EPM_Vea Porotetani_199206.pdf
- Texte
-
veo
porofotofii
Église évangélique de Polynésie Françoise - DP 110 Popeete -
mis. On
nous
rend après
tout, outre le dépôt sousterrain de déchets radio¬
société malade,
Pollution, effet de
serre, réchauffement de la
actifs,
planète, dilatation des
productive, entière¬
ment dépendante. Com¬
pensation, oui, mise à pro¬
fit, enfin, pour lancer le
développement du pays.
les atolls
...
le
ment
engloutis. On
disait,
nous
l’entendions d’une oreille,
voulions pas y
croi¬
Léthargie des hommes
ou politique de l’autruche,
ne
pas voir,
ne pas
entendre
et
profiter
aujourd’hui tant qu’il en
ne
ou
L’église
re...
est encore
temps.
Hélas cela est sérieux.
Les nations réunies à Rio
discuté, notre voix
s’y est guère fait
entendre, le dossier nous
intéresse-t-il ?...En parler
ici, simplement pour dire,
qu’il y a problème et que le
ont
en
ne
pays devra non seulement
intervenir
partout où
besoin
pour prévenir
catastrophe, pour imagi¬
la
ner
sera
les solutions de l’ave¬
C.E.P.”. S.a
position lui a
été reprochée. On mesure
aujourd’hui le temps gagné
si les dirigeants du pays
l’avaient pris au mot. Sa
faiblesse
est de
réflexion
demeurant
été
en
son
I teie
mahana, tel roto to
mau
te fenua tâatoà, i te
hepohepo
nei te tahi pae e,
rahl. Te parau
no te mea ua faataimehia te
mau
tâmatamataraa âtômî io tatou
nei. Te manaô
ra
l’égli¬
commission des
finances songent actuelle¬
ment à un large débat
sa
se,
dans les commissions, les
oeuvres,
veve
faiiaô
M'âlgré
sont
n’est pas
votre
les
consacré
au
lecture, pour replacer
questions abordées
dans
sa
perspective.
venue
“Viens
Esprit-Saint,
entière".
Prière
vouloir de la France. Celle-
l’Assemblée
générale du
à
Eglises
même sens, réclamer en
d’actualité
compensation, la pérenni¬
autour de
financière (certains esprits
fumeux auraient pensé à
après
la bombe, la fusée) est
tout aussi irresponsable.
faire venir Ariane...
réclamer
compensation est une
En revanche,
de
Conseil Oecuménique des
bon lui semblera. Dans le
l’assistance
Canberra,
Jours,
ces
Pentecôte et
d’avant que les eaux ne
recouvrent les Tuamotu.
de
renouveler notre alliance
avec Dieu... et de nous
lancer sur les eaux...
l’heure du combat pour le
L’heure est
venue
Royaume qui vient.
de
rcx:ky meuel
réparation des dégâts com¬
15 JUIN 1992
bonne chose
au
sens
ia i roto i te oraraa
mai te moemoeà noa i te
e
vai
ra
io vetahi ê.
tiàturiraa
o
i ta tâtou
râveà i te îritiraa i te
mau
te nünaa.
faaroohia ra i teie
ùputa i reira e ora ai
fanaô aè al te
Te parau
rahi
fenua,
e tià roa ia parau e, ua
haamâüà faufaa ore noa to te
mahana,
e
nünaa i te faufaa i tahe noa mai
i te puna o te moni, oia hoi i
Paris. A hea râ tâtou e mârama—
teie
mau
tau i
ora
e
noa
hoi
o
te
i to tâtou
ôhipa
perë tâpaô. E tià roa al ia
parau e i teie mahana, te îrava
mûri nei
mau
A hiô
te
àpî
ùme-rahi-raahia i roto i te
hea tâtou nâ roto
,
e,
te taata, e te atua
te taata, eere ânei
pari noa i te Hau Farâni no te
ôreraa e haapaô mai i to tâtou fifi
e tâmata paha i te hiô rii e nâ
noa
o
moni. ia.
no
e
te
àuro
ôe.
a
te nünaa mâôhi teie ia i
:
E te moni
A hea tâtou
e
e,
tei hea
hoi faahou ai i
nià i te puna mau o
te ora mi te
pii e : E te Atua tei hea ôe.
tü faahou â i te faufaa
Plaidoyer pour un véritable
développement...
C’est
en
tant que
chrétienne
22,4 % sont cadres supé-
ces
que Je souhaite aborder le thème
du développement du Territoire. À
rieurs?
l’annonce de la
que ce
suspension des
rels du fenua.
en
Jésus-Crist et de parler du
développement du Territoire ?
En
mon
non
et
âme et conscience, Je
Je dirai plus : c’est
l’affaire de tous.
AUTOUR
DE PENTECOTE
politique de la main tëndue, dépendant du bon
de
aita ia i tàu-rii-hia
I teie mahana, eiaha tatou e
dis
renouvelle là création tout
sation
,
noa
farereihia nei i
fifi
mau
Foi
quand
vai
ua
mahana, i roto i te tahi hiôraa, eere ia no te 8 no Eperëra ra
te haamataraa, ua tupu ê na, e
rave rahi aè nei matahiti. Te
tumu i nâ reira ai te hiôraa, no te
mea ia, mai te ômuaraa ihoâ o
Te
teie
mémoire tout au long de
ci fermera le C.E.P.
ia î tâtou
fifi, e
i te moni, e vai noa mal te
nei.
pourtant ce thème en
rester à la
ia parau e,
no
fifi. E 5 atoà mal te manaô
suspendus. Seront-ils
en
roa
ânei
aè,
ra
Or, serait-ce un parjure ou une
indécence d’affirmer et de vivre sa
manne
Etià
eere
ia te tahi rnau
tumu ê atu i teie i faahitihla aè
tatou, te vai
les paroisses. Le
porotetani suivra cela
pçës, en rendra compte.
ro
la
fifi.
hloraa,
ia ère i te moni e rahi roa atu te
développement. Gardez
d’ailleurs,
tahi
teie hum i to tâtou i 5 mai ai te
te tahi pae
te Hau
Les essais nucléaires
pement, en rester au par¬
tage plus ou moins Juste
roto i te tahi
tià faahou ia ràtou ia taui. Area
a
fois, mis plein feux sur les pro¬
blèmes socio-économiques et cultu¬
arrêtés
teie
ra
Fenua. Areà râ ia hiô maitai
faahou i roto i te âfata
Lucette Tæro et Ralph Teinaore), ce deuxième numé¬
?Espérer aujourd’hui qu’ils
reprennent, est irrespon¬
sable. C'est faire l’impas¬
se d’un véritable dévelop¬
no te haapâpüraa i
manaô. Ua pârahi pâpü te
tâpaô
i taua hum oraraa ra e eita e
UAPRES-C.E.P...
définitivement
te moni.
mau
roa
dernières semaines a, encore une
sont
ai e, te puna o
ia i te puna mure ôre, te val
ihoâ te mahana e marô ai. I
eere
àifaito maitai. E te val nei te
mon!
taata e, no te mea aita e
rama
RALPH TEINAORE
sein. Le conseil d’adminis¬
vous
DÉVELOPPEMENT,
,
i roto i te fanaô e ua màtau
proposés ici (de
n’importe quel prix.
aita atoà
ôpereraa o taua faufaa ra i
pae
pae
essais nucléaires à Moruroa pour
l’année 1992, l’actualité de ces
fera pas
nâ Farâni. I te tahi
te
te tahi pae
ce texte et les
deux autres éditoriaux qui
ne
W 2
propre
tration des biens de
de
de
au
n’avoir pas
capable de susciter cette
compte dans ses projets
développement.
Mataiva à
a
atomiques :.çt appelé à lâ
réflexion sur “l’après-
veà
actuels de
dit autrefois
refus des expériences
son
-
nir, mais aussi en tenir
On
économie insuffisam¬
une
océans, montée des eaux,
nous
une
-
E te moni e, tei hea ôe
L’heure est venue...
RECHAUFFEMENT
DE LA PLANETE....
mu 1992
L’effort louable pour attacher au
développement toutes ses dimen¬
sions crée une dynamique enfin
(espérons-le) sollicitée afin que,
Je
à
ser
tiens pas
ici, à Juger qui
soit d’être parvenu à se his¬
ne
un
niveau de vie correct. Bien
contraire, c’est même méritoire.
Mais, et les autres ? Ces autres
au
qui Je vis, que Je côtoie au
quotidien. Sont-ils indifférents à
leur situation, ou, sont-ils simple¬
avec
ment indifférents à
eux-mêmes?
développement se doit d’être
appréhendé dans la référence à
l’histoire d’un peuple, à la volonté
de ce peuple de s’impliquer et de
compter sur sa richesse écono¬
mique, certes, mais surtout sur sa
grandeur d’âme.
Si le développement est un
terme qui sous-tend des concepts
Le
universels et humanistes tels que
bafouée. Je laisse le soin à
d’autres de porter et d’assumer
leur rôle en tant qu’élus, respon¬
l’Egalité et la Fraternité,
alors le développement doit repo¬
ser sur des principes fondamen¬
taux qu’il n’est pas vain d’évoquer :
la reconnaissance de la Dignité de
sables des services
chacun et chacune, la reconnais¬
mêrhe la dimension humaine et
surtout
celle-là,
para-publiques
ne
et
soit
pas
publiques,
privés, et
autres...
sance
re
Car, en étant tout simplement
une
la Liberté,
personne
vivant dans le Terri¬
de l’Identité dans un territoi¬
où l’on est au pluriel et en
compte, tous polynésiens.
qu’au prix de cet effort
le développement atteindra
Ce n’est
toire :, comment rester indifférente
que
51,25 % de notre population
qui ont moins de 18 ans ? com¬
tout un chacun dans le
aux
ment rester indifférente
lorsque
l’on sait que 22,4 % de notre popu¬
lation totale ont au moins un
B.E.P.C.
en
poche et dont 5 % de
Juin 1992
-
Page 1
fin de
objectifs c’est à dire accéder
respect de
soi, de l’autre, dans la tolérance de
leur réciprocité.
PAPEETE, LE 18 MAI 1992
ses
LUCE’TTE TAERO
PENTECOTE:
historique
La Fête Juive se célébrait au cin¬
quantième jour (en grec : hè pentèkûstè d’où
son
nom
Pentecôte )
après la Pâque. Elle coïncidait avec
la fête des Moissons pendant
laquelle étaient offertes à Dieu les
“prémices”, premiers produits de la
terre récoltés (Exode chapitre 23
verset 16). C’était l’occasion d’un
pèierinage à Jérusalerri. Pius tard, à
la Pentecôte, les prêtres commémo¬
rèrent l’Alliance quand, sur le mont
Sinaï, le Seigneur avait donné la Loi
à son peuple.
Les Chrétiens fêtent la Pentecôte
en
souvenir de celle qui suivit la
mort de Jésus. Elle Ait
marquée par
l’Esprit Saint qui inaugure
le temps de l’Eglise ouverte à tous
les peuples (Actes des Apôtres cha¬
pitre 2 versets 1 à 11). L'effusion
du Saint Esprit sur les apôtres, dans
le don de
la chambre haute à Jérusalem, fut
accompagnée de phénomènes extra¬
ordinaires (violent coup de vent,
langues ressemblant à des
flammes, glossolalie). On peut
considérer Pentecôte comme le Jour
de naissance de l’Eglise Chrétienne.
En souvenir de l’envoi du Saint
Esprit, Pentecôte fut choisi comme
jour de confirmation du baptême des
catéchumènes qui deviennent ainsi
membres d’Eglise (Etaletia).
RICHAUD OLIVIER.
(D’APRES DICnONNAIRE
DU NOUVEAU
TESTAMENT
LÉON-DUFOUR
A UX ÉDITIONS DU SEUIL.)
DE X.
veà
porotetoni
Message des présidentes et présidents
Chers
soeurs
et frères,
tous respon-
nous sommes
sables
la
de
Terre
et
développe¬
Les structures et les
Nations Unies sur l’envi¬
de Dieu, qui par delà la
diversité de vos expé¬
ronnement et le
riences de vie formez une
ce
seule communauté ter¬
représentants des
gouvernements mais aussi
beaucoup d’autres gens ,
seul
Esprit: et nous vous
exprimons notre amour et
notre reconnaissance pour
l’Esprit de Dieu a
accompli et continue
d’accomplir en chacun de
ce
que
vous.
Cette
année,
nombreuses
en
de
régions, le
dimanche de la
pentecôte
ment
(CNUED)
Des
ro.
des
notamment
et
membres des
Eglises du
Oecuménique s’y
trouvent pour débattre de
questions telles que
l’exploitation des res¬
sources et. la bonne ges¬
Conseil
,
participatives, au ser¬
vice des besoins humains,
que
si l’Esprit de la Pente¬
nous,
de
dépend la vie même
notre planète. A travers
débats,
continue¬
réponse que Dieu apporte
à la prière de notre Assem¬
rons
nous
struc¬
en
tures
dont
afin de
rappeler que
être convertis
côte vient à
ces
nous
systèmes politiques et éco¬
nomiques internationaux
contre lesquels nous nous
élevons (tout en subissant
souvent passivement leur
oppression) ne pourront
tion de l’environnement,
été choisi pour être le
“dimanche de l’écologie”,
a
la
l’instabilité et la facti-
se réunit en
moment à Rio de Janei¬
prendre
en
soin. La Conférence des
restre, nous avons part au
peur,
cité, nous avons plus que
Jamais besoin de cette
puissance renouvelante de
l’Esprit.
devons tous
Avec vous, filles et fils
connaît l’insécurité,
s’il
parmi
nouveau
nous
accom¬
pagne et demeure en nous
avec une force nouvelle.
Chants
d’être attentifs à la
ESPRIT
DE COMMUNICATION
blée de Canberra: "Viens,
Esprit Saint, renouvelle
toute la création”.
Dans le
chapitre 2 des
Actes, nous lisons que le
don de l’Esprit Saint qui
Évêque Leslie Bosetho
(des îles Salomon), un des
présidents du C.O.E.
(Photo: P.C.C.)
te. Ils se lèvent et se met¬
là ont
çoivent le mouvement du
l’Esprit Ensemble
tent à
parler, revêtus de la
puissance de l’Esprit qui
vive de la
ils sentent le souffle frais
leur donne l’audace de leur
nous
de la vie nouvelle.
Maître. Ils ont la certitude
s’interrogent sur la respon¬
sabilité, qui est la leur. Se
sentant désorientés, cou¬
pables, privés d’espoir, ils
cherchent un guide, une
direction, une conduite à
suivre qui les aide à chan¬
ger. C’est de cet esprit-là
sentiment
le
d’appartenir les
que
L’ESPRIT
DE L’AUDACE
uns aux
permet de transformer et
autres, en un même lieu.
Le Jour de la Pentecôte, les
dè'renouveler la création et
la communauté, a été reçu
croyants se voient les uns
les autres, face à face. Ils
par les croyants le jour de
la Pentecôte. En cette
sont tous réunis en un
"Ecoutez-nous”, disent
même lieu. Ensemble ils
Pierre et les
heure où le monde entier
.
-
■
.
X
Dieu est présent parmi
eux.
L’ESPRIT DE
est
L’esprit de la Pentecôte
l’esprit de î’audace.
apôtres. Ils
n’éprouvent aucune crain¬
entendent le bruit qui vient
■
LA^SPONSABLITÉ
L’Esprit de la Pentecôte
l’esprit de la responsa¬
est
bilité. Tous
Uv^4vi
pauvres, les hommes des femmes,
les puissants des sans-pouvoir, les
"...Nous, croyons que nous fai¬
sons continuellement l’expérience
r”expérience” et du
“savoir”, nous empêchent de nous
exprimer, nous interdisent l’accès au
pouvoir et nous marginalisent. Nous
croyons cependant que l’expérience
de la Pentecôte dans notre vie
et le savoir ne sont pas synonymes
à intensifier l’engagement
de sagesse et que l’Esprit de vérité
ne se limite pas à une génération, à
un sexe ou à une catégorie de per¬
pris de surmonter ces barrières
par des programmes d’action
concrets. Nous croyons que sans la
repentance et le renouveau, nous ne
pouvons pas dire cette prière :
"Esprit d’unité, réconcilie ton
:
l’Esprit Saint nous donne vision et
don de prophétie. C’est ce même
Esprit qui nous donne la force
d’affronter la perversion du péché,
tant personnel que collectif, et qui
sonnes
l’Esprit Saint qui
demeure en nous, nous recevons la
force de coopérer avec Dieu au
est en nous et de
de toute la création.
...
y
JEUNES,
PRIVÉS DE LIBERTÉ
nous
notre
privés de
liberté par les Eglises qui, au
sommes
souvent
Une chose est sûre
:
il
ne
avoir de réconciliation sans Justice,
Justice exige à la fois repentan¬
et renouveau. Nous invitons
les
donc
Eglises membres à se repentir
sincèrement d’avoir contribué à éle¬
ver
et les traditions chrétiennes
races
les
en
unes
des autres. Nous invitons
outre les
Eglises à renouveler et
qu’elles
ont
peuple!”
L’ESPRIT-SAINT...
FORCE DE TRANSFORMATION
peut
et la
ce
...En tant que Jeunes, et en parti¬
culier en tant que Jeunes femmes,
donnée.
PAS DE RÉCONCILIATION
SANS JUSTICE...
PAS DE JUSTICE
SANS REPENTANCE
incite à le faire. En prenant
conscience de l’image de Dieu qui
nous
renouveau
de
des barrières qui divisent les
Jeunes des vieux, les riches des
■
Et pourtant, nous savons que
l’Esprit Saint est en chacun de nous
personnellement et en nous tous en
tant que communauté, et qu’il nous
presse et nous donne la force de
nous
transformer et de nous sancti¬
fier...”
glossolalie est ce
merveilleux pouvoir de
s’exprimer dans d’autre
langues. Le Jour de Pente¬
côte, les 120 disciples de
Jésus, qui se sont réunis
pour la fête Juive, voient
une sorte de flamme sépa¬
rée en langues de feu qui
se posent sur’chacun
d’eux.
Ils éclatent en
louanges en s’exprimant
dans une langue incon¬
nue,
incompréhensible
certains auditeurs
pour
mais intelligible pour beau¬
coup
d’autres. Pour Pierre
c’est le
signe de l’accom¬
plissement de la prophétie
de Joël (chapitre 3 versets
1 à 5), selon laquelle Dieu
doit répandre son Esprit
Saint sur son peuple.
Ce phénomène de glos¬
solalie n’est pas le même
que les manifestations
ultérieures
dans
les
églises, comme le montre
le passage de Paul sur les
dons du Saint Esprit en 1
Corinthiens 12 et 14. A
Corinthe, comme appa¬
remment ailleurs, la glos¬
solalie
est
une
forme
ce
?” demandent-ils.Ils
nous avons
besoin
en
moment, nous-mêmes
SipAAX
Répands ton Esprit saint, ô Dieu,
tous les peuples de toutes les nations.
Inspire tes fils et tes filles
afin qu’iis proclament avec audace
ton amour sans borne pour la création tout entière.
Que les Jeunes aient des visions
de Justice et de paix.
Que les aînés visualisent en songes la guérison
sur
de ton monde souffrant.
Viens
Esprit Saint
renouvelle la création tout entière.
Répands ton Esprit saint, ô Dieu,
sur les dirigeants du monde
réunis pour la conférence des Nations unies
l’environnement et le
sur
développement^.
Que leurs oreilles s’ouvrent
sur les gémissements qui parcourent la création.
Qu’ils soient émus de compassion
envers les pauvres et ceux qui souffrent.
Réveille en ces responsables la vision
de
nouveaux
Viens
cieux et d’une nouvelle terre.
Esprit saint,
Répands ton Esprit saint, ô Dieu,
ton église en tous lieux.
A un monde fracturé par le non-partage du pain
tu nous appelles à offrir le corps de Christ.
Partout où le sang, entre voisins et nations,se répand,
tu nous invites à partager le sang de Christ.
Dans un monde où l’espérance est précaire,
tu nous purifies par l’eau
répandue pour la guérison des nations
sur
d’expression relevant de
l’extase. Elle met celui qui
parle dans un état élevé
d’exaltation spirituelle,
mais qui n’est pas com¬
pris par les auditeurs ; à
tecôte ont
moins qu’une autre per¬
de toutes
présente soit dotée
du même Esprit pour inter¬
préter la langue inconnue
en langage commun. A la
Pentecôte il n’y a pas
besoin d’interprète :
miracle portant sur la
parole ou miracle portant
nouvelle unité de
importance
symbolique. Elles font pen¬
que ce nouvel événe¬
ment de l’histoire du salut
concerne
le monde entier
et doit unir les hommes
langues dans la
l’Eglise.
Pentecôte est bien pour
nous chrétiens unité et
et le salut de nos
âmes.
Aide-nous, ô Dieu
à être ton
en
église,
esprit et en vérité.
universalité de l’ekklèsia.
Viens
Esprit saint,
renouvelle la création tout entière.
RICHAUD OLIVIER.
(d'après Théologie du Nou¬
veau Testament de G.Ladd
Presses Bibliques Universi¬
taires aux éditions Sator).
l’écoute.
Les langues de la Pen¬
Page 2
une
ser
sonne
sur
dont
présence du
“Que ferons-
renouvelle la création tout entière.
Glossolalie
La
Dieu vivant.
tcui
C7e assemblée du COE en 1991)
nom
qui sont
ceux
une
-
-
Message des jeunes à Canberra
PENTECOTE DANS LA VIE...
DIEU EN NOUS
conscience très
du ciel. Ensemble, ils per¬
vent de
L’Esprit de la Pentecôte
est l’esprit de la communi¬
cation, celui qui nous
donne
religieux à Mahina, 5 mars 1992. (Photo: Daniel Margueron).
-
Juin 1992
,
ORIGINE, C.O.E.
réunira à Rio du 1er au 12 Juin 1992.
Elle réunira des chefs d’Etat et des délégués venus de
^.N.U.E.D., qui
160 pays.
se
veà
du Conseil
et
tous
qui sont
ceux
n’en sont
oecuménique des Eglises
plus les proprié¬
réunis à Rio de Janeiro.
taires mais deviennent les
Prions pour eux, et
gérants des biens qui
appartiennent à Dieu
pour
les
utis
les autres.
,
comme
L’ESPRIT
L’Esprit de la Pentecôte
l’esprit de la solidarité”
dans l’obéissance. Les
douze
leur vie même, et
ils ont pour
DESOLIDARITÉ
est
porotefani
apôtres demeurent
Esprit, ils
dans le même
tâche de les
partager. Puisse cet esprit
de partage devenir une réa¬
lité dans un monde qui est
soumis àu pouvoir de la
convoitise, de l’esprit de
compétition, de l’individua¬
lisme et du militarisme.
vivent dans l’obéissance,
étudiant
les
textes
bibliques et enseignant la
Parole de Dieu, prodiguant
L ’ESPRIT
DELA COMMUNION
FRATERNELLE
des conseils et donnant
croyants un
aux nouveaux
L’Esprit de la Pentecôte
l’esprit de la commu¬
pouvoir
créateur.
Aujourd’hui, l’Eglise à tous
est
les niveaux
célébration. Ceux qui sont
devenus croyants grandis¬
a
besoin de cet
esprit de solidarité dans
nion fraternelle et de la
sent à travers
l’obéissance.
L’ESPRIT
DE LA GESTION ET
DU PARTAGE
L’Esprit de la Pentecôte
est l’esprit de la gestion
responsable et du partage
Les gens qui se repen¬
tent, après l’événement de
l’accepta¬
tion, l’amour et le pardon
mutuels, et à travers le
don mutuel du
pouvoir.Ils
connaissent la liberté tota¬
le de celui qui se dépouille
soi pour servir les
Réunlon des commissions du
de
autres.
Libérés
chaînes du
péché qui les
gardaient captifs, ils conti¬
velle communauté de la
nuent de vivre en commu¬
Pentecôte est
la Pentecôte, engagent
tout leur être au service de
nion
Christ ressuscité, dans
Dieu; ils reconnaissent
qu’ils appartiennent à Dieu
ensemble.L’Eglise
aujourd’hui, devrait conti¬
le créateur et
nuer
.
les iuns avec les
autres et de célébrer Dieu
de toutes choses, avec
plus profondément la vraie
leurs terres qt
koinonia dans la célébra¬
tance
leurs mers,
et tous leurs biens.
Ils
à chercher à vivre
tion et le service. La
Naissance de
nou-
monde.
L’Eglise est née à la Pentecôte au moment où
le Saint Esprit a été répandu sur le petit cercle des
disciples Juifs de Jésus, faisant d’eux l’élément
central du corps du Christ. Avant la Pentecôte, les
disciples ne doivent être considérés que comme
un embryon d’Eglise. Il ne faut pas penser que
l’Eglise n’est qu’une association humaine, liée par
une croyance et une expérience religieuses com¬
munes. C’est vrai, bien sûr, mais il y a plus encore
: elle est la création de Dieu par le Saint Esprit.
Aussi n’y a-t-il et ne peut-il y avoir à proprement
parler qu’une seule Eglise. Son unité explique
théologiquement les divers prolongements de la
Pentecôte dans les Actes des Apôtres.
L’Esprit est venu d’abord sur les croyants Juifs,
puis sur les croyants de Samarie, puis sur les
païens et enfin sur un petit groupe de disciples de
Jean le Baptiste. Ces quatre actions de l’Esprit
marquent quatre progrès stratégiques dans
l’extension de l’Eglise et enseignent qu’il n’y a
qu’une Eglise dans laquelle tous les convertis sont
baptisés par le même Esprit (être baptisé dans
l’Esprit est l’acte par lequel l’Esprit fait de
croyants individuels des membres du corps du
Christ : il est donc impossible d’être croyant et de
ne pas appartenir à l’Eglise, car celui qui croit est
baptisé dans le corps du Christ avec tous les
autres croyants).
RICHAUD OLIVIER.
(d’après Théologie du Nouveau Testament de
G.Ladd Presses Bibliques Universitaires aux édi¬
tions
l’Eglise.
LES
Puisse le
Seigneur de
notre communauté, le Sei¬
gneur de la création, faire
sentir sa présence en cha¬
cun
et en chacune de nous
lorsque nous célébrerons
grande fête de la
cette
Pentecôte.
Nouvelles des
PRÉSIDENTES ET PRÉSIDENTS
OECUMÉNIQUE DES EGUSES:
-ANNA MARIE AAGAARD,
HOJBERG, DANEMARK,
-EVEQUE VESTON ANDERSON, ST LOUIS, ETATS UNIS,
-EVEQUE LESLEE BOSETO, BOEBOE VILLAGE. CHOISEUL
BAY, ILES SALOMON,
-PRIYANKA MENDIS, IDAMA, MORATUWA, SRI LANKA,
-EUNICE SANTANA, PASTEUR, BAYAMON, PORTO RICO
-PAPE SHENOUDA ffl, LE CAIRE, EGYPTE,
-AARON TOLEN, YAOUNDÉ, CAMEROUN.
E'ipAÂX
églises
Veà Porotetani
Pour Jésus, les
disciples constituent le noyau
Royaume de Dieu
et qui sera le vrai peuple de Dieu, l’Israèl spirituel.
Il fait connaître son dessein de fonder l’Eglise qui
reconnaîtra qu’il est le Messie et sera à la fois le
peuple et l’instrument du Royaume dans le
de
DU CONSEIL
pour surmonter
aussi les divisions péche¬
l’Eglise
d’Israël qui reçoit l’annonce du
resses
l’Eglise du
laquelle les croyants ont
part à la puissance renou¬
velante de l’Esprit et peu¬
vent invoquer cet Esprit
dans la prière et la repen¬
dispensateur
Évian, mal 1992. (Photo: John Doom)
C.O.E.,
des
.1,
Amérique du Nord
ETATS-UNIS
:
Là où des familles sont désunies,
des enfants
SEPTIEME ASSEMBLÉE HISPANIQUE:
Synode de l’Eglise Luthérienne du Missouri a organisé la
7ème assemblée hispanique à l’échelle du pays, à Miami,
avec la participation d’invités de l’Eglise Luthérienne des EtatsUnis, et des luthériens d’Argentine, Brésil, Colombie, Mexique,
Le
Panama, Porto Rico et du Vénézuela.
Le thème était
:
"Christ pour
le monde hispanique et le
monde hispanique pour Christ." Le pasteur R. Gonzalès a rele¬
vé les points négatifs et positifs du 500ème anniversaire de la
de
Christophe Colomb. D’une part, l’exploitation des
Indiens et la destruction de leur culture ; d’autre part, l’évangé¬
lisation du continent et l’enrichissement culturel réciproque.
venue
FLM INFORMATION N°
149 DE JANV-FÊV.92
obligés de
Jetés à la rue,
battre pour survivre.
se
Là où l’on s’arme, où l’on détruit,
'
alors que
et
l’on néglige la maladie
la misère.
Viens
Esprit Saint,
guéris nos blessures,
renouvelle toute la création !
Là où l’accumulation des richesses
est devenue une
obsession,
alors que la personne humaine
est mesurée à ce qu’elle possède;
Là où l’air, les arbres, les mers
sont délibérément
L’EGLISE EPISCOPALE DES ETAS-UNIS
ENVISAGE DES CHANGEMENTS RADICAUX:
menace
Selon un rapport publié le 20 mars par "Episcopal News
Service", les évêques de l’Eglise Episcopale (anglicane) des
Etats-Unis-ont annoncé
qu’ils étaient disposés à apporter des
changements radicaux sur le plan des relations et des déci¬
sions. Après 3 Jours de débat intense du 9 au 13 mars 92 en
Caroline du Nord, cette déclaration a été rendue publique.
Dans leur déclaration, les évêques ont affirmé leur détermi¬
nation à "trouver
un nouveau
mode de réunion
en
pollués,
quand l’appétit insatiable des marchands
tant que
chambre des évêques. Quel que soit l’ordre du Jour, nous
devons nous définir d’abord comme une communauté de priè¬
de culte, de réflexion biblique et théologique au sein de
laquelle nous donnons et nous recevons le don d’autrui, et
rechercher la volonté de Dieu dans le cadre de notre vie et de
re,
Viens
guéris
l’environnement.
Esprit Saint,
nos blessures,
renouvelle toute la création !
La où des pays sont divisés
l’esprit de caste et le racisme,
lorsque le sang innocent est versé
par
par
le terrorisme gratuit.
Là où la guerre
dévastatrice
nation contre nation,
que l’holocauste nucléaire
oppose
alors
menace
à l’horizon.
notre action au service de
l’église."
Selon "Episcopal News Service", un sentiment d’optimisme
régnait à l’issue de la réunion alors que les évêques affir¬
maient que la réunion aurait une influence profonde sur leur
Esprit Saint,
guéris nos blessures,
Viens
renouvelle toute la création
collaboration future.
SOEPI N°ll DU 10 AVRIL 92
Sator).
Suite Page
Juin 1992
-
Page 3
4
CECBL RAJENDRA, MALAISIE.
(ré-expression à partir de la traduction du C.O.E.)
porofetoni
veo
Du débat
L’autré jour
sion,
"La
siècle"
à la télévi¬
marche
de
du
Jean-Marie
Cavada. Contraception et
Interruption volontaire de
grossesse. Le deuxième
volet m’a plus intéressé.
femme
dispo¬
corps. Cela ne
nous autorise pas à piécipiter l’interruption de gros¬
ser
de
sesse
son
sitôt qu’elle est
demandée,(on a eu un peu
cette impression au cours
de l’émission
Deux séries de témoi¬
gnages. Les uns contre ce
qui est exposé comme un
meurtre, une atteinte à la
vie. Les autres pour ce qui
impossible à la tolérance
le droit de
a
faire
des
en
voyant
animateurs
sociaux). Je revendique le
temps de la solidarité,
celui où l’on doit accompa¬
serait le droit de la femme
gner, non pas pour faire
aboutir une décision qui ne
à
serait pas ce'le de
disposer de son corps.
ne se place pas sur le
même terrain. Il n’y aura
jamais de synthèse
On
.
LE DROIT
DE DISPOSER
DE SON CORPS
la
demandeuse, mais pour
que son prof ,^me soit vu
sous tous
aspects et
pour qu’éme ge sa vraie
décision
respectable
qu’elle qu’ îlle soit. Un
moment, ur,e jeune femme
interviewée alors que la
été
prise,... est
ne
l’a
décidé complètement
seule, ...elle y a bien réflé¬
chi... il n’y avait pas
pas
d’autres solutions... bien
sûr
qu’elle
même
coeur
serre.
le
décision ■;!’avortement
a
dit-on, qui a
quand
qüi se
Je
trer le film aux femmes
A NOS ENFANTS ?
pour leur faire "prendre
conscience de ce qu’elles
d'images échographiques
accusateurs-intolérants-
classe
en
légales
l’interruption volontaire
un
1500
l’on tourmente
satisferaient pas. J’eusse
seulement essayé, si je les
Elle est effectuée à la demande de la femme. L’avis
nières années. Reste à savoir quel¬
le en a été la méthode d'évalua¬
appelé, non désiré^ résume les
conditions extrêmes de ce qui est
tion. Les
étranger. Ici, peut-être plus que
n'importe quand, nous devons être
Toute femme s’estimant
apte à assumer sa
grossesse peut y avoir recours. Elle s’adresse alors à
son médecin ou à une sage femme.
Au
cours
risques
que
non
de cet entretien il doit lui être
exposé les
comporte l’interruption de la grossesse et
qui peuvent lui être offerts si elle décide
les avantages
de garder son
enfant.
Un délai de huit jours
doit être observé entre ce pre¬
mier entretien et l’acte d’interruption proprement dit.
Celui-ci ne peut avoir lieu que dans un établissement
spécialisé autorisé par l’état, après que le terme ait
été confirmé par contrôle échographique, et qu’un bilan
pré-opératoire ait été pratiqué. L’intenxiption est prati¬
quée par aspiration, sous anesthésie locale, régionale
ou générale.
interruptions de grosses¬
déroulant dans
un
caractère
de clandestinité, ne sont pas
rées? Ce chiffre est-il fiable ?
décla¬
doivent-elles inévitablement condui¬
à 1500 avortements ? Une inter¬
accueil, fondamental, fonda¬
teur. Lorsque cela n’a pas été pos¬
ruption de grossesse n’est jamais
sible et alors seulement... sont
facile à décider, aucune femme ne
réunies les conditions de détresse.
re
hospitalisation de 24h.
les
concernée dans
ces
ou
instants. Le
d’une autre,
impute plutôt
aux
médecins.
Cela est certes rassurant. Au
partenaire, l’entourage immédiat,
au-delà, la société doivent, d’une
manière
ROCKYMEUEL
moins, peut-on penser qu’ils sont
pratiqués dans des conditions
convenables.C’est ici que doit
s’imposer une enquête, de métho¬
dologie rigoureuse, qui permettrait
de réglementer en toute connais¬
sance de ce qui se pratique. Il faut
effectivement réglementer.
désir à l’hospita¬
lité n’est certes pas évident et la
femme ne doit pas être seule
Mais le
vraiment
assurer
problème
au
se pose-t-il
niveau des conditions
"opératoires”?. Le fait de pouvoir
interrompre sa grossesse en toute
légalité et sécurité, en Métropole,
n’enlève rien au drame personnel
vécu par la non-mère
gardé au
plus profond de soi, refoulé,
cet
,
me
contre-dira, il y a toujours
drame. Mais il y a des degrés dans
le drame et les conditions de
1500 grossesses non désirées,
c’est trop. 1500 interruptions de
détresse qui le légitimeraient sem¬
blent le plus souvent faire défaut à
grossesses, c’est beaucoup trop.
l’avortement, dit alors "de conve¬
Elle est suivie d’une
non
rencontré, de leur
parler de tolérance.
sables de 1500 avortements par
an.Vite dit, non prouvé. La rumeur
hospitalier.
Passer du
avais
Il y aurait encore des faiseuses
d'anges en Polynésie^, respon¬
nous...L’enfant issu du néant, non
désirées
témoignent des échecs de la
contraception, d’une sexualité non
maîtrisée (ils ne savent pas ce
qu’ils font) ou subie Qe veux parler
des viols). Ces 1500 grossesses
1500 grossesses non
s’en
à la solidarité
L’interruption de grossesse ne peut être pratiquée
après la dixième semaine de grossesse
se se
ne
De la solitude
jamais autant fourvoyé que lorsqu’il
fut jadis, inhospitalier à la lumière
faite chair, qui vécut parmi
les mineures,
plexes les situations, tant
complexe l’âme humai¬
ne. L’âme qui n’appartient
qu’à l'Homme. J’avoue la
faiblesse de ma réponse
et ces jeunes gens que
est
pleine¬
lorsque survenu horsappel, il lui est fait hospita¬
lité, il a alors sa place.
Que dire de celui qui est le
fruit du viol (refus et souf¬
interruptions de grosses¬
pratiquées sur le Territoire^. Le
chiffre est important, même s’il est
moindre que ceux avancés ces der¬
du partenaire n’est pas nécessaire. Pour
l’autorisation parentale est obligatoire.
tant sont com¬
"à venir". Il l’est
l’hospitalité
se
non
le
Ici
probable¬
ment
Du non-désir
à
ment pas,
appel conjoint d’un double
celui: du couple
parental: ainsi appelé il est
bleu-marine, casquette
laissée aux vestiaires,
trer
seulement ?
désir
font”. Col blanc chandail
collégiens interro¬
vient de leur mon¬
sens
pas
nement s’il est le fmit d’un
film
on
ne veux
sens
la mère n’est pas venu
de l’hospitalité. .
évacuer
la question posée. Le foe¬
tus est-il déjà un homme ?
J'avoue qu’aucune réponse
ne me satisfait. Il l’est plei¬
mon¬
QUE MONTRE-T-ON
Des
DE LA COMPLEXITÉ
DE L’AME HUMAINE
À LA TOLÉRANCE
se
égoïste de
l’autre), fruit
d’une non conception,
résultat biologique: point.
Ici en tous cas, (je parle en
Homme), je peux dire qu’il
n’y a pas meurtre lorsqu’à
danger...
voulaient disaient-ils
gés,
sement
exacerbés de
....
-
Les conditions
de grossesse
(non applicables en Polynésie)
enfants ?
nous
france d’un côté, assouvis¬
un
rateur"
débat... on ne lui a
tendu un micro... Il lui
manquait probablement la
parole,
(ben oui tiens,
la parole, langage sophisti¬
qué, propre de l’homme...)
qu’à cela ne tienne, on
parle pour lui. Quel dis¬
cours. Imposture.
Les jeunes en avaient
retenu l’idée de meurtre et
gris clair et sourire dans
l’adversité. Chapeau ma
a
miséricordieux. Tout
pas
loureux possible. Regard
On
d’aspira¬
programme, drôle d’école.
Mais que montre-t-on à nos
qui
des
enfants... plus tard...
plein... elle a tout fait pour
que ce soit le moins dou¬
veut
soeur....
en cours
tion intra-utérine. Quel film
!Un foetus qui "fuit l’aspi¬
conscience du
,
Disons-le tout net, la
de
tournées
en cours
d’exécution... elle
comme une
blessure... "qui fait
mal de temps en
y
ROCKYMEUEL
temps, quand on
pense..."
Toute la détresse du monde
nance”.
est là. Ce
qui manque c’est la soli¬
darité.
Une
contraception est systématiquement mise en
d’hospitalité, l’homme
route et la malade est revue à un mois.
.2.
Pacifique
LES EGLISES DU PACI-
HQUE LANCENT UN APPEL
AUX EGLISES EURO¬
PEENNES
La Conférence des Eglises du
Pacifique a adressé une lettre aux
responsables des Eglises euro¬
péennes,
aux
rences et
autres
conseils, confé¬
organisations
d’Eglises en Europe, pour soule¬
ver une fois de plus le problème
de l'utilisation du
Pacifique pour
l’entreposage des déchets
toxiques et les programmes
d’expérimentation nucléaire.
La lettre, signée par le prési¬
dent de la C.E.P., l’évêque Patelisio RNAU de Tonga, et par Peter
Salamonsen, chargé des ques¬
tions de Justice, Paix et Dévelop¬
pement de la C.E.P., a rappelé les
décisions de l’Assemblée de la
Ici, j’invoque le devoir
s’est
ne
^
Les Nouvelles de Tahiti,
24 mars
1992.
ROCKY MEUEL
représentants des
Eglises européennes présents à
tenues l’une à Nandi et l’autre à
demandait que la question de
l’environnement et de la gestion
l’Assemblée du Conseil Oecumé¬
loque Eco 92 qui s’est tenu à
de
nique des Eglises à Canberra, en
20 Février
l’université de Sydney en Janvier
dernier. Grâce à cette participa¬
déclaré
qu’ils partageaient les préoccupa¬
tion active, le bureau JPD a pu
être enregistré en tant qu' ONG
tions des peuples
(organisation non-gouvernementa¬
le) et a donc obtenu du C.N.U.E.D.
de Genève une permission spécia¬
C.E.P.
en
Septembre 1991 qui
l’héritage du Pacifique figure
en priorité à fordre du jour du
Secrétariat "Justice, Paix et Déve¬
loppement”.
"En réponse à ce mandat”,
ajoute la lettre, ‘nous vous écri¬
vons
pour vous dire que notre
océan et les petites nations de
ses îles éparpillées ne peuvent
pas continuer à être victimes de
l’exploitation de leur économie et
tude des
Australie du 7
par les
diales”.
perpétrée
grandes puissances mon¬
souligne également le
fait que les peuples du Pacifique
“ne peuvent rester inactifs” et voir
du Pacifique.
PAGE 13 IN SOEPI
N“ 5 DU 14
...
de leur environnement
au
1991, lorsqu’ils avaient
FÉVRIER 1992
pour les essais de mis¬
siles Star, le déversement des
déchets toxiques et la destruction
privilégié
des produits chimiques”. La
C.E.P. se félicite en outre de l’atti¬
a
été invité
au
Col¬
le donnant le droit à la CEP
CONFÉRENCE DES
d’avoir accès à la Conférence des
NATIONS UNIES SUR
Nations Unies à Rio en Juin 1992.
PAGE 14 IN PCC NEWS
L’ENVIRQNNEMENT
ET LE DEVELOPPEMENT
N°1 DE MARS 1992
(P.N.U.E.D.)
A RIO DE JANEIRO.
La lettre
leur environnement devenir le site
Port-Vila et
Peter J. Salamonsen, en tant
secrétaire du bureau de la
Conférence des Eglises du Paci¬
fique (CEP) chargé des questions
de "Justice, Paix et Développe¬
ment", a assisté à 2 conférences
que
du
Programnne Régional Océanien
l’Environnement (PROE)
sur
Page 4 - Juin 1992
Le Conseil Oecuménique des
“le droit des peuples de la région
à un Pacifique dénucléarisé et
indépendant”, et a appelé ses
églises membres à "établir des
réseaux de solidarité avec les
insulaires du Pacifique et avec
églises en vue d’inciter la
communauté internationale à
leurs
affronter
systématiquement et de
manière cohérente les défis que
nous lance aujourd’hui la région
du Pacifique”.
La déclaration du COE a égale¬
ment
exhorté
églises
ses
membres à “encourager toutes
les initiatives de ceux qui cher¬
chent à soutenir les
aspirations
peuples du Pacifique en
Eglises (COE), lors de sa Septiè¬
des
me Assemblée à Canberra, en
Australie, du 7 au 20 février
1991, avait publié une déclara¬
défendant leurs droits et en sensi¬
bilisant l’opinion à leur cause,
notamment en attirant l’attention
de leurs gouvernements sur ces
tion exprimant sa" préoccupation
face à l’urgence des multiples pro¬
blèmes qui se posent
région du Pacifique.
Le COE
a en
outre
questions”.
SOEPI
dans la
réaffirmé
Suite Page
8
veà
porotefoni
Le don d’enfants
Parler du don d’enfants
Polynésie n’est pas faci¬
le, expliquer est une véri¬
table gageure. Ma granden
LE CLAN FAMILIAL,
PREMIER NIVEAU
DES DONS D’ENFANTS
mère maternelle avait été
Tout
commence
Au-delà du cercle de la
parenté élargie, des enfants
pouvaient être données à
d’autres familles, toujours
en milieu polynésien. Le don
fait
en
"faaamu”, elle eut huit
enfants, en recueillit trois de
plus dont les familles
dans la famille traditionnel¬
venait
le, réalité d’hier dont
d’estime particulière, des
liens privilégiés étaient ainsi
étaient
quelques traces. Cette famil¬
le se présente avec l’aïeul
ou l’aieule, ou les deux, les
"tupuna", qui constituent le
en
difficulté
(décès,
Deux de ces
maladie).
enfants étaient frère et
Je questionnai un
soeur.
jour sur leur origine. Il me
fut répondu qu’ils étaient
probablement de nos "fetii”
sans quoi "ta grand-mère ne
les aurait pas pris". On pres¬
ici,
sent
une
règle.
eu
lieu
les
“journées de l’enfant
faaamu" organisées par
l’Association Polynésienne
de Recherche, Intervention
et Formation (A.P.R.I.F.), où
de
passionnantes communi¬
cations ont été données, qui
feront l’objet d’une publica¬
tion dans les mois qui vien¬
nent. Ces communications
aidé
pour
ces
quelques lignes de synthè¬
dont l’essentiel cepen¬
se,
dant
puise
coeur
on
aujourd’hui
veillées d’avant la
télévision. En l’état de
ma
mémoire et des connais¬
RÉSEAU D’AMIS
L’espace traditionnel
d’échanges d’enfants s’arrê¬
te là. Plus
tard, lorsque des
gens venus d’ailleurs entre¬
C’est dans
ce
dans
ront
cadre là,
l’enfant circule. Les
système
ce
d’échanges,
on essayera de
les inclure dans la tradition.
res¬
ponsabilités, à son égard
sont très partagées. C’est
Souvent
dans
là, d’abord,
adoptés avant d’être adop¬
l’enfant peut être
donné, reçu (on donnera un
enfant à un couple stérile...
un garçon, là où il n’y a que
des filles...etc...), pour des
raisons qui apparaissent
tants. Ils se seront vus don¬
ce
cadre
que
préservation des terres, à
une
_
des droits
placement. Pour le
les parents “adoptifs"
vont, par exemple, vivre
dans l’inquiétude que l’on
vienne reprendre l’enfant.
On verra aussi des "adop¬
tions" abusives, par les
grands parents, des place¬
tiennent
coup
ration de la tradition par
UNE INSTITUTION
EN BÉTON...
AUJOURD’HUI
ments malheureux chez des
LÉZARDÉE...
teuses, ou encore des pla¬
nies...etc...
d’occupation du
sol.
ravivées lors des
LE CLAN ÉLARGI,
DEUXIEME NIVEAU
journées
mini-synthèse.est forcément
un peu hypothèse,
je
prends des risques.
J’ai peut-être été plus
sensible, lors de ces jour¬
...
interventions de
A ce premier niveau
d’échanges, succède un
deuxième espace qui va se
situer dans le voisinage
La tradition
entrevoir,
en
nous
fait
définitive,
une
Marc Pambrun, Aimeho Ariio-
parenté: les terres de voisi¬
qui avaient à s’exercer si la
tima, Martine Petrod (quand
famille
la science vient confirmer
nage étant souvent, comme
le berceau du clan, des par¬
les
intuitions), Marc Cizeron
(dans le concret des pro¬
celles d’un
ancien. C’est là que l’on va
tique
blèmes
peut-être trouver le lointain
cousin sans postérité,'por¬
teur d’héritage... qui s’est
d’ailleurs souvent positionné
touche l’ensemble des îles
rencontrés
aujourd’hui). Ici ou là, je leur
leurs mots.
Comme beaucoup d’autres
j’ai pressenti et regretté les
emprunte
chemins où
nous
promettait de
entraîner Flora Devati-
dont l’intervention fut
ne,
écourtée.
en
lequel
on a
demandeur d’enfant.
Bien entendu
parent peut
parfois se trouver à distan¬
ce,
Le don d’enfant
ce
quelques fois dans
une
encore
pra¬
20%
vivraient
en
enfants
des
dehors de leurs
d’origine, en cer¬
tains endroits. L’inconscient
l’on
une
aspects négatifs
semble-t-il
aspects positifs, faisant
jouer des mécanismes de
Æqlida.r,ité (peu d’enfants
sont abandonnés), se prati¬
quant le plus souvent dans
le
sens
une autre
Porotetanl)
-
1990" (Photo:
soeurs.
se lève alors un oncle pour dire
“je la veux’’... qui se la verra donner. Ce
cousin du côté paternel, marié, resté
sans descendance, est porteur de patrimoine.ll élèvera l’enfant jusqu’à sa majo¬
son
bien.
L’histoire est terminée. Une enfant est
négatifs
donnée
à l’absen¬
règles. Les enfants
sont souvent placés, (dépla¬
cés) sans qu’aucune sanc¬
tion juridique vienne confir¬
une
première fois, parcequ’on la
demande. On marque l’estime que l’on
de
porte au couple pastoral sans enfants.
Lorsque l’intérêt de cette enfant le
demande, elle est à nouveau placée dans
-
La
entretiendra des relations
Tahiti. Il
RÉCUPÉRÉE,
Juin 1992
en est
frères et
'
L’enfant, âgée de treize ans, revient à
rité, lui transmettra tout
"Rencontre des femmes de Moorea
descendance à
privé. Une famille accueille une
enfant et lui assure un patrimoine en héri¬
tage, (patrimoine qui reste ainsi, pour ce
cas-ci, dans le cadre familial). Et, de fait
cette enfant n’aura aucune part dans
l’héritage foncier de ses parents biolo¬
giques, transmis à une partie de ses
donnée pour assurer une
qui
bilités.
BAFOUÉE...
Veà
dès clés de ceffé histôrrérUnê ènfâîTt' è'St
famille,pour le temps de son
petite fille née en 1877, mourra en
d’ofiginë va être' ‘
1976, âgée de 99 ans. Toute sa vie elle
contactée, priée d’exercer ses responsa¬
éducatives de l’enfant.
ce
La famille d’origine quant-à-elie, sait
qu’elle doit reprendre ses responsabilités
L’enfant donnée, puis confiée, n’est
jamais abandonnée.
Au sein de cette famille élargie s’est
donc trouvé un cousin qui, en dernier
lieu, fait office de parent..lci apparaît une
bout de
l’enfant et la fâmille
d’une amélioration
Les aspects
tiennent en partie
plus. La véritable “puissance pater¬
droit.
absence
des conditions sociales et
...
d'enfants’en Polynésie)
troisième famille. Celle-ci l’élèvera
lorsqu’il disparaît, cette nouvelle famille
sépâiè : de l’enfant, îa( remet ’â‘'qui; dei
quelques
île, plus petite,
où les conditions de vie excluaient qu’il y
emmenât sa fille.. Il confie alors l’enfant
au
Ces temps étaient ceux de grands
départs, on savait quand on partait,
jamais quand on revenait, ni le pasteur,
ni son épouse ne reverront leur terre
natale. Ils mourront prématurément treize
ans après avoir quitté Tahiti. Leur disparition,va remettre en question le devenir de
Il comporte
“don
adoptée
se
une autre
patrimoines, sont régies par
le. Droit français, aujourd’hui
que la famille traditionnelle
des
ROCKY MEUEL
nelle" est détenue par le pasteur,
années dans
liens
éclaté.
qu’elle fonctionne au mieux,
pour le bien de la Commu¬
nauté, et se poser alors,
irréprochable, en apport ori¬
ginal de la Tradition Maôhi
au Monde d’aujourd’hui.
“maôhi",
une
Elle est à
à
a
assises, plus
solides, à cette institution,
afin, puisqu’elle vit encore,
sans
.
parentsenfants, la transmission des
les
que
compo¬
1877
sion le conduisent
ne peut plus appeler
institution, aujourd’hui
ses
L’histoire qui suit est celle d’une peti¬
te fille née à la fin du siècle dernier, en
originaire de Moorea où il avait de la
parenté.Là-bas, les exigences de la mis¬
que
d’aujourd’hui,
toutes
aujourd’hui lézardée sous
était
dit-on, repro¬
duit des schémas anciens,
nous
ce
de nouvelles
ans.
Cet homme avait demandé l’enfant. Il
familles
collectif,
toire tous les
peine âgée de quelques
mois qu’eiie est donnée à un pasteur protestant;.en p^artançe .pour lés Îles Cqôk.
L’évangélisation de ces Îles a largement
été faite, à l’origine, par des tahitiens.
polynésienne^, Un peu;plus
de
santes, qu’il revient de col¬
mater les brèches, donner
(contribution à la compréhension du
aujourd’hui. Il
donnant vie ainsi à
autre île...
se
çant des pressions, y com¬
pris financières. Une centai¬
ne d’enfants quitte le Terri¬
Histoire d’une enfant
adoptive venait à
faire défaut).
patrimoine plus
la société
avec
dans la tradition
Les
famille
biologique tous ses
devoirs vis-à-vis de l’enfant,
avec
ne
les coups de boutoir de la
modernisation, subsitant
malgré tout. On ne peut
retourner au passé. C’est à
dans les familles, en exer¬
naguère solide, bétonnée
mu’’.
Raapoto, Jean-
immédiat,
personnes
venant chercher des enfants
Au total, une institution
des terres n’en est
règles (l’une d’elles par
exemple, conservait à la
des
extérieures
certains enfants “faaa¬
avec
ses
récupé¬
favorables. Ici on touche
problèmes rencontrés
au
qu’une),
à la
sont
lorsque les
conditions d’accueil
pas
encore
UN APPORT ORIGINAL
DELA TRADITION
MAOHI AU MONDE
D’AUJOURD’HUI
véritable institution, avec
ses finalités (la question
souvent des relations de
aux
Jean-Marius
personnes marginales dont
les motivations restent dou¬
cements “ratés"
de l’enfant faaamu, cette
(Photo: Veà Porotetanl)
mer ce
ner un nom, assigner des
charges, des devoirs, un
rang dans la société, une
place lors des cérémo¬
transmission équitable
"Rencontre des femmes de Moorea -1990"
gens auront été
ces
réminiscenees
sances ou
nées,
LE
des enfants.
essentiellement liées à la
...
le recevoir.
le "opu
enfants
fond de l’héri¬
orale
enfant, il est digne de
héritage... je te donne
mon enfant, tu es digne de
généa¬
tage familial... tradition
au
consolidés entre
ou
mon
logique et la connaissance
que
marque
ton
des terrès.Autour des aïeux,
leurs enfants, les conjoints
niveau des parents,
hoê".Enfin il y a les
en
deux familles. Donne-moi
du clan. Ils transmet¬
tent la connaissance
alors
établis
de leurs enfants, c’est le
Récemment ont
m’ont
retrouve
Polynésie
en
Page 5
avec
la famille
du pasteur, son
premier père adoptif. Un
jour alors qu’elle était âgée d’une qua¬
rantaine d’années quelqu’un de la famille
d’accueil aux îles Cook, viendra lui rendre
visite On
se
souvenait
encore
bas. Elle vécut et mourut
sur
d’elle làles terres
son dernier père adoptif. Pendant ses
dernières années elle évoquait souvent
les uns et, les autres et plus souvent le
de
pasteur du début de l’histoire, alors
qu’elle vieillissait davantage.
ROCKY MEUEL
porofetoni
veo
TEREOO
matahiü atoà, e âmui te mau vahiné atoà o te Etârëtia
Evaneria i roto i te Rururaa Rahi e tupu i te âvaè tiunu. I teie matahiti, ua taui ni te faanahoraa i te mea e, a tahi ra te Rururaa Rahi a
tupu ai i te hoê motu taa ê atu ia Tahiti, inaha hoî na te Tuhaa Toru
e tara i te mau mâmâ i Moorea. Te tahi faanahoraa taa ê ta râtou i
faaoti, te faatupuraa i taua rururaa ra i te hopeà hepetoma. Oia mau,
e haamata te rururaa i te pô mahana pae 26 no tiunu, i te tâatoàraa
O te mahana mâa 27 no tiunu e i te tâpati, 28, e âmui ia to te ruru¬
Mai te
mau
i te pureraa avatea a te mau pâroita no Moorea.
Te tumu parau ta te Tuhaa Toru i mâiü no te haapiiraa, o te parau
ia no “te Pure a te Fatu e te mau hiaai o te mau vahiné”. Ua faataa
te Tuhaa Toru i te mau uiraa no nâ Tuhaa atoà e vaù o te Etârëtia e
tae noa atu i te mau mâmâ Rarotoà të âmui faahou mai i ta tâtou
rururaa i teie matahiü
A taa noa atu ai te maù faaineineraa a te mau tuhaa tâtai, teie i
mûri nei te tahi mau manaô i ferurihia e to tâtou tuahine e Yvette
Temauri i nià i te tumu parau i faanahohia e te Tuhaa Toru, i nià
ihoâ râ i te mau uiraa i horoàhia i te Tuhaa Hitu : “O vai te vahiné,
no hea o nae ovaite vahiné mâôhi. ” la riro teie mau manaô ei tautururaa ia tâtou i te faahohonu â i ta tâtou hiôraa i te parau o te vahi¬
raa
Commission des femmes,
hiaai, i tê pae no to na oraraa faaroo e tae noa atu i te
pae no to na oraraa ùtuafare, te oraraa i roto i te vaa mataèinaa, e to
né,
to
tiàraa i roto i te nünaa Mâôhi.
na
O VAI TE VAHINE
noa
E tino to ù, e i nià i
taua tino ra, e rave
rahi
mau mero
E upoo to ù, e e roro
to ù no te feruri
E àatL îo lù
mai to ù
mau
hinaaro
i te
no
ora
hiô
o
ivi
E ihu to ù
no
E vaha -to
parau
E rima to ù
Ua
parau-atoà-hia vau
e
ètaèta. No reira
paha ia te tahi
i te
ù
atu
no
te
rave
ôpü to ù
no te
horoà
E âvae to ù
i
te
no
te àfaî
vâhi ta ù
e
mau
ai ia ù i
aè’i te tâne. Teie
paha ia te auraa,
faufaa aè te tâne ia
ù.
E
ora
ia ù
iti
roa
rahi te
rave
I mutaa iho ra, e
Les
,ufa
i te tahi fâito haèhaa
au
ôhipa i roto i te oraraa ta
te tâne i manaô e, eita e
maraa
ànimara ia ù. Te faariro-
no raro
hia
ia
ra vau
ei taoà
noa e
ei moihaa
here
te faa-
no
tê ôre
roa e
o
Atua
i te hoê aôaô
tuhaa
atoà
a
roto
no
riro atu ai
No roto
na na.
vau
i to
iti aè i to
rima
na
tama noa, tirâ râ atu ai.
hâmanihla
au
TE REIRA MAU ÂNEI
TE VAHINE
mua
mau
to te
e
i te Atua. Ua
vau
ei tauturu
te tâne, e ia
no
ra
ra,
e
riro
mâua ei pou no
to
Te
pàhono nei
aratai mai
ia Atamu
ia e, e
E vahiné
te npaaraa
tià i te
te
au no
roto mai
no
au e
au
noaaraa
la
i ta te
faaîteraa,
i te ivi
au
Pïpîria
roto mai au
i te taata. Te nâ ô nei te
mai.
No roto mai
au
no
îô
no
e
“ia
:
te
râ
reira
na
ôhipa.
parau-atoà-hia
:
“
o vau
te tumu
hara". Ahiri
ra e
o
te
ù anaè
i rave i te hara, eita paha
ia te Atua e faautuà i te
e, na
tâne. I roto i teie parau
no te hara, te ite-atoà-hla
ra
te parau no
te aroha o
Atua, eiaha i te tâne
anaè, ia mâua atoà râ. E
no taua aroha o te Atua
te
mai."
1/28
te
ra
i fâ mai ai te parau o
Atua ia râua”. Eere hoî te
ta
na
tâne anaè ta te Atua i
taata.
“Ua haamaitai iho
o mau.
o vau
ra
mea,
hoê â to mâua fau¬
faa i
i te aro o te
mua
I roto i taua
atoà râ,
No te aha. No te
ôpuaraa faaora i te
faaora
o
a
ôpuaraa
te Atua ra, eere
te tâne anaè ta te Atua i
rave
ei moihaa no te
faa-
placements d’enfants hors du Territoire
Régulièrement ce problème
chronique.il s’était exa¬
cerbé il y a quelques années et
les pouvoirs publiques avaient
pris quelques mesures, La situa¬
défraie la
ouverte aux
pires abus, aux pres¬
sions, y compris financières, et
l'on sait que certaines tracta¬
porté sur des sommes
négligeables.
taines
pratiques, en tous cas,
demeurent, qui choquent encore.
LES PROSPECTIONS
D’ENFANTS
non
LES TRACTATIONS SUR
DES ENFANTS À NAITRE
On sollicite des futures mères
tractations sont
choquantes en ce
qu’elles impliquent un engage¬
santé, dans les dispensaires,
dans les mairies, et directement
dans les familles, en quête de
Outre cela, ces
mères
ment de la mère à abandonner
prospecte est sur place, agit
pour une parente ou amie rési¬
Métropole. Cette per¬
utilise le bouche à oreille
en
et finit
toujours par trouver "la
petite cousine de la belle soeur
de la bonne" qui est enceinte,
qui a des problèmes et qui
accepterait peut-être de donner
son enfant. Ces prospections
dans les familles sont la porte
Jetait, comme si on les
Une centaine d’enfants quitte
année dont
plupart ont été prospectés,
le Territoire chaque
accueillis de cette
trouvés,
manière.
CE QUE L ’ON
PEUT FAIRE
Tout
dépend en fait des
parents. Ils doivent être édu¬
qués, responsabilisés. Ils doi¬
vent pouvoir prendre leurs déci¬
sions
en
chèr dans les relations, les
amis,
toujours des personnes que l’on
connaît, pour qui on a de l’esti¬
me. Lorsque les amis ne peuvent
répondre., alors seulement, aller
vers "l’inconnu", mais ne Jamais
y aller seul, ne Jamais entrer en
toute connaissance de
étrangers, ne pas se reposer sur
des intermédiaires non autori¬
sés, même s’ils sont de la famil¬
le, même si l’on a confiance en
ces intermédiaires ne
connaissent pas la famille où
aboutira l’enfant. Dans ces cir¬
eux;
constances lé mieux est de
faire
appel aux travailleurs sociaux.
cause.
encore
son
enfant à la naissance.
LA CONFIANCE ACCORDÉE
À DES INCONNUS
1- Encourager les familles à
garder leurs enfants. Ce qui sup¬
pose des moyens d’aide.
2- Engager les mères à ne
Jamais se décider avant que
l’enfant
3-
pourrait s’attendre à ce
que le don d'enfants ne s’opère
que dans le cadre de relations
profondes d’estime, d'amitié. Au
lieu de cela, on donne les
enfants à n’importe qui, que l’on
ne connaît pas, un peu comme si
On
veut-on que
des relations soient
entretenues? veut-on qu’il reste
sur
le Territoire ?
Exposer tout
cela à la famille d’accueil, en
présence du travailleur social.
PASTORALE FAMILIALE
tractations directes avec des
accord alors que l’enfant
un
né. On hypo¬
On voit fréquemment des
thèque ainsi un vécu mère-foe¬
familles métropolitaines se pré¬
tus, de fin de grossesse, riche
senter à la. maternité, dans,, djç telations pouvait parfois arnpner la mère a changer d’avis.
d’autres établissements de
disposées à céder leur
les
abandonnait.
la
n’est pas encore
enfant. Parfois la personne qui
on
tions ont
tion s’est-elle améliorée ? Cer¬
sonnes
o
te mea
(éléments pour une pastorale de la famille)
dant
no
parauhia
ia i te taata i te
haamaitaî,
mea
i te taatâ
e
vahiné
o
na
i teie nei, e ivi
I roto i te Tenete
NO HEA MAI AU, TE
VAHINE NEI
,
roto
îô,
ra
te vahiné". E
e
Te
e ua
ia ia
to ù nei ivi, e
to ù nei
no
:
reira
hamani
Ua nâ ô iho
ra.
Atamu
no
ra o
nâ ô
mâua, oia hoî, hoê à to
mâua faufaa i roto i te
to
ra
ia ei vahiné
ra o
teie
tààti
ta te Atua ta
ra
iho
mâua ùtuafare.
ia.
àoào
taua
rave ra,
:
eere roa
no na,
e
fànau ôe
i te iô i taua vâhi
lehova i
ra
Hoê â to ù huru
tâne i
iho
Atamu
ivi
na
ia ia ù.
tupu i te mau hinaaro o
te tâne, ei maiaa fànau
ia
rahi i nià ia Atamu, taôto
iho ra o ia, ua rave iho ra
riro atu au ei
pâruru o ia ia ù e no te
pae o to na mâfatu ia
ei
hoî
ra
ra
roto mal i to
na
àoào, ia riro mâua ei hoê,
haùtiraa, ei faaârearearaa,
ia ù. E parau mau
paha, terâ râ, te vai atoà
te mau ôhipa i roto i te
oraraa
ei tîtî
mai râ
i te
i roto i taua îrava
ra o
fânau ôrua". Aita hoî te
eere
tahi mau
faufaa aè te
e
roa,
Atua. Te nâ ô atoà
“Haa-
:
te Atua
ra
lehova i te vareà taôto
àvae
na
maîri iho
mau
ra
hinaaro
i to
ra
mea
ôhipa
E
i te
raro
te
eita
paruparu,
ôre e, o te tâne ia te
au no
2/21-23
Tenete
te
àau.
to
e
upoo, a
faatere,
mau
nânaa, ua tuu-roa-hia
taime, e mea
te hauà
no
nei,
na
o
pâruru ra i to
e
mâfatu
Eere
râ
roa
I roto i te tahi
pupüao
tià
rave.
nünaa.
nünaa i tuu
roo
ia ù anaè ia
vau
mero
te fàa-
i te
tâne ia rave, e
i àere ai te taata, i parauhia ai e ùtuafare e e
e, e mero
ôhipa e tupu ra
mau
E tarià to ù
mai te
raa
e
metua vahiné. E
nâ roto ia ù te
mea
nO' reir a-
E mata to ù, no te
e
ôvahine,
e
vau,
vahiné
Atamu, te hoê
àoào
mau
na
ia
Papenoo, 1990. (Photo: Veà PorotetanI)
na mau
ne
soit né.
Pousser
les
parents,
lorsque la décision de se séparer
prise, à chercher
de l’enfant est
d’abord dans la famille,
proche
ou lointaine, des gens en qui l’on
a confiance, qui recherchent
peut-être un enfant. Lorsque ia
famille ne peut intervenir, cher-
Page 6
-
Juin 1992
Lorsque le travailleur social
est
va essayer de
point, voir si l’enfant ne
contacté, il
faire le
peut être maintenu dans la famil¬
le, moyennant certaines aides. Si
cela n'est pas possible, une
famille d’accueil sera proposée,
peut-être résidant hors du Terri¬
être clair, bien
préciser ses intentions par rap¬
port à l’enfant.; veut-on par
exemple qu’il garde le nom de sa
famille ?, veut-on le maintenir
dans ses droits de succession?
toire. Ici encore,
Ces problèmes se posent tou¬
jours dans les familles les plus
démunies, celles qui sont priori¬
taires dans le champ paroissial.
Entendre ces questions dans le
cadre du travail pastoral me
paraît aller de soi. Conseiller ne
suffira pas toujours, il faudra
quelques fois accompagner
Jusque dans les démarches. On
fera en sorte aussi, que la fécon¬
dité soit mieux maîtrisée par la
suite. Tout cela ne suffira pas,
l’essentiel est dans le réconfort
et dans
l’édification, être présent
les meilleures déci¬
prises, en toute responsabilité, en toute liberté,
sans culpabilisation.Ici doit inter¬
venir l’évangile qui construit
en
sorte que
sions soient
l’homme.
ROCKY MEUEL
porotefoni
veo
TE VAHINE
ia vetahi ê. Te îteraa
mua
i to
ia ôre
na reo
ei taata ê i roto i to
nünaa i te
ia riro
o
iho
na
mahana
mau
tâtaî tahi. Te îteraa i to
te îteraa 1 te àài
na reo,
te fenua
e
ta
na mau
o
peu
tumu.
te
te
patuhia nei
hoî, tei roto
e
ra, O vau
atoà râ te vahi¬
ta te Atua i
faaôhipa.
Ua mâîti te Atua ia ù
ei
perofeta na na, ei faaîte
na
na
nünaa
tiaîhia nei
te îte i te
faanahoraa
mau
haere
e
râpae i te
atoà, e fârerei
taime
mau
ia i to te
o
ra,
ia i
o
ùtuafare
mau
22/14), ei tâvana
arataî i to
taata
(mal ia Tepora, te hoê o
mau tâvana) e ei arll
na,
hoî
tumu to na, e
te
no
nünaa. Ua
faatere i te
tôroà ta te Atua i
mau
faataa
no
,
fenua ei
ù.
Nâ roto ia letu Metia,
tupu taua ôpuaraa
ua
faaora
a
te Atua
roto la na, ua
Nâ
ra.
riro mâua
atoà te tâne ei moüiaa
te
no
faatupu i te hinaaro
te Fatu. Nâ roto ia
parauhia
e, ^
e
ta
na mau
papu-raa
uiraa i faanahohia
mau
Tuhaa Toru.
tumu
te
no
te
e
tuatapapa i te
7
te
Fatu, te
ô
no
te Pure
12)E
Hou outou
a
i te
mau
uiraa i mûri
1) O vai te vahiné
2) No fea o na
3) O vai te Mâôhi
te titauhia nei outou e tatara mai
mua i te mau uiraa i mûri nei :
oraraa
metua tane e te metua vahiné, i roto
te metua e te tamarii, te parau no te
i te tamarii
raveà
mau
o
fifi,
e
a
ta outou
hoî
o
te haapii-
i te metua. Na roto
horoà mai i te
e
manaô
atoà mai i te parau no
ra:
A hiô
te vahiné no
ananahi. la oti, i reira outou e
no
mau
paho¬
mai ai i te uiraa tumu.
Ta te Tuhaa 4 e 2
Te toru o te aniraa no te Pure
Fatu, te
na
ô
ra:
maîri, i teie tau
e
i te tau
e
a
te
roto i te
mûri
a
outou
e
pahono
1) E aha te tufaa
oraraa
te Pure
a
a te
turu utaa.
vahiné i
2) e i roto i te oraraa faufaa
3) E i roto i te oraraa poritita na
te
mâôhi i teie tau.
Te uiraa a te buou rarotoà
nünaa
Te aniraa
te taata
na
ô
ra :
a te Fatu
“Faaore. mai
ta matou tarahu mai ia matou i
faaore i ta tei aîtarahu mai ia matou
nei”.
No te aha “ia faaore te vahiné i te
tarahu a tei aîtarahu mai ia na.
Ta te mau vahiné no Heremona
Te aniraa toru no te Pure a te
Fatu
no
atoà
te taata, te na
tatara i to
na
taata
ô
ra :
tupu mai roto
pahono ai i teie uiraa
aha te
mau
na
hema
na
te mea, aita
teie
te
ia
teie lôa
to ôe lôa. oia
raa
haavare
te
e
ôhipa
piô. la faatumau
rahia râ te lôa
Metua i te
to tâtou
o
o
te Atua, o te îteraa ia i te
Atua, te fairaa i te parau
a te Atua, te mataùraa i
te Atua e te haamoriraa 1
te Atu.
râpae
mau
nâtura
mau
“
(loane 17/6).
ù
no
“Ua faaîte
hoî râtou
ao
e
mau
ta ôe i
No ôe
ra.
na
no
ù
e ua
haapaô râtou i ta ôe
parau." Te parau atoà nei
9/17 : “Te parau
hoî te parau i pâpaîhia
ia Faraô e, o te mea
ia ôe
aè
na
e
te
mau
e
àti
fenua
o
te
e
nâ moihaa ia e piti
tei horoàhla i te taata
ârai,
o
te haamoà i te lôa
Atua.
a
te
te
o
Nâ fea te vahiné 1 te
Atua i roto i ta
haapaehia nei te
ôhipa
haamoàraa i te lôa
te
o
na mau
faaohiparaa
Juin 1992
flfi rnoril
hinaaro i teie
mau
Te nâ ô
raa.
haere ê atu ôe
ua
ôhipa,
letu
ra
ôhipa âpî{ te taulhaa, te
e
:
“E
Tatani,
pâpaîhia
e, o te Fatu
te Atua ta ôe e tâho-
ra o
na mau
hinaaro, mai te anl ôre i
la anaè ra ta ôe e
haamori (Ruta E>. 4/8)
Nâ roto i te haapaôraa
te tautum i te tâne.
i te faire
no te
faatupu i to
pu, e o
ô
O VAI ATU RA IA TE
VAHINE MAOHI
ta màtou parau i faaroo
ia na ra e te faaîte nei ia
ôutou
ia na."
mâramarama te
e
,
aita
e
O te vahiné ia tei uni i
te ùtuafare.
ra
a
te
Atua i roto i ta
o
te
na mau
o roto
Nâ roto i te tauturu
te Vàrua
o
a
te Atua: “O te
feiâ atoà hoî i arataîhia
te Vârua
e
te Atua ra, e
o
na
(Rôma 8/14-15)
te Atua."
Nâ roto i te faaôromai.
te tautururaa te tahi i te
tahi,
nâ roto i te fariiraa
ia tomo letu i roto
tàtou i te
atu to tâtou
noa
,
ia
taime atoà
mau
paru-
paru
Te haamoàraa i te lôa
Atua, to tâtou ia ite-
te
o
raa
e,
tuhaa ta tàtou
e
tâtaî tahi, e tàreni ta
la
faaôhipahia
tià ai.
ra e
la îte atoà tâtou e, i
rotopù i te Atua
e te
taata, te vai ra to tàtou
ârai, oia hoî o letu. : “Hoê
hoî ârai i rôpù i te Atua e
letu Metia".
(ITimoteo
2/5).
Ua.5 tâtou i roto i te
ôhipa mltionare
te Tino
o
te
te
a
hoî tâtou
e mero
Fatu,
ua
no
âpitl
te Fatu ia tâtou i roto i ta
mau
nau
ôhipa
e
ua
tauturuhia
te
e
to
na
Vârua, i parau ai o ia i ta
pipi e :
haere ôutou
na mau
e
te
a
mau
E teie nei,
faarlro i
fenua atoà ei pipi,
e
pâpetito atu al ia râtou
i roto 1 te lôa
te Atua. Te nâ
Teuteronomi
ia râtou i te
e
faaôo atu 1 to ôutou Atua
lehova,
e
haapaô
mau
mea
vau
parau a te Atua ra a
e ta na ra mau
atu i te
i parau
haapaô i te
atoà ta ù i
ia ôutou na, e
inaha, tei pihaî iho atoà
noa
na
te
parau atu
iho
haapaôraa ta
o
te
tâmau mâite â ôutou i te
mau
fea te vahiné i te
haamoàraa i te lôa
pôuri
e
(lloane 1/5)
Metua,
Tamaitl, e te Vârua
Maitaî, mai te haapii atu
6/16-17; “Eiaha ôutou
ia
Page 7
te Atua: “E teie nei, teie
i roto i to tâtou rima mai
Nâ roto 1 te haamori¬
no
pereôo, te âfata teata e te
vai atu ra...). Te rave nei
-
te taata e. e mâramarama
pùpü mal O ia I te ao nei
e to na oraraa.
rùàu. Te ô nei te Mâôhi i
Nâ
4/8)
Nâ roto 1 te faaîteraa 1
Fatu,
âmui, te 5 nei te feiâ âpïi
mau flfl îtea-ôrehla i te matamua ra. Te
o
loane
te taata, o te taata ra o
Te haamoriraa
iho. Te ôre
mau
ia faaî-
atoà."
te
oraraa
nià, ia îtea to-ù
te-haere-hia to ù iôa
noa
no
ia i îte i te Atua,
aroha hoî te Atua (1
i, f^teitei ai au
teie
ia ôe i
mana
fare ôutou
(ITorinetia 3/9)
ra, aore
ôe hoî
na
râtou i ho mai
te
aore
te Atua.
o
:
teie nei
o
ho mai
e
i to lôa i te
vau
mau
na
e
,
no
âua ôutou
Nâ roto i te aroha e te
here: “O tel ôre i aroha
Atua, te faaîteraa ia i
no
roto i te
te hoêraa
te Atua
te Atua."
ra
noa ia na
te vahiné i te
e
i taua
noa
5 mai te manaô haa-
mau
ôhipa hoî màtou
Atua,
tàtou.
te manaô tautum,
roto i te
te
tamarii anaè ia râtou
te “Iho
taata
ôhipa: “E hoa
,mau
rave
Atua
ao ra.
Te haamoàraa te lôa
atu
mau mea e au
(Matalo 6/7)
taua târeni
,
ra
te
e
i roto i te
te
:
Nâ roto i te ôpereraa i
ra
no
te taui nei te hum o
Mâôhi, te haapae nei o
i ta na peu tumu e te
atu
tàtou
te î i te
mana e
ia na."
te Rôma
mau oraraa no
roa
no
hoî, ia faataahia, ia haamoàhia, eiaha ia haavüviihia, mal te anoî noa ia
tïpee nei i ta vërâ. Te ôre
ua
te Atua
o
(Teuteronomi
Te tahi atoà
.
“Te Atua
na
pure.
pee atu ia
îte hoî to ôutou
roa e
mau mea ra
ipea àpï ra.
Nâ'Toto i te ôraa mai
:
horoà (tarent)
nahea ta
üfif
ia i faaineinehia
ua
au o
lehova,
vahiné
mea
no
e
“Eiaha
mafi te tamataraa
a
mau
matara ia
farü i taua
arataî ia matou i roto i te tamataraa.” E aha ta te vahiné raveà no te
e
o
roa e
te
te
piti no te Pure
te
të ôre
paô
no
te Fatu, te na ô ra : Ho mai te maa
e au ia matou i teie mahana.
roto i te
taui
te Mâôhi
ua
mau mea no
ia i roto i te
o
nei
Ta te Tuhaa 1 :
Te maha o te aniraa
Hou
la haaoaôhia to ôe
te oraraa o
mai
i
no
o te mau fiû i
utueifare o teie tau
2} Te taaraa te mau faaipoiporaa :
te fiû o te mau tuàtiraa i roto i te
i teie
mûri
i
na
1) E aha te tumu
raa
a
aha hoî o na e to na tiàraa
rapae mai i te Etaretia i te mau tàu
pahono
o te aniraa no te Pure a te
Fatu, te na ô ra: la tae mai to ôe
haù.
Mea na fea to te vahiné faaineine^
raa i to na utuafare no te taeraa mai
te Hau o te Atua.
Hou a pahono mai ai i teie uiraa,
fanau rahi, te parau
i te tau
mua
I mûri aè, i reira
piti
mahana,
Nâ roto i te
na
Te haamoàraa i te lôa
mau
te vahiné i
aè nei, i teie
mai ai i te uiraa tumu.
I mûri aè, i reira outou e
roto i te
e
2) E
ia
râpae mal. E tià ia parau¬
hia e, mai te peu te fanaô
o
(ananahi)
mai ai i te uiraa tumu.
Ta te Tuhaa 6 e te 5
Te
tau
mau
te mataù
e
28/58)
o
roa
pahono mai ai i teie
feruri mai outou i teie
e
ara o
e
vai nei
Iteraèra
o
e
I TEIE MAHANA
1 teie
o te
i mûri nei :
1) E aha te tiàraa
ia
o
te
Atua i roto i
rapae mai i te Eta-
roto i te Etaretia i
na mua
o
rahi
te ùtuafare.
i te tatara
i
mau
te vahiné i
a
tâvini ia vetahi ê
e
paôraa i te hinaaro
e
mau
nià i te tere-maitaî-raa
i
na
Etaretia
o
ia i te
o
teie to
e
“ Te vai nei
:
e
la
te moni, nâ roto noa
fare Mâôhi i tüàti i
mau
ôhipa
:
haere
no
nei
na
i te
e
haapii
ôhipa tumu
hinaaro i te fenua nei.
E mea na fea ta te vahiné haa¬
a
e i roto i to na oraraa.
Hou ra a pahonohia ai teie uiraa,
te titauhia atu nei outou e tatara
tâne
na
lôa
te
(Etoto
3/14). O te lôa hanahana
:
râ i te manaô tauturu,
Aita te faanahoraa
Te ite-
lehova
aroha".
te vahiné
utuutu
tamahine i te
mau
o
uiraa,
nei
i
TEFARE
parau
mai
ra
tiàraa
la moà to ôe lôa.
ra :
ia i ta
e
mai te hoo ôre. E
Na fea te vahiné i te haamoàraa i te
lôa o te Atua i roto i ia na mau
na
hoa,
mau
ôhlpa
retia.
:
Te aniraa matamua
e
roto i teie ùtuafare.
vai o ia i
ta
e
taata
vahiné
hàapiiraa
Ta te Tuhaa 8
màmà, te
mau
na reo, o
peu.
e, o
noa
te ùtuafare. Elta
pâpâ e te
mau
te Mâôhi.
na
pârahi
ùtuafare,
faaàmu, te
te Fatu e te hiaai o te
a
mau
Te
noho nei i te ùtua¬
e
E
i te
tamarii. E
mau
Te îteraa i to
e ua
taata
mau
fare hoê, mai te mau
metua, te mau tamarii
fànau, te mau tamarii
te
te îteraa ia i to
taeae e tua-
atoà
puna ora, ei vauvau no te
Mâôhi. Ua rifô te fènüa ei
nô
ia i te
o
fenua ei metua vahiné, ei
o
Te Pure
nei
ei metua
e
letu,
hoê mâua te tâne
ua
E iho
te Mâôhi. Ua riro te
iho tumu
no
ora
TE VAHINE MAOHI
E TO NA HIROÀ
TUMU
E ùtuafare âano to te
hiroà tumu
to na, e faanahoraa ta na
e fenua to na. Ua riro te
atu â te
rau
E peu ta na,
hoo-
e
hiôhia
ia ôutou ia ani atu ôutou
auraa no
Mâôhi. E parau rahi to
na i te mea e,
te tâàmu
E fenua to na, E reo to
te
te tahi io te
noa
tahi. Aita te fenua
vahiné
Mâôhi
te
no
na mau
ia.
o
auraa
haere
e aore ra
taa maitaî
e
e
o
(Hepera 11/1)
ratou, ua
Metua i te
te taata
o
te taulhaa
e
aore
hum
o
vau
àuahia,
nei."
mea
“Eiaha
Aita te. fenua i
ra
e
te hoê ia
o
parauhia nei
hia, aita atoà e tàpüpühla, e fenua fetü râ.
te
:
faaroo nei,
teie nei, o te
tâpaô tei faaîte mal i te
TE MAU FENUA
te faatura te tahi i te tahi.
O vai
te Atua
o
O
TE UTUAFARE O TE
MAOHI
tià ia hiôhia teie
e
Te haamoàraa i te lôa
ai
tahi, e aita hoî i raro aè i
te tahi, hoê â mâua i roto
3.
Nâ roto i te faaroo. “E
mau
te manaô tauturu te tahi
ia letu.
pâhono ai i teie
a
to ôe lôa".
màa, te fare pape, te
fare haumitiraa. E no
raa
e
(2 Mau Arii
Hou
tâmâaraa, te fare utuutu-
tahi, te pipiri ôre, te
faatura 1 te mau metua,
ra
te
amuraa maa a
Fatu oia te ôroà eufari.
mau mea
i te
i te Fatu
nià i te
te tiàturi ia i te
âmui to te Mâôhi. Tei
roto i taua faanahoraa
na ora¬
parau : “haamoà i te lôa o
te Atua" e aore ra “la raa
hine i roto i te faaroo,
alta te tahi i nià aè i te
hinaaro i roto i to
i to
raa
i roto i to
e
.
uiraa,
e mea taa maitaî
te fare taôto, te fare
1 mütaa iho ra, e ora-
Commission des femmes, Papenoo, 1990. (Photo:
Veà PorotetanI)
né
raa
^âôhi,
tapiri mai.
tupuraa i taua ôpuaraa
ôhipa
atoà. Te fare
mau mea
taua
TE 0RARAA_0 TE
MAOHI 1 MUTAA
HO RA
fare
mau
i teie tau, ola
nei ao."
ia ôutou
e
tae
hopeà
o
teie
(Mataio 28/19-
20)
mal ia ôe na."
Nâ roto i te àmuiraa i
YVETTE TEMAURL
veà
I roto i te Pureraa i te
mê 92 i te
tâpati 31 no
no Afareaitu i mûri
aè i te Poroi, ua tià mal te mau tamarii
e
no
ua
nâ pupu o
te Haapiiraa Tâpati,
pehepehe mai i te mau metua
vahiné
i te
e
na
tâpati
vahiné hoê pae,
tahl pae, o te mau metua tâne ia
râtou te himene. Ua ôpere te
mau
tamaril i te
mau
Mâôhi
raro
to râtou ôroà. I taua
no
tuuhla te
ra. ua
e
pâroita
na
te
nei te
1. Hoê
metua vahiné. Teie i
mau
pehehe.
mau
ôe
noa
ûmoa tiare
mau
ta ù metua vahiné
e
3.Eita 4.E
Eere ânei no taua atà iti
1 here ai o Pâpâ ia ôe.
na
ôe ra,
Eere ânei no taua àta iti
I here ai au ia ôe.
Eere ânei no taua àta iti
e ôaôa noa ai te taata
na
ôe
ra,
na
ôe
ra,
ia
tïpae mai i te ùtuafare.
Eere ânei no taua àta iti na ôe ra,
I faaôre i te peàpeà o taù àau iti.
E ôaôa te ùtuafare i te àta na ôe.
E ora te fetii tamarii i ta ôe àta.
E aha râ ta ù e püpü atu na
No to ôe mahana ôroà.
O to û ia tarlà faaroo,
E to ù hoî àau
Mauruuru
(Tama Hou 1]
porotetoni
haapaô.
te Atua
e
ôe
to û
no
mâmâ
here.
E ta ù metua vahiné iti
Hoê
noa
e,
ôe ta te Atua
I horoà mai no ù,
E no to ù mau taeaè
Aita râ ôe
e
e
e
moè ia ù
Taù metua tâne
hoi ia û ia faahoî i ta ôe
fTama Hou 2)
tuahine.
E ta ù metua vahiné iti here
here,
Danses à
e,
Mahina, 5
To ôe tauaro iti here râ.
hoi ia û ia faahoi
I ta ôe i haa no ù.
To ù àau here ia ôe,
O ta ù ia taoà faatau aroha
I
poia vau,
I
poihâ vau,
E
na ôe.
No to ôe mahana ôroà.
A farii mai. Ua here au ia ôe.
I tai au, ua faanà ôe.
I mauiui au, ua ara oe i te pô.
I peàpeà taù àau, ua haamahanahana
I teie mahana ôroà
2. Auê ta ô àtaàta i te nehenehe (Ara-
ôe.
E taù metua vahiné here
Ua paari
I tupu ai
Eita
püpû atu nei
Eita
taî)
ua faaàmu
ua faainu
ùaa i te avatea
e
ôe.
ôe.
A farii
noa
no
marna
e,
la hiô
atoà.
oe.
Nouvelles des
"Sois
Joyeuse, toi qui as la faveur de
Dieu, le Seigneur est avec toi” (Luc 1/28)
Femme de
grande beauté,
Femme de grande timidité.
Femme d’un certain orgueil.
Femme jeune,
Femme
âgée,
Sais-tu ta destination ?
Dis oui, car tu as un don,
Dis oui, car tu as une force.
Dis oui car tu as un guide.
Dis oui, car tu as une vie.
Enroule-toi
avec
Embaume-toi de
Enivre-toi de
sa
le Christ
son
UNE RENCONTRE :
L’ÉTHIQUE PROTESTANTE
ET L’ÉTHIQUE KANAK.
parfurh
Maurice Leenhardt:
êtes intéressé par
Crie, chante, ris, créée, danse.
Ecoute, observe, donne, bouge.
vos
pro¬
grammes de télévision, car la
gainville.
"Sept" se prépare à présenter
à ce sujet, sur FR3, un film réa¬
lisé par Sylvain Roumette
(entre autres, auteur du roman
Lilith dans l’île publié chez
Arléa, en Mars 90).
Avec son équipe, il a tourné
Dans une lettre qu’il a
adressée le 4 Février au pre¬
mier ministre de Papouasie-
Evangéliques de Paris
fondé e 1903 un col¬
(SMEP) a
lège protestant.
EDITH MARAEA
Le film cherche à répondre
à cette question : qu’en est-il
de l’Identité kanak aujourd’hui,
et du retour aux sources méla¬
nésiennes et chrétiennes qui
sont à l’ordre du
se
Tel la ôe te Fatu, e te maitai
e ! “
(Ruta 1 /28)
i te mau
vahiné atoà
Vahiné nehenehe, aîai
Vahiné atoà râ tei mataù
Vahiné pàteôteô atoà râ
Vàhinè tâ tei itê i’tê‘fâril.
introduction
du travail de Maurice Leen¬
A parau e:
te
te
te
te
isvu; •!
9
ôe
târeni ta ôe.
mea e püal to ôe.
mea e aratai to ôe.
mea te ora ra ôe.
A tâtua ia ôe i te Fatu
A faanoànoà ia ôe i to nà monoi
na
parau
A tiàoro, a âme, a àta, a hâmani, a ôri
A faaroo, a hiô, a horoà, a haùti
Te ora, te ora, te ora,
E taoà nehenehe ia
Auaè maôti ôe
Auaè maôti râ
e
te
oe e
hardt, c’est-à-dire de sa vision
éléments
mea e
A faareàreà ia ôe i ta
une
Nouvelle-Guinée, Rabbie Namaliu, le secrétaire général du
COE, Emilie Castro, écrit que le
Ua mimiô
mau
to
e ua
mahana
E
na
te Atua
par les NationsUnies. En 1988, d’importantes
manifestations avaient eu lieu
contre la PNG. Plus de 6000
maisons avaient été détruites,
causant le déplacement de 24
000 personnes.
Dans l’accord d’Honiara
était intervenu
en
Janvier 91
entre les
représentants intéri¬
maires de Bougainville et le
gouvernement de PNG, les
deux parties s’engageaient à
ne pas recourir aux armes et à
turu ia ôe.
(Suite de la page 4)
en
place de la force de sécurité
multinationale, à retirer les
forces de défense gouverne¬
mentales, à reconnaître le droit
du
peuple de Bougainville à
l’autodétermination et à tenir
un
qui
e
référendum
à la Commission des Droits de
l’Homme, avait accusé les mili¬
la violence et à chercher à
taires de PNG de
régler la crise
atrocités contre les habitants
de Bougainville. Il avait alors
déclaré que la lutte de son
par
la consulta¬
tion.
Iles Salomon et le Conseil des
Eglises de PNG au gouverne¬
ment lui demandait de lever le
blocus économique contre Bou¬
gainville, imposé en Mars 90,
qui avait privé l’île et ses habi¬
tants des produits élémen¬
taires, y compris les médica¬
avaient été constamment vio¬
lés par ce dernier pour qui Bou¬
gainville fait partie historique¬
ment des Iles
ments.
Dans cet
appel, les trois
organismes avaient exhorté le
gouvernement de PNG à "auto¬
riser l’accès aux organisations
humanitaires, favoriser la mise
vahiné
let.u.
TAARU VAHINE
elle n’est
que de 30
kilomètres.
SOEPI N° 4 DU 7.02.92
Suite
Page 11
documentaire
de 52 minutes
passionnantes
à poser des questions.
Au-delà de l’aventure person¬
nelle d’un homme, la principale
d’entre elles concerne les rai¬
sons du succès de l’évangéli¬
sation
protestante en terre
mélanésienne.
EXTRAITS DU TRAVAIL
ÉCRIT PRÉSENTÉ
ALEXANDRE
PAR JEAN
Rencontre des femmes en Nouvelle Calédonie, 1990.
Page ô
-
Juin 1992
Salomon, dont
séparée
servent de fil conducteur au
MISSION N° 21 DU 15 .03-92
perpétrer des
peuple était "une tentative du
peuple de Bougainville pour
sentir qu’il a le contrôle de sa
terre". Les accords signés
antérieurement entre l’armée
révolutionnaire de Bougainville
et le gouvernement de PNG,
avait encore précisé J. Kabui,
film.
destiné
le statut
population."
L’an dernier, Joseph Kabui,
président du gouvernement
intérimaire de Bougainville,
venu à Genève pour participer
du DEFAP, en particulier, le
jembo, sorte de^jeuf de; l/ôie
édité par la SMEP dans les
années 30, et dont les étapes
un
sur
futur de la
ethnographiques
Ce film est
hinahina
Eiaha ôe e rave faahou i te ôhipa.
la val ôaôa noa ôe i to oraraa nei,
l’association chrétienne des
demandé l’autonomie et récla¬
mé la tenue d’un référendum
to ôe iri
màmà û iti.
de Vito et Rorovana, à deux
kilomètres de la capitale de
,
roa
E tâpaô no to ôe paari e no to ôe tura.
Teie to ù hinaaro : E tâvlnl au ia ôe e
En Septembrel991, un
appel lancé par la Conférence
des Eglises du Pacifique,
l’île, Arawa, après l’échec d’un
débarquement des forces de
défense de PNG. Il n’y a pas eu
de victimes, mais les deux vil¬
lages ont été évacués.
L’île de Bougainville située
à proximité des Iles Salomon, a
été placée sous contrôle de la
PNG, lors de l’indépendance du
pays, en 1975. Les habitants
de Bougainville avaient alors
noa nei à
rouru.
appris de sources
"confirmées'* que la marine de
PNG avait tiré sur les villages
COE avait
ôhipa
viennent même des archives
.
E, no
E, no
E, no
E, no
comme
de la culture kanak. D’autres
noa
Vahiné âpî, paaril, ua îte ânei
E aha tei faataahia no ôe
A parau e:
A parau e:
A parau e:
jour? Il propo¬
contrepoint des inter¬
en
views
“
des
le-Guinée contre ITIe de Bou¬
surveillez
Missions
Grâce à toi femme.
Grâce à toi Jésus.
Oecuménique
hardt,
sionnaire de la Société des
La vie, la vie, la vie.
Elle est belle.
Le Conseil
la Nouvelle-Calédonie et par le
rôle qu’y Joua Maurice Leen¬
à Maré, à Houailou, sur la côte
Est où Maurice Leenhardt, mis¬
parole.
te metua vahi¬
supervisé
Eglises a exprimé sa "pré¬
occupation" à la suite de
l’attaque lancée par les forces
militaires de Papouasie-Nouvel¬
vous
atu te reira, te
noa
égUses - Veà Porotetani
BOUGAINVILLE:
LE COE PRÉOCCUPÉ.
Si
Femme d’un certain accueil.
no
ia ôe 1 te
vau
ATTAQUE CONTRE
sur
E
ôe.
ôe,
hoi ta ôe mau tamarii.
hoi te manaô
NOUVELLE-CALEDONIE:
Un film
Ua fefe roa to ôe tua i te amo-noa-raa
I te rahiraa matahiti ta ôe i ora mai.
mai râ i ta ù taoà horoà
No to ôe maôana ôroà,
!
(Tiàramàl
I roto ia ù ta ôe mootua iti,
E pehepehe ia ôe.
ù.
To ù here ia
e
e
roa
ra,
màmà
1992. (Photo: Daniel Margueron)
né.
O ia atoà ta ôe àta iti
e
û iti here
E mâmâ ù iti here e,
Na vai e pehepehe ia
hoi ia ù ia faahoi
e
I ta ôe 1 haa
Mai te Tiare Mâôhi
mars
e
(Photo: Veà Porotetani).
veà
porofefani
Etude des mouvements
religieux minoritaires
Polynésie et dans le Pacifique
en
(interview réalisé par Gaston Tauira)
Dans le cadre d’un projet entrepris
des Eglises du Pacifique (P.C.C) et le
conjointement par la Conférence
Collège Théolo^que du Pacifique
(P.T.C), Manfred Ernst, historien-sociologue et originaire de Hambourg,
en Allemagne, mène depuis Juillet 91 (et cela Jusqu’en 1993) une
étude sur les effets de la croissance rapide de certains groupes reli¬
gieux minoritaires sur les sociétés du Pacifique ainsi que les Eglises
établies (Protestante - Catholique entre autres).
Cette étude qui donnera lieu à la publication d’un ouvrage en 1993,
a déjà mené Manfred Ernst à FIJI, au Vanuatu, aux îles Salomons et à
Tahiti où II a passé trois semaines (du 18 Mars au 8 Avril), en Compa¬
gnie du Pasteur Marama Gaston, de l’Ecole Pastorale.
Après Tahiti, Manfred Ernst devrait normalement se rendre aux îles
Cook, aux Tonga, aux Samoa et dans certains pays de la Micronésie et
boucler ainsi, en quelque sorte, la couronne Mélanésie - Polynésie Micronésie de la région du Pacifique.
Pendant son séjour à Tahiti, Manfred Ernst s’est surtout attaché à
étudier les mouvements religieux dits “minoritaires” tels que Mormons,
Adventistes, Témoins de Jéhovah, Pentecôtistes, Assemblée de Dieu...
en
tout environ une douzaine sur le territoire.
Question:
Manfred
Ernst, votre collaboration
avec
la conférence des
Eglises du Pacifique ne
constituait-t-elle pas, au
départ, une barrière ren¬
dant difficile l’accès aux
groupes religieux que vous
vouliez étudier
donc
échec, j'en suis
persuadé. Il convient donc
d’être extrêmement pru¬
dent au départ, ceci aussi
clair, et particulière¬
qui concerne
les termes employés et le
comportement à adopter,
est
ment en ce
c’est
la
Manfred Ernst: Merci
de
un
point crucial pour
prochaine étape de la
un
recherche.
m'avoir
posé cette
question très importante
car cela pouvait être effec¬
tivement «n problème
d’autant
,
comme vous
le
savez,
d’une part, que je
fais
travail
ce
au nom
des
Eglises Protestantes de la
région du Pacifique, et
d’autre part, que Je suis au
Question: Justement
de passer trois
semaines à Tahiti, com¬
ment avez-vous été reçu
vous venez
par ces groupes minori¬
taires et quelles premières
je leur dis dans votre
langue "Maururu”.
Mes premières conclu¬
sions sont que ces églises
perd
s’en
on
serait votre rôle tout
région
premières constatations
numériques, l’Eglise Evan¬
gélique représente 45% de
la population, l’Eglise
Catholique environ 35% et
étude
sur
les mouvements
religieux
minoritaires.
importante
Serez-vous amené à dicter
aux Eglises établies ce
qu’elles doivent faire ?
Manfred Ernst: Non, en
D’ailleurs, je
aucun cas.
refuse de dicter quoi que
soit
aux
Eglises. Ce
pas
mon
J’entends rappeler
rôle
mon
se
cantonne uni¬
Eglises un outil de travail
et de réflexion et non à
distribuer des conseils. En
les
gens n’ont pas tellement
outre, je pense que
près de
de
20%.
chiffre
Vous rendez-vous
développement.
comme
les pays
tous
ces
micro-religions.
compte
moins douze ? C’est un
cette idée
chiffre
recherche ?
du tiers-
important je l’ai
expérience. Mais je pense
quand même que la façon
d’éviter ce genre de problè¬
me c’est d’essayer d’être
possible
compte du fait
qu’un chercheur ne peut
être objectif à cent pour
diverses rencontres avec
que ce
les autorités de
ou
cent. Chacun a sa forma¬
m’a réservé l’Ecole Pasto¬
tion, son histoire et son
rale
pensée. Ceci dit,
je peux seulement essayer
d’expliquer à ces groupes
religieux ce que j’essaie de
d’autres rencontres que je
gements importants n’ont
saurai oublier m’ont
apporté que peu d’avan¬
tages. Devant les pro¬
tion
blèmes
rai, l’information de base,
faire. Je sais que
Vous avez une
aussi neutre que
en
tenant
mode de
certains
Filles,
Jeunes
mes
l’Eglise
Evangélique ainsi que
l’accueil chaleureux que
ne
d’Hermon
et
bien
apporté beaucoup de sou¬
dans
tien
mon
travail.
peut-être |a raison
laquelle les églises
et c’est
ailleurs dans le Paci¬
fique, tant au niveau poli¬
tique que culturel, social,
économique ou religieux.
Si vous voulez, ces chan¬
ravi que vous
sentent vraiment concer¬
cette
nées par ce phénomène,
elles doivent en quelque
tu à l’Assemblée
sorte
"bouger"sous peine
de devenir minoritaires
d’ici 20
un
ou
30
C’est
ans.
grand danger !
Alors si
vous
vouiez,
ce
je propose, c’est de
leur donner toute l’informa¬
que
disponible que je pour¬
mais il
Manfred Ernst: Je suis
m’ayez posé
question. J’ai eu
l’occasion d’aller à Vanua¬
de
Générale
des
Conférence
la
Pen¬
j’ai
distribuer des question¬
Eglises du Pacifique
.
dant cette Assemblée,
pu
naires
aux
participants et
sur
quelques ques¬
les sentiments à
l’égard de ces groupes
Lorsque je
je dois dire que les ren¬
peut aider certains à mieux
contres et les
comprendre ce que font
les autres, si je peux réel¬
lement expliquer ceci aux
que
entretiens
de vie moderne et le mode
de l’identité. Les gens ne
savent
Est
ce
a
tif. Il semblerait aussi que
réponses simples. Dans
ces
perspectives, les
Eglises établies et notam¬
des résultats éventuels
positifs. En fait, leur attitu¬
que les portes
Si je n’ai pas
de
je désirais. Pour eux.
On
des
groupes,
que
Question:
les mouvements
encore,
qui m’a permis d’obtenir
toutes les informations
déclarer à l’issue d’un
l’impression, Manfred, que
approche est très
ouverte et que vous-même,
vous essayez d’être objec¬
dans le chemin du
nuer
été très ouverte ce
pour moi de travailler. Il
n’est pas question de
plus où se tourner.
qu’il doivent conti¬
j’ai eus avec les auto¬
rités des groupes religieux
dits "minoritaires” ont été
a
possible
bien
à la tradition ?Là
modernisme
retourner
minoritaires
ou
ont
Juin 1992
votre
un
de
votre
d’avoir
-
étude
serait
plus de coopération
Page 9
En outre,
mais
les Eglises
dans la société oeuvrant
étudiants du P.T.C à Suva
famille de Dieu dans ce
minori¬
monde. C’est ce dont je
j’estime incompatibles
d’où résulte le problème
qui
pas facile
mieux vaut essayer.
n’est
pour le bien-être des
membres de la grande
remercie beau¬
vous
coup.
Concernant mon travail,
même simplistes, ce
Je sais que ce
mieux.
suis entretenu avec les
minoritaires.
les traductions.
ma, pour
des
réponses simples, voire
proposent
comprennent les unes et
les
autres
beaucoup
trer, car elles représentent
aussi une certaine force
tions
de vie traditionnelle que
mouvements minori¬
se
tionnaires
petit séjour d’à peine^trois
années ; “Voilà la stratégie
que vous devez adopter et
vous n’aurez aucun problè¬
me avec ces églises mino¬
ritaires”. C’est impossible!
ces
taires
franches,
cussions
j’ai inclus dans ces ques¬
aussi été facilitée par
votre aide à vous, Mara¬
confrontés les populations,
me
semble que ce sont
ont besoin de se rencon¬
confusion entre le mode
très élevés. Ma tâche a
Aussi, si ma recherche
travail à bien et ce sera
déjà souligné. Si les
Eglises établies, surtout
l’Eglise Protestante, se
explique leur succès.
Le deuxième point que
je voudrais évoquer aussi
c’est le problème de la
exemple unique
malgré le fait que vous
viviez dans un pays très
capitaliste avec haut
niveau de vie et des prix
comme un
Je
je ne
pendant votre
été
considère
pour
établies ignorent ce que
les autres églises font.
je suis persuadé
s’ouvriront.
de soutien,
pourrai mener mon
sont
discuté de
seule manière
lière que je
églises
comme par exemple les
Adventistes du Septième
jour. Je suis aussi convain¬
cu que cela pourrait égale¬
ment présenter quelque
intérêt pour eux. Des ten¬
sions, existent, il est vrai,
mondiale,
soit ici en Polynésie
seconde guerre
impression ? Ou
avez-vous
taires, leurs réponses ont
très souriante et hospita¬
des contacts renforcés
d’autres
profonde transformation
depuis la
de la société
bien
appartiendra aux
Eglises elles-mêmes de
développer leur propre
stratégie à partir de l’infor¬
mation proposée, c’est la
population
désirent réellement avoir
avec
monde, remonterait aux
années 60 et serait liée à
auxquels
Il
dans
mon
la
social.
bien
plutôt les Eglises établies
qui évitent les contacts.
Ce que je souhaite c’est
que toutes les Eglises se
rassemblent, discutent de
leur différences théolo¬
giques, abordent des dis¬
d’abord, je dois dire que
séjour ici à Tahiti a
été bien organisé, mon
hébergement au Foyer des
blies et les autres pour
discuter des questions
fausse
plein
recherches, sans grande
de
religieux
Cette
Manfred Ernst: Tout
début
Eglises établies
d’ordre
que
mes
tout
entre les
et les groupes
minoritaires. Est-ce une
groupes sont en
croissance
Marama Tauira. (Photo:
Dépêche de Tahiti)
dans votre petit terri¬
toire si beau et si hospita¬
lier, j’en ai dénombré au
important qui montre que
ces
Manfred Ernst et le pasteur
La
conscience de l’éclosion
mouve¬
conclusions pouvez-vous
rôle.
ici que
quement à donner aux
l’ensemble des
un
fai¬
cette
ments minoritaires
C’est
en
sant
développées ici en
Polynésie comme partout
du Pacifique. Selon mes
voulez,
Question: En fait de
compte, Manfred, quel
n’est
d’ailleurs dans cette
vous
d’alarme.
ce
coup
Si
va.
je tire ici une sonnette
minoritaires, se sont beau¬
tirer?
l
l’Eglise Protestante
beaucoup. C’est
aussi le fait que les gens
ont acquis une certaine
capacité de critique ce qui
n’était pas le cas il y a 40
ou 50 ans. Quand son opi¬
nion n’est pas entendue,
ment
me
de
ces
groupes
négatives, il en serait
de même pour les partici¬
pants de l’Assemblée de
Vanuatu. L’opinion qui pré¬
vaut ici c’est de trouver
réellement des moyens
pour une
meilleure coopé¬
ration, du moins si c’est
possible. Il n’y a pas ici en
Polynésie de Conseil Natio¬
nal des Eglises ou bien si
rêve.
Mon
dernier
moi des souvenirs mer¬
je ne saurai
j’espère que
mon ouvrage qui sera cer¬
tainement publié en 1993
veilleux que
vous
oublier et
Polynésie comme il y en a
dans les pays anglo¬
phones. Pourquoi ? Vous
sera
voulez, d’association
de toutes les Eglises en
devez
sons
connaître les rai¬
plus que moi. Il n’y a
pas eu de contacts officiéls entre les Eglises éta¬
mot,
j’adresse ici mes vifs
remerciements à l’Eglise
Evangélique et à toutes lesautorités des églises mino¬
ritaires ici en Polynésie et
à tous ceux que j’ai pu ren¬
contrer durant mon séjour
à Tahiti, j’emporte avec
reçu comme un
don
par les églises en remer¬
ciement pour tous les bien¬
faits dont j’ai bénéficié
durant
mes
recherches.
A tous “Maururu”.
.
veà
porofefoni
Eiaha
Eiaha
vâhl
Te
tatou
faufaa
ta
tâpeà mal i roto i
parau, eere la teie
teie
e
to te Atua i te taata
reo
la
ra
râ e.
ta te
Aperama, te mea
e reo ptnepine teie
Atua e faaôhipa nei
i nià i te feiâ ta na 1
mâiti,
ua
reira
reo
riro atoà râ te
ei faaîte 1 te
hinaaro tumu
i to
na mau
te Atua
o
taata.
I roto i te taô eiaha
e
ômua nei i teie parau, te
vai ra te mmiaô ôpani,
te faaîteraa i te
aore ra
hinaaro ia ôre te tahi
ôhipa ia ravehia,
aore ra
mai ra, aore ra te nanao
mai
roa
Eere
ra.
mehameha
i
haere
râ
noa
rahlraa,
ôre
teie ia : mai te
te vai ra te : eiaha e
peu
mataù,
no
vai atoà
ra
tino,
taratarahia te îri,
e
te.rouru, e rarahihla te upoo, e te tahi
atu à huru faataupupûaore ra
i te tino. E
raa
tahi
faaôhipahia te rià¬
te taata ia
no
vaha,
taô* tel
fàahou.
roto i te tahi
mau
i to teie. I
mahana, i roto i te
manaô
te taata, aita te
o
taiâ, te mehameha, e te
riàrià i âtea roa atu te
tahi i te tahi. No tatou
râ,
e
nà ô
e
i te
la tatou e,
maha taô teie,
noa
mea e
maha atoà la manaô
taa ê ta râtou
ra,
e
faaîte
e
aita hoî te tahi i
riro ei
tàpiti-noa-raa no
të val
noa
mata ia faril
na
i’ roto i te riàrià
ra
te tahi râ
no
fjfi tel fare-
oia hoî
te tahi fifi tel nâ nià iho
rei-ê-hla atu
noa
na,
tupuraa. E tupu
te
e
E tano ia
parauhia
eita te mataù
e,
i te
e roaa
tel ôre à i itehla. Te
mea
auraa ra,
te mataù, te
manaô ia
e
tupu mai i
i te tahi
metua i nià i te mau
ôhipa fifi ta
na e
I roto râ
mau ra.
i taua
ôhipa
atoà
teie taata i to
ra
ra,
te ite
na
faatupu i roto i te hoê
taata, te mea ia e, ua
îtehla te huru o te reira
te mea te tino
e no
naeàhia.
tupu mai i
peu e rave
roto i te tahi taata i mua
tâtou i te hiôraa o te
parauhia
te ite atu ra
e,
rahl, te
fare-
râ
te tahi i nià aè ia na.
ra,
piti huru manaô e
tupu mai i roto i te taata
e
mataù
huru
o
ôhipa ta
na e
te
pinepine,
mea
ôtià,
na
ia
5 mal ia i
manaô
e
te
na
te faatura, te
auraro,
te imiraa hoi i
pâpû
al ta
ia tâtou e, te taata taiâ,
ra, e
fifl l farereihla atu
riro râ i te farerei-
hia atu. No to
ôre 1 te
o
taua
na
pâpû
hopeàraa maitaî
ôhipa ra 1 faaea
hitahita
noa
taiâ. Aita
o
ai te taata
ia
tiàturi
e
ia na, no te mea ua
paruparu
manaô,
e
ê
na
aore ra
to na
mai teie
parauhia nei
e, ua
roa to
manaô. Ua tiàturi ê
faril hoî
hopeàraa maltm
ê na o na,
te
haamata ê
na
ta
mea ua
na
motoraa i roto i
metua,
teie motoraa ; te taata
te
pohe ê atoà na
ua
o
e ua
na,
na
paruparu
ê
i te haamanaôraa i te
motoraa ta na i
mau
mauiui mai
na.
Te taata
e
i
ta
fâtata nei i te
na e
ra,
vâhl,
aita o na e taa ra
TE MEHAMEHA.
e,
te taata
ia haamoèmoè. E au atu
atu
ra.
Ua
Te
.
taata
e
tei roto o na i
te fifi i teie talme e i teie
na e
haere
hape
ra 1
e
1
1 rave. E
horo, aore
famte i taua
to na metua
mal te tiàturi e. e
rehere mal to
na
faahearoha
te tamaril ia
mataù
te vârua ta
na
e au
1 to na paruparu e ta na
râveà ôre 1 mua i te fifi
aita
haaàtihia
hape ta
tano o na e
ra e
te mea ua
mataù, te taata ia tel ite
farerei atu
ra e, ua
no
i te utuà
na
fârerei
o
te
o na
riàrià,
tahi
ôhipa
hape, e mataù o na 1 to
i
ite
roto i teie fifl ta na e
Te huru ia
Ei hiôraa: te tafnarii i
rave
na
na
o
ôre
ia
e
e
ite
pâpû râ to na
manaô e, tel
pihai
roa
râtou ia na, te
neneî
noa
al,
e
nâ hea
noa
to
matara
moto e te
ia
na e e
pohe
e
no
te mea e
pûai aè teie mea e topa
mal nei i nià la
Te ite
ra
na.
tâtou e, mea
àti
mau
i farerei mai i nià
na
i to
tino,
na
manaô
na
nâ muà
te mea e
no
horo
e
te hiô atu, te
fafa atu
upootià ânei
e
ra
e,
o na
faaûraa,
roto i teie
ra
te tàmata i
no
i
aore
maltai aè i teie
mea
faaâtea,
te
taiâ te reira. Te
nei â ia
mea e
e
no
ë manaô ra e, mea
ôhle te
mau
no na, e e
na
matara noa o
ôtià, to
te val
ra
na
riro to
na
àti 1
paruparu,
na tiàturi
râ to
ia na, e na teie tiàturi-
faahaere nei ia
raa e
1
E
mua.
tâtou i teie vâhl
ua
upootià
râ
ra
ineine
te fifi
mua
e
la
o
aita te
o na,
na
ra
te tià¬
la na, e
1 te faaù 1
o na
vai
:
tiàturi
e
na
maitai
ara
turi
e
atoà
mea
Ua ite teie taata i to
na.
e, e
peàpeà
atoà
moemoeâ ra, aita
o na
la
o na,
o na
ù ia na,
Te
haa¬
manaô i mûri, i te
e tano atoà o na e
faaîte 1 reira ihoâ e, ua
tahi,
iteraa e, eita e
no
ra.
ra
mai
ra
i
i
mal
te
peu e rave â
tâtou i te hiôraa o te
atoà mai te manaô
5
ôtohe
te
e
Ua
rave
i te hiôraa
mal
o
na
tâtou
te taata e
àpe i te Atua i
te
tairaa
mau
teie ta tâtou
Eiaha
e
hiô nei
mataù,
e
mai
reo
:
râveà
e
tâpeàraa mai i te taata,
râveà atoà
te tuu 1
te hau
no
te faahoî
no
e
te Atua, eere te
raa
ia
iho
na
no
tiàturi¬
te faaù-
atu i te Atua, te
fariiraa râ i te haere i
haere-
i te Atua, te
nâ nià i te èà e tae
raa
haapae-roa.-hia nei,
te
mea
aita
o na e
no
haere
faaû i te Atua, tei
roto râ o na i te faaineinei
ia
e, e
piti huru manaô e ô
Page 10 - Juin 1992
ôe
horoà
i
to
Taramo 22.23: Outou
tei mataù ia
haamori ia
lehova,
e
na.
Taramo 147,11: E
lehova i tè feiâ
e
au
mataù
feiâ i tiàturi i to
aroha.
ia na, te
na
14.2:
Màteri
tei
Tei
tià, te
ia ia lehova ;
te
mà
ra
haapiô râ i ta
na
parau, ua
vahavaha
ia ia na.
E tano tâtou
e
faaroa
noa
atu à i teie faahiti-
raa
parau, e
hoî
noa
i te taata,
e, te taata 1 mataù 1 te
Atua, e haapaô o na i te
hinaaro o te Atua e 1 ta
na
faataaraa ia
iho,
na no
te fârerei i te Atua.
parauhia
tano la
haamoà
te mea ua
ia
i
mâtou nei mau metua.
noaa
faaineineraa ia
na
mal
te
ta
mai ihoâ râ teie manaô
roto mai ia i to na
no
to
taua
no
ôe
to
parau e
Teie tiàtu¬
na no
E
e, no
o na
te Atua, 1 roaa
parau, e haamori e e
haamaitai hoî la na, e e
haereà tià hoi to na i
na
i te Atua, no te
mua
te reira 1 te
mea ua au
ai teie tiàturiraa la na.
Atua. No reira. te teiata
Eita râ teie tiàturiraa e
tei mataù 1 te Atua, ua
mai te peu
aita e
ite, oia hoi. mai te peu
aita e imiraa, ia ite i te
huru o te Atua, te mea e
noaa
au o
na, e
te mea
hoi
e
faatupu mai i to na au
ôre
riri. Mai te
mataù ra i to
metua e tei imi i te
e
to
tamarii
na
e
noa
atoà
e
jjârahi
ai to na metua i
tae
o na
1 te faito. e, ua
te haamoè la
roaa
ia
na e
to na mau
no
te
ro
o
na
hinaaro,
faatupu i te hinaa¬
Atua. Mai te
haamoà ia na no
te
taata i
haapae o na
ôhipa atoà të
te Atua, ua
1 te mau
ôre
e
au
i te moà, te
tura, e te hanahana o te
Atua, ua haapae o na i
atoà
riro i
roto 1 te hau. te reira
te
atoà te huru e hinaaro-
te haavilvli i te iôa o te
hia i te taata
e
mataù i
lehova
e
mau mea
la
haapaô i ta
e
Atua.
I parau np.
te Atua.
mataù ôe i te Atua ra ia
tahi tamaril tei ite 1 te
haapaô i ta
hope roa aè
râtou puè mahana i
pârahiraa i te fenua
ia
e
ra.
farereiraa
riraa i
iho
na
e
ia mataù râtou
...
ia ôe
e
neraa
ia ta ôe
Parareipomeno
2
6,31:
mataù
e
lehova ta ôe
o
haamori.
vâhi,
mai i teie
rama
aita te parau o te tiàtu¬
riraa o te taata ia na iho
ra o
mataù,
haere
taata. Ua ite mal tâtou
te
e
tano tâtou ia màrama-
Teuteronomi 6,2: la
i
Teuteronomi 6,13: O
Mea
ai ia na ra.
atu
parau
atu ia ôe
parau
te Atua
raa
mua
e
haapaô-
na mau
na.
i te taata. Te mataùraa i
tahi atu
mataù
ta ù
ra mau
ta
raa e
roto i te taata. No reira,
mau mea
E MATAU I TE
ATUA
oia hoî ia
te pûai o te
tano atoà râ o na
e horo, oia hoi e àpe, e
faaâtea i taua fifi ra. E
i te fifi.
i te Atua, e ite tâtou e, e
na
na.
rahl,
farii
na
fifi
taata i mataù, aita to na
tahi atu tama-
te haere roa atu i te
faaù, aoré
ra
i te fifi
mua
taata mataù
rli. la ite o na e, eita e û
atu ta na tânra-
taraa i te
no
o na e
te haere i
taata i mataù, aita o na
manaô hou te
mahana i faataahla no
to
alte tahi
tupu mal
e
fifi.
na o
no na
e,
parupeiru
no
al
e
ia ha. Mal te reira atoà
potopoto
na e ua
ra
haa-
ua
te vai atoà ra
e
to
aita â
teie
horo,
te
tâmau, no te mea ua ite
tatou manaô ia
motoraa, e nâ ô
i
tâtou e,
ra
pinepine, aore ra, mea
maltai i teie vâhi
na
Te ite
roto i te mataù. te vai ra
riàrià te reira. Aita atoà
roto
mua
atoà
na
tâtou i te taata
mono
mal 1 te tiàturiraa i roto
paruparu hoî ia na iho.
Mai te peu râ e mea
e
te hae-
metua.
ta
faito
e
e
manaôraa i te
e
hoi i
:
aore ra
te tâmata ra râ o na i
te faarata i te riri o te
te haa-
ôtohe, te horo,
haapaô,
:
ra,
te tatara i taua
o
aita
ra,
aita atoà
faaù faufaa ôre noa
e
te tupuraa
matamua teie, e ô mai i
roto ia na te manaô
ra,
te mau râveà atoà e ôre
tupu
horo
mau
tupu ai.'
e
ôtohe
o na e
e
ia au i te
ra,
te
te taiô mahana
e
Aita
te
hoi
ôre ai te riri
e
te metua
te mau mea atoà e tuu i
E
i
raveraa
hoi
tahi taata moto tei ite i
na e
te
pûai, te mana, te tura, e
rei atu. Mea tano râ to
i te tahi âû ta
reraa
la
na e
to na mataù, ua
haamauhia ia i nià i te
horo,
te manaô faaù
rave,
o
ia teie taata i te
mai i roto i teie taata
te manaô
ôhipa hape atoà ta
ôhipa atoà
to
Mai te
na
tahi aè pae, e tano ia
teie taata i to na
e
to
o
paruparu, to na nainaî,
e ta na râveà ôre. I te
aore
manaô ôtohe ta te riàrià
ôre
imiraa i te hau, oia
eere
i
te faahe-
e
rehere
i te
noa
huru ètaèta
roto i te tahi taata i mua
hàamanaôraa
TE MATAU
Te manaô ôtohe ia
TE HURU O TE
TAATA MATAU
tahi fifi i farereihia. Te
TETAIÀ
•
manaô ôtohe.
farerei nei. Mal te peu e,
taata të
te feàa hoî
paruparu e
atoà mai râ te riàrià i te
fifi,
te tahi.
tae
E manaô ôtohe atoà
piri rii noa to
auraa
e
na
tupuraa i roto la na te
farerei
tàhiti o
na i te tahi huru mâa,
oia hoî ia ôre to na ôpû,
rià
atu i to
teie
tahi
RIÀRIÀ
TE
te
te
pâtoî i te
tupu ra i
e
iteraa i to
râveà
na.
i
râtou
te
ôhipa
nià ia
atu te manaô
huru
to
na
tatararaa màramarama,
aore ra no
raa
tâpaô te
no
te horoà 1 te
no
to ha
ra
haamata-
i te vâhi àroraa to na
ra.
toètoèhia te
e
te iriatàû' iâ'màtâra âtoà'
vai
mai te peu e
tupu i nià i te
parau e,
àroraa të
tahi fenua, tei tai ê à te
:
E
e
e
taata taiâ i te
taata
te mea ia te
: e mataù.
E matara te parau o
hopeà,
noa
ite
e
to ôe
o vau
tâtou i te
na
noa
mea
te
EAHA TE MATAU
nâ ô
faatupu te mehameha
ôre
parau,
Ei faahohoàraa
i te tahi tauiraa i nià i te
E
e
mai te peu
ta tatou nei
te
Aperama,
e
huru plrl te auraa o te
mataù e te taiâ, e na te
tau noa râua e faataa ê.
i te paruparu, âreà
te taata mataù, i nià roa
ta te taata
taata iteraa i ta
no
te
ra
manaô, te tàmata
i te faahohoà i te
ite-faahou-hla. No reira,
auraa
mea
ra
mehameha
ôpanlraa, te val atoà ra
ia te ôreraa e ôpani. Te
1 te
na
noa
ia ôre te tahi huru ia
te vai ra te
noa, e
o
te
no
hâmani
tahi
te
ôhipa tupu tâùe
te
mataù
e
e
tâtou e,
eita te mataù e roaa i te
mea
tei ôre â i itehia, e
tano atoà lâtou e parau
veo
porotefoni
mataù
pâruru e ta ôe utuà rahi (Tenete
i teie nei e, te taata tei
ite i te
ôre i imi i te Atua, eita
te
o
Oia atoà te
haapaô
hinaaro
Ahiri
hoi.
mataù i te Atua.
na e
taata tei
i to
na
tei
rave
i te
teie
teie
mau
i horoàhia mai
parau
noa
i parauhia e
parauraahia
mea
huru
ta tatou
noa
Eiaha
hiô
e
nei
:
ôhipa tià ôre, eita atoà
rà,
e
te mataù i te Atua
5 i
te mâramarama mai tei
Te taata hoi
faahitihia i nià nei. I teie
tei ôre i hinaaro i te
nei râ, te vai atoà ra te
roto ia
e
na.
haamoà ia
na
Atua, eita atoà
e
o
aita
Atua,
ite ia
e
o
pâruru
Eiaha
i ite i te
na
rira ihoâ ia tàtou i
e
na e
mataù i te Atua, no te
mea
mataù, tira
tahi parau tâpiri : Eiaha
mataù, o vau to ôe
te
no
e
aita hoi te Atua i
iho
e
:
pihai
(Tenete
ia ôe
vau
26,24). Te
na.
aore ra
...,
mataù, tei
auraa ra, eere
teie i te faaueraa i te
EIAHA E MATAU
taata ia
Mai ta tatou i ite, e
faaue teie,
reo
e
te Atua
hiôraa
taata
au
mai te peu e
i te tahi taata ;
E tunu i te ùru, ua ite ia
teie taata i te
hinaarohia atu
ôhipa
ia
ra
e
na.
te tuu i te
no
hau i roto i te àau
e no
te
faaâpï i to
Atua. Ua riro teie
e,
ia’
reira eiaha
tuu i te manaô
timu, aita atu ia e mea
ruparu e
ta
ia
na
e
mâramarama
: te anlhia
haafaufaa ôre i
te faaueraa matamuaI mua i te faaueraa
matamua ta tatou i hlô
mai
e
:
E mataù i te Atua,
aha te
faaueraa
auraa
o
teie
âpî : Eiaha e
mataù. Te haafaufaa ôre
ânei te Atua i ta
ra
tïtauraa i te taata
na
Te hinaaro tumu
No te
uiraa,
o
ta
ia tâmau
:
noa o
ia i te mataù i te Atua,
oia hoi ia imi
o
râveà atoà
o
fati to
te
na
i
pùai
e te riri o te
taata, aita to na e tura,
aita hoi
mua
tlàmàraa i
e
i te Atua.
Ua hiô mai tàtou e, e
ôre ai
piti huru ta te mataù e
faatupu i roto i te taata :
tupu
e
hororaa,
te
fàriiraa i te püai o te
tahi, oia hoi te tuuraa ia
ôaôa,
e
te ora. Te
mataùraa i te Atua, te
i raro, ia haere te
tahi i nià. Te mataù é
te
ai ia
na
tiàturiraa ia
tano tatou ia
Le comité exécutif du
Atua
mea
e
e,
na
faatupu i te
atoà tê ôre
mau
petit nombre d’églises du Paci¬
se
contentent de
regarder les experts médicaux
lutter contre le fléau.
Le Sida est un
humain qui affecte
toute entière et, par
lutte contre le Sida. C’est pour¬
les
quoi toutes les églises sont invi¬
participer dans la cam¬
mesures
tées à
Sida.
Le Pacifique n’est pas trop'
sérieusement touché,par l’épidé-
problème
la personne
conséquent,
exige une approche intégrale.
Nous voudrions encourager
églises
à
prendre des
concrètes en associa¬
organisations qui,
actueliement, conduisent des
campagnes d’éducation contre le
tion
avec
ies
Sida. Nous voudrions
même
^
encourager les églises à. tenir
Toutefois, cela ne justifie pas
que les églises restent indiffé¬
rentes à la campagne contre le
Sida. Tous les gouvernements du
Pacifique ont pris et continuent à
leurs propres séminaires afin
d’aborder le problème d’un point
'
de
vue
théoiogique.
Suivent
un
certain nombre de
stratégies
prendre des mesures, mais nous
recommandations et
qui ont été adoptées lors du Col¬
loque Asie-Pacifique sur le Sida,
à Bangkok, du 12 au 19
les églises sont appelées
participation active. Jusque
là, tous les efforts faits dans le
Pacifique relèvent de la préven¬
(organisé par le
COE) dont voici quelques extra¬
tion.
que les églises fassent une
étude approfondie du problème
problème
grave
et
nous,
en
tant
qu’églises, ne pouvons accepter
qu’il ne soit abordé que par un
Eita
o
te
e
ôre e, te varote aôraa
mua
te
a
i
ia i te haavare i te
raa
Novembre 1991,
mea,
tumu parau, e nà ô ia
tàtou e ; Eita e tià i te
i te Atua, te fàaruè ra ia
i te taata, e ia tùrui hoi i
hoê ia mataù i te Atua
nià i te taata ra, te
e
ruè
i te taata.
I parau
no
te
i te tiàturiraa
to
e
ua
ei râveà
na
o
Atua. Ei
ia tiàturi o na i nià
ra
association
avec
les
res¬
la CEP invite toutes les
églises, dans leurs structures
respectives, à célébrer chaque
année, le Dimanche Mondial du
Sida qui est le dimanche le plus
proche du 1er décembre.
que la CEP assure le travail
de suivi du colloque du COE à
Bangkok en organisant, en 1992,
un atelier régional du Pacifique
pour la sensibilisation et l’éduca¬
le Sida. La coordination
et le financement de cet
atelier
fera par lé bureau Mission et
Unité qui veillera à assurer une
se
pour voir dans quelle mesure les
valeurs culturelles ont influencé
l’éducation sexuelle dans les
le COE.
-
tive d’hommes
Juin 1992
Page 11
e
hoi to
na
hau i
pihai
e
hinaaro nei i te taata
e
ru
riro te Atua ei
no
na e
pàru-
ei utuà
na
na.
hinaa¬
TTRÀRÀ PARAU
i reira ra, aita ia o ia
tàvinira i té Atua. Teie
e
TUROARAAPOTO
(suite de la page 8)
la CEP encourage la
piace de centres d’édu¬
mise en
cation en milieu rural et établisse
des contacts avec d’autres orga¬
des fleurs sur les tombes des
victimes du massacre de l’année
dernière,
Novembre 91.
en
PCCNEWS
N°1 DE MARS 1992
nisations, nationales ou régio¬
nales, engagées dans la préven¬
tion du Sida, telle la
du Pacifique Sud.
Commission
LETTRE CIRCULAIRE DU
C.E.P. DU 13 FÉVRIER 1992
AUSTRALIE': UNE DÉCISION
DELA COUR D’APPEL
EMPECHE L ’ORDINATION
DE ONZE FEMMES
Une
TIMOR ORIENTAL
cour
d’appel a empêché
l’évêque du diocèse anglican de
la Lusitania
portugais de la paix,
Expresse, venant de
Canberra et de Goulburn d’ordon¬
ner
femmes. L’évêque
Dowling a déploré cette uti¬
onze
Darwin, Australie, faisait route en
Owen
direction de la côte, de Timor,
selon les informations fournies
dirigeante du. “diocèse le (jIus
par la
navire
lisation de
1^ loi, par urie factjon,
Presse Internationale. Le
portugais de la paix aurait
bord des étudiants. Journa¬
conservateur de toute la commu¬
personnalités de plus de
de six hommes, voulait aussi
ordonner ce même Jour onze
femmes mais il en a été empê¬
à son
listes et
20 pays. Le gouvernement indo¬
nésien aurait annoncé que sa
marine militaire formerait un cor¬
don pour empêcher l’approche
du navire au port de Diii. Certains
gouvernements se sont d’ores et
déjà distanciés de ia mission de
la paix déciarant qu’ils ne pren¬
draient
aucune
responsabilité
pour leurs ressortissants.
Les voyageurs de la paix vou¬
draient se rendre au cimetière de
Santa Cruz, à Dili, pour y
-
na
ra,
ro,
maitai-raa i to tàtou
que
to
pâpù hoi to na àau e, tei
noa te Atua ia na,
faa¬
ia i te Atua.
taime hoi ta na i
te taata i
noaa
ta te Atua ra, ia imi à ia
o ia i ta te Atua, e ia
haapaô noa na i to na
hinaaro i te vàhi e te
haapàpü-
-
ua noaa
ia
faaâpïraa
Ua
tïtau ia i ta te taata, e
No reira, aita te Atua
aè nei tàtou
riro teie reo to te
Atua e : Eiaha e mataù,
e,
No te
na e
te mea hoi ta na e
e
faaauhla i nià i ta tàtou
participation Juste et représenta¬
(y compris pas¬
teurs et étudiants en théologie),
de femmes et de Jeunes. Cet ate¬
lier travaillera conjointement avec
its:
ta
piti (Mataio 6,24). la
Un navire
sur
mea
i nià i te taata.
nale.
tion
àpe
i te
hau i ta te taata
ponsables de l’éducation natio¬
que
o na
te tùrui i nià i te Atua e
des mesures soient
prises par les écoles primaires et
secondaires en lançant des cam¬
pagnes de sensibilisation sur le
-
tai
tià ia faaroo i te fatu too
que
en
haapàpù i to
tùruiraa, ia ite mai-
tïtau.
E ôre te taata
e
na
Atua, te faaearaa hoi i
e :
Les tabous sexuels ont subi
l’influence du modèle chrétien
occidental qui a affaibli le lien
étroit entre ia foi et la culture.
Sida
te taata ia
ia tàtou
e
Eiaha
:
faaitoitoraa ia i
e
e
Fatu
sociétés traditionnelles avant de
la mettre en rapport avec la
Bible.
-
ra
mataù,
:
tuuhia nei i
te taata, te faaea-
te aôraa
e,
varo noa ra
teie taô tiàturi
tùrui. Te ite
na ora-
raa.
-
estimons que l’action des gou¬
vernements n'est pas suffisante
une
taata
mau
Atua, te àperaa ia i te
ino, eere râ te fariiraa i
fique ait pris des initiatives
contre la maladie, la plupart
CEP,
ra
ei aratai i to
auraa o
églises - Veà Porotetani
siégé à Suva en Décembre
91, a estimé que toutes les
églises membres du CEP doivent
s’engager activement dans la
pagne d’information sur le
tano i te
te
e maraa
d’entre elles
aore
na
côté de la société. Bien qu’un
a
Le Sida est un
mua
te hau, te
roaa
PORTANT SUR L ^ÉPIDÉMIE
DU SIDA DANS LE PACIFIQUE
à
manaô i
roto anaè i te Atua e
LETTRE DE LA CONFERENCE
DES EGUSES DU PACIFIQUE
ADRESSÉE AUX ÉGLISES
MEMBRES DE LA C.E.P.
et que
i te
ia i te
e
te Atua
e
to
e
na.
miè du Sida.
tià i te taata ia
taata atoà. Te taata tei
te
ia i to na hinaa¬
na parau tià, te
Nouvelles des
qui
na
e
te
pâhono i teie
mea
o
auraa
mau
Eita rà
ai ia na, no te mea, i
tià, ia haamôri e
ia haamaitaî hoi ia
paô ia
e
na paruparu e te vaiiho-raa i teie ino ia riro
faaueraa
manaô i teie vâhi, teie te
to
hoi i te Atua ei aratai.
na
i te parau mau e
parau
haapa-
te horo i roto
Atua i te taata ia haa¬
ro
faariforaa
i te taata, e te
e
mataù i te Atua
te riri
hinaaro i te taata ia
rave
ia
o
na.
maoti lâ teie
ra o na e
ei
aita te Atua i faaruè
na, no
e
na
reo
haapàpüraa i te taata
teie faaueraa
Eiaha
te
o
tiàturiraa i to
na
la nâ mûri atoà atu rà
;
i to
noa
ia iritl hoi i
te mataù i te Atua i roto
ôpani hoi i te tahi taata
ia rave i te tahi ôhipa. Ei
faaue
e
i to na àau, e reo rà teie
reo
no
;
haapaô
hinaaro
na
déposer
nauté
anglicane". L’évêque, qui a
procédé le 2 Février à l’ordination
ché deux Jours avant par une
décision de la Cour d’Appel de la
Nouvelle-Galles du Sud, après
deux mois de débats intenses,
d’actions en Justice, et de com¬
mentaires dans la presse.
SOEPI N°5
DU 14
FÉVRIER 1992
Suite Page
12
veo
Nouvelles des
porotefoni
églises - Veà Porotetani (suiteaempageii)
Te
UNE EQUIPE OECUMENIQUE
AU TIMOR ORIENTAL
Une
5
délégation internationale de
représentants d’Eglises qui a effec¬
tué,
invitation de la communauté
des églises d’Indonésie, une visite
pastorale au Timor oriental du 16 au
sur
19 avril 92
a
réclamé la mise
Ametefe
Veà
Nomenyo (Tonga) et Geneviège ÙhevaÊley (France). (Photo:
Porotetani)
ZAÏRE : LA MARCHE
DES CHRÉTIENS
SE TERMINE DANS LE SANG
Ce fut dans
un
130 000 chrétiens qui y vivent, mais
aussi pour 1,3 milliard de chrétiens
dans le monde ; non seulement pour
bain de sang
d’espoir des chrétiens du Kinshasa.
Le bilan de la répression varie
juridique et autre assistance
victimes des violations des
Droits de l’Homme” et à “exercer
leur ministère pastoral auprès des
aux
familles des victimes”.
SOEPI N°12 DU 28 AVRIL 1992
.3.
Afrique
MALAWI
:
Une lettre pastorale critiquant le
régime autoritaire du “président à
vie" du Malawi, Kamuzu Banda,
publiée par les 7 évêques catho¬
liques romains du Malawi le mois
dernier, a provoqué l’arrestation et
un long interrogatoire de ses auteurs
par la police.
Dans cette lettre, les évêques cri¬
tiquent la distribution injuste des
connu à Kinshasa que les
forces de l’ordre ont réprimé le
dimanche 16 février la marche
selon les
morts et
Carême,
été aussitôt déclarée sédi¬
tieuse par la police, qui a exigé que
a
lui soient remis tous les
exemplaires
d’emprisonnement les
détenteurs de copies.
Le journal du gouvernement
“Malawi news” a aussitôt réagi en
publiant un éditorial du 14 mars inti¬
tulé “Pas de pitié’ dans lequel il
accuse les évêques d’être à la solde
de gouvernements étrangers” et de
chercher à troubler la paix.
et menacé
SOEPI N° 11 DU 10 AVRIL 92
une
de l’Homme
une
annonce
ville de Kin¬
des Droits
32 morts et
centaine de blessés ...Parmi les
morts, on dénombre plusieurs protes¬
tants. Parmi les pasteurs qui ont
ISTANBUL : FIN DU SOMMET
EXTRAORDINAIRE
DES PRIMATS ORTHODOXES.
bul. Une déclaration
CAMEROUN
UN CENTRE
DEFORMATION
POUR LES FEMMES.
:
A l’initiative des "Femmes pour
Christ”, l’organisation de l’église
évangéiique luthérienne du Came¬
roun, a été construit à Ngaoundéré
un
centre pour
Le but de
les femmes.
ce nouveau
centre est
de contribuer à
l’épanouissement
spirituel, moral et physique des
femmes. “Femmes pour Christ", créé
en 1975, compte actuellement plus
de 12 000 membres.
commune
des
,4.
l’ordination des femmes à la
prêtrise et le “langage inclusif”
en
référence à Dieu.
?
SOEPI N° 8 DU 20 MARS 92
Moyen-Orient
horoà mai
e
ra
i
atoà tei reira
voir les villes de Jérusalem et Béth-
léem devenir
sorte de
“Dysneyland”. Mais d’autres responsables
d’Eglise de la région ont quant à eux
exprimé leur inquiétude devant la
une
baisse sensible du nombre de chré¬
tiens dans ces villes. En effet, les
chrétiens résidant en Terre Sainte -
généralement dès Arabes- ne sont
plus que 130 000 aujourd’hui sur les
6 millions d’habitants du pays (4 miF
lions de juifs et 2 millions d’arabes).
A Jérusalem, selon Mgr Lufti
Laham, vicaire patriarcal grec melchite-catholique de Jérusalem, vivaient
Aujourd’hui, ils ne
guère plus qu’à 10 000. Pour
Laham, sa ville a un caractère
international. Jérusalem est la ville
sainte
seulement pour les 4 mil¬
lions de juifs qui y vivent, mais aussi
pour les 14 millions de juifs dans le
monde ; non seulement pour les
non
o
na
o
a
te tahi
multiplient en Alle¬
mau
toutes ses formes.
Page 12
FÉV.
92
-
Juin 1992
mau
parau
te fenua.
o
Te korometua:
e
raa-
tira ia, e taata mana,
parau atu la râtou e, i
haere atu râtou e faaite
atoà-hia râ teie taô
i te parau o
hiapo
Te
auraa
Oro metua.
ra,
e
tamarii ia râtou
e
mau
Oro,
na
Oro hoî ra, to râtou
o
ia metua
:
mea
nâ reira
te parau ôrometua
mai.
i te
Eita râ teie tatararaa
te mea, te vai ra teie
no
taô i roto i te tahi atu
motu tei ôre
mau
îte i te parau o
roa
Oro,
e
i
e
horoà
mau
noa
paha teie.
noa
hu.
Te
noa
hoê
e
tâtou 1 te
hiti
hiô
e
haapiiraa
E nâ nià
i
e,
teretere
noa
fauraô i te,
tâtpu i teie
te
nâ
te mau
mau
Tupuna i to
1
tau
roto
i to
tere imi i te
mau
ùra. Ua riro teie ùra
no
taoà
no
te mea i te reira ùra
mana o
hoê taata. E
au
îte i te ùra, e
rahi te ite
o
te
atoà te
rahi atoà
te taata ia
e noaa
mau
to
auraa
ra e
taata
e
hau atu.
e
ta tâtou metua.
la âmuihia teie
mau
teie te manaô
matara mai
e
:
te
naeàhia te 40 te matahi¬
ti ê hau atu, e taata
hoî
tei î i te
mau
paari e te îte i te
parau tumu o to
fenua
atua,
to
e
na
mau
taata mana hoî,
e
reira
o na e
tano al la
faaauhia i te hoê raati-
,^^pre ra i tje hoê
tahuà rahi, tei riro mal
rp,
te taata matamua o te
fenua. Eiaha râ ia haamoèhla e, te vai
noa
atoà
o
ra
te
auraa
te
metua i roto i teie taô.
faufaa
te mea e taoà
te noaa àtâ, e
rahi ai te
mana
tei haa-
koromâtua, aore ra te
korometua, e taata ia tei
Eere ânei
no
mea
Te metua: hoê â ia
no
rahi,
(e faateia-
parauhla ia
e
aore
mua,
auraa,
faaherehere
e
ei
tâtou
paari i te faite 40 mata¬
paari o te hoê
râtou
reo)
te tahi
no
na
te
ta
Te mâtua:
ha te
parau noa na vau e ; Te
reo, te fauraô ia o te îte
e
ia
â
te
metua nei.
hâmaniraa i
No tâtou nei,
ra.
(e
reo)
matua:
haamâmâ
maltaî tâtou ia
TA TE,REO
noa
nâ
mana
ôhipa tahuta-
tahi atu
atu ai râ tâtou
reo
te
na
teie taô, teie ia : mata-
ra.
te nâ reira nei te
ta te
ia
noaa
aore ra
tahi metua tei
te
rahi
noa
paari e tei rahi
tatararaa faa-
Oro
tàpeà mal i teie tatara¬
e,
te tahi taata
matahiti,
na
no
parau),
noa râ e
ra no
moàhia, tei tâmâhla. Te
matara mai
tanotano
to
te
no
(na te mata-
e
ihoâ te parau o
E
aita
ra,
metua
tei î i te
i
roto hoi i te tatararaa ta
râtou
aore
tâpeàhia mai
tano ia
e
mau
roto i te
mauraa
te
14
te ite i te
tumu
te
na
taata hoi tei î i
e
te îte 1 te parau o te
mau atua. E faaôhipa-
e
râtou i to ràtou tere, e
e
PAGE 4 IN LE CHRISTIANISME
e
mai te tahuà rahi tei î i
Baptiètes allemands préparent pour
une campagne contre le racis¬
Suite Page
koromâtua:
paari ia, oia te
ia
varavara e
N° 341 DU 8
tupuna, aore ra te
aniani mai te taata ia
râtou
1992
ia
tei
e
metua tâne.
teie iôa ôrome¬
tahuà i te tahi vàhi
e
les attaques contre des
taata
e
taata tei roto ia
nià i te
tua. la haere te
magne et que le mouvement nationa¬
liste de droite prend de l’ampleur, les
me sous
te
no
Te
TATEFAATIÀ
râtou
se
Te koro:
tei rahi te matahiti
taata
motu, mai tei ravehia na
ALLEMAGNE:
étrangers
I TUAMOTU
E aha te ôrometua.
nünaa.
N° 21 DU 15 MARS 92
Alors que
tâatoà.
parau-atoà-hia teie taô
oecu¬
SOEPI, PAGE 4 IN MlSSIpN
^
mata¬
e
mai ia âmuihia te
ra
rahi atoà te paari ; e
À Saint-Jacques de Compostelle,
aujourd’hui."
hiô atu ai
tâmata
e
to râtou manaô.
ménique européenne du 13 au 17
novembre 1991, avec la participation
de 40 représentants de la Conféren¬
ce des Eglises Européennes (KEK) et
du Conseil des Conférences Episco¬
pales Européennes (CCEE) sur le
thème “Sur ta parole! Mission et
Evangélisation
en
Europe
huàhuà tâtai
teie taô,
püôhu. E rlro
atoà te reira püôhu ei
pâhonoraa i teie uiraa :
tahi pae 1 te
s’est tenue la 5ème rencontre
-
e
roro i
teie taô. E hiô mai tâtou
i
atu ai i te
raa, mea
ESPAGNE:
auraa ra,
-
mau
faaôhiparaahla. la oti,
i reira tatou
koro
mau
teie taô i roto i te
te
i
i te
piti ia tuhaa to
taata. E hiô mai tatou i
ite
Mgr Carey, archevêque de Canterbury et primat de l’Eglise anglicane,
s’est déclaré préoccupé par les pèle¬
rinages incessants des chrétiens
vers les lieux saints, craignant de
matua. Te
i te manaô rahi
reo
au
na
ra
haamâramaramaraa
e
.5. Europe
aore
mau
Ore
ISRAËL : EXODE INCESSANT
DES CHRÉTIENS.
Lufti
qualifie d’activités anti-orthodoxes de
la part de “certains milieux” catho¬
liques romains, les activités mission¬
naires dans “des pays orthodoxes “
exercées par “certains fondamenta¬
listes protestants”, les “groupes
schismatiques qui font concurrence à
la structure canonique” de l’ortho¬
doxie, les efforts visant à saper
“l’unité chrétienne”, qui est l’objectif
premier du Conseil Oecuménique des
Eglises, et certains développements
dans le contexte oecuménique
comme
FLM INFORMA’nON N° 149
DE JANV-FÉVRIER 92
metua.
o
ta
ta
faaôhiparaahia: koro
tahi
tumu
primats de la plupart des
Eglises Orthodoxes ont tenu un som¬
met sans précédent au Phanar, siège
du Patriarcat Oecuménique d’Istan¬
o
i te
Teie te faatià
Les
huru, ia
i reira
reo
taô
teie
aratairaa
feiâ paari no
fête annuelle de l’orthodoxie, le
dimanche 15 mars. Entre, autres,
cette déclaration critique ce qu’elle
sont
(Togo) au départ de
(Photo: Veà Porotetani)
teie
ta
mea
E faaea
ra.
te
tano
paari,
emprisonnés et relâchés.
tombé à 25 000.
Samuel Ada
noa
DEJANV-FÉV.92
12 primats présents a été lue lors de
la liturgie eucharistique marquant la
45 000 chrétiens en 1948. Dans les
années soixante, ce chiffre était
Faaa.
les 2 millions d’arabes musulmans,
mais aussi pour les 850 millions de
musulmans dans le monde.
FLM INFORMA'TION N°l49
conduit les divers cortèges, certains
ont été sérieusement tabassés,
nement par
opposition au régime,
l’étendue du népotisme et de la cor¬
ruption dans la vie politique et écono¬
mique. Leur lettre, lue dans toutes
les églises le premier dimanche de
contactées. 17
dizaine de blessés,
sources
selon le gouverneur de la
shasa. La ligue zaïroise
;
terres, les services de santé et
d’éducation insuffisants, l’emprison¬
i te
au
E
manaô ta tatou i nià i te
reo
gouverneur et le commandant militai¬
re, est “vue comme l’Eglise du grou¬
pe politique, administratif et écono¬
l’aide
ia
hia i nià i te tahi
jamais
égjises du Timor oriental à “faciliter
mahana,
teie
hinaaro
te
a
nià i teie taô tei faauta-
délégation a eu l’impression que
l’Eglise chrétienne du Timor oriental
qui ont parmi ses membres le vice-
à l’égli¬
se catholique, “largement considérée
comme le porte-parole des espé¬
rances et des craintes du peuple".
Le rapport encourage aussi les
i
na e
te
...
la majori¬
te
ra
i te hiôraa
aore ra
re au
que
au
taata
L’équipe s’est déclarée très pré¬
occupée par la forte présence militai¬
mique dominant" alors
mal teie te
aore
tuatâpaparaa i nià i
parau o te ôrometua
ia
Timor oriental.
té de la population appartient
ôrometua,
te
sur
Tirnor oriental, mentionnant
“qu’un contrôle militaire constant sur
la vie administrative, sociale, écono¬
mique et politique
constitue une
grave source de tensions et de res¬
sentiments permanents”.
Le rapport fait état de “tensions
sérieuses" entre les protestants et
les catholiques du Timor oriental et
"du manque de relations ou de dia¬
logue entre les deux églises". La
tâtou ia faahuàhuàhia
tahi
pied d’un groupe de travail oecumé¬
nique en vue d’encourager le dia¬
logue avec les églises indonésiennes
sur "un réglement juste et pacifique”
au
Eere teie i te tahi
feruriraa i nià i te tôroà
ia na.
10 TE MAORI
Te
koromatua:
manimani rahi ia
rima
aore
raatira
ra
auraa, aore ra
e
te
te
te âvae ; e
atoà
Te koro:
o
te
tahi
te ure.
taata
paari
.
4.Te
veà
OROMETUA
ia,
metua.
aore ra e
Te ôrometua:
Te mâtua: te matamua
mea
ia, aore
rahl.
Te matua:
tâne,
raatira, aore
mea faufaa.
Te
metua
e
taata
e
te tahi
ra
paarl, e
tatou i hiô mai
hoî
e
hia
te fifi ia iri mai i nià i te
ôrometua, te tahi
tei riro ei hiôraa, ei
e
e
te vairaa.
maoro
ia
metua
aore ra
HÂMOA
(te huru
E tano
te rüàu tei
é tâmata
tâtou e, i
ra
(aore ra : korometua,
koromatua), te vai ra
paarl to
e
mai te tahi
te huru. - E
na auraa,
mâa
ra
teie tuhaa matamua
paari, aore ra e
koro,
taata hâmani fare. Te
(aore
taata
atoà râ te reira
parau
ra
te koro
taata,
taata
e
to
aore ra,
metua. E faaôhi-
te mâa ia
na
Te matuà: te pâpà
ia,
te metua i te pae
te mâmâ ; e rüàu, aore
paari.
taata tei rahi to
e
metua
e
paari, oia hoî
hope to na
taata tei
tupuraa.
TE METUA
E parau
rahi
roa te
parau o te metua
i roto i
taô ôrometua. E
tano
atoà râ tâtou
parau o
nâ
manaô
INUKUORO
rarahi
ia tei ite
e
hope to
taata tei
na
na
e
taata
huru
na
e
taa-ê-raa. I roto i
te faanahoraa manaô o
tupuraa ; e metua.
Mâôhi, aita te ite i
haamau-noa-hia i nià i
te
IRAROTOÀ
te mata, tei nià
koromatua:
Te
te
te
mau
raye no
pupu taata, te hoé âti ;
e tahuà. Te iôa atoà te
o
te tahi âmui-
o
tahi-raa
o
te feiâ ite i
roto i te hoé âti ; e
atoà râ te reira
hia
no
te feiâ
e
iôa
horoà-
metua i
faatereraa
o
ia
e
manaô e, aita o ia
tâuàhia atu ra. Te ite,
fariiraa i te
tahi i nià i to na tura e
to na hanahana.
pahî.
rnau na
e
tei rahi
huru
atoà
; e
te feiâ
ia màitai
o
pohe-
pohe tei riro mai ei atua
üno ; ua purehia râtou
ino.
vai
te
faahou i te
te
e
vai
i roto ia
oia hoî to ù îteraa i
te faufaa
ia
e
ra
vai
ra
i roto
fenua. Te vâhi
te
e
atoà ia ôre te
ia
na.
e
ora¬
pâruru i
mana
fifi
tâpeà mai i roto i teie
te peu
tâtou e, mal
aita
paari to
e
roto i te taata
ra
hinaaro
e
i te tiàraa raatira, nâ
hea
e maraa
ai ia
faatupu i te
parau o te
No
metua.
reira
Mâôhi i manaô ai
aè
taata
no
e,
rahi
tei
matahiti,
1 te
na
te
te
ua
anaè,
na
ia i te
haapaô i
te tahi pae e te parau o
to râtou maitm.
Teie te ôrometua ta
reo
haapii mai nei,
e
teie te raatira, te tahuà,
te arataî hoi. Te ôrome¬
tua, e tiàraa faaora to
na. Eiaha râ e manaô e,
te ôronietua, te noaaraa
no
huru o te ite. Te parau o
te fenua : tei roto ia na ;
ia
te parau o te mau atua :
tei roto atoà ia na ; te
atu. Te ôrometua, eere
parau o te mau tôroà e
ravehia i nià i te fenua :
ta tâtou
huru ia
te
tua.
i parau e, e
mea ua î to
ite,
na
î hoi
e ua
te
o
Tupuna
matai, no te
mau
mata i te
o
ia iho i
te
paari ta te reira ite i
faatupu mai i roto ia na.
No reira
ia
o
na e
raatira
aore ra
te hoé
ia ôre ia mohimohi to tâtou hiroà i te
te mana e te
i roto i te
taô ôrometua. Te taata
e
tano ia tuuhia i mua, a
o
tiàraa
ia ei hiôraa.
e
rave
i te
te raatira. no te
o
ia e, te vâi ra i roto
na
te ite
i
paari i
parau o te
te
nünaa ta
te
e
na e
To
na
paari i te îmiraa i te
mau
râveà atoà ia
nünaa ta
e
moemoeâ nei i
te
no
ora
arataî
na e
mea
o
te
ra,
na
to
mua,
ei nià atoà ia ia na
te fifi
e
val al.
la hiôhia tâtou 1 teie
ara noa,
riro atu ai
mana,
te
mai
mai te peu e
tei roto ia i te ite
mana,
e
e
mana
mahana.
teie
tâtou i
tià
ra.
Te
raatira, e tià o na no to
na iho nünaa, eere râ te
tià no te tahi atu nünaa.
tâpeà mai, aita
ravehia
1
râ
ra
i te
ôhipa i te tahi vâhi ê
atoà i te taata
auraa o
mal
te
te taô. Ua rave
mai tâtou i te paa, p ua
faaruè atu 1 te mâa. Nâ
hea râ te ôrometua
e
riro faahou ai ei ôrome¬
faaora
mana e
iteraa ia
parauhia nei,
e
fariiraa i
to râtou hoî
na
ei arataî. la
taura tâàmu ia na i te
fenua
o
to
na
mau
Tupuna, te fenua i amo
mai ia
ai ia
ro
na.
Nâ hea
e roaa
te paari mal te
eita o na e hinaa¬
na
peu e.
i te ite i to
na
parau.
Nâ hea te
i ferü
hoî
ia
rave o
here.
taata i te repo
mea
-
fenila,
tano tâtou ia ui e : I
te hea repo
ia. Teie
Juin 1992
e
Mai te peu mau e, i
hâmani te Atua i te
na
maoti, ta te taata
e
horoà to
roto i to na rima, aita
te mana, aita to na e
mana
metua mau, ia au i te
paari e
hiôraa
faaora ia tâtou. la àmu
reira
te
e
mua
roa,
e
nünaa ta tâtou
i te Atua
ta
no
tamarii
mau
te
te
no
te
la ôre râ
ra.
no
tâtou la fârii i te reira ite
te reira
e
haamau
tei
i
to
Page 13
faaineine atu al
a
hea
e
to
na
ôrometua
e
teie
fenua, te
mau
tau, te
au
e
mau
o
au
ite ai i to
o na e
nünaa, inaha aita
au
teie
no
ôrometua
arataî
te
no
nünaa
na
i
mau
ôrometua
paari, e au ia
aratai matapô
tâtou i te
nünaa.
na
mai tâtou i te
faahou mai i te
rave
mâa,
arataî
e
to
a
rave
paa, e ua faaruè atu i te
mâa, E tano paha e faa¬
ruè 1 te paa i teie nei no
paari, e riro mai ia
tâtou ei ôrometua
ra
Ua
te Atua
i
e
te
e no
te
Hau i
na
na
o na
TIRÀ RA
i
PARAU
Te haere ê nei te Mâôhi i hea
rahi
E
rave
E
haaputaputa nei i to tapuae âvae
te
mau
tara
mau
la haere tià ôe nâ nià i te èà
Ta vetahi i mâiti e, mea tano
Ua
no
ôe.
piahia to ôe parau nâ roto i te mau puta
faapeu hoa taeaè no ôe i pâpai, mai te
Na tei
manaô
e
Aita atu
E
mea
e
oti
tià maori râ, ta râtou anaè.
parau
noa
ia vetahi è
la huanane nehenehe maitai i to ôe parau.
O vai ia taata
1
i teie
mua
faaea haùtiùti ôre
e
huru tâmataraa
mau
tâtou i te
noa
no
teie uî.
E parau to ôe, ta ôe e tâpeà àiharu na na
E parau ta ôe, e aha te faufaa ia parau.
E manaô to ôe, e aha te faufaa ia horoà.
E tiàraa to ôe,
ôe iho.
aha te âpï ia faaîte.
e
Te mata mâôhi anaè tei ite hohonu i te hiô i te
mâôhi
Te tarià mâôhi anaè tei taa
iho.
Te aroha mâôhi anaè tei
pâpü i te faaroo i te tahi
o na
pâhono i te here
o
te
mâôhi
Teie ânei to ôe huru
Vai mâmü
noa
Vai ômümü
1
te Mâôhi.
e
ai ôe, te
noa
hape mai ai to râpae
Tei ô ôe i te
Inaha,
e
e
rahi âano atu
ra
ta verâ
tâuà mai ia ôe e
mauraa.
haîhai,
Noa atu to
püai noa mai ra ta verâ
ai ôe, te
e
tuhaa ôhipa ta ôe e amo
taata ôe no te ao nei
1 haafânaôhia
te Rahu Nui i te
e
huàhuà fenua
marô
te tau auiui mai
No reira, eere no
mana.
na
atoà to
tei roto
te
e
hea te paari e noaa ai i
te taata mai te peu aita
ôre teie tiàturiraa i nià
ia na, ua ôre
e,
te ite
na
Ta te Moana Nui uriuri i hâtua.
i te rave, aita e
Te
atoà ia tâtou
ia
tua. Nâ hea te paa e î
faahou ai i te mâa. Nâ
e
na e
ei ôro¬
na
roaa
e
rave
mahana, te taô anaè ta
pahî.
vai
ahiri i
na
mau
hoé
Mea tano tâtou ia val
e
haapahi i te
atoà të ôre
mea
mana
tano ai
faaauhia i te
tahuà,
te
o
faatupu i to
manaô ia
o
riro mal al
Mâôhinui nei.
mea ua
i
na
paarl e faaàmu ia
ite
e
i nià i te faaroo tarià. Nâ
parau no te ite, inaha e
taata teie tei î i te ite. te
Te ôrome¬
hâmani,
ei
na
te
teie fenua
e, na
tiàturiraa
ia i te hoé taata te
na.
fârii ai
terâ
rave
Mâôhi atoà mai ai o na.
Terâ atoà ia te ite e te
taata. I te mahana tâtou
e
e
ta te Atua i
te hâmani ia
no
nei â te fenua i te
noa
hâmaniraahia,
te repo
manaô
iti atoà ia i reira to
ineine
te
na
e
te
taô ôrornetua, teie ia
tei roto ia
ni
nâ
ra
ao
ite ia tâtou e, te hâma¬
e
farerei atu.
Te ite
iho, e eita hoi o
hinaaro ia parau¬
hia e, i terâ repo o na i
na
mai te peu e, e
mata to tâtou no te hiô,
tâtou i te reira ite
e
-
teie arataî
hepohepo
atoà
na
taata
râveà
ihoâ râ o te mâa e te
mea
to
to te taata ia
faateimaha i te taata i
roto i to na oraraa, i te
mau
faaàmu i
mana
tahi i
ia
pae
e
àti tià aè te
e
ite ia
tere
vâhi
mau
e
tâtou i
paari e roaa al
ia na, mai te peu aita e
ôhipa ta to na rima i ite
na.
hoî
na
faufaa râ ta tâtou
nià
ora e
ia
atoà
tâtou iho
hoî te
tià i mua, te
ôhipa i nià i te faate¬
haafaufaaraa
na,
mana
i roto i taua tià¬
ra
reraa o
ia
i te
i te
raye
raattra ra, oia
la. To ù atoà
te mâa, oia
te
atoà paari
na
tiàraa raatira
e
tano ia
e
o na e
raatira
3. Te metua, e taata
ôro mâtua:
ia ôre ia rave
No to
tano ai
parau o
tei imi i te mau
o
pee.
e
to ù atoà ia
râ te reira
te âti.
IO TATOU NEI
Te
ei hohoà
e
ia tei faaàmu i te
vârua ia
raa.
pohépohe,
te ite i nià i te mau
raatira
ia ravehia ei hiô¬
o na
mea
taata àravihi
parau
te reira
no
ai
paari, e
paari i tano
ineine i te horoà i te ora
o
e
taata râ tei î i te
te
o
tumu
rüàu noa,
te taata hoi
Te matua, te metua:
e
ia i te
o
ia tei aupuru, tei here
hoi i te tahi, oia hoi tei
râtou ihoâ râ i
i te
hau
2. Te metua, e taata
reira iôa i te vârua
mau
e
te maitai e te
te tahi, ôre atu al
paari.
Ua horoà-atoà-hia te
o
atoà râ i
ôhipa atoà ta ù
taata ite ia i roto i te hoé
reira
e taata râ
tei rahi te matahiti. Eere
taata ta te
tei fârii i te
e
tahi i roto i to
to
e
:
1. Te metua.
rüàu ia,
e
e
haapoto i te
te metua i roto i
tâmata i te
maha i mûri nei
Te madua:
âpï,
e maraa
teie
Te makua:
te taata
ia i
eere
hoé taata
I
ia, e taata
Te ôrometua.
(metua), te
parau ia o te metua, te
matamua (ia hiôhia te
ânairaa o te taata), e ô
atoà mal iü. te paari, te
te àravihi.
e
-
tâtou nâ te
atoà ta na e riro i te
mau
haamâramaramaraa ta
e horoà nei.
e
matahiti.
I VAIHI
paha i teie nei
i te haapâpü i
hoé taata
na
f
h
te reo
raa
mana e
te tahi.
ora o
te taata i te mau
Te manaô rahi i roto i
ite, te
aore ra
ra e
te reira
e
i horoà i to
mea
te matua
paari.
I UVEA
O
ôro,
te rahiraa
matahiti,
na
pa-atoà-hia râ teie taô
no
ra :
aore ra
atoà te
paari ia, e rûàu,
mau
(aore
totoro), te parau ia no te
rüàuraa, te paarlraa te
I FUTUNA
te
piti : metua
matua).
Te manaô rahi i roto i
no
te metua.
Te matua:
:
te
e
te
raa
te manaô i nià i te
Te ite
here, oia hoi e mana
horoà i te ora, faarahi i
te
te taô
EAHATE
rüàu ia,
roto i teie taô ôrometua
aupuru e
hepohepo i roto i te
e
o
te taata
o
te taata ia ôre
miomiô
iri)
toro te
Te matua:
ia
fârii i te
mana
e mana
-
hâmaniraahia. la
nei.
:
taata, te huru
OROMETUA
atoà ihoâ ia
ia.
auraa o
ra
e
metua.
tahito, ia hiôhia
nià i te haamataraa,
Te totoro:
I
maha, te ite atoà
te ânairaa.
e
mâramarama
tâtou i teie nâ manaô
faaôhipa
metua ia,
mana
e
-
e
mea
nâ
I NIUE
a
rima.
na
i
mana
atu, e
oia hoî
taata i tuuhia mai i roto
i to
tâtou i te
Te mâtuatua: te tahi
ta te Maori hiôraa.
Te matua:
mâtau,
;
taata tei imi i
la
paari (no
tino), ètaèta
te
ôhipa
mau
atu.
e rave
Te mâtua:
mai nei i roto i
noa
teie raatira ia
râveà atoà ia ôre
ta
Paùmotu, teie atoà ia
râ
tahi,
te
hohoà i roto i te
io te
na
taata
oia hoi
ta te taata
manaô
mau
metua,
hinaarohia i
e
ia tei pâruru i te
haapii ia, noa atu te
huru o te ôhipa ta na e
haapii ra; e parau-atoàmea
te tahi
ra
taata
e
porotefoni
E ààmu to ôe i
Na ôe râ
e
vai-ho-hia mai
e
te nuu tupuna
mai
patu haapaari faahou.
i faatoro i te èà no ôe, ta ôe ia e
Mai ta to tupuna
rave
Ta ôe atoà ia
la
au
i te
e
hûru
e faaâpî e e haapâpü
te tiàturiraa o te Mâôhi.
pûôi,
o
la mâ to ôe feruriraa 1 te mau mea atoà
E natinati nei ia ôe i terâ
la vî te taura
O ia i îriti i te
e
e
terâ àveià
poto,
tâàmu nei ia ôe i to ôe Fatu Faaora
ùputa
o
te hau. te here e te parau tià
tuutuu ôre,
la hiô âtea to mata i mua, noa atu te
rüpehu
E faaataata nei i to ôe aratià
la ôre ia moiàhia ia ôe, no roto mai
To ôe
ihoâ ia ôe iho
püai e to ôe paari.
E te Mâôhi
e, ua
ite ânei ôe te haere è nei ôe i hea.
VAHI A TUHEIAVA-RICHAUD
veà porotefoni
Nous
ne
pas,
jamais
combien la prière
nous ne
assez
est
savons
La pnere, espace
saurons
lieu
un
immense,
ne peut
insondable. Rien
la
cerner
donc rien
ne
doit
de
s’écoule dans le
humain et
comme
lui même
on
de
Dieu
et
coeur
DONT ON NE SAIT
NI D’OU IL VIENT,
NI OU IL VA
Sans doute
rons-nous
si
trop hâtivement ce
nous
en
vivons,
sur ses
Non
seulement
qu’elle
parce
déploie eh des
se
formes infinies et
se
dit
en
des mots
multiples mais
encore et
surtout parce
qu’elle n’èst
pas oeuvre
d’hommë. Elle est
oeuvre
Je le suis
lèvres,
au
ciel" TU ES.
un
doigt
dévoile pas
:
ces
pauses et ses
royales de l’aisance
et de la pleine clarté, mais
le plus souvent elle est en
Disons
ses
notes
A
patriarche, “beaucoup
au
dans le communisme, demandent
le
baptême et se confessent", a-til dit, tout en nuançant son affir¬
mation.
après la diffusion
“Cette renaissance de
tion
capitale aux Etats-Unis.
Condamnation par l’Eglise Romai¬
ne de la télévision spectacle et de
est un fait
l’émotivité des gens.
quitter le territoire
séjour. Le projet de loi a été adop¬
par les députés le 20
décembre i991.
Le pasteur Stewart exprime
l’espoir qu’aucune décision défini¬
tive ne sera prise avant l’instaura¬
té
92
.6, Asie
L’ALLIANCE
Des
Dans
une
sociaux et
aux
média, ouvriers,
responsables d’autres
églises et religions.
paysans et
SOEPI N° 12 DU 28 AVRIL 92
“L’EGLISE ORTHODOXE RUSSE
EST EN PLEINE RENAISSANCE”,
DÉCLARE LE PATRIARCHE
ALEXIS II.
Lors d’une interview accordée
le 28
mars au
quotidien italien “La
au
Le
ÉVANGÉLIQUE
nement
A l’annonce de la discussion
Parlement du projet de loi modi¬
fiant les conditions d’entrée et de
au
■
séjour des étrangers en France, le
pasteur Jacques Steyvart, prési¬
dent de la Fédération Protestante
de France,
ment aux
s’est adressé publique¬
ministres de l’Intérieur
et des Affaires sociales pour
vues.
possibilité de maintenir en
centres de rétention
au-delà de 6
jours des étrangers demandeurs
d’asile, ainsi que devant les
de
pénalisation des com¬
pagnies aériennes transportant
menaces
pour.
FLM INFORMATION N°
DEJANV-FÉV 92
DU
149
SOEPI N°5
14 FÉVRIER 1992
,
PHILIPPINES:
Des chrétiens portent secours
aux
réfugiés du mont Pinatubo.
L’éveil du volcan Pinatubo des
Le pasteur Stewart a en parti¬
culier fait part de sa crainte devant
la
prévue en Indoné¬
sie, l’Assemblée aura lieu aux Phi¬
lippines, du 21 au 26 juin, suite à
des problèmes d’attribution de
visas. La précédente assemblée
s’était tenue en 1986 à Singa¬
leur
exprimer sa vive inquiétude devant
les mesures de restriction pré¬
est bouché et les fleuves ont
modifié leurs
cours.
Beaucoup ont
regagné leur domicile.
Philippines de juin à août 1991 a
causé plusieurs centaines de
rnorts, et 170 000 personnes ont
dû être évacuées et relogées dans
des abris provisoires. Lors de la
mousson, les pluies ont entraîné
les déchets du volcan le long de
ses
devancées par Dieu. Trésor
dans
nos
mains
de
pauvres.
qu’un
léger
National des
avec
le Conseil
Egises.
Parmi les 50 000 évacués qui
pentes, provoquant des ava¬
Page 14 - Juin 1992
vivent
chez eux, les
situation
une
particulière¬
le
cadre
de
l’aide
d’urgence soutenue par la Fédéra¬
prés de
1 800 personnes à Bucao et envi¬
tion Luthérienne mondiale,
ron
900 autres installées
tours du camp
nées
en
aux
alen¬
ont été approvision¬
en matériaux
nourriture et
de construction pour
fortune.
sans
Nous n’avons pas
plaît"
dit “s’il te
encore
doux et
murmure
avertit que quelqu’un vient à nous, pour
nous
nous, avec nous.
...OU DIEU
NOUS PRÉCÉDÉ
QUELQUES FOIS
faut
encore
demander d’où
nous
nent les mots de la
les abris de
L’organisme Médecins
frontières
a
fourni les médi-
cai;nénts et les aliments pour les
enfants.
Pour
-
près de 600 familles,
probablement un
Bucao deviendra
domicile définitif. Or la seule orga¬
nisation capable de prendre en
compte la mentalité de cette mino¬
rité culturelle est
“Ugnayan”, un
organisme composé de quelques
membres cultivés de la tribu des
Aeta, par
nous ne
se
vien¬
prière
l’intermédiaire duquel
les trouvons pas
nous
inextinguible soif.
Cependant quel est
l’amour qui ne voudrait se
dire ? Quel est le chagrin
qui
ne
voudrait
se
Le Verbe est
“Les
prière.
les
silences, les lieux, les
mots,
temps de la prière et
jusqu’aux gestes de notre
corps nous sont enseignés
par la Parole de Dieu et
redits par l’Eglise. A nous,
d’airher, car le
puits est profond où nous
pouvons puiser.
Jubilation et plainte
aveux et repentirs, révoltes
il suffit
à
et confiances disent
Celui
qui Est que nous
cherchons
comme
l’oiseau
sauvage à émigrer en lui.
“Le passereau
s’est
gîte et l’hirondel¬
le un nid pour ses petits.
Tes autels. Seigneur de
trouvé
un
l’univers, ô mon Roi et
mon
Dieu.”
Si tout ici-bas
nous
rap¬
pelait Dieu, le ciel, la terre,
le jour, la nuit, les visages
humains, la naissance et
emplirions
la mort, nous
notre
temps de prière
aussi naturellement que
nous
respirons.
Orienter le
coeur
là
est son trésor : telle est
ou
la
discipline ordinaire, l’art
de
l’amour."
apporter son aide.
LM INFORMATION
(Règle de Reuilly)
DEJANV-FÉV 1992.
16
sur
et nous lisons à Livre
ouvert dans leur
familier
Suite Page
venu
apprendre
la langue de Dieu. Les
patriarches, les apôtres,
les prophètes, les psal¬
mistes, ont parlé avant
terre pour nous
l’Eglise Luthérienne a pu leur
N°149
parta¬
ger?
nous
L’Eglise Luthérienne des Philip¬
Dans
Initialement
président de la Fédération
plusieurs villages et détruit des
ponts, obligeant davantage les
gens à abandonner leurs maisons.
Depuis, le Pinatubo s’est
calmé, mais dans toute la région,
le système d’écoulement des eaux
ment difficile.
droit
Protestante s’adresse au gouver¬
lettre de 5 pages
publiée à l’issue de leur réunion,
le 4 avril, les évêques orthodoxes
russes se déclarent profondément
préoccupés par la situation de
l’Eglise et des états dans l’ancien¬
ne Union soviétique. La lettré
lance un appel aux prêtres ortho¬
doxes, responsables gouverne¬
mentaux, politiciens, mouvements
restrictions
d’asile.
lanches de terre qui ont enseveli
turelle qui figurent parmi les plus
anciens habitants de la région,
MONDIALE,
l’église dans
l’ancienne URSS préoccupe les
évêques.
prières dont je dirais
qu’elle sont précédées,
pouvons nous taire et
veiller avec le Christ,
demeurer là avec notre
n’ont pas pu rentrer
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE
FRANCE:
des
Seigneur qui dit Lui aussi
“Je” mais jamais nous ne
prions pour nous seuls, et
Aeta, membres d’une minorité cul¬
N° 10 DU 3 AVRIL 92
la
car
prière construit des ponts,
elle ouvre des foutes,
dégage
des
sources
par dire “Je" pour
entrer en relation avec ce
collaboration
N° 149 JANV.-FÉV.92
attentes,
re, ses
comment les trouver. Si
tique.
FLM INFORMATIONS
La situation de
com¬
tion d’un véritable débat démocra¬
indiscutable, mais il est
PAGE 14 IN SOEPI
MOSCOU:
parlé de Cantate à
pines continue cependant à appor¬
ter une aide d’urgence dans le
centre des réfugiés de Bucap, en
peine amorcé. Dans leur majori¬
té, nos compatriotes restent enco¬
re éloignés de la foi.”
LE CHRISTIANISME
FÉV.
l’église
aux
terme de leur autorisation de
à
les médias de
N° 344 DU 29
président de la FPF s’est égale¬
ment inquiété de la suppression
pour
dans la
Il
J’ai
deux voix. Il faut bien
des passagers étrangers ne pos¬
sédant ni passeport ni visa. Le
étrangers
nous
avec
sphère de Dieu des grands
pans du monde, son histoi¬
...OU L’ON ENTRAINE
LE MONDE
“Père".
Ainsi de ricochets en
fréquentées
ont cru dans le matérialisme et
à Télé Monte Carlo d’une exécu¬
se
jubilations,
là des supplications c’està-dire, une vraie prière,
une grande prière humai¬
ne, celle-là même que dit
le Notre Père qui se décli¬
ne de beaucoup de façons.
Psaume. Faisons
du délai d'un mois laissé
par
rions
“j’ai soif de Dieu".
un
d’athées sont devenus croyants"
et les Eglises sont toujours plus
les jeunes.
“Même ceux qui, pendant toute
leur vie, jusqu’à un âge avancé,
ITALIE:
mêlent
larmes,
cendres, naissances et
...OU TOUT
S’INVENTE...
ces paroles,
l’intérieur
de
ces
à
où
partir de
est en train de renaître.
Selon le
342 DU 15 FÉV. 92
Dans les temps qui sont
les nôtres des milliers de
mencer
sonorités de cristal.
entraîne¬
cachées, elle remporte des
fait pen¬
silence.
silences,
profondes et
nous
victoires qui n’ont pas été
demandées. Mais il est
églises - Veà Porotetani (suite de la page 12)
russe
LE CHRISTIANISME
Disons
Prions
com¬
le chant d’une Can¬
Republica”, le patriarche Alexis N a
l’église orthodoxe
Bretagne qui ont peu ou pas de
l’Eglise.
mins.
prière. A partir d’eux
ses
üh bruit que ne se fait pas
me
l’Evangéliste sont
les
psalmistes,
Amen ! Gloire ! Alléluia !
ciel que
mence
le bruit de la Source,
contact avec
par
si je puis
mers, se passe,
dire, toute l’histoire de la
allées
liser les 85% d’enfants de Grande-
l’exploitation
deux voix qui
se parler au des¬
des continents et des
sus
chose à soi,
comprendre
le clavier de la prière
pour
plein
pleine
jamais
en
en
nous
comme
pleins de mots de ciel
joie, les larmes des persé¬
cutés qui appellent Dieu et
les professions de foi
ardentes que sont les
prières de toute l’Eglise. Si
nous voulons prier, si nous
voulons réellement prier
empruntons de petits che-
en
tate à deux voix avec ses
Synode de l’Eglise d’Angle¬
a discuté le besoin d’évangé¬
Vive émotion
comme
“JE SUIS".
déclaré que
N°
nous
vers le Seigneur et
Dieu, à petits pas d’amour.
Parfois elle prend les
le
Jean
plein conflit,
morts. Ici des
deux
semblent
à la légè¬
possède pas
d’aller
GRANDE-BRETAGNE:
fini. Les ciels de Saint
aimé, il suffit de regarder
ce qui se meut autour de
en
les cris et les chants de
Entre
mais humblement tente
nous
d’avoir été aimé et d’avoir
la
place essentielle,
ces
monde
une
ce ne sera
sur
mots tiennent en nous une
ES, si
du secret,
comme
joie et
Nous commencerons
terre, en pleine humanité,
langues envahissent les
ciels d’une grand clameur
reviendront
ne se
apprendrons à prier.
nous
comme
ser au
écho deux autres mots,
des mots de débüt du
re,
dirions “Je"
abîme
est un infini. Il
parfois sur les
fresques. C’est le "chut”
du respect.
ce qui
quand bien même
ments en balbutiements
contemplait
Abraham : “compte jes
étoiles si tu peux les
compter". Innombrables
TU
comme ces
sa
ricochets, de balbutie¬
Bible, il suffit d’avoir lu
quelque vie de saint, il suf¬
fit
d’avoir
regardé
quelqu’un prier, il suffit
d’avoir souffert, il suffit
que
moines silencieux que l’on
ne se
Il suffit d’ouvrir
nous,
voit
Nouvelles des
terre
encore
UNE CANTATE
À DEUX VOIX...
C’est le silence de
Il est si réel, si agissant
qu’il soutient les profon¬
deurs de la vie, ses dou¬
leurs et ses espérances. Il
y a un mystère de la prière.
coque vide. Je suis
J’ai été aimé
tient
en
lorsqu’on aborde la prière
de mettre d’abord
se
que
Joie. ît peut
DANS L’HOMME...
suis pas
ne
disons
nous
connaissons. Il est bon
LE SOUFFLE DE DIEU
moi? Je
aujourd’hui et je le serai
toujours. Dans ce savoir
est mon premier acte de
prière : je dis à “celui qui
égare¬
nous
l’embraser
peut-il faire ?
te.
en
habité.
...
ment, immobilité parfaite.
ne
vit
et source
paroles, tout se découvre,
reçoit, tout s’inven¬
lorsque je ne le savais pas
devenir danse, prosterne-
Que
tout se
une
peut
"prendre parole" mais il
peut aussi gémir “en des
gémissements ineffables”.
Il peut prendre feu dans le
d’amour et de
sait “ni
ne
impérieux. C’est une voix
de fin silence. Quelqu’un
encore.
dans
souffle
l’Esprit
va".
l'homme.
Ce
coeur
d’où elle vient ni où elle
l’emprisonner. Elle est à
proprement parler LE
souffle
grâce, elle est don, elle
SOEUR MYRIAM.
porotefoni
veo
“Te àti
te ao nei
O
E parau
mâtarohia
e
teie
vahiné faaturi, tei arataîhia mai i mua ia letu
te mau
e
Pâpaî
te mau Farltea
ia letu i to
parau e
te ani
no
manaô i
na
nià i teie hara rahi
taua vahiné
i faataahia
Mea au
teie
a
te utuà
ra e
na
tatou
te mea.
upootià o letu i mua
ua
parau no
i te râmâraa
te
a
mau
e
vai
e
.
aôraa. E mal te peu e
teie
ôfaî,
pâhono letu
faaturi,
ra
hara
matara teie fifi
ua
ia letu, aita ia tatou i
atu i
nuu roa
atoà i
auraa
aita
mua e
pâpü maitai i te
mau o te parau ta
te Atua
hinaaro nei ia
e
aita i
e,
tano taua ture ra, aita
ia
ia
o
tüàti faahou
e
ra
màramarama tatou nâ
fifi atoà râ
te hara èiâ, te hara nou¬
nou. te hara taparahi
i nià i te Atua i horoà
taata,
mal
1 teie ture. Aita atu
ra,
ra e
tüàtiraa faahou i
te Atua ta
e
pii ra e, e Metua
na e
no
te i teie
FAAOREITETURE?
FAATIÀI
TE TURE?
toàraa
letu. Te
pa
ra
piti tuhaa
val ra i
e
pàhonoraa a
haapâpü maitai
ihoâ ta
na
“Eiaha
e
i parau na e :
manaô e, i
haere mai
te ture a te
mau
Perofe-
i te ômua-
pene
(Matalo 5/17) Te parau
nei
ia i teie nei feiâ “E
o
taora atu
i te ôfaî”
te pâpü ra ia
tatou e, P letu teie e
hinaarohia nei e tapara-
Aita roa, atu o
hi,
ia
parau,
riro
e ua
teie
noa
vahiné ei- râveà i roto i te
rima
te
no
te
o
râtou
Fâritea
mau
faatupuraa i ta
ôpuaraa.
Na
"âha
te
ra
e
haapâpü mai rai teie
parau. I roto i te parau
teie vahiné
o
ta
haapâpü
i rave, ua
na
te hara
e
20/10
maltaiite Revitito
na
faahapa ra i te ture, aita o
,
ia
aore
ia letu
ne
ra
i roto i te
hiero, i te hoê vâhi moà
ère ai
hi
tano ia
e
tapara-
faaturi, eita ia ta
na Tamaiti e faataui i
teie ture, e faatià râ o ia
hara.
Eere ânei i roto i te
manaô
te
o
mau
manaô e, e tià ia tâtou
àpeàpe i te tahi mau
ia
tuhaa
o
te
mau
mea
vai. iho tâtou i
tâtou i taua mau manaô
Te parau
ra.
nei letu i
mahana : “E taora
i te ôfai.
teie
atu
na
NA TE TAATA HARA
ORE
Fâritea
e
i
râua too
piti atoà ra.
E aha râ te faufaa ia
haere mai ia letu
ra
mal
te peu aita e opuaraa é
atu to mûri mal.
No te
mea ua
teie
otl ê
na
te parau
vahiné, ia
au
1 te
ture, te toe noa to letu.
Ta râtou
ôpuaraa, ia
parau o letu e te tüàti ra
ia 1 te ture, e e
faau-
tuà i teie vahiné, e riro
ia te reira
râveà
no
te
na
pahonoraa ei
te
mau
haafaufaa-ore
i ta letu
mau
na
-aa
haapiiraa i
nià i te aroha
ta
Fâritea
o
te Atua
faaôreraa hara.
na
Fâritea
taata ê atu
o
teie huru ôtoheraa tê
ôfai i nià i teie nei vahi¬
te haa-
TE
râtou i
pâatoà
râpae. Aita ta
râtou
parau
e
letu anaç te parau
ara
maitai
nei e, te taata aita i rave
i te hara
taora 1 te
faaturi, o ia tê
ôfaî matamua.
Ua ite maitai letu
vai
ra
e.
te
te taata i roto i
faaôre nei
o
ia i
tè faa-
taaraa ta te taata 1
mau
i roto i te mau
rarahi te
naî
e
mau
te mau
haahara
hara nai-
pinla hara.
mea ua
,te vai atoà
ahiri râ
râtou i faaea mai
ani i te Fatu
aè i
No te pae
to na faahiti-
no
hia ta râtou hara,
hopeà
ora
i te hoê
maa
ua
a
no
rahi aè to râtou teô-
teô
e
ia
letu
aita râtou i ite atu
faaora
ei
no
râtou, ei ènemi râ.
teie vahiné. Ua
ite atoà atu râ
o
To
la 1 te
fôrii teie vahiné
ia
râtou
hape
rahi. Tirâ râ parau.
e te àti o teie
vahiné. Ua ite atu o ia e,
ua
ua
àtoa ia râtou mai
teie vahlne atoà. Teie râ,
parau
auraa
te
ia faaôre-
e
te hoê parau.
roa
e
ta râtou
ra
hapa,
mau
ia i parau noa
ite râtou
RALPH TEINAORE
e ua
taua ôroà
E aha to
taua ôroà
matahiti i ta râtou horoà i hinaa¬
râtou
paariraa. E aha ta râtou
te faaîteraa
tei faaô i te tâatoàraa i roto. Te
iho
vai iho atu
rohia
te Etârêtia
e
i te Parau
a
no
te Atua
e no
te faatu¬
ôhipa
puraa i te mau
aroha i te ao nei.
o
to na
ôroà,
mau
nei,
Te ôroà faatupuraa parau. e
Te ôroà
faatupuraa parau, ua
haamauhia la no te faatupuraa i
taeàhia
hia
e
te Atua. Ua
ôroà Më 1 te
e
te
i faatu-
-o
e
ra.
i te parau o
ia tae râtou i to
mua
ra
huaai tamarii
a
na
ta râtou
mûri atu.
e
A manaônaô tâtou i te
tâtou ia i teie
vai iho atu i roto i ta
râtou iho huaai tamarii.
raa
maitai
o
taua ôroà
tupu-
ra.
la horoà tâtou i ta tâtou
mau
tamarii 1 te hoê hiôraa paruparu
no taua ôroà ra, e faatupu mai
ihoâ rârou, eiaha tâtou e maere, i
la ite te tamarii i te
o
taua ôroà
auraa mau
ra.
No reira mai ia to te
parau-atoà-
mea e,
auraa o
râtou huru i
vai iho mai ia i roto i ta
mahana- i te hoê faufaa, te hoê
faanahôraa no taua ôroà ra ta
te Parau a te Atua i roto i te mau
motu tei ôre â i
faaroo i taôto aè
metua i te
ua
râtou atoà
ôroà ôaôa ia.
a
no
râtou huaai
Rahi Amui
o ta
Apooraa
tâtou Etârêtia
te hoê hiôraa paruparu atoà no
taua ôroà ra. E mea maitai ia ara
vâhi
mâite tâtou i taua
faufaa rahi
i ta
no
ra,
i te
to te tamarii âmui-
iho ôroà faatupuraa
puhia i te âvaè Më no te matahiti
faataaraa i te hoê mahana, te hoê
raa
1818. E ôroà tei tâàmu i te tamà-
tâpati no te ôroà faatupuraa
parau a te mau tamarii, ia ôre te
reira ia âmuihia i ta te feiâ paari,
parau
i te mahana i faataahia na
râtou
e
rii i te feiâ
horoà,
àpï
e
e
taime. E taime to te taata no
i taua pae ra. Aita â
râtou i faaturi aè nei. Nâ
“te taata hara ôre", te
te
no
o
fare,
rahi ia tupu mau te Parau a te
Atua i terà e i terâ vahi. E ôroà
porotetani e te mau
hoa atoà i faataa mai à i teie
ôroà
e :
Fâritea,
mau
te hui taata
taua ôroà ra. Ua riro mau taua
haapâpüraa
te
te
haamauruuruhia
ia
roa
teie mau taata tei tiàmâ
roto i to na
roa
hara
i
o
taua
hape
te mea, e taùrua orahia i
roto i te manaô ôaôa e te hinaaro
E tià
matamua ; “Na te taata
tâtou. Aita letu e parau
ômuaraa mai, aita
o
hara, mai te
mau
ÔROÀ FAATUPURAA PARAÎT
roo no a
hara ôre". E
o
te
teie parau. Teie ia, mta
letu i faaôre noa i te
faaôre râ i te
auraa mau o
taora i te
a
ra
hepohepo
itehia ia i nià i to na
hohoà mata, i nià i to na huru, i
roto i to na oraraa ùtuafare e nâ
roto i to na faataa-mâite-raa la
na Üio no taua mahana ra. E au
ra i roto i te hlôraa e, aita taua
ôroà ra 1 tâôtlàhia e te hora e te
ra o
hara faahou".
râtou ia i hoi i te
E aha te
Aita letu i haavâ faa¬
ua
rahi
mai
raa
faahou,
te ôaôa o te taata i roto i ta na
të
val
pàhonoraa
te
o
piti o te
e
peu ua fai tâtou i
mau hara ra. Te
iti.
Ua haere
né.
ôfai
I roto i te
e
te parau
no
tâtou
te
e
e.
vahiné
atu
ia taora i te ôfaî i teie
atu ia letu e, a taora i te
e
na
na
E tià i te Atua nâ roto
aita i tano
na i rave, no
hape ihoâ teie
mea ua
teie
te parau
no
i
Fâritea
tatara i ta
e
ia letu i te faaôre i ta
paha ia tâtou te huru
rotopü i te
nei vahiné. Aita atoà
mai maotl ,o letu e teie
mau
hara,
hapa, mai te ani ia
i teie huru
Teie râ, te mau
atu ia letu e, eita e tià ia
taata i toe
mua
atoà letu i te faaôre i ta
ôre tâtou i te
mua
atoà
ôhipa ta
taua
e
e
nei vahiné.
taata i
ia e ,o
tuhaa
ôire,
vâhi. Aita
i
e
e
i te feiâ metua i
roto i te parau no te horoà püpühia mâ te ôaôa. Taua tâpaô ra no
letu, te ani
taparahi ai ia
mau
Parau
hia i râpae i te
e
letu anaè
nei
ao
faaroo ia
e
letu, eiaha râ i te Atua,
mea maitai ia faaôre roa
ia hape noa atu letu,
hoê â ia râua arataraa
e
tïtauraa
Atua,
te ture a te
e,
reira
te
râpae, nâ
mua te taata paari. Ua
haapâpü-maitai-hia teie
No tâtou i
i te taata, noa atu ta
na
ra o
hou,
pohe
tei
maitai aè
parau ta tâtou, te arataîhia mai nei teie vahl-^
iho
te taora-atoà-raa i te
ture e, e tano te
no
te tme a te Atua e e mea
pene
te
manaô, hoê â ia to tâtou
hinaaro e to te Fâritea :
i manaô e, e ètaèta roa
teie
ia piô i raro e
parau.
faaîte te Atua i roto i ta
NA ROTO I TEIE
VAHINE.
i
te
vahiné ra". Aita
râtou i
tatou i te àtaàta l
na
no
fârii
E HAAPIIRAA RAHI
TEIE IA TATOU
faaotiraa ta letu,
tià i teie taime, la au 1 ta
na
na
ia haere i
na
1
maere
parau
na
vahiné. Peneiaè vetahi
i ta
hapa. E
na
na
râpae, e o ia anaè o të
teie taime.
taua manaô ra. No tâtou
roto
tià ia
tâtou i roto i tei reira
F^UTUÀ IA lETU
I
e
te, parauraa e, e
àpï teie ,e; tano ia
faaâpThia te ture. Ua
tau
tano ia
E
eita
i te parau a
e
au
i tiàmâ atoà ai i ta
Eita
haere tâtai tahi
ua
ia i ta
o
RAEHARA
FAAHOU
ia taora i te ôfaii “Ua toe
ra
ia
na
te ture faaueraa. Ua fai
“eiaha
E toè mal te taata
ANAE
mua
ite
ua
FAATURI
TOE IHOR A O lETU
I
haavâraa ia
hara.
o
mata i te parau e, “te
retra ta ôutou mâa". la 5
a
o
te tâmarü i
no
te ture i
te ôfaii
o
e
manaô tüàti ôre i te ture
i te reira.
e
la
faahlti nei i te hoê
e
ia na te pohe. E
arataihia o ia i râpae i te
ôire, e i reira r taparahihia ai mal te pêhi ia na i
e, e au
râ”
mea
no na,
ia e, ua tano ta râtou
taua tumu ra, ua
HAAVÂ PARAU
TIÀ E TE VAHINE
te ture i te tâatoàraa.
atu
faatià
e
te
no
taata
mau
o
faa¬
e ora
o ia, aita o ia i
pâtoi i te ôpuaraa a teie
tià, i reira mau o ia i te
faaoraraahia. I reira o ia
TE
faaôre i
au e
ia i mua i te
o
aita
e.
hapa
A HAERE, EIAHA
ia i te ture, ia au
o
ua
ia anaè të tià ia
haavâ i teie vahiné.
râ,
feiâ
roto i te
letu,
teie
té ture, e
o
mea
Fâritea,
mau
a
hara anaè ia râtou pâatoà, aita e taata tiàmâ i
mua i te ture. Ua faaha-
E
faaôre,
o
upootià
1
e,
te
ia i te
o
teie vahiné. I te
a
hou to teie vahiné, i
mua i te haavâ
parau
ri. Ua toe mal letu anaè,
no
faaôre
e ua
taime
teie vahiné faatu¬
eiaha
râ i te ture, te tâa-
mua
ta, aore au i haere mai e
mea
Fâritea
mau
e
teie vahiné. O ia
a
anaè të tià i te taora i te
puèà taata e hoi atu
i te fare mai te haamâ
anaè
atu
noa
i te hara faaturi
mua
vahiné faaturi.
No te
te vai
e
tâtou i roto atoà i
tei vai iho mai ia letu
e
aita e faataaraa. Te
hinaaro nei o letu e faaî¬
roto i teie ààmu to teie
roa-raa
mea
teie vahiné, ua tiàmâ te
vetahi i roto iarâtou, i
na.
roto i teie ôaôaraa i te
mea
hara
e,
aita
na
tatou i
noa
ôfai. Mea maitai hoi
hoê anaè huru
No letu,
teimaharaa to teie mau
hara. Mea fifi te hara
Faritea. Mai te peu noa
atu
ia i te
o
nünaa nâ roto i ta
roto ia na
na na.
rahi
Ua haavare ia
te Atua”
o
(Taiôraa : loane 8/1 -11)
vahiné faaturi i faaorahia e letu”
“Te
tatou te parau o
te Here
e
rave
ra
i ruru mai ia te taata e
ia ite te tamarii e riro ei
o
Te ôroà faatupuraa parau. e
na
te tâatoàraa.
faatupuraa parau, te
taùrua tei haapaô-mâite-
Te ôroà
hoê ia
hia nâ roto i te manaô ôaôa
àau tae mau. 1
parauhia ai
Juin ^ 992
-
e
te
e, e
hlô ra,
raùaè. Te
te tamarii e
e rave a
hia atu ia
e rave
na, o
mai
a
e rave ra e
o
ta
mea e
ta na atoà
faatupuraa
i te
na
râtou
ia te mea ta râtou e
taua ôroà ra.
râtou
e
parau
i te
tâpati i faataahia
i roto i te pâroita. E aha
e
parau
tàpeà mai no
E aha te
te feiâ metua ei
te
mau
faaiteraa atu i
ôhipa teie ria
ôhipa teie e tià
pâatoà ia ara e ia
tamarii
e, e
te tâatoàraa. E
roa
ia tâtou
manaônaô ei maitai
no
te tupu-
taua ôroà
tamarii ia âmui 1 ta
râtou ôroà
e
ihoâ ia
mûri aè. Eita te reira
mahana
faatupu mai ia ôre râtou ia âmui
i ta râtou ôroà mal te âpitihia atu
haapil-
paariraa. A hlô na râ ia tâtou i
fifi ta te reira e faatupu mal ia
mau
te fifi atoà ta te reira e
ôroà. faatupuraa parau i
roto i ta tâtou Etârêtia. la riro
ta na ihoâ ia
moè faahou ia na ia tae o ia i to
na
Page 15
i te
e, o
mahana. Ta tâtou
ôre te
ôroà
e
taua ôroà ra. Ua ite
ta tâtou ë ueue ra,
ta tâtou ihoâ ia e ôôti i te hoê
te
rahi ei taùrua.
nanahl, i te tereraa
hoi tâtou
e
hui faa¬
na
mea
te
raa o
ra
ei ôroà ôaôa no te
feiâ metua
e no
terâ
pâroita, e riro atoà ia
e
terâ
te
mau
aratai
o
taua ôroà ra ei ôroà ôaôa no te
mau
ra
tamarii. la ôre taua taùrua
ia riro ei taùrua ôaôa no te
metua
terâ
e no
te
rhau aratai
o
fêla
terâ e
pâroita, eita atoà ihoâ ia e
riro ei taùrua ôaôa no te mau
tamarii.
ta
i te hoê mahana no
JACQUES mORAI.
porofetoni
vea
A propos
(Message
miracles.
donné
lors du 125 ème mnlversalre de l'écofe Vlé-
LES MIRACLES
EXISTENT ENCORE...
...QUESTION POSÉE
Un
Un jour, quelqu’un m’a
“Monsieur le pasteur,.
chers
enseignants, chers parents
et amis, si nous sommes
jour, des pharisiens
et des
Lecture blbllaue:
biDiiqu Mat¬
thieu 16,1
,1-12.
Chers
INCRÉDULES
DES
élèves,
attentifs à cette
sadducéens, des
Jésus,
nous
secourt, nous réconforte,
la lune et les
étoiles, tout cela est
sauter sur le train
qui filait
à toute allure
me
guide et nous rend fort,
espérant malgré tout.
miracle ! Alors, voyez-vous,
des miracles dans notre
retrouvé
nous
sommes
miracles de Dieu ! Le soleil
réponse de
une
aujourd'hui, étaient venus
toujours existé !
Dans
que
Je vais
encore
vous
miracles.
ré.uftiorts du
aujourd’hui ?”
notre "fenua” est
rempli de
conseil d’administration, on
Il était convaincu que le
répondit : 'Quand arrive le
miracles ! Mais seulement,
reproche souvent à l’Eglise
existe encore
rT]iraçl|, |yfflt
Aujourd’hui
Seigneur Jésus était
retourné auprès de son
le
Père I
'
^
regarder. Notre terre est
son
environnée de miracles !
est
alors
Voulez-vous que je vous en
Mais comment
montre quelques-uns ?
que,
il
:
faire mauvais
va
LES MIRACLES
EXISTENT-ILS?
savez
Et vous, chers élèves,
méditation de
matin,
un
de
salle où
ne vous sera pas
donné d’autre miracle que
celui de Jonas..."
b
mai
Homai vahîhe i to
iho
utuafare, i Vairao, i te
monire 18 no mê 1992, i
te area no te hora 5 ‘e te
na
4' te paroita no Toahotu(1978)
e i te paroita no
-
-
Vairao
1983
e
i
tae
teie mahana.
hia
te faaroo
E
aè nei i
roa
afa 1 te poipoi, na roto i
te hoê ati mai rahi e te
teiaha i farerei-maoroe ana.
matahiti
te
tuahine i
itehia o ïa i
marna e e
roto 1 te mau rururaa a
1918 i
vahi
Papeete e ua
te mau
vahiné i terâ
e
te
tupuraa o te
alta ïa i riro ei
faaipoipohia ia Tauota-
rururaa,
ha Roland oia hoi ia
Homal orometua no Vai¬
rao i te 1 no atopa 1955
faataupupuraa i to
i
atoà ïa huru i nià i te
Vaitepaua, i te motu
no
Natoofa
mau
tapura ohipa a te
mau
vahiné i roto i te
orome¬
mau
ïa
o
Mare
a
mai
paroita no Vairao i te
matahlti 1934).
ra
O
I Makatea
raua
i
Tamuera
te
metua
raua
te
e
tau
Raapoto
no
oro¬
mai reira mai to
tono-raa-hia mai i
aua-pipi no Heremoi te matahiti 1961.
na
I mûri aè i ta
matahiti
raua
haapiiraa i
Heremona
e
1
te
tau
haapaariraa 1 'Tiroama i
pihai iho ia Koringo oro¬
metua
paroita i orahia
E vahiné
ïa i nià i te tapu¬
raua.
e
itoito
o
ohipa
a
te mau vahi¬
né.
faaipoipo i to
Homai na Raapo¬
Terâ loà
i te
haapapûraa i to raua
papetitoraa e i te tiàtonoraa
tapaparaa i
taua rururaa ra. O to na
tei riro atoà na ei
orometua i roto i te
tua
te
na
Makatea.
(E tamahine
manao no
na
raua o
to orometua ïa i
horoa
e
tei iritihia mai no roto
1 te pure a te Fatu o te
o
na
ô
ra
te tahi
tuhaa
aniraa e : “Homai i te
maa e au
ia matou i teie
mahana”.
la hô-mai ïa te Atua
tei faatia
faahou i ta
tamaitl mai te
na
pohe mal
i te itoito i te orometua
Homai
e
e
i ta raua mau
tamarll ia
orometua
Michano,
ia David.
1
la
ia Tuteao
1 te faatahinuraa
i Tiva, i te
e
Raymond
...DANS NOTRE VIE...
tout
Lorsque je travaillais
dans l’île de Makatea
église ne se limite
à celui de la parole, bien qu’il soit très
développé ; en effet l’Eglise enseigne, pro¬
clame, annonce, communique. Mais l’action
d’une église s’incarne également dans la
c’est dire
qu’elle exerce par sa présence un témoi¬
gnage.
-
i
neria
e
to
te tomlte
veà.
te
paroita
no
te Eta-
retla Eva-
JACXJUES
Tiva
mORAI
(1972)
Homal vahine
TAIWAN
:
de
Dieu
pour
l’humanité tout entière,
pour nous.
Ils ne l'auraient
pas vu.
JACQUES mORAI
églises
Les
Hakka, communauté
aborigène de l’île, représentent
sa population.
au
Trente
participantes venant de
13 pays d’Asie ont chargé l’une
d’entre elles à suivre les ques¬
tions concernant la traite des
blanches dans les pays du tiers
monde. La conférence a étudié
et
lorsqu’ils s’imposent, mais rien n’empêche
que )es oeuvres disparaissent par intégra¬
tion ou lorsque le besoin cesse. C’est ainsi
qu'hôpitaux, infirmeries, asiles, écoles, mai¬
sons de retraites, centres de vacances,
foyers d’accueil ou centres spécialisés ont
vu le jour ici ou là au gré des nécessités, en
anticipant parfois sur les services publics,
mais souvent en compensant des carences
de l’Etat. Créé sur fonds propres, puis sub¬
être longtemps
abandonnée.
Depuis 1979, un jeune pasteur
hakka, Tseng Chang-fa, aidé par
en
missionnaire canadien, le
révérend Mc Lean, a crée sur
les lieux un ensemble de ser¬
un
rassembler ainsi une
communauté qui a
analysé l’exploitation sexuelle
ainsi que le trafic dont sont vic¬
times de nombreuses femmes
frontière
l’Afghanis¬
tan, des femmes enlevées dans
d’autres régions sont vendues
sur les marchés à 125 FF le kg!
Asie. Ainsi, à la
entre le Pakistan et
MISSION N° 21
DU 15 MARS 1992
vices et pu
petite
reconstruit l’église. Le Nouveau
Testament et les Psaumes vien¬
nent d’être traduits en langue
hakka grâce à ces deux
hommes.
MISSION N° 20
DU 15 FÉVRIER 1992.
CORÉE:
La Conférence pour les
Droits des Femmes a organisé
sa seconde assemblée à Séoul
13 décembre 1991.
du 11
toire, ils ont été peu touchés
par l’Evangile, au point que leur
unique église, à Tung Lo, a dû
l’administration, ces insti¬
degrés divers à la
politique sociale d’un Etat. Oeuvres privées,
elle coûtent en général bien moins cher en
fonctionnement que les établissement
publics équivalents.
En Polynésie, les oeuvres de l’Eglise
sont des créatioris qui datent pour la plu¬
part de l’époque missionnaire ; demeurent
encore aujourd’hui en activité : l’Enseigne¬
ment protestant, le foyer de Jeunes filles de
aidé à découvrir
i’arpour
(suite et fin de la page 14)
La doctrine protestante en matière
d’oeuvre est la suivante ; l’Eglise a vocation
à répondre à des besoins sociaux divers
tutions participent à des
les aurait probable¬
ne
ment pas
Veà Porotetani
Restés paysans et confinés
dans quelques secteurs du terri¬
ventionnées par
miracle ! Un miracle de
nous
RÉPONDRE AUX BESOINS...
UNE DÉLÉGATION
DE CHINE EN VISITE AU COE
délégation de 8 respon¬
d’Eglises et du gouverne¬
ment chinois, conduite par Ren
Wu-zhi, directeur du bureau des
affaires religieuses (qui dépend
du Conseil d’Etat), a rencontré
le 16 mars à Genève plusieurs
membres du personnel du COE.
Une
sables
SOEPI N° 10
DU 3 AVRIL 1992
Paofai, le centre de Moria, récemment
rebaptisé
L’autonomie de l’Eglise de 1963 n’a pas
entraîné une nouvelle politique en matière
d’oeuvres : l’héritage globalement fut géré.
...
DANS UNE SOCIÉTÉ
QUI A
CHANGÉ
Ont participé
à
ce
numéro:
veo
FRAPPE: Paloona Amaru,
Armelle Vairaaroa,
CONTACT AUTEURS,
BOITE AUX LEHRES
porotetani
BP 1t3
Papeete
Pourtant la société a évolué, des
besoins nouveaux apparaissent, n’y a-t-il
Armelle Vairaaroa
Tél: 42.00.29
pas pour l’Eglise un nouveau terrain de mis¬
sion et de témoignage à prospecter, à creu¬
DOCUMENTATION: Emma
Fax: 4t.93.57
Tufariua, Yine Tsine Chang
tau-aroha
o
main,
environ 10% de
poroi faa-
i
sa
ses oeuvres,
te
Mau-
cinq pains et
poissons, réclamaient
sonnes avec
deux
Nouvelles des
Le ministère d’une
paroita
i t
(1966)
dans
en
pas
règlement de problèmes sociaux impor¬
tants, lorsque la tension est vive, elle est
étrangement absente voire silencieuse,
dans des domaines où elle pourrait s’expri¬
mer. “Tout l'Evangile pour tout l’homme"
p
un
miracle.
se
no
présence de
plus,
ratou i te
i
révèle la
Jésus nourrir 5 000 per¬
un
mai
raua:
croyez.” Ils sont comme
pharisiens et ces sad¬
ducéens qui, après avoir vu
ces
Dieu dans notre vie, sa
là
'Mais que
bfeîlles, regardez, écoutez
puissance et son amour
pour nous ; Dieu à l’oeuvre
tous les jours, à l’origine de
ce que nous voyons, de ce
que nous entendons et tou¬
chons ; Dieu qui nous tient
écoles ? il y a
:
faut-il de plus ? Ouvrez
-donc vos yeux et vos
de
1966, ua
faate re
-
qui ne croient pas
qui ont de ia peine à
sonnes
nous
nos
jours de notre vie!
gens, à ces per¬
ces
et
après, ils soient
i te opu
fetii taatoà e la
farii mai
e
matahiti
Mais à
vous
miracle, c’est quoi ?
C’est quelqu’un, quelque
chose, un acte, une parole,
un geste tout simple, qui
fait-il
L’Eglise et ses oeuvres
Ber¬
nard e ia
Maupiti,
-Des miracles, il y en a
tous les
là, ces collabora¬
teurs, ces amis, au service
i
terâ vahl. Te atea no te
o
par
ces
nous sommes,
société à travers
Sophie a Mare to
loà tumu, ua fanauhia O la i te 18 no tetepa
O
na
prenez
cela n’est-il pas miracle ?
Chacun d’entre nous, vous.
Nécrologie - Parau oto
Ua“ 'fa^'rüé
bien,
TOUT LE MONDE
NE LES VOIT PAS
ou
Un
encore
exemple, ces “aüti",
fougères, ces fleurs qui
ornent les poteaux de la
miracle ! En fait de
miracle, il
ce
parle
nous
Et
capables ! Génération mau¬
vaise et infidèle qui réclanrie
enseignants, chers
parents et amis, est-ce que
vous croyez aux miracles ?
Le texte qui est proposé à
notre
...ICI...
interpréter l’aspect
accompagne, nous
croire, Jésus (fit
des mois et des
années
du ciel, et les signes des
temps, vous n’en êtes pas
se
c’était... un miracle !
...SIGNES DE
LA PRESENCE DE^
DIEU
enseignement. (Cela
plus ou moins juste).
ciel est rouge comme du
feu ; etJe ifiatin, vous dites
temps, parce que le ciel est
rouge sombre. Ainsi vous
chers
nos
In'h iis‘3a& -s avbh s .pa,% feÉ,,,
\éir,^ hoüs né savons‘pftis’^
d’exis-^
sàr èetté terré idu jour où'
ter
encore,
suis
nous
...
...AILLEURS...
demander de leur montrer
un miracle. Et Jésus leur
le miracle,' est-ce que cela
Je
montrer d’autres
vie, il y en a énorrriérnent.
fois pour toutes, que
les miracles existent et ont
Jésus pour lui
...
projeté à terre, la
jambe gauche le long des
rails... Quelques centi¬
mètres de plus
et je per¬
dais
ma
jambe. Des
copains m’avaient.vu tom¬
ber. “Quelle chance tu as”,
m’ontïls dit. Moi, je savais
découvrons
gens très intelligents, des
intellectuels dirions-nous
trouver
l’année 1962, j’avais alors
20 ans, il m’est arrivé de
mot,
encore,
PAR
not, mardi 17 Sep¬
tembre 1991 collège
Pômare IV.)
_
des miracles
rayonnement à retrouver ? Si l’Egli¬
évangélique, entre autres, est asscæiée
ser, un
au
clamait il y a
quelques années le Conseil
Oecuménique : N’y-a-t-il pas en Polynésie
des besoins sociaux à combler ? Une
réflexion s’impose.
DANIEL MARGUERON
Page 16 - Juin 1992
(Coco), (texte de soeur
Myriam).
PHOTOS: Daniel Matgueron,
John Doom, Emma Tufariua,
AUTEURS: Jacques Ihorai,
Edith Maraea, Daniel Margueron,
Rocky Meuel, Turo Raa¬
poto, Sylvia
Richaud, Lucette
Taero,Ralph Teinaore, Yvette
Temauri, Antonio Temaurioraa.
Directeur de Publicofion
Jocques Ihorai,
Rédacteur
en
chef
Rocky Meuei
Imprimerie
Sodéfé Polynésienne
de Presse
PRIX DE L'ADONNEMEhrT
500 FCP pour l'année
Fait partie de Vea Porotetani 1992-1994