EPM_Vea Porotetani_199905.pdf
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• Apo mai, Apo atu
Devenir Institeur dans
nos écoles
l’illetrisme
5 • Chanter
Te
Amui
7 (ONU)
no
9 • Parau tûatapaparaa
Thailande
Kosovo l’Église entre
10 • guerre
et paix
contre
•
tere i te Hau
te tere i
Le tee shirt du
Veà porotetani
On fait la fête et c’est gratuit !
Pour soutenir la fête du Veà porotetani
achetez le tee shirt de la fête :
7 coloris, blanc, bleu mer, bleu clair, vert,
jaune, rouge, gris.
4 tailles. Large, XL, XXL, 3XL, Small,
Medium.
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et joignez le règlement par chèque en ajoutant le prix de l’envoi par le poste ; 400 FCFP
:
L’agenda du Veà • Mai 99
Tâuà parauraa
• 1* et 2 mai : Fête du Veà porotetani au tombeau du Roi Pômare V à Arue.
• Du I" au 8 mal : Stage de formation des Animateurs des Centres de. vacances et de loisirs
Doffifr
(BAFA1) par le CPCV (Comité Protestant des Centres de Vacances) à Raiatea.
• Du 3 au 7 mai : Commission Permanente de l’EEPF.
• Samedi 8 mai : Comité de Directeur des UCJG à Paofai.
u/22
• Dimanche 9 mal : Mê dans les paroisses de Pirae, Afaahiti, Pueu du 1er arrondissement.
• Du 9 au 16 mal : Le pasteur Jacques Ihorai participe au Synode de l’Église Réformée de France
Église, parents, chômage. Sida,
à Fréjus (France).
drogue... Paroles de jeunes
• Dimanche 16 mal : Mê dans les paroisses de Papenoo, Tiarei,
(Propos recueillis par V. Gobrait,
Fluuau, Faaone, Taravao du
T'arrondissement.
Blondin, A, Maihi, G. Marsauche, L.
• Dimanche 30 mai : Mê dans les paroisses de Arue, Mahaena, Flitiaa, Tautira du T’arrondisse¬
Piritua, F. Teio, L. Tarlhaa, M. Timau)
ment.
• 23 mal : Pentecôte. Jacques Ihorai la célébrera sur l’île de Takaroa, Taarii sur l’île de Manihi et
Ralph Teinaore à Rurutu.
15/18
Le programme de la
fête du Véà
ni
24*
25«
Te mau parau no Paofai
Te Etârëtia i roto 1 te
tenere 20 (4)
E-mail : eepf@mail.pf
Directeur de Publication
Jacques Ihorai
Rédactrice an Chat
Céline Hoiore
20 Penetetôte
27 hôroà/Offrande
28 • Tuaroï
Rédacteur ad|oint
•
Gilles Marsauche
Saerétaitat
• Te
Heipua Alger
Comité de Rédaction
Taarii Maraea, Ralph Teinaore
:
loane 20/19-23
'
Turo a Raapoto, Thierry Tapu,
Sylvia Richaud, Chantal Spitz,
Marama Gaston Tauira,
Daniel Margueron, '
Valérie Gobrait, Robert Koenig,
et la-càllaborat|on de
d’Égypte
Le Prince
Te taô haapea
• la ora na
Maire Bopp-Dupont
Emile Malé,. Patricia Sanchez
Mx de l'abonnement
(1 ati,-10 numéros)
Polynésie : 1200F (cfp) ■
Métropole: ISOFFV Suisse: 40FSi
Impression : STP/Tirage : 5000 ex.
ISSN : 1278-2599
2 ' Veà porotetani N“34, mai 99
WATCR
Taùpiti e Taureàreà
Fête et
Jeunesse
Aita to te taureàreà e parau 1 râpae au atu 1 te taùpiti. I roto i to na âpî e i
mua i
te mau ôhipa âpî e ôiôi te taùpiti e te taureàreà i te farerel i te mea
e, terâ tel au i to na manaô e ta na mau moemoeâ.
Ce sont deuxdésir,concepts
rimjeunes.
ent. La fête
le rêvequides
Les
anime ie
points de repères ont changé et se sont diver¬
sifiés, les jeunes ne veulent pas être enfermés
dans les idéologies de l’époque des parents.
Les jeunes sont, en fait, plus vite mûrs et
avancés dans des réflexions, grâce à l’évolu¬
tion sur le plan de la communication, de la
scolarité, des informations. C’est une généra¬
tion en marche vers la liberté.
Dans ce monde, les jeunes ne sont pas tou¬
jours protégés des vices de la vie telles que la
maladie du Sida, la prostitution, la pauvreté,
le chômage, l’esclavage... Des jeunes souf¬
frent et meurent dans la guerre du Kosovo
sans oublier les enfants et les adultes.
Les interviews faites auprès des jeunes dans
certaines écoles de Tahiti montrent qu’ils ont
consommé de la drogue, des jeunes se pros¬
tituent afin de payer leur écolage et subvenir
aux besoins de
la famille, d’autres se plon¬
gent dans l’alcoolisme pour fuir les pro¬
blèmes familiaux et le chômage. Si cela est
souvent interprété comme un
refus radical
des modèles proposés par les adultes, il est
Mea flfl te farll 1 te tahl
tauiraa e te manaô o te feiâ âpî tel hinaaro ia itehla râtou e ia faaroohia to râtou
parau. Ua taui te tau, e hinaaro te feiâ âpî e âpee 1 to râtou tau, èita e hinaaro
la tütauhia o na i roto i te tau o te mau metua. Ua rau te mau ôhipa âpî tel haavitivltl i to na tupuraa. E uî tel haere ma te tlâma.
Eiaha tatou e huna e, àlta te feiâ âpî e val noa nel i roto i te tau o te reàreà. Te
topa nel o ia i roto i mau àtl mai Sida, te veve, te ôhipa ôre, te faatîtîraa. Te faaite mai nei te mau âfata teata i te ûâna o te mau mauiui e te mau àtl pohe i nià
1 te feiâ âpî no Kosovo.
I roto 1 te ululraa manaô e te mau taureàreà haere haapllraa no Tahiti nei, te hiti
pâpü ra ta râtou parau e, ua tamata te tahi pae o râtou i te paka, ino roa atu, te
taiàta nel te tahl pae tamarii âpî i te fenua nei no
te âufau i ta râtou tau haapllraa, e àore ia no te
tauturu i te oraraa ùtuafare. E rave rahi feiâ âpî
e
haamoê nei ia râtou i roto i te àva no te fifi
ùtuafare ânei, àore ia no te ôhipa ôre. E râveà
faaârearea 1 to na tino, e pâtoî i te mau haapllraa
a te
édita
metua, ia ara atoà e, e râveà parauraa e reo autâ atoà râ na na i to na înoî-
no i te hum o to na oraraa e to na ère i te here e te
paâri metua ta na i tiàturi ei
ono mata ara i to na mau haereà.
Ua tae i te tau e faatupu ai te Etârêtla 1 te hoê taùpiti, no te faahanaharaa i te
Veà tel hiti to na parau i te matahlti 1921 e la tui to na roo 1 roto i te nünaa
Mâôhl. Ua riro ei fauraô pororaa Evaneria, ei faaite 1 te parau âpî o letu-Metia tel
pohe e tel tlâ-faahou...
aussi sa manière de fêter et de crier sa décep¬
tion et son manque d’affection et d’amour
E taùpiti tâtou i te 1 e te 2 no Më i roto i te pâroita no Ame i Outuaiai. O tâtou
parental, lis sont trop souvent marginalisés et
oubliés dans des prises de décision.
to na auraa e fârereiraa ôaôa e te maitai. la fanau mai te tahl faaâpîraa 1 roto 1
Le mois de Mai sera aussi marqué par la fête
du Veà porotetani le fer et le 2 à Outuaiai.
C’est une manière de commémorer le travail
effectué depuis 1921 et de promouvoir le Veà
au sein du
te mau veà porotetani ora faaite 1 te parau o te Atua e ta na Tamaiti. Te taùpiti,
te hum, te manaô, e te hiôraa âpî i to ôe tauaro, taaê noa atu ai ta na faaroo. E
tamata te feiâ âpî e pii faahou ia tâtou na roto i te tahl hum tereraa haamorlraa
tel au i te feiâ âpî e te feiâ paâri hou ôpani atu na roto i te âmuraa mâa a te Fatu.
Na te Vâma o te penetetote e aratai i ta tâtou taùpiti veà e ta tâtou tlàtumraa
ma te
ôaôa.
peuple Màohi. Qui dit fête dit joie
et bien-être, dit renouvellement de la vision
Céline Hoiore
spirituelle, sociale, familiale et rencontre sans
préjugé avec le prochain quelles que soient sa
personnalité, sa mentalité et sa religion. Les
jeunes vont oser nous proposer des chemins
nouveaux dans la célébration du culte et de la
Sainte Cène. Venez à l’écoute de notre jeu¬
nesse.
Que l’Esprit de la Pentecôte anime et fortifie
notre espérance dans la joie.
Veà porotetani N°34, mai 99
3
Apo mai, apo atu
“Devenir instituteur
Sauve qui peut,
le bogue !
duUS UOS écoles”
C’est la ter eur des bureaux, des
entreprises, des multinationales, de
tous ceux qui ont perdu la voix pour
le petit écran des ordinateurs.
Le l®"" janvier 2000 à 0 heure et quelques
secondes, des centaines, des milliers, des
millions d’ordinateurs ne répondront plus,
c’est le bogue
! C’est un petit virus qui
s’est glissé dans la mémoire de nos infor¬
maticiens, tout était prévu, programmé
jusqu’au 31.12.99 sauf de passer par le
00.00.00. Nos scientifiques n’aiment pas
les zéros.
Pas de panique ! Ils sont des milliers à
s’être penchés sur le malade d’autant plus
que si l’un déconnecte, tous ceux qui y
sont rattachés peuvent être emportés.
Catastrophe ! Plus de relevé bancaire,
plus de cotation, des usines en panne, des
avions qui se perdent... Les hôtels de
Bora-Bora sans réservation, les télé¬
phones de Tubuai sans communication, la
CPS sans remboursement... tout s’arrête.
Ne fonctionneraient
plus que nos pieds
pour aller au temple, nos mains pour
feuilleter la Bible, nos yeux pour la lire et
ce qu’il y a derrière pour retrouver le rêve.
Les cloches pourraient sonner sauf celles
qui sont tirées par ordinateur. Tout était
pourtant prévu (comme à Moruroa !).
C’est comme cela avec les hommes, tout
est bien carré sauf
quand le prévisible
imprévu vient s’y glisser. Au Kosovo
c’était comme ça, tout pouvait fonctionner
s’il n’y avait pas eu quelque part ce pantin
diabolique. Mais c’est aussi cet imprévu
qui donne du sel à notre vie, encore fautil lui laisser sa place, ne pas passer à côté,
s’ouvrir à lui quand il vient troubler notre
vie. Encore faut-il s’y préparer. Le bogue
trouvera son vaccin chez ceux qui ont les
moyens de la recherche, mais les petits,
ceux qui s’accrochent à leur vieil ordina¬
teur, trouveront pour vœu de bonne année
Qui n’a pas rêvé d’enseigner, de dis¬
penser son savoir, de participer à
l’éducation de la jeunesse... sans
parier des vacances... et
sociale convenable ?
d’une situation
Pourquoi ne pas choisir nos écoles, elles
sont en pleine rénovation, l’ambiance de tra¬
vail y est bonne avec un réel souci de pro¬
1-
Le tombeau vide nous a surpris, pourtant
Il nous avait prévenus. Et la peur a laissé
la place à la joie, et la parole nous a été
donnée à Pentecôte. L’imprévu nous
ouvre des horizons, si nous y sommes
préparés et si nous savons aider l’autre à
s’y préparer. Parce que tout seul c’est le
bogue !
Pendant les 3 ans, les élèves instimteurs
l’aspect communautaire, solidaire et frater¬
reçoivent un enseignement théorique les
préparant à leur futur métier, mais aussi pra¬
tique sous forme de stages dans les diffé¬
nel propre à l’Enseignement Protestant.
rentes classes de nos écoles. Ils ont un statut
Depuis 1974, l’Enseignement Protestant est
sous contrat d’association avec l’État. Ce
rémunération.
motion des enfants polynésiens sans oublier
contrat repose sur un principe simple : la
parité entre l’enseignement public et l’ensei¬
gnement privé. Il découle de ce principe que
les programmes, les rythmes scolaires et les
diplômes sont les mêmes que dans l’ensei¬
gnement pubhc mais aussi que les maîtres
doivent avoir les mêmes qualifications.
Les jeunes gens désirant enseigner dans nos
d’instituteurs stagiaires et
touchent une
Tout au long de la forination, les élèves sont
évalués, au final ils doivent passer un exa¬
qui, en cas de succès, leur donne le
men
titre d’instituteurs titulaires à caractère défi¬
nitif : ils sont alors affectés dans une de nos
écoles.
Et c’est là que l’aventure commence.
écoles doivent donc dans un premier temps
être bachehers puis passer le concours d’en-
Inscription Concours Externes
de
Pour l’accès
1999 (Y compris si vous passez le Baccalauréat
à la formation des Maîtres des
Enseignements Privés
Organisés par l’IFEP (Institut de Formation des
Maîtres des Enseignements Privés)
Date de concours : à partir du 23 août 1999
Conditions d’accès : être âgé de 25 ans au plus
au
1®'' janvier 1999*, être titulaire du baccalau¬
réat ou le réussir en juillet 1999.
T. Marutea
Veà porotetani N°34, mai 99
conventionné avec l’École Normale et bon
nombre de cours sont communs.
Les institutrices de Taunoa en 1997.
2000 un écran noir.
4
trée à l’I.EE.P. (Institut de Eormation de
l’Enseignement Privé) qui a été créé en col¬
laboration avec l’Enseignement Catholique et
l’Enseignement Adventiste. Cet institut est
Démarche :
Retirer un dossier d’inscription à la Direction
en
l’Enseignement Protestant avant le 15 mai
juin 1999)
2 - Prendre rendez-vous avec le directeur de
l’Enseignement Protestant.
Déposer le dossier d’inscription, dûment
rempli, au plus tard 2 jours après la publication
des résultats au Baccalauréat, à l’endroit où vous
3
-
l’avez retiré.
'Rajouter 1 année : si le service militaire a été
effectué, par enfant à charge pour les mères de
famille.
Le CD des détenus
de Nuutania
Stage des animateurs du C.P.C.V.
Ilprendre
aura falconscience
lu des annéesdu pour
pro¬
blème de l’illettrisme en
Polynésie. Les premiers à
l’avoir détecté se sont heurtés
au scepticisme des respon¬
sables de renseignement et
L’impossible
communication
Le Centre protestant
de
formation (CPCV) a organi¬
sé des centres de vacances à partir de 67
pour accompagner les enfants dans le boom
de Nuutania chantent
économique. Ces centres ont fait appel à un
personnel d’encadrement qui a suivi une
leur cellule des Himene choisis la veille,
formation menant au BAFA ou au BAED(l).
de la formation. D’un côté il y
Les stagiaires se sont heurtés à des incom¬
avait une confusion entre illet¬
préhensions. “ Dans les années 80,
explique Lorenzo Zocastello, permanent du
CPCV, on a constaté des difficultés chez les
candidats mais aussi chez des enfants qui
n’arrivaient pas à suivre les activités lit¬
téraires, contes et poèmes. Supposant un
problème de langue nous avons cru le
résoudre par l’ouverture de deux stages
différents, un en français, l’autre en reo
maohi. Mais les difficultés ont demeuré,
trisme, analphabétisme et
échec scolaire, de l’autre on
attriburalt l’incompréhension à
la situation du bilinguisme.
L’échec scolaire n’entraîne pas
forcément l’illettrisme, alors
qu’une personne scolarisée
peut être illettrée.
L’analphabète c’est celui qui
n’a pas reçu de scolarité du
tout, il ne sait ni lire ni écrire.
Par contre un illettré sait lire,
sait que B et A font BA, mais il
est incapable de comprendre
le sens du texte qu’il lit.
les soirs les déi
entre eux, au moment de la promenade,
Philippe Pottier, directeur du service d’in¬
sertion et de probation, a vu dans la
musique un support à ce combat.
O vau oei ra
O vau nel râ, o te tama ôvere e.
O vau nei râ, o te tama hara e.
c’est alors que nous nous sommes atta¬
qués à l’illettrisme
Tel ravehia e te rima o te ture.
Le CPCV a eu du mal à faire accepter cette
priorité mais petit à petit le territoire en a
pris conscience et a soutenu les initiatives.
Les jeunes aussi ont compris l’enjeu. “ La
tradition orale ne pouvait plus être un
prétexte à la non maîtrise de l’écrit. Ils
ont admis qu’elle n’était pas une fin en
No te hara, o ta ù i rave aè nei.
O vau nei râ e, te tama hara nei.
Te oto nei, to ù mâfatu.
Teie nei râ, tatarahapa nei au.
soi, ni en contradiction avec son substi¬
tut l’écrit
I mua i te Atua.
Le combat contre l’illettrisme doit frapper là
où des barrières empêchent la communica¬
tion.
A. T.
vea porotetani N®34, mai 99
INFO... INFO..
Un pasteur à la mosquée
La mosquée d’Oxford (Angleterre) a pris
la décision sans précédent de rétribuer
un pasteur anglican pour travailler à
l’amélioration des rapports entre musul¬
mans et chrétiens. Concrétisation d’un
dialogue mené depuis un certain temps
dirigeants religieux chrétiens et
musulmans, cette décision est l’avancée
la plus radicale dans la collaboration
entre religions en Grande-Bretagne, écrit
le populaire Daily Telegraph lorsqu’il
entre
annonce
sants pour rassembler autour d’une expression
facilement identifiable, “c’est un moyen d’exté¬
Tahaa to ù fenua
la nouvelle à la fin décembre.
rioriser
angoisses et ses émotions dont
C’est un cadre un
peu libéré propice à se livrer ” dit Philippe
Le contrat en discussion entre la mos¬
quée et le diocèse anglican d’Oxford pré¬
voit que le pasteur sera médiateur dans
Tahaa to ù fenua.
les conflits entre les deux communautés
Pottier.
O tei tanuhia te àvaàva pakalolo.
religieuses.
Il ne participera pas aux cérémonies
Lire, comprendre et dire
Tahaa to ù fenua.
musulmanes “ ni ne devra en aucun cas
chercher à convertir des musuimans ”.
Son activité devrait débuter dans le cou¬
rant de l’année. (Réforme)
Avec le musicien Philo Fournier, durant cinq mois
O tei tanuhia te àvaàva pakalolo.
en 1998, ils ont réuni ceux qui devaient combattre
leur illettrisme, sans rechercher les bons musi¬
Ua ite tatou te reira.
ciens.
“
Te taeraa mai te mutoi
Te àvaàva pakalolo.
le COE intervient
soi C’estfaire quelque chose qui doit être com¬
pris par les autres et donc par soi-même. En
utilisant leurs propres ressources, la musique
tahitienne fait partie de la vie quotidienne, on
facilite un travail de dialogue pmisque c’est un
moyen fort de communication en Polynésie ”.
1 Nuutania mau mai ai.
L’arrestation
rocambolesque par la
Turquie du leader Kurde, Abdullah Ôcalan, a provoqué une vive réaction des
Te àvaàva pakalolo
1 Nuutania mau mai ai.
nom¬
breux pays.
Le COE à Genève (Suisse)
n’a pas été épargné, 50 Kurdes l’ont
Aue te reka...
Les détenus ont écrit les paroles, ils ont travaillé la
musique et la façon de dire le texte, üs ont enre¬
gistré les sons de la prison. Le résultat forme un
envahi le 19 février.
Reçue par son.secrétaire général, le pas¬
teur Konrad RaiSer, une délégation a pu
tenir une conférence de presse deman¬
dant la libération de leur leader considé¬
ré comme un héros de la lutte pour la
libération du Kurdistan par les uns, et
comme terrorriste responsable de la
mort de 30 000 personnes par les
autres.
De son côté le COE a appelé les Églises à
faire pression sur leurs gouvernements
pour “rechercher une soiution poiitique
Eaire un CD, explique P. Pottier, c’est produire
pour les autres, ce n’est pas simplement pour
interpellé par des Kurdes,
militants Kurdes exilés dans de
ses
Nuutania est bien chargée.
H.
poème de l’incarcération.
Te maitai no nia mai a la profondeur d’un chant
Équilibrer la relation
“
grégorien, les sons de la prison ont des réso¬
Essentiellement religieux ou sur le thème de la
nances
monastiques. On navigue entre repentance
détention, explique P. Pottier, les chants donnent
et plainte, entre
du sens au matin et au soir et transforment la
les
prison en lien sacré ”.
U constate que le problème
de l’illettrisme se
retrouve dans toutes sociétés, dans toutes les pri¬
sons
et
plus particulièrement dans les familles
chant d’amour et prière, porté par
Ukulele, les guitares, les contrebasses, les
Pahu, les Toere, l’harmonica et la cuillère. Et puis
les voix, profondes, belles, fortes. “ Certains se
sont mis à parler, confie P. Pottier, d’autre à
jouer d’un instrument ou se sont découverts
voix superbe.
C’était une bonne thérapie
pauvres ou en difficulté sociale.
une
“
délinquance, explique-t-il, vient de per¬
sonnes qui ne considèrent plus l’autre comme
son égal En agressant, volant ou violant quel¬
qu’un, le délinquant ne le considère plus
comme il devrait l’être. Il y a un enjeu relation¬
accessible à tout le monde ”.
de ce siècle.
nel évident. Si la réinsertion sociale ne touche
mener dans les
En sachant utihser les moyens de communication
400 millions de
pas à la relation à l’autre, elle ne va pas à l’es¬
sentiel Beaucoup de délinquants ont une
protestant(e)s
impossibilité de communiquer alors que c’est
Les chrétiens sont 1 955 000 000 dans
une nécessité dans notre société.
le monde d’après le Britannica Book
1998, et les musulmans 1 126 300 000.
Les protestants représentent 21 % de la
trés ”.
Le diagnostic est difficile parce que sachant lire et
chrétienté auxquels il faudrait ajouter
certaines religions chrétiennes de la
prend pas conscience.
évangélique regroupées sous
l’appellation “autres sensibilités” et qui
Le chant et la musique, la préparation d’un CD(2)
pacifique à ia situation du peuple kurde’’.
Malgré la promesse d’une indépendance
en 1920, le Kurdistan a été démantelé en
trois
régions intégrées à la Turquie, à
l’Iran et à l’Irak et il a subi de plein fouet
les conflits entre ces pays tout au long
mouvance
sont estimées à 18 %.
y Veà porotetani N®34. mai 99
La
Ils sont illet¬
Dans le combat contre l’illettrisme le Ukulele a
rejoint le tableau noir, la voix le stylo, la musique
la lecture. C’est un combat qui se mène partout
avec
des actions que Lorenzo souhaiterait voir
l’esprit se hbère et accède à la pensée critique et
à la Uberté de l’expression, n’était-ce pas là le
début d’une prise de conscience pour donner du
sens ?
Gilles Marsauche
écrire la personne en situation d’illettrisme n’en
sont apparus comme étant
paroisses.
1
des supports intéres¬
BAFA : Brevet d’Aptitude aux Fonctions
d’Animateur.
BAFD : Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur.
2 - Uuutania - C’est un CD avec six groupes et 31
chansons qui sera disponibie chez ies disquaires.
Te tere i te
Hau Âmui
(ONU)
Te pû ôhipa a te Oitumene
i te Hau Amui
Ua tere atu vau i New York 1 te fenua
Marite mai te 19 no fepuare e taè atu
1 te 03 no Mâti, na roto i te tonoraa a
te
mau
Etârêtia o tele nel Ao (COE).
Ua âmul atu matou
na
tlà
e
3
o
Te râtere e tona mau aveave...
te
COE ei mero ôhipa i roto i te Au pupu
nehe ta na mau faaotiraa i te faaôhi-
ia imi i te mau râveà no te faaiti mai i
èere i ta te Hau (ONG) e ei mero faaroo
pahia e nehenehe atoà râ i te pâtoihia
mai. Te ôhipa fatata net te mau
lanaô mâoro i teie îmiraa faufaa. la
Etârêtia no te fenua Marite e te ONU.
tâuàhia te nünaa
E rtro atoà teie mau pü a te COE et
âveià faaôhiparaa t ta tâtou mau
tüpuna.
i roto i Apooraa Faatere a te Hau Amui
haapaô nei i te fariiraa râtere i te ao
net. Te tumu parau tet TQatapapahia
e
“
Te mau râveà haamaitaîraa 1 te farii¬
raa râtere i
te mau fifi, ia nehenehe i te nünaa ia
e ta na mau peu
tumu, ia faatürahia te mau faufaa
ôpuaraa.
te ao nef.
Eiaha
e huna e, te âpeehia net te
ôhipa fariiraa râtere e te mau îno e
Ua haamauhia te püia ôhipa a te COE
Te fariiraa râtere
i te ONU t te matahiti 1990. Na te hoê
Ua riro teie tâpura ôhipa ei râveà haa-
rave
vahiné marite
mattaîraa i te îmiraa faufaa a te fenua
raa
rautî nei t teie
ptha
ôhipa. Te îmi nei o ia i te mau râveà,
ia faaroohia e ta tâuàhia te mau ôpuaraa
e
te
mau
e
faaotiraa
a
te COE. la
faaôhta atu i roto t te mau faaotiraa a
na Hau
âmui 182 o te ao nei. E mana
parau to te COE i roto i te mau
Apooraa Rahi a te Hau Amui. E nehe-
rahi, mai te àvaàva tâero, te înuàva, te mau tâviriraa moni. E htô
tâtaî-taht. Ua haafânaô i te feiâ e rave
fatata mai tâtou i teie mau fifi t mûri
rahi, râtou tei rautî i te tereraa o teie
nei :
mau
renî ôhipa.
Pinepine râ t te itea-
hia to te nûnaa tauà-ôre-raahia i roto
Te faatâiataraa i te mau tamarii : E
i teie paturaa faufaa,
àtt rahi teie e tupu nei i roto i te mau
àita t âmuihia i
fenua Atia
tei au no na. Te poroî ra te Hau Amui,
tâtou ia taeàhta i nià i teie faîto. Noa
e
Chili mâ. la
èiaha
roto i te mau faaotiraa e te faanahoraa
ara
Banque de Tahiti
GROUPE BANQUE OF HAWAII
Siège social : 38, rue François Cardella • BP 1602 - 98713 Papeete
Tél 41.70.00 • Fax 42.33.76 • Minitel Code TELEBT 36.80.80 • Serveur vocal TIAREPHONE 36.65.43
17 agences à votre disposition
Veà porotetani N°34, mai 99
1
INFO... INFO..
La lente mort des
veuves
indiennes
Moins d’une année après son mariage,
atu te mau râveà aralraa i tele fifi, te îtehla
te tâùmaraa o to na faito. No te veve o te
Ses beaux-parents, ia rendant
responsabie de ia mort prématurée de
mari, ia chassèrent du domiciie
conjugai et ses propres parents refusè¬
son
rent qu’eiie revienne vivre chez eux.
chantant des
bhajans (cantiques)
dans ies temples et en mendiant dans les
rues jusqu’à ce que la mort ia libère enfin
du statut méprisé de veuvage.
Si une femme indienne perd son époux,
sa vie bascule complètement, elle n’a
pas le droit de se remarier et elle est
en
ture
pâruru i te nûnaa e ta na
la tauturuhia te mau pu
èere i ta te Hau (NGO) no te faaara 1 te
tmo
0
ta râtou mau tamarii 1 te râtere. Te
nûnaa i te mau flfl rau o te farliraa râtere ;
ani
ra
teie
te mau ONG, la
la faaturahia te faufaa tûpuna e te fenua o
faaotihla te hoê ture no te pâruru i teie mau
te mau fatu fenua ; Hôroà i te tahi mau renl
tamarii i mua i teie huru to te râtere.
aratairaa la tura noa te nûnaa e farii atura
mau
fenua
e
la haapilhia te ôhipa farilraa râtere 1 roto i
mau fare haapiiraa ; la faatupuhia te
;
Te mau manuâ ùta râtere
mau
mau
:
E rlro atoà teie
pahï i te faaîno i te mau tâhua e te
faufaa moana, te manli mai nei te vil-
vii i roto i to tâtou moana. la faaitihla te tere
0
te
mau
fâriiraa râtere i roto i te mau ùtuafare
(mai teie
e
ravehla nei i Porinetia nei)
ara atoà râtou
Te mau râveà : la riro te ôhipa farllraa râte¬
re
ei faufaa na te nûnaa,
a
1 te mau fifi e te mau aroraa
te nûnaa.
èiaha râ na to
Céline Hoiore
râpae ; la faainelne i te mau rauti e ôhipa
atu i roto i teie tâpura ôhipa ; la iritihla te
Te Casino
condamnée à mener une vie soumise.
Des chrétiennes, des juristes et des
représentants du gouvernement ont par¬
ticipé à un séminaire, organisé par Guild
of Service, en coopération avec le
Programme des femmes protestantes,
dirigé par Jyotsna Chatterji, de l’Église
de l’Inde du Nord.
Ils ont réclamé la promulgation immé¬
diate d’une loi visant à accorder le droit
à la propriété,
la création d’emplois et
des pensions du gouvernement pour les
veuves, sans tenir compte de leur reli¬
gion.
Ils ont aussi exhorté les
responsables
religieux “ à interpréter ies textes reli¬
gieux et les traditions avec l’attitude qui
s’impose et à décourager toute attaque
contre le prestige des femmes et toute
norme sociale qui rejette les femmes au
ban de la société ”. (ENI)
Sexualité et religions
Contrairement aux catholicisme, dont le
Te “Golf
Fare pereraa moni
(tâhua tâiri popo)
Erave rahl vâhi pereraa moni e
Teie te tahi ôpuaraa e pâtoî ùanahia
metua. Te val nei te mau fare Loto, te
nei
hoohla nei te mau titeti tâviriraa 1 te
fenua na te ara e i te fenua Moorea. E
vai
nei
matara
mau
Porinetia.
1
no
te felâ
E
ùputa
âpî, te mau
toa e te tahi mau vâhi moèmoè.
e
mea
te felâ pâruru
1 te natura i te
hinaaro rahihla te râau faatupu
point de vue est dicté par le Vatican, le
protestantisme est antidogmatique en
Te hîroà faahou maira te parau o te
âihere. Ua haapâpû te mau taote no te
“Casino" io tâtou net, ta te Etârëtla
fenua tâponê e, e rave rahl feiâ e noho
matière de mœurs : la conscience indivi¬
Porotetani
fatata nei i plhai Iho i teie mau tâhua
duelle, fondée sur la liberté de choix et le
respect de la personne, prime.
D’où les différences, très importantes,
nei. Mai te peu te riro nei te “Casino"
entre les diverses tendances de cette
e
Tatorlta
e
pâtoî onoono
“Golf, o tei roohia to râtou îri 1 te mai,
reira atoà te târià, te àrapoà. Ua
ei râveà ùmeraa mai i te mau râtere i
na
5 tâtou nei, ia ara atoà râ i te rahi o te
tupuhla te vêtahl i te aho pau e te
mau
fifi ta na
e
haafânau mal
:
Te
“Cancef. E tâero râau te tumu, râtou
te huti noa nei i teie mau râau. E
confession.
tâvere nei te “Casino” i te mau metua
0
Entre les
tel hanlhia
90% 0 te mau râau e faaôhipa nei, e
puritains ultra-conservateurs,
qui pèsent lourdement sur la vie poli¬
tique américaine, et les protestants fran¬
çais qui acceptent divorce et préservatif
et admettent l’insémination artificielle, il
y a plus qu’une nuance : une profonde
divergence. Éloignés des catholiques sur
toutes les questions éthiques, ils ont
cependant une position nuancée sur
l’avortement, considéré par la Fédération
Protestante de France comme “devant
e
fare taatoà. E faaôhle te “Casino” i te
tapihooraa moni êlâ e àvaàva
onoono nei no te
iriti 1 .te tâhua “Golf
Haamanaô
i Moorea.
Noa atu te vaira te tu te e te mau ture
mau
pâruru e haafanaô i te nûnaa, e hau
nei i roto i te mau tâhora pape, râtou
atu te fanaô
o
te felâ pere e
te mau
fare moni, âreà te fifi i te fenua nei, e
na
tâtou
i
te
fifi ta teie mau râau e faatupu
te tumu i mou al te mau mâa ora o te
mlti.
tâtai plti la. No reira, ia ûàna ta tâtou
mau
pâtoîraa i teie mau ôpuaraa. la
rahl atu â te mau râveà faahoturaa tei
tû i te Iti
et éducatives", la décision finale incom¬
nûnaa Mâôhi.
Veà porotetani N°34, mai 99
pee nei i roto i te aore, e ôlôi roa o na
i te rara. Te vai nei â te mau pupu e
tâêro.
être combattu par des mesures sociales
bant aux femmes. (Le Christianisme)
terâ hiaal pea moni.
E
riro to na pau ei faaèreraa i to te ùtua¬
mau
;
Haapii 1 te mau râtere 1 te huru o te fenua e
haerehla ra ; Horoà i te faatianiraa tano, ia
tel mau pahï.
Aujourd’hui, âgée de 32 ans, eiie mène
une “ vie sainte ” dans ia viiie de Mathura
mau
tereraa faufaa ;
ùtuafare, te hoo nei te mau metua 1 te
Anima, qui n’avait que 16 ans, se retrou¬
va veuve.
tahl
mau
ra
0
to tâtou fenua e hîroà
C. H.
mea e,
ru
te vai nei te tahi mau ture tei paru-
i te tiàraa mana o te taata tâtai tahi e
tae noa atu i te tiàraa mana o te tamarii. E
fifi ê râ tei itehia i ô tâtou nei, oia hoî, te
parau ia no te àva e te àvaàva tâero e te
mâferaraa. Ua ùàna atoà te ôhipa èiâ, te
tumu no teie fifi, o te ôhipa ôre ia. E mea
moni roa te oraraa i o tâtou nei.
Te tahi fifi, o te tâmatamataraa âtomï ia tei
tupu t Moruroa e i Fangataufa. Ua maramarama
te taata i teie nei i te fifi ta teie
ôhipa e faatupu i nià i te fenua nei.
Te haapiiraa
I te taime
a
hâmani mai ai Te Atua i te
taata, ua manaô o ta e èere t te mea maitaî ta vai noa te tâne e o ia anaè, ua hâma¬
ni thora t te vahiné ei tauturu au no na. Ua
îriti mat o ia i te vahiné no roto mai i te ivt
àoào. No pthai iho i te mâfatu t te îritiraahia mai, te auraa ia herehia ia e tià ai. No
raro aè o ia i te rima te auraa ia
0 ia e tià ai mai te mâiaa moa e
i to na Snauà. la hiôhia e ia
pâruruhia
haaputu ra
tâuàhia te
taata ia au i te hum e te hohoà o ta te Atua
e hinaaro ra ia tâtou.
Te râveà
I mua i te mau fifi e farereihia nei i roto i
teie nei ao, e mea tià ia tâuàhia te parau o
X.
:
EvahmeJet-roiWa^ii^
X
r.'x
'^'^Pmmmimèns
y-
te vahiné e tae noa atu i te parau o te mau
tamarii. Aita atu e râveà mâori râ, ta faa¬
tupuhia te tahi mau farereiraa ùtuafare no
Parau tüatapaparaa no te tere i Thailande
te haamaramarama ta râtou i te parau a te
Atua no te arataî ia râtou i roto i te vâht
U a tupu aè nei te hoê rururaa 1 te fenua Thailande 1 te ôlre notauaChiangmai mai
te
Te ite
maitaî. Ua itehia te tahi mau peu tumu tei
haafifi roa i te oraraa o te taata. Te vai nei
7 e tae atu i te 13 no tiunu 1998. Teie te tumu parau no
rururaa.
faahouraa 1 te tiàraa o te taata e te fariiraa i te vahiné i roto i te oraraa âmui.
Ua faatupuhia teie rururaa e
te tahi mau peu tumu tei tâpeà-noa-hia tei
te Tâatiraa no te mau Etârêtia no Atia (CCA) e te
TSatiraa àita i tâamuhia i nià i te hau (NGO). Ua âmui mai ia to te fenua Tinito, te
riro ei ôaôaraa no te tâne e ei autâraa na
Tapone, to Initia, ua tîtau atoà mai ra teie na Tâatiraa i te tahi mau tià no Patitifa.
toraa i roto i te
No reira ua tià atu ia vau e tae noa atu i te tahi tià no Papua i roto i teie rururaa.
te vahiné. E htô râ i te parau
oraraa.
no te âifaila faatupuhia te
tâuàraa parau i roto i te ùtuafare nâmua
roa.
Na te reira iho ùtuafare e faanaho i te
mau mea e ôaôa ai te tâne e ta na vahiné i
Teflfl
raa faaroo.
Parau mau te noaa nei i te mau
roto i to râua oraraa vaamataèinaa, oraraa
faaroo, oraraa faufaa, etv.
I Atia, ua itehia i reira te fifi o te mau
vahiné te tahi mau parau tûîte teitei no te
metua vahiné tei autâ i mua i te parau no
faatere i te tahi mau fare haapiiraa teitei,
Te faaararaa
tamarii, înaha no te fifi i te pae no te
oraraa faufaa, ua tae roa râtou i te hooraa
te fare mai, te etârêtia,
àita râ to râtou e
I mua i te mau fifi i itehia i te fenua Atia
te parau i mua i te nûnaa no te
haamaitai t te oraraa.
mâ e i Papua, parau mau àita â tâtou i tae
i ta râtou mau tamarii tamahine na te mau
te
mana no
atu ra i nià i teie mau faanahoraa, e mea
maitaî râ ia tâtou ia ara, èiaha tâtou ia tae
râtere. Ota hoî, ia naeàhia te tamarii i nià
faaineinehia
I Papua, ua itehia i reira te fifi o te oraraa
i roto i teie mau faanahoraa. Te tupu nei te
râtou no te haere na roto i te mau aroâ no
ùtuafare tei haafifi i te oraraa faaroo o te
mau farereiraa tüahine i roto i te
te taôto 1 te tâne ia noaa mai te moni. Te
taata, înaha, te vai noa ra ia te peu no te
faaearaa te hoê tâne e 5 vahiné e hau atu.
roto i te tühaa, i roto i te etârêtia, ia haa-
èita te tâne e mau mat i te fare
i te mau metua vahiné no te tautum i teie
t
te
faîto
10
matahiti,
ua
vai ra te tahi pae na te mau tâatiraa huna
e hoo ra i teie mau tamarii.
Ua tae roa atoà
Te auraa,
te faanaho i te hoê oraraa pâpO. Na te
teie faanahoraa i nià t te tamarii tamaroa.
no
Te tahi atoà fifi mâort râ, te faaraveraahia
vahiné e faattoito i te haereraa e faaâpu e
ia te tamarii i te ôhipa. Aita â te tino o te
tae noa atu i te tautai. Aita teie mau tâpu-
tamarii i mâoa atura, te rave nei râ râtou i
ra
te
ôhipa a te taata pâari, tei raro roa te
faîto moni e âufauhia ra ia râtou. Te auraa
ôhipa e nahonaho ra i te haapaôhia e
teie mau vahiné i te mea e te rahi atoà nei
râtou i te fanau i te tamarii.
te faatîtïhia nei te tamarii e te mau metua.
Te tahi atoà, te faatîtî-noa-hia nei te vahi¬
I Porinetia farâni, àita â te mau vahiné
àita ta te vahiné e parau no te
mâôhi i tae atura i nià i teie mau fifi e fare-
né e te tâne,
faanaho t te tôtaiete e tae noa atu i te ora¬
reihia nei e te
mau
vahiné no râpae i te
pâroita, i
faufaa maitaihia te tâuà-parauraa i rotopü
uî-âpï e haere mai nei ia ôre tâtou ia
topa i roto i te mau fifi mai Atia mâ.
mau
Aniraa
E tià ânei ia ù ia haere i roto t te mau fareretraa a te mau tüahine e tupu nei i ô tâtou
nei no te faaara i teie mau parau e no
te
araîraa i teie mau fifi ?
Herehia àrometua
Veà porotetani N°34, mai 99
9
Kosovo :
L’Église entre guerre et paix
Les Églises d’Europe se sont mobilisées dès les premières frappes de l’OTAN sur la
Yougoslavie, le 28 mars 1999, pour accentuer leur pression afin d’aboutir à un accord de
paix au Kosovo. Mais elies sont prisonnières de ieur foi fervente en la prière pour condui¬
re à la réconciliation, de leur refus de la guerre et de leur devoir de solidarité avec les vic¬
times. Et si les protestants luthériens et réformés ont regretté l’échec des négociations, les
orthodoxes très influents chez les Serbes ont plutôt condamné l’escalade de la violence.
1
Le Kosovo est une province serbe où les
Albanais de souche
représentent 90 %
de 2,2 millions d’habi¬
tants. Serbie, Kosovo et Montenj^ro ont hérité du
nom de République fédérale de Yougoslavie
après les sécessions de la Croatie, de la Bosnie,
d’une population
de la Slovénie et de la Macédoine.
La Serbie a révoqué en
1989 l’autonomie du
Kosovo que lui avait donnée le Maréchal Tito.
Cette mainmise
a
provoqué la révolte des
Albanais du Kosovo et la répression de Belgrade.
Face
au
refus du
président serbe. Slobodan
Milosevic, de signer les accords de Rambouillet
acceptés par les Kosovars, l’OTAN a déclenché
l’option militaire. Bombardements et génocide
ont provoqué l’exode de la population du
Kosovo.
L’échec de l’humanité
La réaction du président de
l’ÉgUse anghcane des
de se poursuive... L’impuissance à régler ce
problème par la négociation révèle un profond
échec de la volonté et de l’esprit humains ”.
Mais pour l’Église évangélique d’Allemagne
(EKD), l’échec des négociations de pabc a mon¬
tré que “ laforce militaire est le dernier moyen
qui nous reste pour mettre fin aux crimes
contre l’humanité ”. Une position relayée en
Angleterre par l’Archevêque des Cantorbéry
(AngUcan) pour arrêter la purification ethnique.
Ces analyses ne sont pas partagées par Jean
Tartier, Président de la Fédération protestante de
France, pour qui “ ajouter l’horreur à l’horreur
précipite un peu plus ressentiments et
dégoûts, nationalisme et enfermements ”.
Pour les responsables de l’Alhance réformée
mondiale (ARM) et du Conseil œcuménique des
Éghses (COE), dont est membre l’EEPF, de la
Les Eglises dans la tourmente. Orthodoxes en
Albanie. (Photo. R Williams / W.C.C.
est en leur pouvoir pour instaurer la paix ”.
de la
La crainte d’une crise mondiale comme la peur
Conférence des Éghses européennes, “ chaque
d’un silence coupable après les deux guerres
Fédération luthérienne mondiale
et
que notre siècle a connues, mobihsent les
Éghses
Etats-Unis Frank T. Griswold montre l’embarras
nouveau
des Éghses quand il déclare être "personnelle¬
tion ”. Us appeUent “ une nouvelle initiative
ment déchiré par la décision
de l’OTAN. En
effet, abrs que son olpectif est noble, ses
moyens sont violents. Or le Christ nous appel¬
des Nations Unies qui permette de sortir de
pour un retour au dialogue et à la table des négo¬
ciations et invitent les communautés, comme l’a
l’impasse actuelle ”.
fait le pasteur Jean Tartier, “ à prier pour une
le à établir des relations avec autrui et la
exhorte “ les gouvernements à cesser les bom¬
paix à retrouver, pour une coexistence vraie
entre tous les peuples des Balkans ”.
situation actuelle nous conduit à l’éloigne¬
ment Et pourtant, il est aussi intolérable pour
bardements ”, eUe se tourne aussi vers les
autorités civiles et militaires de Serbie et de
G. Marsauche
d’accepter et de permettre qm le génoci¬
Yougoslavie pour qu’elles fassent tout ce qui
nous
De
son
bombardement fait reculer la solu¬
côté, l’Éghse orthodoxe serbe, si eUe
“
Source : ENI
Tauà parauraa
«la ù i taid i roto i tatou veà i maîri aè net n°31 i nia i
Manad vau, te fifi i ô nei no terâ noa faadhiparaahia
te tumu parau : Te Etârêtia e te Poritita. (Veà n°31)
terâ tad “Tiàmâraa”.
Ua hinaaro vau e tâuà parau'rii i nia i te manaà o Papa
A piti : I nià i terâ parau
A tô (Temaurioraa Antonio drometua faaturahia).
ta papa A tô “Aita e tano, e
faahoi te tiàmâraa o teie fenua... Aita e parau atu ra e
A tahi : l mua i teie parau
haere i te tiàmâraa, e feruri ra i te parau a te Atua nâ
mua
ta na e, “ua fifi roa vau i
ta te peretiteni o te Etârêtia “E
te Etârêtia ma te tiàmâ eère ra o na no te
i terâ parau,
parau
Tiàmâraa". la ù atoà nei, ua fifi roa vau i terâ parau.
I mûri mai, ua
taid atoà vau i te pâpaî a to tâtou
mua roa e nâ reira
tâtou i te haere. ”
la parau anaèhia e, e faahoi te Tiàmâraa o teie fenua,
teie ta ù maramaramaraa, e haere ia tâtou i te tiàmâ¬
raa.
Peretiteni o te Etârêtia i nià noa ihoâ i teie tumu
1) Te îte ra vau i ô nei te pâpü dreraa te manad. 2) Te
parau : “Te Etârêtia e te Poritita”, tei na rotohia e ana
i te reo farani. 1 toù taiàraa, te pâhonohia ra i reira, to
nâ mua ra tâtou te faaoti e te nâ mûri ra te tâuàpa-
ù, to de, e to te tahi atoà tâfifi.
vau i nià i
rauraa.
3) Te hinaaro nei au ia haamâramaramahia
te reira parau,
tei haafifi atoà ia ù nei.»
Ua
tâpeà noa mai vau i te manad hôpeà no ta na
pâpaîraa, “eère te Etârêtia no te tiàmâraa, to na auraa,
àita 0 na e fatuhia ra e te hoê pupu poritita madri ra,
i to na anaè ra Fatu letu tira atu ai”.
10 Veà porotetani N°34, mai 99
Ma William
Etârëtia, metua, ohipa ôre,
Sida, paka.. .Te parauraa a te
feiâ âpï
E tau ôaôaraa
manaônaô atoà, ieie
e
e
haapaô, tiàmâ e rü atoà e tau no te moemoea e
mâîmi i te faufaa e au no to na
oraraa.
Tel roto atoà o ia i te tau
no
te
hiaalraa e here atu e ia herehia mai. Te
ôhie nei te tahi pae i te farii ia riro letuMetia ei Fatu e ei hoa no na.
la faaineinehia to
na
maùeraa
e
to te
ùtuafare, te mau ôrometua o te pae tîvira
e
faaroo. Te haa nei te Etârëtia na roto i
ta na âmaa ohipa Ui-âpî.
Aita atoà tatou e huna nei e. àita te moemoea e
tü nei i nià i te hum fifi o to na
oraraa.
Ua türai pinepine te reira ia na i
roto i te mau mârei tei faatîtî i to na tino
Te haa nei te mau pû e rave rau ia hîroà
faahou mai to na here i te ora e ia rahi
.
atu â to na ora. Hiô âmui tatou 1 to râtou
mau mâere. to râtou tOàtiraa e te feiâ
e
âpî,
ta râtou mau tîairaa. Faaroo anaè i to
râtou mau manaènaôraa i nià i te oraraa
0 teie tau.
i nià i te tüàtiraa àore ia te tOà¬
tiraa ôre e te feiâ paâri e to râtou hiaai no
âmuri aè.
Te metua vahiné Pômare IV e,
Église, parent, chômage.
Sida, drogue...PAROLES DE
te aha nei to mau tama ?
JEUNES
C’est une génération joyeuse et inquiète,
vivante et sérieuse, libre et exigeante. Elle
ne cesse de chercher des
E manaô, e uiuiraa teie a te feiâ âpî no te ôire no Papeete nei, no
te fare haapiiraa tuarua Pômare nei. E taureàreà,
points de repè¬
sociales et spirituelles.
re
et des valeurs,
La
jeunesse a besoin d’aimer et d’être
e
haere haapiiraa noa â. E tom àhuru ma pae taureàreà mai te
matahiti 16 e tae atu i te 22 o tei uihia atu no te Piha 1ères.
Elle est consciente du fait que
Jésus-Christ est aussi un ami. Afin de les
aimée.
leur marche vers la
paisible et fruc¬
tueux, les parents et les éducateurs
sociaux et religieux s’efforcent de partager
leurs expériences acquises.
Bouleversés par le décalage entre le rêve
et la réalité, les jeunes ont tendance à
basculer dans un rêve plus lointain enco¬
re de la réalité, une réalité animée par la
drogue, la prostitution, l’alcoolisme et
préparer dans
recherche d’un
avenir
divers autres fléaux sociaux. Pour certains
rue est devenue un lieu de vie, pour
d’autres des centres d’accueil et de réin¬
la
présents, pour raviver leur
esprit afin qu’ils reprennent goût à la vie.
Restons à l’écoute de ces jeunes et lais¬
sons-nous interpellés par leur doute, leurs
expériences et leur attente de la vie.
sertion sont
Veà Porotetani
Te àva, te raau taero e te taiàtaraa
No te rahiraa ua tâmata ê na i te
huti i te paka. No Hina eère “te àva
e
te àvaàva tâero i te mea ino. la
rahi anaè râ, te mea pSpü e
ino te roro. E ia rahi roa anaè, te
rave
mea
ino roa atu, àita pai te metua
e roaa ra
i te aà atu". No
B.P.,
e
te haapiiraa. Eita e ère te
tàupüpü nei vêtahi no màtou no te
mea èrà te àhipa àre e tiai noa mai
o
ra
ia màtou".
Te haafaufaa nei te tahi pae i te
àèraa te taiô e te àti purumu i te
fenua nei, te ôtaataaraa
pereôo e
tere nei nâ te ôire. Te nià noa atu
Tearanui
“Aita pai e parau
“înu e rave i te paka no te faaàre i
ra 0
te fifi : Te fifi no te faito pàari o
arai i te taata e te iti noa atu ra te
te
haapiiraa, fifi o te tâuà-ôre-raa mai
te metua e te riàrià no ânanahi." Te
:
iteraahia
te repo fenua, e repo
àrahu paari anaè e te viivii. Eere i
“Nàhea
te mea au ia îte anaè oe e, o te mau
pai te taureàreà e dre ai e fifi înaha
metua iho o të faaruè nei i te punu
na ô nei te manaô o Titaua :
coka
tüîte teitei roa aè." “E no te rahiraa
purumu. Terà ia
metua ?”.
no matou,
te înoîno nei no te pàari
e
te
püàhu màa i nià i te
te haapiiraa a te
te fïtau-noa-hia ra te mau parau
Veà porotetani N°34, mai 99
11
No te tahi atu pae, te tütonu ra ia
atoà i te hau tei moèhia ia àe. Aita
ra i te mau mea.
1 nia 1 te parau no
aite faufaa e haere maau noa”.
ia râtou, te manaà ia a Vaihere.
Te pae rahi
râtou înoîno
Te parau ra Maeva : “Te tîtau nei
atoà. Te parau ra Tamatoa : “Mea
rahi taureàreà i roto noa i ta tatou
faanahoraa. No Henry “aita e fau¬
te tahi taureàreà. Te vai ra te tau¬
/are haapiiraa o te tià net i nià i te
faa e haere i te pure no te mea te
reàreà teàteà.
purumu i te pô i te aroa no te
Mission e àore ia piri atu i te fare
vai ra te mana atua i roto ia àe”.
taata paari teàteà. Te vai ra te tahi
No Laurence, “aita te Atua e
pure Cathédrale. Aite râveà, ua au
nei i te rahiraa tâpati ta àe i tià atu
taureàreà
râtou i terà
roa
te taiàtaraa te
tamahine
e
tamaroa
àhipa T. “Mai te
e
râ, te faaîte ra i to
e
te fiu i
mua
i teie
taià
àore ra ta àe i mairi atu. Ua fiu
faariro-roa-hia
Oia. Eiaha ra mai
te taata paari e ia faaturahia o ia e
mau
Te vai atoà râ te
ùtuafare nâ te tamarii e faa-
tere i te metua, e vai iho noa te
metua. Eere i te mea maitaî.
tae roa râtou i te hoo
roa.
Ua
atu i to râtou iho tino, te reo ia o
mai
te
huru.”
Te vai atoà râ te tahi mau taata
Narii, e tano e faahapa i taua mau
“Eiaha no terâ mea e àhu nehene-
paari faaàru haapaà àre i te taa
tino taata ra, e àore ia e haavâ i te
he e soàna atoà ia to roto - te reo
àre 0 te taureàreà.” Te na ô o Taria
faanahoraa e tei haamau i te reira
a
mea
râ
ua
hoê
ôhipa”.
O vai hoi tê hoo nei ia vai ? Te tau¬
haavare
reàreà 0 te hoo nei ia na iho ei îmi-
Tearanui “çà
o
râveà na na e àore ra te taata
te àufau nei i taua hum hoo no
ra
te
Mihimana, eiaha paha e haava-
revare
raa
taata
te Atua
chope-roa-hia tena style
àe".
ta
Te
ô
nei
:
“E mea rahi aè îte e te àravihi to
te feiâ paari i te taureàreà. la haa-
dépend tei te huru,
pii atoà râ i te faatura. Eiaha e
poàra noa mâ te àre e haapii. Eita
te vai ra te tahi mau faaroo mea
e àre e tià atoà mai te taureàreà no
ètaèta
te
roa
na
mai te momoni. E te
haapaari atu”. No Jérémie,
te haamâha i to na hinaaro ? “Te
faaroo mai te porotetani e te tato-
“mea hau aè i te maitaî te tâuàraa
parau nei o H. K. e mea rahi te
taureàreà e ora nei i terâ àhipa, e
rita aita e faufaa faahou no te feiâ
parau i roto i te haapiiraa i te fare.
1 roto i te ùtuafare te rahiraa o te
âpT.
àufau i te haapiiraa e tauturu i te
taime e vai iho-noa-hia te taureà¬
ùtuafare.”
reà e rave i te àhipa ta na e hinaa¬
No te parau o
te tûàtiraa te feiâ
âpî e te feiâ paari, te na ô nei te
tahi pae e “ua taui te tau, e mea
Te pureraa, e te tûàtiraa e te
feiâ paâri
tiàmâ aè te taureàreà i teie nei
Te rahiraa, e manaô râtou e mea
tau. I te tau tâhito, e mea ètaèta
faufaa roa ia tae i te pure noa atu
roa
a
râ te iti noa atu ra to râtou e tià
atu i taua vâhi. Mai te
te faanahoraa. No reira aita
râtou e taa maitai ra no te aha aita
e
e tano e faahaere a terâ huru haa¬
haere, te tumu “no te feruri, no te
piiraa i te taureàreà”. Mea ê to
hià faahou i te
râtou
mea
râ
àhipa hepetoma.
Eaha te maitaî, e aha te îno. E îmi
12 Veà porotetani N°34, mai 99
mea
ê to mâtou. Te
manaà ra râtou
aita mâtou e taa
tau,
ro.
Te fifi râ, aita e tâuàhia. E ia
roaa
te fifi, te mutamutaraa iho te
metua e, no te aha àe nâ reira ai.
Ua tiàturi hoî mâtou ia
àe, no te
aha paî e te vai atu ra...
Te mea râ aita râtou
aita paî e râvaî
e
hîroà ra,
te tâuàraa parau
hou a fîfi ai.”
Valérie Gobrait
Profs, parents.
amis et
•••
Dieu
Ils et elles sont en 5è. Ils ont entre 12 et 13 ans.
Leur professeur de français, Henri Blondin, leur a
donné
thème de rédaction
comme
i
École,
:
parents, société, comment les vols-tu ?
La plupart ont écrit sur le collège, leurs profs, cer¬
tains ont décrit l’amitié, quelques-uns ont parlé de
leurs parents, de la pollution ou de Dieu. Nous
vous proposons les extraits de quelques devoirs.
Hinamoe (12 ans)
parole
Attention choisissez de bons amis, pas
sur votre cœur. Ne
qui vous mèneront vers la
drogue. Si vous avez des amis, aidez-
jamais oublier que
ce
Dieu, qui est
très puissant, a
envoyé son fils unique afin que qui¬
conque croit en lui, ne périsse point
mais qu'il ait la vie éternelle (Jean
ceux
les, faites très bien attention à eux car
c'est un trésor de la vie. Comme le dit
un
proverbe, " un ami, c'est un parent
choisi ".
véritable
3/16).
De Rapa à Papeete, les ados s’interrogent
plus de végétation ? Vous savez moi
aussi j'ai jeté des saletés par terre, mais
un
beau jour je me suis réveillé en me
pour une
bonne cause, qui réfléchis¬
qui que ce soit
(etc...). Les profs que je déteste ont le
prières. Vous voulez être une nouvelle
disant, arrêtons de jeter des choses
n'importe où. Alors aujourd'hui et
tous les autres jours arrêtons de faire
n'importe quoi, préservons la nature,
sent avant d'accuser
créature, eh bien ! acceptez Jésus-
notre nature.
même caractère et le même
défaut,
votre vie. Je termine cet article en vous
Hauny (13 ans)
bête et hypocrite. Et les profs que j'ai¬
disant : de lire votre bible et de prier
Au sein de notre classe, on ne peut
Rainui (13 ans)
J’aime les profs qui mettent des moins
me
ont
plutôt le caractère bonne
On communique avec son fils, ou
avec le Père grâce à nos prières et vos
Christ comme sauveur et seigneur de
chaque jour.
cause, bonne raison et aucun défaut.
pas dire que l'amitié règne car la liai¬
existante entre certains élèves se
son
Teura (12 ans)
résume
Aurore (13 ans)
Les parents c'est comme la police, ils
ries, à la traîtrise,
Beaucoup de parents pensent à l'édu¬
te
disent de faire ça, ça et ça. Ils te
disent aussi ne va pas là-bas c'est dan¬
porte-monnaie de l'un ou de l’autre,
etc... qu'à l'aide mutuelle, la confian¬
ce... Pour certains, aveugles peut-être
cation de leurs enfants, mais, quand ils
plus aux injures, aux moque¬
au
mensonge, au
exagèrent, les enfants peuvent " en
avoir marre ", et, à la fin, ça pourrait
mal tourner : par la colère qui pourrait
s'accumuler, les enfants se vengeraient
gereux, va là-bas. Et quand tu n’as pas
grondent, te punissent et te disent de
faire mieux pour avoir de meilleurs
portement leur paraît tout à fait nor¬
sur
quelqu'un ou quelque chose. Si
la peur, au contraire, on est
comme paralysé, mais obéissant, le
résultats.
s'injurier, à se laisser injurier, à faire le
par
Ldais seulement quand ils nous font
lèche-bottes, etc.
résultat serait le même, ils seraient
comme traumatisés,
Mereana (13 ans)
relation
avec
de bons résultats au collège, ils te
revient au même. Espérons
qu'il y aura une solution à tout ça.
tout ça, ça
mais, tout cela ne
peut arriver que rarement.
La
eu
Dieu est très très
importante car on commence à deve¬
nir une nouvelle créature, grâce à son
fils unique qui est mort sur la croix,
pour nos péchés. Ne nous étonnons
point, car la relation que vous avez, où
que vous allez avoir, va devenir une
Vainui (12 ans)
par un manque
d'affection, ce com¬
mal, même habituel et ils continuent à
Ils ont recours à la bagarre. Ldais par¬
fois, l'amitié élève-prof est quasi
inexistante enfin du point de vue de
l'élève pour des raisons inconnues. Et
Je trouve qu'il y a beaucoup trop de
c’est pour
pollution dans toutes les communes.
Peut-être qu’il faut mettre plus de pou¬
belles, ou que l'on menace les gens en
leur disant qu'une saleté fait un arbre
en moins tout le temps ? Que faire, si
l'on ne met pas un terme à tout ça ?
observer, sur les murs, des " parau
iino " portant sujet sur les profs.
Pour finir, je voudrais, par cet article,
que cela change et ouvrir les yeux de
cela
que
nous
pouvons
certains élèves.
Que va devenir la nature ? Comment
allons-nous respirer l’air frais, s'il n'y a
Veà porotetani N°34, mai 99
13
Entrer dans
rÉglise
à 14 ans
Ce samedi soir les Ui-Api chan¬
tent et dansent à
réfléchissent
“Briser les
chaînes
Punaauia. Ils
sur
le
de
thème
l’injustice”.
Reiarii a 14 ans, Billy et Karine ont 18
ans, ils se préparent à entrer dans l'ɬ
glise par la confirmation, le premier est
prêt, les deux autres demandent un
peu plus de temps pour préparer.
Vivre avec Dieu
La
reconnaissance
de
Jésus-Christ
Seigneur et Sauveur est pour
eux un pas important qui les invite, dit
Reiarii, " à manger à la table du
Seigneur
Son impatience est à la
mesure de ce que son frère vit depuis
sa confirmation et qu'il lui a expliqué.
comme
Etre confirmé, participer à la Cène
c'est, pour Karine, " comme si on était
vivant et qu'on sortait de la mort
Le culte n'est-il pas ennuyeux pour un
jeune ? La question les étonne.
Billy trouve qu'on peut " aller au culte
et s'amuser, c'est à la fois une envie,
un
loisir et
sion ".
une
pas¬
Karine admet
c'est " parfois un
peu fiu de se lever tôt
que
Quand Église rime avec liberté
Les violences
qu'ils connaissent, les
guerres dont ils entendent parler, la
misère qu'ils voient ne remet pas leur
foi
question. Ils regrettent seule¬
en
le message ne passe pas.
Billy pense que " ce sont les mentali¬
tés d'aujourd'hui qui bloquent et qu'il
ment que
faut trouver de
nouveaux
moyens
c'est
faire passer. Il n'y a que la
volonté qui peut faire grandir la foi ".
Alors l'Église est-elle le meilleur lien
pour transmettre le message ? Ils le
pour " aider les jeunes,
croient. Si Karine se méfie des peapea
éviter qu'ils traî¬
qu'il peut y avoir dans un amuiraa, par
contre le lupiri a été pour elle un
moment privilégié de rencontre, de
conscience d'être d'une Église, " un
le dimanche " mais elle
ajoute pour se donner
du courage que
pour
nent sur les
routes
".
Pour
Billy " aller
au
culte
c'est aller
vers
Dieu, rester
au
culte
c'est vivre avec lui ".
pour le
moment de liberté ". Ils ont le respect
des diacres : " des pères qui ont acquis
Ils ont cette certitude
des
d'être
décrit Billy. Ils se retrouvent sur un
même chemin qui passe par la familia¬
"
accompagnés.
Jésus c'est comme un
ami, un père ” dit Billy,
et Karine
COMPUTDl
panique.
ajoute " un
connaissances
bibliques " les
de l'amuiraa, la ferveur de la
paroisse, la communauté de l'Église, et
rité
frère. Si tu veux te libé¬
en
rer
il faut penser à
celui qui est en haut. Si
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allés s'amuser entre copains où sont
restés collés devant leur télévision, eux
tu as des problèmes, tu
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peux lui demander de
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l'aide. Si tu n'as pas
confiance en toi c'est
1h30 par séance. Pédagogie adaptée.
ils ont choisi quelques paroles,
quelques chants, quelques déguise¬
ments pour être en Dieu, ensemble, et
briser les chaînes de l'injustice. Ils
que
tu
n'as
pas
ce
samedi soir où d'autres sont
s'amusent bien.
confiance en Lui parce
que
Synergie
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Lui, Il a toujours
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confiance en toi ". Trop
(À CÔTÉ AOM).
timide pour aller voir le
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Reiarii
prie quand il
Propos recueillis
par Gilles Marsauche
LEEPF présente
Samedi 1
L^espérance
dans la joie
et
dimanche 2 mai 99
Te tîaitururaa
à Arue (Tombeau
ma te ôaôa
du roi Pômare IV)
Lxmu
1m
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Président de l'EEPF
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J2x<i
AxàJ^
C^2Aa<a.
? (Conseil èreTer itoriale) ,|
mâôhiLoui(iPstaeestmauPeeulrt)zetra(uMiinmûistrrei ndeei ?la iI|
Animé par Sylvia Richaud I
espérance
tre ente Chr
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(PrêAnitre)m•met
Huguet
Hongéanei
par Taar
i oMaraea
f
a
uf
a
ahi
a
t
e
r
e
Flora Devatine (Enseignante St écrivain) •
Culture) • Jean-Marius Raapoto (Enseignant) •
(Enseignante)
Chapiteau : Les médias peuvent-ils être libres ?
Alex W. du Prel (Rédacteur en Chef de Tahiti
(Rédacteur adjoint de RFO) • Yves Fortuné
(Rédacteur à La Dépêche) • Animé par Gil es
iJhlO- I5h
Epene-Etera : Te tiàmaraa o te taata mua ite
Emma Tufariua (Enseignante en Théologie) •
(Enseignant) • Animé par François Pihaatae
Chapiteau : La place des jeunes dans l'Église
Ilh30
■lOh -
; Quelle
Fare lutea
Christophe Barlier
Tihiri Lucas (Pasteur) •
Fare Epene-Etera : E
avec
•
avec
avec
Fremy
■
Fare
avec
Raapoto
Iriatai
(Pasteur) -
avec
(JournMaalPaisrtsceaifdeuqcuheRae) (•VdeioEuà p1g)oèrn•oeteMaRotanreci)
Joël AtA(umerPuaasteaunr)(Prêtre) •Turo
Barff (Institutrice) • Raymond Jamet (CPED) • Ta ri Maraea
Vaite Jamet (Assistance Sociale) • Animé par Angèle Teri tau
Liberté et sexualité
Ponia (Association Messager contre le Sida) • François Raouix •
Fami(Past
lialeeCat
ur) h•olAniique)mé•parMayana
Gil esBambr
Marsaiucdgehe(D(VireeàctrpicoerodtetlanCi)PS) »•
I
Oitumene : ôpereraa e àore ia faaâpiraa
'
Hubert Coppenrath (Archevêque coadjuteur de Pape te) • •
(Pasteur Sanito) • Jacques Ihorai (Président de l'E PF) • Animé j
Hoiore (Veà porotetani)
J
L'
i
n
serti
o
n
des
j
e
unes
Maihi (Éducateur) • Jean-Paul Barrai (Principal de Col ège) •
(Insti
tutrice) • Armelie Merceron (Ministère des Affaires sociales)
Angèle Teriitau (Institutrice)
défis de ia mondialisation en Polynésie
Bryant (Instituteur) • Joël Hoiore (Pasteur) • Joseph Chaus oy
Thierry Nhun-Fat (Ministère de la Culture) • Animé par Daniel
(Enseignant)
(Institutrice)
lutea ;
Fare
rii8h : Ouverture de la fête
■8h30 : Ouverture des stands
des associations chrétiennes.
biblique.
■9h : Ouverture des animations
Daniel
(Association
Olivier Bauer
avec
•
■
enfants et des ateliers jeunes
avec les UCJG, le CPG/, le
<5h30-l7h
lutea : Te
Monseigneur
Fare
avec
Jean
par
Bouissou
Céline
Fare
CPED, TEnselgnement protes¬
tant, le Foyer Uruai a Tama.
I9h30 : Ouverture du Cinéma.
Epene-Etera :
avec
Edouard
fùute la journée
Chantal Spitz
• Animé par
Chapiteau ; Les
avec
Foncer"DTs"cHORAi
SAMEDI
■f8h :
les buvettes
sont ouvertes
I
Jacquie
(Industriel) •
^Margueron
»
lecture du Marath
■8h45 :
MAI
Prière (Je
Mahina et Arue,
E faufaahia aei te reo maohi i te
-
mau tau i mûri nei ?
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l^sde I
du Tuhaa
7•
Chorale
mation du
SANITO Liahi
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Pirae (Tarava
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et
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Ruau) • Chr»-'
'«'■a/e de
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Iota), 'Ch,^°^ale
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et
I
Trad/tfonne//e du
rnse
chorale
trod/t/onne//e du Tuhao /
'horale
1
pour les médias ?
Quelle
^nes Fiii^
J
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Débats : Quelles espérance
mettre en Christ ?
loue le
Chorale du CPED
Se/gneurj
de
lofai.
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i I n.50 I
Tuh, 7
Tuhoo
Nota) • Chorale
du Tuh.
PRIÈRE
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(Tournons-nous ''ers
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■ Ilh30- I3h30:
^tfràthônlihîf
I
^
■ i3h30 à 15h : 3 Débats :
Te tiàmaraa o te taata i mua
te Atua.
f 3 Kvl-.
^
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^
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SAMEDI MARATHON
l^*^ MAI
BIBLIQUE
«£ fario
1999 DE
au tare
anaè tatou i
te
Pouata
Atua i roto i
-4
8H30 À 18H
te ôaàa
o te
tiaitururaa»
■8h30 8h45
■8h45 9h4S : Mot d'accueil et Programme
: Te
de
bienvenue
■9h45
I0h45 : Tefariuraa (La conversion) avecpar Gaston Tauira
feiâ
-
-
I14h : Concert des jeunes
talents sur le podium.
-
Maihi.
âpî i mua i te
■ 10h45 -
llh45 : Te
Sœur Suzel.
Atua (Les
Jeunes
et
Dieu) avec
parau i roto i
Édouard
Tufariua.
te
■ Ith45
fariuraa (La
parole dans la
<2845
:
dans notre
Fâriu i hea ?
conversion)
Teihea te Atua
■ 12845 conversion ?) Texte :
a
Luc
farlu ai
<3845 : Te
tatou
10/29-37
? (Où
avec
Atua no te
evaneria (Dieu
est Dieu
de l'Ancien
faufaa tâhito e François Pihaatae.
Hoiore.
te
Testament
et
les
■ <3845
débuts de haamataraa no te
l'Église
Etârëtia
<4845 : Te
évangélique) avec Joël
communion et le
Amuitahiraa e te tâvina
ra na
service, deux
Mahaa.
pou e
pilliers
avec Emma
—
Le
I
cinéma est
permanent.
liShZO 'ai7h :3 Débats.
—
-
Te Oitumene : ôpereraa e àore
■ <4845 -
ia faaâpiraa.
actes) Texte :
L'insertion des jeunes.
Les défis de la mondialisation
du
<5845 : Te
haapüraa na roto i
Marc 5/21-34
■ <5845 -
piti no te
culte) Texte :
Jean
haamoriraa (La
13/1-35 avec
te
Julien
14845 : Te moàavec Lucien Tarihaa. ôhipa (L'enseignement à
nelle) avec
no te
travers les
tïtauraa i te ora
■ 14845 Jeffrey Tamati,
(La
<7845 : Ëaha
sainteté vers la
tourne ..eu
te taata
t-il vers
vie éteri
■
uieu]
fariu
Dieu)
avec
ai
i
te Atua
■17845
117845 <88 :
Georges Kelly.
kt-via. ra
(Pourquoi l'homme se
Conclusion et Clôture
avec
|
Gaston Tauira
i
-
..
en
Polynésie.
-
"
-
i
1 c
■ 17h : Fin des animations et
des ateliers
Repas.
MMi MMi
■■
■ 17h45 : Fin du Marathon
biblique.
mmm
ATELIERS JEUNES
JONS ET'^'mations et des ateliers sont proposés le
la fête mais aussi voyage sur
les jeunes, des animat!
l'oie de la taille de lLe
a icv.
samedi joue !
Pour les enfants, pour les
\
on
■ 18h ; Grand Concert des
Chorales chrétiennes.
■24h ; Bonne nuit.
30. Jeu de l'oie de la
artistique, peiCmÉMA
nture et
■
Samedi dès 8 h
Orero. . Le su..
Internet. Expression
cinéma. Des films
fiction,
aventures et comiques,
f
"-afrée
les
11 h : Ouverture des stands des
associations chrétiennes.
Illh30 : Repas.
adultela. Desjou
...,utnée
pour enfants ou pour
amour
et foi, toute
animés et films de ticuv-..,
Dour satisfaire lesde
grands
et
l
e
s
pet
i
t
s
.
la salle Cinéma. Soyez à r8euire !
images défilent pour satisfaire le
^IGNAGESté
jramme est affiché à l'entrée
au
Le Sanie...
?h àllh : Culte des jeunes.
.,,ue.
msmAT
STANDS:Trente associations chrétiennes
anage et à dialoguer.
"
invite
iroDosent de
l'artisanat
pat \es
assocta’jpotts-
VJtUR vW**’
-Mat*^ ç.egtta
%.
\\s
I13h : Allocution finale de
Jacques Ihorai, Président de
l'EEPF / Danse des Jeunes.
■i3hi5 : Grand
avec News Hinano, Aimata,
Rasta NuL Teura, Vavitu^
spectacle
Fleinut U Charles, Moerani,
Patrick Noble, Angélo.
Intervention Caro
L-oU'se
t\ne
.
\e ^atwledt a
i?RERS^RÊRÂÀT3ÔT'
n
ÂPATr
TIAITURURAA
TUMU PARAU
2HÔ
TE
Himene
Aroharaaômuaraa
Tauraa “Taîruru aè
:
;
-
“I
Ture
arolia mai...”
Matararaa hara
Himene
Faîraa faaroo
ôre te
Poroïraa “Faite
Pure
aroha...”
:
-
:
araî
“A tià i
OROA A TE
Tühaa 2
nià...”
-
OAO
ra...”
Faîraa Liara
-
-
Himejie
MA TE
-
Himene
a -.1
Uaupe'f'-
.
•
DevaW!;,„3\a\euv \Wte ;
stgP®’"^
ç\ota
-
-
Tühaa 1
Taiôraa Tüliaa
7
-
FATU
Himene
Tühaa 1
“Turo...”
Fâriiraa ôroà
Himene âmui : Pehe e arataî te
:
■ 16h : Notre Père..
leur
-
:
Pure a te
rrr
Fatu
“E aroha
-
taata e
farii i te
ôroà
Faaitoitoraafaatupu...”
tei
iTïïiiiBiiiniiiBiMi
-
Haamaitaïraa
**
^
^
\
\
Ils réclament
tout simplement
leurs Droits
Depuis plus de 35 années, le
foyer “Uruai a Tama” accueille
en
internat, des inadaptés
sociaux, délinquants ou non, de
sexe masculin, âgés de 11 à 17
ans. Le “Veà porotetani” nous a
demandé de les consulter afin
Leur relation
avec
les adultes
qui les entourent
Institution
Bonne, en général. " Le juge a raison de
nous punir parce que nous avons com¬
mis des bêtises ", admettent-ils ou alors,
l'éducateur sait ce qui est bon pour
nous et pour notre avenir " etc. En un
mot, les professionnels du social, de la
santé, de la justice, de l'enseignement,
dans leur ensemble, sont reconnus
comme “des gens qui aident beaucoup
La sécurité, à savoir un toit, un lit et sur¬
et méritent le respect ". Par contre, ils ne
tout de la
reconnaissent pas dans leurs parents ou
de recueillir leurs
impressions
sur trois thèmes.
Leur
"
perception de la vie
en
nourriture, est ce qui leur
importe le plus. La protection, la santé,
l'éducation, la formation, arrivent en
deuxième position. Les loisirs restent un
point fort, mais sans plus. En revanche,
s'adapter aux règles de fonctionnement,
et les respecter, reste un problème pour
la plupart. Habitués à être livrés à euxmêmes, un cadre structuré avec une
exigence de rigueur selon les normes
de la " Société ", n'est pas très apprécié.
"
Nous perdons notre liberté ", disent-
ils. Toutefois, certains reconnaissent que
si l'Institution les avait laissés
faire, ils
auraient sombré dans la débauche et la
"
leurs familles les mêmes valeurs. Leur
vécu familial si malheureux a masqué le
"
bon " que peuvent dégager ces per¬
sonnes.
Certains
refusent
renouer des contacts avec
même
Un emploi,
de l'argent, “une copine
aussf, disent-ils, pour profiter des “ten¬
une
famille
n'est pas du tout leur préoccupation.
“C'est évident que nous le feront " rigo¬
lent-ils, mais ils n'ont pas conscience
responsabilités énormes qui les
des
attendent en tant que futurs parents. Et
délinquance pure ".
La jeunesse n’est pas une période dela vie,
elle est un état d’esprit, un effet de la
Il défie les événements et trouve de la joie au
jeu de la vie.
Vous êtes aussi
du confort.
votre espoir, aussi vieux que votre abattement.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un
certain nombre d’années, on devient vieux
Vous resterez jeune, tant que vous resterez
Les préoccupations, les doutes, les craintes et
désespoirs sont les ennemis qui, lente¬
ment, nous font pencher vers la terre et deve¬
nir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille. Il
demande comme l’enfant insatiable. Et après ?
sent.
Que pouvons-nous
imaginer
de ces réponses ?
Bien qu'elles proviennent de jeunes en
difficulté sociale, que beaucoup consi¬
dèrent
comme
différents
des
autres
jeunes et fréquemment " montrés du
doigt" ou étiquetés, leurs aspirations et
leurs espérances ne sont pas si origi¬
nales que ça. Ils réclament tout simple¬
ment leurs droits : la santé, l'éducation,
la protection, la sécurité, la formation,
la
nourriture
et
beaucoup d'écoute,
part des adultes.
Il est normal qu'ils demandent un peu
plus, car leur vie d'enfant ne leur a pas
permis de se développer comme tous
les autres, et, malheureusement pour
eux, tout cela a été indépendant de leur
volonté. La misère, l'insalubrité, la pro¬
miscuité, l'échec scolaire et les carences
affectives et éducatives ont fait qu'ils
ont dévié de " la ligne droite " qu'exige
d'eux la société. Plus que jamais, ils
devront être privilégiés dans notre
attention, notre écoute et notre soutien.
volonté, une qualité de l’imagination, une
intensité émotive, une victoire du courage sur
la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour
parce qu’on a déserté son idéal. Les années
rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme.
ficier au maximum des plaisirs du pré
d'affection et de compréhension de la
Etre jeune
les
de
elles.
Leurs attentes de ^institution
tations" de la vie. Crééer
ils ne veulent rien en savoir, pour I ins
tant. Ce qui leur importe, c'est de béné
jeune que votre foi. Aussi
vieux que votre doute. Aussi jeune que votre
confiance en vous-même. Aussi jeune que
réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et
grand. Réceptif aux messages de la nature, de
l’homme et de l’infini.
Si, un jour, votre coeur allait être mordu par le
pessimisme et rongé par le cynisme, puisse
Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Néanmoins, ne tombons pas dans le
piège de trop les assister sous peine de
ne
plus pouvoir les responsabiliser.
Soyons indulgents et fermes lorsqu'il le
faut, et surtout, vigilants.
"
Uruai a Tama " le sait et vivra avec la
conception que sa mission première est
de permettre à ses internes de se réin¬
sérer dans la société, afin qu'ils puissent
préparer leur avenir avec sérénité et
dignité.
Avélina Maihi
Général Mac Arthur, 1945
Veà porotetani N°34, mai 99
19
I te matahiti 1991, i roto i ta na Apooraa
Rahi tei
tupu 1 Faaa, i tuu mai ai to te
Tühaa 4 te hoê anlraa, oia hoî, ia haamauhla te hoê Taatiraa na râtou. Mai te
reira mai matahiti e tae mai i te matahiti
1997 i fâriihla ai te faanahoraa mal teie te
hum
:
e
haamauhia te
Tühaa tei
mau
inelne ei Taatiraa 1 raro aè i te aratairaa a
te hoê Amuitahiraa. Mai terâ,
matahiti e
tae mai i teie mahana, tei nià tâtou i teie
faanahoraa âpî.
Lucie Piritua
Ua mauruuru i te tâviuiraa
Iriro na o Teio François ei peretitenl
no
Ui-âpî
na matahiti e 2 i roto i te Taatiraa
e
te mau rave ohfpa a te Amuitahiraa.
2 matahiti i roto 1 te Amuitahiraa.
Te faahltl ra o Teio e ; I roto 1 te papa ture
âpî a te âmuitahiraa, te tîtauraa la âmui-
Te Feia âpi
i roto i te Etârëtia
hia i te vâhi hoê te feiâ âpî (tamaroa e te
tamahine) tei îte e tel tiàturi ia letu-Metia
ei Faaora e ei Atua rio to râtou faaroo e tei
U a riro te parau o te Felâ âpî ei mânaônaôraa rahl na te Etârêtla.I roto i ta
Apooraa Rahl Amul i te matahiti 1998, te haapâpü nei o la i ta na àrote feiâ âpl i teie mahana. la riro ei tapura ôhipa âmui na te tômite ôhipa Ui-âpî, na te mau faatere o te Tühaa, pâroita,
âmuira e ùtuafare. la âmui te taatoà no te faaôhipa i te mau râveà atoà no te orana
raa i te mau fifi e farereihia nei e
âmul-raa i teie àroraa. la tauturuhla te mau metua 1 roto i te oraraa ùtuafare, 1
te aratairaa 1 ta râtou mau tamarli. Na roto 1 te faaîte tâmauraa te hlnaaro o te
Atua ia ora e ia tlàmâ te taata i taua mau fifi ra {Veà Tetepa 98,
ôhipa âmui no te haaparare i roto i te feiâ
âpî te pâtireia o te Atua. Ua hlnaarohia e
haafaufaa i te tiàraa o te taata âpî la maitai to na tupuraa pae tino, hîroà tôtiare, ia
ineine i roto i te oraraa tivlra e faaroo, noa
atu te hum
12-13).
parau o te Amutahiraa, te peretitenl Ui-âpî tâhito o Telo François, te pâpaî parau
rahi Lucien Tarihaa, te faatere rururaa matahlapo Maire Tlmau.
pâhono i te tîtauraa a to râtou Atua e to
râtou
Ito ù ôhiparaa
i te Piha
: tamafaalpoipo
âpî a te Ui-âpî
roto mai
i te
mau
hine iti
au no
pâroita no Tîpaeruî faaterehla e Antonio
ôrometua. Tihepuhia mal au i roto i te
Taatiraa Ui-âpî 1 te ômuaraa no te âvaè
Tenuare 1978. O Emma a Tetuanui to ù
Pâpaî-parau Rahi, âreà te peretitenl faate¬
re 0 Nedo a Salmon ia. E tiàraa pâpaîparau to ù, haapaô i te mau tâpura ôhipa
e faanahohla e te Tômite Faatere o
terâ ra
tau. E tià roa ia ù ia haapâpü e rave rahi
tâpura ôhipa o tel ravehia 1 roto 1 te
mau pupu Ui-âpî no te mea e tià roa atu
te Pâpaî-parau Rahl i roto i te mau pâroi¬
mau
ta no te faatereraa i ta râtou mau ôpuaraa
rarahl, mal te :
paturaa fare Ui-âpî ; te niuraa i te
Pu Ôhipa a te Taatiraa ; te fariiraa i te
mau tià faatere Ui-âpî no Farânl ; te haamauraa i te mau pupu Ui-âpî i roto 1 te
mau
pâroita ; faatâpaôraa ui-âpî; te
hamaniraa i te tahi puta haapilraa i nia i
-
mau
-
'9k(paturaa)
-
vahi tel îno i te matai rorofaî, pape
puê, mlti faaî, tauturuhia mal e te
Faatereraa Etârëtia e te Hau fenua; faatu-
puraa i te faameineraa tià rautî mal ta te
CPCV atoà e faanaho nei; faatupuraa 1 te
Heiva Nul;
na
faatupuraa i te Apooraa Rahi
te feiâ âpî hou te Apooraa Rahl Amui;
te faatereraa i te fare tâmaaraa e val i te
Foyer ta te talete SHRT i vaiho mal; te faaô
roaraa tâtou i roto 1 te Apooraa Rahi o te
ao i te matahiti
mua
te
na
1985, no te mea, 1 te mata-
roto net tâtou ia Farânl 1 te
haere, e pltl anaè tià to tâtou e tae nei ; te
mau
rururaa
matahiapo, înaha hoî, te
ômuaraahla mai teie nei tâpura ôhipa, te
âmui nei tâtou e to te Haapilraa Tâpati no
te raveraa mai 1 teie tâpura ôhipa ; te faa¬
tupuraa i tè Workshop i Moorea e 1 Paea
na reira atoà i te
GAO.
I te matahiti 1989, 1 ômuahia ai te parau
na ture e iva e te îrava âuro; e faturaa i te
no te tühaa
puta aratairaa i te ohipa ui-âpî, te rautîraa pü; ma te faatupu atoà i te faaineine-
faa i tupu i taua matahiti ra. E tià roa ia
raa
i te mau rautî, na reira atoà 1 te mau
matahiti, no te fifi tereraa fau-
haamauruuru maitaîhia te mau tlno ôro¬
metua,
peretitenl tühaa Etârëtia tel turu
tômite pâroita; tonoraa i te mau tià tühaa
mai i te Ui-âpî, na reira atoà te mau per-
(fenua farâni) no te hoê tau faal-
etlteni tühaa Ui-âpî atoà tel faatià faahou
âvaè te mâoro
i te parau no te Pü Ui-âpî. Mauruuru atoà
i te
ara
neineraa
e
ono
(Auguste
Vahirua, Daniel Heuea, Jean Farereura);
i to te Faatereraa Etârëtia tei turu
te parau no te
mai 1 ta na tühaa.
Veà porotetani N°34, mai 99
mau
tauaro,
ma
te arataîhia
e
te
Alta atu e fâ ta te Amuitahiraa e tîtau nei,
ia tupu te tahi tauiraa pâpü e te hôhonu 1
roto 1 te feiâ
âpî, e tühaa te reira na te
aroha o te Atua. Ua manaô te Amuitahiraa
e
Ik(tataïraa)
i te mau tau vero, tonoraa i te feiâ âpî 1 te
’ïk(tamaraa)
ta râtou faaroo e to râtou
Wma o te Evaneria.
E talô mai tatou i mûri nei te tahl mau vauvauraa manaô no Lueie Pirltua pâpaî
Maa âamu iti noa teie
o
manaô, ia riro mal râtou ei mau tlno tei
tühaa na na te faaîteraa 1 te feiâ âpî, o
val letu e ta na mau haapilraa. Te tiàturi
riro te Amuitahiraa ei veà no te
faaîte i te hîroà e te peu tumu a te nünaa.
nei e, e
Te auraa o teie parau, na te feiâ âpî e femrl 1 to na parau e ta na mau ôpuaraa.
la
faaôhle te mau faatere pâroita i ta na mau
ôpuaraa. la ara atoà ra o ia e, la val tüàti
ta na ôpuaraa 1 nià i te fâ, te îteraa e o
letu-Metia to na Fatu.
Te tahi ôpuaraa rahi e vai nei, la inelne te
feiâ âpî 1 te faanaho
i to na oraraa e la
ôhipa âmui i roto i te mau ôpuaraa rarahl
a te feiâ âpî, mai te paturaa fare, faaâpu,
ravaî. E râveà no te haapaârl 1 te oraraa
âmui i roto i te mau ùtuafare,
pâroita e
vaamataèinaa.
! roto i to na tiàraa taatiraa, ua tià ia râtou
1 te ani âfaro i te tautum 1 te
hau. Ua
ôpani ètaèta roa te tômite Ui-âpî la na ia
âmui i roto i te ôhipa poritita e te mau
âmaa ôhipa tei faaîno 1 te tupuraa o te feiâ
âpî. Ua faataahia te hoê tâpati Ui-âpî ei
taime parauraa na na i te Evaneria a letuMetia i to te pâroita. Te faanaho atoà nei
te mau pâroita, te mau fenua e te mau
tühaa 1 te tahi heiva e te tâpati no te Hau.
la itoito te mau faatere 1 te aupum i te feiâ
âpî, o râtou to tâtou ananahi.
atoà
Teio François
Te hutiraa reva a te Ui-ApT
nol
Punaauia
Te moihaa no te faatauiraa
Rururaa Matahiapo
Te taatiraa Uî-âpi e to na mau faatere
Te fifififitumu
te feiâia. âpî
i tele mahana
tauiraa iôa i roto i te pü Uî-âpî
U ôhipa
a riro tumu
te rururaa
matahiapo eiUi-âpî.
tâpuraE Te mauEtârêtia
ôhipao ôre
Hlnaaro
rahi to teo
na te âmuitahtraa
te
a te
:
feiâ âpî i te mont, noa atu àita i rahi roa.
râveà teie no te tâhoê i te feiâ âpî i te mau
1953
Na teie fifi ôhipa ôre e tâvere mai nei i te
taime faaearaa haapiiraa. I roto i te tereraa o
Papeete
mau fifi rau mai te
1959 - 1997 : Taailraa Ui-âpî
-
1959
:
Uî-âpî Teretetiano
no
êiâ, tâèroraa âva e hutt
te rururaa, e imlhia te mau râveà ia tâeàhla
paka. Alta ta te âmuitahtraa e râveà moni
no te pâhono i to râtou fifi. Te vai nei te
mau ùputa e te mau râveà tei faanahohia
e to te Hau fenua no te pâhono i te hiaai o
te feiâ âpî. I to ù manaô, ia tomo tâtou te
te fa, ia ite te feiâ âpî ia letu-Metia e ia na
1997 - 1999 : Te Amuitahiraa
iho, ia riro mai ei mau faatere i roto i te
Te mau peretiteni i faatere mai i ta tâtou
TStaiete e Etârêtia. Na te mau rautî e parau
Taatiraa mai te
tü-ite ta râtou e iml i te mau râveà ia manuia
Salmon
mau faatere taatiraa i roto i teie mau
pü e
tihepu nei i te mau rave ôhipa, ta âpee i ta
tâtou feiâ âpî, ia pâtoto i te mau ùputa, ia
Mea hinaaro na te feiâ âpî te mau faanaho¬
râtou. Te tütava nei te mau faatere e faatu-
Teio (1993-1999), Sylvia Tauotaha (1999-
hôroà i te mau haamaramaramaraa e au
pu i te mau rururaa na te mau motu i
Porineüa nei e àore ia na te ara mm te fenua
2001).
no
te faaôhie i te imiraa ôhipa i roto i teie
teie mau faanahoraa.
raa
âpî èiaha ra te mau tereraa tâhito, e fiu
matahiti
1975
;
Nedo
(1975-1979), Lucien Tetuanui
(1979-1983), Emma Tetuanui (19831987), Antonio Temaurioraa (1987-1989),
Romain
Teriipaia (1989-1993), François
Marite, Auteraria, NiuTerani. Parau mau e
Te mau pâpaî-parau rahi i arataî mai i ta
Te tahi fifi rahi atoà ta ù e ite nei, e ère i
haamauaraa rahi to teie mau tere.
tâtou piha ôhipa : Emma Tetuanui (1975-
te mea ôhie no te Uï-âpî te ora hoperaa i
No mâtou te
to na mau htaairaa e ta na mau ôpuaraa
faatere rururaa, e ora
âmui mâtou mai te tahi ùtuafare rahi no na
1983), Eric Tepa (1987-1989), Jean-Pierre
Cheung Sen (1990-1994), Lucien Tarihaa
te faatnetne ia na Iho. Te taupupu nei
mahana e 18.1 reira e haapü âmui al, mâtail
(1995-1999).
te mau tino ôrometua, tiàtono i te pâhono
âmui, ôhipa âmui, haere âmui no te farerei i
mau
no
pü a te Hau.
mau
i te tahi mau aniraa. No te faits àhu e te
te Fatu. Ua rau te huru tamarii ta mâtou e
mau moihaa rohi
pehe tei au i te feiâ âpî i
fârerei nei, te reira e to na hîroà faaroo, to na
haamoriraa, aitia te taatoà o te
maltaî e to na mau fifi. Te val nei te mau
roto i te
mau
tameirii tei noaa ia mâtou i te tauturu, te riro
pâroita i matara.
nei râtou i teie mahana ei mau rautî haapü
Parau mau, eère i te mea ôhie te faataui¬
i te feiâ âpî i roto i te tahi mau pü tei faa-
tei matarohia e te hoê
taahla e te hau fenua. E rave rahi atoà feiâ
pâroita, te tiàturi nei au e, e tühaa ta te
âpî tei tütau 1 roto i te mau fifi rau. Eiaha
faatereraa Etârêtia i ô nei, no te tauturu i
tâtou e rohtrohi i te tâvini ia râtou. Te vai ra
raa
i te
mau mea
te faatauiraa i te
mau
tereraa
tâhito, ia
riro mai ei huru âpî. Mea ôhie no te mau
te mahana, e hoî mm râtou ma te itoito e te
püai âpî i roto i te ôhipa a te Etârêtia.
pâroita te fâriiraa i te mau faaotiraa a te
faatereraa. Te tiàturi nei tâtou e, ua riro te
Te tahi mau aniraa i te mau Tühaa
feiâ âpî ei ananahi no tâtou, ia faaineme-
E tiàturi tâtou i teie tâpura ôhipa : la faai-
hia 0 na ia au i to na huru e hau atu, ia
neine i te mau vâhi rururaa no te fârii atu
riro te Etârêtia ei vâhi tei faahinaarohia e
i te mau tamarii no terâ e terâ fenua, no te
a na i te mau taime atoà. Te tâmata nei au
faaôhie i te tupu maitairaa o te hoê ruru¬
e
faaara i te mau pipi no Heremona i te
tereraa
ôhipa
orama râtou
a
te Amuitahiraa, ia ite
1 te huru o te tâviniraa e tiai
mai ra ia râtou. Te Uî-âpî e parau to na, e
parau ta na,
te parau mai nei â o ia ia
raa ;
la âmui te mau faatere i roto i te mau
matahiapo, no te vauvau ânei i te
tahi tumu parau, àore ia, no te tere farerururaa
rei
e
faaitoito atoà i to te
rururaa.
hiaâi na te feiâ âpî ia ite o na e,
Mea
te tâuà
matra to na mau faatere ia na.
tâtou.
Lucien Tarihaa
Maire Timau
Veà porotetani N°34, mai 99
Ça fait honte !
Ils ont entre 14 et 22 ans. Ils s’appellent Tapa,
Viriamu. Elles
Kyle, Tama, Teremu,
s’appellent Mihia, Heipua, Sabrina, Puerenui, Thérèse,
Maire. Ils font des études au
collège, au Lycée ou à l’université. Ils
vivent chez leurs parents ou dans un foyer. Ils sont joyeux et inquiets.
"Déjà adulte encore enfant"
Leur première préoccupation c'est l’emploi.
Ils craignent le chômage ou l'échec scolai¬
re. Kyle (14 ans) trouve " la vie difficile
quand je vois des personnes qui ont leur
bac mais qui ne trouvent pas de travail ".
Maire (22 ans) prépare un BTS et son
études elle " dériverait
monde de l'enfant pour entrer dans le
monde adulte. Çà ne leur fait pas peur
ou
la
drogue ". Protecteurs,
conseillers, formateurs,
la responsabilité des
parents n'a pas changé
et Tapa
"
objectif est " d'avoir une bonne situation
avant de fonder une famille, sinon com¬
ment la nourrir ? ". Et puis entrer dans la
vie active c'est quitter définitivement le
l'alcool
vers
admet que s'ils
sont sévères c'est pour
notre bien ".
Parmi
eux
II n'y en a
qu'une qui a de la diffi¬
culté à communiquer
avec ses parents et qui a
véritable libé¬
puisque “ des fois, pense Maire (20 ans)
vécu
on se sent adulte et d'autre fois on retrou¬
ration
ve notre côté enfant ".
cercle familial. Les autres
les
La liberté est-elle à la maison
avec
parents ou dehors ? Pour Tapa
(15 ans)
quand " les parents sont à côté de nous la
vie est facile et on peut bien en profiter
Mais Maire qui habite au foyer des jeunes
filles, ne voit pas la question comme cela :
Je ne me sens pas plus libre mais plus
responsable
C'est ce qu’ils demandent
aux " grands ", pouvoir apprendre le sens
de la responsabilité. Maire confie que si
ses parents ne la poussaient pas dans les
"
se
une
en
quittant le
tournent
vers eux, se
Joyeux et inquiets.
volontiers
confient, avec des limites pour
Teremu qui ne leur parle pas de sexualité,
"
çà fait honte ! ".
Alors les copains ou les copines se trans¬
forment en conseillers, rarement les profs,
le pasteur ou le prêtre.
"L'alcooh ça fait peur"
Parmi les préoccupations il y a le Sida qui
"
gâche la vie ", ia drogue aussi, mais au-
Jeune des mes
dessus de toutes, l'alcool. C'est ce qui
choque Maire quand elle voit " des jeunes
qui sont au début de leur vie et qui en
meurent, ça fait peur. C'est dur de les aider
parce qu'ils te répondent que c'est pas ta
vie ". Kyle ne lance pas la pierre à celui qui
boit ou qui fume du Paka, " s'il le fait c'est
qu'il a ses raisons, qu'il n'a pas un bon
contact avec ceux qui devraient l'aider à
s'en sortir et qu'il a besoin de se défouler ".
Ils prennent conscience des maux de la
société en lisant les journaux, avec les
affaires de maltraitance, de viol, d'accident.
Sabrina ( 14 ans) est aussi préoccupée par
les filles qui tombent enceintes " à son
âge, et Tama ( 14 ans) par la pollution, mais
"
La prévention de la délinquance a poussé
Comité Interministériel de la
à intervenir auprès “des
jeunes de 10 à 25 ans en rupture familiale
qui ont choisi la rue comme lieu de v/e”.
Quatre animateurs ont été dépêchés dans les
le
Jeunesse
rues
de Papeete de juin à septembre 1998.
Cette équipe de prévention a fait avec ses
Ministères de tutelle (1) le bilan de cette
action à-travers quelques observations.
Premier constat, le
développement de la
prostitution féminine et de la prostitution
masculine “avec des hommes jeunes”. Cette
prostitution occasionnelle étant “ gravement
inconsciente des risques encourus
Par
contre l’équipe a révisé le sentiment d’une
progression permanente d’une population
mineure exclue, même si une
dizaine de
jeunes de 13 à 18 ans ont été rencontrés, les
trois quarts des personnes interrogées étant
majeures.
Trois difficultés importantes ont été remar¬
quées : le logement, l’emploi et la santé.
22 Veà porotetani N°34, mai 99
L’intégration dans le système reste compli¬
quée et nécessiterait un accompagnement
pour établir les dossiers qui leur donneraient
accès à leurs droits. Les personnes en diffi¬
culté craignent les administrations où “on se
fait engueuler ” ou réprimer. “Ils finissent
par penser qu’il est inutile d’aller frapper à
des portes qu’ils n’imaginent pas pouvoir
s’ouvrir”.
Ces jeunes en rupture, qui se sont coupés de
l'actualité
les
amène
à
la
guerre
et
(17 ans) est inquiète même si
Maire craint, en Polynésie plutôt, les vio¬
lences politiques comme les émeutes de
I995 que des guerres fratricides entre eth¬
Puerenui
nies.
Mais la seule " guerre " qu'ils connaissent
leur famille, qui ont quitté l’école et qui ont
c'est la concurrence entre garçons et filles.
parfois déjà fait de la prison, ne sont pour¬
Maire trouve que " l'évolution des femmes
tant “pas difficile à côtoyer notent les ani¬
dans la société motive les jeunes ". Et elies
mateurs qui proposent d’axer l’action de la
ne se
prévention sur une démarche spécialisée
permettant de repérer cette popuiation et de
l’accompagner dans sa réinsertion par l’ac¬
à occuper un
cueil, le suivi de leurs dossiers, la lutte
contre l’illettrisme et la formation.
G. M.
préparent pas à tenir la maison mais
emploi et les parents les y
encouragent. Un constat, les
filles sont
plus motivées que les garçons.
Ils voient l'avenir avec optimisme, avec l'es¬
poir qu'on trouvera un vaccin contre le
Sida et, dit Puerenui, " qu'il y ait de la
réconciliation dans l'air ".
1 - Ministère de ia soiidarité et de la famille et
Ministère de la jeunesse et de l’insertion socia¬
le des jeunes,
Propos recueillis par
Gilles Marsauche
reira. Ei hiôraa,
Te tere o te àivanaa papaâ ra
O
e
vâhi-ôre-hla,
mau
Serge Tcherkézoff
e
Hau faatere Hâmoa ia.
Elta e tano e faatupu i te tapihooraa
i te tahi hiôraa ta râtou i nià
pâpü e àore ia i te tahi fare hâmanlraa
talhaa
mâtlni
te fenua
no
ra
Hâmoa
tahi àroraa te tahi pupu i te tahi atu.
E mea patu e mea faanaho e mea faa-
ture-pâpü-hia.
No Tcherkézoff tâne, la
nià 1
roa i te hum feruriraa a te nünaa hou
oraraa
Hâmoa. E piti
vaa
mataèinaa
no
taime àparauraa o tei
a
te parau no te
piti àpa ta râtou. Hoê talhaa, hoê tino
taata, hoê parau, hoê manaô e piti àpa
te
te ôri la au te hiôraa a te
auraa o
puta pâpaî atoà a te mau râtere.
Te piti o te tumu parau ta na 1 faataa
manaô i te auraa mau o teie taô tipee
piti àpa to te tino : to te tühaa nià oia
hol te ôuma e te rima e te üpoo, nâ
râtou e faatià ra 1 te tahi tupuraa
ôhipa. Areà te tühaa raro o te tino,
mai te tahi tari parau ra la te hum. Nâ
“Démocratie” i te pae Hâmoa mâ.
roto
terâ
no
fenua
èl
râveà
uiuiraa
1
te
tahi
hiôraa mal
teie,
te
haapâpü nei o la e, àita ihoâ i âfaro
la faatîtiàlfarohia te tahi hiôraa hape
maltal te hiôraa te tahi 1 te tahi atu
Mai te mea ra e àivanaa ihl peu teie, ta
mai te tau a tae mai ai te Papaâ mâta-
ôhipa e mata tütonu ia i te ôhipa
na
mau
mua.
èiaha râ e hiô i te tahi nünaa ia
au
i ta na iho peu. E au roa atu râ e,
Hiôraa taaê, hiôraa taata
ua
riro te nünaa Hâmoa mal te mau
Ua faataa atoà mal ola i te âài
o
te
nünaa atoà no Patîtîfa èl vâhl i reira te
fenua ra Hâmoa mai te haamauraahia
pâpai râtere 1 faaôhipa al to râtou
te papa ture mitionare peretâne ra no
iho hîroà i nià i te hum oraraa âmui ê
te 1875 i te 1962 a riro mal ai râtou ei
atu i to râtou iho. Mai reira mai te
fenua tiàmâ e Inaha 1 te matahiti 1997
tupuraa te tahi mânaônaôraa hape 1
ua pii-noa-hia o Hâmoa.
Te vâhl faufaa râ i roto i ta na tatara-
mau
te mea ta te râtere i hiô e 1 faaroo na.
tei riro ei mânaônaôraa
èi
Te mea faufaa, nâ te tahi iho papaâ e
raa
haapâpü nei, e ua hape te tahi hiôraa
papaâ 1 te nünaa o te Moana Nui.
tâuàraa parau 1 mûri iho, o te faahltl-
Eere
roa
atu
te
hura
mal
te
tahi
o
e
ia
i te parau no teie taô
“Démocratie”. “I roto i te puta faatoro
raa
ômuaraa i te âàl o te vahiné tahitl mai
farâni, te “démocratie” o te haruraa te
nünaa i te Hau faatere, èere ia i te tahi
faatereraa arif, te reo la Tcherkézoff
“pOpOraa taoà pürotu” ia au te pâpai a
te tapena ra Cook 1 te 1773 e àore la el
te tahi vahiné ôhle e te faatlanlani i te
tâne. Mal te mea râ àita e faatupuraa
faahinaaro la au te manaô tuiroo roa
i te mâltiraa, àita ia e “démocratie" ? I
Bougainville. Ua tae roa terâ parau i
te fenua papaâ haapüroro 1 te parau e,
to na tütonuraa i te reira i Hâmoa, te
a
atu 1 te tâne.
haapâpü nei o ia e, te mau faaotiraa e
mea tâuàparau, e mea nâ roto 1 te
mau ôpü fetil, la otl, 1 roto 1 te vaa
mataèinaa a tae roa ai i roto i te âpooraa Iriti ture : E àparau, e tâuàparau,
O te tahi teie faaâfaroraa i te hiôraa te
e tâmal i te mau àroraa manaô ia roaa
te vahiné ôri mâori e mâôhi, o te tahi
la vahiné val taha noa, hura no te faa-
tupu i te hlnaaro, e àore la, faahaehae
tahi i te tahi atu mâtau-ôre-hla e ana.
te tahi âfaroraa e te türaa te manaô i
faaoti mai terâ e
nià 1 te tahi faaotiraa. Eere ia hoê
Alta ihoâ
e
tano
e
tapüioo na te ara.
e
ère nei i te
Valérie Gobrait
Mon ancêtre,
richesses,
et l’étranger
ses
to na, ua tâhoêhia râ.
No te tino vahiné ia ôri o ia, e au ra e
ta
mau
Elta atoà râ te taata
atoà ta to Moana Nui e ora ra, e
taata tumu, èiaha râ ia au te mau
mal, o te parau ia no te oraraa poriti-
tianicmi i te
tuatâpapa ai i to na parau. Te mau
mea
râveà haamâramarama e aha mau na
te fenua faataahia no
te patu i te hotera e àore ia no te faa-
àpo nâ mua
faanahohla, ua vauvau nâ mua o ia i
ôri ola hoî te hura ei
faanahoraa
fenua.
Tlàmâ, no te haere mai e tâuà parau i
te
teie
E flfi ia râtou i te pae Imiraa faufaa i te
mea, ua iti roa
tumu
no
fenua.
i te mâôhi i te tau matamua
U a tîtau-manlhini-hla teie àiva¬
5 % fatuhia e te tahi
taata. E hoo noa te mau tühaa 1
rotopü i te Hâmoa. Te 15 % toe, na te
Ua haere mai teie àivanaa e faatïtîàifaro
naa, 0 la tel tüatapapa i te peu
te tahi mau nümera,
80 % nâ te taatoàraa, e mau fenua
Aita. E âmuiraa taata
“Ne
trouves-tu pas Injuste, papa,
aujourd’hui les richesses de nos
ancêtres à coup de millions et de mil¬
lions de francs ? ” avait vivement réagi
ma fille lors de la présentation télévisée
par le Département du Musée de Tahiti
et des îles d’un objet ancien de notre
patrimoine culturel. Elle regrettait le
déplacement ou la prise en possession
d’un bien ancestral par les étrangers
que nos ancêtres avaient si sympathi¬
quement accueillis dans leurs îles. Elle
ne
comprenait pas pourquoi le
maohl ” doit aujourd’hui se réappro¬
prier une richesse ancestrale dont il est
le propriétaire. " Ne crols-tu pas aussi,
papa, que les étrangers, dans ces
temps reculés, avait profité de la gen¬
tillesse de nos ancêtres pour leur
prendre leurs biens ? ” avait-elle ajou¬
“
té.
A leur insu ou non, je pense que nos
ancêtres attachaient moins d’importan¬
ce à la valeur d’un objet familial qu’à
celle que représentait pour eux le sens
de l’hospitalité. J’en veux pour
preuve
la réaction des,
Toohitu ” de Rurutu ayant!
refusé le retour de Londres du j
dieu “ Aa ” que leurs ancêtresi
avaient offert comme cadeau!
aux “ papaa ” missionnaires.
Si donc,
aujourd’hui, lesj
richesses de nos " tupuna
nous sont vendues à un prix^
“
fou,
ce
n’est pas parce que,(
àore ia mai terâ, ia val noa ôe i nià i te
taata hoê
tahi manaô faaau e ôre roa râ i nià i te
tâmal i te tahi uiuiraa manaô haapaô
ancêtres furent des gens
tahi manaô faahapa.
fârllhla te reira e te pupu.
taliers, mais c’est parce que lesj
vendeurs ne comprennent pas(
que le cadeau ou l’objet pris à]
reo.
E râveà noa teie të taui. Haamanaôhia
E
auraa
hiôraa
a
to te tahi
tupuraa ia au te
ê
te tâua iho nünaa, mea
atu
ra
vêtahl 1 te mâltiraa tâvana
mataèinaa 1 Tahiti
e
piti àhum aè
paha te auraa ta te râtere i tuu mal, e
matahiti i teie nei.
mea tià ia faatîtîàifarohla.
Te parau
I roto i te ôri, te hura e parau no te
parau maotl nâ te felâ tumu hâmoa te
envers
son
les
étrangers,
nos]
hospi-|
propriétaire ne se vend)
jamais ni ne s’achète.
râ no te fenua, àita atu e
Jacques Ihoral
Veà porotetani N°34, mai 99
23
Te mau parau no Paôfaî
l'année
qu'il a vécus, et d'autre part,
pour accueillir les premières heures de
l'année nouvelle qui
F^ifâént
cheminera à son
tour avec lui.
Fêter Tannée avec les jeunes
Mais si veiller le 31 décembre est une
connue chez le protestant
polynésien, voici que le 31 décembre
pratique
leitlure
de cette année et contrairement
aux
années précédentes, il sera aussi orga¬
nisé le carnaval de la Ville de Papeete.
"
Il est inimaginable, disent les respon¬
sables de ce carnaval, que l'on ne puis¬
La
se
faire quelque chose pour les Jeunes
dans la nuit du 31
polynésiens,
Ld üdUIlti OtillU UU le UdItldVdI.
1999 au 1^'^ janvier de l'an
décembre
2000. Cela n'est pas possible. Il nous
Le nouvel an sera de nouveau une fête
faut être avec eux lors d'e leur passage
de l'année
1999
vers
celle de l'an
Comme toutes les années, nous passerons la nuit du vendredi 31 décembre
2000 ".
1999 en paroisse. Nous veillerons cette nuit-là comme chaque année. Nous
veillerons non pas pour montrer que l’année 2000 est plus importante pour
Vous avez donc deviné que les respon¬
que celle que nous sommes en train de vivre, mais parce que pour le
Créateur toutes les années que nous avons connues ou non ont une égale
nous
portée.
sables du carnaval font un événement
de ce passage de l'année 1999 vers l'an
2000. Beaucoup de personnes, notam¬
du service de sécurité, seront
mobilisées pour le bon déroulement de
ment
L'homme, préoccupation de
tristes souvenirs. Mais l'amour du Père
la fête
pour nous, ses enfants, qui sommes aux
Ce qui est le plus important encore
quatre coins du monde, demeurera. Il
sera là demain comme il est là aujour¬
pour le Dieu qui est Père, ce ne sont " ni
les oiseaux du ciel ", “ ni les fleurs ", " ni
l'herbe des champs ”,
ce ne sont pas
plus les siècles et les millénaires ou
l'an 2000 qui viendra après l'an 1999.
Ce qui, tous les jours, est plus impor¬
tant pour le Père, à tel point qu'il en a
fait le sujet central de sa préoccupation,
la perle de sa création, c'est l'homme.
non
C'est vous et moi. C'est nous et notre
vie sur cette terre. Voilà ce qui, chaque
minute qui passe, attendrit et émeut le
cœur du
Père.
d'hui. Il sera là aux rendez-vous avec les
générations qui viendront après nous,
comme II a toujours été avec nous
depuis le premier jour de notre vie sur
cette terre.
Pour marquer non pas l'importance de
l'an 2000 pour nous par rapport à l'an¬
née
1999, mais notre reconnaissance
envers le Dieu-Père de nous avoir fait la
grâce de vivre la dernière année du
siècle, il sera procédé vers
XXème
minuit de
ce
vendredi 31
décembre
Je n'existe pas pour le temps que le Père
1999
créé. C'est le temps, au contraire, qui
existe pour moi. Le temps, comme l'an
Cène. Qu'y a-t-il d'anormal lorsque, au
a
2000
ou
sommes en
cette
année
que
nous
train de vivre, est donc une
grâce que le Père, " le seul bon ", nous
fait à nous ses enfants, croyants ou non.
Souvenons-nous de l'enseignement de
Jésus sur le Jour du repos aux respon¬
sables politiques et religieux du peuple
juif : " Le sabbat a été créé pour l'hom¬
me et non l’homme pour le sabbat, de
sorte que le Fils de l'homme est maître
du sabbat ". (Mc 2. 27-28).
L'année 1999, comme celles qui vien¬
dront après elle, s'en ira elle aussi
demain avec ses réussites et ses échecs,
ses
joies et ses pleurs, ses bons et ses
24 Veà porotetani N°34, mai 99
à
la célébration de la Sainte
moment où nous passons d'une année
vécue vers celle qui est à vivre, non sans
cette manifestation culturelle. Il est cer¬
les parents des jeunes se
Papeete, auront leur part
de responsabilité dans l'accompagne¬
tain
que
retrouveront à
ment
de leurs enfants. Je forme donc
des vœux très forts pour que les jeunes
se
réjouissent
sous
les yeux respon¬
sables et sécurisants de leurs parents et
du Comité organisateur.
Mais la question qui nous interpelle
n'est pas de savoir ce que sera le car¬
naval du 31
décembre
1999
au
1®*^
janvier de l'an 2000, mais qu'est-ce
que nous avons prévu, nous, pour nos
jeunes paroissiens, en tant que respon¬
sables d'Eglise ? Nous nous engage¬
rons, bien sûr, dans l'année nouvelle
2000 par la célébration de la Sainte
Cène. Mais, qu'avons-nous préparé
pour nos jeunes dans nos paroisses et
dans
? Il est entendu
l'Esprit du Père mais toujours avec
l'Esprit du Père, nous nous laissions à
nouveau interpeller par l'amour du Père,
avec pour signe ou rappel, la célébra¬
tion de la Sainte Cène ? Et pourquoi ne
pas perpétuer cette célébration tous les
foi nous invite à le partager dans la
célébration du Seigneur. C'est pourquoi
31 décembre ?
la Commission Permanente de notre
nos
communes
que le carnaval se déroulera sans notre
participation, notre tradition nous invi¬
te à vivre ce moment en paroisse, notre
Eglise recommande que soient organi¬
Oui, cette année, nous veillerons aussi
le 31 décembre, non parce que l'année
2000 est plus importante que l'année
1999, mais parce que c'est dans la
conviction du protestant polynésien de
vivre d'une part par la prière, les chants,
la méditation, les derniers moments de
sées au-delà de minuit des rencontres
entre
jeunes d'une même paroisse,
d'une même île ou d'un même arron¬
dissement.
Jacques Ihorai
Te Etâretia
i roto i te tenetere 20
I863-I963 : Hoê tenetere
moèhia
i
i Porinetia nei
hia
Te nümera
0
teie Veà
te
mau
Etârêtia
te
e
tütaiete
no
mau
ra
i
te
mitionare
tei âfai mâta-
te
mai
mua
Porinetia nei riroraa mai ei
Etârêtia
tatou
farâni no roto mai 1 taua
e
tuatâpapa ia i te parau no
to
ia
tühaa ôhipa rahi tei rave-
ôrometua
Thomas Arbousset i Tahiti
tiàmâ (Autono-me)
te
i
mai roto mai i te Tütaiete faatu-
matahiti
atu i te
mono
1863,
mau
no
te
mitionare
peretâne tei hoi.
puraa Parau no Paris (SMEP). Aita
Te oroà lupin matamua i te matahiti 1963 i Pater.
Te mau paturaa
Raapoto, tei mâitihia ei Pâpai parau rahi
Europa, tei tae mai no te faahanahana i
E tau mâoro to te mau mitionare farâni
no
te Etârêtia i te matahiti 1959, hou 0
taua ôroà ra e no te faaroo i te ôrometua
parahiraa mai i ô tatou nei no te faanaho i te mau ôhipa rârahi i mûri nei, oia
la a riro mai ai ei mâôhi matamua i nià
Marc Boegner, tei tià mai na nlà i te iôa
i te tiàraa Peretitenl no te Etârêtia i te
no
hoi, te haamauraa i te papa ture a te
matahiti
Paris, i ta na ôrero no nià i te parau no
Etârêtia tei riro ei Ture tumu, te faana-
“Autonomie".
1963,
matahiti
no
te
terâ e tera vâhi i Tahiti nei, Moorea, te
mau
motu raromatai, te tahi mau motu
Tütaiete
faatupuraa
parau
no
te “Autonomie” no te Etârêtia e no te iôa
ho faahouraa i te oraraa roto 0 te mau
pâroita i mûri aè ia i to râtou mau tere i
te
tei hüroàhia, te Etârêtia Evaneria no
o
...1 no tetepa 1963 : Te tiàmâraa o te
Porinetia farâni. Te piti, no te ora atoà ia
Etârêtia
i roto i te tahi mau
E piti
oriraa, himeneraa, o tei ravehia 1
nià i te tâhua heivaraa no Fautaua, ei
uiraa 1 tuuhla. No te aha te mata¬
faanahoraa haùti-
raa,
i te pae Tuamotu, na reira atoà i te mau
hiti 1963 ? No te aha te talô matamua
motu Tûhaa pae, na reira atoà hoi i te
faanahoraa i te parau no te faaineine-
no
Ua manaô te mau faatere no te tütaiete
nei ôroà, te hüroàraahia mai i teie nei te
raa, no te haapilraa,
faatupuraa parau no Paris e tâpaô i te
mau
matahiti 1963 ei faatanoraa 1 nià 1 te
roto i te rima o te taata mâôhi, haamata
mau
te paturaa i te tahi
fare i reira e hOroàhia ai te
mau
haapiiraa e au no te mau tamaroa e te
mau tamahine, te hoê o taua mau tâpaô
ra 0 te fare haapiiraa Charles Vienot tei
iriti i te matahiti 1866, te fare haapiiraa
no
Uturoa i te matahiti 1893, na reira
atoà i Taravao i te matahiti 1895 (tel
roto i te rima o te Hau Fenua i teie
faaiteraa i te ôaôa 0 te taata i roto i teie
te âvaè tetepa ?
maororaa
no
to te tütaiete
ôhiparaa i
ôhipa no te oraraa 0 te Etârêtia 1
na nià i te
tiàraa Peretitenl o te Etârêtia
tei amohia
te ôrometua Tamuera
Tahiti, oia hoi, hoê tenetere (100 mata¬
0
hiti) èiaha ra râtou la hoi nâmua aè i
Raapoto. E aha ra hoi te tahi auraa no
taua ôhipa ra ? Eiaha mai te mea ua
taua matahiti ra. Te mahana matamua
e
no tetepa, e mahana ia tei faataahia e te
Apooraa rahi a te Etârêtia no te haamanaraa i te papa ture a te Etârêtia no to
hüroàhia mai te tiàmâraa i roto i te
Etârêtia, àita ia to na e tüàtlraa faahou
e
te tahi mau Etârêtia. E nehenehe râ e
mahana) etv... I mua i te rahi o te mau
na oraraa
roto tei haamatahia 1 te faai¬
faaau i nià i te hühoà o te hoê metua e
ôhipa 1 haamauhia, te fâ o tei tîtau atoà-
neine i te matahiti 1961, e tei faatae roa
te mau tamarii. E tau te vai ra e hinaa-
hia
mitionare farâni 1 roto 1
atoàhia i roto i te rima no te tià 0 te Hau
ro
taua rahiraa matahiti ra maori ra, no te
farâni i Tahiti nei i taua tau ra, oia hoi,
tea i te
faaineine maite atoà i te mau taata no te
0
fenua iho no te amo i te mau hüpolà 1
ra 1
roto i te oraraa 0 te Etârêtia. E no reira,
te e, ua mana atoà teie ôhipa i te pae no
e
te
mau
Grimald tâne, tei târima i taua parau
te talô 31 no Atete 1963, no te faai-
ai te tamarii 1 to na tiàmâraa, e faaaoraraa
metua, èiaha
ra no
te
tâpü roa te tüàtlraa. El faaiteraa râ e e
nehenehe atoà 0 ia e amo i te hüpolà tei
amohia mai e te metua.
te Hau farâni.
Ua nâ reira te mau mitionare farâni i te
mâôhi mai te ôrometua Koringo a Poo, 0
la au i te tohuraa no te oti nehenehe-
hiô i roto 1 te oraraa 0 te Etârêtia 0 te
tei haapaô i te pâroita rahi no Tiroama,
roa-raa
Pâôfaî, 0 ia tei mâitihia ei mâôhi mâta-
talme e piti matahiti, oia hoi, i te mata¬
nlà i te tiàraa mono peretitenl
hiti 1963, ua haamata atoàhia i te faai¬
teie nei to te Etârêtia Evaneria faatere-
te Etârêtia i te matahiti 1952, e amo
neine i te tahi mau faanahoraa ia au i na
raa la na iho.
I ta tatou Veà i mûri nei e
tumu parau e
hiô
i
e
îte tatou i te tahi mau tmo ôrometua
mua no
no
atoà
0
ia i te
tiàraa Peretitenl
no
te
Tühaa VII i te matahiti 1959, te ôrome¬
tua tâpaô ei Peretitenl no te Tûhaa III, no
Moorea, e àore la te ôrometua Brémond
no te tühaa II, i te matahiti 1956, na
reira atoà hoi i te ôrometua Tamuera
te papa ture i roto i te hoê area
piti, oia hoi, te pae o te
faaroo, na roto ia i te hoê pureraa rahi 0
tei ravehia i roto i te fare pure no
Tiroama i Pâôfai. No taua pureraa ra, e
rave rahi mau manihini no rapae mai o
ia
hoi,
no
teie
tühaa Pâtltifa
e
tumu ia
no
te
mahana matamua
no
tetepa matahiti 1963, a 36 ia matahiti i
ai
tatou
te
mau
tüàtiraa
0
te
Etârêtia e te mau Etârêtia no rapae.
Gaston Tauira
no
Veà porotetani N°34, mai 99
25
Penetetôte,
Hoê Èvaneria faaora e faatiàmâ i rotopü
i te rau-ètarëtia-raa e te rau-taata-raa
Penetetôte : hoê â Metua, hoê â Faaora e Fatu, hoê â Varna,
hoê â Èvaneria no te rau-ètârëtia-raa o te mau teretetiâno ma to
râtou ôtahiraa tâtaîtahi e ma te rauraa o to râtou mau hiroà.
Penetetôte teretetiâno
atu ai teie taata èvaneria i rotopü i te rau¬
Penetetôte, i roto i te àai no îteraèra, o te
raa o
te mau ôtahiraa o to na mau taeaè e
hoê ia ôroà o tei tauiui na to na auraa ia
mau
tuahine e ora ètârëtia nei, e i rotopü
au i
te mau ànotau, mai te ôhipa haamai-
taîraa no te àuhune e tae noa atu i te ôroà
atoà hoî i te mau taata e ora totaiete nei e
pâtireia nei.
ora
Èvaneria, etaha no te haafâriu i te
haamanaôraa i te ô no te ture i Tinai (Teut
Hoê
16,9-12). E ravehia tele ôroà e “pae àhuru
taata i nià i te hoê ôhipa i hâmanihia e te
mahana” i mûri aè i te Pâta. No te
mau
âpotetoro, o te mahana ia i uruhia ai râtou
o tei faaîte mai i nâ tâpaô e
taata nei ei îtoro, no te faatiàmâ râ i te
taata i taua oraraa pâpera ra, a fanaà atu
i te Varna
ai o ia i te mau ôhipa faahiahia a
maha i mûri nei ia au i te puta Ôhipa:
Metua no na e no tei farii e tomo i roto i te
Te hâruru matai ûàna (2,2); ua àrepure-
-
pu te mau puai o te nStura.
Te parareraa te mau ahi i nià i te mau
-
faaroo èvaneria
oraraa
e
te Atua
vauvauhia mai
rauraa o
te
ôtahiraa i roto i te
mau
i tiàfaahou mai? I te mea e, e aita tâtou i
vaiiho-ôtare-hia mat i roto i te mau tôtëraa
nei e te Metia mâ to na Vârua Moà.
Te
Penetetone e tonoraa.
e te mau faatôtëraa a te mau pene e
pâpe¬
Ètârëtia, eere ia no te haapurara ê i te mau
ra
taata faaroo e to na ôtahiraa i roto i te
taata faaroo, ôre atu ai te tahi e îte e e faa¬
aha ia te tuhaa a te Penetetôte a to tâtou
Parau faatâvai a te Atua Metua.
tura i te
âpotetoro (2,3); hoê taata, hoê ahi; te reira
mai nei i to tâtou
oraraa
teretetiâno,
e
tahi, no te faaiteraa râ e hoê â
e hoê â hoî
Faaora e Fatu i roto i ta tâtou mau faana-
Metua, hoê â Faaora e Fatu,
horaa no te feiâ iperehühia e te mau pene-
mai (1,8;2;32), i te Èvaneria ma te hau, te
Vârua e ôhipa nei i roto i te âmuitahiraa
tiàmâ, te puai e te aroha (2,29;4,31) i te
mau taata hiroà rau (2,7-12): te titauhia
teretetiâno (1 Tôr 12,4-6).
ôfaî i patuhia e to tâtou oraraa totaiete
nei? e tae noa atu hoî no te mau tâmuta e
Te parauraa te mau îte no Tei Tiàfaahou
-
nei te ÈtSrêtia ia haaparare i te
Èvaneria a
Hoê
Èvaneria i rotopü i te rauraa no te
mau
ôtahiraa o te mau taata faaroo, to na
patu àivânaa nei i to tâtou totaieteraa?
auraa ra, e mau
Penetetôte e tonoraa
nâ te ao tâatoà nei ma te faatura i te mau
taata ia tâtou o tei penetetotehia no te hoê oraraa èvaneria; e mau
hiroà tâtaîtahi, te mau taata tâtaîtahi.
taata èvaneria o tei titauhia no te haapa¬
hoî to te totaiete, e mâ te ara atoà hoî e,
te Metia i faatataurohia e i tiàfaahou mai
Te putapOraa te àau o te taata i farii ia
-
ôhipahia o ia e te Varna e haa nei i roto i
te aôraa; to na fariuraa i te Atua Metua ma
te faaroo, te pure, te âme,
te pâpetitoraa,
te
te ôroà a te Fatu, te haapitraa pîpîria,
faaiteraa e te tâviniraa i te mau taata atoà
(2,37etm): nâ roto i te oraraa faaroo o te
Mâ te îte e, e niu ê to te Ètârëtia e e niu ê
mâ te hau, i te Parau faatâvai i mua
eita e tià ia ânoîhia e e eita atoà hoî e tano
i te feiâ e tôtê-hânoa-hia nei e te mau pene
ia faataa-ê-roa-hia teie nâ oraraa e piti, ia
o to
râtou mau àai patu-pâpera-hia, a riro
atoà mai ai râtou ei mau tamarii tâvai na
tautum mai te Vârua o to tâtou Faaora e
te Metua i roto i te âmuitahiraa teretetiâno
îravarava nei nâ te vai-itoito-raa o ta tâtou
e ora nei mâ te tiaîturu i te
mau
rare,
raa
tupu-hope-roa-
Fatu ia tâtou i mua i teie mau uiuiraa e
tâviniraa ètârëtia ia riro teie nei ao ei
rahu na te Atua, to tâtou Metua.
mai te Pâtireia.
Ètârëtia, te titauhia nei to te ao nei ia tomo
faufaa âpT a te Atua
Penetetôte e te feia e totë-hânoa-hia e
Metua nâ roto i ta na Tamaiti ia letu Metia
te mau pene pâpera i naùanei i roto i
i roto i te faaauraa
e heheuhia mai nei e
te Vârua Moà.
te Ètârëtia e i roto i te totaiete ?
Te taata pâpera, aita to na parau i tâôtià-
Penetetôte i naùanei
hia i roto anaè i te Tenete
11,1-9. Ua
No tatou i naùanei, te haamanaô atoà mai
pâpaîhia to na mau pene e rave rahi i te
nei te Penetetôte i te àai
mau
no
te
patu no
Pâpera : hoê nOnaa, hoê reo, hoê ôpuaraa,
hoê iôa, oia hoî hoê momoeâ i roto i te
ânoî-hânoa-raa (Ten 11,1-9). Eita te ôtahi¬
raa 0 te taata tâtaîtahi e fariihia i roto i teie
vâhi atoà e taata e e âmuiraa taata
hoî to reira. E te pâpaî itoito nei â hoî te
taata nei i te mau pene âpî i teie ànotau no
to na oraraa pâpera.
mau
No reira, teie te tahi
uiuiraa e pâtôtô mai nei i te ùputa o
hum oraraa nOnaa. Te auraa no te hoêraa
te Ètârëtia i naùanei:
i ô nei: hoê anaè îtoro no te tâatoàraa, hoê
Nâ mua roa, e aha te mau tâpaô e tauturu
anaè “o vau” i taraihia e te mau arataî et
mai nei ia tâtou i te
hiroà hoê no te nünaa.
hâroàroà i ta tâtou mau haapâperaraa i to
Mai
tei
orahia
na
i
te
taime
no
te
varaa e
faahou mai nei teie ôroà ia tâtou i naùanei
âmaa
Hoê Èvaneria i roto i te rau-haere-raa o
îte, te faaroo
e
te
tâtou mau hiroà teretetiâno nâ te vaitâra-
Penetetôte teretetiâno mâtâmua, te parau
e:
te vaitiàraa
o
te oraraa
âmuiraa,
ôhipa, pâroita, tuhaa, e totaiete? I
roto i te reira îteraa, faarooraa e hâroàroà-
te mau reo, te mau hiroà, te mau taata, te
raa, e
àai, ia fânau mai te ôtahiraa o te hoê
taata faaroo i mua i te Atua Metua, a ora
nei ei tautururaa ia tâtou ia ora i te pene¬
mau
26 Veà porotetani N°34, mai 99
Tihiri Lueas.
aha ta tâtou mau râveà e faaôhipa
tetôte a te Metia i pohe i nià i te tatauro e
Te tahi nau puta tauturu :
Jean ANSALDI, Dire la foi aujourd’hui.
Petit
traité
de
la
vie
chrétienne,
Aubonne: Éd du Moulin, 1995.
Te Atua e te taata i roto ia letu Metia,
Papeete: T.P.H.T., 1995.
Te râautârava o te Metia, e parau turori no te Âti-luta, e parau maamaa hoî
no te Herêni, e parau àaôa râ no te
taata faaroo. La croix du Christ, scan¬
dale pour les Juifs, folie pour les Grecs,
mais Joie pour
Tomlte
les croyants, Papeete:
a te
îhihaapii a te T.P.H.T.
E.E.P.F. Tuhaa 7, 1997.
Te Fâriiraa, Papeete: Tomite
îhihaapii a
te T.P.H.T. a te E.E.P.F. Tuhaa 7,
1998.
Te fariuraa i te Atua i roto i te àaôa o te
taîtururaa, Papeete: Tomite Haapiiraa a
te EEPF Tuhaa 7, 1998.
Te horoà
NIU 0 TE HIROÀ FAAROO POROTETANI
REPERES PROTESTANTS
Te hiroà o te horoà
i haroàroàhia
Don
sans contre-don
I ous pouvons offrir plein de choses : de l’ar¬
Ival na te horoà 1 roto i te hiroà tupuna
Mâôhi. E haroàroàhia te reira na roto i te
gent ou des objets, du temps, des services
tapaô no te taô horoà. No roto mai hoi te
I ou de l’amour. Nous pouvons les offrir à
reira i te reo mâôhi. Nana e taitaî atoà ra i te
plein de personnes : sa famille ou des amis, des
manaô tumu no te pupu, te ôpere e te ô. E
horoà i te tahi mea tei haafaufaahia. Te tatara
inconnus ou même des institutions dont le travail
atoà ra i te herepâta no te here ia na iho, e te
Je me souviens encore d’une chanson en latin,
nous
faaherehere na na iho. la horoà te horoà i roto
que j’ai apprise à l’école du dimanche : «Ego sum
i te iti anei, i roto anei i te rahi. E au ra teie te
pauper, nihil habeo, sed ipsum dabo» «Moi, je
suis pauvre, je n’ai rien, je m’offre moi-même !»
haapitraa i haapaarlhia te mau pipi arii no
Tahiti ma. Te na ô ra te parau e, “ eiaha to
ùtuafare ia parihia i te maa horoà ino. Ei rima
horoà noa to te arii e tià ai... ” la au atoà i te
te taata ra o Rua-taata tei tae roa i te faariro
Loffrande
ia na iho ei tumu ùru/maiore. Aita na o ia i
Te haere mai nei ta tatou horoà
faa-hape i tona tiàraa metua faa-àmu i te
farerei i tei ôre i faaea i te horoà la
ùtuafare i roto i te hiaai e te ère. Fanaô atoà aè
tâtou i
tahi tiàturiraa e haapiiraa no te po âuiuî mai,
e
ra te arii e to te nunaa i taua horoà ra na Rua-
mahana atoà, ia
âhune tâtou. Eaha te manaô o to
taata e tona ùtuafare taatoà.
tâtou na rautî i nlà i te 9raa o te
No reira, e tià ia manaô e, i haroàroà na teie
hiroà horoà na roto i te hohoà faritraa rau a te
tumu parau no teie niu hiroà faaroo ?
mâôhi i te taata/nunaa
:
manihini, ratere,
te
mau
Notre offrande vient à la rencontre de Celni qui
hotu
ne cesse de nous offrir tous les
manii
Que pensent nos deux théologiens sur ce
9ème thème de notre repère protestant ?
painu. Te hiti mat ra te âau tae no te
horoàraa te hoê ta na iho na mua roa, i î ai e t
mea
noa
ra,
mai ai te
mau
5 huru rau. Mai te
plaît.
jours.
Pourquoi donnons-nous quelque chose ? Par
gentillesse, par amour, par pitié, par reconnais¬
sance... En général, nos dons sont inscrits dans
un système d’échange. Les cadeaux circulent.
Nous donnons et nous recevons. Nous donnons
«gratuitement», et l’autre nous rend «gratuitejamais obligatoire, mais c’est
ment». Ce n’est
«normai». Car si
nous
aimons recevoir des
cadeaux, nous aimons aussi les donner. Ça nous
fait plaisir de trouver le cadeau qui convient. Il n’y
a que cet illuminé de Jésus, et les boxeurs, pour
penser: «ily a pius de joie à donner qu’à recevoir !»
A vrai dire, il est aussi agréable de donner que de
recevoir.
ta Pauro atoà ia e haamanaô ra i to
Le système d’échange doit rester ouvert. Le don et
Tortnetta : “eere ra mai ta matou i manaô ra,
ua na mua ra
ratou i te horoà ia ratou iho i te Fatu ra e ia
le contre-don ne fonctionnent pas en circuit fermé. Nous ne pouvons
matou atoà hoi” II Tor. 8/5 vm...
pas toujours rendre à celui qui nous a fait le cadeau. Ce n’est pas
I te pae pipiria e te pae teretitiano e etaretia, e hoi noa atoà mai
grave. Nous rembourserons notre dette à quelqu’un d’autre, plus tard,
ailleurs.
te hiroà horoà o te Atua Metua, na roto t na hohoà e toru no te
Rahu, te Tamaiti e te Varua ta loane e pehepehe ra : “I vai na te
Roto i te matamua ra, t te Atua ra hoi te Roto e o te Atua hoi te
Ainsi, ce n’est pas à leur parents que les enfants rendent ce qu’ils ont
reçu. C’est, à leur propres enfants, quand ils sont devenus parents.
Roto”. loane 1/1. Te mea e haroàroà nei, e horoà la na te Atua
na roto 1 te
tamaiti tel horoà ia na iho. (loane 3/16).
Le système d’échange perd sa valeur quand le contre-don devient
O ia taua huero raau haapohehia ra e te mau âmaa (mau) raau
tatauro haapohe ia letu tei rlro mal nei ei tumu raau horoà ora.
Ua aahia, ua tumuhia e ua roàhia, ei ô, faaôreraa hara e te faa-
tlàfaahouraa. E au la i te niu/haari tei mau roa, e inaha, e pau
te rave a te matai rorofai, te vai puè, te tai faî, te horo fenua e
te aueue fenua ! E ô no te ô, 1 tupu al te ôroa haamaltai no te
àmuraa maa euhari.
tui te roo. la manihlnihia te taata ratere e te painu hâ-noa, i te
hau tiàma e te faa-tiàma o te Atua. I papai al te arii Pômare II
Ua tupu roa te parau a te Atua. ” I ôpuahia ai te taupltl âvaè
me no
racket.
Le don n’exige pas le contre-don. Le don et le contre-don doivent res¬
ter gratuits. Ça ne doit jamais faire honte de n’avoir rien à offrir.
Hau atu, ia horoà te âau ei farii e ia fanaô, i toroà ai ei faî e ia
e : “
obligatoire. Quand nous donnons uniquement pour recevoir un
cadeau ou un coup de pouce, «un renvoi d’ascenseur», ça devient de
la corruption.
Quand nous faisons peur à l’autre, quand nous le menaçons pour
recevoir de l’argent ou un casse-croûte, ça s’appelle du chantage du
te ôhipa faatupuraa parau i roto 1 te Etâretla e te Ao.
I
i te mau fifi rau o te oraraa e te tiàturiraa pltaataa, te na
ô ra te parau a Henri Hiro i mate aè nei e : “ Aita paha e fifi ia
mua
àre te mau faanahoraa ôroà Me, eiaha râ te horoà ia àre ”.
Joël Hoiore
Il est en tous cas une personne à qui il est impossible de rendre ce
qu’il nous donne : c’est Dieu. Et lui, il nous donne beaucoup.
Ne rêvons pas, nous ne pourrons jamais rembourser à Dieu ce que
nous lui devons.
La dette est trop énorme !
Et Dieu doit être drôlement distrait... il
perd toujours les livres de
comptes I
Oiivier BAUER
Tuatapaparaa :
EEPF : Veà porotetani, N° 33, 1999.
Mai Arii :
Généalogies commentées, 1987.
Teuira Henry : Tahiti aux temps anciens,
1988.
1993.
Alain Babadzan : Les dépouilles des dieux,
Veà porotetani N°34, mai 99
27
Tuaroi
Te farereiraa
ùtuafare o tei
tiàfaahou
Ei te ahiahi o taua mahana
mâtamua
o
te
hepetoma
ra* ua putuputu mai ra te
mau
pipi, ua ôpanihia na ôpani i
te mataù i te Ati-Iuta ra, ua haere
mai ra letu i reira ra, tià noa ihora
i ropu, ua parau mai ra ia râtou,
la ora na ôutou...l na reira mai o
ia, e ua faaïte mai ra ia râtou i ta
na rima e i ta na àoào.
te
mau
Ôaôa aè ra
pipi i te iteraa atu i to
râtou Fatu ra.
Ua parau
faahou mai râ letu ia
râtou, la ora na àutou* Mal ta ù
Metua hoi i to no mai ia ù nei ra,
e
tono atoà hoi au ia àutou na.
132TU)elarâ
Etaô teie, tei anetihia i te papa haamoriraa a letu. I te îrava 19 vh. e te irava 21
vr.
to na la reo maeva “la ora na àutou’’ e aroha tâpiti,
ta tatou e parau atoà
âpee, o ta na ia
nei, e aroha tiurai. Eita râ e râvaî noa i reira, ei tâpaô te
I na reira mai ra oia e ua haapuai
Manava, ta na “Tavau" “A farii i te vârua maitai’’ (îrava 22 vh.), teie ta na ô i faahe-
mai ra i te aho i nià ia râtou ra, e
rehere e i terâ aè ahiahi taaê e püpü ai o ia i te reira i ta na mau pipi. A hiôpoà ana
mai ra, a farii i te vârua
maitai* Ta outou i faaàre i ta
ra te tühaa aroharaa e ômua nei 1 ta tatou papa haamoriraa na reira atoà te mau aroharaa i te mau taime atoà e farerei ai te tahi i te tahi. Te haapâpO faahou mai nei te
râtou tara ra, ua faaôrehia ia : e
Fatu i te faufaa o te reira peu.
ua parau
ta outou hoi i vaiiho i ta râtou
hara ra,
ua
vaiihohia ia (loane
20/19-23).
Na to na pipi
Metuai teieo tanei,t tono
na na ohipa,
atu ra no
te tonoraa
âreàmai,
te tâpura
roto mati
te mau
Mahana matamua : te Tiàfaahoura
ia i te puna hoê o te mau faaueraa. E faaauraa ohipa no te
taata hoê i nià i te hoê pupu. Aita e haafâriuraa atu tei nià
t te Metua e ia na anaè, arataihia râ i teie nei e te vârua mai¬
tai. Ua ôteu te hereraa i rotopü i te Atua e ta na rahu. “Te
faaôreraa hara” ta te Etârêtia ia tühaa e àtuàtu mâite. E
Hou
aè to oletu
revaraa
i to na teMetua-Atua
20/17,
haapûoi
ia i na
ôroà toopiti,
auraa ta noloane
te maa
parau ua
ra
e :
“E 1 te ahiahi o taua mahana mâtamua ra. Ua pâpü hoi e, i te
hora 6 i te ahiahi, ua taui te taià, e mahana piti terâ e haamatara.
E taime mâîtihia no te faatupu i teie tauàtiraa ôroà, na roto i
te haapüaïraa
haere ia i roto i te reira târavaraa, ia papetttohia te parau i
roto i te ohipa. E haapii hoi i te haapaô. Ua pâpü te âpee ia
ôe e tae noa atu t te hopeà o teie ao. No loane, te ao net o te
vâhi ta, i ànapahia e te maramarama o te tiàfaahouraa, àita
râ te hihi t noho atu. E tano ai te reo o loane 1/5: ‘7 anaana
aho (loane 20/22). I mütaaiho te Atua atoà tei
ohipa mai te reira i nià i te âpoo ihu o te taata ipopohia i te vari
Aita te taata, ta na mau
uàuà (Tenete 2/7vr.). Riro mai nei ei taata ora" o taua Varna nei
mana
â tei hâruru i te mahana Penetetôte (Ohipa 2/1-4).
Te tere farereiraa ùtuafare i te
mai na te maramarama i te pôuri, àita râ te pouri i farii atu".
i
auraro
tiraa na na, e
na mau
i mûri mai t te
ôpcmi ei pâ arairaa i te mau ôpuaraa îino no te
reira pô. Haaputuputuraa tei haaparahi i to na mau hoa rave
ohipa i roto i te mataù. Te vâhi mâere, àita te tôtôraa ôpani i faaroohia, e àita hoî i îritihia. Te fa mai nei o ta i rotopü ia râtou. E
taiô ânei tâtou t te reira ei temeio, e àore ia, te heheu mai nei letu
i to na iho Atua e to na iho taata na roto i te âparaa rima e àoào.
E maa ââi râ teie
tei faaâpî atoà i ta tâtou hiôraa ia letu tâpaô-
hia et tauturu i to tâtou tiàturiraa ia ètaèta èiaha mai ta te uà e
ôre e faaruè i te âpu pohe, ta na i faariro ei fare piti no na e o ta
na e amo e âmuri noa
2S Veà porotetani N°34, mai 99
atu.
Noa atu râ te reira, te
ohipa nei a te Atua i roto i to ôe ââi.
au 1 te mau taiôraa
mûri neiTeRoma
12/6-8
1
Efetia i4/11-16.
îte
anei ôe,; ia
Torinetia 12/4-11
Te haafaufaa faahou
mai neii taletu i te reira
I ô neiiae râtou
faaotere farerei
pipi.peu.
Tei ponao
faufaa, ta na faanahoraa, to na
i te Atua, ua pâtoî.
ra
;
ôe iho i roto i teie mau tonoraa ?
tauturu letu i te taata ia fâriu mai i te Atua (îrava 21).
Eaha atu ra te Tühaa a te mau Etârêtia i teie hôpeà tenetere,
ei faaineineraa i te tatariraa rai e te fenua âpï 2000 ?
faaueraa ia riro tâtou ei Etârêtia Mitionare (Matalo
28/19-20), înaha hoî, teie mal nei te mau tima uta râtere i
te uahu no Papeete e te mau manureva e nmii mai nei to te
mau
fenua io tâtou nei. Eaha atu
ra
te
tiàraa i reira,
“Tapihoo aore ia Poro evaneria ?...
Miehel Tevaarauhara
Depuis la nuit des temps,
le pouvoir
ne s’est
sur
W
la leçon d’humanité de ce
jamais partagé.
i W
film. Elle écrit “ l’histoire de
Moïse, esclave devenu prince
le Prince
et
d’Égypte
enfin
a
été
maintes
fois racontée
au
cours des
siècles, mais jamais
sous
sauveur,
cette forme propre
à
séduire les spectateurs de tous
âges, loin des dessins animés
traditionnels. Purproduit hol¬
lywoodien, ce film, réalisé
La Bible racontée aux enfants, c’est le
parti pris du cinéaste Steven Spielberg
qui a produit le dessin animée “ Le
Prince d’Égypte
600 personnes, trois ans
de travail, 51 340 crayons noirs et 16 456
dans les studios Dreamworks,
réussit à concilier prouesse
gommes ont été nécessaires pour que l’his¬
toire de Moïse sorte sur le grand écran.
artistique et technologique,
émotion et leçon d’humanité.
Le Prince
d’Égypte se déroule
‘Vn Moïse que l’on savait bien avoir été
pour l’essentiel dans deux
nourrisson confié au fil de l’eau par
univers très distincts : celui
un
sa mère
pour lui éviter de passer à celui
des
üEO'PTE
DRl’A.MWORKS PICTURES PRÉSENTE •‘I.R PRl.NCF. D’EGYPTIV’
STEPHEN SCHWARTZ
' ^
HANS 7JMMF.R
MEFFRI-Y K.VrZENBERG
’PENNEY FINKKI.M.AN COX & S.ANDR.4 RABINS
IBRFNDA CHAPMAN STEVE HICKNFR SIMONWELLS
Égyptiens et celui des
de l’épée. Mais dont les gamineries se sont
Hébreux. Le contraste entre
évanouies devant l’aura du leader adulte,
les deux cultures est remarquablement
du Moïse de la traversée de la Mer rouge,
mis en évidence.
tion.
des Tables de la loi et tutti quanti,
Une des plus
Moïse n’est pas seulement un messager de
When you believe,
Dieu, mais un homme qui a accepté une
mission, se pose des questions et ressent
le
toire sainte à des millions d’enfants dans
belles chansons du film,
exprime l’aptitude à
survivre aux pires catastrophes, pourvu
que l’on s’accroche à sa foi.
La relation des deux frères. Moïse et
Ramsès, au cœur du film, n’est pas celle
de deuxfrères ennemis jouant respective¬
le monde totalement dépourvus de cultu¬
ment le rôle du bon et du méchant. Du
Moïse passé à la postérité...
” explique
Mireille
dans
Legait-Verbregghe
le
Christianisme au XXe siècle. " Le Prince
d’Égypte ” devrait pouvoir se targuer
d’avoir inculqué quelques notions d’his¬
re
religieuse.
tent l’un pour l’autre une sincère affec¬
parfois la peur. Quant à Ramsès, tout en
étant un puissant pharaon, il conserve au
fond de son cœur un sentiment d’insécu¬
rité
début à la fin, tous detix ne cessent de se
Dans Réforme, Line Janvier-Rinaldi insiste
considérer comme des frères qui ressen-
(Extraits de Réforme n°2802 et du
Christianisme au XXème siècie)
Tetaoh
1
2
3
4
5
6
7
8
Na te târavaraa
A. Huruhuru. E. Ite. F. Haâri
(huri) - Pâpaî (huri). H. Târava.
I. Tiè - Tano. M. Mâa. N. E înu
(huri) - Nau (huri).
Na te tiàraa
1.
Fiu.
2.
Mâhemo (huri).
3.
Tatau. 4. Afa vâvâ- Oîoî. 5. lôa
tamahine. 6. Tâià (huri) - Pâôa.
7.
E
parauhia ia âfa àma te
ùru. 8. E meià tarai.
Te mau pahonoraa
'8 -EiN '1 'lUBOv - m '9
'S ma -av > -obuen -g 'uiEm z UUEUinBH '1 - bejbb 9J en
•uiBn - U 'N ’oaa -pv -ajox - omv i •eeuieejv ’H 'dy - uifl U 'miABJV '3 'EumeuiH 'V - bejbaejb} 3} Efj
Veà porotetani N°34, mai 99
29
En
contre
guerre
le Sida
La Polynésie française n'est
épargnée par le Sida.
Depuis 1985, 182 cas ont
été diagnostiqués. 11 y a
pas
actuellement
65
atteintes
sonnes
per¬
le
par
virus
qui
vivent
en
Polynésie. Parmi elles.
Maire Bopp-Dupont qui a
accepté de témoigner
dans le Veà porotetani de
son combat, un combat
intérieur
pour
ne
pas
désespérer, un combat
public pour arrêter ce
peu, elle continue : " et on m'a
soit en recherchant l'origine pour préve¬
demandé si j'avais fait le dépistage du
venaient de là. On m'a de suite mis
nir. C'est pour cela je veux qu'on en
parle. En marginalisant la maladie on
provoque de mauvaises réactions dan¬
gereuses. Je connais des gens qui, à
Tahiti, ont voulu contaminer. Nous
devons prévenir notre partenaire dès
qu'on le sait, c'est ce que j'aurais voulu
perfusion et oxygène. Je ne m'y
attendais pas et j'étais loin de pouvoir
Maire pense qu'il faut intensifier le sou¬
casse un
Sida. Le faire ne m'avait jamais traversé
l'esprit. Quatre jours après l'avoir fait
on
m'a annoncé que tous mes tests
étaient négatifs sauf celui-là
qui était
positif, on m'a expliqué que mes fièvres
sous
penser que
fléau.
«J'étais
Maire Bopp-Dupont (à droite) avec V. Gobrait et C. Spitz. (Photo M. Joly)
dans
bulle,
une
séparée du monde»
En 1998, Maire était à Fiji et suivait à
l'université du Pacifique sud, en derniè¬
des études de " journalisme et
histoire politique ", pour être journaliste
re année,
je pouvais être positive.
die, j'avais l'impression d'être dans un
autre monde, de voler, d'être dans une
malades qui sont
bulle autour de laquelle des gens cou¬
connaissent le résultat des tests, mais
raient dans tous les sens, me faisaient
elles les nient jusqu'à ce qu'elles doi¬
des signes. Je planais
vent être hospitalisées. "
comme
un
L'information est le point crucial
combat contre la maladie. L'étude de la
homosexuels ou aux toxicomanes, mais
immunitaire
très
bas.
un
Les
système
médecins
m'ont conseillé d'aller à l'hôpital où j'y
suis
entrée
conviction
le
d'en
22
octobre
sortir
une
avec
la
semaine
après, remise sur pieds pour finir mes
examens universitaires.
On m'a fait plu¬
"Même séropositifs, certains
aujourd'hui, l'étude présentée le 20
novembre 1998 par la Commission
Territoriale
de
lutte
le
contre
Sida,
" la transmission hétéro¬
sexuelle est devenue le principal mode
montre que
de contamination ".
"
Je n'arrivais pas à comprendre ce qui
m'arrivait, explique Maire. Je ne me
voyais pas entrer dans la catégorie des
gens susceptibles d'attraper le virus. Je
vivais une relation stable avec mon par¬
perçu comme un
risque très hypothé¬
tique qui épargne la Polynésie ". Trois
associations sont mobilisées pour ceia.
"
Messager contre le Sida " qui mène
campagne et ouvre un service d'infor¬
mation téléphonique (tél : 41 90 00).
Cette association est née de l'interpeilation de la commission sociale de l'Egli¬
se
évangéiique. " Le Groupe d'action
contre
l'évolution du Sida à Tahiti "
(tél : 46 62 48) qui assure soutien et
information
auprès des malades.
L'association " Te Anuanua o te fenua ",
1997, qui mène une action de
prévention chez les homosexuels.
créée en
tenaire depuis que j'avais 2i ans. C'est
après que j'ai appris qu'il était lui aussi
"Je n'ai pas ressenti d'exclu¬
malade depuis un an ".
sion"
Là s'arrête l'incompréhension
et là commence son
de Maire
combat et sa voix
prend les armes
Il y a deux manières
de réagir, soit en étant irresponsable en
sieurs tests en craignant une tuberculo¬
voulant contaminer tout le
se». Elle a un moment d'arrêt, sa voix se
comme
30 Veà porotetani N'’34, mai 99
du
Commission souligne que " le Sida est
faire de grosses fièvres mais «comme
mes dents de sagesse poussaient, dit-
l'on m'a fait ont montré
:
n'avait de sens
Longtemps on a cru le Sida réservé aux
j'étais tellement occupée, je n'ai pas pris
le temps de réfléchir. Les fièvres ont
commencé à se rapprocher.
Les
moments où j'allais bien ont diminué.
En octobre il n'y avait plus de moment
où j'allais bien. Les tests sanguins que
que
oiseau, légère, plus rien ne me retenait,
le nient"
C'était mon dernier semestre d'étude et
" chez des personnes
déjà refermées sur
elles-mêmes, il y a un refus. Elles
parce
mois d'Août 1998 elle a commencé à
elle, j'avais mal aux dents et j'y voyais
une incidence, confirmée par les den¬
tistes. Je ne me suis' pas inquiétée.
auprès des malades, nécessaire
tien
Même si j'étais au courant de la mala¬
Polynésie, " parce qu'un peuple bien
informé peut bien se gérer, et mal infor¬
mé il va à la dérive ", explique-t-elle. Au
en
de mon ami ".
monde
certains le font par vengeance.
Après avoir pris conscience de sa mala¬
die, Maire rentre à Papeete. " Un retour
miraculeux, dit-elle, le médecin n'en
revenait pas de me voir marcher sans
oxygène ". De l'hôpital elle appelle ses
parents qui viennent la chercher. Elle n'a
qu'une demande " si Tu prends ma vie, ramènes-moi chez-moi
avant, pour que je vois ma famiile
sa
foi n'est pas ébranlée, elle
ne
Pourtant elle ne doute pas,
cherche pas un responsable à
accuser.
Elle suit une trithérapie qui l'oblige à prendre un médicament à
heure fixe et à jeun jusqu'à la fin de sa vie, à moins que les labo¬
ratoires découvrent un vaccin. Elle était à trois millions de virus
148 000 anticorps et doit se méfier des infections mais elle
pour
mange normalement, vit normalement.
Autour d'elle la famille se resserre. " De mes parents à mes frères,
mes cousins, mes tantes,
avons
mes amis, tous sont venus me voir, nous
construit de nouveaux liens, une amitié plus forte. Je n'ai
pas ressenti d'exclusion ni de crainte.
Ceux qui auraient pu être
méfiants ont laissé parler leur cœur sans question. Par contre cer¬
tains ont voulu se renseigner sur cette maladie ".
Maire n'aura pas fini ses études mais elle attend la reconnaissan¬
ce
de son diplôme. Elle voulait continuer son cursus au Canada
mais
ne
le pourra pas. Elle s'apprête à travailler dans une radio
pour y trouver une ambiance d'équipe. Elle veut agir pour libérer
l'information, elle s'élève contre le silence et y voit un devoir reli¬
gieux. Ce silence rejoint celui qu'elle dénonce concernant le Sida
qui fait de la Polynésie la seconde région du Pacifique contaminée
après la Papouasie.
Maire prend son bâton de pèlerin pour expliquer la maladie et ses
bouleversements physiques, pour désigner les risques et donner
les moyens de la combattre en sachant comment se protéger. En
acceptant de témoigner Maire fait le premier pas avec courage. Elle
a étonné les journalistes de la PINA(l) réunis à Papeete en
décembre, en découvrant que l'un d'entre eux pouvait être séro¬
positif. Ils sont repartis convaincus de leur devoir d'informateur.
Espérons que sa voix sera entendue.
BP. 70 UTUROA • RAIATEA • TAHITI
TEL. (689) 66.33.53 • FAX. (689) 66.24.77
BOUTIQUE PAPEETE - MAMAO
TÉL. (689) 45.59.00
Propos recueillis par Gilles Marsauche
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“Fare Pâôfai”
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E aratai ! la ù nei.
E Potii iti ! E tâmahine iti e ! E Taureà e !
E vahiné iti e ! E vahiné ma !
E Porinetia ! E âfa ! E Tinito ! E Papaâ !
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Fârii ! Haapii ! Aratai !
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Auê ! O vau teie te mânaônaôraa e
O vau hoi te ananahi e
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O vau tei tô no te Fenua
No te faaite i to ù nei parau.
O letu te âveià mau
Mâoti hoi ôe e te Etârëtia
la ora na ! To ù nei fare...
Chorale du Foyer des Jeunes Filles de Pâôfai
Pehepehe no te Foyer des Jeunes Filles
Porotetani
Fait partie de Vea Porotetani 1999