EPM_Vea Porotetani_199904.pdf
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L’EEPF présente
Taurua Veà
I L'aLc
dLilU. a[lL
Le Samedi 1er et dimanche 2 mai 1999
Apo mai, apo atu
■.
à Arue (Tombeau du roi Pômare V)
jFaainelne, e matara o
L’espérance dans la Joie
Samuel Raapoto
1999
5 5
Mâti, mahana ôroà
8
péril nucléaire ?
9
10 La de RFO
11 Algériepris otage
©
Gî' Te 8 no
no te mau
vahiné
Victimes du
©
Te tiaitururaa ma te àaàa ”
mars
mue
®
Stands, musiques, ateliers, débats, culte, animation, concert des chorales,
podium des jeunes talents, grand spectacle...
Le programme sera publié dans le Veà porotetani d’avril 1999 (n°33).
Pour tous renseignements appeler au : 46 06 23
:
Dieu
L’agenda du Véa
en
•
Mars 99
• 2 avril 1999 : Jeûne pour toute la communauté protestante.
• 4 avril 1999 : Pâques
• Dimanche 11 avril : Mê des enfants du CPED dans les paroisses
de Pirae, Afaahiti, Pueu du 1er arrondissement.
• Dimanche 18 avril ; Mê des enfants du CPED dans les paroisses
Le Me, don ou impôt ?
de Papenoo, Faaone, Taravao du 1er arrondissement.
(J. Mahaa, C. Hoiore, J. Ihorai,T. Pittman,
G. Marama, C. Spitz, G. Marsauche,
T. Tuheiava, M. Faua, Ropati, T. Maraea]
• Dimanche 25 avril : Mê des enfants du CPED dans les paroisses
de Tiarei, Tautira du 1 er arrondissement.
23
24'^
25
Un jeune australien en
pays maohi
Te mau parau no Paofai
MEMSUEl DE L'EDLISE ÉVAMGÉUQÙE
DE POLYNÉSIE FRANÇ/USE
CRÉÉ EH 19»
Te Etârêtia i roto i te
tenetere 20 (3)
Boîte postale 113.
98713 Papeete, Tahiti. PF.
,
Tél. (689) 46.06.23
Fax. (689) 41.93.57
E-mail : eepf@mail.pf
DIraetear de PubliGatlon
20
27
28
Pata
Te Tatauro / La croix
Tuaroî :
loane 14 / 1-12
WATER
Jacques Ihorai
RddaGtrïcé en Chef
Céline Hoiore'
Rédacteur adiolnt
Gilles Marsauche
Secrétariat
HeipuaAtger
Comltt de Rédaction
Taarii Maraea, Ralph Teinaore
CllLllllv
29
30
■
Sida : AITA
Les mots croisés
® Pômare Show :
En danse vers l’an 2000
Turo a Raapoto, Thierry Tapu,
Sylvia Richaud, Chantal Spitz,
Marama Gaston Tauira,
Daniel Margueron,. '
Valérie Gobrait, Robert Koenig,
et la Gôllabeiatlon de
Emile Malé, Patricia Sanchez
Prix de rabonneniènt
(1 an.-10 numéros)
Polynésie : 1200F (cfp) •,
Métropole: 150FF / Suisse: 40FS ^
Impression : STP/Tirage : 5000 ex.
ISSN: 1278-2599
2
Veà porotetani l\l°33, avril 99
.
.
X
W'
>
E Pâta, a âra e a
haapao maitai !
O
oe
e
tena
taata faaroo “o tei
na
Pâques, attention,
danger !
haere, i te mahana no te Pâta, e hiô
te mênema” 1 te “pârahihia e te
Merahi a te Fatu te ôfaî i hurihia e a
i
na", e mataùraa to na “mai na vahi¬
né ra”, mai ia Maria no Matatara e te
tahi atu Maria. E mai taua na vahi¬
ra, te riro nei o ia, no taua parau
ôaôa ra “Ua tiàfaahou mai o ia mai
né
rotopü mai i tei pohef, ei veà-tono.
E parau iti, oia ia, i mâtaro-noa-hia i
te faahiti i te mau ui atoà, ua fatata
e 2000 matahiti i teie nei. E parau
0 tei haamanaô mai i te
ora 0 te taata, o te ôre e
râ
faufaa no te
pohe faahou.
E ora 0 tei tïtau i te hoê faaâpîraa i
mua
ia
na
o
tei
ùpootià i nià i te
pohe.
E taua faaâpîraa ra i to tatou faaroo
e
i ta tatou
mau
ôhipa i roto i to
Al’approche de Pâques on se prépare ; le chrétien à suivre le calvaire du
Christ qui mène à la résurrection, le juif à la Pesah, la fête où se rendait
Jésus, le non croyant à profiter de quelques jours de repos, l’enfant à rece¬
voir quelques chocolats. Comme l’année dernière et comme avant, chacun
emprunte le chemin qui lui est propre qui le ramènera le lendemain sur la route
de tous.
Pourtant celui qui, le jour de Pâques, “ vient voir le sépulcre ” où “ l’Ange du
Seigneur... vint rouler la pierre et s’assit dessus ”, celui-là se sent en danger
comme Marie de Magdala et l’autre Marie “ dans la crainte qu’elles en eurent ”
(Matt. 28). Comme elles il devient porteur du message. “ Il est ressuscité des
morts ”. Quelques mots que l’on se transmet de génération en génération depuis
bientôt 2000 ans. Une courte phrase qui est chargé d’un sens, du sens de la vie
de chaque chrétien, une vie qu’il met en danger, non pas parce qu’il la risque,
qu’elle pourrait lui être prise par la mort, mais au
contraire parce qu’il vient la renouveler devant
celui qui a vaincu la mort.
Ce renouvellement de notre foi et de tous nos
tatou oraraa, no te mea o te mara-
actes, ceux que nous accomplissons dans notre
te parau âpî ra e te
vie quotidienne, ceux qui nous lient à tous ceux
marama o ta no
mattai, te pohe t te pohe, te horoà net
o
ia ta tatou i “te matararaa
tatou ra mau hara". (oh.
o
ta
10, 43). Te
tïtau ra o ta ia tatou ia ara t mua t te
huru 0 teie net ao, ia au i te mau peu
te mau ôhipa e tupu ra i roto i te
ôire no Torota, e i ô tatou atoà nei, i
e
poroî ai o Pauro i to na mau hoa, i te
ôraa e : “E te na na, ùmi iho i to
àutou mau mero i te mau mea o teie
na
nei ao, mai te faaturi... ” (Tor. 3,5). Te
Pâta,
e
ara hua
o
ôroà ia tei tïtau ia tatou ia
i mua i taua mau peu ra, e
tei turu i to tatou faaroo. E ôre ai
tatou e riro noa et taata faaroo no te
mahana pureraa, no te mau mahana
atoà ra, e to tatou ùtuafare e to tatou
mau
hoa. Eita anet
e
tià ia tatou,
édita
qui nous entourent, parce qu’il est à la lumière de la Parole, met en danger ce que
nous sommes, même si nous savons que cette bonne nouvelle, la mort à la mort,
nous offre “ le pardon de nos péchés ” (Actes 10/43). Il met en danger notre rap¬
port au monde : “ faites donc mourir ce qui en vous appartient à la terre ” dit Paul
aux Colossiens (3-5). Suit une liste qui pourrait être interminable de ce qui faisait
notre vie : débauche, impureté, désir mauvais, cupidité, colère, méchanceté,
grossièreté... Pâques nous invite à mettre en danger tout cela, il nous prépare à
cet acte dans la foi. Ainsi nous ne serons pas seulement chrétien à l’heure du
culte, entre les murs du temple, mais chrétien chaque jour avec notre conjoint,
nos enfants, nos amis, nos voisins. Pas facile ! Quelqu’un en est mort, sur la
croix, il y a 2000 ans. Ne pourrions-nous pas, nous aussi, nous mettre en dan¬
ger ? Puisqu’il l’a fait mais qu’il reste “ avec nous tous les jours jusqu’à la fin des
temps ” (Matt. 28/20, c’est le dernier verset de cet évangile).
A Pâques nous ne célébrons pas, nous ressuscitons avec ie Christ, nous accé¬
dons à “la connaissance”, qui doit nous renouveler à “ l’image de notre créateur ”.
(Colossiens 3/10).
mat ia na, a 2000 matahiti t teie nei,
i pohe t nià i te tâtauro, ia fârii atoà
Gilles Marsauche
i te àti. I na reira na hoi o ia ma te
“pàrahi i pihaï iho ia tatou e tae noa
teie nei ao”. (Mat.
atu i te hôpeà o
28/20)
Veà porotetani l\l°33, avril 99
Apo mai, apo atu
Faaineine, e matara
O Samuel
Devoir de mémoire
contre oubli salvateur
Raapoto
i te 23 no Atete 1999
J’aime bien Pâques. Pourtant il n’y a pas de
cadeau ni de défiié, encore moins de feu
d’artifice ou de masque.
Mais à Pâques c’est autre chose, on se souvient.
2000 années après la stupeur des évangélistes,
on redécouvre avec ia même fraîcheur et ie
même émerveiiiement que contre
meiiieur est vainqueur.
ie pire, ie
Certains sont un peu fiuüe ce rappei et préfèrent
regarder ce qu’ii y a dans ieur assiette aujour¬
d’hui et penser à ce qu’il y aura demain. Peut-on
ieur iancer la pierre ?
A Berlin
une
controverse est née du
projet de
monument en souvenir de la Shoah. Il y a ceux
qui le défendent pour ne pas oublier ou pour
rappeler la responsabilité allemande. Il y a ceux
qui s’y opposent pour ne pas faire porter la res¬
ponsabilité nazie sur la jeunesse allemande de
demain ou pour ne pas enterrer sous un bloc de
mémorial la responsabilité de chacun. Le pire
est arrivé. Comment en faire mémoire et pour¬
quoi afin que le meilleur en soit vainqueur ?
Maurice Papon était encore devant les juges.
Cette fois-ci pour se souvenir du 17 octobre
1961 où, à Paris, des dizaines d’algériens sont
morts battus, noyés dans la Seine. Du côté de la
police on parle toujours de trois morts. Près de
quarante ans après, les mystères de cette nuit
tragique demeurent pour la mémoire qui veut
oublier cette guerre. Les archives restent
secrètes. Les langues sont muettes et brûlent
dans l’oubli.
Et de Papeete à Moururoa en passant par Paris,
qu’en est-il des secrets de trente années d’es¬
sais nucléaires ?
Une presse continue à faire croire sur la foi de
secrets qu’il ne sait rien passé.
Des opposants continuent de croire au pire sur
la foi du silence. Et entre les deux ? Il y a une
Église qui après avoir condamné la bombe
demande la vérité.
Y-a-t-il un crime ? Il faut le croire puisque de
Te ôaôa nei te Etârëtla Evaneria
e
te faatereraa
te
mau
tare
haapiiraa Porotetani i te faaa-
ra
atu ia tatou, e matara te tûhaa
matamua o ta tatou tare haapiiraa
tous côtés on l’accuse de menées subversives.
tôroà “Samuel Raapoto" no te haa-
Comme si vouloir savoir, vouloir le fruit de ia
mataraa haapiiraa i te
vérité était forcément contre quelqu’un. On l’in¬
1999. Haamauhia te ôfai tihi 1 te 28
terroge. Est-ce bien du rôle de l’Église d’être
dans ce combat ? Au lieu de demander pourquoi
l’Église est-elle si seule dans ce combat. Ce
combat n’est-il pas contre la France ? Au lieu de
demander pourquoi les milliards de Francs
achètent le silence. Les Polynésiens se sentent-
no
ils concernés ? Au lieu de se demander com¬
ment ils vivent avec ce secret. N’y-a-t-il pas
te nümeraraa a te tâmuta Rodolphe
Welnmann,
d’autres problèmes plus importants ? Au lieu de
toà
demander comment briser le silence qui permet
d’autres silences.
Il y a un devoir de mémoire pour ceux qui en
matahlti 2000. E farll
sont morts, pour ceux qui l’ont vécu et pour les
générations à venir. Il y a un devoir de savoir et
donc de chercher la vérité. L’oubli porte en lui les
graines du recommencement et de la crucifixion,
une nouvelle fois.
poroî mal e, “ia faadhlpahla no te
patu i te fare haapiiraa”. Ua hôhoà
mai te ôpuaraa ei ôhipa i teie
mahana.
Te
tiaï nei
a
tatou
1
te
mahana tomoraa.
E toru âmaa
haapiiraa e faahoîhia
atu i Arue (PK 3,4)
fepuare 1998, ua afa oti te ôhipa
mahana,
Mai te peu tel roto ta ôutou mau
tamarii i teie mau plha, faaineine
tupuraa o te ôhipa.
ia, e taui ta râtou vâhl haapiiraa i te
âvaè Atete.
Ua ara ta tatou mau
No na tOhaa e toru e toè ra, i roto 1
tamarii 1 teie parau.
1 teie
mana
o
ua tîtauhia te mau
fenua e haere mai e hiô 1 te
teie
e
o
la
e
750
CFP na te Hau Fenua e 3 matahiti
âufauraa, âreà te toeà 200 000 000
te faatereraa Etârëtia
e
1. CAP
“
Art du Bois ”
o
teie fare Haapiiraa, ua tâeàhia i te
faito 790 000 OOOCFP (536 000 000
na
Céline Hoiore
oti nehenehe te taa-
ôpuaraa i te âvaè tiurai
rahiraa tamarii. Te haamâuàraa
te fare
2. 3 BEP
Comptabilité
Vente Action Marchande
Bio-Service
option maintenance et
hygiène des locaux (nouveau)
3. 2 Baccalauréats professionnels
Bureautique comptabilité
Ua
hoohla
Etârëtia
Veà porotetani N°33, avril 99
23 no Atete
haapiiraa e imi i te râveà).
T. Marutea
4
o
e
mai
teie
Arthur
1
te
Services option Accueil-Assistance-
ma
te
Conseil (nouveau)
fenua
Deane,
1 Wm
é
1
1
'
Haamanaôraa
Ehoa here ma e, 1 teie taime, mea tlà ia tatou ia pârahi muhu ôre noa i roto i
te haamanaôraa ; haamanaô tatou i to tatou mau tüpuna, no râtou te fenua,
te reo. te hîroà tumu e te peu tumu, te iôa, e te toto ta tatou e fanaô nei i
teie mahana. E mau àito tere moana râtou 1 to râtou tau ; haamanaô tâtou i te
veà tono Peretâne Maru-Metia tel haere mai e faaîte i to tâtou nOnaa e, ua
mau
riro mai te Atua-Rahu Otahl ei taata na roto 1 te Metia. Ua faaruè i to râtou fenua
tÿ§^l:ant4rassemi)lé.
âià e to râtou oraraa ùtuafare no te haa-
paô 1 te tonoraa a te Fatu. Monohia
râtou
te
e
mau
veà tono farâni Maru-
Metia. o tel haa atoà i te faaiteraa i te
Parau-Maitaî i te fenua nei. ; haamanaô
jê''
mSr
''
i to tâtou mau tOpuna tel riro el
tâtou
mau Aito-Veà tono na te Fatu na te mau
j
''
motu O te Moana Hau Nul, e ua pohepo-
Les 3 messages du
"
ifc
Hamanaô tâtou i te mau veà tono 1 haamau
1 te âuà pipi e taè noa atu i te fare
haapiiraa 1 te fenua nei
Président
^
he râtou i te mau vâhi 1 tonohia ai râtou:
.
;
_.
”
haamanaô
tatou i to tâtou mau metua tei àmo Itoi-
1'
*
’Ü
^
to i te mau ôhlpa 1 roto 1 te Pâroita, i roto
e
te
mau
nünaa
:
ôhipa atoà no te maltai o te
haamanaô tâtou i te mau ôro-
''
î
metua, ôrometua vahiné, tiàtono. tlàto-
haapii Evanerla tei reva aè
nei, ua àmo i ta râtou hôpolà no te ôhlpa
i tonohia ai râtou e to râtou Fatu ; i roto
iJSF'fî *
i ta tatou hamanaoraa, èiaha hoi ia moe
t
no vahiné, e
raître le soleil pour faire danser les couleurs
avec l’espérance, et elle surgit pour frapper
plus fort entre craintes et bénédiction. A Mataiea,
ce 5 mars 1999, elle a rythmé la journée mais
sans jamais altérer l’obstination des 5000 partici¬
pants venus des dix paroisses du 2ème arrondis¬
sement l’EEPF.
.v
^
■-r >■
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‘ ’! ^
'
' t
\
<
La pluie joue avec le 5 mars. Elle laisse appa¬
La conscience pour l’avenir
A l’aube, de Faaa à Vairao, les trucks roulent vers
<■
ia tâtou e, e hla pâroita i âmaha. e ua
Mataiea et le soleil paraît. Dès 7h. les délégations
pürara te mau mâmoe 1 terâ e i terâ
vâhi. Eiaha atoà ia moè ia tâtou to tatou àti rahl e val ra i Raiatea i te tOhaa maha.
de chaque paroisse défilent autour du stade avant
Eiaha atoà hoi la moèhia ia tâtou, e hia ôrometua i faaruè mai i te Etârëtla no te
de gagner leur place sous les chapiteaux, alors
rau o
que
te manaô.
I teie mahana e haamori al tâtou i te Atua. haamanaô i to tâtou mau fifi, to tâtou
mau
peàpeà, e tupu noa nei i roto ia tâtou te tahi e te tahi, mai te tau e te tau, tae
roa mai
i teie nei.
àva, te àvaàva tâero, e te vai atura.
Te manaô nei tâtou 1 te mau hâmani inoraa tamarii, te mau tamarli e maferahia
nei e to râtou mau metua.
1 teie mahana e faahanahana al tâtou i te Atua-Metua, no ta na parau-maitaî,
tei
riro mai ei Natura, e tel riro mal hoi el taata na roto ia letu-Metia, mea tano ia tâtou
la faahaèhaa e ia tâtarahapa i mua i te Atua-Metua.
la faî tâtou i mua 1 te Fatu o te Etârëtla i to tâtou mau vâhi paruparu ia tià ia na
la hôroà mal i te Itoito âpï e te puai âpî no teie tenetere âpî e tîai mai ra ia tâtou.
Ma te tlàtonu mâite to tatou mata i nlà i te Fatu, te tumu e te faaoti o to tâtou faaroo.
Te na ô ra hoi re reo faaitoito o to tâtou mau tupuna ia O to râtou vaa i te vero
i tua. Mau, mau, mau, a hiô 1 to mouà.
personnalités
s’installent,
Président du
Haut-
gouvernement.
Président de l’EEPF...
Célébration le matin,
Te manaô nei tatou, 1 te mau ùtuafare tei huàhuà roa 1 te rave a te àva, te felâ âpî
tel tâpeàhla 1 Vaiami e i Nuutanla i te rave a te
les
Commissaire,
expression artistique
l’après-midi, les jeunes donnent le ton de cette
célébration du 202ème anniversaire de l’arrivée
de l’Évangile à Tahiti.
Par la voix d’un jeune de Papeari, les images du
passé défile. “Il est nécessaire de faire le silence,
clame-t-il, dans la mémoire de notre terre, de
notre culture, de notre langue, de notre sang...
dans le souvenir des missionnaires qui ont amené
le fils du Dieu créateur... des missionnaires poly¬
nésiens qui ont sillonné le Pacifique... dans le
Veà porotetani N°33, avril 99
5
‘Ml
A
parents et adultes, à nous responsables pohtiques, et responsables reUgieux, à nous associa¬
tions. Je n’ai pas oubhé leurs cris de désespoir
face aux divers fléaux de cette fin du 20ème
siècle... La question n’est pas de savoir si nous
sommes attentifs mais de renouveler notre atten¬
tion ”.
Les jeunes au cœur de la préoccupation de
l’É-
gUse.
“
Le christ notre référence ”
L’œcuménisme n’était pas encore au rendez-vous
de cet anniversaire. L’absence remarquée des
responsables des confessions chrétiennes à l’ex¬
ception de l’Éghse Sanlto, à montrer le difficile
chemin à parcourir pour Éunité des chrétiens. “
Se retrouver ensemble entre croyants de toutes
confessions pour que le monde croie qu’il est
envoyé par le Père pour vivre une histoire
d’amour avec nous, n’est pas un vœu du croyant,
mais de Jésus... Tout est possible, non pas si
nous pouvons, mais si nous voulons, comme
croyants, rompre avec notre passé qui n’honore
pas Dieu à cause de nos divisions. ”
Après cet appel, le Président met en garde contre
ceux qui se prendrait pour modèle, “ la référen¬
ce de notre foi c’est le Christ Jésus ”.
C’est le message qu’on retenu les paroisses qui ont
proposé toute l’après-midi, malgré le temps, des
animations pour “ témoigner de la vie ”, de la “
puissance de Dieu ”, et être “ un peuple ” “ témoin
en tout temps ” par “ la sohdarité ” de la “ com¬
Jubilé du 5 mars à Mataiea : M. et Mme Ebb, G. Fiasse, M. et Mme Ihorai, M. et Mme Aribaut
rappel de ceux qui ont fait l’histoire de l’Église”.
Cette nécessité de remonter et de parcourir deux
deux années de vie protestante permet
cent
Jacques Ihorai, qui recevra la bénédiction dilu¬
vienne, laissant son message s’élever ou le cou¬
vrant par bourrasques.
d’éclairer ce qui se passe aujourd’hui et d’inter¬
En remerciant les autorités et les
céder pour “nos
pour avoir répondu à l’appel de cette journée, le
Président rappelle le sens de l’accueil pour le “
difficultés, sans oubUer les
paroisses brisées comme à Raiatea ou celles qui
séparées de l’Église”, d’intercéder pour
se sont
les familles brisées par l’alcool, la drogue ou
l’enfance maltraitée ou violée”. Conscient des
difficultés passées et des problèmes présents,
convaincu de la force du message d’amour de
l’Évangile qui est “arrivé en Polynésie malgré le
vent et les tempêtes”, c’est, dans le regard de cet
adolescent, le chemin à suivre pour “préparer le
millénaire qui vient”, et sans cesse “nous
sommes là pour le recevoir... pour l’attraper
afin de préserver notre terre”.
participants
plein d’émotion et d’amitié des mission¬
l’Évangile ” et pour “ le
cœur particuhèrement sensible ” dans la joie de
recevoir “ de mes ancêtres qui les ont reçus à
Matavai en 1797 ”. Dans ce rappel, le Président
ne veut pas oublier les femmes qui les accompa¬
gnaient et c’est pour lui l’occasion de souhgner
la présence active des femmes dans l’Éghse et la
lente évolution qui les verra occuper de plus en
plus des postes de responsabüité. Les femmes au
cœur
naires venus partager
cœur de l’action de
l’Éghse.
Le souvenir du lupiri permet à Jacques Ihorai de
Hommage et écoute
poursuivre la réflexion sur deux thèmes qui lui
Jusque là, entre les montagnes de Tetufera et
d’Urufa, le vent se fauffie, chasse et ramène les
nuages. C’est la prédication du Président,
sont chers.
“
munauté unie ” sur le Chemin de “ l’unité des chré¬
tiens ”, à “ la lumière ” de “ ce que Dieu veut ”.
Alors la pluie redouble de force, le Président,
Jacques Ihorai, propose aux croyants de “ fendre
les strucmres qui les empêchent d’aller vers
l’autre, comme le fit le “ Duff ” contre l’océan, le
vent, la tempête pour que Dieu soit connu et
reconnu comme le “ Dieu qui est amour. Esprit
de Dieu emporte-nous vers d’autres horizons ! ”
Je n’ai pas oublié l’appel de détresse lancé par
jeunes à notre encontre, dit-il, à nouS'
Gilles Marsauche
nos
Te Evaneria, te 5 no nnati, e te vahiné
“
Te vahiné i roto i te parau no te tSviniraa ” o te parau rahl
la 1 roto i te poroiraa i te Oroà 5 no mâti i te mau pâroita o te
Eaha te tlàraa e ôre e tano i te vahiné, maori râ i te tâne anaè,
TOhaa II i tupu 1 Mataiea. Oia mau, la haamanaô anaè tatou
hôroàhia mal e te Atua ei tüfaa na raua. No reira, e ôaôa Itl
e, i roto 1 te tere o te mau mltlonare peretâne 15 tatou, e vahi¬
rahi to ù i te îteraa a te Apooraa Rahi Amui i te tôroà ôrome-
(e e tamarii) atoà tel âpee mai ia râtou mal Ronetona mal,
tua no te vahiné, 1 mûri aè i ta na îteraa i to te haapii-èvane-
né
èlta e tià ia tatou ia ôre la parau i te hôhoà tâvinlraa a te vahi¬
né i
pihaî Iho i te huru tâvlniraa a te tâne, moè noa atu ai taua
parau ra i te ââi no te ôhlpa pororaa èvanerla i ô tatou nei.
la tià anaè la na ia tâvinl i ta na tâne
e
1 te hüaal tamarii 1
ria e to te tiàtono.
la haamaltaîhla te Atua-Metua no te ôhlpa rahl e te ôaôa o ta.
na
i faatupu i 5 tâtou nei mal taua mahana mai ra 5 no mâti
1797, na reira atoà no te mau tâpaô 1 haamauhia i 5 tâtou nei,
No reira, la ù i hiô i te ôaôa o te mau pâroita o te tühaa II 1 te
faaiteraa i to râtou ôaôa 1 te ôhlpa ta te Evaneria i faatupu 1 ô
el haamanaôraa i te parau o taua talô-mahana ra.
tâtou nei, a 202 matahltl i teie nei, ua haamanaô vau i te mau
No te mau hlmene, no te mau haùti e no te mau poroîraa na
tâne, papaa e e mâôhi, haapii-èvanerla i taua tau ra. Oia ia,
roto i te haùti a te feiâ âpî e a te felâ paâri i raro aè 1 te ua, e
ua haamanaô taaê râ vau i te parau no
te mau tâpaô faatau-aroha atoà a te mau pâroita o te
Tühaa 1 taua Oroà ra, tenâ mal â te poroî haamaumuru, àlta
te vahiné i roto i taua
ôhipa faatupuraa parau ra i 5 tâtou nei. Ua na ô vau e, ia faaruè anaè te hoê vahiné i to na fenua no te âpee i ta na tâne 1
te vâhi e haerehla ra e a na, e tâpaô la no te rahi o to ila here,
e parau mau, i ta na tâne, e
tâpaô atoà râ no te rahl o to na
here 1 to tâtou nünaa.
6
Veà porotetani N°33, avril 99
no
e
faaauraa, i te peretitenl-Tühaa, i te Faatereraa o te Tühaa e
1 te Tômite 5 no mâti...
Jacques Ihorai
Te 5 no Mati i Bora Bora
I te tau
o
Mote
ua
arataî
o
ia i te
nünaa i roto i te fenua e tahe pape ai
te
U
e
te meri. Te riro pinepine
nei
tatou i roto i te faatitiraa a te mau peu
o
teie nei ao. Târià tOri te porotetani i
te tahi taime. A hiri pal te Atua e târià
turi na mai ia tatou,
eaha ia to tatou
huru ? I mua i to tatou mau fifi, haere
i mua,
èiaha e àtohe i mua i te mau
moihaa faatOrori faaroo
rau
o
teie
mahana, te mau faatianiraa a te moni,
te poritita e te parau. Eiaha e hema i
te huru taata.
Haamanaà ia letu tei hei i te râau
taratara, tei mamae no to tatou ora.
Te reira te râau faaora i te nünaa tei
topa i roto i te faahema. Ua vâvâhi te
Fatu tei tià-faahou i te paruparu o te
taata no te faatià ia na ia
ora ma
te
tiàmâ no te tâvini i to na Atua.
U a âmui to te fenua taatoà i roto i te tare pure no
Vaitape no te faahanahana i te 202raa o te matahiti
te taeraa mai
no
o
te Evaneria i Matavai. Te 5
no
Mâti, e tâpati Etârëtia teie no ôe e te faaroo porotetani. Ua î
Hoa here mâ, te faaroo o te tiàturi ia i
te
mau
mua
ma
mea
àore i îteahia. Haere i
te
pâari mau, a mau i to
tâtou faaroo.”.
te tare pure i te tamarii e te feiâ paâri. Ua faatumu o John
Teinaore i ta na poroi i nià i te Roma 8/25 “ / tïai ra tatou i
tel àre i itea e tatou, te manaà net hoî tatou i te reira ma te
faatïmau dre". E irava faaitoito tei faataèhia e te faatereraa
Ua faaoti teie ôroà na roto 1 te hlmene
haamaltaî “ Te mau àito no letu, a tià
anaè tâtou, mau pâpü i te reva no to
na
tâtauro".
Etârëtia i roto i te taatoà o na tühaa e Vau.
Céline Hoiore
Ua âplti mal te reo o Paparai ôrometua
i te
ueueraahia te hüero
o
Taua hüero no te Aroha tei tupu i te
Ua âfai mai te mau mitionare i te
letu na nià i te pahi ra o
Tarapu. Te û o to râtou reva, ta tâtou
e te haapiiraa tâpati e ahu nei i teie
parau o
mahana.
Leété5 mars
à Atuonadeà
l'occasion
retrouvailles entre les
frères et sœurs des
îles Marquises du sud.
Jour de fête et de ras¬
semblement pour
I mûri aè 1 te pureraa, ua âmui to te
fenua i te fare Ui-Api, no Vaitehl. Na te
les
paroisses autour du
thème de la pastorale
Haapiiraa Tâpati no Anau, Faanui e
Vaitape te poroî i hôroà mai i taua pae
de cette année "Te tâviniraa".
Le
pasteur
avatea
ra.
Marquises
te Evaneria.
rahi, ta tâtou ia e dada nei i teie maha¬
na.
Nouvelles des
poroiraa mal e, “1 nià i te one te
Ua haamanaôhia mal te
tere mitionare o latopa e
o Mote.
Moreau, membre de la
commission
théolo¬
gique, fut l'animateur
Faaitoito e te nünaa porotetani
No te iti 0 te nünaa porotetani i âmui
mai i taua avatea ra, i pâpai ai te ôro¬
metua
reo
“
Paparai ma te pautuutu e te
here
Faaitoito
tamarii
i
ta
e
te nünaa porotetani.
na
mau
A
de cette rencontre. On
notera le courage des frères et sœurs de ces îles et vallées éloignées où les moyens de
transports sont des plus difficiles vu l'état des routes entre les vallées et la distance
importante entre les îles.
Ce fut aussi un moment important pour ces paroisses et pour l'Église car, outre les ren¬
contres nous avons eu la joie de consacrer cinq frères au ministère de diacre. Trois de la
tâtou i nià i te mori reàreà i teie mata¬
paroisse de Atuona dont Pierre Teikiôtiu, William Sa-lne et Ralph Tepu, un de la parois¬
de l'île de Tahuata, Georges Tohuhuetahi et le dernier d'Ômoà de l'île de
Fatu-Hiva. Ces nouveaux serviteurs seront d'une grande aide pour ces communautés
éloignées et pour le pasteur en place. Nous leur souhaitons beaucoup de courage dans
hiti, te fatata mai ra te ùteùte. I mûri
le service des frères et sœurs.
mai i te reira, e Heva e e
autâraa to
La réussite de cette manifestation n'aurait pas été possible sans la participation active de
reira. A ara. Na tei vai na e vai nei, e
la paroisse et des "âmuiraa" (groupes paroissiaux) à qui nous adressons un grand merci.
mau
i to de tôrona èiaha ia riro i te
haruhia e vêtahi ê. Mau pâpü tei noaa
ia de na. Eere teie i to de rahi. Ua topa
vai â, e aratal i to tâtou haereà.
se de Vaitahu
T. Maraea
Veà porotetani N°33, avril 99 * 7
-Ui
Te 8 no Mati,
mahana ôroà no te
mau vahiné
Ite 8 no Mâti, ua fano atu i Moorea e
3.072 vahlne mai Tahiti
atu.
E
tere
Te mau faatere o te rururaa a te mau vahiné i Moorea
tâpapa teie “i te ôroà no te mau vahiné".
la âmuihia e to Moorea, e 3.700 vahiné tei
himene,
e
te tâne 51%. Teie râ, e 39,6% vahiné rave
vahiné i roto 1 terâ feruriraa e, “tei roto te
te
ôhipa tâmahana e taeàhia teie faito i te 43
tumu parau “te RAURAA". Ua nahonaho te
% i te matahiti 2007. Te îtehia nei te itiraa
tâpura ôhipa i te renihia e te faatere Hau
Lucette Taero, te peretiteni o te tômite 8 no
0 te mau vahiné i roto i te poritita, e teie te
hiôraa tei hôroàhia mai, e 4 vahiné faatere
Mâti,
hau i nià i te rahiraa 16 ; e 6 vahiné mero
tâuàparau,
mânaônaô atoà i te
faaroo,
feruri
hôhonu
mahana 8-13 no Mâti ei “hepetoma no te
Oire e 48. Te ôhipa nei te mau vahlne i te
ôhipa i to ôe iho rima e te mau vahiné". la
ôhipa, ia haamata 1 te
ôhipa rima î, fariiraa râtere ùtuafare, faaàpu. Te vai ra te mau tühaa tauturu a te
Hau fenua i te feiâ atoà e faatupu i te
ôhipa na te taata.
Ua pii atoà te mau vahiné e la tâmâhia te
fenua, te ràau ôlre, la arai i te mau molhaa
vahiné Porinetia”.
mau vâhi atoà,
e
auraa
o
Huguette Hong Kiou e to na mono
Yvette Temauri âpitihia mai e te mau rautî
0
te mau tâatiraa rau. Ua faataahia te taiô
fârereiraa
na
Ua riro atoà et râveà
to te Hau fenua i te
mau
âpooraa i nià i te rahiraa 41
mero, e
vahlne tâvana Olre
i roto i nâ
e
3
mono
2
âpitthla mal e te ôhipa o te
ùtuafare.
pereôo mataeinaa, te pahi e te manufaaôhie te reira i te haereà o te
reva, ua
mau marna.
teie
mau
Ua rau te mau tumu i tere ai
vahiné. E tià atoà ta uiuihia te
raht o te mau haamâuàraa ?
Te Vahiné e te Rauraa
Te tumu parau tei tâpaôhia
mahana rururaa i Moorea :
mai no terâ
haavlivil nei i te nâtura e te mitl. la îml i
te mau râveà ia fanaô te taatoà i te pape
vahiné o te mau Tûhaa. Mea ncihonaho te
mau
riro ôe Iho ei fatu
mâ. la parau 1 to tâtou reo Mâôhi èiaha o
Te Vahiné e ta na mau ôpuaraa
na la morohl.
Ua perehla te mau vahlne i roto i na pü
feruriraa e 7. 1-Te Heipuni, 2-Te Ohipa
reira 1 roto i te mau ùtuafare. la tâpeà i to
la haamatahia i te haapil i te
tâtou tâere Mâôhi, la ara i nià 1 te ùtuafa¬
te mau tamarii. Eiaha te Hau fenua ia
fenua, 3-Te Nohoraa, 4-Te tàère Mâôhi, 5-
re e
Te ôhipa, 6-Te Fârilraa Râtere, 7-Te ùtua¬
tute i te mau ùtuafare i râpaè, i te taime e
fare. Ua rautîhia e te mau mero tômite âpl-
hlnaaro al o la 1 te fenua no te hoê ôpua¬
tihla mai e te mau Faatere hau o te fenua
raa na na.
nei.
raatira.
la tâuàhla te manaô o te hui¬
Hiôraa âmui : 1 mua i te mau tumu parau,
faaite
Ua ite atoàhia to te mau vahiné ère i te îte
piti, te tane e te vahiné, i roto i te oraraa".
1 teie mahana, te ora âmui nei tâtou, tâma-
atoà i to râtou mauruuru ôre 1 te mau flfi
fatata i te faanahoraa e tupu nei i te fenua
0 ta râtou e farerel nei i roto i ta râtou mau
nei. Te vai ra te mau tiairaa ua pâhonohla,
hlne
vâhi ôhiparaa e nohoraa. Ua hôroà atoà te
te vai ra tei roto a i te feruriraa. Ua rau te
TE RAURAA àore ia “te faaoraa i na àpu e
e
rauraa
tâmaroa, vahlne e tâne i roto i te
i
te
mau
mahana
tâtaî-tahi.
E
ua
ui mâere te mau vahlne, mâ te
mau vahlne
i te tcihi mau reni ôpuaraa, ta
mau
manaô i noaa mai i tâua mahana ra,
te vahlne o ta na tâtararaa, te vahiné o ta
pârahiraa taa maitaî to te tâne e to te vahi¬
râtou i manaô e mea tano no râtou. Aita te
né, te nâ e to na âravehi,
mau vahlne 1 ère i te mau hiôraa rau ta te
na
na
Hau Fenua i faanaho e 1 ôpua no te nOnaa.
Te tlàturl nei tâtou e, e riro mai te
ta na târeni e to
maitaî. Raua âmui teie e patu nei i te
oraraa
te
mau
ôpuaraa ei ôhipa e ia riro mau teie maha¬
totaiete. Mea htnaarohia te târeni e
âravehi o te mau vahme. Ua tae rahi te
pâhonoraa.
Ua âmui e 500 vahiné i roto i te pü feruri¬
mau marna no te mea e manaô to na no te
raa
ôpere, ei haamaitaî i te tereraa ôhipa. I nià
ia e farereihia nei e te mau ùtuafare. I mua
i te taiô huiraatira, ua hau aè te vahiné i
i
te
“ôhipa". Te èreraa 1 te ôhipa, te fifl rahi
mau
tâtararaa rau,
ua
na
ei ôroà i reira e îtehia ai te tahi tauiraa
1 roto i te oraraa o te mau vahiné.
vaihohla te
Céline Hoiore
8 mars : Recherchons une perspective propre aux femmes
La mobilisation des 3700 femmes à Moorea pour la journée des
tage, le respect de la différence, la place respective de la femme et de
femmes a été le fruit d’un travail assidu du comité organisateur.
l’homme pour vivre dans notre société, l’échange, la communication,
La sensibilisation des femmes sur des sujets qui touchent à son iden¬
tité, à sa vie de tous les jours et à l’avenir de sa famille est importante. Mais
l’intégration" sont des attributs qui orientent la vision de la femme vers
une chance égale. Donnons-lui cette chance. Il est temps de rassembler les
journée ne suffit pas. Il nous faut une structure continue qui puisse
suivre les problèmes humains au quotidien. Les revendications des femmes
femmes pour remettre en question, pour créer et transformer les struc¬
une
tures à tous les niveaux. Cela ne pourra se réabser que par le renforcement
peuvent être mieux défendues si elles sont bées à la bberté d’expression et
du pouvoir et l’estime de la femme en sa quabté de “personne femme”
d’écoute, sans qu’eUes ne se sentent obUgées de rentrer dans le système
avant tout autre identité. La présence du gouvernement de Polynésie a per¬
existant ou d’attendre des réponses toutes faites.
mis un dialogue qui ne doit pas s’éteindre ou se bmiter au 8 mars. Mais
Plusieurs obstacles boutent la parücipaüon des femmes à la vie pobtique,
certaines réflexions de femmes n’ont pas
notamment les structures et les systèmes
d’entre ebes se sont demandées : à quand un 8 mars des femmes où nous
d’oppression et d’exploitation, les
pratiques culturebes abusives, la lourde charge de travail des femmes au
foyer, le manque d’intérêt, etc...
Les beUes définitions qui ont été données sur la mixité teUes que “le par¬
8
Veà porotetani N^SS, avril 99
nous engagerons
été développés et certaines
à partir d’une perspective propre aux femmes ?
Céline Hoiore
I
Victimes du péril nucléaire ?
Les témoignages etautres rapports pré¬
sentés lors du colloque du 20 février
organisé à l’Assemblée Nationale a
réveillé, si besoin en était, la conscience des
participants sur l’urgence et la nécessité
que le voile du secret soit enfin levé. En
effet, ce colloque organisé par les deux
députés, Michèle Rivasi et Marie-Hélène
Aubert
avec
le
concours
du
Conseil
Œcuménique des Eglises et d’Europe
Pacifique Solidarité nous a permis entre
autres choses de découvrir que certains de
nos compatriotes en France, et non des
moindres, partageaient les mêmes inquiémdes et interrogations que les Polynésiens
venus à leur rencontre.
Une présence inquiétante
Outre le fait que pour la première fois des
Polynésiens aient pu s’exprimer sur cette
question du péril nucléaire dans ce lieu
hautement symbolique de la démocratie
répubhcaine, il nous a été doimé de pouvoir
entendre les appels et les engagements des
uns et des autres pour que l’Etat puisse
prendre ses responsabihtés dans la suite de
toute cette affaire. Car n’en doutons pas le
péril nucléaire, quoi qu’en pensent cer¬
tains, ne se démonte pas comme une vul¬
Tele te mau tia no Maohi-Nui
gaire base militaire. Ce problème grave
pour les polynésiens et pour le devenir de
enfants, et même pour les familles fran¬
çaises, ne disparaîtra pas d’un coup de
baguette magique.
D’où l’importance d’une prise de conscien¬
ce générale. Ce qui est recherché avant tout
n’est pas de dénigrer les tentatives de trans¬
parence des autorités françaises, mais de
leur demander qu’elles poursuivent ces
efforts jusqu’au bout afin de rendre justice
à la vérité. Comme le disait José Ramos
Hortas, «leader» indépendantiste de Timor
Oriental et Prix Nobel de la paix, “Il est
important que les hommes apprennent,
que dans toute tentative de restaurer la
paix, il n’y a pas de perdant”.
nos
De la même
manière, nous aurions
envie de dire, que dans notre
recherche de la vérité seule la justice triom¬
phera, il n’y aura ni gagnant ni perdant.
Dans ce séminaire à Paris, c’est ce qui nous
presque
a
été doimé d’entendre de part et d’autre
dans les différentes interventions.
Et tout
cela dans une volonté de faire comprendre
autorités
françaises qu’il est encore
temps de faire toute la lumière sur les
aux
réelles conséquences des essais nucléaires
sur la
population d’aujourd’hui et à venir de
la Polynésie. C’est un devoir et une question
d’honneur pour
l’homme.
la patrie des droits de
Ralph Teinaore
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Veà porotetani N°33, avril 99
9
TELE
POLYNESIE
La mue de RFO
Le28 mars le premiercanal de RFO a changé de look. Après sa peti¬
te soeur devenue Tempo en 1998, voilà venir “Télé Polynésie”. C’est
un des éléments de la lente mutation de ce média que
l’on peut cri¬
tiquer mais à qui il faut reconnaître qu’il est le seul en Polynésie à se
remettre en question et à évoluer.
Un nouveau de RFO Polynésie et un
ancien, Frédéric Ayangma, directeur des antennes, et Eugène Roe,
Rédacteur en chef adjoint du Journal télévisé, ont accepté de rencontrer
Le journal de RFO du 4 mars 1999.
le Veà porotetani.
Le retour en Polynésie
Après l’inauguration des nouveaux locaux de Pamatai et la visite de JeanMarie Cavada (voir Veà porotetani n°20 et n°30), enquêteurs, conseillers
et contrôleurs se sont succédés derrière les équipes de RFO, provoquant
une profonde crise dans le personnel mal à l’aise. Un séminaire au début
de cette année a permis de renouer le dialogue et que chacun enterre la
hache de guerre. De nouveaux responsables ont été nommés dont un nou¬
veau directeur qui arrivera au mois d’Avril.
Changer les murs, changer de personne, il fallait aussi rajeunir et moder¬
niser RFO dont le sigle affirmait trop la main-mise de Paris dans un contex¬
te de remise en question du terme Outre-Mer. C’est chose faite avec Tempo
et aujourd’hui Télé Polynésie, que Frédéric Ayangma décrit comme “une
télévision de pays où nos équipes reprendront k chemin de la Polynésie
des
magazines de découverte prioritairement sur les îles”.
“un certain nombrilisme qmnd on est sur
Papeete”, il souhaite que “la caravane de RFO reparte sur les routes".
Cette évolution est souhaitée par la direction de RFO qui l’a mise en route
sur l’ensemble du réseau en Nouvelle-Calédonie depuis le 1er mars. Mais
en changeant d’emballage on ne fait xju’améUorer la forme et pas le conti¬
nu, ce qui est pourtant réguhèrement réclamé par le téléspectateur.
“Mais, souligne le directeur des antennes. Tempo a gagné 5 à 7 points
d’audience". Une satisfaction qui est peut-être aussi à mettre sur le comp¬
te de la grève de novembre 1998, obligeant de nombreux téléspectateurs à
avec
Reconnaissant qu’il y a
découvrir le deuxième canal où certains sont restés.
Les débats en question
Les sondages l’ont montré, les polynésiens aiment l’info et les magazines,
ce
que F. Ayangma apprécie ; “les polynésiens sont curieux. Ce qui est
notre force et un point complexe ce sont les obligations du service
public auxquelles ilfaut ajouter les bilinguisme de la Polynésie. Nous
sommes une chaîne généraliste qui doit s’adresser à tout le monde
sans privilégier un type de spectateur". Est-ce pour autant que les émis¬
sions doivent être vidées de tout caractère pour plaire ? La diversité des
rendez-vous montre un effort d’ouverture : Polynézique, Hau Manava,
Studio 5, les soirées polynésiennes... Mais on ne voit toujours pas revenir
les grands débats, de personnes ou d’idées, la question de la citoyenneté
est restée aux mains des communiqués, une belle occasion manquée. A la
place ou nous propose un insipide débat sur les transports internationaux
lors de la première soirée polynésienne, “c’était un numéro de rentrée”
explique F. Ayangma.
Eugène Roe reconnaît que RFO est “trop frileuse” mais il se souvient de
“Place pubhque” qui a dérapé. “Ily a une grosse demande, explique-t-il,
mais nous manquons d’intervenant. Et ce n’est pas que nous ne vou¬
lons pas d’un débat 0. Temaru - G. Flosse, mais l’un des deux refuse le
face à face. Soirée polynésienne sur les transports internationaux
devait recevoir plusieurs invités mais deux seulement ont acceptépour
faire leur promotion Il regrette que le journal télévisé ’’ qui se limite
au constat, ne soit pas prolongé par d’autres émissions. Ce n’est
qu’un
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1h30 par séance. Pédagogie adaptée.
élément d’un ensemble ".
Cet ensemble change de visage. L’intérieur sera plus long à faire évoluer.
On sent une volonté notamment de se détacher de l’institutionnel, "sans le
délaisser" précise F. Ayangma. La couverture des journées de la femme qui
ne l’a pas
beaucoup laissée s’exprimer ou le silence sur la démission du
directeur de Air Tahiti Nui, Jacques Bankir, lors de la soirée polynésienne
en sont des contre
CÔTÉ AOM).
exemples, mais il faut le temps.
devraient conduire ses équipes des
Marquises à Raivavae et dans le Pacifique. Aux téléspectateurs aussi de
réagir et d’exprimer leurs désirs pour être plus que des consommateurs.
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papeeteTAHITI
tuées par la violence,
la barbarie et les
atteintes aux droits les plus élémentaires de
la personne humaine, l’Occident, par le
biais de ses médias, n’a vu dans le conflit
algérien qu’une guerre de reUgion, un com¬
bat fratricide entre les hérauts de la moder¬
nité et de la laïcité d’une part et les inté¬
gristes musulmans d’autre part.
Un mouvement islamiste,
deux courants
Le “ péril vert ” était aux portes de l’Europe,
du moins telle était l’analyse de certains
éditorialistes français, et ü fallait à tout prix
éviter la cont^on, quitte à fermer les yeux
sur les
méthodes peu démocratiques
des
forces de l’ordre algériennes.
Or, la réahté est bien différente. Ceux qui
depuis près d’une décennie se hvrent une
lutte sans merci dont le peuple algérien est
la première victime ne combattent pas seu¬
lement pour imposer tel ou
ALGERIE
:
Dieu pris en otage
A
la suite de notre dossier sur k thème “Église et engagements ’’ nous avons
/I reçu cette réflexion de Mohamed Aït-Aarab, enseignant et collaborateur de
JlX. " Tahiti pacifique
demeure
Au mois d’avril prochain, de nouvelles élections présidentielles se dérouleront en
Algérie, suite à l’annonce par le général Liamlne Zéroual de sa démission - officielle¬
ment pour raisons de santé. Comme lors de chaque scrutin, qu’il soit national ou local,
l’armée surveillera de très près le déroulement des opérations dans un pays où, depuis
1962, date de l’indépendance algérienne, la haute hiérarchie mihtaire est maîtresse
d’un jeu politique qu’elle verrouille impitoyablement.
tel type de
société, mais bien pour conserver - ou
s’emparer - du pouvoir temporel, et donc
des énormes avantages financiers qui en
sont l’apanage. Car, malgré la situation éco¬
nomique désastreuse à l’heure actuelle,
fruit d’une gestion absurde de l’état F.L.N et
des années d’une guerre ruineuse, l’Algérie
un
pays
aux
potentialités
immenses.
La déstabihsation par une violence qu’il est
aisé d’attribuer aux terroristes est une arme
utihsée par tous ceux qui souhaitent trans¬
former le pays en gigantesque comptoir
commercial. Ce sont des intérêts financiers
de pouvoir qui sont en jeu,
et
bien plus
qu’un affrontement idéologique.
La nomenklatura mihtaire et ses alhés doi¬
Un pouvoir militaire
Plus intransigeante que jamais, surtout
depuis que son omnipotence a été contestée
par les Islamistes, l’armée demeure la véri¬
table instance de décision, le pouvoir poli¬
tique n’étant que l’exécutant de décisions
prises lors de mystérieux conclaves réunis¬
sant les plus hauts gradés du pays, sans que
l’on sache jamais qui participe à ces
réunions. Hérité de la guerre de hbération
(1954-1962), le pouvoir d’état présente
donc une forme bicéphale, hiérarchie mili¬
taire / gouvernement, mais le second
demeure un organe chargé d’appfiquer les
orientations politiques et économiques
arrêtées par l’armée.
Ayant la main mise sur le pouvoir politique,
sur le devant de la
scène, le F.L.N. (Front de
Libération Nationale), seul mouvement
pohtique autorisé jusqu’à l’instauration du
multipartisme en 1988, continuait de gérer
la rente symbohque de la guerre de hbéra¬
vent défendre leurs
positions face à des
adversaires acharnés et prêts à tout - sou¬
venons-nous
Tibérine
du massacre des moines de
(Front Islamique du
Salut) aux élections municipales de 1990
pour s’emparer du pouvoir. Si
figures des deux leaders islamistes,
Abassi Madani et Ah Belhadj, sont relative¬
ment bien connues du grand pubUc, beau¬
coup ignorent encore quel projet pohtique
sonnait
se
tion.
La victoire du F.I.S.
comme
un
avertissement
aux
oreUles du pouvoir en place. Mais trente
années d’anesthésie
pohtique auxquehes
s’ajoutait l’incapacité de Chadh Benjedid,
alors président de la répubhque, à prendre
-
les
cache derrière les discours tantôt apai¬
sants, tantôt enflammés de l’un ou l’autre
des dirigeants du F.I.S.
L’émergence du mouvement islamiste ne
date pas de 1989 mais de la fin des années
les bonnes décisions au bon moment, fai¬
70.
le premier tour des élections
législatives, en décembre 1991, semblait
être une étape supplémentaire de la maixhe
En dix ans, il a en effet acquis une base
miUtaires dont tous
victorieuse des Islamistes vers le pouvoir.
“
pas l’ascétisme
de Houari
Boumediene, deuxième président de la
répubhque algérienne, de s’emparer égale¬
L’annulation du second tour prévu en jan¬
contestation du système pohtique et d’une
vier 1992, l’arrêt du processus électoral, la
formation idéologique grâce à une intense
dissolution du F.I.S. et l’instauration d’un
circulation des cassettes véhiculant les dis¬
ment des leviers de commande de l’écono¬
état d’exception entraînaient l’Algérie dans
cours
mie. La rente pétrolière aidant, certains ont
une situation de guerre
pu amasser de véritables fortunes en trente
années de pouvoir sans partage, tandis que
d’hui encore, il est bien difficile de deviner
des figures de proue de l’islamisme
radical du Proche-Orient. Pourtant, ce
mouvement est loin d’être unifié, et ce dès
l’issue. Tout au long de ces années ponc¬
les origines. Un essai de Séverine Labat, Les
il était facile
aux
n’avaient
saient que
civile dont, aujour¬
sociale importante parmi les jeunes. Il s’est
aussi doté d’un dense réseau de mosquées
fibres ”, centres de rayonnement d’une
Veà porotetani I\l°33, avril 99 '11
Soudan, en Iran et, on l’oublie trop sou¬
algériens entre les urnes et les
maquis (1), met en lumière les contradictions
idéologiques assez profondes qui ont divisé le
conflit et Groupes islamiques armés (GIA), par¬
au
tisans de la guerre populaire prolongée. Comme
vent, en Arabie Saoudite. ” (3) U convient donc
en écho à cet affrontement
mouvement islamiste en deux tendance - l’une
de la mouvance islamiste, un autre conflit oppo¬
que les chercheurs trouvent un autre terme que
celui d’islamisme pour désigner ce qui n’est en
dite djazaina (algérianiste), l’autre appelée saJa-
se, de manière certes feutrée mais dont la vio¬
réaüté qu’une tentative de poÜtiser la reügion
fiya (traditionaliste). La djazaina est un courant
islamiste francophone, issu de l’enseignement de
lence n’échappe pas aux observateurs avisés, les
pour parvenir au pouvoir, un activisme plus poü¬
officiers favorables à un accord poütique avec les
tique que reügieux.
Malek Bennabi, et
islantistes et ceux qui veulent leur éradication
“
défiititive.
religieux au service d’une fn poli¬
tique : l’usurpation du pouvoir {...] La gran¬
de mystification islamiste consiste à susciter
chez autrui l’amalgame entre devoir religieux
et devoir politique. ” (Mezri Haddad)
Islamistes
composé d’ingénieurs, de
médecins, d’universitaires, d’économistes, etc.
Pour ses partisans, la réussite de l’État islamique
suppose que soit relevé le défi technologique de
l’Occident chrétien, d’où leur prédilection pour
les sciences de la namre et pour la technologie.
Séverine Labat les qualifie de technocrates par
opposition aux théocrates, leurs rivaux, plus
portés sur le dogme, sur le discours rehgieux et
sur la mobihsation par la mystique. Les deux
qui se déroule au sein
L’analyse en termes uniquement reügieux de la
crise algérieime est donc bien erronée. D’autres
conflits d’intérêts sont à prendre en compte. Cela
nous amène, en guise de conclusion, à nous
interroger sur la nature véritable des mouve¬
ments islamistes qui, tant en Algérie que dans
d’autres parties du monde musulman, veulent
promouvoir, du moins c’est ce qu’ils affirment,
courants se sont livrés une lutte acharnée pour la
une société où la seule loi serait celle de Dieu.
direction du FIS, et les technocrates n’on accédé
Islamisme et démocratie sont incompatibles et
aux instances de la direction que
antagoniques. Par définition, un démocrate rejet¬
te la violence. L’idéologie démocratique n’exige
pas des ses partisans qu’ils tuent l’adversaire ni
qu’ils donnent leur vie pour elle. A l’inverse, l’is¬
lamiste est prêt à mer au nom d’une utopie mil¬
lénariste qui conçoit l’individu comme moyen
terrestre au service d’une fin céleste (2). Mezri
Haddad affirme sans ambiguïté aucune “ qu’on
peut tout à fait être musulman et démocrate,
quasiment jamais islamiste et démocrate. Je
grâce à l’appui
décisif de M. Abbassi Madani qui, en homme
poütique, avait évalué leur apport pour diriger
l’État en cas de victoire.
Deux violences s’opposent
Aujourd’hui, c’est une autre lutte que se hvrent
les mouvements islamistes armés divisés entre
partisans du Front islamique du salut (FIS)
regroupés au sein de l’Armée islamique du salut
(AIS), favorable à une solution poütique du
Dans la doctrine islamiste,
l’islam est un
moyen
Mohamed AK-Aarab
1 - Paris, Le Seuil, 1995, 343 p.
2 - De même, la nomenklatura algérien¬
ne utilise les moyens de l’État et s’abri¬
te derrière la légalité pour tuer afin d’as¬
surer sa survie.
3 - “ Dieu ne peut pas se contredire ”,
donnée à l’hebdomadaire
interview
Jeune
Afrique, n°1979, 15 au 21
décembre 1998, pp. 58 à 61 (propos
recueillis par Pierre Dévoluy). Mezri
Haddad est l’auteur d’une thèse présen¬
tée à l’université de Paris-Sorbonne,
Autorité spiritueite et pouvoir temporei dans l’islam et le christianisme ".
“
parle ici de l’islamisme réalisé en Afghanistan,
Soif d’avenir
Papeete, i te mahana maa 20 no fepuare 1999
Na Marii Taiarui ôrometua,
Peretiteni-Mono no te T\ihaa II, Paroita no Papeari
L’an 2000 est préparé par chacun.parRFOle
annonce sa venue tous
les soirs
décompte des jours sur fond de logo de la
bière Hinano. Des associations anti-alcoo¬
lisme s’en sont étonnées. Le Président de
l’EEPF, Jacques Ihorai, a écrit à la direction
de RFO.
“
Lorsque je vois diffuser à la télévision le
logo de la bière “Hinano” avec le slogan
Ensemble, partageons notre soif d’ave¬
nir ”, je ne peux m’empêcher de penser à
la famille polynésienne face au problème
“
de l’alcoolisme, dont l’effet ravageur,
dévastateur et destructeur n’est plus un
secret ici en Polynésie.
Ce n’est pas l’alcool en soi, j’en suis per¬
suadé, qui est mauvais, mais l’abus de la
consommation
que
l’on en fait.
Néanmoins, lorsque, tous les soirs, la
bière “Hinano” est présentée à la consom¬
mation du téléspectateur, de quel messa¬
ge, auprès de la cellule familiale polyné¬
sienne,
se
fait-on le porteur pour son
accompagnement vers le troisième millé¬
naire?...
Quelgenre de service assure-t-on auprès
des familles polynésiennes, plus particu¬
lièrement des jeunes ?...
Ma pensée va vers les familles polyné¬
siennes qu’il faut protéger contre l’un de
ces grands fléaux de cette fin du 20®'^®
siècle, qu’est l’alcoolisme. ”
12 Veà porotetani N°33, avril 99
0
Aora na i te aroha
0
Ino
e,
no
taua tamahine ra.
Ahiri
te Atua. E hoa
teie
au
1
îte
i
taua
parau ra i te monirê ra,
mahana, la ù 1 talô i te
ua
veà “ La Dépêche ” no
ia ôe no te faatae atu 1 te
te monirê 15 no fepua¬
tâpaô 0 to ù mauruuru
1999,
re
e te ôaôa.
to ù iteraa i
I nluniu atu al
ia vau ia ôe i teie maha¬
te parau o to ôe faaoraraa
pii aè na atu ia vau
i te hoê tamahine
na.
Mai
te
ra
vau,
mea
e,
te
(15 matahitl) i fatata 1
ôaôa
te paremo 1 te murlavai
pai ia te ôaôa o Marti
vahiné e to te paroita.
te
no
tahora
ra
o
èaha atu
Tltaaviri, i te puai o te
I nià atu râ 1 taua ôaôa
àre.
ra no
matou, o te ôre e
tià ia faito i te ôaôa no
Taua ôhipa ra, e ôhipa
ia
0
te ôre
e
ôe, te vai ra ia te parau
moè faa-
hou la ôe, no te mea e
no
“
ôhipa 0 tel tüàti 1 nià i
te aroha
o
to tatou
Papa 1 te rai ra ”, ta te
te parau no ta tatou tâvlnlraa i te taata.
Tamaitl, 1 nià i te tâtauro, 1 faaîte mai la
Ua îte
tatou i to na pOal.
au e,
èlta ôe e moè faahou i terâ
tamahine no ta ôe tauturu ia na, na reira
Mauruuru, e Marii, no terâ ôhipa nehene-
atoà 1 to na na metua, i to na ùtuafare e i
he roa i ravehia e ôe.
to na ôpO fetii. Ua hinaaro atoà râ vau i te
faatae atu la ôe 1 te poroi faatau-aroha o
Aroha maitaî atu ia Mârll vahiné e ia âiO
ôe
taeaè
mâ. Tira râ.
ôrometua,
to te
Faatereraa o ta tatou Etaretia e to ù atoà
to
mau
iho, 0 ôe i ôre i pïpirl 1 to ôe ora no te ora
Jacques Ihorai
impôt ?
on ou
Te Me, horoà àore
I iaT\ite
"Te ôwà Më e, e fauraô tere manina to
àe i té mau matahiti atoà i roto i te
j
EtSrëtia nel, ua ineine de i te farii i ta
de mau tamarii, te feiâ pâari,
I rêvai e te feiâ ri ri . Ua ineine mâtou, e
I mua i te rauraa o te faanahoraa o te
ââu
1 Parareipomeno 29.14vh ‘No ô mai ia de na te mau mea
atoà nei, e na de hoi tei hopoihia atu e mâtou nef.
te felâ
maoro mahana noa. "
oraraa net,
Te horoà ia au i te parau a te Atua
te val atoà nei te rima e te
taupupu no te hüroà, teie ra, te
Teie mau taô haa ta tatou e faaô-
hipa noa nei, mai te ‘püpü’ e te
‘horoà’, e mau parau teie tei îtehia i nià i te mau àpi atoà o te Pipiria.
E mau ôhipa e ravehia nei i te mau
I
val nei te râveà faataul. e “tariu anaè i
mahana
i
te Atua ra", te tumu o to tatou ora e ta
hôroàhia mat ra e te horoà atu ra, te
tatou mau hôroà.
Te tlàturi nei, e riro teie parau tüata-
papa ei râveà no te faahîroà faahou ia
tatou i te vârua mâtamua roa o te ôroà
i
I
i
Më ma te haamoè ôre 1 te mau fifi rau
e iarereihla nei e tatou i teie mahana,
o
te
Te
oraraa.
riro roa teie huru faanahoraa i roto i te
oraraa faaroo
mai te tahi ture, èere râ
i te ture, e àore ia,
te tahi mea faahe-
pohia, mai te tahi râ fairaa faaroo na te
taata i te maitai rahi i noaa ia na no ô
ta na e horoà faa¬
Atua, te Fatu no te mau
mai i te Atua ra, o
hou
tahi mau paroita e ùtuafare.
riro
hia i te vahl hoê.
tahi
horoà atu ra no te mea te vai ra. Ua
to na faaôhlparaahia i roto 1 te
Etârëtia, te tereraa Ôroà Më i roto 1 te
Te Hôroà, te ôroà e te faaroo, ua âmui-
tâtai
i te
ra
maitai atoà. Te parau no
o
ia ei tauturu i te
te moni, e
oraraa
o
te
E riro atoà
râ ei mauhaa haapohe, mai te peu eita
taata e te ôhipa a te Atua.
te rima hôhora e matara faahou no te
faatupu i ta te Atua.
E hôroà ma te ôaôa
la au i te ture a Môte, ua tïtauhia te
nünaa ta hôroà nâmua roa i ta te Atua,
no
ta na ôhipa, te mau oho matamua
tei
noaa
Ua riro tâtou ei mau tamarii na te Atua
I
I
[
!
i roto i te faaroo ia letu
années comme un voyageur paisible, prêt
Atua, i roto i te rahi o to na here e to na
aroha, i horoà mai no te taata. No te
nous
embarquer enfants et adultes,
faaite i to tatou here ia na e to tâtou
tiemment ’’
mau
notre vie, nos cœurs et nos mains ont ten-
dance à se refermer, mais les solutions ne
manquent pas, “tournons-nous à nouveau
,
'■
t
;
vers Dieif' la source de notre vie et de nos
biens.
I
'
|.
tauaro, te faaitoito nei te Parau a
te Atua ia tâtou ta horoà.
Te hôroà i roto i te hiôraa a te Parau a
te Atua,
tâtou
tiàraa
mero
i
roto
i
te
tahi
re noa. Te haamanaô atoà râ Pauro i te
retra i te
Taratta
mau
taeaè
no
te
Ètârêtta i
(Ôhipa 11.27, 30). Eere tel te
rahi o te tühaa e hôroàhia, e aore ia, i
te rahi o te parau e faahltihla :
‘Âhiri te
tuhaa e tano e faa¬
taa...’. I roto i te veve, e tano atoà 1 te
taata ia hôroà, e hôroà râ ma te ôaôa i
vai ra, terà ia te
te tuhaa tâ na i faataa i roto 1 to na
âau no te ôhipa a te Atua, o tâ na e
faarlro ra mai te tahi haamaitaîraa, ‘ei
târuru hauà, e tOtia mauruuru rahi e
te itehia mai e te Atua râ’ (Firipi 4.18),
âau
o
hopoià, te tahi
faatupu i te peàpeà i roto i te
te taata hôroà. O te reira tei
ravehia e te vahiné îvl. Tâ na i faanaho
no to na oraraa, ua
tâatoàraa
na
faataa o la i te reira
te Atua (Mâreto
12.41,
44). Eere i te mea nümera 1 te tühaa e
faataa na te Atua, e uiui râ e hla ta
tâtou e tâpeà nei na tâtou 1 roto 1 te
faufaa ta te Atua 1 hôroà ia tâtou.
Te parau rahi 1 roto i te hôroà, o to te
taata ia îteraa 1 te
faataa, te tuu i te
'làatlraa, e aore ia, no te tahi mau tau¬
turu àti. Te hôroà, e hôroà ia i te Atua,
tahi tuhaa 1 te hltl, no te Atua e no ta
te Atua, e ia faaôhipahia e te feiâ
faataahia, èiaha ia e haùti faahou no
e no
interpellera notre connaissance sur l’esprit
la première offrande du Mê, les
menaces qui pèsent sur la fête du Mê dans
la crise économique, l’utilisation du Mê
dans l’Eglise, la célébration de la fête dans
certaines paroisses et les préparatifs dans
faaroo ia
les familles.
faaotlraa
Don, fête et foi sont ici rassemblés au sein
hmaaro. Te auraa, èere i te mea hôroà
de ia communauté.
;
èere ia i teie mau tûhaa rit ta
tâtou e faataa noa nei no te faaite i to
Nous espérons que le dossier de ce mois
de
F
Metia, ta te
riches ou pauvres. Nous t’attendons impaFace à toutes les menaces qui pèsent dans
(Revittto 27.30
hôroà, èere i te tahi
eiaha râ mal te tahi
“La fête du Mê, tu nous visites toutes les
à
râtou
ôhipa haùti, rave peu noa, haavareva-
mea e
îij
ta
Marati 3.8). Te
au
i ta
na
Parau. Mea tano
ihoâ ia ia türamahia teie parau no
te
hôroà e te Parau a te Atua, i nià i te iaito
hôroà e na hea te hôroàraa, e itehia
mai ai te hôroà. Ua api atoà te Pipiria i
e
te mau hiôraa. Ua hôroà te taata i tâ na
i
faametne, na te Atua Iho e rave i te
no
te fârii i tei
au
i to
na
noa, mea faatano atoà atu râ i nià i te
hmaaro o te Atua, mea tuu te hôroà i
na
ôhipa e no ta na mau ôpuaraa. Tei
te faatupu i to tâtou iho mau hlnaaro.
Te hôroà, èere noa ia no te faatlà i te
hinaaro hôroà, e hôroà râ la itehia mai
e
te Atua. E hôroà mâ te ôaôa, tâ na 1
ôpua 1 roto 1 to na âau, èiaha mâ te
nounou, èiaha mâ te peàpeà... (2
Tor.9.7), ma te vârua ànaànatae râ (2
Tor. 92), èiaha atoà te rima àui ia îte i
ta to na rima àtau e rave ra (Mât.6.3),
e
hôroà râ mâ te parau mau
(loane
4.23).
raro aè i te mâramarama o ta na Parau,
l/eà porotetani
e e mea hôroà na roto i te faaroo.
Julien Mahaa
Veà porotetani
avril 99
13
I te mahana âufauraa
Ua faaoti te mau tiàtono vahiné, hoê àhu
faau no te taatoà o te pâroita, e faaôhipa
matou i te reira àhu 1 roto 1 to matou tere
e
tae noa atu i te oroà Me i mûri nei.
Ua mâtau atoà matou 1 te peu a te mau
tOpuna, te mânihlni e tae mai, e tâmaa o
èiaha o na ia hoî poîa noa. la fariihia
na,
te mânihini 1 nlà i te âmuraa mâa.
Te ôpuaraa
I roto i te Tühaa, te val ra terâ ôpuaraa no
te
matahitl 2000, e tâhoê te âufauraa
tamarll e taata pâarl,
putu (Atau)
rave
hoê â mahana. Te
nei matou i te reira faanahoraa. E
mahana ôaôaraa te reira no na. E tômitehia e 6 pâroita 1 te tâpati mâtamua, e 6 1
Teie ta matou mau ravea
te
piti o te tâpati, e te toru o te tâpati e
tômitehla te pâroita e toe ra. E mânaô
1 teie mahana, ua âpï tâtou i te mau râveà faaôhie i to tâtou tuatiraa e te tahl atu mau
fenua o te ao nei. Ua haatihla tâtou e te mau molhaa tei faahoro i to tâtou hinaaro
haapoto e haamâmâ teie i te mau
mâha ôre. Ua rahi te hoo o te oraraa i teie mahana. Fânaô te feiâ ravaî, ua faaôhie-
ôre.
âreà te feiâ tel roto i te ôhlpa ôre, te nevaneva ra la. Te
vaira te mau utucifare, ua paâri 1 roto 1 te ôhlpa hamani fare, fârllraa râtere, rima î,
faaâpu, rauoro, tâià...na râtou iho e rautï i ta râtou ôhipa. Mal te feiâ paâri e tae roa
atu i te âiu fanau âpï, mai te feiâ moni e tae atu i te feiâ riirii, e tltauhia te aau haa-
haamâuàraa, aita râ te vârua o te Me i
hia ta râtou mau ôpuaraa,
No te pâroita, tei roto i te ôpuaraa e patu
i te tàhi tare hôroà târahu. Aita te reira i
faaotihia e te faatereraa. Te hiô atea nei
maltaî e hôroà, èiaha no te hoo i te ora, no te haamaitai i te ora hoo ôre ta te Atua 1
mâtou, i te taime noa atu e ùoùo mai te îri
Taui noa atu â te tere o te tau, i val na, e vai nei e vai â teie ôroà Më. Taul
èreere o ta tâtou mau tamarii, ua Ineine
hô mai.
noa atu â ôe 1 fenua,
tei reira atoà te ôroà Më.
matou.
E hiô mai tatou 1 te rauraa no te hum no to te taata faaineineraa la na iho no te
Püôhuraa
oroà Më.
Ua vai i roto ia ù terâ manaô e, “ èlta vau
e hinaaro e îte i te pohe o ta ù tamarii ”.
Ua riro te Etârëtia no ù mai te hoê tama¬
mjTmmïïmm
mrnmrnïïm
rii, na te metua, tâtou ia e to te mau
E fenua terehia
e te ratere,
rarahl, o Popora
îmiraa pâpü
teie na 11
to
Ito ù âpîraa, terâ ta ù parau “ Teie mai
te fenua Iho e te mau taata no te tahl atu
mai al au,
pâroita, e âfaî mai 1 te tauturu èiaiha o ia
ia flfl i roto 1 ta na aratairaa ôhlpa. To ù
taatoàraa ta ù e horoà nei no te ôhlpa a te
Atua. E ôaôaraa te reira no te pâroita.
hotera
e
nei te feiâ ani monf. 1 te taime a tiàtono
èere te area no te aniraa moni
ôhipa “ patià
rauoro ” ei ôhlpa tumu na te feiâ pâroita
Më 1 te hoê taime ôaôa. la ôre te tiàtono e
E âuro te rauoro i te fenua nei,
i te mau manaô faahapa i te taime aniraa
motu. Ua liro atoà te
mau
no Anau.
tere fârerel ùtuafare, e taorahia mai o na
ua târere na nià i te tumu e te taataahihia
moni Më. Te
nei e te âvae taata. Aita e taata veve i te
tâmau i roto i to tâtou mau taata. la ôre
haapll maira râ e,
e
Manuarii Tiàtono (Mote)
tere
fenua nei. E fenua haamaitaîhia teie e te
ôe e tere farerei, e topa te Më a te âmul¬
Atua.
raa, pâroita, tühaa e te
ïmmmmm
Te Tereraa o te âufauraa
ôhipa a te Etârëtia
1 to ôe paruparu. Ua rau atoà te manaô
faahapa e faaroohia. E tuu i te haamâ 1
Na te tômite Tühaa IV i faaoti i te tühaa a
mûri.
Eivl Vcihine au no te fenua Rurutu mai,
te fenua tâtai tahi. I ô nei mâtou e ôpere
la tià te tühaa Më a te âmuiraa, e ôaôa e
tühaa ta ù e te ora nei i te ôhipa rima î
ââu, ua nehenehe i te ùtua¬
atoà. E parau pineplne na to mâtou mau
ôhlpa ôre e îml 1 te râveà no ta na
tüpuna vahiné “ E ô te Me no te tauturu i
ai na nià 1 na pâroita e 3. Te âufau nei hoê
mauruuru te
taata
fare
paari no Popora 3 000 frs. No te
tamarii, Anau 1 000 frs, Faanui 2 000 frs
i
te
tamarii
haere
79 to ù matahlti i teie net. E moni
Etârëtia.
te mau tino Orometua e te ôhipa pororaa
1 teie mahana, te vai nei te porotetanl no
Evaneria a te Etârëtia. Eere i te mea mai-
haapiiraa, Vaitape
2 500 frs. Mea peàpeà nà te taata ia ôre ta
na Më ia pee. Te vai ra te amuamu. la itoi-
te Më, no te faaipolpo noa, no te pohe, no
tai ia amo àe i ta àe moni Me i nià i teie
te papetito, no te pureraa noa. Aita e ora
matahiti e i mûri nei e tuu de i raro. E
to te tiàtono i te tere. la fifi te Më a te mau
tâmau ra i roto i te ôhipa âmui a te pâroi¬
moni ino mai te peu e topa ta àe âufau. la
âmuiraa, te vai ra te âfata tiai, tauturu
ta.
âmuiraa no te faaî i te âpoo.
Mai te matahiti 1998, ua renl mâtou 1 te
tuu ôe te âpJ i nià i ta de moni papa, no te
haamaitai i te ora e te matahiti âpï ta na
âufau a nâ âmuiraa e ono, na reira atoà
i hôroà mai ia àe.” Teie te
ta na âpï.
No te pâroita Ame (95% taata
Raro Matai) i mûri noa mai i te Apooraa
rahi, te hôroà nei te Apooraa tiàtono, hoê
tâpeàhia mai.
âvaè taatoà na te âmulraa no te îml i ta na
tere no te anl haere i teie tühaa. Te vaira
faufaa Më. E faaaineine atea mâtou i teie
ua
ôroà. E âmui to te
pâroita taatoà no te
mai â, e pee Ihoâ râ. No te mau mânihini,
tautum i teie taùrua âmuiraa. la au i to ù
pinepine râtou i te âufau rahi, e hoî râtou
tiàraa âuvaha pâroita e
ôaôaraa na ù ia
i te fenua e toe mai te reira ei tühaa na te
tüàti to te
âmuiraa. Na te âfata âmuiraa e faaî nei i
Te füàti ra~anei ta ôutou Üoroà i te fau-
faâ e fanaôhia ra ?
Eere i te mea ôhie te türaî e te horo tauê
noa
i nlà. Ua vai te manaô e
türaî no te
haamaitai i te âufau. Aita te Apoooraa tià¬
tono i tü. Ua vai noa mâtou mal teie. Aita
roa mâtou
i ôpanl i te feiâ tel hinaaro i te
hôroà rahi.
Te mau tiàtono Tehau-Tavi e Tetuanui
Veà porotetani N°33, avril 99
îte e, ua tiàmâ mâtou. Mea
haapiiraa tei
E raatlra pupu vau
i roto 1 te âmulraa
Epene-Etera i Tiroama. Te faaltoito nei 1 te
ineine, te vaira te poroî maira e,
hoî
âpoo. E vaù tauatini ta ù
Apooraa tiàtono no te türaî i te ôhipa
te reira
èiaha la topa.
tühaa Më, e te âufau nei au 1 te taatoà.
mau
âlta i tuu i raro, te ora ra vau, na ù e amo
i teie tuhaa. la faaineinehia tele ôroà, èita
ôe e fifi, e riro râ te reira el ôaôaraa na ôe.
No reira, e ori al i te mahana pûpûraa 5,
mânuia, ua maitaî te
maitai ia i te Atua.
ôhipa, e haa-
Rahi
àita tatou te
ua
roa
atu
ôaôa,
te
Etârêtia Evanerla
e tîpee nei te moni 1
râpae, na tatou Iho e amo nei i ta tatou
ôhipa, e te tauturu atoà nei tatou i to
râpae mau âmuitahiraa. Ua riro ta ù
Etârêtia ei faaôruraa na ù. E pee tâtou 1
te èà
O
te
mau
U "Më" et
rimpôt
metua tel arataî mai ia
tâtou.
Née au mois de Mai de l'année
1818, l’offrande annuelle (plus
Marna Taputu
mmmmmmmmm
vatho
Ua
U a mate
to ù hoa i te matahiti12.1959,
mal i
ua
na
tamaril
tâparu vau i te Atua o ôe te papa arataî
sous
l'appellation le
"Mê") chez les protestants a pour but
l'évangélisation des îles lointaines en
Polynésie et dans le Pacifique. Elle est
connue
aussi
considérée
cours
de
comme
une
fête
au
laquelle chacun apportait des
dons en nature (cochons, "pia", amidon à
aujourd’hui, cette absence, dans nombre
de paroisses on parlera de temps, de
l'évolution des choses, du modernisme.
Le "Mê" est une fête qui répond aux
metua tâne. Ua tiàturi au 1 te Atua, e ua
base de manioc, huile de coco contenue
dans des tiges creuses de bambous ...),
dont le produit de la vente servait à sub¬
haapaô i ta na ôhipa. O ia to ù mânuia e
venir à la vie des "haapii evaneria" (évan¬
dans le Pacifique, en
to ù ôaôaraa.
gélistes).
monde, l’œuvre d'évangélisation fondée
par la première Société Missionnaire
Tahitienne. Qu'il en soit grandement
remercié, le protestant, pour son don
libre, joyeux, spontané.
i to ù ùtuafare e ta ù mau tamaril mai
teie atu nei. Na ôe e mono mai i to matou
Ua ora to ù ùtuafare i ta ù ôhipa rima î.
Ua hôroà te Atua la ù i te reira târeni. Ua
Le don de tous
nehenehe ia ù
L'offrande du "Mê" n'est pas fondée sur
e
raraa
e
4
tâupoo i te
mahana hoê. Noa atu te iti o ta ù îmlraa,
ua
nehenehe la ù
mau
e
faaâmu i ta maua
tamaril, âufau i ta râtou haapllraa,
âufau i ta ù mau tühaa âmuiraa, pâroita
e
Etârêtia. Noa atu te rahi o ta ôe hôroà
na
te Etârêtia,
èita roa ôe e vevehia èita
atoà e ônahla, te ora nei ra ôe 1 te ora, te
aroha e te faaherehere a te Atua.
la haapaô ôe i ta te Atua e mânuia te oraraa.
Aufau vau 1 mua ra 1 roto ia Epene-
Etera
e
3.000 tara.
I teie mahana, te
esprit d'obligation où tout protestant
n'y participant pas ou ne donnant pas
selon ce qui serait imposé, serait taxé de
mauvais protestant voire de non-protes¬
tant. Non, le "Mê" est une offrande libre,
joyeuse et spontanée et basée sur l'esprit
de générosité, que l'apôtre Paul nous rap¬
pelle en le faisant envers ses ami(e)s qui
un
Corinthe
"Que chacun donne
selon la décision de son cœur, sans cha¬
sont à
:
besoins de l’ensemble de la Communauté
mais aussi
qui perpétue en Polynésie,
Europe, et dans le
L'impôt obligatoire
En évoquant la question de la TVA (Taxe
sur la Valeur Ajoutée), j'ai été mal com¬
pris dans ma perception de cet impôt. Je
n'ai jamais dit que je suis contre l'impôt,
lequel est nécessaire pour l'administration
des collectivités locales voire de l'Etat,
mais que
la TVA, impôt indirect perçu,
les biens de consomma¬
grin ni contrainte, car Dieu aime celui qui
donne avec joie ." (2 Co. 9, 7). Et c'est
afin que cet esprit de générosité ne se
perde jamais chez les protestants, le
contraire étant dramatique pour eux,
qu'un moment en offrande est particuliè¬
rement réservé aux enfants, qui demain,
sommes-nous convaincus, seront la com¬
notamment sur
i te Fatu èiaha e faaea. Te parau ra to ù
munauté arrivante. Il est d’ailleurs regret¬
tüpuna tâne e, Aoe - Rave (E parau te
table que les enfants ne puissent pas par¬
L'impôt s'il est comme le Mê utile au
fonctionnement des institutions au servi¬
vaha - Ohipa te rima). Eiaha e faaea i te
ticiper avec leurs parents au "Mê" qui leur
est consacré. Comment, en effet, peut-on
préparer l'avenir à partir d'une absence ?
âufau nei
vau
i roto i te
pâroita Faaa
1.000 tara. Mea matara to ù àâu i mua i
te parau no te hôroà.
Te tahi taime, ua rahi aè te moni e pau i
nià i to ôe mau faanehene i ta ôe hôroà
Më. No terâ manaô e, mea mâ te Atua, e
haamaltairaa ôaôa ta te Atua e hinaaro.
Alta atu e manaô, ia tâpeà i teie ôroà mal
tei faaterehia mal e te mau tüpuna.
Ôaôa
ôhipa.
Roomataaroa Teurumataihei
Je garde présent en ma mémoire l'atmo¬
sphère de la fête du "Mê" que j'ai connue
tout jeune dans ma paroisse d'origine, à
Tiroama (Paôfai), et que j'ai aussi connue
à Rurutu lorsque j'y étais pasteur. Porté
par le texte biblique qu'il venait de parta¬
ger avec ses parents et toute la commu¬
nauté assemblée pour le "Mê", l'enfant
apportait lui-même son offrande. Et si
l'enfant, à cause de son très jeune âge, ne
pouvait ni dire son texte ni apporter luimême son don au Comité, ses parents le
faisaient alors pour lui. Pour excuser.
tion, n'est pas équitable dans sa création
pour tous les contribuables, parce qu'il ne
tient pas compte de la possibilité finan¬
cière
ou
de la diversité des
revenus
de
chaque contribuable. L'impôt sur le reve¬
nu me paraît plus équitable.
ce
de la communauté, il s'en différencie
aussi parce qu'il ne donne pas au contri¬
buable la liberté de choisir, de décider, de
donner, alors que le "Mê" lui, est un don
libre, joyeux, spontané.
Le "Mê" est une fête et une occasion pour
les protestants
de donner, certes, pour
répondre aux besoins de l'ensemble de la
Communauté mais aussi pour perpétuer
Polynésie, dans le Pacifique, en Europe,
dans le monde, l'œuvre d'évangélisa¬
tion fondée par la première Société
en
et
Missionnaire Tahitienne.
Qu'il
en
soit
grandement remercié, le protestant, pour
son
don libre, joyeux, spontané.
Jacques Ihorai
Veà porotetani N°33, avril 99
15
Te taùrua o te ôroà faatupuraa parau
mai i te tahi atu mau Etârêtia
E parau rahi te parau no te
Ôroà Faatupuraa Parau
O
tei îte i te faufaa no taua ôhipa
rahi faahieihia
tel parau-atoà-hia e, te
ôroà Me.
Eaiha
na
te
hia mai
Ôroà Faatupuraa Parau
e
faaroo.
mau
e
te
ra
tei haamau-
mau
hui-tûpuna
àore râ, te Ôroà Me ?
Te matamehai o teie ôroà, no
Te Ôroà Faatupuraa Parau o
roto mai ia i te mau poro èva-
hoê
te
ia
ôroà
matütOraa
neria tei tae mâtamua mai i ô
hôroà, ola hoî, te ôroà putu-
tâtou nei, tei îte e, e mea faufaa
raa-hôroà e taua horoà ra no
ia haapiihia te taata i te pâpaî
roto mai ia i te taata poroteta-
e te
taiô e ta hurihia te pîrpîria
tâtaî-tahi, o ta te reira
taata, e àore râ, ta te reira
na
roto i te
ùtuafare
faataa
hinaaro-atoà-raa e haaparare i
tupu-
te Parau
ni
tâtaî-tahi
e
nei ei ô na râtou no te
tumu
te
0
a
reo
o
fenua
e
te nünaa
to râtou
te Atua i roto i te
maitai-raa te ôhipa a te Atua
mau
i roto i te Etârêtia porotetani i
taata ra, o te mau taata ia tei
matahiti atoà. Ma te
topahia to râtou àâu e te huero
te
mau
haamoè-ôre i te hôroà
a
tcihi atu
roto
mau
taata
no
te
0
Atua e, ei ôroà e faatupuhia ai te Parau ora
Te ôroà faatupuraa parau, ua riro te reira
a te Atua.
ei mânaônaôraa na te
âmuiraa
e
na
mau
te ôrometua
tiàtono
o
o
Te huru o te ôroà faatupuraa parau i roto
No te mea o te hoê teie ôroà tumu i roto i
mata-
hiti tâtaî-tahi o ta te mau pâroita tâtaî-tahi
Tei roto atoà râ i teie ôroà
e îteahia te hotu no te
ôhipa e ravehia ra e
te mau tiàtono i roto i te hoê âmuiraa, e te
ôhipa atoà e ravehia ra e te hoê ôrometua
i roto i te hoê pâroita. No reira, te ôroà faa¬
tupuraa parau, e ôhipa te reira tei faaîte
mai i te faufaa no te mau haapiiraa e faaterehia
ra
i roto i te mau âmuiraa
e
te
pâroita, no te mau aôraa i roto i te mau
pureraa no te àvatea tâpati ânei, no te
ùtuafare àti ânei, te mau farereiraa
ùtuafare ânei e te vai atura. Eere te ôroà
mau
faatupuraa parau i te hoê ôroà aniraa
tute-porotetani,
o te hoê râ ôroà no te
hôroà ma te ââu mahorahora ta te taata e
faataa nei no to na here t fa na Etârêtia. la
te Etârêtia
Porotetani, te faaineine-ateà-
hia nei ia te reira e te Apooraa tiàtono o te
pâroita nei. Ua rau te huru faaineineraa o
te ravehia nei e te mau pâroita, o ia hoî, te
reira pâroita i ta na faanahoraa e te reira
pâroita i ta na. Te fâ hoê â ia, o ia hoî, ia
tupu maitaî taua ôroà ra. I rîro noa na üioâ
te ôroà Më ei ôroà ôaôa e te reira parau e
Te titeti no te ôroà faatupuraa parau
Ola mau, mal te mau Orometua i nâmua
atu la maua, mai te 6 âvaè na mua aè i te
âvaè âufauraa, te hamani nei te Orometua
i te mau puta rii titeti (carnet e 50 àpl 1 te
puta hoê) na te Haapiiraa Tâpati e na
âmuiraa la au i te rahlraa o te mau tamarii e taata
paâri 1 te âmuiraa tâtaî-tcihi a
ôpere-hla-atu ai i roto i te mau âmuiraa.
No te taata hôroà : Te taata tei aahia te faa¬
tumu parau 1 faataahia no te matahiti
tâtaî-tcihi. I teie matahiti te tumu parau i
nei :
roo e
I nià i taua titeti âufauraa ra, te vai ra te
te here i ta na Etârêtia, e riro noa te
ôroà Më ei ôroà
no
te ôaôa “O te taata
horoà noa hoî ta te Atua e hinaaro”, no te
te hoê teie hôroà no roto roa i te
ââu o te taata hôroà, èere i te mea tâ-âvaè,
mea, o
èita e tâpeàhia 1 nià 1 ta ôe tauturu âvaè, e
hôroà râ ta te taata e faataa net. No reira,
te ôroà faatupuraa parau 1 riro al ei ôroà
ôaôa no te taata hôroà.
No te tahi atu huru taata hôroà : Te taupOpu
raa tiàtono ânei, te faatere tühaa ânei,
Etârêtia ânei, no te mea, te fifi ra ia te tere-
raa
ôhipa âmui i roto i te Etârêtia.
pâroita mal teie 1 mûri nei.
la i roto i na huru taata rii e vai
hiô mai
topa anaè te Më a te hoê pâroita, ua faaîte
mai te reira i te manaô peàpeà o te âpoo-
raa
i taaê atu 1 te mau faanahoraa 1
matarôhia e maua i roto 1 te tahi atu mau
peàraa i roto i te mau ôhipa e vai i roto i te
âmuiraa e te pâroita, o te hoê râ teie i te
mau ôhipa mânaônaô-rahi-hia, no te tahi
no te oraraa faufaa o te Etârêtia i te
te mau ùtuafare etv. I Tiroama nei, te mau
faanahoraa atoà ia mai tei matarôhia e te
mau mea
i te paroita Tiroania i Papeete
ia mau tumu i mûri nei : E facmahoraa teie
atu i taua parau ora ra.
tahi atu mau pâroita. Te val ra râ, te tahi
te
te Pâroita.
Eiaha paha e, o ta râtou anaè teie haapeà-
e faataa mai ra.
te èvanerta ora e tei farit i te
ueue
Te Më : te haa a te ôrometua e te tiàtono
ùtuafare atoà. Taua mau
nei ia 1 te hôroà no te huru ânei no te ora¬
ta râtou e ora ra, e àore râ, no te inel-
ravehia mal, te tumu parau la o te pureraa
hepetoma no teie matahiti,
o la hoî, “E
noho te Atua i 5 râtou, e e riro O ia ei Atua
no râtou”.
(Ap. 21/1-7)
Na te tômite âmuiraa tâtaî-tahi e àore râ,
te mau tià âmuiraa e te mau tià o te haa¬
piiraa tâpati 1 roto 1 te mau tühaa o te ôire
tei reira te mau ùtuafare o te mau âmuiraa
i te nohoraa, e ôpere atu i te reira 1 roto la
râtou a tiaî atu ai i te talme e amo mai al
taua mau ùtuafare ra i ta râtou mau tühaa
no te ôroà Më
1 roto 1 te tiàtono e àore râ, 1
rle ôre i te talme o taua ôroà ra, e tei riro
roto i to râtou iho mau tià âmuiraa. Te vai
hoî ei mea teimaha no te ùtuafare.
atoà ra, e na te mau tià âmuiraa e tâpapatuutuu-ôre-atu i te tahi mau ùtuafare no
faatere pâroita
O te arataî te reira i te oraraa maitaî o te
No
tereraa ôhipa i roto Etârêtia i pihaî iho i to
Tiàtono) : la oti te âufauraa Më, e mal te
ta râtou
na oraraa faaroo.
mea, e ua maraa te âufauraa, o te tahi la
reira, tae-roa-atoà i te mahana maâ hôpeà
i te arataîraa î te oraraa o te Etârêtia e tià
taime ôaôa
e
ia tiàâu-au-maltaî-hia ia te faufaa tei na
tiàtono 0 te pâroita.
roto mai i te hôroà faaroo a te taata tâtaî-
E mea maitaî te taata la îte e, te ôroà faa¬
Te tômite âmuiraa : Aita atoà te mau tiàtono
tahi. E, èiaha ia faaea i te haapii i te taata
i te auraa no te hôroà e te faaineine-mai-
tupuraa parau, oia hoî, te ôroà Më, èere
noa la i te parau no te moni. E parau âmui
naho 1 te parau no taua ôroà ra. Te faana-
taî-raa t taua ôroà ra, a riro atu ai ei ôroà
râ
ôaôa, ei ôroà e haamaitaî ai te taata i te
parau no te fârereiraa e no te faaitoltoraa 1
No reira, no to na maitaî
16 Veà porotetani N°33, avril 99
te
no
mau
no
te ôrometua
te hoê ôroà
(Orometua
e
te
-
âpooraa
faaineme-atea-hla, te
e
mau
tühaa no te ôroà Më
e
te
ia poîpoî aè te ôroà e tupu al.
te tômite o te âmuiraa e faaea ra 1 te faa-
ho ra o ia i te parau no te âufauraa a te
mau
tamarll
o
te
haapiiraa tâpati e te
âufauraa a te âmulraa iho, te parau no te
àhu faaâu o te âmulraa. Te faanaho atoà
ra i te
parau no te fariiraa pae tino, te pôroî
ra 1 te mau rohi
pehe la faalnetne 1 te mau
hlmene nota e te mau hlmene târava.
parau a te haapllraa tâpatl e àore râ, ta te
âmulraa tâtaî-tahl la au 1 ta râtou tumu
parau. E mau taata pâpO tel faataahla e te
âmulraa el rave 1 te tühaa ôrero 1 te vâhi¬
raa parau
e na te reira taata vâhl peirau e
tuu 1 te papa mâtamua o te âufauraa a te
Te taime o te âufauraa : 1 roto l te tahl atu
âmulraa, o te haamatahla e te taatoàraa o
pârolta o te tühaa nel, te haapaôhla
ra la te ôroà Mê 1 te taime o te
pure avateà
na
mau
te
e
tômlte
1
faanahohla
te
Apooraa
Tühaa. Areà 1 roto 1 te pârolta Tlroama nel,
te ravehla ra la 1 te hora pltl 1 te ahlahl e te
reira mal ta te haapllraa tâpatl mal e ta na
âmulraa atoà,
ola hoî,
e
te faataa nel te
pârolta 1 te reira tâpatl taatoà no taua
ôhlpa rahl faahlahla ra.
I taua mahana âufauraa ra, na âmulraa
na raua,
âufauraa
a te haapllraa tâpatl e tâ na
âmulraa 1 te hora 2 1 te ahlahl tâpatl e tae
atu 1 te hora 4. I roto 1 na tâpatl e 3 e toè
ra, ua ôperehla la :
na
te tâpatl mâtamua ra
te âmulraa Taroma e te âmulraa Tlona
Tapu, te pltl 0 te tâpatl te âmulraa PeteTeta e te âmulraa Epene Etera e te tâpatl
hôpeà na âmulraa tootoru la o Orlveta, o
Tarlrea e o lerutarema.
parau no taua ôroà faatupuraa parau ra.
Ua âpltihla te püpüraa 5 o taua mahana ra
e
pltl 1 te tâpatl mâtamua e âmul atoà mal
âmulraa
e
toè
ra
e
àlta ta râtou
e
âufauraa 1 taua tâpatl ra. Tele hoi te
auraa, e âmul mal te pârolta taatoà 1 roto
1 na tâpatl âufauraa atoà a te pârolta e ta
te
to râtou huru matara e te ôaôa.
Ua naho te àhu faaau tel falnelne-atea-hla
ta te taatoàraa o te taata âmulraa e àhu
atu, mal te
mau
tamarll, te
mau
taata
paârl o te âmulraa, te mau tlàtono, te ôrometua, te ôrometua vahlne e tae noa atu 1
te mau mânlhlnl tel tîtauhla. O tel hau atu
râ 1 taua mahana âufauraa ra, o te faanehenehe la o te mau marna o na âmulraa e
to râtou
mau tâupoo, e au e, ua faataa
ihoâ râtou e, 1 te reira mahana râtou e
“haapOra” mal al la râtou e te reira, no to
râtou la ôaôa.
la faaotl te âufauraa 1 te reira
la tupu anaè te âufauraa a na âmulraa e
na
e àore râ, na râtou te âufauraa, e
faaîte mal al 1 to râtou Inelne 1 roto 1 te
o
O te âmui mai i te âufauraa : Te tupu nel te
âmulraa o te pârolta el tautururaa 1 te
âufauraa a taua âmulraa ra.
haapllraa tâpatl o tel tomltehla e te
tômlte faataahla e te tühaa.
Te vâhiraa parau : la au l te tumu parau a
te haapllraa tâpatl e ta te mau âmulraa
tâtai-tahl, te val ra te taata (e tâne e àore
râ e vahlne) tel faataahla no te vâhl 1 te
tâpatl, e
âmul atu to te pârolta tâatoà 1 nlà 1 te airaa
tupu te ôhlpa a te Atua 1 roto 1 ta na
Etârêtla na roto 1 te mau hlmene, te mau
maâ 1 faanahohla mal e na âmulraa 1 roto
àhu faaau e te mau faaùnaùna e te pure
1 ta te tahl e ta te tahl fare âmulraa. O te
hoî.
reira te tahl ôhlpa faufaa roa o tel faana-
No reira la val
ho-atea-hla mal e te mau âmulraa, èlaha
noa
te
ôroà
faatupuraa
la tâmaâ te mau mânlhlnl a pala atu
parau, el ôroà püpüraa ô, el taùrua no te
mau hlmene nota e târava, el ôroà e
poro-
al, no te tcihl râ tâpaô no te âmultahlraa te
nünaa o te Atua 1 te vâhl hoê 1 mûri aè 1 te
hla al te parau ôaôa a te Atua, el ôroà
tâmâaraa âmul o tel faaîte mal la 1 te hotu,
hoê ôhlpa ta na 1 faalnelne e 1 hôroà mâ te
tae 0 te àâu.
rlî a te Atua.
noa
te maltaî, te hau e te ôaôa no te mau tama-
Te ôroà faatupuraa parau, o te ôroà la e
faaîte al te taata o te âmulraa 1 to râtou
ôaôa na roto 1 te püpüraa 1 ta râtou ô la
Tihoti Pittman
ta râtou terâ huru parauraa. No te oraraa
Te oroà Me i roto i te tahi
mau motu no Patitifa
No teie tumu parau no te ôroà Më i roto i te Etârëtia e hiôhiô na
tatou na te hiti, mea nâhea to te tahi atu mau Etaretia i roto i te
te moana Patitifa, faanahoraa ia râtou i nià i teie parau no te ora-
raa
faufaa. No te faatupuraa i te ôhipa haaparareraa i te Evaneria a te
Fatu. Ua tâpeàhia mai na fenua e toru, Hamoa Tiàmâ, Fiti e Marshalls.
o
no
te tenetere 19, ua haamau 1 ta râtou
e
to te
pârolta, te val ra te
tâtou, 1 te mea hoî e, te ôrometua e ôhlpa 1
roto 1 te hoê pârolta, àlta ta na e tauturu
âvaè no roto mal 1 te faatereraa Etârëtia,
na
te pârolta râ o la e haapaô, 1 te pae no
te
oraraa
tlno
(ahu, mâa, mont...). No te
tauturu monl, e
faatupuhla te âufauraa
pârolta e pltl, e toru taime 1 te matahltl. Te
faufaa e roaa mal 1 roto 1 taua mau âufau¬
ra, e hôroàhla la na te ôrometua.
raa
Mal
te peu e e pârolta rahl, e faufaa rahl atoà
la te roaa mal. I püiallho 1 teie mau âufau¬
raa no te tauturu 1 te oraraa o te
te
I Hamoalîàina...
te Etârëtia
"aufauraa matahitî', mea taaê roa râ 1 ta
ôrometua,
faatupu-atoà-hla ra te hoê âufauraa
taaê
no
te tauturu
1
te
pae
faatereraa
Etârëtia tel pllhla “Lotu Tahitf, tel parau-
Etârëtia, alta e faataaraa eaha te taime 1
I nlà 1 teie fenua e pltl nâ faaroo poroteta-
hla e te Hamoa 1 teie mahana e te faana¬
roto 1 te matahltl. Mea tlà atoà la tâtou la
nl tumu e val ra,
horaa “CongregationaF.
îte mal e, te mâltlraa 1 te ôrometua pârol¬
te “Congrégationaliste e
te Méthodiste", plrl mal al te faaroo tâtorlta. Alta 1 moèhla la tâtou, 1
mûri aè 1 te
ôhlpa pororaa Evaneria a te mau mîtîonamâôhl,
Ua tere atoà mal
te niau mltlonare no roto 1 te pupu a te
ôrometua peretane ra o John Wesley, na
na
1 haamau te faaroo "Méthodiste". I roto
Tlhonl Vlrlamu e to na mau
1 na Etârêtla e pltl nel, alta e “ôroà Mê” mal
hoa poro Evaneria no te LMS 1 te ômuaraa
teie ta tâtou e haapaô nel 1 ô nel. Alta atoà
re
a
ta, eère te faaotlraa na te faatereraa
Etârëtia, na te pârolta Iho e mâîtl 1 te ôro¬
metua tel au la na. I te Fenua Hamoa, mea
âuhune râtou 1 te ôrometua, mea rahl atoà
râ
te
mau
ôrometua alta
e
pârolta, te
Veà porotetani N°33, avril 99 '17
I te motu no Marshall...
...
Te faaroo porotetani rahi i nià i teie motu
0
te faaroo ia tei
parauhia “Disciples of
Christ” (Te mau pipi a te Metia). Te haamanaô mai ra te reira ia tâtou i te ôhipa
pororaa Evaneria t ravehia e te mau mittonare Marite i te area matahiti 1820 i nià i
teie mau pae motu e te taatiraa Marite, oia
hoî, te ABCFM (Tôtaiete Marite no te ôhipa
pororaa Evaneria).
I teie mahana, e nehenehe e parauhia, e
Etârêtia huru râvai teie no te pae o te ora¬
raa
faufaa no te mea, te mau ôhipa e te
mau îmiraa a te
taata, i raro aè i te faana¬
horaa Marite, mea nahonaho ia. E taua
nahonahoraa ra, ua ite-roa-atoà-hia i roto
i te oraraa o te Etârêtia.
la faatupuhia te hoê âufauraa, e faaàti noa
te taata i te âiraa mâa tei reira te vaiiho-
raa-hia te hoê fârii. la pau roa te moni a te
taata i nià i te rima, i reira oia e hoî ai i nià
i to na pârahiraa. I mûri mai,
iti te pâroita, ua reihi te ôrometua. Ua reva te tahi pae ôrometua i te
auraa ra, ua
fenua
Marite,
te
fenua
Nlu-Terani,
Auteraria, e ôhipa ai.
Noa atu ia te faanahoraa
no
te
huru
e âmuihia ai
te faufaa e roaa mai o te
raa himene. Te mau
te taatoàraa
rahi no “Viü Levu” tei reira te ôire no Suva.
püpühia atu i roto i te faatereraa Etârêtia.
I te tahi thau taime e püpü atoà na te taata
E âfaî mai i ta râtou mau mâa no to râtou
i te àhu.
pâroita no roto mai i te
mau motu, o te taîruru mai i nià i te motu
ia
oraraa
i roto i te
puhaparaa. I roto i te
o
E no reira, i mua i teie mau hiôraa, te ite
tâtou i te rau o te mau râveà e faaôhi-
âufauraa àita e tuàti maitai ra e ta tatou,
taime no te tâtaùraa himene, i reira te mau
ra
te mea pâpü râ, maori râ, te vai ra te hôroà
pâroita e püpü atoà ai i ta râtou mau ô, ta
te taata. Noa atu ia te oraraa riirii o te
râtou i faameme mâite hou a tere mai ai. Na
pahia nei e terâ e terâ Etârêtia no te faanaho ia na i mua i te parau o te oraraa
hamoa, mea püai râ i te pae o te
reira atoà te moni e roaa mai i te taime no
faufaa. To tâtou atoà iteraa e, e riro te
ta râtou e faaite na roto i
te tâtaùraa himene, e püpühia ia i roto i te
a
nunaa
taua faanahoraa ra. la htôhta râ, atta teie
ôhipa a te Etârêtia i te taupüpü ia ôre anaè
te parau o te faufaa.
Te na ô râ hoî terâ mâa parau iti e “Eita te
manu e maùe, mai te peu àita to na e
Te Etârêtia rahi i nia i te motu no Fiji te
faufaa
huruhuru”.
“Méthodiste” ta. I te taime
haamâuàraa a te faatereraa Etârêtia. Na na
oraraa faaroo, o
rima o te faatereraa Etârêtia. E piri atu i te
ta râtou hôroà.
40 mirioni te faufaa e roaa mat roto mai t
...
IFiji...
no
te Apooraa
e
râved nei
no
te
amo
i te mau
âufau net i te tauturu âvaè a te mau ôro¬
rahi a te Etârêtia o te tupu hoê hepetoma te
e
mâoro i te âvaè Novema, e faatupu-atoà-hia
metua, taa noa atu te tauturu a te pâroita
tâtai tahi i ta na ôrometua.
ai te ôroà âufauraa âpitihia mai e te tâtau-
Gaston Tauira
Libérer le don en la foi
Le frissonnement des préparatifs annon¬
ce
le temps du Mê qui revient chaque
année inchangé chaque année renouve¬
lé. On apprend des chants neufs on coud des
habits neufs on prépare des chapeaux neufs.
Tamarii du haapiiraa tapati, taureàreà du ui
api, taata paari des amuiraa, tous se mobili¬
sent pour vivre une nouvelle fois une foi revi¬
vifiée dans cette fête à nulle autre pareille,
unique fête faite du don. Le don du mê est
particulier. Légitimant identifiant authenti¬
fiant chaque donateur comme membre de la
communauté. Par essence protestant.
Protestant par le don.
Ainsi en va-t-il d’une tradition jadis née de
lors des longues traversées océaniques. Le
par obligation une somme fixée fixe. Il faut
nerf de la foi ayant évolué avec les temps on
donne désormais en pièces métalllquement
résonnantes en billets bancairement remplis¬
sant. Ainsi donne-t-on aujourd’hui parce que
donner-payer pour que le responsable du
c’est ainsi, parce que les parents bien ont
donné parce que leurs parents avaient avanthier donné. Ainsi donne-t-on
joyeusement
fièrement. Alors on économise pour la gran¬
de occasion. Parce qu’il faut coûte que coût
donner pour son amuiraa pour sa paroisse
pour son Église. Parce que surtout il faut
coûte que coûte donner pour sol pour sa
dignité pour son humanité. Ainsi donne-t-on
pour être. Le don du mê est iégitimateur
d’hommes qu’il leur appartenait de partager
identificateur authentificateur.
Pourtant chaque année le mê, immanquable¬
la vraie lumière de la vraie
ment, m’indispose. Non dans son fond, cha¬
l’inébranlable
conviction
de femmes et
parole du vrai
amuiraa puisse dans son cahier inscrire en
face de son nom la somme exigée payée. Il
donner-payer pour que son amuiraa
donne plus que les autres. Il faut donner-
faut
payer pour que sa paroisse donne plus que
les autres. Il faut donner-payer pour que
s’amoncellent sur la grande table les liasses
de billets comptées et recomptées sous la
croix. Il faut surtout donner-payer parce
qu’un bon protestant donne-paye pour le
mê. Sans protester.
Chaque année le mê, immanquablement,
m’indispose...
Et si l’an prochain on donnait-donnait selon
son cœur selon son âme selon ses moyens.
Et si l’an prochain on donnait-donnait. Le
don comme un acte de foi acte de partage
Dieu à eux portée et par eux'reçue d’étranges
cun devant
missionnaires, participant à leur tour à la
mission de leur compatriotes voguant pour
participer aux lourdes charges de
l’Église évangélique, mais dans sa forme.
acte de liberté. Et si l’an prochain on donnait-
Aux allures de contraintes aux relents de
donnait... pour se
évangéliser les contrées cousines non enco¬
coercition. Dévoyé de son originalité désinté¬
Protestant.
re illuminées.
Ainsi a-t-on dans les premiers temps donné
ressée et généreuse. Car il ne s’agit plus de
donner selon son coeur selon son âme selon
en
produits nourriciers pour aider à la survie
18 Veà porotetani N°33, avril 99
ses moyens.
Il faut désormais donner-payer
réapproprier le don...
Chantal T. Spitz
Le prix
d^un engagement
Lafête du Mêir ite ceux qui n’y participent pas, enchante ceux qui y sont, fait
grincer des dents ceux qui paient sans y être. Le Mê a deux visages, celui de
la fête et celui de la cotisation à la communauté. Le Mê a quatre défis à rele¬
ver. Celui de l'individualisme, plus l'individu s'éloigne de la paroisse moins il par¬
ticipe à sa vie même financière, plus la paroisse se replie sur elle même moins
elle se sent concernée
même_financièrement par l'Église, plus l'Église se coupe
du monde plus elle renie l'Église universelle. Celui de la consommation, les
besoins d'une famille se multiplient au détriment du partage communautaire.
Celui de la transparence, qui paie contrôle, le paroissien veut connaître l'utilisa¬
tion de son don. Celui de la modernité, une Eglise qui veut être du monde se doit
d'utiliser les moyens modernes qui coûtent de plus en plus chers.
Le Mé à Rurutu
Exister en tant qu'Église
Le Mê est devenu pour les protestants une
fête religieuse. La communauté se prépare, les
fidèles confectionnent leurs habits
avec
le
tissu choisi par leur amuiraa, les diacres font
du porte à porte pour recueillir les dons. Le
geste est celui de l'offrande. En apportant sa
participation chaque famille dit «je fais partie
de l’Eglise, j'aide donc à financer sa structure
dont nous avons besoin pour partager, échan¬
du conseil de la paroisse pour maintenir le
niveau de la participation afin que l'Église
puisse fonctionner dans la continuité. Il faut
rendre hommage à ce travail de fourmi. Et
quand certains font des pressions ou même
des menaces sur un membre d'une famille qui
ne donnerait pas assez, il renie son rôle,
bafoue la liberté du don pour se transformer
en questeur de l'impôt. Toute l’Église doit
veiller à cette nécessité d'une offrande libre,
de pasteur qu'il soit affecté à Rangiroa,
président d'un arrondissement ou secrétaire
général de l'Église. La gestion du corps pasto¬
ral comprenant tous les pasteurs représente
un budget de 71 705 005 FCFP soit 23 % du
budget. La formation pastorale, logements,
salaires et fonctionnement, est créditée d'un
budget de 30 749 410 FCFP. Les chiffres
ajoutés aux aides à des pasteurs retraités ou a
nom
leur veuve et aux 10 % du Mê rétrocédés aux
l'EEPF. Ceci n'est pas suffisant et ne représen¬
virement
nombreuses
arrondissements, montrent que 50 % du Mê
revient directement aux paroisses pour finan¬
cer leur pasteur (de sa formation à sa retraite).
Si la paroisse fait partie de l'Église, l'Église est
te que 90 % des dépenses de l'Eglise qui doit
familles polynésiennes, maintient le versement
aussi universelle et cela se traduit en chiffres
chercher des ressources extérieures (la vente
en
liquide duquel n'est pas absent le plaisir de
du Veà porotetani en est une).
la collecte.
Le financement d'une association (et l'Église
La
par 6 750 000 FCFP de subventions aux
organisations partenaires (CEVAA, CQE,
ARM, PCC...).
une) est une question complexe. Ne
doit-elle être financée que par ses adhérents ?
protestante
conscient de la nécessité d'une structure et
retraités, les aides à des centres sociaux, les
Peut-elle demander des subventions, solliciter
fier
cotisations sociales, les frais de poste, l'entre¬
le mécénat, faire du commerce ? Quelles sont
reconnaisse.
tien, etc... leur diversité fait trente pages de
chiffres serrés. Arrêtons-nous sur l'évolution
Le budget de 83 paroisses et d'une
du Mê. Elle est stable, augmente de I à 2 %
communauté
chaque année. Fait remarquable, les paroisses
de Raiatea qui traversent depuis 1996 une
crise, retrouvent petit à petit leur niveau.
Pourtant ces efforts ne sont pas suffisants, le
coût de la vie augmente plus vite que le Mê
qui se retrouve en décalage et donc l’Église
avec un peu moins de moyens chaque année.
ger, avancer».
Ainsi en 1998, 269 525 536 FCFP ont été
recueillis dans les huit arrondissements de
en
est
les limites de
dépenses ? Le choix de
l'EEPF de ne dépendre que de ses fidèles,
l'oblige à une confiance totale envers eux.
Cette confiance passe par le rôle du diacre et
bancaire
dans
de
signification de cette adhésion à l'Église
n'échappe pas au donneur
d'y appartenir. Encore faut-il qu'il s'y
ses
OÙ va l’ament des
Quêtes de l’offrande du
Mè des paroissiens
■
chaque protestant doit veiller à ne pas préfé¬
rer une caisse de bière à la vie de son Eglise.
L'absence de l'utilisation de chéquier ou de
Dépenses de fonctionnement des ser¬
vices administratifs de l’EEPF : 30 %
■ Indemnités des pasteurs de paroisse :
27%
■ Secteur Communication Animation
Théologique : 3 %
■ École Pastorale d’Hermon : 10 %
■ Aumônerie des Écoles : 2 %
■ Participations financières aux arrondis¬
sements : 10 %
■ Participations financières aux branches
activités EEPF : 5 %
■ Contributions annuelles aux Partenaires:
2%
■ Aides Sociales et de Solidarité : 11 %
Visiter les comptes de l'Église nécessite une
compréhension comptable, un goût pour les
chiffres et la maîtrise du français (les termes
financiers n'ont pas forcément leur traduction
tahitienne). Ce sont les membres du Synode
(53) qui épluchent ces comptes et qui sont
chargés d'en porter la connaissance aux 83
paroisses. Le tableau ci-dessous montre la
répartition mais il serait plus juste d'ouvrir une
multitude de tableaux à partir de questions
thématiques. Quelle est la part de l'Évangéli¬
sation (premier rôle de l'Église) ? Quel est le
coût d'une paroisse et celui de l'administra¬
tion ? Un pasteur de paroisse coûte-t-il autant
qu'un pasteur-professeur ou qu'un pasteurprésident ? Qn peut multiplier les interroga¬
tions à l'infini. Mais quatre chiffres de 1998
me semblent significatifs.
I 140 000 FCFP par an (soit 95 000 FCFP)
c'est le chiffre qui revient en face de chaque
Passons sur les détails, les aides à des pasteurs
Pour maintenir ses engagements, le Mê doit
suivre l'augmentation du coût de la vie, ou
alors l'Église devra chercher des financements
extérieurs ou réduire son activité, au risque de
perdre son indépendance, son dynamisme et
sa
cohésion communautaire. Le Mê doit être
vu
aussi comme la fête de l'Église, la fête de
la communauté. Il est le signe visible d'un
attachement à l'expression collective de la foi.
G. Marsauche
Veà porotetani N°33, avril 99
19
Te Varua o te “Me”
ti 50
e i mûri mai, e
nünaa
;
no
ôroà ôaôaraa teie no te
te taatoà
e
tau ôotiraa, tau
âuhune. Te horoà, èita e
mai te
mea
tupu teie parau,
àita ta ù no te hôroà. No reira
teie parau “HOROA” e tïtauhia i te taata
tâtai tahi ia faaitoito i te rave i te ôhipa e ia
tanu i te mâa, ia nehenehe ia na ia o atoà i
roto i te taime horoàraa,
te hôroà,
raa.
E
àita anaè ta ôe no
èita ôe e ô i roto i te taime hôroà-
maramarama noa
tatou i ô nei, e
parau tûàti te hôroà e te ôpere. Na te hôroà
e
faatupu i te ôpereraa.
Te vâhi teie e haamata ai teie mau parau, ta
tatou i htô aè net, no te mea te taata te tumu
matamua roa e mau ai te hôroà e àore râ, e
tupu ai. Te vai nei te mau mea e haafifi i te
parau o te hôroà, teie te tahi te “miimif’ te
pïpiri, te mâa îno e te vai atura i reira ra,
èita roa'-atu ia e tupu te hôroà e te ôpereraa,
no te mea, ua fifi te vâhi faatupuraa i teie
ôhipa, oia hoi te taata.
Haamata rii na vau i te iriti i teie parau i roto i te
taime e te âvaè e faaôhipahia ai o ia i roto i te ora-
raa o
te haapaôraa porotetani i te fenua nei.
Te mea ta ù e hâroà nei, teie ia
no
Te vâma mâtamua
Mê, èere te moni te faaôhipahia, o te hinu râ
0 te haâri, o ia te tauihia i te mont,
roa o
te “Mê”
e
vâma
“Mitionare ia”, oia hoî, e vâma faatupuraa e
te paturaa. No te mea t te ômuaraa o te
la hope aè te paturaa,
haaparareraa i te
parau a te Atua “te
Evaneria a te Fatu a letu Metia" i roto i na
faatupuraa, te vâma paturaa ta, paturaa i te
oraraa o te Mâôhi i nià t te Atua âpî, tei 5 roa
i roto i to na “faaroo” e Atua ora e te pohe
faatupuraa parau, no te mea e vârua ê to
teie parau “âufauraa” e moni ia te parau
rahi.
Te ôroà faatupuraa parau e vârua ê te reira,
e
“taata hôroà
e
te
ôpere'' te parau rahi i
na te tahi taata ê atu,
mahana. Te âufauraa e te hôroà, èere hoê â
te retra hum t to na ua ô roa atoà i roto i
to râua vârua noa atu ia te faaôhiparaa hoê
te Më. E te reira te mea i türaî riî î te parau
â raveraa. E tano te hôroà, e àore râ, te ôroà
î roto î te faanahoraa ôroà, èere râ
“Me" e faaâuhia i te ôroà Penetêtôte a te Ati-
i te reira te tumu matamua o te ôroà, i riro
luta, e taime püpüraa i te oho mâtamua na
ai te Më ei ôroà i teie net.
te Atua, e peu atoà teie na tâtou i mua ra, e
no te Më
ôre, te hoê teie o te vâma tumu o te Mê, e
Mea tià roa i teie nei, ia hiô i te Me e ôroà
reira... noa atu hoê moihaa e faaôhipa i teie
e
(Patitifa). Te mea i mûri mai, i teie vâma
raa
peu teie, e e hïroà atoà no te mâôhi, te ôpe¬
reraa i ta na e vai ra,
ôrapa o te moana nui, e te fenua mâôhi
te vâma ôpere ta, e
Te faaêraa i roto i te hôroà e te âufau-
patu ihoâ teie mat te mau nünaa
atoà 0 te ao nei, mea patu râ ta na ia au i ta
Te hôroà e te taata
peu faaroo teie, ia ôre te fenua ia oê, e na
teie hum manaô i türaî i te Më et ôroà, oia
te fenua e to na î e hôroà mai i te râveà ia na
Haamanaô ra vau i mua ra, hou te matahi-
hoî,
nünaa
e
ôroà “PUPURAA” no te haamaitaî e
maitai te nünaa faaroo, to ù fhoâ râ nünaa
Te ôroà faatupuraa parau (te Me)
Porotetani, ia hiô faahou te parau no te
ôroà Mê, ia hiô faahou te parau no te
hôroà, i teie nei taime àita te nünaa t mâtau
faahou te auraa o teie nei taô Hôroà àita o
Te ôroà faatupuraa parau tei mâtauhia
te nünaa teretetiano i te parau
Ôroà Më.
e
te
ta ù e âfai na te Tumunui i to na hamani
ta t maramarama faahou te auraa o teie nei
maitai 7' No retra ua haamau te nünaa i to
taô Hôroà. la moè anaè te auraa o teie nei
na manaô,
taô Hôroà, e ôre atoà te auraa te parau no
i nià i teie net Taramo, e tei riro
E ôroà faufaa roa teie i roto i te nünaa tere¬
ei niu no to râtoü faaroo i tupu ai te parau
tetiano, e ôroà teie e faaîte ai te taata i to na
ôaôa rahi i mua t te Atua, e ôroà teie èita te
0
la maltaî ta na pororaa Evaneria i roto i teie
mau
nünaa e uiui i roto ia na no te aha hoî au t
nei ao, teie te âveià t orahia mat e to tâtou
no
hôroà ai, no te mea, ua îte o ia i te faufaa
mau
rahi o ta na e fânaô nei i roto i to na oraraa
râtou hôroà èita te rima âtau
i te mau mahana atoà, e tâua fânaôraa no
rima âui
ta râtou hôroà na te Atua,
te ôroà Më.
Na te nünaa e haamanaô e hôroà ta na i te
Metua, no reira te îte nei tâtou, e ta
matahiti atoà, te reira to na ôaôaraa,
reira e te nünaa porotetani, te hôroà te
haamaitaîraa ia i te Atua, no ta na ôhipa, o
îte i ta te
ta tâtou e faaôhipa nei i roto t teie nei ao, i
na ra, no ô mai ia i te Atua ra. Teie to râtou
hôroà, èere noa i nià i ta râtou
hôroà, ua faaea mai te parau no te hôroà,
roto t to tâtou iho fenua, ia ûàna te parau
reo i roto i to râtou net oraraa, e o ta râtou
èere roa atu, te püpüraa râ râtou i to râtou
i haamau i roto i to râtou ââu, te pehepehe
taatoàraa i roto i ta râtou hôroà.
ia a te pâpaî Taramo, i te na ô raa e, “Eaha
No teie nei tau ta tâtou e haere atu nei, mea
20 Veà porotetani N°33, avril 99
e
maitai a te Atua, i te mea e, te tiàturi mat
ra te Atua ia tâtou
te taata nei, no te faatu¬
pu i to na hinaaro, t roto i teie nei ao, ia
L'évangile vient avec l'Eglise.
haamauruuru i te Atua
no
te âuhune
o
te
fenua, e te reira vârua 1 to te “Më” te ère atura
i teie mahana. Tele e toe mal nei e ôroà âufau-
ia. I roto i te nünaa Tühaa pae, no te pae
rahl O te nünaa e ôroà püpüraa o ihoâ teie. I
raa
teie râ
mau pae 1 nlà nei, ia hiôhia e ôroà
âufauraa la. Tei hea atü ra te vârua o te Më e
to na auraa faaroo ? la ôre te Më, eaha te mea
e toe mai ? Te haamaitai e te
pure vaha noa ?
Te âufauraa pâroita noa e te vai atura, te taùrua
-
àita e Penetëtôte faahou, àlta ta tatou e
:v^.-
vâhl faahou no te faaharuru i te fenua no te
haamaltaî i te Atua.
Te faaineineraa tumu o teie ôroà
Te vârua o te Mê...
e
haamata mai na ùna ia
ôe na, e rlro roa atu al ei ôroà o te hope i nià i
te ôroà tâmâaraa. Te vai ra te mau faalneine-
tumu
ôroà, èere te monl anaè, te
haamoriraa, te ârueraa, te
àhu, te mâa, te fare, te âua e tâpapa i te fare
raa
o
faaineineraa
teie
o
te
pureraa, a hiô na tâtou 1 te vârua o te Më. la
hiôhia i teie nei, e uiui ril ? Hou a ôre roa ai
Qui se souvient, là-bas,del'origi¬
ne du
Teie râ, te vai atoà ra te vârua o te Tôtalete o
du
mensis maia,
l'évolution aux idées fixes.
à
partir du temps de l'abondance,
désormais rassurant ; le cinquiè¬
En voici la résolution : " Puisque l'union
me mois de l'année chrétienne est deve¬
du Peuple de Dieu aux Dénominations
diverses est un objectif des plus dési¬
e vârua faahouhia.
crétisme I En effet si l'on ouvre à la page
E ua îte tâtou, te hoê ôhipa
àita to na e vârua faahou e ôhipa pohe ia, mai
lisme
Ce double oubli de l'étymologie païen¬
Et qui, ici, du nom de la huitième lunai¬
son
To ù hiôraa e ara i teie fifi, o te ôre atoà te Më
àita ânel hoi i na o roa atoà e “Te Atua o ôe i
nià i te rai... e o vau i ô nef.
ménisme visionnaire qui évite le centra¬
aunuunu?
du nom d'une antique divinité italique ?
le Me, ou plus exactement le Oroà
Mê, le mois de l'offrande dans la plupart
des Eglises du Pacifique.
Oroà Mê, quel merveilleux et sage syn¬
teie mahana, oia hoî, “o de i ô e o vau i ô nef,
Le comité jette ainsi les bases d'un œcu¬
monoiithique et qui prend le
risque de la diversité ; qui préfère la
valeur de liberté à celle d'identité, de
complémentarité à celle d'uniformité ;
qui préfère la vitalité à la stérilité et
exactement
ne est
te hîroà o te Mê !
joli mois de mai, ou plus
nu
172
le dictionnaire de John
Davies,
rables pour réaliser le grand Oeuvre et
afin de prévenir, si cela est possible,
toute cause de dissension à venir, il est
déclaré le principe fondamental de la
Société Missionnaire que voici : notre
te tino hoi àore e vârua ra e tino pohe ia. Te vai
Oroà nous ramène à toutes sortes de
but n'est pas d'exporter des
ra ta na ra e hôroàhla
festivités religieuses, plus de huit, liées à
Presbytérienne, Indépendante, Episco¬
pale ni aucune autre Forme d'Organi¬
sation d'Église (à ce sujet il peut y avoir
des différences d'opinion parmi des
Personnes sérieuses) - mais de procla¬
mer l'Évangile Glorieux de Dieu, béni
soit-ii, aux Païens, il sera laissé (comme
cela aurait dû toujours l'être) à l'esprit
des Personnes que Dieu peut appeler à
ra e
atu â ta na, e àlta a na
irlti-roa-hla mai ta na e vai ra.
E haaputu 1 ta ôutou tâoà i te vâhi e ôre e pau
ai i te huhu e te pë.
des prières et à des rituels peut-être
oubliés ; avec comme point commun les
festins et fêtes familiales et surtout des
Teaue Tuheiava
jeux, des concours et des compétitions.
Et par ailleurs le Mê est la fête du don,
de la participation à la vie de l'Église,
mêlant
concours
et concurrence entre
d'âge, de sexe, de quartier, de
paroisse, d'arrondissement - et argent.
Le premier Mê nous renvoie loin d'ici et
à une autre époque : au cœur de
Londres, rue Aidersgate, à l'auberge de
Castle and Falcon et à son propriétai¬
re, un certain M. Dupont, fidèie et fami¬
lier des cultes de la chapelle de Spa
groupes
hanahana te iôa o te Atua i roto 1 ta tâtou
hôroà, i taata ai te taata no te Atua o ia, i
Atua ai te Atua no te taata o ia.
A here i ta tâtou ôroà faatupuraa parau,
èiaha ia riro ta tâtou ôroà
faatupuraa
parau el ôroà faahepohia, èiaha e haamâtau ia tâtou 1 teie nei huru parau.
Fields et du Tabernacle. C'était devenu
le foyer des gens de passage, des pas¬
teurs et autres responsables
d'Église qui,
o
teie nei taô
Hôroà, i reira teie nei taô pîpiri, e ô mai al.
Te nünaa porotetani e, e poroiraa teie ia
tâua, e tühaa ta tâtou tâtaî-tahi, no te faaîteraa i te Aroha e te here o to tatou Atua.
la ora na.
Parole de Dieu. "
L'offrande du Mê, si critiquée par tous
ceux
qui y voient un détournement de
la société de consommation
des provinces britanniques, pas¬
drometua no Teahupoo
une
besoin d'un
qu'en septembre 1795 avait été décidé
de créer
une
Société missionnaire et
mière
faire signer à chaque candidat à la mis¬
Michel Faua
et
forme de solidarité archaïque ; si sou¬
vent utilisée par tous ceux qui ont
donner ?
saient par la capitale anglaise. C'était là
auraa
qui ieur paraîtra la plus heureuse pour la
1796, le comité de ia LM.S renonce à
1 terâ manaô e, e ôroà faahepohia te ôroà
moè ia te
choisir ia Forme d'Organisation d'Église
d'envoyer des missionnaires à Tahiti.
C'est dans cette auberge que, le 9 mai
venant
ua
suivre Son Fils l'initiative et le soin de
prétexte pour jeter la pre¬
pierre ou pour construire une
nouveile féodalité, cette offrande repose
sur un principe piein de sagesse et de
sagacité, mais oublié, celui de la liberté
de conscience : pour donner, pour don¬
ner vraiment, ne faut-il pas être libre de
I te mea e, ia tae tâua e te Porotetani i nià
Më,
(Églises)
Ropati
sion ultramarine une confession de foi
égalitaire et réductrice
et accepte de
laisser les futurs membres de la “Petite
Église du Christ à bord du Duff libres
de leur conscience
et
de leurs gestes.
Bibliographie :
R. Lovett, 1899 The History of the L.M.S..
1795-1895, vol. 1, Londres.
J. Davis, 1851, ATahitian and English
Dictionary, Tahiti (réed. 1984)
Veà porotetani
avril 99
21
Te ôroà Me i roto
i te Etârëtia
I te mau matahiti atoà, te faataa net tatou i te àvaè mê et taime e
faaîte ai tatou i to tatou mauruuru i te Atua no te mau maitai atoà
i fanaôhia e tatou i te roaraa o te matahiti i maïri. Te riro nei te
reira hôroà ei tauturu i te tupuraa no te mau ôhipa o ta te Etârëtia
e rave nei.
Mai te matahiti i mau mai ai tatou i te faatereraa no te mau ôhipa
atoà 0 te Etârëtia, na teie faufaa i amo mai i te mau tapura ôhipa
rarahi ; te tereraa o to na oraraa e te faatupuraa i te mau ôpuaraa.
Iteie mahana, te îtehla nei te tahi
te tautum i te tupu mattaîraa o
teie
taupüpOraa no ta tatou hôroà no te
ôhipa. Te mea i pâpü maitai, ua iti mai
fifl rau o ta te nünaa e farerel
to te taata îte i te auraa o te mê, e ua
mau
nei. Te tlàmâraa o te taata 1 mua i te
iti atoà te taata
parau no te faaroo, oia hoî, aita te faaroo i riro faahou ei faanahoraa tei ara-
na feruriraa
i mua i teie parau.
taî i to na oraraa. Te iti o te faufaa e
Te
hiôraa
noaa
nei i te mau ùtuafare ia au i te
rave ôhipa e te paùmaraa o te
hoo 0 te oraraa i teie mahana. Hau roa
moni
atu i te mea, te vai atoà ra te tahi hiôraa i nià i te totaiete,
mat te mau fifi o
nei, te mau feruriraa hoi
no te mau tau i mûri nei o tei ôre e
ta na e
ora
tOàtt i te arataîraa e te
mau
mânaô-
Mau
haapeàpeà nei i to
haaparuparu
ohipa
I mua i te mau fifi e tupu net i roto i te
Etârëtia, te mau pâroita, te mau
âmuiraa, te riro atoà nei te më et
râveà
e
faaôhipahia no te faaîte i to
tâtou mâumum ôre. Nâ roto ânei i te
mau î
faatoparaa i te retra, e àore ia, e tâpeà-
hou tâtou a manaô e horoà i te Atua, i
raa
naôraa a te Etârëtia.
e
i
te
mont mai te
mâramarama
tâtou i te tano ôre no te reira faanaho¬
! roto iho i te mau pâroita,
raa.
te iti noa
atu ra te feiâ âufau e te paâri atu ra te
rahtraa o râtou. Aita te mau tamarii i
îte faahou èaha te auraa no teie ôroà
te mea, ua rahi roa ta tatou mau
faaôhieraa i ta tatou mau tereraa e ua
Ua tae
roa
hôroà mai na o ia i te mau maitaî atoà
e au
ta ora tâtou.
atoà te tahi pae i te
manaôraa e, te më, e maitaî noa ia no
Te vai ra râ o të horoà nei mai te îte
te hoê pae. Te feiâ ihoâ râ ta te më e
ôre î te auraa no ta râtou hôroà. E te
tautum nei. Ua moèhia ia tâtou e, te
hôroà noa neî mâ te manaô e te àau
tumu mâtamua o teie ôroà no te faa¬
tae. Te riro nei ta râtou horoà mai te
no
moè te ôroà e ua toe mai te âufauraa.
atoà no ô mai ia i te Atua ra. E
tupuraa i te mau mea o ta tâtou e tià-
hôroà a te râau e hotu ia tae i te tau
turi nei e o te hinaaro ia o te Atua. Te
hoturaa ia fanaô te feiâ atoà e nâ reira
auraa, a taa noa atu ai te feiâ i faataa
atu te haere. Te horoà nei râtou mai te
Inaha hoî, te ôroà ra, o te haamaitai-
ta râtou no te rave t te ôhipa t roto t te
Atua e ôre e hiô i te huru o te taata.
te haamaurururaa i te Atua no
Etârëtia, te vai atoà ra te mau tapura
E mea peàpeà râ mai te peu te riro nei
te mau maitai atoà a na i horoà mai.
ôhipa 0 ta te Etârëtia e amo nei ia au
te ôroà më ei haafifiraa i te hoê i mua
hum
îtehia i reira
i te faito o ta tâtou hôroà i te matahiti
i te parau no
maoti, te ôaôa o te feiâ e âmui mai i
taua mahana ra. E
îte atoà-hia te
hoê. E te reira ei maitaî ia no te nOnaa
hoê
nâmua roa.
manaô e te àau tae e te hinaaro e haa-
rupempe i roto i te mau faanahoraa e
àuahaati i te pureraa i taua mahana
I mua i teie hiôraa e haapampam nei
faaùnaùna o te taata, te
turi noa nei te faatereraa o te Etârëtia
raa e
Aita atu ta
ra,
te
mau
e
e
i te tupu maitaîraa no teie ôroà, te tià-
te ôroà më, o te hôroà ta a te hoê
noa
ta na hôroà. No reira,
huru hôroà, te hôroà mâ te
mauruuru i te Atua. Te
faaôhipa nei te
faatupu i te
parau o ta te Atua i hôroà ia na no te
Etârëtia i te reira no te
mau reo âme e te horoà a te taata o tê
e,
faaoti i nià i te hoê àmuraa mâa. No te
taata i hinaaro nâmua roa i te faaîte i
ia parau anaè tatou e ôroà e
àmuraa mâa ta to te retra vâhi e tîtau-
i te Atua. Te auraa,
la haamauruuruhia to te huifaaroo no
hou 0 ia a hôroà ai, ua îte o ia eaha râ
ta na hôroà tei paèpaè i te mau ôhipa
hia ai te taatoà i roto i te ôaôa.
ta te Atua i
mea
to
na maumum
eaha hoî te
atoà a te Etârëtia e ia haamaitaîhia te
mau maitaî o ta na e fanaô noa nei i te
Atua i hôroà ia tâtou i te itoito e te faa¬
rave
no
na,
Eita e ôre e te nâ ô atoà ra tâtou e, e
mau
faaiti t te haamâuàraa
àore ia, e
haamâmâ i te faanahoraa ia ôre te
hôroà ra o ia no te ora i noaa ia na,
taata ta ôhipa rahi roa. Ei râveà aè no
e tïtau ra.
w Veà porotetani N°33, avril 99
e
taata e rave rahi.
mahana atoà o to na oraraa. Te
roo
i ta na Tamaiti to tâtou Fatu.
eiaha râ no te hoo mat i te ora o ta na
No te mea, te fenua e to na
Taarii Maraea
Un jeune australien en pays maohi
Il a vingt-cinq ans. Il vient d'Adélaïde, au sud
de l'Australie, Il est membre de l'Uniting
Church in Australie (DCA) dont il était
secrétaire général de la branche jeunesse.
Le 9 mai 1997, envoyé par son Église en mission
auprès de l'EEPF, il a débarqué en Polynésie.
Durant deux ans il a regardé, appris, enseigné au
foyer Uruai a Tama. Le 22 mars 1999, lan Teifer a
pris le chemin du retour, laissant derrière lui le
souvenir de sa longue silhouette et de son
sourire accueillant, la trace pour le directeur,
Édouard Maihi, d'une "disponibilité et d'un
sens du partage avec les enfants, d'une
gaieté et d'une ouverture d'esprit" que
tous appréciaient
Deux
Églises qui interpellent
La relation entre l’UCA et l’EEPF, si elle s’enra¬
cine dans le mouvement de la fin du XVIIIème
siècle qui vit les missionnaires sillonner le
Pacifique, a commencé officiellement en
1986. Un rapprochement logique pour lan
Teifer en raison de “ l’indépendance des
deux Églises qui n’ont pas de tutelle comme
l’Église catholique à Rome (40 % de la
population australienne) et l’Église angli¬
cane à Londres (30 %)”. L’UCA est la troisiè¬
me Église d’Australie (20 %).
Église de tradi¬
tion réformée, elle regroupe depuis vingt ans
les méthodistes, les presbytériens et les
congrégationalistes.
Ce qui rapproche aussi les deux Églises pro¬
testantes d’Austrahe et de Polynésie ce sont
leurs prises de positions difficilement accep¬
tées par les autorités de leur pays. Très impli¬
quée dans
le
social
(ONG). Malgré le lien de l’UCA avec Hiti Tau,
elle a préféré un travail avec l’EEPF. “Leprin¬
Au cœur de la vie
cipe, explique lan, est d’être en terrain de
mission pour un apprentissage et de témoi¬
gner au retour pour confronter mon Église
à ce qui se vit dans le monde".
grand étonnement c’est le Pacifique qui a été
choisi, mais il y a voit une continuité puisque
son grand-père, pasteur, a enseigné à Fidji et
que son père y a grandi. Un mois d’école en
Australie lui ont donné quelques bases en
français, puis trois mois au Lycée Collège
Pômare IV l’ont perfectionné, “les premiers
mois ont été durs pour tout le monde”
parfois difficilement, qu’il était là pour
apprendre et non pas pour donner des
conseils ou des idées. Il a dû prendre de nou¬
veaux repères, lui qui avait l’habitude d’ani¬
mer, de susciter, d’entreprendre au müieu des
jeunes australiens. Il en a tiré une certaine
humilité : “J’étais isolé, convaincu que je
n’étais pas venu refaire ce que je faisais en
Australie mais regrettant de ne pas utiliser
mes compétences et ce que j’avais appris
dans mon Église ou avec le Conseil œcumé¬
nique des Églises (COE). Au foyer j’étais
éloigné de l’Église etje ne pouvais pas m’in¬
vestir dans des groupes spécialisés comme il
y en a dans mon Église sur l’écologie, la jus¬
tice, la question aborigène”. En même
temps il admire cette Église imperméable aux
semble-t-il s’excuser.
idées extérieures, enracinée dans sa tradition
Sur proposition de l’EEPF c’est au foyer Uruai
et beaucoup plus proche de la vie de son
peuple que les Églises australiennes.
Il garde le souvenir d’une Polynésie heureuse
qu’U a rencontrée lors de ses voy^es aux îles
Pas d’illusion, pas de déception
Ne parlant ni le français ni le tahitien et attiré
par la langue espagnole, lan avait demandé
d’être envoyé en Amérique du Sud. A son
notam¬
a Tama et au
ment
expérience qui lui a permi de changer son
regard : “ En Australie on est plutôt tourné
vers les pays asiatiques et européens. Notre
rapport avec les pays du Pacifique sont ceux
d’un grandfrère qui aimerait diriger, criti¬
quer, donner des conseils pour qu’ils enga¬
gent des australiens. Nous avons deux
images de la Polynésie, celle des plages et
celle des essais nucléaires. Du foyer je n’ai
auprès des
retraités,
ruCA sou¬
tient
le
combat
des abori¬
gènes.
Si des pas¬
CPCV qu’il a été accueüll. Une
ni l’un ni l’autre comme si toutes les
joyeuse. Son regard est sans œillère, d’un
cœur qui saigne au souvenir de ces trois
jeunes rencontrés et morts dans un accident le
lendemain et de ces enfants d’Uruai a Tama
ont
je n’ai jamais pensé que c’était le paradis,
donc je n’ai pas été déçu. ”
U emporte l’authenticité d’une vie communau¬
A Uruai a Tama, lan découvre la vie polyné¬
taire où les conflits sont balayés par une
volonté de “ bien manger, bien rigoler, bien
pu
Austra¬
le
a
les_liens entre les deux Églises
et lan Teifer est le premier envoyé de l’UCA. Il
fait partie d’un programme annuel qui voit
chaque année quatre jeunes (entre 20 et 30
ans) partir pour une mission sociale de deux
agence
cultes, durant plusieurs jours, il en a encore
les yeux cernés mais aussi éblouis par cette foi
nésiens
lie,
lupiri
une
pas à suivre les fêtes qui se succédaient aux
deux existaient et n’existaient pas. De plus
des stages
dans
Centres de Vacances du
vu
en
ans
sous le Vent avec les
CPCV, aux Marquises, à Rurutu où il n’arrivait
teurs poly-
effectuer
encore resserré
Pendant ces deux années lan Teifer a appris,
de développement
quotidien. “ C’est une grande
famille rythmée par la préparation du maa
tahitien le vendredi, la plantation du taro,
les activités avec les jeunes, fêtais un peu
partout, comme un stagiaire, puis éduca¬
teur j’ai fait du soutien scolaire avec les
lycéens et de la formation avec les nou¬
sienne
au
veaux animateurs ”.
dont il était devenu le grand frère.
aimer, ce qu’on oublie chez moi ”.
Il espère continuer cette relation et suivre la
formation des émdiants polynésiens qui étu¬
dient en Austrahe.
Il aimerait aller remercier chacun pour ce
qu’il lui a apporté mais ü doit rentrer chez
lui...
G. Marsauche
Veà porotetani N°33, avril 99
23
Te mau parau no Paôfaï
fenua Tonga.
Ei tautururaa i te feiâ
âpï i te hiôraa i ta na tühaa ôhipa i
Te mataffltL 2000 horoà na te Atua
roto i te oraraa o te Etârêtia e ta na
faaiteraa i te Evaneria i roto i teie tau
âpï.
No reira atoà te faatereraa i ani ai i te
mau
Tühaa atoà ia
rave
pâpü i te
pureraa pô matahiti no te 31 no
Titema 1999 e ia iriti i te tau âpï na
sécrtai
ldeture
roto i te faatiàraa i te Oroà a te Fatu.
la au mai te rave-atoà-hia t roto i te
mau
Etârêtia
atoà
no
te
moana
Pâtitifa. Ei tâpaô na te hui faaroo e ua
faariro mau o ia i te matahiti 2000 ei
matahiti nO te Atua.
la vai anaè tâtou t roto i teie tiàturiraa,
i te Rai
Iteie âvaè 1 mâiri aè nei ua tupu te
Oia hoî ua îteàhia te rupe-
âpT e te fenua âpT
(Apotarupo 21.1-7)
Te ôpuaraa rahi e vai ra i roto i teie
rupe O te faanahoraa i roto i te mau
tühaa atoà e tae roa atu i te hüpeà no
Tühaa atoà e ia âmui i roto t teie ôroà
te mau tâamotu atoà.
faufaa roa no te taeraa mai o te èvane-
No reira e tià ia faaarahia atu e no teie
ria i o tâtou nei. E ua manaôhta, ètaha
5 mâti e haere mai nei, to te matahiti
e
2000 e te matahiti 2001
mai teie te huru i Tahiti
ra
ôroà 5 no Mâti mai ta tatou i mataro noa.
e
tupu ia te
vau
faanahoraa,
o
te haafârerei ia i na
faatupu noa i te tahi mau fâreretraa
noa
nei, ia
èita e ôre, e faaîte mai Ihoâ te Atua t te
mau
tâpaô no to na here ia tâtou. No
reira i teie atoà âvaè e ôaôa tâtou t te
mea
ua
haamauhia te tahi âmuiraa
âpï i roto t te pâroita no Paea i te
Tühaa 2. E tâpaô maital teie no te here
e
te aroha o te Atua ia tâtou, maha te
hôroà nei ia tâtou t te ôaôa o te faarâvairaa i ta tâtou tâviniraa ia na. E tià
tahi mau farereiraa no na tühaa e vai
tere atoà râ na te mau motu.
nei i roto i te Etârêtia.
Eiaha atoà ia moè ia tâtou e i roto i teie
teie âmuiraa
No te 5 no mâti 2000 e tere atu to te
tau ta tâtou e haere nei e rave rahi te
vai mai ta na haamaitaîraa i nià i te
Tühaa 1 i Raro Matai e âmui atu i to te
mau
Tühaa 4, na reira atoà to te Tühaa 2 e
2000.
faanahoraa
no
teie
râ ia tâtou ia haamaitai i te Atua no
matahiti
âpï e te aniraa ia na ia
aratai
mau
o
teie
âmuiraa
Peterehema.
tere atu ia i te Tühaa 3. No te Tühaa 5
E tià ia tâtou ia haamanaô
e âmui mai ia i roto i te 5 no mâti a te
Atua te tau, na na te matahiti. No reira
pureraa no te
Hepetoma Moà ta tâtou e ora i teie
Tühaa 7 i Tahiti nei. Te tumu parau e
e hôroà te matahiti
2000 no ô mai i te
matahiti mai te 28 no mâti e tae atu i
aratai i taua
te
Atua ra. Ua püpü mai o ia i teie mata¬
te 4 no Eperera e tuu tâtou i teie mau
tumu parau ta i faaotlhia e te Apooraa
hiti âpl ia faatupu tâtou i to na hinaa-
rahi Amui no te matahiti 1999-2000,
ro
parau atoà i mua i te Fatu e e âmui
atoà tâtou i roto i te haapaeraa mâa no
mau
farereiraa
oia hoi “la ôfatihia te mau
ra o
e
no
te
nâmua roa. E tià roa ia ia tâtou ia
Na roto
i
te
mau
haamanaô e ua püpü mai te Atua i teie
te Faraite moà.
ino” (Itaia 58.1-8).
ô i to na nünaa nâmua roa ia raa to na
la tauturu mai te Atua e ia aratai mai
I te 5 no mâti 2001 e faahuri ia te faa¬
iôa ètaha ia tâtou e haapüai i te faahi-
0 ia ia tâtou mâ to na Vârua i roto i te
nahoraa. E tere mai to te Tühaa 4 i te
ti noa i ta tâtou mau ôhipa e te vaiho-
mau
Tühaa 1 e na reira atoà to te Tühaa 3
raa i ta te Atua no mûri mai.
mau âvaè e haere
i te Tühaa 2. To te Tühaa 7 ra e tere
No reira te faatereraa
Ei te Atua anaè te hanahana.
atu ia i te Tühaa 5. E te tumu parau
o te tumu parau
turu pâpü ai i te ôpuaraa no te
Rururaa Rahi a te feiâ âpï no Pâtitifa
ta no te matahiti 2000-2001, 7 te atu
nei e tupu i te âvaè tenuare 2000 i te
no taua farereiraa ra,
ruru o
te
o
te Etârêtia i
ôhipa atoà ta tâtou e rave t teie
atu nei.
Ralph Teinaore
Les 1^' et 2 mai, c’est la fête !
L'idée a germé comme une fleur. Après ie lupiri et ses lieux de ren¬
contre autour d’un stand, au cours d’un culte, aux spectacles histo¬
riques et bibliques, beaucoup avaient envie de retrouver cette faran¬
dole aux visages venus de toutes les îles. Après le Colloque et ses
discutions animées à la suite des interventions de personnalités
diverses, beaucoup avaient envie de retrouver un lieu d’échange, de
communion d’idée, de partage de questions, d’œcuménisme de ia
parole. Alors l’idée d’une fête a germé.
Le Veà porotetani l’a portée pour offrir au-delà des 32 pages de notre
magazine, le dialogue qui enrichit notre réflexion et notre foi à-travers
dossiers, reportages, témoignages, photos... La fête du Veà porote¬
tani sera de diversité :
De chants {c’est bien le minimum pour une fête) viendront du cœur
de jeunes talents, du chœur des chorales, du cœur de chanteurs.
Rencontre entre des voix, qui expriment la foi ou l’amour ou la révol¬
te ou la culture.
D’animations et d’ateliers pour les enfants et pour les jeunes. Ils
seront au centre de cette fête pour vivre la variété des expressions de
la foi.
De débats sur des thèmes de société, théologiques ou culturels, avec
des intervenants impliqués dans un engagement social, politique,
culturel ou religieux, qui dialogueront avec le public.
De stands où des associations chrétiennes viendront rencontrer.
24 Veà porotetani N°33, avril 99
expliquer, vendre, présenter. Elles seront l’expression de rengage¬
ment chrétien au quotidien..
De réflexions bibliques avec le marathon des théologiens qui se suc¬
céderont durant 10 heures pour apporter un regard sur une lecture
de la Bible en dialogue avec les participants. C’est le Tuaroi de la fête.
De célébration avec ie grand culte que nous proposeront les associa¬
tions des jeunes. Un culte à leur manière où la joie sera le moteur.
De repos autour d’un repas ou d’un rafraîchissement.
D’œcuménisme avec le présence de toutes les religions chrétiennes
de Polynésie.
D’ouverture parce que ce ne sera pas la fête des protestants pour les
protestants mais la fête protestante où tous sont invités. Où chacun
peut inviter son voisin, son copain, son collègue pour faire la fête.
De... JOIE DANS L’ESPÉRANCE
Depuis six mois les arrondissements de Tahiti, la paroisse d’Arue qui
nous accueille, les associations de jeunes et le comité de rédaction
du Veà porotetani préparent ce GRAND RENDEZ-VOUS pour en faire
un joyeux événement.
Gilles Marsauche
Une affiche et un tract sont édités et disponibles à partir du 28 mars à Paofai. Un tee-shirt
sera mis en vente ie 15 avril, aux prix de 1500 FCFR II permettra d’aider au financement de
la fête dont l’entrée est gratuite. Le programme (voir page 32) sera publié avec tous les
détails dans le n°34 du Veà porotetani, A paraître le 26 avril 1999
Te Etaretia
i roto i te tenetere 20
Te Etaretia i te tau (1950-1963)
faarooroohia te hoê parau
huru peàpeà atoà, oia hoi, to
te Hau farâni ia ôpuaraa e
haamau i ta na mau tâma-
ua
I roto i te Veà i mâîri aè nei, u
hOroàhia
atu
te
tahi
mau
parau no te huru o to tatou
fenua ôraa i roto i te taime
no
tamataraa pûai âtomî i roto
i tatou mau ôtià moana e te
te piti o te tâmaî rahi o
teie
nei
ao,
o
mânaônaoraa
reira, i mûri aè ia te ôpaniraa-hia ta na mau tâmata-
tei liro ei
na
te fenua
taatoà e na te Etaretia i mua
mataraa i roto i te tûhaa no
i teie parau fifi.
“Sahara" na roto ia i te tià-
Ei
püoîraa atu no teie nei
manaô, i mûri aè i te tau tâmai,
maraa
no
te
fenua
Ateria
(Algérie) i te ârea matahiti 1950.
Henri Hira contre les essais nucléaires en 1981.
Na roto i te veà ‘Notre lien’...
te fenua farâni i te matahiti 1963 no te
hiti 1960. Na roto 1 taua tâhua manure¬
E veà teie na te Etaretia tei haamauhia i
hoê tau faafaaearaa, ua ôpani-roa-hia o
va ra,
te matahiti 1937 o te neneihia e te pâroi-
ia, na roto i te hoê parau mana, èiaha o
te parau no te farliraa râtere, te paturaa
ia e hoi faahou i Tahiti, no terâ huru i to
i te mau hotera i Tahiti nei, na reira atoà
...
ta rei farâni no Petera,
haapaôhia e te
ôrometua Jean Adnet, o ia atoà te faatere 0
teie veà.
na no
raa
te pâtoiraa t te mau tâmatamata¬
pûai âtomî.
ua haamata atoàhia i te haapûai i
te paturaa i te mau tare ei vâhi ôhiparaa
no
te mau tâmatamataraa a te CEP. Ua
Inaha, i roto i te numera no taua veà ra
te âvaè tenuare 1963, ua piàhia te
No roto atoà i te mau tià poritita no taua
itehia te taeraa mai te mau taata no te
tau ra mai ia John Teariki, te hoê o te
mau
tahi mau parau no taua ôpuaraa ra no
mau
roto mai i te veà ra “le Monde” no Paris,
atu ia Jacques Tauraa,
no
motu mai, râtou tei mataro noa te
noa
oraraa
i nià 1 te mau maitai no te fenua
mai te
faaapu e te tautai. I mua i teie
i te fenua farâni. I mua i teie ôpuaraa, te
te âuaha no te
Apooraa rahi o te fenua, o tei tere roa
faaite
atu i Paris
ra
te
ôrometua Adnet i to
na
manaô tüàti ôre ma te ani atoà i te Hau
tauturu
no
Pouvanaa,
e
tae
fârerei i te Tenerara De
e
Gaulle e inaha, 1 roto i te farereiraa no te
tenuare matahiti 1963, ua
faaite
farâni ia faatupu i te hoê uiuiraa manaô
3
(Référendum) oia hoi, ia tîtauhla te
taua
manaô
nûnaa, i te manaô tûati ôre no te faaoti¬
o
te
nOnaa
mâôhi
no
to
na
hinaaroraa ia tupu teie ôhipa i roto i to
iho fenua e àore, èita. Teie râ hoi, e
na
no
raa
mau
tià
e
te
àita te Etârêtia i faaea
i te faaara i te taata
no
te
mau
mea e
nehenehe e tupu mal i roto i te oraraa ia
au
i to na tiàraa ei târià e ei mata ara i
mua
i te
mau
ôhipa e tupu i roto i te
tôtalete mâôhi e i mua atoà i te parau no
te Tenerara e tae noa
te mau tâmatamataraa a te Hau farâni.
farâni, mâ te haamanaô
Noa atu râ taua mau faaararaa ra, ua ô
tei ravehia
atu i te Hau
âuaha mâitihia
ra
mau taulraa rahi,
e
piti noa âvaè i mûri aè, oia hoi i te âvaè
atoà i te mau fifi rahi tel faatupuhla e te
tauè to tatou fenua i roto i te mau faa¬
mâti matahiti 1963, to te Hau farani ia
faararaa, mai roto mai i te peretiteni
Charles De Gaulle, i te parau no te faa-
mau
tamatamataraa a te Hau marite i
nahoraa âpî no râpae mai, te ôraa i roto
nià i na motu no Bikini e no Enlwetok, 1
1 te tau no te manureva e tae noa atu i
te tûhaa mitronetia, i te matahiti 1946 e
te tau no te paura âtomî,
te matahiti 1958. Teie ra hoi,
matamuahia i roto i te reva i te taiô 2 no
tupuraa i ta na mau tâmatamataraa
pûai âtomî i nià i na motu no Moururoa
e no Fangataufa, e tae noa atu i te motu
Hao e no Tahiti nei, ei pû ôhipaa no
no
taua faanahoraa
ra
tei
haapotohia te
hiôraa ra i tûati maitaihia e te huitoofa
ra
Poroi,
Te mau patoiraa no teie ohipa...
tel faaite i te pae
te tâmai rahi o teie nei ao, a ô mai ai i
roto i te tau
mau
te fenua. E nehenehe
ua itehla te hoê tûati ôreraa no
tià poritita o to tâtou fenua i
te tâmatamataraa a te
Hau farâni.
te nOnaa mâôhi.
No te faaite i to
na
ua riro
Te mau ohipa i tupu...
Noa atu te
mau
pâtoiraa, àita te Hau
manaô mauruuru ôre, ua faaô roa atoà
farâni i ôtohe 1 mua i ta na faaotiraa.
0 ia i teie parau
i roto i ta na mau aôraa
tâpati mâ te faaara i te mau fifi e
tupu i nià ânei i te êa o te taata, e àore
Te
i te
mai 1 nià i to tâtou fenua te mau faana¬
ôhipa 1 tupu maori râ, te mâniiraa
horaa âpî no rapae mai.
ta, t roto i te oraraa ùtuafare. Te vâhi râ
Ua hamanihia nâmua roa te tâhua tau¬
tei haafifi ia na maori râ, to na hoiraa i
raa manureva no Faaa tei iriti i te mata¬
te matahiti 1950
e
te
ei mau area taime manaônaô na
te Etârêtia i roto i ta na mau faaîteraa
te tîtau i te oraraa hau o te nûnaa i
mua
...
no
matahiti 1960, e nehenehe e parauhla,
no
Jean Adnet i mûri aè ia i te faaotiraa a
te Hau farâni mâ te ani ôre te manaô o
tiurai matahiti 1966.
E no reira, 1 mûri aè 1 te tau no te piti o
oraraa faufaa la o
mua i te parau no
No roto mai ia i te ôrometua farâni ra ia
o
tei haapaaina
maltai no taua ôpuaraa ra, oia hoi, no te
te
...
ia Alfred
e parau,
parau te “CEP”.
àita taua
i te mau mea âpî i mau mai i nià i
to tâtou fenua ia
au
i te aratairaa
a
te
Evanerla, te puna e te papa no te oraraa
e
te faaiteraa
a
te Etârêtia. E
pûoîhia
mai teie parau no te oraraa o te Etârêtia
i roto 1 teie
tenëtere 20 i roto i ta tâtou
veà i mûri nei.
Gaston Tauira
Veà porotetani N°33, avril 99
25
Pata, Te tere mai te pohe tatauro mai
e tae mai ai i te tiàfaahouraa
atoà hoi tâtou i te taata 1 roto to na
âifitiraa.
la au i te Parau no roto mai i te Pâta 1
ora-roa-hla mal e te Tamaiti a te Atua,
èita te hau e noaa i te taata mai te peu
èita teie nei taata e farerei i te Metia i
faatâtaurohia e i tiàfaahou mai (loane
20,24-29). No reira, o tei farii i teie
farereiraa faatiàmâ e te faatupu ora
hoi, i tere mal na ia mai te pohe mai e
tae mai ai i te
oraraa âpl 1 roto i te
5,24). 1 te taime no teie
farereiraa, e U-faatau-aroha te hau e te
Metia (loane
ôaôa o tel ora-âmuitahi-hia e te taata
farereihia nei i roto i te Torutahi
e
Moà,
e
e
pâiraira atoà mai teie nâ
hôroà a te Atua Metua nâ te vaitâravaraa o te haereà faaroo èvaneria e tae
noa atu i te taime a
pâta faahou ai o ia
pohe mai e tae mai al i te
faaâpTraa i roto i te Metia (2 Tôrînetla
mai te
4,16).
Te
poroiraa a te Pâta teretetiâno : A
tere i to tereraa, a râtere i to râtereraa,
a
teretere 1 to teretereraa, e a noho ho!
i to nohoraa, haamanaô râeo tei nâ te
taîara '^'é atu i te èà o te tâtauro e te
tiàfaahouraa
o
te
Metia, èita
o
ia e
fânaô i te hau e te ôaôa o ta te Atua
Metua e horoà mai nei na ta na mau
tamarii tâvai (Ruta
Èvaneria 15,11-
32).
No reira, tei tâtou atu ra la te hlôraa e
te hlô-faahou-raa hoi 1 teie mahana
E
mau
taata ânei tâtou
o
tei
:
pâta-
mau-hia e te tâtauro e te tiàfaahouraa
o
te Metia ? E àore ia, e mau taata o
tei tâpata noa i to tâtou oraraa àifiti i
te pata o to tâtou mau hinaaro hîroàmoè ia riro mai te mau atua ra te
Te auraa o teie taô Pâta : tere. O ta
te Pâta
Âti-Iuta la e haamanaô
ôre a hoi 1 teretetlânohia atu ra, e
tae mai ai i te Fenua no te tapu, nâ
pühapa hânoa nei 1 roto i te ahoaho e
te hepohepo. Oia mau, ei tïtauraa 1 te
hoê oraraa âpî o tel âuahaatihla e te
roto i te hepohepo o te mêtêpara e te
hau e te ôaôa, te tere nei te tahi pae i
mai nei, oia te tere mai Àifiti mal
e
miti. E
o
ta te Pâta teretetiâno hoi e
terâ e 1 terâ fenua-tapu,
hoi vêtahi i terâ e 1 terâ fenua-ora, te
nâ roto i te hepohepo o
terâ fenua-oraora,
teretere atoà nei hoi vêtatahi 1 terâ e i
âreà verâ
ra,
te
te Mahana-mâa Moà, te tere o te faa-
noho noa nei la 1 roto 1 te âifitiraa o to
roo e faaîte atoà mai nei i
râtou ââl.
te pohe e te
E aha mau na râ te taaêraa i rotopü i
I te mea e, tel roto tâtou i te ôaôaraa
te feiâ e tere nei, e râtere nei e e tere¬
teie ôroà teretetiâno i teie â mata-
hiti 99, àita te mânaônaôraa ètârêtia e
tere nei, e te pupu
taata e noho mai
Te vailho nei au e na te Pâta teretetiâ¬
te
e
taata, tel teretetlânohia e tei
26 Veà porotetani N°33, avril 99
-
2 - Taiara : Porômu, èà, e, neeraa o te honu, a
hiô atu ia John DAVIES, Tahiti and Bnglish
dicitonary, Papeete : Haere Pô no Tahiti, 1985.
Joël TEHEIÙRA, Ei manaônaàraa i te
mëpeeraa ôrometua, EEPF Tuhaa 1, 1998. E
maa puta iti teie no te tauturu la tâtou i roto e
i mua i te parau no te hepohepo e te ahoaho e
no aè e
-
haarumaruma nei i te oraraa o te taata nei. E
eere ânei
nei ?
ôrometua e hrnaaro net e haamoè, e
àore ia, e haavare îte ôre 1 te parau o
mau
1
Jean ANSALDI, “ L’éthique à distance de
”, In
Études Religieuses et Théologiques, Tome 72,
1997/3, àpi 426.
l’obsesslonnalité et de la persversion
3
fanau-faahou-raa
no
Joël Teheiura
te râtere nei
parau nei, te tere mai te Mahana-pae
Moà mai e tae mai ai i te tiàfaahouraa,
te mâmuraa i
huru ?
pâhono 1 teie ulraa o tei ôre roa
àpe, ôi haamoemoeâ hânoa
tlà ia
hoî, o te reira atoà ta nâ maa puta iti
haapliraa tâpati (E
pure au i taù Fatu
[Tamahou], Te fariiraa (To ù Arataî, Tiàrama,
Matahiapo] a te Tomite îhihaapil a te T.P.H.T.
1 te EEPF Tuhaa 7 e faaitolto nei i te tauturu
mal ?
Te Tatauro
NIU O TE HIROÀ FAAROO POROTETANI
REPERES PROTESTANTS
Te âau taata e te râau târava
i te aâu e târava ra !
Echec des hommes,
victoire de Dieu
U a tae ê mal na te Tâtauro 1 to tatou mau
Incroyable ce que les hommes peuvent
pae, la au 1 te mau pâpaîraa a te mau
nuu îhltal europa no te 16, 17,18 o te
inventer pour faire souffrir.
tenetere. E tlà la râtou e tere na roto anaè 1 te
Avant d’être un
bijou ou une œuvre d’art, la
objet de torture, fréquemment
utilisée dans l’empire romain pour exécuter les
faauèraa a te hul papa e te hul arll no te 15 o
croix était un
te tenetere. E mal tel ravehla 1 te mau fenua
marlte ma, e ôhlpa mâiml faufaa fenua âpî e te
haa-âlhuàrâau te reira, ma te pOal
fauteurs de troubles. Elle avait la forme d’un T.
ôè e te
pOpuhl. Taa noa atu al te mau tâmarüraa, ua
Un poteau restait toujours planté en terre, sur
rahl râ te haavïraa 1 te
une
mau
mau
nOnaa
colline, bien en vue, pour décourager les
révoltes. Le condamné devait porter la poutre
taua
no
fenua ra, la rlro el nünaa no letu haa-
tâtaurohla. E tlaî roa 1 te 18
te tenetere
La croix
qui servirait à l’exécuter. Arrivé au lieu du sup¬
plice, la poutre était fixée sur le poteau. Le
Te tatauro, te eà tel maitihia e te
condamné était attaché ou cloué sur sa croix.
no mau.
No reira, 1595, Te ihital Panlora o “Mendana"
Atua no te faaite i tona parau,
tel
tona here e tona mana. Te hitu-
Suspendu par les poignets, le condamné peu à
peu s’asphyxiait. Pour atténuer ses souf¬
frances, les soldats pouvaient lui faire boire de
la drogue. Pour hâter sa mort, ils pouvaient lui
briser les jambes. C’était une mort lente et
atroce. Un proverbe disait d’ailleurs : “Maudit
celui qui est cloué au bois”.
o
e
tâmata mau al 1 te taul 1 te âvelà, no te mea e
tau mâiml-ferurlraa 1 mua 1 te hîroà teretetla-
tâpae 1 Tahuata-Matulta e tel amo 1 te
te tanu 1 nlà 1 te tâhua
tâtauro
no
nünaa.
1606, te îhltal Panlora a “de Quiros”
rururaa
raa
teie
o te
Niu hiroà faaroo
Porotetanl ta te Veà i tuatapapa.
tel tâpae 1 Hao-Tuamotu e ua mata e haa-moà
marâe, ma te tâpü 1 te râau tâtauro,
faatlà atu al, el haamaltairaa 1 te Atua tâpaô-
La croix, le chemin choisi par
Dieu pour témoigner de sa
1775, te îhltal Panlora o “Boenechea”
parole, de son amour et de sa
puissance. C’est le septième
repère protestant que vous pro¬
pose le Veà porotetanl.
1 te hoê
tâtauro.
tel
tâpae 1 Tautlra-Tahltl e ua faatupu 1 te
matahltl âpî mau, te pureraa mâtamua 1 te
tumu 0 te tâtauro.
Areà râ, e pau 1 te tanu 1 te tâtauro 1 nlà 1 te
Depuis l’exécution de Jésus, elle est devenue
Un symbole si
pénible à voir, que les chrétiens ont tardé à
le symbole du christianisme.
l’utiliser
comme
emblème.
Ils ont attendu
tlno fenua, e pau te patlà 1 te tlno taata 1 te ‘ôè
hôhoà tâtauro', e pau te haaputa 1 te ôfaî püpuhl, e pau te raveà
qu’elle ne serve plus à mettre à mort.
mârü, 1 te 19 la o te tenetere e tae mal al te mau veà porotetanl
e ta râtou raveraa. E la au 1 te hîroà reforomatio, e tîtîà e faaltl
Drôle de choix d’ailleurs. Les chrétiens sont fiers de se rappeler
faaôre-roa-hla la te tahl mau hôhoà târal no te oraraa taata
le triple échec de Jésus. Il est mort avant d’avoir réussi à chan¬
faaroo. I ôre al te tâtauro e mau pâpü 1 nlà 1 te mau tlno fare, te
ger le monde. Il est mort abandonné par ses disciples. Il est mort
dans la souffrance et le désespoir. Alors, bêtise ou provocation ?
e
Faaau-noa-hla
fafa, tâmata), ua faa-ûànahla te pae (faaroo,
pâpaî, taiô, feruri) 1 te Parau o te Tâtauro la oi puta te âau taata,
mau
mênema,
e
te mau tlno taata porotetanl.
atu al te pae (îte,
la tlà e la mau tütü ââu roa.
Provocation pour tous ceux qui font du succès leur raison d’être,
scandale pour tous ceux qui font de la force le principe du suc¬
01a mau 1801, E ulraa 22 a te ôrometua 1 te plpl, no te haapll-
cès. Mais pour tous ceux qui croient que Jésus est Dieu, la croix
témoigne de la puissance de Dieu.
raa
mâtamua
roa
1 roto 1 te
reo
tahltl
:
“Pohe te aha
o
letu
Tarai(tu) ; Na te taata îno (pâ)titi to na rima e to na âvaè ntà i te
râau." 1819-21, E pure na Pômare arü, tutonu al 1 te auraa-faufaa 0 te tâtauro : “lehova... Aratai oe ia mâtou ia letu Tarai ra,
ia mâ hoî ta mâtou hara i to na toto.’
1862-65, E aôraa tOata-
papa 1 nlà 1 to letu faa-tâtauroraahla : “Eiaha to tatou ei aruèraa ê, mâori râ, o te tâtauro no letu. O to tâtou ia râau faatoa ia
roohia i te îno...E faatâtauro tâtou i ta tâtou mau hara."
I to tâtou tau nel, te haapûai ra 1 na pae
(mata, târlà, rima,
Car chez les protestants, la croix est toujours vide. Jésus n’y est
jamais représenté, comme pour nous rappeler qu’il n’est plus sur
la croix, qu’il y a une suite à l’histoire. Dieu a ressuscité Jésus. Il
a su se montrer plus fort que la mort. Il a redonné la vie au cru¬
cifié !
La croix reste le symbole d’un échec, l’échec des hommes, de
vaha, Ihu, roro, ââu), e te haamanaô ra 1 te Pîpîrla, te Veà e te
tous les hommes. Au nom de Dieu, nous finissons toujours par
Evanerla e te Tâpatl Âmaa a taè al letu 1 te ôlre màfatu oraraa
faaroo o Iteraera ; ‘Enâ atu â te aâu e târava ra ! Te taata ta na
tuer celui qui parle de Dieu.
tautai F Te val ra te âmaa raau e târava-haapopou la letu 1 te
Dieu qui peut toujours transformer un échec en victoire.
peho aâu o te ââu taata here, e te tâhltlraa Iho â, e târava-haapohe la mau âmaa râau la na, i te puu aâu o te âau taata hae,
Mais la croix vide témoigne d’une puissance,
la puissance de
Olivier Bauer
èere roa atu te IVIaramarama Aroha o Fetlà Tâtauro Tauha !
Joël Hoiore
TOatapaparaa :
P. Mazellier : Le Mémorial Polynésien, 1978, • H.R. Weber : La Croix dans l'Art, 1979. • P. Hodée :
Tahiti 1834-1984,1984. • EEPF : Fetià Tauha, 1994. • EEPF : Veà Porotetanl, n° 30-32,1999. • H.J.
Hoiore : Aoraa Tapati Âmaa, 1999.
Veà porotetani N°33, avril 99
TE ORA NA
TEATUA
NO TE TAATA
“O
te
vau
èà*,
e
te
parau mau*, e te ora*,
àore roa e taata e tae
i te Metua ra, maori
râ
ei
ù.”
ia
(loane
14/1-12)
Q vauteora
E rave rahi èà, hoê râ
te tano
rave
e
no
te
haere i te Metua, no
te haere i te ora. Na te
taata tâtai tahi e mâiti
E hinaaro
parau pâpüEteie. Teiehoîora, taata
eère ia taua
no te taata hôê.
mea tahoroà
teteie
taata e
riro Eatoà
i te ra i E
ra.
e turaî o ia i te
ia rave
te
i
ora ra, e
o
ora.
ora,
taata ia haere, ia faaite i te ora e vai ra ia na.
Teie ora, e tauturu ia t te taata, e îriti i te taata mat roto mai i te tahi vâhi o ta na noa
i mâtau no te tuu i te tahi vâhi âpï.
O vau te ora, aita atu. Oia mau, inaha na na te mau mea atoà. Na na hoî i riro ai te
taata matamua ei taata ora, i te mea te ora e vai ra ia na, ua hôroà o ia, ua ôpere hoî.
Te ora, ei ôhipa i reira o ia e maitaî ai.
i to na èà. E tano ra i
la taiô hoî tatou i teie parau, e mea ptnepine letu i te faaau ia na iho i te ora, e aore
te tâvini ia aratai i te
râ, i te tâpiri i te parau ora te tahi ôhipa o ta na e faaôhipa atu no te haamaramarama i te taata e faaroo ra ia na.
nana i te
èà mau.
O vau te ora, eaha atu â ta tatou e hinaaro nei. Tei teie taata ra o letu te ora. Te ora,
faatià i te taata mai te pârahi noa ra, ia haere.
Te ora no te ora o te taata. Te ora hoî o te Atua iho, o te hinaaro ia ora te taata e faa¬
e faatià i te taata i nià i to na na âvâe, e
roo ra i teie reo no na o te parau ra e
e
tfréà
—
Iteie tau o ta tatou e ora nei, ua îte ânei tatou i te hum
0
Te taô “o “Te
vau", o te iôa ia o ta te Atua
nef (Etoto
i hôroà3/14).
i to naE tavini
ra
ia parau
ia Mote.
vai nei au o vau e vai
hoî letu “O vau", aita e taaêraa e te parau a te Atua.
E haapâpüraa râ e hoê raua : letu e te Atua. O vau te èà, aita atu
èà, mâoti o ta te Atua i faatoro mai i te taata ra, te Tamaiti o ta
na i tono
“O vau te èà, e te parau mau, e te ora, aore roa
taata e tae i te Metua ra, maori râ ei ia ù”.
mai no te faaîte i taua èà ra. E ôpuaraa e e hinaaro no
te Atua.
te èà 0 ta tatou e rave net.
Te faaroo ra ânei hoî tatou i teie reo. E mai te peu, te faa¬
roo ra,
e
àita ânei to tatou târià e hape ra. Aita ânei tâtou
hape ra t te Metua.
Te Metua, e hôroà o ia i te mea maitaî i te tamarii.
Te Metua e îmi o ia t te ora no te tamarii.
Te Metua, e here, e aroha to na i te tamarii.
Te Metua, e hiôraa na te tamarii.
Te Metua o te aratai o te tamarii.
la hiôhia râ i teie mahana, àita te metua e haapaô faa-
P^¥au
hou ra i te tamarii. Te fatata mai ra hoî te tau e ôvere ai
I
te tamarii i ô na ihora.
E mea ora te parau. Na te parau e aratai i te oraraa o te taata.
la hiô tatou i te parau o te rahuraa o teie ao, na te parau i oti ai
te ao nei. E püai rahi mau to te parau.
E te parau hoî, o te Tamaiti iho ia a te Atua. E teie Tamaiti, te
parau, e mea mau. E here, e aroha, no te Atua.
Te parau mau, e râveà no te taeraa i te ora. E, e parau mau ra,
ia faaroohia, ia hlnaarohia, ia fariihia, e ia ôhipahia.
Te parau mau, e parau ia tei mau, oia hoî, e mauraa to na i nià
i te tahi vâhi,
te tahi ôhipa, te tahi taime. Te parau hoî àore e
ia o te târere haere noa na roto i te aore. la
farara mai te matai ra, e pee atu o ia i to na peeraa, a àro roa atu
ai. O letu nei hoî te parau mau, e mauraa pâpü to na i nià i te
mauraa ra, e parau
Tumu Nui.
28 Veà porotetani I\l°33, avril 99
No reira, e tîtauraa rahi teie e vai nei no tâtou, ia tâtou.
la hiô faahou i te parau o te èà o te Metua.
Eiaha ia moèhia ia tâtou, e to tâtou nOnaa, to tâtou mau
taata, to tâtou hoî mâôhiraa no ô mai i te Metua, te
Atua.
E hoî anaè i te Metua, ia vai noa mai â to tâtou nünaa,
èiaha ta morohi, èiaha hoî tâtou ta paremo, moè roa atu
ai.
Aita atu e reo e tano ia tâtou ta faaroo o to letu “O vau”.
O vau râ o te èà, o te parau mau, o te ora. O vau no ôe.
Béatrice Faua
Sida : AITA
La rencontre entre une passionnée de théâtre, Patricia Molié, et une association,
“Messagers contre le Sida”, a donné naissance à une pièce “AITA” jouée par trois acteurs qui
sillonnent la Polynésie depuis le 12 février 1999.
Le talent pour combattre
Le sujet est difficile. L’objectif, informer la
population des risques et des méthodes de
lutte contre le virus du SIDA, n’a rien de
théâtral. Les pièges sont nombreux : mora¬
liser
éloignerait les jeunes, démontrer
dramatiser à l’excès
ferait sourire, dédramatiser déresponsabhennuierait le pubhc,
serait...
Il fallait donc de la foi, de la conviction et du
talent pour faire
de ce sujet difficile un
spectacle accessible à tous, convainquant et
pédagogique.
La pari de Messagers Contre le Sida et de la
Compagnie Parenthèses a été relevé et
gagné. Le décor, une pièce, un local de
répétition avec un éclairée difficile, une
AITA en représentation
• Du 8 au 16 avril aux Marquises à 19 h
8 au 10 à Hiva-Oa, 12 au 14 à Nuku-Hiva,
15 et 16à Ua-pou.
• Le 20 avril à Mangareva à 19 h
trois. Maui qui arrange tout, les relations
contre, n’épargnant personne. Le meilleur
de la pièce, là où s’exprime le mieux le
comme les
malle, un pehu. Les personn^es, ils sont
problèmes techniques. leva qui
talent de l’auteur, c’est dans la tension entre
mène la barque au point d’avoir fait fuir
deux êtres que tout rapproche mais qu’un
Mareva, remplacé au pied levé, par Mateata,
secret
demi-sœur de Teva et tout juste revenu de
ment.
France. Ils montent un spectacle pour lutter
Et c’est là que la maladie prend chair, insi¬
contre... le Sida.
dieuse, destructrice, violente. C’est là qu’on
comprend le mieux la fraternité de la com¬
munauté, la prévoyance, l’explication,
comme armes pour en venir à bout.
Parce que c’est ensemble que nous lutte¬
rons contre le fléau, jeunes, parents,
grands-parents, c’est ensemble qu’il faut
• Du 21 au 30 avril aux Tuamotu à 19 h
Musique, chants, querelles, confidences,
c’est pas à pas qu’ils se redécouvrent, c’est
21 et 22 à Hao, 23 et 24 à Makemo,
entraînés par la certitude d’accomplir une
29 et 30 à Rangiroa.
action utile
qu’ils se Mbèrent de leurs
• Du 3 au 8 mai aux Australes à 19 h
secrets, de leurs sentiments et qu’ils ouvrent
3 et 4 à Tubuai, 6 au 8 à Rurutu.
grand leur cœur.
Par delà les expÜcations (sérieuses), les
démonstrations (comiques), les appels
(rythmés), la maladie vient à leur ren¬
• 11
mai au Lycée professionnel Saint Joseph à
Outumaoro.
empêche de communiquer hbre-
aller voir “AITA”.
Gilles Marsauche
Les mots croisés de Jacques Ihorai
Horizontalement
A. Grand cercle de la
sphère céleste. B.
Synonyme de fier et décidé - Symbole chi¬
mique de l’azote - Initiales d’un architecte
suédois, né à Stralsund (1615-1681) - Sous
l’influence de la Hollande, il a construit de
nombreux châteaux. C. Personne employée
Verticalement
1. Synonyme de brillantes. 2.
Entaille faite
dans un corps dur pour accrocher ou arrêter
Cession moyennant un prix convenu. 3.
Personne employée à des recherches ou à
-
des travaux de laboratoire. 4. Sans odeur. 5.
Contours d’une figure tracée sur un plan ou
à des recherches ou à des travaux de labora¬
toire. D. Sans efficacité - Symbole de luté¬
sur une surface. 6. Jésus l’utilisa pour
entrer
dans la ville de Jérusalem - Division
d’un
Capitale de l’Italie, sur le Tibre Mon d’un maréchal de France, né à
Sarrelouis (1769-1815) - Il se couvrit de
gloire dans les guerres de la Révolution et de
l’empire, et surtout pendant la campagne de
Russie. F. Qui aime à accumuler l’argent et
craint de la dépenser - Inspiration poétique.
G. Jeunes filles
Symbole de l’uranium. H.
Abréviation de Trinitrotoluène - Synonyme
de éructation. I. Synonyme de allongement.
ouvrage, qui correspond le plus souvent à un
volume complet. 7. Que nous apportons en
cium. E.
-
J. Unité monétaire divisionnaire dans divers
naissant
Qui a un rapport avec l’étude
scientifique des phénomènes atmosphé¬
riques. 8. Qui ne sont couverts d’aucun vête¬
ment
Treizième lettre de l’alphabet grec,
correspondant au ’’ n ” français. 9.
Synonyme de nécessaires - Initiales d’un
peintre français, né à Paris (1696-1772), l’un
des meilleurs portraitistes de son siècle. 10.
Synonyme de agaçant ou contrariant.
-
-
pays d’Extrême-Orient - Capitale de la Corée
du Sud.
Réponses
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Veà porotetani N°33, avril 99
29
En danse vers
Les Pômare show se succèdent et se
On se prépare...
ressemblent mais
Le Lycée-col¬
lège Pômare
IV
a
réalisé
pour la vingtième
année consécuti¬
ve, le traditionnel
Pômare show qui
met sur scène les
élèves de la 6*™ à
la terminale ainsi
...ou
rejoindre la secte de ceux qui se disent.
que
les profes¬
seurs
et le per¬
sonnel
drement.
«Silence» dit le professeur. C’est la fête !
30 Veà porotetani
avri
d’enca¬
chaque nouvelle
édition apporte son caractère particuher devant un pubhc conquis et
fidèle. Le thème de cette année " En
route vers l’an 2000... le voyage
continue "
se
prêtait particuUère-
ment bien aux désirs scéniques des
jeunes à la pointe de la musique et
aux imaginations ballottées entre
mémoire et futur, entre tradition et
science fiction. N’allez pas croire
pour autant que les élèves aient suivi
le thème à la lettre, ils n’en n’ont fait
qu’à leur tête comme d’habitude et
c’est donc avec plaisir que chacun a
pris place dans le vaisseau spatial de
la comp^nie "Pômare Enterprise "
pour un survol des derniers tubes,
des escales dansantes, des dégusta¬
tions humoristiques sans éviter les
trous d’air pour de courtes frayeurs.
Le couple du voyage
Danse et théâtre se sont partagés les
soirées. Même si la première a pris
plus d’importance au détrimant des
sketchs en reo maohi, et même de la
danse traditionnelle. La précision des
chorégraphies a une fois de plus
impressionnée. Les Pi’imato l’ont fait
au muscle mais avec humour où per¬
çait la dénonciation de la violence,
regards que ces jeunes ont sur
cette société en devenir marquée
aussi par le SIDA. Mais c’est le couple
ou les rapports garçon-fUle qui a été
le plus souvent au cœur des préoccu¬
pations, avec dérision mais sans vulun des
l’an 2000
garité. La parodie était aussi au pro¬
gramme, celle des sectes, de la
modernité avec un prof des années
1900 projeté un siècle après, des jeux
approcher le professionnabsme
perdre la bberté de l’amateur. Le
ser et
sans
théâtre de la maison de la culture
télévisés avec le " Torchon d’or ", de
retrouvé, après quatre années passées
à la saUe Aorai Tinihau, ajoutait la
la foi avec l’annonce faite à Marie en
conviviabté et une meibeure maîtrise
2000... En voyageant vers le fumr la
de l’espace. Mais les élèves ont regret¬
navette n’a pas résisté à s’arrêter sur
té de ne pouvoir assister à leur spec¬
quelques régions lointaines d’Afrique
tacle si ce n’est par le filtre d’un télé¬
viseur ou en payant leur place...
du nord ou du centre avec un clin
d’oeil cinéma pour «les dieux sont
tombés sur la tête» où une bouteille
Jeune fiUe (les plus nombreuses) de
20 ans, le Pômare show ne prends pas
de Coca tombée du ciel vient boule¬
une
verser la vie d’un
enseignants et 250 élèves qui se sont
tranquille village. Un
conte à méditer.
ride. A n’en pas douter les 40
succédés
sur
la scène seront
de
BP. 70 UTUROA • RAIATEA • TAHITI
joyeux compagnons sur la "route vers
Sans
temps mort et avec de beaux
l’an 2000".
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numéros comme la danse de Waikiki,
ce Pômare show en fêtant son
me
anniversaire
a
vingtiè¬
la
G. Marsauche
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montré que
beauté pouvait se ber à l’insolence,
qu’on pouvait faire rire sans sexuab-
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Veà porotetani l\l°33, avril 99
r
Fête du Veà
porotetani
Taupiti Veà
oie
DIMANCHE 2 MAI 1999
SAMEDI 1ER MAI 1999
à
8 H
-
-
1
des jeunes
8 H
Atelier jeune
Stands des associations chrétiennes, artisanat.
11H à 17H
-
-
3 lieux de débat (10h-11 h30/l3h-14h30/15h-16h30j
9 thèmes : Quelle espérance mettre en Christ ? E faufaahia anei te reo miiàhi i te mau tau i
mûri nei ? Les médias peuvent-ils être libres ? Te tiàmüraa a te taata mua i te Atua - La place des
Espace exposition
-
Stands des associations chrétiennes
-
Artisanat.
2 buffets, 6 buvettes
Allocution finale de Jacques Ihorai,
-
jeunes dans l'Eglise - Liberté et sexualité - Te Oitumene : ôpereraa e àare ia faaôpïraa L'insertion des jeunes - Les défis de la mondialisation en Polynésie
Président de l'EEPF
40 intervenants dont M. Bambridge - F. Devatine - H. Hong-kiou - L. Pelizer - L. Taero - J.
Aumeran C. Barlier - J.P. Barrai - J. Bryant - H. Coppenrotb - J. Iborai - T. Lucas - T. Nhun-Fat -
0, Ponia - P. Portier - M. Ranpoto - T. Raapolo - J. Raoulx...
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Espace animation enfant
Podium "jeunes talents de la musique".
Cinéma permanent
2 buffets, 6 buvettes
Marathon biblique
(10 études bibliques avec 10 théologiens pendant 10 heures)
18 H Grand concert des
chorales chrétiennes
avec
la participation des paroisses et associations pro¬
testantes, des Eglises catholique, sanito, adventiste, pente¬
côtiste, mormone.
13 H Grand
spectacle
Angélo, Manahune, Aimata, New
Génération, Rasta Nui, Danou, Teura,.
Vavilu, News Hinano, Michei Peroi...
avec
Fait partie de Vea Porotetani 1999