EPM_Vea Porotetani_199006.pdf
- Texte
-
roiT .R«rTNiTi),Tairimm(8)Sinai
E HW^è^bmÊm
KiHÎSHiSHÎHlOB'
Message
“Eglise et Ecole”
p.
5
p.
6
De la Commission Sociale / Tomite Purutaa
p.
8
De la Commission
p.
9
p.
11
p.
14
p.
18
p.
19
p.
22
p.
23
Eglises dans le monde
p.
24
Lu pour vous
p.
28
:
Séminaire de
Manaô ôpere
l’Enseignement Protestant: Synthèse
Oecuménique / Tomite Oitumene
:”Te here
o
te Atua i te
Parau api no roto mai i te
nunaa
Tuhaa Ono: Rairoa
Maàhi”
e
Taiohae
Parau pea
Poroî Evaneria: “Te taata
Message
:
to
e
na
îte”
“A Henri Hiro”
Te pito O te
fenua. "Hiro,
e
aito
oe.
"
VEA POROTETANI
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Bulletin de l’E.E.P.F.
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JUIN/TIUNU 1990
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ÉGLISE
L’occasion du séminaire de
pas
oublié le
Permanente
Or, j’ai l’impression que l’on
l’église à la Commission
Permanente de
l’Eglise Evangélique
de Polynésie Française, dont on
dira, par exemple, qu’elle brille par
au
d’Administration de
Protestant, qu’elle
l’école, etc...
se
Conseil
l’Enseignement
désintéresse de
une
alors dans le discours,
une Eglise à distance de l’Ecole pour
les raisons qui paraissent évidentes
(bas niveau d’instruction, incapacité
intellectuelle d’imaginer une Ecole
moderne, incapacité d’imaginer une
politique nouvelle en faveur de la
jeunesse... etc...). En revanche
apparaît dans le même discours une
Ecole compétente, qui remplit
correctement
sa
plan de la Constitution, en
l’école n’est certes pas en
dehors de l’Eglise: le Conseil
d’Administration de l’Enseignement
Protestant
ce discours, tant qu’il
remise en question de la
est
commissions
une
dont
de
ses
certaines
Commission Permanente. La voilà
missions, précisées, montrent bien
interpellée. Je refuse ce discours qui
déresponsabilise l’Ecole du côté
“protestant”. Du moins je le refuse
de ceux qui, travaillant dans nos
écoles ou faisant partie du Conseil
d’Administration, appartiennent
aussi à l’Eglise... (ce sont eux qui
causent le plus dans ce sens). Si
ce
caractère d’appartenance à
l’église: “Ce Conseil d’Adminis¬
tration est chargé en particulier...
de tout mettre
je ne vois pas ce qui les
en tant que
tels. Je ne vois pas ce qui les
se
missions sont confiées. Les accep¬
un
tons-nous
battre pour défendre
idéal protestants. Je
ne vois pas ce qui les place du côté
de l’Ecole contre l’Eglise. Ils sont,
eux aussi, l’Eglise. J’ai du mal à
entendre d’eux la question du sens
d’un enseignement protestant. Si
eux n’ont pas de réponse, je ne vois
empêche de
identité,
pour que
intégrés à la vie de l’Eglise... de
faire vivre dans l’ensemble de
l’Enseignement Protestant un
esprit de service évangélique... de
promouvoir une vision évangéli¬
que de l’éducation.” (art. 56 de la
Constitution de l’Eglise.) Ces
empêche de s’exprimer
une
en oeuvre
les écoles et les internats soient
sens,
mission, qui sait ce
aurait.
Au
“Etre Protestant” a, pour eux, un
Il apparaît
en
tous cas,
J’accepte
restreint
pourquoi l’Eglise-Commission
que
vise à
absence
ÉCOLE
“enseignement” veut dire, qui a
sens du mot “protestant”
dont elle n’était pas responsable...
Mais évidemment l’Eglise-Commission Permanente ayant failli à
ses devoirs,... etc...
l’Enseignement Protestant amènera
un
débat sur Eglise et Ecole.
Participer à un tel débat nécessite un
préalable de définition, car si l’on
sait de quelle école on veut parler (la
nôtre), nous ne précison pas ce que
nous entendons par église.
son
ET
en
nous
engageant à
l’Enseignement Protestant, OUI
ou
NON?
Message de Rocky MEUEL, in:
Informations n° 22. p. 6-7.
NO TE HOE TAFAÜE FAAJIIA.HIA. MA.U
:
E PUNU *»PEASTlSOE NERVUREES** APRE RA **ONPUEEES**
LES
ACIERS
ENGECO
TE VAI ATO*A NEI TE MAU 0*HIPA ATO'A E HINAAROHIA
NO TE HAMANIRAA FARE.
l>K 3
RAAA B.PL
1668 PAPEETE TEL. 42.66.84
EISEHMIQOIMHIID
JUIN/TIUNU 1990
—
5
OGÜDlIHiHIlîHl
SEMINAIRE DE L'ENSEIGNEMENT PROTESTANT
FÉVRIER 1990
Le séminaire s’est réuni à
Taravao les
16, 17 et 18
février 1990 à partir d’un
constat élaboré par les diffé¬
rents
tant doit s’attacher à témoi¬
:
gner
partenaires concernés
parents, Eglise, élèves,
anciens élèves et
pour
personnel
faire ensemble le bilan
L’Enseignement Protes¬
de l’Evangile
l’Evangile.
pour
nel et des parents envers
son
deve¬
nir.
savoir et leur culture
enfants, à qui ils apportent
enseignement religieux
afin de former des chré¬
rieur. ..)
un
cela, le
séminaire prend des résolu¬
tions, émet des suggestions,
pose des questions et avant
toute chose, l’ensemble des
participants tien à affirmer
fierté d’être protestant
notamment en recherchant
sa
sable à
certation
SUGGESTIONS
l’Eglise.
en l’adaptant
reforçant la circulation
paroisses et les écoles par le
en
biais des médias de
L’Ecole
se
reconnaît à
éducation
et moins
sens
plus humaine
technique, et dans
l’Eglise
(Veà, Présence Protestante,
radio, paroisses)
vre
sa
:
L’Ecole, en tant qu’oeu¬
de l’Eglise, est donc sous
houlette et en accepte la
Les
partenaires
de
l’Assemblée de Taravao sont
que le renforce¬
ment des relations entre les
persuadés
se-familles-paroisses et
arrondissements) ne peut
que favoriser la cohésion et
3. L’AUMONERIE
elle
apporte une image de
marque et de tradition.
goût de l’effort, esprit cri¬
tique, égalité, responsabilisa¬
ACTEURS
différents acteurs (école-Egli-
de la convivialité et
responsabilités
RELATIONS ENTRE
Utiliser
des informations entre les
des
ciment de la relation entre
l’efficacité du fonctionne¬
ment de l’Enseignement
l’école et
Protestant.
L’aumônerie est le
l’Eglise et elle
considérée
à
comme
sera
matière
Pour
part entière.
cela, ils suggèrent
d’accroître l’utilisation des
tutelle.
médias
4. REO MAOHI
Formation continue
des enseignants en
Maôhi.
Reo
Connaître l’enfant
polynésien dans sa réalité
quotidienne, et notamment
en ce qui concerne la sur¬
veillance et le suivi de
état
physique.
son
Reo Maôhi doit deve¬
matière à part
nir
une
re
et doit être
entiè¬
enseignée
d’une façon continue en
s’appuyant
sur
particuliers de l’Egli¬
de multiplier les
échanges entre les différents
acteurs (réunions, média¬
se
LES RESOLUTIONS
1.L’ENFANT
6 —JUIN/TIUNU 1990
l’Eglise (TV, radio, Veà,
maison
de
réunion...)
paroisses,
l’éducation à travers les
des identités.
ment, tolérance
partage,
esprit d’initiative et d’ouver¬
ture, valeur du travail et du
jours. Encore faut-il que ces
valeurs soient vécues, pro¬
médias existant
mass
dans
l’importan¬
l’enseignement et de
délaissés, dans le respect
le
L’ensemble
de
ces
valeurs doit être mis au ser¬
vice des enfants dans leurs
identités singulières, et ce
dans la pratique de tous les
de
et
autres et de l’environne¬
culturelles et de les perpé¬
tuer, esprit de service et du
don de soi.
les
Renforcer
ce
Ce témoignage se contrétise dans l’accueil des
une
enfants, aller vers
autrui, esprit de convivialité,
refus de la violence, capaci¬
té de prendre des valeurs
que les parents, il faut
promouvoir l’école à travers
re
structures de
promouvoir les valeurs
qu’ils juge importants telles
que : liberté, respect des
tion des
épanouissement
total.
à
,
un
De la même maniè¬
con¬
égalitaire et plus
personnalisé avec les ensei¬
gnants (participation aux
projets d’établissement, res¬
pect du réglement inté¬
les
5.L’ECOLE
sein
l’Eglise.
tiens, complément indispen¬
Pour contribuer à
au
Promouvoir la
pement de l’Enseignement
chants...)
parents et pour cette
raison, il faut valoriser leur
aux
de
Ce témoignage se fait à
travers l’attitude du person¬
polynésienne dans
niques d’enseignement pra¬
tique (artisanat, musique,
L’école appartient
d’une situation et envisager
des perspectives de dévelop¬
Protestant pour une société
2. LES PARENTS
clamées et partagées par
tous.
des tech¬
CHlIiHMlClDllDDIIlD
et
teurs...)
Enfin, ils insistent pour
le Synode prenne en
compte et ce d’une manière
permanente, le devenir de
que
l’école et les relations entre
ces
partenaires.
QQdlOdHiHIOS
CONDITIONS DE
Maheanuu.
L’Eglise
a
toujours été
Si la réflexion de l’Ass¬
un
emblée avait
ardent défenseur du Reo
Le
Maohi, de
personnel enseignant
l’amélio¬
relles. Nos Ecoles Protes¬
ration des conditions de tra¬
tantes devraient être des
vail
écoles
De la même manière ils
ses
QUESTIONS
valeurs cultu¬
est convaincu que
(espace, extension de
locaux, finition des bâti¬
ments) est indispensable à
leur pratique pédagogique
quotidienne.
pilotes dans l’ensei¬
gnement du Reo Maohi.
Pour
rassurer
suggère que l’Eglise définis¬
se le système de référence
linguistique à partir duquel
des enseignants qui suppo¬
l’enseignement du Reo
engagement moral
Maohi devra être fait et
les
mem¬
bres du Séminaire et pour
leur permettre d’envisager
sibles, des questions essen¬
tielles
sont
posées à
1.
L’Eglise est-elle prête
tante.
de mettre
la réali¬
part de l’Eglise des réponses
Reo
précises selon des termes
qui restent à définir.
sation
Enfin, compte tenu de
en oeuvre
d’ouvrages
en
Maohi.
l’évolution permanente
des
techniques et de l’impératif
du bilinguisme au sein de
l’école, la formation initiale
et continue doit être la
pré¬
occupation majeure des par¬
tenaires
au
sein de
l’Eglise.
2. Pour manifester
INTERNAT
cons¬
la qualité de
l’Enseignement Protestant
dépend fortement de la qua¬
ciente que
lité de
ses
cadres. A
ce
titre,
En outre, le renforce¬
ment et la mise en place des
elle suggère qu’un internat
soit créé pour aider à pro¬
filières technologiques per¬
mettraient à l’Ecole protes¬
tante de s’adapter à l’évolu¬
tion de son milieu.
mouvoir de
jeunes méritants
et créer ainsi
au
service de
une
pépinière
l’Eglise et du
pays.
vers
de la définition d’un
budget annuel et pluriannuelqui prendrait en compte :
a) la clarification du
patrimoine à partir duquel
des prévisions de dépenses
et de recettes peuvent être
établies:
-
Enfin,
pour
satisfaire
Maohi et de l’aumônerie et
de la promotion des cadres.
d’Uturoa pour maintenir et
développer les structures
testant.
place
l’enseignement du Reo
à la
accueillir à terme le person¬
nel de l’Enseignement Pro¬
en
personnel et des parents
du
Charte de l’Education que
l’Ecole Normale puisse
la mise
L’Assemblée est solidaire
cole, le Séminaire suggère
que l’Eglise mette des terres
L’Assemblée attend de la
seraient
lutions,
aux
aux suggestions et
questions ci-dessus for¬
une
humaine
donner â ces
dimension
conforme
aux
il
valeurs de l’E.E.P.E.,
lopper une dimension théologiuqe de la formation du
peuple de Dieu : la mise en
place d’une structure d’Education chrétienne peut forte¬
ment y contribuer.
importe avant tout de déve¬
Enfin, et peut-êtred
pour
conclure provisoirement, en
attendant que les pistes sug¬
gérées, proposées ou déci¬
dées, deviennent effectives,
nous
attirons l’attention
la présence
dynamique,
sur
res¬
ponsable et permanente des
représentants de l’Eglise
pour que l’Enseignement
Protestant remplisse sa mis¬
sion évangélique et éducati¬
ve Aujourd’hui et Demain..
continue dans le domaine de
besoin de la formation agri¬
disposition de l’école.
se
d’une formation de base
UTUROA
au
logique
révélés.
ce
moral, l’E.E.P.F. estelle prête â envisager le
développement de l’Ensei¬
gnement Protestant â tra¬
soutien
L’Assemblée est
autre
propos
? Certaines suggestions ont
été faites et attendent de la
pour accompagner
une
mulées et pour
l’E.E.P.F.;
cet effort
condition
que
d’autres éléments et
Néanmoins, l’ensemble
d’enseignement du Reo
Maohi, il serait nécessaire
une
Reo
en
des partenaires de Taravao
adhère fermement aux réso¬
importante du rôle et de la
mission de l’Ecole protes¬
formalisé est
lieu
dans
les
meilleures conditions pos¬
Protestant
à apporter un soutien moral
à l’Enseignement Protestant
un
eu
Maohi, il est probable
l’Enseignement
l’avenir de
Si l’on souhaite que le
Reo Maohi soit promu au
sein de l’école, l’Assemblée
estiment que la reformula¬
tion des critères de sélection
sent
CONCLUSION
finition des bâtiments de
REO MAOHI
LA PRATIQUE DE
L’ENSEIGNEMENT
-
l’amélioration et
l’extension des infrastruc¬
existants à Uturoa.
tures.
MAHEANUU
-
une
politique cohé¬
rente d’attribution et de suivi
De la même manière,
ils
approuvent la demande de
de bourses d’études et de
prêts d’honneur.
JUIN/TIUNU 1990
—
7
COMMUNIQUE
NO ROTO MAI
SUR
I TE TOMITE
LE CASINO
PURUTAA
La Commission sociale s’est associée à la
Commission “Justice et
Ma te âmui i te Tomite “Te Parau tià te Hau
e
te
o te fenua” a te Etaretia Tatorita, te Tomite
te Etaretia Momoni e te Tomite a te mau vahiné
Développement” de l’Eglise
Catholique, à la Commission des Affaires Sociales de
l’Eglise Mormone et à la Commission des femmes
(branches de Tahiti) de l’Eglise Sanito, pour s’élever par un
communiqué, contre le projet territorial de casino. Les
représentants de ces commissions ont rendu visite au Haut
Etaretia Evaneria i te hoê parau faaite i te Tomitera Teitei
e te Peretiteni o te Hau Fenua, ei patoîraa i te ôpuaraa no
te haamau i te fare pereraa i Porinetia nei. Te na ô ra ta
Commissaire et ont demandé audience
ratou parau
au
Président du
Ruperupe
Purutaa
no
a
Tahiti (Etaretia
faaite
Tanito),
ua
faatae te Tomite Purutaa
a
te
e:
Territoire. Le communiqué,
intitulé “Les fidèles des Eglises
Chrétiennes de Polynesie disent non au casino”, s’énonce
en ces
termes
“Te patoî nei te mau maru-metia
fare
;
“Suite à la résurgence
no
Porinetia i te
pereraa.
I morohi na, e
d’un projet de casino sur
les membres des Eglises Chrétiennes de
Polynésie, représentés par différentes commissions et
associations, s’inquiètent de l’évolution de ce dossier.
Les conséquences de l’implantation d’un casino
destiné aux “touristes” sont difficilement prévisibles et
inaha te iho faahou mai nei teie
te ûàna mai ra, no reira te mau maru-metia no
Porinetia, tei tiàhia mai e te mau Taàtiraa e rave rahi, i
peàpeà ai i teie mahana.
contrôlables.
e
le Territoire,
parau, e
Teie
fare
pereraa
taata i ite i te
fifi
e
faatiàhia no te mau ratere, aita
tupu mai e te mau raveà no te
arairaa atu i te reira.
L’institutionnalisation des jeux
corruption des valeurs morales et
un
d’argent est une
affaiblissement de
la culture et des valeurs des communautés humaines
la Terre
Polynésienne. En effet, l’installation
d’argent en Polynésie
Erançaise représenterait la légalisation d’une activité
immorale et dangereuse pour le bien-être spirituel,
moral et matériel des individus et des familles. Pour les
chrétiens, la fin ne justifie jamais les moyens. Aussi, les
arguments qui défendraient un tel établissement sur la
base d’un profit pour le budget du Territoire ne
prennent pas en compte qu’une société ne trouve pas
seulement son équilibre dans les valeurs financières,
mais aussi et surtou dans Jes valeurs morales qui
constituent sa fondation et la base même de son
développement..
vivant
sur
d’un établissement de jeux
Ua riro te haamana-roa-raa i te
fare pereraa
haaparuparuraa, e ei haafaoraa i te tiàturiraa o te
taata, ei haaparuparu-atoà-raa hoi i te n°naa e parahi
nei i nià i teie fenua Maàhi. E fifi ta te taata tiàturiraa i
te faufaa o te parau tià, e fifi te oraraa faaroo o te
taata, e fifi atoà hoi te mau ùtuafare i te mahana e
haamauhia atu ai te mau fare pereraa. Eita te marue
ia i te
ôhipa
libres et
pleine connaissance de ce que nous
responsables, nous choisissons d’être
debouts, pour exprimer notre opposition à
et laïcs
l’installation d’un casino
8 —JUIN/TIUNU 1990
sur
le Territoire.”
noa
e
i te vahi
hoi e,
faarahi mai i te moni
tatou e, eere na
te hoê
nunaa.
paturaa ia
titauhia ra, e mata atoà ra o
e
rave-mau-hia
la parau
tae atu ai i te reira.
e
raveà teie fare pereraa no te
te Hau Fenua, te haamoè ra ia
te moni e horoà mai i te oraraa hau o
e
a
Ua riro
ra
te parau
tià ei niu
no
te
na.
Te ani nei matou e, ia
arairaa i te
mau
pereraa
fifi rahi ta ratou
ùtuafare e rave rahi.
no
te
Dans la
sommes
hià
metia
Nous demandons donc que soient
renforcés les
moyens de prévention et de lutte contre les jeux
d’argent clandestins dont les effets sont désastreux
dans de nombreuses familles.
mau
ei
haapaarihia te mau raveà
e rave-huna-noa-hia nei,
faatupu nei i roto i te mau
moni
e
No te îte-maitaî-raa matou i to matou tiàraa
ua hinaaro matou e ia vai tià ma noa matou, no
faaite i to matou manaô patoi i teie ôpuaraa e
haamau i te hoê fare pereraa i te fenua nei.”
taata,
te
LA PRATIQUE DES MARIAGES MIXTES DANS
L’ÉGLISE CATHOLIQUE
Lors de
réunion du mercredi 29 novembre
1989, la
Commission oecuménique a débattu sur la pratique des
mariages mixtes dans l’église catholique en Polynésie. Pour
cela, elle avait invité des responsables de l’église catholique le
père Hubert Coppenrath et le diacre William Maere..Nous avons
choisi de vous présenter le rappel historique de la pratique des
mariages mixtes dans l’église catholique tel que présenté lors
de la réunion. Une traduction en reo Maàhi en a été faite et
distribuée à tous les pasteurs de paroisse, par le biais du Veà
Orometua. Un des souhaits de la Commission est “que les
pasteurs prennent davantage en compte cette réalité des
mariages mixtes, qu’ils aient des échanges avec ces couples,
qu’ils prennent éventuellement contact avec les curés des
paroisses catholiques pour que les mariages ne deviennent pas
une simple formalité et que l’on n’ait pas le sentiment que chez
les protestants “on peut tout faire”. Une proposition aussi de la
commission est d’établir un comptage de ces mariages pour
évaluer leur importance par rapport au nombre de mariages
sa
,
100 % protestants.
Lorsque la demande de dispense est
faite, elle est toujours accordée. Le
lieu du mariage est donc libre, mais
une préparation est souhaitée. La
question qui est posée aux futurs
époux est la suivante : “Qu’est ce que
Dieu attend de
vous
?”.
Lorsqu’un mariage mixte a été
au temple protestant, sans
demande de dispense, et que, par la
suite, le conjoint catholique (qui est
donc en situation irrégulière et ne peut
donc pas communier, par exemple...)
demande sa validation, il est pratiqué
parfois un “remariage” dans l’église
catholique...
célébré
A
cause
des enfants et de la
question du baptême dans l’une
ou
l’autre
HISTORIQUE DE LA PRATIQUE
DU MARIAGE MIXTE DANS
L’EGLISE CATHOLIQUE.
Jusqu’au Concile de Trente (1545)
après les débuts du grand
tenu
mouvement
réformateur protestant
(1517), les mariages dans la société
n’étaient guère pratiqués dans les
églises. Pour mettre un peu d’ordre
dans la société, le Concile de Trente
décide que désormais, seuls les
mariages célébrés dans une église
(catholique) seront considérés comme
valides. Le prêtre ne marie pas, il est
témoin de l’engagement des époux
devant Dieu. Lorsque, dans certains
cas, le prêtre fait défaut (par exemple
aujourd’hui, dans certaines îles des
Tuamotu) deux témoins laies suffisent.
protestant ou d’une autre confession
protestante). Si le mariage a lieu dans
une église catholique,
le prêtre
encourage le conjoint non-catholique
voir
a
son
entretien
pasteur et avoir
avec
une
un
au
lieu dans
un
Quelques pistes
de réflexion:
espèce de
mariage. Si le mariage
temple protestant, on
attend du pasteur qu’il encourage le
conjoint catholique à consulter son
curé de paroisse pour que celui-ci
puisse faire un dossier de validation.
préparation
a
Il semble
qu’il y ait énormément de
mariages mixtes.en Polynésie.... et
l’on constate que
dans
ces
couples, la
pratique de la foi laisse à désirer ou
crée des tensions, aux conséquences
différente soit valide. Si cette demande
imprévisibles. Enfin, rares sont les
couples mixtes qui arrivent à un bon
équilibre...Il y a donc un besoin urgent
de mettre en place, du moins au sein
de l’église évangélique, une structure
de formation, de préparation pour ces
couples mixtes...L’église catholique
quant à elle, a déjà ouvert des centres
de
de préparation au mariage, ouverts
En
effet, dans tous les cas, il faut
catholique accorde une
(dispense) pour que le
mariage entre conjoints de confession
que l’église
autorisation
dispense n’est pas faite, le mariage
l’église, le couple est
considéré en situation de concubinage,
ce qui est condamnable pour les
catholiques...
est nul face à
Depuis le Concile de Vatican II
(1965), l’église catholique tolère les
mariages mixtes (avec un conjoint
lui,
église, l’église catholique
encourage les couples mixtes à choisir
une église (la catholique, bien sûr)
pour y vivre leur foi et y faire instruire
et baptiser leurs enfants.
aux
couples qui veulent
se
marier. Le
délai de préparation est de trois mois
et est accès principalement sur le plan
religieux.
QllEHMIQOIlOEm
JUIN/TIUNU 1990
—
9
Dans
l’église catholique, la Sainte
refusée au
conjoint non-catholique.... à moins
qu’il ne suive, à sa demande, une
Cène (la communion) est
catéchèse d’une durée de 18 mois
évangélique, la pratique est que ne
participe à la Sainte Cène que celui
qui a confirmé son baptême et qui est
donc membre de l’église.
au
bout de
laquelle il devient membre de
l’église catholique. Il pourra alors
recevoir la communion. Dans l’église
Pendant la préparation au mariage,
l’éducation
religieuse catholique qui
devrait être donnée aux futurs enfants
du couple. En Europe, il existe des
formulaires de déclaration d’inten¬
tion.alors qu’ici, en Polynésie, il
semble que cela se fasse oralement.
demande aux futurs époux de
s’engager moralement en vue de
le prêtre
NO ROTO MAI I TE TOMITE OITUMENE
(Putuputuraa i te 29
no novema
NO NA TAATA FAAIPOIPO I
Tumu parau:
MUA
TE FAAIPOIPORAA MITA I
I
ARO
TE
O
TE
PORINETIA 1 ROTO 1 TE
ATUA.Mai te peu aita e perete i
te vahi faaipoiporaa, NA TE
FAANAHORAA
TAHI MAU ITE NO RAPAE
A
TE
ETARETIA TATORITA.
OHIPA
mita
e
(te ravehia nei teie huru
no
TUAMOTU i te
e
vai
mau
mea
ra
motu
aita
e e
Trente i tupu i te
Mai te matahiti
ôpua ai to te Concile
ia haere
te hoê tare pureraa. No te mau
tauiuiraa rarahi ra i itea i mûri
iho (Ua haamata te
e
no
Trente
haamau i te hoê faanahoraa
api, oia hoi,
te faaipoiporaa
anaè i ravehia i roto i te fare
pure te
no teie
haamanahia. Te
EERE
NA
ajuraa
ôpuaraa api, teie ia
TE
PERETE
:
E
FAAIPOIPO, E ITE NO A O IA
10 —JUIN/TIUNU 1990
faaipoipo, EIAHA IA
:
te
faaroo tatorita e
faatià no
tarirna i te hoê parau
haapaôraa
porotetani i te matahiti 1517), i
1545, aore roa e ôroà
faaipoiporaa i faaterehia i roto i
faaipoiporaa
tatorita te hoê i roto i na
MOEHIA
Na
1965, i te
Concile no Vatican 2, eita te
Faaroo Tatorita e patoî i te
faaipoiporaa mita. Hou te oroà
faaipoiporaa a tupu ai i roto i te
fare pure tatorita, e faaitoito te
perete i te mero eere i te tatorita
matahiti
taata
la tupu
:
i reira).
Apooraa Rahi Amui a
Etaretia Tatorita parauhia te
no
na na.
TE PARAU FAATIA
atu te hoê
perete tumu
Concile
PARAU FAATIA
noa
Mai te
te
perete, e e horoàhia mai te hoê
NOA E RAVE I TE REIRA
faanahoraa i te tahi
Faahamanaôraa :
89)
te
haamana
i
teie
huru
faaipoiporaa. la ore teie parau
faatià ia anihia e ia tarimahia,
e haafaufaa-ore-hia te reira
faaipoiporaa e te faaroo
tatorita.
hoê tatorita i roto i te fare pure
faatià ia
haapaôhia
teie faanahoraa, eita ia e fifi te
maitiraa i te vahi e faatupuhia ai
te oroà faaipoiporaa. Tera ra, ia
anihia i te
faataahia ihoa te hoê taime
o
ia
e
farerei i ta
orometua i roto i ta
no
te
faaineine
na
i
na
iho
paroita,
to
na
faaipoiporaa. la faaipoipo te
porotetani,
e
orometua ia faaitoito i teie taata
ia haere atu
e
farerei i ta
na
E
roaa noa
teie parau
faataehia te aniraa. la
no
te
faaineine i
faaipoipohia
ilHlIiHMHilfllMHllO
ra.
na
taata e
((764521))--T1ei
TE HERE O TE ATUA I TE
NUNAA MAOHI
(1)- E AHA TE MAU TAPAO NO
PURE OPANIRAA I TE HEPETOMA PURE NO TE HOERAA O TE MAU
MARU METIA
TUMUPARAU
:
tatou
:
TARAMO 103/1-13, ROMA 8/31-39.
:
REVA E TE MAU MEA ATOA I
ROTO RA, o ta tatou e parau nei e,
te natura. Na roto i to tatou tiàturi i te
Atua, te îte
TE HEPETOMA PURE NO
Te Faaora Nui, i te loane
17. E
E 5%
noa
aè tufaa i
noaa
i
te
na
mua
i te
Atua,
îtehia te tahi tauiraa
e
rahi i roto i te hui faaroo teretitiano
to tatou nei
nunaa
iti i teie matahiti
feruriraa
mai te
mau
i te pure.
anei
hoî te
ora mure, ia ôe i te
ia letu i te Metia ta ôe i
tono mai.
mau.
faaau te Fatu i te faaroo
ua
o
âpi
ra
tatou
e,
taua
mau mea
atoà ra, na te Atua Otahi ia i rahu ei
maitaî no to tatou oraraa i iho-tumu
ai, i hiroà-tumu ai, ei peu-tumu-hia ai
e te nunaa maôhi, e i îtehia
to tatou
ai to
na rauraa e
vetahi atu
to
na
taa-ê-raa i te
mau nunaa o
te
ao
nei ta
te Atua ôtahi atoà i rahu.
Eere
ôhipa
hopue i roto i te faraoa
raa? Te
ra, e
ia tatou
mau poroî i poroîhia no roto mai
tumu parau e vau ra ta tatou i feruri e ta tatou i tuu i roto i te pure i
no
ta tatou i tomo mai. Oia
Atua
pahonoraa i mûri
1° TE FENUA, TE MITI, TE
TAIORAA
8 tau parau ta na i faahiti i roto i taua
Pure na na ra, ta tatou i tuu i roto i te
e
mau
nei:
(lOA 17/26).
TIA O TE AO ATOA NEI, o ta tatou i
âmui i roto i te feruriraa i te Pure Taa
Teie te
-
NEI RA
TE HOERAA O TE MAU MARU-ME-
huà
ATUA IA TATOU NUNAA MAOHI?
IA HEREHIA MAI RATOU I TO HERERAA MAI IA U
E te maru-metia e, ua tae tatou i te
îtere o te hepetoma, taa ê i orahia mai
e
TE HOHONU O TE HERE O TE
auraa:
e maTe Evaneria ta to tatou
faaroo i farii i roto i to tatou àau,
e
faaâpE ia ia tatou, to tatou huru, to ta¬
tou haereà, te huru o ta tatou hiôraa, e
i to tatou
oraraa.
E tiaî ôe ia ratou i ta ôe i ho
mai
ù i to iôa
no
E haamaitaî ôe ia
na.
ratou i te parau mau na
ôe.
tou i roto teie nei
ra
te tahi
mea
ia
ra¬
aè ia tupu, ia
tatou i mûri aè i te
Hepetoma
mai, mai
maîri,
Ua patore tatou i te
ora
tera ihoa huru i te matahiti i
teie ia te
auraa ;
Hepetoma Pure Hoêraa
e
tiàturi mai ia ù i
haapiiraa.
o te mau
maru-metia ta tatou i ratere mai. A
tira
noa
ra. A pure tataî tahi tatou
Nui, ia tauturu a ia tatou i
atu
i te Varua
la riro ratou atoà ei hoê.
te haaraa ia îte te
Ua horoà
atoà e, tei raro ae ratou i te marumaru no te Raau hoê, te Metia, parauhia
vau
ratou, i ta ôe i ho mai
Te 8
taua
au
ao.
te feia atoà
ra
noa
Pure Hoêraa ta tatou i
Ua tono atoà atu hoî
ta ratou
la ôre
vai
o
i te hinuhinu
ù
no
no
ra.
ai hoî tatou
e :
tou tumu parau
te tumu parau,
Hepetoma Pure
ra,
tei ôpani ia i
te na ô ra ia :
ma
mau
teretitiano
Te maru-metia. Ta ta¬
ôpaniraa i te Hepeto¬
Pure Hoêraa te
na o
nei ia
:
“IA
HEREHIA MAI RATOU I TO HERE¬
“la herehia mai ratou i to hereraa
RAA MAI IA U NEI RA” Teie te
mai ia ù nei ra.”
feruriraa manaô.
mau
"Auaa hoi te Pipiria i hurihia i
to tatou reo maàhi i ite ai
tatou... "
Haapii raa tuahine no
Afareaitu / Eperera 90
mai, te fauraô i taîtaî mai i te îte e te
paari o te mau tupuna e tae mai ia ta¬
etv
nunaa
i
mau materia, te àhu
) Te haamata nei to tatou
te faaôhipa i te mau mea e
tou nei. No taua
faaino
e
t haaviivii i te
2°.O TE REO ia ta
te iôa
te
e
te
O
nei âià
na
i horoà
reo ra
i îte ai tatou i
mau mea e
vai i to tatou
To te fenua, to te mouà, to
:
ia, to te
etv
raau,
e
te reira,
iôa maôhi anaè ia. O te
mau
atoà ia i parau
reo
mai ai te Atua ia tatou
te ioà maôhi o te Atua o TAAROA
mau fanauà ùnaùna
e,
ia. la tae mai te
te TUMU mai ta tatou i parau noa
no
e,
“te
mau
retane
mitionare”
no
te fenua pa-
mai, te mea matamua
nehe ai ratou
e
nehe-
tuàti i to tatou
e
mau
tupuna, o te reo maôhi ia ta ratou i
haapii ôiôi. E auaa atoà hoi te Pipiria
i hurihia i to tatou reo maôhi, i îte ai
tatou e, te iôa hepera o te Atua, o lehova ia o lave, e o Erohima : E 3 ia a
ratou iôa
no
te Atua. No te huri-atoà-
raahia hoi te Pipiria i te reo
maôhi, i
mai te Atua i te
ite ai tatou e, ua pou
ao taata na roto i te Metia, no te taèà
ia tuàti to te ao taata i to te ao mure
ôre
o
te Atua.
te inu, te
maa,
e
i te
vai,
maro
pohe te toà i raro i te miti, e
poreho e te pu, fatata te mau
ua
te
mou
(ua
reva
fenua, te miti,
te tahi mau âna-
manuhia, eita te mau
maa e tupu noa ia tanu e aita e raau
etv
E au ra ia hiôhia e, te haapaô noa ra te taata ia na e i to na
anaè maitai, aita ra e tauà faahou ra i
te mau mea natura ; inaha hoi, eita te
tanu
maa
taata
e
e ora e
aita atoà te taata
îte
e
ra
e, na roto i to na faaînoraa e te haaviiviiraa i te natura, o te Atua iho ta
reira ra, o na
na
na e
mai i te reira. E tiàau
àtuàtu
eiaha ei maitaî
ra,
ia îtea
oraraa,
noa
tatou
poihere i taua
te
e
hoi tei horoà
ra
te
no
mau mea
to tatou
te hanahana o te
noa no
atoà ta tatou, te
maôhi i farii e i tùruî no te
mea, e mau tapaô papu te reira no to
te Atua here hohonù ia tatou e aita
atu ai.
Eita
ôre e, te vai ra te tumu e
ra tau tumu papu
e
rahi Te tahi
roa
te
nunaa
moni ia
poritita e aita atu
te Atua faahou tei here ia
mea
îno te moni
te
e
tira
e
ra
E
na.
poritita? E aha
te poritita ? E
ia i te taata e i te nunaa
te moni
.Eere
te
ra o
e
raveà tauturu
no
to
na ora¬
atu ai. Eere te reira to
maôhi
na
fenua
reira mai to na
na miti e te
ra, te reva e te î i roto. Ua horoà
ôpere te Atua i to na ora i roto i
aita te
i taua
ia
o
oraraa
e ua
maôhi i teie tau, e te huru
taua
te
nunaa
mau
mau
ôhipa,
maôhi
tapaô
no
e
e au ra e,
taùa faahou ra
te here
o
e
te î i nia
mau mea
nunaa
te
haaviivii,
e
ora :
no
iho, to
atoà
ra
O ta tatou ia
e
faaino,
ra
to
na
hiôraa i
fenua, te miti, te reva, e te natura
ei horoà na te Atua, ei maitaî no to
na oraraa, i te mea, ua rahi roa te
te
te
ara
nei ei maitai
no
mai ta
to
na e
farii
na oraraa
(te
te
poritita, to
tupuna ta te Atua i
ei tapaô no to
na here ia tatou, ua haamata atoà ta¬
tou iho, e te maôhi, i te parau e : Eita
te moni e noaa i tena reo maôhi.!
To tatou
reo
horoà i to tatou
nunaa
To tatou hiroà-tumu
e
ta tatou
peu-tumu ua faahaama tatou e ua
faariro ei mea pouri eita e tano ei ra¬
veà faaîte i to tatou tiàturiraa i te
Atua,
e
tano ra no te taùrua Tiurai e
te faaîteîte i te
no
te hot
ratere i roto i
mau
himene, ta
mauhaa ùpa, te mau àparima no te faaîte i ta te himene e
tatou
raa
mau
Ta tatou
ra.
mau
no
te
ao mure
ôre
o
Atua, te farii noa anei tatou i taua
poroî ora ra ta Te Faaora Nui i heheu
mai, e aore ra, ua turuî tatou i roto i
te
mau mea
noa ra
tare
parau
na
e
maa
i ta tatou huaai i te
I teie tau, ia rave te
na
ua
àta,
ua
mea, ua mau roa
tatou i te reira huru parau.
parau-
haapourihia ra? O vai tera e faahaîriîrihia ra? O vai tera e faahupehupehia
te Atua iho tei
o
mai i to tatou
fenua, to tatou
tatou iho-tumu
e
horoà
reo,
to
te hiroà-tumu ei
na tatou te nunaa maôhi i
roto i to tatou oraraa? Tera nunaa ta
haapaôraa
na
mau
te
ora¬
la
hia paî no te nunaa mai tera te huru,
o vai te na reirahia ra? O vai tera e
ùme
faufaahia ai to tatou
tahi maôhi i to
huru maôhi, èra tatou iho te maô¬
faaoo. No te aha? No te
tera parau i roto i
to tatou upoo e, e nunaa taata pouri
te maôhi, e mau peu haîriiri ta ratou
e te repo, aita hoê aè vahi ma.Ta ra¬
tou mau ôhipa, e mea hiôraa hupehupe e te faufau. A hiô maitaî na ra
hi
e
faatianiani ta tatou i faariro ei
Evaneria
to te Metia?
te Atua.
roto i te
materia ta te moni
i to tatou àau
e
ra? Eere anei
te faarepo.
Te Evaneria
te
Te iti rii maite atu
noa
to te
haamata nei i te tauà ôre, te
te Atua
na ra.
mau mea no
noa
Atua, te Tumu
roto
tupuraa
e
i roto i te haamori
maôhi, te mauà atu
àmu, e inaha,
ei taua maa ra i tanuhîa, tei tùu hia i
roto i te fenua maôhi, e hanahana ai
Te
to tatou
oraa
tii tarai.
ra
REIRA I TEIE TAU.
o
te moni
no
Ta tatou
TATOU E TE NUNAA MAOHI I TE
nunaa
to tatou te
hanahana
Hoê
la hiôhia te huru
e,
TE HERE O TE ATUA RA.
ora.
(2)- TE ITE FAAHOU RA ANEI
ai
peu-tumu ei veà e roo atoà ai to na
raa
te
te Atua
tatou te reira
maôhi i teie tau e, to na ora, o te
mau mea
parau
MAOHI I TAUA MAU TAPAO NO
maitaî teie ia: Ua tiàturi
ia tatou.
e
o
e
te horoà ia tatou i te tiàraa
(3) E AHA TE TUMU O TAUA
maôhi,
nunaa
reira ora,
TAUA-ORE-RAA O TE NUNAA
rave
Tera
raveà tauturu i to tatou oraraa, i te
pure. E aha, aita anei te Atua i horoà
mai i to tatou hiroà-tumu mau e te
AO ATUA MAI, ta Te Faaora Nui i
haere mai e faaîte ia tatou te nunaà
ta te Evaneria i heheu mai
e
taime tatou
faahîti ra, eita e tano i roto i te
Atua.
3° O TE POROI ORA IA NO TE
o
raa? Mai te peu te moni e te poritita
i here mai te tahi atu
ao
nei,
e ua
naa no na
Metia
o
te
maîti atoa ia na ei nu¬
i roto i te
ao
mau nunaa o
nunaa
maîti
a
te
atoà nei oia te Maru-
metia, teie ta te Tamaiti
to
Metua
na
e :
i to hereraa ia
u
nei i
e pure
“la herehia mai ratou
nei ra”?
nunaa
ia
Atua
ia hoi
e
aita atu
nei
(4)- E NA FEA TE NUNAA MAOHI I TEIE TAU. E ITE FAAHOU AI
e
e
reraa
:
ia ite faahou
na
o na
i to
na
o
i te
na
anaè
ai, ta Te Faaora Nui
ora ra
e pure
“la herehia mai ratou i to he¬
mai ia ù nei
“
ra
la here faahou ôe ia ôe iho
O NA I TE MAU TAPAO NO TE
nunaa
HERE O TE ATUA IA NA ?
ite faahou ai ite here i te Atua
maôhi
e
i to
te
e
âià, ei reira ôe
e
ia
tahi ê, na roto i te tiàturi i te Metia.
I roto i te tahi pureraa na
pipi-orometua, te
na
ô
ra
Teiva
to na reo
e
fea tatou i to tatou taà-ôre-faahou-raa. Tei hea tatou e te nunaa
:
E
na
maôhi i teie tau? E
te Atua anaè hoi te
atu. la
ora na e
ia
ora
roo
mau e
e
ve-
O
aita
te hanahana
o
te Atua anaè !
parahi tufenefene
E
Afareaitu/Moorea
hiô i mûri i te vahi i haerehia mai, e
Antonio TEMAURIORAA
rii
faào,
huru
tou,
e
e
te arataihia nei tatou
e
teie
i hea, e e na fea hoi ta¬
aha ta te Atua e parau mai ia
na roto i ta na nei Parau, na na
oraraa
e
tatou
aè
Tapati 14.01.90
i te tahi taime i nia i te peue.
na
horoà mai i te àveià
Ei
e
tano.
"la here
te
maàhi
Haapiiraa tuahine
e
oe
iho
e
i to à ia... "
Afareaitu
Eperera 90
no
-
haapotoraa: E tama faahou te
SNC
faahou ôe ia
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J.B. LE CAILL & Cie
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Télex: COMITA 399 FP
Téléfax: (689) 41.30.17
JUIN/TIUNU 1990
—
13
QQCHÎHIHÎÎQO
HAATUHUKA IA A TERIITUA OROMETUA NO TE TOMOIA
HAE PURE I TAIOHAE I TE PO E ONO 3 NO MATI 1990
lOANE 5
"E te
7:
:
Hatu, àèhe ènana,
te hui ia
pupuhi te vai, ia
hee au, ômua atu te tahi ia ù.”
ù i àto
E
U
nahoa àe oti
Te tekao
vai
no
no
to letu
e koè, ua mau koekoe ia tætou te nei tekao.
hakapohuè îa.i te tahi ènana hopi i te taî ùa
Peteteta. Ua too ia mai
nei te ikoa
te nei haè pure o
o
too ia. te tekao
Evaneria
a
o
te haè
no
e
tatou te nei tekao
Peteteta Mehe
te kaituto
e
mea
akoè â
no
no
te
mea o
i mohani ia e
te hakai ite ia
te Etua.
PETETETA: Haè
no
I lerutarema te kite ia
Iteraèra,
no
te vai ia
O
te kaioha.
o
te nei tekao i
mua
i te tau aahi
no
hoî i te nui ia ènana i katahi mai i ôto o teà
mataèinaa.. Ua hakaite ia, mehe mea e vai a â i te tahi keke no
lerutarema, te tahi ùa vai, i peau ia o Peteteta. lo teà ùa vai e iho
mai te tau anera a te Etua, i te â me i te tahi ava. E iho mai àtou
no te hakapupuhi i te vai. la hee te ènana i ôto o teà vai ia pupu¬
hi, e pohuè to àtou mate. la koè te pupuhi o te â vai, ua koè me
to ia mana hakapohuè ia mate. No keina, ua hakatu ia e ima tau
haè vii pu teà ùa vai. I keina, te tau ènana hemo mate e noho ai i
te ava aè te vai e pupuhi hakaùa. I vaveka o teà tau poi mate e
na me te tahi ènana o ta tatou e meitaî ia peàu e, mea kaôha
e
i
oko.
Kaôha tatou ia ia
no
te
mea ua
ôa ia i te noho ia i ôto
o
te
mate.
Ae
0
Peteteta
Kaôha
Taiohae
te haè
:
mua
ia hoà
-
-
no
te tekatekao
no
te hakaii ia ia
no
te toko ia ia, ia
tihe ia ôto
o
mate. Te nei
â,
ua
o
te
kite tatou aehe vahi
mamae,
ôto
o
aehe vahi hauhau
haatakaèka
nei ia
me
,
te ènana ôa oko iohe mate.
Te ènana àè
o
ia hoa. Te ènana i koè i
haapaô îa
e
te ènana
Aè koè te nei ènana i te mahea i te ite ia i te tahi ènana, a
hee atu nei io ia.Aè koè ia i te
peàu;.”Aè anei te nei ènana i teka i te uapu “ Aôe. Aè letu i
teka i te uapu koè noa atu te nei ènana mate i ite ia letu. Ua ite â
letu ia ia. 1 ôto o to ia mamae, i oto o to ia kaôkaô ia. 1 ôto o to
ia hoiha ia. No te mea, o letu e hoa ia no te tau poi mamae.E
hoa letu no te tau poi i koè i haapaô ia e te vaa mataèinaa.Ua
tihe letu io àtou no te too mai i to àtou hopi.
tahi nei, no te ava mua na ôa e
te ùa vai.
te tau poi mate i patu îa i
ôto. 0 te tau Evaneria, o nei te Enana mamae oko. A tiôhi aè
tatou i te ènana hapera mei Taperenaumi. Ua moè ia ma ùka o
to ia ôki. A tika â e 4 o ia tau hoa. Na àtou i amo ia ia tihe, io
letu. Hakaatu, me te ènana hanau matapoe ia, e na ma to ia tau
motua. A tika â te nei ènana aè o ia hoa.U ia pu tokotahi i ôto o
to ia mamae. O nei to ia ôna èo, “Aehe ènana no te tuku ia ù i
àto
te Etua i
oko i kaô mei ia ia, e i koè i hee îa e ia. I Peteteta e
O nei ta ia ui îa i te à ènana mate
Meitai oko ia tatou ia peàu i
a
o
“E makimaki
ana
oè te
pohuè”.
Te
ona
tuku ia
U
a te nei ènana mate.: “Aehe ènana no te
uai, ia pupuhi te vai. la hee atu au, ômua
ù. ” A koè â: “la hee atu au, kapo àa atu te tahi
pahono ia
i àà
atu te tahi ia
o
te
ia ù. ”
O nei te tekao ta tatou
e
tamata nei i te kaituto
te vai”.
O hia ake à, io te nei vahi e noho ia nei e te poi mate, e
nei letu te
hakapohuè
tatou i vivini oko
no
hee
te ao maama nei
ma
vaveka
o
àtou. Aeà
te aha â letu i hee ai
ma
vaveka
o
te nei
o
14 —JUIN/TIUNU 1990
poi
E makimaki
a na
Ae te nei ènana i
ôe i te
pohuè ?
pahono tiàtohu oko,
me
te peàu e
:
“Aè
QCHiHÎHÎHlQO
koè
ta.
àe ia i ite
te mea,
no
meitai ia letu ia hakapohuè ia
e, e
””
Tihe mai i tenei, e
maakau
nei te nei ènana mate, te
pohuè àèhe mea iohe ènana e na io teà ùa vai. Aè â e ènana no
te kave ia ia i ôto
te mikeo. Ua îô ia
o
me
te tahi ènana oko nui te mate i te
la tiôhi tatou i te nei
pahono ia a te nei ènana : e ite tatou,e
pohuè. Te nei â aehe ènana no te
hope koè!
Ua iô to ia èo mehe taaia
maakau
ia ia letu. Mehe
na
te Hatu e, a toko mai oe
peau aa ia.:’'£
ia Moi ma ôto
o
te
amo
ia ia ia i oto
o
te vai. Mehe
e
uai,
Aè
îa i
tuku i te pohuè tiàtohu. Ua peàu
ia i te vehine Tamaria i te tai ùa vai no Titara;
na
mea a
koè;
ua
ènana aè àtou
meitai oko ia ia.,
e
E makimaki
anaiho, e
ia ù. ” Ua peàu â letu ia
mea
ananu.
letu,
anaiho., no te kuhane a te tahi. No te mea, àè àva na letu e
pohuè pu i te nino, e tuku nei â ia i te kaôha i te ènana
mikeo nui, no te haakoè i ta àtou mikeo. Te tuku hau atu i te
meitai a letu i te ènana, àè o te haatu ia ia ia mei to ia hopi. O
te tuku îa â, i te poi mikeo i te pohuè ia hakaùa me te pohuè
nino
haka
te ùa vai.
o
E makimaki oko letu i te hana i te tau hana temeio, moi no te
ananu
makimaki oko nui, to ia i te
kave ia ia i ôto o te ùa vai.
te
ôto
tahi ènana hemo mate.
e mau
“la inu te ènana i
hakaùa ia i te vai. A tika te ènana i inu i te
e
i te
ana oe
pohuè ?
ui letu me he mea nei, no teà mea,
makimaki i te pohuè mei io letu.
Te piita o te vaanui e tihe
ènana i te hee ma èà. Te hatea
mate,
nui te ènana
mea
ma
vai nei te
e
atu ai io he pohuè,
e mea
iti te
hee ia atu ioha
èà i te hee. Mea nui, mea nui œko te
te vaanui, no te
o
tuku atu, àè mau hakaùa i te uai tihe atu i te pohuè
motu koè. ” Ua hakapahi letu i te nei ènana me te peàu e : “ A
ènana i makimaki i te hiàmoè pu ma ùka o te ôki no te hauhau
me te mikeo nui. Ua hee mai letu i te nei ao maama no te haka¬
tu, a too i to àki, a hee. ””
pohuè i te poi mikeo nui. To letu katahi ia i vaveka o te poî
mikeo nui, ua haô te tau Faritea. Oiaa te hakatu o te tau ènana i
koè e makimaki i te pohuè ia mei io letu.
uai taù
e
Ua vai ôa te nei ènana i ôto
îô
to ia
o
te tahi tôuà i kahui ia ia. A tika
me
mamae,t
ma
ôto
e
o
nei
mamae
tei
letu
ua
te èo
o
koèô te tôuà, ua tu mai ia, moi mehe ata o te tahi ènana mate,
me te tahi â ènana pohuè tiàtohu oko. Te hana i hana îa no te
hopi, ua iô i te nei, me te tahi hana kaùoo oko.
te hakamaamaîa. Te pohuè nino i tuku îa no te nei ènana, e
nei ènana
pohuè motu koè ta te Hatu i tuku i te poi i hakaôko
ia ia. Oiaa ta letu i hakatiàtohu i ôto o te kio 24, no te nei hakita
5 : “Te ènana i ite i ta ù tekao ua kakaôko i te Etua, i toko
mai ia ù, e pohuè hope koè to ia.”
ata ia
te
no
,
Ua peàu
letu te taote àè ia
te poi pohuè, no te poi hemo
te hakapohuè ia tatou. Moi i
no
,
mate â. Ua hee mai letu io
tatou,
no
te nino anaiho. Me te kuhana â te tahi. No keina te Etaretia i
hakamau ia ai. No te hakaîte i te kaôha
ia letu i
i te aô
mua
o
o
te
Etua,
e no
àtou, ia koè
Mea nui te poi mate e vai nei. la âvei â tatou me
e te Etua me letu ia tihe i to ia â.
na.
te hakaîte
te ènana ia koàna te haki ia mikeo i te èna¬
tatou ia haateka ia
Ua peàu mai ia:
Ua hee mai te nei ènana
pohuè, ua âvei hakaùa ia me
letu. E te ina, i oto te haè pure, ua hee ia i ôto o te haè pure no
to ia makimaki e haahua èkaèka i te Etua, te Etua no te pohuè.
Aè te nei ènana me teà tau repera toko 9 i teà pohuè ia ana iho
hee
ananu.
Aè ia
pohuè
me
te
tatou ; àè haahùa èkaèka pu i te Etua i tuku mai i te
tatou. I ôto o te haè pùre to letu haapaô oko ia i ta ia
pohuè ôe, moi â ia mikeo hakaùa,
ta ôe nui ia
mikeo mei
o
e
E
e
hemo ia ôe i te hau-
mea
Te hemo mate
ma
i te hauhau
ôto
me
o
me
o
a
te uai”
o
te mamae, o
e
pohuè
hopi
tatou te teka. O tatou i koè
o
o
te nei â
e
e
hee
te vai. A haamaakau i te
Peteteta: “Aehe
no
Aè anei te tau ènana
e
ènana
peàu ia letu
e
tuku ia ù i
“Aehe èna¬
e:
hee mai nei io matou “
0
te tekao
o
te nei ènana
hopi
no
Peteteta,
o
letu te hee
ia,
oko.
A hee
e
Te tahi ènana ài hemo i te mate mehemea
no
te tuku ia àtou i oto
te ènana
1 ôto
ite nei tatou e, te mea i hau atu
te pohuè ia ananu i ôto o te mikeo.
letu,
no
ôto
te Etua. ”
te mate nui. Ua îô ia, e mea mamae
te èo
nui àtou. Ae koè
tekao
na e
.
te poi mate e moe nei ma ùka o te ôki o te mikeo, e
nei ia tatou.
atu io àtou
atu io
Te nei â
koè i
na me
E
me
no
hau oko nui. Mehe mea anaiho, e peàuaa letu i teà ènana e:
“To ôe pohuè ia nino, ia koè ia tihe i te tahi â, ua iô ia me
titahi mea iti, oko, mehe mea àè koàna mai ia ôe te haakoè ia
0
Ae ia
“la tuku ôe i te tahi ipu uai kamaii na te
papaku ,no te mea e ènana ia no ù
te pohuè mei o au.
te nei tau ènana
o
vii pu
Ai hua hakaùa mai io letu.
hana. No te nei ènana.
Ua
tahi
ananu
ia i
no
me
te kaôha
o
tatou
no
te toko ia àtou i te hee ia
ma
ôto
o
te vai
te Etua.
A kaakaîte e, a
pohuè i ôto
DQIiMMlGOIlDIilGID
o
te hana i hana ta e letu, no te
JUIN/TIUNU 1990— 15
QOEHÎHO-DQD
mea
àèhe ikoa ke atu i hakaîte ia
pohuè ai tatou,
no
ôkohakaùa ia teà èo : "Aehe ènam
Peteteta, te haè
Te katahi ia
no
ào ake
àki, e
letu anaiho..A too tatou i teà hana, ia koè ia,
ma
no
o
te
mau o
te
te toko mai. ”
te kaôha.
o
te tau ènana hakaôko
no
Taiohaè nei, no taua
te nei tekao.
la iô tatou
ôto
0
te tau
e
haè
no
te
kaôha,
poi paotu. Me letu i iô
e
e
hoa no te tau ènana paotu i
hoa no te tau ènana hakata-
hi. AMENE.
Huuia
oto
ma
o
te èo
orometua
no
Te
eTapati Mitema,
paroita no TAIOHAE
enana
te
fauraà
i te fenua
o te orometua
Enata
PARAU API NO ROTO MAI I TE PAROITA NO RAIROA
PAROITA RAIROA
la
no
ta
na mau
vai nei i Maôhi nui, no roto teie nei paroita no Rairoa i
tuhaa ono. Oia hoî, mai te mau pae motu Tuamotu ma,
paroita
te
Teie ra, na roto i te manaô maitai o te tahi mau taeaè, te
:
i te tatuhaaraa ta te Etaretia i faanaho
au
e
Maareva
ma e
teie tuhaa
e
1 roto i te
parahihia
e
tae
noa
atu i te taa-motu Matuita
te Or. Teriitua
hiôraa,
a
ma.
riro
:
I) Amuiraa Avatoru:
Ua tuhahia teie nei paroita no
Rairoa i roto i na âmuiraa e
te âmuiraa no Tiputa, ia au i te
faanahoraa no na ôire e piti, oia hoî, te ôire no Avatoru e te ôire
no Tiputa. I roto i to raua
parau tuatapaparaa, te mea i itehia, ua
fanaô maitaî te âmuiraa no Avatoru i te mau tauturu atoà tei
no
Avatoru,
e
faatereraa Etaretia. I teie nei mahana, ua
nahonaho roa te oraraa paroita o te âmuiraa Avatoru, âreà te
âmuiraa no Tiputa, aita roa ia i nahonaho maitai atu ra, mai teie
e fanaôhia nei e to Avatoru.
manii mai
na
roto i te
au
i tei
faaîtehia i nia nei,
teie nei âmuiraa iti
e
mai te tau
e
te tau, ua parahi
Tiputa i roto i te moèmoè. E rave rahi
teie paroita ma te fare pure ôre e te fare
âmuiraa ôre. 1 te mau tapati atoà, e mai te tau mai, ua ravehia
mai na, e te rave-noa-hia nei te mau pure atoà i te roto i te
utuàfare o te hoê taeaè porotetani, no to na hoî hinaaro ia faataa
noa
taime,
ua
parahi
nei fare. Te fifi rahi tei itehia
na
ùtuafare ei vahi
e
haamori ai te
te fifi fenua ia,
mai,
o
tahi
mau
horoàraa. I teie
àfaro mai
ra
tiaî-noa-hia
te parau no
ra
te
na e
te
raveà atoà
no
te
mau
tino ôrometua tei
na
e
tae
ra
haapapu-roa-raa i te
No reira, e mea tià roa ia
parau o
teie fenua.
haamauruuru-maitaî-hia te Atua tei
horoà mai i teie manuiaraa ia tatou nei.
na a
ia
e
faaitoito mai i teie âmuiraa iti, e na na atoà e
horoà mai i te puai i roto i te
tei ômuahia.
feia
rave no
te faaotiraa i te ôhipa
Ei ôpaniraa, te na ô ra te reo o te papaî
Taramo : “la ôre
faufaa ôre to te feia tiaî; ia ôre hoî. lehova
paturaa faufaa ôre ta te feia e patu ra”
lehova ia tiai, e araraa
ia
patu i te fare
la
ora na
ra, e
i te aroha
mau o
te Atua
nunaa
porotetani i te Atua ora. 1 teie nei mahana, ua tae teie nei taeaè i
paariraa, ua ruhiruhia, e ua p hoî te fare.
te
16 —JUIN/TIUNU 1990
te Fatu, ua tia roa
noa atu hoi i te papu ôre no te
mahana, mai te mea ra, te huru
te fenua e tiàhia e teie fare pure âpi, te
mua
no
noa
i te hoê vahi i roto i to
a
mau
âmuiraa, e i te 25 no Noema 1989, ua haamauhia te ôfai tihi, te
ôfaî tapaô no taua fare pure ra e te ôrometua Teriitua a
FAEHAU. E i taua taime ra, ua itehia te mata ôaôa, e te
ànaànatae o te mau mero o taua âmuiraa, înaha hoî, mai te tau e
tae roa mai i teie nei mahana, te ite nei to ratou mata i te
ômuaraa no te hoê ôhipa tei hinaaro-rahi-hia na, e tei tiai-maoro
hia na hoi e ratou; oia te hoê fare pure na ratou. No reira, mai te
matahiti i mahemo aè nei, te haamataraahia mai te ôhipa no teie
Na
II) Amuiraa Tiputa:
la
te
No reira, no te taime matamua roa i roto i te àamu o teie
ma.
piti. Te âmuiraa
e
Peretitenihia
o
ORARAA O TE PAROITA
ôhipa
faatiàraa i te hoê fare pureraa na te âmuiraa no Tiputa.
FAEHAU.
Rairoa iho ei pu e, ei vahi e
te ôrometua tei faataahia no te mau paroita Tuamotu
ua
manaô itoito, e te manaô turu hoi i te
i teie nei mau taeaè ia îmi i te tauturu
CHIEHMICKNIDOOD
TAURAATUA pipi Orometua
Paroita RAIROA- 07.02.90
URU
MEAFAATIAHIA
VAiRAA IA
MANIANIA
(ATURE)
AROHA
(PARAU)
EIAHOHOA
AMUIRAA
TETAHI
ITE
TAMAROANO
MAHANA
PAHORO
TEUTUAFARE
HAERENA
PAAIHERE
ROTO ITE
RAHI
T
AFAAORE
R
REO
MEIA
MAUMAU
PAARI
IRARO
AEITE
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NOTERAAU
HOEIRAATE
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NOTE
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IMURIAE
ITE
OFAI
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MITI
HOE
TAOMATAMUA
OTE PAPA
EAUITE
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NO ROTO
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ITETINO
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AITA
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TERA
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MAUTEUTE
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TE FAANAHORAA TIA NO TE PARAU PEA
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CHlEHiraQOlMHBD
JUIN/TIUNU 1990
—
17
TAIORAA : 1 TORINETIA 1/26-31
IRAVA POROI : 1 TORINETIA : 26
“TE ITE RA HOI
OUTOU, E AU MAU TAEAE, I TO OUTOU PARAURAAHIA,
E AITA REA E TAATA PAARI I TE HAAPAORAA I TE TINO NEI,
AITA REA E TAATA MANA, AITA REA E TAATA TEITEI FANAUHIA”.
TORINETIA
E dire tuiroo teie
:
no
te
tare
mau
Haapiiraa teitei.Tei roto atoà i taua huru ôire ra, te mau
ôrometua haapii e parau puite teitei roa ta ratou, e mau
ôrometua àravihi e te îte i te haapii i te taata e rave rahi.
Teie huru ôire, e ôire tapapa-roa-hia o na e te mau taata e
rave
rahi
hinaaro
e
ra
roto i teie huru
oraraa
ôire faatianiraa
no
te
o na e
îte hau atu. Na
mau
i roto ia
Torinetia, ua riro o na ei
te îte., te maramarama, te
te faito haapiiraa, i faa-hinaaro-
te pae no
paari, te mana, te teitei
rahi-hia ai
i te titau i te
no
mau
taata
o
te
ao.
E
ôhipa maitaî
roa
te titauraa i te
E hoa îno
te tahe pape nei to tatou
taata rapae, te riro pape
puè nei to tatou nunaa ia vetahi ê, to na reo, ta na peu e
te maa, te mouà e te tai e te taata’atoà. Teie te auraa; aita
mau
e
ma
e,
oia
mau,
fenua i te hoohia i te
mea e
mau
i
mua
i to
mau
vera
mana,
to
îte, ta vera
tapapa- oioitei tapapahia
vera
e ta vera faananeraa. Te
hia mai nei ito tatou huru here matapœ, mai
moni, to
vera
i roto i te ôire
puai
no
Torinetia. Auè ia tatou
e
Aita reà taata paari, aita reà taata mana, aita reà taata
paari, te îte e te vai atu ra, ei maitaî no te
taata, teie ra, na roto i te rahi e te rau o te taata e tapapa
ra i taua ôire ra, ua haamata atoà te nunaa o Torinetia i te
teitei.
taui i te huru
o Pauro i te tumu haapiiraa no te
TATAURO O TE METIA i te taata no teie ôire no
Torinetia. E aha te tuàtiraa no teie parau tumu e te parau
haere i te
paari i
o
to
na oraraa
Ua haamata
te tahi atu
mau nunaa.
oraraa o
i taua
noaa
mau
taata
ra
i ôhie
roa
o na
E
no
i te
tipae
te îte
e
te
atu ai te tauiraa.
E aha te auraa? Te
haapii
parau tei hau atu i te
nei to tatou taeaè iti
maitaî
ta Pauro
E hoa îno
e
te mau ôrometua i te tumu
te faahiahia. Te haapii atoà
ra
e
haapii nei Noa atu
e
ôire tuîroo
Torinetia
o
no
i
MAOHI NUI nei, te
te pae
Fare Haapiiraa
Teitei,
e
reira atoà te
te
ma
e,
ôhipa
e
tupu nei. Ua riro
o
maitaî rahi to
ôrometua
mau
haapii, te
parau
nei
maohî nui ei fenua
Pauro e, aita reà taata
faahinaaro-rahi-hia
paari. Noa atu te
paari e noaa mai i te
te
mau
taata
e
no
rapae
mai.Haere mai nei te
Evaneria
Ati-Iuta,
tatou,
taata, aita reà taata
te iho tumu
e
atu
ra
mana
eiaha
i
te
ratou
taata teitei. Noa atu
Evaneria,
i
te
faanahoraa
ra a
te Ati-
noa
Iuta. Haere mai nei te
pee atu ra
tatou i te iho tumu
papaâ, haapae atu
to tatou iho
e
ra
Tapoene
haere mai
i to
e
te
mea
nunaa
tatou a pee
huru oraraa e ta
Te Atua te Fatu
te
a rave
na
na mau
o
mana e
fàarapuraa,moè
te
i
mau
to
e
parau
te îte..."
roa
iti
te vai
ua
roa
noaa
ra
i rahi, e
ratou. Oia
ra
hoî, tera te manaô
paari,
atu ai
ta tatou e to tatou. E ôhipa maitaî roa te fariiraa
ratere, e
fariî ra ia oe iho na mua roa, i reira e tià ai ia ôe i te farii i
te tahi io ôe iho.
18 —JUIN/TIUNU 1990
te
ihoa, aita
to tatou
a
noaa
àravihi, aita reà
te auraa,
i
hiroà. Teie
e
puîte teitei, aita reà
ratou. Aita reà, teie
papaâ,
nei,
Noa atu te
mana.
pee
e,
ia ratou te
mana, te paari, te
te haèhaa ratou i faaiti. Oia mau, ua maîti te
Atua i te mau mea haèhaa ei faahaamaraa atu i te feia tei
noaa te teitei. Maîti te Atua i te mau mea
paruparu ei
teitei,
na
haamaamaaraa atu i te feia tei
noaa
te
paari
e
te îte. Maiti
te Atua i te
te feia tel
mau mea
noaa
te
tauà-ôre-hia ei haavahavaharaa atu i
mana.
Teie te auraa, ia
hinaaro
noa
atu
ôe i te paari, te mana e te teitei,
haere i raro na roto i te
faahaèhaaraa, i reira e noaa ai teie mau mea. Te tahi atoà
manaô, eiaha ia moehia i te taata e, no ô mai teie mau
mea atoà i te Atua ra, O na te Fatu o te paari, te mana, e
te îte. Te haapii ra Pauro i te Tatauro o te Metia. Ua
haamaamaahia O na, ua faaôohia O na, ua vahavahahia o
na, no to te taata maramarama, no to na paari. E parau
ihoa ratou e, teie tumu haapiiraa ta Pauro, e haapiraa ia
na te mau tamarii àruàru aita a i îte te parau. E hœma e,
haamanaô na i te mahana Penetetote, e aha te parau i
faaroohia ? ua taèro te mau pipi i te uaina. A hiô na i te
feia ra e parau hanoa ra i te parau mai te maamaa ra te
huru
e 5000 taata tei papetitohia. Eita e ère te hiônoa-hia mai
ra
tatou
hiô-noa-hia mai
ra
ratou. I te taime
a
e
te
tatou
mau
faaroo èê. Eita
te feia
e
ère
e
e
parau
mau
vai hoî i îte. Eita
ra e
ère
e
te vai
ra.
Hoê noa mea e noaa ai ia tatou te paari, te mana e te
teitei, ia haèhaa tatou e tià ai ia hoî roa tatou i raro. Mea
na roto mai hoî te Fatu i te hoê nunaa haèhaa roa, hoê
nunaa
paruparu
i te faraa mai i roto i teie ao. Eiaha atoà ia
moèhia ia tatou e, no ô mai te paari, te mana, e te teitei i
te Atua ra, eere ra no te maitaî o te mau fare haapiiraa e
ôrometua. No ô mai
te àravihi
o
te
ia haèhaa
e
îtehia ai teie
mau
mau
ra
i te Fatu ra, e
horoà i roto ia tatou.
AMENE
te
puîte teitei ta
papetitohia ai ta tatou mau tamarii, i te
e
a haapapuhia ai tatou, te vai atoà ra paha ta ratou
faaooraa, te mau faaînoraa, te mau vahavaharaa. O
taime
Antonio TEMAURIORAA Or.
Maharepa 28.01.90
JUIN/TIUNU 1990— 19
EH1O0O00
"A HENRI HIRO"
Il y a quelques
terme d’une longue
s’éteignait Henri Hiro, au
maladie qu’il avait affrontée avec
courage, accroché à la vie, soucieux de ne perdre aucune
miette du temps, économe de son
énergie. Nous étions
aux nouvelles par ceux d’entre
nous, plus proches de lui,
qui lui rendaient visite régulièrement. Récemment le
président avait pu le voir, alors qu’il présentait une légère
rémission. Il avait le projet fantastique d’écrire une
introduction au Nouveau Testament en reo maôhi, et avait
rassemblé, compulsé une documentation importante. Au
fil des nouvelles, nous devinions qu’il ne le mènerait
pas à
20 —JUIN/TIUNU 1990
temps
terme, mais notre tristesse cédait le pas à notre
admiration devant la manière dont il conduisait ses
derniers mois, devant l’accompagnement que lui tenaient
son
famille, devant le formidable mouvement
amis. Restent aujourd’hui le testament
culturel et humain, le témoignage du croyant et ici comme
là, constamment, un appel à la vie. D’autres mieux que
nous feront l’analyse de l’oeuvre. Nous nous souviendrons
de l’appel, malgré l’irréparable séparation.
son
épouse et
de soutien de
sa
ses
Adieu
donc, frère et merci.
HIRO,
O te paèraa ia o to tupuna,
O tel paè i to oe oraraa.
O te pae atoà ia o to huaai iti
O ta oe i vai iho mai,
I te ao taata nei.
HIRO,
E ioa ia no te Aito roo nui
I te tau o te hui aito ra,
O tei vai iho mai i te mau tapao.
No ta na mau ohipa tui roo i haa,
I te mana o te Atua,
Ta te ui o teie tau e maere nei.
HIRO,
E aito oe. E aito no te Fenua Maohi.
To oe puai e to oe mana,
Eere tei te aitamai e te poritita,
Tei te aroha râ e te here
I to oe nunaa iti.
HIRO,
Te mau pehepehe ta oe i pehe noa,
E poroi hinaaro faatià tena
I to nunaaa iti e hià atu ra,
la ite e ia farii faahou o na ia na,
Ei nunaa maohi tiàturi i te Atua anaè,
To na ora tumu e aita atu.
HIRO,
Ua faarue mai
oe
i te
ao
taata,
Ua reva i te ao Atua ra.
Te poroi râ no te ohipa o ta oe i haa,
Aita oe i taitai i to tere.
Ua vai iho mai râ oe e na te mau aito
E tutâ tapaufifi i te reira,
la tupu te ôpuaraa faaora a te Atua
I to Na nunaa iti maohi.
a
mûri,
HIRO,
A reva râ. A reva i te ao Atua.
Ei reira oe pehepehe noa ai
I te pehe faateni i te Atua Rahu Nui,
Tei horoà i to nunaa iti.
Te fenua, te miti, te reva e to reira î,
Tapao
no
HIRO. la
te aroha e te here o te Atua.
ora
E HIRO, E AITO OE.
i te haereà.
JUIN/TIUNU 1990
—
21
LE CHRETIEN ET LA POLITIQUE
Rodenstein, pasteur, conseiller municipal et président de
Espoir. S’il ne peut y avoir de politique
chrétienne, il souhaite que les chrétiens en politique soient
les témoins d’une éthique de responsabilité collective et
l’association
LES CONSEILLERS PRESBYTERAUX, REUNIS
AU LIEBFRAUENBERG, ONT RENCONTRE DES
ELUS:
Les 6 et 7 janvier
90, une soixantaine de participants
Liebfrauenberg pour le week-end des
conseillers presbytéraux autour du thème: “Engagement
politique du chrétien, engagement du chrétien dans la
politique”....
se
sont retrouvés
individuelle et exercent
des guetteurs.
une
fonction de
“Ne snobons
pas
vigilance,
la démocratie,
comme
ce
bien
précieux entre tous, mais exprimons notre conviction et
notre espérance dans ce monde”.
au
Marc Brunschweiller, conseiller auprès du ministre
délégué aux personnes âgées, ancien secrétaire général de
la Cimade, était le troisième intervenant politique. Sa
conviction, il l’a exprimée en quelques phrases choc
“Notre foi
toutes les dimensions de notre
Ce sujet a été traité en dehors d’une période électorale,
mais les débats n’en ont pas été moins passionnés pour
autant. Grâce, en partie, aux femmes présentes qui se sont
nous ne
pleinement impliquées et aux participants à double
mandat; conseiller presbytéral et municipal, ou maire ou
adjoint.
s’arrête là où l’unité de la communauté est mise
concerne
vie,
devons pas
le cacher. Nous sommes appelés â
être des serviteurs et ce service, la diaconie peut devenir
un acte de protestation. Mais ma liberté de chrétien
L’amour
du
en cause.
prochain et le surarmement sont
inconciliables”.
“Le chrétien
ne
peut être que quelqu’un d’engagé, car
Dieu lui-même
s’engage” affirme le professeur JeanFrançois Collange dans son introduction au sujet. “Mais
tout engagement politique pose problème, parce que le
pouvoir comporte une possibilité de perversion et
d’oppression. Ainsi la vie politique s’exerce dans une
tension entre un engagement positif, le recul qui permet
de dénoncer les abus et la fonction critique”. Conclusion :
il faut s’engager non pas en solitaire mais en personne
solidaire, et sans se perdre dans cet engagement. La
discussion dans les groupes a été vive et les questions
n’ont pas manqué. Comment concilier l’amour du
prochain et le surarmement? Quelles sont les limites par
rapport à la discipline du parti en regard de l’Evangile?
Qu’attendent les hommes politiques de l’Eglise? Peut-on
imaginer un débat à l’église sur un sujet politique brûlant
traité par le prédicateur?
Les débats ont été
denses, chauds mais toujours
de dames a relevé l’aspect “plaisir”
dans l’engagement politique. Mais toutes les questions
n’ont pas trouvé de réponse, ce n’était pas possible dans
le cadre d’un week-end. C’est pourquoi la proposition
courtois. Un groupe
d’une autre rencontre
sur
le même thème
a
été retenue....
Marylène Schnepp
{Messager Evangélique n° 4 du 28 jan 90, p.8)
LA CIMADE A CINQUANTE ANS
LES SOLIDARITES DE DEMAIN
Le
président Michel Hoeffel a exprimé deux
convictions: “La foi et la politique sont intimement liées.
Le lien avec l’Evangile doit être ressenti dans la
participation à la vie politique’b
Pour
Guy Sauter, conseiller régional et presbytéral, la
politique est la recherche du bien dans la cité, par
conséquent un chrétien ne peut se rallier à n’importe
quelle “doctrine”. L’Eglise, dans la mesure où elle est une
autorité qui parle au nom des chrétiens, doit rester
prudente dans ses déclarations. Il appartient aux chrétiens
de faire mentir l’affirmation que la politique est sale ou
pourrie. D’où un appel vigoureux à jouer les Mère Denis et
les Monsieur Propre!
“Je suis
un
débutant
22 —JUIN/TIUNU 1990
en
politique” précise Bernard
la Cimade vit la solidarité avec
de l’Evangile libérateur” :
hier, c’étaient les évacués d’Alsace-Lorraine, les internés
du régime de Vichy, les Juifs...Aujourd’hui, ce sont les
immigrés, les réfugiés, les peuples du tiers-monde....
Depuis cinquante
ans,
les exclus de la société, “au nom
Pour célébrer
dignement cet anniversaire, la Cimade
organisé trois colloques autour du thème des
solidarités Nord-Sud” : Femmes immigrées, réfugiées,
françaises dans l’Europe de 1993. Les migrations des
peuples du Sud vers l’Europe : une chance à saisir;
technologies, droits de l’homme et développement : de la
nécessité de la démocratie. La journée du 18 novembre
était en quelque sorte, la conclusion de ces colloques et un
avait
envoi
vers
de nouvelles solidarités. Un millier d’amis de la
OIKHilIilliEaQ^
Cimade
-
anciens
“équipiers”, donateurs, militants
d’associations soeurs, personnalités des Eglises ou du
monde politique se sont retrouvés à Paris, à la Cité des
sciences de la
Villette,
pour
tirant les conclusions de
ces
journées de travail et de
célébration...
Marie-jo Hazard
{Messager Evangélique n° 51 du 17 fev 89 p.4)
souffler les cinquante bougies.
La table ronde de la matinée, animée par
Roby Bois,
général de la Cimade et actuellement
conseiller pour les affaires sociales à l’ambassade de
France à Alger, faisait le point des trois colloques. Les
questions soulevées par les rapporteurs étaient reprises,
commentées, analysées par dix invités. Il y avait là,
notamment, les pasteurs Philip Potter, ancien secrétaire
général du Conseil oecuménique des Eglises et Jacques
Stewart, président de la Fédération protestante de France,
Daniel Mayer, ancien président de la Ligue des droits de
l’homme, Claude Cheysson, ancien ministre des affaires
étrangères, Alain Touraine, sociologue, Daniel Henrys,
ancien secrétaire
médecin haitien
On
beaucoup parlé de la Méditerranée, “Notre mer”
: qu’il s’agisse de nos
sociétés industrialisées face au monde sous-développé, de
la longue route des exilés, ou encore de la difficile
intégration des immigrés, et particulièrement des
Maghrébins.” Le problème crucial, a déclaré Azouz Begag,
chercheur au CNRS, Français né de parents algériens,
c’est l’ignorance qui alimente les peurs et les fantasmes.
La solidarité est plus facile entre les femmes, héritières
à des titres divers d’un même passé d’exclusion et de
marginalisation. Dans le colloque qui leur était consacré,
elles se sont retrouvées au coude à coude, Françaises et
étrangères pour demander “que les questions des femmes
soient prises en compte dans les projets européens”.
Quant à la raison qui contraint beaucoup d’étrangers à
quitter leur pays, elle est double: c’est à la fois le sousdéveloppement et l’abscence de démocratie. “Trente ans
d’efforts de développement du tiers-monde aboutissent à
a
qui divise ou relie le Nord et le Sud
un
échec
retentissant,
parce
que
ce
type
de
développement suppose l’exclusion de l’immense majorité
des peuples”, a constaté Jean-Marc Van der Weid,
Brésilien longtemps réfugié en France. Développement et
démocratie doivent aller de pair, ont insisté les participants
à la table ronde: “Le concept de développement doit être
défini avec les bénéficiaires, qui en seront aussi les
acteurs.” Alors que dans la logique actuelle, comme le
constatait Claude Cheysson, “les forces du marché
choisissent ce qui favorise la croissance et n’ont que faire
des pauvres”!
Par le canal de la Lettre
s’ouvre
un
champ
nouveau :
donateurs de la
(n°9-fevrier 90), voici ce que le Conseil
des Eglises Chrétiennes de France a diffusé à
propos du développement des discours racistes et
antisémites, de la montée de l’intolérance
:
Chrétiens, juifs et musulmans de France prennent
position contre le développement des discours racistes
et antisémites, et la montée de l’intolérance. Le
Conseil d’Eglises Chrétiennes en France a organisé une
conférence de presse le jeudi 24 janvier 1990, au siège
de la Fédération protestante de France, en présence du
grand rabbin de Paris, M Alain GOLDMAN, du
président du Conseil représentatif des Institutions
juives de France (CRIF) M Jean KLAIN, et du Cheîkh
MISSOUM, représentant du recteur de la Mosquée de
Paris. Le Conseil d’Eglises Chrétiennes en France était
représenté par son président, Mgr JEREMIE, président
du Comité intérépiscopal orthodoxe ; Mgr Jean
VILNET évêque de Lille, président de la commission
épiscopale pour l’Unité des Chrétiens, le pasteur
Jacques STEWART, président de la Fédération
protestante de France.
,
“Des paroles et comportements discriminatoires à
l’égard de diverses communautés de notre pays, ont
frappé l’opinion publique au cours des mois écoulés.
D’une part, des propos méprisants et haineux visent des
personnes et des communautés (juives, musulmanes,
tziganes); d’autre part est évoquée fréquemment la menace
que constituerait la présence d’un grand nombre
d’étrangers parmi nous. Le Conseil d’Eglises Chrétiennes
en France en exprime sa vive inquiétude.
Elever
rang d’idéologie la différence ethnique,
religieuse, contribue à glisser le soupçon et la
sécuritaire dans les rapports sociaux.
au
culturelle et
peur
de notre responsabilité d’attirer
Eglises sur le danger de cette perversion qui
peut prendre des développements dangereux.
Nous croyons
l’attention des
Disciples du Christ
On le voit: le monde de justice et de paix auquel tout
homme aspire est encore à construire! Devant la Cimade
aux
Cimade
égaux
appelés à partager
vie.
sa
lui que tous les
de Dieu, et tous
nous savons par
êtres humains sont
aux yeux
celui des solidarités de
demain. “ Nous continuerons la lutte”, a affirmé
Geneviève Jacques, secrétaire générale de l’association.
La discrimination entre les personnes et
humains est
incompatible
CHlIîHMlClDllDIiHIlD
avec
les
groupes
l’Evangile.
JUIN/TIUNU 1990
—
23
L’exclusion de personnes ou
motifs
de communautés
pour
des
religieux est inadmissible.
Le rejet de l’étranger qui vit sur notre sol et partage
conditions de travail et d’existence est absolument
nos
contraire à l’attitude chrétienne de
a
donné
Fils pour
a un
Nous
de choses sur l’amour, quelles
forces, quelles puissances peuvent circuler et se rejoindre
dans
respect et d’amour.
Quel qu’il soit, tout être humain
Dieu
vie, de “sentir” une présence après avoir prononcé une
parole porteuse d’amour.
savons
si peu
au-delà des distances et du temps.
un amour
si grand prix que
Marie-jo P. 1989
(Vie protestante du 2 février 1990 N°4)
son
le
sauver.
Nous voulons le dire, nous voulons le vivre.”
(La Cimade,Lettre
au
donateurs n°9 fev 90
p
3)
LE NOUVEAU VISAGE
DE LA MISSION
Ils étaient venus pour observer, échanger dans les
differentes communautés où ils ont été reçus, découvrir
aussi les réalités économiques et sociales de la région. Ils
L’ESPRIT VIVANT
étaient cinq:
un
deux Togolais, un Camerounais, une
et un Alsacien constitués en “équipe
multi-culturelle” et représentant les Eglises réunies dans la
Communauté Evangélique d’Action Apostolique (CEVAA).
été important pour moi, il
m’a accueilli durant deux ans, tout enfant à la mort de ma
mère. Et ce soir là avant de le quitter, je lui ai demandé:
Pendant deux mois, du 2 octobre au 30 novembre, ils
ont visité six consistoires de l’ECAAL et de l’ERAL dans le
PETITE ET GRANDE HISTOIRE D’AMOUR
J’étais allé voir
hospice. C’est
un
oncle qui se mourrait
mon
homme qui
dans
Polynésienne
a
Haut-Rhin et
-”Tu n’as pas
rien?”.
de commissions? Tu n’
as
besoin de
d’évaluation les
de la région, au
Et devant
ses
l’inspection luthérienne du Pays de
décembre, une dernière journée
a réunis, avec les responsables des Eglises
Rimlishof, près de Guebwiller...
Montbéliard. Le lundi 4
dénégations, j’ai ajouté;
Certains contacts ont été fructueux. Eaisant allusion à
Tu n’as rien à dire?”.
groupe de jeunes à Sélestat, le
Chupenga remarque : “je n’aurais pas
■pensé que les choses iraient aussi loin.” Des contacts se
sont noués, qui sont devenus des amitiés. Dans plus d’une
paroisse, l’on caresse désormais le projet d’un “jumelage”
avec une paroisse d’Outre-mer. Par ailleurs, on s’est
promis de continuer à échanger des informations. Par
exemple, sur le problème du nucléaire dans le Pacifique.
Une question qui tient particulièrement à coeur à la
Polynésienne du groupe, Thérèse Vernaudon. En tout
cela, l’image de “la mission” change progressivement....
une
rencontre
avec
un
Camérounais Mose
Puis
j’ai dit d’un trait:
Moi
que
j’ai à te dire
J’ai
vu son
je t’aime et
que
c’est important
visage décharné s’illuminer, je l’entendis
répondre troublé,
-
que
je te dise.”
un peu
“A moi, à mon
craintif.
âge”.
Comme si pour la première
déclaration d’amour.
fois de
sa
vie, il entendait
une
Il est mort
quelques jours plus tard. J’étais déjà en
l’Ardèche, je ne pouvais dormir ce soir là,
j’ai senti la présence d’une main sur mon épaule, j’ai
d’abord pensé à un ami cher, puis à mon oncle. C’était
son geste familier
lorsque jadis, nous nous promenions
ensemble. C’est la deuxième fois que cela arrive dans ma
vacances
dans
24 —JUIN/TIUNU 1990
On
rend compte que
beaucoup de paroissiens,
parmi les responsables, ont encore une vision
archaïque et caricaturale de la mission : nous sommes ceux
qui envoyons et qui donnons, ceux d’Afrique sont ceux qui
reçoivent. Il est nécessaire de motiver nos paroisses,
aujourd’hui, pour une vision de la mission qui est partage
et dialogue. Malgré cela, la tournée de cette équipe de la
CEVAA a inconstestablement fait progresser, là où elle est
passée, la conscience de l’appartenance à l’Eglise
même
se
universelle, de la richesse du partage. Marc-André Wolf :
Désormais on ne dira plus : la CEVAA vient. Car on sait
que
la CEVAA c’est nous!”.
Dans
son
encore
:
projet de rapport aux Eglises, l’équipe note
“Dans l’esprit de la CEVAA, un consistoire a
venue de l’équipe pour rassembler, un soir,
les cultivateurs de l’ensemble du consistoire, un autre
les différentes catégories du milieu industriel, un
profité de la
troisième les enseignants et
les soignants. Ces réunions
furent prometteuses. Des partages ont déjà eu lieu.
Après chacune d’elles, nous avons eu en aparté
d’autres remarques, que nos interlocuteurs d’un soir
n’ont pas “osé” dire en réunion. Signe qu’une suite est
devenir davantage
partage”.
L’équipe de la CEVAA ne s’est cependant pas
contentée de visiter des paroisses. Elle a voulu connaître
également l’environnement socio-économique dans lequel
vivent ces dernières. Ainsi, elle a visité la filature de
Munster, les Mines de potasse d’Alsace, l’usine de
cartonnage de Kaysersberg et les usines Peugeot à
Montbéliard.... A ce sujet, ils font cette remarque qui
devrait également donner à penser :
“Nous avons été
impressionnés par la robotisation, la mécanisation et
l’informatisation de ces usines de production. Que
d’inventions pour éviter à l’homme des tâches trop
lourdes, pour augmenter le rendement et pour rester
compétitif sur le marché mondial 1 Nous avons
rencontré un patron, des ingénieurs et des cadres
heureu, mais nous n’avons pas vu des ouvriers heureux,
à part une solidarité plus amicale et plus chaleureuse
au fond de la mine.”....”La pauvreté dans le tiersmonde a son prix, mais l’industrialisation dans les pags
nantis a également son prix. Nous sommes bouleversés,
interpellés, tristes. Même si les robots et les machines
souhaitable et que l’Eglise doit
encore un lieu de libre parole et de
...
nous
ont
émerveillés”.
Fritz
(Le Messager Evangélique
,
POUR 15 F LA NUIT
ACHETE UN
HOTEL POUR LES JEUNES SANS-ABRI.
En novembre
dernier, le reportage de Fritz Westphal
dans la rue” faisait état de discussions en
municipalité de Strasbourg et diverses
associations, concernant l’hébergement des jeunes
sur
“les jeunes
entre la
20 décembre “l’Hôtel de la
“Nous sommes un véritable hôtel, à 15 F la nuit. La
maison, propriété de la Ville, est gérée par une plate¬
forme de dix associations dont l’Etage, l’Armée du Salut et
Emmaüs. Les frais de fonctionnement ont été pris en
par la Ville avec une participation du Département
l’Etat, dans le cadre du programme. “Pauvreté
précarité”. Ouvert tous les soirs à 21 H, l’établissement
affiche complet un quart d’heure plus tard”.
charge
et de
douches, sont
propres et les lits en fer, seul mobilier à avoir été changé,
sont munis de draps frais tous les soirs. Un détail qui a son
importance quand on a passé toute la journée dehors.
Les
chambres, dont plusieurs
avec
“Nous tentons d’offrir à
ces jeunes qui se trouvent
désastreuse, une paix aussi
possible. Leur identité est relevé mais pas
souvent dans
une
situation
totale que
vérifiée et si la
police fait des tournées, elle n’opère pas de
“hôtel social” semble avoir été
compris, précise le directeur.
descente. Le message
problème difficile à gérer.
de produits interdits dans la
maison. Si je ne peux pas empêcher les gens de se
défoncer, je ferai tout mon possible pour que cet hôtel ne
devienne pas un foyer de propagation”.
Et la
Notre
drogue? “C’est
règle précise:
un
pas
d’hôtel social va être poursuivie
jusqu’au 31 mai prochain où l’on établira un bilan de
l’opération.
Cette expérience
Westphal
n°2-14 jan.90,p.9)
1.A VILLE DE STRASBOURG A
fait, les choses sont allées très vite. Depuis le
gare”, acheté trois semaines
plus tôt par la Ville, est devenu un “hôtel social” pour les
jeunes de 18 à 25 ans. Le jeune directeur, Patrick Duboué,
éducateur spécialisé, me reçoit dans le “bureau” de son
établissement, Petite rue de la Course, non loin de la gare
de Strasbourg.
zonards. En
l’hôtel de la Gare, nouvelle manière,
apporte un début de réponse à une misère beaucoup plus
vaste qui fait que de nombreux jeunes passent la nuit
dehors ou squattent des wagons SNCF, des logements
vides et des caves. La municipalité, quant à elle, a
En attendant,
lorsqu’on a la volonté de s’attaquer à un
problème, des solutions peuvent être trouvées et les
moyens suivront. Après tout, deux millions sont assez peu
de choses, comparés aux dépenses engagées par exemple
pour
le Racing.
démontré que
Jean-Paul Uhlhorn
(Messager Evangile N° 4. 28 jan 90)
cours
(!Hl(iHi}{!l{i}QD{10D^
JUIN/TIUNU 1990
—
25
Au
milieu^ la
responsable de
la Communauté,
Sœur Myriam
lors de
visite à
sa
Tahiti en
Août 1988.
Lu dans le courrier “Commu¬
nion n°
116/ Avril-Juin 1990”
de la Communauté des diaconesses
de Reuillÿ à la page des nouvelles:
“Soeur Suzel et
nous
ont donné la
trois semaines
avait
en
soeur
Thérèsa
joie d’un séjour de
France. Ce séjour
intention
particulière
puisqu’il marquait l’arrêt du travail
professionnel de soeur Suzel, en attendant que soeur Thérèsa
ait une remplaçante qui lui permette de se libérer à son tour.
une
Il
s’agit bien là d’une étape nouvelle, d’un virage
important. Répondre à la soif spirituelle de ceux qui les
entourent, leur offrir l’espace de prière et d’écoute auquel ils
aspirent, dans un contexte à tous points de vue difficile, tel est
le projet vers lequel se tournent nos soeurs.
PRETS AUX PARTICULIERS
Personnels & immobiliers
Financement de véhicules SOFINAUTO
CRÉDIT AUX ENTREPRISES
Dans
ces mois qui viennent, elles vont s’attacher à poser
rythmes d’une prière commune, en habitant un peu à
l’extérieur de Papeete, tandis que les travaux de construction
de leur future implantation sur l’ïle de Tahaa se mettent en
route. Ce temps va aussi être un temps de réflexion, d’étude,
d’évaluation et de recyclage pratique car... il faudra cultiver les
terres qui entourent la communauté et permettront de se
nourrir ! Nos soeurs espèrent pouvoir s’installer à Tahaa dès
l’automne, même si la petite hôtellerie n’est pas achevée.
les
Le couple ami de la Communauté, Coco et Corinne
Chang, s’installera également sur l’île de Tahaa, à quelque
distance des
aux
soeurs
mais
assez
près
pour
pouvoir participer
offices et à certaines activités communautaires...
Il y aura certes tout un travail à faire pour que les soeurs
n’apparaissent pas comme un groupe religieux de plus. Leur
désir le plus cher est que ce lieu devienne un lieu de
compassion, de ressourcement spirituel où l’on retrouve le
goût de la foi, le goût de Dieu....”
26 —JUIN/TIUNU 1990
BANQUE
DE
POLYNÉSIE
GROUPE
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
14 agences pour
mieux
vous
connaître
mieux
vous
conseiller,
mieux
vous
servir
Tel. 42.86.88
B.P. 530 PAPEETE
y
*
/
4?
Fait partie de Vea Porotetani 1989-1990