EPM_Vea Porotetani_200120021201.pdf
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2
Veà porotetani I\l°20
4 • Lumière
5 • Edito
6 • Vœux du Président de l’EEPF
U a rau te mau hioraa, te mau opereraa
Ôrometua
e tei
mau
mânaônaôraa
a
te mau
8 • Emma Faua-Tufariua
mua 1 te parau no
te Tâviniraa, ia au i te Tumu
parau tei tâpeàhla mai no tele rururaa, oia
hoi : « Te Ôrometua 1 teie mahana » (àpi 9)
te fenua Fîtï
9 • Faaineineraa tâmau i te mau
Ôrometua
10 • “Moruroa e tatou"
11 • Poroî a te mau taeaè no Fîtï
12 • Joël Hoiore i Rarotoà
Te fa O te pü Uruai râveà
a Tama,
atoào te
imiraa ia i te mau
no
te aratai i teie mau tamarii i roto i
te tahi oraraa maitaî. (àpi 25)
13/23 • Joyeux anniversaire
la ôaôa i to Ôe mahana lanauraa
(Taiho Banner, Jean Teururai, Céline Hoiore, François Pihaatae,
Marthe Tematahotoa, Gérard Chan, Teamoarii Tetuira,
Gaston TAUIRA)
LeCevaa
conseilrejette
de la
les actes de terro¬
risme
qui ne peu¬
24 • Te parau no Paôfaî
vent en aucun cas
être
comme
tion
considérés
une
25 • Heremona
solu¬
aux
pro¬
blèmes de l’huma¬
26 • Communiqué du COE
nité. (page 30)
27 # Lettre du Président à Jean Aribaud
28 • Enseignement Protestant
29 • Yvonne Mata i te Peretiteni o te EEPF
30 • CEVAA
31 # Mots croisés
SIDA, e mai
rie nâ tatou e
ïtôu. (àpi 31)
32 # Rata Président ia Reimua
34 • Tômite Rautï
Photos :
Une : L’EEPF tient à remercier Henriette Robin (artiste peintre) pour l’autorisation
de la reproduction de son tableau en couverture du Véà porotetani n°20.
Intérieur : Veà P. ; Heiôtiu Tehevini
Veà porotetani N°20
3
Lumière
Chers amis abonnés,
Je suis coupable
Jésus Christ,
NOUS arrivons au terme de cette année
2001
je salue ton nom
Les mages étaient des prêtres, des
Mèdes, des Perses et des Chaldéens,
des païens comme nous, il n’y a pas si
longtemps. Et ces mages marchaient gui¬
dés par une étoile. Ils avaient ainsi inter¬
rompu leurs occupations pour poursuivre
un
Je suis coupable de guerre quand j'exerce
Que cette nouvelle année soit pour nous et
Je suis coupable de guerre quand je déna¬
nos
proches, une année qui porte ses fruits.
nous
les errants.' Elle travaille
en
2002 arrive à grands pas.
Merci de penser à votre réabonnement
sous
la cendre.
Vèa porotetani
Te tahi poroî faaitoito
la flamme
Nous marchons à la
ùtuafare o Herehla a TAMATl 1 roto i te
2000/2001, ua ô atu nâ Ôrometua e
pitl : te ùtuafare o Teraî a NATIKI e te
recherche d’une parole de vérité qui sauve
tauiraa ôrometua.
de la souffrance.
Ua tae mai te ùtuafare o Terai a NATIKI
Ôrometua i Punaaula 1 te âvaè tetepa
Et voici, les mages trouvent la lumière par
1995, e i taua matahiti ra, o Léonard a
la lumière.
HAAPIl
Ils reconnaissent en l’enfant de Béthléem
Haapiiraa tâpati a te Tuhaa 2.
te
la
ôrometua
Tià
no
te
la puissance mystérieuse de la majesté de
Ua tae mai te ùtuafare
Dieu et après eux, Pierre, Paul, les apôtres
TAMATl
et l’Eglise lui donneront le nom de Jésus-
titema 1996 i mûri aè 1 te tau haapiiraa
Christ.
1 Suva (Fidji), e Pipi ôrometua o ia. I te
âvaè âtete 1998 i faatâhinuhia ai o ia.
et nous redisons ce nom
qui nous a été
appris par ceux qui l’ont murmuré avant
nous. Comme les rois mages, proster¬
devant l’enfant de Marie, de
nons-nous
Ua
amo
o
Herehla
a
Ôrometua 1 Toâhotu i te âvaè
coupable de guerre quand je
ce qu’un autre a honnêtenqent
acquis.
o
Ôrometua no te
ia i te Tià
ne que ma race et moi-même devons être
privilégiés par rapport aux autres.
Je suis coupable de guerre quand je crois
qu’un héritage me donne le droit de mono¬
poliser les ressource de la nature.
Je suis coupable de guerre quand je crois
que les autres doivent penser et vivre
comme moi.
Je suis coupable de guerre quand je rends
le succès dans la vie tributaire du pouvoir,
de la renommée et de la richesse.
Je suis coupable de guerre quand je pense
que pour convaincre, il vaut mieux la force
que la raison.
Je suis coupable de guerre quand je pense
que le pays où un homme est né doit être
nécessairement le lieu où il doit vivre.
Je suis coupable de guerre quand je crois
que ma conception de Dieu est celle que les
autres doivent accepter.
Haapiiraa tâpati a te tuhaa 2.
Ua haapll, ua faalnelne, ua horoà, ua
ôpere, ua tauturu e ua faaitoito teie nâ
Joseph et du Dieu d’ISRAËL, celui qui est,
et nous dit la parole de Dieu.
Ôrometua i te mau tamarii e te mau
Ôrometua pupu no nâ pârolta hoê
Jésus-Christ, je salue ton nom. JésusChrist, Seigneur pour le monde et pour
No reira i haamauhia al te tahi Tômite
moi.
Haapiiraa Tâpati ; na na e hlô mal 1 te
parau no te haapiiraa e te mau râveà
Ralph Maxwell Lewis (1904-1987)
®Pofâtetanî
âhuru.
Tu es l’image de Dieu dont l’amour met en
de guerre quand je fais
Je suis coupable de guerre quand j’imagi¬
nous
Et nous aussi, aujourd’hui, nous retrouvons
Je suis
convoite
Iroto 1 te matahiti haapiiraa
pas et qu’on entend à peine.
C’est elle qui garde en nous
opinions d’autrui qui diffèrent des
preuve d’indifférence à l’égard des droits et
des biens d’autrui.
à voir même
dans les ténèbres de l'angoisse et du
péché.
comme un ouvrier souterrain qu’on ne voit
ture les
Je suis coupable
meilleur de lui-même. Chacun de nous sait
Dieu a donné une étoile à chacun de nous,'
humains.
Joyeux Noël et Bonne année 2002
ce qu’il a continué à croire et
elle nous appelle à la lumière et à la paix,
intelligence au détriment de mes frères
mon
miennes.
scintillement faible dans une nuit pro¬
fonde, cherchant la lumière par la lumière.
Chacun de nous sait aussi à quelle étoile il
a accroché ses pas, ses espérances et le
de guerre
qui a connu une fin avec beau¬
coup de souffrances et d’événements
menaçant la paix. Puisse l’année 2002 être
une année de paix, de réconciliation, de bon¬
heur pour tout le monde et de prospérité.
imlraa
râveà
a
Tuhaa
te
2
a
te
MENSUEL DE L’EGLISE
:
■
te horoà atu i roto i te mau tamarii,
mouvement, le soleil et les autres étoiles.
no
Tu es sur ce monde l’empreinte où nous
te târena haapiiraa, ma te tuu atoà i te
reconnaissons la main de Dieu.
mau
Grâce à toi, je cesse de combattre contre
Te poroi nel a matou i teie nâ ùtuafare,
l’ange pour maintenant danser avec lui.
mauruuru
maitaî i te
mau
Tuhaa 2. No reira, e
CRÉÉ EN 1921'
Tél. (689) 46.06.23
.'Pax, (689) 41.93.57
E-mail : eepf@mail.pf
Directeur de Publication
haapiiraa
ôhipa tâmau â
‘
Boîte postale 113 - 98713 Papeete, Tahiti. PF. ' '
ôroà rarahl a te Ètàrëtia Èvaneria.
atoà tâ ôutou 1 val iho mal i roto i te
ÉVANGÉLIQUE,
DE POLYNÉSIE FRANÇAISE
Jacques Ihorai
.
Rédactrice en Chef
■
Céline Hoiore
màtou 1 teie mau haapiiraa no te ôpere
atu i roto i te mau tamarii.
Nâ
nià
i
te
iôa
o
te
Comité de Rédaction
Tômite Tuhaa
Haapiiraa Tâpati e te Tômite imlraa
râveà, te parau âmui atu nei mâtou e,
mauruuru e
'
ydlm Jésus-Christ
‘
lumière
&•
ïqui guide
rros pas.
a
faaitoito
:
la ôe
e
Teraî
Ôrometua e to ôe ùtuafare, e ia ôe e
Herehia Ôrometua e to ôe ùtuafare, e nâ
te Atua e arataî, e ia vai mal te haamal-
taîraa a te Atua i roto i teie ovine âpl.
Taarii Maraea, Ralph Teinaore, Turo a Raapoto,
Thierry Tapu, Sylvia Richaud, Chantal Spitz,
Marama Gaston Tauira, Daniel Margueron,
Valérie Gobrait, Robert Koenig,
et la collaboration de
Emile Malé, Patricia Sanchez.
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Impression : STP/Tirage : 5000 ex. - ISSN : 1278-2599
Teamoarii a Tetulra
4
Veà porotetani N°20
Bonne année
Voici i’année .nouveiie, toute
jeune, toute fraîche, comme
i’est i’enfant de Béthiéem.
Tout ie monde
se
dit
:
Bonne
«
année ». C’est vrai. Mous voulons
qu’elie soit très bonne, qu’eile soit
toute pieine de joie et de bonheur.
Nous vouions que chacun de nous
vive en paix, qu’on ne parie pius de
guerre, ni de misère. Mais, hélas...
La guerre nous guette !
Voici, 2001 tire sa révérence et ie
voilà parti pour de bon et 2002
hisse son drapeau, qui annonce sa
présence.
S’ii nous était demandé de faire un
biian pour l’année 2001, je crois
bien que ie résultat est très critique
car, chacun de nous a traversé des
moments
difficiies, des moments
de
séparation, de deuii, d’orgueii,
de vanité, de peine,... enfin, tout
pour faire ia violence et non pas la
réconciliation.
la ora na i te matahiti âpi
Hoa here ma, ua tae tatou i te
hinaarohia nei e taui i to na hum i
matahiti 2002 o ta te Atua e
mua i ta na mau aratôraa i te parau
faaite faahou nei i to na Here
no
e to na Aroha ia tatou.
Ua mahemo
Noera, i mua atoà i te parau no
to na hum
te matahiti 2001 ia tatou, ma te
nei no na.
âfaî atoà nâ mûri ia na i te
o
tà te Atua e hinaaro
mau
Haamanaô na tatou i te p5 matahi¬
Comme le veut la coutume, chacun
mea
atoà i orahia e tatou. Teie mai
ti âpï, te taime a vai iho atu ai tatou
émet des vœux pour que la nouvel¬
nei
te
365 jours sont écoulés.
le année soit prospère et fructueu¬
se.
2002 marche devant
nous
nous
et
entraînera sur ses pas, mais
présentez seuiement des vœux que
pourrez aider à réaiiser. Si
vous souhaitez la joie, écartez les
vous
causes de la tristesse. Si vous sou¬
haitez la
paix, travaillez au dia¬
logue. Si vous souhaitez du beau
temps, offrez votre souriante pré¬
sence. Si vous souhaitez la
justice,
Si
veillez à la dignité de chacun.
vous
souhaitez la bonne année,
âpï 2002, o tei
horoà faahou ia tatou i te aho âpï.
i te matahiti
la riro râ teie matahiti, ei matahiti
0 te mau hitiri,
matahiti
tâtaitahi ia
te pü o te mau pereôo...te tuotuo a te mau taata. Âreà
horoà i te here, te aroha, te hiôraa
te tahi pae, tei roto ia i te mau fare
atu te tahi i te tahi, ei matahiti atoà
pure.
Ua faaite pâatoà tatou i te maitaî o
tei
hinaaro
no te
ia
tatou
ôpere, no te tâuà i te parau e
te vai atu
ra.
la riro atoà râ teie
Atua
nâ
roto
i
te
hürô,
te
pure...Ua faaite atoà tatou i to na
hitahita ôre i te taata, te taui noa ra
i te puai i roto i te tâviniraa ia na no
te taiô...e te taui noa atoà atu ra to
teie matahiti âpl 2002.
tatou oraraa.
chaque personne rencontrée !
Chaque jour est un don que nous
E tano atoà paha tatou i te uiui e,
heureuse
te
matahiti, no tatou, ei matahiti no te
faaiteraa i te hau, i te ôaôa...
Te nuu noa ra te tau ma te faaaâ-
engagez vous à offrir du « bon » à
fait notre Père. Alors,
année !
2001, no te farii i te
matahiti 2002. Faaroohia te hamm
te matahiti ânei teie
e
hinaarohia
maitai nâ roto i ta tâtou mau himene.
la horoà mai â te Atua ia tâtou
la maitaî e la ôaôa noa à tâtou 1 teie
matahiti âpï.
nei e taui, e aore ra o te taata teie e
Poetini
Veà porotetani N°20
5
VŒUX DU PRESIDENT DE L’EEPF POUR L’ANNEE 2002
Cher (ère) S ami(e)s abonné (e) s au «Veà Porotetani» :
«Te aroha ia rahi !»
Une année pour le respect des enfants...
L’alcool a encore tué ce week-end », disent
«
Quelle belle et noble vocation que d’être
mère ou père, c’est-à-dire d’entourer l’en¬
fant de son amour, son amitié, sa ten¬
dresse, sa protection, son affection, son res¬
pect.
même les médias.
cœur de l’homme.
Si cela est vrai que l’alcool est un des facteurs
de la mort sur la route, si cela est vrai que l’al¬
cool blesse
Hélas, ici, à Tahiti et dans les îles, voire dans le
monde, l’année dernière, pour nombre d’en¬
fants, le mot « mère » ou « père », n’a été
qu’un mot. Ici et là, des enfants ont souffert de
l’idiotie, de la violence et de la maltraitance des
mépris, la haine, l’irrespect des droits de vivre
de la personne humaine régnent encore dans le
tue, pourquoi, au lieu d’aug¬
menter la taxe sur les boissons contenant de
l’alcool ou sur les produits à base de sucre, ne
ou
pas en interdire purement et simplement la
vente ou l’importation ?
Alors, avant d’exiger auprès des autres le res¬
pect que tu cherches, assures-toi s’ils ont aussi
ton respect.
...
de la parole donnée...
La parole donnée est toujours une parole à
vivre. Elle fait de vous une personne respec¬
adultes.
Non. Ce n’est pas l’aicooi ou le sucre qui est
mauvais. Non. Ce n’est pas l’alcool ou le sucre
qui est à l’origine de la mort sur la route ou
dans les foyers, mais l’abus, l’excès, le trop. En
tée et respectable.
En cette année 2002, mon vœu est qu’ici, en
effet, au lieu de consommer, non, on s’est lais¬
de la valeur et de l’importance de la parole don¬
sé consommer.
née ?
Polynésie, les adultes se réveillent pour retrou¬
laquelle a pour unique
et seule vocation le respect des enfants.
ver leur nature humaine,
...des immigrés ou de i’étranger...
En cette année 2002, pourquoi serait-ce insen¬
En cette année 2002, je veux donc saluer à nou¬
sé de rêver que le/la conducteur/trice qui a bu
veau les
Je veux aussi qu’en cette année les résidents du
ne se
tenue » ne perdent jamais le sens qu’ils ont de
l’hospitalité, même pour l’immigré ou l’étran¬
ger, c’est-à-dire pour la personne qui est en
danger de mort. Je veux qu’ils ouvrent leur
ventre pour accueillir la peur de l’étranger et
protéger la vie de l’immigré.
fera de la route un circuit de course d’automo¬
«
En effet, l’année dernière, ici, en Polynésie et
dans le monde, des femmes et hommes, jeunes
ou
moins jeunes, ayant fui le régime politique
dictatorial de leur pays, n’ont pas toujours été
bien accueillis par les gens du pays, parce qu’il
sont une menace pour l’emploi et pour la terre
mettra pas au volant de sa voiture, ni ne
biles ? Pourquoi ne serait-ce pas sensé de rêver
que la route ne sera plus, en cette année, un lieu
de rendez-vous avec la mort pour les deux
«
protestants pour leur précieuse et forte
participation à la construction du Lycée
Polyvalent « Samuel a Raapoto » à Ârue. Sans
leur participation, en effet, le Lycée « Samuel a
Raapoto » n’aurait pas pu ouvrir ses portes, en
l’année 2000, à des jeunes polynésiens.
roues et les quatre roues ?
Je veux aussi, à cette salutation, associer les
...de ia iiberté, i’égaiité, ia fraternité...
Œuvres et les Commissions de notre Eglise
Je suis très sensible à cette devise chère à la
pour leur engagement auprès du peuple protes¬
tant et de la population polynésienne.
République française : « Liberté, Egalité,
Fraternité » parce qu’elle est d’inspiration
biblique. Mais à quoi sert-elle si elle n’est seu¬
lement que des mots ?
héritée des ancêtres.
Comment, donc, ici, chez nous, aux sons du
<<ukulele« et de la guitare, du « toère » et du
pahu », peut-on chanter et danser pour un
politicien dictateur ? Comment est-ce possible
Sommes-nous, encore, aujourd’hui, conscient
N’a-t-on jamais vu, en effet, dans le monde et
même ici chez nous, dans le Pacifique, des gou¬
vernements
«
engager des mercenaires pour
faire taire » ou « disparaître » des femmes ou
...et de la diversité
L’année dernière, des Eglises ont encore
confondu « Evangélisation » et « Prosélytisme ».
Evangélisation, c’est-à-dire, « En dehors du
Christ Jésus, il n’y a point de salut possible », et
Prosélytisme, c’est-à-dire « En dehors de ma
religion, il n’y a pas de salut ».
des hommes, jeunes ou moins jeunes, opposés
que l’on puisse aller jusqu’à honorer un politi¬
cien qui a blessé et tué dans son pays des mil¬
à leur autorité politique ?
liers de vies humaines ? Et, où est-il, chez
En cette année 2002, je prie pour que, ici, chez
nous, aujourd’hui, notre respect des droits de
vivre de la personne humaine ?
nous, l’opinion autre de celle de la majorité soit
toujours reconnue et respectée.
Qu’en cette année 2002 et toutes les années, le
Je veux que ce qui est vrai pour le plus petit soit
peuple polynésien ne se mette jamais à idolâ¬
trer un politicien dictateur ou un gouvernement
politique irrespectueux des droits de vivre de la
personne humaine !
aussi vrai pour le plus grand, et que ce qui est
accordé au
plus grand soit aussi fait au plus
petit.
En
cette
année 2002, je veux qu’ici,
en
Polynésie, les Eglises, et les protestants, en
premier lieu, parlent non pas d’un Dieu qui
divise, mais qui rassemble dans la diversité,
telle une poule abritant ses poussins sous ses
ailes. Je veux que l’on parle non pas d’un Dieu
qui est juge, mais d’un Dieu qui est Père.
Qu’en cette année l’Esprit nous donne de regar¬
der l’autre comme un enfant de Dieu, comme
une personne à aimer, à respecter et
à protéger.
Je veux que le sort du plus démuni et des lais¬
...de ia vie humaine sur ia route...
L’année dernière, des vies humaines ont encore
été fauchées sur la route. Pour leurs proches
blessés ou morts, des familles ont souffert et
pleuré. A qui la faute ? Pour beaucoup, c’est
l’alcool qui est à l’origine des accidents sur la
route.
6
Veà porotetani N°20
sés-pour-compte de notre société soit un sujet
de préoccupation constant pour celui qui en a
plus, et un champ d’actions vers lequel il est
aussi bon tendre sa main.
«
Alors, Joyeux Noël ou bien « Soyons joyeux »
et Bonne Année ou bien
«
«
Soyons bons ».
Te aroha ia rahi ! »
Que ton (Dieu) règne arrive ! » C’est ma priè¬
Parce qu’ici, sur cette terre, même en
Polynésie, l’orgueil, l’égoïsme, l’indifférence, le
re.
Jacques a Ihorat
POROÎ FAATAU AROHA A TE PERETITENI O TE EEPF NO TEIE MATAHITI 2002
I te feia taiô i te «Veà Porotetani», te mau taeaè e te mau tuahine,
«Te aroha ia rahi !»
Ei matahiti e faaturahia ai te parau o te tamarii.,.
Itele matahiti 2001 i hope aè nei, i o
tatou nei e i te ao nei, i riro faahou na te
tamarii ei vâhi haamâharaa riri
maumuru
e
te
ôre nâ te taata paari.
No reira, i te matahiti 2002, ta ù poroî-faa-
tau-aroha maori râ, ia îte-faahou-hia ia i
roto i te taata paari, i te tâne e i te vahiné,
te hiroà taata tei faariro i te parau no te
ora 0 te tamarii ei fa matamua roa no ta na
mau
mânaônaôraa.
Oia ia. I teie matahiti 2001, no te mau
tamarii, terâ taô e, e « metua », i riro noa
na o ia ei taô,
no te mea ai ta te metua i riro
faahou mal tel tïtauhla ia na la riro o ia ei
la puai a tatou i roto i te taviniraa i teie matahiti âpi
vahiné e aore la ei tâne tei î roa 1 te parau
no te here.
Oia ia
No reira, no te matahiti 2002, ta ù poroî-
faatau-aroha maori râ, la riro la te taata
paari ei tiaî-mata-cira no te tamarii.
...o te
taata ê...
.
E nâ hea e tià al ia tâtou la hlme-
ne e ia ôri roa no te hoê faatereraa
o te àîMtoraa, o
...o te tiêtmâraa o te taata,
te autaeaèraa
poritita
1 faciriro i te ôhlpa taparahiraa taata ei
ôhipa herehla e ana. E nâ hea e tià al la
E mea here roa na ù terâ maa parau
tâtou ia faahanahana 1 te reira hum hohoà
paari a te farânl o te nâ ô ra e ; « Te tiàmâ-
faatereraa poritita.
raa,
...
iti
te àlfaltoraa, te autaeaèraa. » E mea
au roa na ù terâ parau
1 teie matahiti 2001, i o tatou nei e i te ao
...o
te ora i nià i te purumu...
o
Teie râ, mal te mea e
nei, alta atoà te parau no te fêla 1 horo ê i
râpae 1 to râtou fenua e îmi i te pra, no te
1 teie matahiti 2001 e hope nei, 1 tahe faa¬
hum faatereraa poritita i to râtou fenua, 1
hou na te toto 1 nià i te purümu. E te nâ ô
,
e
riro noa taua
parau ra ei taô oia hoi ei « aore », e aha ia
to na faufaa.
te hoê pae i to tâtou 1 te parauraa e : «
riro ei parau o tei faril-maltai-hia e te taata
ra
tumu no te fenua i tïpaehia atu e râtou. Te
A hiô na i tâ te àva ôhlpa ! »
tumu, no te talâ la o te taata tumu no te
fenua o te riro ê tâ râtou faufaa i te taata ê.
no te mea e parau
te faahlti-atoà-hia ra i roto 1 te Pïpïria.
Ua îte-atoà-hia,
i râpae atu i to
tâtou
fenua, 1 te matahiti 2001 te hoê mau faa¬
Eere te àva te
mea
îno, nâ relra atoà te
tereraa poritita
i te ôreraa e faatura 1 te
màa monamona, o te àmu hua râ e te Inu
turaraa e te tlàmàraa o te taata 1 te faaite
No reira, 1 te matahiti 2002, i o tâtou nei,
hua. E tià noa ia tâtou ia àmu
i te parau i hlnaarohla e i tiàturihia e ana.
ta ù poroî-faatau-aroha maori râ, ia riro ia
eiaha râ ia àmuhia e la Inuhia.
e
ia inu,
No reira, i te matahiti 2002, eiaha roa ia
te parau no te fariiraa e no te pârururaa 1
te ora o te taata, i mua i te parau no te
haavïraa e pohe al te taata, ei ôhlpa hinaa-
No reira, i te matahiti 2002, te tlàturi nei
hum peu, i o tâtou nei, la îte-atoà-hia. la
elta te toto e manii faahou 1 nià i te
faaturahia râ te rauraa e te taa-ê-raa o te
rohla e tâtou.
purümu e itehia ai te auë e te ôto 1 roto i
manaô o te taata e tià al, e la riro atoà te
te ùtuafare.
parau i parauhla ei parau o te faaôhlpahia.
au e,
...e o te turaraa o
te taata
I te matahiti 2002, ta ù poroî-faatau-aroha
maori râ, ia riro ia te ture ei ture no te tâa-
toàraa, no te taata rii e no te feiâ i hâmanl
i te ture.
la riro te parau no tel ère ei mânaônaôraa
nâ tel ôre i ère, e ia monohla te parau no
te mata-ê-raa 1 te taata e te parau no
te
faaturaraa 1 te taata.
«
Te aroha ia rahl », 1 teie
matahiti âpî
2002.
Jacques a Ihoraî
la ârue a tatou i te Atua i teie matahiti âpi
Veà porotetani l\l°20
7
Te tere o te tià o Heremona i te putuputuraa
a te SPATS i Nadave-Bau i te fenua Fltï mai
te 04 e tae atu i te 14 no âtopa 2001
123--NEoâ
-
U a tupu maitai te tere eua naho-
naho atoà te farerei atu i te
mau
ùtuafare pipi e ôrometua
mâôhi e vai ra i PTC e tae noa atu hoî
te ôrometua haapii Taratoui ia Pothin
Wete,
ia të
0
haapaô mâite nei i ta
tatou mau piahi i PTC. Te aroha mai-
taî mai ra râtou pâatoà
i to Heremona
e
tae noa atu hoi i to te Faatereraa o
te
Ètârëtia. Ua faaara mai o Ariirua
i te aniraa rü
ma
a
te Faatereraa
o
PTC i ta râua mau taiô no nâ matahiti
haapiiraa e 4 i Heremona no te
tâpaôraa i to râua iôa i te haamataraa
haapitraa 2002 e tae noa atu hoi te
tahi rata haapâpüraa nâ te Faatereraa
EEPF no to râua faaearaa atu i PTC i
teie hopeà matahiti e to râua tâpaôraa
i roto i te tau haapiiraa no te titau i te
pûîte BD (2002-2004).
te hoê
pO haapiiraa taa ê pithia te
CATD
(Centre
for
Approprlate
Technology and Development) e val i
Nadave, tâpiri noa i te motu tuiroo ra
.
Bau, te âià o te mau arii no FïtI. E
30 rahiraa tià no roto mai i te
mau
Àua Pipi no Pâtitifa e mero hoî no te
SPATS tei àmui 1 taua
ra,
rautïhla
SPATS
e
tae
te
e
mau
noa
putuputuraa
faatere
o
te
atu hoî i te hoê
Tomite taa ê tel haamauhia no taua
putuputuraa ra. A taa noa atu ai te tià
o Jacob Xowle, te faatere
Àua Pipi no Béthanie e vai i
o Heremona,
0
te
Taratoni tei
âmui
atoà mai i
taua
putuputuraa ra, te
auraa, e piti ia
mâua tià reo Farâni i S atu i roto i taua
to Mërânëtia i Vanuatu
to Mîtoronëtia i Kiribati
nâ Àua Pipi reo
-
Farâni, i Tahiti e i
Taratoni
-
e te mau Pü
haapiiraa faaroo no Fit!
i Suva.
Ua tâpurahia teie mau putuputuraa
tuhaa i roto i nâ matahiti 2002 e
Emma TUFARIUA tel tere atu 1 Fïti.
2003.
I te matahiti 2004, e
haaputuputu-
faahou-hia te mau tià atoà no Pâtittfa
John, Bible College) i nià i tâ râtou iho
i 5 i roto i taua faanahoraa
pâhonoraa 1 teie nâ uiraa e toru, e tâ
râtou hoî
mau tuatâpaparaa i teie
ra no
te
tâhoê i te mau tuatâpaparaa i fatuhia
te
e
mau
taata Pâtitifa
no
tâ râtou
Te tumu parau
i tâpaôhia no taua
putuputuraa ra, o te PadSc Contextual
Theology Workshop, oia hoî, te putu¬
puturaa no te Faaîteraa Parauatua a to
Pâtitifa, e aore ra, te hiôraa e te tuatâpaparaa a te mau taata tumu no
Pâtitifa i te parau o te Atua.
E putuputuraa teie tei riro et taahiraa
matamua no te hoê ôpuaraa i faaotl-
huru faaîteraa parauatua.
huru faaiteraa i te parau o te Atua. Te
Ua haapupu-atoà-hla te mau tià la au
fa tumu, no te haapâpüraa ia i te vai-
i nâ tuhaa
raa e te tiàraa o te mau taata Pâtittfa t
Mërânëtia, Mîtoronëtia, nâ fenua reo
roto i te faaiteraa parauatua o teie tau
Farâni (Tahiti e Taratoni) e o Fïtï), no
E
e
5
o
Pâtitifa (Pôrînëtia,
te faanaho i tâ râtou mau putuputu¬
ia au te ôpuaraa e te tâpura faufaa a te SPATS no nâ matahiti 2002-
raa
toru
ôrometua
haapii tuiroo no
Pâtitifa tel tïtauhia e te SPATS no te
2003.
horoà i tâ râtou iho tâtararaa i te faaî¬
teraa parauatua a te hoê tuhaa fenua
Te ôpuaraa a nâ tià o Heremona e o
mai ia Pâtitifa, e ia au atoà i nâ uiraa
Béthanie no nâ matahiti 2002 e 2003
tumu e toru i mûri nei :
aha te huru faaîteraa parauatua
Ua
tuatâpapa nâ tià
reo
Farâni,
o
pilhia te “Théologie Contextuelle’’ [What
is Contextual Theology ? Qu’est-ce que
la Théologie Contextuelle f) rautïhla e
te taote parauatua, te ôrometua Qaitia
Jacob Xowle e o Emma Faua-Tufariua
Sevaü Tuwere, e taata no Fïti, e faate¬
raa
tahlto hoi
PTC, peretiteni tahlto
atoà o te Ètârëtia Méthodiste no FItl, o
re
o
1 taua tumu parau, e teie te faanaho¬
raa i tuuhia atu i mua i te pupu :
Ua manaô nâ tià e tuu ôlôi i teie ôpua¬
1 roto i te Tômite Faatere
o
nâ
Ètârëtia e piti no te faanaho âtea i te
ia e haapii ra i teie nei i te pû haapiiraa
parau no te mau tere e te farilraa e au
no te putuputuraa matamua 1 te âvaè
faaroo no Saint John e vai i Auckland 1
Më 2002.
Nlu Terani.
No te tià 0 Taratoni, ua tuu atu o la 1
te aha e ravehia ai teie huru faai¬
teraa
putuputuraa ra.
parauatua [Why Contextual
Theology ?- Le Pourquoi de la Théologie
Contextuelle ?i rautïhla e te pâretënla
Tâtorïta, e vahiné Tonga, e Taote vahi¬
né
no
te
parauatua ra, o Keü-Ann
Kanongataa.
hea i te rave i teie huru faaîteraa
taua parau ra i roto 1 te Àpooraa
Faatere i tupu na i te hopeà o te âvaè
âtopa 2001 e ua faaara mal o la e ua
ôpuaraa no te matahiti
2002. Ua haapàpühia te vâhi, i te
motu Loyauté no Maré e te taiô mahana, i te 27/05-31/05/02. Te faaineine
ra o Jacob Xowle i te ôpuaraa tâpurafâriihia te
parauatua {How Contextual Theology ?-
haamâuà-raa no te mau tïteti manu-
Le Conunent de la Théologe Contextuelle
reva no
?l rautïhla e te faatere o te Pü haapiiraa
te pae 1 Taratoni, te toe ra te
faaineineraa
i
te
reira
tâpura-
PTC,
haamâuà-raa 1 te pae i Tahiti nei.
e
taata Fïtï,
e
Taote
no
te pae
hia na e te Àpooraa Rahi a te SPATS i
parauatua, o ia te ôrometua Dietia JovlU
No reira, terâ mai te mau parau 1 faai-
tupu i Malua i te matahiti 2000, e, e
hope taua faanahoraa ra i te matahiti
Meo.
neinehia e te tià o Heremona 1 tae atu
2004. Te auraa, a taa
noa
atu teie
putuputuraa matamua tei âmui i te
mau tià no te mau Àua Pipi o Pâtitifa
tâatoà, e tupu à e piti putuputuraa o
të faatupuhia i roto i nâ tuhaa e 5 o
Pâtitifa :
8
-
to Pôrînëtia i Samoa
e i roto i teie nei ao.
I te tâpati 07/10, ua reva atu mâtou i
no
-
Veà porotetani I\l°20
I
mua
te
putuputuraa a te
Mauruuru i te fariiraa mai.
i
i teie nâ
vauvauraa
parau e
toru, ua haaferurihia nâ tià atoà e 27
i tae mal e tae noa atu hoi te mau
SPATS.
Te Aroha ia Rahl 1
piahi parauatua no roto mai i te mau
pü haapiiraa faaroo e vai ra i Fïtï
(PTC, PRS, Davullevu, Fulton, Saint
Emma Faua-Tufariua
Parau Haapapa «TSmite faaineineraa tamau» a te EEPF
To te Âpooraa Faatere Ètârëtia, te aroha ia rahi !
Teie i mûri nei te tahi mau tumu parau tei manaôhia e tuu i mua i to ôutou na aro.
Haamanaôraa
Ua tupu te rururaa no te pitlraa o te talme
i roto i te pâroita no Punaauia (te rururaa
matamua, ua tupu ia i Heremona) mal te
talô 14-27 no âtopa 2001.
metua no roto mai i te
E 7 taeaè ôro¬
Tuhaa tel ô
mau
mal 1 roto i tele faaineineraa tâmau :
Tuhaa 1 - FAUA Taehau Ôr.
Tuhaa 2 - POAREU Tehau Ôr.
FAUA Michel Ôr.
-
Tuhaa 3
-
FLORES Vaetua Ôr.
Tuhaa 4 - TEHUIOTOA Taitapu Ôr.
-
Te Ôrometua, e taata matara 1 nià i te mau tumu parau.
TAHARlA Teremoana Ôr.
Tuhaa 5 - ARAPARI Temarama Ôr.
Te hum tupuraa o te Rururaa
Ua
tupu te larilraa matamua i roto i te
pâroita 1 te tâpatl ahlahl 14 no âtopa, nâ
roto 1 te reo himene, ôreroraa e tâmâaraa.
No te pureraa îritlraa, ua tupu ia i te mont¬
15
re
no
âtopa haapaôhla mai e te
o te Ètârëtia. Âreà te mau
Peretiteni iho
pureraa poîpoî, ua rautîhia mal ia e te tahi
pupu 0 tâ te Tômite e haamauruuru
maitaî nei.
mau
Ua feruri e ua tauà parau.
Te hum no te oraraa pae tino
teie rururaa, ola hoî,
Nâ nâ âmulraa e pae 1 faalnelne
mahana”. Ua puôlhia mal e te mau haapii¬
mal i te
“Te Ôrometua i teie
(1 te tâpati 4 no novema 1 Punaauia), te
faito no te haamâuàraa tel horoàhla mal,
oia hoî, 857.448 frs.
vâhi putuputuraa. Mea nahonaho maitaî. Ua faril
I te tâpatl 21 no
âtopa, ua haere atu teie rururaa 1 te pureôpani-raa 1 te rururaa a te mau ôrometua
pupu no te Haapiiraa Tâpati i Pâpara. Ua
faanaho te Âmaa haapliraa Faaôhipa i te
atoà na teie rururaa 1 te Tômlte CEVAA i te
tere farereiraa taata i roto 1 te ôire no
mahana pae 26 no âtopa.
Papeete 1 te p5 mahana mâa 20 no âtopa,
piti (mâti-âtopa) o të tupu i te matahlti
hoê. E hiô â terâ parau no te tuhaa tautu-
mai te hora 9-11. Teie atoà te tahi tuhaa
ru
ôhlpa, 1 roto i te hiôraa, tei horoà mai i te
haapliraa faufaa i mua ihoâ râ i te
parau no te felâ e hoo ra i to râtou tino, no
Te rururaa no mâti 2002
parau no te taoferaa, àmuàmuraa, tamaaraa no terâ e piti hepetoma rururaa. Ua
faaineine atoà mai to te pâroita i te mau
vâhl taôtoraa, vâhi haapliraa,
I roto 1 te hoê
hlôraa âmul, ua tupu maitaî te mau faanahoraa no te faiiiraa pae tino.
Ua haa¬
Ôrometua,
te Âpooraa tlàtono e te mau âmuiraa, no te
manuiaraa o teie rururaa o tei tupu no te
mauruuru maitaî te Tômlte i te
talme matamua roa, i roto 1 teie pâroita.
Te hum no te oraraa. pae haapiiraa
I nià i nâ âmaa haapiiraa e 6 tei târenahla,
e 5 âmaa tei rautï mai i te parau no
te haa-
(Pïpîria, Parauatua, Tuatua,
Faaôhipa e Haapiiraa rau). Hoê tel mairi
(Hiroà tumu imôhl). Aita te haapiiraa no
niâ i te parau no te Ture (rautîhia mai e
Stanley Cross râua o Richard Tuheiava) i
pllraa
nahonaho
mai
e
no
Daniel
teie
rururaa.
Ponia
râua
Ua monohia
o
Claudine
Taputuarai. Ua ômuahia te hepetoma
matamua (14-21 no âtopa) na roto i te
mau vauvauraa e te mau
tâuà-parau-raa i
nià i nâ parau pâpai e hitu.
Ua îtehia te
raa
a
nâ âmaa e pae.
mau
te mau tumu e rave rahi. Vëtahi o râtou e
tamarll âpl roa.
1 roto 1 te piti no te
hepetoma, ua tupu te flfi mai i nlà 1 nâ
rautï e piti (Marama-Nâtupuai). Ua faahepohia râua e to râua nâ taote, hoê hepeto-
mau
na faaeaearaa.
E no reira, ua faanaho-faahou-hia te tâpura
haapiiraa e tae noa atu i te mau rautï-
raa
tâmahana 1 nlà i terâ manaô e, ia tae
te ôhlpa i te hopeà mai tel târenahla.
au
1 te tumu parau tei tâpeàhla mai à no
moni e te tuhaa tauturu mâa.
Ua tâpeà mai te Tômite 1 te talô
10-23 no
mâti 2002 no te rururaa i mûri nei. Nâ te
Tuhaa 7
e haapaô mai 1 te parau no te
fariiraa pae tino. Âreà no te vâhi rururaa,
aita â i
haapâpOhia atu ra. Te mea e
hinaaro-rO-hia ra, maori râ, te iôa o te
mau ôrometua no taua rururaa ra no roto
mai i te mau Tuhaa.
No te faanahoraa parau pâpai, ua tâpeàhia
mal te âvaè tënuare 2002, te talme faahoî-
pâroita no Punaauia tel faril i te rururaa i
Âpooraa Tiàtono
oti aè nei. Haamauruuru 1 te mau Tuhaa
Punaauia hou te
tupuraa no te rururaa, ua pûpOhia i roto i
te rima o te haapaô faufaa o te pâroita te
no
raa
atoà no tâ râtou mau tauturu (mâa-monl)
no te
manuiaraa no teie tuhaa ôhlpa.
tahi tino monl matamua 300.000 frs.
iritihia â te hoê tuhaa
350.000 frs. Te auraa ra, tei nlà i te faito
metua 1 mua i te parau no te tâviniraa la
hia te tahi tâpura faufaa no nâ rururaa e
I roto i te tahi farereiraa no te Tëmlte e te
E i mûri aè, ua
Te mau hiôraa rau, te mau ôpe-
tel hau. Te manaô, mea maitaî la târena-
Te huru no te pae tereraa faufaa
riro ei talme faufaa rahi atoà i roto i teie
reraa, te mau mânaônaôraa a te mau ôro¬
te pâroita, nâ te pâroita e amo terâ tuhaa
mal 1 te mau parau pâpai a te mau
taeaè ôrometua. Ei parau hopeà, ia haamauruuru-maltaî-hia â te Tuhaa 2 e te
manuia-maltaî-raa no teie faanahoraa tel
rururaa.
E aniraa no roto mal 1 te mau Faatere no
650.000 frs te tuhaa moni i faataahia no
nâ hepetoma e piti.
roraa
Tomite Faaineineraa Tamau
I roto i te tahi faaàfa-
matamua nâ te Tômite e te Âpooraa
Tiàtono,
Veà porotelani l\l°20
9
'Kmite Tuatâpapa - Moruroa e Tâtou
Parau tuatâpapa a te T^mite «Moruroa e tatou»
i te
Âpooraa Faatere no te 6 no Novema 2001
Parau ômuaraa :
300 0 râtou tei tâpapa mai. Ua faaite mai
la ora na i te Aroha
o
te Atua
te
e
teie mau rave ôhipa i te mau ôhipa i tupu
mau
Àpooraa Faatere, te Peretiteni, te
Pâpaî Parau Rahi e o ôutou e mau nel i te
i to râtou
mero o te
mau tiàraa i roto 1 te Faatereraa o te
ôhiparaa 1 Moruroa. Ua âmui
atoà mal vëtahl mau ivl vahiné tei faaite i
Ètârë-
to râtou hepohepo 1 te mea o râtou tele e
te fetil tamaril e te mâramarama
tia, farii mai i te tâpaô no te aroha o te
ora nel e
Tomite Tuatâpapa e te Tâàtiraa « Moruroa
ôre te mai i pohe al tâ râtou tâne. Te mau
e tatou 11. Maumuru maitai i te fariiraa mal
parau atoà tei faaitehia mal e te mau rave
ia matou 1 roto i te
Âpooraa Faatere nel.
ôhipa, e piahia o ia i roto i te hoê puta Itl.
Ua faaotl te Tâàtiraa e, e putuputu o la 1 te
matahltl atoà. I te mahana mâa 1
Haamauruururaa
mau
Te haamauruuru nei à matou i te Àpooraa
mûri i te 2
Rahi no te faaoüraa i ravehia e ana i teie â
tupita matamua 1 haapaainahia i Morurpa
matahltl no te turu 1 te ôhipa a te Tâàtiraa
i te 2 no Tiurai 1966.
no
tiurai, haamanaôraa i te
^ fljpliâtahitl i mairi aè nel. Mauruum 1 te faataaraa i te hoê piha ôhiparaa e fariiraa 1 te
mau rave
Mal te 8 tae atu 1 te 15 no âtopa
Tere
Taarii
o
ôr, Araklno Michel e o
i Paris, Purutia,
Tiàtono
Tematauira
ôhipa i te pü i Pàôfai nel.
Montpellier. Putuputuraa e te mau àlvâTe Fl a te Hàtlraa « Moruroa e tatou »
naa e
paraa e te haaparareraa i tele mau parau
la au i te mau flfi 1 farereihia e te mau rave
ôhipa.
-
Faatnelneraa 1 te putuputuraa no te
no
19
Faatnelneraa i te mau hiôpoàraa o te hoê
Âpooraa Faatere no te âvaè üural
ravehia te mau rave ôhipa alta â 1 roohla 1
no
tetepa, ua larerei te Tâàtiraa
te mai mâriri àl-taata. la faalneine-atoà-
tlà
hla te tâpura faufaa no te mau haamâuà-
Moruroa
e
tâtou
»
1 te
mau
te faatae 1 te Âpooraa Rahi Âmui o
mâitihia no farâni no te hiôpoà i te tereraa
raa no
ôhipa no ta na mau pû tâmatamataraa
âtômï (Office parlementaire). Hou tele mau
te mau Ètârëtla no tele nei ao.
tlà, tel mâitihia, a tae mal al 1 te fenua nei,
ua faatae te Hàtiraa i te hoê èpitetore tel
te tâpura ôhipa Radio-biologie
haapâpû 1 to na mau manaô 1 nià i te tâpu¬
ra ôhipa no to râtou tere.
âteatea te nohoraa
-
-
BREA-
o
:
te
I te 30 no âtopa : Fârerelraa i te CEVAA
I te 3 no Novema : Putuputuraa nâ te rave
ôhipa no Moruroa e noho nel 1 Talarapu
I te 19 no Tenuare 2002 : Putuputuraa taa
ê i te Àpooraa huitoofa i Paris (Sénat). E
putuputuraa tele no te mau Tià no nâ
Tâmite
e
toru
i
haamauhia
1
Àflrlta
(Reggane), i Lyon i Farâni e i Pôrînëtia nel
Aniraa i te mau parau faatlà 1 te Hau no
Te Tâàtiraa no Farâni
ASSAY-DNA, REPAIR
EFFICIENCY
tënuare 2002 1 te Àpooraa huitoofa.
pupu rave ôhipa (Radio-biologie) no Tahiti.
E rave âmui e te Tâàtiraa no Niu-Teranl. la
«
EXCHANCE
ASSAY-CHROMOSOME
-
I te 17
CHROMATID
KAGES
Tumu parau :
Te mau tâpura ôhipa I ravehia 1 mûri 1 te
TSmite
STUDY TO LOOK FOR CHROMO¬
SOME TRANSLOCATIONS
(SCE STUDY)
te Tâàtiraa no Farâni e to Èuropa.
Te haaputuraa la i te mau parau atoà no
roto mai i te mau rave ôhipa, te tuatâpa-
1234--MGFIlSCHTEORNUL S
John DOOM i rotopu i te mau pipi i Fïtï.
Moruroa e tatou », mal ta na i rave 1 te
i nià i te parau no te mau rave ôhipa no te
mau
pû tâmatamataraa âtômï a Farâni e
to râtou flfi, te
te mau ino ta na 1 faatupu. Ua tïtau-manl-
taata
hinl-hia mal vëtahl mau Tià no te Tômlte
mau
rave
Moruroa e tâtou
Ua faainelnehla tele
ôhipa ; rave rahi tel horo 1 te nuu i te
II
haavâraa, aita i manula, e faaineine atoà
putuputuraa e te vahiné huitoofa
Mal te 16 -24 no tetepa
râtou no te râveà Radio-biologie. I nià 1 te
Marie-Claude Beaudeau mâ te turuhia e te
Tere o Taarii ôr e o Tematauira Tiàtono i te
rahiraa e 265 tei tâpaôhla, 32 tel pohe i te
pû e faaterehia nei e Bruno Barrillot, te
motu no Tureia.
mâriri àl-taata, te toeà tei roto la i te mai.
CDRPC.
Nâ roto i te tïtauraa a to Tureia e te Tâvana
-
Te Tâàtiraa no
Ôire i te Tâàtiraa « Moruroa e tâtou », ua
haamoê-roa-hla râtou.
faatuàtlraa.
Tureia, tel ôre
roa
o
te taata 1
i tâuàhia atu
no
te
parau no to râtou flfi mai e i te pae no te
oraraa. Te v£d nel i roto 1 te rima o te
Tâàtiraa, vëtahl mau parau o te tlà roa ia
faahohonuhia. I te taime no tele tere ua
-
-
Mea flfi
te
mau
pohe, la au i te faaiteraa a to
turu e ôre e tià ia parau, i te mea alta tâ te
Tômite
ôhipa no to râtou mau mai.
Aniraa la haamauhia te hoê pû taa ê no
«
Moruroa
e
tâtou
»
e mau
râveà
ravaî no te tautururaa e no te pâhonoraa 1
te mau ululraa e te mau tiairaa a te mau
te rapaauraa i te mau rave ôhipa.
te hoê faatureraa mai tâ te
Hau Marite.
ôhipa no Moruroa e to râtou mau
ùtuafare no to râtou mau àti mai. Nâ roto
Mai te 19-26 no âtopa
nei te Atua i vëtahi mau ùputa ia hltl mai
-
Aniraa
no
rave
i te mau tOàtlraa e te mau àivànaa, te iriti
âmui atu nâ Tlà nei 1 te hunaraa i te 8 o te
taata tel
Parau ôpanlraa
la haamaltaihla te Atua no ta na mau tau¬
Te iritiraa i te mau parau tuatâpapa o te
mau rave
ra o
Reggane i (Algérie) : ua
pârahl atu nâ tlà nei, hoê hepetoma i
Tureia. Ua itehia atu te flfi
».
Tematauira Tiàtono 1 Fïtï
te parau tià o tel tâpoipoi-noa-hla na e tae
Tureia 1 te mai mâriri ài-taata i roto noa i
Te tere
nâ matahltl i mairi aè nei. Tel roto teie
Aotearoa. I Fïtï, ua farereihia te mau tià
roa mai 1 teie mahana.
parau i te tïtorotororaa. Nehenehe e parau
Ètârëtia no Èuropa no tâ râtou tauturu no
Maumuru â e te mau Metua 1 te faaroo no
e, o Tureia, ua moèhia, e,
te motu fatata
teie ôpuaraa hiôpoàraa toto radio-biologie.
tâ ôutou
aè ia i Moruroa e tei farii i te ino o te
1 Aotearoa, ua farereihia atu te mau àivâ-
pure.
roa
mau
tâmatamataraa âtômï.
I te 29 no tetepa
Putuputuraa rahi nâ te mau rave ôhipa.
10 Veà porotetani N°20
o
te Université
e
i
Massey no te
ôpuaraa hiôpoàraa toto Radio-biologie. Ua
Inelne i te rave i te mau hiôpoàraa toto. E
maha huru hiôpoàraa :
naa
no
mau
tautum
e
tâ ôutou
mau
no
El te Atua anaè te hanahana.
Tdinlte Tuatâpapa * Moruroa e tâtou »
Te mau fanauà ùnaùna a te Tumu Nui
haa nei mâtou te parau no te faaitoitoraa,
e te ôroà a te Fatu.
Te vâhi maitai no mâtou, te farerei nei ia
mâtou i te tahi mau tâvini tei tonohia i fïtî,
Ôrometua
mai ia Taùhere
no
Tlroama,
Tiaihau Ôrometua no Èvaneria, o Emma
Tufariua Ôrometua haapii no
tiàtono
te
Heremona,
faaturahia John Doom
Taoàhere Ôrometua te Faatere
o
te
e
o
Àua
Ôrometua.
To mâtou farereiraa ia râtou, o te Fenua
tâatoà teie o tâ mâtou e farerei atoà ra, e,
e
tâuàparau ra. E talme faufaa roa teie no
mâtou i te farereiraa e te ôpereraa i te mau
parau no teie nei fenua e no to tâtou atoà
fenua.
Te Ôrometua William HAMBLIN tei farerei atu i te mau taeaè i FIti.
Te faaitoito faahou nei te reira ia mâtou i
roto i tâ mâtou mau haapiiraa e to mâtou
Ia ora na tte farereiraanâ roto ite Aroha
e te here o te Atua. A farii mai i te
no
tàpaô
te aroha e te here o te mau fanauà
ùnaùna a te Tumu Nui e pârahi net i te
fenua Fît! nei. Te htnaaro nei mâtou
e
fare o te pipi ôrometua, o Manaèna ma e te
oraraa i
ùtuafare
Teie te tahi o te mau parau âpï e tano ia
te
pipi ôrometua o Tetuanui
ma, âreà o matou nei {Ariirua ma) i mûri
noa aè i te Àpooraa Rahi i faaotihia ai e
tono mai ia matou i teie nei pû haapiiraa
o
teie nei fenua.
faaite atu
no
mâtou
e
vai nei i teie nei
fenua no Fïtî nei, noa atu ia e, ua âtea
mâtou i te fenua âià e te nûnaa e pârahi ra
haamaitaî i te Atua no te manaô o ta na i
no
tuu i roto i te mau Faatere o te Ètârëtia
Mea maitaî roa to matou oraraa i teie nei
Fatu e au ia e, aita tâtou i âtea te tahi e te
èvaneria no te tonoraa mai ia mâtou i teie
fenua, aita te faahuehueraa i tupu mat tei
tahi, e aita atoà atu mâtou i âtea t to tâtou
nei pû haapiiraa no PTC net.
tupu t te matahttt 1998 e ia htô-anaè-hia
te nOnaa te pârahi ra ia i roto t te hau.
To matou noa taupupü t teie net fenua,
maoti râ, te parau ia o te reo e taua taupupuraa ra aita ia te reira i riro et mai
nei fenua âià.
Ua faahiti-matamua-hia teie nei parau “Te
mau
fanauà ùnaùna a te Tumu Nul” e te
tahi Tahuà i tahito ra tei piihia o Vaitâ. Ua
tohu
0
ta
no
te a nanahiraa o te nûnaa
PTC.
i nia i taua mau fenua ra, nâ roto râ i te
I teie nei
mau
mahana i
mûri nei, e piri atu ai tâtou i te mau tâpa¬
ti tiairaa ; te haamanaôraa i te Ôroà fanauraa o te Fatu e te parau no
te matahiti âpï,
te hinaaro nei mâtou e faatae maitai atu ta
Mâôhi.
tumu no matou.
ôutou e pârahi net i te fenua âià,
Ua riro teie nei parau èt mânaônaôraa, e,
ei ttàturiraa nâ mâtou e pârahi net i te
Ua rau te Ètârëtia e vai net t teie nei pü
taeaè Ôrometua e to ôutou mau ùtuafare,
haapüraa (PTC) e e tono nei ta râtou mau
piahi no te haapiiraa ia râtou, ua riro râ ta
to te mau pâroita no nâ poro e vaù atoà ra,
Ètârëtia ei Ètârëtia nâ roto ia
ôrometua no Heremona e te mau Ôrome¬
atoà teie parau e httt,
mâtou e vai net i teie nei vâhi o te tahi o te
tua haapii i to mâtou tâpaô aroha ia ôutou
na e vâhi e
mau
atoà râ teie nei parau e pû mai, mai te peu
piahi haihaî roa aè i teie nei pû haa¬
piiraa. Aita râ te retra e haapeàpeà ra i to
i teie net Noera e te matahiti âpl e a faaitotto i te tâviniraa i te Atua, te tumu no te
fenua Fïtï nei,
etta tatou e
nünaa-noa-hta e aita to tâtou e Atua. Etta
no
te
mea,
mai te peu, aita ta
hinaaro ra i te faaîte mai. Aûta
tatou net
te
mau
Faatere
o
te Ètârëtia
e
te mau
to te Âua
aita to te mau tâvini e parau. Te auraa, e
mâtou feruriraa e te fa o ta te Atua t horoà
Ora.
parau teie tei faaîte, e, etta te parau no te
tâviniraa e mou e aita atoà to te reira e
mai t roto ia mâtou e nâ mâtou aè e tâma-
la rahi noa atu â tâ tâtou mau haamaitai-
ta i te faatupu i ta na titauraa.
raa e tâ tâtou mau
morohiraa.
I te pitt 0 te tâpati o te
ei pàtuatiniraa âmui nâ tâtou t te Atua, te
Te ôhipa râ e faaitehia ra, ua tohuhia teie
âvaè,, ua manaô
mâtou e, e rave t ta mâtou pureraa âmui ia
ôre te ôhipa tumu ta moè i roto i te roaraa
e pârahi al mâtou 1 teie nei fenua, e, no te
nei parau e
tauturu-atoà-raa
E au ra e, te tâviniraa e te parau no te
taata e tâvini ra, aita ia to na e hopeàraa.
te tiaîhia ra to na tupuraa.
Aita râ to te ôhipa e hohoà mai te peu aita
ôhtparaa ta riro te reira
tumu no tâ tâtou mau ôhipa.
tâ
Henri a TEURURAl Ôr.
mâtou mau haapiiraa i teie nei fenua. Te
Ariirua
ia
mâtou
t
roto
i
te parau a te Atua i maramaramahia e te
mau
tâvini
e
te nûnaa atoà
o
tâ râtou
e
tâmata ra i te aratai i te Atua ra.
E parau teie tei haapûai ta mâtou i roto t
to mâtou tonoraahia mai e te Atua nâ roto
t te Ètârëtia i teie nei fenua o tâ te Atua i
rahu no teie nei nûnaa e vai nei i ô nei.
Haamanaôhia atu ra vau t te parau a te
tahi ôrometua haapii ia mâtou t Heremona
0 Turo a Raapoto, te nâ ô nei o ia e : “I te
talme e âtea al ôe i to ôe üio fenua, 1 reira
atoà ai ôe e mânaônaô ai i te parau o to ôe
nûnaa e o tâ ôe Ètârëtia”.
Aita teie nei parau i hape, no te mea teie te
mea o tâ mâtou e ora ra e e mânaônaô atoà
ra i
teie nei Fenua.
E toru mâtou t teie nei
pû haapiiraa no
PTC, e piti ùtuafare tei reva ê mai na e ua
hope ta râua matahiti matamua, te ùtua-
Te farereiraa e te ôaôa.
Veà porotetani N°20
11
Parau Haapapa i te Âpooraa Faatere no te 05-09/11/01
Te tere i Rarotoà 1 te âpooraa rahl âmui
CICC, mal te 19-27 no Tiurai 2001:
huru O te tere e te âpooraa
maltai te tere, tae noa atu i te mau
a
iiraa e te âpooraa. la au i te tereraa, i te
luaraa ra to te mau manihini vauvauraa
i ta ràtou mau parau la tupu te âparauraa
matamua. I mûri aè to te âpooraa hlôraa 1
te mau parau haapapa no te oraraa ètârë-
^ CICC. I reira atoà o la 1 te feruriraa e te
raveraa 1 ta na mau faaotlraa no to na ora¬
roto
raa
e
to
tüâtlraa no te matahltl
na
Joël Hoiore ôrometua i FIti (taime ôaôa)
2001-2002.
Tel huru no te tauiraa ôrometua
I3ilàl tel hlôhla na 1 tà tatou Âpooraa Rahl
Âmul 1 mairi aè nel, ua tüàtl te Ètârëtla
CICC 1 nlà 1 te rahlraa parau no te faaauraa. Te val ra ta na anlraa o ta tatou 1 tüàtl
atu, ola hol :
-No râtou, elaha e tâôtlà 1 te matahltl paa-riraa
1
nlà 1 te
35-45, la hau atu râ
(Soatlnl=46) no te mea te tâlà ra râtou no
,te âpï 0 to râtou mau tlno.
^3 râtou, elaha e tâôtlà 1 te matahltl ôhlparaa 1 nlà 1 te 3, la haere râ 1 nia 1 te 4, no
te faatano la 1 nlà 1 tà râtou faataulraa 1 te
mau
4 matahltl atoà.
Àreà no tâtou te
EEPF, te faaea noa ra la 1 nlà 1 te 35-45
matahltl paariraa e te 3 matahltl ôhlparaa,
0 tâ te
Pâpai Parau Rahl CICC atoà 1 faril na.
Te tahl huru haaferuriraa : Elta ânel Ihoâ
e tano e
haapâpû te tahl ôüà i to râtou pae,
ola hol : 40-50 ??? ; Elta ânel Ihoa e tano
e haapâpû 1 to tâtou pae, ola hol : 4 mata¬
hltl ôhlparaa mal to Rapa, te Tuhaa 6 e te
TuhaaS ???
Te tere 1 Faranl 1 te rururaa a te mau üâ
Te huru no te tahl mau tumu parau tel
faalnelne, mal te 8-18 no tetepa 2001
ferurihla
Te huru o te tere e te rururaa
papaâ i pîhaî iho 1 to te îteraèra e te Ètàrëtla (pïpïria F.T, FA). Âreà to te mau Nûnaa
ê atu (Âfirlta, Marlte, Pâtltlfa), alta la 1
-Te
Mea maltai te tere, ^ae noa atu 1 te mau
farilraa e te rururaa. la au 1 te tereraa, ua
haafaufaa-tâmau-raahia
tupu te fârerelraa e te tâuà-parau-raa 1
rotopO 1 te mau tlà no te mau pû faalnelneraa no te mau pae fenua râtlno (Farânl,
itària, Herevetla), no apatoèrau (Purutla,
Horane), no apatoà {Àflrïta, Marlte,
Pâtltlfa). E 2 tuhaa, ola hol :
-(Faalnelnehla e te IPT lâua te Tââtlraa pû
Râtlno) : Nâ roto 1 to te tahl pae tûtonu-
maoro roa aè nel i te
faahou-raa 1 nlà 1 te tuhaa hlroà faaroo 1 te
mau
faufaa 1 tuutuuhla
mau
Atua 1
mua
1 te
mau
te
hlroà
tâuà-faahou-raahla, 1
mûri aè la 1 te tahl tau haapûal-noa-raahla
tâ te mltlonare e tâ te pipiria
-Te ôhle-ôre-raa la rautï âmui i te
mau
hlôraa rau 1 te tïtauraa a te àvelà haapll¬
raa e
tâ te àvelà ètârëtla, la ôre te tahl la
faaiti atu i te tahl.
-Te hlnaaroraa te Cevaa e te mau tlà o te
pû faalnelneraa e hlô âmul i te tahl
faaauraa paari atu â no te faahohoà
-(Faalnelnehla e te IPT râua te Cevaa) : Nâ
pâpû i te mau tûàttraa e te mau ôhlparaa,
nâ roto i te mau tauiraa ôrometua, pipi,
haapllraa, tae noa atu 1 te mau faaravaîraa
roto 1 to te tahl pae tütonu-faahou-raa 1
nlà 1 te umeumeraa (tension) e val 1 rotopû
pae moihaa e te pae faufaa, e te îte-mâiteraa atu te tahl i te mau faainetneraa no
mal
na
(Quand la théologie revlslte ses
héritages) ;
1 te tïtauraa
te faanahoraa
a
haapllraa
(rigueur académique) e te tïtauraa a
faanahoraa ètârëtla (fidélité ecclésiale).
terâ vâhl e no terâ pû.
Joël a Hoiore àr.
te
Taoàhere)
Rururaa ôrometua pupu i Papara
U a tupu aè nel te rururaa a te mau
ôrometua pupu a te Ètârëtla èvane-
ria i Pôrïnëtla farânl 1 te âvaè âtopa
1 mairi aè nel la tâtou.
Ua
faanahohia la te reira
e
te Tômlte
Porotetanl a te Haapllraa Tâpatl.
E ruru¬
faatupu i
te mau piti matahltl atoà. I teie matahltl,
tel roto la tâtou i te pâroita no Pàpara 1 te
raa âmul teie mâtau-noa-hla 1 te
1 te mau pupu :
Mataio 4/18-20 ; Matalo
10/1-10 ; Mareto 1/16-20 ; Mareto 3/1320 ; Ruta 6/13-19 e te loane 1/35-51. Ua
ravehia te tahl tûàtlraa i nâ taiôraa e ono
e ua matara mal te tahl mau manaô : « îte,
faaruè aore ra âpee, faaôhipa ; te Mana o
letu ; tonoraa aore ra poro haere ; tâvini ».
Te mahana màa 20
pitiraa teie o te taime to te Tuhaa 2
no âtopa 2001 : ua
ôhipa atu te mau Ôrometua Pupu :
Te pupu, la au te falto o te tamarii : te
pupu i raro aè te piti matahltl e te âfa, te
lârilraa 1 te rururaa âmul a te mau Ôrome¬
tamahou 1, te tamahou 2, te to ù arataî, te
tua pupu. I te âvaè âtopa 1995, ua tupu la
tlàrama, te matahlapo 1, te matahlapo 2,
i roto i te pâroita no Punaauia.
te matahlapo 3 no te hâmanlraa mai i te
I teie matahltl i
tahl tereraa haapllraa.
Tuhaa 2.
Te
-
Pâpara nel, ua mâîtihia
mai te tahl tumu parau, ola hol, « te tïtau¬
Ôrometua pupu e ta na fa ».
Ua putuputu mai te mau tuhaa atoà e ua
raa 1 te mau
fariihia râtou 1 te 19 no âtopa 2001.
-
Te faanahoraa i te tahl tàrena haapllraa
tuhaa
te
no
matahltl
haapllraa
2002/2003.
-
Te araraa pô, ua faanahohia te tahl âruî
Ua tupu te pure-irltl-raa i roto i te tare Uî
himeneraa : târava e te ûtê.
âpl Tereheamanu.
Te tâpatl 21 no âtopa 2001, ua tupu la te
Ua haamata ta na tâpura ôhipa nâ roto 1 te
pureraa
tahl faaôhiparaa 1 nâ taiôraa e ono, nâ roto
Tereheamanu,
Veà porotetani N°20
i
roto
e
i
ua
Ui
Âpl
âmui mai te
mau
te
fare
Te tuatapaparaa o te parau a te Atua.
Ôrometua no roto i te faalnelneraa tâmau
e te pâroita iho no Pâpara.
Nâ te tuhaa 3 la tâtou e laril mal 1 teie
matahltl 1 mûri nel.
Te hlnaaro nel mâtou e faaîte â i te tàpaô
mauruuru
maltai i te felâ atoà tel tauturu
mai no teie tâpura ôhipa.
la val mai te haamaltairaa 1 nlà Iho la
ôutou tâtai tahl, e a faril mai i te tâpaô no
te aroha e te here.
Teamoaiil a TETUIRA
Le corbeau de Noël
C’était la veil e de Noël. Les rues de la vil e étaient
couvertes de
neige et le froid rigoureux. Dans
petite chambre du Rez-de-chaussée, une
pauvre veuve et ses quatre enfants pleuraient autour
d’une table sur laquelle ne se trouvait aucun aliment.
En ce jour où chaque famille prenait un commun et
joyeux repas, où les enfants chantaient autour des
arbres de Noël, où les cœurs chrétiens célébraient la
naissance du Sauveur, là, dans cette chambre misé¬
rable, il n’y avait que des larmes et rien à manger.
Cependant, le Seigneur connaissait cette profonde
détresse et il voulait une fois de plus manifester sa
grâce en répondant à la prière de la foi.
Maman, dit tout à coup l’aîné des enfants, ne m’as tu
pas lu dans la Bible l’histoire du Prophète Elle, auquel
l’éternel envoya un corbeau pour lui apporter du pain
et de la viande ? Et si je demandais aussi à Dieu de
nous envoyer un corbeau ce soir, le fera-t-il ? »
La mère, qui n’avait pas trop de foi pour cela, répondit
en hésitant : « Oh ! Oui, si tu as assez de confiance
pour le croire. »
Le petit s’en alla aussitôt dans sa chambre, se mit à
genoux au p ied de son lit et dit : « Seigneur Jésus,
une
«
Le cadeau de la promesse
envoie-nous ce soir un corbeau comme au Prophète
Elle pour qu’il nous apporte de quoi manger. Je t’en
prie Seigneur, Amen ! »
la ôaôa i to Ôe
Puis il revint tout content, embrassa sa mère en lui
disant de ne plus pleurer. Il ouvrit toute grande la porte
sur la rue
et se tint debout devant elle
,
mahana fanauraa
les bras croi¬
sés et plein d’espoir pour attendre l’exaucement de sa
prière.
Il était 10 heures du soir et la rue était déserte...
Enfin un bruit de pas se fit entendre et un Monsieur
Plneplne tatou i roto i to
mau
fare toa
nahana i to tatou maha¬
mau
manaô tei
oraraa
passa... En voyant cette porte ouverte et cet enfant
debout sur le seuil, le passant s’arrêta. Il jeta un coup
rama
d’œil dans la chambre où brûlait une petite lampe et
mau no
demanda au garçon ce qu’il faisait là!
to tatou mahana fanauraa. I
«
J’attends, Monsieur, le corbeau qui doit nous appo-
ter du pain ce soir. »
«
na
fanauraa. E
ua
mârama-
maitaî tatou i te
auraa
taua ôroà ra, ola hoî,
roto i ta tatou
faaôhiparaa i
taua parau ra e te mea o tâ te
Le corbeau ? Qu’est-ce que tu veux dire ? »
hlnaaro ra e parau
parau e
La mère, un peu embarrassée pour expliquer la chose,
mai la tatou,
L’homme fut très
touché. C’était le maire de la ville et de plus il était.
tûàtiraa.
chrétien.
Aita e tüàtlraa
raconta ce qui venait de se passer.
Vraiment, dit-il, je suis habillé de noir comme un cor¬
beau, c’est moi que Dieu envoie sans doute. Prends
ôroà îmlraa moni teie nâ te
i te faaha-
tatou
aita roa atu ia e
I
».
1 teie
mua
pinepine i te
hoi mai (ia uiuihia te taata), e
riro paha tatou i te mânaônaô
to
tatou
parau
Noera.
nanahi,
a
Ihoâ râ
no
te
teie ôroà
no
Te
parau nei tatou e : Te
mahana fanauraa o te Metia
mâ te mâramarama atoa râ e,
e
haamanaôraa teie i to
na
mahana fanauraa. E mahana
atoà râ teie
no
te haamanaô
ia tâtou i te hum
«
la uihia mai ia tatou e, e aha
taiô mahana 25 no
ton panier garçon et viens avec moi. »
mau na te
Tout joyeux, l’enfant suivit l’homme. Son panier dans
tïtema. Ôlôi tatou i te pâhono
mau
no
te
Ora tâ te Atua i pOpO mai no
tâtou. Mal te peu e,
te reira
e ; « Te mahana fanauraa o te
tlà roa la la tâtou ia
Noera noa, e aore ra ia haa¬
revint plus tard, son panier rempli de pain et de viande
Metia.
manaô
et s’écria en rentrant :
e, aita o letu i fanauhia i te 25
une
main, l’autre main dans celle du bienfaiteur. Il
«
Tu vois Maman que Dieu a
exaucé ma prière. »
La Bible ne dit-elle pas : « L’Eternel est près de tous
ceux qui l’invoquent et tous ceux qui l’invoquent en
vérité. C’est lui qui soutient l’orphelin et la veuve.
L’Eternel met son affection en ceux qui s’attendent à sa
bonté. »
Invoque-moi au jour de la détresse, dit l’Eternel. Je
te délivrerai et tu me glorifieras. » (Psaumes 50/15)
la pâpO atoà ia tatou
»
no tïtema. Te auraa ra,
te faa-
noa
na
mahana
mau
mahana
i to
fanauraa i, te
atoà o to tâtou oraraa.
hanahana nei ia tatou 1 te
«
haamanaôraa no te mahana
fanauraa
o
mahana
ra.
te Metia
E
»
faataahia
no
here
manaô
mâ, no te mau
hohonu o tâ tâtou
taiô
parau,
vai iho tâtou ia tâtou
taua
mahana ra, o te mahana ia
tel
Hoa
1 taua
tatou
la
ô
atoà tatou i roto i taua ôroà
«
nâ
to
tâtou
mau
taeaè
e
haamâramarama mai i nià i
taua tumu parau ra.
ra.
I roto rà i tâ tatou faahanahanaraa
Chers amis, bonne lecture et Joyeux Noël !
mau, e
i
teie
mahana,
mea
pâpO maitaî ia tatou e, te rave
Noera â tâtou, eiaha râ i te
hoê
noa
mahana, 1 te
mau
mahana atoà râ.
peu-noa-hla nei taua ôroà ra.
la au i te faahltiraa a te tahi
tucihlne tel uiulhia atu,
«
la maitaî te talôraa I
e
Veà porotetani N^ZO
13
Aujourd’hui, cette naissance me fait comprendre
combien Dieu m’aime, combien suis-je précieu¬
se à ses yeux pour qu’il vienne jusque parmi
nous dans ce monde. Quand je vois la réalité du
Noël aujourd’hui, j’ai peur et je voudrais me
cacher au fond de cette “naissance divine” et
ressortir le cœur rempli d’amour pour tous ceux
qui souffrent, pour tous ceux qui vivent dans la
misère, pour tous cens qui n’ont aucune signifi¬
cation de Noël, parce que la violence est là, la
haine est là, la mort est là.
Et moi, j’ai mon sapin bien décoré, la maison et
le jardin envaliis de lumières, un grand festin et
des amis, et tout cela m’a rendu égo'iste.
Il n’y a que moi et mon bonheur. Pour une fois
dans ma vie, je voudrais vivre un Noël sans toutes
Plus le temps passe, plus Noël nous coûte cher.
ces choses que
Aujourd’hui, je suis prise au piège du
modernisme de Noël, Si je n’ai pas
de
sapin, ce n’est pas Noël, Et un sapin sans
décoration, ce n’est pas encore Noël, Et un sapin
avec décoration sans lumière, ce n’est toujours
pas Noël, Plus le temps passe et plus Noël nous
coûte très cher (à commencer par la décoration
de Noël, les cadeaux et le festin). Et chaque
année, nous sommes tentés de vivre un Noël plus
grand, plus lumineux,,,,
On ne se rend pas toujours compte que nous
dépensons énormément d’argent et d’énergie
pour Noël, Et pourtant nous passons à côté de
quelque chose de plus meiTeilleux, La naissance
d’un enfant venu du ciel,
«
l’homme a fabriquées, mais faire
petit feu dans le jardin, et avec des amis, prier
pour tous ceux qui souffrent.
Avec les enfants, écrire des prières que nous
un
mettrons sur le feu afin que Dieu
les reçoive.
Que Dieu bénisse l’univers tout entier,
Taiho a Banner
Emmanuel, Dieu
(Temeio V)
parmi nous, »
ISSU
“No te Varna Maltaî i hapu ai o ia”
e
Ia haamaitaîhia te Atua tei aratai mal ia
faaara ra. Te mea fifl no lotëfa, eere te
ta tatou e
farllraa i teie parau a te Atua, te hiôraa râ
ôaôa nei, no te haereraa mai o ta na
i te ôhipa i tupu i nià ia Mâria mai te tahi
tatou 1 roto i teie area tau
o
tamaltl here, la haamaitaîhia te Atua no ta
ôpuaraa nâ te taata. la tiàturi anaè o la e
tei faaîte ia tatou i to na hinaaro.
No te faatupu i ta na ôpuaraa faaora, ua
hinaaro teie
na parau
no
te Atua,
te
mea
noa
e
tîtauhia ra la na, te fariiraa i te ôpuaraa a
hinaaro te Atua i te tauturu a te taata. Te
te Atua e te ôaôaraa 1 te mea ua mâiti te
ite ra tatou e, te tiàturi atoà mai ra te Atua
Atua la râua no ta na ôpuaraa.
i te taata no te faatupu i to na hinaaro. Te
Aita atu
taata tei ite e ôpuaraa o na nâ te Atua, e
ôhie te reira taata 1 te faiil i te hinaaro o te
haamauruururaa 1 te Atua, o na i mâiti la
Atua mai te peu o na
e
mea e
tîtauhia
ra
ia râua, te
râua no ta na ôpuaraa faaora. Te taata tel
terâ ta te Atua e
fâril 1 te ôpuaraa a te Atua, e taata haa¬
maitaîhia te reira. Te taata tel tauturu te
I roto i te parau ta tatou e hiô nei, ua maîti
Atua i roto 1 ta na ôpuaraa, e taata haamaltaî-atoà-hia te reira.
hinaaro ra,
te Atua i te tahl tau taata no te faiii i ta na
ôpuaraa faaora, Teie tau taata ta te Atua i
mâiti, te ôpua ra râua e haamau i te tahi
ùtuafare âpï, E ia parau-anaè-hla e ùtuafare âpî, te auraa, tei te haamataraa noa
râua no taua ùtuafare
No te Varna Maitai i hapu ai o ia.
Te auraa, i roto i teie ôpuaraa a te Atua,
aita 0 lotëfa e o Mâria 1 faaèrehia i te hoê
tâ te Atua i rave no te haereraa mai o ta na
aè maltaî. Te mea tâ râua e fanaô, te reira
tamaiti,
te mea e mânaônaô-noa-hla ra e te taata
I faaara ai te veà a te Atua ia lotëfa : “No te
tei tiàturi e tei tâvini i te Atua, ola hoi, te
râua i te tuhaa no te momoàraa, o Maria te
Varua Maltaî i
haamaltaîraa a te Atua, to na mâîtiraa 1 te
vahiné e o lotëfa te tâne, Tei roto noa râua
parau a te Atua, e parau tei tauturu ia
lotëfa i te mâramaramaraa 1 te ôhlpa i
taata no ta na ôpuaraa.
tupu 1 nlà ia Mâria ia ôre o ia ia manaô îno
i ta na vahiné. No te mea e ôpuaraa faao¬
te taata o ta na i hinaaro,
tonoraa mai i ta na tamaiti i o te taata ra,
ra teie nâ te Atua,
raa i teie
ua mâiti ia te Atua la Mâria e ia lotëfa e nâ
fifi teie nâ taata. Te auraa, ua imi te Atua
raa faaora.
1 te mau râveà atoà la tupu teie ôpuaraa ta
ru
ra,
Tei roto noa â
i te faanahoraa no te faataaraa te tahi no
te ta
No te
râua
mea
e
hoi te hinaaro
amo'i teie
o
te Atua
o
te
ôpuaraa ta na, Alta te
Atua i vahavaha i te faanahoraa a te taata
:
ei tâne
e
ei vahiné e roaa ai te tamarii,
na
hapû ai o Nfâria”. Teie
aita te Atua i hinaaro ia
mâ te ôre e faatupu i te flfl i roto i nâ
taata e amo ra i ta na tamaiti,
Aita te Atua i haapae 1 teie faanahoraa no
“No te Varna Maltaî i hapû al o ia”.
Te haapâpü ra teie parau i te faanahoraa
te râ i te taata 1 te rahl o to na aroha i tono
tâ te Atua i rave no te faahaereraa mal i ta
mai ai o ia i ta na tamaiti i o te taata ra mai
na tamaiti 1 te
te taata ra te huru i roto i to na maitai e to
raraa a te Atua,
Parau mau, e faanahoraa ê
na
paruparu,
14
Veà porotetani N°20
la haamaitaihia râ te Atua no to na mâîti¬
no
ùtuafare no te amo 1 ta na ôpua¬
Eita e ôre te Atua i te mauruu-
te mea ua farii teie nâ taata 1 teie
ôpuaraa ta na. Mal la râua i farii i te ôpua¬
raa
faaora
a
te Atua, te reira atoà tâ te
Atua e titau ra la tâtou. Te taata e farii 1 te
te haafaufaa ôre i ta na tamaiti no te faaî¬
ta na tamaiti, Eere roa atu no te faaltl e no
I te reira vâhl; e
tiàmâraa te reira no te Atua i te mâîtiraa i
fenua nei. 1 roto 1 teie faaa-
ôpuaraa faaora a te Atua, te haamau ra te
reira taata to na oraraa i nià i te papa.
la ora na.
te tiàturi atoà ra te Atua e
Jean a Teururai Ôr.
farii lotëfa i teie ôpuaraa ta na tâ te parau
(Tehaapapa))
«E îte ôutou ia na i te vairaa i roto i te vairaa maa a te puaa»
Te faaiteraa e, ua fanauhia te Metia, oia hoî, te Fatu, o te tumu
parau faufaa atoà ia i roto
1 te talôraa, tei horoà i te hoê hiôraa âpî i teie tiàraa “Metia aore ia Fatu”,
“e îte ôutou ia na i te vairaa i roto i te vairaa mâa a te puaa”.
Te ârue nei to te fenua e to te rai
Ua faaîtehia teie parau ôaôa e te âfai parau
a
te Atua “te merahl a te Fatu”. I “te ruî”
teie faaiteraa i te tupuraa. E parau atoà râ
tei haafanau i te tiàturiraa e te tiaî-tururaa i te mau îte matamua “èiaha e mataù”.
Ua htmene âruehia teie parau ôaôa e to te
fenua nâ reira atoà to te rai.
I mua i te mana haavi a te Hau fenua ara-
taîhia e Taitara Àututo to te Atua tuuraa i
te hoê faaora àpï.
Ua tneine te rahu a te Atua i te Sril i te
Metia ra o te Fatu.
Peterehema te ôlre o Tâvîta.
Te hoi net ta te ùtuafare o Maria e lotefa i
te fenua àià i tano al te parau a te perofeta Mita
5/2v.h “e iti à ôe, e Peterehema
Eferata..., e tae mai ra te hoê ia ù mai roto
mai ia ôe ra o te riro ei tâvana i îteraèra
üa himene-ârue-hia e to te fenm i te Janauraa o te Metia.
nei”. Ua riro te râveà no te tâpaôraa iôa ei
moihaa tei türai i teie ùtuafare e hoî i te
Atua,
fenua âlà, te fenua tupuna, te vâhi i tâpü-
roto ia letu, te hoê tama oraraa haîhaî e te
hia al te plto o te tamalti.
Te Fâtene, tei farii matamua mal la na,
vâhi polherehia e te mau tlai mâmoe, i te
veve. «
püpü-hope-hia i teie mahana i
ua
Èmânuera », te Atua 1 o tâtou nei.
noa i te
Ua veteà te mahana âpî
ai. Ua âpitl-atoà-hla mai teie moihaa i roto
naùanel”
i te mau râveà faaora a te Atua.
haapâpüraa te reira no te hoperaa o te hoê
tau, te morohl atu ra te uî o Taitara Àutu¬
0
te mau ite matamua.
hoê ôroà. No te fârii faahou râ i te
a
aore
ia
i
haamanaô ia tâtou i te feiâ riirii, te felâ
ôto, tute-ê-hia, aita e nohoraa, te feiâ atoà
e
fanauhia mal al teie tama “i
Te taime
Te fetià, e tiàrama türama 1 te èà haereraa
pohe e te tià-faahou-raa o te Metia.
Eere tâ tâtou tuhaa no te faahanahana
Atua 1 roto i to na haèhaa, o ia i haere mal
ia e, i ô nei te mau ânimara e tâmàa
mea
no te
teie
mahana,
e
e ora nei i
roto i te mau haavîraa rau a te
mau mana o teie nei ao.
Mai te peu te val net te ôto i te fenua nei te
to 0 la tei amo mal na i teie tiàraa “metia e
faahiroà mal nei Noera e, te val atoà ra te
faaora” mâ te püai e te mana no te haavi 1
faaora.
Ua Inetne te feS rUrü i te farll i te Meüa ra
te nünaa.
Mai te peu te val nei te pohe, te val atoà ra
o te Fatu
I teie mahana, ua veteà te mahana
âpî,
âpitihia mai e ta na faufaa faaâpiraa e te
te ùputa o te ora âpî.
To te merahl te tiàraa faufaa roa aè i roto i
mau mea tei ôre roa i îtehia 1 mütaa iho ra.
te Atua, te faaara mai nei Noera la tâtou e,
ua horoà mal te Atua 1 ta na tamalti Snau
te talôraa. Ua haamanaô ia Maria 1 te rahi
te Atua la na, tel arataî i te
O val të farii e, e faaîte te Atua ia na iho i
ôpuaraa e tae atu 1 to na hopeà. I mua i te
roto i te hoê tamalti veve, val-iho-hia i roto
haèhaa o te vâhi fanauraa, aita roa o ia i
i te fâtene, teie Atua tei rahu i te mau mea
peàpeà.
faahiahia o teie nei ao.
o
te here
o
Mai te peu te tiàturi nei tâtou e ua mâmO
tahl no te faaora 1 teie ao ta na 1 here.
la maltaî 1 teie Ôroà Noera.
tiaî
Te tu ra ânei te fanauraa la au i tâ Ruta
Céline a Hoiore
mâmoe. Eiaha la àramoinahia ia tâtou e, e
faaiteraa e te huru Noera e orahla nei 1 teie
(Taoàhere V)
pupu taata haapaehia e haafaufaa-ôre-hia
teie 1 roto i te tôtalete. O râtou tâ te mera¬
mahana.
hl i faalneine et îte matamua roa no teie
hlroà fanauraa o te tamalti a te Atua i roto
faaora àpï. Ua faaara i te ôpuaraa faaora a
i te mau ùnaùna tei haamoèmoè 1 to te ao
Ua
faalneine
te
merahi
1
te
mau
te ATUA, “ua ianauhla te Ora, oia hoî, te
te Fatu”, 1 hea
la hiôhla i teie mahana, ua haamoêhia te
nei. Ua tâpoîhla te faaiteraa a te
Èvaneria
? “i te ôire o
Tâvîta”, o val te Snaô 1 teie ora ? “te taata
tei haapâpü e, ua fanau-veve-hia o letu e
atoà” te ôhlpa ta na e faatupu ? “e ôaôa te
Herota. Eere te âmaa àito të tià ia faaù-
taata atoà”, te
vai-lho-hla 1 roto i te vairaa mâa a te puaa
naùnahla, o te tâtauro râ. I te mahana a
fânauhla mai al te faaora o to te ao, ua faa-
e ua vehihia i te
taa-atoà-hia to na pohe tâtauro 1 tano ai te
Metia
ra
o
tâpaô faaîte ? “e tamalti,
àhu”.
ua
ora,
mai roto mal i te haavîraa
a
piiraa “te Metia te Fatu”.
Te îte ra tâtou e, nâ te merahi iho e faahoî
mal nei teie tiàraa “Metia e Faaora” 1 nià i
No reira e hoa here mâ, i roto la Noera,
te tamalti e val ra 1 roto 1 te iatene. Teie tià¬
ôroà haamanaôraa nâ tâtou i te fanauraa
raa
faaora no to te ao tel mauhia na e te
o te Metia.
Eiaha la moèhia e fetil teie ôroà
Te fetià, te èà ia e aratai i te mau ite
matamua.
Veà porotetani l\l°20
15
Noera : letu, 1 fanau-pufenua-hia mai
Atua 1 vahavaha i te raveraa 1 te èà o te
Eriro paha teie hum parauraa i te
faaàrahuta rii i to tatou tiàturiraa, i
taata no te pOraa mai i te ao nei, el èà atoà
te mea e ua mâtau noa tatou i te faa-
aè no ta na Tamaiti no te pou mal 1 raro
hitl la tae anaè ihoâ i teie tau no Noera tâ
nei. E te reira, no te faaîte ia i to na hinaa¬
tumu i te taata, ia fârii mai e la îte mal
tatou e haamanaô nei, i te mau irava pîpî-
ro
ria no te tapaôraa i teie ôroà, mal te Mâtalo
i ta na Tamaitl mai te “hoê”, mal la na ra
1/23: “Èmânuera, te Atua 1 o tatou nei”,
“1 aroha mal te Atua i
to te ao...” te tahi hum parauraa, letu te
te huru, to na hinaaro ia parau-atoà-hia o
mai te loane 3/16:
ia ei Tamaiti no te fenua, ei taata àlà. O te
aroha la o te Atua 1 te taata, aore ra letu,
haere mal o la 1 o na iho ra, aita râ to na
auraa
Ua tiàhapa roa mal i o tatou nei.
te Tamaitl a te Atua.
ia no terâ reo to te loane
1/11: “Ua
iho mau taata i farll atu ia na”.
Aita vau e parau ra e, aita i tano teie mau
faahittraa parau. la faaroo anaè râ tatou la
manaô 1 nlà 1 te hohoà, te auraa râ tâ te
Mai te mea ua màirihla te iôa o teie nOnaa,
letu iho, te taata no na te parau tâ tatou e
hohoà e faaîte mal ra no terâ mahana, aita
e
haamanaô nei i teie mahana, ia parau la
ia i tâuà-rii-noa-hia aè. No te mea, 1 roto i
mal ra ia na, la fârii i te Tamaiti a te Atua,
na iho e :
“E Tamalti o ia nâ te taata”, eita
te
ia e ôre e, te vai ra te tahi vâhi ta na e titau
ra
tiàturiraa, te mea faufaa,
ua
mal te
tae mal
aita atu ia e mea e anlhia
hoê tamarii mâôhi atoà, nâ reira
atu te Farânl, te Tinitô, te Marite, te Âfirl-
letu, ua tupu te mau tohu a te mau perofeta, tirâ râ atu al.
i te taata ia tütonu, hou tatou te taata
nûnaa mâôhi,
ta, e àti tià aè te ao nei. Eere ua parau te
Atua e : “No ù te fenua e te mau î atoà 1 nià
nei a tae al 1 roto i te faateltelraa, te faa-
hanahanaraa ia na nâ roto i te faahitiraa i
te mau fenua atoà o te ao nei e te mau
Inaha hoî, hou aè letu a rlro mai al el
;
nûnaa atoà e pârahl ra i nlà iho”
reira te ôre roa tatou e haafaufaa i to na
taata, e “Parau” noa o na 1 te haamataraa,
la au 1 te faaîteraa a te loane 1 /1 ; 14 : “I val
mâramarama al tatou 1 te
te Parau i te matamua ra, 1 te Atua ra te
ôpuaraa e te hinaaro o te Atua i te haere-
Parau, o te Atua hoî te Parau. I rlro mal na
te Parau ei taata, e ua tiàhapa mal i o
te Atua. O te èà atoà ia o ta na e tïtau mai
mai e fârerei i te taata nâ roto 1 ta na
Tamaitl i te raveraa i te hum o te taata.
tatou nei”. Aita o na 1 riro noa mal ei taata
faaora, tel haere mai e fârerei ia tâtou.
Parau mau, te faahohoàhia nei ihoâ to letu
mal tel îtehia i te tau no te rahuraa : ua
fanauraa mai tel
pâpaîhla, ola hoî, te
parau te Atua, e ua riro mal te “Parau” ei
la maltaî e ia ôaôa i teie Noera e te mata-
hâmanlraa 1 te tahi tare vairaa ânlmara, te
ôhlpa. Aita roa atu letu 1 tae mal 1 raro mai
terâ. Ua hinaaro râ te Atua la fanau-pûfe-
hlti àpî.
te
mau
irava
auraa mau,
raa
e
pïpîria. E te vâhi
vatraa mâa a te puaa,
mau
mau te
lotëfa e o Mârla, te
mâtoi, te mau tïaî mâmoe, “le petit
nua-atoà-hla ta
Jésus”, e tano râ e parau e, ua mau noa te
mai
e
na
Tamaitl
ra la tatou e rave no te fârereiraa i to tâtou
François a Plhaatae ôr
(TaManl)
te haere
no
(Taramo
24,1). No reira, Noera : letu, i fânau-püfenua-hla mai, no te faaîte la 1 te haèhaa o
fârerei i te taata. Te auraa, aita te
Noël : Amour d’un jour ou amour pour toujours
Il est vrai que de nos jours,
Chaque jour, chaque jour
Car Noël ô mon frère c’est l’amour
C’est Noël dans mon cœur
Chaque jour, chaque jour
Car Noël ô ma sœur c’est la joie
mieux que tous ceux qui font de
éviter le fait que Noël est
telles pratiques. Rien parce que
nous ne nous laissons guider que
Nous disons que Noël a perdu
devenu commercial. Nous avons
de son intérêt : ce n’est plus que la
été aveuglés par les guirlandes de
lumières que nous mettons dans
par nos propres désirs. En surpas¬
d’une
fête
sant nos désirs, nos plaisirs, c’est-
chrétienne. En parlant ainsi, nous
nos maisons,
nos
dans nos cours, sur
pourrait
à-dire en parlant comme certains
oublions tout le travail fourni par
des personnes dont on parle très
être aussi la concrétisation de
aime », Noël redeviendra ce qu’il
peu : les moniteurs de l’école du
Dimanche. Ces derniers essaient
notre
foi. Je suis persuadée que
était, pas seulement une fête d’un
jour mais surtout un anniversaire
bien que mal de faire vivre
tant
maisons...mais ça
qu’il y aura des personnes
les moniteurs de l’école
enfants qui crient que « Dieu nous
Noël comme étant une fête chré¬
du dimanche, et ce ne sont pas les
pas comme les autres, l’anniver¬
saire de l’amour de « Dieu qui a
tienne. Ils essaient de faire com¬
seuls, qui consacrent une partie
tant aimé le monde qu’il a donné
prendre
de leur temps à faire passer des
son
tant
C’est Noël dans mon cœur
réalité, nous ne pou¬
vons pas
commercialisation
Noël dans mon cœur
rer devant la
Noël n’est plus ce qu’il était.
comme
Fils unique
aux
enfants qu’ils
accueillent tous les dimanches le
messages
vrai message de Noël : Dieu nous
aime », «Jésus est ton ami », «
La
qu’il ait la vie éternelle ». Amour
aime. Oui Dieu nous aime est c’est
foi fait des miracles
comme
d’un jour ou amour pour tou¬
cela qui pousse des personnes
comme les moniteurs à persévé¬
messages pour Noël, il faut croire
rer.
Oui, cet écrit est dédié à tous
les
moniteurs
vitrines, ce qu’on voit dans les
maisons, il y aura toujours la
jours, à nous de choisir. Quoi qu’il
en soit, s’il n’y avait pas l’amour
dans le cœur des moniteurs, les
enfants n’auraient rien compris et
de
l’école
du
tels que « Dieu nous
»,
que derrière ce qu’on voit dans les
afin
que
qui¬
conque croit ne périsse pas mais
Noël
dimanche qui
magie de Noël.
tout le travail fournit n’aurait servi
Noël dans mon cœur
Nous pouvons critiquer certaines
à rien. Noël ; OUI, dans nos cœurs
Noël dans nos cœurs
temps pour nos enfants, La base
de tant de dévouement ne peut pas
Partageons ensemble ce Noël
pratiques et Dieu seul sait si nous
et chaque jour de notre vie.
venir de la seule volonté de l’hom¬
savons
Tehuiotoà Frédéric
16 Veà porotetani N”20
me si
donnent de leur
grande soit-elle.
Il est vrai qu’il ne faut pas se leur¬
très bien le faire, que fai¬
sons-nous à côté :
...rien. On ne
fait rien parce qu’on ne vaut pas
Tematahotoa Marthe
A Noël, une espérance
vivante nous est donnée.
Dans la vie dechaque individu, l’espé¬
rance joue un grand rôle. Tous les
jours, on vit en s’appuyant sur un
certain nombre d’espérances. On espère
réussir dans ses études, dans sa formation
professionnelle, on espère trouver du tra¬
vail, se marier, fonder un foyer, élever une
belle famille, rester en bonne santé, vivre le
plus longtemps possible. Tous on espère le
bonheur.
Le chrétien, comme tout homme, vit et se
nourrit de ces nombreuses espérances que
l’on peut qualifier d’ordinaires. Mais audessus de tout cela., il partage une autre
espérance que l’on peut appeler l’espéran¬
ce chrétienne.
Ce
qui caractérise l’espérance ordinaire,
La venue de Jésus est une espérance vivante.
c’est son aspect essentiellement sentimen¬
tal. Elle repose sur une certaine confiance
Noël nous fascine toujours
l’avenir, mais en un avenir limité dans le
temps, limité à la durée de la vie sur la
terre. L’espérance ordinaire dépend des cir¬
lorsque Dieu créa le monde, la Parole exis¬
tait déjà, celui qui est la pai'ole était avec
Devenu adultes, Noël nous fascine tou¬
jours, car nous nous rappelons ces choses,
Dieu, et était Dieu. Il était donc avec Dieu au
émotions, ces sentiments, et nous aime¬
rions pouvoir les retrouver. Même si la vie
nous a rattrapés avec ses soucis, ses
par lui, rien de ce qui existe n’a été fait sans
lui » ; « Celui qui est la parole est devenu un
contraintes et ses épreuves, nous avons tou¬
et de vérité. »
en
constances où les autres hommes jouent un
rôle. Elle dépend aussi de ce que l’on fait
soi-même pour la réaUser.
L’espérance chrétienne, au contraire, vient
de Dieu, elle porte sur Dieu, et elle est une
personne, Jésus-Christ. Comme le dit
l’apôtre Pierre dans IPierre : 1/3, notre
espérance, c’est Christ en tant que ressus¬
cité qui reviendra pour nous ressusciter.
L’apôtre Paul confesse aussi dans
ITimothée : 1/1, que « Jésus Christ est
notre espérance».
ces
commencement. Dieu a fait toutes
choses
homme et a vécu parmi nous, plein de grâce
jours en souvenir tout cela, et nous nous
IPierre : 2/24 :
réjouissons de reconnaître auprès de ceux
qui sont maintenant les enfants, cette étin¬
celle de joie et d’amour de Noël.
porté dans son corps nos péchés sur la
croix, afin que nous mourions au péché et
que nous vivions d’une vie juste. C’est par
ses blessures que vous avez été guéris. »
IJean : 5/11 : « Dieu nous a donné la vie
«
Et le Christ lui-même a
Occasion de méditer sur notre propre
éternelle et cette vie nous est accordée en
communion
son Fils ».
1 Corinthiens : 1/30 : « Dieu vous a unis à
A Noël, avec la venue
de Jésus Christ
dans le monde, c’est cette espérance chré¬
tienne, une espérance vivante qui nous est
donnée.
Mais au-delà de
représente
pour nous affectivement, c’est aussi l’occa¬
sion pour chacun de nous de méditer sur
notre propre communion avec Jésus Christ,
ce
que Noël
la majorité
de remémorer et de confirmer nos engage¬
d’entre nous, nous ressentions l’amour de
passés, de confesser notre foi en
Jésus Christ, notre espérance vivante.
enfants, à Noël,
Etant
pour
parents plus qu’à un autre moment,
cela nous faisait du bien d’être entourés de
nos
ments
Durant cette période un peu à part de l’an¬
tous
les membres de notre famille, nous
née, remémorons-nous et méditons, à la
nous
sentions en sécurité. Nous recevions
lumière de notre vie et de nos expériences,
quelques versets concernant Jésus-
beaucoup de cadeaux, et même s’il nous
ces
manquait encore des choses, ce n’était pas
grave, car nous avions encore une chance
au Noël suivant. On était optimiste et on
voyait l’avenir devant soi avec plein d’espé¬
Christ, l’objet de notre foi : Luc : 2/11 ; «
rance.
Jésus-Christ et il a fait du Christ notre sages¬
se : par le Christ, nous sommes rendus
justes devant Dieu, nous sommes amenés à
vivre pour Dieu et nous sommes défivrés du
péché ».
Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous
est né un Sauveur, qui est le Christ, le
Seigneur».
Jean : 1 : 1-3 et 14 : « Au commencement.
Que le Saint Esprit nous éclaire afin que
nous accédions à la pleine connaissance de
la parole de Dieu et prenions véritablement
conscience du cadeau le plus précieux que
Dieu nous ait offert à Noël.
Gérard Chan
Diacre de ta paroisse deJourdain
7'” arrondissement.
Veà porotetani N°20
17
'pour moi, Noël
rpour tou ’ie^^n jour de
^
,
^ jour de sbffnv
S”«”°mahana [2i> n twffl"'' ^ ffau
mssembJe
t^iô
tiiôraa, ua n
,^i,aa
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atoa na
^ te tnora
j^re toa,
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Faaroo.
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Noera^^a
aù chacun
S e tura t mutaa in ra, no te
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Noël : Les jeunes dans le monde et autour de nous
-
Pour tous les jeunes partout dans le monde,
qu’ils trouvent l’amour d’un père ou d’une mère
pour les accueillir dans un foyer.
-
Pour les jeunes qui souffrent de la méchanceté
des hommes, qui sont blessés par leur haine ou
tués par leur querelles incessantes, qu’ils trou¬
vent la Paix et la Joie
de Dieu auprès d’autres
jeunes.
-
Pour les jeunes infirmes dès la naissance ou
par la société, et ont un corps difforme ou une
intelhgence diminuée, qu’ils trouvent la Beauté
Noël, c’est penser aux autres dans la prière.
du cœur auprès de celui qui vient et qui est sour¬
ce de toute
splendeur.
Pour les
jeunes indésirables ou mal aimés,
incompris ou rejetés, qu’ils sachent que celui qui
-
vient les aime tous sans distinction.
-
Pour les hommes qui n’ont ni père, ni mère, ni
Pour les jeunes heureux en ce temps de Noël,
Jeunes gens et jeunes filles,
qu’ils partage leur bonheur avec tous ceux qui
accueillez Celui qui vient,
-
souffrent.
Pour les jeunes du monde, que l’Amour de
Dieu vos fasse grandir en grâce et en sagesse, et
-
foyer, qu’ils découvrent dans une famille qui les
qu’il garde votre esprit dans l’humilité et
accueillera, l’Amour de celui qui vient.
l’Amour.
18 Veà porotetani N°20
^Taîatea)
Te Noera, te tahl ia tiaîtiumaa
TP tâpae nei tatou i te âvaè titema
2001 e te faalneine nei tatou i te haereà mai
tatou nei
«
-
».
o
«
Èmânuera, te Atua i o
E aha te
auraa
o
teie taô
NOERA » :
Te reo râtino : « natalis » te tahi ia maha-
na fanauraa.
Noera i teie mahana
I reira tâtou
e
tuu mai ai to tâtou
mau
hinaaro, e aore ra te tahi mau mânaônaôraa, aore ra te tahi aniraa no te faatupu mai : te tahi ùtuafare hau e te maitai,
te mau taoà horoà, te ôpereraa i te mâa e
te àhu, te faaàfaroraa i te tahi mau
Neue Helle » te tahi
marama âpî, aore ra te tahi ànaàna
âpï o
peàpeà, ia rahi te here e te aroha i roto ia
tâtou tâtai tahi, ia tiàturi e ia pure tâmau
te mahana
i te Atua, ia
-
-
Te
reo
purutia :
«
E ôroà teretetiâno tei tâpaôhia i te 25 no
ôre te mau tamai e te mau
hamani-ino-raa.
tîtema ei haamanaôraa i te fanauraa o letu
Metia, e, i tano-atoà-hia i te rua poto no te
Noera i teie mahana :
haatamaraa i te toètoè, e i reira atoà, e
rahi atu ai te ànaàna o te mahana i taua
moèhia nei ia tâtou i te rauraa o te huru o
e parau atoà no te
tamarii e ta na mau taoà horoà, teie rà, te
taime ra.
te tamarii i roto i to tâtou oraraa. Te mâiti
Ua haere o Maria râua o lotëfa e îmi haere
nei tâtou i te tahi pupu tamarii : te tama
no te here tei
aupuru-maitai-hia e te tama
i
«
te
tahi
vâhi tîpaeraa no te farii
ta
taoà tei noaa i te mau maitai atoà. Âreà te
Èmânuera, te Atua i o tatou nei » tei faao-
tahi pae tamarii, tei roto ia râtou i te tahi
ra
atu i teie nei ao, tei tuuhia atu teie
Tamalti i roto i te fatene.
Noera : Te Here ia o te Atua i te taata.
hepohepo e te mauiui mai te tama
huma, te tama veve, e te tama ôtare. Te
oraraa
«
Èmânuera,
te Atua i o tâtou nei ».
E horoà atoà teie nâ te Atua i roto i te tahi
haapii mat ra te parau a te Atua, e faaitoi-
la vai mai â te haamaitairaa a te Atua t nià
tiaitururaa ia hau atu i roto i te mau ôhipa
to tâtou i te haere e tauturu t teie tamarii
ia tâtou tâtai tahi. ia ôaôa e ia maitai i teie
iino atoà i nià i te fenua nei. I roto i to
mâ te hiô ôre t to na huru.
Noera, e a farii mai te aroha e te here.
tatou oraraa i te mau mahana tâtai tahi, i
reira tatou
e
mâiti maitai ai
e
ia iriti to
Teamoarii a Tetulra
Te faaite mat ra o Noera i te aroha e te here
tâtou àau i te mau ôhipa atoà e faaapiapi
0 te Atua ia tâtou
net, âreà te Atua, o ia anaè të parau ia
ia tâtou e, e huifaaroo no te haere e
tâtou mà te faaàpl i to tâtou àau e tâ tâtou
atu t to taeaè, e aore ra t to tuahine mâ te
tiaitururaa.
mâiti ôre i to na huru no teie parau ôaôa o
tâtai tahi, e te pii mai ra
ôpere
Un Roi qui changera le monde
Ce résumé de la naissance et de la petite enfance de Jésus nous surprend-il
quelque peu ?
l’avance. Enfin, ils sont surpris que certains élé¬
n’ait jamais indiqué aux disciples sa date de
ments clés des Evangiles donnent de la naissan¬
naissance, ni que ceux-ci aient célébré son
ce de Christ une
image radicidement différentes
de celle qu’offrent les traditionnels récits et
anniversaire.
crèches de la nativité.
portance universelle de celle-ci que Jésus a
Mais le plus suiprenant que tout est peut-être
ordonné à ses disciples de commémorer (Luc
Ce n’est pas sa naissance, mais sa mort et l’im¬
que les Noëls traditionnels passent en grande
22/19-20). Le souvenir que Jésus voulait qu’on
partie à côté des aspects essentiels des récits
évangéliques. Ainsi, à Noël, c’est à peine si l’on
pense au Père (Dieu) de Jésus. Imaginez ses
ait de lui n’était pas celui d’un bébé sans défen¬
sentiments lorsqu’il a confié son Fils bien-aimé
à Joseph et à Marie pour qu’ils l’élèvent et pren¬
nent soin de lui. Imaginez combien il fut dou¬
se
dans une mangeoire, car il a bien changé
depuis ! Plus de 60 ans après son exécution, il
s’est révéler dans une vision de l’apôtre Jean
sous la forme d’un Roi puissant se
lançant à
chevtü dans la bataille (Révélation 19/11-16).
loureux pour le Père céleste de laisser son fils
Le Roi qui changera le inonde nous est
donné.
'est l’effet qu’il a sur beaucoup de gens,
étonnés de découvrir que les récits des
Evangiles sont bel et bien barmonieux et
exacts, n’en déphiise aux avis contraires. Ces
gens sont surpris d’apprendre que des événe¬
ments ont été prédits des centaines d'années à
grandir dans un monde où un Roi plein de
haine tramait sa mort dès sa petite enfance !
C’est un profond amour pour les humains qui a
poussé Dieu à faire ce sacrifice.
C’est dans ce rôle, celui de Chef du Royaume
céleste de Dieu, qu’il nous faut apprendre à le
connaître aujourd’hui, car il est un Roi qui
changera le monde.
Souvent loin du véritable Jésus
On est souvent loin du véritable Jésus dans les
fêtes de Noël. Du reste, nulle part on ne lit qu’il
Tiré d'une source réservée
Veà porotetani N°20
19
Ua pou roa mai te Here o te Atua 1 o tatou nei.
Parau ômuaraa :
mai, te mea ta na i rahu, oia hoî te taata,
E parau rahi to te Noera 1 roto i te oraraa
te ôhipa hopeà ta na t hâmani.
0
Te faaîfe
te mau maru-metia o tele nei ao no te
atoà mai ra taua hum no te Atua ra i to na
te haamataraa te reira no te hoê
Here rahi, tei türaî ta na ia vai iho i terâ ao
mea, o
nià, mai tei tiàturt-noa-hia na, e pou
i roto i teie ao fenua, te ao i reira
ôhipa tei tohu-maoro-hia, mai te tau mai â
te mau perofeta e o tei tupu i te tau no
no
no
roa mai
te Fatu. E no reira, e tâmata te tuhaa a te
to te Atua vai-iho-raa i te taata ta ora.
raa, no te hararaa o te taata.
la riro te hoêraa t
rotopû i te Atua e te
taata.
Tuhaa tora : To te Atua aratairaa te taata
i nià i te hoê & pâpQ maltaî.
Tuatua i te hiô i teie parau mai te mea ra
E no reira, e parau rahi terâ parau no to te
Mai te peu e, ua pou mai te Atua i raro nei
ia e, e parau teie no te taata, e parau teie
no te ôpuaraa faaora a te Atua i te taata
Atua pouraa mai i raro net no
no te
nei. I roto i te
raa e,
tuatâpaparaa nâ te mau
te âmut t
roto t te oraraa o te taata, ei faaîte-atoà-
aita te taata e ora ra o ia anaè. Te vai
âpiti i roto t te oraraa o te taata nei,
ei faaite-atoà-raa ta e, te vai ra te fa ta na
e
hinaaro ia tïtau te taata, oia hoî, terâ fa
te Ora mure ôre. Te auraa ra, te vai ra
Taote no te Tuatua i nia i teie tumu parau,
atoà ra te hoê i plhai iho ia na e taua hoê
no
e toru tuhaa rahi e matara mai,
ra, o te Atua iho ia.
terâ mea e vai mai ra t mua, e taua mea ra
Tuhaa ptti : Te Parau no to te Atua âpiti-
mure
mau
o te riro ei
tuhaa o të ôre roa e nehenehe e faa-
taa ê te tahi i te tahi.
0
raa mai i
plhaî iho i te oraraa o te taata.
to
ta Pàtireia, te Pâtireta no te ora
na
ôre. Ua rëni atoà te Atua i te èà e
aratai ra i taua vâht ra o ta na i faaîte nâ
roto i te hohoà no te Tamaiti e ta na mau
Tuhaa matamua ; Te parau no to te Atua
atoà teie et faaiteraa i te
haapiiraa rau. Tei te taata atoà râ i te
taata.
hoê taa-ê-raa t vai na i roto i te hoê tau, oia
titauraa i taua fa ra. Aita te Atua i horoà i
te tahi faaheporaa t te taata no terâ ôpua¬
Ua tupu te reira i roto i te area no te taiô
hoî, te tau tahito, te tau nâ te taata iho e
aratai i to na oraraa, tei ia na ra to na iho
parau, na na iho e rave i te faaotiraa no te
hoê ôhipa e aore ia, ôpuaraa. I teie net râ,
pou-roa-raa
mai 1 roto i te oraraa o te
E parau faufaa
raa ta na e hinaaro ra. Te mea râ e tano ia
ofeta, eita e ôre e, te vai ra terâ tiàturiraa
e, te Atua, tei roto ia i te mau rai te vairaa.
nâ roto i to te Atua pouraa mai i raro nei,
parau, i râpae atu t taua ôpuaraa ra o te
mauiui ia, o te fift ta, o te pohe mure ôre ia.
la mârô hoî te taata i te tïtau t te fa, te
ua hinaaro
ôpuaraa ta na iho i hinaaro, eita ia te reira
E nâ nia mai o ia, nâ roto ânei i te mau
raa o
merahi, i te horoà mai i te mau parau, i te
retraraa, te auraa ra, eere te parau tei roto
mau mea ta na e hinaaro ra no te taata. Te
noa i te taata,
ite ra ia tâtou e, te vai ra terâ area i rotopû
hiôhia i roto i te Ôroà Noera tâ tâtou e faa-
nia i te fenua net, te vai nei te taata ta na
hopeà no to na oraraa, no ta na mau ôpua¬
raa, e aore ia, no ta na mau ôhipa.
E parau atoà râ tâ te Atua, e rëni aratai
i mâîti tâ to na Varna i faatupu i roto i te
atoà râ ta na, e taua mau mea ra, tei îte-
ua pou
àau 0 taua taata ra. Nâ taua mau taata ra
hia nâ roto i te Tamaitt ra ia letu. Tei roto
ao hara t roto i te tere-mâite-raa no te tau,
ia e haaparare i te mau parau tei parauhia
i te Tamaiti to te Atua faaîte-hope-raa mai
e
mai ta râtou e haaparare. I tae ai i terâ tau
i te mea ta na t hinaaro no te taata. Te vai
i te ôaôaraa tâ tâtou
0-4 i te tau no te Fatu, no te mea ia ua tae
hum taupupü ra, maori râ, tei te pae ia no
inaha, ua hinaaro atoà o ia e âpiti i roto
e ôaôa net, e taua
hum ra, no te faaîte ia ia tâtou pâatoà e,
i te taime e hope ai i te hoê tau tei haama-
te taata, to na îteraa e to na atoà fârttraa e
te hinaaro nei te Atua i te
tahia mai, mai te tau no te rahuraa, ua
hau i te tautani matahitt. I mâiti ai te Atua
ia, farii-ôre-raa e, o te Atua teie tei
haere mai t roto roa i to na oraraa, no te
eiaha teie ora mâtëria, te ora râ e tià te vai¬
i te hoperaa no te hoê tau e te haamataraa
faatupu e aore ia, no te faahum ê i tâ te
taata ôpuaraa. la hiôhia, e Atua teie tei
E no reira to te huifaaroo nei, a ôaôa t te
hinaaro e tautum i te taata t roto i ta na
mea o
0-4 i te tau no te Fatu. I roto i te tau no te
mau
pâtereareha e aore ia no te mau per¬
i te Atua e te taata. E inaha, i raro nei, i
i te hoê tau
âpî, no te faatupu i te hoê
ôhipa âpï. E taua ôhipa âpï ra, o to na ta
faaôreraa t terâ ârea i vai na i rotopû ia na
e te taata nâ roto t te parau no te fanauraa
no te hoê àiü tei parauhia, te Èmânuera.
atoà o ia e âpiti i roto i te ora¬
te taata e nâ roto hoi i to te Atua nâ
e ôre tei ia na anaè te parau
aore
mau
faanahoraa, e Atua tei hinaaro i te
ora 0 te taata. Taua hinaaro no te Atua ra,
eere
faahou ia mai te rai mai, mai te âtea
Te auraa, ua vai noa iho â te taata t nià i
mai. Tei ô nei roa râ, tei raro nei, tei roto
to na vairaa i raro nei. Eere na na i faatu¬
roa i te oraraa o te taata.
pu i terâ farereiraa. Eere atoà na na i faaôre i terâ ârea. Nâ te Atua râ. Te ite ra ta
âpl i roto i terâ âmuiraa mai, no te Atua i
rotopû i te taata nei no te mea, o te reira ta
na ôpuaraa mai te taime mai à no te hià-
tâtou i terâ hum no te Atua, to na tâuàraa
20 Veà porotetani N°20
e
aratai i roto i te ao no te ora mure ôre.
Ua faaîte na hoî ta na mau pâpaîraa moà
e,
E Atua o ta no te feiâ ora. E no reira, ta
hanahana nei, a ite tâtou e, e ôroà teie tâ
tâtou e faatupu nei no te Atua no te mea,
roa mai o ia i raro nei, i roto i teie
ora no
tatou,
raa e hoî noa mai o la ra.
ôaôa tâ Pauro i parau “eiaha e faaea” no te
roa
te hum te reira o te Atua tei haere
mai
hara,
no
e
fârerei ia tâtou i roto i teie ao
te tûraî ia tâtou ia haere
e
ia
tàmau i te haere i nià i te èà a tae atu ai i
roto i te ora.
O te reira te mea
Gaston a Tauira
(Marama)
Le Royaume de Dieu est déjà parmi nous
Notre paradis est en Jésus-Christ.
Conte de Noël :
«
L’homme au Paradis »
sion, le Uvre des Nombres, Alice au pays des
musique.
merveUles et le catécliisme de Martin LUTHER.
Le Paradis du boulanger, c’est de faire du bon
A son réveil, il inteipeUa Dieu : « Mon Dieu, tu
pain.
m’as trompé : je n’ai pas vu l’homme au Paradis.
Le Paradis du croyant, c’est de croire sans hmi-
Je n’ai vu que moi, homme de labeurs et de
recherches. Ce soir, je t’en prie, révèle-moi com¬
te.
Toi, ton Paradis, c’est de chercber le Paradis.
ment vit l’homme au Paradis. »
Lis le dernier livre de la Bible. Ce n’est pas un
Et pour
jardin qui descend du ciel, mais une ville, où se
trouve en abondance, tout ce que les hommes
aiment. Et là, ils font ce qu’ils aiment faire, et ils
le font bien car ils sont en présence de Dieu. »
Le Paradis, c’est la vie éternelle, c’est
aujourd’hui qu’ils se préparent, car grâce
à Jésus notre Christ, le royaume de Dieu
est déjà parmi nous.
mieux se préparer, comme c’était
dimanche, il écouta l’émission adventiste à la
radio, alla batailler avec le sermon du Pasteur de
Bétbel, questionna sa femme sur la messe catbohque et enregistra à l’ombre des collines éter¬
nelles, le chœur de l’Eghse mormone.
Le soir, il s’endormit et se mit à rêver que le talmud à la main, il interroge Hubert REEVES, le
Commandant Cousteau et la reine Pômare IV. Il
Il était une fois un alerte vieillard qui, depuis tou¬
les pressait de questions sur le Paradis. Et il pre¬
jours, cherchait à savoir comment les hommes et
nait fébrilement des notes, des notes et encore
les femmes vivent au paradis.
des notes, des cahiers remplis de notes.
Depuis 77 ans, jour pour jour, il farfouillait dans
la Bible, le Coran, dans Victor HUGO et Dante, il
piochait les livres de Sciences et de Philosophie,
il Usait le Veà porotetani et la dépêche de same¬
di, il écoutait « Te reo no te Tiàturiraa ».
Un soir, il se mit à genoux et pria comme un
enfant : « Mon Dieu, mon Dieu, voilà 77 ans
que je cherche en vain, montre-moi enfin
ce que fait l’homme au Paradis, dans la
Au matin,
Noël
-
Paroisse de Béthel (Papeete)
il se réveilla, avec une crampe à la
main, il explosa : « Mon Dieu, tu te moques de
moi
!
Je n’ai toujours pas vu l'homme
au
Paradis. »
Alors un ange du Seigneur lui apparut et lui dit :
« Dieu ne se
moque pas de toi. Il t’a bien
montré l’homme au Paradis, car il t’a mon¬
tré le Paradis dans l’homme. »
vraie vie. »
Chaque homme, chaque femme, chaque être
La nuit suivante, il eût un rêve ! Il se vit à sa table
vivant porte en lui son Paradis.
de travail hirsute et hagard, épluchant avec pas¬
Le Paradis du
musicien, c’est de faire de la
Les eiîfants exprimant leurjoie de partager ce Noël.
BB
Pas de place pour lui
Dieu a faite à notre monde ! S’il était apparu
sur la terre dans sa majesté et sa
puissance, il
aurait inspiré le respect et la crainte, plutôt que
la confiance et l’amour.
Sodexho
POLYNESIE
Restaurations et Services
Non, il a fait son entrée parmi les hommes à la
manière de l’homme, par la naissance. Voyezle couché dans une crèche parce qu’il n’y a pas
de place pour lui dans l’hôtellerie ! Sa venue
dérange le monde. Combien de cœurs ressem¬
blent à cette hôtellerie : il ne s’y trouve pas de
place pour le Seigneur Jésus. Ce n’est pas à
des grands, mais à d’humbles bergers qu'est
pour nous. Si le monde ne se soucie pas de la
naissance du Sauveur, le ciel tout entier célèbre
NOTRE NOBLESSE
«
Un
Ason insu, l’empereurAuguste est un des
accomplir son plan de salut. Inconnus de
mystère : « Dieu manifesté
en chair...vu des anges » (ITimothée 3.16).
Ceux-ci donnent gloire à Dieu dans leur chœur
magnifique, annoncent la paix sur la terre et le
bon plaisir de Dieu dans les hommes. Grâce au
signe qui ; leur a été donné, les bergers trou¬
vent le petit enfant. Ils communiquent ce qu’ils
tous, Joseph et Marie se rendent à Bethléem et
viennent de voir et d’entendre, et à leur tour
c’est là qu’a lieu la naissance du Seigneur
Jésus. Mais quelle visite étonnante le Fils de
donnent gloire à
sert
pour
NOS VALEURS
Sauveur vous est né » ; il est né pour eux et
:
cet incomparable
se
Etre partout la Référence
dans les services que nous offrons
Esprit de Service
Esprit d'Equipe
Esprit de Prosrès
annoncée la bienheureuse nouvelle
instruments dont Dieu
NOTRE AMBITION
Dieu (v.20). Joignons notre
reconnaissance et notre louange à la leur.
Satisfaire un Monde
de différences
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Traiteur : Tél 43.89.42
«:nrit>vhn
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Veà porotetani N°20
21
Noël... Noël... Noël... Noël
Le cadeau de
la présence
Dieu ne fait pas de cadeau :
ii se donne, il se livre à nous,
Non pas comme une chose ou un objet
Comme le sont parfois les cadeaux précieux
Que l’on offre
Aux grandes occasions de la vie.
Quelle humilité
Tout le monde aussi se dit : “Joyeux
Noël”, “Joyeux anniversaire”...
A Noël, l’un des arbres le plus décoré est le
sapin et qui envahit les rues, les maisons au
Quand Dieu se donne, il se donne
moments des fêtes de fin d’année. L’arbre
Comme quelqu’un à quelqu’un.
symbolise la vie. Il en est très souvent ques¬
tion dans la Bible. C’est en Alsace au XVIè
Il se donne sans compter, sans calculer.
Sans mesurer son temps et sa peine.
Quand Dieu vient à nous.
siècle qu’on a pris l’habitude de dresser des
arbres de Noël. Qn les décorait alors avec
Il nous fait cadeau de sa présence
des fruits, des fleurs de papiers, des confi¬
Forte, proche, aimante.
series, etc... Un peu plus tard, on y accro¬
Quand il frappe à notre porte.
Quand il vient à notre table.
Il vient les mains vides de cadeaux inutiles
Mais le cœur plein de tendresse.
Quand dieu vient
C’est un cadeau du ciel !
Crèche
Les amis.
Regardez de tous vos yeux :
Là, dans la crèche, ce nouveau-né.
C’est notre Dieu !
chait des
bougies (c’est Jésus qui est la
Lumière). Petit à petit, les fruits ont été rem¬
placés par des boules dorées, puis on y a
mis des guirlandes et des lumières élec¬
triques ont remplacées les bougies. Au som¬
met de l’arbre, brille presque toujours une
étoile : elle évoque celle qui a guidés les
Mages jusqu’à Béthléem pour accueillir l’en¬
fant-Jésus. La crèche dans laquelle Jésus fut
couché à sa naissance exprime avec une
force unique, l’égoïsme et la dureté du
monde dans lequel il prenait place. Pour de
pauvres gens, pas de place dans l’hôtellerie.
Ils ont beau être des voyageurs fatigués, la
jeune femme est sur le point d’accoucher,
peu importe, il n’y a pas de place. On en
aurait trouvé pour des hôtes importants.
Sans doute, les gens de Béthléem ne
savaient rien de la dignité de celui qui allait
naître. Fallait-il que la société humaine soit
bien tristement bouleversée pour que des
descendants de David, comme l’étaient
Joseph et Marie, en soient réduits là ?
Mais de la part du Fils de Dieu qui entrait
ainsi dans ce monde, quelle humilité ! Il est
celui qui n’a pas revendiqué ses droits, et
d’autre part, celui qui s’est mit d’emblée à
une place telle que le plus pauvre, le plus
misérable d’entre les humains puisse le
trouver. Lui le puissant et le riche a voulu
être le pauvre. Rien de plus magnifique pour
mettre en évidence la grâce de Dieu ! Tout
est ici en contraste absolu avec les principe
qui gouvernent ce monde où chacun ne
songe qu’à surpasser son voisin. Voici celui
qui fait homme, “ s’est abissé lui-même ”...
C’est vers ce petit enfant couché dans une
crèche que, aujourd’hui comme autrefois,
nos cœurs sont dirigés pour y trouver celui
que les anges désignaient alors aux bergers
comme “ le Christ, le Seigneur “.
C’est lui que nous attendions !
Il est là, enfin pour nous libérer
Des frontières qui séparent.
Du mal qui fait le malin.
De la méchanceté qui sort ses griffes.
De l’égoïsme qui se remplit le ventre !
Il est là enfin pour nous sauver !
C’est lui l’envoyé de Dieu :
Il vient pour changer nos cœurs !
Les amis.
Regardez de tout votre amour :
Là, dans la crèche ce nouveau-né.
C’est Jésus notre frère !
C’est lui que nous espérions !
Il est là, enfin pour annoncer
Que tous les hommes de partout
I
Sont des frères égaux.
Que toutes les couleurs de peau
Sont l’arc-en-ciel
Du grand amour de Dieu !
Il est là pour nous enseigner la paix
Et pour nous apprendre le partage !
Il est là, enfin pour nous sauver !
C’est lui Jésus-Christ,
Notre Dieu et notre frère !
Il vient pour changer le monde !
Naissance royale à Bethlëfem
Créateur des mondes,Fils unique et éter¬
nel de Dieu, Jésus a voulu entrer dans
ce
monde à la manière de tous les
hommes, c’est-à-dire par la naissance. Objets
d’une faveur exceptionnelle, Marie et Joseph
ont été choisis pour accueilhr et élever
l’Enfant divin. Les plans de Dieu s’accomplis¬
sent : comme cela a été annoncé 700 ans plus
tôt par le prophète Michée, la naissance de
l’héritier au trône de David a lieu dans la ville
Quand H se donne, “il se donne".
22 Veà porotetani N°20
royale de Bethléem (Michée 5.2). Et nous
constatons
que dans l’évangile selon
Matthieu, évangile du roi, il n’est question ni
de la crèche qui lui servit de berceau, ni de la
visite des bergers ; rien ne rappelle sa pau¬
vreté ? C’est Luc qui complète le récit. Au
contraire. Dieu veille ici à ce que son Fils
reçoive l’hommage de quelques personnages
distingués : ces mages venus de l’Orient.
Quant aux chefs des Juifs, aucun n’est mora¬
lement qualifié pour venir se prosterner
devant le Messie d’Israël. Ils ne désirent pas
sa venue.
Nous sommes alors dans une des
périodes les plus sombres de l’histoire de ce
peuple. Le cruel Hérode règne à Jérusalem,
ville occupée par les Romains. A l’exception
d’un petit nombre de personnes pieuses que
Luc nous fait connaître, personne en Israël
n’attendait le Christ.
Jésus-Christ a dit : « Je reviendrai ». Nous qui
portons son nom {chrétien signifie disciple
de Christ), attendons-nous vraiment son
retour pour chercher son
Église ?
Noël... Noël... Noël... Noël
Le cadeau de
la promesse
Il vient
La nativité à la loupe
Par la brèche de l’amour.
Et son amour est promesse et pardon,
De réconciliation, de respect mutuei.
Par-delà des barrières de la crainte,
Des méfiances et des haines réciproques.
Il vient
Par la brèche de la justice et du partage,
Et sa justice est promesse de dignité et de fierté,
Retrouvées pour les humains.
Par-delà les fossés de la pauvreté, de la faim,
du mépris
Et des égoïsmes individuels et collectifs.
Il vient
Par la brèche de l’humilité et de la fidélité.
Et sa fidélité est promesse de force
Et de confiances recouvrées.
Par-delà nos souffrances qui nous écrasent.
Nos échecs et nos doutes qui nous humilient
Et nous éloignent du sens de notre vie.
Au sujet des festivités de Noël tel es
qu’on les pratique généralement dans
le monde entier, YEncyclopedia
Americam déclare : « La plupart des cou¬
tumes aujourd’hui attachées à Noël n’étaient
pas à l’origine des coutumes pré-chrétiennes
ou non chrétiennes
adoptées ultérieurement
par l’Eghse chrétienne. Les Saturnales, fêtes
romaines célébrées à la mi-décembre, ont
fourni le modèle de nombre des réjouis¬
sances propres à Noël. C’est de ces fêtes
que
viennent, par exemple, les festins raffinés,
l’échange de cadeaux et l’utiUsation des bou¬
gies. »
Promesse de vie et d’avenir
Pour nous et pour le monde.
Interpellation devant
la crèche
du nacimiento apparut
à
resque, cette tradition respecte-t-eUe ce que
dit la Bible ? Voilà une question qui mérite
qu’on s’y attarde. Lorsque les prétendus Rois
mages - qui étaient en fait des astrologues arrivèrent, Jésus et sa famüle ne vivaient plus
dans une étable. Du temps s’était écoulé et
ces
derniers vivaient désormais dans
une
maison. Vous noterez ce détail dans le récit
En Amérique
inspiré de Matthieu 2 : 1,11. Vous constate¬
rez également que la Bible ne
précise pas
combien il y avait d’astrologues.
Nombreux sont ceux qui, désirant suivre la
En Amérique latine, les Rois mages rempla¬
Il vient
Et il est lui-même tout entier
La tradition
l’époque coloniale à partir des représenta¬
tions vivantes qui avaient lieu dans les
égbses. Même si certains la trouvent pitto¬
latine, d’autres coutumes de
différentes origines peuvent venir s’y ajouter.
Bible, reconnaissent que certaines coumrnes
ne sont rien d’autres que des rites
aztèques.
El Universal, un journal de Mexico,
expbque : « Des moines appartenant à diffé¬
rents ordres ont tiré parti de la coïncidence
cent le Père Noël. Toutefois, comme cela se
fait aiUeurs, de nombreux parents cachent
des jouets dans la maison. Puis, au matin du
6
Si tu ne sais pas ce que veut dire pour de bon : cou¬
cher sur la paille.
YEncyclopedia Americana expbque : « Les
janvier, les enfants partent à leur
recherche, comme si les Rois mages les
avaient apportés. C’est une période faste
pour les vendeurs de jouets, et nombre
d’entre eux se sont enrichis grâce à ce que
beaucoup de gens de bonne foi reconnais¬
sent n’être qu’une pure invention. La légen¬
de des Rois mages perd peu à peu de son
crédit auprès d’un nombre considérable de
gens, et même auprès des petits enfants.
Bien que certains trouvent dommage de voir
régresser ce mythe, que peut-on attendre
Si tu ne sais pas ce que souffrent des gens qui ont en
vain cherché une place, une place pour se loger, une
scènes de la Nativité vinrent très tôt s’inté¬
d’une
grer dans la fête de Noël. (...) On dit que la
par tradition et par intérêt commercial ?
Toi que voici, mon frère, ma sœur.
Accepte que tombent tes barrières.
Celles de ton confort et de tes habitudes.
Celles de tes phrases faciles et de tes prières
toutes faites.
Cessons ensemble de tricher sur l’Evangile,
De transformer la crèche en bonbonnière.
De voler Noël aux pauvres.
Tais-toi, Regarde, Prie
Si tu ne sais pas ce que c'est avoir froid,
place pour travailler.
Si tu ne sais pas ce que c’est pour les parents
L’angoisse du lendemain de leur enfant.
Tu risques de passer devant cette crèche
Sans voir le fond des choses.
Tu risques de ne rien comprendre à ce que choisit
Dieu
Quand il se fait homme.
Tais-toi, Regarde, prie
Accepte que s’ouvrent les portes
Pour laisser entrer le vent de Noël,
li te dépouillera de ce qui t’encombre.
Il te soufflera des choses que tu ne savais pas.
Tais-toi : écoute ce que disent l’enfant et Joseph et
Marie
Regarde ; avec nous, Dieu s’aventure dans le froid.
Couche sur la paille en attendant de coucher sur la
croix.
Partage l'insécurité des parents et la misère des
hommes.
Prie. Fais tomber tes barrières. Ouvre ta porte.
Cet enfant vient te déranger, mais il apporte la paix.
Il a le secret du bonheur.
entre les fêtes du calendrier
reUgieux indien
et le calendrier de la Uturgie cathohque pour
appuyer leur œuvre évangéUsatrice et mis¬
sionnaire. Us ont remplacé les fêtes et les
activités européennes, mais se sont appro¬
prié aussi des fêtes indigènes, ce qui a pro¬
duit un syncrétisme culturel d’où sont sorties
des expressions authentiquement mexi¬
caines. »
représentation de la crèche au sein de
l’Egbse a été instituée par saint François. »
Ces scènes, qui représentent la naissance de
Christ, étaient jouées dans les égbses au
début de la colonisation du Mexique. Ebes
étaient organisées par les franciscains pour
enseigner aux Indiens la Nativité. Plus tard,
les posadas devinrent plus populaires. Quel
qu’en fut le motif à l’origine, la façon dont
sont célébrées les posadas aujourd’hui se
passe de commentaires. Si vous vous trouvez
au Mexique à cette époque, vous
pourrez
constater la véracité de ce qu’a écrit un col¬
laborateur d’El Universal : « Les posadas,
qui étaient un moyen de nous rappeler le
pèlerinage des parents de Jésus à la
supercherie entretenue uniquement
Les premiers chrétiens ne fêtaient pas Noël
ou la Nativité ? Une
encyclopédie déclare à ce
propos : « Cette fête n’était pas observée au
cours
des premiers siècles de l’Egbse chré¬
tienne, car en général on avait coutume de
commémorer
la
mort
des
personnes
iUustres plutôt que leur naissance. » La Bible
associe d’aiUeurs la célébration des anniver¬
saires de naissance aux païens, et non aux
vrais adorateurs de Dieu.
(Matthieu 14 : 6-
10)
Cela ne
signifie évidemment pas qu’il est
inutile d’apprendre et de se souvenir des
événements qui ont réeUement entouré la
recherche d’un abri où l’Enfant-Dieu pour¬
naissance du Fils de Dieu. Le récit bibbque
rait naître, ne sont plus aujourd’hui que des
fournit d’importantes leçons à tous ceux qui
jours de beuveries, d’excès, de gloutonnerie,
désirent faire la volonté de Dieu.
de futiUté et de quantité d’autres déprava¬
tions. »
Veà poroletani N°20
23
Papeete, le 11 novembre 2001
Monsieur le Président
Pdrésiudent
letre
La
du Gouvernement de la
Polynésie française
Monsieur le Président,
La dignité du
«
“maôhi" est d’être lui-même à la barre de sa pirogue.
Te aroha la rahl ! »
J’ai pris connaissance de votre lettre
(« La Dépêche » du lundi 5
2001) à la Fédération
ouverte
novembre
mensuels. Je le fais par respect pour
Que ne ferait-on pas, en effet, pour la
les chômeurs
Polynésie et, plus
particulièrement, pour les jeunes
polynésiens en quête d’un emploi.
personne que l’on adore !
Le fanatique ou le kamikaze sacrifie¬
Concernant « la T.V.A. » :
Vos
en
Internationale des
de l’Homme
laquelle
Ligues des Droits
(F.I.D.H.) au travers de
évangélique,
l’Eglise
elle
aussi, est « citée » pour son soutien au
Cet
impôt. Monsieur le Président,
n’est pas un impôt, ni un impôt juste.
interpellations de la
courage et aux
F.I.D.H.
Comment peut-on l’exiger à deux per¬
Au contenu de votre lettre, je ne peux
sonnes
donc. Monsieur le Président, rester
sans
n’ayant pas la même situation
financière ? Et pourquoi celui qui a
moins devrait-il payer la même chose
réagir.
que celui qui a plus ?
S’agissant du « tiàmâraa » du peuple
«
le revenu, pour que nous payions non
mâôhl » :
Il est, pour notre Synode général, ce
qui fera que le « mâôhi » retrouvera sa
dignité, celle qu’il a perdue le 29 juin
1880, d’être lui-même à la barre de sa
pirogue.
ans,
seulement à
partir de ce que nous
achetons, mais aussi de tout ce que
nous
disposons, ici ou à l’étranger,
le
S’agissant, enfin, « des intérêts com¬
munautaires de notre Eglise » :
Ils sont bien
protégés. Monsieur le
Pour le « reo mâôhi » :
farâni », nous avons jugé évangé¬
lique, voire même républicain, que
mâôhl
«
»
n’est plus qu’un
dans sa pirogue, mais non le
11 est juste. Monsieur le Président, que
le II reo mâôhi » soit la langue premiè¬
re
barreur dans la pirogue. Monsieur le
du « mâôhi », pour rappeler l’exis¬
tence du peuple « mâôhi » avant l’arri¬
Président !
vée des premiers « papaâ ».
Il n’y a pas lieu d’être fier lorsque vous
Qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien
que le « mâôhi » reste ouvert à la
langue de l’autre. 11 n’y a qu’à le voir
agir : quand il est avec le « papaâ », il
va parler la langue du « papaâ »
et,
n’existez
pas
ou
que vous
refusez
d’exister !
C’est cela qui est Injuste,
rameur
dans
pas le barreur,
sa
c’est d’être
pirogue, et non
c’est-à-dire la «Tête »
pour l’équipe qui rame.
quand le « papaâ » est avec lui, il va
aussi
parler dans la langue du
«
Au sujet de « la caisse de chômage » :
souffre,
Monsieur le Président,
lorsque vous considérez la création de
la caisse de chômage comme une inci¬
tation à la paresse et à l’inactivité.
SI cela est vrai que, en France, cette
calsse-là existe, est-ce que cela vou¬
drait dire que les chômeurs français
sont des paresseux ?
Jamais je n’ai connu, dans ma vie, la
situation de chômeur, mais j’imagine
que cela doit être dramatique de se
papaâ ».
Il est tellement ouvert à l’autre
qu’il
parler
chez lui, dans sa langue maternelle,
n’est pas du racisme.
Avec une graphie qui protège le « taô »
et qui est surtout faite pour le
lui arrive de
Il
se
demander si,
mâôhi », le « reo mâôhi » doit être la
langue première
Polynésie.
et
officielle
en
A propos « des essais nucléaires fran¬
11 n’est pas évident de croire, comme
vous. Monsieur le Président, en l’inno¬
sonnée à charge !
cuité des essais nucléaires
français.
C’est la raison de mon Interpellation,
Car si, effectivement, cela était vrai,
mais en vain, à vous, à vos ministres
que les
et à tous les conseillers à l’Assemblée
sont pas dangereux pour la vie de mes
de la Polynésie,
enfants, pourquoi n’ont-ils pas été
de revenir sur votre
aussi protégés par des « tamarii » du
«
fenua».
Qu’y a-t-il donc d’illogique que nous
ayons aussi fait confiance aux enfants
du pays,
leurs couleurs politiques,
fussent-elles blanches ou rouges ?
comme l’est
Monsieur le
libres,
Nous
sommes
votre
Gouvernement,
Président, de cheminer avec les avo¬
cats que nous voulons.
En conclusion :
J’aurais
bien
voulu
le
aborder, avec
Président, les
vous.
Monsieur
autres
points auxquels vous faites
allusion dans votre lettre, mais, fina¬
lement, je crois que je les aborderai
avec d’autres institutions locales.
Le Ciel protège mes enfants. Monsieur
le
c’est-à-dire tous les
Président,
Polynésie, dans le
Pacifique, en France et dans le
monde, de l’orgueil, l’égoïsme et le
en
fanatisme des adultes !
çais » ;
travail, surtout quand on a une mai¬
décision d’augmenter vos traitements
Intérêts communautaires soient
nos
enfants
retrouver, du jour au lendemain, sans
24 Veà porotetani N°20
».
liers et immobiliers.
Il faut donc qu’il retrouve sa place de
Je
Il
Président, par Maître Stanley Cross.
En effet, après le service des avocats
comme revenus et comme biens mobi¬
barreur.
un
baignades dans le lagon de
ne peuvent donc être une
preuve de l’innocuité des essais
nucléaires français.
Je voudrais être là le jour où l’Etat
français fera ses excuses au peuple
mâôhi », pour lui avoir fait ce qu’il
n’a pas voulu faire à son propre
peuple, c’est-à-dire au « nünaa farâni
Moruroa
Il
Aujourd’hui et depuis plus de 120
rameur
Je proposerais, à sa place, l’impôt sur
rait lui aussi ses enfants et sa femme !
essais nucléaires français ne
faits en France ?
Avec la Fédération Internationale des
Ligues
des
l’Association
de
Moruroa
e
l’Homme,
tâtou
»
et
qui luttent pour la justice
Polynésie et dans le monde : « Te
tous
en
Droits
«
ceux
aroha ia rahi ! » Monsieur le Président.
Jacques a Ihorai
Aita O Noera i Hciamoèhia
Ite roaraa o te matahiti, te rave nei tatou
i te faahanahanaraa i te
parau no Noera
1 te taiô mahana 25. la tae i taua maha-
na ra,
i reira tatou e faanehenehe ai i teie
râau noera. Ua rau ia to na faaùnaùnaraa
no te
Pehepehe no Noera
Hiti aè ra te mahana i te rai tuatini
faa rahi i roto i te oraraa faaroo, nâ reira
atoà i te oraraa pae ttno, no te mea, nâ teie
faahanahanaraa tâ tâtou
e
faatupu noa
e ua riro ei mahana ôaôa no te mau tama¬
teie ôroà i haamoèhia. Te tahi mau faana-
rii, nâ roto ânei i te püpüraa t te mau 6, e
horaa iti tâ te âua e faatupu, nâ roto ânei
aore ra nâ roto t te mau reo himene e te vat
t te parau no te pureraa, te mau haùti,
tiàtuii nei e, o te faahiô-faahou-raa ia ta
tatou i te parau o Noera, e aore ta te ututraa
ta e
:
E aha mau na o Noera ? No te
aha, o ia o tet tiai-maoro-hia. Te ôroà ta i
reira atoà te mau taata e ite ai e, te haa-
noa atu to te Faatereraa
Heremona
O Noera, o Noera, o Noera hoi teie
E, o Noera âpi
Tei mahuta mai i nià i te fenua nei
Tei âfai mai i te parau âpî ôaôa
Ètârëtia, i roto i te
la au i te tohu a te mau perofeta
ora-âmui-raa, no te faahanahana ia
Noera, te horoà rahi a te Atua i to te ao nei
te àiü, o Èmânuera.
No reira, ia tâtarahapa e ia âua haaàtihia
reiraa te rai e te fenua e te vai atu ra...
tâtou e tià al.
ra no
O Noera âpï i nià 1 te mouà no
te
mau poroiraa tei âmut i te mau
pipi ôrometua e to râtou mau ùtuafare, te mau
tamarii hoi, te mau ôrometua haapii e tae
paôhia ra ânei o ia, o te ôroà rahi ta t
rotopO i te feiâ veve e te feiâ moni. Te fareNo ù nei, ua riro taua mahana
te ao
Ua puâ te hinano
net t roto i te mau hopeà matahiti atoà.
E no reira, no mâtou i Heremona nei, aita
atu ra...
0
ôroà e horoà mai i te hoê auraa no te mau
hutiraa mat te mau tamarii ia na ra
Te here rahi o te Atua, te mea hau o ta ù e
Ua hoteatea mal ra te mâramarama
A ôaôa hua na
la haamaitaîhia te Atua
O ia tel rahu i te rai e te fenua
tâtou i plhai iho i teie Noera ia faaâpïhia
I nià i to na ra tumu
to
letu haereraa mai i teie nei ao i rotopû ia
Denise a Tauira
tatou te taata nei, to tatou fariiraa ta na i
(Marama V)
la haamaitaîhia te tamaiti
Te tamaiti hanahana a te Atua ora ra
roto i to tatou mau ùtuafare, ta tatou mau
la ora ôe i to haereà mai
tamarii, i roto i to tatou àau ei taime fau-
Uruai a Tama i te 24 no novema 2001
èvaneria, nâ reira atoà te tahi o te mau
râtou i te tahi taahïraa âvae matamua i
te Faatereraa o te Hau fenua (Pia
roto i te oraraa. Te tiàturi nei au e, te ite
nei tâtou (te mau metua) i te àravihi o tâ
mero o
FAATOMO), no te âvari 1 te tahi fare Tiare
0 tâ râtou 1 hâmanl.
Nâ roto i teie ôhipa tâ
tâtou mau tamarii, e te reira, no te horoà
râtou 1 rave, te faaite atoà nei râtou, i to
ia ia tâtou i te tiàturiraa ia râtou, a nehe¬
râtou hlaài
nehe al ia râtou ia hoi i plhai iho i to râtou
no
te tahi
oraraa
maltai
no
râtou.
mau
Hou te âvarlraa
I mûri mal i te reira, ua faanaho mai te pü
Aita teie ôhipa i faaea noa i nià 1 te ôhipa
II
tuahine e to râtou mau tuâne. ”
Uruai a Tama » i te tahi tâmàaraa no te
tâ râtou i rave, e ua faanaho atoà mai
faaite atoà i to râtou rima mahora i te mau
râtou 1 te tahi mau haùti no te ômua 1 taua
taata atoà, e i to râtou ihoâ râ mau metua.
o
mahana taa è no râtou ra. E nâ roto i taua
mau haùti ra o tâ râtou i faaineine mal,
te
Poetini
hinaaro atoà nei râtou i te faaite i te mau
-Te âua tiare i tomohia i taua mahana-Tsr
taata atoà no taua mahana ra, 1 to râtou
ihoâ râ mau metua, i to râtou ite, i to râtou
ànaànatae i te pae no te hoè oraraa maitaî.
Aita e ôre tâtou i te faarooroo 1 te
râtou i te tahi
tâtou (Ètârëtia èvanerla) i nià i te âlvi
mau
Sainte Amélie i Papeete aè ra. E pü teie
farii nei i te mau tamarii, tamaroa üioâ
no
e
Horuhoru te àau, no te mea, ua faaite mai
parau no teie pü « Uruai a Tama » tâ
ôhipa tel tiai-ôre-hia e te
manihini. Noa atu te ua, aita teie
ôhipa 1 mau.
lâ, no roto mai 1 te tahi mau fifi (tei rau). E
Te âvarlraa I te âua tiare e te fare valraa
pü atoà râ teie e farii nei 1 teie mau tama¬
taulhaa
rii
tamaroa,
i
roto 1 te
te
I te taime a faalnelnehia ai i te tomo i tâ
Haapaôraa 1 te fenua nei. E te fa o teie nei
râtou fare, ua horoàhia te paraparauraa i
pü, 0 te imiraa ia i te mau râveà atoà no te
roto 1 te Mono peretiteni o te Ètârëtia èva¬
aratai 1 teie mau tamarii i te faainelneraa i
neria (Taarii a MARAEA), e nâ reira atoà i
to râtou a nanahl, la nehenehe ia râtou ia
te Faatere
hau
caataî, e ia ite i te maltaî no to râtou ora¬
haapâpü e
,
rauraa
o
o
Pia FAATOMO,
« e mau
o
tei
tamarii teie mai te
raa.
tahi atu mau tamarii. Te hinaaro nei râtou
No te reira, 1 te mahana mâa 24 no nove¬
i te ôpere i te Here. E ia herehia râtou e ite
1 maiii aè nei ia tâtou, ua faaite mai
atoà ai râtou i te here i tâ râtou iho mau
ma
teie mau tamarii i to râtou àravlhl, nâ roto
tamarii, e ia riro râtou ei mau metua. Nâ
Te mau tamarii tei faanaho mai
te Ètârëtia
roto i te ôhipa o tâ râtou i rave, te faaite nei
i te tahi mau ôri.
1 te titauraa i te
mau mero o
Veà porolelani N°20
25
Communiqué de presse du Conseil Œcuménique des Eglises
Prières et messages pour la paix au Moyen-Orient
(Dossier du COE pour la campagne oe 2002)
Le Conseil Œcuménique des Eglises (COE)
a
préparé un dossier composé de prières
leaders du parti politique au pouvoir les exhor¬
tant à mettre fin à la spirale de violence et d’in¬
déployés pour mettre fin à l’occupation illéga¬
justice dans le pays, faute de quoi celui-ci « va
au-devant du chaos total », écrit le pasteur
Raiser dans la lettre ouverte qu’il a adressée à
la Fédération protestante d’Haïti (FPH). Cette
lettre vient en réaction à la récente vague de
violence qui a balayé le pays.
Le pasteur Raiser s’adresse directement aux
partis politiques - la Famille Lavalas du prési¬
dent Jean-Bertrand Aristide et la Convergence
démocratique de l’opposition - les appelant à «
tout faire pour poursuivre et conclure l’accord
politique en négociation ».
Il encourage la Fédération protestante d’Ha'fti
ainsi que « toutes les Eglises et communautés
chrétiennes à persévérer dans la recherche du
bien pour le peuple haïtien, à travers la prière,
la proclamation de la volonté de Dieu et les
actions, en s’associant à tous ceux qui s’enga¬
gent pour sortir le pays du cercle vicieux de
l’injustice et la violence ».
Le pasteur Raiser a effectué une visite en Haïti
le de la
en mai 2000 à un moment de montée des ten¬
et de messages pour aider ses Eglises
membres et ses partenaires à lancer, en 2002,
une campagne pour la paix au Moyen-Orient
axée sur la cessation de l’occupation illégale
de la Palestine. Le dossier est désormais dis¬
ponible en ligne en français, anglais, allemand
et espagnol.
Dans
sa
lettre de couverture, le secrétaire
général du COE, le pasteur Konrad Raiser,
encourage les Eglises et les paroisses à « se
servir de ces textes pour lancer leurs activités
en 2002, du 1er janvier au dimanche de
Pâques, en se sentant libres de les adapter à
leurs propres traditions ».
L’idée de cette campagne est née en sep¬
tembre dernier lorsque le Comité exécutif du
COE a appelé les Eglises membres de l’organi¬
sation et ses partenaires œcuméniques à «
centrer leur attention en 2002 sur les efforts
Palestine, dans le contexte de la
Décennie « vaincre la violence (DW) ».
sions sociales et politiques. La FPH a déjà
dénoncé publiquement à plusieurs occasions
Les prières et les messages, qui expriment la
voix authentique des Eglises et des commu¬
« la
grave crise » qui secoue le pays.
Dans sa lettre, le secrétaire général du COE
assure les Eglises et les communautés chré¬
nautés de Terre sainte, ont été recueillis auprès
le
gouvernement est compréhensible et
répond à l’exaspération d’une population qui
n’en peut plus. Mais cela ne saurait en aucun
cas justifier que des personnes soupçonnées
d’actes criminels ou même prises en flagrant
délit soient exécutées sans aucune forme de
procès.
Face à cette situation préoccupante, le Conseil
œcuménique des Eglises se joint aux appels
lancés par le Centre œcuménique des Droits
de l’Homme, le Comité des Avocats pour le
Respect des Libertés Individuelles, et d’autres
organisations en Haïti pour que les droits
humains soient réellement respectés. Nous
demandons instamment
au
gouvernement
d’assurer le comportement correct de la Police
nationale haïtienne et d’améliorer le fonction¬
nement des instances judiciaires, dans le res¬
pect de la loi.
Le Conseil
Œcuménique des Eglises appelle
partis politiques, notamment la Famille
Lavalas et la Convergence démocratique de
tout faire pour poursuivre et conclure l’accord
politique en négociation. Dans ce contexte,
nous demandons au gouvernement et aux res¬
ponsables du parti politique au pouvoir d’em¬
pêcher les réactions violentes à la récente ten¬
tative de coup d’état, comme la mise à feu des
locaux de la Convergence démocratique, qui
les
des Eglises de Jérusalem de traditions ortho¬
tiennes d’Haïti de la solidarité et du soutien de
réduisent les chances de faire aboutir les pour-
doxe et orthodoxe orientale, catholique, épis¬
l’organisation œcuménique.
palers. Nous voulons croire que la conclusion
et la mise en œuvre d’un accord politique entre
les principaux partis peut redonner espoir au
peuple haïtien et ouvrir une voie d’avenir. Sans
la volonté de mettre fin à l’engrenage de la vio¬
lence et des injustices le pays va au-devant du
copale et protestante. « En utilisant leurs mes¬
sages d’espérance, de justice et de réconcilia¬
tion pour lancer leurs activités en 2002, les
Eglises du monde participeront concrètement
à un effort collectif de prière, de réflexion et de
solidarité active avec les Palestiniens et les
Israéliens qui luttent pour la fin de l’occupation
et pour une
paix authentique au MoyenOrient », écrit le pasteur Raiser dans sa lettre.
Décennie «vaincre la violence» (2001-2010)
Pendant la Huitième Assemblée du COE à
Harare, au Zimbabwe, les délégués qui repré¬
sentaient plus de 300 Eglises membres du
COE ont décidé la proclamation d’une
Décennie « vaincre la violence » (DW).
L’Assemblée a déclaré que sur les questions
de non-violence et de réconciliation, « le COE
devra adopter avec les Eglises une stratégie
visant à créer une culture de la non-violence ».
La Décennie, inaugurée dans le monde entier
en février 2001, vient
ajouter sa pierre aux ini¬
tiatives déjà en cours à travers le monde ; elle
constitue une plate-forme d’échange où nouer
des relations et apprendre au contact
des
autres.
Voici le texte intégral de la lettre ouverte à la
Fédération protestante d’Haïti :
Le Conseil Œcuménique des Eglises suit avec
une
inquiétude grandissante la détérioration
de la situation politique et sociale en Haïti de
derniers temps. La
recrudescence de la
violence, les lynchages comme celui du jour¬
naliste Brignol Lindor le 3 décembre dernier à
Petit-Goâve, les assassinats et les exécutions
sommaires font régner un climat d’insécurité
insupportable pour la population, et risquent
de rendre impossible l’accord politique pour
lequel ont œuvré le parti au pouvoir et les
forces de l’opposition.
Tout porte à croire que ces violences ne sont
pas gratuites et ne s’expliquent pas seulement
par la pauvreté extrême à laquelle est condam¬
née la majorité du peuple haïtien. Des groupes
agissent qui provoquent la terreur et visent
l’élimination physique de certaines personnes
ciblées. Il semble bien que les autorités
publiques ne fassent pas tout ce qui serait
nécessaire pour réprimer ces actes. Des
témoignages fiables indiquent même qu’elles
puissent y être impliquées ou tout au moins
ces
chaos total.
Le Conseil œcuménique des Eglises encourage
la Fédération protestante d’Haïti et toutes les
Eglises et communautés chrétiennes de persé¬
vérer dans la recherche du bien pour le peuple
haïtien, à travers la prière, la proclamation de
la volonté de Dieu et les actions, en s’associant
à tous ceux qui s’engagent pour sortir le pays
du cercle vicieux de l’injustice et la violence.
Nous
vous
assurons
de notre solidarité et
notre soutien.
En ce temps de
l’Avent, où les chrétiens du
monde entier se préparent pour accueillir Celui
qui est le Prince de paix, nous nous souvenons
que l’amour manifesté en Jésus Christ est plus
fort que le mal et nous rend capable d’être des
ambassadeurs de la réconciliation. Que Noël
soit pour vous un temps de paix et de renou¬
spirituels, qui vous permettent de conti¬
le bon combat (2 Tim.4 :7). Que Dieu
vous bénisse et bénisse le peuple d’Haïti.
veau
nuer
les tolèrent.
Le Conseil Œcuménique des Eglises est pro¬
Les récentes informations parues dans la
fondément préoccupé aussi par la vague de
violence en Haït
presse internationale sur les exécutions som¬
maires perpétrées par des agents de la police,
Le secrétaire général du Conseil Œcuménique
basées
des Eglises (COE), le pasteur Konrad Raiser a
craindre le pire pour l’intégrité et l’autorité de
Conseil Œcuménique des Eglises
lancé un appel au gouvernement d’Haïti et aux
l’Etat. Le principe de « zéro tolérance » fixé par
Bureau des relations avec les médias
26
Veà porotetani N°20
sur un
témoignage authentique, font
Papeete, le lundi 5 novembre 2001
Monsieur le Haut-Commissaire
«Te aroha ia rahi !»
qu’elle n’est pas seulement républicaine,
Egalité,
Fraternité. » Ce qui pourrait donc être, pour
mot, un drame, ce n’est pas d’être attaqué
pour ce que je ne suis pas, mais d’être
salué pour ce que j’aurais dû être pour
mon Eglise et le peuple polynésien !
Au moment où vous quit ez la
Polynésie et, plus particulièrement,
un peuple aux bras ouverts à l’accueil
de l'autre, « farâni », « tinitô » ou autres, permettez-moi, avec la force de mon « ôpü », de
saluer en vous l’un des rares représentants
de l’Etat,
si
n’est le premier que je
ce
Et moi d’ajouter : « Ne vous
mais aussi évangélique : « Liberté,
à Mataiea,
des enfants du même
Que ton règne vienne !» (Le 11. 2) est la
prière qui me pousse à agir pour un monde
âpî » où regarder l’autre comme un enne¬
mi à descendre n’existera plus.
Il
Un « mâôhl » ne sera jamais un « farâni »,
parce qu’il a appris la langue française, ni
un « farâni », un « mâôhi »,
parce qu’il a
appris le « reo mâôhi ! » Cependant, lorsque
je me trouve en présence d’un nonmâôhi » qui veut me connaître à partir de
«
été taxée de racisme pour s’être aussi
opposée aux essais nucléaires français à
Fangataufa et à Moruroa, aux Tuamotu,
avec le soutien du gouvernement local,
certes, mais sans l’accord des polynésiens.
a
n’existent plus pour moi. Je suis heureux.
croisés.
Monsieur
le
HautCommissaire, dans l’exercice de nos respon¬
Mon Eglise, Monsieur le Haut-Commissaire,
n’est-il pas de servir par le moyen qui vous
été taxée de racisme pour avoir fait
mâôhi
du
reo
»
le
avec
«
mâôhi
»
et
chinois !
Mon
Eglise, Monsieur le Haut-Commis¬
saire,
a
Le connu que je suis, alors qu’il était, pour
poussé le peuple
été taxée de racisme pour avoir
lors de votre arrivée ici,
entre
ses
Polynésie, Monsieur le Haut-Commis¬
tique
et
« mâôhi » à reprendre
l’accompagnement poli¬
économique de son propre
».
Est-ce vraiment moi le raciste
Il
fenua
arrivée à la
lorsque, comme le « farâni » aux com¬
mandes de son avion, je veux aussi être à la
barre de ma propre pirogue ?
te pas,
et la prière du Sjmode général de
Eglise est qu’il existe, un jour !
présidence du Conseil
Supérieur de l’Eglise évangélique en 1987,
je ne me suis plus jamais demandé si le
service que j’assure auprès des protestants
et de mon peuple est bien celui qui est
Je me souviens encore des propos que vous
attendu. Le Christ Jésus a-t-il revendiqué
Il
cela des femmes et des hommes, juifs ou
non,
de son époque, lorsqu’il les guérissait
de leurs infirmités ? A-t-il ordonné à
derniers de le remercier pour
ces
les signes
qu’il a opérés dans le pays ?
Vous
avez
donc senti. Monsieur le Haut-
mon
l’image de la pirogue, est, pour le
polynésien, le balancier sans lequel le corps
de la pirogue (l’homme) ne tiendra pas ou
ne tiendra pas
longtemps sur l’eau.
mains
A l’heure d’aujourd’hui, le « mâôhi » n’exis¬
Oui, Monsieur le Haut-Commissaire, depuis
Autorisez-moi, Monsieur le Haut-Commis¬
saire, pour terminer, d’avoir une pensée
pour Madame ARIBAUD, votre épouse, qui,
dans
et refuser d’être pour l’autre un inconnu.
qualité
de préfet soit aussi un service porté par
l’amour, la patience et la joie.
nuage noir.
langue française avec le « farâni ? » Je
Haut-Commissaire, faire un pas vers l’autre
en
elles sont restées, pour moi, sans aucun
en
l’autre, c’est aussi, pour moi. Monsieur le
tement de la Seine-Saint-Denis
plus fort et le plus émouvant ?
Quant à nos relations d’homme à homme,
sa
mâôhi
reo
II
»
regrette seulement de ne pas pouvoir com¬
muniquer en II reo tinitô » avec mon frère
saire, forme des vœux les meilleurs afin que
le service que vous rendrez dans le dépar¬
semble le
langue officielle. Suis-je
vraiment un raciste lorsque je communique
Il
Apprendre la langue de l’autre est toujours
possible lorsqu’on veut le connaître et le
respecter chez lui. Mais parler la langue de
mon
jours
sabilités professionnelles, mais l’important
en
en
Nos chemins ne se sont peut-être pas tou¬
Est-ce vraiment, moi, ici, le raciste ?
a
ethniques et culturelles
vous, un inconnu,
Il
culture, alors
je reste ému et me sens bien avec lui.
frontières
Seigneur Dieu et
Père ? »
Mon Eglise, Monsieur le Haut-Commissaire,
Les
mars.
Monsieur le Haut-Commissaire, que vous
et moi, eh bien nous sommes tous les deux
connais, à apprendre ma langue.
mon II reo », c’est-à-dire de ma
avais-je pas dit
lors de la fête du 5
L’une des
plus grandes leçons que j’ai
une femme, c’est celle du
souci qu’elle se fait du travail et de la santé
de son homme. Je n’oublierai jamais la
réponse de l’épouse d’un diacre, à Ârue,
lorsque je lui demandais des nouvelles de
son cher mari. En me
regardant droit dans
les yeux, elle m’a répondu, avec son souri¬
apprise avec
re de femme : « la maltaî anaè o mua, e mal-
tai atoà o mûri I » (Traduction possible ; « Si
teniez envers moi, un jour, à la sortie de la
cour du
Foyer des Jeunes Filles de Pâôfaî :
Comme j’aurais aimé, me disiez-vous, que
cheminions ensemble le plus long¬
temps possible. » Mais se retrouver à la
place du barreur dans sa propre pirogue ne
signifie pas, pour le « mâôhi », cesser de
nous
la proue tient,
la poupe aussi tiendra ! »).
Elle voulait que je comprenne que la femme
n’est pas seulement, pour l’homme, un visà-vis, mais aussi un bouclier, un rempart,
une
son
digue, en un mot, une « mère » pour
mari, qu’elle doit protéger contre vents
et marées.
ramer avec le barreur devenu rameur, mais
En saluant Madame ARIBAUD, votre épou¬
poursuivre la course avec le rameur redeve¬
se, je me permets aussi d’embrasser toutes
les II proues » en Polynésie.
nu barreur de sa propre
pirogue.
Commissaire, que la question que j’aime¬
rais que vous partagiez avec moi, au terme
S’il y a une anecdote que je n’oublierai pas,
Il
de votre mandat de
c’est celle du dos que nous nous sommes
et II Ei te Atua ôe e ei te parau o to na ra
donnés, l’un à l’autre, lors de la soirée à la
aroha
quatre années avec
nous, n’est pas : « Est-ce que les polyné¬
siens ont compris votre message ? » Mais :
Il
Etes-vous un Haut-Commissaire heureux,
voire comblé d’avoir représenté l’Etat parmi
le peuple pol3Tiésien ? »
Mairie de Papeete en mémoire des mort(e)s
du Sida. Nous nous retrouvions, ce soir-là,
mau » et, pour votre successeur.
Monsieur Michel Mathieu, je dis : « Te
aroha ia rahi ! »
à
prêter à l’autre son dos pour mieux
apprécier, assis sur l’estrade, les chants de
nos
ami(e)s sanitos,
vous
Jacques a Ihorai
m’aviez dit.
Je crois très fort, et vous le savez. Monsieur
Monsieur le Haut-Commissaire : « Je n’ou¬
le Haut-Commissaire, en l’amitié de la devi¬
blierai jamais, cette soirée. Monsieur le pré¬
chère à la République française, parce
sident, où vous m’avez prêté votre dos ! »
se
A Dieu », Monsieur le Haut-Commissaire
Veà porotetani l\l°20
27
Proclamons l’amour de celui qui vient
nez-moi, les mots me manquent, la parole n’est
et femmes du monde. Une formidable révolu¬
pas assez forte pour dire ce qui s’est passé il y
deux milles ans la chose la plus révolution¬
tion.
qui est devenu la vraie lumière pour tout
naire de tous les temps : une promesse a été
homme vivant dans ce monde.
tenue, un sauveur nous a été donné par Celui
Et c’est justement à cela que Noël peut nous
servir : à nous rappeler ce moment, ce messa¬
C’est Jésus-Christ, le fils de Dieu, Prince de la
qui nous l’avait promis depuis le début des
ge, cette promesse de notre Dieu. A redevenir
Paix, qui vient nous révéler le visage du Père.
temps. Le Seigneur notre Dieu nous a envoyé le
Messie qu’il nous avait promis. Il a tenu sa pro¬
En un mot, Noël, c’est la routine
messe.
chaque mois de décembre pour toute l’année
qui vient, des révolutionnaire, porteurs de plus
extraordinaire message de tous les temps.
Noël, c’est le jour où Dieu a fait pour nous la
Voici Noël. Ou plutôt revoici Noël. Encore
une fols comme chaque
année, le collège
Pômare IV, célèbre la naissance de celui
a
Oui vraiment : pour tous ceux qui ne savent pas
qu’est Noël, vraiment pour ceux qui l’ont
oublié, vraiment pourtous ceux qui ne prennent
pas la mesure de ce qui s’est passé il y a deux
milles ans, vraiment pour ceux qui pensent plus
à la dinde et aux cadeaux qu’à la vérité de Noël.
ce
Car la naissance de Jésus a bien été l’événe¬
révolution.
ment le plus révolutionnaire de toute l’histoire
de l’humanité
:
Jésus a révolutionné les rap¬
ports entre les hommes, il a remplacé les règles
qui nous organisaient les rapports des hommes
Noël, c’est le 14 Juillet de Dieu, sachons, grâce
Noël, nous devons être de vrais révolution¬
a
naires d’AMOUR !
et des femmes avec Dieu, A tous les comman¬
Noël, c’est le rappel de l’acte le plus exception¬
nel, le plus extraordinaire, le plus fantastique, le
plus intersidérale, le plus..., le plus
pardon¬
...
uiconque entreprend une traduction ou une
Prévision des Saintes Ecritures, devrait le
dements antérieurs. Il a substitué un comman¬
dement
véritablement
Aumônerie du Collège Pômare IV
révolutionnaire,
L’AMOUR: pour Dieu et pour tous les hommes
tion de la Bible tahitienne, remettant le plus sou¬
Une analyse importante du rôle que joue la
des formules trop classiques dans
étant pleinement conscient de sa
la langue tahitienne et un certain nombre de pas¬
Bible, texte et objet sacré, dans la société polyné¬
sienne d’aujourd’hui, ouvrirait des perspectives
dépetrta
déportance
à l’égard du Saint-Esprit, dans la priè¬
sages bibhques jugés ininteUigibles. C’était le rêve
fructueuses vers une meilleure connaissance du
et'de' la responsabilité incomparable qu’il
que beaucoup de responsables d’Eghse, pasteurs,
monde polynésien. C’est grâce à la Bible que les
prend de rendre d’une façon fidèle et précise la
Parole de Dieu. Tel a été l’esprit qui a guidé les
premiers pionniers qui ont entrepris la traduction
de la Bible tahitienne. Mais faut-il encore souligner
l’importance de l’opération qui consiste à commu¬
niquer dans la langue réceptrice le message qui a
été donné dans la langue originale, sans pourtant
négbger les exigences requises
dans les principes de tra¬
diacres et théologiens mâôhi, persuadés de l’ur¬
mâôhi ont pu continuer à apprendre leur langue,
gence d’une retraduction, auraient voulu qu’il fût
une réahté pour la date du bicentenaire de l’arri¬
piUer de la culmre mâôhi, et l’ont conservée jus¬
qu’à aujourd’hui. Les jeunes pasteurs, spéciafistes
en la matière, sous la direction du Vice-président
de l’Eghse évangéhque et de l’assistance sans faiUe
de la Société biblique du Pacifique Sud, ont repris
le travail de la traduction avec une logistique infor¬
matique adaptée et les Instru¬
I\Jh
)"
'faire
re,
en
duction.
La Bible en usage aujour¬
d’hui dans l’Egbse évangélique
en
Polynésie française remonte à l’édition
vent en question
vée de l’Evangile à Tahiti, le 5 mars 1997, afin de
continuer le ministère de catéchèse et d’évangéüsation d’un pays en pleine mutation.
La bible tahitienne,
objet de convoitise
Seule la traduction de l’Evangile de Luc par Samuel
qu’il n’y ait plus été question de révision depuis
Raapoto, revue par Henri Vernier et imprimé en
des
Missions de Paris ont vu la nécessité de conti¬
1975 par la Société bibhque du Pacifique restera
un des
repères de ces premières tentatives. Par la
le travail colossal effectué par les mission¬
suite, il apparut qu’une majorité de membres de
naires de la London Missionary Society, à cause
l’Eghse évangéhque et d’une grande partie de son
corps pastoral éprouvaient de fortes réticences
face à tout changement du texte traditionnel, pour
des raisons théologiques, sociologiques, cultu¬
relles et hnguisüques, confondant le plus souvent
nuer
de l’évolution de la langue tahitienne, des progrès
de la science biblique et du temps éloigné de la
première traduction, afin de rendre plus clairs et
plus intelligibles certains textes obscurs et incom¬
pris du peuple polynésien. Ce travail fut d’abord
remis aux missionnaires français, qui ont joué un
rôle important dans cette entreprise, et ensuite aux
pasteurs et diacres raâôhi qui ont pensé qu’un tel
projet est un excellent moyen de revaloriser la
langue tahitienne (le reo mâôhi).
Malheureusement, plusieurs tentatives de révision
et de retraduction n’eurent pas de suite, jusqu’à
l’accession de l’Eghse évangéUque à l’autonomie
en 1963, où le Conseil Supérieur en collaboration
avec la Société des Missions de Paris ont pris la
décision de se pencher sur une véritable retraduc¬
28
Veà porotetani N°20
terminer dans
un
futur
proche ce projet tant convoité
par des hommes et des femmes qui sont
de Saville de 1878. Cela ne signifie aucunement
lors. Les missionnaires de la Société
autocri¬
tique constructive, pour
ments pour une
engagés dans le difficile labeur de transposer le
biblique dans les multiples langues des
hommes. Le produit de tels efforts ne fera pas du
peuple polynésien le seul bénéficiaire.
texte
En décidant de retraduire la Bible, l’EgÜse évangé¬
être fier. L’Eghse évangéhque dispose d’un nombre
hque en Polynésie française renouerait avec ce
passé de pionniers anglais, français et mâôhi,
attestant à la fois l’actuahté de l’Evangile de JésusChrist pour le monde d’aujourd’hui et cette volon¬
té du peuple polynésien à prendre en considéra¬
tion l’importance de sa lanpe dans le monde de
demain. A tous ces Pères de l’Eghse évangéhque,
qui ont contribué de près ou de loin à ce travail
monumental et qui ont laissé leurs empreintes et
la Bible et la Parole de Dieu.
L’enjeu, et également un défi incontesté, c’est de
parvenir à un texte dont la langue soit accessible au
peuple polynésien d’aujourd’hui et dont il puisse
important de jeunes théologiens et spécia-
leurs vies dans l’histoire de la traduction de la
hstes parfaitement aptes à mettre au service d’une
Bible tahitienne, nous leur devons une très grande
retraduction de la Bible les outils nécessaires de la
reconnaissance.
assez
science bibhque moderne et leur maîtrise de la
langue mâôhi, première langue du Pacifique dans
laquelle fut traduite la Bible, et qui servit de modè¬
le dans aux autres îles des Mers du Sud.
Julien Mahaa
Teie te rata ta Yvonne a Mata i pâpai
i te Peretiteni o te Ètârëtia, no te faaîte
i to na mauruuru
Poutoru i te 26 no novema 2001.
ia nehenehe paî ia matou ia riri atoà ia
ôe. la tupu te reira ôhipa, ua ôaôa roa ia
Nâ te Pereütenl o te Ètârëtia èvanerla i
0 na. Aita rà vau e manaô nel e, te hema
Pôrînêtia farânl.
nei te mau 'ravini o te Atua 1 taua mau
faahemaraa rau.
la ora na e te aroha la rahl 1
No reira, e te mau Tàvinl o te Atua, te nâ
ô nel hoî o letu e,
Te mauruuru nel te àau e te ôaôa atoà
« A faaroo noa atu,
eiaha râ e pee atu». Te tiàturi nei au e,
hoî 1 te mea e, ua tià roa la ôe i te pâho-
te nâ reira nei tatou i te mea e, ua riro
ôe i faatae i te veà « La dépêche ».
tatou ei tâvini no te
pototetani n°18)
atu i te mau faainoraa atoà ta teie
no
papal Veà « La dépêche » e tae noa atu i
to
na
faatere. Oia mau,
mau parau
e rave
Fatu e tae noa atu i te hopeà.
rahl te
No teie atoà manaô to ôe, no te mau tià-
tano ôre ta na e poro nel nâ
tono
horo nel i roto i te
manaô, mai te hum ra e, o ôe noa ta na
e riri nei. No te haamanuia 1 te reira, te
poritita, ua
tano atoà ta ôe mau pâhonoraa, no te
mea te parau noa mai ra letu e, eiaha e
tâvini e 2 fatu, eiaha e ôomo e 2 pereue.
tuu atoà nei o ia te tâatoàraa o te mau
No reira, teie noa to ù manaô, maumu-
porotetani i roto 1 ta na mau faainoraa,
ru
roto i teie veà.
la hiô-anaè-hia to
(Veà
na
e
A farii mal te tâpaô no te aroha e te faatura.
Yvonne a Mata
Mero Ètârëtia no te pâroiia no Poutoru (TAHAA)
la ôe e te Peretiteni no teie rata iti ta
Rata a te Peretiteni o te Etârëtia èvaneria
no te
pâhono i te rata a Yvonne a MATA, tei tae mai
i te 28 no Novema 2001
Papeete, 1 te 29 no novema 2001
e
riro 1 te au atu 1 te hoê, e te faaruè taùe
i te tahi. » (Matalo 6/24).
Nâ Yvonne a MATA
putapû atoà to ù àau.
Aroha maltai atu i to te ùtuafare.
Mero Ètârëtia no te Pârolta Porotetani
Te auraa, eere na ù e rave mal i to na tià¬
i Poutom Tahaa- Tuhaa 4
raa
ia haere o ia i roto i te ôhipa poritita,
na na iho
Te aroha ia rahl 1
Ua mauruuru roa rà vau i tà ôe èpitetore e
ua
râ e faahoî mal, no te mea, eere
Ei te Fatu ôe
e
to ùtuafare 1 teie
Noera e te Matahiti
Ôroà
Àpî e fatata mai nel.
i te hara ia hlnaaro te hoê tiàtono ia haere
i roto 1 te ôhipa poritita nâ roto i te pupu
E hoa îno e, ua putapO roa to ù àau i te
Tirà râ.
poritita 1 mâîtihla e ana.
taiôraa 1 ta ôe èpltetore no te monire 26 no
novema
2001 1 tae mai i Pâôfaî nei 1 teie
mahana.
El ôpanlraa i teie nei èpitetore i ta ù 1 te
èpltetore i pàpaihia mai e ôe ia ù, e tià roa,
Papaihia : Te peretiteni,
Jacques a Ihorai àr
i to ù tiàturiraa, ia haamanaô atu vau ia ôe
Ua
putapû roa to ù àau no te mea, te
poroîraa i hinaarohla e au, i te iôa o te
Àpooraa Rahi Âmui o tà tatou Ètârëtia e i
mua i te mau pariraa a te Veà « La
dépêche », la mâramarama maltai te hui-
e, i riro na e te riro
faaroo, ua tae ia i roto ia ôe.
Oia la. Aita te
ôrometua,
e,
i te haapii èvaneria) ia
haere i roto i te ôhipa poritita, no te mea e
ùputa atoà te reira no te hoê hohoà tâvlniraa i
â te ôhipa
poritita, ei ôhipa
atoà 0 tei faatupu
Machines à laver
i te
âmahamaha 1 roto
Réfrigérateurs
Sèche linge
i tâ tâtou Ètârëtia.
Climatiseurs
peàpeà e i te
te taata. O ta na noa râ e ani nel i te
tiàtono, maori rà, ia faahoî mai o ia 1 to na
tiàraa tiàtono, e te reira, no te hoê ia tâviniraa àau hoê e te haavare ôre. la au mai
E
pla vau 1 tâ ôe
èpitetore i roto 1 tâ
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tetani 1 te manaô
turu o te hoê tua-
hine
porotetani i
tâ ôe e haamanaô mai ra i te poroîraa a te
te mau faaotiraa a
Fatu, oia hoî : « E ôre te taata e tià ia faa¬
te
roo i te fatu
Àmui a
Ètârëtia.
toopiti ; e riro o ia 1 te au ôre i
te hoê, e te hlnaaro atu 1 te tahi ; e aore ra.
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Veà porotetani N°20
29
COMMUNAUTE
D’EGLISES
EN
MISSION
Message au Président de l’Eglise évangélique
en
Polynésie française
nous avez offert
Papeete le 30 octobre 2001
fraternellement, dans l’amour
du Christ. Ces touchantes marques d’attention
la ora na !
nous ont
Chers Frères et Sœurs,
L’accueil de la rencontre du Conseil Exécutif de
la Cevaa par votre Eglise nous a offert la rare
opportunité de vivre des moments intenses de
portés au long de notre séjour et nous
de vivre des moments de grande
ont permis
émotion en retrouvant la famille et le souvenir
du Pasteur Ralph Teinaore.
fraternité renouvelée dans votre fenua et dans
la vraie tradition de l’hospitalité polynésienne.
Nous avons pu apprécier la réelle beauté de ce
fenua. Notre reconnaissance ne serait pas aussi
forte si elle n’avait été associée à cette extraor¬
Que le Seigneur vous bénisse et vous inspire
dans
l’accomplissement du témoignage de
votre Eghse en Polynésie.
Alain Rey : Secrétaire général
dinaire quahté d’accueil polynésien que vous
Alain REY (Secrétaire général de la Cevaa)
CEVAA
-
COMMUNAUTÉ
D’EGLISES
EN
MISSION
•
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Promouvoir le dialogue dans la lutte contre la violence
aux
problèmes de l’humanité. Il fait remarquer
que le cycle de la violence est un cercle infernal
et vicieux. Et la paix imposée par la guerre ne
peut être qu’éphémère parce qu’elle provoque
des sentiments d’injustice. Elle engendre la
peur et entretient la haine. Autant de ressenti¬
ments qui ne manqueront pas de réapparaître
sous
forme
d’explosions sociales. Les extré¬
mismes de tous bords sont condamnables
qu’ils empêchent l’avancement du dia¬
logue interculturel et interreligieux. Ils détrui¬
sent l’espoir de coexistence pacifique entre les
peuples.
parce
La tenue de ce Conseil à Papeete fut également
l’occasion de rencontrer les membres de la
Commission permanente de l’Eglise
évangé¬
lique en Polynésie française et de constater sur
place les efforts de cette Eglise dans sa défense
des droits de l’Homme. Le Conseil a ainsi ren¬
contré les membres de la Ligue des Droits de
l’Homme polynésienne qui a rendu public,
durant son séjour, le rapport d’enquête - finan¬
cé par la Cevaa et le CWM (Council of World
Mission)
et
Internationale
menée
des
par
la
Ligues des
Fédération
Droits de
l’Homme - sur certaines violations des droits de
l’Homme perpétrées dans ce pays.
cupé du contexte mondial et de l'engage¬
ment des Eglises.
Après les attentats du 11 septembre 2001
dernier aux Etats-Unis, le monde se pré¬
sente sous un autre visage. En session à
Papeete-Tahiti du 25 octobre au 1er novembre
2001, le Conseil Exécutif de la Cevaa s’est pré¬
occupé du contexte mondial et de l’engagement
des Eglises dans le monde d’aujourd’hui.
L’analyse sociale, économique et politique faite
par le Secrétaire général lors de son rapport a
souligné la complexité du contexte mondial
dans lequel s’exerce la mission des Eglises. La
fin de la guerre froide (chute du mur de Berlin
en 1989) a modifié les enjeux géopolitiques et
géostratégiques. Mais les attentats du 11 sep¬
tembre révèlent qu’il existe des enjeux sociaux
et culturels importants dont il faut tenir comp¬
te. Ces actes terroristes nous rappelient cruelle¬
ment d’autres violences qui appartiennent au
passé, et qui furent sources de frustration,
d’amertume et de haine.
Le Conseil rejette ces actes qui ne peuvent en
aucun cas être considérés comme une solution
30
Veà porotetani N°20
Le Conseil reconnaît que c’est pourtant dans ce
contexte que la mission des Eglises est appelée
à s’affirmer au travers d’une parole forte, sans
ambiguïté, comme une solution porteuse de
justice et de paix. Le Christ nous a précédés
dans cette mission. Sa vie, sa mort et sa résur¬
rection nous ouvrent ainsi la porte de l’espoir et
de l’espérance.
Corrélativement, l’Association
Tatou
»
a
souhaité dire
aux
«
Moruroa
e
membres du
Conseil le but et la nature de son combat : créée
le 4 juillet 2001 par l’Eglise et les anciens tra¬
vailleurs, elle poursuit la lutte en vue de la
reconnaissance officielle par l’Etat français des
conséquences de trente années d’essais
nucléaires sur la santé des personnes qui tra¬
Dans un message adressé aux Eglises, le
Conseil exécutif de la Cevaa demande aux
vaillaient sur les sites.
Eglises et à leurs membres de s’atteler, dans
un esprit de communion, à la construction
d’un monde de dialogue, de justice et de
paix. Il exhorte les Eglises à prendre au sérieux
le problème de la violence sous toutes ses
formes, aussi bien dans ses manifestations
anodines que visibles, dans les familles et dans
la société. Il rappelle à cet effet la campagne de
sensibilisation
lancée
par
le Conseil
Oecuménique des Eglises en vue de prévenir et
d’éradiquer toutes les violences.
Par ailleurs, c’est avec reconnaissance que les
membres du Conseil ont accueilli la nouvelle de
Il invite fortement les Eglises à travailler auprès
la Création de la Fondation du Protestantisme
Français qui, lors de la première réunion de son
Conseil d’administration, a accepté d’abriter la
Fondation de la Cevaa.
Enfin, le Conseil a confirmé madame Christiane
Agboton Johnson, vice-présidente, dans sa
fonction de présidente par intérim de la
Communauté jusqu’à la prochaine Assemblée
générale qui se tiendra à Antananarivo
(Madagascar) en octobre 2002.
des instances décisionnelles, politiques et éco¬
nomiques, de façon à leur prouver qu’il existe
d’autres solutions à l’engrenage de la violence
et de la guerre.
Communication-Information,
Cevaa - novembre 2001
Mahana no te mai “SIDA”
Ite mahana matamua no te âvaè tïtema i
maîri aè nei ia tatou, ua faataa te tâàtiraa «
ra,
Agir contre le Sida » i taua mahana
ei mahana aè
te faahiroàroà i te
no
parau no tele mai 1 roto i Pôrïnêtia nei. E
mahana atoà râ tele no te faaàtutu atoà te
parau no tele mai no te mea te ûàna noa
atu ra nâ roto 1 teie ao, e te mea pâpû roa
atu, i
tatou nei, i Pôrïnêtia nei. « Agir
contre le Sida », e tâàtlraa tele arataihia e
O
Maire
Bopp Dupont. Ua âmui atu te mau
Haapaôraa atoà mai te Mômôni, Tànitô,
Tàtorlta, Ètàrëtia èvanerla tei tiàhia atu e
te Peretiteni Jacques
IHORAl e te mau ui
âpï no te pârolta no Tîroama, ma te âpeehia e te Ôrometua ra William HAMBLIN, nâ
reira atoà te peretiteni o te tuhaa 7, Michel
TEVAARAUHARA. Nâ reira atoà i te pae no
te Faatereraa o te Hau fenua, tei tiàhia mal
e te Faatere hau o te ea.
Ua tupu teie ôhipa
i nià i te tahua no Valete e ua faanahohia,
Te mau Faaroo no te âpee i te mau
taeaè
56 tel faaruè mal
Ua ite pâatoà tatou 1 te parau no tele mai
«
Sida », nâ relra atoà te flfl ta na e horoà.
E mai teie nâ tâtou e no tâtou. I Pôrïnêtia
nei, mai te matahitl 1985 e tae roa mal i te
âvaè âtopa 2001, ua tâpurahia e 216 tei
roaahia e teie mai. I nià i teie nümera, ua
tâpurahia e 56 tel faaruè mal.
E riro paha tâtou i te parau e, eere te mea
rahi roa 1 o tâtou nei. Parau mau, ia faaauhia 1 te tahi mau fenua, mai ia Àuterârla e
Aotearoa tei tâpurahia e 15000. Te mea
râ e hinaarohia ra i ô nei, eiaha taua mai ra
0
la parare roa atu 1 o tâtou nei. Te piiraa a
taua tâàtiraa ra, ia pâruru tâtaitahl tâtou
ia tâtou i teie mai e la âpee atoà ia râtou i
roto i tà râtou ôhipa no te àro i taua mai ra,
peneiaè, a nanahi e itehia mal ai te tahi
rapaauraa no te arai i te mai « Sida ».
No teie râ mahana, alta â la.
mau
i taua mahana ra, te tahi tuuraa mau popo
Poetini
matai tel ôomohia atu te tahi mau poroi i
taeàhia e te mai SIDA
roto.
Les mots croisés de Jacques Ihorai
dans
silo Wl.
Symbole
renforcer une affirmation, une négation - Genre
de l’électron - Nom de la
de nymphéacées dont une espèce est le « lotus
note
un
«
mi », en anglais et
allemand
vation morale, la distinc¬
chaque chose concourant avec d’autres à la for¬
mation d’un tout 8. Initiales d’un astronome
français, né à Mison (Basses-Alpes) (18761954). On lui doit la réalisation des horloges par¬
lantes (1932) - Initiales d’un auteur dramatique
français d’origine roumaine, né à Slatina en
1912 ; son théâtre peint la tragédie dérisoire de
l’homme
De la couleur du ciel sans nuages 9.
Initiales d’un écrivain japonais, né à Tokyo
(1867-1916), auteur de, poème et de romans
psychologiques (Lumière et ombre) - Symbole
de rôntgen - Symbole chimique de l’uranium Initiales d’un écrivain serbe, né à Cakovo (17421811). Il fut l’un des rénovateurs de la littérature
serbe 10. Symbole du tesla - Temps que met la
Terre pour faire un tour autour du soleil Personne qui a été trompée.
nais,
né
à
Kagoshima
(1842-1916), qui fut géné¬
ralissime des armées du
Japon
en
1904
Application d’esprit pour
apprendre ou approfondir.
sont pas avouées F. Pronom personnel de la V'‘
Sibérie occidentale, qui se jette dans l’océan
Arctique (mer de Kara) - Symbole chimique de
l’azote I. Chiffre romain qui vaut 500 - Mettre
:
1.
-
mosphère, de numéro ato¬
mique 10 R. Symbole de la
chal et homme d’Etat japo¬
Verticalement
des hindous 4. Initiales d’une actrice
tion - Gaz rare (Ne) de l’at¬
tonne - initiales d’un maré¬
personne du singulier - Symbole chimique de
l’uranium - Symbole de l’ampère H. Fleuve de
»
française, née à Paris (1798-1875). Elle créa un
type de femme malicieuse - Symbole chimique
de l’indium
Epoux de Fatima et gendre de
Mohamet ; quatrième calife (de 656 à 661),
assassiné à Kufa, sa capitale 5. D’une couleur
entre le jaune et le rouge - Symbole chimique du
néon 6. Symbole de l’europium - Note de
musique - Initiales d’une employée à la caisse
du Collège Pômare IV - Symbole de l’électron 7.
Préfixe privatif ou péjoratif - Chaque objet,
-
-
Horizontalement : A. Avec tendresse E. Qui ne
sacré
Symbole
chimique du bore N.
Symbole du mètre Symbole chimique de
l’oxygène - Synonyme de
remplie ou pénétrée 0. Son
nom signifie « Dieu avec
nous »
Symbole de rôntgen P. Au sens figuré, il
annonce la grandeur, l’élé¬
en
Avec timidité 2.
Prince
troyen, dont Virgile a fait le héros de son
Eneide » - Initiales d’un horloger allemand, né
«
à Hachtel (\A/urtemberg) (1854-1899), inventeur
-
de la Linotype 3. Interjection enfantine servant à
Solution
aujag - uy -1 "oi. ([9i!So)a (qonAopBjq)o - (1 - U - (>|9So)s (0ains}E)|\| '6 naig - (0U8Bn)g (oos0uo)| - (}S8Uj)g (uoeuE|Ds)3 -g }U8LU8|3 - 8|/\| ■/, g (B!q0j0iu)n (lEJoq)|-!S- ng -g 8|\| -assnog -g nv-u| - (9!U!6j!)a (isoEteja ’t? oqiuo|8M - i en '£ (ueluh)o (J0|Eq}U00j8)iAi - aaug -g luaiuapiaiü -p : juauiaiEajjjaA
apnjg - (oem)| (buje/1)o - i 'H 003N 3|q0N ’d a - (£2/1 HAl) lanuBUJLug -q anqiui - q-IAI 'Na-g-a-l-a ’IAI J9|!sug - a '1 N-.i.assmai "H V-fl-ai/ll d saanoAEUi -g juBuiajpuBi-y : luaiuaieiuozuoH
Veà porotetani N°20
31
P A O F A I
MARDI
,
23
OCTOBRE
2
Mon cher ami Reimua
“Te aroha ia rahi!”
Ce n’est pas parce que tu me l’as demandé que
je réponds aux papiers du 17 octobre 2001 du
correspondant de «La dépêche» à Rurutu, et
aux papiers du 04 octobre 2001 de la collabo¬
ratrice des «A propos» du directeur dudit jour¬
nal. Non. Je l’aurais fait, de toute manière,
je l’ai écrit au directeur de «La
dépêche», parce que je ne peux laisser les pro¬
testants manger de la désinformation. Cela
n’est pas possible. Mais je suis très content que
tu l’aies fait parce que, peut-être que, ceux qui
écrivent des articles pour le directeur de «La
dépêche», ils sauront que l’on n’écrit pas ou
que l’on n’informe pas avec une oreille qui
entend, mais avec les deux oreilles qui écou¬
tent. Peut-être aussi qu’ils comprendront que
lorsqu’ils s’en prennent au pasteur “mâôhi” de
l’Eglise évangélique que je suis, pour des rai¬
sons qui leur sont propres, mais que je ne veux
pas savoir, c’est aux protestants en Polynésie
qu’ils s’en prennent.
comme
Réagir contre la désinformation
Tu as compris
maintenant que je ne réponds
pas seulement à leurs papiers pour les aider à
bien écrire ou à faire de l’information et que de
l’information, mais pas de la désinformation,
comme tu as aussi compris,
maintenant que je
réponds pour protéger les protestants du travail
de la désinformation de «La dépêche» qui
risque, à court ou à long terme, de dresser les
protestants contre les protestants.
As-tu
que dans son «A propos» du 04
octobre 2001 que la collaboratrice du directeur
vu
de «La dépêche» est malheureuse de voir les
protestants majoritaires en Polynésie? Est-ce
de notre faute que nous soyons encore, jusqu’à
jour, une des rares régions dans le monde
que les français ont colonisée à ne pas être
catholique et papale, mais protestante?
ce
Elle est tellement malheureuse de
nous
voir,
204 ans après l’arrivée des missionnaires de la
Société des Missions de Londres, encore majo¬
ritaires, qu’elle s’est écriée, sans qu’on le sache
pourquoi: «Elle (l’Eglise évangélique) était jadis
majoritaire, mais elle ne l’est plus aujourd’hui.»
Elle est tellement dérangée par cette réalité,
encore vraie aujourd’hui, que les protestants
sont majoritaires, en Polynésie, qu’elle s’est
engagée à tout faire, pour que demain, la reli¬
gion protestante soit une religion minoritaire.
Se taire quand il faut parler, la seule peur des
protestants
Devrions-nous lui rappeler que la peur des pro¬
testants, et la seule, ce n’est pas de se voir,
demain, une religion minoritaire, mais une reli¬
gion démissionnaire? C’est-à-dire qui fait la
sourde, la muette, l’aveugle, en un mot la
morte, lorsque son peuple est menacé dans ses
droits de vivre en tant que peuple?
32 Veà porotetani N°20
Dis-moi. Est-ce possible de servir avec un cœur partagé ?
C’est pourquoi, l’on sait que lorsqu’une Eglise
fait la morte, c’est parce qu’elle ne dépend plus
son vis-à-vis, quel qu’il soit,
ethniquement, cul¬
tuellement et culturellement.
de la tête (le Christ Jésus), mais d’un gouver¬
nement ou d’une couleur politique. Alors, for¬
cément, quand on n’est plus libre, c’est-à-dire
quand on est esclave, vous ne pouvez plus faire
ce que vous aimez et ce que vous croyez, mais
ce que l’on veut que vous fassiez. Vous n’êtes
plus l’acteur(trice) qui fait bouger la marionnet¬
te, mais la marionnette que l’on fait bouger.
Comment veux-tu que l’on puisse bouger, rire,
chanter, danser, quand on est esclave ou quand
on
n’est plus libre?
Est-ce possible de servir avec un cœur partagé?
Mais comment le protestant peut-il être un pro¬
testant quand
il est confronté à deux confes¬
sions de foi qui s’opposent, celle de son parti
politique et celle de son Eglise ?
Finalement, le diacre est-il aussi - ou encore un diacre quand il est avec son parti politique
qui est favorable aux essais nucléaires que son
Eglise condamne? Peut-il être, à la fois, pour
les essais nucléaires et contre les essais
Le journal «La dépêche» était jadis un journal
“objectif et indépendant”, c’est-à-dire qui plaît,
parce qu’il ne dépendait, je crois, d’aucune ten¬
dance politique, ni ne décidait à la place du lec¬
teur. Il rapportait un fait ou un sujet d’actualité,
à partir de ce que ses deux oreilles ont écouté,
puis laissait au lecteur la liberté de s’en faire une
idée pour son information personnelle. Ce que
«La dépêche» ne fait plus. Dommage. Il est vrai¬
ment regrettable que ce journal ait perdu cette
vocation qu’il avait. Serait-il lié, aujourd’hui, à un
gouvernement ou à une couleur politique?
Un journal qui n’est pas un acteur, mais une
marionnette, ne peut pas être un journal, mais
un papier. Et lorsqu’un journal devient un
papier, alors, forcément, il n’informe plus, il
désinforme. Et c’est vraiment dommage pour le
lecteur qui ne veut pas être désinformé, mais
informé sur ce qui se passe chez lui et autour
de lui.
Les protestants, comme tu le dis, sont des gens
libérés et libres, qui n’appartiennent à aucun
journal de la place ou à aucune couleur poli¬
tique, ni à aucun Etat ou gouvernement. C’est
cela qui explique leur détermination et leur
liberté et, à cause de leur grand amour pour
leur peuple, à ne pas et à ne jamais se taire face
à l’injustice, la compromission et la corruption.
Ils ne sont pas des esclaves qui sont condam¬
nés à être malheureux, mais des femmes et des
hommes libérés, libres et portés par une seule
et même espérance, celle d’aimer, non de haïr
nucléaires?
Voyez l’attitude de Pilate qui n’était pas pour la
mise à mort de Jésus, mais qui n’a rien fait non
plus pour le sauver. C’est ce qui justifie la
décision du Synode de l’Eglise évangélique
d’inviter le diacre, le pasteur et l’évangéliste
à
se
libérer eux-mêmes de leur ministère
dans l’Eglise dès lors qu’ils s’engagent pour
couleur politique.
Ce n’est pas moi qui
mais eux-mêmes,
parce qu’il n’y a pas d’exclusion au sein de
notre Eglise pour le diacre qui veut faire de la
politique, c’est-à-dire qui veut s’intéresser au
sort de son peuple au travers de sa couleur
politique.
une
vais le faire, ni le Synode,
L’Evangile n’est pas contre ia Politique
Nous ne sommes pas contre la politique parce
qu’elle est une forme de service pour une vie
possible et meilleure en société. Voilà pourquoi,
tout en accompagnant nos élus politiques de
nos interpellations, nous faisons continuelle¬
ment d’eux un sujet de prière, comme le firent
les prophètes Samuel avec le roi Saül, Natan
avec
le roi David, et Jésus avec les autorités
politiques juives et romaines de son époque.
Pourquoi crois-tu, que notre Synode se soit
opposé aux essais nucléaires ici, chez nous,
qu’il ait défendu la culture “mâôhi”, comme le
“reo mâôhi”, et qu’il ait poussé le “nünaa
mâôhi” à reprendre son “tiàmâraa”, c’est-à-
dire sa liberté de conduire à nouveau le devenir
politique et économique de son pays?
Dieu aime tous les peuples vivant sur cette pla¬
nète, et la création est là pour nous le rappeler.
Vivre l’Evangile en tant que “mâôhl”
S’il avait été un “mâôhl” - mais il était un juif
il n’aurait pas utilisé lors du dernier repas qu’il
partagé, avec ses amis, du pain et du vin pour
symboliser l’amour sans frontière du Père pour
nous, parce que du blé et du raisin, il n’y en a
pas ici chez nous. Il aurait pris du coco, son
amande et son eau, pour cela. Je ne suis pas
contre le vin, mais si je devais choisir entre le
vin et l’eau de coco, je choisirais l’eau de coco,
-
a
Dans mon Eglise, il n’y a pas de fièvre.
parce que le coco est facile à s’en procurer ici
chez nous.
doigt n’est pas l’avion, mais un membre qui
les papiers de «La Dépêche».
nous montre l’avion.
Tu as donc compris que, dans notre Eglise, il
Je crois que
Il
est de même pour le pain et le vin, ou
l’amande et l’eau de coco, dans la Sainte Cène.
lorsque la collaboratrice des «A
propos» de «La dépêche» écrit que nous avons
transformé le vin en eau, elle veut peut-être
écrire que nous avons remplacé le pain et le vin
par l’amande et l’eau de coco. En effet, si Jésus
a
changé l’eau en vin, nous n’avons jamais
en
Ils ne sont pas Jésus en chair et en sang, mais
un symbole de la vie que le Père nous offre en
la personne de son Fils.
n’y a pas de fièvre. Il y a seulement à «La
dépêche» des personnes qui trouvent plaisir à
allumer leur briquet sous le thermomètre dans
le but de le faire chauffer et, si possible, de le
réduire en morceaux.
Mais parce que j’aime mon peuple et mon
Eglise, ainsi que toutes celles et tous ceux que
transformé le vin en eau de coco ni l’eau de
coco en vin. Nous, les protestants, nous vou¬
lons vivre l’Evangile comme des femmes et des
Ecrire ce que l’on sait, mais non ce que l’on
croit savoir
j’ai accueillis chez moi, je continuerai de com¬
battre la désinformation pour l’honneur de l’in¬
Pour terminer, mon cher ami, je voudrais te dire
formation!
hommes, vivant ici en Polynésie, comme Jésus
que si je n’ai fait que la moitié de mon mandat
à Rurutu, ce n’est pas parce que, comme l’écrit
“Te aroha ia rahi!” Mon cher ami, et « mauruu-
en
tant que juif, mais non comme un juif. Cela
veut dire que les protestants ne sont pas
pri¬
sonniers du vin ou de l’eau de coco, mais du
message que l’un et l’autre veulent apporter.
“Le Père nous aime tant que la mort même ne
peut rien contre sa volonté de nous voir vivre!’’
Ainsi, lorsque Jésus dit: “Je suis la porte’’ ou
“Je suis le cep”, il ne faut pas s’arrêter devant
l'image de la porte ou du cep, il faut aller audelà des images, c’est-à-dire vers ce que cha¬
cune d’elles peut assurer comme rôle dans
notre vie. Elles ne sont que des images qui veu¬
lent nous parler de la vie et de l’amour du Père
pour nous, ses enfants.
le correspondant de
«La dépêche», à Rurutu,
“j’ai été renvoyé par les paroissiens de Rurutu”
que j’aime beaucoup - mais parce que j’ai été
nommé à Piraè pour remplacer le pasteur
Marurai a Utia, élu comme président du Conseil
Supérieur à la place du pasteur Samuel a
Raapoto qui venait de décéder.
Je n’ai jamais non plus été sollicité à Rurutu
pour une rencontre avec les diacres engagés
dans la politique. Je n’en veux pas au corres¬
pondant de «La dépêche» à Rurutu pour avoir
pour ton soutien.
-
écrit une telle idiotie. Je n’en ferai pas parce
qu’il ne le mérite pas. Et puis il n’était pas enco¬
re à Rurutu, à cette époque-là.
Lorsqu’un enfant nous montre du doigt un
Ce que j’espère ? Parce que les propos qu’il
avion dans le ciel, ne nous arrêtons pas sur son
rapporte dans son papier à mon sujet sont des
propos diffamatoires, eh bien c’est que, à l’ave¬
nir, il n’écrive pas parce qu’il croit savoir, mais
parce qu’il sait. C’est comme cela que je crois la
doigt, mais prolongeons notre regard vers
l’avion que son doigt veut nous faire voir. Son
ru roa »
Jacques a Ihoral
Omette*
BERNINA"
La couture facile
et parfaite
vocation de journaliste.
Pourquoi le journal «La dépêche» s’entête-t-il à
écrire que nous n’autorisons pas le diacre à
faire de la politique, et pourquoi n’écrit-il pas au
moins une fois, que l’exclusion, l’écartement ou
la radiation dans notre
Eglise n’existent pas
pour le diacre qui veut faire de la politique? Je
ne le sais pas et ne tiens nullement à le savoir.
Mais ce que je peux te dire, c’est qu’il se com¬
plaît dans le travail de désinformation. Voilà
pourquoi je ne peux rester sans réagir contre
les papiers du correspondant à Rurutu et de la
collaboratrice des «A propos» du directeur de
«La dépêche».
Réagir pour protéger le protestant
Vivez i'Evangiie en
tant que “maôhi".
J’espère avoir complété ton information et pro¬
tégé les protestants de la désinformation par
U.
Veà porotetani N°20
33
Te mau tere i Rumtu e Rlmatara
mal te 14-26 no Novema 2001
hlmene, te
mau parau hoàta e te mau
àlmârôraa parau ei mau râveà faaora 1 te
ôhipa.
Te titauraa 1 te mâramarama o te parau, te
reira te mea e hlnaarohia. Eere te rururaa
i te taime noa e îmi al tâtou 1 te pâhonoraa
0 te mau uiraa, e taime râ e rave
al tâtou 1
te mau feruriraa e mâramarama al tâtou i
,
te parau e tâtarahia ra. Eere te pâhonoraa
noa
te mea faufaa, te tâtararaa râ 1 roaa
mai ai te pâhonoraa.
la
haamaitaîhia
te
Atua.
Te
nünaa
Rlmatara, e nunaa titau i te mâramarama
0
te parau.
E nünaa inelne i te fârii i te
parau. E val iho te parau la ôhipa. Te faaîte ra te Fatu : “Elta ta ù parau e hoî fau¬
faa ôre noa mal”. Te reira te vâhi tâ te Atua
e
Te oraa I roto 1 te Parau
tiaî ra la tâtou, oia hoî eiaha te faaroo-
noa-raa
Ia haamaitaîhia te Atua tel faatupu i te
haafaufaaraa i te parau no te haapiiraa. la
1 te parau, eiaha te faril-noa-raa 1
te parau, te faaôhipa atoà râ 1 te parau.
“E ôaôa rahi to nlà 1 te raî 1 te taata hara
mau tere 1 te tuhaa 5 no te mau rururaa
faataahia te tahi taime ravai
ètârëtla e tiàtono i nlà i te tumu parau
haamaitaîhia te Atua no teie huru faana¬
matahltl “te èà o te parau tià o teie nel ao”.
horaa a teie mau taeaè e mau tuahine to
parau e faaite to te rai i to na mauruuru.
Terâ mai te tahi fairaa faaroo a to
la
pâpO râ ia tatou te mau rururaa i te
tuhaa 5, e mau rururaa pâroita.
tâtou tel faaite ia tâtou i te faufaa rahi no
Rlmatara tei himenehia e to Nâhô :
râtou 1 te faataaraa i te taime ravai no te
E te tama e
Ua haamatahia te mau rururaa i te tuhaa
hiôraa i te parau a te Atua.
Teie to ôe fenua
e
tià ai. la
ia
tâtarahapa”, ia faaôhipa te taata i te
5 nâ te fenua Ryrutu, tei terehia e Marama
Hou teie mau rururaa, ua hlô te mau tua¬
Ua rau e to na noànoà e
tiàtono e o Moreau ôrometua. Nâ rautï ia
hine e te uî âpi i teie tumu parau “te èà o
Rahuhla mal (e) te Atua i te raî
tel tonohia i Rurutu no te faatere 1 te mau
te parau tià o teie nei ao”.
No ôe e te tama Rlmatara e
rururaa.
Ua tupu te mau rururaa pâroita
mal te 15 e tae atu 1 te 17 no Novema. Nâ
te
pâroita no Autî 1 iriti, 1 mûri mal, ua
ravehia i Averâ e haere mal ai 1 Moerai. I te
tâpati 18, ua ravehia te rururaa tiàtono.
Uajioi nâ rautï i Tahiti 1 te montre 19 no
Novema.
Te auraa, ua
haamatahia te hiô i te parau. E la rahi noa
atu te hlôraahla te parau, te reira to na
tanoraa. la au ihoâ terâ maa parau iti e :
“e moana hohonu te parau a te Atua”. Te
auraa, eere i te hopuraa matamua e roaa
al i te hiô 1 te tâatoà o te maltaî e vai ra i
roto 1 te moana. la rahi ihoâ te hopuraa e
la' rahi atoà te
I Rlmatara, o Tehaapapa ôrometua tei tere
mau vâhi
atu i reira, mal te
aho, e roaa ai i te hiô i te
te reira te mau ià maltaî. Hoê â
A tià, a tià e te tama e
A tuu to ôe hel (1) nlà i to tlno e
Haapeuraa nâ ôe 1 teie nel
Te hel e mperupe nui i te pô e te ao
El faahoperaa i te parau o teie mau tere 1
Rurutu e 1 Rlmatara, e tià ia haamauruu-
ru-maitaî-hia te mau pâroita atoà, te mau
16 e tae atu i te 26 no
atoà no te heheuraa 1 te parau a te Atua,
Novema. Te mahana taeraa i te fenua
ia rahi te taime i faataahia, ia tae te àau e
tua 0 teie nâ fenua no te mau farilraa e te
Rlmatara nâ nlà ia Tuhaa 5 1 te 17
Novema, e mahana farilraa nâ te fenua i
ia rave-pâpû-hia te ôhipa eita te parau e
faaea i te faaite 1 to na maltaî. la haamal-
tere-maitai-raa o te mau ôhipa. Te aroha
roto i te
taîhla te Atua no ta na parau .
no
pâroita no Amaru. Te mahana
atoà tel faataahia no te tere mâtaitai 1 te
Ua hlô mai te mau pâroita i te mau uiraa i
nehenehe o te fenua. Te val ra tele parau
faanahohia. I roto i te pâroita tâtaitahl, ua
fenua ta te mau
faanaho âmulraa mai te tahi 1 te hiôraa i te
ta râtou
:
Rlmatara,
e
tupuna i îte i te hohoà o te rima nâ nlà i nâ
tara e 5 i nlà i te fenua tei tûàti 1 nâ pàpaù
e 5 1 roto 1 te tal.
mau
uiraa, ta vëtahi
ua
âpooraa tiàtono, te mau ùtuafare ôrome¬
taa ê nei au ia Firipa matapô, te fêla paari
atoà, te peretltenl o te Coopérative e te
tâvana o Rlmatara.
faanahohia te
pupu Mâmâ e Pâpâ. No te tupu-maitai-raa o te mau rururaa, ua riro te mau
mau
E haamata te mau tâpura ôhipa i te tâpa¬
ti 18 e tae atu 1 te tâpati 25. Nâ Nâhô, tel
parau-atoà-hia o Motuaùra e îritl 1 te mau
rururaa e haere atu ai i Anapoto e i
Amaru. E 3 taime te ôhuraa i Nâhô
e
i
Anapoto, e 2 taime 1 Amaru. Te mahana i
reira e tupu ai te haapiiraa, nâ te reira
atoà pâroita e haapaô i te mau farilraa 1 te
tâatoà
0
te mahana mal te taoferaa, te
àmuàmuraa 1 te avatea e te tâmâaraa 1 te
ahiahi. E tereraa ihoâ teie nâ te fenua. Ua
val-iho-hia te mau tâpura ôhipa atoà, no
teie mau rururaa. Te mau pureraa i roto 1
te hepetoma e to te tâpati te rave-noa-hia,
te toeà ua faataimehia. Te faaite noa mai
ra
teie huru faanahoraa 1 to te tuhaa 5
34
Veà porotetani N°20
Te uî àpi no Rlmatara i mua i te reva
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