EPM_Vea Porotetani_199905.pdf
- Texte
-
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1" et 2 mai 9
Taupiti Yeà
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1 1 1
sommRîrf:
I*
[rkiiOll cîlpE
•
Apo mai, Apo atu
Devenir Institeur dans
nos écoles
l’illetrisme
5 • Chanter
Te
Amui
7 (ONU)
no
9 • Parau tûatapaparaa
Thailande
Kosovo l’Église entre
10 • guerre
et paix
contre
•
tere i te Hau
te tere i
Le tee shirt du
Veà porotetani
On fait la fête et c’est gratuit !
Pour soutenir la fête du Veà porotetani
achetez le tee shirt de la fête :
7
coloris, blanc, bleu mer, bleu clair, vert,
jaune,
4
rouge,
gris.
tailles. Large, XL, XXL, 3XL, Small,
Medium.
1
prix : 1500 FCFP.
(Pour le recevoir par la poste, précisez le coloris, la taille, le nombre de tee shirt, votre adresse
et joignez le règlement par chèque en ajoutant le prix de l’envoi par le poste ; 400 FCFP
:
L’agenda du Veà
Tâuà parauraa
•
Mai 99
• 1* et 2 mai : Fête du Veà
porotetani au tombeau du Roi Pômare V à Arue.
Stage de formation des Animateurs des Centres de. vacances et de loisirs
(BAFA1) par le CPCV (Comité Protestant des Centres de Vacances) à Raiatea.
• Du I" au 8 mal :
Doffifr
• Du 3 au 7 mai : Commission Permanente de l’EEPF.
• Samedi 8 mai : Comité de Directeur des UCJG à Paofai.
u/22
• Dimanche 9 mal : Mê dans les
• Du 9 au 16 mal : Le pasteur
Église, parents, chômage. Sida,
drogue... Paroles de jeunes
à Fréjus
paroisses de Pirae, Afaahiti, Pueu du 1er arrondissement.
Jacques Ihorai participe au Synode de l’Église Réformée de France
(France).
• Dimanche 16 mal : Mê dans les
(Propos recueillis par V. Gobrait,
paroisses de Papenoo, Tiarei, Fluuau, Faaone, Taravao du
T'arrondissement.
Blondin, A, Maihi, G. Marsauche, L.
• Dimanche 30 mai : Mê dans les
Piritua, F. Teio, L. Tarlhaa, M. Timau)
paroisses de Arue, Mahaena, Flitiaa, Tautira du T’arrondisse¬
ment.
• 23 mal : Pentecôte.
Jacques Ihorai la célébrera sur l’île de Takaroa, Taarii
Ralph Teinaore à Rurutu.
15/18
Le programme
fête du Véà
sur
de la
ni
24*
25«
Te
mau
parau no
Paofai
Te Etârëtia i roto 1 te
tenere 20 (4)
E-mail
eepf@mail.pf
:
Directeur de Publication
WATCR
Jacques Ihorai
Rédactrice an Chat
Céline Hoiore
20 Penetetôte
27 hôroà/Offrande
28 • Tuaroï
Rédacteur ad|oint
•
Gilles Marsauche
Saerétaitat
• Te
Heipua Alger
Comité de Rédaction
Taarii Maraea, Ralph Teinaore
:
loane 20/19-23
'
Turo a Raapoto, Thierry Tapu,
Sylvia Richaud, Chantal Spitz,
Marama Gaston Tauira,
Daniel Margueron, '
Valérie Gobrait, Robert Koenig,
et
d’Égypte
Le Prince
Te taô haapea
• la
ora na
Maire
Bopp-Dupont
la-càllaborat|on de
Emile Malé,. Patricia Sanchez
Mx de l'abonnement
(1 ati,-10 numéros)
Polynésie : 1200F (cfp) ■
Métropole: ISOFFV Suisse: 40FSi
Impression : STP/Tirage : 5000
ISSN
2 '
Veà porotetani N“34, mai 99
:
1278-2599
ex.
l’île de Manihi et
Taùpiti
Fête et
Taureàreà
e
Jeunesse
Aita to te taureàreà e parau 1 râpae au atu 1 te taùpiti. I roto i to na âpî e i
i te mau ôhipa âpî e ôiôi te taùpiti e te taureàreà i te farerel i te mea
terâ tel au i to na manaô e ta na mau moemoeâ. Mea flfl te farll 1 te tahl
tauiraa e te manaô o te feiâ âpî tel hinaaro ia itehla râtou e ia faaroohia to râtou
mua
e,
Ce sont deuxdésir,concepts
rimjeunes.
ent. La fête
le rêvequides
Les
anime ie
points de repères ont changé et se sont diver¬
sifiés, les jeunes ne veulent pas être enfermés
dans les idéologies de l’époque des parents.
Les jeunes sont, en fait, plus vite mûrs et
avancés dans des réflexions, grâce à l’évolu¬
tion sur le plan de la communication, de la
scolarité, des informations. C’est une généra¬
tion
en
Dans
marche
ce
vers
la liberté.
monde, les jeunes ne sont pas tou¬
jours protégés des vices de la vie telles que la
maladie du Sida, la prostitution, la pauvreté,
le chômage, l’esclavage... Des jeunes souf¬
frent et meurent dans la guerre du Kosovo
sans
oublier les enfants et les adultes.
Les interviews faites
auprès des jeunes dans
qu’ils ont
consommé de la drogue, des jeunes se pros¬
tituent afin de payer leur écolage et subvenir
aux besoins de la famille, d’autres se plon¬
gent dans l’alcoolisme pour fuir les pro¬
blèmes familiaux et le chômage. Si cela est
souvent interprété comme un refus radical
des modèles proposés par les adultes, il est
aussi sa manière de fêter et de crier sa décep¬
tion et son manque d’affection et d’amour
parental, lis sont trop souvent marginalisés et
oubliés dans des prises de décision.
certaines écoles de Tahiti montrent
Le mois de Mai sera aussi marqué par la fête
du Veà porotetani le fer et le 2 à Outuaiai.
C’est une manière de commémorer le travail
effectué depuis 1921 et de promouvoir le Veà
au
sein du
et
bien-être, dit renouvellement de la vision
parau. Ua taui te tau, e hinaaro te feiâ âpî e âpee 1 to râtou tau, èita e
la tütauhia o na i roto i te tau o te mau metua. Ua rau te mau ôhipa âpî
vitivltl i to
na
hinaaro
tel haa-
tupuraa. E uî tel haere ma te tlâma.
Eiaha tatou
e huna e, àlta te feiâ âpî e val noa nel i roto i te tau o te reàreà. Te
topa nel o ia i roto i mau àtl mai Sida, te veve, te ôhipa ôre, te faatîtîraa. Te faaite mai nei te mau âfata teata i te ûâna o te mau mauiui e te mau àtl pohe i nià
1 te feiâ âpî no Kosovo.
I roto 1 te ululraa manaô e te mau taureàreà haere haapllraa no Tahiti nei, te hiti
pâpü ra ta râtou parau e, ua tamata te tahi pae o râtou i te paka, ino roa atu, te
taiàta nel te tahl pae tamarii âpî i te fenua nei no
te âufau i ta râtou tau haapllraa, e àore ia no te
tauturu i te
e
oraraa
ùtuafare. E
rave
rahi feiâ
haamoê nei ia râtou i roto i te àva
no
âpî
te fifi
ùtuafare ânei, àore ia no te ôhipa ôre. E râveà
faaârearea 1 to na tino, e pâtoî i te mau haapllraa
a
te
no
metua, ia
i te hum
ono
mata
o
ara
ara
to
Mâôhl.
e
râveà parauraa e reo autâ atoà râ na na i to na înoîto na ère i te here e te paâri metua ta na i tiàturi ei
na mau
haereà.
faatupu ai te Etârêtla 1 te hoê taùpiti, no te faahanaharaa i te
parau i te matahlti 1921 e la tui to na roo 1 roto i te nünaa
Ua riro ei fauraô pororaa Evaneria, ei faaite 1 te parau âpî o letu-Metia tel
tel tlâ-faahou...
Veà tel hiti to
pohe
e, e
na oraraa e
i to
Ua tae i te tau
atoà
édita
e
na
E
taùpiti tâtou i te 1 e te 2 no Më i roto i te pâroita no Ame i Outuaiai. O tâtou
mau veà porotetani ora faaite 1 te parau o te Atua e ta na Tamaiti. Te taùpiti,
to na auraa e fârereiraa ôaôa e te maitai. la fanau mai te tahl faaâpîraa 1 roto 1
te hum, te manaô, e te hiôraa âpî i to ôe tauaro, taaê noa atu ai ta na faaroo. E
tamata te feiâ âpî e pii faahou ia tâtou na roto i te tahl hum tereraa haamorlraa
tel au i te feiâ âpî e te feiâ paâri hou ôpani atu na roto i te âmuraa mâa a te Fatu.
te
Na te Vâma
ma
o
te
penetetote e aratai i ta tâtou taùpiti veà e ta tâtou tlàtumraa
te ôaôa.
peuple Màohi. Qui dit fête dit joie
Céline Hoiore
spirituelle, sociale, familiale et rencontre sans
préjugé avec le prochain quelles que soient sa
personnalité, sa mentalité et sa religion. Les
jeunes vont oser nous proposer des chemins
nouveaux
dans la célébration du culte et de la
Sainte Cène. Venez à l’écoute de notre jeu¬
nesse.
Que l’Esprit de la Pentecôte anime et
notre espérance dans la joie.
fortifie
Veà porotetani N°34,
mai 99
3
Apo mai, apo atu
“Devenir instituteur
Sauve qui peut,
le bogue !
duUS
C’est la ter eur des bureaux, des
le
entreprises, des multinationales, de
tous ceux qui ont perdu la voix pour
petit écran des ordinateurs.
Le l®""
janvier 2000 à 0 heure et quelques
secondes, des centaines, des milliers, des
millions d’ordinateurs
ne répondront plus,
bogue ! C’est un petit virus qui
s’est glissé dans la mémoire de nos infor¬
maticiens, tout était prévu, programmé
jusqu’au 31.12.99 sauf de passer par le
00.00.00. Nos scientifiques n’aiment pas
c’est le
les zéros.
Pas de panique ! Ils sont des milliers à
penchés sur le malade d’autant plus
que si l’un déconnecte, tous ceux qui y
sont rattachés peuvent être emportés.
Catastrophe ! Plus de relevé bancaire,
plus de cotation, des usines en panne, des
avions qui se perdent... Les hôtels de
Bora-Bora sans réservation, les télé¬
phones de Tubuai sans communication, la
remboursement... tout s’arrête.
Ne fonctionneraient plus que nos pieds
sans
pour aller au temple, nos mains pour
feuilleter la Bible, nos yeux pour la lire et
qu’il y a derrière pour retrouver le rêve.
Les cloches pourraient sonner sauf celles
ce
qui sont tirées par ordinateur. Tout était
pourtant prévu (comme à Moruroa !).
C’est
comme
cela
avec
les hommes, tout
est bien carré sauf
quand le prévisible
imprévu vient s’y glisser. Au Kosovo
c’était comme ça, tout pouvait fonctionner
s’il n’y avait pas eu quelque part ce pantin
diabolique. Mais c’est aussi cet imprévu
qui donne du sel à notre vie, encore fautil lui laisser sa place, ne pas passer à côté,
s’ouvrir à lui quand il vient troubler notre
vie. Encore faut-il s’y préparer. Le bogue
trouvera son vaccin chez ceux qui ont les
moyens de la recherche, mais les petits,
ceux qui s’accrochent à leur vieil ordina¬
teur, trouveront pour vœu de bonne année
2000
un écran noir.
Le tombeau vide nous a surpris, pourtant
Il nous avait prévenus. Et la peur a laissé
la place à la joie, et la parole nous a été
donnée à Pentecôte. L’imprévu nous
ouvre des horizons, si nous y sommes
préparés et si nous savons aider l’autre à
s’y préparer. Parce que tout seul c’est le
bogue !
T. Marutea
4
Veà porotetani N°34, mai 99
d’une situation
1-
motion des enfants
polynésiens sans oublier
l’aspect communautaire, solidaire et frater¬
nel propre à l’Enseignement Protestant.
Depuis 1974, l’Enseignement Protestant est
contrat
d’association
avec
l’État. Ce
contrat repose sur un principe simple : la
parité entre l’enseignement public et l’ensei¬
gnement privé. Il découle de ce principe que
les programmes, les rythmes scolaires et les
diplômes sont les mêmes que dans l’ensei¬
gnement pubhc mais aussi que les maîtres
doivent avoir les mêmes qualifications.
Les jeunes gens désirant enseigner dans nos
écoles doivent donc dans
un
trée à l’I.EE.P. (Institut de Eormation de
l’Enseignement Privé) qui a été créé en col¬
laboration avec l’Enseignement Catholique et
l’Enseignement Adventiste. Cet institut est
conventionné
Pourquoi ne pas choisir nos écoles, elles
sont en pleine rénovation, l’ambiance de tra¬
vail y est bonne avec un réel souci de pro¬
sous
s’être
CPS
Qui n’a pas rêvé d’enseigner, de dis¬
penser son savoir, de participer à
l’éducation de la jeunesse... sans
parier des vacances... et
sociale convenable ?
écoles”
UOS
nombre de
avec
l’École Normale
et
bon
cours sont communs.
Pendant les 3 ans, les élèves instimteurs
reçoivent un enseignement théorique les
préparant à leur futur métier, mais aussi pra¬
tique sous forme de stages dans les diffé¬
rentes classes de nos écoles. Ils ont un statut
d’instituteurs stagiaires et
touchent
une
rémunération.
Tout
au
long de la forination, les élèves sont
évalués, au final ils doivent passer un exa¬
men qui, en cas de succès, leur donne le
titre d’instituteurs titulaires à caractère défi¬
nitif : ils sont alors affectés dans
une
de
nos
écoles.
Et c’est là que
l’aventure
commence.
premier temps
être bachehers puis passer le concours
d’en-
Les institutrices de Taunoa en 1997.
Inscription Concours Externes
de
Pour l’accès
1999
à la formation des Maîtres des
Enseignements Privés
Organisés par l’IFEP (Institut de Formation des
Maîtres des Enseignements Privés)
Date de concours : à partir du 23 août 1999
Conditions d’accès
: être âgé de 25 ans au plus
1®'' janvier 1999*, être titulaire du baccalau¬
réat ou le réussir en juillet 1999.
au
Démarche
:
Retirer
un
dossier
d’inscription à la Direction
en
2
l’Enseignement Protestant avant le 15 mai
(Y compris si vous passez le Baccalauréat
juin 1999)
-
Prendre rendez-vous avec le directeur de
l’Enseignement Protestant.
3
Déposer le dossier d’inscription, dûment
rempli, au plus tard 2 jours après la publication
des résultats au Baccalauréat, à l’endroit où vous
-
l’avez retiré.
'Rajouter 1 année : si le service militaire a été
effectué, par enfant à charge pour les mères de
famille.
Le CD des détenus
de Nuutania
Stage des animateurs du C.P.C.V.
Ilprendre
aura falconscience
lu des annéesdu pour
pro¬
blème de l’illettrisme
en
Polynésie. Les premiers à
l’avoir détecté
se
sont heurtés
scepticisme des respon¬
sables de renseignement et
au
de la formation. D’un côté il y
avait une confusion entre illet¬
trisme, analphabétisme et
échec scolaire, de l’autre on
attriburalt
la
l’incompréhension à
situation du bilinguisme.
L’échec scolaire n’entraîne pas
forcément l’illettrisme, alors
qu’une personne scolarisée
peut être illettrée.
L’analphabète c’est celui qui
n’a pas reçu de scolarité du
tout, il ne sait ni lire ni écrire.
Par contre un illettré sait lire,
sait que B et A font BA, mais il
est incapable de comprendre
le sens du texte qu’il lit.
L’impossible
communication
Le Centre protestant
de
formation (CPCV) a organi¬
sé des centres de vacances à partir
de 67
pour accompagner les enfants dans le boom
économique. Ces centres ont fait appel à un
personnel d’encadrement qui a suivi une
formation menant
au BAFA ou au BAED(l).
stagiaires se sont heurtés à des incom¬
préhensions. “ Dans les années 80,
explique Lorenzo Zocastello, permanent du
CPCV, on a constaté des difficultés chez les
candidats mais aussi chez des enfants qui
Les
n’arrivaient pas
à suivre les activités lit¬
téraires, contes et poèmes. Supposant un
problème de langue nous avons cru le
résoudre par l’ouverture de deux stages
différents, un en français, l’autre en reo
maohi. Mais les difficultés ont demeuré,
c’est alors que nous nous sommes
a eu
en
veille,
promenade,
Philippe Pottier, directeur du service d’in¬
sertion et de probation, a vu dans la
musique un support à ce combat.
entre eux, au
O
moment de la
vau
oei
ra
O
vau
nel râ, o te tama
ôvere
O
vau
nei râ, o te tama
hara
e.
e.
Tel ravehia
e
te rima
o
te ture.
du mal à faire accepter cette
priorité mais petit à petit le territoire en a
pris conscience et a soutenu les initiatives.
Les jeunes aussi ont compris l’enjeu. “ La
tradition orale ne pouvait plus être un
prétexte à la non maîtrise de l’écrit. Ils
ont admis qu’elle n’était pas une fin en
soi, ni
de Nuutania chantent
leur cellule des Himene choisis la
atta¬
qués à l’illettrisme
Le CPCV
les soirs les déi
contradiction
avec son
No te hara, o ta
O
vau
ù i
rave
nei râ e, te tama
Te oto nei, to
Teie nei râ,
aè nei.
hara nei.
ù mâfatu.
tatarahapa nei
au.
substi¬
I
tut l’écrit
mua
i te Atua.
Le combat contre l’illettrisme doit
où des barrières
frapper là
empêchent la communica¬
tion.
A. T.
vea
porotetani N®34, mai 99
INFO... INFO..
Un pasteur à la mosquée
La mosquée d’Oxford (Angleterre) a pris
la décision
sans
précédent de rétribuer
pasteur anglican pour travailler à
un
l’amélioration des rapports entre musul¬
mans et chrétiens. Concrétisation d’un
dialogue mené depuis un certain temps
dirigeants religieux chrétiens et
musulmans, cette décision est l’avancée
la plus radicale dans la collaboration
entre religions en Grande-Bretagne, écrit
le populaire Daily Telegraph lorsqu’il
entre
annonce
Tahaa to ù fenua
la nouvelle à la fin décembre.
Le contrat
en
discussion entre la
Tahaa to ù fenua.
en aucun cas
chercher à convertir des musuimans ”.
par des
le COE intervient
cou¬
Lire, comprendre et dire
Tahaa to ù fenua.
Avec le musicien Philo Fournier,
O tei tanuhia te àvaàva
1998, ils ont réuni ceux qui devaient combattre
leur illettrisme, sans rechercher les bons musi¬
pakalolo.
ciens.
“
Te àvaàva
pakalolo.
1 Nuutania
Te àvaàva
mau
mai ai.
mau
mai ai.
Aue te reka...
Les détenus ont écrit les
Reçue par son.secrétaire général, le pas¬
RaiSer, une délégation a pu
tenir une conférence de presse deman¬
côté le COE a appelé les Églises à
pression sur leurs gouvernements
pour “rechercher une soiution poiitique
pacifique à ia situation du peuple kurde’’.
Malgré la promesse d’une indépendance
en 1920, le Kurdistan a été démantelé en
trois régions intégrées à la Turquie, à
l’Iran et à l’Irak et il a subi de plein fouet
les conflits entre ces pays tout au long
De
son
de
ce
siècle.
400 millions de
H.
Équilibrer la relation
“
Essentiellement religieux ou sur le thème de la
détention, explique P. Pottier, les chants donnent
du
sens au
matin et
au
soir et
transforment la
prison en lien sacré ”.
U constate que le problème de l’illettrisme se
retrouve dans toutes sociétés, dans toutes les pri¬
plus particulièrement dans les familles
difficulté sociale.
La délinquance, explique-t-il, vient de per¬
sonnes qui ne considèrent plus l’autre comme
son égal En agressant, volant ou violant quel¬
qu’un, le délinquant ne le considère plus
comme il devrait l’être. Il y a un enjeu relation¬
sons
et
pauvres ou en
“
nel évident. Si la réinsertion sociale
impossibilité de communiquer alors
une
le monde d’après le Britannica Book
1998, et les musulmans 1 126 300 000.
Les protestants représentent 21 % de la
Le
sont estimées à 18 %.
y Veà porotetani N®34. mai 99
ne
touche
pas à la relation à l’autre, elle ne va pas à l’es¬
sentiel Beaucoup de délinquants ont une
que c’est
nécessité dans notre société. Ils sont illet¬
trés ”.
sont
apparus comme
nances
la préparation d’un CD(2)
étant des supports intéres¬
a la profondeur d’un chant
de la prison ont des réso¬
nia mai
sons
monastiques. On navigue entre repentance
plainte, entre chant d’amour et prière, porté par
les Ukulele, les guitares, les contrebasses, les
et
Pahu, les Toere, l’harmonica et la cuillère. Et puis
les voix, profondes, belles, fortes. “ Certains se
sont mis à parler, confie P. Pottier, d’autre à
jouer d’un instrument ou se sont découverts
une
voix
superbe. C’était
une
bonne thérapie
accessible à tout le monde ”.
Dans le combat contre l’illettrisme le Ukulele
a
rejoint le tableau noir, la voix le stylo, la musique
la lecture. C’est un combat qui se mène partout
avec des actions que Lorenzo souhaiterait voir
mener dans les paroisses.
En sachant utihser les moyens de communication
l’esprit se hbère et accède à la pensée critique et
à la Uberté de l’expression, n’était-ce pas là le
début d’une prise de conscience pour donner du
sens
diagnostic est difficile parce que sachant lire et
écrire la personne en situation d’illettrisme n’en
prend pas conscience.
Le chant et la musique,
no
grégorien, les
Les chrétiens sont 1 955 000 000 dans
l’appellation “autres sensibilités” et qui
paroles, ils ont travaillé la
poème de l’incarcération.
Te maitai
protestant(e)s
chrétienté auxquels il faudrait ajouter
certaines religions chrétiennes de la
mouvance évangélique regroupées sous
chose qui doit être com¬
musique et la façon de dire le texte, üs ont enre¬
gistré les sons de la prison. Le résultat forme un
teur Konrad
faire
CD, explique P. Pottier, c’est produire
pris par les autres et donc par soi-même. En
utilisant leurs propres ressources, la musique
tahitienne fait partie de la vie quotidienne, on
facilite un travail de dialogue pmisque c’est un
moyen fort de communication en Polynésie ”.
envahi le 19 février.
autres.
un
soi C’estfaire quelque
pakalolo
1 Nuutania
nom¬
ré comme un héros de la lutte pour la
libération du Kurdistan par les uns, et
comme terrorriste responsable de la
mort de 30 000 personnes par les
Eaire
pour les autres, ce n’est pas simplement pour
Le COE à Genève (Suisse)
épargné, 50 Kurdes l’ont
dant la libération de leur leader considé¬
durant cinq mois
en
Te taeraa mai te mutoi
Kurdes,
militants Kurdes exilés dans de
pakalolo.
Ua ite tatou te reira.
L’arrestation rocambolesque par la
Turquie du leader Kurde, Abdullah Ôcalan, a provoqué une vive réaction des
breux pays.
n’a pas été
ses
Pottier.
O tei tanuhia te àvaàva
religieuses.
Il ne participera pas aux cérémonies
interpellé
angoisses et ses émotions dont
chargée. C’est un cadre un
peu libéré propice à se livrer ” dit Philippe
mos¬
les conflits entre les deux communautés
Son activité devrait débuter dans le
rant de l’année. (Réforme)
rioriser
Nuutania est bien
quée et le diocèse anglican d’Oxford pré¬
voit que le pasteur sera médiateur dans
musulmanes “ ni ne devra
sants pour rassembler autour d’une expression
facilement identifiable, “c’est un moyen d’exté¬
?
Gilles Marsauche
1
-
BAFA
2
-
Uuutania
chansons
qui
Brevet
:
d’Animateur.
BAFD : Brevet
d’Aptitude
-
C’est
sera
un
d’Aptitude
aux
Fonctions
aux Fonctions de Directeur.
CD avec six groupes et 31
disponibie chez ies disquaires.
Te tere i te
Hau Âmui
(ONU)
Te
pû ôhipa a te Oitumene
i te Hau Amui
Ua tere atu
i New York 1 te fenua
vau
Marite mai te 19
1 te 03 no
te
mau
Mâti,
fepuare e taè atu
roto i te tonoraa a
no
na
Etârêtia
o
tele nel Ao
Ua âmul atu matou
tlà
na
(COE).
3
e
o
Te râtere
e
tona
mau aveave...
te
COE ei
mero ôhipa i roto i te Au pupu
èere i ta te Hau (ONG) e ei mero faaroo
nehe ta
pahia
i roto i
mai.
e
Etârêtia
Apooraa Faatere a te Hau Amui
haapaô nei i te fariiraa râtere i te ao
net. Te tumu parau tet TQatapapahia
na mau
faaotiraa i te faaôhi-
e nehenehe atoà râ i te
Te ôhipa fatata net
no
te fenua Marite
E rtro atoà teie
e
tâuàhia te nünaa
a te COE
i te ONU t te matahiti 1990. Na te hoê
vahiné marite
mattaîraa i te îmiraa faufaa
râtere i te
ao
mau
âveià
mau
e ta na mau peu
tumu, ia faatürahia te mau faufaa
tüpuna.
Eiaha
Ua haamauhia te
rautî nei t teie
ptha
ôhipa. Te îmi nei o ia i te mau râveà,
ia faaroohia e ta tâuàhia te mau ôpuaraa
e
te
e
faaotiraa
mau
a
faaôhta atu i roto t te
mau
Hau âmui 182
ao
na
o
te
Ua riro teie
e
huna e,
te
ôhipa fariiraa râtere
tâpura ôhipa ei râveà haaa
te fenua
tâtaî-taht. Ua haafânaô i te feiâ
rahi, râtou tei rautî i te tereraa
e rave
o
teie
rave
raa
fatata mai tâtou i teie
nei
faaotiraa
hia to te nûnaa tauà-ôre-raahia i roto
Te faatâiataraa i te
i teie
àtt rahi teie
nei. E
a
mana
to te COE i roto i te mau
Apooraa Rahi a te Hau Amui. E neheparau
paturaa faufaa, àita t âmuihia i
roto i te
tei
mau
au no na.
faaotiraa
Te
poroî
mau
fifi t mûri
:
mau
ôhipa. Pinepine râ t te itea-
âpeehia net te
te mau îno e
e
rahi, mai te àvaàva tâero, te înuàva, te mau tâviriraa moni. E htô
te COE. la
renî
te faaiti mai i
lanaô mâoro i teie îmiraa faufaa. la
püia ôhipa
râveà haamaitaîraa 1 te farii¬
no
te ONU.
Te fariiraa râtere
raa
mau
râveà
te mau
nef.
Te
mau
fifi, ia nehenehe i te nünaa ia
te
pü a te COE et
faaôhiparaa t ta tâtou mau
ôpuaraa.
“
ia imi i te
pâtoihia
e
mau
tamarii
: E
tupu nei i roto i te mau
te faanahoraa
fenua Atia
ra
te Hau Amui,
tâtou ia taeàhta i nià i teie faîto. Noa
e
Chili mâ. la
èiaha
e
ara
Banque de Tahiti
GROUPE BANQUE OF HAWAII
Siège social : 38,
Tél 41.70.00
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Fax 42.33.76
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François Cardella • BP 1602 - 98713 Papeete
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à votre disposition
Veà
porotetani N°34, mai 99
1
INFO... INFO..
atu te
ra
mau
tmo
La lente mort des
to
o
ta râtou
ra
teie
après son mariage,
Anima, qui n’avait que 16 ans, se retrou¬
va veuve. Ses beaux-parents, ia rendant
responsabie de ia mort prématurée de
mari, ia chassèrent du domiciie
conjugai et ses propres parents refusè¬
son
qu’eiie revienne vivre chez eux.
faito. No te
na
tamarii i
mau
te
veve o
metua 1 te
tamarii 1 te râtere. Te
mau
fenua
mau
faaotihla te hoê ture
Moins d’une année
rent
râveà aralraa i tele fifi, te îtehla
ùtuafare, te hoo nei te
0
ani
indiennes
veuves
mau
te tâùmaraa
no
e
te mau ONG, la
te
pâruru i teie mau
mau
manuâ ùta râtere
:
E rlro atoà teie
Haapii 1 te
mau
0
tel
la faaitihla te tere
haerehla
pahï.
mau
la riro te
chantant des
re
ei faufaa na te nûnaa,
:
ôhipa farllraa râte¬
èiaha râ
na
a
e
mau
ùtuafare
mau
ra ;
Horoà i te faatianiraa tano, ia
fifi
mau
te
e
mau aroraa
te nûnaa.
to
Céline Hoiore
; la faainelne i te mau rauti e ôhipa
atu i roto i teie tâpura ôhipa ; la iritihla te
râpae
Te Casino
vie soumise.
juristes et des
représentants du gouvernement ont par¬
ticipé à un séminaire, organisé par Guild
of Service, en coopération avec le
Programme des femmes protestantes,
dirigé par Jyotsna Chatterji, de l’Église
de l’Inde du Nord.
immé¬
diate d’une loi visant à accorder le droit
à la
propriété, la création d’emplois et
pensions du gouvernement pour les
veuves, sans tenir compte de leur reli¬
gion.
Ils ont aussi exhorté les responsables
religieux “ à interpréter ies textes reli¬
gieux et les traditions avec l’attitude qui
s’impose et à décourager toute attaque
contre le prestige des femmes et toute
norme sociale qui rejette les femmes au
ban de la société ”. (ENI)
des
Fare pereraa
nei
matara
hoohla nei te
mau
toa
e
“Golf
(tâhua tâiri popo)
E ùputa
âpî, te mau
Teie te tahi
fare Loto, te
nei
Porinetia.
1
no
te felâ
metua. Te val nei te
Sexualité et religions
Contrairement aux catholicisme, dont le
Te
moni
Erave rahl vâhi pereraa moni e
vai
mau
te tahi
mau
titeti tâviriraa 1 te
mau
vâhi moèmoè.
fenua
na
te
fenua
matière de
Porotetani
fatata nei i
duelle, fondée sur la liberté de choix et le
respect de la personne, prime.
D’où les différences, très importantes,
entre les diverses tendances de cette
Tatorlta
pâtoî onoono
te riro nei te “Casino"
e
e
nei. Mai te peu
ei râveà ùmeraa mai i te
5 tâtou nei, ia ara
mau
fifi ta
na
e
haafânau mal
confession.
tâvere nei te “Casino” i te
Entre les
tel hanlhia
puritains ultra-conservateurs,
qui pèsent lourdement sur la vie poli¬
tique américaine, et les protestants fran¬
çais qui acceptent divorce et préservatif
et admettent l’insémination
artificielle, il
plus qu’une nuance : une profonde
divergence. Éloignés des catholiques sur
toutes les questions éthiques, ils ont
cependant une position nuancée sur
l’avortement, considéré par la Fédération
y a
Protestante de France comme “devant
être combattu par des mesures sociales
et
éducatives", la décision finale incom¬
bant aux femmes.
Veà
(Le Christianisme)
porotetani N°34, mai 99
râtere i
mau
atoà râ i te rahi
mau
o
:
te
Te
metua
terâ hiaal pea
pâtoî ùanahia
e
pâruru 1 te natura i te
ara e
i te fenua Moorea. E
hinaaro rahihla te râau
mea
Te hîroà faahou maira te parau o te
“Casino" io tâtou net, ta te Etârëtla
la conscience indivi¬
ôpuaraa
te felâ
e
point de vue est dicté par le Vatican, le
protestantisme est antidogmatique en
mœurs :
âihere. Ua
haapâpû te
mau
faatupu
taote no te
tâponê e, e rave rahl feiâ e noho
plhai Iho i teie mau tâhua
“Golf, o tei roohia to râtou îri 1 te mai,
na
reira atoà te
târià, te àrapoà. Ua
tupuhla te vêtahl i te aho
pau e te
“Cancef. E tâero râau te tumu, râtou
0
te huti
90%
nei i teie
noa
mau
râau. E
moni. E
to na pau ei faaèreraa i to te ùtua¬
pee
faaôhipa nei, e
nei i roto i te aore, e ôlôi roa o na
fare taatoà. E faaôhle te “Casino” i te
i te
rara.
riro
mau
e
tapihooraa moni êlâ e àvaàva
0
onoono
te
e
te
mau
ture
mau
mau
no
Haamanaô
nei i roto i te
atu te fanaô
te tumu i
te felâ pere e
te mau
fare moni, âreà te fifi i te fenua nei, e
e
mau
mau
mou
mau
pupu e
te iriti 1 .te tâhua “Golf
fifi ta teie
pâruru e haafanaô i te nûnaa, e hau
o
râau
Te vai nei â te
nei
i Moorea.
tâêro.
Noa atu te vaira te tu te
na
râau
tâtou
e
tâhora pape,
al te
mau
mâa
i
te
faatupu
râtou
ora o
te
mlti.
tâtai plti la. No reira, ia
mau
ûàna ta tâtou
pâtoîraa i teie mau ôpuaraa. la
rahl atu â te
tû i te Iti
mau
0
nûnaa Mâôhi.
;
râtere 1 te huru o te fenua e
Des chrétiennes, des
Ils ont réclamé la promulgation
renl
farii atura
ravehla nei i Porinetia nei)
atoà râtou 1 te
ara
râveà
te nûnaa
fâriiraa râtere i roto i te
e
moana.
Hôroà i te tahi
;
noa
;
tûpuna e te fenua o
mau
(mai teie
vii i roto i to tâtou
te farliraa râtere
rau o
haapilhia te ôhipa farilraa râtere 1 roto i
fare haapiiraa ; la faatupuhia te
la
te
mau
te manli mai nei te vil-
mau
mener une
fatu fenua
mau
pahï i te faaîno i te mau tâhua e te
Te
condamnée à
te
faufaa
moana,
flfl
mau
la faaturahia te faufaa
mau
“ vie sainte ” dans ia viiie de Mathura
bhajans (cantiques)
dans ies temples et en mendiant dans les
rues jusqu’à ce que la mort ia libère enfin
du statut méprisé de veuvage.
Si une femme indienne perd son époux,
sa vie bascule complètement, elle n’a
pas le droit de se remarier et elle est
en
nûnaa i te
mau
Aujourd’hui, âgée de 32 ans, eiie mène
une
pâruru i te nûnaa e ta na
la tauturuhia te mau pu
èere i ta te Hau (NGO) no te faaara 1 te
;
Te
ture
mau
tereraa faufaa ;
aratairaa la tura
i teie huru to te râtere.
mua
tahl
râveà faahoturaa tei
to tâtou fenua e hîroà
C. H.
mea
ru
te vai nei te tahi mau ture tei parumana o te taata tâtai tahi e
e,
i te tiàraa
tae
atu i te tiàraa
noa
mana o
te tamarii. E
fifi ê râ tei itehia i ô tâtou nei, oia hoî, te
parau ia no te àva e te àvaàva tâero e te
mâferaraa. Ua ùàna atoà te ôhipa èiâ, te
tumu no teie fifi, o te ôhipa ôre ia. E mea
moni
te
roa
oraraa
i
o
tâtou nei.
Te tahi fifi, o te tâmatamataraa âtomï ia tei
tupu t Moruroa e i Fangataufa. Ua marate taata i teie nei i te fifi ta teie
marama
ôhipa
Te
faatupu i nià i te fenua nei.
e
haapiiraa
I te taime
taata,
taî ta vai
hâmani mai ai Te Atua i te
a
manaô
ua
o
ta
te tâne
noa
e
e o
èere t te
ia anaè,
mea
ua
mai-
hâma¬
ni thora t te vahiné ei tauturu au no na. Ua
îriti mat
ia i te vahiné no roto mai i te ivt
o
àoào. No
pthai iho i te mâfatu t te îritiraa-
hia mai, te auraa ia herehia ia e tià ai. No
aè
raro
0
ia
e
o
ia i te rima te
auraa
tià ai mai te mâiaa
ia
moa e
i to na Snauà. la hiôhia e ia
taata ia
e
i te hum
au
hinaaro
ra
e
te hohoà
pâruruhia
haaputu ra
tâuàhia te
o
ta te Atua
ia tâtou.
Te râveà
I
i te
mua
fifi
mau
X.
:
r.'x
Parau
te vahiné
EvahmeJet-roiWa^ii^
X
y-
'^'^Pmmmimèns
tae
e
tupuhia te tahi
tüatapaparaa no te tere i Thailande
haafifi
roa
âmui.
te tahi
mau
e
tae atu i te 13
faahouraa 1 te tiàraa
Ua
faatupuhia teie
o
te taata
No reira
ua
e
te fariiraa i te vahiné i roto i te
oraraa
ua
te Tâatiraa no te mau Etârêtia no Atia (CCA) e te
nià i te hau (NGO). Ua âmui mai ia to te fenua Tinito, te
vau e
tae
noa
atu i te tahi tià
no
i te
I Atia, ua itehia i reira te fifi o te mau
vahiné te tahi
metua vahiné tei autâ i
faatere i te tahi
mua
i te parau no
mau
mau
te
te fare
i ta râtou mau tamarii tamahine na te mau
te parau i mua
haamaitai t te oraraa.
tamarii, înaha no te fifi i te pae no te
oraraa faufaa, ua tae roa râtou i te hooraa
râtere. Ota
faîto
te
t
râtou
no
hoî, ia naeàhia te tamarii i nià
10 matahiti, ua faaineinehia
te haere
te taôto 1 te tâne ia
noaa
mau
aroâ no
mai te moni. Te
te tahi pae na te mau tâatiraa huna
hoo ra i teie mau tamarii. Ua tae roa atoà
vai
e
roto i te
na
ra
Papua,
Te auraa,
tae
te
ôhipa
te taata pâari, tei raro roa te
a
faîto moni
e
âufauhia
ra
ia râtou. Te auraa
te faatîtïhia nei te tamarii
e
te tâne,
àita ta te vahiné
faanaho t te tôtaiete
e
tae
o te oraraa
faaroo o te
ra
èita te tâne
e mau
noa
e
pâpO. Na te
faattoito i te haereraa
e
faaâpu
e
noa
parau no te
atu i te ora¬
peu
tumu tei
ôaôa ai te tâne
e
e
ta
na
oraraa
vahiné i
vaamataèinaa,
faufaa, etv.
oraraa
oraraa
Te faaararaa
I
mua
mâ
e
i
ra
i te
mau
Papua,
fifi i itehia i te fenua Atia
parau mau
i nià i teie
àita â tâtou i tae
faanahoraa, e mea
ara, èiaha tâtou ia tae
mau
i roto i teie mau faanahoraa. Te
mau
tupu nei te
pâroita, i
farereiraa tüahine i roto i te
roto i te tühaa, i roto i te etârêtia, ia haa-
faufaa maitaihia te
tâuà-parauraa i rotopü
i te mau metua vahiné no te tautum i teie
uî-âpï e haere mai nei ia ôre tâtou ia
topa i roto i te mau fifi mai Atia mâ.
mau
atu i te tautai. Aita teie
ôhipa
teie
mat i te fare
mau
e nahonaho ra
vahiné i te mea
mau tâpui te haapaôhia e
e
te rahi atoà nei
râtou i te fanau i te tamarii.
I Porinetia farâni, àita â te mau vahiné
mâôhi i tae atura i nià i teie
reihia nei
e
te
mau
vahiné
Aniraa
E tià ânei ia ù ia haere i roto t te mau fareretraa
te mau metua.
Te tahi atoà, te faatîtî-noa-hia nei te vahi¬
né e
oraraa
te faanaho i te hoê oraraa
ia te tamarii i te
o te
nei râ râtou i
faaroo,
atu
taata, înaha, te vai noa ra ia te peu no te
faaearaa te hoê tâne e 5 vahiné e hau atu.
vahiné
rave
e
i te nûnaa no te
itehia i reira te fifi
ùtuafare tei haafifi i te
no
te
ua
mau
te taata. Te vai nei
tumu tei tâpeà-noa-hia tei
maitaî râ ia tâtou ia
I
teie faanahoraa i nià t te tamarii tamaroa.
ôhipa. Aita â te tino
mai, te etârêtia, àita râ to râtou
mana no
Te tahi atoà fifi mâort râ, te faaraveraahia
tamarii i mâoa atura,
mau
tûîte teitei no te
haapiiraa teitei,
parau
fare
mau
te
nei i te
noaa
no
tâuàraa parau i roto i te ùtuafare nâmua
roa. Na te reira iho ùtuafare e faanaho i te
Papua i roto i teie rururaa.
faaroo. Parau
oraraa o
peu
roto i to râua
raa
farereiraa ùtuafare
te vahiné. E htô râ i te parau no te âifaitoraa i roto i te oraraa. la faatupuhia te
mau mea e
Teflfl
mau
riro ei ôaôaraa no te tâne e ei autâraa na
tîtau atoà mai ra teie na Tâatiraa i te tahi mau tià no Patitifa.
tià atu ia
atu i te parau o te mau
râveà mâori râ, ta faa¬
maitaî. Ua itehia te tahi
rururaa.
rururaa e
TSatiraa àita i tâamuhia i
Tapone, to Initia,
tiunu 1998. Teie te tumu parau no
no
e
te haamaramarama ta râtou i te parau a te
Atua no te arataî ia râtou i roto i te vâht
U a tupu aè nei te hoê rururaa 1 te fenua Thailande 1 te ôlre notauaChiangmai mai
te
Te ite
7
noa
tamarii. Aita atu
farereihia nei i roto i
e
tià ia tâuàhia te parau o
teie nei ao, e mea
mau
no
fifi
e
a
te
mau
tüahine
e
tupu nei i ô tâtou
te
nei no te faaara i teie mau parau e no
araîraa i teie
mau
fifi ?
fareHerehia àrometua
râpae i te
Veà
porotetani N°34, mai 99
9
Kosovo
:
L’Église entre guerre et paix
Églises d’Europe se sont mobilisées dès les premières frappes de l’OTAN sur la
Yougoslavie, le 28 mars 1999, pour accentuer leur pression afin d’aboutir à un accord de
paix au Kosovo. Mais elies sont prisonnières de ieur foi fervente en la prière pour condui¬
re à la réconciliation, de leur refus de la guerre et de leur devoir de solidarité avec les vic¬
times. Et si les protestants luthériens et réformés ont regretté l’échec des négociations, les
orthodoxes très influents chez les Serbes ont plutôt condamné l’escalade de la violence.
Les
1
de
Le Kosovo est une province serbe où les
poursuive... L’impuissance à régler ce
problème par la négociation révèle un profond
échec de la volonté et de l’esprit humains ”.
de la Slovénie et de la Macédoine.
(EKD), l’échec des négociations de pabc a mon¬
tré que “ laforce militaire est le dernier moyen
qui nous reste pour mettre fin aux crimes
Albanais de souche
représentent 90 %
population de 2,2 millions d’habi¬
tants. Serbie, Kosovo et Montenj^ro ont hérité du
nom de République fédérale de Yougoslavie
après les sécessions de la Croatie, de la Bosnie,
d’une
La Serbie
a
Kosovo que
révoqué en 1989 l’autonomie du
lui avait donnée le Maréchal Tito.
provoqué la révolte des
de Belgrade.
Face au refus du président serbe. Slobodan
Milosevic, de signer les accords de Rambouillet
acceptés par les Kosovars, l’OTAN a déclenché
l’option militaire. Bombardements et génocide
ont provoqué l’exode de la population du
Cette mainmise
a
Albanais du Kosovo et la répression
Kosovo.
L’échec de l’humanité
La réaction du
président de l’ÉgUse anghcane des
Éghses quand il déclare être "personnelle¬
ment déchiré
l’OTAN. En
effet, abrs que son olpectif est noble, ses
moyens sont violents. Or le Christ nous appel¬
par la décision de
le à établir des relations
situation actuelle
avec
autrui et la
conduit à
l’éloigne¬
ment Et pourtant, il est aussi intolérable pour
nous d’accepter et de permettre qm le génoci¬
nous
Mais pour
l’Église évangélique d’Allemagne
contre l’humanité ”. Une
position relayée en
l’Archevêque des Cantorbéry
(AngUcan) pour arrêter la purification ethnique.
Ces analyses ne sont pas partagées par Jean
Tartier, Président de la Fédération protestante de
France, pour qui “ ajouter l’horreur à l’horreur
précipite un peu plus ressentiments et
dégoûts, nationalisme et enfermements ”.
Pour les responsables de l’Alhance réformée
mondiale (ARM) et du Conseil œcuménique des
Éghses (COE), dont est membre l’EEPF, de la
Angleterre
par
Fédération luthérienne mondiale
Etats-Unis Frank T. Griswold montre l’embarras
des
se
Conférence des
de la
et
Éghses européennes, “ chaque
bombardement fait
reculer la solu¬
tion ”. Us appeUent “ une nouvelle initiative
des Nations Unies qui permette de sortir de
l’impasse actuelle ”.
De son côté, l’Éghse orthodoxe serbe, si eUe
exhorte “ les gouvernements à cesser les bom¬
nouveau
Les
Eglises dans la tourmente. Orthodoxes en
(Photo. R Williams / W.C.C.
Albanie.
est en leur pouvoir pour
instaurer la paix ”.
La crainte d’une crise mondiale comme la peur
d’un silence
coupable après les deux guerres
siècle a connues, mobihsent les Éghses
pour un retour au dialogue et à la table des négo¬
que notre
ciations et invitent les
communautés, comme l’a
Jean Tartier, “ à prier pour une
paix à retrouver, pour une coexistence vraie
fait le pasteur
entre tous les peuples
des Balkans ”.
bardements ”, eUe se tourne aussi vers les
autorités civiles et militaires de Serbie et de
G. Marsauche
“
Source
Yougoslavie pour qu’elles fassent tout ce qui
Tauà parauraa
«la ù i taid i roto i tatou veà i maîri aè net n°31 i nia i
te tumu parau : Te Etârêtia e te
Ua hinaaro vau e tâuà parau'rii i
Poritita. (Veà n°31)
nia i te manaà o Papa
A tô (Temaurioraa Antonio drometua
A tahi : l mua i teie parau ta na e,
mua
faaturahia).
“ua fifi roa vau i
ta te peretiteni o te Etârêtia “E
te Etârêtia ma te tiàmâ eère ra o na no te
i terâ parau,
parau
Tiàmâraa". la ù atoà nei, ua fifi roa vau i terâ parau.
I mûri mai, ua
Peretiteni
o
taid atoà
vau
i te
te Etârêtia i nià
noa
pâpaî
a
to tâtou
ihoâ i teie tumu
parau : “Te Etârêtia e te Poritita”, tei na rotohia e ana
i te reo farani. 1 toù taiàraa, te pâhonohia ra i reira, to
ù, to de,
e
to te tahi atoà tâfifi.
Ua tâpeà noa mai vau i te manad hôpeà no ta na
pâpaîraa, “eère te Etârêtia no te tiàmâraa, to na auraa,
àita 0 na e fatuhia ra e te hoê pupu poritita madri ra,
i to na anaè ra Fatu letu tira atu ai”.
10
Veà porotetani N°34,
mai 99
Manad vau, te fifi i ô nei no terâ noa
faadhiparaahia
terâ tad “Tiàmâraa”.
A
piti
:
I nià i terâ parau ta papa A tô “Aita e tano, e
o teie fenua... Aita e parau atu ra e
te tiàmâraa, e feruri ra i te parau a te Atua nâ
faahoi te tiàmâraa
haere i
mua roa e
nâ reira tâtou i te haere. ”
la parau anaèhia e, e faahoi te Tiàmâraa o teie
teie ta ù maramaramaraa, e haere ia tâtou i te
fenua,
tiàmâ¬
raa.
1) Te îte
nâ
ra vau
mua ra
rauraa.
vau
i ô nei te pâpü
tâtou te faaoti
e
dreraa te manad. 2) Te
tâuàpa-
te nâ mûri ra te
au ia haamâramaramahia
tei haafifi atoà ia ù nei.»
3) Te hinaaro nei
i nià i te reira parau,
Ma William
:
ENI
Etârëtia, metua, ohipa ôre,
Sida, paka.. .Te parauraa a te
feiâ
âpï
E tau ôaôaraa
haapaô, tiàmâ
manaônaô atoà, ieie
e
e
moea e
mâîmi i te faufaa
oraraa.
Tel roto atoà
hiaalraa
here atu
e
o
e
e au no
la faaineinehia to
to
na
ia i te tau no te
ia herehia mai. Te
ôhie nei te tahi pae i te farii ia
Metia ei Fatu e ei hoa no na.
ùtuafare, te
e
rü atoà e tau no te moe-
na
riro letu-
maùeraa
ôrometua
e
to te
te pae tîvira
faaroo. Te haa nei te Etârëtia na roto i
e
ta
na
mau
âmaa ohipa Ui-âpî.
e huna nei
Aita atoà tatou
o
e.
àita te
moe-
moea e
tü nei i nià i te hum fifi o to na
oraraa.
Ua türai pinepine te reira ia na i
faatîtî i to na tino
roto i te mau mârei tei
Te haa nei te
mau
faahou mai to
na
.
pû e rave rau ia hîroà
here i te ora e ia rahi
atu â to na ora. Hiô âmui tatou 1 to râtou
mau
mâere. to râtou tOàtiraa e te feiâ
âpî,
ta râtou mau tîairaa. Faaroo anaè i to
e
râtou mau manaènaôraa i nià i te oraraa
0
teie tau. i
nià i te tüàtiraa àore ia te tOà¬
tiraa ôre e te feiâ
paâri e to râtou hiaai no
âmuri aè.
Te metua vahiné Pômare IV e,
Église, parent, chômage.
Sida, drogue...PAROLES DE
te aha nei to mau tama ?
JEUNES
C’est
une
génération joyeuse et inquiète,
vivante et sérieuse, libre et exigeante. Elle
ne cesse de chercher des points de repè¬
re
La
uiuiraa teie a te feiâ âpî no te ôire no Papeete nei, no
te fare haapiiraa tuarua Pômare nei. E taureàreà,
manaô,
E
valeurs, sociales et spirituelles.
jeunesse a besoin d’aimer et d’être
et des
e
haere
e
haapiiraa noa â. E tom àhuru ma pae taureàreà mai te
matahiti 16
e
Elle est consciente du fait que
Jésus-Christ est aussi un ami. Afin de les
tae atu i te 22 o tei uihia atu no te Piha 1ères.
aimée.
leur marche vers la
paisible et fruc¬
tueux, les parents et les éducateurs
sociaux et religieux s’efforcent de partager
leurs expériences acquises.
Bouleversés par le décalage entre le rêve
et la réalité, les jeunes ont tendance à
basculer dans un rêve plus lointain enco¬
re de la réalité, une réalité animée par la
drogue, la prostitution, l’alcoolisme et
préparer dans
recherche d’un
avenir
divers autres fléaux sociaux. Pour certains
rue est devenue un lieu de vie, pour
d’autres des centres d’accueil et de réin¬
la
présents, pour raviver leur
esprit afin qu’ils reprennent goût à la vie.
Restons à l’écoute de ces jeunes et lais¬
sons-nous interpellés par leur doute, leurs
expériences et leur attente de la vie.
sertion sont
Te
huti i te
e
ua
taiàtaraa
e te
tâmata ê na i te
paka. No Hina eère “te àva
te àvaàva tâero i te mea ino. la
rahi anaè râ, te mea
rave
ino te
mea
E ia rahi
roro.
ino
roa
e roaa ra
roa
pSpü e
anaè, te
atu, àita pai te metua
i te aà atu". No
B.P.,
e
te haapiiraa. Eita e ère te
tàupüpü nei vêtahi no màtou no te
mea èrà te àhipa àre e tiai noa mai
o
ra
ia màtou".
Te haafaufaa nei te tahi pae
àèraa te taiô e te àti purumu
fenua nei, te ôtaataaraa
Tearanui
ra 0
te metua e te riàrià no ânanahi." Te
àrahu
e rave
te fifi
na
:
i te
Te fifi
paka
ô nei te manaô
pai te taureàreà
no
te faito
no
e
o
Titaua
dre ai
e
:
“Nàhea
fifi înaha
iteraahia
te
matou, te înoîno nei no te pàari
:
“Aita
repo
pai
e parau
fenua,
ia îte anaè
mea au
coka
te rahiraa
te
metua iho
purumu.
metua ?”.
no
e
e repo
paari anaè e te viivii. Eere i
tüîte teitei
aè." “E
pereôo
arai i te taata e te iti noa atu ra te
te fïtau-noa-hia ra te mau parau
roa
i te
i te
tere nei nâ te ôire. Te nià noa atu
te faaàre i
pàari o te
haapiiraa, fifi o te tâuà-ôre-raa mai
“înu
no
Veà Porotetani
àva, te raau taero
No te rahiraa
e
o
oe e, o
te mau
të faaruè nei i te punu
püàhu màa i nià i te
Terà ia te haapiiraa a te
te
Veà
porotetani N°34, mai 99
11
No te tahi atu pae,
1 nia 1 te parau no
taureàreà
te tütonu ra ia
te taiàtaraa te
tamahine
tamaroa
e
atoà. Te parau ra Tamatoa : “Mea
rahi taureàreà i roto noa i ta tatou
/are
haapiiraa
o
te tià net i nià i te
purumu i te pô i te aroa no te
Mission e àore ia piri atu i te fare
Cathédrale. Aite râveà, ua au
àhipa T. “Mai te
pure
râtou i terà
roa
ra
aite faufaa
ia râtou, te
faahapa i taua
faanahoraa
e
àore ia
e
mau
haavâ i te
tei haamau i te reira
taià
No Laurence, “aita te Atua e
nei i te rahiraa
e
àore
ra
Narii,
e
i teie
mua
he
a
e
tâpati ta àe i tià atu
ta àe i mairi atu. Ua fiu
faariro-roa-hia
hoê
taata
terâ
no
mea e
huru.”
àhu nehene-
soàna atoà ia to roto
te
-
reo
Mihimana, eiaha paha e haava-
revare
O vai hoi tê hoo nei ia vai ? Te tau¬
haavare
reàreà
Tearanui
“çà dépend tei te huru,
te vai
te tahi
o
0
te hoo nei ia
râveà
na na e
na
àore
iho ei îmi-
ra
te taata
te àufau nei i taua hum hoo
te haamâha i to
na
no
hinaaro ? “Te
parau nei o H. K. e mea rahi te
taureàreà e ora nei i terâ àhipa, e
àufau i te
haapiiraa
e
ta
ra
ètaèta
àe".
Te
mau
na
faaroo
âpT.
te tûàtiraa e te
tiàmâ aè te taureàreà i teie nei
tau. I te tau tâhito, e mea
roa
ia tae i te pure noa
râ te iti noa atu ra to râtou
atu i taua vâhi. Mai te
mea
haere, te tumu “no te feruri,
hià faahou i te
e
atu
tià
râ
no
e
te
àhipa hepetoma.
Eaha te maitaî, e aha te îno. E îmi
taata
mau
Vaihere.
e
ètaèta
te faanahoraa. No reira aita
râtou
e
tano
taa maitai
e
faahaere
ra no
a
te aha aita
terâ huru haa¬
piiraa i te taureàreà”. Mea ê to
râtou
manaà
tau,
ra
mea
râtou
ra
nei
ia e
te tau¬
Te vai atoà râ te
paari teàteà. Te vai ra te tahi
ùtuafare nâ te tamarii e faaiho
tere i te metua, e vai
metua. Eere i te
mea
noa
te
maitaî.
Te vai atoà râ te tahi
taata
mau
paari faaàru haapaà àre i te taa
àre
:
te taureàreà.” Te
0
“E
rahi aè îte
mea
e
na
ô
o
Taria
te àravihi to
te feiâ
paari i te taureàreà. la haapii atoà râ i te faatura. Eiaha e
poàra noa mâ te àre e haapii. Eita
e
àre
te
tià atoà mai te taureàreà
e
no
haapaari atu”. No Jérémie,
“mea hau aè i te maitaî te tâuàraa
parau i roto i te haapiiraa i te fare.
1 roto i te ùtuafare te rahiraa o te
taime
te tûàtiraa te feiâ
âpî e te feiâ paari, te na ô nei te
tahi pae e “ua taui te tau, e mea
paâri
Veà porotetani N°34, mai 99
mea
faaroo mai te porotetani e te tatorita aita e faufaa faahou no te feiâ
faufaa
a
nei
mai te momoni. E te
roa
Te rahiraa, e manaô râtou e mea
roa
ô
No te parau o
Te pureraa, e
feiâ
chope-roa-hia tena style
tauturu i te
ùtuafare.”
a
te Atua
te
ra
ôhipa”.
raa
manaà ia
Te parau ra Maeva : “Te tîtau
te taata paari e ia faaturahia o
te tahi taureàreà. Te vai
“Eiaha
tano
te fiu i
e
i te mau mea. Oia. Eiaha ra mai
reàreà teàteà.
Ua
e
râ, te faaîte ra i to
Henry “aita e fau¬
haere i te pure no te mea te
vai ra te mana atua i roto ia àe”.
te
tino taata ra, e
noa”.
e
mai
roa
maau
faa
roa.
tae
ua
haere
faanahoraa. No
râtou i te hoo
râ
e
Te pae rahi
râtou înoîno
atu i to râtou iho tino, te reo ia o
mea
12
atoà i te hau tei moèhia ia àe. Aita
reà
e
vai iho-noa-hia te taureà¬
i te àhipa ta na e hinaa¬
Te fifi râ, aita e tâuàhia. E ia
e rave
ro.
fifi, te mutamutaraa iho te
àe nâ reira ai.
Ua tiàturi hoî mâtou ia àe, no te
roaa
te
metua e, no te aha
aha
Te
paî
mea
aita
paî
hou
a
e
te vai atu
ra...
râ aita râtou
e râvaî te
fîfi ai.”
e
hîroà ra,
tâuàraa
parau
ê to mâtou. Te
aita mâtou
e
taa
Valérie Gobrait
Profs, parents.
amis et
Dieu
•••
Ils et elles sont
en
Leur professeur
de français, Henri Blondin, leur a
donné
comme
5è. Ils ont entre 12 et 13
thème de rédaction
ans.
i
École,
:
parents, société, comment les vols-tu ?
La plupart ont écrit sur le collège, leurs profs, cer¬
tains ont décrit l’amitié, quelques-uns ont parlé de
leurs parents, de la pollution ou de Dieu. Nous
vous proposons les extraits de quelques devoirs.
Hinamoe
(12 ans)
parole
Attention choisissez de bons amis, pas
qui
ceux
vous
drogue. Si
mèneront vers la
des amis, aidez-
vous avez
les, faites très bien attention à
c'est
un
un
eux car
trésor de la vie. Comme le dit
proverbe, "
un
ami, c'est
un parent
choisi ".
véritable
sur votre cœur.
Ne
jamais oublier que
ce
Dieu, qui est
très puissant, a
envoyé son fils unique afin que qui¬
conque croit en lui, ne périsse point
mais qu'il ait la vie éternelle (Jean
3/16).
Rainui
(13 ans)
J’aime les
profs qui mettent des moins
bonne cause, qui réfléchis¬
sent avant d'accuser qui que ce soit
(etc...). Les profs que je déteste ont le
pour une
même caractère et le même
défaut,
bête et
me
hypocrite. Et les profs que j'ai¬
ont plutôt le caractère bonne
cause,
bonne raison et
aucun
On communique avec son fils, ou
avec le Père grâce à nos prières et vos
prières. Vous voulez être
Christ
comme sauveur et
(13 ans)
La
relation
(13 ans)
avec
Dieu est très très
importante car on commence à deve¬
nir une nouvelle créature, grâce à son
fils unique qui est mort sur la croix,
pour nos péchés. Ne nous étonnons
point, car la relation que vous avez, où
que vous allez avoir, va devenir une
plus de végétation ? Vous savez moi
j'ai jeté des saletés par terre, mais
un beau jour je me suis réveillé en me
disant, arrêtons de jeter des choses
n'importe où. Alors aujourd'hui et
tous les autres jours arrêtons de faire
n'importe quoi, préservons la nature,
aussi
notre nature.
seigneur de
Hauny (13 ans)
disant
Au sein de notre classe, on ne peut
de lire votre bible et de prier
:
chaque jour.
pas
défaut.
Beaucoup de parents pensent à l'édu¬
cation de leurs enfants, mais, quand ils
exagèrent, les enfants peuvent " en
avoir marre ", et, à la fin, ça pourrait
mal tourner : par la colère qui pourrait
s'accumuler, les enfants se vengeraient
sur quelqu'un ou quelque chose. Si
par la peur, au contraire, on est
comme paralysé, mais obéissant, le
résultat serait le même, ils seraient
comme traumatisés, mais, tout cela ne
peut arriver que rarement.
Mereana
nouvelle
Rapa à Papeete, les ados s’interrogent
votre vie. Je termine cet article en vous
dire
son
Teura
Aurore
une
créature, eh bien ! acceptez Jésus-
De
(12 ans)
résume
Les parents c'est comme la police, ils
te disent de faire ça, ça et ça. Ils te
disent aussi ne va pas là-bas c'est dan¬
là-bas. Et quand tu n’as pas
au collège, ils te
grondent, te punissent et te disent de
faire mieux pour avoir de meilleurs
gereux, va
eu
de bons résultats
plus
Ldais seulement quand ils nous font
même. Espérons
qu'il y aura une solution à tout ça.
tout ça, ça
au
aux moque¬
mensonge, au
porte-monnaie de l'un ou de l’autre,
qu'à l'aide mutuelle, la confian¬
ce... Pour certains, aveugles peut-être
par un manque
d'affection,
ce com¬
portement leur paraît tout à fait nor¬
mal, même habituel et ils continuent à
se laisser injurier, à faire le
lèche-bottes, etc.
revient
au
(12 ans)
Ils ont
à la
recours
bagarre. Ldais
par¬
fois, l'amitié élève-prof est quasi
inexistante enfin du point de vue de
l'élève pour des raisons inconnues. Et
c’est pour
pollution dans toutes les communes.
Peut-être qu’il faut mettre plus de pou¬
belles, ou que l'on menace les gens en
leur disant qu'une saleté fait un arbre
en moins tout le temps ? Que faire, si
l'on ne met pas un terme à tout ça ?
observer,
va
injures,
etc...
Je trouve qu'il y a beaucoup trop de
Que
aux
ries, à la traîtrise,
s'injurier, à
résultats.
Vainui
que l'amitié règne car la liai¬
existante entre certains élèves se
cela
que
nous
pouvons
les murs, des " parau
iino " portant sujet sur les profs.
Pour finir, je voudrais, par cet article,
que cela change et ouvrir les yeux de
sur
certains élèves.
devenir la nature ? Comment
allons-nous respirer l’air frais, s'il n'y a
Veà
porotetani N°34, mai 99
13
Entrer dans
rÉglise
à 14
ans
Ce samedi soir les Ui-Api chan¬
tent et
dansent à Punaauia. Ils
réfléchissent
“Briser les
le
sur
chaînes
thème
de
l’injustice”.
Billy et Karine ont 18
ans, ils se préparent à entrer dans l'ɬ
glise par la confirmation, le premier est
prêt, les deux autres demandent un
peu plus de temps pour préparer.
Reiarii
a
Vivre
La
14 ans,
avec
Dieu
reconnaissance
de
Jésus-Christ
Seigneur et Sauveur est pour
eux un pas important qui les invite, dit
Reiarii, " à manger à la table du
Seigneur
Son impatience est à la
mesure de ce que son frère vit depuis
sa confirmation et qu'il lui a expliqué.
comme
Etre confirmé, participer à la Cène
c'est, pour Karine, " comme si on était
vivant et qu'on sortait de la mort
Le culte n'est-il pas ennuyeux pour un
jeune ? La question les étonne.
Billy trouve qu'on peut " aller au culte
et s'amuser, c'est à la fois une envie,
un
loisir et
peu
pas¬
Karine admet
sion ".
que
une
c'est " parfois un
fiu de se lever tôt
Billy " aller
culte
c'est aller
c'est vivre
".
routes
Pour
Dieu, rester
au
avec
au
vers
culte
lui ".
Jésus c'est
un
comme un
père ” dit Billy,
ajoute " un
•
E-mail
:
synergie@mail.pf
moyens
se
méfie des peapea
qu'il peut y avoir dans un amuiraa, par
contre le lupiri a été pour elle un
moment privilégié de rencontre, de
conscience d'être d'une Église, " un
moment de liberté ". Ils ont le
des diacres
:
respect
" des pères qui ont acquis
veux te
libé¬
connaissances
bibliques " les
de l'amuiraa, la ferveur de la
paroisse, la communauté de l'Église, et
rité
en
ce
samedi soir où d'autres sont
tu as des
ils ont choisi quelques paroles,
quelques chants, quelques déguise¬
ments pour être en Dieu, ensemble, et
briser les chaînes de l'injustice. Ils
peux
problèmes, tu
lui demander de
l'aide. Si tu n'as pas
confiance en toi c'est
que
que
FAX 45.28.79
nouveaux
passer.
allés s'amuser entre copains où sont
restés collés devant leur télévision, eux
n'as
tu
confiance
•
le faire
il faut penser à
celui qui est en haut. Si
rer
TEL 45.28.80
faut trouver de
pour
des
accompagnés.
frère. Si tu
PAPEETE TAHITI
le message ne passe pas.
Billy pense que " ce sont les mentali¬
tés d'aujourd'hui qui bloquent et qu'il
décrit Billy. Ils se retrouvent sur un
même chemin qui passe par la familia¬
ami,
Synergie
Equipement
question. Ils regrettent seule¬
Ils ont cette certitude
et Karine
RUE DES REMPARTS, IMMEUBLE
WONG LIAO (À CÔTÉ AOM).
en
ment que
d'être
"
Configurations MACINTOSH G3 & PC ASUSTEK
- Dépannage environnement MAC & PC
Formation - Systèmes et bureautique Mac/PC
Stages à thèmes - Pour les enfants de 6 à 14 ans,
1h30 par séance. Pédagogie adaptée.
foi
croient. Si Karine
nent sur les
-
qu'ils connaissent, les
guerres dont ils entendent parler, la
misère qu'ils voient ne remet pas leur
pour
c'est
" aider les jeunes,
pour éviter qu'ils traî¬
Maintenance
Église rime avec liberté
Les violences
du courage que
ajoute pour se donner
Vente
Quand
Il n'y a que la
volonté qui peut faire grandir la foi ".
Alors l'Église est-elle le meilleur lien
pour transmettre le message ? Ils le
le dimanche " mais elle
COMPUTDl
panique.
en
Lui, Il
confiance
a
pas
toujours
toi ".
Trop
le
pasteur ou un diacre
Reiarii prie quand il
en
s'amusent bien.
Lui parce
timide pour aller voir
par
Propos recueillis
Gilles Marsauche
LEEPF présente
Samedi 1
L^espérance
dans la joie
dimanche 2 mai 99
à Arue
Te tîaitururaa
ma
du roi
te ôaôa
Lxmu
(Tombeau
Pômare IV)
VN^r
Fait partie de Vea Porotetani 1999