EPM_Vea Porotetani_199205.pdf
- extracted text
-
porofefoni
Eglise évangélique de Polynésie Françoise - DP 113 Popeefe
édito... édito... édito... édito...
Le parlement s’amuse
SUR LE PORT:
s ’entre-tue
Il y a ceux
qui ont tout,
d’avantage peut-être, qui veulent
tout garder pour eux;
est bien
impuissant, ...et le
Peuple paiera la note.
cela pour¬
y a ceux qui en ont un peu,
DU COTÉ DU SOCIAL
ment C’est là notre témoignage.
Les
exigences de ce Royau¬
blèmes évoqués cl-dessus, de
La retraite est un droit. Eiie
veulent plus, tout, pourquoi
pas; ceia pourrait s’appeler “syn¬
est inégale.
dicalistes des gens de mer”.
(queiques uns) ou moins bien,
bon
Royaume vienne. Nous devons
certes prendre part à son avène¬
pour n’en rester qu’aux pro¬
qui
Les deux groupes ne font pas
On est bien retraité
pour ne pas
dire mai (la majori¬
dénoncer le caractère malsain,
des rapports
sociaux, d’appeler
les partenaires
tions loyales,
à des négocia¬
à plus de solidari¬
té. Elles nous demandent encore
té).
ménage. Confiit, durcisse¬
ment des positions, actes de
piraterie... et au miHeu un gou¬
d’apprendre
que 15% des retraités ont une
de dénoncer la situation poli¬
vernement totaiement
pension comprise entre zéro et
responsables à plus de sérieux,
impuis¬
Nous
venons
dix mille francs pacifique,
sant.
On fait appei aux églises, les
Pehe 5 no mati 1992
me nous demandent aujourd’hui,
rait s’appeler des “armateurs”. Il
en
(ou
?), le gouvernement
MA11992-N°1
ont cinquante miiie
tique actuelle
et d’appeler les
59%
plus de transparence, à privilé¬
francs ou
gier dans leurs combats les
groupes se rencontrent, on négo¬
moins, 84% ont moins que le
motivations liées
cie et on s'entend sur un accord
SMIG.
minorer celles relevant du seul
qualifié... “d’échec”. L’accord
au
Service,
Voici que l’on nous concocte
goût du Pouvoir. Elles nous
régime de retraite complé¬
demandent enfin de parler au
A tahl hânere a iva àhum mâ pae aè nei matahiti
To te mau mitlonare peretâne matamua
Tâpaeraa mal i to tatou fenua
bon, risque
d’être bafoué (gardons-nous des
un
mentaire qui n'intéresserait pas
nom
procès d'intentions)... et s'il y a
accord, il n’y a, en tous cas, pas
les moins favorisés. Notre systè¬
avant d'autres,
me, nos
de réconciliation.
faites... que l'on sert d’abord les
Ce numéro du veà porotetani
plus riches. Dans quel monde
est centré sur la commémora¬
1 âvarl i roto 1 te ao ta na 1 rahu no te maitai o te taata.
tion de l’arrivée de
Auê la parau iti ôaôa e te maere rahl e 1
n’est donc pas
Dans tout cela, a-t-on pensé
à ceux qui n’ont rien... et moins
que ça peut-être ?
LE PARLEMENT S’AMUSE:
peuple avait élu une
Assemblée territoriale disparate,
.sans majorité absolue. Les
groupes firent des alliances, une
majorité se dégagea, un prési¬
Le
mentalités sont ainsi
sommes-nous
?
ARRIVÉE
DE L’ÉVANGILE:
plus démunis. Eux,
doivent être pro¬
tégés.
l’évangile;
A tahl hânere a Iva àhuru mâ pae aè nei matahiti,
d’Emilio Castro...etc...H compor¬
I te pae no mâtl to nâ mitlonare hoê àhuru mâ vaù
te aussi certaines réflexions sur
Taahlraa mal i te ôutü
Une protection sociale inéga¬
des questions d’actualité et des
informations venant des églises
Noa atu te rohlrohl 1 te manunu pahï,
tique, des groupes sociaux à
dans le Monde....Enfin on y trou¬
Noa atu te püal o te àre mltl e te matsd,
couteaux tirés... contexte du
vera
dans lequel nous
raa”.
moment,
les traditionnels
“haapii-
Une dimmension “souvenir”,
“actualité",
le
encore,
Royaume à venir.
“annonce-de-l’évangile-dans-le
monde d’aujourd’hui", c’est ce
que nous souhaitons faire, étant
sûrs de répondre en partie à vos
toujours en poste....
Depuis, l’on assiste (la télé
est toujours là) à une sorte de
parade hebdomadaire de
conseillers majoritaires, menée
D’accord avec la fête, mais
nous ne pouvons pas en rester
à
la célébration de la bonne nou¬
venir. Nous
ne pouvons pas noùs contenter
d’attendre passivement que ce
velle du Royaume à
mais surtout un côté
souhaits.
Inaha, na teie mau mitlonare matamua i taîtm mal
I te parau o to te Atua Tahl aroha faite ôre e te paari
Tel haamâha i te poîhâ o te taata,
Tel tâmâ i te vilvll o te vârua.
Tel horoà i te Mâôhi 1 te tlàmâraa mau.
Tel faahlà i te mau ôtià atoà
la rlro tâtou el hoê i mua 1 to na aro
1ER MARS 1992
la riro tâtou ei tamarll uruhla 1 te Parau tlà
I mua 1 te mau faahemaraa o te ao
huissier, se rendant
Jusqu’aux portes de l’hémicycle,
closes par ordre du président.
Non le parlement ne se réunit
pas, le président ne le souhaite
pas. La parade terminée on a
Mal te
mau tamarli 1 mua l te here metua.
E te nünaa e, a teôteô 1 ta ôe ôroà 5 no Mâtl
A ôaôa 1 te mea 1
ôpuahla mal ira ôe e te Teltel
E te nünaa e, a ôri haere, a pataùtaù
A faaôto 1 te mau pü, a faataî i te tpère,
droit aux déciarations des uns et
A rutu i te pahu, a tâirl 1 te mau tîtâ,
à autre
A himene, a âme, a târava.
l’on va en Justice.La Justice sta¬
Na te taeraa mal o te èvaneria 1 haapâpü i to ôe tiàturlraa
tue, les choses ne bougent pas
Na te tueiroîraa i te èvaneria i haaferurl ia ôe,
pour autant.
Na te faaôhlparaa i te Parau
Il y a une sorte de guerre des
i haapaarl la ôe.
Mal te hoê nünaa tel faaâpïhia e tel haapapahia
chefs. De nouvelles alliances
I nlà 1 te vârua moà, la pahï e la manil mal
surviendront-elles ? Il n’y aura
^as de réconciliation,
I raro aè 1 te faatereraa a te aril Pômare I.
Auê ia mau veà itoito e te tuutuu ôré i te mea ta râtou 1 tarero.
ROCKY MEUEL,
par un
des autres. De temps
Noa atu te taa ôre i te peu a te mâôhi
I taîruru rahl mai no te &rü la râtou
contre la vision évangélique du
retrouvait dans la minorité, était
no Matavai,
litaire, une irresponsabilité poli¬
certes, un aspect
dont le groupe se
I roto i te pâtlrela ta to na iho Tamaltl ôtahl
rappels historiques, réflexion sur
la mission aujourd’hui, paroles
Réalité d’aujourd’hui militant
président
No to Te Tumu Tahi tâuà i te nünaa mâôhi,
No to te Atua faaôraa 1 te mâôhi
Les alliances ne tinrent pas,
la majorité se' fit autrement,
No te àfaî mai 1 te Parau Apî,
No to Te Tumu Nui here i to na nünaa.
Noa atu te tere âtea ataata,
fêtons l'arrivée de l’Evangile.
dent fut élu.
des
Te val ora el tâval i te taata..
,
de toutes
façons.
VÂHIA TUHEIAVA-RICHAUD
Moi 1992 - Page 1
veà porotefoni
Commémoration de l’arrivée de
Prédication d'Etnilio Castro
LECTURES :
HÉBREUX 11/32-12/3.
I CORINTHIENS 15/1-11.
de la colonisation. Vous
pouvez inviter le Haut-Com¬
missaire, le Président Terri¬
torial pour faire une conver¬
sation aimable sur le pro¬
Mes Chers frères et
soeurs,
blème.
Je vous embrasse
au nom de Jésus Christ.
Mais
pour
nous
Je voudrais remercier
aujourd’hui, la chose véri¬
les organisateurs qui ont
mis ce rassemblement au
table c’est de savoir, si
l’arrivée de l’Evangile a
milieu d’un terrain de Foot-
signifié une attaque à la
culture traditionnelle de
Ball. Le Foot-Ball, c’est la
seule chose que nous
savons
votre
peuple
ou
si
au
contraire, la rencontre
bien faire en Uru¬
entre
guay.
culture
votre
et
Je voudrais saluer les
l’Evangile de Jésus Christ
signifie tout une nouvelle
autorités communales, ter¬
réalité qui doit être souli¬
ritoriales, et nationales, et
gnée devant le monde
à travers eux, saluer les
voisins et le Peuple de la
entier.
Je viens de l’Amérique
Polynésie.
latine où
Je voudrais saluer la
présence parmi nous de
l’Archevêque Coppenrath
qui montre que le mouve¬
ment oecuménique est
avancé, avance et sa pré¬
sence ici, c’est l’appéritif
de l’unité de l’Eglise de
Jésus qui doit venir.
Une expression d’amitié
particulière pour les amis
qui nous suivent à travers
enthousiasme aux joueurs.
...QUI NOUS
DEMANDENT
DES COMPTES
Nous célébrons
aujour¬
d’hui l’arrivée des mission¬
à cette famille de la Foi
naires avec
l’Evangile de
Jésus Christ mais, nous
nous
souvenons, nous fai¬
sons
le récit historique,
Dans la lettre aux Corin¬
non de façon chronolo¬
gique (ce qui s’est passé
hier), mais d’une façon spi¬
rituelle, en sachant que
tous ceux qui rxrus ont pré¬
cédé, nos parents, nos
grands-parents,
nos
lu
martres dans la foi ne sont
thiens
nous
avons
quelques versets du cha¬
pitre 15ème où Paul sou¬
ligne qu’il y a une trans¬
mission, une tradition de la
Foi, le Seigneur Réssucité,
les apôtres
eux;tnêmes, et
lui, il fait le passage vers
le peuple de Conrinthe.
pas morts, ils se trouvent
dans la présence du Sei¬
gneur et aujourd’hui, ils
nous
entourent, nous
lettre
Hébreux nous
,
en
UN DIEUQUI DONNE
VOCATION...
AUX PLUS PETITS
AUSSI....
fidèles, attendent encore
d’arriver à la promesse,
leçon que nous pouvons
tirer de l’arrivée des mis¬
cette promesse sera
remplie seulement quand
nous
puis toutes les
autres générations auront
rempli leur devoir.
Et la lettre aux hébreux
continue
en
nous
disant
que tous ceux qui ont tra¬
vaillé avant l’apôtre et ses
lecteurs, constituent une
nuée de témoins, vivants,
qui nous entourent, nous
encouragent C’est comme
dans le stadium, où le
sionnaires, mais aussi des
récits
bibliques, c’est que
Dieu
qui appelle c’est un Dieu
qui nous invite, c’est un
le Seigneur c’est un
Dieu qui nous donne une
vocation et tout le monde
doit
se
demander, s’il a
mon côté se trouve
le Bré-
large que
gneur les
appelait. Le
secret de
la santé,
petits, nous ne sommes
pas très importants.
le secret de la vie véri¬
Seigneur Jésus
est venu à naître dans un
petit coin oublié du monde,
petit coin sans
aucune protection. Mais
c’est à partir de ce petit
coin du monde qu’il a
dans un
transformé le monde
entier. On pourrait dire
naturellement face à ce
Jésus Christ, mais qui
sommes nous.
Et ma mère
Montêvidéo, pour dévelop¬
petit coin
per là une famille, une
universelle de la Foi en
autre vie
a
été créée,
le
secret de la vie abondante,
table, c’est être conscient
de l’élection de Dieu
s’engager dans sa poursui¬
force, courage et
missionnaires qui ont
traversé pendant des mois
Alors, on a la tenta¬
tion de dire, nous les
nous.
te.
public joue aussi en don¬
Le Secret de la force de
ces
l’autre côté, l’argentine qui
plus
et de
de l’Espagne chez nous à
sommes tous,
QUI TE DIT,
est 15 fois plus
que nous
reçu de Dieu la vocation et
Nous
UNE NUÉE
DE TÉMOINS
les océans pour arriver
chez vous, était dans la
conscience que le Sei¬
sil qui est 45 fois
grand
est arrivée d’un
toutes, grands ou petits,
des maillons de la chaîne
nant
petit par rapport aux pays
l’Amérique latine, à
de
Notre
étant
le coeur de Dieu,
son père Céleste.
Je viens d’un pays très
point de vue géographique
et statistique, sont aussi
très petites, et la tentation
pourrait être présente de
penser, que rien se passe
ici qui pourrait être impor¬
tant pour le monde entier.
que nous passerons
et pour
VIENS LE SEIGNEUR
TAPPELLE
Christ.
îles sur le Pacifique, qui du
et
Je crois que la première
car
témoignage vien¬
drait à souffrir. Il n’y a pas
de petits ou de grands
dans le royaume de Dieu, il
y a seulement des gens
appelés à suivre Jésus
le
témoin aux générations qui
ce
l’Ancien Testament et com¬
tous
brisait, tout le travail
tout le
demandent, comment est-
parle de tous les héros,
les martyrs de la foi dans
ment
l’encyclopédie, mais pas
très petit pour notre coeur
nous
encouragent,
Chapitre 11 de la
aux
être pour le monde, pour
un
Vous habitez dans des
suivront
Le
seul
maillon échouait, si ce lien
Jésus-Christ. Si
se
qu’ils appartiennent aussi
ENCOURAGENT....
souvenir du 5ème
très facile. Chez nous, la
colonisation a été accom¬
taines, pour qu’ils sachent,
QUI NOUS ONT
nous
l’Evangélisation de
l’Amérique latine. Je peux
vous dire que ce ne fut pas
vent dans les îles loin¬
PRÉCÉDÉ,QUI NOUS
train de
tion et
télévision,
surtout ceux qui se trou¬
UNE NUÉE
DE TÉMOINS
année,
sommes en
centenaire de la colonisa¬
la radio et la
qu’on célèbre aujourd’hui
dans la Joie.
cette
nous
sur
C’est une tragédie
du
monde contemporain qu’il
y a un grand nombre de
gens qui vont chercher
dans la drogue, dans
ge d’amour, très petit peut
précisément de dire au
jeune, tu as tout le monde
autochtones de notre conti¬
devant toi, ça ne fait rien
si tu seras un grand per¬
culturelle et humaine mais
petit voisin
dans ton quartier, la seule
chose qui importe, c’est de
seras un
savoir que ce que tu fais
exprime l’amour de Dieu
pour toi et à travers toi son
amour pour ton voisin.
La
grande nuée de
S’il y a un rôle .pour les
éducateurs, c’est de faire
sentir à chaque élève, son
importance unique, univer¬
selle, sa potentialité don¬
née par Dieu et qu’elle ne
doit pas être écrasée, soit
par la Société, soit par
nous
que
sommes
bration, entre la fête et le
deuil, entre l’allégresse et
la tristesse, et nous
ler, toi
avec
ton nom
indiquer la destinée vers
laquelle il veut nous
conduire.
VOS VALEURS,
DES DÉFIS
À LA SOCIÉTÉ
Mais l’arrivée des mis¬
pas seulement,dans sa
vocation, à notre vocation,
mais aussi soulève une
question très intéressante,
très importante, qui m’a
été présentée hier à la
télévision, dans les nou¬
velles du soir, avec la
devons surmonter cette
situation historique en
Amérique Latine et déve¬
lopper un projet de société
qui fera justice aux
peuples autochtones et
aux populations démunies
pour montrer que notre
histoire pourrait encore
avoir un signe positif.
Mais chez vous, je trou¬
que vous avez été
capables de garder votre
langue et votre culture,
ve
folklore, et que la
louange de Dieu s’exprime
dans vos couleurs, dans
votre beauté, dans vos
émotions, que vous êtes
votre
chez
vous comme
vous, et c’est à
chez
partir de
cette incarnation de l’Evan¬
question, mais comment,
gile que fleurit une nouveF
le réalité de Foi qui pour¬
peut célébrer l’arrivée
rait être une richesse pour
on
des missionnaires, si c’est
presque
la même chose
la coloni¬
que l’arrivée de
sation ?
Je
Page 2 - Moi 1992
reçu aussi l’Evangile de
JésusChrist C’est pour ça
d’aujourd’hui nous entoure
pour nous dire : viens le
Seigneur t’appelle et c’est
aujourd’hui dans ce lieu
qui est devenu un temple.
L’Esprit Saint peut t’appe¬
vous
laisse
le monde entier.
RENOUVELER
NOTRE ENGAGEMENT
DESOUDARITÉ
l’Ecole.
S’il y a une tâche pour
le Pasteur et le Prêtre, s’il
Au milieu de toute cette
souffrance, nous avons
aujourd’hui, dans la célé¬
sionnaires nous fait penser
Dieu en Jésus Christ.
qui ont payé un prix très
très lourd.
et
d’hier
témoins
qu’il ne trouvent pas dans
la vie quotidienne. Ils ne
connaissents pas que la
importance vient d’une
expérience de l’amour de
l’importation
si tu
CONTEMPORAINE
table passion , la véritable
nent et par
des esclaves des noirs de
sonnage dans l’histoire, ou
sentiment d’importance
véritable excitation, la véri¬
la destruction des sociétés
l’Afrique
qui
sont
aujourd’hui notre richesse
un
transformée, bouleversée,
enrichie par son témoigna¬
pagnée par la décimation,
propre, et moi, pour nous
toi et sur moi.
l’alcool, l’excitation
y a une tâche pour les
Pères et les mères, c’est
vous
la question
Je voudrais croire que
des bienfaits ou mal faits
les valeurs de votre culture
amuser avec
porotefoni
veo
—
—
l’Evangile à Tahiti: 5 mars 1992
secrétaire général du GO.E.
traditionnelle qui restent
canons
encore en
place, ne se
limitent pas aux élénients
sociétés qui ont besoin
d’un grand pourcentage de
folkloriques qui pourraient
amuser les touristes, mais
sont plus profondes, sont
chômeurs pour subsister,
des valeurs de société soli¬
la fois de l’Evangile, et de
daire, sont des valeurs de
nos
famille élargie, sont des
valeurs de responsabilité
sociales traditionnelles.
culturels.
sont des sociétés
Des
la fête, si nous renouve¬
lons notre engagement à
industrielle contemporaine.
construire
avec tous ses
solidarité,si chaque parois¬
Après la chute des régi¬
socialistes de l'Est de
me
sur
recherche d’un modèle de
-
même, quand la liberté est
revenue, la Foi était là,
lique français a écrit un
livre dont le titre était, “la
France, Pays de Mission”.
Mais on pourrait ajouter
tolérance, a construit une
nouvelle situation, à l’inté¬
rieur de laquelle
les
Eglises doivent trouver les
l’Eglise était là, l’Evangile
les noms de presque tous
dans la présence glorieuse
était là. Où
les pays d’Europe Occiden¬
tale. Là d’où sont partis
de
les
attend notre participation à
se
trouvait le
secret ?
la recherche d’une sdciêtê
c’était les Babouchkas, les
de recevoir, comme une
grands-mères qui restaient
bénédiction de boomerang,
de solidarité, d’humanité,
d’amour fraternel, est ce
tion.
à la maison
l’Evangile en retour.
que
pendant que
dition, et à partir de la pré¬
l’Evangile, les
cantiques de la lithurgie
des pays riches, vers nous
de témoins des mission¬
des chemins de responsa¬
demande toute une tâche
orthodoxe,
naires, de pasteurs, de
d’éducation chrétienne,
Dieu.
les
les pays plus pauvres.
Mais ça c’est un accident
toute une tâche de trans¬
maillons inconnus, non
de l’histoire très récente.
des maîtres, des amis, de
L’Apotre Paul représentait
pays très pauvre, une
culture qui était considérée
tous ceux
Ils
été
décision vis à vis de Jésus
années. Oui
rait aussi assurer le bien-
Christ, et dans la construc¬
Christ.
être des
tion de l’Eglise et la Socié¬
pères, nos grands-mères
ont eu de grandes respon¬
ne
Nous
té fraternelle.
après-midi une séance de
TRANSMETTRE
Nous avons éliminé une
travail
LÉVANGILE
AUX GÉNÉRATIONS
idéologie
qui se croyait infaillible, a
opprimé des peuples
En Sème lieu, souve¬
les mission¬
d’un marché qui pourrait
naires sont arrivés ici pour
être
partager avec nous l’histoi¬
re de Jésus Christ. Par le
le martre de nos vies
personnelles et commu¬
nautaires. Un système,
une société qui seraient
basés sur l’êgoisme réci¬
passé, nous avons vécu
dans des sociétés plus ou
être
de vue officiel, et il y avait
Mais
appelée chrétienne et ne
pourra pas être appelée
des soutiens sociologiques
prolongation chronologique
l’Eglise
dans
son
ensemble prenne conscieiv
ce
de sa tâche merveilleu¬
se
responsable de former
nom
très belle
de participation
l’Evangélisation des îles
du Pacifique.
à
fois le
réalité
de
la
vie,
la
connaissance de l’amour
de Dieu à toute créature
monde entier.
au
Dans
monde
un
ou
risquons que papa
noèl soit mieux connu que
nous
de Jésus
Christ.
Jésus Christ, élevons enco¬
TRANSMEHRE
LA VIEILLE HISTOIRE
D’UN AMOUR
SUR LA CROIX
vieille histoire d’un amour
La nuée des témoins
QUE DIEU VOUS BÉNISSE
Pendant les 70 années
une
sur
fois l’histoire, la
la croix,l’amour frater¬
nel.
Amen.
d’hier et d’aujourd’hui
qu’aujou-
encore une
message de la Bible, la
re
tiens ont une histoire très
Peut-être
le
nous
attendent que nous por¬
tions
ont
veau
pour
apporter l’Evangile , pour
nous appeler à la Foi, tous,
aujourd’hui un direct
besoin de connaître à nou¬
nou¬
il y a
aussi une propagation géo¬
graphique de l’Evangile, et
sans doute que les Tahi¬
de gouvernement commu¬
ce
envoyé des mis¬
sionnaires mais qui ont
velles générations,
le trésor de
l’Evangile pour la généra¬
tion qui va nous suivre.
la chaîne universelle de sa
proclamer l’Evangile aux
plus riches, aux plus
sages. Rien n’empêche,
qu’à partir de Tahiti, qu’à
partir de l’Uruguay, la
bénédiction de l’Evangile
reparte vers les pays qui
il y a une
missionnaire vers les
les caractères chrétiens et
institutionnels pour passer
la connaissance de l’Evan¬
traditionnelle selon vos
comme
qu’il est fondamental, que
de passer
nfK>ins chrétiennes du point
là, et il est allé
nous
soucis, leurs problèmes,
nons-nous que
secondaire à
moment
leurs rêves, leurs
nous
entiers, mais nous ne pou¬
comme
L’EVANGILE
BOOMERANG
trices, qui ont partagé avec
FUTURES
qui ont été des
ces
ge.
groupe
d’éducateurs et d’éduca¬
grands-pères, des Pères,
grands-
un
avec
qui viennent
communion
sabilités, un grand privilè¬
hier
eu
avons
l’Esprit Saint
coeurs.La nuée
instruments de Dieu dans
toutes
nos
de
nos
sence
dans
un
Dieu qui ont soutenu la Foi
pendant
avons une
naires. Nous pensons que
de la chaîne glo¬
dans la révélation de
de Jésus Christ les enraci¬
l’Evangile
Nous
l’amour de
ont
l’amour de Dieu en Jésus
Loin de tuer les tradi¬
té de
proque ne pourra
de la richesse de notre tra¬
politique, économique, la
recherche passionnelle
rieuse de la mission de
idolâtrie, l’idolâtrie
certai¬
caricature des mission¬
ce sont ceux
reconnus
pas tomber dans une
pourrons
nous
répondre présents à partir
toires de
l’Evangile pour que les
nouvelles générations,
puissent aussi prendre leur
autre
missionnaires,
témoignage de l’Evangile
de génération en généra¬
secret
mission de connaissances
vons
l’Eglise Universelle.
aujourd’hui ils ont besoin
Le
de
ou une
mais aussi
gélisation chronologique,
cela veut dire évangélisa¬
tion vers les générations
qui vont nous suivre, qui
tions véritables,
situation
coeur
Cette nuée de témoins
pères et mères sortaient
demandons au débat
nent une économie de mar¬
plus démunis de
chaque société.
réponse est dans le secret
de ton
ne
ché, (ça veut dire la capaci¬
produire des biens
de consommation), mais
en même temps, qui pour¬
Je suis ici, envoie moi. La
véritable
soutien des
bilités réciproques.
société qui poun-ait garder
les valeurs que nous don¬
50
qu’un prêtre catho¬
enfants apprenaient à par¬
tir de la grand-mère les his¬
ne
la
réponse. Est-ce que nous
pourrons aussi répondre à
l’appel du Seigneur et dire.
ans,
travailler aux usines et les
au
plus démunis, et si nous
ouvert un
publique
sionnaires. Il y a d^à
entoure dans ce sta-
dium pour attendre notre
Il y a une tâche d’évan¬
s’ouvre
placés sous le joug com¬
muniste pendant des
débat
centre
un
nous
être célébrée. Mais quand
d’accueil, si chaque famille
l’Europe, dans ces pays
années, s’est
devient
se
bienfaits,
rd’hui, nous devrions cher¬
cher d’autres champs mis¬
aujourd’hui le pluralisme
idéologique religieux avec
tout ce que ça signifie de
moyens de faire passer le
société de
une
d’enseignement religieux
aux enfants et aux jeunes.
Seule la liturgie pouvait
Aujourd’hui la laïcité
cultures, de nos vies
toutes, qui pourraient bien
être des défis à la société
pour tous
était interdit tout type
vent être défiées au nom à
Nous célébrerons bien
tous
niste en Union Soviétique,
ration.
qui doi¬
et
de
gile de génération en géné¬
TRES RICHEMENT.
Te Aôraa Matamua i Tahiti
E te
taata no tele
mau
motu nehenehe
mau
tâne e te
metua tâne
mau
Tahiti, te
vahine,te
no
mau
mau moa e
mâtou i te ûàna o te vero e te
roto i te
pâtiri no te rai . Ua uiui noa
au
mâtou
te mau
,
è nei ia tâtou. Ua riàrià atoà
:
e
nâ hea mâtou i te
no
Te ôaôa atoà nei mâtou i te
hiôraa i te mâramarama o te
Mana Hope tei rahu i te fenua
e
te ôaôa nei matou i te iteraa ia ôutou i te âua-haaàtiraa ia mâtou i roto i te ôaôa.
rli
,
râ i te hitiraa i nià ia ôutou ,
i
nià i to ôutou motu tei î i te
tumu râau e te mau
mau
hotu e i nià i te tai e to na î.
1 roto i to mâtou fenua âtea
i te
ara
,
e
mea
pinepine
manaônaô mai ia
outou
Ua mauruuru mâtou i
te iteraa e te vai ôaôa noa ra
mâtou i te
.
te ora ra ôutou i roto i
te hoê vâhi maitaî
te ianaô
ra ôutou i te mâa maitai e te
ôutou
,
,
àuhune e e
mea
maitaî hoi
ôutou i roto ia ôutou, nâ reira
atoà i nià i te mau râtere
.
Ua
here ê na mâtou ia ôutou . Ua
hinaaro mâtou i te ite ôiôi ia
^
outou
Ua hinaaro mâtou e
Srerei ôiôi ia ôutou Terâ râ
.
.
,
.
.
,
mau
àua
.
Ua tutuî
hanahana
ruuru
te türama i teie mau motu
e ua
.
Aita vau 1 mau¬
Mana
Atua
Hope
e
Mataù Rahi la mâtou
e
te
atoà ôutou i teie mâa
mau
.
Ua parau atoà mal lehova ,
i te hoê auahi rahi i nià i
te ræ no te haamahanahana e
faarururaa i teie mau ôhipa
rahi
E roaa ânei ia mâtou i
te faaea e rave rahi marama
mal te ite ôre i te hoê fenua
I reira to lehova
te Atua
metua vahiné e te mau tama-
te mau ânimara i
te
;
e
taata
tarià turl
mua
no
.
E te
Tahiti, e faaea
noa
ânei ôutou i
1 ta mâtou mau pllraa
.
E haere mai ânei ôutou e faala mâtou i roto 1 te hau ia
faahaere atoà mai au i te
haere e faaite 1 te nûnaa no
roo
faa-
Tahiti e, aita vau 1 mauruuru
te mea ua faaruè o la ia ù.
parau atu mâtou la ôutou . E
faril ânei ôtitou e ia ravehla to
E haere e faaite i te mau taata
ôutou rima no te faaite i te èà
matai
te
tai
no
te
haumârû i ta ù mau tanoarii.
Ua rahu vau i te mau tâne
te mau vahiné no Tahiti
,
e
no
no Tahiti e
te hinaaro nei au 1
o
te parau mau e te ôaôa .
la
tei ite i te
teie nei e la ite mal râtou ia ù.
val iho mal ôutou la mâtou no
Hope tei rahu ia tâtou ia au i
to na hohoà mai ta na i rahu
rima o te taata e feiaàmu ra ia
Te hinaaro nei au i te here ia
te hoi i to ôutou mau utuafa-
i te nânaa no Tahiti
anaè o ia ia râtou, ua tiàturi
e
te tai
,
lehova te Atua Mana
,
,
i reira to
mai te
râtou
nana moa
e
tei horo mai ia
ite mai teie
pii
lehova parauraa
noa vau
tere nâ nià i te tai, e
tâne e teie mau vahiné la ù
ia mâtou ; e
haere e
parau i te nünaa no Tahiti .
Ua parau atoà O ia e : ia haapaô mai te rai e te fenua i teie
mau parau : ua rahu vau i te
tâne e te vahiné no Tahiti
e
aita râua i ite mai ia ù
Nâ
,
.
ua matahoê fenua mai roto
mai i te tai ei vâhi i reira
râtou e ora ai
Na ù i rahu i
roto i to ù hinaaro
,
fa mai te
.
te mau tahatai
e te mau mouà,
na ù i tanu i
te repo fenua ,
te mau tumu râau,
te mau
te mau
àihere . Ua
ua riàrià mâtou i teie moana e
tiare
to na mau àre rarahi e faataa
rahu vau i te mau puaa
e
,
te
e
mau
.
râtou
.
Te hinaaro nei
au e
Te hinaaro nei au e faaôaôa ia
te rai e no te fenua.
râtou
.
Te hinaaro nei
au e
faaora ia râtou 1 te riàrià o te
mai râtou i pihai iho ia ù . Oia
pohe . Te hinaaro nei au e
te parau atu nei au ia
mai te nana moa tei
ite 1 te taata tel àfai i tè mâa
faaôaôa ia râtou i te talme no
ôutou
,
na râtou
,
ua tiàturi noa vau e
haamanaô ânei ôutou i
ia lehova , te Atua no
te pure
Ua tiàturi noa vau e tâhoê
mau,
re, e
taui la râtou 1 roto i te maitai.
to râtou poheraa e i mûri aê i
to râtou poheraa .
Maoti te Fatu I ite ai mâtou
Ua here
mau
te Atua ia
ôutou, e mal te râ e haamaha¬
nahana nei i te fenua e e faahlmene nei i te mau manu,
hoê â atoà te maitai o te
Atua, e faaôaôa o ia i to ôutou
vârua .Terâ râ
mai te rauêre
,
marô tei pau i te auahi , e ara
parau mal e e haamaurUuru
i te ôaôa i
mai teie mau tâne e teie mau
rahi e te ôaôa nei mâtou i teie
ia ôutou i te riri
vahiné no Tahiti ia ù no teie
mahana i te àmulraa i rotopü
haamou O ia ia ôutou mal te
rôpü i teie moana
o
lehova ;
e
Aita mâtou i mataù
peu elta ôutou e tâuà 1 ta na
Ua
i te pohe . Te àmu ra to mâtou
horoà vau no râtou 1 te aho
vârua 1 te mâa maitai roa aè i
mau parau , mal te peu elta
ôutou e faaroo i to na mau
mau mea
atoà. Terâ râ, aita
râtou 1 tâuà mai i te reira
mure
.
ôre ,e aita râtou i ite
mai la ù
.
Aita râtou 1 haamori
ia ù e aita râtou i ârue 1 to ù
Moi 19^2 - Page 3
ia ôutou
teie
mau
e
.
vai nei i nià 1 ta ôutou
tumu râau e te
hinaaro
hohonu nei mâtou e ia àmu
tâvlnl
,
e
mal te peu eita
ôutou e farii e ia faaôaôa O la
ia tâtou pâatoà.
veà porotefoni
La Castrorale
Bnlllo Castro, accuelHI par la panMe du figuier stérile, devait abor¬
der le thème de l’Eglise de la Justice et du développement, une façon
à personne; mais dans nos
cette société.
politique est entièrement
sociétés contemporaines,
autonome
DU GUIDE
AU PROPHETE
l’amour du prochain passe
et
celui
du
prêtre transformé en légitl-
élégante de dire “Eglise et poUtlque”; Il a ardmé la pastorale de Pueu et
rencontré, le lendemain de la fête de l’arrivée de l’Evart^le en Polyné¬
sie, la phgfart des pasteurs et des responsables de l’Eglise évangélique
venus de Tahiti et de Moorea. Nous voudrions partager dans ce petit
article une catain nombre des pensées d’Emlllo Castro et en propo¬
facile de donner quelque
chose à quelqu’un, com¬
ment aider 10 personnes ?
révolution historique du
rôle des prêtres dans
sons un tNaKal.
100
l’Ancien Testament et la
alors qu’apparaissent les
entrons alors
séparation
prophètes qui rétablissent
fouet dans la
entre la fonction sacerdota¬
la tension,
le et politique:
Abraham
entre la volonté de Dieu et
était encore à la fois prêtre
le royaume des hommes.
Dès lors toutes les don¬
par des infrastructures de
soutien: s’il est encore
?
seulement ce quelqu’un
des évènementss
poli¬
est menteur mais qu’il se
trompe. Comment peut-on
faut-il pas
tiques, nous ne pouvons
jamais nous abstenir de
cette interprétation. Il est
écrit que si quelqu’un aime
mêler de politique?
L’engagement est notre
réponse à l’Evangiie car si
Dieu mais pas son pro¬
Dans la société tradi¬
chain, c’est un menteur
mais nous savons, forts de
tionnelle, il était plus facile
se,
de
comme
expériences, que non
directement, de personne
EGUSE
ET ENGAGEMENT
Faut-il ou
ne
se
pouvons nous trom¬
nous
nos
aimer
le
prochain
aujourd’hui sans s'occuper
de la chose publique?
régler les problèmes
?
Nous
de plein
politique. Il
est impossible d’aimer
aujourd’hui
sans
se
per quant à l’interprétation
6 mars 1992
1000
confronter avec les pro¬
blèmes d’organisation de
société
la
dans
son
ensemble - même si
l’Egli¬
en
tant que telle,
institution, n’a pas
à Juger les événements de
mateur du
Emilio Castro rappelle
croissante
et conducteur d’homme
mais Moïse déjà
réservait
la fonction sacerdotale à
un
autre, à Aaron. Cette
pouvoir royal;
l’Eglise devient la servante
des nouveaux pouvoirs
politiques concentrés en
une
Juges et surtout
avec les Rois où le pouvoir
C’est
là contradiction
nées contemporaines de
nos situations historiques
sont déjà là.
distance grandit encore
dans les
seule main.
Nous savons que
l’Egli¬
appelée à prier pour
pouvoir, pour les
se est
le
Te taeraa mai te Evaneria i Tahiti
I- Te tae-matamuaraa mai te mau
mltlonare no te
hoî la haapU, e te faate-
Totaiete Faatupuraa
Parau no Ronetona
hoî te arii Pômare I, o la
tel faril na 1 te mau ihi-
(te L. M. S.)
tai
hau fenua, e mea
reraa
(oia
nâ roto la i te Arii
papaâ no Europa
mal
I roto 1 te ârea hopeà
rll no te 18 o te tenete-
te tahl ararahi 1 te pae no te
oraraa faaroo i te mau
re, ua tupu
raa
Tahiti, mai te
i
no
te mau hoa) e e 2 i te
fenua Mâtuita mâ
aha râ te ôhipa 1
mau
E
.
tupu. I mûri aè te hoite pahî ra o “Tarapu” i te âvaè Atete 1797,
raa
alta atu
mltlonare
1 te mau tauturu mon! a
anaè.
te
ôhipa haapiiraa
mau
ta te
ra
tapena TUTE, Bligh
etv...). I mûri aè, nâ roto
mau
tlàturiraa
e
faahou maori râ, te Atua
Te mau parau
atoà tel parauhia hou to
tâpatl i Europa, ua faa-
râtou tere i te fenua
fenua Europa mâ, 1 te
fenua ihoâ râ no Peretâ-
nahohia te tahl pahl tel
Tahiti, alta la i tano
maîrlhla te lôa la “Tara-
maitaî
nâ roto la 1 te
pu” (Duff). Ua faaruè
taua pahî ra 1 te ôoà no
taeraa i nlà i te fenua
râtou i îte maitaî al i te
tupuhla e te ôrometua
tuîroo ra o Johri WES-
SPITHEAD
riàrià
LEY, o la tel rlro ei ôro¬
matahitl 1796 no te hoê
Mâôhl e ta
râtou mau haamoriraa,
metua atoà tel haamau 1
tere maoro, mal te
àfaî
te mau ôhipa e ravehla i
te haapaôraa 1 parauhia
mal i nâ mltlonare e 30
nlà i te marae nâ roto i
“Méthodiste". Nâ roto i
taua araraa faaroo ra
no
(Réveil spirituel), ua là
no
mai te manaô e, e tià la
te, Congrégationaliste,
Anglican...). I mûri aè 1
te tere o tele pahî tel
arOha rahl hoi o te mau
vahiné... etv. 1 reira to
fâtata 1 te 7 âvaè te
râtou ite-maitaî-raa e,
matahitl 1801 te tae raa
TUAHINE
elta te ôhipa no te poro¬
mal te pltl o te pahî o te
Raîatea râua).
ne,
mau
pororaa èvanerla 1 faa-
faaite-atoà-hia te parau
no
te Evaneria 1 te mau
fenua i râpae
atu la
Europa. No reira, el faa¬
tupuraa 1 tele tuhaa
ôhipa faufaa roa, ua
âmui te
mau
âmaa &a-
porotetani atoà no
Europa no te haamau 1
roo
te tahl Totaiete 1 raro aè
te
âvaè
(LONDRES) i
Atete
te
no
roto mal i te
mau
âmaa faaroo
porotetani
Europa ra (Mèthodls-.
maoro,
ua
fâ mai te
fenu Tahiti 1 te
4
no
Mâü 1797, e Inaha i te 5
ôrometua angllc2ui ra o
HAWEIS.
E
Inaha, 1 te âvaè Tetepa
no te matahitl 1795, 1
tupu al taua ôpuaraa ra
tel topahia te lôa i mûri
Iho “te Totaiete Faatu¬
puraa Parau no Roneto-
(te L. M. S.). 1 mûri
na“
aè 1 te mau tuatâpaparaa
i
ravehla,
ua
mau
peu
te
püpüraa tutla
ôhipa no te
taparahliaa 1 te mau àlû
e te felâ rüàu, te huni
mau
taata, te
i te Evaneria
raa
o
te
Metia e tupu e e manula
te ôreraa la te ôhipa e
haere i mua, Inaha hoi,
ua iti roa mal te
nûmera
o te mau mltlonare.
avaè
te
Totaiete
Tiural
i roto i te ôoà no Mata-
temeio, e mea nâ roto râ
ADMIRAL"
1 te faaôromæ, te tuutuu
e
II- Mal te matahitl
1797 e tae mai te
matahitl 1802 e tae
roa i te matahitl
1815.
Ua faatere te ôrome¬
tua
ra
o
COVER 1 te
tel àfaî mal i
mai te tauturu-atoà-hia
te
raaraa.
rave
àtl
ra
i
râveà tuutuu
tuutuu ôre
tupu te tamsd 1 rotopü 1
hiahla, alta roa te felâ
te Arü Pômare e te tahl
tel ôre i upootià I hâma-
hopeà nel, la
ôre te ôhipa o te haapa-
atu mau mataèlnaa mai
te
nl-ino-hla. Ua val-Ihohla râ râtou la haere na.
fifl, nâ roto ânel I to
faatupu 1 te
fenua ra. E oia mau
ihoâ. Ua faaruru te mau
mau
Pômare II, te vâhl faa-
rahl e na taua mau
mau
I te
e
mltlonare 1 te mau àtl e
taua
mal te Evaneria nâ roto
FEÎ-PT, noa atu
la e, ua upootià mai o
tamai
nlà i
1
Mal te peu e ua hotu
matahitl 1815,
flfi e te mau àtl i
faaea i te iri mal 1 nlà i
te mau mltlonare. Ua
al
mau
tamai
RUA 1
to tâtou mau tupuna,
la rlro atoà la el ôhipa
na
tâtou I
tele tau
rareraa
i te Evaneria la
pureraa i nlà 1 te pahî e
ua rave 1 te irava parau:
rrianaô paimpam 1 roto i
“O tel ôre i aôhia ra,
ruè i ta râtou ôhipa e tel
matahitl 1802 e aore la
te tamai ,a TAUTA i te
rurl faahou i te taata 1
tâtou paruparu e aore
la, nâ roto i to tâtou
la 1 îte 1 te Atua, e
aroha hoî te Atua" (I
haere 1 te fenua Auterâ-
matahitl 1808. Tele râ,
nlà 1 te tauiraa
te
haapaô ôre. E ôhipa
ria. I mua 1 taua mau fîfl
ua
te Arll. Elta
rahi tel haahla mal. la
rlro â la ei haaraa na
aore
te vetahi
o
râtou tel faa¬
te
a
riro tele mau àroraa
reira, ua faaoti na te
mau tlno ôrometua (e 4
fîfl rahl roa atu, to râtou
la îte ôre i te reo Mâôhl.
mau
râtou) e te toeà o te
mau mltlonare, la ôpe-
Noa atu te tauturu a nâ
te faalnéine
taata Tuete too
nâ roto i taua mau àtl
rehia râtou 1 roto 1 te
tahl mau fenua taa é
atu la Tahiti. O te ôhipa
tau
ihltal tâpunl râua),
alta râ i ravai e alta atoà
te hurlraa 1 tano maltai.
paari mai te
faatupu hoî 1 te tatara-
la tel tupu 1 mûri aè 1 te
Ua tâiva roa atu
te
hapa ora. Üa îtehla te
taata, e fenua àuhune
atoà, e fenua vlivil ôre
no te mai, te reo o te
18 mltlonare tel
val-iho-hla mal i Tahiti,
10 i te fenua Tonga (tel
àau o te taata i ta râtou
tahl mau hlhl matamua
mâôhl, e mea ôhie atoà
parau-atoà-hla te motu
mâôhl 1 taua tau ra : e
nûnaa farli maltai 1 te
tel
ôre a te mau mltlonare,
apî, alta te
ôhipa i manula e te vâhl
te huru ihoâ la o te
FËÎ-Pl
parauhia no tele
mahana.
I roto 1 tele
veà
mau
parauraa). Hou râ te
no
parauhia e. Te tamai
la
au
maitm ra o te Evaneria 1
te Evaneria e hltl mai
nâ
pae fenua ‘1 roto â
te pororaa i te Evaneria,
E aha la te parau e
I roto râ 1 te tamm tel
atu te taeraa mal o tele
o
o
raa
Tahiti i
roto i te moana Patltifa
ei fenua matamioa aè no
nel mau pae fenua nel.
ùmerehla, e te ora
rama
ôaôa
la te
Pômare e ei haafâtata-
o
faahoturaa
mltlonare i toe mal. Noa
alta roa ta râtou mau
pôlrl". Te tumu i
(e tau taata
tooraa no te
1 te Evaneria I to tâtou
Auë
àfaihla té Evaneria 1 te
mâitihla al
O te ôhipa la 1
ravehla e OITO râua o
fâtata e 20 matahitl
râ te pô hou te mârama-
âpî.
ei faahaèhaaraa i te Arii
1 te
to te mau mltlonare tau-
ua
ôre e te faaroo. E maoro
mltlonare
ra, e tano la parauhia e,
mau
faahanahanaraa 1 te lôa
tupu 1 te
ua haamata roa te p>arau no te
tupuraa o taua huero
too 9
8 e aore la
loane 3: 16 i ta vetahi
manula te manaô e, la
parauhia te mau “Pure
Atua" 1 te puroraa e te
Parau no Ronetona, oia
val. E
mahana ra.
1797 1 te ôoà no Mataval. E tià la parauhia e,
Faatupuraa
hoî, te pahî ra o "ROYAL
tâpatl hoi taua
tahl âmulraa itl taata tel
o te Atua.
I
ôiôl noa nâ roto i te hoê
nâ roto i te haamauraa i
te Totaiete no Ronetona,
te
te
no
a
Mâti, 1 tomo ai râtou
no
i te arataiiaa maltm a te
Thomas
étene
te mea, i te
no
loane 4:
noa
mea
e,
mau
piti (e
ra
aôraa. I taua mau
ârea taime ra
(17971802), te ôhipa i îtehla.
ne.
la na i plhai Iho 1 te
o
o
paha e ôre, no to na
tâpirir^ 1 plhai Iho i te
mau
mltlonare. I taua
Mal ta letu 1
parau atu i ta na mau
E tià la parauhia e,
te Arü Pômare la pâpetl-
pipi i roto i te loane 4:
tohia o la, alta râ taua
aniraa i fariihia 1 taua
35 vâhl hopeà. :
na
ra
te Atua
te ora 1 roto i
àau
tupuraa o te huero
taime
ra.
I te taime
a
pâpeütohia al te Arii 1 te
mata,
e hiô i te mau àua ra,
parau no te Evaneria ta
ua àuhune”
te
mau
îte-atoà-hia te
taeraa mal 1 te 5 no Mâti
Page 4 - Mol 1992
ua
teatea ia i teie nei^
mltlonare i àfaî
mal 1 mûri aè 1 to râtou
ua
“E faateitei i to ôutou
matahitl 1819, 1 fârll
atoà ai te Ao Mâôhl 1 te
te Evaneria 1 te mea
hoi,
tâtou I tele tau ta tâtou
e haere nel.
matahitl atoà ra, 1 ani al
no te
o
huru
ôrometua peretâ-
ra i te èà o
to
Na taua peu âpî 1 haafe-
GASTON TAUmA OR
veà porotetoni
de Pueu
Pin's mania
Le pin's a choisi d'enva¬
hommes au pouvoir, à sou¬
tenir l'organisation de la
est
société et à intercéder
le, entrer au sen/ice de la
l’organisation de
société par l’Evangile: et si
pour
cette société parce qu’elle
a
le souci de cette vie en
société, mais l’Eglise ne
doit pas oublier la dimen¬
sion prophétique: elle doit
dire ce qui ne va pas dans
la vie publique. L’Eglise a
donc une double responsa¬
bilité, prier, être à côté des
responsables politiques et
non pas a priori dans
l’opposition, mais aussi
exercer une responsabilité
prophétique à l’égard de
ces autorités.
possible de servir la
nous .Curieuse manie qui
n'en finit pius de faire le
tour de i'îie et des îles.
peut-être précisément là
Le pin's est sans doute
de mode mais comme
la société a besoin
d’hommes intègres et hon¬
nêtes, qu’il y a matière à
accompagnement pastoral.
que
toute autre, elle tombera.
A moins que les fantai¬
sies de quelque traditio¬
Les chrétiens doivent donc
naliste en mal d'inspira¬
s’engager dans les syndi¬
cats, prendre leurs respon¬
tion culturelle ne le fasse
entrer par la grande porte
sabilités chrétiennes dans
du folklore et ne l'affuble
leurs lieux de travail. Les
Eglises n’ont-elles pas la
réputation de forger des
peuple doit savoir que
l’Eglise est son avocat,
qu’elle représente les aspi¬
rations populaires, qu’elle
parle clairement et libre¬
d’éducation, leurs ensei¬
gnements, ne devraient-ils
ment afin que le roi enten¬
sévérité vis à vis de la
de ce message Et Emilo
Castro de rappeler tous les
chose
compliments entendus de
désormais te petit monde
affaires douteuses, c’est
leurs propres programmes
pas
avoir le souci de for¬
mer
les enfants à l’honnê¬
ensuite
d'une
bonne
couche
de
vernis
“maohi".
Si,si,pourquoi
pas? Petites fenêtres qui
dévoilent nos bons et
mauvais
goûts
de
consommateurs de la fin
du deuxième millénaire,
elles pourraient aisément
teté, à la rectitude, à la
remplacer, par exemple,
les tatouages ésoté¬
riques de nos ancêtres
que nos doctes spécia¬
publique? n’est-ce
l’esprit protes¬
pas cela
tant?
listes avec des airs d'en
la bouche des personnes
Si les élèves quittent
ayant une responsabilité
politique en Polynésie fran¬
çaise, tant sur le rôle
modérateur des Eglises
l’Eglise et vont à la société
savoir
plus que lès
extirpent des
pages de livres récupé¬
autres
dans un esprit de sacrifice
et
i'épinglet-
des amateurs de chez
hommes corrompus et ses
caractères honnêtes? Alors
en
te de coiiection ravit
politique a mauvaise
réputation
avec
ses
Le
avoir sévi
d'autres iieux,
la
l’oreille
rois?
Après
société à partir de l’Evangi¬
L’Eglise peut-elle se
contenter de parler à
des
hir aussi nos ‘ fare".
d’amour, alors c’est
rés dans les musées.Au
dans les moments diffi¬
réjouissant car ils revien¬
dront à l’Eglise plus tard.
ciles que sur leur esprit de
Mais s’ils la quittent pour
conciliation
tée à vif dans la peau,
gagner
de l’argent, alors
qu'il faut en plus recou¬
pendant les
crises sociales:
ces
per¬
sonnalités reconnaissent
prophétique,
incrus¬
vrir d'un vêtement pour
rester civilisé, on pourrait
FONCTION
SUBSIDIAIRE
l’Eglise
d'une_ duplication
sans aucun sens
c’est dommage.
la mission sacerdotale de
mais Castro luimême n’a pas entendu de
critique quant à la mission
lieu
plus simplement accro¬
cher un pin’s par ci, un
ET SO %
D’ECHEC SCOLAIRE
serait-ce
pin's par là, des pieds à
la tête, les changer de
place ou même les enle¬
ver au gré des humeurs
se peut
aussi matière de foi car si
voulons vivre; nous
vivons dans une société de
les différences doctrinales
du porteur.
héritées de l’histoire peu¬
Le pin's qui vante les
évènements? L’Eglise doit
servir le peuple, les pre¬
miers hôpitaux, les pre¬
aider les gens à se
système de
rattrapage faut-il imaginer?
Cela devrait être une priori¬
de société dans lequel
former? quel
marché, de compétition
vent être
être vigilante et prophé¬
mières écoles jusqu’à ce
té
la
internationale c’est-à-dire
n’en est pas
promesses éthyliques
d'une boisson
bien
l’Etat prenne ses res¬
ponsabilités dans le
société
son
domaines: l’Eglise a tou¬
jours quelque chose à dire
domaine de la santé et de
ter sa productivité scolaire.
et à faire.
l’éducation - mais il y a
80% d’échec scolaire, à
égoïste, et nous devons
nous interroger à partir du
message de l’Evangile
pour créer une société de
toujours des activités que
cela il faut additionner les
solidarité, de partage.
tient donc de multiplier les
frustrations des jeunes, de
Nous devons
leurs parents,
ce vaste débat sur le déve¬
impatiences locales, les
impatiences de la base qui
donc la
petite épingle tatouage à
motif marquisien, à motif
“tupuna", à motif ‘tuhaa
pae", à motif rasta
‘maohi’, à motif ‘made
demande l’unité des chré¬
in France’ etc...
parce que ce caractère
manque à notre Eglise? Se
sent-elle dépassée par les
dans
tique
tous
les
Longtemps L’Eglise a
créé des institutions pour
que
la
société
dans
son
L’ESPRIT
ensemble ne peut accom¬
PROPHETIQUE
plir; l’Eglise doit remplir
dans
les
de leurs
enseignants; il nous faut
lever le drapeau de toutes
ces frustations et le proje¬
ter sur la place publique.
impuissants dé la socié¬
de la famille a bien sou¬
tion en Polynésie française
tés,
vent disparu,
mais que les écoles pro¬
testantes n’accueillent que
encourager les jeunes et
le fait
chants et dans les danses
par exemple. Ainsi
Les
entendre, apercevoir
que les protestants for¬
ment 65 % de la popula¬
cet esprit prophétique qu’il
désormais
appartient
victimes
comment
sont
peut-on
de manière à ce qu’il
soit mieux entendu, véri¬
5 % des élèves doit porter
table défi par rapport à
la
société. L’homme poli¬
tique, notre frère en Christ
testantes, est-ce que cela
a encore une
développer les études s’il
n'y a pas de livres à la
maison, s’ils ne voient pas
qu’on lit autour d’eux?
C’est
u'n
scandale
obéit à la loi électorale et
éducationnelle claire? Nos
écoles sont-elles des labo¬
ratoires de formation chré¬
tienne? Et puisque l’Eglise
a maintenu la langue tahi-
incroyable et il faudrait
qu’il y ait daos chaque
paroisse une prière de
faite pour que cela change,
pour que les politiciens
prennent cette tragédie en
d'articuler, de conceptuali¬
ser
ce
que nous
n’avons pas
obtenu avant les élections
sera
plus difficile à obtenir
après. Lorsqu’il y a une
fête
comme
celle du 5
présence des poli¬
tiques, du peuple, commu¬
mars,
nication massive, c’est en
fait déjà de la politique.
Pour cela il faut changer
nos
idées et considérer la
vocation politique comme
vocation de Dieu. Certes
l’Eglise a besoin de pas¬
teurs et d’ouvriers
mais il
participer à
les
subsidiaire,
comme le Centre de Moria
du 5 Mars, Emilio Castro a
cru
dans
ensemble puisse augmerv
loppement, être concret et
présent quand il faut choi¬
sir entre le chômage et le
développement. Le tissus
protecteur de la société et
cette fonction
Pourtant
jusqu’à ce que
nous
à reflexion. Des écoles pro¬
signification?
L’Eglise a-t-elle un politique
tienne, quel est le défi cul¬
turel que peut lancer l’Egli¬
se
à partir de l’histoire de
des valeurs de
cette culture face à la cul¬
ture imposée de l’exté¬
rieur? Et s’il y a 10 000
ce
pays,
considération.
LE CHOIX
L’ECONOMIE
COMME MATIERE
DE FOI
chômeurs, 80 % d’échec
Pour conclure cette pas¬
scolaire en Polynésie fran¬
çaise, nous devons nous
demander comment l’Egli-
torale théologique, Castro
c’est pour
cela que nous sommes à
la fois plus riches et plus
pauvres :
nous
l’Eglise doit,
devons, faire fonc¬
surmontées, il
de même
lorsque Eglise et peuple
coincident
bie ou
en
comme en
Ser¬
Croatie: là c’est
plus difficile. Il nous appar¬
tiens: ce qui pourrait com¬
mencer à Tahiti aurait des
répercussions à l’extérieur,
la réalité de l’Eglise, son
unité se développent dans
les paroisses et ausei
confrontées à de grands
problèmes dans sa socié¬
té, comme l’échec scolai¬
ceux
qui sont tombés.
Nous
avons
perdu une
vision d’ensemble, com¬
ment la retrouver? Peut-
demander pourquoi y a-t-il
des
pauvres?. L’amour
passe aujourd’hui par les
structures de la société,
l'amour n’a
L’AMOUR
plus unique¬
ment cette touche person¬
compassion, de
charité
imagination,
nous engager de manière à
donner ainsi une chance à
MICHEL YEN KOW
nelle de
re.
tionner notre
refaire ce tissus social et
‘maohi" existe bel et
bien. Imaginons
d'homme
à
UN INSTRUMENT
SOCIAL
homme, mais l’amour doit
se transmettre à travers
tous les instruments que
la société se donne, à tra¬
L’Eglise doit devenir un
vers
modèle de société pour
Tahiti car la politique c'est
les institutions dont
elle se dote. La bonne
volonté ne suffit et si la
vaccination a prouvé son
être faut-il choisir entre le
la recherche du bien-être
6 cylindre et la motocyclet¬
pour la
te.
ensemble. Nous ne pou¬
qu’elle a été rendue obliga¬
dérober à
notre responsabilité poli¬
toire par
tique car nous sommes
responsables de tout ce
qui se passe: au moment
où
nous
aidons
les
être vivants pour l’avenir
L’économie est aussi
une matière de foi.
IMPATIENCE DU BAS
ET UNITE EN HAUT
pense que l’Eglise doit
De même que
s'interroger sur le modèle
entre les chrétiens qui
Mol 1992 - Poge 5
l’unité
est
vons
société dans son
pas nous
nous devons
interroger et nous
efficacité
c’est
parce
la société. Nous
devons aider les enfants à
c’est-à-dire dans la dyna¬
mique du Royaume, dans
la joie et dans l’amitié.
pauvres,
nous
RORATI
porotetoni
veo
——
Premier sermon prêché à Tahiti Le conseil œcuménique
Habitants de cette plai¬
île
hommes
rester autant de
nourrit et accourent à son
lunes sans voir une seule
appel. J’avais espéré que
terre ?
ces
vons-nous
de
Tahiti,
femmes,
pères, mères et enfants,
sante
et
hommes
et
ces
femmes allaient me recon¬
C’est alors que
Grâce
au
milieu de l’océan et
au
connaissons la Joie
nous
Jého¬
naître et qu’ils se rassem¬
vah, le Dieu suprémé,
celui qui a fait la terre et
les océans, Jéhovah, le
bleraient autour de moi. En
vérité. Je vous le dis,
commes les poulets sont
votre île couverte d’arbres
Dieu suprême qui nous a
créés à son image, comme
celui qui leur amène de la
sur vos
et de fruits, sur la mer tout
Il a créé le peuple de Tahi¬
nourriture. J’avais espéré
seul désir est de le parta¬
autour, avec tous ses pois¬
ti, c’est alors que Jéhovah
sons.
nous a
dit : “Traversez les
que les hommes et les
femmes de Tahiti me par¬
océans et parlez au peuple
heureux de
nous sommes
vous
sentir joyeux autour
de
nous,
nous
nous
réjouissons de voir le
soleil briller sur vous, sur
reconnaissants
envers
aujourd’hui d’être parmi
Nous ne craignons
pas la mort. Nos âmes se
nourrissent d’un fruit plus
doux que celui qui pousse
vous.
arbres et notre
leraient et me remercie¬
ger avec vous. Habitants
de Tahiti, allez-vous rester
sourds à nos appels ?
dit encore,
raient pour toutes ces
Allez-vous venir nous écou¬
dans notre pays, nous pen¬
et que
le ciel et la terre
Joies. Hélas, ils n’ont rien
ter en silence quand nous
sions souvent à vous.
soient attentifs à ces mots
fait de tout cela. Je leur
vous parlerons
Nous nous réjouissions de
:
“J’ai créé l’homme et la
avais donné le souffle
serez-vous
savoir que vous étiez heu¬
femme de Tahiti, mais ils
immortel, mais ils m’ont
main et montrer le chemin
reux, que vous viviez dans
m’ont
ignoré, ils ne m’ont pas
de la vérité et du bonheur
adoré et ils n’ont pas
chanté ma gloire. Je suis
? En nous quittant, au sein
de Tahiti’. Il
Loin, très très loin,
Jardin aussi délicieux,
que vous Jouissiez d'une
nourriture toujours aussi
exquise qu'abondante et
que vous étiez bons les
un
uns envers
comme vous
les autres,
l’êtes avec
a
ignoré. Par ma
volonté, une terre a émer¬
gé des flots, afin qu’ils
puissent y vivre. C’est moi
qui ai façonné le sol, les
plages et les collines.
C’est moi qui ai planté les
arbres, les fleurs et les
J’ai
créé
les
mécontent.”
de
? Vous lais¬
prendre par la
foyers, allez-vous
penser et prier à l’Eternel,
vos
le Dieu du Ciel et de la
Jéhovah,
le
Dieu
suprême et redoutable
nous a
dit encore
:
Terre ?
peuple de
suis mécon¬
parce qu’il m’a
de la même façon que
Tahiti que Je
soleil chauffe la terre et
bêtes des
champs. J’ai
allumé un grand feu dans
tent
fait chanter les oiseaux, sa
délaissé. Allez faire savoir
bonté réjouira et enchante¬
rencontrer. Mais le vaste
le ciel afin de chauffer et
maintenant qu’ils
me
ra vos
âmes. Mais comme
océan qui nous séparait et
d’éclairer ces îles, mais
le feu
consume
les vagues gigantesques
J’ai aussi envoyé la brise
de la mer, afin de rafraîchir
connaissent. Je veux les
aimer. Je veux les rendre
bons. Je veux les rendre
heureux. Je veux les déli¬
vrer de la peur de la mort.
qui souvent atteignent le
ciel nous faisaient peur, le
rugissement des tempêtes
mes enfants.
J’ai créé les hommes et
et le tonnerre des deux
faisa^nt trembler nos
Nous
coeurs.
disions:
nous
comment pou-
Je veux les rendre heu¬
la feuille
morte, gardez-vous de la
colèrê de Jéhovah qui vous
détruira si vous restez
indifférent à ses paroles,
si vous n’écoutez pas ses
les femmes de Tahiti, et
les
poulets
reux
commes
mort comme dans l’au-
si
vous
n’acceptez pas qu’il nous
connaisent la main qui les
delà".
rende tous heureux.
au
moment de la
serviteurs,
afin de
les
enseigner l’Ancien Testa¬
ment et ainsi suivre plus
particulièrement les étu¬
diants francophones de
peuples de Nou¬
velle-Calédonie et de Poly¬
nésie) souligne que les
moyens
militaires et
nucléaires ne sont pas les
réponses adéquates aux
problèmes urgents écono¬
miques, sociaux et poli¬
tiques, et que la présence
d’un Centre d’Expérimenta¬
tion Nucléaire français
Nouvelle-Calédonie et de
dans le Pacifique est une
conseil supérieur. Le prési¬
Polynésie qui viennent au
violation des droits de
dent en est le pasteur
Wanir WELEPANE qui suc¬
fil des années
l’homme dans la région.
ans
préparer un
doctorat d'Ancien Testa¬
Pacifique
ment à la Faculté de Théo¬
logie d’Ormond College, à
EGUSE EVANGÉUQUE
EN NOUVELLE-
Avec une telle formation, il
CALÉDONIE
pourra revenir à Suva pour
Lors
de son dernier
synode à Canala, au mois
de Septembre 1991, l’Egli¬
se
élu
a
cède
au
un
nouveau
pasteur Saîlali
l’université de Melbourne.
au
PTC dans
former
se
ne.
Hmejezie Thihmana
prens la suite de Tell Kasa-
(IN INFO CEVAA NO 6,
JANVIER 1992)
,
rherou.
(IN INFO CEVAA NO 5
NOVEMBRE 1991)
-
,
PACIFIQUE)
pasteur Pothin
WETE, de l’Eglise Evangé¬
Le
et “Pax
Christi”, de
essais nucléaires français,
( CONFÉRENCE DES
semblable à celui
d’une
année
des
procla¬
mé par la Russie, et envi¬
sagé actuellement par les
Etats-Unis, la Grande-Bre¬
tagne et la Chine.
d’obsenrer un moratoire et
Pacifique qui s'est
partie des études
bibliques. Il part mainte¬
nant en Australie pour 3
une
•
du 10
au
17 avril
1992, des manifestations
au Nevada, Etats-Unis,
dans le cadre de la cam¬
pagne pour un moratoire
des essais nucléaires amé¬
ricains ;
le 22 avril, la célébra¬
tion du Jour de la Ten’e ;
saire de la catastrophe de
Pacifique.
animé
les
Eglises et le
Forum du Pacifique Sud ;
sont
mémoration
nucléaires français dans le
a
essais nucléaires que
essais nucléaires en
la Conférence des
Vanuatu, où il
nésie)
totale et définitive des
de la 6ème assemblée de
tenue en Août 1991 au
le 1er Mars 1992
•
leurs fidèles à une cam¬
accord sur une interdiction
pagne européenne pour un
moratoire des essais
du
Campagne "Stop
Essais” prévoit :
péenne Europe-Pacifique,
les Eglises Protestantes
Françaises sensibilisent
Poly¬
nésie, la pétition demande
au gouvernement français
comme
premier pas,
Eglises
La
•
Avant la signature d’un
La Campagne "Stop
Estais”
(un collectif
d’associations appartenantà la mouvance norvviolente
et de groupes de solidarité
•
et lé 27 avril,
la com¬
de l’anniver¬
Tchernobyl.
La campagne se termi¬
nera le 2 Juillet 1992, date
de signer le traité d’inter¬
anniversaire du premier
essai nucléaire français
diction partielle des essais
sur Moruroa en 1966.
nucléaires
(de 1963),
d’envoyer deux missions
scientifiques indépen¬
dantes et de longue durée
les pays en voie de
son
personnel
s’élève à plus de 300
loppement.
gique;
(INSOEPI N02
DU 24 JANVIER 1992)
Suite Pa)»c‘
Page 6 - Moi 1992
12
déve¬
La section renouveau et
membres qui travaillent à
vie paroissiale recherche
UNITES DE TRAVAIL
mine les questions théolo¬
giques de fond qui conti¬
nuent à diviser les Eglises;
spiritualité adaptée
modernes.
aux temps
Foi et constitution: exa¬
La
dans
femmes
section
l'Eglise et la société
pleine
souhaite réaliser la
participation des femmes,
dans tous les domaines de
La Commission de mis¬
sion et
d’évangéiisation
la vie,en
particulier par la
formation.
aide la communauté chré¬
La section
tienne à proclamer l’Evangi¬
le
Jésus-Christ
de
au
monde entier.
jeunesse
encourage les Jeunes à
participer à la vie des
Eglises, organise des ren;
Egiise et
contres internationales et
société se penche sur la
favorise leur prise de res¬
signification de la foi chré¬
ponsabilité.
tienne aujourd'hui
La section éducation
La
avec
section
Dialogue
les religions de notre
temps cherche à Jeter des
ponts avec les religions
non
avec
les
Eglises dans
leur oeuvre scolaire et leur
recherche de l’identité
chrétienne.
Jùifs,, les musulmans etc.
de
et
Le programme de
boud¬
dhistes, les hindous, les
de
soutien les
chrétiennes, en parti¬
culier
La commission d’entrai¬
aux
locaux
signatures
pour une pétition deman¬
etc. notamment dans
implique un effort de ren¬
contre et d’étude théolo¬
nucléaires.
recueillent des
lique en Nouvelle-Calédo¬
nie, est chargé de cours en
sciences bibliques au PTC
à Suva, Fidji.ll a fait par¬
tie du comité organisateur
,
les victimes des essais
nombreux groupes
ETDUPCC
S'associant à l’appel
de la Coordination Euro¬
du Pacifique, d’indemniser
une Journée de soli¬
darité avec les opposants
diat
DU PACIFIQUE)
Centre d’Expérimentation
les îles Marshall en Micro¬
PACIFIQUE
THÉOLOGIQUE DU
quences économiques et
sociales de la présence du
ration Protestante de Frarv
dant un moratoire immé¬
EGUSES
des essais et les consé¬
mier accident nucléaire sur
DU GRAND
DU PTC (COLLEGE
raient les conséquences
sanitaires et écologiques
Encouragés par la Fédé¬
ce
la malnutrition, à l’alcoolis¬
me
Polynêsié qui évalue¬
en
(date anniversaire du pre¬
milieu
un
essentiellement anglopho¬
PASSA. Le secrétaire géné¬
ral
avec
Cette recherche d’unité
La section
Nouvelles des églises - Veà Porotetani
L Eglises du
Constitution”.
le
herbes.
cochons, les poulets et les
au
prendra son essor à la contërence d’Edimbourg
en 1910.. Trois cent vingt églises venant des
sept répons du monde (Afrique, Amérique du
Nord, Amérique latine, Caraïbes, Europe,
Moyen Orient, Asie, Pacifique) en sont
membres; bien que l’Eglise catholique romaine
n’en fasse pas officiellement partie, elle tra¬
vaille en étroite coopération avec le conseil,
par le biais de la commission de travail “Fol et
une
L’Eternel vous aime et
"Allez
les
annoncer
Le Conseil Oecuménique des Elises (COE)
a été officiellement constitué en 1943, mais
ses racines remontent aux débuts du mouve¬
ment oecuménique de la fin du XIX° siècle et II
Genève.
vous
étrangers. Nos coeurs
aimaient déjà, nous
étions impatients de vous
voir, impatients de vous
des églises
Seigneur,
la Joie
nous avons connu
service
des
se
des stages et sessions
de
recyclage, d’approfon¬
dissement au témoignage
chrétien.
Eglises et d'assistance aux
réfugiés aide les démunis,
distibue les
ORGANES
DIRECTEURS
secours aux
travailleurs migrants, réfu¬
giés, victimes de catas¬
L’Assemblée générale
des délégués des
trophes...
for¬
mation théologique organi¬
Eglises
membres se réunit tous les
La commission de la
participation des Eglises
au développement se pré¬
occupe de la Justice écono¬
mique à rêchelle mondiale
et lutte contre la pauvreté.
sept ou huit ans et définit
les grandes orientations du
COE; l’Assemblée élit les
membres du Comité Cen¬
tral (150 membres au mini¬
mum) qui dirige le COE
entre les Assemblées; ce
des
comité élit le Comité exé¬
Eglises pour les affaires
internationales exprime le
point de vue chrétien dans
cutif (16 membres au maxi¬
La
commission
mum) qui prend les déci¬
sions au Jour le Jour.
les conflits de la terre et
cherche des solutions avec
les instances internatio¬
nales.
Le programme
de lutte
contre le racisme s’est
illustré
notamment
en
L’Eglise Evangélique de
Polynésie fait partie du
COE, son ancien Secrétaire
^nêral, le laïc John Doom
travaille depuis trois ans à
Genève, à son siège.
L’Oecuménisme est
une
Afrique du sud contre
nécessité pour les Chré¬
l’Apartheid.
tiens
moderne;
La commission médica¬
le chrétienne recherche
une
le
monde
c’est
aussi
dans
l’affaire de chaque parois¬
sien.
conception chrétienne
de la santé, liée à la faim.
DANIEL MARGUERON
veô porofetoni
———
E TONO A, E FAAITE A
E aha te faaiteraa i
Iorltana mal te aratai
teie mahana. E aha te
atu nâ mûri iho ia na i
mea mâiti-noa-hla e aita
tonoraa 1 tele ànotau to
teie nûnaa rahi Iteraèra,
e auraa to râua. Te
tâtou net. Mai tel aha te
te tâne, te vahiné, te felâ
tâpaô la no nâ ôpû 12
huru to te Etaretia ora-
âpî, e te taata paarl, te
mau faèhau, te mau
no
Iteraèra : e te 72, la
au
1 te faufaa tahlto ,e
raa 1
teie mau parau tei
riro ei papa no
to na
oraraa.
I teie âvaè Mâti
mai
ora
na
E^re teie nâ nûmera i te
12, e
ânlmara, no te tomo atu
1 roto 1 te fenua o te
tâpaô la no te mau pâti¬
tapu. E ua ite tâtou e, e
püal to taua
roto
ua
nûnaa
tâtou i te
fenua
ra,
1 roto 1 to
rela atoà o te ao nei. I
1 te hlôraa, ua
noa
haapaô mai o letu i teie
ôhipa ta na no te
haapâpûraa 1 ta na mau
ôroà no te taeraa mai te
râtou mau ôlre tel pâru-
E^ranerla i to tâtou mau
ruhla e te mau patu
rarahl e to râtou atoà
pipi e, teie tonoraa, e 5
püai, tel inei-
nei i roto, aita râ i tâô-
pae fenua nei a tahi
hânere a iva àhuru mS.
pae matahiti i teie nei
mau nuu
te tâatoàraa o to te
ao
peretâne tei faaroo
Teie faaueraa ta te
atoà i te faaueraa a te
Atua, aita o ia i horoà i
tiàhia ia Iteraèra anaè.
E te reira ihoâ te mea i
itehla. Eere i te mea
ôhie no teie mau pipi te
Fatu.
te hoê noa pupu taata, i
faaruèraa 1 ta râtou
te hoê râ
nûnaa, la Ite¬
upeà no te haapaô 1 te
raèra tâatoà. Eere i te
tonoraa, eerè atoà i te
mea ôhie no Matalo i te
faaruèraa i ta na ôhipa
monl maltai no te haére
e faaite 1 te èvaneria a
ne maltai no te àroraa.
nâ roto i teie mau mitionare
“Ei îte hoi ôutou no ù
ôhie ia faaôhipa i
i lerutarema néi e iutea
mea
atoà hoi e àti noa aè, e
Tamârla e tae noa atu 1
teie parau,
teie faaue¬
raa. Terâ râ, 1 plhai Iho i
te fenua ra."
(Ohlpa 1/8).
teie parau, te haapâpâ
atoà ra te Atua, “Ei
te hopeà o
letu Metia.
pihai atoà iho vau ia ôe
Ua
ôhipa mai
na
fifi e rave rahi, ua
tupu râ ta râtou ôpuaraa, ua hitihia tâtou e te
faaruè ia ôe.”
mau
aroha o te Atua, i tià ai
ia tâtou ia âmui hoê i
TE TONORAA,
E FAARÜÈRAA
TE AURAA
atu ta ôe, e ôre hoi e
mo
horoàhla mal. Aita la i
te aha tâtou 1
tltauhla
tupu te farereiraa 1 taua
ai, ei reira e pâpû al ia
talme ra. Eere atoà la i
aha te faaite.
tâtou e, e
: e ôre roa hoi au e tàhe-
râtou, ua farerei na i te
teraa. la ite tâtou e, no
(lotua
1/5). Oia mau, aita roa
E pllhia tâtou la tatara-
hoê à ia huru e
to
na
tâvini e
featupu i
ia lotua,
ta
na
parau,
te tâpiri
ta letu tonoraa i ta
la 1 teie
Etârêtla. A pltl
na
a
te Atua. E pllhia tâtou
ia
here, hou a faauehla
I roto i teie hiôraa
I roto 1 te
reira
hiôraa, te
ôhipa 1
te
mau
tupu, ua fârll noa tâtou
al e faaite 1 te Aroha o te
e
noa
nei i te
Atua. E
mau mea atoà
ta te tahi
pllhia tatou la
E TONO
E FAAITE A
pâpû te faaite¬
mea
raa.
hapa, hou a tonohia ai e
faaite 1 te faaôrèraa hara
Te faaueraa a te Atua
atu te Atua 1 faaue noa i
te
te ia letu Metia.
te fâril
poto ta tâtou i teie tumu
parau, te pâpû ra tâtou
e, eere i te mea ôhie ia
haapaô i te tonoraa a te
Atua. Altâ à 1 pâpû mal¬
roto i te Etaretia a letu
atoà atu
tauatlnl
faaruè 1 to tâtou huru
pae e
Metia. El reira tâtou
e
parau faufaa roa, e haa-
matahiti 1 teie nei to te
râtou e haapii mai nei, e
tai e, tel hea tâtou 1 teie
mahana. Tel la tâtou te
haamorl al 1 te Atua,
aita ta tâtou ei
faaitoitoraa ia riro mau
haere i ô mal i ta
tahlto, hou a anlhla ai
la haere e haapii i te
parau a te Atua. la ôre
faatureraa, to
la tià la tâtou te haa-
ra o
e
paô o ia ia lotua, e tau-
Etârêtla faaueraahia e
ârue al la na e e haapli
turu ia na i roto 1 to na
tià e
ai 1 ta na parau moà.
haereà, e i roto i ta na
na
Teie râ, a parau noa
ai tâtou e, maoti teie
mau
mltionare
râtou
ôhipa i mârama-
rama ai tâtou
ta
e
i te parau
mau ôhipa atoà e rave.
Teie râ, eere atoà 1 te
faaue noa, te val
atoà ra te faatureraa ta
te Atua i hlnaaro ia faatura o lotua. “Eiaha te
mea
mau
patu, no te faai¬
na mau
te i te pâtirela o te Atua
i nlà i te fenua nei.
Ua tono na te Metua
i ta nà Tamalti ia letu e 1
tià atoà
tâtou ia ului e, e aha te
huru o te faaiteraa 1 teie
puta ture la taa ê atu i
roto i to vaha, la haa-
to na Vârua, e râtou too
toru
ua
manaô mâite ôe i te
mau
taata atoà, te mau
tau, e nâ hea tâtou i
reira i te rui e te ao, ia
perofeta, te mau àpote-
1 te tonoraa a te
haapaô hua ôe i tei
pâpai-atoà-hla 1 roto ra,
toro
a
Atua,
te
mua
e
Fatu la tâtou. E tià ânei
hoi la tâtou la hlô i te
reira mal te hoê ôhipa e
to
Europa noa â e
haere mai e haapii ia
tâtou. El Europa noa
na
e
faaue ia i te
to mûri mal la
mahana i te mau maruUa hlnaaro te Atua e
metla tâtai tahi, mal te
nâ roto la lotua 1 te faa-
hoê faruèraa ia na iho, 1
to
te Atua. E fârll noa ânei
te hlnaaro atoà ra o la e
horoà-tâatoà-raa ia na i
faatupu 1 ta na i èühe ia
Aperahama. Ua faaueatoà- hla na o Aperaha¬
roto i te
ôhipa faaora a
te Atua.
Faatupu i te
râpae e aita ta tâtou
Iho e parau atoà e tià ia
haapli atoà atu i to
râpae. Ei te hea talme
e
ma
faaruè i to
na
na
oraraa,
no
te
hlnaaro o te Atua noa
atu te
mau
haaflfiraa e
fenua, i to na oraraa no
fârereihla. E hopoià rahi
tâtou e ferll ai i te tono¬
te faatupu raa i te ôpua-
tel anlhla 1 te Etârêtla ia
te Fatu la tâtou e
haere ai e faaite i ta
raa a te Atua, te faaueatoà-hia ra o lotua e
amo
haere, no te faaora 1 te
tae 1 te tahi taime, e
nûnaa Iteraèra, no te
topa o la 1 roto 1 te faahemaraa, i te haafau-
raa a
e
na E^^anerla.
“A TIA A HAERE”
faatupu 1 te pâtirela o te
Atua. Teie nâ
fa mata-
a
faaraa la
na
nâ mua
tupu te
tumu no reira o ia 1 pil-
mai roto mai â i te Fau-
pâtirela o te Atua i
rotopû 1 te mau taata e
hia al e tià, la haere, e
ia faaite.
faa tahlto. I te ômuaraa
ia faatiàmàhla te taata.
te faaiteraa ei
tumu
o
na
ôhipa
te taata nei
te faaiteraa, ia
te puta a lotua “A tià 1
nlà, a haere i te hoê pae
iorltana nei, o ôe e teie
nei
mau
atoà"
taata
(lotua 1/2), te pâpû
maltai
ra
tâtou
i
te
faaueraa a te Atua 1 to
na tâvini ia lotua. E
haere o ia 1 te tahi pae
aè o teie pape
rahi o
Ua màiti atoà letu 1
TE TONORAA
E REO PII IA
12 no te tono ia
râtou e
faaite i ta na
la au 1 tel itehla la
parau, e i roto atoà 1 te
Ruta
10/1-3
ua
Atua i ta na tonoraa nâ
raa 1
nâ taata e 72 no te
faaiteraa i te parau no
te
pâtirela o te Atua.
roa-raa
pâhono-hope-
1 te
piiraa a te
Fatu “Ei ite ôutou no ù."
Iteraèra,
ua
ômua te
piiraa ia na.
pàatoà, ia nâ
roto i te
Tâtou
reira atoà ia i te ômua¬
raa i ta tâtou
ôhipa faai¬
roto 1 to tâtou mau
ùtuafare. Tel reira ta
tâtou tahua pororaa
èvaneria matamua roa.
la upootlà tâtou
T^FAAITERAA,
Oia
E FAREREIRAA IA
riro tâtou
hoi, te taime e
e
te felâ ta
tâtou i faaite atu 1 te
Tei hea atu
ra
la te
te farerei atu i te
tahi
pae. Elta e tupu te faai¬
teraa i te Evaneria mai
Evaneria
ei
ite
e
ei
ra
tâtou i haapaô Eil i te
faaüeraa a te Fatu. la
i reira
tià ai ia tâtou la
ra, e
faanuu â i mua e la
haamata i te faaite ia
letu Metia nâ te ôlre
(lerutarema), te mataèl(Iutea), te fenua
tâatoà tlûmârla) e te ao
nei
(te hopeà o te
feniia). Te ite ra tâtou i
te âano o teie ôhipa, te
naa
toe ra la
ôhipa ra la
tupu, ua haapaô noa ia
mea
tâtou 1 to tâtou mau
ua Inelne ânei tâtou
I roto 1 teie parau, mea
maitai la pâpû e, eere
manaô, ia upootlà to
tâtou ferurlraa, la haa-
faaruè la tâtou iho no te
na te tahi pae e
mânil, e
ta te tahi pae ra, o te
paôhia ta tâtou mau
o
hamama noa ia 1 te
vaha no te fârll atu 1 tei
hia, aita à râ tâtou 1
haamata atu ra 1 te faai-
te peu e, elta tâtou e
faatûàti te tahi e te tahi.
ôre taua
noa
e
tâtou, o te uiuiraa la e,
1 te
faatupuraa i te hlnaaro
te Atua.
faanahoraa e la faaturaRALPH TEINAORE
Nécrologie
Mme Christine s’en est
retraite -bien méritée- cio-
allée (madame Tumahai).
tûrait sa longue expérience
dans l’encadrement,en
permanences d’études,de
caractérisait. Oubliée?
générations et, de généra¬
tions d’élèves du collège
Sans doute un peu, car il a
Pômare.
Dans la discrétion qui la
fallu
un
encart
sur
le
papier du journal pour que
son nonv et son visage
retrouvent le chemin de
nos
pensées.Après bien
des années.
nâ pipi
haapâpû à o la i te tono¬
tâtou 1 te
la, ua hape tâtou
i te faarooraa i te reo pii.
e aore
i roto i te faaueraa
te tonoraa e
mua roa o
faaroo maltai 1 te piiraa,
te Atua, no te mea ia
roa, e i te haapaèraa i te
Ua riro te tonoraa e
roa 1
mau
tahi, 1 taua taime mau
faaue 1 teie
reo
tupu 1 to na pâtirela, e
no
hla, aita atoà ia tâtou 1
teie
tupu ihoâ teie ôhipa mai
teie
e ite ai e nâ hea i
tâtou i te mau haapilraa
roohla teie reo nâ mua
hlô faahou e nâ hea râ
i
Te haruru faahou nei
te faaiteraa 1 te parau a
ma ai,
paha i te
talme e üà ai ia tâtou ia
paôraa
poro haere 1 te Evaneria.
Mea pâpû maitai e, ia
(lotua
mau
parau, aita ia tâtou 1 pii-
tae
te Atua lo te taata nei.
e
tâtou i te
mahana atoà. E ia faa-
Ua
farereiraa nà roto i te
faaturaraa te tahi 1 te
haereà, ei reira ôe
ânei tâtou e mâramara-
teie ôhipa ei manaônaôraa na
parau no te haereraa e
ei reira e maltai ai to ôe
1/8).
pàhono-
raa atu.
pâhono atoà. la tupu te
râtou ia haapâpû e, ua
tae mau mai te aroha o
manuia roa al."
horoà mal nei, ta
l’école
protestante fleurait encore
le bon pain frais des tar¬
tines à la confiture, du
goûter du soir,quand elle
C'était quand
résonnait
comme
du
Ses anciens élèves ont
temps de ses fondateurs
traversé les différents
des cantiques entonnés
avant le premier cours du
cours
dont elle avait la
charge dans le respect de
matin.
leur institutrice.Plus récem¬
ment, son arrivée
Moi 1992 - Poge 7
à la
MICHEL YEN KOW
veà porofetoni
/€ XouA. tei
C'est un Dieu hospitalier
un Dieu
qui pose l'homme..
‘Tu étais étranger et je t’ai accueilli,
il en sera toujours ainsi
si tu me crains et pratiques la Justice*
C'est un Dieu qui se penche sur les hommes,
incarné en Jésus Christ
parmi les Juifs autrefois,
mais Seigneur de tous les hommes.
Jésus de Nazareth,
reconnu par son
père,
oint d’Esprit Saint et de puissance,
sur les chemins de Palestine,
faisant le Bien, délivrant du Mal.
Les témoins l’ont vu.
Les écritures le confirment.
Ils l'ont vu lorsqu’ils l’ont crucifié,
et encore après que Dieu l’ait ressucité.
Car il est ressucité des morts;
c’est lui qui reviendra Juger les vivants et les
^
morts.
C’est en son norh que le pardon est accordé
à tous ceux qui croient en lui.
C’est un Dieu ressucité
qui te pardonne
qui te ressucite.
D’APRES ACTES 10, 35-43
(ROCKY MEUEL)
Trois femmes
Trois femmes effrayées, bousculées,
“Mon Dieu ne les presse pas...”
qui vont s’occupper
d'un cadavre.
Trois femmes tremblantes et bougonnantes
“Il est ressucité,
il n’est pas au tombeau,
nous ne l’avons pas vu
où on l’avait déposé...”
C’est ia fin d’une histoire.
Elles ont attendu la fin du sabbat,
ce sont de pieuses femmes,
acheté leurs aromates
dés l’ouverture des magasins.
C’èst le début de la semaine
quand se fait sentir l’absence de l’absent.
C’est le début de maintenant,
quand rien ne sera Jamais plus pareil.
qui vont pleurer sur un mort
probablement sur elles-mêmes aussi,
quand s’est produite l’irréparable rupture
de la relation à l’autre.
Trois femmes qui s’en vont
décidément, c’est la fin d’une histoire.
A travers la terre,
des multitudes aspirent comme jamais
à être pacifiées, réconciliées.
renvoyées vers les autres,
“Il est ressucité,
il vous précède en Galilée,
c’est là que vous le verrez...
en vue de construire la famille humaine.
pour parvenir à la liberté.
Elles assument des responsabilités
Si démunis puissions-nous être,
une des urgences des années à venir,
sera de mettre la réconciliation
lâ où il y a la blessure de la haine,
Trois femmes qui se hâtent
sans savoir pourquoi
trois femmes qui ont peur,
trois femmes en mission,
tout près de nous ou au loin;
C’est le début d’une histoire
tout accomplir pour prévenir
de nouvelles guerres fratricides”.
“UN AMOUR SOURCE DE UBERTÊS”
FRERE ROGER-
Trois femmes qui s’en reviennent du tombeau
D’APRES MARC 16,1-8 ET SUIVANTS
qui s’eh reviennent de la mort,
poussées par la lumière du matin.
-
Avec réalisme, elles font tout
rayonnantes sans le savoir encore,
leur message éclatera tout-à-l’heure
se conserver un cadavre,
.sont marquées par des déchirures
et des violences.
Trois femmes porteuses d’un message,
il vous l’avait dit”
Trois femmes
“En cette fin de siècle,
tant de régions du monde
(ROCKY MEUEL)
RASSEMBUBMENT DES JEUNES
BUDAPEST 30/125/91-4/01/92
Chaque fois que nous pardonnons à notre tour,
une nouvelle naissance ?
nous donnons à autrui...
Chaque fois que nous nous pardonnons,
la possibilité de se restituer devant nous,
dans une sorte d’innocence nouvelle.
nous naissons l’un à l’autre.
Mais si l’autte est devant moi,
dans une innocence nouvelle
et si Je suis devant lui
dans la même situation...
A quoi ? Nous le savons bien maintenant:
que signifie cela
sinon que l’homme nouveau est apparu ?
Autrement dit,
la possibilité même du pardon
Sinon que des possibilités nouvelles
se sont manifestées
et que nous venons de vivre en raccourci.
découle de l’évennement de la Résurrection.
...
Pardonner c’est naître et faire naître.
au monde nouveau du Royaume de
Dieu,
habité par l'homme nouveau.
GEOGES CRESPY, “CROIRE AtJOURD’HUT,
UES BERGERS ET LES MAGES , PARIS 1983
Page ô - Moi 1992
veo poFotetoni
TAPATI TIAFAAHOURAA
(19 no Eperera
1992)
date dite. Nous n’avons
i te tahi talme, te
pas bon que celui qui
l’exerce soit sous le coup
pas pu rxx/s entendre avec
d’une condamnation de
imprimeur, dans les
Justice. Pour cela encore,
le président devrait démis¬
ma,
pohe Êiahou la. Areà to
manaô Ino nel tatou e te
tatou Fatu, elta la oia e
pohe hae nel hol i to
ite faahou 1 te pôhe.
tatou mau taeae ril. No
lino e te pohe hae.
tera anel mea te maitai
ra
ta ratou ôhlpa, aore
ïa, ta ratou mau ôpua¬
IRAVATUMU:
16/3 : “NAVAIE
nlà 1 te Tamaitl a te
Atua. Ua rlro te reira el
raa.
HURII TE OFAII TE
faalteraa la tatou e, mai
taua
UPUTAOTE
MENEMARAIA
TATOU ?"
te reira atoà la tae mal
ôpua atuia tatou e haa-
te Patlreia o te Atua. Te
flfi la ratou 1 roto 1 ta
fêla e ô atu 1 roto, elta ïa
e ite iaahou 1 te
pohe. E
ratou
E hoa here tna. e ôfal
tele 1 mua i te ùputa o
te menema
o
Fatu. E ôfai
rahl mau e
ora
mure
ore
ra
to
après la
Ola
tlàfaahouraa o Rataro.
Inaha hol, o Rataro, ua
Ua
upootià to tatou Fatu i
nlà 1 te pohe. Alta to te
pohe e mana faahou 1
TAIORAA:
MARETO 16/1-8
Pâques édito
Le veà sortira,
E na roto hol i to
tatou manaô Ino raa i
mau
taeae rli ra,
mau
un
délais que nous nous
étions fixés. Le second
numéro sortira quand-
méme-fin
comme prévu.
lorsqu'il est fait
référence à l’actualité.
tribunal et nous savons
long terme. Il faut voir loin.
Le C.E.P. a apporté une
illusion de proffès écono¬
mique, à échéance II lais¬
Les articles
se
péri¬
se
doit démissionner tout sim¬
ôhlpa e ta ratou
table développement n’a
sont produits que nous ne
plement. Si la cour d’appel
été
ôpuaraa. la ôre hoi
pouvons passer sous silen¬
devait ensuite le “blan¬
ce.
chir", il obtiendrait un cré¬
dit en politique., renouvelé
rentrer chez eux,
à la hausse. Au moins
encore à
Eere atoà i te
mea
UN PRÉSIDENT
mau
tlno vahlne e haere
te huru no to tatou Fatu
ta tatou haavaraa 1 to
nei
faataval 1 te tlno
1 mûri ae 1 te Tiàfaahou-
tatou
mau
Ua rlro atoà ra, el
Inaha
hol, 1 te tahi
président du gouverne¬
ment La Justice fait partie
taeae ril.
IX)he o to tatou Fatu. No
raa.
relia, elta tatou e maere
1 te huru no ta ratou
faahlô raa la tatou 1 to
talme, te faahapa hape
tatou Iho
huru, i mûri
noa
nei tatou 1 to tatou
ulraa : “Na val ra e hurl
ae
1 to tatou üàfaahou-
mau
taeae ril, ma te ôre
1 te ôfal i te ùputa o
raa.
menema ra la tatou”.
Famte mal
e
to ratou
te reira 1
te
taua
ôhlpà. la
tapae ra ratou
to
o
1 te
tatou
te
pohe. Pohe noa al
tatou, ua ite ra tatou e,
faatlà faahou hla mal
ratou 1 te Iteraa e, alta
ra te ôfal tel
haapeàpeà 1
to ratou manaô, 1 mua 1
te ùputa. Eaha te paiau
e tano la parau.
E hoa here ma, te
ulul raa ta ratou 1 ulul
te eà tlà, ôre
Uà la ratou la
Te tere
o
teie
mau
vahlne 1 te menema,
e
tere peàpeà ïa.
Peàpeà i
te mea e, ua pohe to
ratou
Fatu. Peàpeà
atoà, no te mea, e ôfal
rahl tele e faa^iapl nel
i ta ratou ôpuaraa. Na
roto
ra
i te
mana o
te
pour y réfléchir. Sans être
d’avenir, dans ce chemine¬
ment pour l’y reJoindreLa
soit
aujourd’hui... est bien celle
de Pâques.
te faatupu
i taua ôhlpa
la plus haute fonction du
Territoire. Elle constitue
pas viser l’enrichissement
de quelques uns (individus
elle aussi un repère dans
ou
la société locale, il n’est
créée quelques emplois
te ôreraa tatou
e amo
i
ta tatou hopoià, na roto
1 te tahi flfl tel tupu, o
tatou hol te tumu. E na
roto i to tatou paruparu,
na
tolto 1 te
amoraa
i ta
tumu, 1 te tapuni i rnuii
vahlne ra, ua rlro la i
ua
teie nel el tere ôaôa
ratou ulraa. No tatou
rahl. Eere atu ra, te
nel,
pohe ta ratou e farerei
tatou 1 te aniraa i te
nel, o te tlàfaahouraa ra
Atua, la tatara mai 1 te
e
farerei nel. I
taua talme ra, te ùputa
ua
iaaôhlpa atoà oia 1 to
ùputa no te Ora, el
ùputa no te Tlàfaahou¬
raa, el ùputa no te
1 to tatou Fatu, mal
roto mal 1 te pohe.
Ua rlro te reira el
parau
les témoins qui nous ont précédé,
ne va pas sans engagement
faahou.
ils sont là qui nous
à construire un monde meilleur,
E faaltolto tàtou i te
pure
1 te Atua, la ôre
tatou la haafUi noa i to
tatou mau taeae ril a
ôre tatou e Ite 1 te ora-
ôaôaraa.
mure-ôre. E la ôre hol te
Atua la tatara 1 te ôfai,
eere ïa o tel tlàfaahou ta
tatou e farerei, maotl ra,
o
ïa tatou 1 tàpaô al 1 tele
ôfai rahl ra, mal te tahi
Fatu.
mahana, elaha noa el
taoà tel feataupupu
mahana
naôraa atoà ra, 1 te Tla-
tatou, la ôre tatou la
farerei 1 tel Tlà-faahou,
la ôre hol tatou la ite 1 te
no
faahouraa o to tatou
ora-mure-ore e
te ôaôa
la
Fatu.
raa mau e parau
hla ra.
no
tatou, el mahana hama-
I
roto
1
ta
tatou
demandent
la
No reira, mea maitai
iho à 1 te Atua la paho¬
mai i ta tatou aniraa
faufaa hla te Tiàfaahou raa o to tatou Fatu,
no tatou. Amene.
le
Mais le monde est là,
un monde de solidarité.
compte
de nos enfants,
de ceux qui nous suivront.
C’est la vieille histoire
d’un Amour sur la Croix,
C’est
un
Dieu qui t’invite, qui
t’appelle,
un Dieu qui te choisit,
qui te donne vocation.
te tlno pohe o to tatou
d’un Dieu parmi les hommes.
Rappele-toi les Anciens
et l’Esprit dans ton coeur,
ils te poussent à la raconter
à nos enfants et au Monde entier
Que tu sois grand ou humble
n’est pas important,
mais rappel le-toi,
tu as vocation de chanter
son amour pour toi,
et pour tous les autres.
C’est
un
Dieu qui t’invite, qui
t’appelle,
un Dieu qui te choisit,
qui te donne vocation.
Il t’embrasse
et te bénit richement.
Te tlàfaahouraa o to
E^re 1 te mea hape la
tatou Fatu, elta te relia
iaaau hla taua ôfai rahl
AVAE MARTIN
tano la laaau hla 1 te
ra i to tatou mau manaô
<»1(»1ETUA
e
êtes une richesse pour
monde entier.
vous
tatou la fererel 1 tel Tlà-
faaaplapi ra la
hape la hlô tatou i taua
pureraa
qui donne vocation.
Ils sont là qui nous entourent,
ôfai e
faaltolto atoà
parau, eere 1 te mea
no
dans votre beauté,
dans vos émotions,
égoïste, cruel, injuste.
Rappelez-vous gens d’ici,
la fête de l’Evan^le
e
vahlne
tatou atoà ra 1
tele mahana. Te tumu
ra,
dans vos couleurs,
Dieu qui choisit,
un
la Révélation.
pahono te Atua 1 ta
1 tO latOU Iliau
àpî ôaôa, elaha
noa no taua mau
C’est un Dieu qui invite, qui apelie,
C’est là votre vocation.
peàpeà, el ùputa no te
tamaraa
ROCKTMEUEL
rappeiletoi les anciens,
ils l’ont suivi,
pour apporter jusqu’à toi
te pohe, ua rlro ïa el
no
raa
groupes), même si cela
tàtou.
haere mal i te menema,
ratou
adressée
Mea maitai tatou e faai-
tere peàpeà o taua mau
te ora mure ore tele ta
meilleure nouvellequi nous
tahi mau taata rll, el
No te mau vahlne tel
o
Royaume de solidarité
1ml atura la tatou 1 te
te
ma,
Hau atu ra 1 te reira,
te faatlà
il nous attend auprès des
plus déshérités. Porteurs
alors de projets riches
territoire ne manque pas
Souviens-toi des Ancêtres,
E hoa here
ra.
na mana no
déveioppem&it. Le
ser au
ce
La fonction de prési¬
mata 1 te
rahl, ua tlà la na J
..d’Amour, que ressuscité,
dent du gouvernement est
hla na e, ua pohe.
mana
Il faut aujourd’hui pen¬
paruparu. Parupa-
alta atoà tatou
roto i to na
que l'on peut tendre vers
armes atomiques.
1 roto i tera manaô, o
mau
ru
des
économistes, il nous parait
important de souligner que
le développement ne doit
1 to tatou mau taeae ril.
taua ôhlpa ra.
Jésus de Nazareth. Savoir
ner.
hape, o tatou Iho hol te
na
l’accumulation
ôfai rahl ra 1 to tatou
mea
hau atu i te reira, ua
faatlà oia i tel manaô
E
de
plus que Jamais en l’avène¬
ment du Royaume parce
qu’il s’est approché en
de cerveaux compétents
Eere atoà 1 te
faatupu 1 taua
ôhlpa ra. Tatou atoà,
ru.
est l’annonce de la
sident devrait démission¬
huru no ta tatou
haavaraa la ratou.
ma i te
val tel
ulraa a na vahlne tooto-
tion que l’on s'en va fêter
dans une semaine. Croire
au veà,
hape la faaauhia taua
tel ôre roa e maramara-
ùputa o te menema. E
tupuraa no
Na roto
ra 1 te mata o te faaroo,
elta tatou e hape 1 te
parauraa e, na te Atua
tele ôhlpa 1 faatupu. O
te Atua tel pahono 1 te
l’horizon... et la Résurrec¬
Il
ne peut rien arriver de bon
sur une société qui aurait
perdu ses repères. Pour
marquer son respect de
l’institution Justice, le pré¬
ro. Alta atoà ratou 1 Ite o
1 Ite
société. Elle est bafouée
Le second évennement
à
taeae ril
tatou hopoià, no te mau
mal ta ratou 1 hlnaa¬
ra
‘repères’ dans une
de lourds pro¬
économiques à
celui-ci accueilli avec Joie
Ce Jeu là est dangereux.
mau
tarae hara
pahono, ua faatupu hla
de ces institutions que l’on
dit
...Une société en perte
blèmes
fique et l’appel à un coup
d’arrêt au sur-armement et
Atua, ua tlà la na i te
taui 1 to ratou huru. Ua
tatara o ïa 1 te ô&i 1 te
noa atu e
de repères,
l'Assemblée Territoriale.
tatou la tae 1 te tau mau
Fatu, e maere rahl to
SUSPENSION DES
ESSAIS NUCLÉAIRES:
majorité et minorité
e
ra.
condamnation pénale du
tatou
1 to tatou
a
RÉSURRECTION:
suspension des essais
parau hopeà, eere ra tel
te taata ra. Eere atoà tel
d’autres
émigrer.....
des repères.
nucléaires dans le Paci¬
reira raa, ua
initié..Déjà les uns
s'inquiètent pour leur tra¬
vail, d’autres pensent à
Le premier concerne la
depuis quelques mois, du
na
le drame. Aucun véri¬
aura-t-il été respectueux
fait du conflit opposant
hlnaaro rahl
ratou
noa, na
no
peàpeà
la ratou la rave hope roa
menema
i to te ao
raa
rlro te reira el haafifiraa
uputa ra, e la nehenehe
ta
la el faalteraa
mau
CONDAMNÉ:
ôhlpa 1 rave hla. E to
atoà e, tel te Atua ra te
la matara Iho
1
tltorotoro maitai 1 te
tupu
Te Oroà Pata, ua riro
pas un
qu’il a interjeté appel. Il
ratou la maltaî mal.
e
ne sommes
Depuis notre dernier édito
hape la faaau hla taua
to ratou manaô
Nous
de Gaston Flosse.
certains évennements se
ôfai rahl ra 1 te huru no
te
sonne
ment vite
Te Oroà Pata, ua rlro
e
n’est programmé sur le
condamnation sur la per¬
la el faahlôraa la tatou i
no
essentiellement sur l’aide
extérieure. Enfin II n'y aura
pas de développement s’il
Il n’est pas question
de porter une queiquotrque
mai, début Juin
teie
te teimaha hol
ment ne doit pas reposer
sionner.
ratou.
to tatou
pour les autres. Il nous
paraît non moins important
de dire que le développe¬
Rappelez-vous gens d’ici,
qui louez le Seigneur
AAqI 1992 - Poge9
PENSÉES D'ÉMIUO CASTRO
SAISIES AU VOL PAR ROCKY MEUEL
veà porotetoni
———-
—
MAI TE ATUA ATOÀ RA TE HURU
Ua parau mai ra
taua ôfîrai te vahi¬
né : E ôre ôrua e
pohe, ua ite hoî te
Atua e, ua àmu
anaè ôrua i to reira.
e àraàra ia to ôrua
mata,
ôrua
e e riro
mai te Atua ra te
huru i te ite i te
maitai e te îno.
Ahlri tâtou e anlraahia na e horoà 1 te tahl
lôa no teie tuhaa parau.
elta
ôre tâtou 1 te
e
mairl i to na iôa: Te faa-
hemaraahla te vahlne.
Alta tâtou i
reira
hape i te
vâhl.. Mea tano
atoà râ tâtou la ite e, te
auraa mau
b te faahe-
msi, O te huru peu
te hoê taata
e
la ta
rave
la
faahlnaaro o la 1 te hoê
vahlne, aore ra te peu
ta te hoê vahlne
e rave
la faahlnaaro
la 1 te
o
hoê tâne. E te hemaraa,
o
te talme la tele taata
larll al, ola hoi te talme
o la ite al e, te val ra te
maitai
no
1 roto 1
na
taua mea i tuuhla mal 1
mua
la na ra. I roto 1 te
faahema, te val ra te
hlnaaro 1 te tahl pae, e
te hlnaaro ôre 1 te tahl
pohe ai .t
Eere ànei e, mea au
pai la te Atua i ôre i
rama
piri te mata, té ôre e ite
faahou, e taata atoà hoî
faaite atoà mai ai ia
te vahlne i hlnaaro 1 te
ràua. Te auraa ra,
horoà i taua parau ra.
pae. Ta te faahema
ôhlpa e rave, te imlraa
turaturahla o na, ia faateitelhia, hau roa atu
tel faaea to na parau. Te
te
hunahuna nel te Atua i
haapâpû nel râ te ôfî i
te parau, aore ra, e âfa-
la 1 te râveà la tae atoà
te vahlne e, elta ràua e
raa
te tahl 1 roto 1 te hüiaa-
mai te peu e, i roto i
taua tura no na ra e otl
pohe, ola hoî elta râua e
na e
ro.
ai te parau o te tahl pae
riro mal teie te huru ta
E
1 te faaoühla.
tâtou i hlô aè nel. No
parau mau,
tea mea râ alta te vahi¬
I
roto
1
ta
tâtou
ihoâ na te taata la faa-
Alta te ôfî
alta te ôfî e iml
parau,
nel 1 te râveà la faahl¬
nel e,
ua
e
parau
haavare te
i te huru auraa ta
tâtou i ite, e taata la tel
né
1 ite 1 te
auraa o
te
parau mau noa ta
nave o te
E RIRO ORUA MAI
TE ATUA.
horoà nel ia râua.
hla atu ra la na te aho e
nel la te ôfî i teie talme
peu te ôreraa e haapaô 1
te faaue a te Atua e
horoà i te tahl âfaraa,
horoà mal 1 te àl&itoraa
atu ra ia na e, hoê anaè
te taata i te Atua, e aha
Atua.
e
ia hope
parau ra e, e ora tele nâ
taata i te parau mau.
mal la ha. Ta na noa e
taata i te faaotlraa ta te
vahlne e rave atu. Mea
tano tâtou ia ara maltsd
natae 1 mua 1 te parau a
ôre
i te auraa o te peirau e
te mea 1 parauhla. Te
te ôfî.
hoî e pô te mata, elta e
parauraa e : E ôre ôrua
faahema, elta la te ôfî e
haamâramarama i te
te parau o te taata.
te ôfî, te nâ ô nel la e :
naaro-noa-raa e
vahlne i teie parau no te
E àraàra to ôrua mata.
iml-noa-raa i te râveà ia
la ôre la haapaô atu 1 to
na hlnaaro mau.
lâmata tâtou 1 te hlô
pohe, eere la hoê â
mal 1 te mau râveà ta te
e
ôfî 1 faaôhlpa a ite atu
auraa
e
:
E
ora
ôrua.
No te
mea
o
na
te
al te vahlne 1 to na mal-
Tele te paari o te ôfî : te
pohe. Te auraa ra, rahl
tai 1 roto 1 te parau
val Iho ra o na 1 te vahl¬
noa
1
parauhla mai ia na.
ia
ne
mau
E ORE ORUA E
POHE
pâhono na 1 te
mea
ta na 1 ôre 1
Alta te ôfî 1
parau e : E ora ôrua, na
parau.
te vahlne
noa
te reira 1
pltl taata ta te
Atua 1 hâmanl, hoê
manaô.
anaè ta te ôfî
fifl ta tâtou e farerel nel,
E
e
tâmata
Te rahlraa o te mau
ia
tele hoê ei faaotl atoà i
parauhla, no te auraa
te parau b te tâatoà. Te
rà, te tatararaa ta te
nâ ô nel o la :
reira
e
no
te
1
eere
mea
te reira taata 1
mata, e taoà faahlnaaro
rà e te nounou rahl no
ia tâtou, teie
la : Elta
tâtou e riro
Ua taul te
faahlahla roa aè ta te
Metla 1 te pape el uaina,
o
na
1 te màramarama,
te hopeàraa râ, e màra¬
marama ôre Ihoâ ia.
te taata manaô
ORUA MATA
mana
terà te
tâatoà,
no
te
1 roto noa 1 ta na 1 faao-
te faaotl e,
ti, mal te anl ôre atu i to
te
taata,
mea e ora
e
ai te
terà te mea e
râtou manaô.
Te
taata
pohe ta
na
haapliraa ta teie
...
val râ tâtou
e
taul
atoà i îte¬
hia e i faataahla no te
Atua e hlnaaro nel i te
Atua, ola hoi : te haamorlraa, te faaturaraa,
te faahanahanaraa, te
tahl atua 1 mua ia na, te
hlnaaro noa nel o na i
te taata ta na i hâmanl
vahlne e tuu 1 te auraa
tel au aè i to na manaô i
hlnaaro nel te taata la
ia ite e, e mea
no na.
ara noa
te ôfî
e
1 tele vâhl : alta
horoà nel 1 te
te
mea
ta na e
parau ra, te val Iho faa¬
hou ra o la e na te
ânel e, e àraàra atoà te
toà. Ola hoî, la faaotl o
na i te parau o te tâatoà
i
haapaô i te
te àifaitoraa i te Atua.
Atua ra te huru. Elaha
la faaôhlpahia
manaô atoà ia p te tàa-
mua
mal 1
èà hopeà, ola te tuearaa
te
Atua e
potopo-
i
e
roaa
âpî.
e
atua-atoà-raa te taata.
auraa o
Hou te ôfî a faaîte al
te tahl tauiraa, ola
ôfî i faalneine mai : mal
te
ôrua parau.
Mea tano rà tâtou la
EÀRAÀRATO
no
atoà a riro mal ai mal te
parau e haapli
tâtou, la
manaô te taata hoê e, to
to. I te ômuaraa Ihoâ, te
tuuhla mal nel te mana
faaea 1 te itehia mal,
elta atoà hoî te taata e
faaea 1 te faahltl i to
roto i te parau ta na i
faahltl noa atu.. Eere
te
àè e tae atu ai o ia 1 te
te
mâinu, aore ra te àpa
Ua ite hoi te
o
(e riro ôrua
mal i te faite ta te taata
Tele
:
ra,
Te riro
huru
haapôlri nel 1 te vahl¬
ne, te faaaplapi noa nel
te vahlne
manaô
Alta te Atua i tuu
roaa mai ia na.
parau e haapil mal nel
turorl nel o ia i te àau o
na
EIAHA E FÂITO I
TE ATUA.
na
1 te tahl
Hau roa atu
nel la
to
tomo i roto
pô, elta ôrua e
faaea 1 te ite, elta hoî e
e
al te flfi 1 te rahlraa, mal
mal
pô mal â o teie
nel ao to te taata faahl-
ta tâtou 1 hlô i
faaue a te Atua, te faa¬
ta tele
mal te
atu ra la te Atua.
mata
te ôreraa
parau ra.
Tele mana to te Atua,
anaè rà tâtou, alta te ôfî
hâmanl i nlà i taua
te taata 1 àraàra te
te pohe
te taata ra, te mohimohl
ôp>anihla.
i te vahlne. la hlô maitai
i te maitai e
no
la hiôhla te auraa o
mea 1
raveraa
e
manaô ta te taata i
iôa o te tâatoà. E hopolà
Areà
hou. Ua hanahana anaè
i te
Te
parauhla, ola hoî te
nâ nlà i te
ite faahou, e e faaea hoi
te Atua i te atua faa¬
mai 1 te
ne
tahl huru tahito no te
rahl a te hoê taata la
tuuhla i roto la na te
ia parau
pohe ta te faaroo
faatupu mal, bla
e
hou i te rima o te vahl¬
hoî te tahl faaruèraa 1 te
ite ra tâtou 1 te hopolà
na
e
atoà
atua
anaè te taata ra, eere la
mea e
ôrua mata, tele la te
auraa : elta to ôrua
ô e : E ôre ôe e pohe. Te
manaô e, e tlàmâraa to
Ua parau na te Atua
e,
Ua
tâpeà faa¬
la te
mal te Atua), e parau la
manaô e, o te auraa
mau
la o te mea 1
ôrua e pohe, alta râ i nâ
roa te ite o te
faaora ra ia na, moèhla
nlà nel, elta e ôre tâtou
1 te nâ ô e : E àraàra to
pôlrlraa, rahl noa atoà
atu à to te ôfî pQairaa.
Na to na pôirl 1 faaturorl
e
nel. Ua faa^o râ o na i
E ôre
atu à te vahlne 1 te
repo no reira o la i te
îpôpôraahla mal, moè¬
te hlnaaro
e
hoî râua i te ora, no
reira to na manaô i
huru ôhle al 1 te ànaà-
iml nel, la faàâtea mal
la te vahlne 1 te Atua e
moèhla atu ra la na te
A tae hoi e, mal te
peu
p>ohe, inaha no roto mal
mal te vahlne la
parau, e au ra
e, ua atua ê na te taata,
âfa
mal te
Atua, alta atoà râ o la e
na,
1 te taata. No te nave-
ro
abre rà la tlàturl
naaro
to na mana, ta na mau
faaueraa é to na hlnaa¬
Te
nâ
Atua,
ola hoî,
mau mea
reira-atoà-hia mai
tâtou ia
hape, alta te
hàmanl-
hla o na, e la ite hoi è,
te aiü mal ra to na Fatu
hoi, 1 roto i te
mata
o
pohe, no te
Te huru parau tele i
haamoè roa i te hlroà o
te vahlne. Te mea noa
tahl irava, no te haamanaô la 1 te tahl mea itehia. Te auraa ra, e
mea
te mata àraàra,
ta na e ite ra i teie nel,
tâtou e, eere o Eva anaè
eere
la i te tâpaô noa no
tele la hlnaaro i te ô-
tel faahlnaaro 1 te pàra-
ta ara, aore ra no te
atoà-raa 1 roto la na ;
hlraa o te Atua. Mea
parau îtehia tele ta te
ôfî e hlnaaro nel e haamanaô noa atu 1 te
vahlne. E mai te p>eu e
ora, tel roto atoà te reira
mal te Atua ra te huru.
plnepine roa atoà te
huru 1 te mehameha e
te riàrlà. I nlà râ 1 ta te
ôfî huru parauraa, elta
e ôre tâtou 1 te mârama-
Alta o na e ite faahou ra
Atua i te ère 1 to na
te anl mal ra te ôfî la
na e ôrure 1 te hau o te
pârahiraa i tele maha-
haafaufaa ôre 1
TURO A RAAPOTO
...
teie taô
:
parau itehia ra, e aha
te
Page 10 - Moi 1992
e,
Atua,
e
la
na e
mau
haapaô i ta na
faaueraa, tiiâ râ.
Haamanaô atoà rà
na.
veo porotetoni
TE MARU-METIA
Ua tatara-ê-hia atu
mau
tele parau 1 roto
te tau 1 horoàhla ai
na
i te
Tupuna 1 mûri aè 1
e
tahl faanahoraa âfata
Pômare vahlne te mana
teata ta tâtou. I manaô-
faatere o te fenua 1 roto 1
hia ai tS e rave faahou
te rima o Farânl.
mal 1 tele parau. eere la
no te ravm ôre, aore ra
te veve 1 te parau,
no
el
I roto 1 te reira faana¬
horaa manaô,
o
Farânl
la te Hau tâmaru, eiaha
râveà lâ no te haapâpQ
no
maitai 1 te tahl
mau
pârahi ra 1 raro aè 1 to
vâhi, la ôre tâtou la
faaôhlpa noa 1 te tahl
mau taô
âpl mai te taa
tâtou maru, o tâtou râ
të pârahi ra 1 raro aè 1 te
ôre 1 te auraa.
te mea e, o Faranl të
aè 1 to
raro
na na
EAHATEMARU
Farânl, ola hoi 1
maru o
na mana
atu ra e
:
faatere,
faanaho, na na
na na e
ôpua, na na e faaotl.
Te fenua 1 tâmaruhia,
e
Te
auraa
ta tâtou 1
mâtau maitai, te vâhl
la la hlôhla te
ua
la
roaa
la
te
na
ruru
haapâpûraa e, e pâruru-
parau o te ahu mahana,
oia hoi, 1 raro aè 1 te hoê
tumu râau. Mal te peu
hla o là, e e faaorahla 1
rà te rlro
o
ra
te râau ei
pâruru 1 te taata 1 te
to na mau flfi.
Te plti tele o te auraa
te taô
:
maru,
ola hoi
te mana.
ahu O te mahana, e rlro
atoà te
maru
ta
na
E AHATE
MARU-METIA
e
horoà mai ei haaiifî 1 te
te àihere rli o te
fenvia e tupu 1 raro aè la
ora O
A taa noa atu al te
na.
E taata tele tel tuu la
na
1 rao aè 1 te hanaha-
reira vâhl, ua ife atoà
na e
tâtou e, no te ànaàna o
te Metia. Te
te mahana 1 maruhia ai
ua
to te râau. E 1 te tahl
te mâramarama
o
ra,
rlro ei mâramarama e el
peirau la na, na te Metia
hitihia tele, taata e te
ata atoà. No te mea, ua
e
Metia. Te mea faufaa râ
hitihia tâtou e te Metia,
1 maru-atoà-hia ai to
tel rlro mai te
auraa
faaite atoà mal
no na,
1 te huru
te
ta na e ite ra 1 raro 1 te
râau 1 nià aè la na. Mea
repo fenua, te rlroraa râ
te reira el faaite e, no te
taime,
te
e
maru
o
taa maitai te reira parau
haarl, te ùru e te
melà, eiaha râ no te
te
no
mau
huru râau atoà.
eere la to na ata
maru
e
mana o te Metia. la ite¬
hla te tahl 1 parau ia na
maru-metia 1 te haa-
e
paô-püai-raa 1 te ture a
ta te mârama-
te taata e te tuirooraa 1
na
faa-
roto i te ôhipa tià ôre e
mâramarama
haùtl ra.
ola hoi 1 nià aè la na,
eere ia no
te Metia,
no
rama o
na ra.
paô ai to na hohoà, to
ànaàna o to
màra-
na
la tâtou i
marama, e au
maru
te Metia
e
haavare, e te mau
atoà, eere ia i
te
ûtâtâ noa ai to na vaha i
Mal ta tâtou i ite mai
te maru-metia, e haava¬
te parau o te Metia.
te Hau tâmaru, ia ite
re
no
râ
e
te hoo âlà, e te
te râau e tupu i roto 1 te
atoà te taata e parau ra
hoo hoi 1 te nünaa o te
mal al 1 te tûàtlraa o tele
pôirl e tel âua-haaàtl-
ia na e maru-metia e, tel
Metia. I haere mal hoi te
aviraa
to te taô maru, 1
râau e taul i te hohoà o
raro
nlà
ta
hla e te maru pohe.
Mal te mahana râ la
1
tâtou
hlô
tumu
E
to
ara
na
ata
:
e
haarl te
ata 1 nlà aè 1 te râau,
peu iino
tâtou, aita te
a
ma o te Metia, o te heièhaa la o te àau. Tel
hlnaaro rà 1 te tuu 1 to
te
Metia e ani mal nel i te
A ùanei tâtou
hitihia e te màramara-
tere i nlà i te fenua nei,
E la faaruè hoi tâtou 1 te
nlà 1 te fenua.
na oraraa
tâtou, e 1 âua-haaàü-hla
ai hoi tâtou e taua
Metia 1 nià aè la na, 1
na ata i
aràtai 1 to
àè o na i te mana o
te Metia, e to na anaè.
haamau i te
Hau o to na Metua 1 nlà
1 te fenua nel, eiaha rà
te hau o te taata.
E feiâ hiôpoà tâtou
Metia
MARU-METIA AORE
RATERETITIANO
e
I roto i te tahi
mau
himene tahito ta tâtou,
râau ra, e ata haarl la të
tere,
ua
faahaùti 1 i te
Tele auraa no te mana e
tahl auraa to tele taô, ta
tâtou la e hlô mai 1 tele
itehla ;
maru
o
te râau, la ite
val i roto i te taô maru,
ata melà atoà la. E hape
atoà tâtou è la ferü hoi
te val atoà ra i roto 1 te
nei.
huru hape râ to tâtou la
hlnaaro i te Êiarlro 1 tele
e,
mâramarama o te Metia
te Valhî, e te val atu, ra.
e,
ata melà el ata
âpara,
la tâtou e to tâtou maru
Tra i tele
te mea noa i ta tâtou
i te vâhl ta na i hlnaaro,
Te taata i parau la na e
-maru-metia, te fai atoà
te ata o te râau, to na
maru, tel raro la, tel nlà
i te repo o te fenua. Aita
ia e taata e taa faahou.
parau.
Te val â ra te
E AHATETÀMARU
no
I roto 1 tele parau
mâtau-maltai-hia
tâtou,
te
e
e
matara mal ai
piti o te auraa o tele
taô maru. E parau tele 1
faaôhipahla e to tâtou
e
melà hoi ra, e
hlôraa, e mea nehenehe
aè, aore ra mea tura aè
te ata âpara.
Te
mea
faufaa
no
tâtou, te iteraa la e te
iarilraa e, elta tâtou e
e
e
1
faahaùti atoà te
te
taime
ta
na
1
hlnaaro, la au hoi i te
ôraparaa ta na 1 hlnaa¬
ro.
Paùmotu, te Maori,
reo
Alta râ ta te taata e
parau la na e to na ata,
aita ta te m^ru-metla e
ra o
ia i mua 1 te aro o
te taata atoà e, hoê anaè
to
na
aratai, hoê anaè
haapaô ra,
hoê anaè mana faatere
ite atoà la tâtou
ra, ua
â
e
te val
no
tele faahltiraa
ra
letu Tra. Tele Tra, no
roto mal la 1 te reo
etâne. la
ata râau i itehla aè
Per-
paràùhla hoi e,
mahana, aita
Te parau nei tâtou
i
Teretltlano.
nel i nlà aè i te tumu
tele nel e,
râau. Te auraa : te huru
Tahl atoà tele parauraa
i te
ture ta na e
mau
la na, maotl te ture e te
metia, te tâpaô hoi e ite¬
hla al te mau taata 1
e
au
maru-
RURURAA A TE MAU FAATERE-RURURAA
no
roto mai 1 te reo Per-
etâne. la anlhia râ tâtou
e
tatara, aita ia ta tâtou
e iôa
pirl 1 nlà i tele, e te
rave
nel tâtou i te taihl
faaôhlpa-noa-hla nel, oia hoi :
atu parauraa e
Metia.
matahltl. E haere atu â tele felto i nlà. Tae
Moorea - fepuare 1992
roa
mal i tele mahana, adta. te tâatoàraa o
te mau tamarii no iho
rlro noa ei imlraa monl
,
e aore ra
ei mau
pü haaparareraa manaô no te feiâ paari
roto 1 te mau pâroi-
mai te tâuà ôre i te tiàmâraa o te tamarii.
Mea hau aè no tâtou
tâpeà noa hoê anaè
huru pEirauraa. Te mea
ia
I te mau matahltl atoà, te te ÊLrerei nei
ta e fanaô nei i tele mau rururaa. E Inaha,
Te tlàturl nel te mau Faatere rururaa e, nâ
te mau featere rururaa. I tele matahltl, ua
te rahl atoà mai ra te antraa no ràpae mal.
roto 1 nâ farerelraa i
haamata mal i te
tatararaa o tele taô, e e
tupu te reira 1 Moorea. E tlà ia haamau-
E nâ hea tâtou.
matahltl 1990, ê faanaho roa i te hoê ara¬
tairaa no te tâatoà. E pâpaihla atu tele
mâramarama te tâatoà-
ruuru-maltai-hla te mau taata atoà 1 tauturu mal 1 te tere-maitai-raa o te mau
ôhipa. E haamauruururaa 1 te mau pârolta
atoà o te tuhaa no ta ràtou Êirliraa poupou
.E aha tele mau ôpuaraa e no
te aha
te feiâ âpï, e
hinaarohia te mau taata faainelnehla e tel pâpü i nià 1 tele tâpura
ôhipa. I roto i te mau tuatâpaparaa, te ite¬
hla nei
e,
te Itl atu ra te feiâ e horoà nei 1
to ràtou taime no tele tâpura ôhipa.
tele faanahoraa.
No tele matahltl, te
Ei pâhonoraa 1 tele hiaai e val ra i roto 1
ôhipa rahl tel
manaôhia e rave, te hlôraa ia 1 te mau
ôpuaraa 1 ferurihia 1 roto 1 te rururaa i
tupu na 1 Taunoa i te âvaè Atopa matahltl
1990
tâpirlhia mal ai i te reira te màu
atoà la moèhia ia tâtou e,
Eiaha
te tupu nel te
flfi 1 itehla,
raa.
mau
ôhipa e faanahohla ra e nâ tààtiraa e haa¬
paô nel 1 te felâ âpl (ola hoi te HaapUraa
Tâpatl e te Ui-Apï). E tlà la parau, e ua tae
tâtou i tele nel 1 te fâlto e 40 rururaa 1 te
mal nei la tâtou e
ôhipa e tupu nei, te mau ferurlraa 1
ravehia mai, la au 1 te hlnaaro o te mau
huru ê, aore ra e hrmà i
farllhla tele mau ôpua¬
iho rà na na e arateii 1
taua mâôhlraa no tâtou
ra i te vâhl ta na 1
hlnaaro.
mau
pee atu 1 tele aratairaa. E râveâ atoà te
reira no te tautururaa i te tààtiraa ia pee e
mau
hiaal, ia hiôhia te mau fîfi ta na e ora
ra 1 te vâhi tel reira p la 1 te faaearaa. la
aratæhla te rururaa la au 1 te rnau faaueraa a te ture e haapaô nei 1 te mau rui-uraa
tamarii ,e la haapâpühia te hlnaaro o nà
tààtiraa (te H.T e te U.A), ia au i ta râua
aratairaa no te hiroà faaroo. Eiaha râ la
Ihoà ferurlraa
mâôhl. Eere ânei
na
taata
e,
hlnaaro te mau Faatere rururaa e haapâpû
i te tahi
i to
nel e tae noa atu 1 ta te H.T 1 te âvaè tiunu.
raa, e tïanhia ia te mau Faatero rururaa ia
mua
raa 1 to na auraa nà roto
Te titauraa tele la ite tâtou 1 te huru o te
ua
1
faanavairaa no nlà i te tôroà Faatere ruru¬
Nâ mua roa, ua rlro te mau rururaa el
tuhaa rahl i tele nel 1 roto 1 te mau tâpura
parau e la tuuhia
tau 1 mûri nei. la
reira 1 te âvaè Tiural.
faahou e, te rururaa ,no te tamarii la nà
mua roa. la tâuàhia to na parau, to na
,
i roto 1 nâ âpooraa
rahl, ta te U.A e tupu 1 te mau taime i mûri
mau
hau roa atu, te val ra te
aita te Metia e ani
faa-
to tâtou mâôhlraa, e val
la faatitîàifaro i te mau ôhipa e ravehia ra 1
roto 1 te mau rururaa, nâ reira hoi te mau
Faatere
rururaa no
tâtou mau ôhipa.
te faanahoraa 1 ta
E rohi âmul tâtou ia rlro
la ite tâtou 1 te auraa
o
tele parau,
ra
te rlro mal
ia tâtou el
maru-
metia atoà.
ta tâtou mau tamarii ei mau taata paari no
a
nanahi tel arataihla 1 roto 1 te manaô
èvanerla.
Moi 1992 - Page 11
TIRA RA PARAU
TUROARAAPOTO
TAAROANUIMARAEA
veà porofetoni
Mission et
Point n'est besoin de
que
le “Fils de l'Homme
les uns des autres ou de
rvuire
au
sens
du témoi¬
souligner que te thème
est venu non
pour être
les envoyer, seuls ou en
gnage
“mission
service*
servi mais pour servir”
équipes, dans d’autres
débouche finalement
occupe une place imporr
au sein de la mis-
(Mc 10. 45). Cet exemple
typique, calqué sur la vie
lieux ou situations. Cet
engagement soul^rre évi¬
des
déceptions qui
gênent tout le monde.
et
tante
chrétien
et
sur
saurait se faire que dans
l’esprit
nant avec”
rant dans la diversité et
l’occasion se présente de
Il constitue
de Jésus, nous invite,
demment l’entière
dispo¬
Contrairement à ceux-
effectiverDent l’idée fon¬
d’une part à remettre en
nibilité des églises face à
là, les autres préfèrent
damentale de
question l'esprit par
lequel Dous avions effec¬
l’oeuvre d’évangélisation,
souvent le silence au
conformément
grand “tam tam”. Quelle
A vrai dire, la commu¬
tué
recommandations
est la cause ? Est-ce
nauté rassemblée par
Jésus est d’emblée mis¬
siologie.
l'évangéli¬
sation
qui est une
branche de la missiolo-
service, et
notre
aux
de
gie. Beaucoup ont réflé¬
d’autre part, à redéfinir la
Jésus
chi sur ce thème, et nom¬
valeur authentique du
service.
Cela n’exclut pas, en
breux
sont
qui
ceux
tous cas,
Le “service” est la
ambiguïtés qu’il crée
pra¬
signification du mot grec
tique. Comment donc évi¬
“diakonia”. En effet, la
diaconie biblique ne
ter les équivoques issues
du service rendu par les
anciens missionnaires,
le fait que tous
les chrétiens sont
avaient découvert les
dans le domaine
(Cf. Mt 28.19-20).
princi¬
pas des risques qu’ils
auraient à prendre, mais
autochtone
sans
plutôt des attitudes à
adoptér dans i’accomplis-
parvenir à une
conception renouvelée du
service chrétien inspiré et
animé par la parole divine
d'emblée liée à
un ou
sement de leur mission,
des ministères
particu¬
? Comment actualiser la
un
comme
dans la réalisa¬
tion de leur service ?
de confirmer que nous
avons besoin des inter¬
venue sera souvent
désir de servir. Et au bout
certain
temps
d’observation, ils sont
teur, cet “étemel étran¬
SERVICE"
Le
témoignage néo¬
démunies, malades ou
certaines
conceptions vieillies par
les âges ou parfois non
déshéritées. C’est ainsi
conformes à la réalité
l’égard des personnes
que
certaines églises,
testamentaire, en particu¬
pour mieux accomplir leur
lier
mission,
l’évangile selon Marc
qui a mis l'accent sur le
service, nous rappelle
décident de
quement
scripturaire. Dorénavant
on
assiste à un malaise
dû à l’inadéquation entre
mettre certains de leurs
la
membres à la disposition
bilité. Cela
promptitude et l’immo¬
fait que
ne
son
chercher un appui. Désor¬
mais, tout se découvre,
pas tou¬
et
sa
signe
de contradiction.
pellations. Et l’interpellaDU SERVICE
MISSIONNAIRE AU
SERVICE PASTORAL
ger”', celui qui gêne et qui
se sent gêné, doit se
conformer à l’exempie de
Jésus. Sa présence joue
partage et se résout
chemin, à la lumiè¬
se
sur le
re
à
ne sera
d’un
témoigner. C’en est
fini, le temps des mis¬
sionnaires, où l’envoyé
cherche à appliquer uni¬
quement les recommandatîons reçues, et si pro¬
blème il y a, il se réfère à
de
accueilli
pouvons nous
s’entr’aider, de partager,
de
Maître, le disciple aura à
souffrir, mais l’esprit de
Jésus est promis au per¬
sécuté (Mt.lO. 20; 12.
28.); l’envoyé est égale¬
ment messager de paix,
mais il
animés par leurs inten¬
tions de changer brus¬
“d’oeuvres” effectués à
exemples
évidemment
chemin,
chaque partenaire essaie
comme
jours
certain nombre
LE PARADOXE
DANS “MISSION ET
Ces deux
relatent
de
béatitudes:
ne
vers
“services",
de ceux-ci ?
cours
son maître, soit par une
consultation, soit; pour
nous
ici de relever.
de
contrôle la défense
en
.
participation du disciple à
l’action du maître (cf. Mt.
10. 24-25). Les condi¬
tions du témoignage
rendu par les envoyés
rejoignent, en quelque
sorte, le message des
empêcher d’affirmer et
principaux défis
que nous nous efforçons
un
autochtones, en prenant
sionnaire, car la mission
n’est rien d’autre que la
les uns sont arrivés avec
détermination et leur vif
sont les
plus
que
les
personnalité
l’identité de
toute leur fraîcheur, leur
aproche. il ira
jusqu’à avancer que la
diaconie est également
une partie du témoignage
de l’église, rendu à tra¬
dication et service ? Tels
devenir
la
nourrie par
chacun.
positions extrêmes.
malgré tout cela,
de cette
réalité du verbe servir et
de
dans
Mais
Il faut dire que parfois
averti
ne se
contentera toutefois pas
conjuguer aujourd'hui, de
façon plus équilibrée pré¬
pourrait-il s’agir égale¬
ment de la volonté délibé¬
deux
de diaconesse. Le lecteur
peu
conformisme latent ?
rée
siastique. La diaconie est
liers, celui de diacre ou
telle situation, ou d e
vouloir se réfugier dans
fisamment avertis, non
parfois de colonia¬
à
leur
jugement sur telle ou
palement des envoyés.
est-il de leur
préparation ? Sont-ils suf¬
Alors qu’en
listes endurcis ? Com¬
ment
le refus de porter
un
désigne aujourd'hui plus
qu’une réalité ecclésiale
spécifique, voire ecclé¬
taxés
en
pratiquement en “chemi¬
Et lorsqu’on
marche avec quelqu’un,
respect
mutuel, de partage et de
dialogue, tout en demeu¬
de
de la parole divine que
comprendre. C’est
esprit que l’on
peut comprendre le sehs
du bon berger, celui qui
dans cet
donne
sa
vie pour ses
brebis, afin de la recevoir
grâce à
Seigneur, (cf:
Jn 10. 15b,17). Cela
nous rappelle également
la valeur particulière de
l’enseignement de Jésus,
nouveau
l’amour du
lorsqu’il disait : ”... Si
l’un de vous veut être
grand, il doit être votre
Si l’on s’en tient
aux
serviteur,' et si l’un de
être le premier,
le rôle de révélateur et
faits, il faut dire que
vous veut
fait comprendre, sans la
moindre obligation, ni
l’ensemble de
il doit être votre esclave"
tation
(Mt 20.26). Certes, cet
enseignement ne saurait
imposition, que la réalisa¬
tion de l’oeuvre d’évangé¬
lisation, cette mission
sublime et commune, ne
l’interpré¬
missiologique de
ces versets est appelé à
changer dans le domaine
être vécu à l’exclusion de
pratique, car le service
missionnaire se réalise
l’esprit d’humilité (Jn.
13,.14,16). Il va sans
Nouvelles des églises Veà Porotetani (Suite de la P. 6)
...
suite...
églises du Pacifique
En écho à cette prise de conscience
grandissante de la part des Eglises
soeurs d’Europe et d'ailleurs,
et à cette
marque de solidarité fraternelle qui va
droit au coeur de beaucoup de gens du
Pacifique en particulier, voici que d’autres
voix s’élèvent, comme celle d’Alain RE Y,
secrétaire général du DEFAP:
“
L'appui des chrétiens à cette cam¬
pagne peut ampiifier son impact. Aussi
nous désirons en faire connaître ies
IL Eglises Outre-Mer
///. Eglises dEurope
IV, Eglises d'Asie
EGUSE PROTESTANTE
DELA RÉUNION:
U INDÉPENDANCE
DES ETATS BALTES
INTERPELLE LES É6USES
CHRÉTIENS DE LA CORÉE
installation des animateurs théolo¬
giques
Le passage à l’indépendance des états
interpelle les églises de cette
région, soulevant des défis et des occa¬
sions qui vont des nombreuses demandes
de baptêmes à la résolution des difficul¬
tés juridiques et humaines auxquelles les
églises doivent faire face pour récupérer
leurs biens expropriés pendant la période
où ces pays faisaient partie de l’union
soviétique.
les deux parties de ce pays divisé ont été
pasteur,
Seion Elisabeth Salter, collaboratruce
du COE pour les affaires internationales
mais elle s’inscrit dans un grand projet de
qui a visité l’Estonie, la Lettonie et la
centre des entretiens, ainsi que les
projets concrets en vue de l’application
les
églises de ia CEVAA à travers ie rrionde,
pour concrétiser i’évangile en approfondis¬
sant et en partageant activement le mer¬
veilleux message de vie en Jésus-Christ.
Ce message est la richesse de l’ensemble
du peuple de Dieu, ce que ies Eglises ont
parfois oublié, en négligeant le sacerdoce
universel et le partage des responsabili¬
tés.” Une idée à retenir par d’autres
églises.
Lituanie du 9 au 16 Janvier 1992, cette
des recommandations de ia rencontre
transition s’effectue dans un contexte de
entre les chrétiens coréens du Nord et du
profonde crise économique : de nombreux
produits de base manquent, les prix
s’envolent, de longues files d’attente se
forment devant les étalages.
Sud à Glion, en Suisse, en
L’Eglise Protestante de la Réunion a
pris très au sérieux l’Animation Théolo¬
gique puisqu’elle a installé ofTiciellement
ceux et celles qui, en son sein, sont char¬
gés de ces fonctions. Le 17 Novembre
dernier, 9 animateurs et animatrices ont
été reçus par
l’église pour exercer ce
modaiités à toutes ies égiises, oeuvres et
mouvements, et tenons à disposition des
entendre que
“l’animation théologique
n’est pas une lubie de la paroisse protes¬
tante de la Réunion ou de son
Dans le cadre de cette campagne,
vouions tout particulièrement attirer
nous
votre attention sur l’invitation faite aux
Eglises de France de s'unir dans la commuriion et la prière avec les Eglises du
Pacifique au cours du culte du 1er mars.
Nous invitons les communautés parois¬
siales à centrer leur célébration sur le
thème ‘Justice, paix,
sauvegarde de la
création", et à se mettre à l’écoute de la
protestation des Eglises et des peuples
du Pacifique. "
responsable du Conseil National
Eglises de Corée du Sud et un colla¬
borateur du COE ont effectué la première
Le
des
ministère, au cours d’un culte présidé par
les pasteurs Krieger et Stoehr. On a pu
pétitions au siège du DEFAP.
DU NORD ET DU SUD :
une percée historique importante.
formation mis en place par et pour
Le secrétariat de la CEVAA enverra sur
baltes
visite officieiie en Corée du Nord de res-
ponsabies d’Egiises sud-coréens , du 7 au
13 Janvier 1992, à l’invitation de ia Fédé¬
ration des chrétiens coréens de la Répu¬
blique Populaire Démocratique de Corée
(du Nord).
Les préoccupations des chrétiens dans
Avec le rétablissement de la liberté,
“les fidèles, en grand nombre,
dans
les
retournent
églises et les écoles du
dimanche”. Mais de nombreuses per¬
sonnes
rencontrées ont évoqué “un vide
culturel et spirituel,
au
Décembre
1990.
Le président de
la République Popuiai-
Démocratique de Corée, KIM II Sung, a
encouragé les initiatives de paix lancées
par les Eglises chrétiennes de Corée du
Nord et du Sud, y compris ie projet de
re
célébrer une Année du Jubilé en 1995.
la montée du consu¬
président
de l’Eglise Evangélique en Polynésie,
assurera là prédication du culte radiodiffu¬
demande le texte de cette cérémonie
mérisme, la fascination pour les riches
Cette visite est une “percée historique
d’installation, paru dans Effata, bulletin de
l’église de la Réunion, numéro de Noël
groupes para-religieux de l’Occident, les
nouveaux mouvements religieux comme
importante qui permettra de sortir de
l’impasse les relations chrétiennes entre
sé sur les ondes de France-Culture,
1991.
les Mormons des Etats-Unis;
la Corée du Nord et du Sud.
Le pasteur Jacques IHORAI,
(IN MISSION, NO 20
DU 15 FÉVRIER 1992)
(IN SOEPI, NO 2,
DU 24 JANVIER 1992)
(IN INFO CEVAA, NO 6,
JANVIER 1992)
Pogé 12
Moi 1992
(IN SOEPI, NO 2,
24 JANVIER 1992)
veà porotetoni
Service
Respect
(serviteur) sont d’un
us%e important dans le
Nouveau Testament, où
manger, ou assoiffé et
t’avons-nous donné à
ils
boire ? Quand t’avons-
Par contre ia
nous
vu
étranger et
t’avons-nous accueilli
apparaissent 98 fois.
Septante
(traduction de l’Ancien
Testament en grec) n’uti¬
lise ces termes que dix
fois
seulement.
Cela
implique qu’autour de la
et t’avons-nous donné à
chez
Quand t’avons-nous vu
ou en prison et
malade
sommes-nous
du
emploient plus
dra: “Je vous le
l’un de ces plus petits de
konein” (servir : 23 fois).
que vous l’avez fait”
(diakonia: 22 fois, diakonios: 21 fois). En tous
cas l’apôtre Paul est le
plus grand utilisateur de
ces termes (42 fois dont
frères, c’est à moi
(Mt
25.37-40). L’annonce de
la parole s’accomplit
effectivement dans la
réalisation du service, à
laquelle est attirée parti¬
culièrement l’attention de
tous les envoyés.
20 fois chez la deuxième
est loin d’être
Cela vient du fait
voulait lancer de
qu’il
service,
d’une part, la défense de
la légitimité de son minis¬
tère contre les attaques
de faux ministres (2 Co
3.3-9; 4.1; 5.18; 6.3,4;
11.8,15), et d’autre part,
il présente la collecte en
faveur des chrétiens de
dée
aux
Bref, notre prétention
celle qui
épître aux corinthiens).
veut associer au
accor¬
déclare,
c’est la vérité: toutes les
fois que vous l’avez fait à
mes
utilisent les substantifs
l’importance
allés te
volontiers le verbe “dia-
Quant aux épîtres, elles
par
et
voir ? Le roi leur répon¬
évangiles et le livre des
rieure et l’humilité, la
décision courageuse, et
nu
notion de service, il exis¬
Actes
exige la conversion inté¬
ou
te une des marques
christianisme naissant.
On constate que les
dire qu'une communauté
chrétienne se reconnaît
nous,
t’avons-nous habillé ?
nou¬
arguments. Il s’agit
plutôt là d’un rappel
veaux
incessant de la parole
vivante de notre Sei¬
gneur, sur la mission et
le service. Cette parole
est certainement source
de vie, de paix et fonde¬
ment de l’unité chrétien¬
Jérusalem comme diaco-
ne,
nie (cf.2 Co 8.4,19,20;
et
9.1,12,13). Cette com¬
plémentarité entre apos¬
sion
tolat
départ du veà porotetani,
ou
"service” de la
puissance endogène
régénératrice de la
missiologie. Et à l’occa¬
de
ce
nouveau
responsabilité vis-à-vis
celui qui s’égare.
Cette prise en charge
parole et aide matérielle
entraide paraît ainsi
nous
formons
ou
avec
l’apôtre Paul
constitutive de la réalité
vous
disant:
mais surtout dans leur
mutuelle des “frères”,
même de la diaconie.
singularité personnelle.
exige évidemment patien¬
Dans
un
précis,
conformez pas aux habi¬
tudes de ce monde, mais
et miséricorde sans
pour
l’apôtre Paul le
laissez Dieu vous trans¬
former par un change¬
ment complet de votre
dérés
comme
“petits”, consi¬
non
seulement
groupe
social,
Chacun d’eux, en
effet,
la
de
ce
sens
est
limite (Mt.18.22), qui fon¬
terme diaconie concerne
de la
dent en définitive, la véri¬
à
l’expression concrète
présence de Jésus
“au milieu d’eux” (Mt.
18. 5,20). A ces “petits”
croyants, faibles et
pécheurs, Jésus associe
les “petits enfants” (Mt,
18.2-5), dont l’attitude
d’accueil et de disponibi¬
lité devient la condition
té
de
la
communion:
Pareil
comportement
.
fois
l’apostolat,
l’annonce de l’évangile
“Ne
en
vous
intelligence. Vous pourrez
recevoir gracieusement le
ou
pardon de Dieu engage à
parole (cf: Ac 20.24)., Un
alors comprendre ce que
Dieu veut : ce qui est
le partager entre frères.
lien étroit existe donc
bien,
le ministère de la
entre le dire et le faire, la
lui est
agréable et ce qui est
parole et les gestes, la
parfait”. (Rom 12.2)..
LE SERVICE
DE L'ANNONCE
DE L'ÉVANGILE
mission et le service.
Les dérivés de “diako-
rappeler du doute des
justes qui se deman¬
daient : “Seigneur, quand
d’entrée dans le
Royau¬
me, c’est-à-dire de partici¬
per à ia vie chrétienne.
la
nos voeux
nia”
(service), “diakonein” (servir), “diakonos”
ce
qui
Cela nous amène à nous
t’avons-nous
vu
Nos élus manqueraient-ils de sérieux? A voir les
épiques péripéties dont ils nous Ratifient depuis
plusieurs mois, on poumait le penser
Sans aller Jusqu’à leur demander des comptes sur
les vagues promesses faites ici ou là, non tenues,
citer les mille et
un discours dont ils ont
abreuvé à l’envi les habitants de nos îles,on pour¬
sans
rait leur rappel1er tout simplement qu’au
les électeurs
des hommes et des femmes,
Il y a moins d’un an, la quête de nos élus s’accomodait fort bien d’une prière. Dieu sans parti pre¬
nait son parti des
main. Les mots ont
croix. Dits
avec
idéoiogies bâties Bible en
,
depuis, fait leur chemin de
ferveur dans la nuit des plus loin¬
taines vallées,offrant un avenir de béatitudes ,iis
naviguent désormais, ectoplasmes lourds des
oublis et des silences de ceux qui sont maintenant
au pouvoir ou qui le côtoient de près.
Ces mots ,bien vite,ont été supplantés par un
vocabulaire pour le moins peu élogieux - ingérence,
fraude électorale,mensonge- sur lesquels, par com¬
modité, on a appris à fermer les yeux et les
oreilles, en attribuant à cette attitude le sémillant
qualificatif de “ faatura “.
Oui mais,le respect de quoi donc? De cette valeur
que quémandent pitoyablement ceux qui au gré des
vents politiques,
trouvent toujours, de- la gauche à
la droite, chaussure à leur pied, tournent et retour¬
nent leurs vestes et se
prévalent à tout bout de
champ de l’accord tacite des hommes
d'église.Ceux-là qui, Justement,ont livré aux poli¬
tiques une caution de bon aloi, couvert leurs écarts
et dont la tradition veut qu’on prenne le conseil
lorsque rien ne va plus...poussant l’évangile ,présu¬
mé alibi,à à se faire rustine. Maintenant encore les
grands du “ fenua “ sont à s’affubler de la casquet¬
te du “metua”.C’est d’un commode lorsque les
grands ne sont plus. Aujourd’hui,les voilà à revendi¬
quer la paternité des autonomies de tous poils en
omettant d’en assumer toutefois les tennes,à s’éri¬
ger en parrains attentionnés “pour le bien du
peuple “alors que, dans le fond,leur préoccupation
s’arrête désormais au seul investissement rendu
possible par le pouvoir qu’ils détiennent: celui de
l’intérêt personnel.
En attendant la prochaine consultation électorale
qui pourrait-éventuellement-les remettre en
cause,qui donc viendrait les contredire?
JOSEPH
-
,
citoyens en mal de “mieux être” posaient tout de
même quelques préalables avant de leur accorder
leur vote: du genre “Justice sociale, vérité, parta¬
ge....”
RAKOTOARIMANANA
affamé
temps où
Ils faisaient campagne pour obtenir leurs faveurs,
MICHEL YEN KOW
PASTEUR -
înfo-écologîe ... înfo-écologie ...
D’APRES UN ARTICLE DU ” MONDE” DU 6 MARS 1992
Moi 1992 - Page 10
veo porotetoni
FENUA ET/OU ECOSYSTEME
Trois affaires récen¬
tes, le golf à Opunohu,
les phosphates à Mataiva et aussi les pahua de
Bora Bora mangés à
Pueu, nous rappellent
que rien n’est donné et
qu’il n’est pas facile de
penser à la fois le bon¬
heur des hommes et la
protection de la nature,
place
publique (en grec ékalesia d’où église) et le
de concilier la
morKie...
Le concept de l’éco¬
logie est récent et date
de la deuxième moitié
du XIXème siècle
moment où
au
triomphe la
Belle époque c’est à
dire l’Occident : la natu¬
re tout entière devient la
maison de l’homme et
l’économie domestique,
petit système de hiérar¬
et de relation,
devient mondiale, vaste
système d’échanges et
chie
enclos de flèches uni¬
réciproques et
équivoques,
ceux
d’aujourd’hui.
voques,
Il
existe
encore
pourtarit
dans les îles du
Grand Océan
Monthly, de
1992 (p.54).
Janvier
et whenua en Nouvelle-
mythes le disaient déjà,
Zélande),
le monde
philo¬
sophie, une vision
moins mécanique et
plus spirituelle de la
nature et de l’homme,
comme nous le rappelle
Dépassant l’individu
espace terrestre et lagu-
d’ici et de maintenant,
l’idée de fenua (aiua à
Sean Weaver dans le
Hawaï, fanua à Samoa
magazine Pacific Islande
et à Tonga, vanua à Rdji
naire, le relie à son
passé par la généalogie
et à son avenir par la
responsabilité.
Les
une
l’homme
place
dans
son.
a
été créé à
partir
de
Ta’aroa
rUnique et les plantes
utiles à partir du corps
humain lui-même...
Si
l’apparition des
modes
de
te dans le cadre de la
penser et d’agir
coincil’appauvrisse¬
nouvelle tradition des
de
religions chrétiennes du
Pacifique.
nouveaux
avec
sances
connais¬
et des expé¬
riences
anciennes,
ment
des
l’idée de fenua elle-
Et si les politiques de
gestion de l’environne¬
même est restée vivan¬
ment ne semblent pas
donner
les
fruits
escomptés par de très
nombreuses études fort
coûteuses, c’est peutêtre que la dimension
humaine a été
escamo¬
tée par les promoteurs
du développement et
par les protecteurs
milieu.
du
Pour éviter l’explo¬
sion
sociale, peut-on
sacrifier l’environne¬
ment? Pour être plus
heureux,
peut-on
plus de
plus de vites¬
se, plus de construc¬
tions, plus de barrages
au fil de l’eau, plus
d’habitats ou de bunga¬
consommer
routes et
lows sur remblais ou sur
pilotis, peut-on produire
plus de décharges ?
Peut-on développer les
activités de l’homme
tout en
protégeant la
nature ? Pour sauver
cette
dernière, peut-on
en exclure
le premier ?
Comment savoir ce
que nous voulons ?
ROPATI
Page 14 - Moi 1992
——
veà porotetoni
—
—
—
Gérants de la création de Dieu
Lecture biblique : Psaume 8
UHomme, gérant
de la créatlon...queHe
conflàttce de la part
de Neu
terre et de tout ce
qui s’y
trouve ? Quelles guerres,
l’homme et l’établit dans
quels conflits, entre Juifs
et Palestiniens, Serbes et
Croates, catholiques et
protestants d’Irlande,
blancs et noirs d’Afrique
du Sud, quelles luttes ne
le jardin d’Eden pour culti¬
sont le résultat de notre
Le Seigneur Dieu
ver
le sol et le
prit
garder
.
méchanceté, de l’orgueil
L’homme créé par Dieu
nous est montré ici comme
de notre coeur qui refuse
de s’ouvrir à l’évangile qui
faisant corps avec l’envi¬
ronnement
au
milieu
veut que nous soyons
duquel il est placé. De
même que la création se
soli¬
daires les uns des autres
dans toutes les circons¬
tances de la vie ?
trouve liée à l’homme dans
le dessein de Dieu, de
LA MIX VOULUE
PAR DIEU
NE RÉSULTE PAS
D’UN RAPPORT
DE FORCES
même l’homme est invité à
être solidaire de tout ce
qui l’entoure. Dieu a voulu
une
parfaite harmonie
entre l’homme et toute la
création.
L’homme et
toute la création de
Les
Dieu,
terre, plantes, arbres, créa¬
tures de la mer, oiseaux,
grandes
Nations de ce monde, fran¬
ensemble dans une parfai¬
çaise, russe, chinoise,
américaine, anglaise ou
autres, sont persuadées
dépendance de Dieu.
de la nécessité des armes
L’homme doit respecter la
nucléaires comme seul et
animaux terrestres tous
te
création de Dieu, il est éta¬
bli dans le Jardin
unique moyen pour préser¬
la paix dans le monde.
d’Eden
pour le cultiver et le gar¬
der, le voici gérant de la
ver
création: quelle responsa¬
bilité pour l’homme, mais
guerre du golfe n’a-t-elle
Or nous
savons
très bien
que cela n’est pas vrai,
la
pas eu lieu l’an dernier ?
monde admettre l’auto¬
probation des essais
nucléaires, ceux de Muru-
sous-sol de Mururoa et
et
roa comme ceux du
arrivera
une
entier, pour que cesse la
ce
rité de Dieu comme seule
unique garantie pour
vraie paix, durable.
Qu’ils ouvrent leur coeurs
à l’Evangile sans quoi
même temps quelle
confiance de la part du Sei¬
La paix voulue par Dieu
toutes tentatives de récorv
Sommes-nous
conscients de l’importance
pour nous, n’est pas celle
basée sur cette conviction
ciliatibn et de paix sont
vaines.
de la création de Dieu pour
des nations, elle ne résulte
en
gneur.
notre existence, sommesnous conscients de
la mis¬
sion qui nous est confiée?
SOMMESHOUS
CONSCIENTS
DE NOTRE MISSION ?
pas d’un rapport de forces,
elle est basée sur l’évangi¬
le
bonne nouvelle qui
nous pousse à aller vers
,
l'autre et à le considérer
comme
notre frère. Cette
Paix c’est celle que nob'e
Seigneur Jésus-Christ nous
Soyons
sincères,
propose
encore
LA BOMBE
N’APPORTE RIEN
À LA PAIX
Les essais nucléaires
n’apportent rien à la Paix,
du Pacifique ou
d’ailleurs. De plus ils font
courir des risques à la
ceux
création. On
dit que
bien inconscient dans
donne à sa manière, c’est-
non, pas
de danger... les
discours
russes
sa
manière de gérer la créa¬
à-dire
tion de Dieu.Quelles catas¬
sans
trophes, quels malheurs
menaces, pas
subissons ne
sont pas le résultat de
notre manque de sagesse
dans notre gestion de la
que nous
sans
conditions,
nous
sur
la
de l’Assemblée générale
sera-t-il pas alors trop tard.
du C.O.E. de Canberra
Pourquoi ne pas les arrêter
aujourd’hui ? Monsieur
porté la bombe dans le
Cousteau à la suite de ses
ne sommes pas
enquêtes
Mururoa
la recherche scientifique
‘continent liquide”. Sans
concluait que pour l’heure,
réponse positive.
il n’avait rien vu d’anormal
lorsqu’elle a pour but le
bien^tre de l’homme et de
stationnement dans le
avons
fait
connaître notre position au
représentant du gouverne¬
ment français sur le Terri¬
toire, aux responsables
l’arrêt total
des essais nucléaires”. Ne
cière dont nous tirons
notre subsistance. On a
à
niveau du socle coral¬
République
française. Nos élus pen¬
ché le désastre de Tcher¬
sent
toutes les
mesures de sécurité ont
que
été prises pour empêcher
toute fuite radio-active du
sein de notre mère. Nous
la création.
opposés à
Lorsqu’elle
lien, qu’il n’y avait pas de
trace de fuite radio-active,
mais qu’il ne pouvait dorv
ner de garantie quant à
ment notre vie, alors nous
n’avons pas le droit de
l’avenir de Mururoa.
se, en tant que gérants de
locaux, à Monsieur le Pré¬
sident de la
Pour les Polynésiens, la
terre c’est la mère nourri¬
au
Nous
nucléaires ri'ont pas empê¬
voir un jour les grands de
nous ont-ils dit - alors nous
ment français
selon la
manière du Monde qui ne
nobyl. Depuis plus de dix
ans, l’église évangélique
de Polynésie crie sa désap¬
EST MENACE...
églises
Pacifique ont fait une
déclaration à ce sujet lors
arrière-pensées, sans
souhait le plus cher est de
LORSQU’ELLE
signe de fuite radio-active -
détecter
du
sécurité des centrales
donne rien sans rien. Mon
NON À LA SCIENCE
un
à
demanderons au gouverne¬
en
aujourd’hui, il
la
armements.
aux
Fangataufa. “Le jour où on
Sans résultat. Les
espérant être «ntendues
des grandes puissances
l’homme paraît aujourd’hui
nous
course
monde
Alors nous voulons prier
menace notre
nous
environne¬
taire.En tant qu’Egli-
la création de Dieu, pour la
Justice, pour la Paix et la
Dieu pour que l’avenir de
la Polynésie soit préservé.
sauvegarde de la création,
Qu’il ne nous survienne
pas
une
catastrophe
comme à Tchernobyl.
pour dire tout haut “NON”.
nous avons
à nous lever
JACQUES mORAI
Ne te dérobe pas et ne t’effraie pas,
Ne te dérobe pas et ne t’effraie pas,
et si tu sais entendre au fond de toi
lorsque Dieu te parle,
car Dieu marche avec toi,
le souffle de l’Esprit Saint,
laisse-toi absorber dans son amour.
il te donne son Fils comme compagnon de route.
malgré le vacarme des tempêtes qui t’entourent.
Tu ne sauras jamais d’avance le chemin où il te conduit
Dans tes moments d’incertitude et même d’échecs,
Mais ne crains pas de lui faire confiance
ne crains pas, car
toujours tu es aimé
par celui qui s’est offert pour toi,
Ne te dérobe pas et ne t’effraie pas,
car c’est au creux de tes détresses
jusqu’au bout,
et en réalisant tes manquements
jusqu’à la croix.
que tu feras l’expérience de la miséricorde de Dieu.
et de rester fidèle.
Il ne te promet pas une sécurité pour tes vieux jours,
Quand tout ce que tu as bâti de tes mains,
ni le confort, ni la tranquillité,
ni les honneurs de ceux qui t’entourent
Ne te dérobe pas et ne t’effraie pas,
La voie où Dieu te mène est un combat jusqu’au bout
lorsque tu te sens incompris ou même calomnié,
dans des situations qui peuvent te paraître insolubles.
lorsque tout ce que tu fais
semble si fragile et prêt à s’écrouler.
Ne t’effraie pas,
Tes difficultés peuvent se transformer,
ne semble pas compter pour
mais jamais elles ne disparaîtront.
Ce n’est pas grave pour toi,
C’est par elles que tu apprendras qui tu es
si ton coeur est habité
et ce que Dieu est pour toi.
par le seul amour qui peut te sauver.
les autres.
Mol 1992 - Page 15
car Dieu enfin sera
là,
sur qui seul tu peux compter.
SOEUR DORETIE
MÊDiTA’nON POUR DES JOURS DIFFICILES
veo
porotetoni
En guise de conclusion
Aussi loin qu'il m’en souvienne, ce
fut le “veà" d’Henri Hiro, puis celui de
Philippe Tupu, ensuite celui d’Eugène
Roe, à nouveau celui d’Henri Hiro,
enfin celui d’Emma Tufariua. Par
moments il n ’y eut personne,
il ne
paraissait pas.
En vingt ans, j’y ai vu Daniel Mar-
gueron, Tetua Doom, Robert Koenig,
Ralph Teinaore, Roland Fait, Régis Salmon, Turo Raapoto, Poehina Teanini,
Jeff Salmon, Floria Atamu, Soeur Thé¬
rèse, Sylvie Richaud, Soeur Suzef...
J’en oublie beaucoup... Depuis trois
ans. Je n’y vois plus John Doom, il
avait toujors été là.
tous les deux mois. La petite
Thomas TEMAURI s’est
équipe actuellement constituée ne
bourra guère faire plus.Rien n’interdit
une évolution vers d’autres formules,
plus propices à la communication,
paraissant plus souvent. Pour cela
nous devrons revoir l’organisation, le
financement, recruter un ou des pro¬
fessionnels. Nous y pensons d’ores et
déjà. En attendant il faut commencer
éteint le mardi 5 Mai
consacré
1992, jour de son anniver¬
saire, à son domicile, vers
dans sa paroisse d’origine
et nous avons besoin surtout du sou¬
se famille.
une fois
Tous avaient souhaité faire de ce
porteur de la bonne nouvelle, instru¬
ment d’évangélisation. Il y eut des
Soutien par les abonnements.
Les
deux premiers numéros seront gratuits
(mars et mai 92) mais il n’y aura pas
d’évolution sans moyens . Le Journal
à partir du mois de Juillet
1992, 500 francs l’abonnement d’un
an (six numéros), 100 francs le numé¬
ro en kiosque. 1
glorieux, d'autres plus
Nous avons aussi besoin de colla¬
borateurs. L’équipe ne comporte que
des bénévoles pour l’instant. Toute
N'importe lequel d’entre eux,
aujourd'hui que le Journal a tant de dif¬
ficultés à paraître, aujourd’hui que
quelques uns peut-être ont pris
quelques distances, vous dira invaria¬
blement : “il faut qu'il sorte". Alors,
pour eux, il sortira.
personne pouvant
Aussi loin qu’il m’en souvienne, il y
toujours eu des problèmes de finan¬
cement liés au manque d’annonceurs.
Quelques fois le Journal n 'est pas paru
a
en
raison de ces difficultés là. L'évan¬
participer à la
rédaction, sous quelque forme que ce
soit, sera accueillie à bras ouverts.
Le veà doit être l’affaire de tous,
des dirigeants de l’église, des
membres de commissions, des res¬
ponsables d’oeuvres, des pasteurs,
des paroissiens...etc...s’il est vrai que
nous sommes
3 heures du matin.
(Maiao), en tant que pas¬
teur en
Il était né le 5 mai
septembre de la
même année.
1953 à Maiao, s’était
marié à Vahinerii PUUPUU
le 5 Août 1978. Ils eurent
C’est là que la maladie
le touche et l’emportera
6 enfants. Belle et heureu¬
rapidement, maigré des
interventions chirurgicales
Il exerça honorable¬
ment le métier de maçon
re en
et s’en servira encore plus
me Arrondissement et res¬
tard,
ponsable de cette premiè¬
en
aidant
à
la
France.
Ceux
connu
qui
l’auront
garderont le souve¬
reconstruction et la réfec¬
re
affectation de l’élèVe-
nir d’un homme souriant,
tion des
pasteur Thomas TEMAURI,
profondément
bon,
simple, doué de bon sens,
d’esprit de service.
logements de
l’école pastorale.
C’est là
en
effet qu’il
dira
jour en commis¬
sion permanente de l’égli¬
se
un
tout le bien
entre en septembre 1984,
sait de
répondant à l’appel de
son Seigneur.
“Cet homme
Très tôt il
confiance et
inspirera
1987,
alors qu’il n’avait pas
encore
en
terminé sa forma¬
tion, il est placé en parois¬
se, à Faatoai, Moorea.où
il
chargera de la réno¬
vation du temple, achevé
se
souci
son
qu’il pen¬
“stagiaire”.
-dira-t-il
reo
assez, comme pour mar¬
maôhi- les paroissiens ne
veulent plus le lâcher tant
en
quer que ce Jour là ne doit
pas facile.
Il s’en
séparera pour¬
tant, pour terminer ses
études à l’école pastorale
Toute
l’équipe du veà
porotetani présente ici sa
fraternelle sympathie à
son épouse, Vahinerii,
et
d’Hermon et ensuite ache¬
ver une formation
Antonio TEMAURIORAA,
alors président du troisiè¬
HUNTER.
août 1988. Le pasteur
pas être triste. On essaye¬
ra de sourire, ça ne sera
il s’est fait aimer d’eux”.
pratique
paroisse de Tiroama
auprès du pasteur Joseph
en
Mourir le Jour de son
anniversaire lui ressemble
me cause
à leurs enfants.
en
ROCKY MEUEL
des témoins du Monde
à venir, du salut.
Aussi loin que porte
le regard, le
d’être
gélisation dépendante de la Pub.
monde d’aujourd’hui a besoin
Scandaleux H Cela ne doit pas se
sauvé, l’injusiice prédomine, même
reproduire. L’église doit et peut trou¬
ver les moyens de son Journal, ou
alors elle manque à sa mission. Parce
que ce péché là nous est pardonné...
dans les pays les plus favorisés.
Autant que Je sache, un Dieu ressucité
il sortira.
auprès des victimes de l’Injustice.
C’est en définitive pour Lui que ie
Il sortira modestement pour com¬
pastoral et est installé
et une évacuation sanitai¬
sombres. Je les ai vus heureux, fiers,
d’autres fois découragés, /aplatis.
moments
Le 5 août 1990, il est
au ministère
tien des lecteurs.
sera payant
“veà’ l’organe permanent de l’église,
Nécrologie
que nous avons reconnu comme Sei¬
gneur nous précède et nous appelle
“veà" sortira.
Je ne te souhaite pas d’être le plus bel arbre du monde.
Ni même de fleurir d’un bout à l’autre de l’année.
Mais par contre d’être cet arbre dont, de temps en temps,
une branche ou l'autre porte une
fleur.
Une fleur de temps en temps.
Que quelque chose de beau te réussisse, ici ou là.
Qu’un mot de vérité,
qu’un mot d’amour trouve un coeur
qui l’entende et emporte le secret.
ROCKY MEUEL
mencer, formule simple, moindre coût.
Je ne te souhaite pas de rencontrer sur un chemin de forêt
un
prince charmant, une fée ou un oiseau de paradis.
Non. Je te souhaite d’avoir des yeux pour voir
Ont collaboré
lorsqu’une chose miraculeuse arrive au bord de ta route.
à ce numéro:
Car les miracles, vois-tu,
ne sont pas des
FRAPPE:
Paloona Amaru
Line Tehahe
DOCUMENTATION:
Emma Tufariua
veo'^^'
poroletoni
Armeiie Vairaaroa
PHOTOS:
Daniei Margueron
cela.
une autre vue, et un coeur qui reconnaisse tout
Je te souhaite la vie dans la lumière, mêrhe en hiver,
même dans le froid de l’hiver.
Car les saisons ont leurs lois,
Et l’amour même doit savoir se taire,
Uh 42.00.29
en attendant de
Foxt 41.95.07
DirMivur
Pour les voir, il nous faut des yeux ouverts,
et le gel aussi a son sens.
BPt 113 PopMt»
CONTACT RÉDACTEURS,
BOITE AUX LETTRES:
choses de légende
ni de contes à dormir debout
parler de nouveau
dans le soleil du matin.
lo publicoHen:
La foi aussi connaît ses temps de silence
et d’écoute attentive.
Ces temps où les pensées de Dieu
Jacques Ihoroi
se
révèlent, imperceptiblement.
RÉDACTION:
Martin Avae
Robert Koenig
Dir«<t»ur d» lo rédocfioni
Je ne te souhaite pas une vie sans douleurs ni sacrifices,
une vie sans bouleversements.
Rocky Meuel
Que ferais-tu d’une telle vie ?
Taaroanui Maraea
Daniei Margueron
Rocky Meuel
Turo Raapoto
Imprimé pon
Société Polynésienne de Presse
Syivia Richaud
Gaston Tauira
Raiph Teinaore
Michei Yen Kow
PRIX DE l'ADONNEMENTt
500 Fcp pour l'onnée
Moi 1992 - Page 16
Mais Je te souhaite que Dieu te garde.
Que la chair vivante de ton corps,
que ton esprit et ton âme
remontent pas à pas vers la chaleur de l’été.
Qu’il soit pour toi pilote et guide;
qu’il t’ouvre grand la porte, au matin retrouvé,
Lui, ton Dieu et mon Dieu,
,
le Dieu de nos victoires.
JÔRG ZINK (TRADUCnON DE L’ALLEMAND, JEAN-PAUL HAAS)
Fait partie de Vea Porotetani 1992-1994