EPM_Vea Porotetani_199002.pdf
- extracted text
-
▼
m
m
.m.
mensuel bilingue de l'E.E.P.F.
POROTETANI
BULLETIN DE LIAISON DE L’EGLISE EVANGELIQUE
N°6
—
FEVRIER/FEPUARE 1990
"Que tous soient un...
afin que le monde croie"
(Jean 17, 21)
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens 1990
Ets Emile Vongue & Fils s.a.
B.P. 483 Papeete
Tél. : 42 65 78 / 42 04 46
MARINER UN
PARTENAIRE
POUR
V
GAGNERv^
«wnties
âOUTBOARDS
^QKÜHKiHl
VEA POROTETANI - Bulletin de l'E.E.P.F.
Tirage : 6 000 exemplaires - Abonnement annuel : 500 cfp
Réalisation : SCOOP 43 54 56
Impression : S.I.T.
—
CHO]!l^G RIAO Tel Ntunera Nul Nul : 42.02.04
-
Informe son aimable clientèle qu'il n'y a qu'l SËUL magasin
CHOXG KIAO c'est à Fartipiti depuis 10 ans.
Spécialiste du vêtement et du Jouet
FAARARAA : HOE XOA FARM TOA TüMÜ
«CHOXG KIAO»
I Fartipiti - rue Marc Blond St. Hilaire.
nnEHMEOliaiilini
FÉVRIER / FEPUARE 1 990 — 1
rO.P.T. c'cst aussi le service
"TARIFS REDUITS"
pour vos communications familiales
COMMUNICATIONS DE CIRCONSCRIPTION
(Communications échangées à l'intérieur
de la même circonscription)
18H30
06H30
OOH
24H00
LUNDI au SAMEDI
DIMANCHE et JOURS FERIES
1TB * toutes les 6 minutes
1 TB * toutes les 9 minutes
1TB * = une taxe de base, soit 32 F actuellement
POLYNESIE Sauf Circonscription
(à l'exception des communications échangées
à l'intérieur de la même circonscription).
22H00
05H30
20H30
06H30
18H30
07H30
OOH
24H00
LUNDI au VENDREDI
22H00
05H30
OOH
06H30
07H30
OOH
07H30
19H00
24H00
SAMEDI
12H00
24H00
DIMANCHE/FETES
Tarif plein
Réduction 20%
Réduction 40%
Réduction 65%
POLYPLAST
FABRICATION DE GAINES
ET ADDUCTIONS D'EAU
EN POLYETHYLENE
-
Gaines électriques avec tire-files:
Vente au mètre ou en rouleau
-
Adductions:
Vente au mètre ou en rouleau de 100 m
6,10 et 16 bars- Diamètre de 20 à 100 mm
Usine de fabrication et bureaux : Vallée de TIPAERUi
-
Tél : 42 66 84
FÉVRIER / FEPUARE 1 990 — 3
DANS LE CHRIST PRIANT
''QUE TOUS SOIENT UN...
AFIN QUE LE MONDE CROIE."
(Jean 17, 21)
Le thème de la Semaine de Prière
pour l'Unité en 1989 était: "Bâtir la
communauté : un seul Corps en
Par la prière avec d'autres
chrétiens pour l'unité chrétienne,
l'appel de Dieu à devenir un prend
Christ. En priant ensemble, beau¬
logue du récit de la Passion. Il l'a
longuement méditée, communiont
peu à peu à quelque dimension du
mystère d'unité de Jésus avec son
Père. Il l'a synthétisée en 26 versets
où elle se déploie, semble-t-il, en
coup ont appris que cette identité
quatre moments majeurs.
Christ". A lui se rattache le thème
une
choisi pour 1990 : "Dans le Christ
l'Esprit du Christ prie en nous (Ro¬
mains 8, 26), nous expérimentons
priant : Que tous soient un... afin
que le monde croie." Le texte fon¬
damental est la prière de Jésus que
nous lisons en Jeon 17 ; il vise
l'unité du Christ avec le Père comme
la base et la source de l'unité pour
laquelle nous prions.
L'unité
Seigneur
sommes
est
un
don
le
accordé. Nous
que
nous a
unis par notre commun
baptême célébré dans la foi au Dieu
Trinité : Père, Fils et Saint-Esprit.
Ainsi les Eglises membres du Con¬
seil Œcuménique sont unies dans
nouvelle dimension. Comme
ensemble notre vie
commune
en
plus forte et plus fon¬
damentale que toutes les circon¬
stances
historiques, que les
différences respectables de convic¬
tion personnelle qui nous divisent.
Ainsi notre prière commune pour
l'unité nous fortifie pour travailler
ensemble à surmonter tout ce qui
commune est
nous divise.
la confession de la foi trinitaire.
C'est en vertu de notre
point culminant de son Evangile,
sommet du "discours d'adieu", pro¬
Jean 17 : la prière du Christ
commun
POUR
l'unité
baptême
1) Jean 17, 1-5: Dans une atti¬
tude d'action de grâces pour toute
sa
mission, le Christ demande que
la
glorification du Père se réalise
par celle du Fils.
2) Jean 17, 6-19: Regardant ses
disciples présents dans la salle du
dernier repas, Jésus prie pour eux :
que le Père les garde ; qu'ils soient
remplis de sa joie ; qu'ils soient
"consacrés", "sanctifiés" ; qu'ils
vivent leur mission dans la
que l'Eglise catholique
romaine affirme une réelle com¬
De
nombreux
titres
ont
été
munion de celle de
com¬
Jésus ; qu'ils
munion, quoiqu'imparfaite, entre
donnés à ce texte, manifestont ainsi
tous les chrétiens. Mais cette prière
ses
du Christ "pour que tous soient un"
pour l'Eglise. Par exemple, il a été
3) Jean 17, 20-24: L'horizon de
(Jean 17,21) est aussi un appel, un
défin adressé aux chrétiens divisés,
appelé: "Prière pour la sanctifica¬
tion", "Prière sacerdotale", surtout
"Prière pour l'unité", car, soit ex¬
plicitement, soit implicitement, la
vision de l'unité y occupe la place
centrale. Il est impressionnant
d'entendre ici Jésus parler de l'unité,
la prière s'élargit au-delo du groupe
demandant leur réponse fidèle et
inventive.
Pourquoi nous prions
POUR l'Unité
Par la prière, nous apprenons à
nous ouvrir à Dieu,
à nous vider de
nos désirs, à laisser de côté ce à quoi
nous attachons notre sécurité.
4 — FÉVRIER / FEPUARE 1990
soient un !
aspects divers et son importance
non
dans un discours, mais dans
une
prière de contemplation près
des apôtres ; il saisit tous ceux qui,
par la foi, deviendront ses disciples.
Pour eux,
Jésus n'exprime qu'une
seule demande à son Père, et cela
en formules
répétées : Qu'ils soient
un ! Alors le monde
pourra croire en
lo mission du Christ ; le monde
saura
qu'il est aimé du Père.
de son Père.
Car
Jean situe cette prière au
4) Jean 17, 25-26: Enfin la con¬
templation de J ésus atteint son point
"QUE TOUS SOIENT UN...
AFIN QUE LE MONDE CROIE."
(Jean 17,21)
SEMAINE DE PRIERE POUR L'UNITE DES CHRETIENS 1990
FÉVRIER / FEPUARE 1 990 — 5
culminant : l'amour qui lie le Père
et soeurs chrétiens. Ceux qui prient
et le Fils.
Que cet amour à lo fois
selon les pensées de Jésus, selon ses
remplisse les disciples et soit leur
intentions, "en son nom" ("ce n'est
lien d'unité !
plus moi qui vis (prie), c'est Christ
qui vit (prie) en moi") accompliront
les oeuvres dont il parle (Jean 14,
12), y compris construire l'unité que
le Christ demande pour son Eglise.
Notre prière pour l'unité
Nous n'aurons pas d'autre prière
pour l'Unité que celle de Jésus. 11
nous faut la faire nôtre, entrant
Organisation du thème
dans les intentions du Christ, nous
de la Semaine
ouvrant o son
Esprit qui prie en
prière pour l'unité. Sa communion
Les thèmes choisis pour chacun
des 8 jours n'épuisent pas la pro¬
le Père est la source de notre
fondeur et l'étendue de la Prière de
communion avec lui et, par suite,
Jésus ; les titres, tirés du texte
évangélique, en évoquent un point
nous,
avec
le loissant prier en nous sa
de notre communion avec nos frères
porticulier. 11 s'agit moins d'une
suite d'idées à ossimiler que d'une
invitation à pénétrer dans cette
prière. Ainsi, par l'action de l'Esprit
Saint, nous ferons nôtre cette prière
que, dans sa vie de Ressuscité, Jésus
a éternisé auprès de son Père.
Que par là nous soit donné
d'apprendre vitalement que la
Prière pour l'Unité n'est pas "une
dévotion " parmi d'autres ! Car
l'Unité des disciples du Christ est
vitale,
si
ceux-ci
veulent
être
crédibles
lorsqu'ils pïocloment
l'oeuvre solvifique de leur Seigneur :
l'unité de la famille humaine en
Dieu
SNC J.B. LE CAILL & Cie
TIPAERUI
BITUMAGE ROUTES ET AÉRODROMES,
PRÉFABRICATION BÉTON.
BUSES ET ASSAINISSEMENT.
BÉTON EN VRAC DÉLIVRÉ PAR CAMIONS TOUPIES
AVEC TAPIS DISTRIBUTEUR.
42.48.22 ■ 42.88.86 ■ 58.34.75 ■ 58.42.14
SNC J.B. LE CAILL & Cie
Vallée de Tipaerui
Télex: COMITA 399 FP
Téléfax: (689) 41.30.17
6 — FÉVRIER / FEPUARE 1 99(D
FAAITOITORAA HOPEA NA PARAITA VAHINE
I te mau hoà e vai i Porinetia nei,
E homa e, ia ora na outou i te aroha no teAtua o tei faahoi mai ia maua to ù tamaiti
(o Raitû to na ioa mââhi) i teie mau fenua ta maua Paraita i here e i tavini,
fatata e 20 matahiti.
o Roland
Te haamaitai nei au i teAtua o tei faatiâ i teie mau farereiraa i te mau pâroita i reira
(aita e taime no te haere i te mau vahi atoâ). Tera râ, te ani nei au
i te Fatu ia haamaitai atu O ia ia outou pau roa. E te haamauruuru nei au ia outou
maua i tae atu ai
o tei farii mai ia maua ma te
here, te mau hei pupu e te tiare, te mau tâoà faatau aroha
huru rau.
la haamaitai te Atua ia outou i teie tau Noera.
"Ua itea to teAtua aroha ia tatou nei : o teAtua i tono mai i ta na Tamaiti fanau tahi
i te ao nei, ia ora tatou ia na. " (1 loane 4: 9-12)
E teie ta tatou pahonoraa ia na :
"O te mea e ite ai te taata atoà e pipi outou na ù : ia aroha outou ia outou iho. ”
Te taaê nei tatou ! Tera rà, i roto ia letu, aita e taaêraa, no te mea, te taamu nei O
ia ia tatou na roto i to na aroha !
To outou hoQ i te fauroo : PARAITA VAHINE.
Paraita V e te mau rave ohipa i te pû faatereraa i PAOFAI
QSIMQCEDBOiaiIHl
FÉVRIER / FEPUARE 1 990
RENAULT 19
Chamade
LIGNE DE FORCE
La nouvelle Renault 19 Chamade
fait partie de ces voitures qui
00
sont portées par un souffle puis¬
lO
os
(O
sant et
c«i
qui devancent, par leur
élégance naturelle, tous les cou¬
Uj
CO
Chamade apporte dans le pay¬
s
O
sage automobile la plus
sante des embellies.
rants.
ü
La
nouvelle
Renault
19
sédui¬
OQ
:d
0.
Sodiva
Bd Pômare
m
42.48.97
W
m
RENAULT
On est en Confiance
FONCIER; NUCLEAIRE ET ENVIRONNEMENT
REGIONAL PACIFIQUE :
LE os DE MAOHI Nin
Bien avant l'arrivée des
sera la fin de nos coutumes
cléaires. En clair, il appar¬
Surgit alors la prise de
possession définitive, ce que
les juristes désignent par le
Européens, Vaita, grand
prêtre qui officiait sur le
marae de Taputapuatea à
actuelles et les oiseaux
tient à la communauté na¬
terme d'annexion ou d'ad¬
sacrés de la mer et de la
tionale de se prononcer sur
ministration directe. Et de
terre viendront se lamenter
la poursuite des essais nu¬
nouveau,
Raiatea, berceau de la
sur ce que
cet arbre décap¬
nation maohi, avait un jour
ité nous enseigne.)
non pas à la
communauté polynésienne
serves
seule de le faire. Il faut re¬
tectorat.
chercher dans l'histoire du
que
blables, issus du tronc et ils
prendront nos terres. Ce
De Vaita à Rocard
prédit :
Au mois de juillet 1989,
sultations populaires, son
site
d'expériences
nu¬
cléaires, et
de retour du marae Toputa-
peuple maohi un sembla¬
te
puatea où l'interprète du
gouvernement lui traduisit
en français la cérémonie
ble mépris.
Tumu, e haere mai e hià i
haute de dignité culturelle
et nouveaux pouvoirs.
teie uru raau i Taputapua¬
(elle s'est faite dans la lan¬
tea nei. E tino ê to ratou, e
gue de Vaita), Michel Ro¬
tino ê to tatou, hoê anae ra
huru noteTumumaieeriro
Gouvernement
"te ite nei au, tei mua ia
ù nei te auraa o teie nei peu
maere rahi
fanaua
! Te na mai te
unauna
na
Péripéties coloniales
le rappel des ré¬
foncières
déjà for¬
mulées dans l'acte de pro¬
Depuis, la politi¬
d'assimilation rasait
presque tout des institutions
traditionnelles. Le peuple
maohi s'accrocha cepen¬
dant aux deux valeurs qui
font l'ossature de son iden¬
tité culurelle : sa langue et sa
En 1842 et après bien des
terre. Elles n'ont pas échap¬
card, premier ministre du
luttes coloniales qui oppo¬
pé au fondateur du mou¬
français
saient deux nations hors de
vement nationaliste maohi
teie nei fenua ia ratou. E
déclarait sur les ondes de
leurs limites continentales,
Pouvanaa
haapaoraa tahito
R.F.O. au terme de son sé¬
la France et l'Angleterre, la
seconde guerre mondiale à
nei, e tae mai hoi te manu
jour en Polynésie Française,
première emportait la si¬
gnature d'un acte de protec¬
son
mou teie
nationale de la France ne se
IV, la souveraine d'une par¬
Et ce n'est pas Pierre Angeli,
sous-détaille pas par régions,
tie des îles
qui forment
gouverneur de la Polynésie
cantons ou territoire..."
aujourd'hui la Polynésie
Française, sauvegardait
quelques domaines de sa
compétence. Et, viendra le
temps des représailles
contre ceux qui, par amour
de leur terre (fenua) et leur
patrie (ôiù) utiliseront les
armes de pierre sans espoir
française qui lui lança à la
"...La politique de défense
ta teie raau i motu e haapii
nei."
version
françoise
(Je vois devant moi le
De la prophétie de Vaita
à Michel Rocard, il s'est
écoulé du temps de l'apogée
sens de cet événement chan¬
coloniale,
gé. Les glorieux enfants du
tronc (Dieu) vont arriver et
l'existence d'un nouveau
verront ces arbres ici à Ta¬
prédécesseurs ont conféré à
la Nation Française, celui de
putapuatea. Ils seront d'as¬
pect différent de nous et
pourtant ce sont nos sem¬
emprisonnement en
métropolitaine, ce
furent ses armes politiques.
nei. E haere mai e taahaii i
La
Oopa,. De la
Pômare
moà O te moana e te fenua
donne ceci :
a
avec en
prime,
droit que Rocard et tous ses
torat. Par réflexe,
de succès face à une armée
choisir hors de ses limites
militaire utilisant les armes
continentales et sans con¬
à feu.
France
figure, en pleine réunion of¬
ficielle de l'Assemblée Terri-
toriole, que sa langue était
bonne pour les animaux,
qui freina l'élan autono¬
miste. Puis vinrent, de 1970
O
1984, les revendications
par les hommes politiques
locaux pour davantage de
pouvoir détenu alors par
l'Etat français auxquelles
FÉVRIER / FEPUARE 1 990 — 9
adhéra le plus farouche ad¬
versaire de l'autonomie in¬
terne, Gaston Flosse. La clas¬
maôhi,
de l'intérieur de
l'Eglise, mais aussi d'autres
confessions religieuses, a-til donc
demie, les clans asiati¬
ques et français allaient en
être les principaux bénéfi¬
perdu définitive¬
ment ses marques de digni¬
té ? Les représentant de
ciaires de cette ère d'auto¬
l'Etat souverain
nomie interne.
raient-ils le peuple maôhi
se
ignore¬
un
leur mère nourricière. La
sacrée) embellit le marae de
Taputapuatea de Vaita.
Après la naissance, ce geste
terre et la famille
(fenua
fetii), c'est la même chose.
La
propriété individuelle
n'est pos sa conception. La
terre
déléguée
par
les
auti pu
fenua (plante
perpétré par les femmes, a
résisté aux temps et à toutes
les initiatives faites pour
leur retirer toutes ces
La sentinelle
qui, pendant plus de 15
siècles, a façonné un régime
ancêtres, c'est un peu leur
ventre qui est laissé en héri¬
tage (ôpu fetii). Ce ventre, à
du peuple
foncier structuré et char¬
la grossesse d'une femme,
riant moins de litiges qu'au-
est porteur d'un enfant et le
jourd'hui ? Sa possession
d'une langue différente du
français, sa vision com¬
placenta (pu fenua = centre
aujourd'hui de tranchée à
atomique. Cet
engin, qui est enfoui dans le
de la terre) lie de manière
ventre de cet île, l'est aussi
inaliénable et imprescrip¬
dans le ventre de toutes les
munautaire de la terre,
tible l'enfant à la mère.
femmes maôhi qui donnent
n'est-ce pas là l'expression
Signe d'union définitive
la vie à un enfant au mo¬
de son identité culturelle qui
entre elle, ses ancêtres et sa
ment de l'accouchement, de
progéniture, elle plantera ce
placenta dans la propriété
toutes les femmes qui,
familiole, comme un arbre
qui donne la vie et comme
priétaires de parcelles selon
le système des revendico-
Depuis 1981, le synode
de l'Eglise Evangélique de
Polynésie Française rap¬
pelle, aux représentants du
pouvoir politique locol et de
l'Etat français, son opposi¬
tion aux essais nucléaires,
lui permet d'avoir une légit¬
rejoignant en cela les prises
de positions de plusieurs or¬
ganisations religieuses du
Pacifique. Quant à l'Eglise
Catholique, elle préfère
imité et une authenticité ?
Si
l'Eglise s'est élevée
contre les essais nucléaires
s'abstenir de tout engage¬
territoire, dons le
Pacifique et dans le monde
entier, c'est parce qu'elle
ment vis à vis des essais nu¬
croit à
cléaires
Création, de la Terre et de
l'Humanité. Par là, elle a
préférant le mu¬
tisme aux vertus de la clarté.
d'arrêt des essais nucloires,
une autre revendication : les
luttes foncières.
Sa
de¬
mande de prise en compte
des coutumes maèhi dans
l'intégrité de lo
qui considèrent que les
transformotions sociales,
économiques (le Centre
d'Expérimentotions du
Pocifique a été une source
d'enrichissement financier
justice, sa volonté de
protection de la propriété
maôhi, sa contribution cul¬
turelle ont surpris ceux qui
pensaient que, finalement,
quelques catégories
socio-professionnelles) ont
connu une telle
ampleur
qu'il est tout aussi néces¬
saire de pourvoir à une con¬
sultation populaire.
l'Eglise ne limitait son ap¬
proche de la société qu'ou
L'innocuité des essais o
la
.nucléaire.
pour
fait l'unanimité chez les
Par ses deux prises de po¬
scientifiques. Une raison de
plus pour déplacer le site des
sition qui ne prêtent pas de
essais... dans les landes de
place à la confusion, et en¬
Gascogne.
moins
à
une
1 0 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
la bombe
GROUPE SOCIETE GENERALE
14 agences pour
mieux vous connaître
mieux vous conseiller,
mieux vous servir
PRETS PARTICULIERS
Personnel et immobilier
Financement des véhicules, SOFINAUTO
CREDIT AUX ENTREPRISES.
La mère nourricière
Quant à l'Eglise Evan¬
gélique, elle rappelle que ses
fidèles ont conservé des liens
vea!porotetan I
dès
1852, ont déclaré être pro¬
DE POLYNESIE
tituer à un parti politique,
l'Eglise déplace là le débat
sur la question de la dignité
d'un peuple. Le peuple
le sous-sol de Moruroa sert
BANQUE
soit-
disante tentative de se subs¬
valeurs. Le sol de Moruroo,
sur son
voulu se ranger parmi ceux
L'Eglise, et ce, depuis
1985, ajoute à sa demande
core
traditionnels avec la terre,
42.86.88
,
avoir mené des actions in-
e fa mai nei. Aue te
ternationoles, les peuples
autochtones de ces pays ont
ia tatou te nunaa maàhi e,
servoteur, par respect pour
la communauté autoch¬
réussi à faire admettre ô
mau fenua. Ua riro i te mau
leurs
ratere
tone, les kanaks. L'histoire
tones la reconnaissance de
L'interpellation faite par
les synodes depuis 1985 à la
vécue par les populations
leurs droits ancestraux.
tauraa. No reira e te ui api,
autochtones de
a
population de Polynésie
contrées insulaires, la Nou¬
avait ce sens-là, et non pas
velle-Calédonie et la Poly¬
Ainsi, la restitution des ter¬
res, pour partie et en vertu
du respect des traités, est
une initiative à se substituer
nésie
aussi tout à l'honneur des
(tomiteroa fenua).
tions
munauté allochtone, les
lieu de
Dans ces conditions, l'Eglise
caldoches,
peut-elle accepter que con¬
cantonner à un rôle d'ob-
tinue d'écloter la bombe
atomique sur son sol ?
au
ces
se
deux
gouvernants alloch-
parti politique quel¬
Française, présente
des similitudes qui ne
conque. L'accent a été mis,
doivent rien au hasard. Les
depuis 1866, sur la nécessité
de faire disparaitre les cou¬
visées coloniales d'un Etat
tumes locales et la tradition
voisin les ont privées de leur
foncière, tout en fermant les
système politique hérité de
nie fournissent à la nation
yeux sur les spoliations, les
la tradition missionnaire.
rapts, les vols fonciers... Au
La réduction des effectifs
lieu de s'obstiner à retirer à
qui a inventé les droits de
l'homme, ses têtes de pont
stratégiques. Les 20 der¬
nières années, les questions
O un
en
compétition avec son
groupes allochtones.
aroha,
te ère nei tatou i to tatou
e
te haere nei hoi
tatou mai te manu aore e
rohi, a faaitoito, ia ore te
nunaa
maàhi ia moè. "
(Nos pères et pères,
scrutez la vérité d'aujour¬
La
Polynésie, les îles
Wallis, la Nouvelle-Calédo¬
d'hui que nosyeux fixent. Le
peuple maàhi est dans une
profonde tristesse, parce
qu'il est sans terre. Et les
nouveaux
arrivants s'en
sont appropriés. Nous som¬
mes comme un oiseau sans
encore
de traditions fon¬
démographiques par l'en¬
couragement apporté à
l'installation d'un peuple¬
cières,
ne
vaudrait-il pas
ment de colonat a connu
Rocard
efforts
des fortunes diverses. En
l'ont emporté sur celles de
pour réparer certaines injustices du passé et rétrocéder
Calédonie, elle a été spectoculaire. On a tout aussi
l'existence et des droits des
maôhi dépos¬
sédés de la manière la plus
arbitraire qui soit ? C'est
aujourd'hui l'engagement
de l'Eglise qui s'accorde le
temps de décrypter ses biens
et de promouvoir la restitu¬
craint en Polynésie la dis¬
tion des terres, si des malver¬
et maories ont remonté le
femmes de "machines à
sations sont découvertes.
temps avec, pour même
idéal, la récupération de
terres qui ont appartenu
sourire”.. Mais c'est de dig¬
l'émergence de
aux tribus de leurs ancêtres.
bles, de sauvegarde de ses
l'existence de peuples
Lors des moments de perte
langues maternelles, de
peine de l'écriture d'un ar¬
autochtones.
de souveraineté, leurs chefs
terre libérée d'une arme so¬
ticle.
avaient judicieusement in¬
phistiquée pour se défen¬
dre... et prête à être utiliser
pour tuer, que le peuple
la population ce qui lui reste
mieux déployer les
aux groupes
Le Pacifique ou
parition de la race maôhi.
de défense nationale, et Mr
nous
le
rappelle,
de nouvelles nations maî¬
Ce cri de détresse rap¬
de leur destinées.
pelle étrangement la pro¬
phétie de Vaita et résume
mieux que tout autre dis¬
cours l'évolution qu'a con¬
nue le pays de Maôhi nui.
Son interpellation et le col¬
loque tenu au Defap du 10
octobre 1989 avec la partici¬
pation d'un groupe d'étu¬
Tout j uste si les populations
A
côté,
Nouvelle-
en
revendications
aborigènes
graine pour ne pas que
disparaisse notre peuple
maàhi).
peuples autochtones. Ici,
rien n'a été fait pour secréter
tresses
Zélande et en Australie, les
nid. C'est pourquoi, nous
les jeunes, prenons de la
ne
sont pas
cantonnées à
des rôles subolternes de
"danseuses" et les
jeunes
nité, de reconnaissance de
ses droits fonciers inoliéna-
diants maôhi valaient la
Aujourd'hui, l'actualité
mondiale braque ses feux
sur le continent liquide,
voué à devenir le prochain
troduit des réserves toutes
berceau de l'humanité. La
avaient la maîtrise. On se
de cela quelques
Groupe de travail sur les
écrite et parlée ré¬
gionale a longtemps été
prise dans l'engrenage des
demande encore comment
semaines, une jeune chré¬
droits fonciers de
l'idée est venue aux nou¬
tienne répondant au nom
l'Eglise Evangéliques
occupants de s'ar¬
de Pamela livra au regrou¬
de Polynésie française.
roger des droits nouveaux,
sans du tout se soucier de
pement des jeunes de l'île de
Calédonie où une forte com¬
munauté maôhi a, dans
lever les réserves qui étaient
chanson
l'ensemble, adhéré
aux
formulées dans les traités.
mau metua, a
sirènes politiques de la com¬
Toujours est-il qu'après
presse
évènements de Nouvelle-
liées, soit au juridictions
foncières, soit aux terri¬
toires
veaux
fonciers
maôhi a besoin.
Gabriel TETIARAHI,
Décembre 1989
dont ils
Il y a
Mooreo les
paroles de sa
voici : "Te
que
hià i teie nei
mahana, i teie nei ohi api
FÉVRIER / FEPUARE 1990 — 11
TE TAHI MAU PARAU TUATAPAPARAA
NO TE AMUIRAA TARONA
I te tou
O
te t5vanQ Hau o Charles
PASSART, i te
motahiti 1940, o PUHIAVA ôrometua te faatere ro i te
Teie ia te huru o te tare ômuiraa
i
matamua a TARONA.
pâroita Tevaitoo. I te reira matahiti i patuhia ai te tare
E tià ia haamanaôhia e, aita taua fore ra i niuhia. I
putuputuraa matamua roa a teie Amuiraa. Na BROTH¬
ERS Tamaiti tiàtono ôpî no te ômuiraa i patu i taua tare
to na otirao i te hômanihia, ua tomohia, e-ya ôhipa te
Amuirao i roto. Hoê noa matahiti i mûri mai, uo pohe
ra.
atu te tiàtono ra o Tuaiva.
E maha n5 tiàtono poari i faatere i te Amuiraa i te
Hoê àhuru matahiti i mûri mai, i roto i te mau ôreo
reira tau:
matahiti 51-52, uo pararT teie nei fore ômuirao i roto i
te hoê motai rahi. Mai te reira tau e tae roo mai i teie
1. O Faairoà
2. O Tehoroitua
mahana, ua ora ôvere noa mai teie nei Amuiroa. Mai te
RAAPOTO, metua fanau no
taime a pararî ai te fore, na Tehoroitua a RAAPOTO i
3. O Teuira a TUAIVA, ôrometua haapii atoà i te
te matahiti 1966, ua rave mai o Punua i te faatereaa o
a
Tamuera e no Henriette.
foatere i te ômuiraa e tae noa atu ra i to no poheraa. I
reira tau, e metua fSnau atoà hoi no te fêtii TEORE.
4. OTuteraiaMANARANI, metoufônau noTeriitua
vohine.
9
te
Amuirao,
mai te tauturuhia atu
e
Antoine
a
GUILLOUX. Ua tupu noa te putputuraa a te Amuiraa i
roto i te ùtuofare o Punua i Tumuôre. I te reira iho ô ma¬
tahiti, ua ô mai o lotefa Terai a TARATI e o Frédéric a
O Tomati a BROTHERS ia te tiàtono ôpT roa aè i roto
TEORE ei tiàtono ôpî no te ômuiraa.
i te ômuiraa i te reira tau, e na na i patu mai i te TARONA
matamua.
I te tau o Punua, ua feruri te Amuiraa e hômani i te
E tià atoà ia haamanaôhia te parau o te tSvana
mataèinaa e faatere ra ia Tevaitoà i te reira anotau, oia
Teunu a TAIMAMA, metua hoovai no Antoine a
GUILLOUX, e metua fônau hoi no Teruihitoa, oia hoi o
o
Tflpoo vahiné;
hoê fore putuputuraa.
Ua haamata i te haoputu i te
moni. Te fifi rô, aita e fenua i itehia. Aita otu ra taua
ôpuaraa ra i manuia.
I te matahiti 1969, i te ôvaè tiuroi, ua pohe o Punua
Eere o Teunu a TAIMAMA i te tiàtono, e mero ètârétio
tiàtono e to na hoa i roto i te hoê àti pereoo. Ua rave mai
Te faahitihia nei rô to na parau i teie taime no te
ia o Antoine a GUILLOUX i te faatererao o te ômuiraa
o ia.
mea, o te hoê teie tino itoito e te maramarama tei tôàti
pôpü io no i nià i te mau tiàtono paari no te reira tau,
e no te faatererao atoà i te
ômuiraa.
Te huru o te fore putuputuraa
matamua a TARONA.
mai te tauturuhia atu e Terai roua o Teôre.
Ua faahiti foohou te Amuiraa i te parau no
te
paturaa i te hoê fore putuputuraa, terô rô, aito e ôhipa
pôpG i ravehia, e ua topa foohou ô teie ôpuaraa.
I te matahiti 1975, ua haomauhia o Albert Teoroha
a MANAFENUAROA ei tiàtono i roto i te ômuiraa, e ua
horoàhia atu te faatererao i roto i to na rima. Ua feruri
E fore mSohi noa. E pou haari, e popai ôfe, e tôpoi
faahou te Amuiraa i te porau no te paturao i te hoê fore
nTàu. Mea menemene noa to na hômaniroa. To na
na na. Ua haomota i te imi i te
tahua, e îri titoe noo ia. Teie mau iri, no roto mai ia i te
moni nô nià i te taata ômuiraa, e ua ôpuo e hômani i
fore ômuiraa tahito a te pSroita.
te hoê fore tano noa : 12 mêtera i te roa, e 7 mêtera i te
I te taime a vavahihia ai teie nei fore pôroita no te
ôano. Teie rô, ua
faufoa, ua faatuhaa i te
pôtoi te tômuta ra o Franklin a
paturaa ia TIROAMA tei parori i te matai puàhiohio ro
o REVA, ua tuhahia te mau tauihaa o taua fore ra na nià
manaôraa, mea hau aè e patu i te hoê fore no te uî ihoô
i te mau ômuiraa o te pôroita. Ta TARONA tauihaa, teie
rô o mûri atu. E ua topa faahou teie ôpuaraa.
ia mau iri titoe i ravehia no te faotahuoraa i ta na fore
putuputuraa.
1 2 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
BROTHERS i taua fore
I te matahiti
ra
no
to
nainaî. I to
na
1980, ua tupu te hoê fifi i roto i te
ômuiraa Hôtai. Ua tonohia atu
VEAÏPt)R0 TET
na
o
Teoroha mô
e
te
Apooroa Tiàtono i roto i te amuiroa no te faaâforo i to
|,
no fifi. Uq vQi iho mai o io i te Amuiroa i roto i te rima
;t.i
ômuiraa. I mûri noa mai, ua püpü te Amuiroa i te
;iî
faatereraa i roto i to na rima. Ua faahiti faahou a te mou
=
paari i te parau no te paturaa i te hoê fore
putuputuraa. Eere i te mea maitai ia faaea noa te
Amuiroa aita e fore putuputurao. Peneiaè ràtou i te
pohe atoà, aita ihoa e fore i tià. I te reiro taime, ua faaoti
ômui te taatoàraa o te Amuiroa e patu i te hoê fore pôpû
e te nahonaho maitoî. Ua turu-papO-hia teie manaô e
te tômuta, oia hoi o Fronklin o BROTHERS.
J
;;
iti :
-
.
!
-
-
,<■;
]
Rôti a TAIRAAU, fanauhia BROTHERS, ei
4
O Philippe EBB
O TERUPE, ôrometua no Fetuna
O Tama a TARATI
-
O Léonard a HAAPII
-
O Ramon a BROTHERS
-
I te motohiti 1983, i te ôvoè tiunu, ua haamau-atoà-
O Tamuera a RAAPOTO
-
-
tôtuhaa i te moni na nia i te taata Amuiroa.
o
Ei ôpaniraa, e haamanaô noa otu vau i te tahi mou
tino i roto i to tôtou Etôrëtia no roto atu i teie Amuiroa
foatupu i te taùruo, ua haere e tavini io te taato, ua
hia mai
la ôutou, to ôutou mou hoo, to ôutou mou ùtuafare,
ta ôutou mou tamarii, mauruuru.
taata
Ua haomata te Amuiroa i te imi i te faufaa. Ua
O Tautu a GUILLOUX, 73 motohiti.
-
Teroi, o Teôre e o Tcfpoo.
I te motohiti 1982, i te ôvoè novemo, uo hoomauhia
o Toèroiti Christian a RAAPOTO ei tiàtono ôpi no te
O
O Frédéric a TEORE, 73 motohiti
-
O Jean a TEURURAI
O Turo a RAAPOTO
Teie noa te tahi mou porau ta ù i hinooro i te hohora
tiàtono no te ômuiraa. Ua amo pôpû atoà mai o ia i teie
atu i muo ia tôtou i teie mahano no roto atu i te Amuiroa
ohipa e tae roa mai i teie mahano.
la puè ta na moni, ua haaputu te Amuiroa i te
tauihaa. I te 8 no me 1984, ua hoomauhia te ôfai tihi o
TARONA.
teie fore, e ua haomata te Amuiroa i te patu.
E tià roo i te Amuiroa i teie mahano ia haamauruuru
maitai i te Apooroa Tiàtono, e te Orometua o te pôroita
i faaturahia aè nei, o Philippe EBB tei püpû mai i teie nei
BRflQUE ne TAKITI
BANQUES ASSOCIEES
tuhaa fenua ei voiraa no ta na fore. Io outou atoà na,
mauruuru e mauruuru roa.
No reira, e te mou taata poori o teie Amuirao, teie ta
ôe fore, te fore ta oe i manaonaô noa na a 30 motohiti
i teie nei ; o 30 motohiti i teie nei to oe moemoea-noa-
raahia. I teie mohano, 12 no novema 1988, te mataitoi
ra 6e i to na ùnaùna.
E mahano rahi teie no outou. la
PAPEETE, rue Cardella
MOOREA, Maharepa
41.70.01
56.13.29
haamaitaîhia te Fatu no to na aroha té ôre roa e tià ia
PAPEETE, rue Paul Gauguin
parau. Haamouruuru atoà tôtou i te tômuta o teie fore,
tei faaite i to na àrovihi e to na paari i roto i te tôreni i
PAPEETE, centre Vaima
foataahia na na.
HUAHINE, Pare
41.70.10
68.82.46
42.62.30
PARE LITE, zone industrielle
BORA BORA, Vaitape
67.70.37
43.81.55
E Amuiroa rahi teie i mua oè nei.
PAOFAI, rue Cdt Destremeau
RAIATEA, Uturoa
42.43.87
66.35.68
PIRAE, face au marché
Hou tôtou a ôpani i teie mou parau tuatôpaparaa no
42.00.40
TUBUAI, Mataura
PUNAAUIA, Pare Te Ara Nui
95.03.63
teie Amuiroa TARONA, te haamanaô nei au i ô nei i te
43.76.18
iôa o te feiô poori tei rove itoito maitai mai i teie nei
TARAVAO, Afaahiti
RANGIROA
57.14.31
représentation
ôhipa mai te tqrani ôre i to rôtou taime, noa atu te
veàveà, noa atu te ua, noa atu te rohirohi. Io riro rôtou
ei hiôraa na te feiô ôpi no teie mahano. Teie to rôtou
mau iôa :
-
TEL: 41.70.00
O Antoine Tôpoa a GUILLOUX, 76 motohiti
-
O Ernest Gabriel Pitori a TEORE, 76 motohiti
-
O lotefa Terai o TARATI, 76 motohiti
s.A. au capital de 600.000.000 CFP - Siège social : rue Cardella - B.P. 1602 Papeete
FÉVRIER / FEPUARE 1990 — 13
FAIRE RECONNAITRE LE PACIFIQUE
G.T.
J.D. : Plusieurs facteurs. D'abord,
Dialogue en Europe, à Femey-Voltaire et Genève,
entre John et Tetua Doom et le pasteur Gilbert Tinembart.
Doom nous reçoivent pour le déjeuner
Eglises non romaines" qu'est le Con¬
seil Oecuménique des Eglises (COE).
dans
Quel bilan faites-vous ?
:
John et Tetua
l'appartement qu'ils habitent à
Ferney-Voltaire, département de l'Ain, à
deux pas de la frontière suisse. Deux
autres invités sont là : les pasteurs Dahote
Qu'est-ce qui o rendu le
départ pour Genève possible ?
DANS SA SPECIFICITE
17 décembre 1989
:
j'ai enfin pu régler de manière satis¬
faisante le problème de mo double
succession. Vous sovez que pendant
18 ans, j'ai été à la fois secrétaire
général et trésorier de l'Eglise Evangé¬
lique. A bien des reprises, j'ai cherché
l'oiseau rare susceptible de reprendre
en
main les finances de l'EEPF. Eh
bien, ça n'est vraiment pas facile de
/. Doom : Il s'est ogi ovant tout de
trouver
personne o lo fois
compétente, désintéressée, enracinée
dans la foi et solidement engogée
dans l'Eglise. Je ne vous cache pas que
nous avons eu quelques déboires avec
plusieurs candidats. La succession au
secrétariat général s'est trouvée
heureusement facilitée par la réponse
positive de Rocky Meuel à l'appel de
l'Eglise. J'ai senti alors que je pouvais
passer la main. Je suis content que
une
troisième dimanche de l'Avent, nous leur
remplir le mandat qui m'a été confié :
mettre en place un Secrétariat du
Pacifique au siège mondial du COE ;
rendre le Pacifique bien visible au
sein de ce vaste orgonisme qui re¬
groupe plus de 300 Eglises chrétien¬
nes. J'ai enfin pu donner corps à un
rêve vieux de 17 ans. Il y avait long¬
temps que, tant à Genève qu'à Suva siège de la Conférence des Eglises du
Pacifique (PCC)- on me demandait de
toutes ces questions aient pu trouver
posé quelques questions.
venir créer ce fameux Secrétariat. Mais
une heureuse solution.
de Nouvelle-Calédonie et Poareu de
Tahaa qui suivent pour quelques mois
encore le séminaire
organisé par l'Institut
Oecuménique de Bossey (rattaché à la
Faculté de Théologie de l'Université de
Genève). Dans trois jours, les Doom vont
prendre l'avion pour Tahiti et passer
Noël et le Pô Matahiti en famille, loin de
l'hiver européen. Dans l'après-midi de ce
avons
responsabilités envers l'Eglise
Evangélique de Polynésie ne me le
permettaient pas. Il fallait d'abord
quitter Tahiti.
mes
G. Tinembart: Voila donc bientôt
une année que vous
êtes en Europe et
que John travoille dons cet "ONU des
Il fallait aussi que mon départ ne
place pas ma famille en situation
trop pénible. Heureusement, mainte-
OUTIMEX s.A. VOUS propose une large gamme 6e produits alimentaires :
LAIT Elle et Vire
Jus de fruits
*
-
-
Lait U.HT. - Crèmes de dessert Elle et Vire
Conserves Zwan - Biscuits Arnotts
Farine tamisée - Farine à gateaux
B.P, 9009 PAPEETE - TAHITI - TEL. 42^Ck71
14 — FÉVRIER / FEPUARE 1990
-
TELEX ^6 FP - EAX (689) 41.06.52
nant, les mootua sont grands et Tetua
est libérée de ses obligations
profes¬
motion de masse et par l'inconscience
/. D. : Si tu veux parler des meubles,
des grandes nations qui prennent nos
sionnelles. Nous avons donc pu en¬
c'est une affaire qui était déjà réglée à
îles pour des terrains
mon arrivée.
visager le départ pour l'Europe en
couple. Mais croyez-moi, ça nous
remue profondément
chaque fois que
tation de toute nature, nous laissant
cours et il se résume à deux
meurtris, déchirés, déculturés,
pations majeures : Le COE, c'est un
organisme assez complexe ou sein
duquel vous êtes vite noyé. Je fais
partie d'un Département d'Activités
très vaste qui s'occupe de toute l'Aide
Inter-Eglises au niveau mondial. J'ai
de multiples responsabilités ou sein
des divers programmes. Alors, il faut
se bottre pour affirmer et défendre un
projet pour le Pacifique. Il faut mani¬
fester une présence. On ne vous pro¬
pulse pas d'entrée sur l'estrade des
voinqueurs. Il faut faire sa place. Et
croyez-moi, ça n'est pas très facile
nous
d'expérimen¬
con¬
taminés et dépossédés de nos terres.
entendons la voix des fetii au
téléphone. Heureusement, notre foi
en fésus-Christ et la conviction de
servir le Pacifique nous aident à tenir
les protestants allemands, hollandais
bon.
dans leurs pays respectifs décidés à
Alors, ça a été le choc. Surtout chez
et
nord-américains. Ils sont rentrés
faire quelque chose. Aussi, quand le
Le choc de Vancouver.
Comité Exécutif du COE a cherché le
Il y a sans doute aussi des
moyen de financer la création d'un
secrétariat du Pacifique à Genève, il a
événements qui, au sein du COE, ont
trouvé des oreilles préparées. J'ajou¬
aidé le projet de Secrétariat du Paci¬
terai que, par la suite, une série d'évé¬
fique à mûrir ?
nements douloureux se sont produits
G. r.
:
dans le Pacifique.
J.D. : Oui. En 1976, déjà, à Port-
Moresby, l'Assemblée Générale de la
PCC avait formulé cette idée. Puis, il y
l'impact de la délégation du
Pacifique lors de l'Assemblée Générole
a
eu
Ils ont beoucoup
Non, l'important est en
préoccu¬
parce que le Pacifique demeure malgré
contribué à aviver le sentiment que
tout mal connu. Il est vrai aussi
désormais, les
si
du Pacifique
étaient à compter au nombre des
victimes du mal-développement des
poys du Nord.
gens
du COE à Vancouver en 1983.
nous avons
que,
des problèmes, nous
n'en sommes pos moins un continent
relotivement peu peuplé et moins que
d'autres
en
butte à
ces
immenses
C'est vrai que les
calamités que sont par exemple la
famine qui sévit en Ethiopie ou l'exil
pays du Nord vivent un mal-dévelop¬
des boat-peoples de l'Asie du Sud-Est.
pement. je m'en étais déjà rendu
compte à Tahiti en voyan comment
Nous avons une spécificité à offirmer
et que nous ne gagnos
notre fenua évoluait. Mon séjour en
contenter d'une certaine
France ne fait que confirmer cette im¬
ité. Je m'efforce de foire comprendre à
de l'océan Pacifique. Lorsque les délé¬
pression. Les relations humaines sont
gués du monde entier s'y sont réunis,
ils n'ont pas pu passer rapidement
sur les problèmes du
Pacifique. Notre
délégotion a donc reçu un temps de
parole important pour évoquer toutes
les questions qui préoccupent les
populotions et les Eglises de cette partie
du monde. Alors, pour la première
fois, rOikuméné a pris conscience que
le Pacifique, c'était autre chose qu'un
ensemble de gentilles peuplades vi¬
vant de danse, de poisson et de noix
de coco. Auparavant, tout le monde
pensait que le Pacifique était un
endroit plus ou moins vide et surtout
calme et paisible. Et nous avons bien
dû leur dire que ce temps-là était fini
et que nous nous trouvions foce à tous
les problèmes engendrés à la fois par
l'invasion des produits de consom-
sacrifiées à toutes sortes d'autres im¬
collègues de Genève et à leurs
Eglises que le Pacifique représente un
tiers de la surface de la terre et qu'à ce
titre il est porteur d'une part très
importante de son ovenir. Il faut donc
veiller à ne pas détruire aujourd'hui
ce qui sera sans doute demoin le
gordemanger de l'humanité.
Tetua Doom
Lucette Tinembart
:
Que s'est-il
passé au juste à Vancouver ?
f.D.
D'abord,
le
savez. Vancouver se trouve au bord
:
comme vous
:
pératifs. Je ressens cela comme une
négation profonde de ma nature poly¬
nésienne. Et encore, je peux m'esti¬
mer
heureuse car, contrairement à
beaucoup de gens du Sud, John et moi
avons beaucoup d'amis en
Europe.
Nous ne sommes donc pas seuls. Je
voudrais dire aussi que j'ai la joie
d'être accueillie dans les groupes fémi¬
nins de Genève et de participer à des
rencontres notionales organisées par
la Fédération Suisse des Femmes Pro¬
testantes. Ces rencontres sont très im¬
portantes pour moi.
Le continent liquide.
rien à nous
marginal¬
mes
Je veux oider les responsables mon¬
diaux de nos Eglises à se rendre compte
que le Pacifique, tout liquide qu'il est
à 99 % est un vrai continent. Un
continent
particulier, un continent
liquide, mais un continent. Plus j'y
réfléchis et plus je trouve onormal
que des lieux comme les déserts soient
automatiquement considérés comme
éléments d'un territoire national olors
G. T. : Revenons au Secrétariat du
que NOTRE océan, en dehors des zones
Pacifique à Genève. Est-il en place ?
économiques des 200 milles, est os-
février / FEPUARE 1990 — 15
similé aux "Eaux Internationales". Il
ment la décision de faire se rencontrer
f.D. : Il ne faudrait pas que le Paci¬
faut être né sur un continent à domi¬
les nombreux partenaires de tous ces
nante sèche pour
efforts. Ils ont besoin de se connaître.
fique soit victime d'une profonde crise
pour que Ton s'avise enfin de prendre
des mesures. C'est tout de même plus
aisé de prévenir que de guérir.
avoir conçu une
pareille imbécillité. J'aimerais faire
sentir
aux
non-Océaniens le
scan¬
Ils ont besoin de mieux mesurer la
réalité et les
conséquences de leur
dale de leurs idées toutes-faites. Com-
activité. Il faut qu'ils travaillent da¬
prenon-nous bien. Je ne revendique
vantage ensemble. Je me suis donc
pas un droit de propriété.
ouvert de ce souci aux responsables
(La pro¬
priété c'est encore une "invention"
occidentale). Je m'insurge contre cette
idée bien présente chez beaucoup de
gens : c'est vaste, c'est profond, les îles
sont petites donc tout nous y est per¬
mis. Eh bien non !
Tetua : Comme peuples du Paci¬
la conscience
immédiate, physique, que la mer, c'est
la vie par excellence. Y toucher, c'est
fique,
se
nous
avons
détruire soi-même. C'est pourtant
du protestantisme
G.T. : Une année loin de Tahiti, ça
fait voir Tahiti comment ?
français engagés
dans le Pacifique et je leur ai deman¬
Tetua : Ço avive le sentiment de
dé d'organiser avec moi à Paris un
profond attachement au fenua aià.
Ca fait aimer davantage ce que nous
sommes, nous, Polynésiens. Ca fait
apprécier notre culture, nos coutu¬
mes. Et si nous n'avions pas cette foi
en Jésus-Christ, nous ne pourrions
pas tenir.
colloque sur ce sujet. Une trentaine de
Français, Allemands, Hollandais,
Belges et Suisses se sont donc rencon¬
trés. Il y avait aussi quelques habi¬
tants du Pacifique présent à l'époque
en France.
La confrontation a été bonne et il
en
est sorti un Comité de Coordina¬
tion Pacifique à l'échelle de l'Europe.
J.D. : Mon travail me place contin¬
uellement en relotion avec le Paci¬
J.D. : La deuxième préoccupation
G.T. : Comment John Doom, Con-
fique. Je ne me sens donc pas spécia¬
lement déphasé. Je reçois beaucoup
de nouvelles. Rien ne remplace pour¬
qui me mobilise au Secrétariat du
sultont du Pacifique au COE voit-il
tant le contact direct avec les gens
Pacifique, c'est la COORDINATION.
Depuis mon arrivée, je constate réguli¬
èrement que différents organismes
d'Eglises sont embarqués à divers titres
dans des projets avec des Eglises ou
des groupes de personnes du Paci¬
fique. Et souvent personne ne sait ce
que l'autre fait. J'ai donc pris rapide¬
l'Europe de 1992, celle de l'Acte
Unique ?
avec
Voilà un acquis.
simple à comprendre.
J. D. : Avec une certaine inquiétude.
Je me demande si, plus encore que
concevez
et
:
Alors, bon
jamais, nous n'allons pas être envahis.
La Polynésie va-t-elle devenir Terri¬
voyage et bon séjour à Tohiti. Saluez
très affectueusement tous nos amis
toire d'Outre-Mer de l'Europe ?
là-bas.
Numera hoe
no te 00 teoto'o
ETS FARNHAM
Clappier et A. Leboucher - Fax : 43.51.77. - Tél. 42.00.56
16 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
vous
Lucette et Gilbert
Tronçonneuse STHIL
rues
lesquelles
exécutez des projets.
T A T A R A R A AZP I P I R I A
taua maitai no te Atua ra. E au teie
EHAAMAITAI1TEATÜA,EFAATÜRAIANA
"
manaô ta te pôpai Mâteri e faahiti
nei i roto i ta tôtou irava i ta letu iho
Tei hâmani ïno i te taata rii ra, ua faaïno ia i tei hamani ia na ra ;
faaite ra i roto i te Môtaio 25:40 :
"Outou i nô reira i te hoê taeaè iti
e
tei hamani maitaî râ i te taata rii ra, ua faatura ia ia na. "
haihai roa i roto i taù mau taeaè
nei, ua na reira mai ia outou ia ù."
(Mâteri 14/31)
Te maitai i rovehia i nià i te taata,
ua riro ia ei haamaitairaa i te
Atua, ei
faaiteraa i te maitai o te Atua. Hau
Uq riro te puto MSteri mai te tahi
puta tei reiro te haaputuraahia te
reira, meo tano te taata ia ite e, e Atuo
to teie nei ao, e aita hoi e ôhipa moè
roa atu i te maitairaa, no te mea, te
taato riirii, te feiô haihai, aita to rü-
mau faahioraa e au i te taata ia rave
ia na, aita e taata moè ia na, moè noa
i nia i te taiara o to rStou oraraa. Te
tou e haapuraa ê otu maoti, te Atua.
atu â te Atua i te taato.
Te maitai tô tatou i rave i nià ia rôtou,
vai ra te faahioraa maitatai, te vai
ua
atoà ra rS te mea îino. Te vai ra te èà
e tae atu ai i te
E haamaitai i te Atua
pohe, te vai atoà ra hoi
moihaa
E nô heo tôtou i te haamaitai i te
no
te faatupuroo e te
faaiteraa i to na maitai. Te Atua e
Atuo. NÔ roto ânei i te haere-tômau-
fatu i teie nei ao, e Atua ia tei riro te
raa i te pureraa,
feia riirii, te feia i roto i te fifi, ei ôriô
te èà e tae atu ai i te ora..
Ua faanahohia teie
mau
parau
mai te huru haapiiraa ra ta te hoê
E hiô mai tatou i te tahi o te mau
te raveraa i te ôhipa
ta te pôroita, te haapoôroa i te haapiiraa tôpati, te ui ôpi,
e te tahi atu ô mau
ôhipa a te Etârêtia.
manaô ta teie îrava e faahiô nei ia
E aha te auroa o te parau haamaitai :
tôtou i nià i te faaroo o te taata e
e pure ânei, aore ra e himene, e
haamori. E maitai Ônei hoi te Atua ia
metua e horoà ra i ta na tamarii no te
huru oraroa e au ia na ia mâiti.
horoà nei i teie aôraa.
a
te ômuiraa,
tatou.
E Atua to teie nei ao.
la ôre ia mataro ia tâtou te auroa
hâmani i te taata ta na i haapôrahi i
haamaitai, e riro tôtou i te
i te ôhipa a te Atua mai
te toa ôre rô i te auroa o te ôhipa e
reira ia fânaô o ia i te mau maitai
ravehia ra e te tumu i ravehia ai.
o te parau
Ua rahu te Atua i teie nei ao, e uo
rave peu noa
no te
Atua, moi te peu aita o ia iho nô
i here i te nünaa, oio hoi,
mai te peu aita o ia i ite i te ôpee i to
na nunoa i roto i to na mau fifi, e mai
te peu e parahi noa o ia i te vahi
ruruà" (Te Routiraa i te parau a te
Atua e te Iho Tumu Mâôhi, àpi 29, §
hopeà). Te auroo ra, eita te Atua e
maitai i te ôhipa tià ôre, te haavare,
mua roa
taata ta na iho i hinaoro ei taata ia
e te ôaôa o te taata. Mai ta tâtou atoà
E piti auroa to te taô haamaitai:
i ite, ua tupu te haro, oia hoi, ua ôre
a) rave i te ôhipa no te faatupu i te
maitoi
Atua ia na, e uo haafaufaa ôre i to na
i te Atua, e ua moè
ou i to no huru e to na hohoà.
Teie tôtou i mua i te Atua Metua,
te Tumu o te ora e te mau maitai atoà.
e) faaite i te maitai.
la hinaoro tôtou i te haomaitai ia na
E parau mau, eere ihoâ ia tâtou e
ra, e faatupu ia i te maitai o te feiô
riirii. Io ôre hoi tôtou ia na reira ro, te
atoà ra mau faaueraa. Te auroa ra,
uo ôtea ia te taata
e ei pûtarià no na. No reira,
"eita e tano i te tahi ia rave i te ôhipa
mata
eita hoi o na e ôoôa i te mauiui o te
atoà to na i foataa no te oraraa hau
te taata ua haapao i te hinaoro o te
riro atoà ia ei haamaitairaa na
rôtou i te Atua tei faariro ia tâtou ei
hoi te Atuo ia na. Te haapii mai nei rô
maitai oi te Atua. E tano tôtou
ta tôtou iravo e, te Atua i rahu i teie
haamaitai i te hoê fenua, te hoê râau,
faaino i to na roo. No reira, ia riro te
nei ao, e Atua ia no te here, e e Atua
te hoê fore, eita ra e tià i te taata i te
mau
hoi tei hinaoro i te ora, te hau e te
hômanihia e te Atua ia rave i te tahi
ôaôa no te mau mea atoà to na i
ôhipa e maitoi ai tei hâmani mai ia
hâmani, hau atu rô no te toota. I
hâmani o ia i te taata ra, i hâmani io
ia au i to na huru e to na hohoà, oia
hoi, ei faatupu atoà i te parau o te
aroho e te here, ei faatupu hoi i te ora,
na.
te hau e te oooa. Manoô noa
â te
i te faariroraa ia tatou iho ei hiôraa,
e ei hohoà no te
ia iho teie e ara nei i nià
i te ôhipa ta to no mono i faatupu. No
E faatura i te Atua.
E aho te faatura.
tupuraa o taua maitai
la riro râ tâtou na mua roa ei ite,
oia hoi,
no te mea, o
no na.
Atua, to na aroha e to na here na roto
to na e fatu maoti, o na iho, eita râ te
i te taata, aita io i moèhia i te Atua,
ôhipa atoà ta tôtou e rave ei
hanahano no te Atua, ei roo maitai
tôtou, o te faaiteraa ia i te maitai o te
ra.
tooto to na i hâmani. Te mea i moèhia
riro ra ia tôtou ei faaino i te Atua, ei
Te haamaitai e hinaroohia nei io
taata e, o na anaè i to na hoereà e aita
Atua e faaruè i te ao ta na i rahu e te
e
ei mou taata tei ite i taua
maitai ra, ei mou taato hoi e ora ra i
taua maitai ra tei riro ei turuirao, ei
uruairaa, e ei ôaôaraa no rôtou. Te
auroa ra, te ôhipa maitai ta tôtou e
rove otu no te toata, no te faaite ia i
E
parauhia te tura no te tiàraa
teitei ta te hoê taata i foataa i roto i to
na àau no te tohi atu taata, aore ra no
te tahi vôhi. Te faaturaraa vau i te
hoê taata, to ù ia imiraa i te mau
raveà atoà ia ôre te ino, te fifi, ia iri
mai i nià i te reira taata, ia ôre hoi io
février / fepuare 1990 — 17
t'a*t'a*r*a*r*a'a“p'
■
,H| ■ |M,n,M|n|H|H,r| Ii *p'
iF, I■ ‘r’
in, Ii 'a'
,H|
ïno to na roo, to na parau, ia maitaï
o te
ôpuaraa ta te Atua e horoà nei i
nahana, to no tura, e to na oroha
râ o na, e ia itehio to no moitai e to na
te taata tâtai tahi, oia te " faariroraa
hinuhinu. Te taata i faaturahia, te
ia na ei moihaa no te faatupuraa i te
faito ore i te taato rii. Eiaha tâtou e
teôteô i te meo e, e pereue to tâtou i te
taata ia tei marao to na parau i roto
i to Ù QQU e to Ù i faariro ei hioraa, mai
parau tià a te Atua, a riro atu ai te ao
nei mai te hoê hiô hipa e faaite mai i
te fârii atoa râ e ei niâ oê o ia ia ia ù,
te hohoà o te Atua e to na hanahana. "
e ei raro iho vqu io na. E tano atoa râ
(Poroï i te nûnaa màitihia e te Atua, àpi
49, 6§2). E taua hohoà to te Atua ra,
o te aroha ia e te here i te taata rii, e
e i hinaaro ai te Atua e
te haapâpûraa e, tei pihai noa o ia ia
ia tâtou ia mâmû, e io parahi noa i te
râtou.
vühi ruru, i roto i te àhu ùnaùna. No
te tiaraa o te reiro toata i te topa i roto
i to Ù aau, nô roto i te ôhipo tiâ ôre ta
na i rave e te ino ta na i
faatupu.
Te maitai e te ora, aore ra, te mea
e horoâ mai i te maitai e te ora,
la feruri maitai tatou, te riro nei te
tei niâ
ihoô to na vairaa, te taime rô e tuuhia
reo o letu i roto i te Mâtaio
tiàraa atu i mua i te Atua, âreà te tohi
pae ra, e àhu toià noa ia, no te mea
no râtou i ôto varua ai te mau
Tupuna
faatupu i ta na
ôpuaraa faaoro.
No te here i te Mâôhi e ôre oi e tià
reira, eiaha te mou tâvini o te Atua ia
riro ei Arii i roto i te nûnaa herehia e
ai i raro te maitai e te ora, te ino ia e
10, 40-42,
aore ra te Mataio 25, 35-45, mai te pi-
te Atua, ei tavini râ râtou nô te nûnaa,
te pohe terâ e maraa atu ra. E faatura
nainai o te reo ta te mâteri e faahiti
ia hanahana te iôo o te Atua Metua,
atoâ ihoâ teie, eere râ hoê a tumu to
nei i roto i teie ira va ta tâtou. la ite
io maitai to na roo, e ia tura roa o ia
raua, eere hoi a hotu ta raua e horoâ
atoà râ tatou e, i roto i te mau ôhipa
i Mâôhinui nei.
mai.
atoà ta tâtou e rave, ei nia aè ihoâ te
la au i te hiôraa a te pâpai Mâteri,
Atuo ia tâtou, ia riro
hoi te
mau
te maitai ta ù e rave ra no te taata rii,
ôhipa atoà ta tâtou e rave ei faaiteraa
Tira râ porau.
no te tura ia o te Atua. Te auraa teie
i to na hau, to na mana, to na ha¬
Turo a RAAPOTO.
CGEE POLYNESIE
rue Tihoni Tefaatau - B.P. 5020 - Pirae
Tél. 42.60.01 - Télex 275 FP - Télécopie 43.32.61
ETUDES - REALISATIONS - MAINTENANCES - DEPANNAGES
ELECTRICITE GENERALE
(industrie - bâtiment)
CENTRALES
RESEAUX DE DiSTRiBUTION
CANALISATIONS
CONDITIONNEMENT D'AIR
FLUIDES MEDICAUX
CHAMBRES FROIDES
ASCENSEURS
EQUIPEMENTS DE CUISINE
PLOMBERIE SANITAIRE
BOBINAGE
STATIONS DE POMPAGE
CABLAGE
TELEPHONE
DEPARTEMENT INDUSTRIE FARE UTE - TEL. 42.65.99 - 42.48.52
MECANIQUE DIESEL
ENERGIES NOUVELLES
TOLERIE - CHAUDRONNERIE
CHAUFFE-EAU SOLAIRES
STATIONS D’EPURATION
CONSTRUCTIONS ET REPARATIONS
NAVALES
PERMANENCE ASSUREE 24 H SUR 24 H
■
FÉVRIER / FEPUARE 1 990
V E a!P 0 R 0 T E T A N I
LA CIMADE A CINQUANTE ANS
MISSION : UN LANGAGE NEUF
En 1939, un groupe de jeunes fran¬
La mission est une marche commune, un mouvement vers un but ;
çais s'organise pour venir en aide aux
déplacées d'Alsace et de
n'importe quel geste, celo implique une décision : quelque chose o
apporter et un lieu vers lequel diriger nos pas. C'est vrai qu'être en mission,
pour une Eglise ou une personne, c'est être porteur de la Bonne Nouvelle :
Tamour de Dieu en Jésus-Christ. Mais ce que la conférence sur lo mission
personnes
Loraine vers le sud-ouest de la France
pour porter secours aux victimes du
nazisme. La CIMADE "Comité inter¬
comme
mouvements auprès des évacués" est
et l'évangélisation de San Antonio nous rappelle avec force, c'est que la
Bonne Nouvelle se dit différemment selon que Ton est balayeur de rues,
née dans la clandestinité.
chômeur, femme réfugiée, Indien dalit, général d'armée, bonquier suisse
Aujourd'hui, lo Cimade a cinquan¬
te ans et se nomme Service Oecumé¬
ou enfant des rues de Sao Paulo. Car la manifestation concrète de Tamour
de Dieu en
développé ses engagements
auprès des réfugiés, des travailleurs
immigrés, de tous les étrangers rejetés
par la xénophobie. Sur le terrain, ses
Jésus-Christ prend d'autres formes, d'autres mots, d'autres
gestes, pour les uns et les autres. Pourtant c'est toujours la même Bonne
Nouvelle : aux pauvres, l'annonce de Tamour de Dieu, inoltérable et égal
pour tous ; le droit à Tabondonce pour chacun, par le partage des biens et
de la foi, par la parole et por l'action.
Si Dieu nous confie sa mission, c'est que, dans sa sagesse, il sait que nous
activités s'étendent à de nombreux
sommes
domaines: locaux d'accueil pour les
bonne pour les autres. Pour être en marche. Eglise et individus doivent se
demandeurs
libérer de leurs peurs, de l'accumulation de privilèges et de biens, afin d'être
nique d'Entraide. Au fil des années,
elle
a
d'asile,
permanence
d'adaptation linguistique, bourses
pour étudiants et projets de dévelop¬
pement dans le Tiers-Monde.
(Extrait de la "Vie Protestante"
du 24/11/89, p. 4)
BUENOS AIRES :
CREATION D'UN RESEAU DE
FEMMES-PASTEURS
oussi ceux qui empêchent la Bonne Nouvelle d'être réellement
libres d'annoncer une bonne nouvelle qui conduise :
de l'injustice
à la justice
-
de la haine
à Tamour
-
du recel des biens
au
du mépris
à la considération
-
de la nuit
à la lumière du jour
-
de la faim
à la soupe
-
de la soif
à la fontaine
-
de la fontaine
à Tenu vive, Jésus-Christ
-
-
partage
Trois notions fondamentales au témoignage missionnaire aujourd'hui,
SE METTRE :
-
EN QUESTION
-
EN MOUVEMENT
"Nous montons notre tente dans
-
EN PARTAGE
la province de Buenos Aires, et nous
commençons à sortir de notre soc :
joies et douleurs, espoirs et doutes,
interrogotions et espérances.”
Est-ce bien là l'image que nous donnons. Eglise et peuple, dépositaires
du trésor de Dieu ?
-
Ainsi commence le message rédigé
por 85
Nicole FISCHER
(Extrait de la "Vie Protestante" du 24/11/89, p.3)
théologiennes latino-améri¬
caines O l'issue d'une réunion tenue
du 19 au 25 septembre à José C. Paz,
dans la
province de Buenos Aires.
BRUXELLES (APIC):
PRISONNIERS POLITIQUES AU CHILI
Elles ont décidé la création d'un réseau
continental de femmes-pasteurs, qui
Selon les chiffres publiés par les Eglises au Chili, il y a actuellement 468
inouguré le 8 mai prochoin ou
prisonniers politiques, dont 56 femmes, qui purgent une peine de détention
dans 32 prisons au Chili. Dans le but de trouver en Europe des appuis pour
soutenir leurs efforts en vue d'obtenir la libération de tous ces prisonniers,
une délégation chilienne de parents de prisonniers politiques visite actu¬
ellement plusieurs capitales européennes.
Les trois quorts des prisonniers politiques ont été condamnés au Chili à
des peines de plus de 5 ans et, dans 42 % des cas, les peines dépassent même
10 ans. La moitié de ces détenus croupissent en prison depuis plus de 3 ans,
deux fois sur dix, depuis plus de 5 ans.
sera
Séminaire biblique latino-américain
de San José, à Costa Rica, parallèle¬
ment à la première maîtrise en études
théologiques en Amérique latine du
point de vue d'une femme.
(Extrait de la "Vie Protestante"
du 20/10/89, p.S)
(Extrait de la "Vie Protestante" du 24/11/89, p. 10)
FÉVRIER / FEPUARE 1 990 — 1 9
U.R.S.S./MOSCOU (APIC): POUR LA
RESTITUTION DES EGLISES AUX CHRETIENS
Tula sert, lui de toilettes publiques. Or, ces édifices
n'étoient pas seulement jadis des lieux de prière, mais on
y a également célébré les hauts faits
Dans la requête adressée au Congrès des Députés du
Peuple en Union Soviétique, une Commission moscovite
pour l'oide aux chrétiens exige la restitution aux com¬
munautés chrétiennes de toutes les églises que l'Etat s'est
appropriées.
de l'histoire du
peuple russe, rappelle la Commission moscovite pour
l'aide aux chrétiens. De plus, quantités d'églises ont été
construites et décorées par de grands artistes russes et
européens :elles n'ont donc pas qu'une simple valeur
matérielle, mais représentent des trésors culturels inesti¬
mables.
En interpellant le Congrès soviétique, la Commission
espère un prochain règlement juridique du problème,
qui concerne encore des milliers d'églises reconverties
depuis des années en entrepôts, usines et restaurants.
Cet appel a déjà été signé par plusieurs milliers de
citoyens soviétiques, dont de nombreux députés, titu¬
laires de distinctions soviétiques officielles, artistes,
philosophes, professeurs à l'Université de Moscou, ainsi
que nombre de prêtres et de diacres orthodoxes russes.
En 1914, l'Eglise orthodoxe russe disposait de 54 174
lieux de culte.
En 1941, leur nombre était tombé à 500 environ.
Aujourd'hui, l'Eglise orthodoxe russe peut compter
quelque 7000 lieux de culte en U.R.S.S. Parmi ces
lieux de culte figurent cependant un certain nombre
d'églises confisquées aux communautés catholiques,
entre autres en Ukraine, où l'Eglise catholique, depuis
son intégration forcée dans
l'Eglise orthodoxe sous Stal¬
ine, est toujours réduite à la clandestinité.
sur
Utiliser des églises comme bâtiments profanes ne
heurte pas seulement les croyants pour qui l'église est la
"maison du Dieu vivant", mais également "tous les
honnêtes hommes", souligne-t-on dans la requête.
La
grande cathédrale de Kasan à Leningrad fait
toujours office de musée de l'athéisme. Le monastère de
20 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
(Extrait de la "Vie Protestante" du 24/11/89, p. 10)
HUMMM...
QUEL DELICE!
SAN FRANCISCO
7 nuits à partir de
13&600F
(AVION+HOTEL+TRANSFERTS)
avec
ceux
notre formule idéale pour
qui ne parlent pas l’anglais.
MANUIA TOURS
Départ de Tahiti Faaa vers la Californie
le mercredi soir, les vendredi et
samedi matin (et le lundi matin
du 19 juin au 28 août 89)
DES VOYAGES SAVOUREUX.
Boulevard Pômare - Tél. Informations : 43.63.33 - Tél. Réservations : 42.22.22 ou votre agent de voyage habituel.
Q0Q0QH3I10
TUPA NO
ROTO I TE ONE
MARAE NO
RAIATEA
MARAE NO
TAHITI
TOPAHIAI NIA
ITETAATA
ANAVAI NO
TAHITI
!-►
NO TE RAAU
T
RUI
-►
1 RAPAE MAI
,
PARAHI
HURU TAUTA!
VAHI
TE 10
1
E PARAHUIA
NOTE HAAVI
PUHI MITI
AlU
UAORE TE OE
FAAHAUTIUTI
1
1 NIA 1 TE EA
HURU PIRI
I TE POE
E1 TE MEA
UATANO TE
TAHU NIAI
TE TAHI
1
ERE 1 TE MEA'
TAERE
NOTE RAAU
HURIHIA E TE
MATAI
URU
1
HAAMORIHiA
NUMERA
1
TAUMI
MAO NA TE
UPOO
RAOERE
RAAU
RA
HURU PEHE
(HIMENE)
REO MAUMAU
-
PENi
RAAU TARATAR/
MEA PAARI TE
,
PAPE'MATA
RAU
1
TUPUHIAETE
RAAU
"
1
TAOUI
PIRIHAO
TIARE NO NIA
PENI
I TE AlVI
OIA
TEIROTO
I TE MITI
UAVARE
AAI TE TAHI-
NO ROTO
MAI 1 TE PAA
TAO FAA
,
Ul TE TAHI
PARAU
.
OIA
AMU TE TAHI
RAAU
HOPOIA
RETA
MATAMU NO
TE PIAPA
UAAMU
(NO TE MAI}
NO TE RAAU
PARAU PAARI
1
1
RAAU
TAUPIRI
UA PEE TE
TARAHU
MAI
1
UMU MAOHI
NO TE AMU
TAO
FAATAUPIRI
ENUNAANO'
RARO MAI IA
FARANI
EIA
HOROA
PURUMU
EERE1 TE MEA
REPO
FAiTO
FAANAHORAA TIA NO TE PARAU PEA N° 4 / TETEPA 89
22 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
(30{§i2HI
(D'après Amos 5:21-24)
Je déteste vos rassemblements
Je ne veux plus les voir
dit le Seigneur
Je ne peux plus sentir
vos cérémonies
religieuses
ni les inaugurations
que vous venez me présenter.
Je n'éprouve aucun plaisir
à vos offrandes du Me
Je ne regarde même pas
les petits cochons que vous m'offrez
(vous vous offrez)
en sacrifice -tamaaraa de communion.
Cessez de brailler
vos
cantiques à mes oreilles ;
Je ne veux plus entendre
le son de vos voix.
Laissez plutôt libre cours au DROIT,
que la JUSTICE puisse couler
comme un torrent intarissable
!
O.R.
Face à ta croix, Jésus, centre de ton amour et de notre espérance,
nous voulons
reconnaître et déposer notre péché.
Nous te disons Sauveur et Dieu ;
mais nous ne te donnons pas la première place,
ni dans nos vies, ni dans le Monde.
Aussi notre foi est-elle hésitante,
notre espérance faible
et notre amour peu visible.
Le Monde se moque de nous et de Toi.
C'est notre très grande faute
et nous t'en demandons pardon.
Nous te disons Seigneur et Roi,
mais nous résistons rarement aux autres puissances
qui nous asservissent, car elles nous attirent et nous séduisent.
Aussi notre Témoignage est-il peu convainquant,
notre action embarrassée
et nos discours trompeurs.
C'est notre très gronde faute
et nous t'en demandons pardon.
Nous affirmons que le Monde appartient à Dieu,
mais nous nous compromettons sans cesse
avec des puissances qui
imposent leur ordre,
au
mépris de la justice, de la liberté
et du droit des gens à disposer de leurs vies.
Pardonne-nous, Jésus, et donne-nous le courage
de dénoncer et de rejeter
les puissances publiques ou secrètes
qui détruisent la vie,
brisent les communautés
et violent tant la liberté
que la dignité humaine.
Nous affirmons ton Amour pour les pauvres ;
mais nous faisons le jeu de systèmes économiques injustes,
qui condamnent nos frères à la pauvreté
pour assurer nos bien-êtres.
Nous idolâtrons la richesse
et dénions à Dieu la propriété des ressources terrestres.
Pardonne-nous, Jésus,
et donne-nous le courage
de dénoncer et rejeter les systèmes économiques
qui encouragent i'avidité personnelle,
l'exploitation des gens
et le pilloge sans frein des ressources terrestres.
24 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
V E A.P 0 R 0 T E T A N I
Nous affirmons que la terre appartient à Dieu,
qu'elle doit assurer la sécurité et la subsistance o toute vie ;
mais nous érigeons des murs autour de nos maisons
et chassons des peuples de leurs terres
pour défendre nos intérêts.
Pardonne-nous, Jésus,
et donne-nous le courage
de dénoncer et de rejeter toute alliance
avec des institutions ou des personnes
dont les propriétés sont défendues
au
mépris de la vie des gens
et des droits de Dieu.
Nous affirmons que tu es la Vérité ;
mais nous répugnons à dire que cette vérité
et hésitons à appeler le mal par son nom
par peur des plus puissants que nous
et au mépris des moins favorisés, ainsi privés de voix.
Pardonne-nous, Jésus,
et donne-nous le courage
de dénoncer et de rejeter
les mensonges qui tordent la vérité,
trompent par la propagande
ou
manipulent les gens
en
encourageant l'avidité, l'égoïsme et le matérialisme.
Nous affirmons la beauté et l'égalité
de toute race et de tout peuple,
car tout être vivant
appartient à Dieu ;
mais nous attitudes, nos structures et nos théologies
sont souvent subtilement ou ouvertement racistes,
et contre disent nos discours, notre unité, notre crédibilité.
Pardonne-nous, Jésus,
et donne-nous le courage
de dénoncer et de rejeter toute forme de racisme
au nom de ta Bonne Nouvelle.
Nous affirmons selon la Bible, que "Dieu créa l'être humain
môle et femelle à son image" ;
mais jusque dans nos églises nous hésitons
à laisser femmes et hommes participer en égaux
à la vie sociale ou ecclésiastique.
Pardonne-nous, Jésus,
et donne nous le courage
de dénoncer et de rejeter tout sexisme
entre hommes et femmes, filles et garçons.
Nous affirmons que tu es notre paix ;
mais nous faisons confiance à l'équilibre de la terreur
et à la course aux armements
pour assurer notre sécurité.
Nous faisons allégeance aux pouvoirs de mort
qui encouragent la haine et menacent
tant la sécurité des peuples
que la création toute entière.
Pardonne-nous, Jésus,
et donne-nous le courage
de dénoncer et de rejeter
toute justification de la course aux armements
ou de la dissuasion
nucléoire,
comme aussi toute tentative de
"paix”
qui fasse violence aux gens ou à ta création.
FÉVRIER / FEPUARE 1 990 — 25
(3(i}[KJB
Nous affirmons que la création appartient à Dieu,
qu'il en est le centre et l'aboutissement ;
mais nous nous conduisons comme si nous étions Dieu,
abusons systématiquement de la nature à nos propres fins,
mettant ainsi en danger nos conditons de vie elles-mêmes.
Nous courtisons la puissance, le profit et le progrès,
sans entendre les gémissements de la création,
sans
critique sérieuse de l'utilisation aveugle de nos technologies.
Pardonne-nous, Jésus
et donne-nous de courage
de dénoncer et de rejeter
toute prétention humaine à maîtriser la création
tout projet visant à en abuser au mépris de ses limites.
Seigneur Jésus,
nul autre que toi,
par ton Saint-Esprit,
ne
peut nous sauver de notre péché.
Reconnaissant nos peurs,
nos lâchetés
nous te
et nos infinis abus,
supplions de nous régénérer
en témoins
dignes de toi,
pleins de courage, de patience et de justice,
de non-violence et d'amour,
à ton image.
Que par Toi,
ton autorité, ta présence et ton amour,
les puissances de mort
n'aient pas de force contre nous.
Car toi seul est le chemin,
la vérité
et la vie.
Amen.
(F. Vernet)
D'oprès le document
"Vers une théologie oecuménique de
la justice, la paix et la sauvegarde de la création" (C.O.E.)
0 URIETEA
I te hoê tere to te tctpena Tute i Roiatea,
Teo, o na rfl te mea Cttea roa. O Te Ao Tea
UQ ani O ia i te taota i te iôa o te fenua
o te Faatau Aroha te iôa o teie mau fenua.
ta na i toauru atu. Uq pShonohia mai
Hoê QtoQ to rotou tià
O io e, O
Urietea tauQ fenua ro. Uq popai te
e
pârohi tCtmau i
Raiatea, o P3ôa Tea to no iôa.
tahi pae i te ioà o teie fenua mai te mea ra
e, o loretea. Eere ro te reira te tanoraa mau.
O Pâôa Uri e o Pâôa Tea.
E gha teie iôa.
Âtea, no te mea na raua e hiô i te ofarorao
Uq parauhia teie nS Tià e. Te Tiai Hau
mau o te mau faaotiraa i ravehia e te mau
Te iÔQ teie o te Hau MSohi i terâ ra tau.
tià Qtoà o teie nâ Hau. Oia mau, i te mau
E au rii o na i te Hau Amui ta tatou e ite nei
tau Qtoà, te tâhoê nei te mau tià atoà no te
i teie mahana : te vai ra te Ao Tea, e te Ao
Hoê Ao,
faataaraa :
Uri.
hoê ia Hou. Mai teie te
mau fenua o teie nâ Hau i
Opoa no te feruri,
tuatapopo, no te tapihoà hoi i te ite e
te paari i nooa i te mau àivanaa no tera e
no te
tera fenua o nâ Hau nei.
Te Ao Uri.
o
Ei haapoto-noa-raa teie i te auraa o te
iÔQ ra o Urietea i ravehia e te mau Tupuna
Teie te mau fenua i roto i taua Hau ra :
i roto i te huru footererao ta rotou i mau moi
Raiatea (tei parau-atoà-hia o Hqvqü), o
i terâ ro tau.
Huahine, o Tahiti, o Moorea, o Maiào e te
mau
fenua Tupuaî ma. Ua parauhia teie
I roto i teie faonohoraa, aita te parau o
mau
fenua e, o Te Ao Uri o te Faatau
te orii e hiti ra, inoha te vai ro te mau tià
Aroha. Hoê to r5tou tià e noho tâmau i
mâitihio, oia o Pâôa Uri e o Pâôa Teo.
Raiatea, o Pâôa Uri to no iôa.
Mea moitai no tâtou i teie mahana ia
feruri faohou i te
Te Ao Tea.
paari i roaa i te mou
Tupuna i roto i ta rotou faanahoraa i te hoê
huru foQtereraa e au ia rotou. Peneioè o te
Teie te mau fenua i roto i touo Hou ra :
Tahaa, o Porapora, o Maupiti, o Rarotoà,
(te tahi teie no te mou motu FTtî
m5), e o Teo ao tea roa, oia o Niutirani e
o
roaa
mai io tâtou te tahi foufao i teie tau
ôehuehu rahi ta tâtou e oro nei.
o Rotuma
parauhia nei. I parauhia ai e, o Teo ao roa,
Tirâ râ parau.
no te mea ia e fenua teie no roto i teie Ao
Turo a RAAPOTO.
FÉVRIER / FEPUARE 1990 — 27
PACIFIC JOURNAL OF THEOLOGY
Le deuxième numéro
(2ème Série) du "PA¬
CIFIC JOURNAL OF THEOLOGY vient de paraître !
Le "Pacific Journal of theology" est une publi¬
cation bi-annuelle de la maison d'Editions de la
Conférence des Eglises du Pacifique, LOTU PASIFIKA PRODUCTIONS, mais il est plus particulière¬
ment issu de l'Association des Ecoles Théologiques
du Pacifique Sud (SOUTH PACIFIC ASSOCIATION
OF THEOLOGICAL SCHOOLS).
Le but ou les buts du "Pacific Journal of Theo¬
logy", tel(s) que décrit(s) dans les pages de présen¬
tation du dernier numéro est "de renforcer et de
stimuler une réflexion et une rédaction théolo¬
giques au sein des chrétiens des îles du Pacifique
afin de les partager avec les peuples de la région
et du monde entier. Il est particulièrement adressé
aux
professeurs et aux étudiants des écoles théolo¬
giques, ainsi qu' aux pasteurs, aux prêtres aussi
bien des villages ou districts que des villes, et enfin,
il veut intéresser tous ceux qui veulent bien par¬
tager leurs façons de réfléchir et de comprendre
leur foi dons les diverses situations auxquelles ils
sont confrontés."
Les articles que Ton peut trouver dans le Jour¬
nal sont variés et ils comprennent soit des ré¬
flexions sur des disciplines théologiques tradition¬
nelles, soit des perspectives plus oxées sur la rela¬
tion Théologie ou Evangile et Culture. Certains ar¬
ticles traitent des problèmes plus contemporains
le projet de loi sur le Dimanche à Fiji.
Enfin, on peut y trouver des notes pratiques à
l'intention des pasteurs....
comme
Dans le tout nouveau numéro (N°2, Sériés U), on trouve, entre autres :
*
en
anglais :
-
un article de Hans Ruedi Weber sur la Bible et la tradition
-
une réflexion
orale (The Bible and Oral tradition)
de Torchevêque catholique tongien, Patelesio. P. Finou sur la possible relation entre l'Eglise et le
Tourisme (Church ond Tourism : Can they live together ?)
*
-
en anglais et en français :
l'homélie de Mgr Colvet et le sermon du Pasteur Sailali Passa aux funérailles de J.M. Tchibaou et Yewene Yewene.
Pour de plus omples renseignements, vous pouvez consulter des exemplaires du "Pocific Journal of Theology"
au Centre de Documentation au
Foyer de Paofai ou alors, vous abonner directement à:
The Publisher,
Prix de l'abonnement annuel :
Pacific Journal of Theology
P.O. Box 2401 Gvt Bldgs
voie de surface :
Suva - FIJI
voie aérienne
28 — FÉVRIER / FEPUARE 1 990
9 dollars Fijiens
:
14 dollars Fijiens.
LES GAZ DE POLYNESIE GAZPOL
A
En POLYNESIE depuis pfus de 20 ANS
c'est une USINE de PRODUCTION d'OXYGENE et d'ACETYLENE
ce sont les
GAZ, les MATERIELS, les TECHNIQUES,
du GROUPE
"L'AIR LIQUIDE"
Ce sont :
GAZPOL c'est un service après-vente assuré.
C'est VALLEE DE TIPAERUI - Tel. 42.74.06 à Papeete
Fait partie de Vea Porotetani 1989-1990