblée de notre île est invitée
le Gouvernement français à se prononcer
pour la loi sur l’avortement, il me semble
nécessaire que je vous rappelle à ce sujet la
conviction du Synode général de l’Eglise évangé¬
lique en Polynésie française.
Madame la Ministre, nous sommes opposés à l’avortement, parce qu’il se dresse contre la vie
par
offerte et désirée.
Pourquoi une mère tuerait-elle l’enfant différent
des autres enfants, offert et désiré, qu’elle porte
dans son ventre, en pratiquant la politique de l’a¬
vortement ? Selon l’Evangile, l’enfant est toujours
le fruit de l’amour et le cadeau fait à un homme et
à une femme qui se sont aimés. Mettre un terme
à la vie offerte et désirée ne serait-il pas un
péché ? Toutefois, Madame la Ministre, il m’est
arrivé de me ranger du côté d’une jeune fille qui
ne voulait pas garder dans son ventre la consé¬
rouler sur la route en toute sécurité.
quence d’un viol incestueux, et même de la pous¬
ser à dénoncer, auprès de la Justice, l’auteur du
crime envers la vie. Madame la Ministre, en me
mettant du côté de cette jeune fille ?
Si j’ai péché envers la vie, tdors que le Dieu, à la
fois Créateur et Père, aie
pitié du pasteur
mécréant, minable et criminel que je suis ! Mais,
lorsque cette jeune fille regarde quiconque s’op¬
poserait à l’avortement qu’elle a décidé comme
son violeur ou comme le
complice de son violeur,
je ne crois pas. Madame la Ministre, m’être mis
en porte-à-faux avec ma foi contre la poUtique de
l’avortement. De même que je ne crois pas que je
pèche lorsque je reconnais en le préservatif une
protection contre la propagation du sida, lequel
ne remplacera jamais la fidélité entre un homme
femme qui s’aiment. Se mettrait-on, en
effet, à apprendre à conduire une voiture pour
encourager les accidents sur la route ? Bien sûr
que non. On apprend seulement à conduire pour
je partage ici, avec vous, Madame la
seul remède à un drame vécu par une femme.
Pour elle, la loi sur l’avortement est une nécessi¬
té pour que ce remède ne devienne pas une faci-
hté, mais reste une réponse à un drame.
L’Esprit, qui crée et qui fait vivre, accompagne.
Madame la Ministre, toutes celles et tous ceux qui
travaillent ici, en Polynésie, pour la protection de
la vie et le respect des droits
de la personne
humaine.
et une
Madame la Ministre ;
«
Te aroha ia rahi ! ».
éviter de tuer ou de se faire tuer sur la route, pour
Le Président de l’EEPF,
AU Ministre Du Logement De la Redistribution et de la Valorisation des Terres Domaniales
Monsieur Jean-Christophe Bouissou
Papeete le, 02 février 2002.
re que vous
étiez, comme un locataire chez vous-
même, comme squatter ou une pirogue que les
Monsieur le Ministre,
«
Te aroha ia rahi ! »
Ce qui vivent, en ce
moment, les habitants du
quartier de Mâmaô, avec votre projet « ZA.C »
(Zone d’Aménagement Concertée), est drama¬
tique, parce que, pour ces derniers, croient-ils,
votre projet ne tend pas vers une viüorisation des
terres domaniales, mais vers une utilisation des
terres achetées ou héritées des ancêtres pour un
projet purement politique et gouvernemental. En
d’autres termes, votre projet Z.A.C, pour les habi¬
tants de Màmaô, n’est pas pour eux, mais pour les
nantis.
Si votre souci est vraiment et réellement celui-là
de proposer aux habitants de Màmaô une condi¬
tion de vie autre de celle qu’ils vivent à l’heure
d’aujourd’hui, vous ne pouvez pas leur parler
d’expropriation ou de projet à investissement. Le
mot «expropriation». Monsieur le Ministre, fait
peur, parce qu’il est synonyme d’expulsion ou de
privation de ses droits de propriété. Il vous trans¬
forme, que vous le vouhez ou non, de propriétai¬
28 Veà porotetani N°21
vagues peuvent envoyer vers
moment à l’autre.
le fond, d’un
Le mot « expropriation » fait peur, parce qu’il
fait de l’enraciné que vous êtes à votre terre un
ciel et contre les enfants et les adultes du quartier
de Mâmaô ! C’est manquer de respect envers
eux.
C’est être à côté du pouvoir. Je me souviens.
Monsieur le
Ministre, pour terminer, avoir eu
affaire avec une personne qui voulait que je fasse
même. C’est pourquoi je comprends la colère, les
quelque chose pour sa fille devant concourir
l’obtention d’une place auprès de
l’Administration. A mon refus, cette personne s’é¬
cris de révolte et les
pleurs des habitants de
tait mise en colère contre moi. Au moment de
Màmaô, que je soutiens, personnellement, dans
prendre congé d’elle, je lui avais tenu ces pro¬
pos : «Mes enfants, à moi, ce sont aussi les aut¬
res candidats au concours. Si, dofic, j’ai à
intervenir, ce ne sera pas seulement pour votre
fille, mais aussi pour tous les autres candidats.
Vous pouvez ne pas être d’accord avec moi,
mais avant que vous ne quittiez ces locaux de
Pdôfai, je veux que vous gardiez le souvenir de
quelqu’un qui a voulu être honnête avec vous
déraciné. Il fait de vous un étranger chez vous-
leur revendication à être chez eux-mêmes. Mieux
vaut, en effet, être dans une pirogue qui est à soi-
même, que d’être dans un palais qui appartient à
l’autre.
Mettez-vous, Monsieur le Ministre à la place des
habitants de Màmaô,
des «mâmâ» et des
«pâpâ» qui ont vécu dans ce quartier, voici main¬
tenant bien des années, et vous comprendrez que
les déraciner de leurs terres, c’est les priver de
pour
et avec tous ses enfants.»
leurs droits d’exister et de vivre.
Vous ne pouvez donc pas. Monsieur le Ministre,
monter un projet, quand
vous et au
bien même il est cher à
Et vous. Monsieur le Ministre, croyez-vous vrai¬
ment avoir tout dit aux habitants de Màmaô ?
Gouvernement, sans l’assentiment des
habitants de Mâmaô.
«Te aroha ia rahi !»
Le faire, contre leur gré, c’est pécher envers le
Monsieur le Ministre.
L’E G LISE
E
EvANGELI
U E
Le Président de l’EEPF,
Le Président de l’EEPF,
A Monsieur le Bâtonnier
AU Ministre de la Santé
ET DE LA Recherche
Papeete, le 02 février 2002.
te) que je suis, n’a plus sa place dans sa piro¬
gue. Il n’a plus de pirogue, ni de maison, ni de
Monsieur le Bâtonnier,
terre.
Madame Armelle Merceron
Il n’existe plus !
Papeete, le 20 janvier 2002
Le «mâôhi» (de confession protestante) que
Avez-vous, un seul instant, imaginé. Monsieur
le Bâtonnier, l’effet contraire que cela aurait
Madame la Ministre,
je suis verra toujours sa colonisation par le
provoqué en France, si la langue imposée
«farâni» comme une prise de pouvoir le
dans les Tribunaux était le «reo mâôhi» ?
privant de ses droits d’être lui-même à la
barre de sa pirogue.
Depuis le 29 juin 1880, c’est-à-dire depuis
122 sms, le «mâôhi» que je suis n’est plus
qu’un rameur dans «sa» pirogue. Il ne sait
pas où va «sa» pirogue, parce que sa tâche de
Vous me blessez, Monsieur le Bâtonnier, avec
«Te aroha ia rahi !»
rameur ne consiste pas à connaître, et encore
moins à poser des questions quant au cap que
le barreur «farâni»
pris pour lui, mais à
Depuis qusind, en
effet, à l’armée, discute-t-on ou dialogue-t-on
a
ramer et seulement à ramer.
avec
le chef ? Le soldat n’existe-t-il pas que
pour obéir à son chef, puisque celui-ci, croitil, sait tout ni ne se trompe jamais ? Le
«mâôhi» (de confession protestante) que je
suis. Monsieur le Bâtonnier, souffre de ne pas
être à la barre de sa pirogue. C’est pourquoi
j’embrasse et je salue avec mon ventre mon
Synode général pour son engagement à che¬
miner avec le peuple «mâôhi» pour qu’il
retrouve sa dignité à se prendre soi-même en
charge, c’est-à-dire d’être à nouveau à la
barre de sa pirogue, et économiquement et
pohtiquement. Est-ce cette force, celle de vou¬
loir être libéré et übre, qui a porté le Général
de Gaulle à réagir pour la libération de la
France de l’occupation nazie ? Est-ce cette
même force, qui a poussé mes ancêtres - dont
trois ne «revinrent plus jamais» à Tahiti
après la seconde guerre mondiale - à faire
partie de l’illustre Bataillon du Pacifique ? Il
faut croire que oui, parce que le contraire
n’aurait aucun sens.
Je souffre. Monsieur le Bâtonnier, d’être un
locataire dans ma propre maison !
votre refus du «reo mâôhi»
dans les débats
judiciaires au Tribunal de Papeete ! Si vous ne
reconnaissez pas, ici, en tant que
«mâôhi», ce qui serait plus que dnunatique
pour moi, c’est que je ne suis plus chez moi,
pour vous, mais chez vous.
Mon «reo mâôhi», Monsieur le Bâtonnier,
n’est pas un «mea» (un machin). Comme la
langue française et la langue chinoise, le «reo
me
mâôhi»
est un don du ciel. Il a droit à votre
amitié, votre respect et votre reconnaissance.
Au nom de mon Synode général - et en le
mien propre - je m’élève vivement contre
votre refus de l’usage du «reo mâôhi» dans
les débats judiciaires au Tribunal de Papeete,
et soutiens le combat engagé par la Ligue des
Droits de l’Homme de Polynésie pour le
concours gratuit d’un interprète assermenté
devant toutes les juridictions civiles, sociales,
foraines et commerciales.
la direction à prendre !
Aussi, lorsque j’ai appris votre refus quant à
l’usage du «reo mâôhi» dans les débats
judiciaires au Tribunal de Papeete, je n’ai pas
pu m’empêcher de vous faire parvenir la lett¬
re que voici afin de pouvoir vous communi¬
quer toute ma peine. En effet, avec votre refus
du «reo mâôhi» au Tribunal de Papeete, le
«mâôhi»
rameur
(de confession protestan¬
Te aroha ia rahi ! »
Lorsque vous dites à quelqu’un que vous êtes né à
Nouméa, mais que vous vous considérez plutôt
comme quelqu’un de Mataiea, parce que vos
parents en sont originaires, ce qui n’est pas tota¬
lement faux, ou bien on croira que vous êtes un
drôle de plaisantin, ou bien on dira que vous n’êtes pas assez inteUigent. Pourquoi ? Eh bien parce
que, pour le « mâôhi », vous n’êtes pas de
Mataiea parce que vos parents en sont originaires,
mais parce que vous y êtes aussi né. On comprend
maintenant pourquoi des parents choisissent de
mettre leur enfant au monde ici, à Tiiliiti, ou en
dehors de Tahiti, à Paris ou aux Etats-Unis, par
exemple : « Notre petite, parce qu’elle est née à
Tahiti, est aussi une tahitienne. » ou « Puisque
notre petit a vu le jour à Paris, alors il est aussi
un parisien »
diront les parents avec fierté. Vous
avez donc compris. Madame la Ministre, que
pour
être natif de tel district ou de telle île, il ne suffit
pas que vous ayez des parents qui y sont originai¬
res, il faut aussi que leur heu d’origine soit votre
,
Il n’est donc pas possible que l’Assemblée de
heu de naissance.
Polynésie, qui a décidé d’officiahser l’usage
du «reo mâôhi» dans les débats judiciaires
devant les juridictions civiles, reste sans bron¬
Mettre son enfant au monde aiUeurs que chez soi,
c’est un drimie pour la femme qui vit à Raîvavae,
cher face à votre réaction contraire.
Australes, et, certainement, pour les femmes
dans les autres îles. Pour le couple, l’enfant qui
Il n’y a de système poHtique bon pour moi que
naîtra à Papeete ne sera jamais un(e) peüt(e) des
celui-là que j’ai moi-même institué. Je peux
Australes, puisqu’il (eUe) n’y est pas né(e). Eux
deux, la mère et le père, sont des Australes, mais
non leur petit(e).
Avec cette forme de pohüque sanitaire, Raîvavae,
pour ses habitants (es), se retrouvera, demain,
vidée de ses vrais enfants et occupée par des
étrmigers, c’est-à-dire par des femmes et des
hommes hurlant sur le toit qu’ils sont de Raîvavae,
alors qu’ils sont nés à Tahiti ou aiheurs.
Consacrez un moment. Madame la Ministre, à une
rencontre avec les femmes des Australes, et vous
verrez que je ne suis ici, auprès de vous,
que la
voix de ce qu’ehes partageront, elles-mêmes, avec
vous. Ce n’est pas seulement cela qui est drama¬
tique. Il y a aussi le fait de laisser derrière soi son
mari et ses enfants, et ce pour le temps de la
maternité. J’ai toujours cru comprendre. Madame
la Ministre, que le mari, pour la femme, est aussi
un enfant ». Donc, qu’en laissant derrière ehe,
et mari et enfants, ehe ne laisse que des enfants,
que des petits. « Quitter la maisonnée pour
venir à Papeete mettre son bébé au monde,
être sensible à
système pohtique non
«mâôhi», mais comme il n’est pas «mâôhi»,
il ne sera jamais bon pour moi.
Vivre cent ans, c’est-à-dire le plus longtemps
possible, sur cette terre héritée des ancêtres,
pour voir le «mâôhi» se retrouver à la barre
de sa pirogue, c’est mon espérance.
un
Je gémis. Monsieur le Bâtonnier, de me voir
comme un squatter sur ma propre terre !
Je soupire. Monsieur le Bâtonnier, après les
jours où je donnais moi-même à ma pirogue
«
C’est cela qui me pousse à vivre.
Si, vous respecter. Monsieur le Bâtonnier, au
travers de votre langue, cela m’est possible,
pourquoi rêver aussi cela de vous serait-ce
insensé ?
«Te aroha ia rahi !»
Monsieur le Bâtonnier.
aux
«
Veà porotetani l\l°21
29
Communiqué de presse
pour la femme, se sont confiées à moi
les «mâmâ» des Australes, cela est
dramaliqtw ! » Et puis, il y a aussi les
frais de séjour à Papeete. Il faut bien
manger pour vivre, mais le manger et le
boire, même chez les «fetii», cela n’est
pas gratuit. Alors, moins de temps vous
passerez à Tahiti, moindres seront les
frais de séjour et, inversement, plus de
temps vous serez chez les «fetii», plus
aussi seront les frais de séjour.
J’ai, à cet effet et par amitié pour les
couples aux Australes, interpellé votre
prédécesseur, afin que les femmes
puissent être aidées à mettre leurs
enfants au monde à Raîvavae. Si l’adage
français «Impossible n'est pas fran¬
çais» est vrai, je suis donc convaincu
que votre Ministère saura trouver une
solution pour permettre aux femmes de
Raîvavae et des Australes d’accoucher
sur
place. C’est le vœu de notre Synode
Général, au moment où va se faire ici, à
Taliiti, un autre Centre Hospitalier : que
soient créés, dans nos îles, dans les
villages et les vallées, des infirmeries ou
des centres médicaux où faire sur place
le service qui est assuré à Papeete sera
aussi possible. C’est cela. Madame la
Ministre, que les habitant(e)s des îles
attendent de votre Ministère. Avec nos
populations en Polynésie et, plus parti¬
culièrement, dans les îles pour des cen¬
tres d’accueil ou infirmeries sur place,
je vous prie de croire. Madame la
Ministre, à l’assurance de mes senti¬
ments les meilleurs.
Jacques a Ihoraî
Cevaa-Communauté d’Eglises en Mission
Madagascar : sauvons la démocratie
A l’appel des quatre Eglises membres de la
Eglises Chrétiennes de
Madagascar (FFKM), environ 100 000 person¬
nes ont assisté à un grand culte œcuménique au
stade municipal de Mahamasina le vendredi 11 jan¬
vier 2002. Présidé par l’archevêque anglican de
l’Océan indien, sa Grâce Remy-Joseph Rabemirina,
les différents intervenants ont invité la population à la
patience, à la sagesse et à attendre dans le calme la
proclamation officielle des résulfats des élections
présidentielles par la Haute Cour Constitutionnelle.
La veille, près de 70 000 personnes ont manifesté sur
la place du 13 mai et à travers tout le pays, en récla¬
mant la proclamation des résultats des élections.
Selon les décomptes, Marc Ravalomanana, maire de
la capitale et candidat aux élections présidentielles,
aurait obtenu 52,15 % des voix lors du premier tour,
qui a eu lieu le 16 décembre 2001. Alors que le
Ministère de l’intérieur lui donne 46,6 % des voix
contre 43,4 % au président sortant Didier Ratsiraka,
Fédération
des
Ravalomanana qui y sont venus d’Antananarivo, des
communes
environnantes, de Manjakandriana (chef
lieu de sous-préfecture) pour suivre les débats sur la
requête de
«
disqualification de Didier Ignace
Ratsiraka ». 4 barrages ont été installés sur la route
qui y mène. La foule a pu accéder jusqu’au 3' barra¬
ge et l’officier qui en était le responsable a laissé
entendre qu’il ne nous sera pas possible d’accéder au
dernier et 4* barrage car les éléments qui le compo¬
saient étaient “mieux armés”, passablement “dro¬
gués” et avaient la “gâchette facile”.
Les gens qui se trouvaient à l’extérieur ont désigné
trois “membres du clergé” (un pasteur de la FJKM,
un prêtre catholique, un pasteur luthérien) pour être
leurs “oreilles” afin de communiquer à la foule le
déroulement de l’audience. Ratsiraka était représenté
par Maîtres Koto Radilofe, Jeannot Rafanomezana
tandis
que Maîtres Francisque Ravony, Lala
Ratsirahonana (fils de Norbert Lala Rafsirahonana),
Julien Andriamadison, Jacques Sylla représentaient
Cour
Marc Ravalomanana. Après les formalités procédura¬
Constitutionnelle qui devra se prononcer au plus tard
les, le Président de la HCC, Georges Thomas
le 28 janvier 2002 sur le résultat définitif, la popula¬
tion vit dans une inquiétude croissante. Bien que le
Indrianjafy, a bien voulu éviter toute forme de “for¬
malisme” exagéré et a tout fait pour décontracter et
calme paraisse revenir progressivement dans la capi¬
dépassionner l’audience. Le débat a duré plus de trois
heures mais la HCC n’a pas rendu le verdict qui sera
annoncé en même temps que le résultat officiel de l’é¬
En
attendant
la
décision
de
la
Haute
tale, les responsables de la FJKM soulignent que les
rassemblements en faveur de Marc Ravalomanana se
poursuivent dans les provinces. Les responsables de
la FJKM restent préoccupés par la situation. Ils en
appellent au soutien de la communauté internationa¬
le et en particulier au monde œcuménique internatio¬
nal, pour que le processus démocratique ne soit pas
lection.
Les arguments des avocats de
Ratsiraka semblent
“très
soumis à une mesure dictatoriale.
légers”. Par exemple concernant la tenue de
l’audience à Mantasoa et dans un endroit privé, les
avocats de Ravalomanana ont tenu à souligner que
c’est “anti-constitutionnel” car la HCC doit siéger à
Cette préoccupation semble également partagée par
Antananarivo (dans l’article de la Constitution, il n’est
les
pas stipulé qu’Antananarivo est la capitale) ; avec
leurs arguties les avocats de Ratsiraka ont démontré
représentants des Etats membres de l’Union
Européenne (Royaume-Uni, France, Allemagne), de
l’ambassade du Japon, des chargés des affaires des
Etats-Unis et de la Suisse représentés dans le pays,
qui ont publié une déclaration le 8 janvier 2002 dans
que Mantasoa se trouve dans la Province autonome
ce sens.
Et la suite ? On s’attend au pire : la “confrontation des
La situation à Madagascar s’aggrave d’heures en
serait rejetée par la HCC et Ratsiraka serait élu au
heures
d’Antananarivo, alors l’audience peut s’y tenir.
procès verbaux” n’aura plus lieu, la disqualification
(Haute Cour Constitutionnelle), siégeant à
premier tour. Les habitants des communes environ¬
nantes de Manjakandriana et de Mantasoa ont dit que
le Président de l’Assemblée Nationale, le Pr Ange
Andrianarisoa, a déjà organisé des “arrosages” et ont
menacé les fonctionnaires pro-Ravalomanana d’af¬
Mantasoa, à 40 km à l’Est d’Antananarivo, devra se
fectations et de sanctions administratives et il a
prononcer sur “La disqualification de Ratsiraka. On
s’attend au pire car des rumeurs courent que la HCC
annoncé que des zébus seront abattus dans toutes
les communes de Manjakandriana pour « arroser » la
en faveur de Ratsiraka et fera gagner
Ratsiraka au premier tour. Madagascar est au bord
victoire de Ratsiraka (dit “Deba”, de l’argot “Chef de
d’une guerre civile car des bruits courent que
Ratsiraka serait sur le point d’arrêter l’actuel Ministre
de 400 convives seront
des Forces Armées, le Général Marcel Ranjeva (il
n’est point partisan de la répression des manifesta¬
Deba ».
tions populaires ce qui gêne beaucoup Ratsiraka et
Si toutes
(Suite des événements politiques à Madagascar)
La HCC
tranchera
partisans). Les 4 Chefs d’Eglise vont essayer de
faire pression sur le régime afin d’éviter un bain de
ses
sang.
Priez et agissez pour l’Eglise et pour la Nation malga¬
che devant cette volonté des dirigeants de mener le
pays vers la ruine.
Nous étions à Mantasoa (à quelques 60 Km à l’Est
d’Antananarivo) plus exactement à proximité de l’hô¬
tel « l’Ermitage » où siégeait la Haute Cour
Constitutionnelle. Il y avait plus d’un millier de pro-
30
Veà porotetani l\l°21
bande”). Et ce samedi (26 janvier) un festin où plus
invités, aura lieu à l’hôtel
“l’Ermitage” à Mantasoa pour fêter la victoire de «
ces rumeurs se confirment, alors à
Madagascar, les tenants du Régime Ratsirakien ne
font que berner le peuple en jouant une comédie gro¬
tesque digne d’un autre siècle. Ainsi nous deman¬
dons à tous les enfants de Madagascar éparpillés
partout et les vrais amis de Madagascar d’agir pour
sauver le peuple malgache du chaos.
M.Armand Manitra Rakoto
Rédacteur au journal
Marturia Vavolombelona
mis ses compétences professionnelles, sa pas¬
Communiqué de presse du Conseil Œcuménique des Eglises
(8 février 2002)
Jan H. Kok (1942-2002)
sion pour l’œcuménisme et son profond enga¬
gement religieux au service de la communauté
œcuménique. Il représentait ce que le véritable
esprit œcuménique peut offrir de meilleur et
son souvenir restera cher aux cœurs d’un très
C’est avec une peine profonde que le
Conseil
Œcuménique des Eglises (COE)
annonce
la mort de son éditeur, Jan H.
Kok, le 7 février 2002, après un long et coura¬
geux combat contre le cancer.
livres tout
juste sortis de presse. Après un
apprentissage dans l’impression d’ouvrages
théologiques, religieux et séculiers aux PaysBas, en Allemagne et en Suède, il rentre en
Hollande et, de 1967 à 1970, occupera les fonc¬
grand nombre d’amis et de collègues à travers
le monde. »
Kristine Greenaway, directrice du secteur «
Communication » du COE, lui a rendu cet
hommage :
tions de secrétaire à la direction de J.H. Kok
Membre des Eglises réformées des Pays-Bas,
Jan Kok a consacré plus de la molfié de sa vie
professionnelle au COE et au mouvement œcu¬
ménique. Entré au COE en 1973 en tant que
directeur des publications. Il conservera cette
fonction lorsqu’il est nommé directeur adjoint
du Département de la communication, en 1980.
En
1987, Il devient directeur de la Commu¬
nication.
Il occupera ces fonctions jusqu’en janvier 1999,
date à laquelle il revient à ses premiers amours,
«
B.V., le plus grand éditeur néerlandais d’ouvra¬
ges de théologie.
Jan Kok mettra à profit son amour des livres, sa
créativité et son intérêt pour la théologie et le
cité de mobiliser un nombre impressionnant de
collaborateurs et de partenaires autour des pro¬
jets du COE. Jusqu’à la fin, il est resté en étroit
contact avec ses collègues, à qui il continuait
d’apporter ses conseils. Mais c’est surtout le
courage et la dignité avec lesquels il a fait face
à sa maladie qui ont forcé le respect et l’admi¬
ration de tous ceux qui le connaissaient. Il nous
manquera énormément »
œcuménique pour donner aux
publications du COE leur caractère actuel. Il
comme
expert dans son domaine. Très respecté
dans les milieux professionnels, il avait la capa¬
mouvement
lance des collections
Jan a été un collègue précieux, un mentor et
un
celle des Risk
Books, qui vulgarise les grands thèmes du
mouvement œcuménique. Il crée le concept du
Dictionary of the Ecumenical Movement » et
«
fait des WCC Publications un instrument fonda¬
l’édition, en qualité d’éditeur des WCC Publi¬
mental de la
cations et coordinateur de l’équipe « Publi¬
cations et documentation ».
Issu d’une famille d’éditeurs hollandais, Jan
Kok sera initié à son futur métier dès la plus
Conseil œcuménique.
Jan Kok laisse son épouse Birgitta, ses deux
fils, Jakob et Frederik, à Genève, et sa mère et
Voici ia déclaration du pasteur Konrad Raiser,
sa sœur aux
stratégie de communication du
tendre enfance. Il se plaisait à raconter les heu¬
secrétaire général du COE ;
« Le COE doit
énormément à Jan Kok. Pendant
passées, enfant, chez l’imprimeur, évoquant
l’odeur de l’encre et le plaisir de manipuler les
plus de vingt-cinq ans, il a eu une influence
décisive sur l’image de marque du Conseil. Il a
res
Pays-Bas.
Conseil Œcuménique des Eglises
Bureau des relations avec les médias
Les mots croisés de Jacques Ihorai
Horizontalement ;
mand.
A. Personnes qui ont cessé toute acti¬
Verticalement ;
vité professionnelle. B.
1. Personne qui fait une retraite pieu¬
et Abel
d’Italie et Patrie d’Alfieri. C. Dernière
station d’une ligne de transports -
2. Qui est gai, vif, alerte - Ville de
Mésopotamie, patrie d’Abraham. 3.
Adverbe signifiant troisièmement, en
Chiffre romain
troisième lieu
-
Mère de Caïn
Symbole du mètre - Ville
correspondant à cin¬
quante. D. Ensemble des règles et des
cérémonies qui se pratiquent dans une
religion - Interjection espagnole ser¬
vant à encourager - Symbole du litre.
E. Forcé à garder le lit - Symbole de
l’électron
-
Note
de
musique. F.
se.
Prénom de la fille
aînée de Laban. 4. Symbole de rônt¬
gen - Placer une personne ou une
chose dans un lieu déterminé -
Symbole chimique du phosphore. 5.
Personne avec qui l’on est lié d’une
affection réciproque - Parce qu’il
Petites îles - Adolescent admirateur
mourait de faim, il vendit à son frère
des vedettes de la chanson ou de l’é¬
son
cran.
G. Symbole chimique du Tellure
Ecrivain
Escherhausen
allemand,
né
à
(Brunswick) (1831-
1910). Dans ses romans et ses contes,
il mêle le réalisme à l’humour et son
prénom est Nilhelm - Symbole chi¬
mique de l’azote. H. Symbole de l’are
-
Maladie se manifestant par une aug¬
mentation du nombre des
globules
blancs dans le sang et par la présence
de cellules anormales révélant une
altération des organes hématopoïé¬
droit d’aînesse
Symbole chi¬
mique du phosphore. 6. Symbole chi¬
mique de l’iode - Drame lyrique japo¬
nais, combinant la musique, la danse
et la poésie - Piquant, irritant au goût,
à l’odorat 7. Prison
Symbole chi¬
mique du béryllium, ou glucinium. 8.
-
-
Cheville de métal en forme de S - Etre
humain
du
sexe
féminin.
9.
Conjonction servant à marquer la liai¬
son, la surprise ou l’indignation Symbole de déca - Initiales d’un
auteur dramatique français d’origine
tiques. I. Nuage-Symbole du rôntgen
roumaine, né à Slatina en 1912. Son
Très vaste étendue d’eau salée. J.
théâtre peint la tragédie dérisoire de
l’homme. 10. Parcourir en tous sens.
-
Porte qui ferme une ouverture hori¬
zontale au niveau du plancher - Nom
de la note mi, en
anglais et en alle¬
Solution
■J8UU0||!S '01 (auaBn)3 (oos8uo)| - eq -13 '6 8iuuj83 - 8SS3 ‘8 ag - 3|nBi
l : luaiuaiEaipiaA
■3 - addEJi T'JSiAi - y - snN '1 sioiaansi
V 'H 'N - 3qEBy - 81 ’O UE3 - siojj y ’oa - 3 - élIIV '3 1 - i élO - 3l!y '0 3 - snujLUJSi -q -qsv - IAI - iz-UP 3S8U80) 8A3 -g ssgpBJiay V : JuaiuaiEiuozuoH
L aJOV - QN - I '9 d - {b0-6C/SZ as8U80) nES3 - iiuy ’O d - SJ«3|/\I - ü ‘V (9f/62 ssguag) Esq - oqjai -R (z/gt 8S8U80) jp - 3||!3A3 Z îUEpEJjay
-
Veà porotetani N'ZI
31
Te Oraraa Faaroo
I plhai iho i te rahlraa tare tei faatiàhia i
Ôrofara, ua patuhla e piti nau fare pure.
Hoê nâ te Haapaôraa Porotetani e te tahi,
nâ te Haapaôraa Tâtorïta. Nâ te èà e aratai
ra
i roto i te âfaa e faataa ê ra te parau o
nâ fare pure e piti nei. Teie râ, ua haere pë
roa
teie nâ fare pure tei riro ei vâhi e haa-
mori ai te feiâ mai i te Atua, e farerel âmui
ai no te tuu i mua 1 te aro o te Fatu i te àti
rahi tâ râtou e farerel ra. la hiôhia te parau
no
teie feiâ mai, te haamanaô mai ra te
reira i te tahi parau i roto 1 te
Èvaneria oia
hoi, to letu faaoraraa i nâ mai rëpera hoê
àhuru, hoê noa i nià 1 terâ hoê àhuru, tel
hoi e haamauruum 1 te Fatu. Eita e ôre e,
te tiàturiraa rahi atoà ia o teie feiâ mai 1
tâpeàhia i Ôrofara maori râ, ia ora atoà
râtou 1 to râtou mai. Te val ra te mau râveà
a te taote,
e
te vai atoà ra to râtou iho faaroo
tiàturiraa 1 te Fatu.
No te pae no te Ètârëtia, ua faanohohla
teie âmuiraa no Ôrofara 1 roto i te faana-
horaa ôhipa a te Pâroita no Mahina e no
Ômuaraa itl
Mai te matahiti a haamauhia ai teie pu, ua
riro 0 Ôrofara ei vâhi e haaputuputuhla al
taata atoà tei roaahla i teie mai
1 roto i te mau parau atoà tel horoàhia no
te
nià i teie tuhaa tuatâpaparaa i te vâhi haa-
rëpera, a nehenehe atu ai i te mau taote e
hiôpoà maitai i te tupuraa no teie nei mai.
No te mea, e mai pee teie. Te vai ra te tahi
moriraa 1 roto i te Ètârëtia, ua manaôhia e
atoà 1 te hoê tuatâpaparaa i nià i te
rave
hoè
mau
faatureraa roto tel ravehia
te
pû tel haamauhia i Tahiti nei e tei
tàpaô i te Tuatua o to tatou nei fenua i
mau
mûri aè i te îteraahla te hoê mai rahi rià-
lià oia hoi, te mai rêpera. Taua pü ra, tel
râ, ua nahonaho 1 te mau taote i te tTnal i
taua huru tiàturiraa ra no te mea, ua riro
faatiàhia i roto i te tuhaa no « Hltià o te
te pü no
no
taime fârerelraa no te feiâ mai rëpera. Teie
Ôrofara el pû tei faanaho-maitai-
Papenoo. E tià la haamanaôhla 1 ô nei, e
nâ te mau mltlonare porotetani farâni i
haapâpü roa terâ manaô e, mea maitai te
hoê pâroita, te pâroita ihoâ râ no Mahina,
ia faaôhia i roto i te tereraa ôhipa a te mau
âmuiraa
te tere farerei i te feiâ mai
no
rêpera no Ôrofara. Ua haapâpûhla te reira
manaô i te matahiti 1924 i te tau
mau
mitionare farâni.
no
te
Ua tono-atoà-hia
mal te tahi mau tuati farâni e te Tâàtiraa
no
te
ôhipa
pororaa
Èvaneria no Paris
(S.M.E.P) mai te matahiti 1924 e tae noa
riro el râveà, ei mau haa no te
hla e nehenehe atu ai te feiâ mai la ora i
atu i te matahiti 1972. Te auraa
pârururaa i te taata i mua i te parau no
roto i teie pü mâ te tâpu ôre te mau tûàtl-
reira ârea taime e tae roa mal i teie maha-
teie mai. Taua pu ra, o tei mâtaro-noa-hia
raa e
râ
II,
ua
1 te parau e, te pû no
Ôrofara,
Te Tuatua o teie pu
Te pü no
Ôrofara, ua riro la ei âmaa ôhipa
nâ te Hau tei haamauhia i te matahiti
1974 (oia hoi i te tau no te tamai) e vëtahi
mau
taote a te Hau Farâni e tae noa atu i
te tahi mau Mltlonare Porotetani farâni tel
tlàhia mai e te Ôrometua Octave Moreau,
e mitionare tâtorïta atoà tei tiàhia mai e te
Arii Èpikopo ra, o NoualUes. Te auraa ra,
nâ te mau Tià no te Hau e no te Faaroo i
haamau âmui i teie pu i riro atoà al teie pû
no
Ôrofara ei âmaa ôhipa e aore ia, ei pû i
reira nâ Ètârëtia,
Porotetani e Tâtorïta,
e
ôhipa atoà al.
E tià atoà râ ia haamanaô e, terâ manaô
no te haamauraa i te hoê
raa i
tâàtiraa, pâruru¬
te parau no te rëpera, ua tupu ia 1 te
matahiti 1879, e ua mairihia te iôa o taua
Tâàtiraa
ra,
“Assoelatlon
des
Dames
Françaises de la Croix Rouge”.
Nâ te Hau fenua i
rave
mai i te fenua, 1
reira te faatiàraahla te pü no
Ôrofara 1 nià
i te faito e 337 ha. Âreà râ, no te faatereraa
no
nâ te hau farâni la e amo te
haamâuàraa. I mairihia ai te iôa, pu
i teie pû,
mau
Ôrofara, no te mea, o te iôa ia o terâ
tuhaa tei haere
roa i roto i
te fenua e aore ia
32
Veà porotetani N°21
,
te âfaa oia hoi,
te âfaa no Ôrofara.
te mau fetli, e mâ te rave i te mau
ôhipa mai tâ râtou 1 mâtaro, mai te parau
no te faaàpu, faaàmuraa ânimara, mal te
moa, te puaa etv... A riro atu ai teie pû,
eiaha râ ei pû no te ôpanlpaniraa, el pû râ
no te faatupu i te ôaôaraa, te tiàturiraa e
te here. Ua fatata te hoê matahiti te paturaahla teie pû e ua oti roa te mau ôhipa 1
te
ôroà
no
Noera
no
te
matahiti
tomohia atu ai i te matahiti 1914.
1913
na ua riro o
,
mai te
Ôrofara ei pu ôhipa atoà nâ te
Ètârëtia.
Te mahana no te mai rëpera 1 roto 1 teie ao.
Mai te peu e, 1 roto 1 te tiàturiraa no te pae
faaroo, ia riro te pû no Ôrofara ei tahua
pororaa Èvaneria 1 te pae no te ea, ua riro
atoà 0 Ôrofara ei pü e haamanaôhla ai te
parau no teie mai 1 roto 1 te ao tâatoà nei 1
te mea ia e, e faatupuhla te hoê ôroà no te
haamanaôraa i te feiâ i roohia e tele mai i
roto i te oraraa tôtalete
.
Aita râtou i râpae
aè i te oraraa o te hoê nûnaa. Nâ te taata
ra O Raoul Follereau i haamau
i te hoê taiô
mahana no te mai rëpera 1 roto
ao.
1 teie nei
Ua tere o la nâ roto 1 te mau fenua o
teie nei ao. E taata tele tei here rahi 1 te
feiâ mai rêpera. I roto i to na mau tere, e
faaite o ia i to na manaô here e turu rahi i
te feiâ mai. Ua tere
Tahiti nei
no
roa
atoà mai
o
te farerei i te feiâ mai
ia i
no
Ôrofara. Maoti atoà aê teie taata, i te rahi
o
to na taime, te rahi o ta na mau faufaa,
no
te feiâ mai rëpera.
E horoà teie taata i
te rahi o to na taime, te rahi o ta na mau
faufaa, no te feiâ mai rëpera. E hohoà atoà
teie tel faaitehia e te hoê metua vârua ola
hoi, te metua vârua Damien no Ha^vall, 1 te
rôpûraa no te Tenetere 19, tel ôhipa maoro
i rotopû 1 te feiâ rëpera e tei pohe nâ roto i
te peeraahia o ia iho e teie mai.
Ôrofara i roto l te talme Ôroà. (Hohoà tahito)
fare no râtou, noa atu la e, aita to râtou e
mai
rêpera faahou. Aita râtou e hlnaaro
faahou e faaruè i tele vàhl no te hoi i roto
Te hlôraa no Ôrofara i tele mahana.
1 to râtou iho ùtuafare
mea
nâ reira mal
Ètàrëtia, Porotetani Tâtorita 1 horoà i te
hoê tiàturiraa âpï 1 roto 1 tele feiâ mai, tei
manaô e, te toeà o to râtou puêà mahana 1
te ao nei, tei Ôrofara ia te vairaa. E no
râtou te faahaereraahla mai. Aita râtou 1
reira,
Mal te peu e, i mutaa iho ra, ua riro teie
mai rëpera el mai tel mataùhia e te taata i
hlnaaro ia riro râtou ei hopolà nâ te utua-
oraraa, tâ te mai rëpera i taitai mai, i faaâ-
fare. Eita
ôre râtou 1 te manaô e, ua
tea ia râtou i te oraraa fetli e o tâ râtou i
te mea hoi e, ia aroha anaè 1 te hoê taata
tâàmu-roa-hia râtou e tele tuhaa fenua no
faariro el vauvau hopeà no to râtou oraraa,
rëpera, e püôhuhia te rima i te àhu e aore
ia, e rave i te hoê tâpû râau. I teie maha¬
na, noa atu ia e ua itl roa te parau o tele
Ôrofara. Teie te reo o te hoê taata rëpera :
ola hoi te vauvau no Ôrofara.
e
e val noa
teie vâhi i roto i to râtou
“Te vai ra te tahl mau mea, o vau anaè tei
ite e tele âfaa no Ôrofara”. E auraa hoho-
Gaston a Tauira Ôr.
to teie huru parau. Eita atoà râ e ôre e,
(Marama)
mai, no tâtou râ tei faaea maoro na 1 roto i
nu
teie pû, ua riro ia o Ôrofara el oraraa ùtua-
nâ te faanahoraa faaroo, no roto mai 1 nâ
Parau tuatapapa o Tamul Tauatià Léon Ôr
Ua
faalpolpohia o la ia TEREMATE
Georgette Rautlare i te 26 no Fepuare
te
pâroita no Papara. I
hâmani 1 te fare Ui-âpî.
reira,
na na
1
1955 1 Makatea. Ua ô atu râua 1 te âua
O la atoà tel tuu 1 roto i te ôpuaraa e te
pipi no Heremona i te 2 no âtopa 1960. E
tauturu tlàtono o ia, e peretiteni Ui-âpl
atoà hoi no te pâroita no Makatea.
faaineineraa no te paturaa i te fare pure
àpl no Papara.
I te matahiti 1981, ua faarevahia atu o ia
1 Auckland
no
te àtl mai i larerelhla
e
1 mûri aê i nâ matahiti e 4 (1964) 1 te âua
ana,
pipi, ua tuuhia atu râua 1 roto 1 te pârolta no Àrue no tâ râua tau faaineineraa i
tôroà no to na Ihoâ mata, no te mea hoi e,
te val atoà ra te mai « Ômaha typha ».
nià i te tôroà ôrometua.
I mûri aè 1 nâ matahiti e 2, ua faatâhinu-
hia i te tôroà ôrometua i te 2
oia hoi no to na mata.
Mai reira mai to na flfl-noa-raa i to na
no
âtete
E 1 te matahiti 1985, ua faaotl te Àpooraa
Rahi Âmul e, e tuu la na i roto 1 te faatu-
1966 i Àrue iho.
raraa
I te reira atoà
E tae mal i te Monlre
matahiti, ua haamauhia
râua ei ôrometua no te pâroita no
Âme.
E rave rahi ôhipa o ta na i rave i roto 1 tele
(51 matahiti).
11
no
Fepuare
2002, ua faaruè roa mal o la i roto i te 68
raa o to na matahiti i
Papara.
pâroita : ua faatlà i te fare Ui-âpî, ua faaî
i te fenua
(e 5 e aore la e 6 tâ râua tamarii : e mau
fare âmuiraa, te faatupuraa i te
tamarii faaàmu anaè).
pâroita (10000 m^), tâtâî nâ
Ui-âpT
(nâ te mau âmaa), te haapiiraa tâpati, nâ
reira atoà te haapiiraa 1 te mau matahlapo, te faatupuraa nâ âmuiraa âpï.
I te matahiti 1974, ua tauihia atu râua i
roto i te pâroita no Tupuai (Tuhaa pae). I
Te iôa tumu : TAMUI
Te iôa topa : Tauatià Léon
Ua fanauhia o ia 1 te 29 no Fepuare 1934
i
Ruutla-Tiva
(Tahaa). E tamaiti nâ
TAMUI Teùra Tavae no Tahaa e nâ RERE
Pôia.
te matahiti 1977, ua mâîtihia o ia el per¬
Te faatae atu nei te Ètàrëtia èvaneria i
Pëiînëtia farâni i to na tâpaô aroha e te
tâmâhanahana ia
Georgette, Rautiare
TEREMATE e te &tii tamarii pâatoà,
nâ
reira atoà i te fetii ARERE, TAMUI, TERE¬
etiteni tuhaa. I reira, ua rave mai o ia i te
MATE e o tei au mai, nâ roto i te haapâ-
hooraa mai i te fenua pâroita, te faatupu¬
püraa i te tiàturiraa i te parau no te Tià-
raa 1 te
no
Uî-âpT, te faaâpiraa 1 te fare pure
Tupuai.
I te matahiti 1980, ua tauihia atu i roto i
faahou-raa.
Te faatereraa o te Ètàrëtia
Veà porotetani I\l°21
33
rautî i taa maltai e aha te âpooraa tiàtono
Te tere i te fenua Rapa
e
Ôrometua i faanaho
te
ai mai teie te
huru. Te iteraa râ i te mau ôhipa i tupu 1
Aronga maltaM to te Ètârëtla
Parau Maltai
terâ faaearaa haapiiraa, i reira te mâramaramaraa.
Te mau ôhipa i te faaearaa haapiiraa
Te faaearaa haapiiraa no tîtema, e taime
ôhipa roa no Rapa. I te hepetoma mata¬
te faaearaa haapiiraa, te vai ra te
faalneineraa i te Noera a te haapiiraa tàpati e te haapaeraa fenua 1 terâ tâpati hou te
Noera. Te piti o te hepetoma, te faalneine¬
raa 1 te Noera 1 Area tâ te pârolta e tâ te
ôire e te faalpolporaa 1 Ahurei. Te toru o te
hepetoma, te faalneineraa i te matahiti âpî
(te pô e te ao) e te paraparauraa nûnaa a
te ôire e ta na fariiraa. Te maha o te hepe¬
toma, te hepetoma pure e te taeraa o te
mua 0
mau
faatere fenua.
I Rapa, ia faaineinehia hoê tâpura ôhipa, e
hepetoma tâatoà ia rave. Te vai ra te mau
mahana tautalraa, te mahana Uiraa puaTe faanahoraa o te mau rururaa
taata e ui ai i mûri aè. Ua tupu maltai te
rururaa.
I te âvaè tîtema 1 te matahltl 2001, ua faa-
nahohia te tahi â tere 1 te fenua Rapa no te
rave
no.
1 ta na mau rururaa ètârêtia e tlàto-
1 roto i te hiôraa, e mea nahonaho te
Te haapiiraa i nià i te
Èà o te Parau tià o
teie nei ao, ua tupu i Area i roto i te fare
tâmàaraa a Târema. Ua hiô mal nâ âmulraa
1 te mau uiraa. Ua taui-ril-hla te tere¬
te mea e
raa i te haamataraa nâ roto i te horoàraa 1
haere te pahî i Rapa i te faaearaa haapll-
te âmuiraa aita 1 hiô 1 te uiraa i te hinaaro
tîtema, e hoi i te haamataraa haa-
ulul 1 te âmuiraa i hiô mal i te parau. No te
piiraa no tënuare. I roto i terâ tere, e piti
haapiiraa tei faalneinehia : « te Parau
Maltai o te Hau o te Atua e te Èà o te Parau
taupupO o teie faanahoraa, i hoî al 1 nià 1
vau te âmuiraa i ta na
üà 0 teie nei ao ».
te rautî 1 te faaravairaa e ui mal al 1 mûri
E piti ahiahi tei faataahia no nâ haapiiraa :
aè. E 25 taata tel âmui mai i taua rururaa.
te ahiahi mahana maha 20
Ua tupu maitai te rururaa.
tereraa pahî 1 taua taime ra no
raa no
no
tîtema i
te tereraa i ravehia i Ahurei ola hoî, e vau-
pâhonoraa, e horoà
mûri aè i te Noera a te haapiiraa tâpati e i
1 roto i te hiôraa i te mau rururaa i rave¬
te ahiahi mahana pae 21 no tîtema.
hia, te val ra te taa-ê-raa i roto i teie tere e
Te
haapiiraa i nià i te Parau Maltai o te
Hau 0 te Atua, ua tupu i Ahurei 1 roto 1 te
fare âmuiraa Tamara. Ua ôperehia te mau
terâ i ravehia 1 te âvaè èperëra-më. I te tere
uiraa i roto i nâ âmuiraa
ahiahi hoê haapiiraa. Te hiôraa, e rahi roa
Tamara
(Ahurei)
e o
o
te
pàroita :
Târema (Area). Ua
roaahia e 23 taata tei âmui mai. Te tereraa
0
te rururaa, e horoà mai te âmuiraa i ta
na
pâhonoraa i niâ i te uiraa, e horoà te
rautî i te
mau
manaô faaravai, i reira te
matamua, ua faataa te âmuiraa tâtaitahi e
2
p5 no te haapiiraa hoë, i teie tere, hoê
no râtou ia faaterehla te
haapiiraa hoê noa
katoro,
te
mahana Uiraa pakaniô,
e Uiraa paapaa...Te rave âmui
teie nünaa i ta na mau ôhipa. Te
raa vana
noa ra
haere atu ra te tahi pae e tautai,
ra te
te tunu
tahi pae i te mâa nâ te fêla tautai. Te
nâ reira atu ra e te nâ reira atu ra. la haa-
maitaîhia te Atua no teie nûnaa tei aupuru
1 te faufaa ora a te Atua, e roaa noa ai
te maltai no te faaàmu ia na e no te faatu-
pu i ta na mau ôhipa.
El
faahoperaa i te parau no teie tere 1
Rapa, la haamaltaîhia te Atua no te farii¬
raa a
te ùtuafare
o
Mâtahl ôrometua, te
âpooraa tiàtono, to te pâroita, te âpooraa
ôire e te toohitu arataîhia e Faatü. la tauturu maitai mal te Atua 1 te nünaa
no
Ôparo 1 te arataîraa i to na fenua.
la maitai i roto i te tâvlnlraa.
Tongia maltakl to te ènua Ôparo.
taime. Mea maitai aè, e hoî i nià i te tere¬
raa
Jean a Teururai 6r
matamua e 2 aè taime te hiôraa i te
(Tehaapapa)
haapiiraa. E hlô-maltaî-hia te parau, eita e
rû noa,
eita atoà e rohirohi. Aita atoà te
Rapa iti
Te fenua tei rahuhia
E te mana, mana Atua
Horoàhia mai
No tatou
No tatou e te mau tamariki
Rapa iti
Te fenua
Nehenehe
Te mau pare
Taraihia
Te mau tupuna
Nûnaa tahoê i roto i te ôhipa.
34 Veà porotetani N°21
te
mahana tüpaîraa puaa, te mahana pâtia-
(Hohoà tahito)
Direct-usi^^j
Création
!.
personnalisée ,
poijr
'
'
..
païOisses, ih
s^ssqciiationsi
Entreprisse!;!
BP. 70 UTUROA • RAIATEA • TAHITI
TEL. (689) 66.33.53 • FAX. (689) 66.24.77
BOUTIQUE PAPEETE - MAMAO
TEL. (689) 45.59.00
GENERATION iTïTiTl
lES NOUVELLES SOLUTIONS NUMERIQUES
un univers
de solutions
c’est...
Spécialités cantonaises
Plats à emporter
TOSHIBA
bfother
Restaurant Dahlia
Tél 42.59.87 & 43.71.48 • Fax 43.29.51
Ame P.K 4,2. Tahiti
TEC
TOSHIBA
BUREAUTIQUE DE TAHITI
<]
—
■
c^tùix deA
defiuiA 1969 —
34, rue Paul Gauguin - Papeete Tahiti
Tél 43.00.14 - Fax 43.17.08 - E-maii : bureaut.tahiti@maii.pf
Veà porotetani N°21
35
Ua reru te Reo Maôhl
E aha te tahi mau tuto no te Parau tià ôre
I ôre i tâtarahia (i) te vâhi raveraa ôhipa
Nâ te poritita e te mau râtere
Faaîno i te fenua mâôhi e
I teie nei mahana
Ua rau to tatou hum e
I te peu no râpae mai e
Ua rem te Reo Mâôhi e
Rahi roa te Parau tià ôre
Haruraa
Ua rem te manaô e
Rahi roa te nounou e
Tei hea to ôe hiroà
Ta te Atua (i) horoà e
A hiô e te nûnaa
Te Here o te Atua e
Himene tarava (Rimatara)
Fait partie de Vea Porotetani 2002