EPM_Vea Porotetani_198501.pdf
- Texte
-
r-iK
J
.
'
mensuel protestant de polynésie
VEA
POROTETAM
veà âvaè porotetani
NUMERA 9
TENUARE 1985
m
1 1
1
I
3
I'
4^
'mE=>'
■rx lllllllffïf f
l
1 f l'J
MISSION DE LA DÉLÉGATION DE L’E.E.P.F. EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Rencontre avec l'Église Évangélique de Nouvetle-Calédonie
la
Cette
vencontve
temps fovt de
ie
constituait
ta mission
parvenues à Tahiti, faisaient état d'une église
dépassée par les évènements, noyauté^ par les partis politi¬
ques.
L'appel oecuménique à la réconciliation, la semaine
oeucuménique de prière pour la justice et pour la paix, n'a¬
vaient pas empêché l'éclosion de la violence. Par ailleurs,
nous disait-on,
"l'église se tait". Il était donc important
de porter notre encouragement à l'EENC., de lui dire notre
solidarité et de l'interpeller éventuellement. A vrai dire,
nous ne croyions qu'à moitié à
ces rumeurs et notre rencon¬
tre a complètement achevé de nous convaincre de
leur non
Les
rianeurs
proclama¬
action
contre
l'injustice.
En
ce
sens, cette prise de position
hommes),
aux
de
glise,
son
Un
exactement
dans
de
mission
de
mission
Dieu
et
aux
de
répété.
L'EENC.
ne
le
l'E¬
service
hommes.
paix
message
cesse
crédibilité.
sans
la
situe
se
cadre
à
nouvelle,
bonne,
tion
sans
conçoit pas d'in
participation
dépendance
sans
des autres
communautés
ethni¬
Celles-ci doivent recon
naître
le
peuple kanak en
tant
que
peuple
d'hommes
("Nous mélanésiens, nous vou¬
ques.
exister").
lons
communautés
Alors
seraient
|
ces
accueil¬
lies,
leurs
places,
leurs
responsabilités seraient dé¬
finies.
;
L'EENC. n'admet
la vio¬
fait
savoir de manière ijrès fermé
aux responsables politiques.
L'EENC. cherche à favo^èéc
lence,
propose
contres.
avec
Une
proclamei
Elle
contacts
parties
en
cause.
de
position çait une fois de plus,
la
mais situation
politicienne
église
d'injustice
dans Une
évangélique.
laquelle se trouvait (se trou l'exercice de
prise
encore)
ve
prenant
des
a
les
non
En
dialogue,
lieu de ren¬
comme
toutes
le
du(
conditions
les
se
le
pas
position
pour
l'indépendance, l'EENC. dénon
le
peuple
li|)re
sa
Kanak.
II n'y a pas d'évangélisation
crédible
(proclamation
de
n'est
L'EENC.
asservie
à
i
pour
mission^
nullement
la politique.
Elle
CRBHPMC
POm yCfTRE EQiPElÆNT PROFESSibNNEL
POUR VOTRE VOTURE, VOTRE BATEAU
ET LEQUPEMENT DE \/OTRE MAISON
TEL:2.77.07
^^^^
1^ jy
1^
l;;^
^
RUE ALBERT LEBQUCHER
>531!2>
152? ^ ^ ^ ^
^^
^^^
reçoit
leur
les
tous
demande
leur
Elle
fait
s'il
positions
contre
y
son
lieu;
a
à
sienne.
ses
parfaite¬
sont
claires.
Elle
sait
res
t,er dans son champ de com¬
pétence : elle a refusé de
prendre part aux travaux de
préparation pour la mise en
place du gouvernement provi¬
lors
soire;
électorale
bre,
elle
vote,
d
cott
,
de
du
la
mois
I
Ouvert du I,undi
2.00.56.
novem¬
ni
au
le lui deman- vice de la Parole "transmise
un
côté
ni au
boy- et à transmettre".Nous en som
comme on le lui suggéi- ..mes témoins.
,
de l'autre.
Dans cette liberté,
effectivement
^
1 EENC.'
son
■Jt
Samedi.
ou
Angle rue C1.APPXER et rue Albert DEBOUCHER
L'EENC.
on
rait,
exerce
I
campagne
de
n'a appelé,
comme
dait
Et®F!\RNHAM
4
la 'violence
indépendance
de
une
raciste
type
ment
la
savoir
désaccord
contre
partis,
à
ou
ser-
'
Une
église
présente,
qui
agit.
les
sait
et
a
rôle
un
dans
de
très
la
près
s'il
Intervenir,
lieu. Elle
joué
actuellement
suit
évènements
y
exemple.
a par
négligeable
non
libération
du
sous-
préfet de Lifou.
Une
église plus
ne le dit.
écoutée
qu'on
L'EENC.
fidèles,
représente
25.000
tous mélané¬
presque
Lorsqu'elle
siens.
position
c'était
pendance,
travail
a
pris
faveur de l'indé¬
en
de
flexion
trois
après
un
de ré¬
mené dans
ans,
biblique,
l'église.
Depuis, elle n'a
toute
à
l'écoute
Dieu,
de
dans
pas
la
arrêté,
Parole
de
préparation
dans
la
quels
excès ne
cette
l'indépendance
de
Dans
paix.
serions-nous
si
écoutée
pas
voix
cette
aujourd'hui,
n'était
pas
?
Au
total
donc
une
église
mélanésienne,
autorisée
à
parler au nom des Mélanésiens
qui prend position sans ambi¬
guité
politicienne,
au
nom
uroNCORa
"aux côtés
souffrent et des
plus
pauvres".
Une
église
qui agit, porteuse d'un mes¬
sage de paix et d'espérance.
Une église qui pardonne, dont
l'un
des
responsables
nous
disait, en parlant des blancs
l'Evangile,
de
de
ceux
qui
"...mais allons-nous les lais
plus
ser
longtemps dans une
péché comme cel¬
situation de
le-là
?"
Il
faut
être
deux
vivre le pardon, l'Egli¬
est là, d'ores et déjà.
pour
se
tlIîlIlft'tltTTT
y^ ^
^
^
y-.-....--.
Ô Ô iSilÔl
^^
1
^ M ^ 15^ 15^
15^
^^
1^ 1^
^
FÉDÉRATION PROTESTANTE ET LE DEFAP FACE AUX ÉVÉNEMENTS
DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
LA
Les évènements
en ce moment en tlouvetlel'actualité mais les médias^ parfois
tendancieuse s
ne nous montrent qu’un aspect des problèmes
qui secouent ce territoire lointain.
Ainsi, la presse réussira peut-être à mobiliser l'opinion
publique contre les Kanaks, après tout, le gouvernement à
bien mobilisé
lui, force escadrons de gendarmerie mobile
contre ces mêmes Kanaks
!
Un policier pour 40 habitants,
à quand l'état de siège ? Mais qui sont-ils d’abord ceS Ka¬
Catédonie
ont
qui, interviennent
forcé
J,
naks
?
(donc pas
français ?), ils veulent l'¬
indépendance
de
leur
pays,
(ça doit être des marxistes;
mais leur pays c'est la Fran¬
ce ! )
ils vont sûrement mas¬
noirs,
sont
,
tous
sacrer
les
blancs
qui
toujours été très gentils
avec
eux
et qui leur ont ap¬
porté une brillante civilisa¬
ont
tion.
et
rappel de quelques faits
chiffres
fera
sans
doute
comprendre
l'injustice fla¬
grante qui frappe les Mélané-.
siens
sur
le plan culturel,
social, économique dans leur
propre
En
1983, lors de la colo¬
nisation, ils ont été chassés
dans
les
montagnes
par
les
Français,
alors
qu'ils vi¬
vaient
nes
les
côtières.
miers
riches
Bien
habitants
plai¬
que
des
pre¬
diffé¬
îles, ils ne consti¬
plus
aujourd'hui que
44 % de la population,
soit
62 000 personnes,
contre 38
% d'Européens
:
54 000 per¬
sonnes et
18 % de Polynésiens
et d'Asiatiques
: 24 000 perrentes
tuent
.sonnes.
754
sur
ne
pays.
dans
Ils
emplois
5064
soit
trouve
que
n'occupent
que
administratifs
14 %
et
l'on
3
Kanaks
dans
public,
soit
a 666 pos¬
Seulement
tes.
Kanaks
2
d'élèvep
%
scolarisés
sont
au
lycée d'état de Nouméa (...);
notons
encore
ouvert
que
19/4,
l'enseigne¬
que
secondaire
ment
En
Ils
Un
l'enseignement
0,5 % puisque il y
ne
depuis
leur
est
1953.
cadres, 18
En 1975,
le président de la République
refuse de recevoir le prési¬
dent
de
l'Assemblée
terri¬
sur
800
étaient mélanésiens.
toriale de Nouvelle-Calédonie
1975 et 1980, deux jeunes
En
Kanaks
sont
liciers
La ville
eux
par
des po-^^v
ils vivent
leurs
de Nouméa est
ville
une
sant
tués
français...
pour*
étrangère
comme
où
des travail¬
immigrés
ne
remplis¬
des emplois subal¬
que
ternes.
On
sait
de
quel oeil la;
majorité
de
la
population
française regarde ses immi¬
grés . En
France,
on
donne
des primes de départ aux te¬
ints
basanés mais
en
Nouvelle
Calédonie,
c'est la déprime
(de retour) chez les Fran¬
çais
dès
qu'ils
entendent
le mot indépendance. Parlons
encore
de
la
langue et de
la culture propres des
Méla-^v
nésiens
plus
fouées
)v.
.
.-
.
V
«ta
UAP
ASSURANCES
:
elles
et
ont
été
ignorées,
marginalisées.
souvent
le^l^
ba¬
L'ASSUREUR
AUAP
CHKHONG
RueTepanoJAUSSEN B.P:505.PAPEETE
iiiifffïïif iri
iiffiiiii
Tét:2.80.70
II lîffiiij
Cet
énoncé
demment
ni
s'ils
justifie évi¬ Kanaks
ne
violence
ni
désiraient
la
colonisation, l'envahissement
tions
radicales mais permet la
spoliation etc...
Henri
d'expliquer
l'exaspération Tincq,
journaliste
catholi¬
des Mélanésiens et la tension que, invoque même la
respon¬
qui règne ces jours-ci dans sabilité
des
missionnaires
leur
propre
posi¬
pays.
En
métropole, chacun y va
petite phrase. Il faut
relever que lors du vote du
de
sa
de
statut
donie
la
Nouvelle-Calé¬
l'Assemblée Natio¬
juillet dernier, il
n'y avait que 16 députés pré¬
nale
par
en
l'hémicycle. L'op¬
dans
sents
position
politique
accuse
le président de la République
et demande un référendum sur
l'autodétermination, mais les
Européens et les populations
"rapportées"
res
ces
(^^'indépendance
plébiscitée.
envoie
dre
au
majoritai¬
conditions
sont
dans
et,
serait pas
ne
Le
gouvernement
forces
de
l'or¬
des
espérant
un
retour
calme qui permettjrant d'en
en
visager la situation
çon plus sereine.
Les
Européens
Calédonie
leurs
vilèges et
Le
que
%
-
dale
à
mais
au
en
un
1853
Nouvelle
leurs
à
peu
argument
glises
souci
voudrait
un
voteraient
-
favora¬
à 70
on
du
crie au scan¬
suffrage uni¬
ne
de
faut accorder
à
fallacieux:
les
E-
eu
un
toujours
cet
d'a¬
conciliation et^
paisement
donie.
Loyauté"
îles
d'importance
ont
en
Encore
des
se
11
unies
dans
une
prière
la paix
pour
la
sont
de
et
novembre
pour
du
"qu'en
5
au
France
Fédération
protestante
Traut-
Frédéric
et
secrétaire général du
Défap (2) se sont faits les
porte-parole de l'Eglise évan
géllque de Nouvelle Calédonie
mann,
qui
"considère que l'indé¬
pendance de la Nouvelle Calé¬
donie
la
est
seule
juste et paisible
sible.
Mais
solution
encore
pos¬
indépendance
dans laquelle toutes les com¬
munautés ethniques aient leur
juste place, une indépendance
avec
la
une
France".
Tous
çais
les
fran¬
l'ac¬
protestants
doivent
soutenir
de l'Eglise évangélique
Nouyelle Calédonie et de
tion
de
leurs
frères
leur
voix
raison
leure
tuel
sage
mélanésiens
est
du
et
celle
bon
car
de
sens,
la
meil¬
qu'un compromis ponc¬
"acceptable", elle pré¬
un "modus vivendi" enfin
trouvé
qui permettrait à ter¬
dialogue et dignité entre
chaque communauté. Le durcis¬
me
sement
à
des
deux
camps
a
peu
transformé cette parole
de sagesse en utopie à peine
réalisable. Mais qui sait?
peu
frères
Pierre
Boismorand
tous
si
on
avait
sondage
d'opinions de presse (largement reprise
pour
demander
aux dans les médias) du 30 novem¬
comme
de
tant
dans le Christ,
jettent les bases d'un
vrai dialogue pour faire dis¬
paraître les causes de mésen¬
tente et
partant aboutissent
à une vraie paix et durable".
que
la
chiffres
catholique,
92 000
fidèles dont 50 000 Européens
et
30
000
Mélanésiens,
60
prêtres (4 Kanaks); dans l'E¬
glise
évangélique,
36
000
fidèles, dont 1 000 Européens
et
31
000
Mélanésiens,
70
pasteurs
(tous Kanaks). Ces
données parlent d'elles mêmes
et
disent bien que les deux
Eglises ne partagent pas un
point de vue identique sur
l'indépendance.
Pourtant,
elles
Jacques Maury, président
de
Nouvelle-Calé¬
côté
du
justice
l'indépendance
nom
que
comptent certai
les remettre en
ne
les
(1). Mais il
semaine
où
là,
romain dans
pri¬
les Mélanésiens
versel,
iait
à
FLNKS
référendum
bles
fa¬
ne
pas
cause.
de
attachés
et
terres
nement
de
sont
qui
permet
de
comprendre "...la suite des
évènements, un certain sen¬
timent antifrançais et antiprotestants
bre,
Lors
de
leur
conférence
IJ
"La Croix" 29/11/84.
Loyauté
:
Iles
Lifou, Moufi, Ouvéa
Maré.
2)
Département
évangélique
Français d'action apostoli¬
que.
5
faahlti— rahi— Ma
i roto i te
E parau
te
oraraa
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i
roto
1
o
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hine
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tatou
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No
te
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metua,
mau
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metua
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Ua
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nei,
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Mai
au
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to
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Te
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faa-
te
o
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no
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Mâbhi.
Mai
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tamarii
E
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EXPEDITION
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PIECES ET
MAIN
D’OEUVRE
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leboucher
20235
rue
de 7h30
à 11h30 et
13h30à17h15
Il
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faataa-ê-hia mai 1 te tahi.
ùteùte
vaha
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hoi
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hoi
Aore
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mouà
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puè pâpârià i te pehaa rSmuna i mûri mal i to
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E
4.
I
àî i te Pare-o-te-here
to
au
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E
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pâruru a te feia Itôito i
no
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la tataiao aè,
Ei
nia
vau
i
maltal
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faautahia i reira.
be puè u ra i na plnia e piti,
te tapi, i roto i te riri i te àmuraa.
O
maehaa
e
Puu-a-vaha
na
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Ua
la pee ê atu te maru,
mouà noànoà, e i tele âivi i te mahu
e
teie
nei
ra.
E kiài rahi to be e taù here,
7.
Aore
be
O
Ino.
e
Na mûri
ia ù i te faaruè ia Repanona e taù here
be ia ù i te faaruè ia Repanona
Mal
nia
mai
Mai
te
Mai
te
Na mûri
8.
i te tltâpou
Tenlra e o Heremona
te mau riona e te mau mouà nohoraa o te
tupuai mouà o Amana
i
tupuai mouà o
haapüraa
o
nemera.
be, e taù tuahine e
1 te àpetahi o to mata
Ua riro taù àau ia
9.
Ua riro taù àau
i
E
10.
hei
te
o
fifi àrapoà na.
to
Auë to horomiri
E hau atu
E hau
E
i te
monamona
i te
atu
noà atoà
11.
te
taù hoa
maital
maltal
e
e,
taù tuahine e taù hoa
i to te uaina
te
noànoà
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4.
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18
puaa
-
e
E
piti
mûri
mûri
mai
hoê
areo,
i
mai
mamae
Paaihere rarahi.
roa
i
te
mâtal
taib:
te
ia
e
hohoni-
taib
:
e
Tano
nià
8.
te
hou
:
-
-
Na
mûri
mai
halrilri
mea
i
roa
no
te
reira
-
i
:
raro
faîto
noa.
-
ua
i
roto
Na
veve
Hôpoià.
TAU
PIRI
fati
roa.
bre
i
te
fenua.
E
i
to
iti
aha
Ite
na
te
i
te
ânimara
tomoraa
aita
o
i roto
pàhî.
5.
Taata
àhu
matië,
iti
piripou
taupoo
ùoi^,
taratara*
PRQM/PT/A
i
Piti ahuru.
I
te
mau
matahiti atoà,
Hàamafnab riéi te etarétia
i
to
te
na
pereoo
taeraa
E
perehu
tano.......
10.
taiî
te
fanau âpï.
te
àhu - E àti
te
-
mai
i
Tahiti
nei.
9.
i
:
te
maital.
6.
i
Avae moorâ.
ânimara
Na
la àma
tià ai.
Tapu
-
te
Ua tano
Fata
taib
noa
ai.
nira
5.
7.
•
taib
te
bhie
Anave iti tuuraa
Noa
i
mai
taib
te
TAHI
repo
àhu
reta
Hoê
pahî,
e
66 matarô,
piti tira, hoê tOmana.
3.
hiti
i
noaa
fenua
Maamaa
2.
te
mau
tamarii
mau
TE
i
te
Raoère.
-
mai
raro
-
Tuhaa
R.
reira
E
-
i
i te
tarià ia
mai
na
tab
raro
poàra
te
TARAVA
mai
raro
hoê
te
O
fifi
AO
ià.
faataaraa ia
O.
OP
te
no
te
té
P.
NA TE
pu
no
M.
N.
Jiue Albert Leboucher.TéI : 2.04.98.
AEFHIMN
E
Tuhaa
E
roa
-
te
rima
ia
Piti.
tial vahiné
ta
na
bhipa
Ets BttAteont
Rue du 22 Septembre -à côté du marché
Tél: 3.85.09
r~r~T~T~rT~T~T~r~i~^r~rir~rir~i~r~ri
M^^^
y 1^ ^ 53 ^
OROÀ HAAPÂPORAA
Ua
tupu i roto i te paroita
Pirae, i te âyaê titema,
ôroà haapâpüraa i te pape-
no
te
titoraa
o
mai
i
tae
E
aha
teie
i
teie
i
taua
matahitl
to
tatou
mahana
ei
atu
ra
Faaora
Api
te
ei
e
âpî,
mahana
ei
te
reira
o
tau
ia
Fatu,
te
i
i
fanau
e
hoê
Itera-
era
faahou, i roto rà
râtou âau tatal tahi.
Te
piti
ia
rau
Atua
te
ratou
tano
i
hoê
rahi
tauihia
ua
i
i
roto
hora
ô
te
oti;
te
i
a
e
Fatu
Fatu
aha
ei
to
ua
e
hiti
te
ia
ia
anei
Te
teie,
ra
mau
rave
rahi
mau
nei
oia
i
titau
parauhia mai
hoi
"Aita
maira
ia
e
hou
n J I' 1 1' I 1
11
au
a
1
te
manab
raa
o
râ
ia
pâpü
i
i
mai
mea
ia
letu-Metia
ei
Fatu
ra
loane
tià
Metua
to
tou
te
e
hapahia
aro
te
o
tâtou
ra
a te Atua
fârii tâtou
faaora
ei
i
roto
v.h
ta
i
te
:
"la
e
parau
Epi2,
na
pene
roohia
hoê taata i te hara
tâtou,
tei
b
i
te
letu-Metia, te
parautià.
Mea
maitai
:
ra
taata
anei
i
te
bre
e
ra
la
tatou,te
no
1.
rà
atu
ia
te
ua
matàmua
tetore
irava
e,
tiripuna
te
te
tâtou
to
tâtou,
aore
i
na
tâtou.
hoê pâruru
ia
tiàturi
te
utuà.
mua
mua
na
maitai
tuu-atoà-hia
te
mua
e
tâtou
ta
tatou
i
tatou
mâmâ
e
roa
e
aita
e
mea
tatou
tano
e
e,
e
faautuà ia
mea
eiâ,
na
i
vàhi
o
tâtou
rapap
e
tauturu
ia
e
noaa
harahia
ia
tâ¬
i
roto
letu-Metia
aore
ia tâtou.
te
roto
Ua
na
hinaaro
pâatoà
ta
maa
mai
ta
i
ia
o
mai
tatou
ia
âmui
ia
tei
i
te
mai
àmu-
Tamaiti
na
JEANNINA
tamarii
mau
i nià
e
haere
Metua
e
faahou
fifi
eita
faaite
ta
:
hara,
paruparu,
ao.
te
i
hara
taata
tae
e
i
taata
e
e
nei
tei
i
faaineine.
E
te
hia
ù.
Ua
tiai
haere
roto
T
mai
te
na
Atua
te
a
f
tiripuna
e
rave
i
tâtou
faautuà-mau-hia
rave
e
te
pâruru
e
i
nei
e
i
taata,
na
hoi
te
to
to
no
râtou
ùtuafare,
manab e ite-
e
ia
taata
teie
e
be
farereiraa
tere
aita
aroha
70 mata-
e
haapâpû i to
papetitoraa. I roto i te
no
te
aita
e
50
Fatu
bre
toru
aita
e
aita
letu
taime
e
te
nei,
i
be.
no
ia
mero
taata hapa
faautuà i
hapa,
letu-Metia
letu-Metia
Faaora
aore
tei
taata
ra
e
tau
no
ia.
ahiri
fârii
o
e
tei
teie
e
te
o
te
e
tàpeà
e
faanahoraa.
te
tino
No
te
i teie
hou
*oe manab.
maita'i
o
hora
roa
e
fârii
e
te
I
etaretia
haavà
e
oia hoi
E tià
baoa,
ia
té
vine,
taata
fâtata
e
tei
taata
mau
i
faaroo
tumu,
tiàraa.
na
anaè,
te
hoi mai ai.
0 be e tera
Atua
to
te
matahiti
e
hia
etaretia
turë
Ture
taata.
te
e
mero
Irava
te
ra
na
taata
hia
aore
te
Etaretia
te
o
mataùhia
no
râtou
tano
tau
e
Atua
i te piti o
ia,
teie mau
i malri ia tatou, ua riro
te
te
ai
faahou
teie
hapa
i
papetitohia
pâhonoraa
manab
paha ia faahohoà i teie
bhipa i
E
Ei
vâhi
ia
te
Atua.
la
taua
i
faahou mai te Atua
to na mau tàvini
nei ia be e parau
te
na
te
be
ia
ta
parau
ia
te
tae
ua
parau
Mero
te
ei
parau
ei
Atua.
i
bre
e
mau
mahana
tiàturi
pa-
te
i^jj^to
i te Mat 20.,
feiâ tei tonohia
a
e,
Te
i
a
e
Atua,
i
te
no
te
mau
ihoâ
Te
e
nià
i
Eiaha
E
tonohia
5,
taime
teie
Atua
âmuitahiraa
tano
e
riümera
aroha
taata
mau
Eita
ia
taua
mai
ia
i
i
mai
na
parau
tâtou
ta
tuuhia
te
hoê
te
E
to
te
taparahi
te
te
vai
te Faufaa
ta
te
te
te
te
o
to
faaherehere
tae, roa
ra.
taata
o
aroha
tei
e
mahana
manab,
te
o
te
no
i
a
i
Ino
bhipa
mai
haavâ
ra
i
te
e
e
nià
i
ao
Aperahama,
i
roto
Areà
na
be.
eiaha
i
e
hoê
te
Faaora,
fâtene
te
matamua
ai
aè
i
titauraa
titauraa
areà no
riro taua
ua
tialraa
te
ra,
te
faite-atoà-hia
pipi.
oe
âpï.
pipiria i
no
te
titauraa i
Faufaa Tahito, mai
e
ai
faa-
e
letu
mai
hoê
te
leremia
no
Etaretia
Faaora,
taata,
mahana
roto
titema,
te
ta
na
i
nei
te
letu-
ai ia na no te taeraa
mau
parau
Tamuera,
haamata
teie
te
fârii
i
to
faaite
ite
la
tatou
Te
ia
ia
i^l^ne
hapa aita ia e taa-ê-raa.
la hapa tatou no te hoê anei
roto
tei
mahana
mai
nei
titauraahia
hoê
i
atoà
te
te
faataa
Teie
nià
te
i
maraa.
i
no
tialraa
nei
tupu
2
te
vau
manab.
be
to
faanahoraa i roto i teie
te
e
rahi
i
Te
tau
e
na
fifi
roto
ra
Fatu
eita
feruri
a
taata
e
tei
vàhi
tera
mua,
nià
taata
mau
i
i
râtou.
no
e
ai
manaô
bhipa tei
Metia
E
télé
anaè
te
o
32.
e
70.
te
i
paarl
50
te
taata
na
taata
mau
I TE PAPETITORAA I PIRAE
f
T
T
titau-manihini-
taata
mau
tâtou
e
nei.
i
te
f
f
aha
Te
ta
Patireia
1
tatou
e
faanahoraa
o
..
te
.
i
Atua
Rue A. Leboucher 2.09.62
-
fflWffWfWff f
f-]
19
donnent
matière
coute
breuses
et
moins de la tradition
tion
critique au travers des
temps, depuis les premiers té¬
véritable^
Jürgen Moltmann
Publié
en
allemand
en
1980,
cet
dit l’auteur
ouvrage
—
^
—
ouvre une
étape nouvelle de son labeur
théologique. Disons d’entrée de
jeu qu’il confirme ce que mani¬
festait déjà la grande trilogie
des écrits « programmati¬
ques»: Théologie de l'espé¬
rance (1964), Le Dieu crucifié
(1972), L’Eglise dans ia force
de l’Esprit (1975): J. Moltmann
se place en première ligne par¬
mi les théologiens de ces der¬
nières décennies du XX® siècle.
Récusant à juste titre toute
tentative nouvelle de
système
théologique et
méfiant
même
d’une
se
élaboration
dogmatique, il propose plus
modestement
tions
à
des
«
vue
Pieu crucifié
Christ
eîiî
au
Jésuscentre de la
»
en
contemplation théologique de J.
Moltmann, celle-ci culmine
dans l’attention portée au don
par le Fils de l’Esprit créateur
inaugurant le Règne de Dieu
qui est liberté. C’est dans cette
perspective que J. Moltmann,
ainsi qu’il le dit lui-même dès la
préface, s’attache «au dépas¬
sement du schisme » entre l’E¬
glise orientale et l’Eglise occi¬
dentale.
Un grand
à
de
confuses
»—
nom¬
discus-
on écoutera avec l’atten¬
qu’ils méritent le témoi¬
gnage et le message, hélas
posthumes, de celui dont on
pouvait espérer que, par la soli¬
sionSf
;
dité et la
profondeur de son en¬
racinement dans la tradition bi¬
blique et ecclésiale comme par
son engagement pastoral en
même temps que théologique
dans
la recherche d’une ex¬
pression de la foi chrétienne
cohérente avec la situation et
les espérances des masses
paupérisées et exploitées, il as¬
surerait
une
assise solide et
équilibrée à des recherches
se poursuivent de manière
sonnante.
L’article
de
cm|^
f^
son
compatriote péruyien Gustave
Guttierrez, publié à Lima au
lendemain de la mort prématu-
O Electrolux
LES SECRETS
LE LA BONNE
CUISINE
livre, exigeant
certes, mais limpide et chaleu¬
reux, contribution magistrale a
une théologie authentiquement
œcuménique.
contribu¬
humain
se
LA PRATIQUE DE
JESUS
ESSAI DE
CHRISTOLOGIE
de
Hugo Eohegaray
Alors que
réalise dans
dialogue sans obstacle.
Communauté et liberté sont les
composantes humaines de la
DES
les travaux des
théologiens
latinoespagnols — bien arbitraire¬
ment rassemblés sous le label
1
20
«
la
théologie », souli¬
gnant que le travail théologique
est toujours en voie d’élabora¬
tion et qu’il présuppose «un
dialogue théologique intense
dans le passé et dans le pré¬
sent... Il y a derrière cela la
conviction que la vérité du point
de
le
mystère ne
authentiquement traditionnel, le
«
nous
en son
révélé que dans l'his¬
toire humaine du Fils et ce qui
se manifeste au premier plan
c’est ainsi la Passion de Dieu
car Dieu est Amour. Si, dans la
droite ligne de la tradition luthé¬
rienne en ce qu’elle à de plus
nous est
CONTRIBUTIONS
AU TRAITE DE DIEU
de
biblique,
mais aussi au travers des fron¬
tières actuelles, confession¬
nelles, culturelles ou politiques,
au sein d’une communauté vé¬
ritablement œcuménique.
Pour les chrétiens, le Dieu
TRINITE
ET ROYAUME DE
DIEU
théologie de la libération
connaissance de la vérité, de la
vérité de Dieu ». Dialogue d’é¬
1^ 1^ ^Itf
^^
^^
f T
1
CUISINIÈRES
4 OU 5 FEUX
D'UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLE
E1S.
SOLAM
>'/*2.S3.59
SERVICE APRES VENTE EFFICACE
CREDIT ADAPTE A VOS BESOINS
-
Parking devant le magasin
rée
d’H.
Echegaray
voir rassemblés et traduits;
Le présent « essai de christo-
trouve son origine
apprend l’auteura.-
chapitres 9-11 de la
Lettre de Saint Paul
li¬
en
minaire, dit heureusement ce
que fut ce jeune prêtre théolo¬
gien et pasteur, la ligne de ses
travaux déjà esquissée au tra¬
vers d’articles qu'il faut espérer
logie»
Les
Tau-
en
tomne 1979 et traduit ici
aux
Romains sont parmi les
plus
mystérieux du Nouveau Testa¬
ment. L’apôtre s’interroge sur la
vocation de ce peuple d’Israël
auquel il appartient par ses ori¬
gines et dont il se reconnaît
toujours solidaire. Apparem¬
ment c’est un échec; massive¬
demeure inconnue
nifester
il
le
fait
—
leur
miséricorde
sa
ma¬
comme
déjà à l’égard des
païens.
ANTHOLO(;iE
MARIE,
ment les Juifs refusent l’Evan¬
MERE DU SEIGNEUR
dans
une contribution deman¬
dée lors d’une journée d’étudeé
gile... Et pourtant le Dieu fidèle
ne peut faillir à ses promesses.
pour un mouvement de laïcs en
D’où la certitude affirmée au
terme d’une tâtonnante dé¬
marche et proclamée comme
révélation d’un « mystère » :
«...Et ainsi tout Israël sera
de René Laurentin
Après l’excellent livre
nous
—
janvier 1975
en vue de présen¬
ter l’attitude de Jésus face à la
pauvreté. Il ne s’agit donc pas
synthèse de toute la
christologie, mais au cours des
d’une
*ées
suivantes
Echegaray
;ut de
plus H. plus
nette¬
en
ment que
Jésus
«si la pauvreté de
nous
introduisait à
sa
pratique messianique, celle-ci
conduisait à la révélation
Dieu comme Dieu-du-
nous
de
Royaume et au patrimoine éthico-spirituel reçu en héritage par
la première communauté,
comme une série de lignes de
force qui cimentaient son té¬
moignage quotidien à l’intérieur
du monde des césars
».
C’est
donc bien par la confession de
foi de la manifestation de Dieu
*.cité
l’incarnation
chrétienne
du Fils, laqu’elle
spéen ce
a
de
plus irréductible, qui
engagée.
se
trouve ici
EXEGESE
sauvé ».
Plus que jamais, en la
sente situation historique,
chrétiens
tentent
de
pré¬
les
com¬
prendre le
sens de cette affir¬
mation. Bibliste chevronné, vi¬
vant à Jérusalem, F. Refoulé
scrute
ces
versets
scrupuleuse
avec
une
attention
aux
moindres résonances et à tout
qu’ils portent de références
l’égard
des textes bibliques, notam¬
ce
et de réminiscences à
ment ceux du livre d’Isaïe ou du
ROMAINS 11, 25-32
(LECTIO DIVIN A 117)
de
François Refoulé
de sélection. Aucune bibliothè¬
que ne suffirait à contenir les
écrits mariologiques, produits
durant 2 000
de christia¬
ans
nisme.
Il fallait choisir et
organiser la
les textes
bibliques et pathstiques, l’entre¬
prise devenait subtile après
Ephèse. L’auteur repère deux
grands mouvements mariais:
matière. Facile pour
—
au
XI* siècle
avec
geante. D’autant que la conclu¬
sion demeure des plus pru¬
dentes. A ses yeux Paul ne se
situe pas dans une perspective
transcendante et intemporelle,
mais dans ce qu’il peut perce¬
voir en ce milieu du premier
Concile de Trente, peu
biblique de plus en plus
affirmative, et avec le judaïsme
de son temps: seuls sont
«Israélites» les Juifs fidèles à
la Torah ; en
durcissement
élus,
car
dépit de leur en¬
présent ils restent
les dons et l’appel de
Dieu sont irrévocables.
Aussi
l’apôtre est-il assuré que Dieu
saura
de manière qui nous
—
ses
saint
émules ;
Bernard et
dition
ET AINSI TOUT
ISRAËL
SERA SAUVE
anthologie de textes mariais,
glanés sur vingt siècles. Seul
Laurentin pouvait relever ce dé¬
fi et mener à bien un tel projet,
qui ne se réalise pas sans avoir
au préalable défini des critères
Deutéronome. C’est dire que la
lecture de ces pages est exi¬
siècle de notre ère. Avec la tra¬
sur
Jésus le Christ, voici une
XVII* siècle
après le
marial,
avec une première phase avec
l’école française et Grignon de
—
au
Montfort et
cours
une
seconde, au
du XIX* siècle.
Plus catholique qu’intercon¬
fessionnelle, plus française (au
moins pour les derniers siècles)
qu’internationale, plus moderne
que bimillénaire, davantage lyri¬
que que théologique, moins
austère, abondamment illus¬
trée, surtout par une iconogra¬
phie orthodoxe, cette sélection
de textes mariais s’adresse à
un très large public, qui
y trou¬
vera un
gique
véritable traité mariolo-
par
les textes et l’image.
EN 2025,
HUIT MILLIARDS D’HOMMES
graphie, cette science humaine qui, de la
constatation des faits est passée à l’expliation des causes et à la prévision des
évolutions, donc aux politiques et aux res¬
ponsabilités.
Dans les études actuelles
celles qui
ont préparé la Conférence internationale
—
de Mexico— l'horizon retenu est 2025.
L’an 2000 est trop proche ; on sait que la
population mondiale
—
aujourd’hui de 4,8
milliards— atteindra alors 6,1 milliards
(hypothèse moyenne qui ne sera pas dé¬
passée). Mais se disposer à accueillir en
A
En matière de
politique démogra¬
phique, un tournant considérable a été
pris à Mexico — où s’est tenue du 6
13 août la seconde conférence in¬
ternationale de la population— avec
au
l’adoption d’une résolution selon la¬
quelle
Fait partie de Vea Porotetani 1985