EPM_Vea Porotetani_199206.pdf
- extracted text
-
veo
porofotofii
Église évangélique de Polynésie Françoise - DP 110 Popeete -
E te moni e, tei hea ôe
L’heure est venue...
mis. On
RECHAUFFEMENT
DE LA PLANETE....
nous
rend après
tout, outre le dépôt sousterrain de déchets radio¬
Pollution, effet de
serre, réchauffement de la
actifs, une société malade,
planète, dilatation des
productive, entière¬
ment dépendante. Com¬
pensation, oui, mise à pro¬
fit, enfin, pour lancer le
développement du pays.
ment
océans, montée des eaux,
les atolls engloutis.
...
le
nous
disait,
On
nous
l’entendions d’une oreille,
voulions pas y croi¬
ne
ou
Léthargie des hommes
ou politique de l’autruche,
ne
pas voir,
ne pas
entendre
et
profiter
aujourd’hui tant qu’il en
L’église a dit autrefois
son refus des expériences
re...
est encore temps.
Hélas cela est sérieux.
Les nations réunies à Rio
discuté, notre voix
ne
s’y est guère fait
entendre, le dossier nous
intéresse-t-il ?...En parler
ici, simplement pour dire,
qu’il y a problème et que le
ont
en
économie insuffisam¬
une
pays devra non seulement
intervenir
partout où
besoin
sera
prévenir
pour
-
atomiques :.çt appelé à lâ
réflexion sur “l’aprèsC.E.P.”. S.a
position lui a
été reprochée. On mesure
aujourd’hui le temps gagné
si les dirigeants du pays
l’avaient pris au mot. Sa
faiblesse
au
demeurant
est de n’avoir pas été
capable de susciter cette
réflexion
en
son
l’égli¬
commission des
finances songent actuelle¬
ment à un large débat
sa
se,
nir, mais aussi en tenir
veà
compte dans ses projets
de
oeuvres,
te mea ua faataimehia te mau
no
tâmatamataraa âtômî io tatou
nei. Te manaô
te tahi pae
ra
taata e, no te mea aita e
mon!
M'âlgré ce texte et les
Mataiva à
mûri nei
fanaô aè al te
Te parau rahi e faaroohia ra i teie
tià roa ia parau e, ua
haamâüà faufaa ore noa to te
nünaa i te faufaa i tahe noa mai
mahana, e tü faahou â i te faufaa
teie
mau
fenua,
tau i
ora
e
C’est
en
tant que
chrétienne
que Je souhaite aborder le thème
du développement du Territoire. À
l’annonce de la
suspension des
mémoire tout au long de
Foi
développement du Territoire ?
les
sont
n’est pas
consacré au
questions abordées
dans sa perspective.
AUTOUR
DE PENTECOTE
“Viens
Esprit-Saint,
politique de la main tëndue, dépendant du bon
renouvelle là création tout
vouloir de la France. Celle-
l’Assemblée générale
Prière
entière".
à
Eglises
même sens, réclamer en
d’actualité
compensation, la pérenni¬
autour de
réclamer
compensation est une
de
du
Conseil Oecuménique des
bon lui semblera. Dans le
Canberra,
Jours,
ces
Pentecôte et
d’avant que les eaux ne
recouvrent les Tuamotu.
de
renouveler notre alliance
avec Dieu... et de nous
lancer sur les eaux...
l’heure du combat pour le
L’heure est
venue
Royaume qui vient.
rcx:ky meuel
réparation des dégâts com¬
15 JUIN 1992
au
sens
en
En
Jésus-Crist et de parler du
mon
non
et
âme et conscience, Je
i ta tâtou
râveà i te îritiraa i te
mau
ùputa i reira e ora ai
i te puna o
mau
te nünaa.
A hiô
noa
hoi o te
i to tâtou
te
perë tâpaô. E tià roa al ia
mahana, te îrava
parau e i teie
àuro
ôe.
a
te nünaa mâôhi teie ia i
:
E te moni e, tei hea
A hea tâtou e hoi faahou ai i
nià i te puna mau o te ora mi te
pii e : E te Atua tei hea ôe.
te moni, oia hoi i
RALPH TEINAORE
A hea râ tâtou e mârama—
Paris.
Je dirai plus : c’est
22,4 % sont cadres supé-
ces
rieurs?
Je
tiens pas
ici, à Juger qui
que ce soit d’être parvenu à se his¬
ne
à un niveau de vie correct. Bien
ser
contraire, c’est même méritoire.
Mais, et les autres ? Ces autres
au
qui Je vis, que Je côtoie au
quotidien. Sont-ils indifférents à
leur situation, ou, sont-ils simple¬
avec
ment indifférents à eux-mêmes?
Le développement se doit d’être
appréhendé dans la référence à
l’histoire d’un peuple, à la volonté
de ce peuple de s’impliquer et de
compter sur sa richesse écono¬
l’affaire de tous.
mique, certes, mais surtout sur sa
L’effort louable pour attacher au
développement toutes ses dimen¬
sions crée une dynamique enfin
(espérons-le) sollicitée afin que,
grandeur d’âme.
Si le développement est un
terme qui sous-tend des concepts
mêrhe la dimension humaine et
bafouée. Je laisse le soin à
d’autres de porter et d’assumer
leur rôle en tant qu’élus, respon¬
l’Egalité et la Fraternité,
alors le développement doit repo¬
ser sur des principes fondamen¬
taux qu’il n’est pas vain d’évoquer :
la reconnaissance de la Dignité de
sables des services
chacun et chacune, la reconnais¬
surtout
celle-là,
para-publiques
ne
et
soit
pas
publiques,
privés, et
autres...
Car, en étant tout simplement
une
personne
vivant dans le Terri¬
universels et humanistes tels que
la Liberté,
sance
de l’Identité dans un territoi¬
re où
l’on est au pluriel et en fin de
compte, tous polynésiens.
prix de cet effort
le développement atteindra
Ce n’est qu’au
toire :, comment rester indifférente
que
51,25 % de notre population
qui ont moins de 18 ans ? com¬
tout un chacun dans le
aux
ment rester indifférente
lorsque
l’on sait que 22,4 % de notre popu¬
lation totale ont au moins un
de
bonne chose
rels du fenua.
dis
venue
En revanche,
noa
Plaidoyer pour un véritable
développement...
votre lecture, pour replacer
esprits
pensé à
faire venir Ariane... après
la bombe, la fusée) est
tout aussi irresponsable.
,
te
ùme-rahi-raahia i roto i te ôhipa
hea tâtou nâ roto
arrêtés
fumeux auraient
te taata, eere ânei
moni. ia.
no
?Espérer aujourd’hui qu’ils
reprennent, est irrespon¬
sable. C'est faire l’impas¬
se d’un véritable dévelop¬
financière (certains
o
pari noa i te Hau Farâni no te
ôreraa e haapaô mai i to tâtou fifi
e tâmata paha i te hiô rii e nâ
définitivement
l’assistance
mai te moemoeà noa i te
e,
tiàturiraa o te taata, e te atua àpî
I teie mahana, eiaha tatou e
pourtant ce thème en
de
aita ia i tàu-rii-hia
fifi e farereihia nei i
mau
Seront-ils
sation
,
mahana, i roto i te tahi hiôraa, eere ia no te 8 no Eperëra ra
te haamataraa, ua tupu ê na, e
rave rahi aè nei matahiti. Te
tumu i nâ reira ai te hiôraa, no te
mea ia, mai te ômuaraa ihoâ o
Te
teie
sont suspendus.
quand
fifi, e
faiiaô e vai ra io vetahi ê.
Or, serait-ce un parjure ou une
indécence d’affirmer et de vivre sa
ro
ci fermera le C.E.P.
Etià roa ia parau e, ia î tâtou
veve
développement. Gardez
rester à la
fifi.
i te moni, e vai noa mal te
nei.
Les essais nucléaires
en
i taua hum oraraa ra e eita e
roa
teie hum i to tâtou i 5 mai ai te
fifi. E 5 atoà mal te manaô
fois, mis plein feux sur les pro¬
blèmes socio-économiques et cultu¬
d’ailleurs,
roto i te tahi hloraa, eere ânei no
aè, ua vai noa ia i roto i te oraraa
Lucette Tæro et Ralph Teinaore), ce deuxième numé¬
manne
tâpaô no te haapâpüraa i teie
manaô. Ua pârahi pâpü te tahi
pae i roto i te fanaô e ua màtau
te tahi pae
ra
UAPRES-C.E.P...
la
ra
ia te tahi rnau
tumu ê atu i teie i faahitihla aè
tatou, te vai
dernières semaines a, encore une
de
te val
ihoâ te mahana e marô ai. I
àifaito maitai. E te val nei te mau
Fenua. Areà râ ia hiô maitai
proposés ici (de
vous
pement, en rester au par¬
tage plus ou moins Juste
te moni.
ia ère i te moni e rahi roa atu te
deux autres éditoriaux qui
DÉVELOPPEMENT,
ai e, te puna o
ia i te puna mure ôre,
eere
tià faahou ia ràtou ia taui. Area
essais nucléaires à Moruroa pour
l’année 1992, l’actualité de ces
n’importe quel prix.
ôpereraa o taua faufaa ra i
rama
faahou i roto i te âfata a te Hau
les paroisses. Le
porotetani suivra cela
pçës, en rendra compte.
actuels de développement.
fera pas
hepohepo
rahl. Te parau nei te tahi pae e,
nâ Farâni. I te tahi pae , aita atoà
te
sein. Le conseil d’adminis¬
tration des biens de
dans les commissions, les
ne
I teie mau mahana, tel roto to
te fenua tâatoà, i te
propre
la catastrophe, pour imagi¬
ner les solutions de l’ave¬
On
mu 1992 - W 2
B.E.P.C.
en
poche et dont 5 % de
Juin 1992 - Page 1
objectifs c’est à dire accéder
respect de
soi, de l’autre, dans la tolérance de
leur réciprocité.
PAPEETE, LE 18 MAI 1992
ses
LUCE’TTE TAERO
PENTECOTE:
historique
La Fête Juive se célébrait au cin¬
quantième jour (en grec : hè pentèkûstè d’où son
nom
Pentecôte )
après la Pâque. Elle coïncidait avec
la fête des Moissons pendant
laquelle étaient offertes à Dieu les
“prémices”, premiers produits de la
terre récoltés (Exode chapitre 23
verset 16). C’était l’occasion d’un
pèierinage à Jérusalerri. Pius tard, à
la Pentecôte, les prêtres commémo¬
rèrent l’Alliance quand, sur le mont
Sinaï, le Seigneur avait donné la Loi
à son peuple.
Les Chrétiens fêtent la Pentecôte
en
souvenir de celle qui suivit la
mort de Jésus. Elle Ait marquée par
le don de l’Esprit Saint qui inaugure
le temps de l’Eglise ouverte à tous
les peuples (Actes des Apôtres cha¬
pitre 2 versets 1 à 11). L'effusion
du Saint Esprit sur les apôtres, dans
la chambre haute à Jérusalem, fut
accompagnée de phénomènes extra¬
ordinaires (violent coup de vent,
langues ressemblant à des
flammes, glossolalie). On peut
considérer Pentecôte comme le Jour
de naissance de l’Eglise Chrétienne.
En souvenir de l’envoi du Saint
Esprit, Pentecôte fut choisi comme
jour de confirmation du baptême des
catéchumènes qui deviennent ainsi
membres d’Eglise (Etaletia).
RICHAUD OLIVIER.
(D’APRES DICnONNAIRE
DU NOUVEAU TESTAMENT
DE X. LÉON-DUFOUR
A UX ÉDITIONS DU SEUIL.)
veà porotetoni
Message des présidentes et présidents
Chers soeurs
et frères,
nous sommes tous
sables
responTerre et
la
de
devons tous
prendre
en
soin. La Conférence des
Avec vous, filles et fils
Nations Unies sur l’envi¬
de Dieu, qui par delà la
diversité de vos expé¬
ronnement et le développe¬
riences de vie formez une
ce
seule communauté ter¬
représentants des
gouvernements mais aussi
beaucoup d’autres gens ,
restre, nous avons part au
seul
Esprit: et nous vous
exprimons notre amour et
moment à Rio de Janei¬
ro.
Des
des
notamment
et
notre reconnaissance pour
l’Esprit de Dieu a
accompli et continue
d’accomplir en chacun de
Conseil Oecuménique
que
vous.
Eglises du
année,
nombreuses
en
de
régions, le
dimanche de la
,
s’y
pentecôte
que si
dont dépend
nous,
la vie même
de notre planète. A travers
débats, nous continue¬
afin de
réponse que Dieu apporte
à la prière de notre Assem¬
rappeler que
systèmes politiques et éco¬
nomiques internationaux
contre lesquels nous nous
élevons (tout en subissant
souvent passivement leur
oppression) ne pourront
et. la bonne ges¬
tion de l’environnement,
ces
nous
Les structures et les
être convertis
été choisi pour être le
“dimanche de l’écologie”,
a
cité, nous avons plus que
Jamais besoin de cette
puissance renouvelante de
l’Esprit.
débattre de
questions telles que
l’exploitation des res¬
trouvent pour
sources
Cette
la
peur, l’instabilité et la facti-
ment (CNUED) se réunit en
membres des
ce
connaît l’insécurité,
rons
en
struc¬
tures participatives, au ser¬
vice des besoins humains,
l’Esprit de la Pente¬
côte vient à nouveau parmi
s’il
nous
accom¬
pagne et demeure en nous
avec une force nouvelle.
ESPRIT
DE COMMUNICATION
blée de Canberra: "Viens,
Esprit Saint, renouvelle
toute la création”.
L’Esprit de la Pentecôte
est l’esprit de la communi¬
cation, celui qui nous
du ciel. Ensemble, ils per¬
te. Ils se lèvent et se met¬
là ont une conscience très
çoivent le mouvement du
l’Esprit Ensemble
tent à
parler, revêtus de la
puissance de l’Esprit qui
vive de la
ils sentent le souffle frais
leur donne l’audace de leur
nous
de la vie nouvelle.
Maître. Ils ont la certitude
vent de
dè'renouveler la création et
la communauté, a été reçu
croyants se voient les uns
les autres, face à face. Ils
par les croyants le jour de
la Pentecôte. En cette
sont tous réunis en un
"Ecoutez-nous”, disent
L’Esprit de la Pentecôte
même lieu. Ensemble ils
Pierre et les
apôtres. Ils
n’éprouvent aucune crain¬
est l’esprit de la responsa¬
dont nous avons besoin en
bilité. Tous ceux qui sont
ce
heure où le monde entier
.
■
.
donne
le
L’ESPRIT
DE L’AUDACE
d’appartenir les uns aux
entendent le bruit qui vient
X
■
que Dieu est présent parmi
sentiment
eux.
L’ESPRIT DE
est
L’esprit de la Pentecôte
l’esprit de î’audace.
LA^SPONSABLITÉ
Uv^4vi SipAAX
tcui
C7e assemblée du COE en 1991)
pauvres, les hommes des femmes,
les puissants des sans-pouvoir, les
"...Nous, croyons que nous fai¬
sons continuellement l’expérience
r”expérience” et du
“savoir”, nous empêchent de nous
exprimer, nous interdisent l’accès au
pouvoir et nous marginalisent. Nous
croyons cependant que l’expérience
de la Pentecôte dans notre vie
et le savoir ne sont pas synonymes
à intensifier l’engagement qu’elles
PENTECOTE DANS LA VIE...
DIEU EN NOUS
de
nom
:
l’Esprit Saint nous donne vision et
don de prophétie. C’est ce même
Esprit qui nous donne la force
d’affronter la perversion du péché,
tant personnel que collectif, et qui
ne se
l’Esprit Saint qui
demeure en nous, nous recevons la
force de coopérer avec Dieu au
est en nous et de
renouveau de toute la création.
JEUNES, PRIVÉS DE LIBERTÉ
...
culier en tant que Jeunes
femmes,
nous sommes souvent privés de
notre liberté par les Eglises qui, au
catégorie de per¬
et renouveau. Nous invitons donc
Eglises membres à se repentir
sincèrement d’avoir contribué à éle¬
les
ver
outre les
Eglises à renouveler et
pris de surmonter ces barrières
des programmes d’action
concrets. Nous croyons que sans la
repentance et le renouveau, nous ne
pouvons pas dire cette prière :
"Esprit d’unité, réconcilie ton
peuple!”
L’ESPRIT-SAINT...
FORCE DE TRANSFORMATION
Une chose est sûre : il ne peut
y avoir de réconciliation sans Justice,
et la Justice exige à la fois repentan¬
ce
...En tant que Jeunes, et en parti¬
une
PAS DE RÉCONCILIATION
SANS JUSTICE...
PAS DE JUSTICE
SANS REPENTANCE
incite à le faire. En prenant
conscience de l’image de Dieu qui
en
par
sonnes donnée.
nous
unes
ont
à
des autres. Nous invitons
les
l’Esprit de vérité
sexe ou
un
et les traditions chrétiennes
races
limite pas à une génération, à
de sagesse et que
des barrières qui divisent les
Jeunes des vieux, les riches des
■
Et pourtant, nous savons que
l’Esprit Saint est en chacun de nous
personnellement et en nous tous en
tant que communauté, et qu’il nous
presse et nous donne la force de
nous
transformer et de nous sancti¬
fier...”
Ils éclatent en
louanges en s’exprimant
dans une langue incon¬
signe de l’accom¬
plissement de la prophétie
de Joël (chapitre 3 versets
1 à 5), selon laquelle Dieu
doit répandre son Esprit
Saint sur son peuple.
Ce phénomène de glos¬
solalie n’est pas le même
que les manifestations
ultérieures
dans
les
églises, comme le montre
le passage de Paul sur les
dons du Saint Esprit en 1
nue,
Corinthiens 12 et 14. A
mais intelligible pour beau¬
Corinthe, comme appa¬
remment ailleurs, la glos¬
incompréhensible
pour certains auditeurs
coup d’autres.
Pour Pierre
solalie
est
une
forme
Répands ton Esprit saint, ô Dieu,
peuples de toutes les nations.
Inspire tes fils et tes filles
afin qu’iis proclament avec audace
ton amour sans borne pour la création tout entière.
Que les Jeunes aient des visions
de Justice et de paix.
Que les aînés visualisent en songes la guérison
sur tous les
de ton monde souffrant.
Viens Esprit Saint
renouvelle la création tout entière.
Répands ton Esprit saint, ô Dieu,
sur les dirigeants du monde
réunis pour la conférence des Nations unies
sur
l’environnement et le développement^.
Que leurs oreilles s’ouvrent
sur les gémissements qui parcourent la création.
Qu’ils soient émus de compassion
envers les pauvres et ceux qui souffrent.
Réveille en ces responsables la vision
de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre.
Viens Esprit saint,
renouvelle la création tout entière.
Glossolalie
c’est le
moment, nous-mêmes
-
-
Message des jeunes à Canberra
d’eux.
?” demandent-ils.Ils
permet de transformer et
-
glossolalie est ce
merveilleux pouvoir de
s’exprimer dans d’autre
langues. Le Jour de Pente¬
côte, les 120 disciples de
Jésus, qui se sont réunis
pour la fête Juive, voient
une sorte de flamme sépa¬
rée en langues de feu qui
se posent sur’chacun
présence du
“Que ferons-
autres, en un même lieu.
Le Jour de la Pentecôte, les
2 des
Actes, nous lisons que le
don de l’Esprit Saint qui
La
Dieu vivant.
s’interrogent sur la respon¬
sabilité, qui est la leur. Se
sentant désorientés, cou¬
pables, privés d’espoir, ils
cherchent un guide, une
direction, une conduite à
suivre qui les aide à chan¬
ger. C’est de cet esprit-là
Dans le chapitre
Évêque Leslie Bosetho
(des îles Salomon), un des
présidents du C.O.E.
(Photo: P.C.C.)
Chants religieux à Mahina, 5 mars 1992. (Photo: Daniel Margueron).
d’être attentifs à la
Répands ton Esprit saint, ô Dieu,
église en tous lieux.
A un monde fracturé par le non-partage du pain
tu nous appelles à offrir le corps de Christ.
Partout où le sang, entre voisins et nations,se répand,
tu nous invites à partager le sang de Christ.
Dans un monde où l’espérance est précaire,
tu nous purifies par l’eau
répandue pour la guérison des nations
sur ton
d’expression relevant de
l’extase. Elle met celui qui
parle dans un état élevé
d’exaltation spirituelle,
mais qui n’est pas com¬
pris par les auditeurs ; à
tecôte ont une importance
moins qu’une autre per¬
de toutes
présente soit dotée
du même Esprit pour inter¬
préter la langue inconnue
en langage commun. A la
Pentecôte il n’y a pas
besoin d’interprète :
miracle portant sur la
parole ou miracle portant
nouvelle unité de
sonne
sur l’écoute.
Les langues de la Pen¬
symbolique. Elles font pen¬
que ce nouvel événe¬
ser
ment de l’histoire du salut
concerne
le monde entier
et doit unir les hommes
langues dans la
l’Eglise.
Pentecôte est bien pour
nous chrétiens unité et
et le salut de nos âmes.
Aide-nous, ô Dieu
à être ton église,
en
esprit et en vérité.
universalité de l’ekklèsia.
Viens Esprit saint,
renouvelle la création tout entière.
RICHAUD OLIVIER.
(d'après Théologie du Nou¬
veau Testament de G.Ladd
Presses Bibliques Universi¬
taires aux éditions Sator).
Page 2 - Juin 1992
,
ORIGINE, C.O.E.
^.N.U.E.D., qui se réunira à Rio du 1er au 12 Juin 1992.
Elle réunira des chefs d’Etat et des délégués venus de
160 pays.
veà porotefani
du Conseil oecuménique des Eglises
et
tous
qui sont
ceux
n’en sont plus
les proprié¬
réunis à Rio de Janeiro.
taires mais deviennent les
Prions pour eux, et les utis
gérants des biens qui
appartiennent à Dieu
pour les autres.
,
comme
L’ESPRIT
ils ont pour tâche de
DESOLIDARITÉ
L’Esprit de la Pentecôte
est l’esprit de la solidarité”
dans l’obéissance. Les
douze
leur vie même, et
apôtres demeurent
Esprit, ils
dans le même
les
partager. Puisse cet esprit
de partage devenir une réa¬
lité dans un monde qui est
soumis àu pouvoir de la
convoitise, de l’esprit de
compétition, de l’individua¬
lisme et du militarisme.
vivent dans l’obéissance,
étudiant
les
textes
bibliques et enseignant la
Parole de Dieu, prodiguant
L ’ESPRIT
DELA COMMUNION
FRATERNELLE
des conseils et donnant
aux nouveaux
croyants un
L’Esprit de la Pentecôte
l’esprit de la commu¬
pouvoir
créateur.
Aujourd’hui, l’Eglise à tous
est
les niveaux a besoin de cet
célébration. Ceux qui sont
devenus croyants grandis¬
esprit de solidarité dans
nion fraternelle et de la
sent à travers
l’obéissance.
L’ESPRIT
DE LA GESTION ET
DU PARTAGE
l’accepta¬
tion, l’amour et le pardon
mutuels, et à travers le
don mutuel du
pouvoir.Ils
connaissent la liberté tota¬
le de celui qui se dépouille
L’Esprit de la Pentecôte
est l’esprit de la gestion
responsable et du partage
Les gens qui se repen¬
tent, après l’événement de
.
de
soi
pour
autres.
servir les
Libérés
Réunlon des commissions du C.O.E., Évian, mal 1992. (Photo: John Doom)
des
chaînes du
péché qui les
gardaient captifs, ils conti¬
velle communauté de la
nuent de vivre en commu¬
Pentecôte est
la Pentecôte, engagent
tout leur être au service de
nion
les iuns avec les
autres et de célébrer Dieu
Dieu; ils reconnaissent
qu’ils appartiennent à Dieu
ensemble.L’Eglise
aujourd’hui, devrait conti¬
le créateur et dispensateur
nuer
plus profondément la vraie
leurs terres qt
koinonia dans la célébra¬
tance
et tous leurs biens.
Ils
tion et le service. La
nou-
monde.
et en chacune de nous
lorsque nous célébrerons
cette
pour surmonter
aussi les divisions péche¬
grande fête de la
Pentecôte.
.1, Amérique du Nord
disciples Juifs de Jésus, faisant d’eux l’élément
central du corps du Christ. Avant la Pentecôte, les
disciples ne doivent être considérés que comme
un embryon d’Eglise. Il ne faut pas penser que
l’Eglise n’est qu’une association humaine, liée par
une croyance et une expérience religieuses com¬
munes. C’est vrai, bien sûr, mais il y a plus encore
: elle est la création de Dieu par le Saint Esprit.
Aussi n’y a-t-il et ne peut-il y avoir à proprement
parler qu’une seule Eglise. Son unité explique
théologiquement les divers prolongements de la
Pentecôte dans les Actes des Apôtres.
L’Esprit est venu d’abord sur les croyants Juifs,
puis sur les croyants de Samarie, puis sur les
païens et enfin sur un petit groupe de disciples de
Jean le Baptiste. Ces quatre actions de l’Esprit
marquent quatre progrès stratégiques dans
l’extension de l’Eglise et enseignent qu’il n’y a
qu’une Eglise dans laquelle tous les convertis sont
baptisés par le même Esprit (être baptisé dans
l’Esprit est l’acte par lequel l’Esprit fait de
croyants individuels des membres du corps du
Christ : il est donc impossible d’être croyant et de
ne pas appartenir à l’Eglise, car celui qui croit est
baptisé dans le corps du Christ avec tous les
autres croyants).
RICHAUD OLIVIER.
(d’après Théologie du Nouveau Testament de
G.Ladd Presses Bibliques Universitaires aux édi¬
-EVEQUE VESTON ANDERSON, ST LOUIS, ETATS UNIS,
-EVEQUE LESLEE BOSETO, BOEBOE VILLAGE. CHOISEUL
BAY, ILES SALOMON,
-PRIYANKA MENDIS, IDAMA, MORATUWA, SRI LANKA,
-EUNICE SANTANA, PASTEUR, BAYAMON, PORTO RICO
-PAPE SHENOUDA ffl, LE CAIRE, EGYPTE,
-AARON TOLEN, YAOUNDÉ, CAMEROUN.
E'ipAÂX
Là où des familles sont désunies,
ETATS-UNIS : SEPTIEME ASSEMBLÉE HISPANIQUE:
Le Synode de l’Eglise Luthérienne du Missouri a organisé la
7ème assemblée
L’Eglise est née à la Pentecôte au moment où
le Saint Esprit a été répandu sur le petit cercle des
tions Sator).
cun
OECUMÉNIQUE DES EGUSES:
-ANNA MARIE AAGAARD, HOJBERG, DANEMARK,
Veà Porotetani
Pour Jésus, les
disciples constituent le noyau
Royaume de Dieu
et qui sera le vrai peuple de Dieu, l’Israèl spirituel.
Il fait connaître son dessein de fonder l’Eglise qui
reconnaîtra qu’il est le Messie et sera à la fois le
peuple et l’instrument du Royaume dans le
Seigneur de
notre communauté, le Sei¬
gneur de la création, faire
sentir sa présence en cha¬
Nouvelles des églises
Naissance de l’Eglise
d’Israël qui reçoit l’annonce du
LES PRÉSIDENTES ET PRÉSIDENTS
DU CONSEIL
Puisse le
Christ ressuscité, dans
de toutes choses, avec
leurs mers,
de l’Eglise.
l’Eglise du
laquelle les croyants ont
part à la puissance renou¬
velante de l’Esprit et peu¬
vent invoquer cet Esprit
dans la prière et la repen¬
à chercher à vivre
resses
hispanique à l’échelle du pays, à Miami,
avec la participation d’invités de l’Eglise Luthérienne des EtatsUnis, et des luthériens d’Argentine, Brésil, Colombie, Mexique,
Panama, Porto Rico et du Vénézuela.
Le thème était
"Christ pour
le monde hispanique et le
monde hispanique pour Christ." Le pasteur R. Gonzalès a rele¬
vé les points négatifs et positifs du 500ème anniversaire de la
venue de Christophe Colomb. D’une part, l’exploitation des
Indiens et la destruction de leur culture ; d’autre part, l’évangé¬
lisation du continent et l’enrichissement culturel réciproque.
:
FLM INFORMATION N° 149 DE
JANV-FÊV.92
des enfants Jetés à la rue,
obligés de se battre pour survivre.
Là où l’on s’arme, où l’on détruit, '
alors que l’on néglige la maladie
et la misère.
Viens Esprit Saint,
guéris nos blessures,
renouvelle toute la création !
Là où l’accumulation des richesses
est devenue une obsession,
alors que la personne humaine
est mesurée à ce qu’elle possède;
Là où l’air, les arbres, les mers
L’EGLISE EPISCOPALE DES ETAS-UNIS
ENVISAGE DES CHANGEMENTS RADICAUX:
sont délibérément pollués,
quand l’appétit insatiable des marchands
menace
Selon un rapport publié le 20 mars par "Episcopal News
Service", les évêques de l’Eglise Episcopale (anglicane) des
Etats-Unis-ont annoncé qu’ils
étaient disposés à apporter des
changements radicaux sur le plan des relations et des déci¬
sions. Après 3 Jours de débat intense du 9 au 13 mars 92 en
Caroline du Nord, cette déclaration a été rendue publique.
Dans leur déclaration, les évêques ont affirmé leur détermi¬
nation à "trouver
un nouveau
mode de réunion en tant que
chambre des évêques. Quel que soit l’ordre du Jour, nous
devons nous définir d’abord comme une communauté de priè¬
de culte, de réflexion biblique et théologique au sein de
laquelle nous donnons et nous recevons le don d’autrui, et
rechercher la volonté de Dieu dans le cadre de notre vie et de
re,
l’environnement.
Viens Esprit Saint,
guéris nos blessures,
renouvelle toute la création !
La où des pays sont divisés
par l’esprit de caste et le racisme,
lorsque le sang innocent est versé
par le terrorisme gratuit.
Là où la guerre dévastatrice
oppose nation contre nation,
alors que l’holocauste nucléaire
menace à
l’horizon.
notre action au service de l’église."
Selon "Episcopal News Service", un sentiment d’optimisme
régnait à l’issue de la réunion alors que les évêques affir¬
maient que la réunion aurait une influence profonde sur leur
Viens Esprit Saint,
guéris nos blessures,
renouvelle toute la création
collaboration future.
SOEPI N°ll DU 10 AVRIL 92
Suite Page 4
Juin 1992 - Page 3
CECBL RAJENDRA, MALAISIE.
(ré-expression à partir de la traduction du C.O.E.)
porofetoni
veo
Du débat impossible à la tolérance
L’autré jour à la télévi¬
sion,
"La
siècle"
de
marche
du
Jean-Marie
Cavada. Contraception et
Interruption volontaire de
grossesse. Le deuxième
volet m’a plus intéressé.
femme a le droit de dispo¬
de son corps.
Cela ne
nous autorise pas à piécipiter l’interruption de gros¬
ser
sesse
sitôt qu’elle est
demandée,(on a eu un peu
cette impression au cours
de l’émission
Deux séries de témoi¬
gnages. Les uns contre ce
qui est exposé comme un
meurtre, une atteinte à la
vie. Les autres pour ce qui
faire
des
en
voyant
animateurs
sociaux). Je revendique le
temps de la solidarité,
celui où l’on doit accompa¬
serait le droit de la femme
gner, non pas pour faire
aboutir une décision qui ne
à
serait pas ce'le de
disposer de son corps.
On ne se place pas sur le
même terrain. Il n’y aura
jamais de synthèse
.
LE DROIT
DE DISPOSER
DE SON CORPS
Disons-le tout net, la
la
demandeuse, mais pour
que son prof ,^me soit vu
sous tous
aspects et
pour qu’éme ge sa vraie
décision
respectable
qu’elle qu’ îlle soit. Un
moment, ur,e jeune femme
interviewée alors que la
été
prise,... est en cours
d’exécution... elle
ne
l’a
décidé complètement
seule, ...elle y a bien réflé¬
chi... il n’y avait pas
pas
d’autres solutions... bien
sûr
qu’elle
des
enfants... plus tard...
plein... elle a tout fait pour
que ce soit le moins dou¬
veut
loureux possible. Regard
gris clair et sourire dans
l’adversité. Chapeau ma
soeur....
On
même
coeur
serre.
le
a
quand
qüi se
a
programme, drôle d’école.
Mais que montre-t-on à nos
exacerbés de
rateur"
enfants ?
d’une
conscience du
....
Les jeunes en
trer le film aux femmes
pour leur faire "prendre
conscience de ce qu’elles
ment lorsque survenu hors-
font”. Col blanc chandail
film
d'images échographiques
accusateurs-intolérants-
trer
classe
en
un
nières années. Reste à savoir quel¬
appelé, non désiré^ résume les
conditions extrêmes de ce qui est
a
tion. Les
se se
interruptions de grosses¬
déroulant dans un caractère
grossesse peut y avoir recours. Elle s’adresse alors à
son médecin ou à une sage femme.
Au cours de cet entretien il doit lui être exposé
les
risques que comporte l’interruption de la grossesse et
les avantages qui peuvent lui être offerts si elle décide
de garder son enfant.
Un délai de huit jours doit être observé entre ce pre¬
mier entretien et l’acte d’interruption proprement dit.
Celui-ci ne peut avoir lieu que dans un établissement
spécialisé autorisé par l’état, après que le terme ait
été confirmé par contrôle échographique, et qu’un bilan
pré-opératoire ait été pratiqué. L’intenxiption est prati¬
quée par aspiration, sous anesthésie locale, régionale
ou générale.
les impute plutôt aux médecins.
Cela est certes rassurant. Au
moins, peut-on penser qu’ils sont
pratiqués dans des conditions
convenables.C’est ici que doit
s’imposer une enquête, de métho¬
dologie rigoureuse, qui permettrait
de réglementer en toute connais¬
sance de ce qui se pratique. Il faut
effectivement réglementer.
hospitalier.
rées? Ce chiffre est-il fiable ?
Passer du non désir à
l’hospita¬
désirées
témoignent des échecs de la
contraception, d’une sexualité non
maîtrisée (ils ne savent pas ce
qu’ils font) ou subie Qe veux parler
des viols). Ces 1500 grossesses
lité n’est certes pas évident et la
femme ne doit pas être seule
doivent-elles inévitablement condui¬
à 1500 avortements ? Une inter¬
accueil, fondamental, fonda¬
teur. Lorsque cela n’a pas été pos¬
ruption de grossesse n’est jamais
sible et alors seulement... sont
facile à décider, aucune femme ne
réunies les conditions de détresse.
1500 grossesses non
re
concernée dans
ces
instants. Le
partenaire, l’entourage immédiat,
au-delà, la société doivent, d’une
manière
ou
d’une autre,
Mais le problème se pose-t-il
vraiment au niveau des conditions
assurer
"opératoires”?. Le fait de pouvoir
interrompre sa grossesse en toute
légalité et sécurité, en Métropole,
n’enlève rien au drame personnel
vécu par la non-mère
gardé au
plus profond de soi, refoulé,
cet
,
me
contre-dira, il y a toujours
1500 grossesses non désirées,
c’est trop. 1500 interruptions de
drame. Mais il y a des degrés dans
le drame et les conditions de
détresse qui le légitimeraient sem¬
blent le plus souvent faire défaut à
comme une
grossesses, c’est beaucoup trop.
l’avortement, dit alors "de conve¬
blessure... "qui fait
mal de temps en temps, quand on
y pense..."
ROCKYMEUEL
Toute la détresse du monde
nance”.
Elle est suivie d’une hospitalisation de 24h.
ROCKYMEUEL
sables de 1500 avortements par
an.Vite dit, non prouvé. La rumeur
étranger. Ici, peut-être plus que
n'importe quand, nous devons être
de clandestinité, ne sont pas décla¬
rencontré, de leur
parler de tolérance.
Il y aurait encore des faiseuses
d'anges en Polynésie^, respon¬
nous...L’enfant issu du néant, non
été la méthode d'évalua¬
avais
à la solidarité
jamais autant fourvoyé que lorsqu’il
fut jadis, inhospitalier à la lumière
faite chair, qui vécut parmi
en
s’en
De la solitude
interruptions de grosses¬
pratiquées sur le Territoire^. Le
chiffre est important, même s’il est
moindre que ceux avancés ces der¬
le
ne
satisferaient pas. J’eusse
seulement essayé, si je les
appel, il lui est fait hospita¬
lité, il a alors sa place.
Que dire de celui qui est le
fruit du viol (refus et souf¬
à l’hospitalité
1500
l’on tourmente
pleine¬
Du non-désir
l’autorisation parentale est obligatoire.
à assumer sa
"à venir". Il l’est
tant sont com¬
plexes les situations, tant
est complexe l’âme humai¬
ne. L’âme qui n’appartient
qu’à l'Homme. J’avoue la
faiblesse de ma réponse
et ces jeunes gens que
désir
mon¬
bleu-marine, casquette
laissée aux vestiaires,
ment pas,
nement s’il est le fmit d’un
avaient
non
.
question posée. Le foe¬
tus est-il déjà un homme ?
J'avoue qu’aucune réponse
ne me satisfait. Il l’est plei¬
A NOS ENFANTS ?
du partenaire n’est pas nécessaire. Pour les mineures,
Toute femme s’estimant non apte
Je ne veux pas évacuer
la
Imposture.
cours.
égoïste de sens
l’autre), fruit
conception,
résultat biologique: point.
Ici en tous cas, (je parle en
Homme), je peux dire qu’il
n’y a pas meurtre lorsqu’à
la mère n’est pas venu le
sens de l’hospitalité.
Ici
seulement ? non probable¬
DE LA COMPLEXITÉ
DE L’AME HUMAINE
À LA TOLÉRANCE
QUE MONTRE-T-ON
Des collégiens interro¬
gés, on vient de leur mon¬
sement
danger...
qui se débat... on ne lui a
pas tendu un micro... Il lui
manquait probablement la
parole,
(ben oui tiens,
la parole, langage sophisti¬
qué, propre de l’homme...)
qu’à cela ne tienne, on
parle pour lui. Quel dis¬
se
Elle est effectuée à la demande de la femme. L’avis
dit-on, qui a
france d’un côté, assouvis¬
un
appel conjoint d’un double
celui: du couple
parental: ainsi appelé il est
de l’interruption volontaire
de grossesse
L’interruption de grossesse ne peut être pratiquée
après la dixième semaine de grossesse
nous
voulaient disaient-ils
Les conditions légales
(non applicables en Polynésie)
miséricordieux. Tout
tion intra-utérine. Quel film
!Un foetus qui "fuit l’aspi¬
retenu l’idée de meurtre et
-
,
décision ■;!’avortement
tournées en cours d’aspira¬
est là. Ce qui manque c’est la soli¬
darité.
Une
contraception est systématiquement mise en
^
Ici, j’invoque le devoir
d’hospitalité, l’homme ne s’est
route et la malade est revue à un mois.
Les Nouvelles de Tahiti, 24 mars
1992.
ROCKY MEUEL
.2. Pacifique
C.E.P.
représentants des
Eglises européennes présents à
tenues l’une à Nandi et l’autre à
demandait que la question de
l’environnement et de la gestion
l’Assemblée du Conseil Oecumé¬
loque Eco 92 qui s’est tenu à
LES EGLISES DU PACI-
de l’héritage du
nique des Eglises à Canberra, en
l’université de Sydney en Janvier
dernier. Grâce à cette participa¬
HQUE LANCENT UN APPEL
AUX EGLISES EURO¬
PEENNES
La Conférence des Eglises du
Pacifique a adressé une lettre aux
responsables des Eglises euro¬
péennes, aux conseils, confé¬
rences et autres organisations
d’Eglises en Europe, pour soule¬
ver une fois de plus le problème
de l'utilisation du
Pacifique pour
l’entreposage des déchets
toxiques et les programmes
en
Septembre 1991 qui
tude des
Pacifique figure
en priorité à fordre du jour du
Australie du 7
Secrétariat "Justice, Paix et Déve¬
1991, lorsqu’ils avaient déclaré
loppement”.
"En réponse à ce mandat”,
ajoute la lettre, ‘nous vous écri¬
vons
pour vous dire que notre
océan et les petites nations de
ses îles éparpillées ne peuvent
pas continuer à être victimes de
l’exploitation de leur économie et
par les grandes
diales”.
perpétrée
puissances mon¬
20 Février
qu’ils partageaient les préoccupa¬
tions des peuples du Pacifique.
PAGE 13 IN SOEPI
N“ 5 DU 14 FÉVRIER 1992
...
de leur environnement
au
fait que les peuples du Pacifique
“ne peuvent rester inactifs” et voir
décisions de l’Assemblée de la
C.E.P. se félicite en outre de l’atti¬
leur environnement devenir le site
privilégié pour les essais de mis¬
siles Star, le déversement des
déchets toxiques et la destruction
des produits chimiques”. La
a
été invité
au
Col¬
tion active, le bureau JPD a pu
être enregistré en tant qu' ONG
(organisation non-gouvernementa¬
le) et a donc obtenu du C.N.U.E.D.
de Genève une permission spécia¬
le donnant le droit à la CEP
CONFÉRENCE DES
d’avoir accès à la Conférence des
NATIONS UNIES SUR
Nations Unies à Rio en Juin 1992.
PAGE 14 IN PCC NEWS
L’ENVIRQNNEMENT
ET LE DEVELOPPEMENT
N°1 DE MARS 1992
(P.N.U.E.D.)
A RIO DE JANEIRO.
Le Conseil Oecuménique des
La lettre souligne également le
d’expérimentation nucléaire.
La lettre, signée par le prési¬
dent de la C.E.P., l’évêque Patelisio RNAU de Tonga, et par Peter
Salamonsen, chargé des ques¬
tions de Justice, Paix et Dévelop¬
pement de la C.E.P., a rappelé les
Port-Vila et
Peter J. Salamonsen, en tant
secrétaire du bureau de la
Conférence des Eglises du Paci¬
fique (CEP) chargé des questions
de "Justice, Paix et Développe¬
ment", a assisté à 2 conférences
que
du Programnne Régional
Océanien
l’Environnement
(PROE)
sur
Page 4 - Juin 1992
“le droit des peuples de la région
à un Pacifique dénucléarisé et
indépendant”, et a appelé ses
églises membres à "établir des
réseaux de solidarité avec les
insulaires du Pacifique et avec
églises en vue d’inciter la
communauté internationale à
leurs
affronter systématiquement et de
manière cohérente les défis que
nous lance aujourd’hui la région
du Pacifique”.
La déclaration du COE a égale¬
ment
exhorté
ses
églises
membres à “encourager toutes
les initiatives de ceux qui cher¬
chent à soutenir les
aspirations
peuples du Pacifique en
Eglises (COE), lors de sa Septiè¬
des
me Assemblée à Canberra, en
Australie, du 7 au 20 février
1991, avait publié une déclara¬
défendant leurs droits et en sensi¬
bilisant l’opinion à leur cause,
notamment en attirant l’attention
de leurs gouvernements sur ces
tion exprimant sa" préoccupation
face à l’urgence des multiples pro¬
blèmes qui se posent
région du Pacifique.
Le COE
a en
outre
questions”.
SOEPI
dans la
réaffirmé
Suite Page 8
veà porotefoni
Le don d’enfants en Polynésie
Parler du don d’enfants
en
Polynésie n’est pas faci¬
le, expliquer est une véri¬
table gageure. Ma grand-
LE CLAN FAMILIAL,
PREMIER NIVEAU
DES DONS D’ENFANTS
mère maternelle avait été
Tout
commence
en
Au-delà du cercle de la
parenté élargie, des enfants
pouvaient être données à
d’autres familles, toujours
en milieu polynésien. Le don
fait
"faaamu”, elle eut huit
enfants, en recueillit trois de
plus dont les familles
dans la famille traditionnel¬
venait
le, réalité d’hier dont on
d’estime particulière, des
liens privilégiés étaient ainsi
étaient en difficulté (décès,
quelques traces. Cette famil¬
le se présente avec l’aïeul
ou l’aieule, ou les deux, les
"tupuna", qui constituent le
maladie).
Deux de
ces
enfants étaient frère et
Je questionnai un
soeur.
jour sur leur origine. Il me
fut répondu qu’ils étaient
probablement de nos "fetii”
sans quoi "ta grand-mère ne
les aurait pas pris". On pres¬
sent ici, une règle.
Récemment ont
eu
lieu
retrouve
coeur
aujourd’hui
alors
établis
ou
en
marque
consolidés entre
deux familles. Donne-moi
enfant, il est digne de
héritage... je te donne
mon enfant, tu es digne de
ton
mon
du clan. Ils transmet¬
le recevoir.
tent la connaissance généa¬
logique et la connaissance
LE RÉSEAU D’AMIS
des terrès.Autour des aïeux,
leurs enfants, les conjoints
de leurs enfants, c’est le
L’espace traditionnel
d’échanges d’enfants s’arrê¬
les
niveau des parents, le "opu
hoê".Enfin il y a les enfants
te là. Plus tard,
faaamu"
des enfants.
gens venus d’ailleurs entre¬
de Recherche, Intervention
et Formation (A.P.R.I.F.), où
que l’enfant circule. Les res¬
“journées de l’enfant
organisées par
l’Association Polynésienne
lorsque des
ront dans ce
système
d’échanges, on essayera de
C’est dans ce cadre là,
passionnantes communi¬
Souvent ces gens auront été
cations ont été données, qui
dans ce cadre là, d’abord,
adoptés avant d’être adop¬
feront l’objet d’une
que
tants. Ils se seront vus don¬
dont l’essentiel cepen¬
l’enfant peut être
donné, reçu (on donnera un
enfant à un couple stérile...
un garçon, là où il n’y a que
des filles...etc...), pour des
raisons qui apparaissent
dant puise au fond de l’héri¬
essentiellement liées à la
tage familial... tradition
préservation des terres, à
publica¬
tion dans les mois qui vien¬
nent. Ces communications
m’ont
aidé
pour
ces
quelques lignes de synthè¬
se,
orale
...
veillées d’avant la
télévision. En l’état de
ma
mémoire et des connais¬
une
ration de la tradition par des
UNE INSTITUTION
EN BÉTON...
AUJOURD’HUI
ments malheureux chez des
LÉZARDÉE...
teuses, ou encore des pla¬
nies...etc...
d’occupation du
sol.
LE CLAN ÉLARGI,
DEUXIEME NIVEAU
ravivées lors des journées
mini-synthèse.est forcément
un peu hypothèse,
je
prends des risques.
J’ai peut-être été plus
sensible, lors de ces jour¬
...
interventions de
Jean-Marius
A ce premier niveau
d’échanges, succède un
deuxième espace qui va se
situer dans le voisinage
immédiat,
avec
lequel on a
La tradition
nous
fait
pas favorables. Ici on touche
au
des terres n’en est qu’une),
mu’’.
règles (l’une d’elles par
exemple, conservait à la
ses
famille
biologique tous ses
devoirs vis-à-vis de l’enfant,
Raapoto, Jean-
souvent des relations de
Marc Pambrun, Aimeho Ariiotima, Martine Petrod (quand
parenté: les terres de voisi¬
qui avaient à s’exercer si la
nage étant souvent, comme
le berceau du clan, des par¬
famille
la science vient confirmer
adoptive venait à
faire défaut).
la société
çant des pressions, y com¬
pris financières. Une centai¬
ne d’enfants quitte le Terri¬
avec
santes, qu’il revient de col¬
mater les brèches, donner
toire tous les ans.
de nouvelles
UN APPORT ORIGINAL
DELA TRADITION
MAOHI AU MONDE
D’AUJOURD’HUI
problèmes rencontrés
Au total, une institution
certains enfants “faaa¬
naguère solide, bétonnée
avec
dans la tradition
Les
aspects négatifs
L’histoire qui suit est celle d’une peti¬
te fille née à la fin du siècle
une
troisième famille. Celle-ci l’élèvera
plus. La véritable “puissance pater¬
tique encore aujourd’hui. Il
1877
blèmes
peut-être trouver le lointain
cousin sans postérité,'por¬
teur d’héritage... qui s’est
d’ailleurs souvent positionné
touche l’ensemble des îles
mois qu’eiie est donnée à un pasteur pro-
polynésienne^, Un peu;plus
testant;.en p^artançe .pour lés Îles Cqôk.
se
L’évangélisation de ces Îles a largement
été faite, à l’origine, par des tahitiens.
Cet homme avait demandé l’enfant. Il
droit.
chemins où
nous
ne,
promettait de
entraîner Flora Devati-
dont l’intervention fut
écourtée.
20%
enfants
des
vivraient en dehors de leurs
familles
Bien entendu ce parent peut
d’origine, en cer¬
tains endroits. L’inconscient
parfois se trouver à distan¬
ce, quelques fois dans une
collectif, nous dit-on, repro¬
duit des schémas anciens,
autre île...
donnant vie ainsi à ce que
en
demandeur d’enfant.
l’on
une
ne peut plus appeler
institution, aujourd’hui
les
liens
parentsenfants, la transmission des
que
patrimoines, sont régies par
le. Droit français, aujourd’hui
que la famille traditionnelle
a
éclaté.
Il comporte
semble-t-il
des aspects positifs, faisant
jouer des mécanismes de
Æqlida.r,ité (peu d’enfants
sont abandonnés), se prati¬
quant le plus souvent dans
.
dernier, en
sion le conduisent
bout de
quelques
île, plus petite,
où les conditions de vie excluaient qu’il y
emmenât sa fille.. Il confie alors l’enfant
années dans
au
une autre
donnée pour assurer une descendance à
absence
qui en est privé. Une famille accueille une
enfant et lui assure un patrimoine en héri¬
tage, (patrimoine qui reste ainsi, pour ce
cas-ci, dans le cadre familial). Et, de fait
cette enfant n’aura aucune part dans
l’héritage foncier de ses parents biolo¬
giques, transmis à une partie de ses
Ces temps
étaient ceux de grands
départs, on savait quand on partait,
jamais quand on revenait, ni le pasteur,
ni son épouse ne reverront leur terre
natale. Ils mourront prématurément treize
ans après avoir quitté Tahiti. Leur disparition,va remettre en question le devenir de
l’enfant et la fâmille
d’ofiginë va être' ‘
contactée, priée d’exercer ses responsa¬
bilités.
“je la veux’’... qui se la verra donner. Ce
paternel, marié, resté
sans descendance, est porteur de patrimoine.ll élèvera l’enfant jusqu’à sa majo¬
cousin du côté
RÉCUPÉRÉE,
BAFOUÉE...
rité, lui transmettra tout son bien.
Les aspects
négatifs
tiennent en partie à l’absen¬
"Rencontre des femmes de Moorea - 1990" (Photo:
Veà Porotetanl)
de
règles. Les enfants
sont souvent placés, (dépla¬
cés) sans qu’aucune sanc¬
tion juridique vienne confir¬
ce
dès clés de ceffé histôrrérUnê ènfâîTt' è'St
à une autre famille,pour le temps de son
Tahiti. Il se lève alors un oncle pour dire
...
La famille d’origine quant-à-elie, sait
qu’elle doit reprendre ses responsabilités
L’enfant donnée, puis confiée, n’est
jamais abandonnée.
Au sein de cette famille élargie s’est
donc trouvé un cousin qui, en dernier
lieu, fait office de parent..lci apparaît une
parenté.Là-bas, les exigences de la mis¬
des conditions sociales et
éducatives de l’enfant.
lorsqu’il disparaît, cette nouvelle famille
sépâiè : de l’enfant, îa( remet ’â‘'qui; dei
était originaire de Moorea où il avait de la
L’enfant, âgée de treize ans, revient à
sens
nelle" est détenue par le pasteur,
Elle est à peine âgée de quelques
d’une amélioration
le
ROCKY MEUEL
sans
patrimoine plus
de
qu’elle fonctionne au mieux,
pour le bien de la Commu¬
nauté, et se poser alors,
irréprochable, en apport ori¬
ginal de la Tradition Maôhi
au Monde d’aujourd’hui.
(contribution à la compréhension du “don d'enfants’en Polynésie)
ancien. C’est là que l’on va
aujourd’hui). Ici ou là, je leur
leurs mots.
Comme beaucoup d’autres
j’ai pressenti et regretté les
compo¬
Histoire d’une enfant adoptée
celles d’un
emprunte
ses
“maôhi",
intuitions), Marc Cizeron
(dans le concret des pro¬
rencontrés
d’aujourd’hui,
toutes
assises, plus
solides, à cette institution,
afin, puisqu’elle vit encore,
aujourd’hui lézardée sous
Le don d’enfant se pra¬
les
les coups de boutoir de la
modernisation, subsitant
malgré tout. On ne peut
retourner au passé. C’est à
dans les familles, en exer¬
conditions d’accueil ne sont
entrevoir, en définitive, une
extérieures
personnes
lorsque les
véritable institution, avec
ses finalités (la question
récupé¬
venant chercher des enfants
personnes marginales dont
les motivations restent dou¬
cements “ratés"
de l’enfant faaamu, cette
aux
placement. Pour le
les parents “adoptifs"
vont, par exemple, vivre
dans l’inquiétude que l’on
vienne reprendre l’enfant.
On verra aussi des "adop¬
tions" abusives, par les
grands parents, des place¬
tiennent encore à la
coup
réminiscenees
sances ou
nées,
_
mer ce
ner un nom, assigner des
charges, des devoirs, un
rang dans la société, une
place lors des cérémo¬
transmission équitable
des droits
"Rencontre des femmes de Moorea -1990" (Photo: Veà Porotetanl)
les inclure dans la tradition.
ponsabilités, à son égard
sont très partagées. C’est
de
L’histoire est terminée. Une enfant est
donnée une première fois,
parcequ’on la
demande. On marque l’estime que l’on
porte au couple pastoral sans enfants.
Lorsque l’intérêt de cette enfant le
demande, elle est à nouveau placée dans
Juin 1992 - Page 5
frères et soeurs.
'
La petite fille née en 1877, mourra en
1976, âgée de 99 ans. Toute sa vie elle
entretiendra des relations avec la famille
du pasteur, son premier père adoptif.
Un
jour alors qu’elle était âgée d’une qua¬
rantaine d’années quelqu’un de la famille
d’accueil aux îles Cook, viendra lui rendre
visite On se souvenait encore d’elle làbas. Elle vécut et mourut sur les terres
de son dernier père adoptif. Pendant ses
dernières années elle évoquait souvent
les
uns
et, les autres et plus
souvent le
pasteur du début de l’histoire, alors
qu’elle vieillissait davantage.
ROCKY MEUEL
porofetoni
veo
TEREOO
Mai te mau matahiü atoà, e âmui te mau vahiné atoà o te Etârëtia
Evaneria i roto i te Rururaa Rahi e tupu i te âvaè tiunu. I teie matahi-
taui ni te faanahoraa i te mea e, a tahi ra te Rururaa Rahi a
tupu ai i te hoê motu taa ê atu ia Tahiti, inaha hoî na te Tuhaa Toru
e tara i te mau mâmâ i Moorea. Te tahi faanahoraa taa ê ta râtou i
faaoti, te faatupuraa i taua rururaa ra i te hopeà hepetoma. Oia mau,
e haamata te rururaa i te pô mahana pae 26 no tiunu, i te tâatoàraa
O te mahana mâa 27 no tiunu e i te tâpati, 28, e âmui ia to te ruru¬
ti,
ua
avatea a te mau pâroita no Moorea.
Te tumu parau ta te Tuhaa Toru i mâiü no te haapiiraa, o te parau
ia no “te Pure a te Fatu e te mau hiaai o te mau vahiné”. Ua faataa
te Tuhaa Toru i te mau uiraa no nâ Tuhaa atoà e vaù o te Etârëtia e
tae noa atu i te mau mâmâ Rarotoà të âmui faahou mai i ta tâtou
rururaa i teie matahiü
A taa noa atu ai te maù faaineineraa a te mau tuhaa tâtai, teie i
mûri nei te tahi mau manaô i ferurihia e to tâtou tuahine e Yvette
Temauri i nià i te tumu parau i faanahohia e te Tuhaa Toru, i nià
ihoâ râ i te mau uiraa i horoàhia i te Tuhaa Hitu : “O vai te vahiné,
no hea o nae ovaite vahiné mâôhi. ” la riro teie mau manaô ei tautururaa ia tâtou i te faahohonu â i ta tâtou hiôraa i te parau o te vahi¬
raa i te pureraa
to na mau hiaai, i tê pae no to na oraraa faaroo e tae noa atu i te
pae no to na oraraa ùtuafare, te oraraa i roto i te vaa mataèinaa, e to
na tiàraa i roto i te nünaa Mâôhi.
Commission des femmes, Papenoo, 1990. (Photo: Veà PorotetanI)
né,
àoào o Atamu, te hoê o te
noa
ôvahine,
e
vau,
e
vahiné e metua vahiné. E
E tino to ù, e i nià i
pâruru ra i to
i roto i taua îrava ra
lehova i te vareà taôto
fânau ôrua". Aita hoî te
rahi i nià ia Atamu, taôto
iho ra o ia, ua rave iho ra
Atua
upoo, a riro atu au ei
taua tino ra, e rave
rahi
raa mai
mau
faatere, eere atoà no roto
i te hoê aôaô no na, tààti
tuhaa
nânaa, ua tuu-roa-hia
i to na àvae a riro atu ai
iho ra i te iô i taua vâhi
mâua, oia hoî, hoê à to
mâua faufaa i roto i te
te ora i te ao nei,
ia mau mero
i àere ai te taata, i parau-
E upoo to ù, e e roro
to ù no te feruri
hia ai
E àatL îo lù
mai to ù mau hinaaro
e
E tarià to ù no te fàa-
eita
hia ra vau ei taoà noa e ei
haùtiraa, ei faaârearea-
e
paruparu,
ôre e, o te tâne ia te
ètaèta. No reira
paha ia te tahi
mau
raro
iti
E vaha -to
atu
ra
ù
no
te
mea
i te ôhipa
E ôpü to ù no te horoà
E âvae to ù no te àfaî
ia ù
i
te
vâhi ta ù
e
paha ia te auraa,
faufaa aè te tâne ia
ù.
E
i te ora
aè’i te tâne. Teie
rahi te
rave
I mutaa iho ra, e ,ufa
paha, terâ râ, te vai atoà
ôhipa i roto i te
oraraa
ei moihaa no te faa-
vau
i to
ra,
reira ôhipa.
i rave i te hara, eita paha
i teie nei, e ivi
ia te Atua e faautuà i te
teie no to ù nei ivi, e îô no
tâne. I roto i teie parau
no te hara, te ite-atoà-hla
Hoê â to ù huru e to te
no
te tâne, e ia
riro
mâua ei pou no
to
la
i te taatâ
au
i ta te
ia ia na
îô, e parauhia o
ia e, e vahiné no te mea
no
Pïpîria
Te parau-atoà-hia ra e
“
o vau
ra te
te tumu
o
te
parau no te aroha o
Atua, eiaha i te tâne
anaè, ia mâua atoà râ. E
no taua aroha o te Atua
te
roto o ia i te taata i te
noaaraa mai."
I roto i te Tenete
NO HEA MAI AU, TE
VAHINE NEI
,
ra o
to ù nei
mâua ùtuafare.
No roto mai au i te ivi
na
ra Atamu :
ia
E vahiné au no te mea
tê ôre roa e tià i te
reira
ia Atamu ra. Ua nâ ô iho
eere roa ia.
au
àoào ra to
ta te Atua ta
te
râ
pae o to na mâfatu
here o ia ia ù.
:
roto mai
“ia
:
hara". Ahiri e, na ù anaè
mau
te npaaraa mai.
e
aratai mai
au
no
ra
ia pâruru o ia ia ù e no te
hâmanihla vau ei tauturu
pàhono nei au e
ra
nâ ô
fànau ôe e te vahiné". E
:
aè i to na rima
tama noa, tirâ râ atu ai.
Te
taua
e
ia
lehova i rave ra, hamani
iho ra o ia ei vahiné e ua
àoào, ia riro mâua ei hoê,
tâne i mua i te Atua. Ua
TE REIRA MAU ÂNEI
TE VAHINE
e
Atamu
ivi
na
tupu i te mau hinaaro o
te tâne, ei maiaa fànau
E parau mau
ra te mau
hinaaro
raa,
i te
mau
ôhipa i roto i te oraraa ta
te tâne i manaô e, eita e
maraa ia ù.
e
roa,
roto mal i to
ei tîtî na na. No roto
no raro iti
E ihu to ù no te hauà
parau
E rima to ù no te rave
au
ànimara ia ù. Te faariro-
e
nünaa i tuu roa ai ia ù i
roo
i te tahi fâito haèhaa
au no
Ua parau-atoà-hia vau
mero
i te mau ôhipa e tupu ra
I roto i te tahi
vau
Eere
na
e
mai râ
e, e mero
E mata to ù, no te hiô
tià roa râ
ia ù anaè ia rave.
ivi
tahi mau
taime, e mea faufaa aè te
ùtuafare
e
nünaa.
nO' reir a-
tâne ia rave, e
ia ù te pupü-
mea nâ roto
Atua. Te nâ ô atoà ra hoî
2/21-23 : “Haa-
mâfatu e to na àau.
na
O VAI TE VAHINE
Tenete
maîri iho ra te Atua ra o
mau
1/28
“Ua haamaitai iho ra te
ra
i fâ mai ai te parau o
Atua ia râua”. Eere hoî te
ta na ôpuaraa faaora i te
tâne anaè ta te Atua i
taata.
haamaitaî, o vau atoà râ,
I roto i taua ôpuaraa
No te aha. No te
faaora a te Atua ra, eere
o mau.
hoê â to mâua fau¬
faaîteraa, no roto mai au
mea,
i te taata. Te nâ ô nei te
faa i mua i te
aro o
te
o te
tâne anaè ta te Atua i
rave
ei moihaa no te faa-
Les placements d’enfants hors du Territoire
(éléments pour une pastorale de la famille)
Régulièrement ce problème
défraie la chronique.il s’était exa¬
cerbé il y a quelques années et
les pouvoirs publiques avaient
pris quelques mesures, La situa¬
tion s’est-elle améliorée ? Cer¬
taines
pratiques, en tous cas,
demeurent, qui choquent encore.
on
sions, y compris financières, et
l'on sait que certaines tracta¬
abandonnait.
non
négligeables.
un
né. On hypo¬
On voit fréquemment des
thèque ainsi un vécu mère-foe¬
familles métropolitaines se pré¬
tus, de fin de grossesse, riche
senter à la. maternité, dans,, djç telations pouvait parfois arnpner la mère a changer d’avis.
d’autres établissements de
tractations sont
choquantes en ce
qu’elles impliquent un engage¬
santé, dans les dispensaires,
dans les mairies, et directement
dans les familles, en quête de
Outre cela, ces
mères
ment de la mère à abandonner
disposées à céder leur
prospecte est sur place, agit
pour une parente ou amie rési¬
dant
en
sonnes
Métropole. Cette per¬
"la
petite cousine de la belle soeur
de la bonne" qui est enceinte,
qui a des problèmes et qui
accepterait peut-être de donner
son enfant. Ces prospections
dans les familles sont la porte
accueillis de cette
veut-on que
entretenues? veut-on qu’il reste
manière.
tractations directes avec des
CE QUE L ’ON PEUT FAIRE
étrangers, ne pas se reposer sur
des intermédiaires non autori¬
Tout
dépend en fait des
parents. Ils doivent être édu¬
qués, responsabilisés. Ils doi¬
vent pouvoir prendre leurs déci¬
son enfant à
la naissance.
LA CONFIANCE ACCORDÉE
À DES INCONNUS
et dans l’édification, être présent
pourrait s’attendre à ce
que le don d'enfants ne s’opère
que dans le cadre de relations
profondes d’estime, d'amitié. Au
lieu de cela, on donne les
enfants à n’importe qui, que l’on
ne connaît pas, un peu comme si
On
faire le
lorsque la décision de se séparer
possible, une
famille d’accueil sera proposée,
peut-être résidant hors du Terri¬
de l’enfant est prise,
toire. Ici encore,
parents,
à chercher
d’abord dans la famille, proche
ou lointaine, des gens en qui l’on
a confiance, qui recherchent
peut-être un enfant. Lorsque ia
famille ne peut intervenir, cher-
Page 6 - Juin 1992
PASTORALE FAMILIALE
peut être maintenu dans la famil¬
le, moyennant certaines aides. Si
Lorsque le travailleur social
est
cela n'est pas
les
présence du travailleur social.
suite. Tout cela ne suffira pas,
appel aux travailleurs sociaux.
Pousser
Exposer tout
point, voir si l’enfant ne
ces intermédiaires ne
connaissent pas la famille où
aboutira l’enfant. Dans ces cir¬
eux;
constances lé mieux est de faire
3-
le Territoire ?
contacté, il va essayer de
sés, même s’ils sont de la famil¬
le, même si l’on a confiance en
cause.
l’enfant ne soit né.
sur
cela à la famille d’accueil, en
Ces problèmes se posent tou¬
jours dans les familles les plus
démunies, celles qui sont priori¬
taires dans le champ paroissial.
Entendre ces questions dans le
cadre du travail pastoral me
paraît aller de soi. Conseiller ne
suffira pas toujours, il faudra
quelques fois accompagner
Jusque dans les démarches. On
fera en sorte aussi, que la fécon¬
dité soit mieux maîtrisée par la
sions en toute connaissance de
1- Encourager les familles à
garder leurs enfants. Ce qui sup¬
pose des moyens d’aide.
2- Engager les mères à ne
Jamais se décider avant que
des relations soient
chèr dans les relations, les amis,
toujours des personnes que l’on
connaît, pour qui on a de l’esti¬
me. Lorsque les amis ne peuvent
répondre., alors seulement, aller
vers "l’inconnu", mais ne Jamais
y aller seul, ne Jamais entrer en
encore
utilise le bouche à oreille
et finit toujours par trouver
trouvés,
accord alors que l’enfant
n’est pas encore
enfant. Parfois la personne qui
année dont
plupart ont été prospectés,
le Territoire chaque
la
LES TRACTATIONS SUR
DES ENFANTS À NAITRE
si on les
Une centaine d’enfants quitte
tions ont porté sur des sommes
On sollicite des futures mères
LES PROSPECTIONS
D’ENFANTS
les Jetait, comme
ouverte aux pires abus, aux pres¬
être clair, bien
préciser ses intentions par rap¬
port à l’enfant.; veut-on par
exemple qu’il garde le nom de sa
famille ?, veut-on le maintenir
dans ses droits de succession?
l’essentiel est dans le réconfort
en
sorte que
les meilleures déci¬
sions soient prises, en toute res-
ponsabilité, en toute liberté,
sans culpabilisation.Ici doit inter¬
venir l’évangile qui construit
l’homme.
ROCKY MEUEL
veo
porotefoni
TE VAHINE
mua ia vetahi ê. Te îteraa
te mau fare e patuhia nei
ôhipa e i roto i to na ora¬
nià i te amuraa maa a te
i to na reo ia ôre o ia riro
i teie tau, ola hoî, tei roto
raa
Fatu oia te ôroà eufari.
ei taata ê i roto i to na iho
te mau mea atoà. Te fare
Hou a pâhono ai i teie
Nâ roto i te faaroo. “E
nünaa i te mau mahana
^âôhi, e mea taa maitaî
uiraa, e tià ia hiôhia teie
teie nei, o te faaroo nei, o
tâtaî tahi. Te îteraa i to
te
tâmâaraa, te fare utuutu-
parau : “haamoà i te lôa o
te Atua" e aore ra “la raa
te tiàturi ia i te mau mea
te îteraa 1 te àài o
te fenua e ta na mau peu
màa, te fare pape, te
fare haumitiraa. E no
to ôe lôa".
mau
taua mau faanahoraa ra,
o
na reo,
tumu.
TE 0RARAA_0 TE
MAOHI 1 MUTAA
HO RA
fare taôto,
te fare
raa
haere o ia i râpae i te
e
taime atoà, e fârerei
mau
o
ia i to te mau ùtuafare
tapiri mai.
Commission des femmes,
Veà PorotetanI)
tupuraa i taua ôpuaraa
ra, O vau
né
atoà râ te vahi¬
ta te Atua i faaôhipa.
Ua mâîti te Atua ia ù
ei perofeta na na, ei faaîte
nünaa
12)E
raa
TE MAU FENUA
te taulhaa e taa maitaî
auraa
lôa
te
e
“ Te vai nei au
:
o
vai nei
te Atua
tahi, e aita hoî i raro aè i
te tahi, hoê â mâua i roto
te faatura te tahi i te tahi.
hia, aita atoà e tàpüpühla, e fenua fetü râ.
o
i te Fatu ra ia letu.
TE UTUAFARE O TE
MAOHI
O vai
te
Mâôhi
arataî i to na mau taata
(Teuteronomi
Te tahi atoà
Iteraèra
28/58)
TE VAHINE MAOHI
E TO NA HIROÀ
TUMU
E ùtuafare âano to te
:
ôhipa hoî màtou no
Atua,
,
e
âua ôutou na
e
fare ôutou no
te Atua." (ITorinetia 3/9)
Nâ roto i te aroha e te
here: “O tel ôre i aroha
“Te Atua mana e te î i te
ra, aore ia i îte i te Atua,
aroha".
aroha hoî te Atua (1
e
la raa to ôe lôa. oia
Mâôhi. E parau rahi to
te
“E hoa
lôa no tàtou
.
auraa no teie
vahiné
:
Nâ roto i te ôpereraa i
te ,mau ôhipa:
haere noa te tahi io te
rahi e te mataù o te Atua
3.
pure.
ia na." (Matalo 6/7)
rave
e
tahi. Aita te fenua e hoo-
e
hiôhia
e
Nâ roto i te
(Etoto
3/14). O te lôa hanahana
vau
aore
“Eiaha roa e pee atu ia
ratou, ua îte hoî to ôutou
Metua i te mau mea e au
parauhia nei e teie to na
Aita te. fenua i àuahia,
mea
nei." (Hepera 11/1)
ia ôutou ia ani atu ôutou
lehova
faatura 1 te mau metua,
te
tiaîhia nei e te îte i te
e
te hoê ia
ai o ia.
roto i taua faanahoraa ra
te manaô tauturu te tahi
o
hum o te taata e aore ra
o
O
âmui to te Mâôhi. Tei
:
i te tahi, te pipiri ôre,
(2 Mau Arii
22/14), ei tâvana no te
te Atua
tâpaô tei faaîte mal i te
hine i roto i te faaroo,
alta te tahi i nià aè i te
i to na hinaaro i roto i to
na
Te haamoàraa i te lôa
1 mütaa iho ra, e ora-
Papenoo, 1990. (Photo:
.
te tâàmu
E pârahi noa te vahiné
taata
i te ùtuafare, e utuutu o
hoî, ia faataahia, ia haamoàhia, eiaha ia haavüviihia, mal te anoî noa ia
atoà e noho nei i te ùtua¬
ia i ta na tâne e i te mau
na
loane 4/8)
Nâ roto 1 te faaîteraa 1
(mal ia Tepora, te hoê o
te mau tâvana) e ei arll
na,
hoî
faatere i te
tumu to na, e hiroà tumu
nünaa. Ua rau atu â te
to na, e faanahoraa ta na
tamarii. E haapii o ia i te
tôroà ta te Atua i
e fenua to na. Ua riro te
fenua ei ora e ei metua
fare hoê, mai te mau
metua, te mau tamarii
fànau, te mau tamarii
ôhipa
haavare e te piô. la faatu-
tamahine i te mau
rahia râ te lôa o to tâtou
ôutou
Metua i te ao ra.
Atua e aita e pôuri o roto
faaàmu, te mau pâpâ e te
te ùtuafare. Elta
te
no
mau
E fenua to na, E reo to
E peu ta na,
,
faataa no ù.
E iho
i te mea e,
na
nei
o
ia i te
mau
mau
ôhipa tumu a te vahiné i
Nâ roto ia letu Metia,
no
tupu taua ôpuaraa
fenua ei metua vahiné, ei
mau
faaora a te Atua ra. Nâ
puna ora, ei vauvau no te
Mâôhi. Ua rifô te fènüa ei
te mau taata e ôhlpa ra i
no
roto la na, ua riro mâua
roto i teie ùtuafare.
râ i te manaô tauturu,
atoà te tâne ei moüiaa no
iho tumu nô te Mâôhi.
ua
te
faatupu i te hinaaro o
te Fatu. Nâ roto ia
te Mâôhi. Ua riro te
màmà, te mau hoa,
te îteraa ia i to na tiàraa
letu,
ua hoê mâua te tâne e ua
e
parauhia e, ^ taeae e tua-
papu-raa
ta na mau peu.
mau
uiraa i faanahohia
Tuhaa Toru.
no
te
e
te
tuatapapa i te
tumu hàapiiraa
Ta te Tuhaa 8 e 7 :
Te aniraa matamua
no
te Pure
lôa
o
te Atua i roto i ia
na
te moni, nâ roto noa
Atua, te fairaa i te parau
a te Atua, te mataùraa i
te Atua e te haamoriraa 1
te Vàrua o te Atua: “O te
feiâ atoà hoî i arataîhia e
te Atu.
tamarii anaè ia râtou
nià i te tere-maitaî-raa
i
Te haamoàraa i te lôa
1 teie mahana, ua taui
roa
Fatu, te na ô ra: la tae mai to ôe
haù.
të ôre roa e matara ia na
i te tatara no te mea, aita
haapaô râtou i ta ôe
parau." Te parau atoà nei
raa
paôraa i te hinaaro o te Atua i roto i
ta na Etaretia e i rapae mai i te Eta-
atoà o ia i faaineinehia no
te Rôma 9/17 : “Te parau
tàtou.
te farü i taua mau mea ra
ra hoî
taua târeni ra e tià ai.
Hou outou a pahono mai ai i teie
feruri mai outou i teie mau
parau i mûri nei :
1) E aha te tiàraa o te vahiné i
uiraa,
e
e
hema
ua
mau ipea
noa
i taua
àpï ra.
(ananahi)
I mûri aè, i reira
uiraa i mûri nei :
roto i te oraraa utueifare o teie tau
2} Te taaraa te mau faaipoiporaa :
outou e pahono
mai ai i te uiraa tumu.
Ta te Tuhaa 1 :
Te maha o te aniraa no te Pure a
te Fatu, te na ô ra : Ho mai te maa
e au ia matou i teie mahana.
1) E aha te tufaa a te
roto i te oraraa turu utaa.
vahiné i
2) e i roto i te oraraa faufaa
3) E i roto i te oraraa poritita na
te nünaa mâôhi i teie tau.
Hou a pahono mai ai i teie uiraa,
1) E aha te tumu o te mau fiû i
tau e i te tau a mûri
Te aniraa piti no te Pure a te Fatu
no
te taata
te na ô ra : “Faaore. mai
tarahu mai ia matou i
faaore i ta tei aîtarahu mai ia matou
ta matou
i teie mau fifi, a horoà mai i te mau
raveà o ta outou e manaô ra: A hiô
nei”.
No te aha “ia faaore te vahiné i te
tarahu a tei aîtarahu mai ia na.
Ta te mau vahiné no Heremona
Te aniraa toru no te Pure a te
Fatu no te taata, te na ô ra : “Eiaha
e arataî ia matou i roto i te tamataraa.” E aha ta te vahiné raveà no te
atoà mai i te parau no te vahiné no
tatara i to
ananahi. la oti, i reira outou e paho¬
mafi te tamataraa
te fiû
o
te mau tuàtiraa i roto i te
metua tane e te metua vahiné, i roto
te metua e te tamarii, te parau no te
fanau rahi, te parau hoî o te haapiiraa
i te tamarii e i te metua. Na roto
no mai ai i
te uiraa tumu.
Ta te Tuhaa 4 e 2
Te toru o te aniraa no te Pure a te
Fatu, te na ô ra: la haaoaôhia to ôe
na
taata
tupu mai roto
Hou a pahono ai i teie uiraa :
aha te mau horoà (tarent) a te
vahiné
mea nahea ta na faaohiparaa
haapae nei o
ia i ta na peu tumu e
te
te manaô tautum,
ua
5 mai te manaô haa-
paô noa ia na iho. Te ôre
Te haamoàraa i te lôa
te Atua, to tâtou ia itee,
e
tuhaa ta tàtou
tâtaî tahi, e tàreni ta
teie i, f^teitei ai au
nià, ia îtea to-ù
ia ôe i
mana
ia ôe na
e
ia faaî-
te-haere-hia to ù iôa e àti
aè
noa
te
mau
fenua
atoà."
la
faaôhipahia
e
te
ârai, o nâ moihaa ia e piti
o tei horoàhla i te taata
no te
la îte atoà tâtou e, i
rotopù i te Atua
e te
taata, te vai ra to tàtou
ârai, oia hoî o letu. : “Hoê
hoî ârai i rôpù i te Atua e
te taata, o te taata ra o
Te haamoriraa
tïpee nei i ta vërâ. Te ôre
nei
haamoà i te lôa o te
letu Metia".
(ITimoteo
2/5).
Ua.5 tâtou i roto i te
ôhipa mltionare
a
te
âmui, te 5 nei te feiâ âpïi
Nâ fea te vahiné 1 te
Fatu, e mero hoî tâtou no
te Tino o te Fatu, ua âpitl
roto i te mau flfl îtea-ôre-
haamoàraa i te lôa o te
te Fatu ia tâtou i roto i ta
hla i te matamua ra. Te
Atua i roto i ta na mau
nau
haapaehia nei te mau
ôhipa e to na oraraa.
pùpü mal O ia I te ao nei
roa
atu
ra
te
oraraa
Atua.
rùàu. Te ô nei te Mâôhi i
hinaaro i teie
mau
mau
ôhipa e
ua
i roto i to tâtou rima mai
roto i te mau flfi rnoril no
te
Te uiraa a te buou rarotoà
te taui nei te hum o
,
ôe hoî
te parau i pâpaîhia
atu to tâtou paru-
noa
ia Faraô e, o te mea
mau
Nâ'Toto i te ôraa mai
mai
ra
na
ia
tàtou i te mau taime atoà
o
te titauhia nei outou e tatara mai na
mua i te mau
ia tomo letu i roto
mau
hoî râtou
i to na utuafare no te taeraa mai
te Hau o te Atua.
tahi, nâ roto i te fariiraa
râtou i ho mai no ù e ua
Mea na fea to te vahiné faaineine^
raa
te Atua.
“Ua faaîte
nei o ia i roto i te mau üfif
I mûri aè, i reira outou e pahono
Te piti o te aniraa no te Pure a te
o
:
aore
hinaaro i te fenua nei.
E mea na fea ta te vahiné haa¬
mai ai i te uiraa tumu.
Ta te Tuhaa 6 e te 5
Nâ roto i te faaôromai.
te tautururaa te tahi i te
e
,
e
na
te Atua." (Rôma 8/14-15)
paru
i maîri, i teie
1) O vai te vahiné
2) No fea o na
3) O vai te Mâôhi
mau
(loane 17/6).
te Atua ra, e
ho mai no ù ra. No ôe na
te Mâôhi, te
uiraa i mûri
nâtura
o
taata o teie nei ao ta ôe i
2) E e aha hoî o na e to na tiàraa
i rapae mai i te Etaretia i te mau tàu
mau
te Vârua
1/5)
te
“
roto i te
te titauhia atu nei outou
nei :
mau
atu vau i to lôa i te
teie mau oraraa no râpae
mai na mua i te
te “Iho
te oraraa o te Mâôhi
roto i te Etaretia i mua aè nei, i teie
tau e i te tau a mûri
tatara
ia na." (lloane
Atua, te faaîteraa ia i
o te
I TEIE MAHANA
ôhipa e i roto i to na oraraa.
Hou ra a pahonohia ai teie uiraa,
e
e mâramarama te
,
mau mea no
a
mau
i faaroo
te faaîte nei ia
râpae mal. E tià ia parau¬
hia e, mai te peu te fanaô
retia.
te Fatu, te na ô ra : la moà to ôe lôa.
Na fea te vahiné i te haamoàraa i te
e
Nâ roto i te tauturu a
na
mau vahiné
Te
ia na ra
Te haamoàraa te lôa o
fare Mâôhi i tüàti i
Te Pure a te Fatu e te hiaai o te
ta màtou parau
te Atua, o te îteraa ia i te
ia
Aita te faanahoraa o te
mau
te Atua: “E teie nei, teie
e
o
o te ùtuafare.
Te ite-
e, o vai o ia i
mau
haere e tâvini ia vetahi ê
mai te hoo ôre. E ara o ia
TEFARE
Te îteraa i to na reo, o
i roto i te
te taata e. e mâramarama
Nâ roto 1 te haamori¬
raa.
Te nâ ô ra letu
:
“E
tauturuhia
te
e
to
na
Vârua, i parau ai o ia i ta
ôhipa âpî{ te taulhaa, te
haere ê atu ôe
pereôo, te âfata teata e te
vai atu ra...). Te rave nei
ua
te vahiné i te ôhipa, no te
pu, e o la anaè ra ta ôe e
a
faatupu i to
na mau
hinaaro, mai te anl ôre i
haamori (Ruta E>. 4/8)
i roto 1 te lôa o te Metua,
te tautum i te tâne.
i te faire a te Atua. Te nâ
ra o
te hoêraa o te ùtuafare.
Nâ
fea te vahiné i te
haamoàraa i te lôa o te
Atua i roto i ta na mau
Juin 1992 - Page 7
te Atua ta ôe e tâho-
ra
te
Teuteronomi
pipi e : E teie nei,
haere ôutou e faarlro i
na mau
e
te mau fenua atoà ei pipi,
pâpetito atu al ia râtou
Tamaitl, e te Vârua
Maitaî, mai te haapii atu
te
ia râtou i te
haapaô i te
6/16-17; “Eiaha ôutou e
mau
faaôo atu 1 to ôutou Atua
parau atu ia ôutou na, e
ia
O te vahiné ia tei uni i
Tatani,
Nâ roto i te haapaôraa
ô
O VAI ATU RA IA TE
VAHINE MAOHI
e
pâpaîhia e, o te Fatu
lehova,
e
haapaô
tâmau mâite â ôutou i te
mau parau
a te Atua ra a
mea
atoà ta ù i
inaha, tei pihaî iho atoà
iho vau ia ôutou
noa
e
tae
atu i te hopeà o teie
lehova, e ta na ra mau
nei ao."
haapaôraa ta na i parau
20)
(Mataio 28/19-
mal ia ôe na."
Nâ roto i te àmuiraa i
YVETTE TEMAURL
veà porotetoni
I roto i te Pureraa i te tâpati 31 no
mê 92 i te pâroita no Afareaitu i mûri
aè i te Poroi, ua tià mal te mau tamarii no nâ pupu o
e
ua
te Haapiiraa Tâpati,
pehepehe mai i te mau metua
vahiné no to râtou ôroà. I taua tâpati
ra. ua tuuhla te mau vahiné
hoê pae,
i te tahl pae, o te mau metua tâne ia
e na râtou te himene. Ua ôpere te
e
tamaril i te
mau
mau
ûmoa tiare
Mâôhi na te mau metua vahiné. Teie i
raro
nei te mau pehehe.
1. Hoê
noa
ôe
e
ta ù metua vahiné
3.Eita 4.E
Eere ânei no taua atà iti na ôe ra,
1 here ai o Pâpâ ia ôe.
Eere ânei no taua àta iti na ôe ra,
I here ai au ia ôe.
Eere ânei no taua àta iti na ôe ra,
e
ôaôa noa ai te taata
ia tïpae mai i te ùtuafare.
Eere ânei no taua àta iti na ôe ra,
I faaôre i te peàpeà o taù àau iti.
E ôaôa te ùtuafare i te àta na ôe.
E ora te fetii tamarii i ta ôe àta.
E aha râ ta ù e püpü atu na ôe
No to ôe mahana ôroà.
O to û ia tarlà faaroo,
E to ù hoî àau haapaô.
Mauruuru
(Tama Hou 1]
e
te Atua
to û
no
mâmâ
here.
E ta ù metua vahiné iti e,
Hoê noa ôe ta te Atua
I horoà mai no ù,
E no to ù mau taeaè e tuahine.
e
hoi ia û ia faahoî i ta ôe
fTama Hou 2)
Aita râ ôe e moè ia ù
Taù metua tâne here,
E ta ù metua vahiné iti here e,
To ôe tauaro iti here râ.
Eita e hoi ia û ia faahoi
To ù àau here ia ôe,
I ta ôe i haa no ù.
I poia vau, ua faaàmu ôe.
O ta ù ia taoà faatau aroha
I poihâ vau, ua faainu ôe.
E mâmâ ù iti here e,
E noa atu te reira, te ôhipa noa nei à
E püpû atu nei na ôe.
I tai au, ua faanà ôe.
Na vai e pehepehe ia ôe,
ôe.
Danses à Mahina, 5 mars 1992. (Photo: Daniel Margueron)
marna û
iti here e
(Tiàramàl
Ua fefe roa to ôe tua i te amo-noa-raa
I te rahiraa matahiti ta ôe i ora mai.
No to ôe mahana ôroà.
I mauiui au, ua ara oe i te pô.
I teie mahana ôroà no te metua vahi¬
Ua mimiô roa to ôe iri e ua hinahina
A farii mai. Ua here au ia ôe.
I peàpeà taù àau, ua haamahanahana
né.
roa to rouru.
2. Auê ta ô àtaàta i te nehenehe (Ara-
ôe.
E taù metua vahiné here e,
Ua paari hoi ta ôe mau tamarii.
I tupu ai hoi te manaô
E tâpaô no to ôe paari e no to ôe tura.
Teie to ù hinaaro : E tâvlnl au ia ôe e
Eita e hoi ia ù ia faahoi
I roto ia ù ta ôe mootua iti,
màmà û iti.
I ta ôe 1 haa no ù.
E pehepehe ia ôe.
Eiaha ôe e rave faahou i te ôhipa.
la val ôaôa noa ôe i to oraraa nei,
taî)
Mai te Tiare Mâôhi e ùaa i te avatea
A farii noa mai râ i ta ù taoà horoà
ra,
No to ôe maôana ôroà,
la hiô
O ia atoà ta ôe àta iti e màmà e !
To ù here ia oe.
atoà.
ia ôe 1 te
vau
mau
mahana
E na te Atua e turu ia ôe.
Nouvelles des égUses - Veà Porotetani (Suite de la page 4)
"Sois
Joyeuse, toi qui as la faveur de
Dieu, le Seigneur est avec toi” (Luc 1/28)
Femme de grande beauté,
NOUVELLE-CALEDONIE:
ATTAQUE CONTRE
UNE RENCONTRE :
BOUGAINVILLE:
LE COE PRÉOCCUPÉ.
L’ÉTHIQUE PROTESTANTE
ET L’ÉTHIQUE KANAK.
Le Conseil
supervisé
Oecuménique
des
Femme de grande timidité.
Un film sur Maurice Leenhardt:
Femme d’un certain orgueil.
Si vous êtes intéressé par
la Nouvelle-Calédonie et par le
rôle qu’y Joua Maurice Leen¬
Eglises a exprimé sa "pré¬
occupation" à la suite de
l’attaque lancée par les forces
militaires de Papouasie-Nouvel¬
hardt,
le-Guinée contre ITIe de Bou¬
Femme d’un certain accueil.
Femme jeune,
Femme âgée,
Sais-tu ta destination ?
Dis oui, car tu as un don,
Dis oui, car tu as une force.
Dis oui car tu as un guide.
Dis oui, car tu as une vie.
Enroule-toi avec le Christ
Embaume-toi de son parfurh
Enivre-toi de sa parole.
surveillez
vos
pro¬
grammes de télévision, car la
gainville.
"Sept" se prépare à présenter
à ce sujet, sur FR3, un film réa¬
lisé par Sylvain Roumette
(entre autres, auteur du roman
Lilith dans l’île publié chez
Arléa, en Mars 90).
Avec son équipe, il a tourné
Dans une lettre qu’il a
adressée le 4 Février au pre¬
mier ministre de Papouasie-
à Maré, à Houailou, sur la côte
Est où Maurice Leenhardt, mis¬
Crie, chante, ris, créée, danse.
Ecoute, observe, donne, bouge.
sionnaire de la Société des
Missions Evangéliques de Paris
La vie, la vie, la vie.
Elle est belle.
Grâce à toi femme.
Grâce à toi Jésus.
EDITH MARAEA
(SMEP) a fondé e 1903 un col¬
lège protestant.
Le film cherche à répondre
à cette question : qu’en est-il
de l’Identité kanak aujourd’hui,
et du retour aux sources méla¬
nésiennes et chrétiennes
qui
Il propo¬
se en contrepoint des inter¬
sont à l’ordre du jour?
views
“
Tel la ôe te Fatu, e te maitai
vahiné atoà e ! “ (Ruta 1 /28)
i te mau
Vahiné nehenehe, aîai
Vahiné atoà râ tei mataù noa
Vahiné pàteôteô atoà râ
Vàhinè tâ tei itê i’tê‘fâril.
isvu;
comme
une
introduction
du travail de Maurice Leen¬
hardt, c’est-à-dire de sa vision
de la culture kanak. D’autres
éléments
Nouvelle-Guinée, Rabbie Namaliu, le secrétaire général du
COE, Emilie Castro, écrit que le
COE avait appris
de sources
"confirmées'* que la marine de
PNG avait tiré
sur
les villages
de Vito et Rorovana, à deux
kilomètres de la capitale de
l’île, Arawa, après l’échec d’un
débarquement des forces de
défense de PNG. Il n’y a pas eu
de victimes, mais les deux vil¬
lages ont été évacués.
L’île de Bougainville située
à proximité des Iles Salomon, a
été placée sous contrôle de la
PNG, lors de l’indépendance du
pays, en 1975. Les habitants
de Bougainville avaient alors
,
demandé l’autonomie et récla¬
mé la tenue d’un référendum
par les NationsUnies. En 1988, d’importantes
manifestations avaient eu lieu
contre la PNG. Plus de 6000
maisons avaient été détruites,
causant le déplacement de 24
000 personnes.
en
Janvier 91
entre les
représentants intéri¬
maires de Bougainville et le
gouvernement de PNG, les
deux parties s’engageaient à
ne pas recourir aux armes et à
place de la force de sécurité
multinationale, à retirer les
forces de défense gouverne¬
mentales, à reconnaître le droit
du
peuple de Bougainville à
l’autodétermination et à tenir
un
Dans l’accord d’Honiara qui
était intervenu
en
référendum
9
Vahiné âpî, paaril, ua îte ânei ôe
E aha tei faataahia no ôe
.
A parau e: E, no te mea e târeni ta ôe.
A parau e: E, no te mea e püal to ôe.
A parau e: E, no te mea e aratai to ôe.
à la Commission des Droits de
l’Homme, avait accusé les mili¬
la violence et à chercher à
taires de PNG de perpétrer des
régler la crise par la consulta¬
atrocités contre les habitants
de Bougainville. Il avait alors
tion.
En
Septembrel991, un
appel lancé par la Conférence
des Eglises du Pacifique,
l’association chrétienne des
Iles Salomon et le Conseil des
Eglises de PNG au gouverne¬
ment lui demandait de lever le
blocus économique contre Bou¬
gainville, imposé en Mars 90,
qui avait privé l’île et ses habi¬
tants des produits élémen¬
taires, y compris les médica¬
ments.
Dans cet
appel, les trois
organismes avaient exhorté le
gouvernement de PNG à "auto¬
riser l’accès aux organisations
humanitaires, favoriser la mise
déclaré que la lutte de son
peuple était "une tentative du
peuple de Bougainville pour
sentir qu’il a le contrôle de sa
terre". Les accords signés
antérieurement entre l’armée
révolutionnaire de Bougainville
et le gouvernement de PNG,
avait encore précisé J. Kabui,
avaient été constamment vio¬
lés par ce dernier pour qui Bou¬
gainville fait partie historique¬
ment des Iles
elle n’est
A parau e: E, no te mea te ora ra ôe.
A tâtua ia ôe i te Fatu
kilomètres.
SOEPI N° 4 DU 7.02.92
Suite Page 11
du DEFAP, en particulier, le
jembo, sorte de^jeuf de; l/ôie
édité par la SMEP dans les
années 30, et dont les étapes
servent de fil conducteur au
film.
Ce film est un documentaire
passionnantes
destiné à poser des questions.
A tiàoro, a âme, a àta, a hâmani, a ôri
Au-delà de l’aventure person¬
nelle d’un homme, la principale
d’entre elles concerne les rai¬
sons du succès de l’évangéli¬
A faaroo, a hiô, a horoà, a haùti
sation
A faanoànoà ia ôe i to nà monoi
A faareàreà ia ôe i ta na parau
Te ora, te ora, te ora,
E taoà nehenehe ia
Auaè maôti ôe e te vahiné
Auaè maôti râ oe e let.u.
TAARU VAHINE
protestante en terre
mélanésienne.
EXTRAITS DU TRAVAIL
ÉCRIT PRÉSENTÉ
PAR JEAN ALEXANDRE
MISSION N° 21 DU 15 .03-92
Rencontre des femmes en Nouvelle Calédonie, 1990. (Photo:
Page ô - Juin 1992
Salomon, dont
séparée que de 30
ethnographiques
de 52 minutes
le statut
L’an dernier, Joseph Kabui,
président du gouvernement
intérimaire de Bougainville,
venu à Genève pour participer
viennent même des archives
•!
sur
futur de la population."
Veà Porotetani).
veà porofefani
Etude des mouvements religieux minoritaires
Polynésie et dans le Pacifique
en
(interview réalisé par Gaston Tauira)
Dans le cadre d’un projet entrepris conjointement par la Conférence
des Eglises du Pacifique (P.C.C) et le Collège
du Pacifique
Théolo^que
(P.T.C), Manfred Ernst, historien-sociologue et originaire de Hambourg,
en Allemagne, mène depuis Juillet 91 (et cela Jusqu’en 1993) une
étude sur les effets de la croissance rapide de certains groupes reli¬
gieux minoritaires sur les sociétés du Pacifique ainsi que les Eglises
établies (Protestante - Catholique entre autres).
Cette étude qui donnera lieu à la publication d’un ouvrage en 1993,
a déjà mené Manfred Ernst à FIJI, au Vanuatu, aux îles Salomons et à
Tahiti où II a passé trois semaines (du 18 Mars au 8 Avril), en Compa¬
gnie du Pasteur Marama Gaston, de l’Ecole Pastorale.
Après Tahiti, Manfred Ernst devrait normalement se rendre aux îles
Cook, aux Tonga, aux Samoa et dans certains pays de la Micronésie et
boucler ainsi, en quelque sorte, la couronne Mélanésie - Polynésie Micronésie de la région du Pacifique.
Pendant son séjour à Tahiti, Manfred Ernst s’est surtout attaché à
étudier les mouvements religieux dits “minoritaires” tels que Mormons,
Adventistes, Témoins de Jéhovah, Pentecôtistes, Assemblée de Dieu...
en tout environ une douzaine sur le territoire.
Question:
Manfred
Ernst, votre collaboration
avec
la conférence des
Eglises du Pacifique ne
constituait-t-elle pas, au
départ, une barrière ren¬
dant difficile l’accès aux
groupes religieux que vous
vouliez étudier
donc
échec, j'en suis
persuadé. Il convient donc
d’être extrêmement pru¬
dent au départ, ceci aussi
clair, et particulière¬
qui concerne
les termes employés et le
comportement à adopter,
est
ment en ce
c’est
la
Manfred Ernst: Merci
de
un
point crucial pour
prochaine étape de la
un
recherche.
m'avoir
posé cette
question très importante
car cela pouvait être effec¬
tivement «n problème
d’autant
,
comme vous
le
savez,
d’une part, que je
fais
travail
ce
au nom
des
Eglises Protestantes de la
région du Pacifique, et
d’autre part, que Je suis au
Question: Justement
vous venez de
passer trois
semaines à Tahiti, com¬
ment avez-vous été reçu
par ces groupes minori¬
taires et quelles premières
s’en va. Si vous voulez,
je tire ici une sonnette
d’alarme.
Question: En fait de
compte, Manfred, quel
serait votre rôle tout en fai¬
sant
importante
cette
étude sur les mouvements
religieux
minoritaires.
Serez-vous amené à dicter
aux Eglises établies ce
qu’elles doivent faire ?
Manfred Ernst: Non, en
D’ailleurs, je
aucun cas.
refuse de dicter quoi que
soit
Eglises. Ce
minoritaires, se sont beau¬
ce
coup
développées ici en
Polynésie comme partout
d’ailleurs dans cette région
n’est
du Pacifique. Selon mes
quement à donner aux
premières constatations
numériques, l’Eglise Evan¬
gélique représente 45% de
la population, l’Eglise
Catholique environ 35% et
l’ensemble des
mouve¬
ments minoritaires près de
20%.
C’est
chiffre
un
aux
pas
mon
rôle.
J’entends rappeler ici que
rôle se cantonne uni¬
mon
Eglises un outil de travail
et de réflexion et non à
distribuer des conseils. En
les
gens n’ont pas tellement
outre, je pense que
Manfred Ernst et le pasteur Marama
conscience de l’éclosion
de
ces
micro-religions.
Vous rendez-vous
compte
entre les
Eglises établies
et les groupes
dans
moins douze ? C’est un
cette idée
chiffre
recherche ?
d’abord, je dois dire que
expérience. Mais je pense
quand même que la façon
d’éviter ce genre de problè¬
me c’est d’essayer d’être
mon
aussi neutre que possible
comme
les pays
tous
du tiers-
important je l’ai
Il
bien
plutôt les Eglises établies
qui évitent les contacts.
Ce que je souhaite c’est
que toutes les Eglises se
rassemblent, discutent de
leur différences théolo¬
giques, abordent des dis¬
croissance
l
social.
fausse
Cette
groupes sont en plein
blies et les autres pour
discuter des questions
d’ordre
développement.
que
religieux
minoritaires. Est-ce une
ces
important qui montre que
Tauira. (Photo:
La Dépêche de Tahiti)
conclusions pouvez-vous
recherches, sans grande
de
on
tirer?
Manfred Ernst: Tout
début
perd
dans votre petit terri¬
toire si beau et si hospita¬
lier, j’en ai dénombré au
mes
tout
je leur dis dans votre
langue "Maururu”.
Mes premières conclu¬
sions sont que ces églises
l’Eglise Protestante
beaucoup. C’est
aussi le fait que les gens
ont acquis une certaine
capacité de critique ce qui
n’était pas le cas il y a 40
ou 50 ans. Quand son opi¬
nion n’est pas entendue,
ment
bien
impression ? Ou
avez-vous
discuté de
pendant votre
me
semble que ce sont
déjà souligné. Si les
Eglises établies, surtout
l’Eglise Protestante, se
ravi que vous m’ayez posé
de la société
sentent vraiment concer¬
cette
diverses rencontres avec
mondiale,
que ce soit ici en Polynésie
nées par ce phénomène,
elles doivent en quelque
tu à l’Assemblée
compte du fait
qu’un chercheur ne peut
être objectif à cent pour
les autorités de
ou
cent. Chacun a sa forma¬
m’a réservé l’Ecole Pasto¬
tion, son histoire et son
rale
mode de pensée. Ceci dit,
d’autres rencontres que je
gements importants n’ont
que je propose,
j’ai inclus dans ces ques¬
ont besoin de se rencon¬
je peux seulement essayer
d’expliquer à ces groupes
religieux ce que j’essaie de
faire. Je sais que certains
ne
saurai oublier m’ont
apporté que peu d’avan¬
tages. Devant les pro¬
leur donner toute l’informa¬
tionnaires
tion disponible que je pour¬
tions sur les sentiments à
trer, car elles représentent
aussi une certaine force
blèmes
rai, l’information de base,
en
tenant
séjour ici à Tahiti a
été bien organisé, mon
hébergement au Foyer des
Filles,
Jeunes
mes
l’Eglise
Evangélique ainsi que
l’accueil chaleureux que
d’Hermon
et
bien
apporté beaucoup de sou¬
dans
tien
mon
travail.
seconde guerre
ailleurs dans le Paci¬
fique, tant au niveau poli¬
tique que culturel, social,
économique ou religieux.
Si vous voulez, ces chan¬
auxquels
sont
même simplistes, ce qui
de vie moderne et le mode
Je
remercie beau¬
établies ignorent ce que
les autres églises font.
coup.
Concernant mon travail,
j’estime incompatibles
d’où résulte le problème
Aussi, si ma recherche
je dois dire que les ren¬
peut aider certains à mieux
contres et les
vous
entretiens
les auto¬
rités des groupes religieux
que j’ai eus avec
dits "minoritaires” ont été
positifs. En fait, leur attitu¬
de
a
été très ouverte ce
je ne pourrai mener mon
qui m’a permis d’obtenir
toutes les informations
travail à bien et ce sera
que je
désirais. Pour eux.
de l’identité. Les gens ne
Eglises du Pacifique . Pen¬
mieux.
C’est
n’est
Alors si vous vouiez, ce
pu distribuer des question¬
naires aux participants et
d’ici 20
un
ou
30
ans.
grand danger !
c’est de
mais il
quelques ques¬
l’égard de ces groupes
Lorsque je
possible
pour moi de travailler. Il
n’est pas question de
déclarer à l’issue d’un
vaut ici c’est de trouver
réellement des moyens
pour une
votre
étude
serait
d’avoir plus de coopération
Juin 1992 - Page 9
meilleure coopé¬
ration, du moins si c’est
possible. Il n’y a pas ici en
Polynésie de Conseil Natio¬
nal des Eglises ou bien si
voulez, d’association
des résultats éventuels
un
groupes
négatives, il en serait
de même pour les partici¬
pants de l’Assemblée de
Vanuatu. L’opinion qui pré¬
réponses simples. Dans
ces
perspectives, les
Eglises établies et notam¬
de
dans la société oeuvrant
monde. C’est ce dont je
devez
ont
les Eglises
famille de Dieu dans ce
ces
tif. Il semblerait aussi que
minoritaires
En outre,
mais
minori¬
de
des
encore,
ou
pas facile
mieux vaut essayer.
étudiants du P.T.C à Suva
les mouvements
bien
retourner à la tradition ?Là
modernisme
Je sais que ce
pour le bien-être des
membres de la grande
me
vous
dans le chemin du
se
suis entretenu avec les
minoritaires.
Question:
On
a
l’impression, Manfred, que
votre approche est très
ouverte et que vous-même,
vous essayez d’être objec¬
Est ce qu’il doivent conti¬
franches,
comprennent les unes et
les
autres
beaucoup
dant cette Assemblée, j’ai
savent plus où se tourner.
nuer
cussions
de devenir minoritaires
petit séjour d’à peine^trois
années ; “Voilà la stratégie
que vous devez adopter et
vous n’aurez aucun problè¬
me avec ces églises mino¬
ritaires”. C’est impossible!
des
réponses simples, voire
proposent
les traductions.
persuadé
des
aussi été facilitée par
votre aide à vous, Mara¬
très élevés. Ma tâche a
mouvements minori¬
ma, pour
que les portes s’ouvriront.
Si je n’ai pas de soutien,
Conférence
la
confusion entre le mode
exemple unique
malgré le fait que vous
viviez dans un pays très
capitaliste avec haut
niveau de vie et des prix
comme un
ces
taires
|a raison
pour laquelle les églises
groupes, je suis
de
explique leur succès.
Le deuxième point que
je voudrais évoquer aussi
c’est le problème de la
considère
confrontés les populations,
de vie traditionnelle que
comprendre ce que font
les autres, si je peux réel¬
lement expliquer ceci aux
"bouger"sous peine
Générale
été
lière que je
et c’est peut-être
sorte
question. J’ai eu
l’occasion d’aller à Vanua¬
seule manière
très souriante et hospita¬
églises
comme par exemple les
Adventistes du Septième
jour. Je suis aussi convain¬
cu que cela pourrait égale¬
ment présenter quelque
intérêt pour eux. Des ten¬
sions, existent, il est vrai,
profonde transformation
depuis la
taires, leurs réponses ont
population
des contacts renforcés
d’autres
la
Manfred Ernst: Je suis
appartiendra aux
Eglises elles-mêmes de
développer leur propre
stratégie à partir de l’infor¬
mation proposée, c’est la
Vous avez une
désirent réellement avoir
avec
monde, remonterait aux
années 60 et serait liée à
de toutes les
Eglises en
Polynésie comme il y en a
dans les pays anglo¬
phones. Pourquoi ? Vous
sons
connaître les rai¬
plus que moi. Il n’y a
pas eu de contacts officiéls entre les Eglises éta¬
rêve.
Mon
dernier
mot,
j’adresse ici mes vifs
remerciements à l’Eglise
Evangélique et à toutes lesautorités des églises mino¬
ritaires ici en Polynésie et
à tous ceux que j’ai pu ren¬
contrer durant mon séjour
à Tahiti, j’emporte avec
moi des souvenirs mer¬
veilleux que je ne saurai
oublier et j’espère que
mon
ouvrage qui sera cer¬
1993
reçu comme un don
par les églises en remer¬
ciement pour tous les bien¬
faits dont j’ai bénéficié
tainement publié en
sera
durant mes recherches.
A tous “Maururu”.
.
veà porofefoni
Eiaha e
Eiaha e mataù e Aperama, o vau to ôe
vâhl
Te
faufaa
ta
mai ra, aore ra te nanao
mai
tatou e tâpeà mal i roto i
roa
teie parau, eere la teie
reo to te Atua i te taata
mehameha
la Aperama,
te mea
râ e. e reo ptnepine teie
ta te Atua e faaôhipa nei
ra
i nià i te feiâ ta na 1
Eere
ra.
i
te
tahi
te
ôhipa tupu tâùe noa, e
haere
râ
noa
rahlraa,
na
te
no
hâmani
o
1 te
mea
te
ra
te
noa
huru plrl te auraa o te
mataù e te taiâ, e na te
tau noa râua e faataa ê.
Ei faahohoàraa hopeà, e
nâ ô noa na tâtou i te
parau e, mai te peu e
àroraa të tupu i nià i te
tahi fenua, tei tai ê à te
mâiti, ua riro atoà râ te
reira reo ei faaîte 1 te
hinaaro tumu o te Atua
ra i
manaô, te tàmata noa
te faahohoà i te mea
taata taiâ i te
ta te taata e ôre e ite ra.
raa
E faatupu te mehameha
i te paruparu, âreà
te taata mataù, i nià roa
i to na mau taata.
i te tahi tauiraa i nià i te
i te vâhi àroraa to na
toètoèhia te
iteraa i to na paruparu e
tino, e taratarahia te îri,
te tupuraa i roto la na te
te.rouru, e rarahihla te upoo, e te tahi
atu à huru faataupupû-
manaô ôtohe.
I roto i te taô eiaha e
ômua nei i teie parau, te
vai
te mmiaô
ra
aore ra
ôpani,
te faaîteraa i te
hinaaro ia ôre te tahi
taata
:
e
aore ra
i te tino. E
haamata-
TE HURU O TE
TAATA MATAU
tâpaô te
ôhipa ia ravehia, aore ra
raa
ia ôre te tahi huru ia
mehameha
ite-faahou-hla. No reira,
taata iteraa i ta na râveà
E tano ia parauhia e,
mai te peu
te vai ra te
ôpanlraa, te val atoà ra
ia te ôreraa e ôpani. Te
ôre no te horoà 1 te tahi
eita te mataù e roaa i te
tatararaa màramarama,
mea
ta tatou nei
tahi ôhipa e tupu ra i
manaô ia e
huru ètaèta e te faahe-
mai i roto i teie taata
nià ia na.
roto i te tahi taata i mua
rehere
te manaô
i te tahi ôhipa fifi ta na e
metua i nià i te mau
farerei mau ra. I roto râ
ôhipa hape atoà ta na e
reraa
to na mataù, ua
haamauhia ia i nià i te
la mono tâtou i te taata
Teuteronomi 6,13: O
i te Atua, e ite tâtou e, e
te Atua ra o lehova ta ôe
5
auraa
no
teie ia : mai te
peu te vai ra te : eiaha e
parau,
mataù,
no
te
aore ra no
to
no
te
pâtoî i te
TE RIÀRIÀ
te mea ia te
te mataù, te
tupu mai i
ôhipa ra, te ite
i taua
vai atoà ra te : e mataù.
ôre
to
o
na
rave,
mau
ôtohe e te àpe i te Atua i
roto i te taata. No reira,
te
i
raveraa
te
ôhipa atoà e ôre ai te riri
parauhia e, te ite atu ra
o
atu te manaô
vai ra i
atu i to
roto i te tahi mau taô* tel
fàahou.
auraa
teie
i to teie. I
mahana, i roto i te
manaô o te taata, aita te
hoi i mua i te fifi.
imiraa i te hau, oia hoi
tahi aè pae, e tano ia
râtou
ta ù
paruparu, to na nainaî,
e ta na râveà ôre. I te
to ha vaha,
piri rii noa to
te hae-
i te tahi huru mâa,
oia hoî ia ôre to na ôpû,
huru
e
e
tae
noa
mata ia faril
na
E manaô ôtohe atoà
të val ra i’ roto i te riàrià
te tahi râ fjfi tel fare-
no
rei-ê-hla atu na, oia hoî
te tahi fifi tel nâ nià iho
te metua
tupu ai.'
e
atoà mai te manaô
te
tairaa
mau
reo
Aita o na e ôtohe ra, aita
teie ta tâtou
pûai, te mana, te tura, e
hoi e horo ra, aita atoà
râ e faaù faufaa ôre noa
Eiaha e mataù,
te mau mea atoà e tuu i
te tahi i nià aè ia na.
ra,
piti huru manaô e
tupu mai i roto i te taata
te faarata i te riri
E
te tâmata ra râ o na i
te
o
e
mai
hiô nei :
rahl, te
ia teie taata i te
e
râveà
tâpeàraa mai i te taata,
e
râveà atoà no te tuu 1
te hau
no
e
te faahoî
mal 1 te tiàturiraa i roto
metua.
atoà ra mau haapaô-
na
raa e
faaôhipahia te rià¬
te iriatàû' iâ'màtâra âtoà'
e
te manaô faaù
:
aore ra
rià no te taata ia tàhiti o
na
E matara te parau o
horo,
atoà ra teie taata i to na
E
EAHA TE MATAU
tel ôre à i itehla. Te
auraa ra,
ta
e
na mau
na.
e
mataù,
ia ta ôe
o
Parareipomeno
2
6,31:
ia mataù râtou
...
ia ôe e ia haapaô i ta ôe
hope roa aè to
puè mahana i te
pârahiraa i te fenua ta
parau e
râtou
ôe
horoà
i
mal
i te taata. Te mataùraa i
tupuraa. E tupu
atoà mai râ te riàrià i te
farerei nei. Mal te peu e,
te
tiàturi¬
raa ia na iho no te faaù-
haamori ia na.
râ, e nà ô noa la tatou e,
hàamanaôraa
i te
eere
i te mea e maha taô teie,
tahi fifi i farereihia. Te
aore
tahi i te tahi. No tatou
e
maha atoà la manaô
taa ê ta râtou
ra,
e
e
faaîte
aita hoî te tahi i
riro ei
tàpiti-noa-raa no
noa
manaô ôtohe ta te riàrià
i roto i te hoê
i faatupu
taata, te mea ia e, ua
îtehla te huru o te reira
fifi, e no te mea te tino
te tahi.
taata të naeàhia.
TETAIÀ
TE MATAU
•
e
Mai te
tupu mai i
peu e rave
ia au i te
ra,
Te ite
tâtou e,
ra
horo, e te vai atoà ra
lehova i tè feiâ e mataù
taata i mataù, aita to na
mua
i te Atua, te haere-
ia na, te feiâ i tiàturi i to
manaô i mûri, i te haa¬
raa
nâ nià i te èà e tae
ôtohe, te horo, e te haa-
manaôraa i te
àti
atu
ai ia na ra.
paruparu hoî ia na iho.
Mai te peu râ e mea
ta na
i to na tino, no te mea e
rama
pinepine, aore ra, mea
riàrià te reira. Aita atoà
tâmau, no te mea ua ite
to
aita te parau o te tiàtu¬
riraa o te taata ia na iho
teie taata i to na faito e
nâ muà
na
roto
ôtià,
ia
e
5 mal ia i
manaô
te
na
te faatura, te
mau
i farerei mai i nià
manaô
na
no
e
horo
ra
te tàmata i
te hiô atu, te fafa atu e,
e
pâpû
al ta na motoraa, e nâ ô
al e
ia tâtou e, te taata taiâ,
fifi.
hia atu. No to na pâpû
na ta na motoraa i
ôre 1 te hopeàraa maitaî
to
roto i
roto i teie
maltai aè i teie
mea
taiâ te reira. Te
mea e
taata i mataù, aita o na
tahi
ôhipa
hape, e mataù o na 1 to
te
metua,
te mea ua
e
te mea aita o na e haere
E tano tâtou e faaroa
parau, e
tatou manaô ia
i
parau, ua vahavaha
na
ia ia na.
atu à i teie faahiti-
maltai i teie vâhi : aita â
Ei hiôraa: te tafnarii i
tei haapiô râ i ta
raa
nei â ia faaâtea, no te
rave
te
ia na iho no taua
te mau râveà atoà e ôre
parupeiru ê na o na,
haapae-roa.-hia nei, no
Tei
tià, te
mataù ra ia ia lehova ;
mà
noa
te taiô mahana e
te mea ua haamata ê
vâhi,
haere
nei e faaû i te Atua, tei
rei atu. Mea tano râ to
no
e
mai i teie
14.2:
Màteri
roto râ o na i te faainei-
ra
alte tahi
tano tâtou ia màrama-
aroha.
na
Mea
faaûraa, aore
haapaô, e te imiraa hoi i
tupu mal
raa
upootià ânei o na i
tahi taata moto tei ite i
ua
Taramo 147,11: E au
atu i te Atua, te
fariiraa râ i te haere i
o
i te tahi âû ta na e fare-
fifl l farereihla atu
riro râ i te farerei-
e
te tatara i taua fifi ra. Te
mea
auraro,
ra, e
lehova,
te haere i mua i te fifi no
ra,
tâtou i te hiôraa o te
teie
tei mataù ia
pinepine,
te
roto i te tahi taata i mua
tupu
te Atua, eere te
te tupuraa
matamua teie, e ô mai i
roto ia na te manaô
to
Te manaô ôtohe ia e
te feàa hoî
mataù
to
Taramo 22.23: Outou
i
e
i
mâtou nei mau metua.
roto i te mataù. te vai ra
te
noa
e
haamori.
huru o te ôhipa ta na e
taiâ, te mehameha, e te
riàrià i âtea roa atu te
parau
atu ia ôe
parau
neraa
mai ihoâ râ teie manaô
i te taata,
e, te taata 1 mataù 1 te
Atua, e haapaô o na i te
hinaaro o te Atua e 1 ta
riraa i
noaa
roto mai ia i to na
no
moemoeâ ra, aita atoà
faaineineraa ia na iho,
ë manaô ra e, mea
to na faataaraa ia na no
o na
ôhle te
mau
mea
atoà
hoî noa
farereiraa ra. Teie tiàtu¬
te fârerei i te Atua.
E
parauhia e, no
tano la
parau, e haamori e e
haamaitai hoî la na, e e
haereà tià hoi to na i
na
na
faaea
manaô hou te
mahana i faataahla no
hitahita noa ai te taata
teie motoraa ; te taata
te
taiâ. Aita o ia e tiàturi ra
riàrià, ua pohe ê atoà na
te val ra râ to na tiàturi
ai teie tiàturiraa la na.
Atua. No reira. te teiata
ia na, no te mea ua haa-
o
paruparu ê
horo, aore
ra e haere e famte i taua
ia na, e na teie tiàturi-
Eita râ teie tiàturiraa e
tei mataù 1 te Atua, ua
te haamanaôraa i te
hape ra 1 to na metua
raa e
motoraa ta na i
mal te tiàturi e. e faahe-
1
mauiui mai na. Te taata
rehere mal to na aroha
tâtou i teie vâhl : aita te
roa to na
manaô. Ua tiàturi ê na o
mataù, te taata ia tel ite
ia ha. Mal te reira atoà
taata mataù e tiàturi ra
1 to na paruparu e ta na
te tamaril ia peàpeà e la
e, e
upootià o na, te tià¬
na e ua faril hoî e,
râveà ôre 1
i te fifi
moto e te tahi atu tama-
turi
ra
fâtata nei i te
o
taua ôhipa ra 1
paruparu
ê na to na
manaô, aore ra mai teie
e
parauhia nei e, ua
potopoto
aita e
na
na,
na i
mau
e ua
mua
no
no na, e e
ite o na i te utuà e au 1
na.
hape ta na 1 rave. E
na
tano o na e
matara noa o
Ua ite teie taata i to
te mea ua
ôtià, to na paruparu,
ia
faahaere nei ia na
mua.
E
râ
ara
o
na
maitai
mua la na.
te fifi i teie talme e i teie
rahl, e tano atoà o na e
faaîte 1 reira ihoâ e, ua
ia haamoèmoè. E au atu
ra e, ua
haaàtihia o ia e
al,
noa
atu ta na tânra-
taraa i te
no
faaù, aoré ra
to na iteraa e, eita e
te vârua ta na e ôre e ite
ù ia na,
atu ra. Ua pâpû râ to na
pûai aè teie mea e topa
manaô e, tel pihai roa
mal nei i nià la na.
râtou ia na, te neneî noa
no
te mea e
Te ite ra tâtou e, mea
ra
i
tahi, e tano atoà râ o na
horo, oia hoi e àpe, e
faaâtea i taua fifi ra. E
mal
te
peu e rave â
tâtou i te hiôraa o te
e
to
tamarii
na
e
mau mea
E MATAU I TE
ATUA
farii o na i te pûai o te
e
Ua rave mal na tâtou
i te hiôraa
o
Atua. Mai te
haamoà ia na no
te
te mau mea atoà e riro i
te haere roa atu i te
Te huru ia o te taata
o
roto 1 te hau. te reira
mataù ra, tei roto o na i
pohe o na, oia hoî ia
ro
tura, e te hanahana o te
Atua, ua haapae o na i
farerei atu
vâhl, e aita o na e taa ra
e, nâ hea o na e matara
to na mau hinaaro,
te faatupu i te hinaa¬
atoà e jjârahi
mai
TE MEHAMEHA.
na e
no
ai to na metua i
te fifi
ra
1 te faito. e, ua
ia na te haamoè la
te Atua, ua haapae o na
te faaù 1
ia na e e riro to na àti 1
vai
te mea hoi e
o na
roaa
riri. Mai te
mataù ra i to
na metua e tei imi i te
ua ineine o na 1
e
e
na, e
tae
te reira 1 te
ôre
rli. la ite o na e, eita e û
fârerei
taata
au o
mea ua au
taata i
ta
Te
mai te peu
aita e
ite, oia hoi. mai te peu
aita e imiraa, ia ite i te
huru o te Atua, te mea e
noaa
i te Atua, no te
mua
faatupu mai i to na au
roto i teie fifl ta na e
.
haamoà o na
te Atua, 1 roaa
la na, e
hopeàraa maltm no na i
na e
na no
te taata e
noa
1 te mau
ôhipa atoà të
ôre
i te moà, te
e
au
atoà te huru e hinaaro-
te haavilvli i te iôa o te
hia i te taata e mataù i
Atua.
te Atua.
I parau np.
tâtou e,
eita te mataù e roaa i te
tahi atu
Teuteronomi 6,2: la
taata. Ua ite mal tâtou
mataù ôe i te Atua ra ia
mea
lehova e la haapaô i ta
tano atoà lâtou e parau
mataù
e, e
i
te
piti huru manaô e ô
tahi tamaril tei ite 1 te
Page 10 - Juin 1992
tei ôre â i itehia, e
veo
porotefoni
mataù
pâruru e ta ôe utuà rahi (Tenete
i teie nei e, te taata tei
ite i te mea i parauhia e
ôre i imi i te Atua, eita o
te
na e
mataù i te Atua.
Oia atoà te
taata tei
huru
parauraahia
Ahiri
hoi.
teie
mau
i horoàhia mai
parau
hiô
haapaô
noa
i to
na
teie
hinaaro
e
tei
rave
i te
nei : Eiaha e mataù, tira
ta tatou
noa
e
rira ihoâ ia tàtou i
ôhipa tià ôre, eita atoà
rà,
te mataù i te Atua e 5 i
te mâramarama mai tei
Te taata hoi
faahitihia i nià nei. I teie
tei ôre i hinaaro i te
nei râ, te vai atoà ra te
roto ia
na.
haamoà ia
na
te
no
Atua, eita atoà o
na e
mataù i te Atua, no te
mea
aita
o
i ite i te
na
Atua, e aita hoi te Atua i
ite ia na.
e
tahi parau tâpiri : Eiaha
e
mataù,
to ôe
o vau
pâruru
...,
iho
ia ôe
aore ra :
Eiaha e mataù, tei pihai
(Tenete
26,24). Te auraa ra, eere
vau
teie i te faaueraa i te
EIAHA E MATAU
taata ia haapaô noa i to
na hinaaro e
Mai ta tatou i ite, e
faaue teie,
reo
e
reo
ia iritl hoi i
te mataù i te Atua i roto
i to na àau, e reo rà teie
te Atua no te tuu i te
ôpani hoi i te tahi taata
ia rave i te tahi ôhipa. Ei
no
hiôraa
mai te peu e
faaue au i te tahi taata ;
taata e
E tunu i te ùru, ua ite ia
Atua. Ua riro teie reo ei
ôhipa e
haapàpüraa i te taata e,
;
teie taata i te
hau i roto i te àau
na
o
i to
tiàturiraa i to
na
hinaarohia atu ra ia na.
aita te Atua i faaruè
la nâ mûri atoà atu rà
na, no
teie faaueraa
tuu i te manaô
;
Eiaha e
ruparu e
ta
ia na.
e
mâramarama
mua
to na paruparu e te vai-
manaô i teie vâhi, teie te
haapa-
hoi i te Atua ei aratai.
iho-raa i teie ino ia riro
auraa o
te horo i roto
Eita rà e tià i te taata ia
na
mataù i te Atua
raa.
i te taata, te faaea-
tai o na i te mea ta na e
ia i te haavare i te
àpe e te mea hoi ta na e
paô ia o ia i to na hinaa¬
ro e ta na parau tià, te
pùai e te riri o te
Fatu e : E ôre te taata e
Atua, te faaearaa hoi i
tïtau.
taata, aita to na e tura,
tià ia faaroo i te fatu too
te tùrui i nià i te Atua e
hau i ta te taata ra,
piti (Mataio 6,24). la
i nià i te taata.
faaauhla i nià i ta tàtou
mea,
tumu parau, e nà ô ia
tàtou e ; Eita e tià i te
i te Atua, te fàaruè ra ia
i te taata, e ia tùrui hoi i
ta te Atua ra, ia imi à ia
o ia i ta te Atua, e ia
hoê ia mataù i te Atua e
nià i te taata ra, te
faa¬
i te taata.
ruè ra ia i te Atua.
pâpù hoi to na àau e, tei
pihai noa te Atua ia na,
i te faaueraa
auraa
o
teie
Eiaha e
ânei te Atua i ta na
tïtauraa i te taata
e
to
hinaaro i te taata ia
i te parau mau e te
tià, ia haamôri e
ia haamaitaî hoi ia na.
No te
tùruiraa, ia ite mai-
na
varo noa ra te
faaueraa âpî :
parau
te taata ia haapàpù i to
ia tàtou
te
mataù. Te haafaufaa ôre
rave
ra
te aôraa e tuuhia nei i
e,
fati to na manaô i mua i
ia i te mataù i te Atua,
na
tùrui. Te ite
na ora-
Atua i te taata ia haa¬
mai : E mataù i te Atua,
ra
ei aratai i to
e
haafaufaa ôre i
auraa
aha te
i te
Eiaha
:
taata atoà. Te taata tei
matamua ta tatou i hlô
e
e
faaueraa
mataù, e faaitoitoraa ia i
teie taô tiàturi :
Te hinaaro tumu o te
:
te faaueraa matamua-
I
i te taata, e te faariforaa
te anlhia
maoti lâ teie
ra o na e
ia’
reira eiaha o ia e
timu, aita atu ia e mea
na
te
te faaâpï
no
pâhono i teie
uiraa, mea tano tatou ia
ia tâmau
:
oia hoi ia imi
mau
noa o
aita hoi
mua i
tlàmàraa i
e
te Atua.
ia i te
Ua hiô mai tàtou e, e
râveà atoà e ôre ai
piti huru ta te mataù e
faatupu i roto i te taata :
te riri
o
o
te Atua
e
tupu
hororaa,
te
ai ia na, no te mea, i
te
roto anaè i te Atua e
ai ia na te hau, te
fàriiraa i te püai o te
tahi, oia hoi te tuuraa ia
ôaôa,
e
te ora. Te
mataùraa i te Atua, te
i raro, ia haere te
tahi i nià. Te mataù é
roaa
aore
ra
na
Eita e ôre e, te varo-
I parau
mua
aôraa a te
raa
ei râveà no te
ia tiàturi o na i nià
e
ru
ia haapaô noa na i to na
na.
hinaaro i te vàhi
faaâpïraa
ua noaa
No reira, aita te Atua
e
ua
e
noaa
to
na
e
tïtau ia i ta te taata, e
hinaaro nei i te taata
aè nei tàtou
riro teie reo to te
Atua e : Eiaha e mataù,
e,
No te
Ua
e
hoi to na hau i
riro te Atua ei pàru-
no
na e
ei utuà
na
te
te
tano i te mau taata o te
i te tiàturiraa o te taata i
taime hoi ta na i hinaa¬
TTRÀRÀ PARAU
Atua e faatupu i te mau
Atua, te àperaa ia i te
ino, eere râ te fariiraa i
to na Atua. Ei haapàpü-
ro,
i reira ra, aita ia o ia
e tàvinira i té Atua. Teie
TUROARAAPOTO
tiàturiraa ia
mea
e,
na
atoà tê ôre e maraa
maitai-raa i to tàtou
Nouvelles des églises - Veà Porotetani (suite de la page 8)
LETTRE DE LA CONFERENCE
DES EGUSES DU PACIFIQUE
ADRESSÉE AUX ÉGLISES
MEMBRES DE LA C.E.P.
PORTANT SUR L ^ÉPIDÉMIE
DU SIDA DANS LE PACIFIQUE
Le comité exécutif du
CEP,
côté de la société. Bien qu’un
petit nombre d’églises du Paci¬
fique ait pris des initiatives
contre la maladie, la plupart
d’entre elles
se
contentent de
regarder les experts médicaux
lutter contre le fléau.
Le Sida est un
problème
qui a siégé à Suva en Décembre
91, a estimé que toutes les
humain qui affecte la personne
toute entière et, par conséquent,
églises membres du CEP doivent
s’engager activement dans la
exige une approche intégrale.
lutte contre le Sida. C’est pour¬
les
quoi toutes les églises sont invi¬
participer dans la cam¬
mesures
tées à
pagne d’information sur le Sida.
Le Pacifique n’est pas trop'
sérieusement touché,par l’épidé-
Nous voudrions encourager
ponsables de l’éducation natio¬
ies
Sida. Nous voudrions
même
encourager les églises à. tenir
prendre des mesures, mais nous
estimons que l’action des gou¬
vernements n'est pas suffisante
et que les églises sont appelées
recommandations et stratégies
qui ont été adoptées lors du Col¬
loque Asie-Pacifique sur le Sida,
à Bangkok, du 12 au 19
à une participation active. Jusque
Novembre 1991, (organisé par le
là, tous les efforts faits dans le
COE) dont voici quelques extra¬
Pacifique relèvent de la préven¬
its:
tion.
que les églises fassent une
étude approfondie du problème
problème
grave
et
nous,
en
tant
qu’églises, ne pouvons accepter
qu’il ne soit abordé que par un
Le Sida est un
que
Sida en association avec les res¬
'
^
Toutefois, cela ne justifie pas
que les églises restent indiffé¬
rentes à la campagne contre le
Sida. Tous les gouvernements du
Pacifique ont pris et continuent à
miè du Sida.
des mesures soient
prises par les écoles primaires et
secondaires en lançant des cam¬
pagnes de sensibilisation sur le
-
prendre des
à
organisations qui,
actueliement, conduisent des
campagnes d’éducation contre le
avec
Les tabous sexuels ont subi
l’influence du modèle chrétien
occidental qui a affaibli le lien
étroit entre ia foi et la culture.
concrètes en associa¬
églises
tion
sociétés traditionnelles avant de
la mettre en rapport avec la
Bible.
leurs propres séminaires afin
d’aborder le problème d’un point
de vue théoiogique.
Suivent un certain nombre de
que
la CEP invite toutes les
églises, dans leurs structures
respectives, à célébrer chaque
année, le Dimanche Mondial du
Sida qui est le dimanche le plus
proche du 1er décembre.
que la CEP assure le travail
de suivi du colloque du COE à
Bangkok en organisant, en 1992,
un atelier régional du Pacifique
pour la sensibilisation et l’éduca¬
-
tion
sur
le Sida. La coordination
et le financement de cet
atelier
fera par lé bureau Mission et
Unité qui veillera à assurer une
se
pour voir dans quelle mesure les
valeurs culturelles ont influencé
participation Juste et représenta¬
(y compris pas¬
teurs et étudiants en théologie),
de femmes et de Jeunes. Cet ate¬
lier travaillera conjointement avec
l’éducation sexuelle dans les
le COE.
-
des fleurs sur les tombes des
victimes du massacre de l’année
nisations, nationales ou régio¬
N°1 DE MARS 1992
-
tive d’hommes
Juin 1992 - Page 11
dernière, en Novembre 91.
PCCNEWS
nales, engagées dans la préven¬
tion du Sida, telle la Commission
du Pacifique Sud.
LETTRE CIRCULAIRE DU
C.E.P. DU 13 FÉVRIER 1992
TIMOR ORIENTAL
AUSTRALIE': UNE DÉCISION
DELA COUR D’APPEL
EMPECHE L ’ORDINATION
DE ONZE FEMMES
Une
cour
d’appel a empêché
l’évêque du diocèse anglican de
Un navire portugais de la paix,
nale.
-
que la CEP encourage la
mise en piace de centres d’édu¬
cation en milieu rural et établisse
des contacts avec d’autres orga¬
la Lusitania
Expresse, venant de
Canberra et de Goulburn d’ordon¬
ner
onze
femmes.
L’évêque
Darwin, Australie, faisait route en
Owen Dowling a déploré cette uti¬
direction de la côte, de Timor,
selon les informations fournies
dirigeante du. “diocèse le (jIus
par la Presse Internationale. Le
navire portugais de la paix aurait
à son bord des étudiants. Journa¬
listes et personnalités de plus de
20 pays.
Le gouvernement indo¬
nésien aurait annoncé que sa
marine militaire formerait un cor¬
don pour empêcher l’approche
du navire au port de Diii. Certains
gouvernements se sont d’ores et
déjà distanciés de ia mission de
la paix déciarant qu’ils ne pren¬
draient
aucune
responsabilité
pour leurs ressortissants.
Les voyageurs de la paix vou¬
draient se rendre au cimetière de
Santa Cruz, à Dili, pour y déposer
lisation de 1^ loi, par urie factjon,
conservateur de toute la commu¬
nauté anglicane". L’évêque, qui a
procédé le 2 Février à l’ordination
de six hommes, voulait aussi
ordonner ce même Jour onze
en a été empê¬
ché deux Jours avant par une
décision de la Cour d’Appel de la
Nouvelle-Galles du Sud, après
deux mois de débats intenses,
d’actions en Justice, et de com¬
mentaires dans la presse.
SOEPI N°5
femmes mais il
DU 14 FÉVRIER 1992
Suite Page 12
veo
porotefoni
Nouvelles des églises - Veà Porotetani (suiteaempageii)
Te
UNE EQUIPE OECUMENIQUE
AU TIMOR ORIENTAL
Une délégation
internationale de
5 représentants d’Eglises qui a effec¬
tué, sur invitation de la communauté
des églises d’Indonésie, une visite
pastorale au Timor oriental du 16 au
19 avril 92
a
réclamé la mise
sur
pied d’un groupe de travail oecumé¬
nique en vue d’encourager le dia¬
logue avec les églises indonésiennes
sur "un réglement juste et pacifique”
Eere teie i te tahi
feruriraa i nià i te tôroà
tâtou ia faahuàhuàhia
ôrometua,
mal teie te huru, ia au i
aore
ra
te
E
tano
taô
teie
ta
tahi tuatâpaparaa i nià i
te
te parau o te ôrometua
ia au i te hiôraa a te
faaôhiparaahia: koro -
taata
matua. Te
i
mahana,
teie
ia au i te mea ta
aore ra
hinaaro ra. E faaea
na e
teie
i reira
reo
metua.
o
i te
na
koro
-
auraa ra,
e
aore
ra
piti ia tuhaa to roro i
teie taô. E hiô mai tâtou
au Timor oriental.
manaô ta tatou i nià i te
mau huàhuà tâtai
tahi o teie taô, hiô atu ai
L’équipe s’est déclarée très pré¬
occupée par la forte présence militai¬
haamâramaramaraa ta
i te manaô rahi e mata¬
re au
noa
te
Tirnor oriental, mentionnant
“qu’un contrôle militaire constant sur
la vie administrative, sociale, écono¬
mique et politique
constitue une
grave source de tensions et de res¬
sentiments permanents”.
Le rapport fait état de “tensions
sérieuses" entre les protestants et
les catholiques du Timor oriental et
"du manque de relations ou de dia¬
logue entre les deux églises". La
Ametefe Nomenyo
(Tonga) et Geneviège ÙhevaÊley (France). (Photo:
Veà Porotetani)
ZAÏRE : LA MARCHE
DES CHRÉTIENS
SE TERMINE DANS LE SANG
130 000 chrétiens qui y vivent, mais
aussi pour 1,3 milliard de chrétiens
dans le monde ; non seulement pour
délégation a eu l’impression que
l’Eglise chrétienne du Timor oriental
qui ont parmi ses membres le vice-
jamais connu à Kinshasa que les
forces de l’ordre ont réprimé le
musulmans dans le monde.
FLM INFORMA'TION N°l49
dimanche 16 février la marche
DEJANV-FÉV.92
gouverneur et le commandant militai¬
re, est “vue comme l’Eglise du grou¬
pe politique, administratif et écono¬
d’espoir des chrétiens du Kinshasa.
Le bilan de la répression varie
catholique, “largement considérée
comme le porte-parole des espé¬
rances et des craintes du peuple".
Le rapport encourage aussi les
égjises du Timor oriental à “faciliter
l’aide juridique et autre assistance
aux victimes des violations des
Droits de l’Homme” et à “exercer
leur ministère pastoral auprès des
familles des victimes”.
SOEPI N°12 DU 28 AVRIL 1992
.3. Afrique
MALAWI :
Une lettre pastorale critiquant le
régime autoritaire du “président à
vie" du Malawi, Kamuzu Banda,
publiée par les 7 évêques catho¬
liques romains du Malawi le mois
dernier, a provoqué l’arrestation et
un long interrogatoire de ses auteurs
par la police.
Dans cette lettre, les évêques cri¬
tiquent la distribution injuste des
;
terres, les services de santé et
d’éducation insuffisants, l’emprison¬
nement par
opposition au régime,
l’étendue du népotisme et de la cor¬
ruption dans la vie politique et écono¬
mique. Leur lettre, lue dans toutes
les églises le premier dimanche de
Carême, a été aussitôt déclarée sédi¬
tieuse par la police, qui a exigé que
lui soient remis tous les exemplaires
et menacé d’emprisonnement les
détenteurs de copies.
Le journal du gouvernement
“Malawi news”
a aussitôt réagi en
publiant un éditorial du 14 mars inti¬
tulé “Pas de pitié’ dans lequel il
accuse les évêques d’être à la solde
de gouvernements étrangers” et de
chercher à troubler la paix.
SOEPI N° 11 DU 10 AVRIL 92
Ce fut dans
selon les
un
contactées. 17
morts et une dizaine de blessés,
selon le gouverneur de la ville de Kin¬
shasa. La ligue zaïroise des Droits
de l’Homme annonce 32 morts et
une
sources
centaine de blessés ...Parmi les
morts, on dénombre plusieurs protes¬
tants. Parmi les pasteurs qui ont
ISTANBUL : FIN DU SOMMET
EXTRAORDINAIRE
DES PRIMATS ORTHODOXES.
teie taô i roto i te
tâatoà.
primats de la plupart des
Eglises Orthodoxes ont tenu un som¬
met sans précédent au Phanar, siège
du Patriarcat Oecuménique d’Istan¬
bul. Une déclaration commune des
12 primats présents a été lue lors de
la liturgie eucharistique marquant la
emprisonnés et relâchés.
fête annuelle de l’orthodoxie, le
dimanche 15 mars. Entre, autres,
cette déclaration critique ce qu’elle
CAMEROUN : UN CENTRE
DEFORMATION
POUR LES FEMMES.
l’épanouissement
spirituel, moral et physique des
femmes. “Femmes pour Christ", créé
en 1975, compte actuellement plus
qualifie d’activités anti-orthodoxes de
la part de “certains milieux” catho¬
liques romains, les activités mission¬
naires dans “des pays orthodoxes “
exercées par “certains fondamenta¬
listes protestants”, les “groupes
schismatiques qui font concurrence à
la structure canonique” de l’ortho¬
doxie, les efforts visant à saper
“l’unité chrétienne”, qui est l’objectif
premier du Conseil Oecuménique des
Eglises, et certains développements
dans le contexte oecuménique
de 12 000 membres.
comme
A l’initiative des "Femmes pour
Christ”, l’organisation de l’église
évangéiique luthérienne du Came¬
roun, a été construit à Ngaoundéré
un centre
pour les femmes.
Le but de ce nouveau centre est
de contribuer à
FLM INFORMA’nON N° 149
DE JANV-FÉVRIER 92
,4. Moyen-Orient
l’ordination des femmes à la
prêtrise et le “langage inclusif” en
référence à Dieu.
?
SOEPI N° 8 DU 20 MARS 92
.5. Europe
ISRAËL : EXODE INCESSANT
DES CHRÉTIENS.
atoà tei reira o
Mgr Carey, archevêque de Canterbury et primat de l’Eglise anglicane,
s’est déclaré préoccupé par les pèle¬
rinages incessants des chrétiens
vers les lieux saints, craignant de
voir les villes de Jérusalem et Béth-
léem devenir une sorte de
“Dysneyland”. Mais d’autres responsables
d’Eglise de la région ont quant à eux
exprimé leur inquiétude devant la
baisse sensible du nombre de chré¬
tiens dans ces villes. En effet, les
chrétiens résidant en Terre Sainte -
généralement dès Arabes- ne sont
plus que 130 000 aujourd’hui sur les
6 millions d’habitants du pays (4 miF
lions de juifs et 2 millions d’arabes).
A Jérusalem, selon Mgr Lufti
Laham, vicaire patriarcal grec melchite-catholique de Jérusalem, vivaient
tombé à 25 000. Aujourd’hui,
ils ne
sont guère plus qu’à 10 000. Pour
Lufti Laham, sa ville a un caractère
international. Jérusalem est la ville
sainte non seulement pour les 4 mil¬
lions de juifs qui y vivent, mais aussi
pour les 14 millions de juifs dans le
monde ; non seulement pour les
na
E rlro
atoà te reira püôhu ei
pâhonoraa i teie uiraa :
parau-atoà-hia teie taô
te
no
TATEFAATIÀ
taata tei roto ia
Teie te faatià a te tahi
feiâ paari no
o
nià i te
te ite i te
Alors que les attaques contre des
étrangers se multiplient en Alle¬
magne et que le mouvement nationa¬
liste de droite prend de l’ampleur, les
Baptiètes allemands préparent pour
1992 une campagne contre le racis¬
me sous toutes ses formes.
PAGE 4 IN LE CHRISTIANISME
N° 341 DU 8 FÉV. 92
Page 12 - Juin 1992
te
mau
parau
Te korometua:
e
raa-
mau
tira ia, e taata mana,
tahuà i te tahi vàhi e ia
mai te tahuà rahi tei î i
aniani mai te taata ia
te îte 1 te parau o te
mau atua. E faaôhipa-
râtou i to ràtou tere, e
parau atu la râtou e, i
haere atu râtou e faaite
atoà-hia râ teie taô no te
i te parau o Oro
metua.
hiapo noa râ e parau),
Te
e
aore
auraa
ra,
mau
tamarii ia râtou na Oro,
e
Oro hoî ra, to râtou
o
ia metua
:
mea
nâ reira
te parau ôrometua
mai.
i te
Eita râ teie tatararaa
te mea, te vai ra teie
no
taô i roto i te tahi atu
motu tei ôre
roa
i
îte i te parau o Oro, e
i
mau
roto hoi i te tatararaa ta
râtou
e
horoà ra, aita
na
te
aore ra
tahi metua tei
ia
na
te
mana
nâ
ôhipa tahuta-
hu.
Te
(e
reo)
matua:
haamâmâ
noa
hoê
e
ia
â
te
ta
tâtou
metua nei.
(e faateia-
Te mâtua:
ha te reo) e parauhla ia
no te tahi mea tei haa-
E mau tatararaa faa-
teie taô, teie ia : mata-
tahi atu mau
paha teie.
tanotano
noa
Ore
atu ai râ tâtou
noa
tàpeà mal i teie tatara¬
raa, mea maltaî
te nâ reira nei te
e,
mua,
noa
reo
ra.
e
hiti e hau atu.
Te metua: hoê â ia e
ta tâtou metua.
la âmuihia teie
koromâtua, aore ra te
korometua, e taata ia tei
e
hiô
naeàhia te 40 te matahi¬
haapiiraa
ti ê hau atu, e taata hoî
tei î i te paari e te îte i te
Eere ânei
i
e,
paari o te hoê
no
E nâ nià
noa
tâtpu i teie fauraô i te,
te
nâ
mau
te mau
Tupuna i to
râtou
tau
râtou
mau
1
roto
i to
tere imi i te
ùra. Ua riro teie ùra no
râtou
rahi,
taoà
ei
no
parau tumu o to
fenua e to na mau
mau
na
teretere
mau
teie te manaô
rahi e matara mai : te
parau noa na vau e ; Te
reo, te fauraô ia o te îte
te
taata
faaherehere
tâtou 1 te
ta te
ra e
to
auraa,
No tâtou nei,
noa
aore
auraa
paari i te faite 40 mata¬
tâtou ia
TA TE,REO
e
matahiti,
to
no
noaa
te tahi taata
paari e tei rahi
moàhia, tei tâmâhla. Te
matara mai ra.
e
ra no
Oro e
ihoâ te parau o
e
metua (na te mata-
tei î i te
tâpeàhia mai
tano ia
e
mau
roto i te
mauraa
atua,
taata mana hoî,
e
reira o na e tano al la
faaauhia i te hoê raati-
,^^pre ra i tje hoê
tahuà rahi, tei riro mal
rp,
te taata matamua o te
fenua. Eiaha râ ia haamoèhla e, te vai
noa
atoà
o
ra
te
auraa
te
metua i roto i teie taô.
faufaa
te mea e taoà
te noaa àtâ, e
10 TE MAORI
varavara e
no
e
te mea i te reira ùra
rahi ai te
mana o
hoê taata. E
au
îte i te ùra, e
te
Suite Page 14
na
tumu o te fenua.
teie iôa ôrome¬
tua. la haere te
motu, mai tei ravehia na
ALLEMAGNE:
e
paari ia, oia te
paari, e taata hoi tei î i
nünaa.
N° 21 DU 15 MARS 92
koromâtua:
Te
taata
s’est tenue la 5ème rencontre oecu¬
SOEPI, PAGE 4 IN MlSSIpN
tupuna, aore ra te
metua tâne.
E aha te ôrometua.
À Saint-Jacques de Compostelle,
aujourd’hui."
ia
rahi atoà te paari ; e
tâmata
e
atu ai i te püôhu.
tahi pae 1 te hâmaniraa i
ménique européenne du 13 au 17
novembre 1991, avec la participation
de 40 représentants de la Conféren¬
ce des Eglises Européennes (KEK) et
du Conseil des Conférences Episco¬
pales Européennes (CCEE) sur le
thème “Sur ta parole! Mission et
Evangélisation
en
Europe
taata
e
i reira tatou
to râtou manaô.
^
Te koro:
i
tei rahi te matahiti e tei
ite
ESPAGNE:
I TUAMOTU
mau
te faaôhiparaahla. la oti,
tumu
Les
conduit les divers cortèges, certains
ont été sérieusement tabassés,
45 000 chrétiens en 1948. Dans les
années soixante, ce chiffre était
Samuel Ada (Togo) au départ de
Faaa. (Photo: Veà Porotetani)
mai ia âmuihia te
ra
taata. E hiô mai tatou i
reo
bain de sang
se
i te
hia i nià i te tahi mau
les 2 millions d’arabes musulmans,
mais aussi pour les 850 millions de
mique dominant" alors que la majori¬
horoà mai ra i
e
nià i teie taô tei faauta-
...
té de la population appartient à l’égli¬
reo
aratairaa
mana
o
te
atoà te
rahi atoà
te taata ia
rahi te ite e noaa ia na.
Te
koromatua:
manimani rahi ia
rima aore
raatira
ra
o
te
te
te âvae ; e
atoà
te
tahi
auraa, aore ra te ure.
Te koro: e taata paari
.
4.Te
veà porotefoni
OROMETUA
ia, aore ra e metua.
Te ôrometua:
Te mâtua: te mata-
ia, aore ra te tahi
mea rahl.
tâne,
taata
e
hia e ôrometua, te tahi
mea tei riro ei hiôraa, ei
hohoà i roto i te ôhipa
metua
e
paarl, e
raatira, aore ra te tahi
mea faufaa.
Te
manaô
mau
tatou i hiô mai
Te mâtua:
te vairaa.
maoro
hoî noa mai nei i roto i
metua
aore ra
ia.
rüàu ia,
miomiô
(te huru
te
ra
taata
metua.
EAHATE
tâtou e, i
teie tuhaa matamua
koro,
paari, aore ra e
:
te
piti : metua
(aore ra matua).
taata hâmani fare. Te
haapâpü i
e
taata tei
koromatua:
Te
te
o
reira
ei hohoà e tano ia
raa.
pee. No to na atoà paari
tano ai o na e raye i te
no
te
mea ua
iti atoà ia i reira to
na
manaô ia
ua
ineine
anaè,
na
ia i te
o
haapaô i
vai ra i roto i taua tià¬
te tahi pae e te parau o
to râtou maitm.
raattra ra, oia hoî te
Teie te ôrometua ta
te
ôhipa i nià i te faate¬
reo
haapii mai nei,
e
te
TIRÀ RA PARAU
Te haere ê nei te Mâôhi i hea
E rave rahi mau te mau tara
E haaputaputa nei i to tapuae âvae
la haere tià ôe nâ nià i te èà
Ta vetahi i mâiti e, mea tano no ôe.
Ua piahia to ôe parau nâ roto i te mau puta
Na tei
faapeu hoa taeaè no ôe i pâpai, mai te
tei roto ia na. Te ôrome¬
mana,
e
haapoto i te
parau o te metua i roto i
rarahi
manaô
e
e
taata
tei fârii i te
e
tahi i roto i to na huru e
to
na
taa-ê-raa. I roto i
huru ia
te
tua.
mana,
mau
ite,
e ua
î hoi o ia iho i
te
paari ta te reira ite i
faatupu mai i roto ia na.
tahuà,
te mau ôhipa atoà ta ù e
raatira pahî.
ia
na e
ara noa,
râveà atoà ia ora te
nünaa ta na e arataî ra,
e
te
no
mua,
mea
o
na
to
ei nià atoà ia ia na
te fifi e val al.
la hiôhia tâtou 1 teie
mahana, te taô anaè ta
te hoé
tâtou i
râ
ia ôre ia mohi-
mohi to tâtou hiroà i te
parau o
mai te peu e
tei roto ia i te ite
hoé
Mea tano tâtou ia val
te maitai e te
na
tano ai
faaauhia i te
aore ra
To
te paari i te îmiraa i te
i parau e, e matai, no te
mea ua î to na mata i te
te mata, tei nià atoà râ i
tâuàhia atu ra. Te ite,
to ù atoà ia fariiraa i te
tahi i nià i to na tura e
to na hanahana.
te
o
mahana.
teie
e
No reira o
ia e manaô e, aita o ia
;
i te
ôhipa i te tahi vâhi ê
taata ta te mau Tupuna
Mâôhi, aita te ite i
haamau-noa-hia i nià i
te mana e te
1
tâpeà mai, aita
ravehia
auraa o
mal
te
te taô. Ua rave
tano ia tuuhia i mua, a
tua. Nâ hea te paa e î
faahou ai i te mâa. Nâ
riro atu ai o ia ei hiôraa.
hea te paari e noaa ai i
haafaufaaraa
i te
no
te
ia e, te vâi ra i roto
i
te
paari i
parau o te
te taata mai te peu aita
taura tâàmu ia na i te
e
fenua
o
to
na
mau
nünaa ta na e tià ra. Te
ai ia na te
oia hoî to ù îteraa i
te faufaa e vai ra i roto
raatira, e tià o na no to
na iho nünaa, eere râ te
peu e. eita o na e hinaa¬
ro i te ite i to na parau.
ia na.
tià no te tahi atu nünaa.
Nâ hea te paari e roaa al
Te mana e parauhia nei,
ia na, mai te peu
na,
paari mal te
aita e
ôhipa ta to na rima i ite
hoî e taata
râveà
iteraa ia na ei arataî. la
roto i to na rima, aita
hepohepo
ôre teie tiàturiraa i nià
hoî e here.
pohe-
ia faateimaha i te taata i
ia na, ua ôre atoà to na
pohe tei riro mai ei atua
üno ; ua purehia râtou
roto i to na oraraa, i te
mana.
Mai te peu mau e, i
hâmani te Atua i te
ia ôre ia rave faahou i te
pae ihoâ râ o te mâa e te
mau mea atoà e faaora
na
mana
ino.
ia na.
i ferü e ia rave o ia. Teie
atoà ia ôre te
tahi i
to te taata ia
No reira, eere no
te mana, aita to na e
maoti, ta te taata
E parau to ôe, ta ôe e tâpeà àiharu na na ôe iho.
E parau ta ôe, e aha te faufaa ia parau.
E manaô to ôe, e aha te faufaa ia horoà.
E tiàraa to ôe, e aha te âpï ia faaîte.
Te mata mâôhi anaè tei ite hohonu i te hiô i te
mâôhi
Te tarià mâôhi anaè tei taa pâpü i te faaroo i te tahi
o na iho.
Te aroha mâôhi anaè tei
pâhono i te here o te
mâôhi
Teie ânei to ôe huru e te Mâôhi.
Vai mâmü noa ai ôe, te püai noa mai ra ta verâ
Vai ômümü noa ai ôe, te rahi âano atu ra ta verâ
1 hape mai ai to râpae e tâuà mai ia ôe e
Tei ô ôe i te mauraa.
Inaha, e taata ôe no te ao nei
1 haafânaôhia e te Rahu Nui i te huàhuà fenua
e
taô ôrometua. Te taata e
rave
1 mua i teie mau huru tâmataraa no teie uî.
hea râ te ôrometua
raatira e vai ra i roto i te
e
O vai ia taata e faaea haùtiùti ôre noa
Noa atu to haîhai, e tuhaa ôhipa ta ôe e amo
riro faahou ai ei ôrome¬
tiàraa o te raatira.
la huanane nehenehe maitai i to ôe parau.
mai tâtou i te paa, p ua
faaruè atu 1 te mâa. Nâ
i te ora e vai ra i roto ia
tei imi i te mau
vârua ia o te feiâ
i
hea o na e ite ai i to na
ta tâtou e moemoeâ nei i
atoà râ tâtou
tâmata i te
te mâa, oia
te
arataî
roaa
e
rave
fariiraa i
teie arataî e to râtou hoî
ôro mâtua:
te
parau o te mau tôroà e
ravehia i nià i te fenua :
tano
ia tei faaàmu i te
Te
no
atoà i te taata mana mai
3. Te metua, e taata
IO TATOU NEI
teie
no
nünaa o te Atua e no te
atu. Te ôrometua, eere
na
ahiri i
mai ia na. Nâ hea e roaa
raatira pahî.
au
te
râ te reira
; e
au
tau, te mau ôrometua e
tei roto atoà ia
rahi roa te
atoà të ôre
na
nià
atoà
na
au
te parau o te mau atua :
E parau
mea
Tupuna, te fenua i amo
parau
to
e
ia
ia na te ite e te
tumu
i
ôrometua
huru o te ite. Te parau o
te fenua : tei roto ia na ;
haapahi i te mau
ia màitai o la. To ù atoà
taata àravihi e tei rahi
haamau
ôrometua e
fenua, te mau
TE METUA
te
râtou ihoâ râ i rnau na
te ite i nià i te mau huru
te reira
faahou mai i te
no
mea
Te matua, te metua:
e
No
metua.
ineine i te horoà i te ora
i te faatereraa o te âti.
teie
faatupu i te parau o te
pohépohe,
metua i
mau
tei
te
mau
te
no
hea e maraa ai ia na 1 te
te taata hoi
o
arataî
paari, e au ia
tâtou i te aratai matapô
ia tei aupuru, tei here
hoi i te tahi, oia hoi tei
reira iôa i te vârua
e
i te Atua ra. la ôre râ
tâtou la fârii i te reira ite
e
rave
mâa, a faaineine atu al i
no
nünaa ta tâtou
ra
te
e
parau no te ite, inaha e
taata teie tei î i te ite. te
2. Te metua, e taata
Ua horoà-atoà-hia te
tamarii
mau
roa,
E mea oti noa ia vetahi è
e
hia no te feiâ paari.
i te tiàraa raatira, nâ
ra
mua
ia i te hoé taata te mana
te tahi âmui-
atoà râ te reira e horoà-
te
nâ
fifi
taô ôrornetua, teie ia
o
iôa
tâtou iho
reira paari, e riro mai ia
ite, te mana e te àravihi.
pupu taata, te hoé âti ;
e tahuà. Te iôa atoà te
roto i te hoé âti ; e
Ua rave mai tâtou i te
Aita atu e parau tià maori râ, ta râtou anaè.
hau o te tahi, ôre atu al
tahi-raa o te feiâ ite i
te
farerei atu.
e
te ôronietua, te noaaraa
raye no
o
paari e
tâpeà mai i roto i teie
taata ite ia i roto i te hoé
reira
te
manaô e
te
IRAROTOÀ
e
tua, e tiàraa faaora to
Eiaha râ e manaô e,
te faanahoraa manaô o
tupuraa ; e metua.
te ite
na.
1. Te metua.
hope to na
hiôraa a to na nünaa.
na
reraa o te fenua. Te vâhi
faufaa râ ta tâtou e
ia tei ite
taata tei
ei ôro¬
ia
pâruru i
te
INUKUORO
e
na
tâtou ei ôrometua no ta
mana
teie te raatira, te tahuà,
te arataî hoi. Te ôrome¬
maha i mûri nei :
Te madua: e rüàu ia,
o
atoà ta na e riro i te
e
-
hoé taata e maraa ia na
nâ
tupuraa.
riro mal al
paa, e ua faaruè atu i te
mâa, E tano paha e faa¬
ruè 1 te paa i teie nei no
hoé taata e tià i mua, te
parau o te metua i roto i
teie taô ôrometua. E
hope to na
paarl e faaàmu ia na e
metua mau, ia au i te
tâtou i te reira ite
(metua), te
parau ia o te metua, te
matamua (ia hiôhia te
ânairaa o te taata), e ô
atoà mal iü. te paari, te
na
metua
te
e
atoà ia tâtou e, tei roto
raa
Te manaô rahi i roto i
I
e
ite
e
faaora ia tâtou. la àmu
raa
matahiti.
Te makua:
hâmani,
hepohepo i roto i te ora¬
paari.
te mâmâ ; e rüàu, aore
ia, e taata paari, oia hoî
Terâ atoà ia te ite
fârii ai e, na teie fenua
e
te matua
I VAIHI
taata. I te mahana tâtou
taata, aore ra te rahiraa
pa-atoà-hia râ teie taô
taata tei rahi to
i
Mâôhi atoà mai ai o na.
nünaa, inaha aita o na i
na
ra e
na
na
ni noa nei â te fenua i te
matahiti,
te mau metua. E faaôhi-
O
to
ta te Atua i rave
te hâmani ia
ai o na ia ravehia ei hiô¬
e
metua i te pae
faaàmu i
no
(aore ra : ôro,
totoro), te parau ia no te
rüàuraa, te paarlraa te
tiàraa raatira e te mana
aore ra te
mana
hâmaniraahia, e terâ
te repo
faatupu i to na Hau i
to na matahiti, e te reira
Te matuà: te pâpà ia,
ite ia tâtou e, te hâma¬
te
Mâôhinui nei.
atoà te mea i horoà i to
I UVEA
e
hiô,
te
no
i nià i te faaroo tarià. Nâ
Te manaô rahi i roto i
paari.
mai te peu e, e
manaô e to na tiàturiraa
e
taata
no te mâa ia
e
ao
te
o
paari ia, e rûàu, aore ra,
e
f - e
Te ite ra tâtou e, mal
rüàu noa,
nei.
mata to tâtou
tâtou i
te peu aita e paari to
roto i te taata e hinaaro
ia i te
àti tià aè te
te ora o te tahi.
mau
te taata âpï, e taata râ
tei rahi te matahiti. Eere
e
e
haamâramaramaraa ta
te reo e horoà nei.
Te ôrometua. eere ia i
na e hinaaro ia
parau¬
hia e, i terâ repo o na i
vâhi
mau
atoà
here, oia hoi e mana
horoà i te ora, faarahi i
te
h
E tano paha i teie nei
ite ia na iho, e eita hoi o
tâtou nâ te
Mâôhi i manaô ai e, ei
taata aè tei rahi te
e
te koro
I FUTUNA
aupuru e
hâmaniraahia. la tere
taata râ tei î i te paari, e
no te reira
paari i tano
parau atoà râ te reira no
te metua.
e mana
-
te taata i te mau
te manaô i nià i te
ra
fârii i te
mana
te taata ia ôre
toro te iri)
(aore ra : korometua,
koromatua), te vai ra
mai te tahi
huru. - E
Te matua:
maha, te ite atoà ra ia
é tâmata i te
Te ite
paarl to
e
e
-
taata, te huru o te taata
OROMETUA
e
roto i teie taô ôrometua
mâa
mâramarama
atoà ihoâ ia o te rüàu tei
I HÂMOA
a
e
tâtou i teie nâ manaô
faaôhipa
atu, e mana metua ia,
oia hoî :
i to na rima.
mea
Te totoro:
na auraa,
taata i tuuhia mai i roto
i
mana
te fifi ia iri mai i nià i te
te ânairaa.
e
taata tei imi i
e
te mau râveà atoà ia ôre
tahito, ia hiôhia
nâ nià i te haamataraa,
ia
I NIUE
e
teie raatira ia
tâtou i te auraa o te taô
Te mâtuatua: te tahi
ta te Maori hiôraa.
Te matua:
râ
tahi,
la
paari (no
tino), ètaèta ; mâtau,
te
Paùmotu, teie atoà ia e
Te matua:
taata
oia hoi
metua,
hinaarohia i
e
ia tei pâruru i te
ta te taata e rave atu.
ta
io te
na
taata
haapii ia, noa atu te
huru o te ôhipa ta na e
haapii ra; e parau-atoà-
mua
Te matua:
e
i te rave, aita e horoà to
taata i te repo
fenila,
mea tano tâtou ia ui e :
te hea repo
Juin 1992 - Page 13
I
tâtou i te
marô
Ta te Moana Nui uriuri i hâtua.
E ààmu to ôe i vai-ho-hia mai e te nuu tupuna mai
te tau auiui mai
Na ôe râ e patu haapaari faahou.
Mai ta to tupuna i faatoro i te èà no ôe, ta ôe ia e
rave
Ta ôe atoà ia e pûôi, e faaâpî e e haapâpü
la au i te hûru o te tiàturiraa o te Mâôhi.
la mâ to ôe feruriraa 1 te mau mea atoà
E natinati nei ia ôe i terâ e terâ àveià poto,
la vî te taura e tâàmu nei ia ôe i to ôe Fatu Faaora
O ia i îriti i te ùputa o te hau. te here e te parau tià
tuutuu ôre,
la hiô âtea to mata i mua, noa atu te rüpehu
E faaataata nei i to ôe aratià
la ôre ia moiàhia ia ôe, no roto mai ihoâ ia ôe iho
To ôe püai e to ôe paari.
E te Mâôhi e, ua ite ânei ôe te haere è nei ôe i hea.
VAHI A TUHEIAVA-RICHAUD
veà porotefoni
Nous
ne
savons
La pnere, espace et source
de grâce, elle est don, elle
impérieux. C’est une voix
Quelqu’un
paroles, tout se découvre,
ricochets, de balbutie¬
quand bien même
de fin silence.
tout se reçoit, tout s’inven¬
ments en balbutiements
dirions “Je"
humain et comme l’Esprit
lui même on ne sait “ni
vit en moi? Je ne suis pas
te.
insondable. Rien
d’où elle vient ni où elle
habité.
la cerner donc rien ne doit
va".
pas,
saurons
s’écoule dans le
lieu
jamais
assez combien la prière
nous ne
est
un
immense,
ne peut
l’emprisonner. Elle est à
proprement parler LE
souffle
de
Dieu
lorsque je ne le savais pas
DONT ON NE SAIT
NI D’OU IL VIENT,
NI OU IL VA
Je le suis
encore
aujourd’hui et je le serai
toujours. Dans ce savoir
est mon premier acte de
prière : je dis à “celui qui
...
dans
souffle
coque vide. Je suis
J’ai été aimé
une
encore.
l'homme.
Ce
coeur
peut
Sans doute nous égare¬
Il suffit d’ouvrir
sa
nous
apprendrons à prier.
nous
comme
les
psalmistes, nous entraîne¬
Bible, il suffit d’avoir lu
quelque vie de saint, il suf¬
fit
d’avoir
regardé
quelqu’un prier, il suffit
d’avoir souffert, il suffit
abîme
plein conflit, en plein
comme en pleine
joie et ce ne sera jamais
re, ses
d’avoir été aimé et d’avoir
fini. Les ciels de Saint
aimé, il suffit de regarder
ce qui se meut autour de
Jean
prière construit des ponts,
elle ouvre des foutes,
dégage
des
sources
pleins de mots de ciel
cachées, elle remporte des
comprendre
que le clavier de la prière
Amen ! Gloire ! Alléluia !
victoires qui n’ont pas été
demandées. Mais il est
Nous commencerons sur la
rions
terre, en pleine humanité,
sphère de Dieu des grands
pans du monde, son histoi¬
en
l’Evangéliste sont
avec
nous
dans la
attentes,
la
car
"prendre parole" mais il
peut aussi gémir “en des
gémissements ineffables”.
Il peut prendre feu dans le
trop hâtivement ce que
nous
en
vivons,
en
l’embraser
connaissons. Il est bon
ît peut
lorsqu’on aborde la prière
devenir danse, prosterne-
de mettre d’abord un doigt
mots tiennent en nous une
“compte jes
peux les
compter". Innombrables
ment, immobilité parfaite.
Que ne peut-il faire ?
sur ses
lèvres, comme ces
place essentielle, nous
les cris et les chants de
morts. Ici des jubilations,
pauvres. Nous n’avons pas
encore dit “s’il te plaît"
reviendront
joie, les larmes des persé¬
cutés qui appellent Dieu et
les professions de foi
ardentes que sont les
prières de toute l’Eglise. Si
nous voulons prier, si nous
voulons réellement prier
empruntons de petits che-
là des
qu’un
et
coeur
d’amour et de Joie.
LE SOUFFLE DE DIEU
DANS L’HOMME...
Il est si réel, si agissant
qu’il soutient les profon¬
deurs de la vie, ses dou¬
leurs et ses espérances. Il
y a un mystère de la prière.
rons-nous
si
nous
se tient au ciel"
TU ES.
nous,
disons
UNE CANTATE
À DEUX VOIX...
est un infini. Il
ES, si
ces
comme
en
écho deux autres mots,
des mots de débüt du
fresques. C’est le "chut”
du secret, du respect.
C’est le silence de ce qui
monde : “JE SUIS".
Entre ces deux voix qui
ne se dévoile
semblent se parler au des¬
re,
sus
comme
pas à la légè¬
possède pas
une
chose à soi,
des continents et des
si je puis
mers, se passe,
mais humblement tente
dire, toute l’histoire de la
d’aller vers le Seigneur et
prière. A partir d’eux com¬
mence
qu’elle se déploie eh des
Dieu, à petits pas d’amour.
Parfois elle prend les
formes infinies et se dit en
allées royales de l’aisance
des mots
multiples mais
et de la pleine clarté,
encore et
surtout parce
le plus souvent elle est en
Non
seulement
parce
d’hommë. Elle est oeuvre
üh bruit que ne se fait pas
:
si
Disons
Disons
“j’ai soif de Dieu".
ces
Republica”, le patriarche Alexis N a
l’église orthodoxe
déclaré que
le Synode de
l’Eglise d’Angle¬
d’évangé¬
terre a discuté le besoin
liser les 85% d’enfants de Grande-
Bretagne qui ont peu ou pas de
contact avec l’Eglise.
LE CHRISTIANISME
N° 342 DU 15 FÉV. 92
est en train de renaître.
russe
Selon le
patriarche, “beaucoup
d’athées sont devenus croyants"
et les Eglises sont toujours plus
fréquentées par les jeunes.
“Même ceux qui, pendant toute
...OU TOUT
S’INVENTE...
Ainsi de ricochets en
leur vie, jusqu’à un âge avancé,
ont cru dans le matérialisme et
dans le communisme, demandent
ITALIE:
le baptême et se confessent", a-tVive émotion après
la diffusion
à Télé Monte Carlo d’une exécu¬
il dit, tout en nuançant son
mation.
“Cette renaissance de
tion
capitale aux Etats-Unis.
Condamnation par l’Eglise Romai¬
ne de la télévision spectacle et de
l’exploitation par les médias de
l’émotivité des gens.
affir¬
l’église
est un fait indiscutable, mais
président de la FPF s’est égale¬
inquiété de la suppression
ment
du délai d'un mois laissé
aux
étrangers pour quitter le territoire
terme de leur autorisation de
séjour. Le projet de loi a été adop¬
té
par les députés le 20
décembre i991.
Le pasteur Stewart exprime
l’espoir qu’aucune décision défini¬
tive ne sera prise avant l’instaura¬
.6, Asie
MONDIALE,
l’église dans
l’ancienne URSS préoccupe les
évêques.
Des
Dans
une
lettre de 5 pages
restrictions
au
Initialement prévue en
sie, l’Assemblée aura lieu aux Phi¬
Protestante s’adresse au gouver¬
lippines, du 21 au 26 juin, suite à
des problèmes d’attribution de
visas. La précédente assemblée
s’était tenue en 1986 à Singa¬
nement
publiée à l’issue de leur réunion,
A l’annonce de la discussion
le 4 avril, les évêques orthodoxes
au Parlement du projet de loi modi¬
russes se déclarent profondément
fiant les conditions d’entrée et de
préoccupés par la situation de
séjour des étrangers en France, le
l’Eglise et des états dans l’ancien¬
pasteur Jacques Steyvart, prési¬
ne Union soviétique. La lettré ■
dent de la Fédération Protestante
lance un appel aux prêtres ortho¬
de France, s’est adressé publique¬
doxes, responsables gouverne¬
ment aux ministres de l’Intérieur
mentaux, politiciens, mouvements
et des Affaires sociales pour leur
sociaux et aux média, ouvriers,
exprimer sa vive inquiétude devant
paysans et responsables d’autres
les mesures de restriction pré¬
églises et religions.
SOEPI N° 12 DU 28 AVRIL 92
“L’EGLISE ORTHODOXE RUSSE
EST EN PLEINE RENAISSANCE”,
DÉCLARE LE PATRIARCHE
ALEXIS II.
Lors d’une interview accordée
le 28 mars au quotidien italien “La
Indoné¬
président de la Fédération
Le
vues.
Le pasteur Stewart a en
parti¬
possibilité de maintenir en
centres de rétention
au-delà de 6
jours des étrangers demandeurs
d’asile, ainsi que devant les
menaces de
FLM INFORMATION N° 149
DEJANV-FÉV 92
SOEPI N°5
DU 14 FÉVRIER 1992
,
PHILIPPINES:
Des chrétiens portent secours
aux
réfugiés du mont Pinatubo.
L’éveil du volcan Pinatubo des
culier fait part de sa crainte devant
la
pour.
pénalisation des com¬
pagnies aériennes transportant
Philippines de juin à août 1991 a
centaines de
rnorts, et 170 000 personnes ont
dû être évacuées et relogées dans
des abris provisoires. Lors de la
mousson, les pluies ont entraîné
les déchets du volcan le long de
causé plusieurs
ses
pentes, provoquant des ava¬
Page 14 - Juin 1992
murmure
de
doux et
léger nous avertit que quelqu’un vient à nous, pour
nous, avec nous.
...OU DIEU
NOUS PRÉCÉDÉ
QUELQUES FOIS
faut
encore
demander d’où
nous
se
vien¬
Seigneur qui dit Lui aussi
“Je” mais jamais nous ne
prions pour nous seuls, et
pouvons nous taire et
veiller avec le Christ,
lanches de terre qui ont enseveli
plusieurs villages et détruit des
ponts, obligeant davantage les
gens à abandonner leurs maisons.
Depuis, le Pinatubo s’est
calmé, mais dans toute la région,
le système d’écoulement des eaux
est bouché et les fleuves ont
modifié leurs cours. Beaucoup ont
regagné leur domicile.
avec
le Conseil
National des Egises.
Parmi les 50 000 évacués qui
les
les plus
anciens habitants de la région,
vivent une situation particulière¬
ment difficile.
Dans
le
cadre
de
l’aide
tion Luthérienne mondiale, prés de
1 800 personnes à
ron 900 autres
Bucao et envi¬
installées aux alen¬
tours du camp ont été approvision¬
nées en nourriture et en matériaux
de construction pour
fortune.
les abris de
L’organisme Médecins
frontières
a
fourni les médi-
cai;nénts et les aliments pour les
enfants.
nous ne
-
près de 600 familles,
Bucao deviendra probablement un
Pour
prière
les trouvons pas
nous
demeurer là
avec
notre
inextinguible soif.
Cependant quel est
l’amour qui ne voudrait se
dire ? Quel est le chagrin
qui ne voudrait se parta¬
ger?
Le Verbe est venu
sur
apprendre
la langue de Dieu. Les
patriarches, les apôtres,
les prophètes, les psal¬
mistes, ont parlé avant
terre pour nous
et nous lisons à Livre
nous
L’Eglise Luthérienne des Philip¬
sans
mains
nos
par dire “Je" pour
entrer en relation avec ce
d’urgence soutenue par la Fédéra¬
droit
d’asile.
dans
nent les mots de la
turelle qui figurent parmi
L’ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE
devancées par Dieu. Trésor
comment les trouver. Si
Aeta, membres d’une minorité cul¬
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE
La situation de
parlé de Cantate à
n’ont pas pu rentrer chez eux,
N° 10 DU 3 AVRIL 92
prières dont je dirais
qu’elle sont précédées,
deux voix. Il faut bien com¬
collaboration
N° 149 JANV.-FÉV.92
des
Il
J’ai
tique.
FLM INFORMATIONS
FRANCE:
...OU L’ON ENTRAINE
LE MONDE
tion d’un véritable débat démocra¬
il est
N° 344 DU 29 FÉV. 92
supplications c’està-dire, une vraie prière,
une grande prière humai¬
ne, celle-là même que dit
le Notre Père qui se décli¬
ne de beaucoup de façons.
pines continue cependant à appor¬
ter une aide d’urgence dans le
centre des réfugiés de Bucap, en
Dans leur majori¬
té, nos compatriotes restent enco¬
re éloignés de la foi.”
LE CHRISTIANISME
MOSCOU:
étrangers ne pos¬
sédant ni passeport ni visa. Le
à peine amorcé.
PAGE 14 IN SOEPI
larmes,
cendres, naissances et
(suite de la page 12)
des passagers
au
mêlent
se
mencer
A partir de ces paroles,
de
où
“Père".
silence.
ses sonorités de cristal.
l’intérieur
langues envahissent les
ciels d’une grand clameur
Prions un Psaume. Faisons
Nouvelles des églises - Veà Porotetani
GRANDE-BRETAGNE:
tu
mins.
silences,
ses notes profondes et
à
Dans les temps qui sont
les nôtres des milliers de
fait pen¬
pauses et ses
le bruit de la Source,
nous
le chant d’une Can¬
tate à deux voix avec ses
mais
qu’elle n’èst pas oeuvre
étoiles
deux
me
ciel que contemplait
ser au
Abraham
TU
moines silencieux que l’on
voit
parfois sur les
ne se
pour
ouvert dans leur prière.
“Les
mots,
les
silences, les lieux, les
temps de la prière et
jusqu’aux gestes de notre
corps nous sont enseignés
par la Parole de Dieu et
redits par l’Eglise. A nous,
d’airher, car le
puits est profond où nous
pouvons puiser.
Jubilation et plainte
aveux et repentirs, révoltes
il suffit
et confiances disent
à
Celui
qui Est que nous
cherchons comme l’oiseau
sauvage à émigrer en lui.
“Le passereau s’est
trouvé un gîte et l’hirondel¬
le un nid pour ses petits.
Tes autels. Seigneur de
l’univers, ô mon Roi et
mon
Dieu.”
Si tout ici-bas nous rap¬
pelait Dieu, le ciel, la terre,
le jour, la nuit, les visages
humains, la naissance et
emplirions
domicile définitif. Or la seule orga¬
la mort, nous
capable de prendre en
compte la mentalité de cette mino¬
rité culturelle est “Ugnayan”, un
organisme composé de quelques
notre
membres cultivés de la tribu des
est son trésor : telle est la
nisation
Aeta, par l’intermédiaire duquel
l’Eglise Luthérienne a pu leur
apporter son aide.
LM INFORMATION
temps de prière
aussi naturellement que
nous
respirons.
Orienter le coeur là ou
discipline ordinaire, l’art
familier
de
l’amour."
(Règle de Reuilly)
N°149 DEJANV-FÉV 1992.
Suite Page 16
SOEUR MYRIAM.
porotefoni
veo
“Te àti O te ao nei e te Here o te Atua”
(Taiôraa : loane 8/1 -11)
“Te vahiné faaturi i faaorahia e letu”
E parau mâtarohia e
tatou te parau o
teie
vahiné faaturi, tei arataîhia mai i mua ia letu
Ua haavare ia o ia i te
No letu,
nünaa nâ roto i ta
aita
aôraa. E mal te peu e
teimaharaa to teie mau
hara. Mea fifi te hara
pâhono letu e, aita i
faaturi,
ra i
na
manaô i
i nià i te Atua i horoà
taata,
a
mal
1 teie ture. Aita atu
ra,
taua vahiné ra e te utuà
ra e
tüàtiraa faahou i
na
nià i teie hara rahi
i faataahia na na.
roto ia na
Mea au rahi na tatou
teie
te mea.
upootià o letu i mua
ua
parau no
i te râmâraa
a
te
mau
e
e vai noa tatou
.
FAAOREITETURE?
FAATIÀI TE TURE?
E piti tuhaa e val ra i
matara teie fifi
ia letu, aita ia tatou i
pàhonoraa a
letu. Te haapâpü maitai
nuu roa atu i mua e
ra
ua
atoà i
aita
pâpü maitai i te
te parau ta
roto i te
ihoâ ta na i parau na e :
“Eiaha
màramarama tatou nâ
te ture a te mau Perofe-
roto i teie ààmu to teie
vahiné faaturi.
roa-raa
teie
o
pene
e
teie
vahiné ei- râveà i roto i te
rima
mau
Fâritea
faatupuraa i ta
te
no
te
o
râtou ôpuaraa.
Na
"âha
te
ra
e
haapâpü mai rai teie
parau. I roto i te parau
teie vahiné
o
e
te hara
ta na i rave, ua haapâpü
maltaiite Revitito
20/10
ia letu
ne
ra
i roto i te
hiero, i te hoê vâhi moà
e
ère ai e tano ia tapara-
hi
Eere ânei i roto i te
mua
râ i te ture, te tâa-
toàraa
té ture, e
o
feiâ
ua
upootià o ia i mua i te
Fâritea,
mau
te
no
mea
o
TE HAAVÂ PARAU
TIÀ E TE VAHINE
FAATURI
RAEHARA
FAAHOU
E HAAPIIRAA RAHI
TEIE IA TATOU
râpae, e o ia anaè o të
parau atoà e. aita i tano
tià i teie taime, la au 1 ta
te ôhipa ta na i rave, no
te mea ua hape ihoâ teie
Eita
na
maere
ia piô i raro e
parau.
ia taora i te ôfaii “Ua toe
nâ
te taata
nei
ao
i rotopü
e
ôre tâtou i te
E tià i te Atua nâ roto
1 mua i teie huru
ia letu i te faaôre i ta
e
te
e
nei vahiné.
Fâritea no te parau
i te ôfaî”
vâhi. Aita e taata i toe
na ia taora i
faahapa ra i te ture, aita o
mai maotl ,o letu e teie
nei vahiné. Aita atoà
vahiné. Peneiaè vetahi o
taata ê atu no
faahlti nei i te hoê
tatou i te àtaàta l mua i
atu ia letu e, a taora i te
manaô tüàti ôre i te ture
teie huru ôtoheraa tê
ôfai i nià i teie nei vahi¬
taora atu
,
e
aore
na
ia no te tâmarü i
mau
te haa-
Fâritea e
atu ia letu e, eita e tià ia
raa
i te hoê
maa
te taora-atoà-raa i te
hou,
e
letu anaç te parau
E aha te
auraa
ua
E tià
roa
te hui taata
ia
haamauruuruhia
porotetani e te mau
vai. iho tâtou i
taua manaô ra. No tâtou
i te Parau a te Atua e no te faatu¬
ôhipa o to na
puraa i te mau
aroha i te ao nei.
mau
metua i te faaroo i taôto aè
nei,
ua
rahi aè to râtou teô-
teô e aita râtou i ite atu
letu
ia
ei
faaora
no
râtou, ei ènemi râ.
To
ia
râtou
hape
rahi. Tirâ râ parau.
RALPH TEINAORE
ra
i te parau o
râtou
paariraa. E aha ta râtou
iho
vai iho atu
e
na
ta râtou
huaai tamarii a mûri atu.
vai iho mai ia i roto i ta
A manaônaô tâtou i te
tâtou ia i teie
-o
mahana- i te hoê faufaa, te hoê
tupu-
raa maitai o taua ôroà ra.
ta
la horoà tâtou i ta tâtou mau
ôroà ôaôa ia.
râtou atoà e vai iho atu i roto i ta
Te ôroà faatupuraa parau, ua
haamauhia la no te faatupuraa i
râtou iho huaai tamarii.
tamarii 1 te hoê hiôraa paruparu
no taua ôroà ra, e faatupu mai
Te ôroà faatupuraa parau. e
faanahôraa no taua ôroà
taeàhia e te
ra
ihoâ rârou, eiaha tâtou e maere, i
la ite te tamarii i te auraa mau
te Parau a te Atua i roto i te mau
motu tei ôre â i
NA TE TAATA HARA
ORE
i terâ vahi. E ôroà
e
râtou huaai
faaroo ia
mahana : “E taora
teie vahlne atoà. Teie râ,
ia tae râtou i to
tei faaô i te tâatoàraa i roto. Te
teie
ua
àtoa ia râtou mai
mua
rohia e te Etârêtia no te faaîteraa
atu na i te ôfai.
hia ta râtou hara,
ora
râtou huru i
te ture a te Atua, mea
nei letu i
te
taua ôroà
rahi ia tupu mau te Parau a te
Te parau
no
ani i te Fatu e ia faaôre-
te auraa o taua ôroà ra. E aha to
Atua i terà
ra.
ahiri râ
ôroà, no te mea, e taùrua orahia i
roto i te manaô ôaôa e te hinaaro
matahiti i ta râtou horoà i hinaa¬
tâtou i taua mau manaô
hapa,
râtou i faaea mai
fôrii teie vahiné e ua
hoa atoà i faataa mai à i teie
e
,te vai atoà ra ta râtou
mau
vahiné. Ua ite atu o ia e,
faaôre râ i te
tuhaa o te mau tïtauraa
letu, eiaha râ i te Atua,
mea maitai ia faaôre roa
fare,
te mea ua ite râtou e
no
TE ÔROÀ FAATUPURAA PARAÎT
No tâtou i
te tme a te Atua e e mea
no
hepohepo e te àti o teie
Aita letu i haavâ faa¬
ua
hara, mai te
rahi o te mau Fâritea, o
ite atoà atu râ o la 1 te
i
mau
peu ua fai tâtou i taua
mau hara ra. Te hape
ua
hara a teie vahiné. Ua
manaô, hoê â ia to tâtou
hinaaro e to te Fâritea :
i manaô e, e ètaèta roa
parau
iti.
faahou,
faaîte te Atua i roto i ta
i te tahi mau
te parau
parau
na
manaô e, e tià ia tâtou
No te pae
hopeà roa to na faahiti-
râtou
teie taime.
faaturi, eita ia ta
na Tamaiti e faataui i
teie ture, e faatià râ o ia
roa
teie parau. Teie ia, mta
letu i faaôre noa i te
tâtou i roto i tei reira
tano te pohe
ômuaraa mai, aita
pâatoà
râpae. Aita ta
faaâpThia te ture. Ua
tei
te
te hoê parau.
e
Ua haere
mata i te parau e, “te
retra ta ôutou mâa". la 5
no
mai
râtou i
né.
te ture i te, parauraa e, e
tau àpï teie ,e; tano ia
na ture e, e
ra
atu o ia i parau noa aè i
te ôfaî i teie
tâtou
râtou ia i hoi i te
vahiné
teie
i te
nei o ia i teie nei feiâ “E
mua
hara, e tatara i ta na
“eiaha e hara faahou".
faaotiraa ta letu,
râtou i râpae,
fârii
atoà letu i te faaôre i ta
hapa, mai te ani ia na
eita e tià ia na ia haere i
ra
hapa. E no
na
na
pa te ture i te tâatoàraa.
mua
na
i tiàmâ atoà ai i ta
E toè mal te taata
I
ia i ta
taua tumu ra, ua
toà, aita e taata tiàmâ i
i te ture. Ua faaha-
ANAE
te ture faaueraa. Ua fai
o
A HAERE, EIAHA
mua
TOE IHOR A O lETU
taata no na, ua ite
ia e, ua tano ta râtou
tià, i reira mau o ia i te
faaoraraahia. I reira o ia
hara.
ia anaè të tià ia
haavâ i teie vahiné.
râ,
mau
i te taata, noa atu ta
na hara.
a
mea
paari. Ua
haapâpü-maitai-hia teie
maitai aè
parau ta tâtou, te arataîhia mai nei teie vahl-^
râ”
(Matalo 5/17) Te parau
tano ia
pene
Fâritea e, 1
te
no
paha ia tâtou te huru o
a
teie
mau
i te hara faaturi
eiaha
te
te ôfaii
i
haavâraa ia na ia au i ta
vahiné ra". Aita e taata i
ia àpeàpe
roto
taime e. aita e ora faa¬
hou to teie vahiné, i
mua i te haavâ
parau
atu
ôire, e i reira r taparahihia ai mal te pêhi ia na i
I
tei vai iho mai ia letu
anaè e teie vahiné faatu¬
letu, ua haere tâtai tahi
faatià
e
i te reira.
E F^UTUÀ IA lETU
NA ROTO I TEIE
VAHINE.
o
faaôre,
ia na te pohe. E
arataihia o ia i râpae i te
e, e au
hara a teie vahiné. I te
ta, aore au i haere mai e
hi,
noa
mau
te fare mai te haamâ
Teie râ, te mau
ia
riro
ôfaî, e ua faaôre o ia i te
iho ra o letu anaè e taua
Aita roa, atu o la e
e ua
pâtoi i te ôpuaraa a teie
teie puèà taata e hoi atu
i te parau a
te pâpü ra ia
tatou e, P letu teie e
hinaarohia nei e taparaparau,
te i teie
mua
manaô
e, i
haere mai au e faaôre i
No te mea i te ômua-
aita e faataaraa. Te
hinaaro nei o letu e faaî¬
ia i te ture, ia au
o
te Atua e hinaaro nei ia
auraa mau o
te vai noa atu
e
hara anaè ia râtou pâa-
i
roto i teie ôaôaraa i te
mea
mea
teie vahiné, ua tiàmâ te
vetahi i roto iarâtou, i
na.
Faritea. Mai te peu noa
atu
te Atua ta
e
pii ra e, e Metua no
na e
hapa o ia, aita o ia i
anaè të tià i te taora i te
ri. Ua toe mal letu anaè,
tano taua ture ra, aita
ia o ia e tüàti faahou ra
ia letu i to
hara a teie vahiné. O ia
tâtou i roto atoà i
e
Pâpaî parau e
te mau
ôfai. Mea maitai hoi e,
fifi atoà râ
te hara èiâ, te hara nou¬
nou. te hara taparahi
te mau Farltea no te ani
e
hoê anaè huru
o
taua ôroà ra.
Parau a te Atua. Ua parau-atoà-
No reira mai ia to te Apooraa
hia e ôroà Më 1 te mea e, i faatu-
Rahi Amui o ta tâtou Etârêtia
puhia i te âvaè Më no te matahiti
faataaraa i te hoê mahana, te hoê
1818. E ôroà tei tâàmu i te tamà-
te hoê hiôraa paruparu atoà no
taua ôroà ra. E mea maitai ia ara
mâite tâtou i taua
vâhi ra, i te
faufaa rahi no to te tamarii âmuiraa i ta na iho ôroà faatupuraa
parau i te mahana i faataahia na
râtou e te fifi atoà ta te reira e
ia hape noa atu letu,
hoê â ia râua arataraa
tuhaa o te pàhonoraa a
roto i te parau no te horoà püpü-
tâpati no te ôroà faatupuraa
parau a te mau tamarii, ia ôre te
reira ia âmuihia i ta te feiâ paari,
hia i râpae i te ôire, e i
letu, te ani ra o ia e ,o
hia mâ te ôaôa. Taua tâpaô ra no
ia ite te tamarii e riro ei hui faa¬
faatupu mai ia ôre râtou ia âmui
i ta râtou ôroà mal te âpitihia atu
ôfai
te ôaôa o te taata i roto i ta na
roo no a nanahl,
e
matamua ; “Na te taata
auraa mau o
te
itehia ia i nià i to na
hohoà mata, i nià i to na huru, i
roto i to na oraraa ùtuafare e nâ
roto i to na faataa-mâite-raa la
na Üio no taua mahana ra. E au
ra i roto i te hlôraa e, aita taua
ôroà ra 1 tâôtlàhia e te hora e te
te taata i roto i
taime. E taime to te taata no
Ta râtou
teie mau taata tei tiàmâ
taua ôroà ra. Ua riro mau taua
ôroà ra i ruru mai ia te taata e
na
ia 1 te ture, e e
faau-
i taua pae ra. Aita â
râtou i faaturi aè nei. Nâ
rave rahi ei taùrua.
te fifi
mau
tamarii. la ôre taua taùrua
tuà i teie vahiné, e riro
roto i to na haapâpüraa
ôre te
ra ia
riro ei taùrua ôaôa no te fêla
manaô o te mau Fâritea
I roto i te
e,
reira
e
taparahi ai ia
râua too piti atoà ra.
E aha râ te faufaa ia
val
të
piti o te
taora i te
hara ôre". E ara maitai
haere mai ia letu ra mal
tâtou. Aita letu e parau
te peu aita e opuaraa é
atu to mûri mal.
No te
nei e, te taata aita i rave
mea ua otl ê na te
o
parau
teie vahiné, ia au 1 te
ture, te toe noa to letu.
ôpuaraa, ia
parau o letu e te tüàti ra
o
ia te reira
pahonoraa ei
râveà na te mau Fâritea
no
te
haafaufaa-ore
-aa
i te hara faaturi, o ia tê
taora 1 te ôfaî matamua.
Ua ite maitai letu
vai
e :
ra
e.
“te taata hara ôre", te
faaôre nei o ia i tè faataaraa ta te taata 1 haa-
i roto i te mau hara
rii i te feiâ àpï e i te feiâ metua i
horoà,
e
hoê
ôhipa teie e tià
pâatoà ia ara e ia
te tâatoàraa. E
roa
ia tâtou
mahana. Ta tâtou e rave ra e ta
manaônaô ei maitai no te tupu-
te tamarii e hlô ra, o ta na ihoâ ia
raa o
te
ôroà. faatupuraa parau i
raùaè. Te mea e haapil-
roto i ta tâtou Etârêtia. la riro
hia atu ia na, o ta na atoà ihoâ ia
taua ôroà ra ei ôroà ôaôa no te
aè. Eita te reira
e moè faahou ia na ia tae o ia i to
feiâ metua e no te mau aratai o
e rave a
e rave mai a mûri
paariraa. A hlô na râ ia tâtou i
ta te reira e faatupu mal ia
mau
tamarii ia âmui 1 ta
terâ e terâ pâroita, e riro atoà ia
taua ôroà ra ei ôroà ôaôa no te
mahana e i te tâpati i faataahia
riro ei taùrua ôaôa no te mau
hoê ia taùrua tei haapaô-mâite-
pâroita. E aha
ia te mea ta râtou e tàpeà mai no
taua ôroà ra.
ôroà na te tâatoàraa.
Te ôroà faatupuraa parau,
te
rarahi te mau hara nai-
hia nâ roto i te manaô ôaôa e te
naî e te mau pinla hara.
àau tae mau. 1
faaôreraa hara.
ta tâtou ihoâ ia e ôôti i te
metua e no te rhau aratai o terâ e
nià i te aroha o te Atua
na
o
terâ
mau
ta
hoi tâtou e, o ta tâtou ë ueue ra,
te feiâ metua ei faaiteraa atu i
te mau tamarii e, e ôhipa teie ria
râtou ôroà faatupuraa parau i te
Te ôroà faatupuraa parau. e
i ta letu mau haapiiraa i
e
i te tereraa e i te
taua ôroà ra. Ua ite
parauhia ai e, e
na râtou i roto i te
tamarii.
E aha te mea ta
râtou e parau i te hoê mahana no
Juin ^ 992 - Page 15
pâroita, eita atoà ihoâ ia e
JACQUES mORAI.
porofetoni
vea
A propos des miracles
(Message
miracles.
donné
lors du 125 ème mnlversalre de l'écofe Vlé-
...QUESTION POSÉE
not, mardi 17 Sep¬
tembre 1991 collège
Pômare IV.)
Un jour, quelqu’un m’a
“Monsieur le pasteur,.
chers
enseignants, chers parents
et amis, si nous sommes
Un jour,
attentifs à cette réponse de
Chers
des pharisiens
sadducéens, des
Jésus,
élèves,
nous
secourt, nous réconforte,
la lune et les
étoiles, tout cela est
sauter sur le train
guide et nous rend fort,
espérant malgré tout.
miracle ! Alors, voyez-vous,
des miracles dans notre
retrouvé
sommes
nous
miracles de Dieu ! Le soleil
une
aujourd'hui, étaient venus
toujours existé !
Dans
que c’était... un miracle !
les miracles existent et ont
Je vais
encore
vous
miracles.
ré.uftiorts du
existe encore aujourd’hui ?”
notre "fenua” est rempli de
conseil d’administration, on
Il était convaincu que le
répondit : 'Quand arrive le
miracles ! Mais seulement,
reproche souvent à l’Eglise
rT]iraçl|, |yfflt
Aujourd’hui
encore,
nos
d’exis-^
regarder. Notre terre est
son
environnée de miracles !
est
alors : il va faire mauvais
Voulez-vous que je vous en
Mais comment
montre quelques-uns ?
que,
LES MIRACLES
temps, parce que le ciel est
rouge sombre. Ainsi vous
EXISTENT-ILS?
savez
Père I
'
^
...ICI...
interpréter l’aspect
Et vous, chers élèves,
temps, vous n’en êtes pas
chers
capables ! Génération mau¬
vaise et infidèle qui réclanrie
chers enseignants,
parents et amis, est-ce que
croyez aux miracles ?
Le texte qui est proposé à
notre
méditation de
ce
parle
de
matin,
nous
b
prenez
par
miracle ! En fait de
miracle, il ne vous sera pas
salle où nous sommes, tout
donné d’autre miracle que
celui de Jonas..."
cela n’est-il pas miracle ?
Chacun d’entre nous, vous.
Nécrologie - Parau oto
Ua“ 'fa^'rüé
bien,
exemple, ces “aüti", ces
fougères, ces fleurs qui
ornent les poteaux de la
un
vous
Et
miracle.
...DANS NOTRE VIE...
Lorsque je travaillais
dans l’île de Makatea
Le ministère d’une église ne se
teie mahana.
hia e ana.
te faaroo
alta ïa i riro ei
taua rururaa ra. O to na
vahiné i roto i te
Natoofa a Mare orome¬
mau
tua O tei riro atoà na ei
mai
te
tau
no
paroita i orahia
E vahiné
itoito o ïa i nià i te tapu¬
ra
e
raua.
né.
raua o Homai na
Raapo¬
to orometua ïa i horoa e
o
tei iritihia mai no roto
metua e mai reira mai to
1 te pure a te Fatu o te
na ô ra te tahi tuhaa
tono-raa-hia mai i
aniraa e : “Homai i te
raua
te
aua-pipi no Heremo-
maa e au
matahiti 1961.
mahana”.
na i te
matahiti
la hô-mai ïa te Atua
haapiiraa i
tei faatia faahou i ta na
Heremona
e
1
te
tau
haapaariraa 1 'Tiroama i
pihai iho ia Koringo oro¬
metua
ia matou i teie
raua
I mûri aè i ta
tamaitl mai te
pohe mal
i te itoito i te orometua
Homai
e
e
i ta raua mau
tamarll ia
orometua
Michano,
ia David.
1
la
ia Tuteao
1 te faatahinuraa
i Tiva, i te
e
Raymond
i te opu
fetii taatoà e la
farii mai
e
matahiti
1966, ua
faate re
mai raua:
i te
ratou i te
paroita
tau-aroha
poroi faa-
-
te Etaretla Eva-
Mau-
i t
(1966)
p
-
i
o
i
neria e to
te tomlte
veà.
te
paroita
no
ventionnées par l’administration, ces
JACXJUES
Tiva
mORAI
(1972)
Homal vahine
insti¬
politique sociale d’un Etat. Oeuvres privées,
elle coûtent en général bien moins cher en
fonctionnement que les établissement
publics équivalents.
En Polynésie, les oeuvres de l’Eglise
sont des créatioris qui datent pour la plu¬
part de l’époque missionnaire ; demeurent
encore aujourd’hui en activité : l’Enseigne¬
ment protestant, le foyer de Jeunes filles de
Paofai, le centre de Moria, récemment
rebaptisé
L’autonomie de l’Eglise de 1963 n’a pas
entraîné une nouvelle politique en matière
d’oeuvres : l’héritage globalement fut géré.
...
DANS UNE SOCIÉTÉ
QUI A CHANGÉ
Ber¬
nard e ia
Maupiti,
no
13 décembre 1991.
du 11
au
Trente
participantes venant de
Hakka, communauté
13 pays d’Asie ont chargé l’une
aborigène de l’île, représentent
sa population.
d’entre elles à suivre les ques¬
Les
tions concernant la traite des
blanches dans les pays du tiers
monde. La conférence a étudié
tutions participent à des degrés divers à la
rururaa,
tupuraa o te
tapura ohipa a te
Raapoto oro¬
TAIWAN :
Terâ loà faaipoipo i to
te
mau
noraa
i
Tamuera
(suite et fin de la page 14)
ohipa a te mau vahi¬
o
mau
haapapûraa i to raua
papetitoraa e i te tiàto-
Veà Porotetani
en
terâ vahl. Te atea no te
i te
JACQUES mORAI
nous
environ 10% de
te mau vahiné i terâ e i
(E tamahine o ïa na
raua
Ils ne l'auraient
pas vu.
abandonnée.
Depuis 1979, un jeune pasteur
hakka, Tseng Chang-fa, aidé par
atoà ïa huru i nià i te
I Makatea
pour nous.
être longtemps
i
paroita no Vairao i te
matahlti 1934).
pour
lorsqu’ils s’imposent, mais rien n’empêche
que )es oeuvres disparaissent par intégra¬
tion ou lorsque le besoin cesse. C’est ainsi
qu'hôpitaux, infirmeries, asiles, écoles, mai¬
sons de retraites, centres de vacances,
foyers d’accueil ou centres spécialisés ont
vu le jour ici ou là au gré des nécessités, en
anticipant parfois sur les services publics,
mais souvent en compensant des carences
de l’Etat. Créé sur fonds propres, puis sub¬
faataupupuraa i to na
manao no te tapaparaa i
te
Dieu
l’humanité tout entière,
et analysé l’exploitation sexuelle
ha Roland oia hoi ia
Homal orometua no Vai¬
rao i te 1 no atopa 1955
i
de
toire, ils ont été peu touchés
par l’Evangile, au point que leur
unique église, à Tung Lo, a dû
vahi
roto
aidé à découvrir
i’arpour
La doctrine protestante en matière
d’oeuvre est la suivante ; l’Eglise a vocation
à répondre à des besoins sociaux divers
Papeete e ua
faaipoipohia ia Tauota-
i
main,
ment pas
Restés paysans et confinés
dans quelques secteurs du terri¬
1918 i
orometua
qu’elle exerce par sa présence un témoi¬
gnage.
sa
miracle ! Un miracle de
RÉPONDRE AUX BESOINS...
roto 1 te mau rururaa a
no Makatea.
cinq pains et
poissons, réclamaient
sonnes avec
deux
Nouvelles des églises
pas à celui de la parole, bien qu’il soit très
itehia o ïa i
Sophie a Mare to
loà tumu, ua fanauhia O la i te 18 no tetepa
Vaitepaua, i te motu
révèle la présence de
dans
en
limite
afa 1 te poipoi, na roto i
te hoê ati mai rahi e te
teiaha i farerei-maoroO
geste tout simple, qui
Jésus nourrir 5 000 per¬
plus, ne les aurait probable¬
société à travers ses oeuvres, c’est dire
na
ils soient
un
un
1983 e tae roa aè nei i
E marna e e tuahine i
C’est quelqu’un, quelque
chose, un acte, une parole,
Ils sont comme
pharisiens et ces sad¬
ducéens qui, après avoir vu
ces
Dieu dans notre vie, sa
te area no te hora 5 ‘e te
matahiti
vos
puissance et son amour
pour nous ; Dieu à l’oeuvre
tous les jours, à l’origine de
ce que nous voyons, de ce
que nous entendons et tou¬
chons ; Dieu qui nous tient
développé ; en effet l’Eglise enseigne, pro¬
clame, annonce, communique. Mais l’action
d’une église s’incarne également dans la
te
et
bfeîlles, regardez, écoutez
de nos écoles ? il y a là un
Vairao
i
plus ? Ouvrez
yeux
nous
monire 18 no mê 1992, i
-
vos
là, ces collabora¬
teurs, ces amis, au service
utuafare, i Vairao, i te
Homai vahîhe i to na iho
-donc
et croyez.”
fait-il
L’Eglise et ses oeuvres
-
qui ne croient pas
qui ont de ia peine à
sonnes
encore
4' te paroita no Toahotu(1978)
e i te paroita no
mai
Mais à ces gens, à ces per¬
vous faut-il de
Un miracle, c’est quoi ?
des mois et des
années après,
du ciel, et les signes des
se
-Des miracles, il y en a
tous les jours de notre vie!
croire, Jésus (fit : 'Mais que
enseignement. (Cela
plus ou moins juste).
ciel est rouge comme du
feu ; etJe ifiatin, vous dites
Jésus était
retourné auprès de son
le Seigneur
accompagne, nous
TOUT LE MONDE
NE LES VOIT PAS
ou
...SIGNES DE
LA PRESENCE DE^
DIEU
In'h iis‘3a& -s avbh s .pa,% feÉ,,,
\éir,^ hoüs né savons‘pftis’^
ter sàr èetté terré idu jour où'
Je me suis
nous
...
...AILLEURS...
demander de leur montrer
un miracle. Et Jésus leur
le miracle,' est-ce que cela
...
montrer d’autres
vie, il y en a énorrriérnent.
fois pour toutes, que
Jésus pour lui
à toute allure
qui filait
projeté à terre, la
jambe gauche le long des
rails... Quelques centi¬
mètres de plus
et je per¬
dais
ma
jambe. Des
copains m’avaient.vu tom¬
ber. “Quelle chance tu as”,
m’ontïls dit. Moi, je savais
découvrons
gens très intelligents, des
intellectuels dirions-nous
trouver
l’année 1962, j’avais alors
20 ans, il m’est arrivé de
mot,
encore,
PAR
DES INCRÉDULES
et des
Lecture blbllaue:
biDiiqu Mat¬
thieu 16,1
,1-12.
_
LES MIRACLES
EXISTENT ENCORE...
Pourtant la société a évolué, des
besoins nouveaux apparaissent, n’y a-t-il
pas pour l’Eglise un nouveau terrain de mis¬
sion et de témoignage à prospecter, à creu¬
rayonnement à retrouver ? Si l’Egli¬
se évangélique, entre autres, est asscæiée
ser, un
règlement de problèmes sociaux impor¬
tants, lorsque la tension est vive, elle est
étrangement absente voire silencieuse,
dans des domaines où elle pourrait s’expri¬
mer. “Tout l'Evangile pour tout l’homme"
au
clamait il y a quelques années
le Conseil
Oecuménique : N’y-a-t-il pas en Polynésie
des besoins sociaux à combler ? Une
réflexion s’impose.
DANIEL MARGUERON
Page 16 - Juin 1992
missionnaire canadien, le
révérend Mc Lean, a crée sur
les lieux un ensemble de ser¬
un
ainsi que le trafic dont sont vic¬
times de nombreuses femmes
frontière
l’Afghanis¬
tan, des femmes enlevées dans
d’autres régions sont vendues
sur les marchés à 125 FF le kg!
Asie. Ainsi, à la
entre le Pakistan et
MISSION N° 21
DU 15 MARS 1992
vices et pu rassembler ainsi une
petite
communauté qui
a
reconstruit l’église. Le Nouveau
Testament et les Psaumes vien¬
nent d’être traduits en langue
hakka grâce à ces deux
hommes.
MISSION N° 20
DU 15 FÉVRIER 1992.
UNE DÉLÉGATION
DE CHINE EN VISITE AU COE
Une délégation
ment chinois, conduite par Ren
Wu-zhi, directeur du bureau des
affaires
CORÉE:
La Conférence pour les
Droits des Femmes a organisé
sa seconde assemblée à Séoul
de 8 respon¬
sables d’Eglises et du gouverne¬
religieuses (qui dépend
du Conseil d’Etat), a rencontré
le 16 mars à Genève plusieurs
membres du personnel du COE.
SOEPI N° 10
DU 3 AVRIL 1992
Ont participé
à ce numéro:
veo
FRAPPE: Paloona Amaru,
Armelle Vairaaroa,
CONTACT AUTEURS,
BOITE AUX LEHRES
Armelle Vairaaroa
DOCUMENTATION: Emma
Tufariua, Yine Tsine Chang
(Coco), (texte de soeur
Myriam).
PHOTOS: Daniel Matgueron,
John Doom, Emma Tufariua,
AUTEURS: Jacques Ihorai,
Edith Maraea, Daniel Margueron, Rocky Meuel, Turo Raa¬
poto, Sylvia Richaud, Lucette
porotetani
BP 1t3 Papeete
Tél: 42.00.29
Fax: 4t.93.57
Directeur de Publicofion
Jocques Ihorai,
Rédacteur en chef
Rocky Meuei
Imprimerie
Sodéfé Polynésienne
de Presse
Taero,Ralph Teinaore, Yvette
Temauri, Antonio Temaurioraa.
PRIX DE L'ADONNEMEhrT
500 FCP pour l'année
Fait partie de Vea Porotetani 1992-1994