EPM_Vea Porotetani_200011.pdf
- Texte
-
■ Les
Eglises d'Afrique
■ Nucléaire
:
les événements
parisiens
■ la Ora Na
Pierre Chant
En vente à la librairie Te Tiarama
Services
aux
Particuliers
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SOCIETE
GENERALE
BANQUE DE
POLYNÉSIE
Siège social : Immeuble Pômare, B.P. 530 Papeete, TAHITI • Polynésie française
2
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
4 • Apo mai, Apo atu
Il n’est pas
sibledecon
re un
5 • Edito
avenir
n’est pas ent
dans son p
être. (Page 9)
6 • Conférence Publique du
Dr. Ka Mana
9 • La journée de l’enfant
10 • Te porotetani
ur
exister l’en-
naturellet besoin de se.
wêkêmêbêêêêêêêêê
int a
r
11/23
# E farerei
te faaite
i te Evaneria
validé
entourage.
reconnu,
son
11)
no
La rencontre pour
témoigner
(R. Teinaore, T. Tapu, Y. Haupert, J. Ihoral,
J. Hoiore, G. Ta’ase, R. Tatamai, Tonu, Lima,
V. Faleka’ono, T.
Ming-Ya, D. Calhe, K.
Tupala, F. Pihaatae, Telito, Raoulx)
24 • Te
avons été
informés des défis
Mous
IM
et des luttes menées
1 par les églises
Pacifique
pour
communication
du
la
de
l’évangile et la promo] tion de la liberté e1: de
:
la vérité. (Page 23)
mau
parau
âpi no Paofai
25 • Heremona
26 • Te pororaa Evaneria i teie mahana
28 • Enseignement Protestant
29 • 20"™ siècle
30 • Tômite Rautî
31 • Repère Protestant
32 •Jeux
33 •Tuaroî
34 •
11 est certain que Dieu n’a
I pas oublié la petite
aussi
de
:
ora na
Pierre Chant
Photo de Ralph Teinaore
: Veà Porotetani
com¬
Photo Intérieur
hakka
qui a besoin
Dernière page :
munauté de langue
du territoire
Une
la
R. Teinaore
connaître
l’Evangile et de marcher
sur
le Chemin de la vérité
qui mène à la vie. (Page 34)
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
■
3
La dernière nuit
Apo mai, apo atu
XlVème
du
Congrès Mondial
gardien de iVlotu-uta
^‘Médecine
et guerre
nucléaire”
Il y a quelques semaines, la chaîne publique de
télévision France 2
programmait une heure de
métrages en couleur tournés pendant la
guerre de 39-45. Flabitués que nous sommes aux
Images en noir et blanc, ces films prenaient subi¬
tement un relief exceptionnel. Faut-il donc de tels
artifices pour nous sortir de notre accoutumance
courts
à la violence de notre monde ? Probablement I
Sauf à connaître personnellement les hommes et
les femmes
qui en sont les victimes.
privilège de protestants français que
d’entretenir depuis des décennies d’étroites rela¬
tions avec l’église évangélique de Polynésie fran¬
çaise. Ils ont connu le Centre français d’expéri¬
mentation nucléaire du Pacifique et peuvent
témoigner de l’angoisse sourde qui traverse les
populations qui, soit ont travaillé à Mururoa ou
Fangataufa, soit ont vécu à proximité du centre.
Les experts internationaux leur ont prodigué de
bonnes paroles, de bons rapports techniques !
Comment y trouveraient-ils quelques apaise¬
ments, eux qui n’ont jamais été associés aux
expertises, quand d’autre experts contredisent les
premiers ?
Mais quand bien même cela serait, c’est la prise
en compte de l’angoisse et elle seule qui permet¬
trait d’apaiser les craintes ou de les affronter.
C’est ce que, avec insistance, persévérance, nous
demandons et vous mêmes pouvez nous y aider.
Ce rappel pour dire ici, devant votre Congrès,
qu’au-delà des combats que nous devons mener
pour la dénucléarisation de notre monde, au-delà
de la lutte quotidienne pour abaisser le niveau des
C’est notre
armements de masse
ou
individuels, au-delà,
ou
plutôt au cœur
avoir le souci
de nos combats nous voulons
premier des hommes et des
femmes pour qui cette terre doit rester une terre
accueillante, une terre où il soit possible de se
projeter dans un avenir, que l’on a passion et bon¬
heur à construire et dont
on se
sache respon¬
sable. Nous acceptons
les limites de notre condi¬
d’y ajouter les
risques d’un anéantissement prévisible, provoqué
par la folie humaine.
En vous saluant au nom du protestantisme fran¬
çais au début de votre colloque, je veux vous
exhorter à placer au cœur de votre réflexion les
questions que les simples citoyens de ce monde
se posent pour leur avenir ; le père de jeunes
polynésiens qui se demande si les poissons qu’il
donne à ses enfants ne vont pas nuire à leur
santé, la jeune femme américaine qui dépose sa
fille à l’école et se demande si aujourd’hui un de
ses petits camarades ne jouera pas dans la cour
avec une arme de poing chargée.
Les vraies questions politiques sont celles que
posent les simples citoyens. Je sais que vous y
êtes attentifs et je vous en remercie.
tion humaine, mais nous refusons
otu Uta est
un
charmant îlot situé
dans la rade de Papeete, à cinq ou
six cents mètres de la plage. Cet îlot
histoire qui serait
intéressante à
raconter par le menu. Qu’il suffise de savoir
qu’il fut une propriété de la famille royale
de Tahiti anciennement, et que c’est là que
a
une
le missionnaire Nott,
traduisit en partie la
aidé du roi Pômare,
Bible en langue tahitienne, vers 1825. Après l’établissement du
Protectorat, la France y établit une batterie
d’une quinzaine de canons pour défendre
l’entrée de la passe. Plus tard,
des dépôts de dynamite. Enfin,
des magasins y furent construits pour rece¬
voir les marchandises venant des
MENSUEL DE L’EGLISE ÉVANGÉLIQUE
DE POLYNÉSIE FRANÇAISE
CRÉÉ EN 1921
Boîte postale 113
- 98713 Papeete, Tahiti. PF.
'Téi. (689) 46.06.23
Fax. (689) 41.93.37
E-mail : eepf@mail.pf
.
ports
soupçonnés d’être infestés de la peste, et
tout à côté, sur des pilotis, fut étabh un laza¬
ret, composé de trois maisons pour les
voyageurs à mettre en quarantaine, et à la
garde duquel était préposé un jeune breton
de 24 ans. Celui-ci y était seulement depuis
quelques semaines, lorsqu’est arrivé le ter¬
rible nuit du 7 au 8 février 1906.
Vers 10 heures du soir, l’îlot est pris d’as¬
saut par les vagues furieuses, elles franchis¬
sent
®pXrètetani
l’îlot contint
récemment,
les talus de l’ancienne batterie. Le gar¬
dien, le Bouloch, fait des signaux pour
demander du secours ; son canal brille,
puis s’éteint, il brille encore et s’éteint de
nouveau ; il en est ainsi pendant deux ou
trois heures. On comprend sa détresse
la vUle, mais on ne peut risquer la vie
ou 10 hommes pour essayer de sauver
dans
de 8
celle
d’un seul. Le pauvre jeune homme monte
des arbres, mais il en est délogé par les
sur
vagues, il est enfin précipité sur le sol où il
se brise la cuisse. A la merci de la mer il ne
Directeur de Publication
Jacques Ihorai
Rédactrice en Chef
Céline Hoiore
tarde pas
-
à être noyé, et son
corps,
après la
tourmente, est trouvé à moitié enseveli dans
le sable. Ses restes, pieusement recueilhs,
Secrétariat
HeipuaAtger
Comité de Rédaction
Taarii Maraea, Ralph Teinaore
Turo a Raapoto, Thierry Tapu,
Sylvia Richaud, Chantal Spitz,
Marama Gaston Tauira,
Daniel Margüeron,
Valérie Gobrait, Robert Koenig,
reposent au cimetière de Papeete, où une
foule énorme l’a
11 février.
de
ses
accompagné le dimanche
Que Dieu soutienne le courage
pauvres parents
quand ils auront
appris sa fin tragique.
et la collaboration de
F. Vernier
Emile Malé, Patricia Sanchez
Missionnaire à Tahiti
Intervention du Pasteur Jean-Arnold de Clermont
Président de la Fédération Protestante de France
lors de la séance d’ouverture
Paris, 30 juin au 2 juillet 2000
Prix de l’abonnement
(1 an -10 numéros)'
Polynésie : 1200F (cfp)
Métropole: 150FF / Suisse: 40FS
Impression : STP/Tirage : 5000
ISSN
4
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
:
1278-2599
ex.
1. On
a pu lire dans tous les journaux euro¬
péens des détails circonstanciés sur ce
cyclone, qui, balayant tout sur son passage,
laissant notre belle colonie de Tahiti dans la
plus grande détresse.
en
i
f
/
■^â
j
Les activités
dans
l’Église.
Les paroisses, comme pour
.X
d’autres associations connaissent
des périodes de surmenage, car
trop d’activités paroissiales. De plus,
et c’est un constat, ce sont
toujours
réunis¬
sent et participeront à ces activités. Et
souvent on se pose la question sui¬
vante : «pourquoi tant de réunions ».
I\l’est-ce pas un défi de croire que
nous devons raviver la vie paroissiale
par des activités diverses.
les mêmes personnes
L’excès d’activités
ne
qui
se
cache-t-ii pas un
manque de confiance en Dieu ? »
Mais en même temps, nous pressen¬
tons que nos activités
santes ; le champ de
immense
:
nous
ne
à visiter les familles, les
malades, pour témoigner ensemble de
l’Évangile. Beaucoup de nos foyers
protestants ne fréquentent plus régu¬
lièrement les enceintes de la paroisse
pour diverses raisons. Les jeunes sont
de plus en plus accueillis par la rue ou
par des activités extra - paroissiales.
nous
faudrait donc des réunions et
des activités innovantes,
et
renouvelées
percutantes. Une remise en ques¬
tion
à la
ou une
rigueur
restructuration
nous
mau
tapura ôhlpa Parolta
parvenons que
fort peu
Il
Te
sont insuffi¬
mission est
pourraient
aider à organiser le
réveil de certaines activités en som¬
meil.
Le dossier de ce mois sera consacré à
la communication et aux médias.
Te mau pârolta, na reira atoà te
tâhi atu
mau
tâàtiraa, te vai ra te
taime teimaha, no te rahi o te
mau
tâpura ôhipa. Hau atu i te reira, te
ôhipa ia e îte-pinepine-hia ra, taua mau
mau
taata nei â teie e âmui mai nei i roto i te
ôhipa. E uiui atoà te manaô e, « e eiha
putuputu noa putuputu noa».
Eere ânei e herepata terâ tiàturiraa e,
hoî teie,
mea
tià ia faaoraora i te
mau
taata
pâroita na roto i te faanahoraa i te mau
tâpura ôhipa e rave rahi. Aita ânei teie
mau tâpura ôhipa e faahohoà mal ra i
i te
farerei,
na
retra atoà te feiâ mai,
tâuàparau âmui i te èvaneria. Te iti
nei te feiâ e âmui nei i roto i te ôhipa
pâroita no te mau tumu e rave rahi. Te
rahi nei te feiâ âpï i roto i te mau aroâ
aore ia te tahi atu â mau tapura ôhipa
i râpae atu i ta te pâroita.
la faanaho ia tâtou i te mau âpooraa e
te mau tâpura ôhipa haamaitaî, faaâpï
e
faaaraara. Na te tahi hlôfaahouraa i te
huru
te
ôhipa i orahia mai aore ia
mau rêni ôhipa e tautâtou no te faatià i te mau ôhipa
no
faanahoraa i te
turu ia
to tâtou tiàturi ôre i te râveà turu a te
tei taoto noa na.
Atua.
Ta tâtou parau tuatâpapa no
te haaparareraa e te mau
Teie nei râ, te ara
atoà nei tâtou i te iti
tâpura ôhipa ; te auhune nei te tahua ôhiparaa : aita te mau
ùtuafare e taeà pinepinehia nei e tâtou
o
ta tâtou
mau
no
te
parau
teie âvaè
moihaa
âpï.
Céline Hoiore
Céline Hoiore
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
5
CONFERENCE
PUBLIQUE
K
DOCTEUR
DU
A-MA N A
L’Image d’un IVlonstre
2uant j’étais enfant, ma grand-mère meracon¬
tait souvent des histoires de monstre. Le
monstre
qui mangeait les enfants, qui pour-
les femmes, qui
chassait les hommes.
Quand j’étais enfant, je me posais la question :
pourquoi me racontait-on tant d’histoires de
monstres ? ” Quand j’ai commencé à Hre la Httérature africaine, je me suis heurté aux histoires de
monstres. Comme la tombe de Phai’aon qui était gar¬
t
“
dée par- cette
d’homme avec
histoires
sur
espèce d’animal terrible, une tête
un corps d’animal. On raconte des
ces
êtres-là. Pourquoi est-ce qu’on
pai'le souvent de ces êtres-là dans notre éduca¬
tion en Afrique ? Qu’est-ce qu’il y a dans les monstres
qui caractérise qu’ils sont un élément de notre édu¬
cation ? J’ai compris que c’est la disproportion entre
ces différentes par-dès, une tête d’éléphant et un
corps de nain, et ces différentes parties nous font
peur, parce que le monstre est disproporüonné en
nous
lui-même. On
une
nous montre
notre histoire comme
histoire habitée par ces
C’est
êtres-là.
regardant l’histoire d’Afrique aujourd’hui
en
j’ai compris pourquoi nos parents nous racon¬
taient souvent des histoires de monstres. J’ai com¬
pris que les montres dont on parlait, c’était nous
que
Les défis de
l’Afrique et les
réponses des Églises
J’arrive d’un continent dont l’image dans
le monde est très brouillée. Je suis ori¬
ginaire du Congo et de Zaïre. Pour beau¬
coup, à travers la description de la littératu¬
re, les reportages à la télévision, on donne de
ce continent l’image d’une terre en naufrage,
de misère et de catastrophe, sans avenir,
alors que nous-mêmes, africains qui vivons
notre situation aujourd’hui, nous savons que
grande réserve d’espé¬
rance, d’humanité pour l’ensemble de la terre
et que nous avons quelque chose à proposer
nous sommes une
à toutes les nations dans la crise mondiale
actuelle.
Je suis
venu partager avec vous non pas
l’image de la désespérance que l’on donne de
nous, mais plutôt l’énergie de l’espoir que
nous portons en tant qu’Africain d’aujour¬
d’hui, à travers les grandes batailles que
nous menons sur notre continent-pour fon¬
der les défis d’aujourd’hui et sortir nous-
mêmes de la crise dont
nous sommes
vic¬
times et agents depuis de nombreuses
années déjà. Et sur ce combat, je sais que
beaucoup de choses nous unissent dans les
problèmes auxquels nous sommes confron¬
tés, vous ici dans le Pacifique ef nous en
Afrique.
dans la société africaine. Et que notre problème,
c’est d’être une société de monstres. Et il fallait ana¬
Sur certains
problèmes nous avons une
longue expérience de lutte que nous pouvons
vous
proposer comme élément d’une
réflexion sur la manière dont vous devez
vous-mêmes conduire votre propre destinée
et assumer votre combat
aujourd’hui. Il
tellement de similitudes entre
nos
y a
deux
situations que,
je serais heureux d’établir un
pont entre les deux mondes et qu’à travers
ces ponts nous puissions rêver ensemble et
bâtir l’avenir de l’humanité.
lyser les monstres pour comprendre ce qu’ils sont et
comprendre qui nous sommes. Je me suis mis à
l’analyse. J’ai regardé les hommes qui nous gouver¬
nent et quelque chose m’a frappé tout de suite, un
homme comme Mobutu. Il avait une intelligence
manipulatrice extraordinaire, il savait comment se
mettre au
pouvoir, jouer avec l’opposiüon, comment
opposer les uns aux autres, comment commander
les faux coups d’état et surtout conserver le pouvoir.
Il avait
pouvoir pohtique manipulateur comme
d’éléphant et cet homme-là, spirituellement
c’était un nain, éthiquement un pygmée.
une
un
tête
Ce soir,
je voudrais particulièrement parler
l’Afrique et de la manière dont les
Eglises se sont organisées pour donner des
réponses à ces défis là. Je vais vous parler
comme on parle en Afrique, non avec des
concepts mais avec des images, et à travers
ces images nous faire saisir des réalités, leur
profondeur, leur problème, leur radicalité, la
de défis de
façon dont nous les affrontons. Ces images
nous prennent en profondeur et nous éclai¬
rent sur ce que nous sommes. Je voudrais
parler de 4 images “ l’image d’un Monstre,
du Sarcophage, de la Nasse et de l’Étau ”
pour mieux comprendre les défis de l’Afrique
et comment les Eglises ont tait face à ces
problèmes.
Des gens
disproportionnés. L’histoire de nos
grand -parents est là pour nous dire que dans notre
société, on risque toujours de se faire gouverner par
des gens qui sont tellement disproportionnés
qu’entre leur intelhgence poUtique, leur dimension
éthique et leur vie spirituelle, il n’y a que dispropor¬
tion épouvantable. Ce sont ces gens-là qui sont
l’épouvante de l’Afrique dans la direction de notre
continent. Dans chaque pays on a des monstres aux
énergies disproportioimées. Comme tous monstres,
ils nous font peur, mais, nous n’arrivons pas à
réagir : alors nous nous taisons, nous nous écrasons,
et
les monstres gouvernent.
Les intellectuels monstrueux. Ce sont aussi les
intellectuels,
6
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
ceux
qui sont formés dans les grandes
Le
écoles
comme
Sarcophage
à la Sorbonne, à Harward, à
Cambridge. On a eu tous les diplômes que l’on pou¬
vait avoir dans le monde.
Quand on revient en
Afrique, on occupe les responsabilités. Quand je
nous regarde, je vois une inteUigence monstrueuse,
elle n’a aucune base éthique et spirituelle. C’est
nous qui nourrissons les monstres poUtiques, qui
leur confectionnons des idéologies, qui concevons
l’idéologie d’un parti unique. Quand ils ont besoin
de la sécurité, c’est nous qui proposons ces for¬
mules de sécurité. Quand ils ont besoin d’une idéo¬
logie débile, c’est nous qui la fournissons. Il y a des
exemples terribles de cette situation.
On avait fabriqué le monstre, nous qui étions des
intellectuels monstrueux. Ce qui se passe à la tête de
l’Etat, dans les énergies intellecttieMes, c’est exacte¬
ment la même chose qui se passe dans le peuple luimême. À force d’êtres dirigés par des monstres et
éclairés par des monstres, la société devient elle
même
société des citoyens monstres. On
une
déploie certaines attitudes et l’on en laisse d’autres.
On développe le sens de la débrouillardise, du
détournement de fonds, la maUgnité, la manière de
casser
La
le fonctionnement d’un pays.
politique du Ventre. On
a
étabÜ dans notre
pays le système de “ 1« politique du ventre ” et la
formule c’est la chèvre broute où elle est attachée.
Vous comprenez que
si je suis attaché à la direction
d’une entreprise, je broute dans l’entreprise. Si je
suis directeur d’école, je broute dans l’école où je
suis. Si
Nous
nous
je suis chef d’Etat, je broute dans mon Etat.
nous
broutons les
uns
les autres et à la fin
tuons, notre propre Etat et notre propre pays,
parce que nous sommes une société
C’est là un des grands problèmes
de monstres.
auxquels les
Eglises sont confrontées aujourd’hui. C’est d’être
dans une société où il y a des monstres.
Comment aJBËronte-t-on les
monstres ?
Le Christ est l’anti-monstre
Nous travaillons
au cœur
de la foi chrétienne, où il
le Christ. Il est essentiellement l’anti-monstre.
Comprendre le Christ comme anti-monstre, c’est
mettre les chrétiens sur la voie d’une dynamique qui
fasse d’eux des anti-monstres, des hommes et des
femmes qui ne sont pas disproportionnés dans leur
être mais qui puissent avoir des raisons profondé¬
ment rationnelles, profondément éthiques et
profondément spirituelles. Que ces trois choses-là
soient en équiübre si on veut transformer la société.
Il est du devoir de l’Eghse de former ces hommes et
ces femmes. Il faut réorganiser notre catéchèse
y a
dans la CETA
avec une structure
anti-monstre.
il faut faire sortir
Notre problème en Afrique, c’est cette
fascination par
le sarcophage c’est-àprésentez un objet de mort
comme un objet de votre vie, vous vous préci¬
pitez dedans et c’est terminé. Ça nous est arri¬
vé quand nous avons rencontré le monde
occidental. On nous a porté de l’alcool, des
armes, du tissu qui sont des pacotilles et nous
nous sommes précipités dans ce sarcophage.
Ils nous ont bien enfermés et l’on ne bouge
plus, on est mort.
dire,
vous
Aujourd’hui, le même principe fonctionne. On
nous dit, “vous voulez l’indépendance, on
vous la donne mais c’est l’indépendance
sarcophage”. “Vous voulez le développe¬
ment, on s’endette”... Nous vivons tellement
dans l’esprit du sarcophage, que nous
sommes des peuples pratiquement morts. Et
quelques-uns d’entre nous avons dit comme
Isis, “ Non ”, il faut déplomber le sarcophage.
l’Afrique du sarcophage, il
l’Afrique vive de nouveau. On a dis¬
persé l’Afrique en plusieurs morceaux, en
petits pays comme Togo, Bénin, Bourkinafaso.
Cette Afrique émiettée est incapable d’avoir
l’énergie de la vie. Nous en sommes là. Et c’est
là le défi auquel nous faisons face en Afrique.
faut que
Le Christ est
Il
ne vous met
l’anti-sarcophage
jamais dans un cercueil pour
que vous restiez dedans. Le Christ est hors du
tombeau. Il faut alors casser le tombeau dans
mis en Afrique
été tentés par le mythe
qui nous vient d’ailleurs, par le mythe facile,
le mythe de la soumission aux idées des
autres, le mythe du refus de notre propre cul¬
ture et du refus de notre propre être. Il faut
sortir de tout ça parce que le Christ est l’antisarcophage.
lequel
nous nous sommes
parce que nous avons
Veà porotetani
N“9, novembre 2000
7
CONFERENCE
PUBLIQUE
DU
DOCTEUR
La Nasse
La nasse, vous la connaissez bien, l’ouver¬
grande : quand le poisson entre, il
qu’il est toujours libre. Il avance, mais
dès qu’il arrive au fond de la nasse, il se rend
compte qu’il ne peut plus se retourner parce
qu’il est pris dedans. Et l’Afrique est dans cette
ture est
croit
situation-là. Nous sommes entrés dans la nasse
en dansant et en chantant bien que le monde
soit fait pour
des citoyens libres. Mais petit à
petit, on se rend compte que tout autour de
nous,
monde
nous
c’est une nasse. C’est une vision du
qui nous est imposée par d’autres et qui
vient d’ailleurs.
La
nasse est composée d’images à la télévision
qui nous font vivre et notre jeunesse s’exalte
face à toutes ces images-là. Elle rêve
d’Amérique, d’Occident. Elle ne sait pas que ce
rêve-là c’est une nasse. Dès que vous y entrez,
elle détermine la manière dont vous allez vivre
et vous êtes
pris.
L’animation
L’étau
Mais
l’Afrique a cru qu’elle était un continent
libre alors qu’elle est dans la nasse. Notre pro¬
blème est de sortir de la nasse, sortir du cadre
que les autres ont tracé pour que nous puis¬
sions vivre dedans, sortir des structures qui
sont imposées, en fait retrouver notre capacité
de liberté
en
sortant de la nasse. Vous savez,
quand le poisson est au fond de la nasse, c’est
difficile de
se
retourner et sortir de cette situa¬
tion.
Le Christ est fondamentalement anti-nasse
Il
ne
une
triche pas avec nous en nous mettant dans
fausse liberté. Il nous place devant des
choix existentiels
qui sont radicaux. Oui ou non,
voulez-vous entrer dans les jeux de la respon¬
sabilité et de la liberté ? Les Africains qui veu¬
lent bâtir l’avenir doivent entrer dans cette
ponsabilité et construire l’avenir
logique-là.
res¬
avec cette
Il est de l’essence de l’étau de se resserrer
L’Afrique est prise dans
par un étau autour de
son cou. On a fondé plusieurs entreprises qui
ne fonctionnent pas, comme les raffineries au
Zaïre, des barrages ultra -modernes qui ne don¬
nent pas d’électricité, on s’est endetté énormé¬
ment pour construire ces choses-là et les taux
de l’endettement se resserrent progressivement
autour de notre cou. On nous propose des pro¬
grammes d’ajustement culturel conçu par la
banque mondiale et le fond monétaire interna¬
là, vous comprenez que le travail d’évan¬
gélisation dans un tel contexte consiste à
briser l’étau, à casser la nasse, à déplomber le
sarcophage pour qu’une fois ce travail terminé,
on finisse avec le monstre qui gouverne le
continent. Vaste programme et les Eglises
d’Afrique depuis plus d’une dizaine d'années
essayent de mettre en oeuvre, à travers la
réflexion théoiogique, la mobilisation d’énergie
tional.
vive de
le monde actuel
comme
Au
jour le jour, la misère augmente, le peuple
contrecoup de cette politique-là, les
sent le
salaires des fonctionnaires sont baissés, les
subventions pour la santé, pour l’éducation sont
communautés, où le combat socio
-
Chrétiens.
Et enfin, à travers la production de nouvelles
utopies pour regarder vers l’avenir.
Pendant des siècles, nous étions déracinés,
aliénés, coupés de la fève essentielle de notre
propre culture, de notre propre histoire. Il n’est
Le Christ est anti-étau
d’où
de notre cou pour nous
politiques d’ajustements multi¬
sectoriels, multidimensionnels, non. Le Christ
est là pour proposer un projet de vie. Évangéli¬
ser le peuple africain, c’est le faire entrer dans le
projet de vie qui est le projet du Christ. C’est ce
que nous appelons la théologie de la recons¬
ne se serre
pas autour
truction. Nous rebâtir nous-mêmes
les
en
cassant
images de mort. Et quand nous brisons ces
images de mort, nous ouvrons la voie de la vie.
Nous ne pouvons la suivre que si nous remet¬
tons ensemble la dynamique de l’évangélisation
sur les énergies internes à nous-mêmes, l’éner¬
gie de notre propre culture comme lieu de pro¬
duction de la vie.
porotetani N°9, novembre 2000
nos
supprimées : cela s’appelle le redressement du
pays. Dès qu’on est entré dans cette logique-là,
l’étau s'est resserré, et se resserre de plus en
plus. Et nous en sommes là.
Il
Veà
Si vous avez bien perçu ces quatre images-
politico culturel devient le combat de tous les
tuer avec des
8
théologique
autour de votre cou.
pas
possible de construire un avenir si on n’est
pas enraciné dans son propre être. Il faut alors
reconstruire son être et reconstruire ensemble,
une
pastorale qui consiste à mettre des
à les mettre debout, à les
: c’est ce que nous appelons
gens ensemble,
mettre au travail
l’animation
théologique. C’est cette dimensionlà, qui est une dynamique fondamentale, à tra¬
vers laquelle nous cherchons à donner au
peuple africain la conscience de sa propre force,
de sa propre confiance de créativité. D’où
l’émergence de plusieurs mouvements d’ac¬
tions civiques, des mouvements de luttes pour
les droits de l’homme, écologiques et même
des mouvements d’actions
'
politiques comme
beaucoup de conférences épiscopales en
Afrique qui produisent des textes éminemment
politiques.
On voit une Eglise critique et aussi une Eglise de
propositions de vie. Sur la base de tout cela,
nous
cherchons à ouvrir
un
avenir
forces vives de la société. Mais
construire
un
avec
vous ne
des
pouvez
avenir que
dans la tête d’un
s’il y a une utopie forte
peuple qui mobilise pour la
construction d’avenir.
De plus en plus, en luttant contre le sarcophage,
les nasses, les étaux qui sont au cœur de notre
société, nous essayons de mettre sur pied une
Afrique de l’espoir, une Afrique du bonheur par¬
tagé, une Afrique inventive et créatrice, une
Afrique qui, sur la base de sa propre culture, se
construit un avenir qui soit un projet de vie, que
l’on propose à toute l’humanité. Je dégage là les
directives essentielles d’une action
en
Le
cours
père
dont
on n’a pas encore vu les résultats.
L’Europe a eu sa mission, répandre le
: une fonction en
“r”évolution
Christianisme dans l’ensemble du monde, elle
s’est acquittée de cette mission. Et c’est main¬
tenant notre tour
d’approfondir le Christianisme
pour qu’il change la qualité de l’humain et que
nous apprenions à redevenir tout simplement
des hommes et des femmes selon l’esprit de
Dieu. Car si nous ne faisons pas cela, le vent qui
souffle et qui a de noms bizarres de globalisa¬
tion, mondialisation détruira l’humain en nous
et dans le monde et à ce moment là il
1
n’y
aura
plus d’espérance pour le monde
En tant qu’Eglise, peuple de l’espérance, il est
temps que nous assumions cette responsabilité
de peuple d’espérance. C’est là que je demande
à votre Eglise, ici, dans le Pacifique, que nous
soyons à la hauteur de ce que Dieu attend de
nous. Voilà les expériences que je voulais parta¬
ger avec vous et qui susciteront de votre part
des réactions, des réponses, des questions pour
que nous puissions ensemble, nouer la gerbe
d’une réflexion
commune.
Je
vous
remercie.
Avec la modernité et la transformationde
la structure familiale passant de la famil¬
le élargie à la famille nucléaire, les
places et rôles de chacun
au
sein même de la
famille ont évolué. Si la mère
a
pu conserver
fonction essentielle
auprès de l’enfant,
renforcée en cela par la société à travers les
décisions de justice par exemple (garde de
l’enfant majoritairement confiée à la mère), le
père a, quant à lui, eu à renégocier, redéfinir
plus fortement sa position auprès des enfants.
Les explications sont multiples, mais il est
intéressant de relever que le phénomène ne
touche pas uniquement notre territoire, ni les
pères polynésiens en particuher mais est le
reflet d’un questionnement à l’échelle mon¬
diale de la place du père dans l’évolution
une
moderne de la famille.
le père et la mère 45% 87%
(Source : ISPP)
L’inscription de l’enfant sur les registres de
Reconnus par
l’état-civil est
Kangudié
Les enfants et leurs
pères à travers les
chiffres et à travers l’histoire de
nos
îles
juridique de l’enfant : une évolution
père-enfant.
ANNÉES Statut Juridique Des Enfants en
Polynésie Française 1988 1996 Enfants
légitimés 41% 35% Enfants naturels 59%
64% (Source : ISPP)
ANNÉES Statut Juridique Des Enfants
Le statut
favorable dans le hen
Naturels 1988
1996 Enfants non reconnus
0,6% Reconnus par le père seul 6% 0,6%
Reconnus par la mère seule 6% 11%
1%
traduction moderne des
une
rituels de vahdatlon de l’enfant autour de la
naissance.
La reconnaissance de l’enfant par son
dont
et
on note
1996
va
père
l’évolution favorable entre 1988
avoir toute
une
série d’effets
sur
l’enfant. Parce
qu’eUe va inscrire l’enfant à la
son père et par celui-ci, à
Hgnée paternelle ; elle va constituer
fois dans le hen à
toute la
un
des actes fondateurs de l’enfant.
Pour exister l’enfant
a
de
vahdé par son entoura¬
sentir reconnu,
se
naturellement besoin
ge. Et la reconnaissance paternelle y contri¬
bue. Cette première démarche - la reconnais¬
sance
Ka-Mana
pleine
à l’état-civil
-
traduit ainsi
une
attache,
symboUque de l’enfant à son père
et... aux pères de son père. A elle seule, eUe
ne suffit pas. La naissance ne constitue en effet
qu’une étape de vie. Et l’enfant, en grandissant
aura besoin que lui soit régufièrement confir¬
mé ce hen à son père par les comportements,
les paroles du quotidien.
un
ancrage
Ministère de la Solidarité et de la Famille
Service des Affaires Sociales
20 Novembre 2000 :
Journée Infernafionale des droits de l’enfant
“Le Droit au Père :
papa
Veà
m’aide à bien grandir”.
porotetani N°9, novembre 2000
9
Te
E aha ta ôe
porotetani “O vai de” ?
? O vai
parau râ
e
No te ite ôre
Te
te
porotetanlraa. E moèhia
te hiroà,
na
? E aha, aita ôe i îte
au
hoî, i ui atu ai
vai au ?
e, o
! O vai ôe ?
au e
e
piiraa ta teie parau porotetani e parau
nei
faaara mai nei ia tatou
e e
teie Etârëtia
mero no
haamatahia
tei
“Rutero
e
ta
mai
te
e
Taravino
ma,
mau
atoà
te
o
metua
e
mau
te Metia i rapae àu i te aratairaa
a te Etârëtia i te reira tau.
ma
te mau
toa
mau
Reforomatio, tei îriti mai i te
E aha ta ôe
mau
Tuetiri
ma,
(Zwingli), Tarapata (Karl Barthj"
ânaîraa
te
e
faaîraa faaroo
na
o
te
mârü
o
moemoeâ
râ ? Te fifi teie e fareporotetani, mai te mea
e pâtoi 0 ia i te mea e auhia e te tahi atu
porotetani, e o ta na e îte ra e ua hape, e
reihia
îno
parau
atu ai mai te
roa
tetani
e
te hoë taata
e
e
taui
ia i ta
0
ô mai 0 ia i te
mea
na
teie taata poro¬
vâhi
pâtoiraa,
e na
mea tano - “Te
tano, 0 te vâhi ia e faaitehia râ te parau tià
e
pâtoi mai i te
te hiàraa âmui
tià
e na
te
o
te tâatoà”. Eere i te
mea
pâpai veà e parau mai i te
na ô ôutou ia ôutou i reira
mau
porotetani e, e
e
ra ua
O vai ôe ?
tetani,
E 6 ! E
parau a
anaè te
e
Ua ânoi
Te
!, E ô,
0
noa
ua
maniania,
te taî, te âue, te tuotuo.
e
e te taata porotetani
hape ia, no te mea no te poro¬
tiàraa perofeta to na nâ mua roa
tahuà atoà hoî ia ôre
âmui
ia ia àtea i te
o
te Atua o te Evaneria. Ua faaoti
Apooraa Rahi Amui i te hiôraa
a hiô ia e e aha ta na e parau râ ?
-
himene, te pure, te mâmü e te paraO val
parau,
Nâ vai atura
“A tai â
e
a
himene â
au
himene,
e a
faaôô
no
haapâpü
ôhipa te
vai au ? E
te mea, e
tupu mai i roto i teie parau ; o
mâôhi porotetani e àore râ e porotetani
mâôhi
0 ia mau ! Te parau o te Atua ora
e ta na parau ia au i te faaîraa porotetani,
-
vai te faaroo ia vai ?
A parau â e a parau,
A ào â
e a
ào
O vai te faaroo ia vai ?
ua
haamaitaî
na
peu,
to
ia i to ù hiroà mâôhi
o
na reo,
haamoriraa,
reo
Porotetani teie
na
roto i te AU...
faahua Ati-Iuta
hereni
O vai te faaroo ia vai ?
E te
mau
tiàtià arai ë
rahi te pupu e
“ôaàa
Mea rahi te pupu e
Na te taî
a
nuu
na,
Mea
nef,
tai nuu nei.
te vêtahi pae e
o
hoî
faaôaôa nei i
E na te ôaàa
o
te vêtahi pae e
faatai nei
i te vêtahi'.
Tei hea ôe
e
?
O vai te haamâmO ?
E
na
vai
A ui ë
0
e
e
i roto i te
e o
val ôe ? Teie te parau
roa.
Eiaha tâtou
e
faaô
tani. Eiaha
e
noa
üà mai
e
mua
te tahi vâhi ê,
mai ai i roto i te
porote¬
roto mal i ta ôe pupu poritita te faaô mai i te Etârëüa ei hiô fenua ia
e na
tano ai nâ roto
tâtou i te
mau
e
te
porotetani ?...
porotetani
novembre 2000
te ahoaho i reira ôe
nee-noa-raa e
e
îte ai i
te
“Mirage", e faariro to ôe ûpoo i te one ei
pape... aita hoî e manaôhia nei e tupu te
“Mirage” i te vâhi heeuri te fenua. E mea
peàpeà roa ra mal te mea e tupu...
Te
porotetani - ta na turu-iraa (Repère) aita atu te Metua te Tamaitl, te vârua moà
-
èita
aroha rima
roa
No te îte ôre
tâpiri faahou mai te tahi mea
pihai iho i te toru tahi moà o te rai
0
ê atu i
mai te
ia
e
hohoà hâmanihia
mau
te taata, ua na reira te
Tâtou râ eita la
“Toussaint
no
tei
ra
Aita ta
na
e
te rima
o
te reira ia.
e
pureraa
tama tâtou i te fenua vairaa
e
pohe i te mau taime atoà, ta tâtou ra
tiàturiraa, te
e
tel îtehla
no
-
tahi
o
te Fatu. “O tei faaroo
o
tâtou te reira. Mea faufaa
e
ora
te èvaneria
a
i te reira
te Atua
e
roa
la
pureraa. Eita
faariro ia tâtou ei
mau
ihoâ i ta letu parauraa. E
te èvaneria 1 te üàmâraa na roto i
Aü-Iuta ia
ra
la
ia e ora ia". Te mau
tupu noa ai, te parau a te Atua e
tâtou ia
horoà
reo
pohe noa
te tamaiti
au
a
te Atua
E taata horoà te
(loane 8/36).
porotetani, patu, faaroo
orahla
e
Itoito
mahana atoà i reira râ
e
Mea maltaî te tiàturi ia lehova i te tiàturi i
ra
i te
ia tâtou
oraraa e
e e
àpa
roa
atoà.
haamâmü ?
vai ôe
Pape “Mirage"] e flfl teie no roto i te
metepara. la rahi roa te puha pape e te
mai ia ù râ
haapâpü i ta tâtou vâhi faafaaiteraa tei
hoî, 1 ul atu al
tâtou i nià i teie faito
-
e
-
e
vâhi àmuiraa ta
na e
te val atu
ra...
te hui arii. O te mâtamua
o
te
paari ra o te
tiàturi ia lehova te Tumu
o
te
ora...
E pai ! la tae
tupu mai te parau
aita tâtou i paremo i te pape o te
Papeütoraa,
Veà
e
roto tâtou i te Etârëüa èvaneria nâ
e,
10
te
faahua hereni...
E hoa alta ôe i îte
e
te p
te
ôroà râ
i reira
te vètahi,
e
e
ta
mea
Himene â
himene,
e
mâôhi e ta ù
e
poroîraa
Apotetoro o Pauro. I
to ù
te
no
O vai te faaroo ia vai ?
a
iho, i te vâhi pape ôre (ua paremo i roto i
? Mea tià ia tâtou ia
maitai i teie uiraa
faaroo ia vai ?
tai â,
e a
A faaôô à
Ô
auhia mai ai
ôutou
i reira
ua paremo ra
tâtou ia tâtou
Teaue Tuheiava
L’Association de ia Communication
Chrétienne dans ie Monde
(WACC) des
Egiises du Pacifique a organisé une for¬
mation sous-régionaie sur ia Communication,
l'information et ie partage des ressources en
Poiynésie et ies territoires francophones. Eile
s’est dérouiée du 28 Septembre au 04 Octobre
2000 à ia Saiie du Synode de Paofai
A cet effet, 19 représentants des égiises
étaient présents, 12 déiégués venant de i’extérieur (Papouasie Nouveiie-Guinée, Samoa
Américaine, Samoa Occidentaie, Tonga, l\liue,
Tuvaiu, Fiji, Rarotonga, Nouveiie -Caiédonie),
1 représentant de ia direction du Wacc basé
en Angieterre et 7 représentants de la
Polynésie dont 2 de l’Eglise Catholique et 5 de
l’Eglise Evangélique de Polynésie Française.
La Formation
sous-régionale
sur
la Communication, l'Information et
(Salle du Synode), à 8 h., le jeudi
le partage des ressources" à Paofai
28 septembre 2000.
Monsieur
l'Archevêque de Papeete (représenté par Bruno Mai).
Cher(ère) ami(e)s participants à cette " Formation sous-régionale sur la
Communication, l'Information et le Partage des ressources en Polynésie et
dans le Pacifique ”, organisée par l'Association de la Communication
Tp. âmultahiraa no te Haapurororaa
parau
no
te
âpî i roto i te mau Etârëtla
Patitlfa (’WACC-Pac) tei
Chrétienne dans le monde, Messieurs les intervenants à cette formation.
ao e
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Cher(ère) ami(e)s, " la
faatupu iho nei i ta na âpooraa i te fenua
net mal te 28
”.
ora na
tae atu i te 4 no
Atopa 2000 i te pû Paôfaî, teie ta na tumu
parau “Haapurororaa, Faaiteraa e ôpereraa
no
i te
Tetepa
no
e
maitai i roto i te
mau
Porinetia
e
te
mau
mau
motu
fenua hua râau
Communiquer TEvangile
aujourd'hui
farani. "
19 tià Etârêtia i âmui i te vàhi hoê, 12 no
roto mal 1 te
Marlte,
mau
motu
Hamoa Tlàmâ,
(Pâpua, Hamoa
Tonga, Nlue,
Tuvalu, Fltl, Rarotoa, Taratonl),
Wacc
no
te fenua Peretâne mal
e
1 tlà
7 tlà
no
Porinetia nel, 2 no roto mal 1 te Etârëtla
Tâtorita
Evaneria
e
5
no
no
roto mai 1 te Etârëtla
Porinetia Farani.
Au programme
Plusieurs sessions ont été consacrées
aux
présentations des activités des différentes
Eglises et en particulier dans le domaine du
travail de communication et d’informations
religieuses. Trois principaux thèmes ont été
plénières
médias, 2. Médias
et Liberté de la Presse en Polynésie
débattus lors des sessions
La liberté d’expression des
3. De la Communication à la Communion.
Par ailleurs des visites ont été
organisées pour
L’importance de la Communication,
le truchement des médias
(la presse, la radio, la télévision, inter¬
net...), je l'ai mieux apprise lorsque je
n'étais plus pasteur de paroisse.
Il n'y a pas si longtemps, en effet, que j'ai
appris que, pour parler, voire pour com¬
muniquer avec mes paroissiens et avec
mon peuple, les lieux de prières (temples,
maisons de réunion, salles des jeunes) ne
suffisaient plus.
Les lieux de prière ne suffisent pas pour
communiquer avec le plus grand nombre
de personnes que vous voulez atteindre.
Si j'arrive à communiquer, le dimanche,
avec cent paroissiens, c'est déjà énorme,
tout en sachant que ces derniers ne
représentent environ que le 1/5 des gens
de la paroisse.
Et les 4/5 de la paroisse, où sont-ils et
comment communiquer avec eux ?
surtout par
permettre aux représentants des autres pays
Comment les atteindre ?
de prendre connaissance
Je suis donc convaincu, comme vous, de
de l’organisation des
principaux médias de la Polynésie.
Nous vous proposons un éventail de textes
afin d’approfondir votre connaissance sur la
manière dont les églises utilisent les médias
comme outils d’Evangélisation et de témoi¬
gnage de la Parole de Dieu. En tant que com¬
municateurs chrétiens peut on rester indiffé¬
rents à la presse civile ou encore vivre avec la
bible dans une main et les journaux dans
l’autre ?
l'importance du rôle vital que les médias
peuvent apporter dans le domaine de la
réunions, de prières... ne sont pas entrain
d'emprisonner la Parole,
au
lieu de la libé¬
rer.
Il est arrivé, bien entendu, à Jésus d'en¬
seigner dans le temple ou les synagogues,
mais beaucoup plus hors des structures
de la religion, c'est-à-dire sur les places
publiques, sur la montagne, au bord du
lac de Galilée etc...
La
communication
est
pour
forme de libération de la Parole
moyens
la
presse
moi
une
avec
pour
(la radio, la télévision,
internet).
Alors que, avec nos lieux de prière, c'est
l'homme qui vient vers eux, c'est l'homme
qui vient vers la communication ; avec les
médias, tout change : c'est la communi¬
cation qui vient vers l'homme, jusque
dans sa maison, dans son foyer.
Ce que faisait Jésus " Il n'attendait pas à
ce que l'on vienne à lui, il allait vers
l'autre ". Beaucoup sont informés de ce
que nous faisons dans nos communautés
respectives par le biais des médias.
(Quelquefois, plus
que
ce
que
nous
Les
dit).
L'importance du ’Véà porotetani et de
mais
la radio
communication.
paroissiens ont un temple pour eux,
chaque famille de paroissiens à sa
télévision à elle, sa radio, son journal,
qu'elle utilise tous les jours et tous les
soirs. Je me suis même demandé, à cet
égard, si nos lieux de rassemblements, de
avons
Journal (un mensuel) qui
" Le Veà porotetani " (le
mensuel protestant) pour lequel mon
cœur vibre à chaque sortie. Mon cœur
Nous
a
avons un
pour nom
Veà porotetani l\l°9, novembre 2000
11
non seulement parce qu'il est i'un des
journaux bilingues en Polynésie, mais
vibre,
rares
aussi parce que ce Mensuel touche plus
5 000 abonnés en Polynésie. Il m'arrive
de
de
dire à Madame Céline Hoiore, la rédactrice
chef de notre " Veà
porotetani ", que je
chaque fois qu'un numéro du " Ved
porotetani " sort ; qu'il occupe pour moi la
deuxième place, après la Bible mais avant la
prédication du pasteur, parce qu'il touche
plus d'auditeurs par mois, que ne le fait le
pasteur avec ses prédications. (Et bientôt,
nous aurons aussi notre propre radio comme
nos amis de l'Église Catholique). Je ne peux,
certes, partager ce que je crois avec ceux qui
sont dans les îles très éloignées de Tahiti,
mais par le biais des médias, je peux le faire.
Le Synode de l'EEPF pendant le Culte de
Clôture de ses travaux n'a pas, avec ses lieux
de prière, la possibilité de faire part à ses
membres des grandes résolutions qu'il a
prises pour l'Église et pour son peuple, mais
par le truchement des médias, heureusement,
il a cette possibilité. (Que les médias de la
place en soient, à cette occasion et à cet
égard, vivement remerciés). Ce serait un
péché, c'est-à-dire une erreur, que de ne pas
profiter des médias pour faire de la
en
revis à
Communication et de l'Information.
seulement destinée à l'ɬ
glise, mais surtout au peuple de Dieu. Et pour
cela, nous avons à travailler pour qu'elle soit
et pour qu'elle reste une Parole libérée et
La Parole n'est pas
libre. C'est
un
travail nécessaire, que sont
pour nous la communication et l'information
du peuple de Dieu. Pour cela, nous avons
besoin de partager nos efforts et nos moyens
(cultures, échanges entre
voies maritimes et aériennes). Pour
cela, nous avons aussi un besoin urgent de
former des femmes et des hommes qui
sachent non seulement parler, mais aussi
capables d'utiliser le matériel nécessaire à la
communication et à l'information, capables
de faire vibrer leur cœur pour l'information
de leur peuple.
Si j'avais aujourd'hui, 38 ans de moins, pour
terminer mes propos, et si on veut bien de
moi, je poserai ma candidature pour faire le
travail de journaliste.
Vous me direz peut-être : " Mais, Monsieur le
Président, il n'ait jamais trop tard pour bien
faire ". Et moi, je vous répondrais : " Oui, il
n'est jamais trop tard pour bien faire à 58
ans, mais à 20 ans, je crois qu'on fait
en
ce
domaine
Églises,
mieux
A
vous
toutes et vous tous,
de la direction
du " WACC ", du
Pacifique et de Polynésie,
Catholiques et Protestants, ainsi qu''à vous les
intervenants de cette session de
vous
souhaite
enrichissante et porteuse
Églises
"
formation, je
formation passionnante,
une
de vie
peuples respectifs.
pour nos
et nos
Te aroha ia rahi !
Poroi
WACC
Talôraa
E te
taeaè
e
te
ïritiraa
haapiiraa
tualiine
mau
no
e te pae haaparareraa no te
faaora faahou mal i te tûàtlraa i taflfi na.
Patitifa, te arotia atu nei ia ôutou ! E
E i to
ôaôa itl rahi to ù i te âmuiraa mai i teie
ora ra 0
iritiraa i
pureraa
taata Patitifa
mau
Àpatoà).
to
te
hahaere
tiinaaro i te haamaitai maori râ, te
e
àravihi
o
te taata
râveà
mau
teie tau
o
roto i te
na
parau e te fauraô
ratii to râtou faaôhi-
haaparare
uta taata. Inatia
ua
no te faaôhie Lioi i to
âmui-hoê-raa i Tahiti nei, a ôhipa
pa-raa-hia
na
tâàtiraa i te
mea
ta râua
tatou
atu ai
titau
e
ra.
Oia lioî, to te SPATS ânei tütonuraa atu
i
te pae haapiiraa faaineine e, to te
WACC ânei tütonuraa atu i te pae haa-
na
hirahi
taata
reira
reiraraa, te itehia
to
ma
ra e,
te
âàu tâàtoà,
na
manaô tâàtoà e, to na tâàtoàraa a
te
e
na
ia i te reira
a
USàtiraa Âua Pipi no Patitifa
I teie taime nei, aita atu mea ta
“SPATS"
ù
te “WACC"
no
hoi
na
e no
tapura ôtiipa
na
i te Rururaa
Hiôpoàraa SPATS...
te
e
9/30-3
JVÎareto
:
mau
e
ai,
noa
al
noa
ta
tlàtià
a
ia
o
atoà
mau
e
fariiraa 1 te
ra
al
e, a para-
te mau
pipi herehia. Te na
na mau
faahaehaa
noa
te pae o
na
letu,
te hoê vârua
ma
te tâvinl, na roto i te
no
mau
taata atoà mal ta
faahohoà iho nei i roto i ta
atu i te tama-itl-iti
raa
Mareto. A taa atu ai ta vêtahi
tïtauraa la tâtou i roto i
i
ta tâtou taiô¬
raa
no
na
huru faiii-
na
mau
ôtiipa taa
maitai no te haapiiraa faamelne e no te
haaparareraa parau, te vai ra terâ titauraa
na
ia faito maite ta tatou âpeeraa 1
roa aè o tei haapual-
e,
tera tüàtiraa tano
parareraa parau.
faahou-hia
Te ôrometua
haapll mâtamua
roa
I teie atoà râ taime nei, aita atu mea ta
ù e hinaaro ra i te liaamaitaî maori râ, o
to tatou Fatu, to tatou Atua tei riro ei
Ôrometua haapii matamua roa e, ei haa¬
maitai matamua roa. Oia
mau, e, ei horoàraa manaô poto noa na
parare parau
ù i nia i ta tâtou taiôraa nei, inaha, èere
e letu, ia au i to na tupuraa i
rotopu i te Atua e te tâne e te vahiné e, i
rotopu i te Atua e te taata e te rahu.
I to ù atoà manaôraa, a taa atu ai te tahi
huru arataîraa, ua pâpO roa atoà te tiàturiraa o Pauro i nià i teie nei vâhi e, mal
ta
na
hoi
haapii
na e
i haaparare na i te
reira i to te Etârëtia i Torinetia
na
roto 1
ânei e, te haamanaô mai ra te reira ia
to te parau o te aroha hauraa i nià i te
mau mea i ravehia e i faanahohia e te
tâtou i teie mahana e, o letu iho te ite
taata. “Parau
faahiahia matamua
atoà
haaparare i
i ta
na mau
mau ra 0
roa
a
ino
no
tae
to
iho
na
na
iho
mua i
ia i te reira, ma te
ino i to
Atua,
roa
parau i haapii e i
te mau taata e i mua
pipi. I te mea ia e, te ora “fal’
ta
parau e no
na
tiàturi
e
to
horoà hope
na
faaroo i te
atu ai i te faito
roa
no
to
na
a
maniania
aroha,
ra.
faaroo,
e
ra
hamaniraa manaô huru
rau a
aroha,
riro ia
ua
E faaôromaîraa
ia”.
E
te aroha,
e
e
(1 Torinetia 13/1,4,13).
a tâtou i te huru haapiiraa
te huru
e
Patitifa,
haaparareraa
haamanaôhia mai
e
ia himene ei ârueraa i te Atua
tiairaa
aore ra a
a
te feia atoà i pee
te feia atoà i farerel ia
aratià, i te
mau
atoà. Teie râ, e
ùtuafare
e
e, no
1 te mau vâhi
ià, te
a
tâtou i te
mea e, noa
vâhi paruparu o tera taime,
te ara ra o la e te faaôromaî ra.
mau
atu à te
âreà râ,
ra
“la tià to te
hanahanaraa i to
te
haapaô maite
letu, i te
ia na,
na na
toru ra ;
aroha
i taua toru nei, o te
haapàpü
faaineine
i
te tiai,
i te
mau
to te
roa
himene
mau
vau
tumeparo
te taata, o te riro i te
fânau mal roto mal
hiôraa, te mau hinaaro e te
parau
merahi
te hamani maitai ; e ôre te
aroha e feii, e ôre te aroha e faarahi, e
ôre hoi e faaahaaha. E teie nei, te vai nei
tei hau
mau
mau
e
te
te
i te
ôàto ra, e mai te
veo
0
e
vau
atoà ra, e aita o ù
mai te
No reira, i te tahi pae, te manOia maite
ra letu i roto i ta na huru faarooraa e
âpeeraa i te hinaaro o te Atua. I te tahi
aè pae ra, te faaruru ra o ia i te taa ôre
noa
te taata nei, e ta te mau
faariro-raa-hia ei taata hamani-ino-hia.
raveraa a
Jacques Ihorai
te Pureraa
no
te
mau
âàu
na
e
te
mau
parau
ra e
motu atoà
e
te
e
ei faa-
iôa. Patitifa, Patitifa
mau
toà,
no
te
mau
pupu e te mau tohora, no ta
na mau horoà atoà, i manii noa mai ai ta
tatou haamauruururaa”. Puta himene
mau
PCC, 35. la
ora na
!
Hau atu à, te imi ra o ia i te mau râveà
atoà
12
Veà porotetani N°9,
novembre 2000
no
te
haapapu-faahou-raa i te
pae
Joël Hoiore
Pahono anel, aore ia faaea muhu noa ?
Iroto 1 te mau faaotiraa a te rururaa a te
WACC 1
tupu aè nei i te âvaè Atopa i
mâîri 1 te pu no PaofaI, ua faaîte atoà nâ
te mau mero tel putuputu i te tahi manaô
1 nià i te hum faaîteraa parau e tano i te
Etârëtia ia faahiti
mau
talme tano
no
no
aha te
e aore ra e
te parauraa e
te taime tano
te faaea muhu-noa-raa.
Te Etârëtia i
E te reira
1 te mau faaînoraa
mua
te hum ihoâ ia
leremla 28 te faatlà-raa-hia te reira parau.
no nià la i te parau no te
Ta râua mârôraa
faaotiraa ta te Atua i faaue ia râua
i te nûnaa Iteraera. Ta
tltlhla te
toeà
i
ra ua
hàmani
raa a
te Atua i te tahi tuto râau
nià 1 ta
hopoi
te
o
leremia,
na
Te faaîteraa
ôhipa i tupu noa na i roto i te tahi o te
mau
nià i te faauee ua
tuu i
a
Hanania èere
atu hoê
roa
a
hum. E faahoihla mai
ra
mai te fenua
mau
mau
e na reira atoà te
lemtarema. E no te
faatereraa hau i te fenua Fiti
raa
i te
e
fenua Toromona. Ua hiôhia nâ te parau no
te tiàraa o te mau Etârëtia o tâua mau
fenua
tel ui
noa
Etârëtia
o
tei faaroohla
rave
rahi
e,
aha te manaô
E
ra.
e
teie
mau
reo
o
te
na e
mau
fenua 1 nià 1 te flfi
e
tupu ra.
E
rave
o
te
no
rahi
mau
te
faahaparaa i te mea alta te reo
Etârëtia i faaroohia nâ e aore ia
mea
manaô
e
alta râtou i
haapâpü i to râtou
pae râtou ia nehenehe
tei te hea
te retra ia tautum i te nûnaa i roto i ta
na
taoà
mua
mau
atoà i te tahi
mau
faaînoraa i te
paiiraa e te tahi
mau
Etârëtia,
ua
Iteraera
o
ra, ua rave o
Hanania 1 te tuto râau i nià i te ai o leremla
e ua
I
vâvâhl aéra 1 te reira.
1 tâua
ôhipa
aita o leremla i
leremia. Aita o
leremla i
mea i tâua taime ra
eita e faufaahia te pâhonoraa e e mauà te
taime no te faatïtïàifaro i te parau i te mea
mua
pâhono “
ra ;
atu ra ”
pâhono no te
reva
fatl atoà te manaô
ua
ra o
te nûnaa i
o
raro
aè
ta
nûnaa
ra
e
leremia.
ora
no
Te
poroî nei
te nûnaa,
te faaîte mai nei ia 1 te
te hum
ta te Atua i faaoti
no
o
o
pohe
te faanahoraa
o
âreà
o te
riàrià o
râtou. Mea ineine aè
noa
te parau
ore.
la
i te
au
ihoâ i te tiàraa
mau
o
te
taime atoà, “ ia tü
1 mûri Iho
No reira
roa
i te faatïtïàifaroraa i te parau mau o
faatupuhla
parau.
Te
haapltraa
e pari e o Hanania tei hape.
leremia èere ia i te mea ôhie
no
e
a
Ua fefe te
no
tahlto,
ua
tupu na te tahi àlmaroraa i rotopu i na
perofeta e piti. O leremia i te tahi pae, âreà
i te tahi ae pae ra o Hanania. I roto i te
na nûnaa. E ere
te faaâfaroraa i te
faahum-ê-hia
turori te femriraa o te
parau, ua
te parau mau e ua
leremla
I te tahi taime i roto i te faufaa
nûnaa Iteraera nâ roto 1 te
ôhipa
0
mau
parau e
te
plhailho 1 te reira ua topa atoà mai te faaûpohe a te Atua i nià ia Hanania.
tuàraa
loane
Papetito
I roto i te faufaa
i
i
âpl o te reira atoà te ôhipa
tupu 1 te tau o letu. I te tahi taime 1 mua
te pariraa e aore ia te mau parau hape tei
e
te
mau
faritea
no na e no
loane
Papetito
atoà
no te parau o te papetltoraa, aita
letu i pâhono ua haere e ra o ia i te
0
tahi atu vâhl. Ua faamè ia lemtarema
te hoî atu i Tarirea.
I tâua taime
1 te
pâhono
letu èere i te
ra no
no
(loane 4).
mea
faufaa
te mea ua faahum-ê-hia te
parau, e te tamatahia ra i te vâvâhl i te
ôpuaraa faaora a te Atua na roto i te tâpaô
no te papetltoraa. Te faatitohia nei na àlto
e piti o tei àmo mai i teie ôpuaraa faaora a
te Atua. O letu i te tahi pae e o loane
Papetito 1 te tahi ae pae.
Te pâhonoraa i tâua taime ra èere i te mea
e e
hoî faahou mal
rave.
aha tei
o
re e
no
tupu 1 mûri aè,
leremla
ma
te àmo 1 te
no
te
mea ua
ô mal te parau
loane
Papetito
atu â, a
ino
letu 1 roto 1 te tahi flfi ê
e o
roa
atu al te ôpuaraa ta te
Atua 1 faaue la râua
na
haava-
ia ravehia te faatïtïàifaroraa èita ihoâ
e
haapaô, ia tupu to
hinaaro.
Penei aè te tahi pae
i ôre ai
na
e
i te ui e e aha la o letu
pâhono, înaha hoî e mana rahi ta
parau i mua i te pariraa tià ôre a te
faritea. Eita e ôre no te mea ia aita i
mau
tae i te taime ei reira
to
I
na mana
mua
No te
ta Hanania i
Ua ite râ tâtou
ua
te
te Atua no to
i te taime maitaî
tià
te
e âfaro faaliou te parau no te mea ua o te
ino i roto. E pau te taime e e rahi roa atu
te flfi, e i te hopeàraa e riro atoà atu o
i
haapâpüraa ia ite te tâatoàraa e tel hea te
parau mau i roto i te mau pariraa e te mau
aro
o
Hanania
i te nûnaa i te farii i te parau maitaî no na
noa atu la èere i te mea mau, e nehenehe
Etârëtia ia
ai. Te tuto auri
faufaa
hinaaro te tahi pae e ia pâhono ôiôi te mau
faatere nâ roto i te tahi mau parau
faaînoraa tià
na
fatl faahou la Hanania. E i
e
1 te parau a te perofeta Hanania. Eita e ôre
no te mea, mea ôhle aè la iarli 1 te parau a
leremia
I
o
haapâpû 1 tâuàparau
Hanania i te
ôhiparaa la tupu te hau.
te toeà
Papuronia
te hlero
no
atu
roa
faahitlhia
fenua Patltlfa i reira te tupuraa te
tahi
àrepurepuraa. Ua ite tatou i te ham-
ôre
fenua
ai.
na
mau
no
nûnaa
faaîte
e
e
Papuronia no te tàvini i te Aril ra o
Neputaneta. E no te haapâpû 1 tâuàparau
te
ra no
te
o
leremia,
tuto auri 1 nià 1 ta
Atua i
letu
e
haapâpû ai 1
1 te tâatoàraa.
ia Herota
mea
i te tahi atu taime 1
te faritea e te ôpuraa îno
pâhono o letu. “E haere ê ôe,
parau a
ua
o
mua
Veà
mua
i te
Herota
e faaruè
a
porotetani N°9, novembre 2000
13
rahi ia ôe. Ua parau
A haere
LES
vâhi, te ôpua ra o Herota e tâpa-
mai i teie
atu
ra o
MEDIAS
letu ia râtou,
parau atu i tâua arope ra, Inaha
tiàvaru vau i te temoni, e e faaora vau i
e
a
te mai aù ânei, e ànanahi e ia tae i te rui
toru
râ,
oti
ua
ù
ta
roa
I Fiti
ôhipa” (Ruta
13/31-32).
No letu i tâua taime
te faaea muhu
raa
noa
i
èere ia i te tau
ra
i te
mua
mau
JL
ôpua-
Herota. No letu i tâua taime
a
TT) û Radio : FBC (na te Hau), FM 96
[na te tômite tapihoraa faufaa). Ratio
no
no
te
ra
faaàpiàpi
ra o Herota i ta na tâpura ôhipa
ta to na Metua i faaue mai ia na e rave.
0
Eere faahou
letu
te
o
Herota i te arii i te hiôraa
arope ra, o ia
e
atu
roa
o
hoi
e
Veà tâmahana
Àfata
râtou
noa
teata
Tâàtiraa
e rave ra. Aita o letu i
tei taîtaihia mai e te mau
mea e na
a
:
te
watch.
tâua
Te
faaineineraa : USP (Fare
teitei no Patitifa), SPC
(Commision du Pacifique Sud), UNDP.
mau
pu
haapiiraa
arope.
No letu i tâua taime
Pü faaineineraa
èere faahou i te tau
Patitifa
tupu te parautià
roto i ta
na
na mau
te
no
na
ia
ia raa te roo o te Atua
ôhipa e rave ra ia îte te
e
i te hanahana
nunaa
te Atua
o
na
a
te
mau
Etârëtia
no
CEPAC
(Tâtorita), FCC (âmuiraa no te mau Etârëtia no Fiti), PCC
(âmuiraa no te mau Etârëtia no
te mâmOraa, e tau ra no te parauraa
no
haapiiraa
pu
Fiji Times, Fiji Sun,
:
parau ra no te totoâraa i te ôhipa a letu, e
tano atoà ia no râtou teie parau no te
ra
mau
Fiji One, CTV-Fiji, New TV.
mau pâpai veà : Fiji media
council, FIMA/PIBA/PINA, Fiji Media
i te faufaa rahi
ôhipa ta letu
mataù i te parau
faritea. E mai te
ta te
Daily Post.
animara o te ore
e maramarama ra
ra
SPC, USP...).
mai te
a
(na te Teretetiano),
te mâramarama
te vai atoà
:
Patitifa), SPATS (âmuiraa
fare
haapiiraa
(âmuiraa
Patitifa). '
no
no
te
no
te mau
Patitifa), WACC-Pac
mau
pû parau âpï no
Ming-Ya Tu'uholoaki
roto i ta
na mau ôhipa faaora. E
taata atoà tei faaapiapi i te
ta
parau e
mau
a te Atua te vai ra te faaûtuàraa a te
Atua i nià ia râtou. E ere o Herota i te mea
ôhipa
faufaa
reira atoà ta
Tuvalu
ôpuaraa tàparahi pohe ia letu. Te mea faufaa roa no letu
o te haapaôraa ia i te faaueraa a to na
na
Metua. O te reira
na
noa o
te toe mai i
mua
1 Tuvalu,
e ora nei
i nià i rahi
teie
fenua, 10.000
9 motutaata
Funafuti
te motu
e
o
aè. Na te nluniu paraparau e faatuàti
nei i te mau motu e te fenua Niuterani.
roa
ia
na.
I faaoti iho nei te Hau fenua
Te
poroîraa
No te Fatu
a
o
paô atoà te
te
a
mau
o
ara
mau àmuiraa i
e te faataa mai-
te faaea muhu-noa-raa
no
i te Internet
e
âpï
te
o
mau
e
o
100 taata
te fenua.
faaôhlpa nei
e
te fanaô nei i te
roto mai i te
mau
fenua
mau
parau
e rave
rahi.
Telito
te iarii-noa-raa ia i te
mau
leremia
e
matahiti atoà ta tâtou i
mau
haere mai
na.
mea
Hamoa Tiàma
Te
haapii mai nei ra o
tano atoà ia faataahia te
tahi taime i roto i te mâmüraa
te faa-
rooraa
Teparau
fatuhiaâplneie tete mau
mau ôna
pû haapareraa
aore ia, te
tâtou
Hau fenua i te
no
i te parau a te Atua. la parau noa
anaè tâtou i te mau taime atoà, eita atoà
e
te Atua
faaroo faahou i te parau no
ra.
A moè
te facdteraa
tupu te hinaaro
e
o
roa
ô mai i
atu ia tâtou i te huru
tià ia tâtou ia
te Atua eiaha
haapaô ia
ra
to tâtou
na mua roa.
Hau Fenua. Te vai râ te faatureraa
teata,
e
a
te
pû ratio, te àfata
te veà tâmahana.
I roto i
tes
Ralph Teinaore
mau
I roto i te Etârêüa
CCCS
e
Etârëtia rarahi
na
toru, te
e
(Congrégationalistes), Méthodis¬
Tâtorita, te vai
CCCS
-
;
Sulu Samoa
ra
ta râtou veà,
(Râmepa
o
Samoa)
Te fa
1839.
Méthodiste
:
Fétu Ao
(Fetià Poipoi)
-
1909.
Tatorlta
:
Tautai
Te tlàturiraa
teie
o
(Aveià)
te
mau
-
(1955).
Etârëtia, ia riro
pu haaparareraa parau
mâramarama no te mahana" tei
mau
i roto i te
14
te
pariraa e tâorahia nei i nià
Etârëtia, ua faaroo noa na tâtou i te
e
reira i te
no
no
e
no
Farâni. Ua rtro teie râveà ei
Ua roaa-roa-hia
îte maitaî e
no te ôhipa
tei püpühia e na râtou e haapaô.
taime e hape na te taata e te
màmü-noa-raa
no
tauturu i te tereraa faufaa
te
hoo i te tià-
e
iôa “.TV “ i te âmuitahiraa
àfata teata
faufaa ia haa-
te parauraa ma te
faufaa roa o te tumu ia
te Atua
i te
Ma te
mea
no
1 te tahi
faaino
arataî
na.
tai i te taime
te taime
te Fatu
te Etârëtia
mau
teie huru to
raa
Veà porotetani
N°9, novembre 2000
pôuri.
âpï “ei
parahi
te
a
teie nâ veà te toru
te pororaa
:
Evaneria, faaararaa i te
i
mau parau
âpï, e haruharuraa i te mau parau.
Te vai atoà ra ta râtou mau fare puta, e
te pû neneiraa puta. Te ôpere atoà nei
te
mau
Etârëtia i ta râtou
âpï i roto i te
mau
parau
mau aroâ.
Tonu
e
Lima
DANS
L
PACIFIQUE
E
Hamoa Marite
E4,5 mirioni taataPâpua.
e nohoE
Efenua
hla
Patitifa
te Hau
o tëMarite.
faatereTe
850 rahiraa
fanaô nei
nei i te fenua
ra e
parauhia
nei, e 20 provinces. Ua vâhihla e 4 tühaa te Highlands, te
reo
e
Momase, te Southern
e
te
la i te turaraa taata
o
reira atoà te mau
moihaa àravihl no te haapüro-
marite,
mau
roraa
na
âpï
parau
Taa motu. E ture teretetiano
Alta râ te fenua
ta tele fenua
nei 1 te
109
e
mero
mau
atoà-hia
Te
25 matahiti to
i te ratio, te
faatereraa la
na
na
Auteraria. 100 matahiti to te
a
mal i PNG, te Anglican,
auraro no to na tiàmâraa,
iho mal roto mai 1 te faatereraa
Etârêtia Teretetiano vairaa
mau
PNG i nia i te tahi ialto maltai. Ua
O
hou
ia
O
a
te
mau
Etârêtia,
ua
i te maltai
Te faalneineraa
te ùtuùturaa mai, e
e
mau parau âpï mai roto mai
atu te tauatiniraa o te metera i te âtea
râveà, te îte nei te taata Hamoa
mau
ia, te taupupu 1 te oraraa o terâ e terâ
âpl
te taata 1 te oraraa. E ara ôe i te mau
na
parau âpî aore la, e tià la ôe ia hâpono i te mau parau âpï
1 te fëtil e vai 1 te âtea, mai roto atu i te ùtuafare, nâ roto
i te
patapataraa 1 te tahi tau pitopito.
pû haaparareraa parau âpî
Te vai nei te âmuitahiraa ôitumene
te
no
mau
faanahoraa i roto i te àfata teata. E
mau
horaa pureraa no
e
ùtuafare i te
noa
aore
te tahi hiôraa
haere âpiti o ia e te pororaa
noa
te
veà,
Roro Uira, Internet e E-mail : te îriti nei teie mau moihaa i
Evaneria,
Te
tupun
mau
nûnaa.
tae
haapâpO atoà te Hau fenua
e
haamauhia mai al, tel roto ê na te Etârêtia i te nünaa.
a
nei te
ia râtou. Nâ roto i teie
Luthérien, Tatorita e te Amuiraa no te mau
Etârêtia Porotetani... Nâ roto i te tauturu
ara
e
râveà tel mataro-
te hui
Apooraa rahi. I teie âvaè
Tetepa, ua faahanahana o la i te feüà
te ao nei.
haapae roa
na
e
faaroo
rave
mau
i te
faana-
a
te ratio
e
Mission)
àfata teata.
te àfata teata, ua tià i te mau Etârêtia
ôhie
te
no
mau
faatere Etârêtia i te haereraa
te àfata teata. E
roto i te ratio
e
faaiteraa i to
na
manaô i nià 1 te
fenua àore ia terâ
poritita
o te
ni-îno-raa e
rave
e
mau
faaotiraa
pupu
a
te
mau
faatere
mau
atoà tele
te faaltolto i te fare
no
no
piahi i roto 1 ta râtou mâîmiraa. E râveà
haapiiraa i te hâmaniraa i
te haamâramarama i te Etârêtia, e to mâtou
ôhipa e tupu ra i te Âua-pipi.
piahi o te Âua-pipi 10 minitl i
ùtuafare fetii 1 te
Ua horoàhia mai i te
mau
roto i te àfata teata
no
te arataî te pureraa
poîpoî
o
te
nûnaa.
porltita, te mau hama-
rahi, te hooraa moihaa tâmaî, te àvaàva taero, te
mau vaa-mataèinaa, te faatura-ôre-raa i te mau
rahi, te mau fifl ùtuafare, te àroraa i te ôhipa talàta, te
rave
àroraa i roto i te
Te Etârêtia
ture
Te val
e rave
a CWM (Councü for World
îritihla te tahi piha roro uira e Internet no te
tauturu i te
mau
e
para-parau na
rahi taime to te mau Etârêtia
terâ
ua
te hoê veà
âpee i te mau tâuà-parau-raa i roto i te fenua. Tele râ, eere i te
mea
Âua-plpi no Kananafou
Na roto i te tauturu mon!
te mau ôroà rarahi i roto i te fenua, te ôroà Noera
te Penetetote, ta te Etârêtia e rautî nâ roto i te râveà
Nâ roto i te râveà
I te
haapaô nei
e
rahi
mai Sida.
re o
ra
ta
la i te
na
veà
e
matara i te
mau
2 âvaè atoà. E faate¬
haapiiraa pipiria i te mau poîpoî atoà na roto i
pô tâpati, ua faataahla 30 mlniti pureraa na
te ratio, e i te
Anlraa la WACC-Pac ia tauturu ia PNG 1 roto 1 te 25raa
hiti
lupiri no to
te èà
0
na
o
te parau mau e
te
roto i te àfata teata.
te mata¬
“haere âmuiraa'' na nià i te èà o letu-Metia,
ia
o
Galoane Ta'ase
ora.
Fr. Rochus Tatamai
Vaa mâtaèinaa
Tonga
T T
fariihia
Iroà tumu
:
teie te râveà horoàraa
llparaxi âpl a te nûnaa.
I roto i te ùtua¬
ihoâ ta te Ihoâ ta te ôpû fetii
fare, te vai râ
tâtai tahi faanahoraa i to
roa
atu te tamaril
e
na oraraa.
ani te tahi
ôhipa i te
metua tâne, no te mea te metua
ihoâ ta te tamarii
manaô
e
to
e
vàhlne
haapahi, ôperaa i to na
atoà
na
Eita
mau
mai te metua vahiné e
hiaàiraa. I mûri
faatae ai i te parau
âpï i te metua tâne mai te peu e, te tiàturi
ra 0
ia
e
manûla ta na anlraa.
Eita te taeaè
e
1 roto i te âmuiraa fetii i reira
ia tae
roa
râua
tano al
e
tâuàparau i to na tuahine,
Te âmuiraa
e
tâuàparau.
fetii
:
èita
roa
te tamarii
e
tâuàparau i te tuahine o te metua vahiné e
te metua tâne
aore
të tià
(tante). To na anaè tuahine
paari roa aè o te ôpû fetii
tâuàparau la na.
ia te taata
e
to
na
:
eita
roa
te hoê taata
e
tâuàparau i te raatira (Chef), nâ
àuvaha e faaara i te parau. E parau
e
âfaro te raatira 1 te nûnaa 1 te taime
e
Te
tià
i te
parau i te Arii. Te àuvaha anaè te parau na
nià 1 te lôa o te Arii. Mal te peu e parau ta
I te
te Arii i te nûnaa
0
te ratio
e
Hau fenua
e
faaôhipa
o
ia i te râveà
te Afata teata.
:
haaparareraa
ia hinaaro anaè te mau
pû
âpï i te mau parau
âpï no roto mai i te Hau fenua, èita e
horoàhia, e haapOharahia râ te tahi mau
parau noa atu eere i te parau mau. E mea
pineplne râtou i te horohia i te haavaraa.
PB parau âpl : te hoè teie âmuiraa e hôroà
nei i te mau parau âpï i te nûnaa, noa atu
te hahi ra te parau mau i te tahi mau
taime, te tâmau noa ra râ te taata i te faa¬
roo i teie mau parau âpï.
parau
:
I te taime
o
e
hahi al te Hau
ta râtou
mau
faao¬
pâruruhia nei râtou
tiraa, te
na e hinaaro 1 te nûnaa ia rave.
/ te fenua Tonga : aita roa e taata e tâuà¬
ôhipa ta
/ifî
mau
fenua i roto i te tahi
e te ture, e e
la râtou i te tauiraa i te ture àore ia
noa
pâpaîraa 1 te hoê ture âpï no te faatià 1
mau ôpuaraa.
taime e parau ai te tahi mau aupupu i
ta râtou
to râtou manaô, te faarirohia nei râtou mai
te tahi
mau
taata tei àro i te Arii. Ua faari¬
rohia te ture fenua mal te tahi parau mana
na te Arii, te feiâ e àro atu i te ture, te àro
râ ia 1 te
Arii,
e
faarirohia râtou el
mau
ôrure hau.
Te îte
ra
ia tâtou i te tûàtiraa
nahoraa i roto i te huru
tumu
e
1 roto i te
oraraa
o
te
oraraa
mau
faa¬
i te hïroà
huiraatira.
Viliami Falekaono
Veà porotetani N°9, novembre 2000
15
Comment la déclaration
est-elle
interprétée
lors des interviews ?
Illistes
y a toujours
un dilemme
pour les journa¬
dire la vérité
écouter
ou
:
des intervenants.
les contraintes
Ils aiment dramatiser
ou
rechercher des délibérations frappantes qui atti¬
rent les lecteurs. Leurs reportages sont contrô¬
lés
que
par l’intérêt commercial (publicité). L'éthi¬
du reportage est un domaine à respecter.
Chacun
a
le droit de
communiquer. Quand le
média est libre, le peuple est libre. Le média
n’est pas limité ; les journalistes sont libres
d’accéder à l’information et de rechercher la
vérité.
Toute l’écoute et
toute la
parole de l’univers
On l’appelait “ Jésus ”, “ Dieu sauve ”.
En lui étaient incarnées toute l’écoute
et toute la
parole de l’univers.
Imprégné de l’esprit d’amour, il parvint à
comprendre le cœur de l’Esprit, qui le pre¬
mier entra
avec la terre.
Lui-même créature de la terre, il parvint
en
lu.
Il écouta les
opprimés et leur rendit ia liber¬
parler.
quel moment l’Eglise
doit-elle parler ?
Quand parler et que dire sont des points cul¬
efficace, l’Eglise doit garder le silence par rap¬
port à toutes formes de provocations des
médias : ces informations à la longue meurent
par elles-mêmes. L’Eglise, à travers ses droits
de réponses, risque parfois de détruire la foi de
son peuple.
Si sur une question précise, l’Église décide de
ne pas publier de communiqué, cela ne signifie
pas qu’elle n’a pas réfléchi au problème pour
autant. Et chacun peut connaître sa position
auprès de ses dirigeants.
Dans la situation des petites Eglises, des petites
déclarations sont jugées par les membres.
L’Eglise doit connaître le contexte de la commu¬
nauté avant d’intervenir.
Le silence est un moyen de communication,
mais il ne doit pas être la priorité mais plutôt le
dernier des moyens. Le silence démontre aussi
la faiblesse de
ment dire que
l’Eglise : ce qui veut tout simple¬
l’Eglise doit parler et faire des
déclarations.
Quand c’est un thème qui touche le peuple dans
son ensemble ou la région du Pacifique toute
entière, l’Eglise doit parler
L’Eglise ne doit pas oublier le but de
au moment où elle décide de parler.
16
Veà porotetani
mission
Il arrive
qu’elles limitent leur dialogue à
qui s’assemblent à telle table particu¬
lière, et dans ce cas leur dialogue commen¬
ce à dépérir.
ceux
Il
se
limite à certains mots, certaines occa¬
leur
La communauté est menacée
Mais il arrive aussi que ces
communautés
poursuivent leur dialogue avec la nature et
avec tous, à l’écoute de l’Esprit, qui leur pré¬
mais il refusa de
sente la vision d’un monde où tous écoute¬
cesser
d’écouter et de
ces¬
de
parler.
crucifièrent, plutôt que d’aban¬
donner la sécurité de leur esclavage.
Mais par un mystère trop grand pour être
expliqué, mais grandement célébré, le
Crucifié devint Le-toujours-vivant.
Le Dialogue, brièvement réduit au silence,
reprit.
Il devint vivant chez les gens qui se souvin¬
rent de Jésus et qui lui donnèrent un nou¬
veau nom
le Verbe
le Verbe parlé et le
Alors ils le
-
-
ront et tous
parleront.
Hardiment, elles proclament le message du
Verbe, au risque de subir son sort mais en
tremblant de joie, aussi, à cause de leur dia¬
logue avec le Verbe.
Humblement, elles s’efforcent d’incorporer
le Verbe
au
monde.
Elles ont faim du dialogue absolu, du plus
intime de tous les dialogues, auquel l’Esprit
aussi est invité, devenant à la fois
et
Écoutant
Parlant, à la foi Invitant et Invité.
Verbe entendu.
L’humilité de l’écoute et le courage de la
parole
Au
nom
de
ce
sont formées
Verbe, des communautés
communautés appelées à
l’humilité de l’écoute et au courage de la
-
parole.
Elles partagent parfois des expériences si
profondes qu’elles ne peuvent pas les expri¬
mer par des mots.
Alors l’Esprit et les terriens s’inclinent
ensemble
en
lui-même
une
silence
-
forme de
le silence devenant
dialogue avec la ter¬
grandeur du mystère divin.
Elles s’assemblent parfois autour d’une
table et mangent ensemble du pain et du
vin, signes du corps et du sang de celui
qu’elles nomment le Verbe.
rible
sa
appellent cela communier.
capacité d’écouter.
Il y avait ceux qui ne voulaient pas entendre
et ceux qui ne voulaient pas être entendus,
ser
minants de la communication. Pour être
Elles
sions, certaines gens.
Il écouta les oppresseurs et restaura
A
partage elles renouvellent réguliè¬
dialogue avec le Verbe, avec
l’Esprit et avec chacun.
ce
dialogue
à
comprendre les larmes de tous les terriens.
En lui, on vit et on entendit le dialogue abso¬
té de
Dans
rement leur
Centre de Communication
des Églises du Canada
Mission n°18/15 décembre 1991
Te
ta
nunaa e
na mau
haaparareraa i te
e
parau
Ia faaroohia te mau parau e faahitihia
nei i nlà i te
te parau
hape
raa
haaparareraa i
âpï, mal te mea ra e, e ôhipa e
tatou 1
atoà
râpae mal. E tlàturltele, 1 te mea e, la hoi rll
roa râ
no
ite tatou
mua ra, e
na
terâ
e, e
1
faaôhlpa
terâ nünaa, 1 ta na mau
e
râveà faaîteraa
îte ratou 1 te
e
rata 1 te taeraa 1 roto 1 terâ mataèlnaa
terâ motu, e tlà la
ta
e
na mau
râveà
haaparare
Tahiti’, 1
to tatou nünaa 1 te
noa na
âpï (ôaôa ânel, peàpeà ànel),
faaôhlpa 1 ta râtou mau râveà, o ta
ràtou 1
tlàturi,
tae
e
maramaramahîa
e e
a mau
raro
pâpü ai te “Etârëtia
aè i te arataîraa
porotetanl
no
mal, taua mau parau ra e te taata, no to
râtou Iho ôpü fetlî, e àore la, no te mau
mataèlnaa, e àore la, no te tahl atu motu.
No reira, ua îtehla
nlà i te
no
atoà
no
matahiti
oraraa o
te pororaa 1 te Evaneria. E 1 te
1921 1 haamauhia ai te “Veà
porotetani'. E i roto 1 te
te huru
ua rau
e
roaaraa no
te hohoà atoà
nehenehe 1 te
neneîhaa nei
hôroàhla 1
to te Veà
roto la na, la ôre taua parau ra la moè la
na e la ôre atoà o la la tauî 1 te
parau. Te
mau
parau o tâ to na tarià e faaroo, o te parau
atoà la o ta na e faaîte. E taata atoà tele o
Te
e
màtaù 1 te faaîte 1 te parau. E taata
na te mau râveà no te faaî¬
atoà tel roto la
teraa, e parau ôaôa, e râveà ta na no te
faaîte 1 te reira, e parau peàpeà e e parau
telmaha
faaîte
e
e
te
flfl,
râveà atoà ta
e
te
na no
farilhla mal al te reira.
e o
atoà
te
na
te
mau
mau
riro
e ua
pehepehe,
pariparl, te mau âàmu, te pahu, te
toère, te pü e te ori, el râveà o tel faaôhîpahla na no te faaîte 1 te tahl manaô, te
tahl parau e àore la 1 te tahl pôroîraa. E
mau
râveà anaè tele
mau
taata, 1 te
mau
no
te faatûàtlàtî 1 te
mataèlnaa
te
e
mau
motu.
te Veà
e e
tühaa motu atoà.
e
tihepu atoà te Etârëtia i te tahl taureàreà
no te haapaô tâmau i te reira.
I te pae no
te mau faanahoraa i roto 1 te
àfata teata, te val atoà nei ia te mau mâüni, te tàviri hohoà e te piha ôhipa i reira e
faanahohia al te mau hohoà - 15 minuti te
faanahoraa “Radio”
àfata teata
mau
mitionare
la tae mal te
e
ta râtou
Mitionare
mau
mau
râveà
porotetanl no
te fenua Peretâne mal 1 ô tâtou nel, îte aéra
râtou
e
râtou
e
la.
alta atu
e
râveà
no
te faatüàtl la
to tâtou nünaa, maori râ, o te reo
reo Mâôhî,
râtou 1 te pâpaî 1 to
hôpeà hepetoma atoà.
mau
Te
parau âpï, no te faaîteraa 1 te
Evaneria i te mau taata atoà e i te vâhl tel
piha hooraa puta e te piha valraa puta
na piha i te pü no te faatere
0 te Etârëtia Evaneria 1 Paofai. Te
piha
hooraa puta el reira ia tâtou e hoo mai ai,
1 te tahl mau puta o tel neneîhia na roto i
reira râtou 1 te
te
mau
e
Etârëtia ia
faaôhlpa i te
mau
râveà haapa¬
rareraa
parahiraa, i haamata atoà
ai te Etârëtia Evaneria
mau
“radio”
hi
e
val
ra
(e te tahl atu
mau
matahiti 1960-1965
ra,
pureraa, i roto i te
i taua tau ra, i te mau àhiàmau
tâpati atoà.
I teie mahana, e rave rahl te mau “radio"
val
nei,
e
ua
Evaneria i te tahl
na,
mau
pü faaharuharuraa na
ia nehenehe 1 te
tiàtono
e
haamau atoà te Etârëtia
e rave
mau
ôrometua, te
nei i te pureraa
i nlà i
Te val nei teie
faranl
reo
puta
te
e
reo
Mâôhi. Te val nei te
te mau tamarii, e te val nel
hoî te mau puta o te tauturu ia tâtou 1 te
feruriraa e te hiôraa i te mau parau e val
ra i roto i te Pïpïria Mâôhi, e àore ia, te
Pïpïria faranl e tae noa atu i te tahl mau
rïpene, te tahl mau pehe, e te tahl mau
mau
na
hohoà.
Te
püia valraa puta,
ai tâtou
te
rave
te tahl
haere
e
no
e vâhl ia e nehenehe
te talô ânel i te puta, no
ânel i te tahl
mau
mâîmiraa i nlà i
tumu parau, e
àore ia, no te
papetitoraa, te mau
parau faaipoiporaa, e àore ia, te mau
parau poheraa. I roto atoà i teie piha e vaihohia al te mau puta tahito, mai te mau
puta Apooraa tiàtono e te val atura, o ta
mau
iriti i te
Te
te faanahoraa i nlà ia “RFO Télé
roaraa no
Polynéssie" i te
1 roto 1 te tlàturiraa e, e mea faufaa no te
Etârëtia, 1 te
parauhla
hlmene, te
te
mau “radio", ia haere mal e faalneine e
faaharuharu 1 ta râtou mau pureraa. Ua
te
te tau,
e hohoà âpï à
5100 rahiraa e
ôperehia nei i roto i te
porotetanl,
i te faanaho i te
Nehenehe atoà râ la
o
tel neneîhia.
o
E mai te matahiti 1995 mai
te ôre
mau
te Etârëtia, e ei râveà
na te parau no te “Veà”.
O te hoê tele taata mâîtlhîa, tel îte e o tel
parau e
te
mauhia te tahl Veà tââvaè, ia nehenehe i
te nünaa faaroo la îte 1 te mau parau âpï
porotetani
tâpeà 1 te
a
Faranl mai,
ua
manaô aéra ràtou e, e mea faufaa ia haa-
parau
te
haere
e ua
tele taata àfaîfaî
hoi, te “Veà”.
parau, o la
Miüonare
i tâhlto râ
mau
parauhla
ôre atoà te parau no
la tae i te tau
To tatou nünaa
te taîô hoî 1 te parau.
e
E tau matahîtl 1 mûri maî, ua îtehla te tahl
mau
no
ma
papaî
haaparareraa 1 te Parau
e
âpï.
la
âpï
râveà
mau
faanahoraa teie
e
raveà faaîteraa
tâtou
e
mau
parau
nehenehe
e
haere
e
hiô
e e
talô.
Haapll aéra ràtou 1 to tâtou
haamata atoà atu
No reira, te veà
ta râtou 1 farerel, e te mau
porotetani, te mau faana¬
piha hooraa
puta, te piha valraa puta, e mau râveà
roto 1 te nünaa, e
anaè teie
e
tâtou
reo.
E
a
taa
ra
noa
atu al te
mau
flfl
o
flfl hoî 1 tupu 1
tlà râ la parauhla e, te
pâpairaa 1 to tâtou reo, o te tahl te reira
ôhipa faufaa roa 1 îtehla, 1 te mea e, e rave
rahl 0 to tâtou mau tüpuna tel hlnaaro e
haapll la râtou 1 te pâpaî. E te parauhla ra,
e
1 te mau vâhl atoà 1 haamau al te mau
Mitionare 1 te tahl
îtehla
fare
e
mau
èlta te taata
ra, e ua
haapllraa, mal te
penl tara,
e
Itlhla te
mau
fare
haapllraa,
ua
ô 1 roto 1 taua mau
mau
àpl
mauhaa
parau e
te
no
te
mau
plneplne roa, to te taata
pâpai-noa-raa 1 nlà 1 te one e àore la 1 nlà
1 te
rau
e mea
melâ. No to râtou
noa
hlnaaro
e
horaa “radio", àfata teata, te
hlpa nei
no
te
o
no
ta te Etârëtia Evaneria
mau
flfl
e
faaô¬
te pororaa i te Evaneria Ora,
te faaîte hoi i to
ôre atoà
e
na mau
e
manaô i nlà 1
e tupu nei e te mau ôhipa tlà
ravehla nei i roto i to tâtou ora¬
E i roto i ta na Apooraa Rahl Amui no
teie matahiti, ua faaotihia e e haamau
raa.
tâtou i te tahl "radio"
taihla te Atua
te Mana
no
no
na
tâtou. la haamal-
te reira, e ia tauturu mai
te Vârua Maitaî i teie nei
ôpua-
raa.
la
Thierry Tapu
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
17
Te
mamuraa
Iroto i te putuputuraa a te WACC, ua hiôhia
te parau no
tetiano i
a
te Atua i te
hea
te Etârëtia àore râ te taata tere-
i te faaiteraa i te Parau Maitaî
mua
O
ia i te
roraa
parau
taata atoà. E hau atu, e na
mau
faaôhipa i te mau râveà haapuroo teie tau (Te àfata teata, te ratio,
atura)
te veà, te “Intemef e te vai
no
te âfaî e
te faatae-roa-raa i te parau a te Atua i te mau
taata e vai nei i te ùtuafare, i te vahi ôhiparaaa
e
i te
Èere faahou
motu âtea.
mau
nâ te taata
e
haere mai i te tare pure e
faaroo i te parau a te
Atua, nâ te parau râ a te Atua e haere roa i roto
i te
te taata nâ roto i teie mau râveà.
oraraa o
Te imihia nei ia te tahi
te haamaitai
e
mau
râveà hau atu
no
te faaàano i te tahua pororaa a
te Etârëtia.
E i roto i te
mau
feruriraa,
matara hoî te tahi
ua
roa,
mau
tâuàparauraa,
faufaa
te tumu parau
o
te Etârëtia tei tià no te faaîte i
te mau ôhipa tià ôre e tupu nei
te parau no
te parau mau e
i nlà i to tâtou mau fenua. E te Etârëtia atoà hoî
tei îte i te
taime fifi àore râ i
mua
ôre. To
te anihia nei i te Etârëtia i te
na
auraa,
faaau i te taime tano
i te tahi
no
mau
te parau e
parau
I
mamu.
te taime au
mua
E aha te taime tano
no
te parau e
te taime tano
te mâmü,
no
ra
te Etârëtia àore râ te taata
o
i te faaiteraa i te parau mau,
te faaiteraa i te parau mau e te
mua
E aha te ôtià
val
no
ânei hoi te tahi ôtià
no
te parauraa
i te
parau mau,
1 mua i te parau-tià-ôre,
te mau ôhipa iino e
tupu noa nei, e mâmü noa ânei te Etârëtia àore
râ e tià mai o ia no te faaite i te parau mau e te
parau
tià.
No reira, te anihia ra ia tâtou te mau teretetia¬
ia femri maite
no
e
ia hiô faahou
e
te hea
roa
tâtou i te tiàraa i teie mahana, i te pae ânei no
te taata faaroo tei faaite i te hinaaro o te Atua
àore râ i te pae no te taata faaroo tel huna i te
hinaaro o te Atua. Inaha hoi e Atua no te ora,
no
te aroha
e no
te parau
ni nei. Te auraa, e
taua aroha
e
tei ôre â i ite
tià hoi ta tâtou
faaite tâtou i taua
e
tâvi-
ora
râ,
taua parau tià ra i te mau taata
i farii i te reira. E tano e parau e
e
tâtou te faaiteraa i te parau mau e te
tià ia au i te hinaaro o te Atua. Eiaha ia
tâtou e fiu i te parau e i te haapii i te taata. Teie
nei râ, i mua i te tahi mau parau ta tâtou e faa¬
roo nei e e mau ôhipa e tupu nei i mua i to
ôhipa
na
parau
tâtou mata ia îte atoà tâtou
e e
aha te taime
no
te parauraa e e aha te taime no te mâmOraa.
la tià tâtou no te parau ei tumu ia e ia mâmü
tâtou ei tumu atoà ia. la riro ia ta tâtou mâmûraa
ei
ôhipa tei feruri maitehia ia
au
ihoâ i to
tâtou tiàraa tâvini
mâmOraa
e
tâtou
no te Atua. Te parauraa e te
râveà anaè te reira tei faaôhipahia
e
no
te faaite i to tâtou manaô
tiàturiraa. Aita râ te manaô
mâmû
e
noa
e
to tâtou
e
parau ra e e e
tâtou, e fâito râ tâtou i te taime au
mâmü al tâtou
te hinaaro
o
A la question de savoir ce qui pourrait exis¬
e
te taime tano
no
te parau
i
te Atua.
tienne
cateurs chrétiens et la presse
En fait dans la communication chrétienne, on
civile nous
prendre comme point de départ non pas
les moyens mis en œuvre pour assurer leur ser¬
vice, mais plus les objectifs et le contenu de leur
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
situent à des
l’influence
degrés différents selon l’effet ou
qu’ils peuvent avoir sur les destina¬
Pour le communicateur
chrétien, le contenu ne
varie pas, c’est l’Évangile de la grâce de Dieu,
qui a tant aimé ie monde qu’ii a donné son Fils
unique afin que quiconque croie ait la vie éter¬
“
nelle" (Jean 3.16).
Ce message quia traversé les siècles et qui para¬
doxalement demeure d'actualité reste centrai au
contenu, non pas tant parce qu'il n’y a pas
d'autres choses à raconter, mais parce qu’il
Le
premier niveau : le plus bas, pourrait être
une communication qui per¬
met de faire passer une information entre ceux
qui savent et ceux qui ne savent pas et qui
l’information. C’est
auraient besoin de savoir. Elle est une communi¬
cation à sens unique et ne permet pas l’interac¬
tivité. Tout au moins peut-on, à l’extrême,
effet, les communicateurs chrétiens sont char¬
demander un droit de réponse si l’information
s’avère tendancieuse. On entre à ce moment là
dans un processus de polémique long, difficile et
gés de prêcher aussi cette parole de l’Evangile
Monde en même temps qu’ils dirigent leur
contraignant pour celui qui en est la victime. Ce
qui prime c’est ia réceptivité et non la disponibi¬
lecture de l’actualité
lité.
renouvelle
sans
arrêt l’actualité des hommes. En
au
vers
les membres de
l’Eglise du Christ.
Le deuxième niveau
Les communicateurs chrétiens ne sont pas de
simples informateurs de l’Eglise envers le
monde. L’Eglise en ce sens n’est que la manifes¬
tation provisoire du Royaume de Dieu et demeu¬
re ce lieu privilégié où transite le message de
tion, là où l’information est partagée. Le disciple
ou l’étudiant peut toujours vérifier l’intégrité de
l’enseignant par le moyen d’un débat et d’une
Dieu. C’est le lieu où l’acte décisif du don de Dieu
minement
le monde doif pouvoir être relayé en
direction du monde. C’est le lieu, enfin, où une
communauté essaie de vivre ensemble ce mes¬
envers
sage qui lui donne la force de pouvoir témoigner
de ce monde à venir.
L’objectif premier des communicateurs chré¬
tiens c’est de faire comprendre au monde que le
message de Dieu s’adresse à leur vie sociale,
politique et réinterprète l’histoire des hommes à
la lumière de l’évangile. C’est le ministère de la
Parole qui tient plus de l’ordre de la prédication,
de l’éducation et du témoignage et moins de l’in¬
En effet
18
peut distinguer 4 niveaux de communication qui
se
taires de la communication.
information.
formation.
Tupaia Katia
Les 4 niveaux dans ia communication chré¬
ter comme différence entre les communi¬
devons
E aha hoi te tiàraa
teretetiano i
actuaiité du Monde
tano
i teie hum tumu parau ua
matara mal te tahi mau uiuiraa o ia hoi :
te
no
Ministère de ia Paroie et
pârahi i roto i te mâmû i roto ânei i te
on a
toujours tendance à opposer infor¬
mation et communication.
:
il est atteint par
l’éduca¬
évaluation des connaissances
acquises. Le che¬
peut être parallèle et toujours enri¬
chissant pour les parties en présence et il ne
peut être question de neutralité. Il y a un souci
de vérité de la part du disciple et, pour l’ensei¬
gnant, ie souci majeur se situe dans l’ordre du
devenir de cet étudiant.
Au troisième niveau
: nous retrouvons la prédi¬
qui pour certains demeure du même
ordre que l’information dans la mesure ou la
prédication instaure une relation quasi-identique
cation
à celle de l’information. C’est la relation entre
celui qui, du haut de la chaire, s’adresse à un
public qui n’a pas les moyens de répondre au
style de la prédication. A y regarder
de plus près, on constate que ie public, contraicontenu ou
rement aux auditeurs et aux
téléspectateurs,
peut manifester son accord ou sa désapproba¬
tion quant au contenu ou au style de ia prédica¬
tion. Nous voyons cette manifestation pendant
i’office grâce à ia communication non-verbaie et
à la fin de l’office par ies commenfaires échan¬
gés entre ies paroissiens et le prédicateur. Et audeià de ceia, ii ne faut pas oublier i’objectif pre¬
mier de ia prédication qui est de contribuer au
renforcement du groupe constitué par ies
fidèies. Assumer une prédication, c’est per¬
mettre au monde des fidèies de réaffirmer ieur
Foi ep ce Dieu qui ieur a promis ie saiut par son
Fiis.
■
Te fifl
:
iorsque
nous
arrivons à
ce
niveau, nous abordons ià i’ordre de ia communi¬
cation, dans ie domaine du témoignage. C’est ie
degré ie pius important-de ia communication
parce que de la part du témoin ii y un engage¬
ment qui sépare ie simpie fait de i’information.
On se rappeile aussi à cette occasion, que JésusChrist et
sa venue
information, mais
Dieu. Jésus est
dans
ce
monde n’est pas une
un acte
décisif de ia part de
acte décisif
qui démontre ia
portée universeiie de i’amour de Dieu. Et en tant
que tei, Jésus n’a pas à être traité comme une
information mais on doit témoigner de lui. Le
témoignage engage tout l’être du communica¬
teur chrétien, ii doit être ie porteur du message
de i’Evangile et promoteur des vaieurs de toiérance,
un
de respect et d’amour véhicuiées par ce
Eputuputuraa faufaa roa tele i faatupuhla
e teie nei tâatlraa i o tatou
nei. Te vâhi faufaa, no te tururaa
Ihoâ ia i te mau ètârëtia 1 Patitifa nei e i te
tâatoà i roto i ta râtou
ao
râveà
a
parau
te Atua. Ma te ara
atoà ihoâ râ râtou e, te parau mau, eere
roa atu ia i te tahi
parau e farii-atoà-hia e
te taata i teie mahana ; no te mea, ua rau
atoà te tahi atu â mau parau-taa-ê o ta te
taata
e àpo nei na roto i te mau râveà
haapûrororaa e te mau veà. Te tîtauraa
rahi i haapâpühia i roto i teie putuputu-
raa,
te
o
faaitoitoraa ihoâ ia te
mau
Etârëtia ia tià i nià i to râtou tiàraa, tiai
mata ara.
mua
te i te
auraa
no
maltai-hia ai te
i
i
te
mau
tâuà-parau-raa, i îtefifi
o
te
mau
Etârëtia
te parau no
te faaiteraa i te
Evaneria, te parau mau, no te mea eere o
mua
na
fho te fatu
te
te
te faatereraa hau
o
tïtià i te
te
o
te
ao
nei,
i te parau
faahuru-ê-hia,
e aita atu ra to na e
faahou. Te tahi atoà fifi e farereihia
nei,
0 te parau ia no te poto o te talme
haapûrororaa, mal teie ta tâtou e rave nei
na
roto ia RFO. Te tumu, eere o tâtou te
Fatu.
No ù nei, no te talme matamua
mau
ra e
na
pu haaparareraa,
te tahi mau taiete
râtou
e
hiôpoà
roa a
âmui
al 1 roto 1 teie huru
putuputuraa, mea rahi
ia te haapiiraa i roaa mat, te tahi ihoâ râ
mau parau tei ôre roa i îtehta t nià i te
huru no te tereraa o te mau pO haapara¬
reraa
parau t o tâtou nei e i te mau taha
motu no patitifa net. Te hinaaro nei ia teie
manaô
e
haamauruuru i to tâtou
mau
tià
faanaho mal 1 teie putuputuraa, 1 te
titau-atoà-raa mai ia ù, mai te Pàpai
i
Parau Rahi
I roto i te talme
rarahi
Quelle perspective doit adopter un communi¬
cateur chrétien ?
C’est là où se situe toute la difficulté à laquelle
doit faire face le communicateur chrétien. Il doit
mau
haapareraa i te
e
te Evaneria
mau no
0
même message.
Etaretia i
mau
te faaîteraa i te E^vaneria
no
haapûrororaa
Quatrième niveau
te
0
o
ta tâtou Etârëtia, e tae noa
atu i to tâtou tuahine ia Taoàhere vahiné.
No te mea, te
faaara atoà mai ra te reira e
faito maitai te parau ia parau
te ite-atoà-raa i te taime e tano e parau
faatano
e
e aore
e e
ra, e
mâmO. Mauruuru.
François Pihaatae
e e
tano e haapuroro, e
mau parau eita e tano. Te auraa, e riro
manaô e te parau e hinaarohia ra e faaimau
parau e
rappeler sans cesse comme le disait André
Dumas dans Communication chrétienne et
information moderne : “Jésus-Christ n’a pas prê¬
se
ché des vérités, mais ii s’est communiqué luimême aux hommes comme ieur vérité. ’’
Porteurs de cette
parole, les communicateurs
chrétiens relisent toutes formes d’informations à
la lumière de cette vérité contenue dans la per¬
historique et spirituelle de Jésus-Christ.
analyse de l’actualité du monde, quand elle
est nécessaire, doit être empreinte de cette sen¬
sibilité véhiculée par les valeurs chrétiennes
d’amour, de tolérance et de respect d’autrui.
sonne
Leur
Refuser d’enfrer dans cette démarche c’est
adopter une attitude qui ne nous différencie plus
de la presse civile. Les communicafeurs chré¬
tiens
n’appartiennent à
parti politique
aucun
sinon à celui de Jésus-Christ. Ils
ne
seront pas
influencés par aucun autre courant de pensée,
sinon celui de l’évangile.
Les communicateurs chrétiens, à ce stade là,
pourraient être accusés d’être incompétents en
matière d’information, à vouloir toujours relire
tout à la lumière de
i’évangile. Mais il faut le rap¬
peler, la compétence de l’église dans l’informa¬
tion du monde sur l’évangile n’est pas technique,
juridique, industrielle ou économique. Mais sa
compétence est théologique. Elle porte sur la
volonté de Dieu pour le monde, la nature et la
personne de Jésus-Christ et le plan de salut de
Dieu pour ce monde.
Ralph Teinaore
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
19
Médias
sur
Te WACC
Catholiques
e
aha atu ai
le Territoire de la
Polynésie française
Ite taime a ôpani ai te WACC i ta na
te haarâvai i te ite e te àrai nià i te mau tâpura
ôhipa 0 te faauehia ia râtou e haapaô.
haapâpü
putuputuraa i te pO no Pâôfai, e tià
ia parauhia e e ôaôa rahi tei iteahia i
vehi
o
te feiâ atoà tei ô atu i
Eita
e
e
te pupu
Journaux
roto i te manaô
Nous publions tous
roto i teie faanahoraa. Te tumu no te
haapiihia tâtou
tâpae i nià i te mau rëni tei
ôpuahia e tâpapa nâ roto i te faatupu-
te tahi tâoà
e
te hiôraa
te èvaneria
les 15 jours, un journal qui
parle de la vie Diocésaine sur le Territoire, des
divers messages du Vatican et de Rome, des
lectures de la semaine. Ce journal paraît la pre¬
mière quinzaine en Français qui s’intitule « Le
Semeur Tahitien » et la deuxième quinzaine en
Tahitien et s’intitule
«
Te Veà Katorika
».
Ce
journal existe maintenant depuis quinze ans.
mea ua
raa
Depuis 1997, il existe une Radio Chrétienne qui
s’appelle « Radio Maria no te Hau » et a été
fondée par un groupe d’amis laïcs qui vou¬
laient par ce biais, transmettre la Parole de
Dieu dans tous les
foyers. Nous sommes enco¬
re en période de rodage. Toutes les personnes
qui œuvrent pour cette Radio, sont des béné¬
i teie farereiraa
nei i te
mau
ôhipa
uiraa, e nâ hea atu ai. Ua fânaô
mau
te tahi pae i te tahi mau haapiiraa
e tae noa atu i te tahi mau manaô
tahi
mau
taîhia
te
faanahoraa
mau
noa ra
oti atu ra, te
mea o
l’ensemble du Territoire mais
moyens ne nous
vivons grâce aux
Paroissiens. Dans
nos maigres
le permettent pas. Nous
dons de certains de nos
un proche avenir, nous
allons émettre de 6 h. à 22 h.
Télévision
Tous les week-end
l’Église Catholique dispose
d’un quart d’heure sur la télévision d’État pour
nos émissions religieuses « ie Jour du
et la nouvelle chaîne de Télévision
accorde tous les quinze jours,
une demi-heure d’antenne pour une émission
qui s’intitule « Te ite o te Ora ».
Nous avons à la disposition des paroissiens
une librairie qui s’appelle : Pure Ora.
Seigneur
»
Territoriale
20
Veà
nous
porotetani l\l°9. novembre 2000
ia tatou
haamata
te reira
Etârëtia
te tahi atu
sur
e
tano ia haamai-
no
mau
mau
e
aita te
ra
ôhipa i
râ i teie nei i
te tumu i faatu-
rururaa nâ roto i te
Patitifa e tae noa atu i
tuhaa
o
te
ao
nei. la
tupu te ôpereraa e ia rahi atu â te tüàtiàtiraa i rotopO i te mau rave ôhipa a
te
mau
Te fa
0
ôpereraa
tauturu mai ia
0
o
te tâmataraa ia e
teie
no
rururaa
ta te WACC i
tâtou nei, ua âmui mai te mau
metua
e
te tahi
mau
taeaè
no
ôro-
terâ
e
terâ Etârëtia. Ua âmui atoà mai te tahi
taata àravehi
no te pae haapuro¬
âpî o te fenua nei, te mau
pâpai veà. Ua tupu te tahi mau farerei¬
raa i te mau pii haapurororaa parau
âpî na te reva e na roto i te àfata teata.
Ua tupu atoà te tahi mau farereiraa e
mau
roraa
parau
mau
farirraa
na
roto i ta tâtou
mau
pâroita i Tahiti nei e tae roa atoà atu i
farereiraa fau-
te fenua Moorea. E
mau
faa rahi i te
te tahi te reira
vâhi
Etârëtia.
te
e
I te taime
anotau.
par Internet. Actuellement, nous
d’un émetteur de 300 watt qui nous
de Moorea. Nous aurions bien voulu émettre
atu ia e ua hiô ê
râ
tâtou i te faaâpîraa i
tumu parau noa
âpî
te pororaa èvaneria nâ roto i
râveà haapuroro parau o teie
mau
qui nous permettra d’émettre sur une
Zone partant de Paea à Papenoo et une partie
atu â to tâtou mâramaramaraa i te tahi
ta tâtou hiôraa.
no
puhia ai teie huru
watts
ère ia mai te
te haapii¬
tupu e tâuà-parau-raa e e rahi
raa, e
âpî
tei riro ei tautururaa i te feruriraa i te
Lecture de la Parole du Jour
émetteur de 500
e
reira. E i roto i te parau no
mai nâ tâtou i te reira. Na te tahi pae
et des nouvelles du Vatican que nous recevons
un
ia ôpere anaè tâtou i
mau
te
diffuser sur une zone
Nous venons de recevoir
no
a
e
iti mai ia ta tâtou. I roto i
Teie
composé
de
Musiques
Religieuses,
Enseignements sur des thèmes choisis.
disposons
permet de
partant de Faaa à Mahina.
aratai
patitifa.
râ i plhaîiho i te reira te vai atoà ra
Te taa
Méditation,
e
ôre tâtou i te maere, i te mea ua
moana
voles. Actuellement, nous émettons de 6 h. à
18 h. et notre programme est principalement
avec
te feiâ
no
te haapurororaa
parau âpî i roto i te mau etârëtia no te
te
Radio
o
no
manaô
te
e
mea o
mau
tâuà-parau-raa e te ôpereraa
tae
roa
atu i te hiô-noa-raa i te
Les défis et les enjeux
de la communication
pour
les églises du Pacifique
Généralités : Les NTIC (Nouvelles technolo¬
gies de l’information et de la communica¬
tion) évoluent rapidement et nos îles du
Pacifique ne sont pas épargnées par ces
nouvelles vagues de la mondialisation.
La mondialisation est un phénomène qui
effraie les
nûnaa
âme
o
e
te Atua i nià i ta
ôhipa no te
na
te haamoriraa i te Fatu
mau mea
no
te
atoà.
mau
taeaè to tatou. E riro te reira ei
haamaitairaa i ta râtou tâviniraa i te
Fatu i te vâhi tei reira râtou i te
raa.
Tiàturi atoà râ
reira ei
tâtou
Eita
vau e e
ôhipa-
riro atoà te
faaâpîraa i ta râtou hiôraa i to
mau
et séduit les autres ; et
tüàtiàtiraa.
té de l’information et de la communication
dans laquelle nous baignons : les NTiC ne
plus à l’extérieur, ni loin de nous, mais
déjà entrés dans nos maisons (inter¬
net, les télés satellites, etc.) ; et les églises
ne doivent pas être dépassées
par ce phéno¬
mène
que
les
français appellent
Mondialisation ” et les anglais “ globalisa¬
tion ”. Nous ne pouvons plus être à l’écart
ils sont
“
du
nouveau monde audio-visuel et virtuel
dans lequel nous vivons ; même nos enfants
nous ont
dépassés, et parfois
nous avons
ôre râtou i te parau i te mau vâhi
atoà, te vai nei te tahi pupu taata no te
mal à être
en
qui
pose d’ailleurs des
Atua i te fenua mâôhi
d’éducation.
e
mâtou i ta râtou
hum
oraraa
mau
e
ua
ite atu
peu e to râtou
i te parau no
te èvaneria
a
te Fatu.
E ia
au
mai ta te Peretiteni
o
te WACC i
Patitifa nei i parau na i roto i ta na
pureraa ôpanrraa. “E haere ôutou e
faaite i te parau, eiaha râ no te faaîte
noa,
ia riro
roa
râ ôutou ei ite
no
te
mau
ôhipa, te mau parau
atoà tei
raa.
roaa
les
églises doivent créer des espaces de ren¬
contres, de partages, de réflexions autour
des questions concernant la nouvelle socié¬
sont
Pâpü maitai ia ù e e rave rahi te mau
ôhipa e te mau parau e taitaihia atu e
teie
uns
e te mau haapiiraa
ia ôutou i roto i teie ruru-
Na te reira
e
tauturu ia ôutou i te
haamaitaî faahou i ta ôutou tâviniraa i
te Fatu”.
Faaiteraa i te èvaneria, e ere ia i te haaparare noa i te Parau a te Atua, ia riro
roa râ tâtou ei ite no taua
parau ra i
mua i te taata e i mua atoà i te Atua.
Ralph Teinaore
nous
communication
Les nouveaux défis pour
d’hui
du
avec eux : ce
problèmes
l’Église
aujour¬
Quand l’évangile est arrivé dans le Pacifique,
la
première chose mise en place par les mis¬
sionnaires fut l’imprimerie et la formation
des communicateurs de l’évangile. Le défi
pour les responsables de l’église fut de don¬
ner les moyens et les outils nécessaires à la
propagation de l’évangile. Donc, en matière
de communication, l’église, à cette époquelà, était en avance.
Actuellement, nos églises sont très mal
organisées et équipées humainement et
matériellement. Parfois, nous avons les
hommes et pas les moyens ; ou les moyens
mais pas d’hommes et de femmes formés et
disponibles. C’est la raison pour laquelle le
WACC-Pacifique essaie de lancer des passe¬
relles et des ponts entre les églises pour
mieux communiquer l’évangile aux hommes
et
aux femmes d’aujourd’hui. A force de
pêcher dans notre lagon océanien, nous
n'attrapons que peu de poissons ; mais
Jésus nous dit aujourd’hui de jeter nos filets
dans les eaux profondes de la mondialisa¬
tion. Certainement, qu’il y a tout à attendre là
d’une pêche miraculeuse en utilisant les
NTIC pour annoncer le Christ ici et là.
Les nouveaux enjeux de la communication
Il y a trois enjeux qui me semblent essentiels
à
cerner :
enfin
d’abord social, puis ecclésial, et
dans
lequel nous vivons est en perpétuel
mouvement, et les gens se déplacent beau¬
coup.
C’est la raison pour laquelle l'Église doit être
comme le semeur : il faut semer sur tous les
terrains et
sur
tous les moments opportuns.
L’ecclésial : si l’église est une communauté
d’hommes et de femmes qui sont en com¬
munion
le Christ et en communion les
les autres, elle est aussi une com¬
avec
uns avec
munauté ouverte pour ceux et celles qui
sont à l’extérieur.
Et, actuellement, l’église
situation de diaspora, il y a une dissé¬
mination des gens qui fait que l’église doit
être ouverte au nouveau monde qui s’offre à
est
en
nous.
Par
te
les ondes radios et télévisions
sur
créer
exemple, l’église doit être présen¬
,
voire
site internet, pour rendre
plus active et plus dynamique la présence de
l’évangile.
son
propre
L’évangélique
:
Notre évangile doit être
actualisé. Pour cela il faut tenir compte du
contexte
social, économique et politique du
Il faut faire le lien entre l’évangile du
temps de Jésus et l’évangile des temps
pays.
modernes. Jésus disait “
vous
êtes le sel de
la terre ; mais si le sel
perd de sa saveur, à
quoi bon le garder ? Si l’église n’arrive pas à
donner clairement les valeurs
évangéliques
la société océanienne
d’aujourd’hui, alors nous risquons de som¬
brer comme toutes les églises européennes
ou occidentales qui se déchristianisent
L’évangile doit être au cœur de notre société
et chrétiennes pour
de l’information et de la communication ; et
tous les terrains sociaux, culturels, publics
privés sont des lieux de présence de
l’évangile du Christ”.
ou
évangélique.
Le social
:
Nous
sommes
passés de la
société agricole à la société industrielle ;
d’une église concentrée dans un lieu précis,
la paroisse, à une église éclatée, le monde
Pasteur Daniel Calhe
Église évangélique en Nouvelle-Calédonie
et aux Iles Loyauté
Paofai, le 5 Octobre 2000
Veà porotetani N°9, novembre 2000
21
Eglises
pasteurs, qui n’ont jamais ressenti le besoin
d’évangéliser autrement et ailleurs que dans les
lieux de cultes. Aujourd’hui la réalité est tout
autre. Les églises et les temples se vident, les
prêtres et les pasteurs se font rares, les laïcs
tiennent un rôle de plus en plus important.
L’évangélisation change de nature, elle passe
par les médias, la radio en particulier.
et Médias
La radio, un outil
l’évangile, etc. De surcroît, la radio est l’outil
l’isolement des îles et appor¬
ter aux communautés privées de prêtres et de
de
idéal pour rompre
pasteurs, un soutien dans la Fol, et une certai¬
ne orthodoxie, pour éviter les dérapages, les
interprétations souvent malheureuses de
l’évangile, qui conduisent au drame de Faaite ou
à l’éclatement de la communauté en sectes.
s’impose d’elle-même, c’est
qui doit guider la programmation de la
Cette double réalité
indispensable pour les
églises polynésiennes
Aujourd’hui en Polynésie française, il n’existe
que deux radios religieuses,
celle de
l’Assemblée de Oieu (Te Vevo o te Tiaturiraa)
qui fut la première, et depuis un an, la radio
catholique ( d’abord radio Poroi devenue ensui¬
te radio Maria no te Hau). Bientôt, l’église évan¬
gélique de Polynésie française devrait se doter
à
son
tour d’une radio. La radio est en
effet un
outil formidable pour
toucher les gens, propa¬
ger l’évangile vers ceux qui ne se déplacent plus
dans les lieux de culte. Aujourd’hui, les églises
doivent accepter une réalité nouvelle : face à la
désaffection grandissante des lieux de culte,
c’est à l’évangile d’aller vers les gens et non aux
plus aux gens de venir à l’évangile, c’est bien le
sens du mot évangéliser : apporter la bonne
parole. De plus il y a une réalité géographique
qui s’impose en Polynésie française, comme
nulle part ailleurs au monde. L’éclatement insu¬
laire multiplie d’autant les communautés et leur
elle
radio.
La télévision
Il
ne
faut pas non
reste un outil
plus négliger la télévision. Elle
coûteux, trop coûteux pour les
églises dont les moyens restent limités. Ce
serait un gouffre financier que d’investir dans
une télévision, car outre le matériel performant,
qu’il faut entretenir, elle nécessite aussi du per¬
sonnel qualifié. Plutôt que d’imaginer une chaî¬
ne religieuse, il vaut mieux négocier avec les
diffuseurs locaux existants, un créneau plus
adapté aux besoins des églises, de manière à
n’investir que dans des outils de productions,
tels que caméras, éclairages, prises de son. Le
montage peut se sous-traiter avec une chaîne
locale, c’est déjà le cas avec RFO. Ces émis¬
sions ne doivent pas seulement se limiter à
retransmettre un office, un culte ou une discus¬
sion sur un thème, mais elles doivent aller plus
au
fond des choses. Elles doivent être le reflet
églises doivent se doter de médias ou non.
La réponse est évidemment OUI. La ques¬
tion qui se pose est de savoir pourquoi elles ne
se sont pas encore équipées, pourquoi elles ont
aujourd’hui tant de retard, en Polynésie fran¬
çaise en particulier ?
Quelle radio faut-il ?
quotidienne des chrétiens, mettre
l’action des asso¬
ciations, le travail souvent ignoré et formidable
La
question est aussi de savoir, quelle type de
promouvoir ? Un porte voix officiel,
ou une radio plus proche, qui permette à tous
de s’exprimer, pour qu’elle soit le reflet des
diversités qui composent chaque église. Elle
réalisé
radio il faut
les bénévoles qui l’assurent, le
exemple, non pas pour s’en glori¬
fier, mais pour le partager et le semer comme
une graine.
Si Jésus revenait aujourd’hui !
Il nous semble évident de dire que si le Christ
revenait aujourd’hui sur terre, il utiliserait à
Foi, la radio reste le meilleur moyen de recon¬
quérir les fidèles, de les toucher chez eux, dans
leurs foyers, dans leurs activités, et d’apporter
coup sûr les moyens modernes de communica¬
tion. Même si cette affirmation peut se discuter,
aussi le réconfort
de la réalité
Isolement.
en
La question ne pose plus de savoir si les
(qui peut affirmer en effet ce que ferait vérita¬
blement Jésus ?), il suffit néanmoins de
constater dans les Evangiles comment Jésus
utilisait les éléments de la vie quotidienne des
foules auxquelles il s’adressait. Le Christ était
un grand orateur et un grand communicateur. Il
s’adressait à eux, réunis par centaines, par mil¬
liers, utilisant les paraboles, les images, les
symboles, les gestes forts, les mots simples, la
vie quotidienne. Il ne ferait sûrement pas de la
télé-évangélisation à la mode américaine, qui
relève plus du show médiatique, mais il s’expri¬
merait assurément sur les médias. Jésus était à
l’époque un homme de son temps, il le serait
aujourd’hui. Jésus allait à la ren¬
contre du peuple et des foules, et aujourd’hui, le
moyen de rencontrer le peuple et la foule passe
par les médias. L’église a eu du mal à sortir de
ses temples et de ses églises. Ils sont le lieu par
excellence de rencontre et de partage pour les
tout autant
fidèles. De surcroît il existe
une
méfiance natu¬
relle des églises vis à vis des médias. Sans
doute ont-elles pensé qu’elles auraient du mal à
conserver le contrôle de la doctrine, la qualité
évangélique. Le message chrétien
toujours été véhiculé par les prêtres et les
du message
a
22
Veà porotetani N°9,
novembre 2000
valeur leurs engagements,
sur
le terrain. Il faut valoriser ce travail,
encourager
montrer en
doit être les deux à la fois. Face au recul de la
seules, et aux prisonniers par exemple. Il y a
sur cette seule base une foule d’émissions à
construire, auxquelles s’ajoutent naturellement
la retransmission des offices et des cultes, les
regard chrétien sur l’actualité
plus vraiment de journalisme chré¬
tien aujourd’hui, une chose est sûre, il faut
conserver un regard chrétien sur l’actualité.
Certaines valeurs de l’évangile ont tendance à
se perdre, c’est un constat que nous faisons
tous. Le regard des polynésiens sur le monde
change. Les gens voyagent plus, et l’avalanche
informations
de nouvelles chaînes de télévisions avec des
aux
isolés,
aux personnes
pratiques, la lecture et le partage
Un
S’il n’existe
émissions très ciblées ont changé le regard
des polynésiens sur l'actualité. Dans cela il y a
du bon et du mauvais, et comme partout,
WACC-PAC
Conférence sur l’information
chaque médaille a son revers. L’Amour, la
Compassion, le Partage, sont des valeurs qui
se perdent parce qu’elles ne sont
plus mises
en avant dans le regard
porté sur le monde et
l’actualité. De manière générale, les médias
considèrent aujourd’hui ces valeurs comme
ringardes et peu porteuses en matière d’au¬
dience, ils s’attachent d’avantage à tout ce qui
est sensationnel, violent, érotique ou porno¬
graphique. Ce faisant, ils contribuent à affaiblir
ces
valeurs. D’où la nécessité de
regard chrétien,
et sur le
partage des ressources
du 29
à
septembre au 4 octobre 2000
Papeete, Tahiti, en Polynésie française
conserver un
analyse de l’actualité au
travers des valeurs de l’évangile. De surcroît, il
y a un grand nombre de besoins que les
médias ordinaires n’assurent pas : réconforter
les malades, briser la solitude des isolés,
assurer une présence aux personnes
âgées,
rompre l’isolement des prisonniers, écouter
les jeunes en difficulté, combattre l’exclusion,
etc., la liste pourrait être longue. Si les églises
ne le font pas, qui le fera ? La solitude, l’ex¬
une
clusion, la misère morale, la souffrance sont
aussi des réalités de l’actualité. La
plupart du
temps elles sont négligées ou ignorées. Les
médias d’aujourd’hui n’ont pas de vocation
humanitaire.
Internet
Il ne faut pas omettre Internet dans notre
réflexion, vecteur de plus en plus répandu de
l’information et totalement incontrôlable.
Internet véhicule aujourd’hui ce qu’on fait de
mieux et ce qu’on fait de pire. Mais son déve¬
loppement est tel que personne aujourd’hui ne
peut plus se permettre de rester en marge du
Web. Plutôt que de combattre ces outils
modernes (se serait le combat de David contre
Goliath, avec la victoire assurée de Goliath), il
faut apprendre à les utiliser. Si on peut tout
promouvoir sur Internet, on peut aussi y véhi¬
culer la culture polynésienne, les valeurs de la
Foi. Internet est l’enjeu de demain. Le réseau
Metua
en
est l’illustration.
Bientôt tous les
foyers polynésiens, même ceux des îles les
plus isolées recevront le WEB. Il sera le lien
virtuel qui cassera les frontières naturelles de
l’océan. Il faudra apprendre à naviguer sur ce
nouvel océan virtuel et
vice
de
en
faire
un
atout
au ser¬
la
Polynésie et des idéaux les
meilleurs. Les églises ne peuvent pas se placer
hors de ce débat, car les valeurs de l’Evangile
sont autant concernées que les idéaux poli¬
tiques. Une chose est sûre, la Polynésie ne
restera plus très longtemps traditionnelle, car
sa jeunesse a soif de nouveauté et elie dispo¬
se aujourd’hui de tous les outils modernes
pour étancher cette soif. A l’image de la mon¬
dialisation, la révolution du WEB se fera avec
ou sans nous, mais de toute façon elle se fera.
Le meilleur moyen d’éviter les dérapages, est
de l’accompagner et de la guider. On en revient
au
rôle fondamental de l’éducation et des édu¬
cateurs, et de la place des valeurs chrétiennes
dans cette éducation. Dans ce combat les
médias chrétiens ont un rôle essentiel.
Yves
Haupert
Déclaration
dant il est aussi
Nous, les 19 participants des églises du paci¬
fique, des Samoa Américaines, des îles Cook,
Fiji, Poiynésie française, de Nouvelle
Calédonie, de Niue, de la Papouasie NouvelleGuinée, de Samoa, de Tonga et de Tuvalu,
réunis à Papeete Tahiti du 28 septembre au 4
octobre 2000 dans une conférence organisée
par le Wacc-Pacifique, ayant pour thème
l’information et le partage de ressources ”.
“
C’est l’une des premières réunions de la
Wacc-Pacifique dans un territoire francopho¬
ne du Pacifique. Cette conférence est un
engagement concret de sa part pour promou¬
voir et encourager la coopération entre les
communicateurs chrétiens francophones et
anglophones du Pacifique.
L’histoire et la mission de la Wacc ont été
sentées
en
pré¬
utilisant les nouvelles technolo¬
une menace pour la culture et
les valeurs chrétiennes.
L’essence même de la communication chré¬
tienne est la proclamation de l’évangile de
Jésus-Christ. La finalité d’une telle communi¬
cation est d’entrer en communion complète
avec le Christ.
Donc, la Wacc-Pacifique fait appel aux
églises
:
Pour discerner le moment propice pour par¬
ler et celui de garder le silence, surtout dans
des situations de
crise.
Pour accentuer dans la communication chré¬
tienne, la prise en compte la culture du peuple
tout en gardant comme ultime critère le
Christ,
Pour encourager les églises à utiliser davan¬
tage la presse afin de promouvoir le partage
de
l’Évangile,
Pour
promouvoir la formation sur l’éducation
dans la région et au niveau local.
gies, illustrant bien les possibilités offertes
aux communicateurs de l’évangile.
de la presse
Nous
été informés des défis et des
luttes menées par les églises du Pacifique
De reconnaître le besoin d’utiliser la presse
comme un des moyens pour d’indispen¬
pour la communication de l’évangile et la pro¬
motion de la liberté et de la vérité. La liberté
de la presse dans la région est possible
valeurs chrétiennes.
De recommander aux communicateurs chré¬
avons
lorsque les journalistes peuvent
exercer
leur
métier en toute liberté et permettre une infor¬
mation fidèle et précise sur les problèmes qui
influencent la vie de la société. Néanmoins
une telle liberté est fragile et limitée car les
gouvernements et les entreprises commer¬
Le
WACC-Pacifique conseille aussi :
sables
critiques prenant
en
compte les
tiens, dans les structures d’église de prendre
leur responsabilité pour communiquer et
enseigner la parole de Dieu,
De soutenir la formation d’une association de
journalistes dans les pays du pacifique qui
sont
en
dépourvues.
ciales ont souvent tendance à la contrôler. Le
développement important des médias offre
un plus grand choix et de nouvelles possibili¬
tés pour le développement humain, cepen¬
Traduit du texte officiel
en
langue anglaise
Veà porotetani N°9, novembre 2000
23
Te
mau
parau no
Paôfai
Papeete, le lundi 11 septembre 2000
Monsieur le Directeur du
“
Monsieur le Directeur,
Papeete, le 07 septembre 2000
“
la
ora na
Monsieur le Président
letre
Monsieur le
La
Polynésie française
Président,
télévision,
nous croyons
compris que vous partagez notre décision quant au
choix que le diacre devra faire entre l’Eglise et la PoUtique.
Cette décision qui arrive, comme vous le savez, après celle
de votre Egbse (catholique), se veut être une aide pour le
avoir
parfaitement la fonction qu’il aura choi¬
sie pour le mieux-être de son peuple
Nous regrettons seulement que l’on ait cité, comme
exemple, la situation du Conseiller-Maire de la Commune
de Papara, alors que le Communiqué de notre Egbse ne l’a
pas jugé nécessaire.
Le diacre ne peut aujourd’hui être Maire et demain diacre.
S’il veut pleinement assurer son “ üàraa ” de “ tavini ”
parmi son peuple, il lui faut choisir entre l’EgUse et la
Poütlque.
Puisse l’Esprit l’aider et l’accompagner dans ce choix.
Quant aux pièces justificatives concernant la dernière
tranche du Lycée polyvalent “ Samuel Raapoto ” à Arue,
nous vous informons que ceUes-ci sont au Ministère de
l’Education et de l’Enseignement Technique.
Toutefois, nous ne pouvons, à cet effet, ne pas nous éton¬
ner de votre profond silence à notre demande d’entrevue,
formulée par lettres et par appels téléphoniques, entre le
mois de septembre 1999 jusqu’à l’inauguration de notre
Lycée, c’est-à-dire le vendredi 11 août 2000 à 14 heures
exercer
30.
Mais
grâce,
une
fois
encore en
l’an 2000
ne
En suivant votre interview à la
diacre à
! ”
d’ayatoUahs, c’est certainement
plus être à la page de son temps ou à l’heure des évé¬
nements de son époque, voüà pourquoi, pour mon propre
enseignement et par le truchement de la présente, je me
permets, à cet égard, de m’interroger sur le sens que votre
collaboratrice d’“ A propos ” donne à ce mot “ ayatohah ”
(Votre Dépêche du mercredi 16 août 2000).
Votre cohaboratrice parlerait-ehe de moi, au travers de ce
mot, d’un rehgieux musulman ou d’un sage du MoyenParler
du Gouvernement de la
Quotidien
Dépêche de Tahiti ”
La
encore,
à l’engagement financier de
Orient ?
en train de me présenter à vos lecteurs comme
responsable rehgieux dangereux, parce que prenant
plaisir à écarter (par la mise à mort) dans sa communau¬
té de toute personne opposée à sa vision de la rehgion ?
U est vrai. Monsieur le Directeur, qu’un drame ayant coûté
la vie à moins d’une dizaine de personnes s’était déroulé en
1987 dans l’atoh de Faaite, mais ce n’était pas avec moi ni
avec mon Eghse ; un drame qui, n’ayant aucun hen avec la
culture polynésienne, blesse, cependant, le polynésien pro¬
testant que je suis jusque dans son âme et dans sa foi,
chaque fois qu’il y pense.
En invitant le diacre (ou le pasteur ou l’évangéhste) à choi¬
sir entre le mandat électif et le ministère ecclésiastique,
nous ne souhaitons que l’aider, pleinement, parfaitement et
efficacement, à assurer son engagement parmi son peuple,
voire à faire un choix entre la laïcité et l’Eghse.
Est-ce donc, en l’an 2000, un péché que de vouloir
défendre la laïcité, c’est-à-dire de “ Rendre à César ce qui
est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ” ? Et comment
peut-on reprocher aux protestants ce que l’on n’a pas
reproché aux autres Eghses ? Votre cohaboratrice ignore-tehe, en effet, qu’au niveau de son Eghse (cathohque), tout
diacre désireux de briguer un mandat électif doit aussi se
Serait-elle
un
hbérer de
ministère diaconal ?
paroissiens, le Lycée polyvalent “ Samuel Raapoto ” a
pu ouvrir ses portes, cette année, à des jeunes étudiants
polynésiens. Jamais, donc, à cet égard, le Synode de notre
J’aime trop mon peuple, plus même que ne l’aime un non-
Eglise
sions
nos
reconnaissant.
Que, pour notre peuple, nous restions non pas des chefs,
mais des serviteurs qui trouvent plaisir à être interpeUés.
ne sera assez
nos jeunes pour un devenir responsable, nous vous
prions d’^réer. Monsieur le Président, l’assurance de nos
Avec
sentiments les
plus distingués.
Jacques IHORAl
son
màôhi pour que, en
le
Synode, je puisse prendre des déci¬
cultuehe et culturel¬
pouvant mettre sa vie pohtique,
danger !
Cependant, je suis très heureux que le message du 116*""
Synode de notre Eghse, porté par le thème “ La justice et
le respect des droits de la personne humaine en
Polynésie ”, ait InterpeUé votre cohaboratrice d’“ A pro¬
pos ” dans l’exercice de son travail.
Avec toutes et tous, en Polynésie, pour une vie meiheure,
recevez. Monsieur le Directeur, mes salutations distin¬
guées.
en
Jacques IHORAl
Copie : Madame Christine Bourne,
La Dépêche de Tahiti ”
“
24
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
Parau
Te tere
no
âpï no Heremona
iteraa” (Accréditation)
te
te SPATS i Heremona
a
Malte 27 no tetepa e tae atu i te
5 no atopa no teie matahitl
2000, i tae mal ai mal roto mal
i te Taatiraa a te SPATS (Amuitahiraa
no te mau
âua-pipi no Patitifa), te ôrometua Tevita Banivanua Nawadra
Fiji, Papal Parau Rahi
no
no
te Taatiraa
(SPATS), e te metua vârua ra o Donald
Ilraith, no te fenua Irirane, ôro-
Mac
metua
haapii
Parau Atua
no PRS (Fare Haapllraa
te Etârëtia Tltorita i
na
Suva). Te tumu
nei maori
i te
râ,
ôhipa
mau
te
no
ravehia
ra i roto i te
Heremona, 1 te pae
haapiiraa e tae noa atu 1
âua-ôrometua
oraraa
to te
to râua tere i Tahiti
te haere mai ia e hiô
no
no
e
no
âmul. la haapotohia, e
te hiô i te hum faalneine-
oraraa
tere teie
no
ravehia
raa e
ra
i Heremona
piiraa atoà i te tiàraa
e
te haa¬
te âua i roto 1
o
teie Taatiraa.
Te îte-raa-hla te âua-ôrometua
...
no
Heremona i roto 1 te SPATS...
Ei
faahaamanaôraa, i mûri aè i te haamau-raa-hia teie Taatiraa te SPATS, i
Suva, Fiji, 1 te matahiti 1969, ua riro
atoà 0 Heremona ei mero. Te auraa, te
hum faaineineraa i ravehia i te reira
tau, aita ia i îtehia e te SPATS
atoà e horoàraa Parau Pû-îte
alta
e
te
na
mâtamua
aè
o
te tom
te matahiti i mûri
o
hoî, i te matahiti 1997 (MldTerm Visit).
ia
0
Heremona i te
no
Te
...
ôhipa 1 tupu 1 Heremona...
o teie na tià e
piti, ua farii
mau
No te tere
i roto i te SPATS ia
te faaineineraa. 1 te
matahiti 1994, i roto i ta na putupu-
maltai to te âua ia râua i te pae no te
nohoraa, no te tamâaraa e te mau
turaa rahi i te fenua Hamoa, ua farii e
no
hoè parau aniraa
îtehia te ôhipa no
ua
haamana te SPATS i te aniraa
tiàraa
Heremona
o
1
roto
e
te
teie
i
faaanaanataeraa tei ravehia
te haamaltai i to râua
ôhipa atoà
atoà
te farereiraa i te
pii, no te hiô i te
te
na
(tâne
e
vahiné)
o
te hope ta râtou
tau faaineineraa i roto i te âua.
E
inaha, i te matahiti 1995, i fanaô al te
pipi-ôrometua matamua i teie
mau
Parau Pü-îte i roto 1 te hoê ôroa tei
tupu i Heremona.
...
Te faanahoraa
No te hoê
aniraa
maororaa
âua-pipi tei fariihia ta na
te
ôhipa “îte-raa”
mea
faaâpî ta
tua
no
e
horoàhia ia na te hoê
6 matahiti, ia hope teie
e
tïtauhia te reira âua-pipi ia
na aniraa.
Heremona,
No te âua-ôrome¬
ua
fariihia ta
au
mau
na
i te tumu
te reira,
o
ta râua tere, ua
ôrometua haa¬
mau
te haapiiraa,
na
reira atoà te
tei riro ei
parau no te fare vairaa puta,
moihaa faufaa rahi roto 1 te
te
tupu
mau faanahoraa e te
haamaltalraa e tano ia ravehia i
te pae no
faaineineraa, te
mau
ôhipa
no
râveà atoà hoî
faaôhipahla râ e te mau ôrometua
haapii i roto i ta râtou tühaa no te
haapii. I te pae no te mau pipi-ôromee
tua,
te SPATS...
no
(Accréditation),
tau,
a
tahi
te
i
atu
e
i
roto
i
tae
noa
Etârëtia
Mahana hitu). Ua
manaôraa i te tiàraa
neineraa
tià faate-
e
mau
riro te reira mau farereiraa
te
no
te
ra
ei haa-
ôhipa faal-
oraraa
no
te
Etârëtia. Ua îte-atoà-hia te anaanatae
0
vêtahi
o
tâua
mau
tià
mai i roto i te Taatiraa
...
i te iariiraa i te parau no te horoàraa
Parau Pü-îte i nià i te faîto “Diploma"
na reira
e
pârahiraa
âua nei.
la
ravehia nei
atu
mau
te Etârëtia Evaneria
a
ra no
te faaô
te SPATS.
mai i te fenua nei, i roto Ihoâ ra i te
Taatiraa maori ra, te îteraa i te mau
e
farereiraa i te
mau
(Tâtorita, Tanito
piahl o te matara atu mai
Heremona. I te matahiti 1993, ua faa-
mau
tae te àua-ôrometua
tahl
re no
tupu atoà te hoê farereiraa e
na tino e
piti nei, e ua îtehia to râtou
itoito i roto i te mau tâuà-parau-raa
na
ua
roto i te
reo
Peretâne
no
te faaite i
to râtou
mau manaô i nià i te huru
faaineineraa e ravehia ra 1 Heremona
èiaha noa i te pae haapiiraa i te pae
atoà râ
no
te
oraraa
Te faaotiraa
hopeâ 1 mûri aè 1 teie
tere...
No teie
faaâpîraa i te aniraa e te tiàraa
Heremona i roto i te SPATS, na te
“Tdmite îteraa" e horoà i to na manaô
0
mâtamua
no
te fârii
e
àore ia eita, e na
te Tômite Faatere te faaoüraa
hopeà, i
putuputuraa o te tupu i
teie âvaè atopa.
Te parau hopeà, ua hoi atu na tino e
piti i te mahana maha 5 no atopa ma
roto i ta
na
te vaiiho i te
ruraa
mau parau haamauruuatoà i te feiâ tei tauturu maitai
mai i te manuiaraa
no
teie tere, to te
âua-pipi
no
Heremona,
to
te
Faatereraa, to te mau pâroita e te tahi
atu mau Etârëtia, mauruuru maitai i
te mau fariiraa, Vinaka !
vârua.
aniraa i te matahiti 1994 te auraa ra,
i teie matahiti
faaâpîraa i ta
reira,
ua
2000,
na
tupu
e
ravehia al te
aniraa. Hou aê râ te
te hoê hiôpoàraa
na
...Te tahl atu
I
mau
pihaîiho i teie
Heremona,
ua
fâreretraa...
mau
Gaston Tauira
ôhipa tei tupu i
faanaho-atoà-hia te
Veà porotetani I\l°9, novembre 2000
25
Nucléaire
:
Les événements
parisiens
La Conférence de Presse
La conférence de presse a
donc eu lieu le 10
octobre à 12 heures à l’Assemblée nationale.
Nous
avons
hstes, dont
pu
dénombrer
ceux
au moins 15 journade la presse polynésienne (La
Dépêche de Tahiti et RFO-radio), dont des télés :
la chaîne franco-allemande Arte a, en particulier,
filmé toute la conférence de presse. Il y avait
aussi des représentants des chaines télé France 2
et France 3 (l’émission “C’est pas sorcier” de
Le dossier remis
journahstes comportait de
aux
nombreux éléments
:
le texte de la proposition
qui ont déposé cette demande soient
convaincants, notamment vis à vis de leurs col¬
taires
point très important : le nombre de
députés qui ont soutenu la demande de proposi¬
lègues de la commission de la défense. C’est en
effet, le Président de la commission de la défen¬
se qui doit autoriser l’enquête parlementaire.
Le débat, lors de la conférence de presse a porté
sur l’alternative proposée : soit une commission
d’enquête, soit une mission d’information. Pour
une commission d’enquête : les parlementaires
ont plus de moyens pour la réaliser, financiers,
un secrétariat et de plus, les entretiens qu’ils réa¬
liseront avec les militaires, les gens du CEA et
tion de commission
autres seront
Internationale et France Info (une chaîne radio
d’enquête parlementaire :
députés Verts, les députés radicaux, Michèle
Rivasi (apparentée socialiste) et deux députés
communistes. Je n’ai pas encore la liste complè¬
te, mais ça viendra lorsque nous aurons le texte
d’information
définition de la demande de commission dans les
ceux
documents
re
cette
chaîne doit sortir
un
document de 50
nucléaires, début
novembre) et la chaîne de télé parlementaire. De
minutes
la presse
sur
les
essais
écrite nationale
:
Roff dans France-Soir. On attend les
contributions écrites des
journalistes.
Jobn, Taarii et Bruno ont été Interviewés égale¬
ment
par des radios : Radio France
autres
en
continu).
Je pense que nous avons là un petit réseau de
joumaUstes qui suivent le dossier des essais
nucléaires et qui ont été motivés par les éléments
leur avons apporté, qui, pour
certains, ont mieux compris le problème grâce
au travail du Comité de suivi lorsqu’ils ont été à
Tahiti. Ce travail avec ces journahstes est à mon
avis tout à fait fondamental pour la poursuite de
nouveaux
notre
la présentation du Comité de suivi,
le Uvre des actes du colloque à
l’Assemblée nationale de février 1999, le rapport
de Sue Roff, la présentation de Stop Essais et les
cartes postales à envoyer au président de la
Moruroa et nous,
Commission de la défense.
Libération (quoti¬
dien), Pohtis (hebdomadaire), l’Agence Francepresse. Il y a eu aussi, le matin même deux pages
sur l’ouverture des archives, un résumé du rap¬
port de Sue
de résolution,
que nous
travail.
Commission
d’enquête parlementaire
Deuxième
les
parlementaires. Il faut noter aussi
qu’à la conférence de presse, outre MarieHélène Aubert qui présidait et a bien introduit le
sujet, il y a eu Jean-Michel Marchand (autre
député Vert) et Michèle Rivasi dont la présence
et les Interventions sont toujours très écoutée de
la presse et aussi des socialistes.
Ceci est de bon augure pour
notre
demande,
car
l’aboutissement de
serment, c’est à dire
qu’en cas de refus de parler ou de faux témoi¬
gnage ils peuvent être poursuivis par la justice.
Pour
sont
sous
mission d’information
une
:
les moyens
plus limités et tout dépend de la volonté de
qui sont chargés de la mission parlementai¬
d’aller
Quelle
sion
faits
au
que
fond du
problème.
soit la forme de commission ou mis¬
qui sera choisie, cela signifie clairement
beaucoup de travail
aider les parlementaires à poser les bonnes
questions, à faire des entretiens avec les bonnes
personnes, les véritables responsables, les
experts indépendants...
pour nous que nous aurons
pour
il faudra que les parlemen¬
Au Ministère de la défens
A
l6 heures, nous avions rendez-vous au minis¬
tère de la défense. Nous étions quatre :
John
Doom, Taarii Maraea, Laurent Ziegelmeyer de
Hiti Tau France et moi. Nous sommes restés au
moins trois heures à discuter. Tout
dant
une
demi-heure
nous avons
d’abord, pen¬
commencé la
présentation des membres de notre délégation et
les grandes hgnes de nos activités tant à Tahiti
qu’en Europe : cette présentation s’est faite avec
une personne qui n’a pas donné son nom mais
qui nous a semblé être un müitaire, notamment
par l’exposé de son point de vue qui semblait
refléter le point de vue officiel bien connu.
Toute la suite de l’entretien s’est déroulée
en
présence de Monsieur Christian Lechervy,
conseiller technique chargé des affaires interna¬
tionales : il s’agit d’un proche du ministre de la
défense Alain Richard, membre du cabinet civil
26
Veà porotetani N°9,
novembre 2000
du ministre. D connaît très bien les ONG
puisqu’il
travaillé cinq ans au CCFD !
Il est difficile de tout redire, mais il faut recon¬
naître que l’écoute que nous avons reçue était
réelle. Nous avons pu exprimer le point de vue
a
des
Polynésiens, les perspectives de notre action
comité de suivi
au
ou
dans le cadre de Sobdarité
Europe Pacifique sans
aucune
difficulté. Nous
pu bien exposer au représentant du
ministre ce que nous attendions du ministère de
la défense : l’ouverture des archives, notre
avons
insistance
sur
les
problèmes de santé, les
études à réaliser, les questions
d’environ¬
nement.
Ce que nous avons
compris du ministère, c’est
qu’ils ne veulent tenter de répondre qu’aux ques¬
tions qu’eux seuls peuvent prendre en compte.
En résumé
: la situation politique à Tahiti n’est
leur problème, de même, sur le plan inter¬
national, ils n’ont pas l’intention de polémiquer
avec les Etats-Unis ou la
Grande-Bretagne sur la
pas
manière dont ils ont réalisé leurs essais
nucléaires par le passé {le “militaire” disait en
A propos
des études épidémiologiques de
l’INSERM, nous avons souligné que ces études
étaient partieUes et qu’il était nécessaire de les
compléter, notamment sur l’ensemble des
anciens travailleurs et sur d’autres types de can¬
cers ou maladies. Les
propositions faites par Sue
leur passivité à l’égard de leurs concitoyens poly¬
nésiens. Mais la même question s’adresse aux
élus à l’Assemblée territoriale. La question est
peut être difficile à aborder par ceux qui suivent
Gaston Flosse, mais l’opposition à l’Assemblée
territoriale est
également très passive. Où est le
temps où le Tavini manifestait contre les essais
nucléaires et parlait des vicümes des essais
gros que les essais réalisés par les anglais et les
américains ont été réalisés dans de mauvaises
sitions : “
conditions, alors que les français avaient fait
étaient
nucléaires ? Comment
étaient nécessaires et que
font pas un geste pour prendre en compte
les demandes de leurs concitoyens anciens travaiheurs ?
bien mieux... mais on connaît ce refrain
répé¬
té par les militaires français depuis 30 ans).
L’enquête parlementaire
Roff nous ont aidé à mieux formuler
nous avons
nos
propo¬
dit que les études INSERM
importantes, mais que d’autres études
celles que les ONG
(nous) allaient réaliser n’étaient pas pour
contredire les études INSERM, mais pour les
compléter etpour voir d’autres aspects ”.
Le ministère de la défense
n’y est pas opposé et
il n’y mettra pas opposition si les parlementaires
le demandent. Le principe du ministère c’est de
permettre au parlement de jouer tout son rôle et
de ne pas empêcher la transparence dans la
mesure
où la demande vient du Parlement.
Concernant l’ouverture des
compris,
ce ne
archives, si j’ai bien
sera pas l’ouverture complète de
les archives, mais une ouverture à la
demande ce qui exigera que nous demandions
toutes
des éclaircissements
sur
tel
ou
tel événement
(par exemple ce qui s’est passé à Mangareva lors
du premier essai, ou peut être sur toute la pério¬
de des essais atmosphérique qui n’a pas été prise
en
compte par l’AIEA... ou encore à partir de
ils
Voila
finale, nous avons proposé que le ministère
(ou le gouvernement français) mette en place
une instance de discussion entre
représen¬
tants du gouvernement, des armées, des ONG, de
Polynésie, et des experts indépendants pour que
la question des conséquences des essais soient
En
vraiment traitées dans leur ensemble. Nos deux
interlocuteurs
ont
pris bonne note de cette
se
fait-il
qu’aujourd’hui,
ne
mes
blement
tier
premières réactions. Il faudrait proba¬
discuter plus à fond, mais quel chan¬
ouvrons ! Car nous n’aurons pas le
en
nous
droit de baisser les bras
ou
de reculer !
Amitiés à tous
Bruno Barillot
pro¬
position. Je crois que nos interlocuteurs ont bien
compris que nous assumions nos responsabilités
d’ONG, d’Eglises... et que c’était une affaire
sérieuse, du moins de notre part. Cela nous lais¬
se
y
aussi
un
immense travail à réaliser pour
qu’il
ait des suites.
témoignages d’anciens travailleurs).
A Tahiti
Les
Il semble de
propositions
Nous
proposé
le ministère puisse
éventuellement mettre sur son budget des réha¬
bilitations à réaliser sur le plan de l’envi¬
ronnement, de mettre des crédits pour le
avons
que
civile
et
première importance
les anciens travailleurs
montrent au
et
que
la société
leurs familles
gouvernement français qu’ils veu¬
lent vraiment la vérité
sur
les essais. La carte pos¬
bilan de santé des anciens travailleurs...
tale qui sera envoyée aussi de Tahiti, au nom du
Comité de suivi, permettra de montrer que la
Christian
demande d’ouverture des archives vient aussi
Lechervy voyait difficile de convoquer
qui ont participé aux essais
(Polynésiens, militaires, civils du CEA) pour des
examens de santé parce que cela
risquerait de
créer un mouvement de panique. Je pense qu’il
faut préciser notre demande au sujet du bilan de
santé en appuyant bien sur le fait que la moitié
des anciens travailleurs n’avait pas de visite
médicale à l’issue de leur temps de travail à
tout
ceux
Moruroa.
des
Polynésiens eux-mêmes. Mais il y aura aussi
polynésiens : comment se
fait-il que ceux qui représentent les Polynésiens
au Parlement français ne
prennent pas la défen¬
à “secouer” les élus
se
des anciens travaiUeurs et de leurs familles, ne
se
préoccupent
cer,
pas
du développement du
can¬
des leucémies...ces élus manquent à leurs
responsabihtés et il sera peut être utile de leur
rappeler cela : ils auront à rendre compte de
Veà porotetani N°9, novembre 2000
27
3-
LES EQUIPES DE DIRECTION
Papeete, le 11 Octobre 2000
Chers parents,
du 8
■
septembre dernier, je vous faisais part
de la situation des transports scolaires.
Je viens par la présente vous apporter de nouvelles précisions.
Dans
1
“
-
ma note
Le truck dit “ Aviu
”, qui constitue la
le Lycée
navette ” entre “ ATEIVI ” et
Samuel Raapoto
tionner mais
à Arue, continuera à fonc¬
avec un
seul truck à la rentrée
de novembre 2000. Seuls les enfants munis
d’une carte
spéciale éditée à cet effet seront
acceptés à bord, tant à l’Aller qu’au Retour.
Un contrôle sera fait au départ de “ ATEM ”
et du Lycée Samuel Raapoto. La tendance est
de supprimer cette navette et de faire en
sorte que tous les enfants prennent un truck
sera fait par le Service
Territorial des transports scolaires ; les
enfants non munis de leur carte risquent de
faire
débarquer.
Pour les enfants entre Faaa et
aeux
moyens
disposition.
*Un bus blanc à rayure
aux
arrêts de “ truck ”
pubUcs à l’Aller et seront déposés au Retour
aux
mêmes lieux.
truck, immatriculé 47 76l P de
Monsieur Otare, ramassera uniquement
Orovini, La Mission, Mamao et Titioro.
à l’Aller et seront
L’itinéraire est le suivant
:
Station Total à
Tipaerui (enfants de Tipaerui), face au CESC
(enfants de Saint-AméUe), Assurance AGF
face au Collège Pômare IV (enfants de
Orovini et de la Mission), École Primaire de
Mamao (enfants de Mamao), Station Mobil
de Fautaua (enfants de Titioro).
*Un truck, immatriculé 40 210 P de
Monsieur Taputuarai, ramassera les
enfants habitant Manuhoe, Temae, Fariipiti,
Puea, Patutoa et Taunoa. L’itinéraire est
communiqué aux enfants par le chauffeur de
truck.
*Un
les enfants résidant à Faaa. Les enfants
devront attendre
aux
arrêts “ truck ”
déposés
au
publics
Retour aux
mêmes beux.
*Les enfants munis de leur carte débvrée par
le Service Territorial des transports
scolaires
le bus et le truck.
Un contrôle sera fait par le Service
Territorial des transports scolaires, les
enfants non munis de leur carte risquent de
se faire débarquer.
Je compte sur vous pour que vos enfants
soient dans le moyen de transport de votre
commune de résidence comme indiqué plus
haut. Je vous prie de recevoir, chers parents,
l’expression de mes salutations distinguées.
seront
autorisés à prendre
*Les enfants munis de leur carte débvrée par
le Service Territorial des
laires seront autorisés à
28
Veà
Transports sco¬
prendre ces deux
porotetani N°9, novembre 2000
Jean Marins RAAPO-
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
■ BUREAU
Le Président
Daniel Ponia
Michel ROUET
PÉDAGDGIQUE
Coordonnateur pédagogique :
Annick LOMBARDINI
:
:
MAHEANUU
Sophie TETUIRA
■ ECOLE MATERNELLE
TAUNOA
Bettina TEROROTUA
(en remplacement de
qui a souhaité
décharger de cette fonction pour
raison familiale)
Mme Vaihere LY SAO
se
■ ECOLE
Elémentaire taunoa
Directrice
■ ECOLE
disposition.
*lln truck, immatriculé 33 114 P de
Monsieur Adrien Moeroa, ramassera les
enfants habitant Tipaerui, Sainte-Amélie,
trucks sont mis à votre
■
Directrice
devront attendre
Papeete, deux
:
TO
Papara,
de transports sont mis à votre
du Service Territorial des transports sco¬
Pour les enfants résidant
Daniel PONIA
:
vice-président
Directrice
laires.
-
1"
■ ECOLE MATERNELLE
latérale bleue,
inunatriculé 66 866 P, partira du PK 30 à
Papara pour ramasser les enfants résidant à
Papara, Paea et Punaauia. Les enfants
2
Président
Secrétaire général : Jean
trucks. Un contrôle
se
PRÉSIDENTS DU CA
:
Edith MANUEL
Elémentaire viénot
Directrice
:
Inès DUBOIS
Te Etaretia i roto i te tenetere 20
Te Etârêtia
te
e
haaparareraa
mau
parau.
râveà
Ua riro
teie tumu parau ei parau
faufaa i roto i te
te
oraraa o
Etârêtia i te mea, na te mau
râveà
âpï tei
roaa mai i te
Etârêtia mai te veà,
te faanahoraa ratio
teata,
tauturu nei i te
e
haapapareraa i te
te
no
ratio
e
te Etârêtia
oraraa o
àore ia te
mau parau
e
faanahoraa
mau
Etârêtia
pureraa no te mau motu atea
ia Tahiti
i Tahiti atoà nei.
e
reira,
no
ua
âpl
no
tei
faaâpihia i te
te
na
te Etârêtia tei
hia hoê taime i te âvaè
pià-
roto i te
na
farani mai roto mai i te Pâroita
reo
Petera 1
no
te ômua-roa-raa no te matahitl 1900... No
teie atoà veà i
te
ôpuaraa
i te
mau
Porinetia
haamau
âtomï 1
te faaîte atoà i te manaô tûàtl
ôre i nià i teie
ôpuaraa
faaîteraa i te manaô
hoê uiuiraa manaô
teie
e,
no
tae noa atu i te
ia faatupuhia te
e
te hulraatira i nià i
ôpuaraa i mûri aè i te horoà-raa-hia te
e
haapaô
i
o
Porotetani", pâpaîhia na roto
piti, reo farani
e reo màôhi, e tae
mai i teie mahana. Te manaônaôraa
na reo e
roa
teie veà
maori râ, ia riro teie veà ei faurao no te uta
i te
raa
parau no roto atu i te pu faaterei Paofai e tae noa atu te mau parau no
mau
roto mai i te
àore ia
mau
âmaa
feiâ tei fatata
...
Te
mau
mau
e
tühaa,
pâroita e
ôhipa a te Etârêtia i te
mau
tei atea i te motu
faanahoraa ratio
e
I mûri aê i te faatià-raa-hia te
i te
mau
tamahine
e
Etârêtia i Paofai i te
ua
no
Tahiti.
ratio teata...
pü
no
no
te
matahiti 1970,
faanaho-atoà-hia te hoê piha no te
area
ôhipa haaparareraa
ômuahia mai
e
fenua Herevetia
parau (Radio, TV)
te hoê tino àravihi no te
e
tei
tâvlni
maoro
te
Etârêtia i Tahiti nei i roto i tâua tühaa
ôhipa
ra, ua
itehia i reira te manaô
no
te
àore ia te
mau
ra e, e rautï râ teie
la hiô râ tâtou i te tau
tei
noa
iho. Aita
e
e
tei
oraraa o
te
Etârêtia.
e
tae
No
piha puturaa parau e te fare puta...
te piha puturaa parau a te Etârêtia e
val i Paofai i te maha
mau
e
màtamuahia i te
te hoê ôrometua
ua
riro ia ei
parau
e
piha
te
tâhua,
area
tei haa¬
matahiti 1970
veà tono
e
na
o
putapü to râtou âàu i te mau parau, te
mau haapiiraa tei horoàhia e te Fatu. E
noa
mau
no roto mai i te mau pâroita, te
faaotiraa a te Apooraa Faatere e
hoi te tahi
a
mau
roa
te Etârêtia e tae noa atu
puta no te pae tuatua, e
te hulfaaroo
roto mal i te
mau
fare
te fenua nei ia fanao i te
e te mau piahi
haapiiraa teitei o
ia au
1 to râtou mau hiaai i roto i teie piha. Ei
haapotoraa, ua riro teie piha puturaa
parau a te Etârêtia ei râveà, ei vâhi e tupu
ai te fârereiraa, te tâuaraa parau, te îmiraa
i te
mau
mau mea e au no
matini
e
roro
i te râveà taata te haamau-
e
faanahoraa ratio
ulra. Eita Ihoâ râ
faaau i terâ
ra
tau
atira
noa
mau
râveà àravihi.
àore ia
i to teie mahana
e
atu râ, i teie
e
nehenehe
e
mahana,
ua rau
te
te CEVAA,
vaiihohia al te
atoà
nehenehe
no
o
no te ôhipa pororaa
te Fatu, te mau vâhi
Ua itehia te rahiraa taata
e ana.
tau tei nià
Te
e
atu i te rahiraa Klrometera tei
noa
raa-hia. Aita
...
te Fatu, te râveà
e ana maori ra, o ia
àlvanaa i rave i te tahi mau tua-
haerehia
pororaa Evaneria ma te tauturuhia
te mau tino ôrometua e te feiâ e tühaa
no
faaôhipahia
ôhipa
ôhipa ta râtou i roto i te
parau no te oraraa
na tâatoà.
materia
parau
te tautururaa i
te pae oraraa faaroo e i te pae ite o
i roto i to râtou mau hiaairaa rau.
te feiâ
Te tiàturiraa rahi maori ra, ia riro taua
mau
râveà
i te âàu
o
ra
ei
faufaa
mea
no
te faafâriu
te taata i nià i te hinaaro
Fatu. Te râveà taata mai te
o
te
1 te
tâpati, te mau haapiiraa pîpïria i roto i te
hepetoma na te pâroita, te mau rururaa
Etârêtia, aita te reira
aoraa
taulraa. Te faatu-
e
pu-noa-hia
ra ia. E hia râ râtou e
i roto i tâua mau faanahoraa ra.
Eere faahou mal te tau
rahi te taata tei
tâua
e rave
mau
te Fatu. E
tapapa la
râveà ta te Etârêtia
mahana,
o
na.
Te
ra
rave
mau
faaôhipa nei i teie
e
rahi
faanahoraa
âmui
o
râtou tei fanaô i
ra.
Tei roto atoà te Etârêtia i te
ôpuaraa
no
te
faanaho i te hoê ratio haapurororaa parau
te farii
te faatereraa
e
te Etârêtia i roto i to
Evaneria 1 ravehia
Apooraa Rahi
o
0
E nehenehe e parau, na tâua mau materia
ra i türai maltaî te Etârêtia i roto i ta na
1963,
taui-atoà-hia te iôa
Atua
tapaparaa hohonu
mau
ia hoî "te Veà
mau
ôhipa.
“Autonomie” i te Etârêtia i te matahiti
ua
mal e tâua
pOhara i te matahiti 1963 i
a te Hau Farani no te
tamatamaraa paura
ma
ara
mate-
mau
area matahiti 1990
atu te hoo rahi. I teie mahana, na
tâtou iho
Te veà “Notre Lien...”
pâpü i tâua ôhipa ra. E
ra,
tühaa
...
rave
hoohia mai te tahi
ria
noa
E veà mâtamua teie
te
no
E
no
reira, te
mau
râveà atoà ta te Etârêtia
faaôhipa nei mal te parau no te veà (Veà
porotetani) te faanahoraa ratio e ratio
àfata teata, te parau hoî no te fare puta e
e
te
i te
mau
taime i mûri
mea
atoà ra, no te
ro o
te Fatu, ia parare
e
taua
mau
faatupuraa ia te hinaa¬
to na iôa 1 te
mau
vâhi atoà.
parau (archives) e mau râveà
te faaàmu i te vârua e te manaô
puturaa
anaè ia
no
te taata i te mau parau e tano ia na ia
ite, parau ânei no roto mai 1 te parau a te
0
na na
Gaston Tauira
Veà porotetani l\l°9, novembre 2000
29
To letu faaàmuraa
a
te taata, e
pâhono mai te Atua i te pure
faatupu mai ihoâ o na i te mâa
roto mai i te fenua ; eere râ i te mâa
na
maha tauatinl
e
te mâa, e ia
hoi mâa
vârua ta na e horoà mai. E te reira
te iti, ua ère roa râ i ta na. I roto i
pa, no
terâ iti ta letu i faarahi, ua roaa ta te taata
haamaitairaa i te Atua. I roto i terâ tau
mâa
rii,
ite te taata i te Atua.
ua
vârua, aita tâtou i ite e aha. E na roto râ
taata
tâtou i te mâa tino e ite ai tâtou i te aroha
e
la hiô anaè tâtou i teie faaàmuraa ta letu i
faatupu, aita atoà i âtea roa atu i te ôroà a
te haamaitairaa a te Atua.
(Mareto 8/1-9)
te Fatu. Ua
faaiteraa i te here
haapii noa ra letu i terâ mau taata, te
tapetape roa atu ra hoi te mahana, teie
atoà hoi letu e haapeàpeà nei no teie mau
taata tei ôre à i tamâa atu ra. I mua i terâ
faaite mai ai ia
tahi
ho. Te riro nei ia teie parau
peàpeà to te Fatu, te hepohepo nei ia te
mau pipi, i te mea tei te vâhi mâa ôre
râtou, tei roto i te metepara ; e aita hoi ta
râtou mâa i hopoi mai na râtou i roto i teie
haapâpüraa
tere
TP parau ta tatou e hiô nei, te faatlà
tâpaô maere rahl ta letu i
faatupu, oia te faaàmuraa e maha
nei ia i te
te mea e, e ôre
tauatini taata. Eere
no
taata
noa
e
i te mâa
e ora
faanaho
e
mai te tahi
ia faaineine anaè i te taata,
mea e piti atoà, te parau e te
e,
na
te taata, e târià to na no te
mâa. No te
mea
faaroo,
vaha atoà to
e e
elaha ia
te
faana-
na no
taua
roto i te
Parau
te vai atoà
te faahohoàraa
o
“la
tâtou i terâ parau ta
na rata i te pene
latopo
2/15pohe hoi te hoë taeaè e te hoê tua-
hine i te veve, e aore e mâa i te mau mahana atoà ra ; ia parau atu râ te hoê o àutou
te haereà, ia mahaia paia hoi, aita râ i
ia râua râ, ia ora na i
nahana hoi ôrua, e
horoà atu i te mea e maitai ai te tino ra, e
aha to reira
i te Parau
e
e
faufaa". No reira, te faaiteraa
Maitai,
i te parau-noa-raa,
faaora atoà râ. la ite te taata i te huru o
eere
te Atua, e Faaora. No reira teie
ta letu, ua
atoà
o na
faaàmuraa
i te Parau e ua hôroà
i te faahohoàraa o te Parau, te
hôroà
o na
mâa.
mau no
te
ia ta te Tenete
e
e
noa te mâa, tei roto
te here o te Atua, te reo
ôpü
haamanaô
noa ra
haafaufaa-ôre-noa-hia nei, te Atua e
na. Haamanaô na tâtou i te
to Pauro
reo
ia tâtou.
tupu te oè i nià i te fenua, e
pure ihoâ te taata i te Atua ia horoà mai i
Ei hiôraa, ia
na
faraoa
e
hitu
e
Ua mâiti râ te Atua i te
te
manaôraa atu i te feiâ
ao
nei, ei faahaa-
paart ; e ua mâiti
hoi te Atua i te
mau mea paruparu o te ao
nei, ei faahaamâraa atu i te feiâ puai (I
teie
na
tapeà mai i roto i teie
teie ia, i te taime e ite ai te taata i to
na ôtià, te Atua te ôhipa. I te taime aita ta
te taata e râveà faahou, te Atua te ôhipa.
parau
Teie râ,
faaea
roaa
eiaha
noa
no
te mea, aita e râveà ra e
atoà ia. I roto i terâ iti
i te Atua ta
vai
e
ra, e
faarahi.
1/27).
tâpaô ta letu i rave, te mâa ta
i haafaufaa. E na roto i to na haafau-
faaraa i te mâa, i ôre al te parau o te moni
i ô mai al. Te na hinaaro na roto i teie
i rave, ia faufaahia te taata i te
eiaha râ la taoàhia. Te
mea atoà la o ia i parau ai i te tahi maha¬
na e, Eiaha e haaputu i te taoà na ôutou i
te vâhi e pau ai 1 te huhu e te pê.
tapaô ta
na
hôroà
te Atua,
a
ôhipa maere ta letu i faatu¬
ei haamanaôraa i te taata e, elta e râvai
Te riro nei teie
pu
noa
i te mont
a
te taata no te tatara i te fifi
te taata. Mai te peu ra e, na te here e te
aroha o te Atua e tatara i te fifi o te taata,
0
la
rave
anaè tâtou i te parau no te ueue
te tanu. la ôre anaè ôe e ueue,
àore
ra no
àore
ra e
tanu, nahea ia te Atua i te faatu¬
pu. Te tîtauraa e vai ra i roto i teie parau,
teie, e haamata na nià i te mea e vai ra ;
terâ tau mâa rii e vai ra i te mau pipi ra,
râvai
roa na
te taata
e
maha tautini
faaôhtpa i terâ iti,
e
e
rahi mai
eita ia
te fifi
pau
i te àmu, e râvai roa atoà na
o
to tâtou nûnaa i teie mahana.
Te riro atoà nei teie
rave,
o na
ra terâ parapore no te mau tarëni ta
letu i faatià, te vai ra tei faaôhipa e ua roaa
Te vai
mai te mea
e
te puaa e te mau manu o te reva. Te here
e te aroha, te reira anaè te mana e tatara i
âpl e te vai ra tei ôre i faaôhi-
No te
hoà
no
te tatara i to na fifi, e au
te tahi hohoà o te tano e faaho-
mea
te moni, e au o na i te pape
i roto i
àpu rima i te haamataraa, eita ra e mau
ia tapeà, e tahe atu na roto i te arearea
rima, e toe noa mai te rail e te pae hopeà,
no
marô.
Te
mea ra
tano ia tâtou ia rave i teie
e
mahana,
■ Maintenance et
assistance
hia mai i te faraoa
e
PC
•
Rétroprojecteur
■
Fournitures, câbles,
consommables,...
e
tâtou i te
e
a
te Atua, tei na roto-
te ià. E te ite-faahou-
faaôhipa i te hôroà a te Atua,
ei haamaitairaa
na
tâtou i te Atua i te
mau
mahana atoà.
Eere ânei
■ Tél
haapii-faahou ia tâtou i te farii
i te iteraa i te horoà
raa
•
ta letu 1
metepara, eita e ravai i te pape.
i te
■ Powermac • Pentium III
Réseaux informatiques
■ Location MAC
maere
te
e
SARL
ôhipa
mai te tahi faaararaa : Te taata e tià-
turi i te moni
0 na.
■ Formation Macintosh®
& Windows
EQUIPEMENT
:
mau mea maamaa o
Torinetia
Te manaô ta tâtou e
aita i pau ; e
atoà râ te aroha
te Atua. Te auraa, tei roto i terâ mau mea
e
puè
puè ià rii, haamaitaî atu ra i te Atua no
na mâa ra e ôpere atu ra na râtou ;
àmu anaè ihora râtou e paia aè ra e ua toe.
ua
Parau
te tahi tau
te
i faahiti i roto i ta
:
ihora letu i
rave
tau
16
e
o
te aroha
o
la hiôhia teie
ôhipa e rave nei, te vai ra te
te vai atoà ra te mâa. Aore ra, i
tahi huru parauraa, te vai ra te
na
te faaàmuraa i teie nahoà
te àmu.
parau e
Parau. Hiô
no
e
ià rii.
Ta letu ia
ra
ravai
rahi. E hitu tau faraoa rii
Ua
e
e
atoà letu i te mâa hotu
rave
te fenua, no te
Te
ua
riro mai te Parau ei ùru, ei
50.98.10
taro, ei ià, ei haari... Te fenua e to na î, te
■ Fax 45.28.79
puta te reira ta te Atua i pâpai, e haere i ô
■ Vini 78.22.78
I Avenue du Commandant
Chessé, Fariipiti - Papeete Tahiti
e
reira tâtou
Taramo
postaie2710
Papeete Tahiti
98713
I
synergie@maii.pf
e
ite ai i te Atua, mai ta te
pehepehe noa ra : No te Atua
Tumu Nul te fenua e te î atoà i nià iho, no
na
I Boite
e
te
mau
fenua atoà
o
te
ao e
te feiâ atoà
parahi
ra i nià iho.
la haamaitaihia te Atua te Tumu
e
o
to tâtou
ora, mauruuru.
François Pihaatae
30
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
Te
haapûrororaa
parau
HIROÀ
NIU 0 TE
REPERES
FAAROO POROTETANI
Te
PROTESTANTS
haapûrororaa parau ia maramarama
te haereà
o
Notre ère actuelle est Incontestablement
celle d’inventions presqu’inimaginables de
moyens de diffusion des informations
te nûnaa
(media). Des matériels les plus élémentaires aux
plus avancés, la réalité démontre qu’il y a une
véritable omniprésence à la fois captivante et
TP haamâramaramaraa i te nûnaa i te mau
àuahaati
raea e
Ètârëtia
tià i te
te taata
te raveraa i ta
la ôre
ia
rave
na
e
te tiàmâ. Inaha,
envahissante pour l’ouie, la vue et même l’odorat
horoà i te taata i te itoito i
(une des toutes dernières inventions).
L’on ne peut pas évacuer trop vite les effets
déshumanisants provoqués par une production
ôhipa
no
atu ai
ite i te vâhi
ia
e
no
e
te maitaî
o to na ora¬
ia ia maramarama, eita o ia e riro ei
o
taata tiàmâ
0
hoê ia ôhipa e
ei râveà tautururaa i
te hoê oraraa hau
no
nâ te maramarama
raa.
ia na, o te
ra
te
mea
tei roto
e au
ia
o
ia i te
na
poiri ôre
et une consommation à outrance, à la fois de l’information et de la diffusion proprement dites. Au
ia haere.
Hoê à ia huru hiôraa
e
tano ia ravehia i
faaiteraa i te hinaaro
o
te Atua i te taata. Mai te
mua
peu e
ère te faaiteraa i te mea maramarama
taata
e
point peut-être qu’on a atteint les seuils de satu¬
ration et d’intoxication qui ne peuvent que dis¬
qualifier ce projet noble. C’est dire que ‘l’infor¬
mateur’ comme “l’informê' doivent rester vigi¬
i te
no te
faaroo mai ra, eita atoà ta te reira taata e
ite i te hinaaro o te Atua noa atu ia te
pOai o to
hinaaro
lants.
Hormis les
tiàturiraa. No reira, e hopotà
rahi ta te taata faaite i mua i te taata e titau mai
na
ra
to
na
i te maramarama. la
te i te mea
ta
e
na
iho,
e au
e
ia
na
ara
faaite râ i te
te mâramarama
no
te
o
ia
mea e noaa ai i
rave
i to
na
e
mua
reste
non
moins une évolution louable. On
veut pour preuve
te taata
tiàmâraa i
te taata i te faaotiraa i to
ne
faaite i
i te parau i faaitehia ia na. Te aratairaa te taata i
roto i te mâramarama, o te hoê ta o te niu o te
tiàmâraa
communication, pourtant l’indéniable phénomè¬
atoà râ te taata faai¬
ia faaite. Eita
dérapages et les perversions de la
bonne intention qui sous-tend l’information et sa
L^lnformation
iho parau
la maîtrise du temps et de l’es¬
pace et ce, grâce à une diffusion de moins en
moins différée de l’information tout autour de la
terre et de l’univers connu.
L’on
parle alors dorénavant du monde comme du
village-monde (globe, etc), du fait qu’on est par¬
oraraa. Nâ te mâramarama hoi o te faaiteraa e
venu à un point où la dimension relationnelle
se doter de médias
tauturu i te taata e àpo mai i te parau i te faaau
entre humains est devenue comparable à ce qui
ia na e i ta na hiôraa i mua i te tiairaa e hinaamais lesquels ?
se vit dans le village typique. C’est semble-t-il ici
rohia ra ia na.
une manière d’actualiser l’adage disant que “ les
Te hinaaro o te Fatu i to na pârahtraa i rotopü i
humains ne sont pas des îles, ni des montagnes
te taata, mai te mau perofeta hoi i to râtou ra tau,
E aha te moîhaa
qui ne pourront jamais se rapprocher ”.
0 te horoàraa ia i te taata atoà te mâramarama i
L’Église (ou les Églises) est à la page ou ne l’est
nià i te huru mau o te Atua, to tâtou Metua. Aita
parau âpï e tià i te
pas encore par rapport à cette démarche de la
te Atua i hinaaro ia pârahi noa tâtou i roto i te taa
vie. Sachant qu’elle se considère comme
Etârëtia ia hoo mal ?
ôre, ua imi râ i te mau râveà ia mâramarama te
membre à part entière et entièrement à part de la
taata atoà i mua i to na mau hinaaro.
marche de la vie d’un peuple ou d’une société ou
No reira, i to râtou tau, ua hinaaro te mau àito o
d’un monde aux aspirations multiples.
te Reforomâtio, ia haamâramaramahia to te huifaaroo i te hinaaro
Ces dernières semaines ont pourtant eu des signes visibles de la
mau 0 te Atua nâ roto i te
tuatâpaparaa i ta na parau i ôpanipaniconsidération plus que respectable des Églises du Pacifique, et ce
hia ia na. Na taua tautooraa râ, i iriti i te ùputa no te tiàmâraa o te
tiàturiraa i te huifaaroo. Nâ taua huru hiôraa i arataihia e te
grâce à l’initiative de la ‘Wacc-Pad. Pour ainsi dire, on a une idée
Reforomâtio i horoà i te taata te mâramarama no te faaoti i te huru
précise de l’inventaire des moyens et matériels déjà en possession
faaroo e tano ta na ia rave.
et les projets à la fois d’acquisition et d’exploitation commune des
ressources. D’autant que la question essentielle est (re)devenue
Mai te mea i teie mahana, ua tupu ûàna roa te ôhipa haapûrororaa
celle de l’importance du message évangélique et de sa communica¬
parau t roto i teie nei ao e i nià i to tâtou fenua, eiaha atoà ia moètion dans les contextes respectifs.
hia e, ua riro ia i teie mahana ei râveà e faaôhipahia nei e te tahi
En effet, partager et propager une information quelconque font par¬
pae no te haavï i te manaô taata. I te mea hoi e, ua 5 te haapûroro¬
tie des bonnes et légitimes intentions de libérer qui que ce soit d’un
raa parau i roto i te mau
tapihooraa rarahi no te ao nei. Ua nâ reira
certain degré d’ignorance et de non-responsabilisation. Mais de
atoà te mau mana e faatere nei i teie nei ao e i te mau pâtireia t te
savoir dire, écrire et montrer est une chose, et une autre celle de
faariroraa i teie râveà pûai rahi no te haamauraa i to râtou mana.
savoir ce qui peut et doit être dit, écrit et montré à tout individu et à
la ara atoà te mau Ètârëtia ia ôre ta râtou haapûrororaa ia riro ei
tout groupe à tout moment et en tout lieu.
e
i te
o
raveraa
mâ te tiàmâ i te êà
na
e au no
to
na
Les
églises doivent
pororaa nâ râtou e no râtou iho, ia riro mau râ ei râveà faaiteraa i
te hinaaro o te Atua ia araa to na iôa i roto i te hiroà o te nûnaa i
teie mahana.
Joël Hoiore
Taarii Maraea
Veà porotetani N°9, novembre 2000
31
marei i
aë i te taahiraa àvae
raro
pohe ia
letu,
o
ôpuaraa îno no te haa-
i roto i ta râtou
na.
Te tahi parau o te tano roa ia haafaufaahia i roto i teie faaararaa, o teie ihoâ
ia parau no te “araraa tei paèpaèhia e te
pure”. Ua hinaarohia e àpiti i teie parau
i nià i te tîtauraa a te taata tâtai
te àmuitahiraa
tau
to
no
na oraraa
tae mai, ia ôre o ia i rara
e
roto i ta
e
hânoa i
tâviniraa. Te auraa, te riro
na
ia teie parau
mau ra
tahi
i roto i te
mai te tahi faaara¬
ia fânau faahou te itoito i roto i te
raa
te taata, i mua i te
oraraa o
fifi tâ
mau
tâmataraa
na
te
e
rahi
te
no
farerei atu, te mau
e
hamani-îno-raa.
mau
Eere te taata faaroo i te tahi taata tei hiô
i te rai vëtea, ia ite
noa
farerei atoà
Taioraa
Ruta
:
roto
ev.
:
tenâ na, e ara
e
21/36 E
ôutou, tâmau mâite â
ev.
i te pure, ia au ia ôutou te ora i teie
nei mau mea iino e fatata mai nei, e
ia tiâ mâite dutou i mua i te aro o te
Tamaiti
te taata nef.
a
lerutarema
atoà hoî
Tamaiti
ra
mau
rave
rahi
i te
e
te
no
ora e
te piti o te hoiraa mai o te
te taata. Te faaara no mai ra
te tiàturiraa o te taata, te tere
râ
puê
te taata. Te tuuhia nei te
i teie
na
parau no
te “ara” e
oraraa.
Te tahi uiraa râ
e
tano
ianau ânei te
tiâturiraa i te vâhi te reira te mataù. O
mau
râ te tïtauraa rahi e vai ra
i roto i teie faaararaa
teie aniraa ia
e
pârahi tâmau mâite â i te
te Fatu
hia
pure.
ta tâtou
mea
no
te
mau
hinaaro-
mea e
atoà te
te ôire
no
e
te parau no
to na
àti, te faaara noa mai ra te reira e
tae tâtou i te tahi fâito teitei roa no te
mau
letu, ôia hoî te faaara-faahoui to na mau hoa rave ôhipa e i te
oraraa o
no
teie mahana
hohonu
no
e no
ânanahi i
teie tiàraa “Tamaiti
rahi
e
e vai ra i
horoàhia
roto i
ra
pâhono i
noa
atu
to
e
ra e
teie
mau
parau
letu, te hinaaro atoà ra
haapâpû i te mau maru-metia
tau
na
e no
faatüàti
teie mahana, e aita
i teie parau
i nià i te
ôhipa e tupu i te tau hopeà. la faarirohia râ teie mau parau eiaha mai te
tahi parau aô, mai te tahi râ haapiiraa o
të tauturu i te taata i te haapâpû-faaletu
e
ra
i te hiôraa
te àti-Iuta i te parau no
a
Tamaiti
a
te taata.
Te tîtauraa râ
teie mahana
32
tiàrama
o
te rai, te
Veà porotetani l\l°9,
novembre 2000
anihia
e
e no
teie faaararaa ei
no
ta
o
no
pâhonoraa i te tâatoà
i te
mau
pipi. No letu atoà
ia e faahiti ra i teie mau parau,
aita atoà
taua
ra
i te taata
ra
ânanahi, ia faarrro i
uiuiraa, mai teie e ani-
na mau
o
ia i
pâpü i te tau e tupu ai
mau mea ra, o
te Metua anaè tei ite
i te reira. Ua hinaaro râ o ia mai teie atu
nei
e
ani i te taata ia ara, ia
pârahi i roto
i te pure e ia rave i te ôhipa i faauehia ia
râtou e rave. la vai ineine noa, eiaha i
roto i te mataù, i roto râ i te
tiàturiraa.
mau
hou-raa i to
ruraa
na
tiàturiraa
e
to
na
tiaitu-
i nià i te Atua tei ia na te parau
Uiraa
noaa
:
E
ara e e
Parau faaara
ra
mau mea atoà, te tau e te ora¬
te taata e te rahuraa. Parau mau,
riro na teie mau parau ei tauturu
rahi i te taata i roto i ta na huru hiôraa
ua
mauhaa
na
vëtahi pae no
te tuu i te
pure : e
aha te utuà
e
1 te taata 1 reira ?
ta tâtou
:
Mai te peu noa
mau
i te Atua i te tahi tau. Ua riro atoà râ ei
mau
te
hopeà
hia i roto i te
te mau àti e farereihia e te ôire
ra,
tupu-
taata, tei roto i te tau e tae mai te tatararaahia to na auraa mau, mai roto atu
te Piha
parau no
fau¬
te hoiraa mai o te Tamaiti a te
raa no
tâtou uiraa, a
te
te
eere
te vai atoà ra te fifi. Te
e
iho,
o
letu,
ra e
te taata i te reira taime, no te mea e
raa 0
na e mau ra e
o
ôteo te mataù i roto
e
faa rahi tei hunahia i roto i taua tau
hopeà i te
te taata” tâ
perofeta
i te âau. la faarirohia râ e ia haafaufaa
atoà-hia
ara e ia pârahi mâite i roto
Parau mau, i roto i teie faaa¬
raraa, ua faatupu te reira i te manaô
peàpeà i roto i te âau o te taata. Teie râ,
atu te huru teiaha
faahitihia
e
reira i te tahi tau
tâpura
ôhipa i pOpûhia e te Metua i roto i to na
rima. No te mea, na teie parau e tûrama
hope i te auraa no te mau tâpaô i hunaa
mau
e
te Atua, e te tîtauraa i te
a
teie tau
i te pure.
no
nei
te
rotopO i te mau ètene. Te auraa, ia
feià taôto ia
mau
ao
oraraa no
e te tatararaa e te faaîteraa a
te feiâ faaroo i te hoiraa mai no te
ite.
ra e
lerutarema tei ôre i
te tîtauraa
Ruta
i te
te Atua. Ua riro na te reira
o
mâramarama maitai atoà ia te taata e,
tau
Ruta, i nià i te parau no te haereraa mai
o te Tamaiti a te taata, te parau hoî no
o
auraa
hinaaro
O te reira te parau
faahitihia
te
e
te faahitiraa manaô
e
te pâpai èvaei hïnere i te
ôhipa i ravehia e letu i roto i to na
Etarëtia
mea
tupu-
i faahitihia
ia tâtou ia ite, e o te reira
ra
Mai te peu e, ua tuu mai
neria o Ruta i teie parau
raa
te
no
parau
atoà e
taata atoà. O te reira te
noa
ua
ia i nià i te fa no te
o
e
i mua i te mau âti e
tupu nei e e tupu mai i roto
ia uihia i teie taime nei, e
oraraa
te parau
e
no
a
hope-roa-raa o te mau
“pure", ia faufaahia te parau no te
te reira
hiero
na
parau,
e
mua
te
to
faa-
pipi, i te feiâ atoâ râ e taiô i
oraraa o
taata i
parau e
i roto i teie tau
ra
i ta na mau
teie
mau
tâtou i te rahi no teie mau
horoâhia ra e letu eiaha noa
irava, te ïte
faaararaa
teie
e
teie parau ia tâtou e, eere to tâtou âai i
te tahi taoà e ôhu e o tê faatâninitô i te
Ehoa ino mâ, la hiô anaê tâtou i te
hitihia
te aroha
tere i
no
mau ra
no
faaî-
te Faufaa Tahito i roto i to râtou mau
oraraa e
rahiraa
ia e e
râ i te reira huru oraraa e
mau
tîtauraa ei
Ruta
o
te-hope-hia ai te Parau Maitai no te here
21/25-36
Irava tuaroi
atoà râ
ia i te vero e te matai. I
o
atu te vai
pâhonoraa i nià i ta
faatae
noa
mai i te reira i
Ôhipa a te Veà Porotetani i te Pu
i Pâôfai.
Julien Mahaa
'Malin comme
i-esjet/ji
WSI*«*
O,
1
nom à sa
Relier chac^ue
-
correspondante
définition
0'
io'
Repos
Fort
0. Homme
a.
1.
Adam
b.
2. Eve
3.
Eôther
4.
Noe
d.
Dorcas
5.
6.
Samson
Endroit agréable
e.
Sauvé des eaux
f.
femme
g.
Moïse
6. Eden
7.
Charitable
personnages cités cidessus, c^ui est celui dont le pouvoir
de ses cheveux ?
2
Parmi les
-
vient
I
I
3
-
En
respectant le code, colorie
i
J
1 en jaune
î 4 Mets
les
1
j ordre pour lettres dans le bon
savoir de
|
qui on
ce
/
parle *
passage ?(i Rois
3/jj
j
I
• en noir
6 - Pans
j c^ue
I
M
N
Aï
L
O
"C
1.
chac^ue zone de ce dessin et tu
j trouveras 2 des créatures de Pieu ?
I
A
•
I
I
-
O- -
■
—
Etoile
h.
I
•• en marron
••• en vert clair
1
son
rêve,
demande-t-il
à Pieu
(1 Rois
|
•
3/9)
I
Choisis la
bonne !
I
image et
I le mot complète I
I
I
-/£■
O
5-
la bi
I (1 RoisEntoure
5/4)
i
Ce
I
pet.
«St.
■re
Pfof,«Sgeut
foi
Pêck'eut
[■i
SSSSgpg
lOïj
_
-
^OyiOlVSNosrvvs
fl-9
6. S
-
:
Porotetani N.
novembre 2000
33
moments charnières, importants étaient : i'évangéiisation des enfants chinois par une Mission
française, i'évangéiisation des aduites par des
pasteurs chinois, un pasteur norvégien qui parle
le mandarin et un pasteur français qui parle le
Hakka, l'entrée de cette paroisse dans l'Église
EEPF.
de pasteurs se sont succédés
création ? Quelles sont les valeurs
fondamentales qui avaient animé les fonda¬
Combien
depuis
teurs
sa
?
plus des pasteurs parlant le chinois cités
dans "Au vent des cyclones ", entre chaque
départ d'un pasteur et l'arrivée d'un nouveau,
l'Église nous envoyait toujours un pasteur à
temps partiel surtout pour les actes pastoraux.
Dans ces moments, j'ai fait des efforts et ils
n'ont pas été vains : mon vocabulaire chinois,
maohi et français s'est enrichi.
Personnellement, la seule valeur qui m'anime
En
l'argent(remboursé intégralement
ans). Les constructions ont été
réalisées en 3 étapes selon le développement
de la paroisse et de nos moyens financiers. Que
la gloire soit rendue à notre Dieu. En effet, nos
paroissiens ont donné, chacun et chacune,
nous a
Qui es-tu et quelles étaient les fonc¬
tions que tu as occupées au
la paroisse Jourdain ?
Je crois
en
sein de
Christ Jésus et confesse qu'il est
Seigneur et Sauveur, je suis un chrétien. Par
la grâce de Dieu, dès la création de la paroisse,
j'ai été l'un des 8 diacres élus. Quand j'ai quit¬
té cette fonction, je suis entré dans le groupe
d'évangélistes. Puis, en I98S, suite à la deman¬
de de la paroisse, le Conseil Supérieur m'a
nommé aide-pasteur pendant 3 années.
Il y a diversité de ministères, mais c'est le même
Seigneur. Il y a diverses activités, mais c'est le
même Dieu qui produit tout en tout. (1
Corinthiens 12/S-6). Je crois que le plus
important, c'est d'être fidèle au Seigneur et Le
servir humblement. Je réalise que c'est l'Évangi¬
le qui m'a le plus impressionné et marqué.
mon
"
Dieu fait concourir toutes choses
au
bien de
en
avancé
moins de 6
ils l'ont décidé et
comme
périodes florissantes, combien la
paroisse a-t-elle compté de paroissiens ?
Jésus
a
dit
:
" Là où deux
nous
une
nom,
je suis
conforme
du
cela,
Quelle est l'origine
Jourdain ?
de la paroisse
Il est certain que Dieu n'a pas
communauté de langue hakka
a
besoin aussi de connaître
marcher
sur
oublié la petite
du territoire qui
l'Évangile et de
le Chemin de la Vérité qui mène à
" Dieu a établi pour
le moment qui Lui
convient " (Ecclésiale 3/11). Ainsi, une école de
dimanche spéciale pour les élèves chinois de
la Vie. Et, nous savons que
chaque
évènement
l'école Vienot est née à Béthel
vers
le début de
la 2®"" guerre mondiale. Ensuite, au
années 60,
il
y eut
des
adultes
par
campagnes
début des
d'évangéli¬
plusieurs pasteurs, par¬
à Tahiti. Enfin, en
1964, la paroisse Jourdain, de langue hakka, est
née au sein de la toute jeune EEPF.
sation pour
lant le chinois, de passage
Comment s'est fait le choix du lieu de culte,
le financement de l'achat du terrain et la
construction du
Nous
temple?
prié pour avoir un terrain pas trop
loin de la ville, et assez grand pour pouvoir
construire une salle de réunions, un presbytère
et bien sûr un temple. Pour l'achat du terrain,
c'était le Conseil Supérieur de l'époque qui
34
avons
Veà
porotetani N°9, novembre 2000
uns
l'Évangile dans
une
langue
que
trois s'assemblent
au
Pourquoi le nom Jourdain ?
a été baptisé au Jourdain ; Dieu l'a pro¬
clamé Son Fils bien-aimé. Il a commencé Son
ministère le long du Jourdain ; c'était l'idée de
celui qui avait proposé ce nom. L'inscription
symétrique (Sine Ja-Sou - Tèt youn-sagn) était
figurée sur le " Journal de l'Évangile ” en chi¬
Jésus
nois. Elle
nous a
touchés.
chinoise est la langue principale et
indispensable au sein de la paroisse.
La langue
faire mieux connaître Dieu, afin d'avoir
vie
qui i'aiment " (Romain 8/28). Je rends
grâces à Dieu qui m'a donné une famille qui a
la même foi et la même espérance dans l'amour
Seigneur.
ou
milieu d'eux Donc, le
nombre n'est que l'extérieur. Ce qui compte
c'est qu'ils soient en accord ou non dans leurs
relations avec notre Père qui est dans les deux.
(Matthieu 18/19-20). Je crois que toutes les
activités d'une paroisse sont organisées pour
en mon
de partager
joie.
Dans les
(Hébreux 10/24-25)
ceux
avec
est
je connais. Préserver notre foi fondamentale en
Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.
sur
à
l'Évangile. D'ailleurs,
nous
les autres pour
exhorte à veiller les
nous encourager à
mieux aimer et à faire des œuvres bonnes. Pour
ne cessons pas
de
nous
assembler.
Tu as participé à la création de la paroisse,
quels étaient les moments charnières,
importants, de l'histoire de la paroisse ?
Pour l'histoire de la paroisse, je pense que les
Un message aux
se
moins Jeunes de la parois¬
aujourd'hui ?
Que trois choses demeurent en nous ; la foi,
l'espérance et l'amour. Ne les perdons pas.
Prions le Seigneur qu'il nous garde et nous pro¬
tège du mal. Rappelons que Jésus a dit aux dis¬
ciples : " Faites attention que personne ne vous
trompe
(Matthieu 24/4).
Propos recueillit
par
Gérard Chan
BP. 70 UTUROA
•
TÉL. (689) 66.33.53
RAIATEA
•
FAX.
•
TAHITI
(689) 66.24.77
BOUTIQUE PAPEETE - MAMAO
TÉL. (689) 45.59.00
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Siège social : 38,
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98713 Papeete
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Fax 42.33.76
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Serveur vocal TIAREPHONE 36.65.43
Site Internet
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17 agences
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à votre disposition
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Arue P.K 4,2.
BT
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Fax 43.29.51
Tahiti
â
irrn
Veà porotetani l\l°9, novembre 2000
35
Te na-ô-ra te hoê
Te mitimiti
au ra
E mouà tere
no
I reira to ù faaàoàoraa atu
anuanua
puâ te hinano
ua
to matou âlà e
E mâa
to ù hiôraa atu
tel roto i te
ra
pehe
puè ta ôe
Nà te Arii, e ôre e
moè ai
Mouà tei nià Puraha
I reira to ù faarooraa atu
E tàhua tei
O Matarii nui i te aho paupau
E ôutu tei tai
o
Paruparu to tino i reira
E vai tei
raro
Uminui
O Matarii nui i te aho paupau
E
tei uta
Tâviri to tairaa
E te
reo.
marae
ora na
te
mau
Mai ia ôutou
I
raro
aè i te
roo
to ôutou
e
To terâ tühaa
àito
e
nui
mau
no
letu-Metia
tauài
pâatoà
terâ tûhaa
marna no
teie
Taunoa
Farepuà
hotumatuu
ava o
E fariiraa
la
Paroa
raro
no
O nâ Teva
te Arii
e vau,
O Vehiatua i te matai.
Maumuru.
tiàhapa
I nià i te tâhua i Paroa nei
Te
na
ô faahou mai
E moti i te
ruamoo e
O Vaiari ia i Tahito
I teie mahana
o
Denise Tauira
ra
haere
roa
ai i mata.
ra
Papeari
I te matafarefare oia te mata àiài
O Vaiari i te rima rarirari
'rorotetani
Fait partie de Vea Porotetani 2000