EPM_Vea Porotetani_199006.pdf
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roiT .R«rTNiTi),Tairimm(8)Sinai
E HW^è^bmÊm
KiHÎSHiSHÎHlOB'
Message : “Eglise et Ecole”
p.
5
Séminaire de l’Enseignement Protestant: Synthèse
p.
6
De la Commission Sociale / Tomite Purutaa
p.
8
De la Commission Oecuménique / Tomite Oitumene
p.
9
Manaô ôpere :”Te here o te Atua i te nunaa Maàhi”
p.
11
Parau api no roto mai i te Tuhaa Ono: Rairoa e Taiohae
p.
14
Parau pea
p.
18
Poroî Evaneria: “Te taata e to na îte”
p.
19
Message : “A Henri Hiro”
p.
22
Te pito O te fenua.
p.
23
Eglises dans le monde
p.
24
Lu pour vous
p.
28
"Hiro, e aito oe. "
VEA POROTETANI : Bulletin de l’E.E.P.F.
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ÉGLISE ET ÉCOLE
L’occasion du séminaire de
“enseignement” veut dire, qui a
“protestant”
dont elle n’était pas responsable...
Mais évidemment l’Eglise-Commission Permanente ayant failli à
ses devoirs,... etc...
l’Enseignement Protestant amènera
un
débat sur Eglise et Ecole.
Participer à un tel débat nécessite un
préalable de définition, car si l’on
sait de quelle école on veut parler (la
nôtre), nous ne précison pas ce que
nous entendons par église.
Or, j’ai l’impression que l’on
l’église à la Commission
Permanente de l’Eglise Evangélique
de
Polynésie Française, dont on
dira, par exemple, qu’elle brille par
son
absence
au
pas
oublié le sens du mot
Permanente en aurait.
Au plan de la Constitution, en
l’école n’est certes pas en
l’Eglise: le Conseil
d’Administration de l’Enseignement
tous cas,
dehors de
Protestant
J’accepte ce discours, tant qu’il
en question de la
restreint
Conseil
d’Administration de l’Enseignement
Protestant, qu’elle se désintéresse de
l’école, etc...
une
(bas niveau d’instruction, incapacité
intellectuelle d’imaginer une Ecole
correctement sa mission,
missions, précisées, montrent bien
ce
certaines
caractère d’appartenance à
l’église: “Ce Conseil d’Adminis¬
tration est chargé en particulier...
de tout mettre en oeuvre pour que
les écoles et les internats soient
intégrés à la vie de l’Eglise... de
faire vivre dans l’ensemble de
l’Enseignement Protestant un
esprit de service évangélique... de
promouvoir une vision évangéli¬
que de l’éducation.” (art.
Constitution de
56 de la
l’Eglise.) Ces
missions sont confiées. Les accep¬
empêche de se battre pour défendre
identité, un idéal protestants. Je
ne vois pas ce qui les place du côté
de l’Ecole contre l’Eglise. Ils sont,
eux aussi, l’Eglise. J’ai du mal à
entendre d’eux la question du sens
d’un enseignement protestant. Si
eux n’ont pas de réponse, je ne vois
qui sait ce
ses
interpellée. Je refuse ce discours qui
déresponsabilise l’Ecole du côté
“protestant”. Du moins je le refuse
de ceux qui, travaillant dans nos
écoles ou faisant partie du Conseil
d’Administration, appartiennent
aussi à l’Eglise... (ce sont eux qui
causent le plus dans ce sens). Si
tons-nous
une
moderne, incapacité d’imaginer une
politique nouvelle en faveur de la
jeunesse... etc...). En revanche
apparaît dans le même discours une
Ecole compétente, qui remplit
de
Commission Permanente. La voilà
je ne vois pas ce qui les
empêche de s’exprimer en tant que
tels. Je ne vois pas ce qui les
Eglise à distance de l’Ecole pour
une
dont
commissions
sens,
les raisons qui paraissent évidentes
est
vise à une remise
“Etre Protestant” a, pour eux, un
Il apparaît alors dans le discours,
pourquoi l’Eglise-Commission
que
en
nous
engageant à
l’Enseignement Protestant, OUI ou
NON?
Message de Rocky MEUEL, in:
Informations n° 22. p. 6-7.
NO TE HOE TAFAÜE FAAJIIA.HIA. MA.U :
E PUNU *»PEASTlSOE NERVUREES** APRE RA **ONPUEEES**
LES
ACIERS
ENGECO
TE VAI ATO*A NEI TE MAU 0*HIPA ATO'A E HINAAROHIA
NO TE HAMANIRAA FARE.
l>K 3
RAAA B.PL
1668 PAPEETE TEL. 42.66.84
EISEHMIQOIMHIID
JUIN/TIUNU 1990 — 5
OGÜDlIHiHIlîHl
SEMINAIRE DE L'ENSEIGNEMENT PROTESTANT
FÉVRIER 1990
Le séminaire s’est réuni à
Taravao les
16, 17 et 18
février 1990 à partir d’un
constat élaboré par les diffé¬
rents
tant doit s’attacher à témoi¬
:
gner
partenaires concernés
parents, Eglise, élèves,
anciens élèves et
personnel
2. LES PARENTS
clamées et partagées par
tous.
niques d’enseignement pra¬
tique (artisanat, musique,
L’école appartient
L’Enseignement Protes¬
de l’Evangile
l’Evangile.
pour
Ce témoignage se fait à
de l’Eglise.
polynésienne dans son deve¬
un
enfants, à qui ils apportent
enseignement religieux
nir.
afin de former des chré¬
rieur. ..)
pement de l’Enseignement
Protestant pour une société
travers l’attitude du person¬
nel et des parents envers les
certation
séminaire
prend des résolu¬
tions, émet des suggestions,
pose des questions et avant
chose, l’ensemble des
participants tien à affirmer
toute
fierté d’être protestant
notamment en recherchant
sa
ce
total.
l’éducation à travers les
et en reforçant la circulation
délaissés, dans le respect
des informations entre les
des identités.
paroisses et les écoles par le
L’Ecole se reconnaît à
autres et de l’environne¬
le sens de la convivialité et
ment, tolérance
partage,
esprit d’initiative et d’ouver¬
ture, valeur du travail et du
des
enfants, aller vers
autrui, esprit de convivialité,
refus de la violence, capaci¬
té de prendre des valeurs
éducation plus humaine
et moins technique,
6 —JUIN/TIUNU 1990
SUGGESTIONS
L’Ecole, en tant qu’oeu¬
de l’Eglise, est donc sous
sa houlette et en accepte la
ACTEURS
Les
partenaires
de
persuadés que le renforce¬
ment des relations entre
les
différents acteurs (école-Egli-
se-familles-paroisses et
arrondissements) ne peut
que favoriser la cohésion et
3. L’AUMONERIE
responsabilités : elle
apporte une image de
marque et de tradition.
vre
RELATIONS ENTRE
(Veà, Présence Protestante,
radio, paroisses)
et dans
ciment de la relation entre
l’efficacité du fonctionne¬
ment de l’Enseignement
l’école et l’Eglise et elle sera
Protestant.
L’aumônerie est le
considérée comme matière
Pour
à part entière.
cela, ils suggèrent
d’accroître l’utilisation des
tutelle.
médias particuliers de l’Egli¬
4. REO MAOHI
Formation continue
des enseignants en
Maôhi.
Reo
Connaître l’enfant
Reo Maôhi doit deve¬
polynésien dans sa réalité
quotidienne, et notamment
en ce qui concerne la sur¬
nir une matière à part entiè¬
veillance et le suivi de son
d’une
état physique.
re
et doit être
et de multiplier les
échanges entre les différents
acteurs (réunions, média¬
se
LES RESOLUTIONS
1.L’ENFANT
jours. Encore faut-il que ces
valeurs soient vécues, pro¬
de
biais des médias de l’Eglise
don de soi.
L’ensemble
de
ces
valeurs doit être mis au ser¬
vice des enfants dans leurs
identités singulières, et ce
dans la pratique de tous les
maison
l’Assemblée de Taravao sont
culturelles et de les perpé¬
tuer, esprit de service et du
paroisses,
Utiliser en l’adaptant
Ce témoignage se contrétise dans l’accueil des
une
tion des
réunion...)
mass
dans l’Eglise (TV, radio, Veà,
structures de l’Eglise.
promouvoir les valeurs
qu’ils juge importants telles
que : liberté, respect des
goût de l’effort, esprit cri¬
tique, égalité, responsabilisa¬
médias existant
les
de l’enseignement et de
sable à un épanouissement
à
,
que les parents, il faut
promouvoir l’école à travers
re
Renforcer l’importan¬
tiens, complément indispen¬
Pour contribuer à cela, le
De la même maniè¬
con¬
égalitaire et plus
personnalisé avec les ensei¬
gnants (participation aux
projets d’établissement, res¬
pect du réglement inté¬
des perspectives de dévelop¬
5.L’ECOLE
savoir et leur culture au sein
Promouvoir la
pour faire ensemble le bilan
d’une situation et envisager
chants...)
parents et pour cette
raison, il faut valoriser leur
aux
enseignée
façon continue en
s’appuyant sur des tech¬
CHlIiHMlClDllDDIIlD
teurs...)
Enfin, ils insistent pour
le Synode prenne en
compte et ce d’une manière
permanente, le devenir de
que
l’école et les relations entre
ces
partenaires.
QQdlOdHiHIOS
CONDITIONS DE
Maheanuu.
L’Eglise a toujours été un
Si la réflexion de l’Ass¬
ardent défenseur du Reo
emblée avait eu lieu en Reo
L’ENSEIGNEMENT
Le
Maohi, il est probable que
QUESTIONS
Maohi, de ses valeurs cultu¬
est convaincu que
personnel enseignant
l’amélio¬
relles. Nos Ecoles Protes¬
ration des conditions de tra¬
tantes devraient être des
Pour rassurer les mem¬
vail
écoles pilotes dans l’ensei¬
bres du Séminaire et pour
gnement du Reo Maohi.
leur permettre d’envisager
(espace, extension de
locaux, finition des bâti¬
ments) est indispensable à
leur pratique pédagogique
quotidienne.
Si l’on souhaite que le
Reo Maohi soit promu au
sein de
De la même manière ils
estiment que la reformula¬
tion des critères de sélection
l’école, l’Assemblée
suggère que l’Eglise définis¬
se le système de référence
linguistique à partir duquel
des enseignants qui suppo¬
l’enseignement du Reo
engagement moral
Maohi devra être fait et
sent
un
d’autres éléments et
Néanmoins, l’ensemble
sibles, des questions essen¬
tielles
sont
posées à
L’Eglise est-elle prête
à apporter un soutien moral
à l’Enseignement Protestant
tante.
de mettre en oeuvre la réali¬
part de l’Eglise des réponses
d’ouvrages en Reo
précises selon des termes
qui restent à définir.
été faites et attendent de la
l’évolution permanente des
et continue doit être la pré¬
occupation majeure des par¬
tenaires au sein de l’Eglise.
2. Pour manifester
la qualité de
l’Enseignement Protestant
dépend fortement de la qua¬
ciente que
lité de ses cadres. A ce titre,
En outre, le renforce¬
ment et la mise en place des
filières technologiques per¬
mettraient à l’Ecole protes¬
tante de s’adapter à l’évolu¬
tion de son milieu.
elle suggère qu’un internat
soit créé pour aider à pro¬
mouvoir de jeunes méritants
et créer ainsi
au
service de
une
pépinière
l’Eglise et du
vers
de la définition d’un
budget annuel et pluriannuelqui prendrait en compte :
a) la clarification du
patrimoine à partir duquel
des prévisions de dépenses
et de recettes
-
Enfin, pour satisfaire au
peuvent être
établies:
pays.
la mise
en
place
cole, le Séminaire suggère
que l’Eglise mette des terres
l’enseignement du Reo
du personnel et des parents
à la disposition de l’école.
d’Uturoa pour maintenir et
Maohi et de l’aumônerie et
de la promotion des cadres.
développer les structures
testant.
aux
valeurs de l’E.E.P.E.,
il
importe avant tout de déve¬
lopper une dimension théologiuqe de la formation du
peuple de Dieu : la mise en
place d’une structure d’Education chrétienne peut forte¬
ment y contribuer.
Enfin, et peut-êtred pour
conclure provisoirement, en
attendant que les pistes sug¬
gérées, proposées ou déci¬
dées, deviennent effectives,
nous
attirons l’attention
sur
la présence dynamique, res¬
ponsable et permanente des
représentants de l’Eglise
pour que l’Enseignement
Protestant remplisse sa mis¬
sion évangélique et éducati¬
ve Aujourd’hui et Demain..
-
l’amélioration et
l’extension des infrastruc¬
existants à Uturoa.
tures.
Charte de l’Education que
Normale puisse
accueillir à terme le person¬
nel de l’Enseignement Pro¬
dimension
conforme
continue dans le domaine de
L’Assemblée est solidaire
l’Ecole
une
humaine
d’une formation de base
UTUROA
besoin de la formation agri¬
L’Assemblée attend de la
questions ci-dessus for¬
ce
l’E.E.P.F. estelle prête â envisager le
développement de l’Ensei¬
gnement Protestant â tra¬
soutien moral,
L’Assemblée est cons¬
lutions, aux suggestions et
aux
propos
1.
? Certaines suggestions ont
INTERNAT
adhère fermement aux réso¬
mulées et pour donner â ces
l’E.E.P.F.;
pour accompagner cet effort
techniques et de l’impératif
du bilinguisme au sein de
l’école, la formation initiale
révélés.
des partenaires de Taravao
d’enseignement du Reo
Maohi, il serait nécessaire
Maohi.
une
logique se seraient
dans
les
meilleures conditions pos¬
Protestant
importante du rôle et de la
mission de l’Ecole protes¬
sation
autre
l’avenir de l’Enseignement
formalisé est une condition
Enfin, compte tenu de
CONCLUSION
finition des bâtiments de
REO MAOHI
LA PRATIQUE DE
MAHEANUU
-
une
politique cohé¬
rente d’attribution et de suivi
De la même manière,
ils
approuvent la demande de
de bourses d’études et de
prêts d’honneur.
JUIN/TIUNU 1990 — 7
COMMUNIQUE
NO ROTO MAI
SUR
I TE TOMITE
LE CASINO
PURUTAA
La Commission sociale s’est associée à la
Commission “Justice et
Ma te âmui i te Tomite “Te Parau tià te Hau e te
Ruperupe o te fenua” a te Etaretia Tatorita, te Tomite
Développement” de l’Eglise
Catholique, à la Commission des Affaires Sociales de
l’Eglise Mormone et à la Commission des femmes
(branches de Tahiti) de l’Eglise Sanito, pour s’élever par un
communiqué, contre le projet territorial de casino. Les
représentants de ces commissions ont rendu visite au Haut
e te Peretiteni o te Hau Fenua, ei patoîraa i te ôpuaraa no
te haamau i te fare pereraa i Porinetia nei. Te na ô ra ta
Commissaire et ont demandé audience au Président du
ratou parau faaite e:
Purutaa a te Etaretia Momoni e te Tomite a te mau vahiné
no Tahiti
(Etaretia Tanito), ua faatae te Tomite Purutaa a te
Etaretia Evaneria i te hoê parau faaite i te Tomitera Teitei
Territoire. Le communiqué, intitulé “Les fidèles des Eglises
“Te patoî nei te mau maru-metia no Porinetia i te
Chrétiennes de Polynesie disent non au casino”, s’énonce
en ces termes ;
fare pereraa.
“Suite à la résurgence d’un projet de casino sur
le Territoire,
les membres des Eglises Chrétiennes de
Polynésie, représentés par différentes commissions et
associations, s’inquiètent de l’évolution de ce dossier.
Les conséquences de l’implantation d’un casino
destiné aux “touristes” sont difficilement prévisibles et
contrôlables.
I morohi na, e
inaha te iho faahou mai nei teie
parau, e te ûàna mai ra, no reira te mau maru-metia no
Porinetia, tei tiàhia mai e te mau Taàtiraa e rave rahi, i
peàpeà ai i teie mahana.
Teie fare pereraa faatiàhia no te mau ratere, aita
e
taata i ite i te fifi e
tupu mai e te mau raveà no te
arairaa atu i te reira.
L’institutionnalisation des jeux d’argent est une
Ua riro te haamana-roa-raa i te mau fare pereraa
corruption des valeurs morales et un affaiblissement de
la culture et des valeurs des communautés humaines
vivant sur la Terre Polynésienne. En effet,
l’installation
d’un établissement de jeux d’argent en Polynésie
Erançaise représenterait la légalisation d’une activité
immorale et dangereuse pour le bien-être spirituel,
moral et matériel des individus et des familles. Pour les
chrétiens, la fin ne justifie jamais les moyens. Aussi, les
arguments qui défendraient un tel établissement sur la
base d’un profit pour le budget du Territoire ne
prennent pas en compte qu’une société ne trouve pas
seulement son équilibre dans les valeurs financières,
mais aussi et surtou dans Jes valeurs morales qui
constituent sa fondation et la base même de son
développement..
haaparuparuraa, e ei haafaoraa i te tiàturiraa o te
taata, ei haaparuparu-atoà-raa hoi i te n°naa e parahi
nei i nià i teie fenua Maàhi. E fifi ta te taata tiàturiraa i
te faufaa o te parau tià, e fifi te oraraa faaroo o te
taata, e fifi atoà hoi te mau ùtuafare i te mahana e
haamauhia atu ai te mau fare pereraa. Eita te marumetia e hià noa i te vahi e titauhia ra, e mata atoà ra o
ia i te ôhipa e rave-mau-hia e tae atu ai i te reira.
ei
la parau
hoi e, e raveà teie fare pereraa no te
faarahi mai i te moni a te Hau Fenua, te haamoè ra ia
tatou e, eere na te moni e horoà mai i te oraraa hau o
te hoê
de prévention et de lutte contre les jeux
d’argent clandestins dont les effets sont désastreux
dans de nombreuses familles.
Ua riro
ra
te parau
tià ei niu
no
te
paturaa ia na.
Nous demandons donc que soient renforcés les
moyens
nunaa.
Te ani nei matou e, ia haapaarihia te mau raveà
pereraa moni e rave-huna-noa-hia nei,
rahi ta ratou e faatupu nei i roto i te mau
ùtuafare e rave rahi.
arairaa i te
no
mau
te fifi
Dans la
No te îte-maitaî-raa matou i to matou tiàraa
et laïcs
taata, ua hinaaro matou e ia vai tià ma noa matou, no
te faaite i to matou manaô patoi i teie ôpuaraa e
haamau i te hoê fare pereraa i te fenua nei.”
pleine connaissance de ce que nous
responsables, nous choisissons d’être
libres et debouts, pour exprimer notre opposition à
sommes
l’installation d’un casino sur le Territoire.”
8 —JUIN/TIUNU 1990
LA PRATIQUE DES MARIAGES MIXTES DANS
L’ÉGLISE CATHOLIQUE
Lors de
réunion du mercredi 29 novembre
1989, la
Commission oecuménique a débattu sur la pratique des
mariages mixtes dans l’église catholique en Polynésie. Pour
cela, elle avait invité des responsables de l’église catholique le
père Hubert Coppenrath et le diacre William Maere..Nous avons
choisi de vous présenter le rappel historique de la pratique des
mariages mixtes dans l’église catholique tel que présenté lors
de la réunion. Une traduction en reo Maàhi en a été faite et
distribuée à tous les pasteurs de paroisse, par le biais du Veà
Orometua. Un des souhaits de la Commission est “que les
pasteurs prennent davantage en compte cette réalité des
mariages mixtes, qu’ils aient des échanges avec ces couples,
qu’ils prennent éventuellement contact avec les curés des
paroisses catholiques pour que les mariages ne deviennent pas
une simple formalité et que l’on n’ait pas le sentiment que chez
les protestants “on peut tout faire”. Une proposition aussi de la
commission est d’établir un comptage de ces mariages pour
évaluer leur importance par rapport au nombre de mariages
sa
,
100 % protestants.
Lorsque la demande de dispense est
faite, elle est toujours accordée. Le
lieu du mariage est donc libre, mais
une préparation est souhaitée. La
question qui est posée aux futurs
époux est la suivante : “Qu’est ce que
Dieu attend de vous ?”.
Lorsqu’un mariage mixte a été
au temple protestant, sans
demande de dispense, et que, par la
suite, le conjoint catholique (qui est
donc en situation irrégulière et ne peut
donc pas communier, par exemple...)
demande sa validation, il est pratiqué
parfois un “remariage” dans l’église
catholique...
célébré
A
cause
des enfants et de la
question du baptême dans l’une ou
l’autre
église, l’église catholique
encourage les couples mixtes à choisir
HISTORIQUE DE LA PRATIQUE
DU MARIAGE MIXTE DANS
L’EGLISE CATHOLIQUE.
Jusqu’au Concile de Trente (1545)
après les débuts du grand
tenu
mouvement
réformateur protestant
(1517), les mariages dans la société
n’étaient guère pratiqués dans les
églises. Pour mettre un peu d’ordre
dans la société, le Concile de Trente
décide que désormais, seuls les
mariages célébrés dans une église
(catholique) seront considérés comme
valides. Le prêtre ne marie pas, il est
témoin de l’engagement des époux
devant Dieu. Lorsque, dans certains
cas, le prêtre fait défaut (par exemple
aujourd’hui, dans certaines îles des
Tuamotu) deux témoins laies suffisent.
protestant ou d’une autre confession
protestante). Si le mariage a lieu dans
une église catholique,
le prêtre
encourage le conjoint non-catholique
a voir
son
pasteur et avoir un
entretien avec lui, une espèce de
préparation au mariage. Si le mariage
a lieu dans un temple protestant, on
attend du pasteur qu’il encourage le
conjoint catholique à consulter son
curé de paroisse pour que celui-ci
puisse faire un dossier de validation.
église (la catholique, bien sûr)
pour y vivre leur foi et y faire instruire
et baptiser leurs enfants.
Quelques pistes de réflexion:
Il semble qu’il y ait énormément de
mariages mixtes.en Polynésie.... et
l’on constate que dans ces couples, la
pratique de la foi laisse à désirer ou
crée des tensions, aux conséquences
différente soit valide. Si cette demande
imprévisibles. Enfin, rares sont les
couples mixtes qui arrivent à un bon
équilibre...Il y a donc un besoin urgent
de mettre en place, du moins au sein
de l’église évangélique, une structure
de formation, de préparation pour ces
couples mixtes...L’église catholique
quant à elle, a déjà ouvert des centres
de dispense n’est pas faite, le mariage
de préparation au mariage, ouverts
En
effet, dans tous les cas, il faut
que l’église catholique accorde une
autorisation (dispense) pour que le
mariage entre conjoints de confession
est nul face à
Depuis le Concile de Vatican II
(1965), l’église catholique tolère les
mariages mixtes (avec un conjoint
une
l’église, le couple est
considéré en situation de concubinage,
ce qui est condamnable pour les
catholiques...
aux
couples qui veulent se marier. Le
délai de préparation est de trois mois
et est accès principalement sur le plan
religieux.
QllEHMIQOIlOEm
JUIN/TIUNU 1990 — 9
Dans l’église
catholique, la Sainte
Cène (la communion) est refusée au
conjoint non-catholique.... à moins
qu’il ne suive, à sa demande, une
évangélique, la pratique est que ne
participe à la Sainte Cène que celui
qui a confirmé son baptême et qui est
donc membre de l’église.
catéchèse d’une durée de 18 mois au
bout de laquelle il devient membre de
Pendant la préparation au mariage,
l’église catholique. Il pourra alors
recevoir la communion. Dans l’église
le prêtre demande aux futurs époux de
l’éducation religieuse
catholique qui
devrait être donnée aux futurs enfants
du couple. En Europe, il existe des
formulaires de déclaration d’inten¬
tion.alors qu’ici, en Polynésie, il
semble que cela se fasse oralement.
s’engager moralement en vue de
NO ROTO MAI I TE TOMITE OITUMENE
(Putuputuraa i te 29 no novema 89)
NO NA TAATA FAAIPOIPO I
Tumu parau:
MUA
TE FAAIPOIPORAA MITA I
I
ARO
TE
O
TE
te vahi
FAANAHORAA
TAHI MAU ITE NO RAPAE
TE
ETARETIA TATORITA.
Faahamanaôraa :
PARAU FAATIA
na na.
ATUA.Mai te peu aita e perete i
PORINETIA 1 ROTO 1 TE
A
perete, e e horoàhia mai te hoê
faaipoiporaa, NA TE
TE PARAU FAATIA
atu te hoê
:
la tupu
faaipoiporaa
NOA E RAVE I TE REIRA
noa
OHIPA (te ravehia nei teie huru
mita e tatorita te hoê i roto i na
faanahoraa i te tahi mau motu
taata
no
TUAMOTU i te mea aita e e
faaipoipo, EIAHA IA
MOEHIA :
perete tumu e vai ra i reira).
Na
Mai te
Apooraa Rahi Amui a
te Etaretia Tatorita parauhia te
Concile no Trente i tupu i te
matahiti
1545, aore roa e ôroà
faaipoiporaa i faaterehia i roto i
te hoê tare pureraa.
tauiuiraa rarahi
ra
No te mau
i itea i mûri
iho (Ua haamata te haapaôraa
porotetani i te matahiti 1517), i
ôpua ai to te Concile no Trente
e
haamau i te hoê faanahoraa
te
faaroo tatorita
e
tarirna i te hoê parau faatià no
Mai te matahiti
1965, i te
Concile no Vatican 2, eita te
Faaroo Tatorita e patoî i te
faaipoiporaa mita. Hou te oroà
faaipoiporaa a tupu ai i roto i te
fare pure tatorita, e faaitoito te
perete i te mero eere i te tatorita
ia haere o ia e farerei i ta na iho
orometua i roto i ta
na
faaineine
i
te
haamana
i
teie
huru
faaipoiporaa. la ore teie parau
faatià ia anihia e ia tarimahia,
e haafaufaa-ore-hia te reira
faaipoiporaa e te faaroo
tatorita.
E roaa noa teie parau faatià ia
paroita,
faataehia te aniraa. la haapaôhia
to
teie
te faaipoiporaa
anaè i ravehia i roto i te fare
faaipoiporaa. la faaipoipo te
pure te
no teie
haamanahia. Te ajuraa
hoê tatorita i roto i te fare pure
faanahoraa, eita ia e fifi te
maitiraa i te vahi e faatupuhia ai
te oroà faaipoiporaa. Tera ra, ia
ôpuaraa api, teie ia :
porotetani,
anihia i te
faataahia ihoa te hoê taime
EERE
NA
orometua ia faaitoito i teie taata
api, oia hoi,
TE
PERETE
E
FAAIPOIPO, E ITE NO A O IA
10 —JUIN/TIUNU 1990
no
te
ia haere atu
e
e
na
farerei i ta na
no
te
faaineine i na taata e
faaipoipohia ra.
ilHlIiHMHilfllMHllO
((764521))--T1ei
TE HERE O TE ATUA I TE
NUNAA MAOHI
(1)- E AHA TE MAU TAPAO NO
PURE OPANIRAA I TE HEPETOMA PURE NO TE HOERAA O TE MAU
TE HOHONU O TE HERE O TE
MARU METIA
ATUA IA TATOU NUNAA MAOHI?
TUMUPARAU :
IA HEREHIA MAI RATOU I TO HERERAA MAI IA U
NEI RA
:
mau
pahonoraa i mûri
1° TE FENUA, TE MITI, TE
TAIORAA : TARAMO 103/1-13, ROMA 8/31-39.
REVA E TE MAU MEA ATOA I
ROTO RA, o ta tatou e parau nei e,
te natura. Na roto i to tatou tiàturi i te
îtere o te hepetoma, taa ê i orahia mai
tatou
Teie te
nei:
(lOA 17/26).
E te maru-metia e, ua tae tatou i te
e
-
TE HEPETOMA PURE NO
E 5% noa aè tufaa i noaa ia tatou
no te mau
poroî i poroîhia no roto mai
i na tumu parau e vau ra ta tatou i fe-
TE HOERAA O TE MAU MARU-ME-
ruri
TIA O TE AO ATOA NEI, o ta tatou i
mua
e
ta tatou i tuu i roto i te pure
i te
i
Atua, e îtehia te tahi tauiraa
âmui i roto i te feruriraa i te Pure Ta-
rahi i roto i te hui faaroo teretitiano o
huà a Te Faaora Nui, i te loane 17. E
to tatou nei nunaa iti i teie matahiti âpi
8 tau parau ta na i faahiti i roto i taua
ta tatou i tomo mai. Oia
Pure na na ra, ta tatou i tuu i roto i te
anei ua faaau te Fatu i te faaroo ôhipa
feruriraa e i te pure.
mai te hopue
mau.
Atua, te îte ra tatou e, taua mau mea
atoà ra, na te Atua Otahi ia i rahu ei
maitaî
no
to tatou
oraraa
i iho-tumu
ai, i hiroà-tumu ai, ei peu-tumu-hia ai
e te nunaa maôhi, e i îtehia
to tatou
ai to na rauraa e to na taa-ê-raa i te
vetahi atu mau nunaa o te ao nei ta
te Atua ôtahi atoà i rahu.
Eere
i roto i te faraoa e ma-
raa? Te auraa: Te Evaneria ta to tatou
hoî te ora mure, ia ôe i te
Atua mau ra, e ia letu i te Metia ta ôe i
tono mai.
faaroo i farii i roto i to tatou àau,
e
faaâpE ia ia tatou, to tatou huru, to ta¬
tou haereà, te huru o ta tatou hiôraa, e
i to tatou oraraa.
E tiaî ôe ia ratou i ta ôe i ho
la ôre ra te tahi mea aè ia tupu, ia
mai no ù i to iôa na. E haamaitaî ôe ia
ratou i te parau mau na ôe.
Ua tono atoà atu hoî au ia ra¬
tou i roto teie nei ao.
te feia atoà e tiàturi mai ia ù i
ta ratou ra haapiiraa.
la riro ratou atoà ei hoê.
Ua horoà vau i te hinuhinu no
ratou, i ta ôe i ho mai no ù ra.
Te 8 o te tumu parau, tei ôpani ia i
vai noa tatou i mûri aè i te Hepetoma
Pure Hoêraa ta tatou i ora mai, mai
tera ihoa huru i te matahiti i
maîri,
teie ia te auraa ; Ua patore tatou i te
Hepetoma Pure Hoêraa o te mau
maru-metia ta tatou i ratere mai. A
tira noa atu ra. A pure tataî tahi tatou
i te Varua Nui,
ia tauturu a ia tatou i
te haaraa ia îte te
mau
teretitiano
atoà e, tei raro ae ratou i te marumaru no te
Raau hoê, te Metia, parauhia
ai hoî tatou e : Te maru-metia. Ta ta¬
tou tumu parau ôpaniraa i te Hepeto¬
ma
Pure Hoêraa te na o nei ia : “IA
taua Hepetoma Pure ra, te na ô ra ia :
HEREHIA MAI RATOU I TO HERE¬
“la herehia mai ratou i to hereraa
RAA MAI IA U NEI RA” Teie te mau
mai ia ù nei ra.”
feruriraa manaô.
"Auaa hoi te Pipiria i hurihia i
to tatou
reo
maàhi i ite ai
tatou... "
Haapii raa tuahine no
Afareaitu / Eperera 90
2°.O TE REO ia ta
na
i horoà
mai, te fauraô i taîtaî mai i te îte e te
paari o te mau tupuna e tae mai ia ta¬
tou nei. No taua reo ra i îte ai tatou i
te iôa O te mau mea e vai i to tatou
nei âià
:
To te fenua, to te mouà, to
te ia, to te raau,
e
mau
etv
e te reira,
iôa maôhi anaè ia. O te
reo
atoà ia i parau mai ai te Atua ia tatou
e, te ioà maôhi o te Atua o TAAROA
ia. la tae mai te
no te TUMU
mau
fanauà ùnaùna
mai ta tatou i parau noa
“te mau mitionare” no te fenua paretane mai, te mea matamua e nehee,
nehe ai ratou e tuàti i to tatou mau
tupuna, o te reo maôhi ia ta ratou i
haapii ôiôi. E auaa atoà hoi te Pipiria
i hurihia i to tatou reo maôhi, i îte ai
tatou e, te iôa hepera o te Atua, o lehova ia o lave, e o Erohima : E 3 ia a
te inu, te mau materia, te àhu
) Te haamata nei to tatou
raa? Mai te peu te moni e te poritita
faaôhipa i te mau mea e
faaino e t haaviivii i te fenua, te miti,
e i te reva (ua maro te tahi mau ânavai, ua pohe te toà i raro i te miti, e
mou te poreho e te pu, fatata te mau
taime tatou e parau ai e, to tatou te
reira ora, te horoà ia tatou i te tiàraa
maa,
etv
nunaa
i te
manuhia, eita te mau
maa e tupu noa ia tanu e aita e raau
etv
E au ra ia hiôhia e, te haapaô noa ra te taata ia na e i to na
anaè maitai, aita ra e tauà faahou ra i
te mau mea natura ; inaha hoi, eita te
tanu
maa
e
o
raveà tauturu i to tatou oraraa, i te
te Atua no te moni e te poritita, to
tatou te reira oraa i roto i te haamori
tii tarai.
To tatou reo tupuna ta te Atua i
e
taata e ora e aita atoà te taata e îte ra
horoà i to tatou nunaa ei tapaô no to
here ia tatou, ua haamata atoà ta¬
na
tou iho, e te maôhi, i te parau e : Eita
te moni e noaa i tena reo maôhi.!
To tatou hiroà-tumu e ta tatou
peu-tumu ua faahaama tatou e ua
faariro ei mea pouri eita e tano ei ra¬
e, na roto i to na faaînoraa e te haaviiviiraa i te natura, o te Atua iho ta
veà faaîte i to tatou tiàturiraa i te
reira ra, o na hoi tei horoà
Atua, e tano ra no te taùrua Tiurai e
na
na e
te faaîteîte i te mau ratere i roto i
mai i te reira. E tiàau noa tatou no te
no
àtuàtu e te poihere i taua mau mea
te hot ra. Ta tatou
ra,
tatou mau mauhaa ùpa,
ratou iôa no te Atua. No te huri-atoà-
eiaha ei maitaî noa no to tatou
oraraa, ia îtea ra te hanahana o te
raahia hoi te Pipiria i te reo maôhi, i
Atua.
faahîti ra, eita e tano i roto i te tare
himene, ta
te mau àparaa rima no te faaîte i ta te himene e
mau
taata na roto i te Metia, no te taèà
(3) E AHA TE TUMU O TAUA
pure. E aha, aita anei te Atua i horoà
mai i to tatou hiroà-tumu mau e te
ia tuàti to te ao taata i to te ao mure
TAUA-ORE-RAA O TE NUNAA
peu-tumu ei veà e roo atoà ai to na
ôre o te Atua.
MAOHI I TAUA MAU TAPAO NO
hanahana e to te Metia?
ite ai tatou e, ua pou mai te Atua i te
ao
Ta tatou maa maôhi, te mauà atu
TE HERE O TE ATUA RA.
3° O TE POROI ORA IA NO TE
Eita e ôre e, te vai ra te tumu e
AO ATUA MAI, ta Te Faaora Nui i
haere mai e faaîte ia tatou te nunaà
rave
maôhi, o ta te Evaneria i heheu mai
maitaî teie ia: Ua tiàturi roa te nunaa
rahi Te tahi ra tau tumu papu
ei taua maa ra i tanuhîa, tei tùu hia i
roto i te fenua maôhi, e hanahana ai
te Atua.
I teie tau, ia rave te tahi maôhi i to
maôhi i teie tau e, to na ora, o te
ia tatou.
Tera mau mea atoà ta tatou, te
nunaa
i ta tatou huaai i te àmu, e inaha,
ra
maôhi i farii e i tùruî no te
moni ia e te poritita e aita atu
.Eere
ra o
te Atua faahou tei here ia na. E
mea
îno te moni e te poritita? E aha
na huru
maôhi, èra tatou iho te maô¬
hi ua àta, ua faaoo. No te aha? No te
tera parau i roto i
mea, e mau tapaô papu te reira no to
te Atua here hohonù ia tatou e aita
te moni e te poritita ? E raveà tauturu
to tatou upoo e, e nunaa taata pouri
atu ai.
ia i te taata e i te nunaa no to na ora¬
te maôhi, e mau peu haîriiri ta ratou
mea, ua mau roa
te repo, aita hoê aè vahi ma.Ta ra¬
raa
tira ra atu ai. Eere te reira to na
e
ora.
Hoê noa to te nunaa maôhi ora :
tou
TATOU E TE NUNAA MAOHI I TE
Te Atua, te Tumu no reira mai to na
REIRA I TEIE TAU.
fenua e te î i nia iho, to na miti e te
ôhipa, e mea hiôraa hupehupe e te faufau. A hiô maitaî na ra
tatou i te reira huru parau. la parau-
roto ra, te reva e te î i roto. Ua horoà
hia paî no te nunaa mai tera te huru,
(2)- TE ITE FAAHOU RA ANEI
la hiôhia te huru o to tatou oraraa
e ua
ôpere te Atua i to na ora i roto i
te nunaa maôhi i teie tau, e te huru
taua mau mea atoà ra O ta tatou ia e
tupuraa o te mau ôhipa, e au ra e,
haamata nei i te tauà ôre, te faaino,
aita te nunaa maôhi e taùa faahou ra
te haaviivii, e te faarepo.
e
i taua mau tapaô no te here o te Atua
ia na ra.
te Atua,
Te iti rii maite atu ra to na hiôraa i
te fenua, te miti, te reva, e te natura
ei horoà na te Atua, ei maitaî no to
na
oraraa,
i te mea, ua rahi roa te
mau mea no
noa
Te Evaneria no te ao mure ôre o
te ara mai ta na e farii
nei ei maitai no to na oraraa (te
te farii noa anei tatou i taua
o
mau
vai te
na
reirahia ra? O vai tera e
haapourihia ra? O vai tera e faahaîriîrihia ra? O vai tera e faahupehupehia
ra? Eere anei o te Atua iho tei horoà
mai i to tatou fenua, to tatou reo,
tatou iho-tumu
e
to
te hiroà-tumu ei
poroî ora ra ta Te Faaora Nui i heheu
mai, e aore ra, ua turuî tatou i roto i
haapaôraa na tatou te nunaa maôhi i
te mau mea materia ta te moni e ùme
na
noa ra
i to tatou àau na roto i te mau
parau faatianiani ta tatou i faariro ei
Evaneria e faufaahia ai to tatou ora¬
roto i to tatou oraraa? Tera nunaa ta
i here mai te tahi atu mau nunaa o
te ao nei, e ua maîti atoa ia na ei nu¬
naa no na
i roto i te nunaa maîti a te
Metia o te ao atoà nei oia te Maru-
metia, teie ta te Tamaiti e pure nei i
to na Metua e : “la herehia mai ratou
i to hereraa ia u nei ra”?
nunaa
e
HI I TEIE TAU. E ITE FAAHOU AI
na
ia ite faahou
o
na
i te
aita atu ai, ta Te Faaora Nui e pure
nei e
(4)- E NA FEA TE NUNAA MAO-
ia
Atua e ia hoi o na i to na anaè ora ra
:
“la herehia mai ratou i to he¬
reraa mai
ia ù nei ra “
la here faahou ôe ia ôe iho e te
O NA I TE MAU TAPAO NO TE
nunaa
HERE O TE ATUA IA NA ?
ite faahou ai ite here i te Atua e ia ve-
maôhi e i to âià, ei reira ôe e
tahi ê, na roto i te tiàturi i te Metia. O
I roto i te tahi pureraa na Teiva
pipi-orometua, te na ô ra to na reo e
:
E na fea tatou i to tatou taà-ôre-faa-
hou-raa. Tei hea tatou e te
te Atua anaè hoi te
ora
mau e
aita
atu. la ora na e ia roo te hanahana o
te Atua anaè !
nunaa
maôhi i teie tau? E parahi tufenefene
Tapati 14.01.90
rii na i te tahi taime i nia i te peue. E
Afareaitu/Moorea
hiô i mûri i te vahi i haerehia mai, e
Antonio TEMAURIORAA
faào, e te arataihia nei tatou e teie
huru oraraa i hea, e e na fea hoi ta¬
tou, e aha ta te Atua e parau mai ia
tatou na roto i ta na nei Parau, na na
aè e horoà mai i te àveià e tano.
Ei haapotoraa:
E tama faahou te
"la here faahou ôe ia oe iho e
te nunaa maàhi e i to à ia... "
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HAE PURE I TAIOHAE I TE PO E ONO 3 NO MATI 1990
lOANE 5
:
7:
"E te Hatu,
àèhe ènana, no te hui ia
pupuhi te vai, ia
hee au, ômua atu te tahi ia ù.”
ù i àto O te vai ia
E U nahoa àe oti e koè, ua mau koekoe ia tætou te nei tekao.
Te tekao no to letu hakapohuè îa.i te tahi ènana hopi i te taî ùa
vai no Peteteta. Ua too ia mai e tatou te nei tekao no te mea o
nei te ikoa o te nei haè pure o Peteteta Mehe mea i mohani ia e
too ia. te tekao o te haè no te kaituto e akoè â no te hakai ite ia
Evaneria a te Etua.
PETETETA: Haè no te kaioha.
I lerutarema te kite ia o te nei tekao i mua i te tau aahi no
Iteraèra, e i mua hoî i te nui ia ènana i katahi mai i ôto o teà
mataèinaa.. Ua hakaite ia, mehe mea e vai a â i te tahi keke no
lerutarema, te tahi ùa vai, i peau ia o Peteteta. lo teà ùa vai e iho
mai te tau anera a te Etua, i te â me i te tahi ava. E iho mai àtou
no te hakapupuhi i te vai. la hee te ènana i ôto o teà vai ia pupu¬
hi, e pohuè to àtou mate. la koè te pupuhi o te â vai, ua koè me
to ia mana hakapohuè ia mate. No keina, ua hakatu ia e ima tau
haè vii pu teà ùa vai. I keina, te tau ènana hemo mate e noho ai i
te ava aè te vai e pupuhi hakaùa. I vaveka o teà tau poi mate e
na me te tahi ènana o ta tatou e meitaî ia peàu e, mea kaôha
oko.
Kaôha tatou ia ia no te mea ua ôa ia i te noho ia i ôto o te
mate.
Ae 0 ia hoà
Peteteta : te haè o te Kaôha a te Etua i
Taiohae
mate. Te nei â, ua kite tatou aehe vahi mamae, aehe vahi hauhau
oko i kaô mei ia ia, e i koè i hee îa e ia. I Peteteta e haatakaèka
nei ia
,
me te ènana ôa oko iohe mate.
Te ènana àè o ia hoa. Te ènana i koè i haapaô îa e te ènana
Aè koè te nei ènana i te mahea i te ite ia i te tahi ènana, a
tahi nei, no te ava mua na ôa e hee atu nei io ia.Aè koè ia i te
peàu;.”Aè anei te nei ènana i teka i te uapu “ Aôe. Aè letu i
teka i te uapu koè noa atu te nei ènana mate i ite ia letu. Ua ite â
letu ia ia. 1 ôto o to ia mamae, i oto o to ia kaôkaô ia. 1 ôto o to
ia hoiha ia. No te mea, o letu e hoa ia no te tau poi mamae.E
-
-
no te tekatekao
hoa letu no te tau poi i koè i haapaô ia e te vaa mataèinaa.Ua
no te hakaii ia ia
tihe letu io àtou no te too mai i to àtou hopi.
no te toko ia
ia, ia tihe ia ôto o te ùa vai.
O nei ta ia ui îa i te à ènana mate
Meitai oko ia tatou ia peàu i ôto o te tau poi mate i patu îa i
ôto. 0 te tau Evaneria, o nei te Enana mamae oko. A tiôhi aè
tatou i te ènana hapera mei Taperenaumi. Ua moè ia ma ùka o
Te ona pahono ia a te nei ènana mate.: “Aehe ènana no te
tuku ia U i àà o te uai, ia pupuhi te vai. la hee atu au, ômua
to ia ôki. A tika â e 4 o ia tau hoa. Na àtou i amo ia ia tihe, io
atu te tahi ia ù. ” A koè â:
letu. Hakaatu, me te ènana hanau matapoe ia, e na ma to ia tau
ia ù. ”
motua. A tika â te nei ènana aè o ia hoa.U ia pu tokotahi i ôto o
to ia mamae. O nei to ia ôna èo, “Aehe ènana no te tuku ia ù i
“E makimaki ana oè te
pohuè”.
“la hee atu au, kapo àa atu te tahi
O nei te tekao ta tatou e tamata nei i te kaituto
àto o te vai”.
O hia ake à, io te nei vahi e noho ia nei e te poi mate, e hee
nei letu te hakapohuè o te ao maama nei ma vaveka o àtou. Aeà
E makimaki a na ôe i te pohuè ?
tatou i vivini oko no te aha â letu i hee ai ma vaveka o te nei poi
Ae te nei ènana i pahono tiàtohu oko, me te peàu e :
14 —JUIN/TIUNU 1990
“Aè
QCHiHÎHÎHlQO
koè no te mea, àe ia
i ite e, e meitai ia letu ia hakapohuè ia
ôto o te mikeo. Ua îô ia me te tahi ènana oko nui te mate i te
tahi ènana hemo mate.
ta. ””
Tihe mai i tenei, e maakau ananu nei te nei ènana mate, te
E makimaki oko letu i te hana i te tau hana temeio, moi no te
pohuè àèhe mea iohe ènana e na io teà ùa vai. Aè â e ènana no
nino anaiho., no te kuhane a te tahi. No te mea, àè àva na letu e
te kave ia ia i ôto o te ùa vai.
haka pohuè pu i te nino, e tuku nei â ia i te kaôha i te ènana
mikeo nui, no te haakoè i ta àtou mikeo. Te tuku hau atu i te
la tiôhi tatou i te nei pahono ia a te nei ènana : e ite tatou,e
meitai a letu i te ènana, àè o te haatu ia ia ia mei to ia hopi.
makimaki oko nui, to ia i te pohuè. Te nei â aehe ènana no te
te tuku îa â,
kave ia ia i ôto o te ùa vai.
hope koè!
O
i te poi mikeo i te pohuè ia hakaùa me te pohuè
E makimaki ana oe i te pohuè ?
Ua iô to ia èo mehe taaia na ia ia letu. Mehe mea anaiho, e
peau aa ia.:’'£ te Hatu e, a toko mai oe ia ù. ” Ua peàu â letu ia
ia Moi ma ôto o te amo ia ia ia i oto o te vai. Mehe mea a îa i
Aè koè; ua ui letu me he mea nei, no teà mea, e vai nei te
ènana aè àtou e makimaki i te pohuè mei io letu.
maakau ananu.
“la inu te ènana i
Te piita o te vaanui e tihe atu ai io he pohuè, e mea iti te
ènana i te hee ma èà. Te hatea o te vaanui, no te hee ia atu ioha
te na
uai, e mau hakaùa ia i te vai. A tika te ènana i inu i te
uai taù e tuku atu, àè mau hakaùa i te uai tihe atu i te pohuè
motu koè. ” Ua hakapahi letu i te nei ènana me te peàu e : “ A
mate, mea nui te ènana ma èà i te hee. Mea nui, mea nui œko te
ènana i makimaki i te hiàmoè pu ma ùka o te ôki no te hauhau
me te mikeo nui. Ua hee mai letu i te nei ao maama no te haka¬
tu, a too i to àki, a hee. ””
pohuè i te poi mikeo nui. To letu katahi ia i vaveka o te poî
mikeo nui, ua haô te tau Faritea. Oiaa te hakatu o te tau ènana i
koè e makimaki i te pohuè ia mei io letu.
letu, e meitai oko ia ia.,
e tuku i te pohuè tiàtohu. Ua peàu
ia i te vehine Tamaria i te tai ùa vai no Titara;
Ua vai ôa te nei ènana i ôto o to ia mamae,t e nei mamae tei
îô me te tahi tôuà i kahui ia ia. A tika ma ôto o te èo o letu ua
koèô te tôuà, ua tu mai ia, moi mehe ata o te tahi ènana mate,
Ua peàu letu , te taote àè ia no te poi pohuè, no te poi hemo
te tahi â ènana pohuè tiàtohu oko. Te hana i hana îa no te
mate â. Ua hee mai letu io tatou, no te hakapohuè ia tatou. Moi i
me
te nino anaiho. Me te kuhana â te tahi. No keina te Etaretia i
nei ènana hopi, ua iô i te nei, me te tahi hana kaùoo oko.
te hakamaamaîa. Te pohuè nino i tuku îa no te nei ènana, e
hakamau ia ai. No te hakaîte i te kaôha o te Etua, e no te hakaîte
ata ia no te pohuè motu koè ta te Hatu i tuku i te poi i hakaôko
ia letu i mua i te aô o te ènana ia koàna te haki ia mikeo i te èna¬
ia ia. Oiaa ta letu i hakatiàtohu i ôto o te kio 24, no te nei hakita
Mea nui te poi mate e vai nei. la âvei â tatou me àtou, ia koè
tatou ia haateka ia e te Etua me letu ia tihe i to ia â.
5 :
“Te ènana i ite i ta ù tekao
,
ua kakaôko i te Etua,
i toko
na.
mai ia ù, e pohuè hope koè to ia.”
Ua peàu mai ia:
Ua hee mai te nei ènana me te pohuè, ua âvei hakaùa ia me
letu. E te ina, i oto te haè pure, ua hee ia i ôto o te haè pure no
“la tuku ôe i te tahi ipu uai kamaii na te
tahi o te nei tau ènana papaku ,no te mea e ènana ia no ù
.
Ae ia e koè i te pohuè mei o au.
to ia makimaki e haahua èkaèka i te Etua, te Etua no te pohuè.
Aè te nei ènana me teà tau repera toko 9 i teà pohuè ia ana iho
E na me te poi mate e moe nei ma ùka o te ôki o te mikeo, e
vii pu nei ia tatou.
hee ananu. Ai hua hakaùa mai io letu.
Aè ia me tatou ; àè haahùa èkaèka pu i te Etua i tuku mai i te
pohuè no tatou. I ôto o te haè pùre to letu haapaô oko ia i ta ia
E mea nui àtou. Ae koè no tatou te teka. O tatou i koè e hee
atu io àtou no te tuku ia àtou i oto o te vai. A haamaakau i te
tekao a te ènana hopi no Peteteta: “Aehe e ènana e tuku ia ù i
hana. No te nei ènana.
Ua pohuè ôe, moi â ia mikeo hakaùa, e hemo ia ôe i te hau-
hau oko nui. Mehe mea anaiho, e peàuaa letu i teà ènana e:
“To ôe pohuè ia nino, ia koè ia tihe i te tahi â, ua iô ia me
ôto o te uai”
Aè anei te tau ènana o te nei â e peàu ia letu e: “Aehe èna¬
na e
hee mai nei io matou “
titahi mea iti, oko, mehe mea àè koàna mai ia ôe te haakoè ia
0
1 ôto 0 te tekao o te nei ènana hopi no Peteteta, o letu te hee
ta ôe nui ia mikeo mei o te Etua. ”
atu io ia,
Te hemo mate me te mate nui. Ua îô ia, e mea mamae oko.
Te nei â ma ôto o te èo o letu, e ite nei tatou e, te mea i hau atu
A hee me tatou
i te hauhau me te mamae, o te pohuè ia ananu i ôto o te mikeo.
no te kaôha o te Etua.
Te tahi ènana ài hemo i te mate mehemea e pohuè ananu ia i
no te toko ia àtou i te
hee ia ma ôto o te vai
A kaakaîte e, a pohuè i ôto o te hana i hana ta e letu, no te
DQIiMMlGOIlDIilGID
JUIN/TIUNU 1990— 15
QOEHÎHO-DQD
mea àèhe
ikoa ke atu i hakaîte ia ma ào ake o te mau o te àki, e
pohuè ai tatou, no letu anaiho..A too tatou i teà hana, ia koè ia,
ôkohakaùa ia teà èo : "Aehe ènam no te toko mai. ”
Peteteta, te haè o te kaôha.
Te katahi ia no te tau ènana hakaôko no Taiohaè nei, no taua
te nei tekao.
la iô tatou e haè no te kaôha, e hoa no te tau ènana paotu i
ôto 0 te tau poi paotu. Me letu i iô e hoa no te tau ènana hakata-
hi. AMENE.
Te fauraà o te orometua i te fenua
Huuia ma oto o te èo enana eTapati Mitema,
Enata
orometua no te paroita no TAIOHAE
PARAU API NO ROTO MAI I TE PAROITA NO RAIROA
PAROITA RAIROA :
Teie ra, na roto i te manaô maitai o te tahi mau taeaè, te
la au i te tatuhaaraa ta te Etaretia i faanaho no ta na mau
paroita e vai nei i Maôhi nui, no roto teie nei paroita no Rairoa i
te tuhaa ono. Oia hoî, mai te mau pae motu Tuamotu ma,
manaô itoito, e te manaô turu hoi i te ôhipa a te Fatu, ua tia roa
i teie nei mau taeaè ia îmi i te tauturu e te mau raveà atoà no te
faatiàraa i te hoê fare pureraa na te âmuiraa no Tiputa.
Maareva ma e tae noa atu i te taa-motu Matuita ma. Peretitenihia
teie tuhaa e te Or. Teriitua a FAEHAU.
No reira, no te taime matamua roa i roto i te àamu o teie
1 roto i te hiôraa, ua riro o Rairoa iho ei pu e, ei vahi e
parahihia e te ôrometua tei faataahia no te mau paroita Tuamotu
ma.
ORARAA O TE PAROITA :
I) Amuiraa Avatoru:
Ua tuhahia teie nei paroita no Rairoa i roto i na âmuiraa e
piti. Te âmuiraa no Avatoru, e te âmuiraa no Tiputa, ia au i te
faanahoraa no na ôire e piti, oia hoî, te ôire no Avatoru e te ôire
no Tiputa. I roto i to raua
parau tuatapaparaa, te mea i itehia, ua
âmuiraa, e i te 25 no Noema 1989, ua haamauhia te ôfai tihi, te
ôfaî tapaô no taua fare pure ra e te ôrometua Teriitua a
FAEHAU. E i taua taime ra, ua itehia te mata ôaôa, e te
ànaànatae o te mau mero o taua âmuiraa, înaha hoî, mai te tau e
tae roa mai i teie nei mahana, te ite nei to ratou mata i te
ômuaraa no te hoê ôhipa tei hinaaro-rahi-hia na, e tei tiai-maoro
hia na hoi e ratou; oia te hoê fare pure na ratou. No reira, mai te
matahiti i mahemo aè nei, te haamataraahia mai te ôhipa no teie
nei fare. Te fifi rahi tei itehia na e te mau tino ôrometua tei na
mua
mai, o te fifi fenua ia, e tae noa atu hoi i te papu ôre no te
tahi mau horoàraa. I teie ra mahana, mai te mea ra, te huru
fanaô maitaî te âmuiraa no Avatoru i te mau tauturu atoà tei
àfaro mai ra te parau no te fenua e tiàhia e teie fare pure âpi, te
manii mai na roto i te faatereraa Etaretia. I teie nei mahana, ua
tiaî-noa-hia ra te haapapu-roa-raa i te parau o teie fenua.
nahonaho roa te oraraa paroita o te âmuiraa Avatoru, âreà te
âmuiraa no Tiputa, aita roa ia i nahonaho maitai atu ra, mai teie
e fanaôhia nei e to Avatoru.
No reira, e mea tià roa ia haamauruuru-maitaî-hia te Atua tei
horoà mai i teie manuiaraa ia tatou nei.
Na na a ia e faaitoito mai i teie âmuiraa iti, e na na atoà e
II) Amuiraa Tiputa:
horoà mai i te puai i roto i te feia rave no te faaotiraa i te ôhipa
la au i tei faaîtehia i nia nei, e mai te tau e te tau, ua parahi
tei ômuahia.
noa teie nei âmuiraa iti no
Tiputa i roto i te moèmoè. E rave rahi
taime, ua parahi noa teie paroita ma te fare pure ôre e te fare
âmuiraa ôre. 1 te mau tapati atoà, e mai te tau mai, ua ravehia
mai na, e te rave-noa-hia nei te mau pure atoà i te roto i te
utuàfare o te hoê taeaè porotetani, no to na hoî hinaaro ia faataa
i te hoê vahi i roto i to na ùtuafare ei vahi e haamori ai te nunaa
Ei ôpaniraa, te na ô ra te reo o te papaî Taramo :
ia patu i te fare ra, e paturaa faufaa ôre ta te feia e patu ra”
la ora na i te aroha mau o te Atua
porotetani i te Atua ora. 1 teie nei mahana, ua tae teie nei taeaè i
te paariraa, ua ruhiruhia, e ua p
16 —JUIN/TIUNU 1990
“la ôre
lehova ia tiai, e araraa faufaa ôre to te feia tiaî; ia ôre hoî. lehova
hoî te fare.
CHIEHMICKNIDOOD
TAURAATUA pipi Orometua
Paroita RAIROA- 07.02.90
URU
MEAFAATIAHIA
VAiRAA IA
MANIANIA
(ATURE)
AROHA
(PARAU)
EIAHOHOA
AMUIRAA
TETAHI
ITE
TAMAROANO
MAHANA
PAHORO
TEUTUAFARE
HAERENA
PAAIHERE
ROTO ITE
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TE FAANAHORAA TIA NO TE PARAU PEA
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CHlEHiraQOlMHBD
JUIN/TIUNU 1990 — 17
TAIORAA : 1 TORINETIA 1/26-31
IRAVA POROI : 1 TORINETIA : 26
“TE ITE RA HOI
OUTOU, E AU MAU TAEAE, I TO OUTOU PARAURAAHIA,
E AITA REA E TAATA PAARI I TE HAAPAORAA I TE TINO NEI,
AITA REA E TAATA MANA, AITA REA E TAATA TEITEI FANAUHIA”.
TORINETIA
E dire tuiroo teie
:
no
te
mau
tare
Haapiiraa teitei.Tei roto atoà i taua huru ôire ra, te mau
ôrometua haapii e parau puite teitei roa ta ratou, e mau
ôrometua àravihi e te îte i te haapii i te taata e rave rahi.
Teie huru ôire, e ôire tapapa-roa-hia o na e te mau taata e
rahi e hinaaro ra i te titau i te mau îte hau atu. Na
roto i teie huru oraraa i roto ia Torinetia, ua riro o na ei
rave
ôire faatianiraa no te pae no te îte., te maramarama, te
E hoa îno
mau
ma
e,
oia mau, te tahe pape nei to tatou
fenua i te hoohia i te mau taata rapae, te riro pape
puè nei to tatou nunaa ia vetahi ê, to na reo, ta na peu e
te maa, te mouà e te tai e te taata’atoà. Teie te auraa; aita
mea e mau i mua i to vera mana, to vera îte, ta vera
moni, to vera puai e ta vera faananeraa. Te tapapa- oioie
hia mai nei ito tatou huru here matapœ, mai tei tapapahia
i roto i te ôire no Torinetia. Auè ia tatou e
paari, te mana, te teitei no te faito haapiiraa, i faa-hinaarorahi-hia ai o na e te mau taata o te ao. E ôhipa maitaî roa
te titauraa i te paari, te îte e te vai atu ra,
ei maitaî no te
Aita reà taata paari, aita reà taata mana, aita reà taata
teitei.
taata, teie ra, na roto i te rahi e te rau o te taata e tapapa
E aha te auraa? Te haapii ra te mau ôrometua i te tumu
i taua ôire ra, ua haamata atoà te nunaa o Torinetia i te
parau tei hau atu i te maitaî e te faahiahia. Te haapii atoà
nei to tatou taeaè iti o Pauro i te tumu haapiiraa no te
ra
taui i te huru o to na oraraa Ua haamata o na i te
tipae
haere i te oraraa o te tahi atu mau nunaa. E no te îte e te
TATAURO O TE METIA i te taata
paari i noaa i taua mau taata ra i ôhie roa atu ai te tauiraa.
Torinetia. E aha te tuàtiraa no teie parau tumu e te parau
teie ôire
no
no
ta Pauro e haapii nei Noa atu e ôire tuîroo o Torinetia no
E hoa îno
i
MAOHI NUI nei, te
Teitei, e maitaî rahi to
reira atoà te
te
ma
te pae Fare Haapiiraa
e,
ôhipa e
ôrometua
mau
tupu nei. Ua riro o
haapii, te parau nei
maohî nui ei fenua
Pauro e, aita reà taata
faahinaaro-rahi-hia e
paari. Noa atu te
paari e noaa mai i te
te mau taata no rapae
mai.Haere mai nei te
Evaneria e te iho tumu
taata, aita reà taata
Ati-Iuta,
tatou,
Noa atu te
mana.
pee
atu
ra
mana
eiaha
i
te
ratou àravihi,
te
taata teitei. Noa atu e
Evaneria,
i
faanahoraa ra a te Ati-
noa
Iuta. Haere mai nei te
e
te
noaa
mau
i
to
aita reà
parau
puîte teitei, aita reà
ratou. Aita reà, teie
papaâ, pee atu ra
tatou i te iho tumu
te auraa,
te vai
ra
papaâ, haapae atu ra i
ihoa, aita ra i rahi, e
to tatou iho e to tatou
mea
hiroà. Teie a te nunaa
Tapoene e haere mai
Te Atua te Fatu o te paari,
te mana e te îte..."
nei, a rave tatou a pee
i to na huru oraraa e ta na mau
fàarapuraa,moè roa atu ai
ta tatou e to tatou. E ôhipa maitaî roa te fariiraa
ratere, e
fariî ra ia oe iho na mua roa, i reira e tià ai ia ôe i te farii i
te tahi io ôe iho.
18 —JUIN/TIUNU 1990
iti roa ratou. Oia
hoî, tera te manaô e,
ua
noaa
ia ratou te
te paari, te
teitei, na te haèhaa ratou i faaiti. Oia mau, ua maîti te
Atua i te mau mea haèhaa ei faahaamaraa atu i te feia tei
noaa te teitei. Maîti te Atua i te mau mea
paruparu ei
mana,
haamaamaaraa atu i te feia tei noaa te paari e te îte. Maiti
te Atua i te mau mea tauà-ôre-hia ei haavahavaharaa atu i
taime a haapapuhia ai tatou, te vai atoà ra paha ta ratou
faaooraa, te mau faaînoraa, te mau vahavaharaa. O
te feia tel noaa te mana. Teie te auraa, ia hinaaro noa atu
mau
ôe i te paari, te mana e te teitei, haere i raro na roto i te
vai hoî i îte. Eita ra e ère e te vai ra.
faahaèhaaraa, i reira e noaa ai teie mau mea. Te tahi atoà
manaô, eiaha ia moehia i te taata e, no ô mai teie mau
mea atoà i te Atua ra, O na te Fatu o te paari, te mana, e
te îte. Te haapii ra Pauro i te Tatauro o te Metia. Ua
haamaamaahia O na, ua faaôohia O na, ua vahavahahia o
na, no to te taata maramarama, no to na paari. E parau
ihoa ratou e, teie tumu haapiiraa ta Pauro, e haapiraa ia
na te mau tamarii àruàru aita a i îte te parau. E hœma e,
haamanaô na i te mahana Penetetote, e aha te parau i
faaroohia ? ua taèro te mau pipi i te uaina. A hiô na i te
feia ra e parau hanoa ra i te parau mai te maamaa ra te
huru
e 5000 taata tei papetitohia. Eita e ère te hiô-
Hoê noa mea e noaa ai ia tatou te paari, te mana e te
teitei, ia haèhaa tatou e tià ai ia hoî roa tatou i raro. Mea
na roto mai hoî te Fatu i te hoê nunaa haèhaa roa, hoê
nunaa
paruparu i te faraa mai i roto i teie ao. Eiaha atoà ia
moèhia ia tatou e, no ô mai te paari, te mana, e te teitei i
te Atua ra, eere ra no te maitaî o te mau fare haapiiraa e
te àravihi o te mau ôrometua. No ô mai ra i te Fatu ra, e
ia haèhaa e îtehia ai teie mau horoà i roto ia tatou.
AMENE
noa-hia mai ra tatou e te mau faaroo èê. Eita e ère e te
hiô-noa-hia mai ra tatou e te feia e parau puîte teitei ta
Antonio TEMAURIORAA Or.
ratou. I te taime a papetitohia ai ta tatou mau tamarii, i te
Maharepa 28.01.90
JUIN/TIUNU 1990— 19
EH1O0O00
"A HENRI HIRO"
Il y a quelques temps
terme d’une longue maladie
s’éteignait Henri Hiro, au
qu’il avait affrontée avec
courage, accroché à la vie, soucieux de ne perdre aucune
miette du temps, économe de son
énergie. Nous étions
aux nouvelles par ceux d’entre
nous, plus proches de lui,
qui lui rendaient visite régulièrement. Récemment le
président avait pu le voir, alors qu’il présentait une légère
rémission. Il avait le projet fantastique d’écrire une
introduction au Nouveau Testament en reo maôhi, et avait
rassemblé, compulsé une documentation importante. Au
fil des nouvelles, nous devinions qu’il ne le mènerait
20 —JUIN/TIUNU 1990
pas à
terme, mais notre tristesse cédait le pas à notre
admiration devant la manière dont il conduisait ses
derniers mois, devant l’accompagnement que lui tenaient
son
épouse et sa famille, devant le formidable mouvement
de soutien de ses amis. Restent aujourd’hui le testament
culturel et humain, le témoignage du croyant et ici comme
son
là, constamment, un appel à la vie. D’autres mieux que
nous feront l’analyse de l’oeuvre. Nous nous souviendrons
de l’appel, malgré l’irréparable séparation.
Adieu donc, frère et merci.
HIRO,
O te paèraa ia o to tupuna,
O tel paè i to oe oraraa.
O te pae atoà ia o to huaai iti
O ta oe i vai iho mai,
I te ao taata nei.
HIRO,
E ioa ia no te Aito roo nui
I te tau o te hui aito ra,
O tei vai iho mai i te mau tapao.
No ta na mau ohipa tui roo i haa,
I te mana o te Atua,
Ta te ui o teie tau e maere nei.
HIRO,
E aito oe. E aito no te Fenua Maohi.
To oe puai e to oe mana,
Eere tei te aitamai e te poritita,
Tei te aroha râ e te here
I to oe nunaa iti.
HIRO,
Te mau pehepehe ta oe i pehe noa,
E poroi hinaaro faatià tena
I to nunaaa iti e hià atu ra,
la ite e ia farii faahou o na ia na,
Ei nunaa maohi tiàturi i te Atua anaè,
To na ora tumu e aita atu.
HIRO,
Ua faarue mai oe i te ao taata,
Ua reva i te ao Atua ra.
Te poroi râ no te ohipa o ta oe i haa,
Aita oe i taitai i to tere.
Ua vai iho mai râ oe e na te mau aito a mûri,
E tutâ tapaufifi i te reira,
la tupu te ôpuaraa faaora a te Atua
I to Na nunaa iti maohi.
HIRO,
A reva râ. A reva i te ao Atua.
Ei reira oe pehepehe noa ai
I te pehe faateni i te Atua Rahu Nui,
Tei horoà i to nunaa iti.
Te fenua, te miti, te reva e to reira î,
Tapao no te aroha e te here o te Atua.
E HIRO, E AITO OE.
HIRO. la ora i te haereà.
JUIN/TIUNU 1990 — 21
LE CHRETIEN ET LA POLITIQUE
Rodenstein, pasteur, conseiller municipal et président de
Espoir. S’il ne peut y avoir de politique
chrétienne, il souhaite que les chrétiens en politique soient
les témoins d’une éthique de responsabilité collective et
l’association
LES CONSEILLERS PRESBYTERAUX, REUNIS
AU LIEBFRAUENBERG, ONT RENCONTRE DES
ELUS:
Les 6 et 7 janvier 90, une soixantaine de participants
se
individuelle et exercent une fonction de vigilance, comme
des guetteurs.
“Ne snobons pas la démocratie, ce bien
précieux entre tous, mais exprimons notre conviction et
notre espérance dans ce monde”.
sont retrouvés au Liebfrauenberg pour le week-end des
conseillers presbytéraux autour du thème:
“Engagement
politique du chrétien, engagement du chrétien dans la
politique”....
Ce sujet a été traité en dehors d’une période électorale,
mais les débats n’en ont pas été moins passionnés pour
autant. Grâce, en partie, aux femmes présentes qui se sont
pleinement impliquées et aux participants à double
mandat; conseiller presbytéral et municipal, ou maire ou
adjoint.
Marc Brunschweiller, conseiller auprès du ministre
délégué aux personnes âgées, ancien secrétaire général de
la Cimade, était le troisième intervenant politique. Sa
conviction, il l’a exprimée en quelques phrases choc
“Notre foi concerne toutes les dimensions de notre vie,
devons pas le cacher. Nous sommes appelés â
être des serviteurs et ce service, la diaconie peut devenir
nous ne
un
acte de
protestation. Mais ma liberté de chrétien
s’arrête là où l’unité de la communauté est mise en cause.
L’amour
du
prochain et le surarmement sont
inconciliables”.
“Le chrétien ne peut être que quelqu’un d’engagé, car
Dieu lui-même s’engage”
affirme le professeur JeanFrançois Collange dans son introduction au sujet. “Mais
tout engagement politique pose problème, parce que le
pouvoir comporte une possibilité de perversion et
d’oppression. Ainsi la vie politique s’exerce dans une
tension entre un engagement positif, le recul qui permet
de dénoncer les abus et la fonction critique”. Conclusion :
il faut s’engager non pas en solitaire mais en personne
solidaire, et sans se perdre dans cet engagement. La
discussion dans les groupes a été vive et les questions
n’ont pas manqué. Comment concilier l’amour du
prochain et le surarmement? Quelles sont les limites par
rapport à la discipline du parti en regard de l’Evangile?
Qu’attendent les hommes politiques de l’Eglise? Peut-on
imaginer un débat à l’église sur un sujet politique brûlant
traité par le prédicateur?
Les débats ont été
denses, chauds mais toujours
dames a relevé l’aspect “plaisir”
dans l’engagement politique. Mais toutes les questions
n’ont pas trouvé de réponse, ce n’était pas possible dans
le cadre d’un week-end. C’est pourquoi la proposition
courtois. Un groupe de
d’une autre rencontre sur le même thème a été retenue....
Marylène Schnepp
{Messager Evangélique n° 4 du 28 jan 90, p.8)
LA CIMADE A CINQUANTE ANS
LES SOLIDARITES DE DEMAIN
Le
président Michel Hoeffel a exprimé deux
convictions: “La foi et la politique sont intimement liées.
Le lien avec l’Evangile doit être ressenti dans la
participation à la vie politique’b
Depuis cinquante ans, la Cimade vit la solidarité avec
les exclus de la société, “au nom de l’Evangile libérateur” :
hier, c’étaient les évacués d’Alsace-Lorraine, les internés
les Juifs...Aujourd’hui, ce sont les
immigrés, les réfugiés, les peuples du tiers-monde....
du régime de Vichy,
Pour Guy Sauter,
conseiller régional et presbytéral, la
politique est la recherche du bien dans la cité, par
conséquent un chrétien ne peut se rallier à n’importe
quelle “doctrine”. L’Eglise, dans la mesure où elle est une
autorité qui parle au nom des chrétiens, doit rester
prudente dans ses déclarations. Il appartient aux chrétiens
de faire mentir l’affirmation que la politique est sale ou
pourrie. D’où un appel vigoureux à jouer les Mère Denis et
les Monsieur Propre!
“Je suis un débutant en politique” précise Bernard
22 —JUIN/TIUNU 1990
Pour célébrer dignement cet anniversaire,
la Cimade
organisé trois colloques autour du thème des
solidarités Nord-Sud” : Femmes immigrées, réfugiées,
françaises dans l’Europe de 1993. Les migrations des
peuples du Sud vers l’Europe : une chance à saisir;
technologies, droits de l’homme et développement : de la
nécessité de la démocratie. La journée du 18 novembre
était en quelque sorte, la conclusion de ces colloques et un
avait
envoi vers de nouvelles solidarités. Un millier d’amis de la
OIKHilIilliEaQ^
Cimade
-
anciens
“équipiers”, donateurs, militants
d’associations soeurs, personnalités des Eglises ou du
monde politique se sont retrouvés à Paris, à la Cité des
tirant les conclusions de
ces
journées de travail et de
célébration...
Marie-jo Hazard
{Messager Evangélique n° 51 du 17 fev 89 p.4)
sciences de la Villette, pour souffler les cinquante bougies.
La table ronde de la matinée, animée par Roby Bois,
ancien secrétaire
général de la Cimade et actuellement
conseiller pour les affaires sociales à l’ambassade de
France à Alger, faisait le point des trois colloques. Les
questions soulevées par les rapporteurs étaient reprises,
commentées, analysées par dix invités. Il y avait là,
notamment, les pasteurs Philip Potter, ancien secrétaire
général du Conseil oecuménique des Eglises et Jacques
Stewart, président de la Fédération protestante de France,
Daniel Mayer, ancien président de la Ligue des droits de
l’homme, Claude Cheysson, ancien ministre des affaires
étrangères, Alain Touraine, sociologue, Daniel Henrys,
médecin haitien
On a beaucoup parlé de la Méditerranée, “Notre mer”
qui divise ou relie le Nord et le Sud : qu’il s’agisse de nos
sociétés industrialisées face au monde sous-développé,
de
longue route des exilés, ou encore de la difficile
intégration des immigrés, et particulièrement des
Maghrébins.” Le problème crucial, a déclaré Azouz Begag,
chercheur au CNRS, Français né de parents algériens,
c’est l’ignorance qui alimente les peurs et les fantasmes.
La solidarité est plus facile entre les femmes, héritières
à des titres divers d’un même passé d’exclusion et de
marginalisation. Dans le colloque qui leur était consacré,
elles se sont retrouvées au coude à coude, Françaises et
étrangères pour demander “que les questions des femmes
soient prises en compte dans les projets européens”.
Quant à la raison qui contraint beaucoup d’étrangers à
quitter leur pays, elle est double: c’est à la fois le sousdéveloppement et l’abscence de démocratie. “Trente ans
d’efforts de développement du tiers-monde aboutissent à
la
un
échec
retentissant,
parce
que
ce
type
de
développement suppose l’exclusion de l’immense majorité
des peuples”, a constaté Jean-Marc Van der Weid,
Brésilien longtemps réfugié en France. Développement et
démocratie doivent aller de pair, ont insisté les participants
à la table ronde: “Le concept de développement doit être
défini avec les bénéficiaires, qui en seront aussi les
acteurs.” Alors que dans la logique actuelle, comme le
constatait Claude Cheysson, “les forces du marché
choisissent ce qui favorise la croissance et n’ont que faire
des pauvres”!
On le voit: le monde de justice et de paix auquel tout
homme aspire est encore à construire! Devant la Cimade
s’ouvre
un
Par le canal de la Lettre
aux
donateurs de la
Cimade
(n°9-fevrier 90), voici ce que le Conseil
des Eglises Chrétiennes de France a diffusé à
propos du développement des discours racistes et
antisémites, de la montée de l’intolérance :
Chrétiens, juifs et musulmans de France prennent
position contre le développement des discours racistes
et antisémites, et la montée de l’intolérance. Le
Conseil d’Eglises Chrétiennes en France a organisé une
conférence de presse le jeudi 24 janvier 1990, au siège
de la Fédération protestante de France, en présence du
grand rabbin de Paris, M Alain GOLDMAN, du
président du Conseil représentatif des Institutions
juives de France (CRIF) M Jean KLAIN, et du Cheîkh
MISSOUM, représentant du recteur de la Mosquée de
Paris. Le Conseil d’Eglises Chrétiennes en France était
représenté par son président, Mgr JEREMIE, président
du Comité intérépiscopal orthodoxe ; Mgr Jean
VILNET évêque de Lille, président de la commission
épiscopale pour l’Unité des Chrétiens, le pasteur
Jacques STEWART, président de la Fédération
protestante de France.
,
“Des paroles et comportements discriminatoires à
l’égard de diverses communautés de notre pays, ont
frappé l’opinion publique au cours des mois écoulés.
D’une part, des propos méprisants et haineux visent des
personnes et des communautés (juives, musulmanes,
tziganes); d’autre part est évoquée fréquemment la menace
que constituerait la présence d’un grand nombre
d’étrangers parmi nous. Le Conseil d’Eglises Chrétiennes
en France en exprime sa vive inquiétude.
Elever
au
rang
d’idéologie la différence ethnique,
culturelle et religieuse, contribue à glisser le soupçon et la
peur
dans
sécuritaire
Nous croyons
les
rapports
sociaux.
de notre responsabilité d’attirer
l’attention des Eglises sur le danger de cette perversion qui
peut prendre des développements dangereux.
Disciples du Christ nous savons par lui que tous les
égaux aux yeux de Dieu, et tous
appelés à partager sa vie.
êtres humains sont
champ nouveau : celui des solidarités de
demain. “ Nous continuerons la lutte”, a affirmé
Geneviève Jacques, secrétaire générale de l’association.
La discrimination entre les personnes et les groupes
humains est incompatible avec l’Evangile.
CHlIîHMlClDllDIiHIlD
JUIN/TIUNU 1990 — 23
L’exclusion de personnes ou de communautés pour des
motifs religieux est inadmissible.
Le rejet de l’étranger qui vit sur notre sol et partage
nos
conditions de travail et d’existence est absolument
contraire à l’attitude chrétienne de respect et d’amour.
vie, de “sentir” une présence après avoir prononcé une
parole porteuse d’amour.
Nous savons si peu de
choses sur l’amour, quelles
forces, quelles puissances peuvent circuler et se rejoindre
dans un amour
au-delà des distances et du temps.
Quel qu’il soit, tout être humain a un si grand prix que
Dieu a donné son
Marie-jo P. 1989
(Vie protestante du 2 février 1990 N°4)
Fils pour le sauver.
Nous voulons le dire, nous voulons le vivre.”
(La Cimade,Lettre au donateurs n°9 fev 90 p 3)
LE NOUVEAU VISAGE
DE LA MISSION
L’ESPRIT VIVANT
Ils étaient venus pour observer, échanger dans les
differentes communautés où ils ont été reçus, découvrir
aussi les réalités économiques et sociales de la région. Ils
étaient cinq:
PETITE ET GRANDE HISTOIRE D’AMOUR
J’étais allé voir mon oncle qui se mourrait dans un
hospice. C’est un homme qui a été important pour moi, il
m’a accueilli durant deux ans, tout enfant à la mort de ma
mère. Et ce soir là avant de le quitter, je lui ai demandé:
deux Togolais, un Camerounais, une
et un Alsacien constitués en “équipe
multi-culturelle” et représentant les Eglises réunies dans la
Communauté Evangélique d’Action Apostolique (CEVAA).
Polynésienne
Pendant deux mois, du 2 octobre au 30 novembre, ils
ont visité six consistoires de l’ECAAL et de l’ERAL dans le
Haut-Rhin et
-”Tu n’as pas de commissions? Tu n’ as besoin de
rien?”.
l’inspection luthérienne du Pays de
Montbéliard. Le lundi 4 décembre, une dernière journée
d’évaluation les a réunis, avec les responsables des Eglises
de la région, au Rimlishof, près de Guebwiller...
Et devant ses dénégations, j’ai ajouté;
Certains contacts ont été fructueux. Eaisant allusion à
Tu n’as rien à dire?”.
une
rencontre
avec
un
groupe
de jeunes à Sélestat, le
Camérounais Mose Chupenga remarque : “je n’aurais pas
Puis j’ai dit d’un trait:
Moi j’ai à te dire que je t’aime et que c’est important
que je te dise.”
J’ai vu son visage décharné s’illuminer, je l’entendis
répondre troublé, un peu craintif.
-
“A moi, à mon âge”.
Comme si pour la première fois de sa vie, il entendait
une déclaration d’amour.
Il est mort quelques jours plus tard.
vacances
exemple, sur le problème du nucléaire dans le Pacifique.
Une question qui tient particulièrement à coeur à la
Polynésienne du groupe, Thérèse Vernaudon. En tout
cela, l’image de “la mission” change progressivement....
On se rend compte que beaucoup de paroissiens,
parmi les responsables, ont encore une vision
archaïque et caricaturale de la mission : nous sommes ceux
qui envoyons et qui donnons, ceux d’Afrique sont ceux qui
reçoivent. Il est nécessaire de motiver nos paroisses,
aujourd’hui, pour une vision de la mission qui est partage
et dialogue. Malgré cela, la tournée de cette équipe de la
CEVAA a inconstestablement fait progresser, là où elle est
passée, la conscience de l’appartenance à l’Eglise
même
J’étais déjà en
dans l’Ardèche, je ne pouvais dormir ce soir là,
j’ai senti la présence d’une main sur mon épaule, j’ai
d’abord pensé à un ami cher, puis à mon oncle. C’était
son geste familier
lorsque jadis, nous nous promenions
ensemble. C’est la deuxième fois que cela arrive dans ma
24 —JUIN/TIUNU 1990
■pensé que les choses iraient aussi loin.” Des contacts se
sont noués, qui sont devenus des amitiés. Dans plus d’une
paroisse, l’on caresse désormais le projet d’un “jumelage”
avec une paroisse d’Outre-mer. Par ailleurs, on s’est
promis de continuer à échanger des informations. Par
universelle, de la richesse du partage. Marc-André Wolf :
Désormais on ne dira plus : la CEVAA vient. Car on sait
que la CEVAA c’est nous!”.
l’équipe note
Dans son projet de rapport aux Eglises,
encore
:
“Dans l’esprit de la CEVAA, un consistoire a
profité de la venue de l’équipe pour rassembler, un soir,
les cultivateurs de l’ensemble du consistoire, un autre
les différentes catégories du milieu industriel, un
troisième les enseignants et les soignants.
Ces réunions
furent prometteuses. Des partages ont déjà eu lieu.
Après chacune d’elles, nous avons eu en aparté
d’autres remarques, que nos interlocuteurs d’un soir
n’ont pas “osé” dire en réunion. Signe qu’une suite est
souhaitable et que l’Eglise doit devenir davantage
encore un lieu de libre parole et de partage”.
L’équipe de la CEVAA ne s’est cependant pas
contentée de visiter des paroisses. Elle a voulu connaître
également l’environnement socio-économique dans lequel
ces dernières. Ainsi, elle a visité la filature de
Munster, les Mines de potasse d’Alsace, l’usine de
cartonnage de Kaysersberg et les usines Peugeot à
Montbéliard.... A ce sujet, ils font cette remarque qui
devrait également donner à penser :
“Nous avons été
impressionnés par la robotisation, la mécanisation et
l’informatisation de ces usines de production. Que
d’inventions pour éviter à l’homme des tâches trop
lourdes, pour augmenter le rendement et pour rester
compétitif sur le marché mondial 1 Nous avons
rencontré un patron, des ingénieurs et des cadres
heureu, mais nous n’avons pas vu des ouvriers heureux,
à part une solidarité plus amicale et plus chaleureuse
au fond de la mine.”....”La pauvreté dans le tiers-
vivent
...
monde a son prix, mais l’industrialisation dans les pags
Nous sommes bouleversés,
interpellés, tristes. Même si les robots et les machines
zonards. En fait, les choses sont allées très vite. Depuis le
20 décembre “l’Hôtel de la gare”,
acheté trois semaines
plus tôt par la Ville, est devenu un “hôtel social” pour les
jeunes de 18 à 25 ans. Le jeune directeur, Patrick Duboué,
éducateur spécialisé, me reçoit dans le “bureau” de son
établissement, Petite rue de la Course, non loin de la gare
de Strasbourg.
“Nous sommes un véritable hôtel, à 15 F la nuit. La
maison, propriété de la Ville, est gérée par une plate¬
forme de dix associations dont l’Etage, l’Armée du Salut et
Emmaüs. Les frais de fonctionnement ont été pris en
charge par la Ville avec une participation du Département
et de l’Etat, dans le cadre du programme. “Pauvreté
précarité”. Ouvert tous les soirs à 21 H, l’établissement
affiche complet un quart d’heure plus tard”.
chambres, dont plusieurs avec douches, sont
propres et les lits en fer, seul mobilier à avoir été changé,
sont munis de draps frais tous les soirs. Un détail qui a son
importance quand on a passé toute la journée dehors.
Les
“Nous tentons d’offrir à ces jeunes qui se trouvent
souvent dans
une
situation désastreuse, une paix aussi
totale que possible. Leur identité est relevé mais pas
vérifiée et si la police fait des tournées, elle n’opère pas de
descente. Le message
“hôtel social” semble avoir été
compris, précise le directeur.
drogue? “C’est un problème difficile à gérer.
règle précise: pas de produits interdits dans la
Et la
Notre
maison. Si
je ne peux pas empêcher les gens de se
défoncer, je ferai tout mon possible pour que cet hôtel ne
devienne pas un foyer de propagation”.
nantis a également son prix.
nous
ont émerveillés”.
Cette expérience d’hôtel social va
être poursuivie
jusqu’au 31 mai prochain où l’on établira un bilan de
l’opération.
Fritz Westphal
(Le Messager Evangélique
,
n°2-14 jan.90,p.9)
POUR 15 F LA NUIT
1.A VILLE DE STRASBOURG A
ACHETE UN
HOTEL POUR LES JEUNES SANS-ABRI.
En novembre dernier,
sur
le reportage de Fritz Westphal
“les jeunes dans la rue” faisait état de discussions en
cours
entre la
l’hôtel de la Gare, nouvelle manière,
apporte un début de réponse à une misère beaucoup plus
vaste qui fait que de nombreux jeunes passent la nuit
dehors ou squattent des wagons SNCF, des logements
vides et des caves. La municipalité, quant à elle, a
En attendant,
démontré que lorsqu’on a la volonté de s’attaquer à un
problème, des solutions peuvent être trouvées et les
moyens suivront. Après tout, deux millions sont assez peu
de choses, comparés aux dépenses engagées par exemple
pour
le Racing.
Jean-Paul Uhlhorn
(Messager Evangile N° 4. 28 jan 90)
municipalité de Strasbourg et diverses
associations, concernant l’hébergement des jeunes
(!Hl(iHi}{!l{i}QD{10D^
JUIN/TIUNU 1990 — 25
Au milieu^ la
responsable de
la Communauté,
Sœur Myriam
lors de sa visite à
Tahiti en
Août 1988.
Lu dans le courrier “Commu¬
nion n°
116/ Avril-Juin 1990”
de la Communauté des diaconesses
de Reuillÿ à la page des nouvelles:
“Soeur Suzel et soeur Thérèsa
nous
ont donné la joie d’un séjour de
trois semaines
avait
en
France. Ce séjour
intention
particulière
puisqu’il marquait l’arrêt du travail
professionnel de soeur Suzel, en attendant que soeur Thérèsa
ait une remplaçante qui lui permette de se libérer à son tour.
une
Il s’agit bien
là d’une étape nouvelle, d’un virage
important. Répondre à la soif spirituelle de ceux qui les
entourent, leur offrir l’espace de prière et d’écoute auquel ils
aspirent, dans un contexte à tous points de vue difficile, tel est
le projet vers lequel se tournent nos soeurs.
PRETS AUX PARTICULIERS
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CRÉDIT AUX ENTREPRISES
Dans ces mois qui viennent, elles vont s’attacher à poser
les rythmes d’une prière commune, en habitant un peu à
l’extérieur de Papeete, tandis que les travaux de construction
de leur future implantation sur l’ïle de Tahaa se mettent en
route. Ce temps va aussi être un temps de réflexion, d’étude,
d’évaluation et de recyclage pratique car... il faudra cultiver les
terres qui
BANQUE
DE POLYNÉSIE
entourent la communauté et permettront de se
nourrir ! Nos soeurs espèrent pouvoir s’installer à Tahaa dès
l’automne, même si la petite hôtellerie n’est pas achevée.
GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
Le couple ami de la Communauté, Coco et Corinne
Chang, s’installera également sur l’île de Tahaa, à quelque
14 agences pour
distance des soeurs mais assez près pour pouvoir participer
mieux vous connaître
aux
offices et à certaines activités communautaires...
Il y aura certes tout un travail à faire pour que les soeurs
n’apparaissent pas comme un groupe religieux de plus. Leur
désir le plus cher est que ce lieu devienne un lieu de
compassion, de ressourcement spirituel où l’on retrouve le
goût de la foi, le goût de Dieu....”
mieux vous conseiller,
mieux vous servir
Tel. 42.86.88
B.P. 530 PAPEETE
26 —JUIN/TIUNU 1990
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