EPM_Vea Porotetani_198501.pdf
- extracted text
-
r-iK
J
.
'
mensuel protestant de polynésie
VEA
POROTETAM
veà âvaè porotetani
NUMERA 9
TENUARE 1985
m
1 1
1
I
3
I'
4^
'mE=>'
■rx lllllllffïf f
l
1 f l'J
MISSION DE LA DÉLÉGATION DE L’E.E.P.F. EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Rencontre avec l'Église Évangélique de Nouvetle-Calédonie
la
Cette
vencontve
temps fovt de
ie
constituait
ta mission
parvenues à Tahiti, faisaient état d'une église
dépassée par les évènements, noyauté^ par les partis politi¬
ques.
L'appel oecuménique à la réconciliation, la semaine
oeucuménique de prière pour la justice et pour la paix, n'a¬
vaient pas empêché l'éclosion de la violence. Par ailleurs,
nous disait-on,
"l'église se tait". Il était donc important
de porter notre encouragement à l'EENC., de lui dire notre
solidarité et de l'interpeller éventuellement. A vrai dire,
nous ne croyions qu'à moitié à
ces rumeurs et notre rencon¬
tre a complètement achevé de nous convaincre de
leur non
Les
rianeurs
proclama¬
action
contre
l'injustice.
En
ce
sens, cette prise de position
hommes),
aux
de
glise,
son
Un
exactement
dans
de
mission
de
mission
Dieu
et
aux
de
répété.
L'EENC.
ne
le
l'E¬
service
hommes.
paix
message
cesse
crédibilité.
sans
la
situe
se
cadre
à
nouvelle,
bonne,
tion
sans
conçoit pas d'in
participation
dépendance
sans
des autres
communautés
ethni¬
Celles-ci doivent recon
naître
le
peuple kanak en
tant
que
peuple
d'hommes |
("Nous mélanésiens, nous vou¬
ques.
exister").
lons
communautés
Alors
seraient
ces
accueil¬
lies,
leurs
places,
leurs
responsabilités seraient dé¬
finies.
;
L'EENC. n'admet
la vio¬
fait
savoir de manière ijrès fermé
aux responsables politiques.
L'EENC. cherche à favo^èéc
lence,
propose
contres.
avec
Une
proclamei
lieu de
comme
Elle
toutes
le
du( dialogue,
conditions
les
se
le
pas
a
des
les
parties
de
position çait une fois de plus,
la
mais situation
politicienne
église
d'injustice
dans Une
li|)re
évangélique.
laquelle se trouvait (se trou l'exercice de sa
prise
encore)
ve
prenant
en
cause.
non
En
ren¬
contacts
position
pour
l'indépendance, l'EENC. dénon
le
peuple
mission^
Kanak.
II n'y a pas d'évangélisation
crédible
(proclamation
de
pour
n'est
L'EENC.
asservie
à
i
nullement
la politique.
Elle
CRBHPMC
POm yCfTRE EQiPElÆNT PROFESSibNNEL
POUR VOTRE VOTURE, VOTRE BATEAU
ET LEQUPEMENT DE \/OTRE MAISON
TEL:2.77.07
^^^^
1^ jy
1^
l;;^
^
RUE ALBERT LEBQUCHER
>531!2>
152? ^ ^ ^ ^
^^
^^^
reçoit
les
tous
leur
demande
Elle
leur
fait
désaccord
s'il
positions
contre
contre
partis,
à
ou
y
la
à
sienne.
savoir
son
lieu;
ses
a
la 'violence
indépendance
de
une
type
raciste
ment
claires.
parfaite¬
sont
Elle
sait res
t,er dans son champ de com¬
pétence : elle a refusé de
prendre part aux travaux de
préparation pour la mise en
place du gouvernement provi¬
lors
soire;
Et®F!\RNHAM
4
de
la
I
I
du
bre,
elle
n'a appelé,
vote,
le lui deman- vice de la Parole "transmise
d un côté
ni au
boy- et à transmettre".Nous en som
comme on le lui suggéi- ..mes témoins.
dait
cott
comme
mois
de
2.00.56. Angle rue C1.APPXER et rue Albert DEBOUCHER
novem¬
ni
au
,
,
rait,
exerce
L'EENC.
on
de l'autre.
Dans cette liberté,
effectivement
^
1 EENC.'
son
■Jt
Ouvert du I,undi ou Samedi.
campagne
électorale
ser-
'
Une
église
présente,
qui
agit.
les
sait
et
a
actuellement
suit
évènements
de
très
lieu. Elle
joué
un
rôle
dans
la
près
s'il
Intervenir,
y
exemple.
a par
négligeable
non
libération
du
sous-
préfet de Lifou.
Une
église plus
ne le dit.
écoutée
qu'on
L'EENC.
représente
fidèles,
presque
siens.
Lorsqu'elle
position
en
25.000
tous mélané¬
a
pris
faveur de l'indé¬
pendance,
c'était
travail
de
trois
flexion
biblique,
après
un
de ré¬
mené dans
ans,
l'église.
Depuis, elle n'a
toute
à
l'écoute
Dieu,
de
dans
pas
la
arrêté,
Parole
de
préparation
dans
la
quels
excès ne
cette
l'indépendance
de
Dans
paix.
serions-nous
si
écoutée
pas
voix
cette
aujourd'hui,
n'était
pas
?
Au
total
donc
une
église
mélanésienne,
autorisée
à
parler au nom des Mélanésiens
qui prend position sans ambi¬
guité
politicienne,
au
nom
uroNCORa
"aux côtés
souffrent et des
plus
pauvres".
Une
église
qui agit, porteuse d'un mes¬
sage de paix et d'espérance.
Une église qui pardonne, dont
l'un
des
responsables
nous
disait, en parlant des blancs
l'Evangile,
de
de
ceux
qui
"...mais allons-nous les lais
plus
ser
longtemps dans une
péché comme cel¬
situation de
le-là
?"
Il
faut
être
deux
vivre le pardon, l'Egli¬
est là, d'ores et déjà.
pour
se
tlIîlIlft'tltTTT
y^ ^
^
^
y-.-....--.
Ô Ô iSilÔl
^^
1
^ M ^ 15^ 15^
15^
^^
1^ 1^
^
LA FÉDÉRATION PROTESTANTE ET LE DEFAP FACE AUX ÉVÉNEMENTS
DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
Les évènements
en ce moment en tlouvetlel'actualité mais les médias^ parfois
tendancieuse s
ne nous montrent qu’un aspect des problèmes
qui secouent ce territoire lointain.
Ainsi, la presse réussira peut-être à mobiliser l'opinion
publique contre les Kanaks, après tout, le gouvernement à
bien mobilisé
lui, force escadrons de gendarmerie mobile
contre ces mêmes Kanaks
!
Un policier pour 40 habitants,
à quand l'état de siège ? Mais qui sont-ils d’abord ceS Ka¬
Catédonie
ont
qui, interviennent
forcé
J,
naks
?
(donc pas
français ?), ils veulent l'¬
indépendance
de
leur
pays,
(ça doit être des marxistes;
mais leur pays c'est la Fran¬
ce ! )
ils vont sûrement mas¬
noirs,
sont
,
tous
sacrer
les
blancs
qui
toujours été très gentils
avec
eux
et qui leur ont ap¬
porté une brillante civilisa¬
ont
tion.
et
rappel de quelques faits
chiffres
fera
sans
doute
En
1983, lors de la colo¬
nisation, ils ont été chassés
dans
les
montagnes
par
les
Français,
alors
qu'ils vi¬
vaient
nes
dans
les
côtières.
miers
riches
Bien
habitants
plai¬
que
des
pre¬
diffé¬
îles, ils ne consti¬
plus
aujourd'hui que
44 % de la population,
soit
62 000 personnes,
contre 38
% d'Européens
:
54 000 per¬
sonnes et
18 % de Polynésiens
et d'Asiatiques
: 24 000 perrentes
tuent
comprendre
l'injustice fla¬
Ils
n'occupent que
grante qui frappe les Mélané-. .sonnes.
754
siens
sur
le plan culturel,
emplois
administratifs
social, économique dans leur sur 5064 soit 14 % et l'on
ne
trouve
que
3 Kanaks dans
propre pays.
public,
soit
a 666 pos¬
Seulement
tes.
Kanaks
2
d'élèvep
%
scolarisés
sont
au
lycée d'état de Nouméa (...);
notons
encore
ouvert
que
19/4,
l'enseigne¬
que
ne
leur
depuis
1953.
secondaire
ment
En
Ils
Un
l'enseignement
0,5 % puisque il y
est
cadres, 18
En 1975,
le président de la République
refuse de recevoir le prési¬
dent
de
l'Assemblée
terri¬
sur
800
étaient mélanésiens.
toriale de Nouvelle-Calédonie
1975 et 1980, deux jeunes
En
Kanaks
sont
liciers
La ville
eux
par
des po-^^v
ils vivent
leurs
de Nouméa est
ville
une
sant
tués
français...
pour*
étrangère
comme
où
des travail¬
immigrés
ne
remplis¬
des emplois subal¬
que
ternes.
On
sait
de
quel oeil la;
majorité
de
la
population
française regarde ses immi¬
grés . En
France,
on
donne
des primes de départ aux te¬
ints
basanés mais
en
Nouvelle
Calédonie,
c'est la déprime
(de retour) chez les Fran¬
çais
dès
qu'ils
entendent
le mot indépendance. Parlons
encore
de
la
langue et de
la culture propres des
Méla-^v
nésiens
plus
fouées
)v.
.
.-
.
V
«ta
UAP
ASSURANCES
:
elles
et
ont
été
ignorées,
marginalisées.
souvent
le^l^
ba¬
L'ASSUREUR
AUAP
CHKHONG
RueTepanoJAUSSEN B.P:505.PAPEETE
iiiifffïïif iri
iiffiiiii
Tét:2.80.70
II lîffiiij
Cet
énoncé
demment
ni
s'ils
justifie évi¬ Kanaks
ne
violence
ni
désiraient
la
colonisation, l'envahissement
tions
radicales mais permet la
spoliation etc...
Henri
d'expliquer
l'exaspération Tincq,
journaliste
catholi¬
des Mélanésiens et la tension que, invoque même la
respon¬
qui règne ces jours-ci dans sabilité
des
missionnaires
leur
propre
posi¬
pays.
En
métropole, chacun y va
petite phrase. Il faut
relever que lors du vote du
de
sa
de
statut
donie
la
Nouvelle-Calé¬
l'Assemblée Natio¬
juillet dernier, il
n'y avait que 16 députés pré¬
par
nale
en
sents
dans
l'hémicycle. L'op¬
position
politique
accuse
le président de la République
et demande un référendum sur
l'autodétermination, mais les
Européens et les populations
"rapportées"
res
majoritai¬
conditions
sont
dans
et,
ces
(^^'indépendance ne serait pas
plébiscitée.
envoie
dre
au
Le
gouvernement
forces
de
l'or¬
des
espérant
un
retour
calme qui permettjrant d'en
en
visager la situation
çon plus sereine.
Les
Européens
Calédonie
leurs
pas
cause.
Le
%
-
dale
en
les
(1). Mais il
ne
que
peu
argument
glises
souci
cet
fallacieux:
les
E-
toujours
eu
un
conciliation et^ d'a¬
de
paisement
en
Encore
se
justice
et
voudrait
un
voteraient
-
favora¬
à 70
l'indépendance
on
au
nom
du
crie au scan¬
suffrage uni¬
11
novembre
dans
une
prière
la paix
pour
la
pour
du
"qu'en
5
au
France
Fédération
protestante
Traut-
Frédéric
et
secrétaire général du
Défap (2) se sont faits les
porte-parole de l'Eglise évan
géllque de Nouvelle Calédonie
mann,
qui
"considère que l'indé¬
pendance de la Nouvelle Calé¬
donie
la
est
seule
juste et paisible
sible.
Mais
solution
encore
pos¬
indépendance
dans laquelle toutes les com¬
munautés ethniques aient leur
juste place, une indépendance
avec
la
une
France".
Tous
çais
les
fran¬
l'ac¬
protestants
doivent
soutenir
de l'Eglise évangélique
Nouyelle Calédonie et de
tion
de
leurs
frères
leur
voix
raison
leure
tuel
sage
mélanésiens
car
celle
la
est
du
et
bon
de
sens,
meil¬
qu'un compromis ponc¬
"acceptable", elle pré¬
un "modus vivendi" enfin
trouvé
qui permettrait à ter¬
dialogue et dignité entre
chaque communauté. Le durcis¬
me
sement
à
des
deux
camps
a
peu
transformé cette parole
de sagesse en utopie à peine
réalisable. Mais qui sait?
peu
frères
Pierre
Boismorand
tous
si
on
avait
sondage
d'opinions de presse (largement reprise
pour
demander
aux dans les médias) du 30 novem¬
comme
de
tant
dans le Christ,
jettent les bases d'un
vrai dialogue pour faire dis¬
paraître les causes de mésen¬
tente et
partant aboutissent
à une vraie paix et durable".
que
la
chiffres
unies
sont
comptent certai
les remettre en
ne
des
catholique,
92 000
fidèles dont 50 000 Européens
et
30
000
Mélanésiens,
60
prêtres (4 Kanaks); dans l'E¬
glise
évangélique,
36
000
fidèles, dont 1 000 Européens
et
31
000
Mélanésiens,
70
pasteurs
(tous Kanaks). Ces
données parlent d'elles mêmes
et
disent bien que les deux
Eglises ne partagent pas un
point de vue identique sur
l'indépendance.
Pourtant,
elles
Jacques Maury, président
de
Nouvelle-Calé¬
côté
du
de
où
faut accorder
à
ont
donie.
Loyauté"
îles
d'importance
semaine
là,
1853
à
romain dans
pri¬
mais
un
Nouvelle
leurs
les Mélanésiens
versel,
iait
à
FLNKS
référendum
à
fa¬
ne
nement
que
de
attachés
et
terres
vilèges et
bles
de
sont
qui
permet
de
comprendre "...la suite des
évènements, un certain sen¬
timent antifrançais et antiprotestants
bre,
Lors
de
leur
conférence
IJ
"La Croix" 29/11/84.
Loyauté
:
Iles
Lifou, Moufi, Ouvéa
Maré.
2)
Département
évangélique
Français d'action apostoli¬
que.
5
faahlti— rahi— Ma
i roto i te
E parau
te
oraraa
te
i
roto
ROTO
I
1
te
1
1
te
roto
mâ'oM. E tamata
Mb i to na auraa
hine
o
faaoMparaa
anaè
la
tatou.
e
te
o
to
te
mau
i matauMa
atoà
bhipa
Te
te
o
i
tatou
i
metua
parau
UTUAFARE
TE
I
e
ia
reira
reo
tuâne
mau
e
mahana
o
te
e
te
te
auraa
mau
e
te
mau
mau
metua
e
e
taata
te
mâoM
la
i
to
te
âmul
tatou
ta
te
hui metua.
No
te
faataa i
metua,
te
vai
tatou
teie
na
(aore
ra
pâtea),
Ua
faaea
au
atoà
hoê
pupu
E
parau
nei,
mal
ra
Mai
te
mata
aita
te
ù
1
roto
:
papa fa(aore ra
mâmâ fanau.
i
tatou
te
faa-
hoêraa
Te
paino
maltai
o
ù
mau
ia
ù.
ia
rahiraa
teie
fenua.
no
te
E
fenua
noa
mai
ua
i
teie
1
hohonu
mai
haere
herehia mai
nalnai
te
fenua
atoà
te
maa
Mai
te
metua
rahi
râ
te
.
fifi te
E tià roa
mahana
te
ul
nei
tatou
1
M
no
te
i
5
hea,
faahere-
âuà,
âuà,
i
iti
e
;
ia
rahi
ia
roto
e
U-U-144444+H-
EXPEDITION
DANS
TOUTES
LES ILES
i£
O
LIVRAISON ET
EXPEDITION
fl0
GRATUITE
A TAHITI
ave.
g.bambridge
O
mamao
GARÂNTiE
28728
6MOIS
PIECES ET
MAIN
D’OEUVRE
rue albert
leboucher
20235
de 7h30
à 11h30 et
13h30à17h15
Il
1
<55 ^
1
ELECTRO
MENAGER
TELEVISION
VIDEO
TONDEUSE
A GAZON
VESPAet
VELOMOTEUR
(PIAGGIO)
samedi
de7hOO
à12h00
SERVICE
APRES-VENTE
PAR
TECHNITIEN
QUALIFIE
TM M I
Réfrigérateur
Congélateur
FACILITES
DE PAIEMENT
O
O
E
O
BRANDT285L-
ARISTON
BRANDT
THERMORN
PHILCO
995001
neoegr
ARISTON 230L
855001
r
^^
^y
^ ^ la ^
al ^ ^ <a ia <a Ja <55
tî?
8
,
manab^))
tatou.
te
e
ia
nà >auraa
to
hopeàraa i
te
.
mau
te
te
e
faahou
aha
noa
i
iho 1 fanau.
na
rahi
tatou
e
haapab
ta
metua.
te
nounou
metua
te
:
na
faanahoraa
no
e
roaa
to
te
feruri
la
haapab
reira
metua
Mâbhi.
i
i
papaâ,
parau
to
metua, e hôhoà ia no to râtou
hoêraa i nia i te parau no
te
E
parau
e
vava-
1
i
roto
na
te
hib
nei
rave
te
te
atoà
te
a
no
i
tel
metua
peeraa
tamarii
rahiraa
no
te
te
i
fifi.
teie
ta
na
e
atoà
e
metua
ia
E
e
hau
te
e
te niu o te mâ¬
vavahi-atoà-hia
tapa
te
ù
te
metua
i
al
to
te
ab.
ù
no
flfi
e
to
ia
te
e
metua
haereà,
e
rima atoà ra no
te tairi, no te faatltiàifaro
parau
te
te
taime
pateaino
oia
aupuru
turuiraa
taime
pâ) ola te
te
e
nau
e
anaè
aratai,
ora
hi-atoà-hia,
tel
tiàraa
e
tiàraa
e
tauturu,
iba
te
no
la,
te
o
bhi
1
Mbraa
te
Aita
teie
ra
nià
i
haapii
1
tamarli,
oia atoà
te
fenua.
la yavahia te fenua,
taeaè
ù.
no
teie
i
au
papaâ.
taata
e
tuàtlraa
la
metua
te
a
e,
e
na
parauMa
nei
è metua, aita
e
tuahine
mau
Teie tiàraa metua,
Te
metua
Te
pâpâ
tua-
mau
mau
e
ù.
no
ù
parau
teie
ù mâmâ,
to
hôrûà
tau
o
<55 ^ 55
te
maa
ô
e
i
roto
atoà te taata ta
taôtlà
la
e,
na
e
1
tatou
rahi
e
faaamu.
te
auraa
O
te
e
fanab i
te
iti ia te taata
paarl o te màôhi
faahoi
râ
tatou
i
nia
to
ia
metua,
te
O
e
i
metua
i
te
mau,‘
te
patu
ia
i
ora,
te
te
oàoà
te
o
nunaa
te
hoq
i
te
taata
parau
no
te
E
te
au
Ua
riro
fai¬
e
mauraa
faahou
maitai
Màbhi.
ra
te
e
i
roto
aore
te
hol
aita
ra
te
manab taui.
auraa
na
faahol
manab
te
i
metua,
fare
te
to
te
hoê fare
ei
tâpab
i
metua
hoê
te
ra
te
te
tâiri,
no
te
taurumi.
ite
Te
i
te
te
te
o
maitai,
la
te
tau
peiie
e
to
auraa
metua,
mau
i
to
ra
i
fare
te
vàhi
te
E
roto
e
te
atu
ra
i
te
taata
na
ra
E
oraraa.
raua
haere
hoi mai
oia hoi te
e,
ua
metua,
reira
to
raua
ora
mai,
te
vàhi
reira raua e hoi
noaaraa
haapûraa
mai
noa
haamau
raua
no
i
rà
metua.
te
raua
ihoâ
i
te
atoà
tane
àano
no
rima
e
e,
te
o
teie
taa
;
tatou
ra
parau
vahiné,
e
aratai,
rima
e
faa-
râveà
te
no
haapûraa to na. Te vai ra
to
na
pâruru no te tau vero
e
i
te
faatitiaifaro
ora,
no
e,
taata,
imi
te
no
tupu
ai
au
i
roohia
ia
te
fare
e
tâàmu
pito
i
te
i
metua
i
fifi.
te
hoê
metua
i
tamarii
e
te
tamarii.
te
la
teie
taa
faaea
ia
âpî,
te
metua
i
na
i
tane
vai
nià
tei
mua
te
noa
i
vahiné
te
iba
te
ra
vahiné mata-
te
parauhia
e
vahiné
hoê
tamarii
metua.
faàrue
la
i
TE
TANE,
TE
VAHINE
E
TE
e
ra
anei
i
la
i
tae
te
tamarii,
te
i
tane
i
te
na
metua
taa
ê
mea
taa
Te
parau
no
ia
i
peu
ia
e
Imi
na.
Aita
imi
ra
o ia
no
na.
Mea
o
E
na.
tahi
te
to
no
i
te
ua
na
paru-
maha-
te
e
ani
taata
te
roa.
fare
te
te
e
ora.
no
te
atoà
te
metua
no
E
mata
o
roto
ia
no
hib mai
i
to
i
tai
e
rima
te
riro
tâpab
oia
ei
no
tâmataraa
e
i
hoê tamahine.
parau
o
te tane,
ê te parau o te metua
tane,
Mai
hau
na
Te
tùruà.
te
te
te
taime
te
raa
ia
ia
e
fare
te
paari
tau,
eita
roi,
na,
tei
taae
e
te
te
ino.
na
mai-
te
eita te tiàraa
metua,
na
taui,
Eita
moehia
te
taata
na
i hôroà
mai
te
ora,
te
o
METUA.
to
te
metua
i
i
ite
atoà
te
vahiné.
Aita
teie
riro
ei vahiné
noa
vahiné
ei
na
Oia
paari.
te
e
atoà
mai
i
tei
aupuru
i
here.
te
te
râ
e
tane
e
te
e
vahiné
matâmua,
haapii
tei
tei tauturu,
tei hôroà mai
oraraa,
e
►
atoà
^^jraraa. Aita te mâôhi i hib
i
te
reirà
te
mea
tei
i
te
te
oraraa.
haapiiraa
imi
la
ei
roto
te
mea
Ino,
no
atoà te reira
i
hoê
huru
o
tamahine
i
te
na,
aita o ia
imi noa ra i te tahi tane
te Imi ra rà. o ia i te tahi
metua
te
no
e
taata
ora
e
ai
o
ia,
te
hoê
na,
haapab ia
ei râveà maitai, ei aupu-
ru,
ei tauturu,
ru.
Mai
taata
te
e
e
riro
te
te
maitai,
ei rima pâru-
metua
e
horoà
i
te
hau
te baoa,
oia atoà te
parauhia nei e metua.
tane
Aita
te
i haamauhia
a
ei
te
te
ora,
parau o te metua
i nià i te faufaa
hoê taata. Aita te manab
7
JS-:!.
■
TE METUA
Aita
manab
te
haamau i nia
ua
te
fifi
noa
al
teie
râ
o
te
maitai
i
TE
TAATA E
màohi
o
te
haamau
taa
a
i
i
taata,
na
la
i
tupu
1
nià
atoà
ù
ta
tlaraa,
i
to
i
to
ù
faarlroraa
no
fare
el
fare
noa
aè.
tai
la
ù,
raa
1
nlà
atoà
i
faufaa,
te
aniraa
I
roto
e
rave
1
te
i
mal,
TE
ite
e
fâriihia
mal
e
râ
te
tatou
te
parau
i
te
ara,
au
e
te
tahi
té
atu
to
ù
taata
la
fenua
no
auraa
fetll
i
nià
la
na,
rave
maitai
o
la,
la
aupuru
i
la
ù,
ua
hoi
i
metua
e
la
riro
tauturu
reira
te
no
ù.
te
reira
na
râ
Noa
taata
atu
e,
here,
la
no
el
te
aè
aniraa 1
te
to
raa
la
râtou
aè
hoi
i
te
ù.
No
to
i hinaaro.
to
ù
e
ù
1
te
hlb-
na
no
to
mau
na
mea
ù,
no
atoà
no
ù.
o
no
te
la
i
reira
rlro
ai
mau
e
1
noa
peu
to
i
te
haapil
o
te
nei
la
te
e
rave
ra
taata
taime
na
âpl
la
o
hôhonu
auraa
Itehla
Ua
la
i
roa
el
te
mea
la
taata
maitai-raa
hôroàraa
la
o
e
auraa
fenua
te
o
auraa
roa
te
mâôhl
te
E
noa.
bre
metua.
hôhoà
te
i
aore
tel
taata
mai
Alta
ôpua-
e
papaâ la,
e
tahi
maramarama
i
na
ù, aita hol e
faahol. Te taata
te
no
mai-
rave
la
i
te
i
alta ta
tatou
0
alta te parau
monl e hlti
te
taata
reira
na
alta
taata
Te
ta
hohonu
te
e
metua.
haere au
la
METUA
hibraa
te
àano
parau
8
E
atoà,
na
mal.
noaa
ô nei
I
puru-
to
no
na
i
ere
_
•;. •
;
i
i
te
te
metua.
fenua
e
faa-
faaàmu
hôroàraa
mau
maltai
Aita
roa.
ta
na
mea
metua
Ahirl
tere
nei
par
te mau
la
tatou
tià
1
e
faa-
mararaara-
rii
ma
O
te
aè
i
te
fenua
no
te
metua.
auraa
màohi, ahiri
to
râtou
e
aè
1
mâohi,
la
râtou
e
ua
pâruru
te
fenua
e
te
ora
te
initi
maa
here
Itl
tauturu
ua
o
te
o
ra
taata.
No
mauruuru
here
i
ora,
no
reira
e
metua
i
ai
e,
te
no
na.
to
na
to
e
fenua
ia
hoê metua ia hoo
na
faatupu
ia i parau
to na fenua
o
moni.
Te
atoà
i
ua
riro ei
imlraa
huru
taata
mau
fatu
e
teie
i
nei,
bnahia
ua
Mâohi
te
mauiui
bto
te
nei
nei,
te
nei
to
tal
e
metua,
to
be fenua,
be i faarue ia na i roto
i
te
Te
te
te
Mâohi,
na
ia
i
e
here.
A
hia
nei
hoohia
i
màbhi
be
to
be
to
teie
:
Te
te
iriti-
te
A
ara
vaivai
aè
TE
E
faa-
haamaital
malti.
Eita
te
taata
o
te
auraa
te
naa,
E
eita
noaa
ara
te
ia
e
feia poritita
tiàraa
metua
e
te
haru,
eita
e
Tira
auraa
fenua
te
ia
aita
taata
i
rama
o
ôtare
tiai
o
te
Mâohi, a pâru¬
ru
i
teie
nünaa,
a
Imi
i te ora e te maitai, eiaha e nümera, eiaha e faite
te
e
e
te
te
no
ia
metua.
PORITITA
i
na
o
râtou
hoo.
ia
hib
fenua
reo
feia
te
i
te
varua
noaa
A
be.
TE
te
teie
vauvau,
bi
a,
i
te
i
tiai
tiai i
Màohi,
auraa
ino
tama¬
parau
e
te
nanahi
te
E
ia
aita
te
Te
metua,
parau
mûri.
tià
mea
i
te
o
e
te
here
te
te
o
fifi
ia
no
te
no
vâhi
metua
i
ite
e
eita
Te
rà
parau
mai
i
be
ei
metua,
tiai
TEL;2.gl.89
marama-
te
faatere
nünaa,
na
i
o
auraa
fenua
te
o
aita
taata
i
i
e
te
to
hoo-patê-raa.
rama
i
noaa
maitai
poritita
be
o
e
tamarii.
na
te
hoi,
te, âfa e te tinlto
fenua o tè Mâohi.
E
te
e
Eita
here anaè te faahoi
aita e tâhoo,
aita hol e malti.
te
papaâ,
i
ta
ra
a
RAUHANU
fenua
te
o
rii,
Mâohi.
Aita ra,
hoo.
Màbhi
to
te
no
i
ei
i
no
tià
ia
teie
nû-
e
eita atoà hoi
e maraa
tiàraa
metua.
te
na
ra
noaa
parau.
Turo
Raapoto
a
a
17S0 /ZTÆ
ME¬
parau
metua
eita
faatere
marama-
te
o
a
TUA
Te
tita
vai
nei
ta
te
tià
te
mâohi
pori-
i
ViVE LA ViE
parau
vai atoà
nei
poritita
i parau ia na iho, e metua
E
parau
fifi roa teie,
metua.
Te
râ
te
tià
e
e,
no
te
mea
ra
ta
te
Te
mai te rei¬
eere
mâohi faanahoraa.
i
taata
i
parau
eere
parau,
AVEC
TE VAî
ARii/
teie
ia i te Ma-
o
bhi, aita o na i maramarama
e
o
te
hoê iti aè i te auraa
parau metua.
Eere
tià
no
ta
ia
ù
ai
e
metua
e
te
noaa
ia
hib
o
e
mai
te
ia
parau
o
e
te
te
taata
i
àau
,
e
atoà
hoohia.
i
na
na
eita
e
e,
Eita
hoo,
hoi te here
A
hbroà
vau.
varua
aita
ù
te
parau
hib bre
i
fenua,
mai
te
e
huru
t 1
f
1
1
r -l~T
T
î
1
f
f
f
f
f r~n
»
LES RAISONS DU MALAISE FONCIER
Un contact avec les Européens aux conséquences
douloureuses et... Irréparables
prévoyait
système foncier traditionnel que le lecteur a pu lire
le "Veà porotetani" du mois de décembre est commun à
beaucoup d'iles du Pacifique Sud. Encore aujourd’hui^ les
ILes Cook,
les Iles Samoa et les Iles Wallis et Futuna ont
Le
dans
de différences près
pratiques ancestrales.
conservé
des
à
peu
ce
régime foncier hérité
Quel sort allait donc connattre en Polynésie les relations
qui liaient ces habitants à la terre, au
moment où les puissances coloniales extérieures vont fixer
traditionnelles
leurs
objectifs de possession sur Tahiti et dépendances.
chaque sujet
possibilité
de
subsister
grâce au lais
de mer qui leur était cédé.
Les droits de pêche étaient
et
pour
famille
sa
accordés
foncier coutumier?
de
Maohi,
vivant
en
fermés, ne prélèvent
et de la mer ce dont
sources
était
une
ens,
les
circuits
du
sol
ils
rir.
ment
ont
besoin
La
la
mer
se
nour¬
pratique¬
source
de pro
était
seule
C'est
téines.
pour
parce
que
le
rent
des
règlementSj coutumi¬
ers
régissant
le
les
cours
Le
littoral
système
édictè¬
leur
d'eau
";.aiiva_es".
deiiiLei;;
retient
la
de
L'¬
les mis¬
que
London
Mis-
sionnary
Society
dès
1797
res¬
non
pas
de
nécessité s'efforcèrent,
Polynésiens
avec
contact
ces
les
que
Le
Européens s'effectua
d'abord par le biais des mis¬
sionnaires
venus
évangéliser
sionnaires
renouvellement
riverains.
les
avec
le-,
l'arrivée des Europé¬
seuls
aux
Quel sort allaient réserver
les
Européens
à
ce
régime
histoire
Avant
la
rapport
marin
et
vallées.
des
socio-culturel
les
détruire
mières
valeurs
le
sur
coutu¬
foncier
plan
les codifier-
mais
du moins de
dans
l'état où elles apparais
salent,
sans
porter
y
vécut
missionnaire
ence
une
L'influ¬
minime modification.
son
quand fut
instituée
l'Assemblée législative tahi-
apogée
tienne
E Peni teie e hamani hia nei i Tahiti
n
JBRIEH.
deux
ou
district
selon
l'importance démogra¬
phique de ce dernier. Encou¬
ragées par les missions, les
Renseignements et Conseils
Vi-PAINTS-^
lois
du
Société Polynésienne des peintures FULLER
Tél:2 4712
BP 1312
regroupant
membres
par
trois
du
chefs
surtout.
F
10
^ ^ fa ^
f
la
t
1
la ^
A
cette
ga¬
les
date
le
Code
Pômare
succès
les efforts de l'As
ne.
1
qui
parmi
terrain
de
Le
couronnaient
législative tahitienTamatoa, le Code
Code
Huahine
y
biblique
gnait
semblée
PAPEETE
s'inspiraient
1819
avant
message
sortaient
1 t Ynr~f 'T I f
^^^^
aux
I f
Iles
l' I 1 1
^ ^ la ai 5? ^ ^ a
Sous-le-Vent.
Ces
lois
très
succlntes
reproduisaient sans
changement
le régime
grand
foncier
pour
tut
local
donnaient
et
la première fois un sta¬
écrit de la "terre^'.Droit
inalliénable
mission
de
du
père
terdiction
de
sol,
trans¬
in¬
fils,
en
vendre
à
des
étrangers,
à
défense de louer
Européens avalent été
des
institués
la
en
maohi
de
avait
même
niser
un
de
d'éviter
vue
hors
sortie
de
famille
la
biens.
ses
livre
loi
La
d'orga¬
envisagé
des
limites
qui
se
proposait
de faire enregistrer par l'au
terre
torité royale les droits des
particuliers sur les terres.
Les dispositions du Code de
1819
vivant
à
protéger
la
propriété des Maohi furent
reprises dans le Code Pômare
de 1842, juste avant la pro¬
mulgation de l'acte de pro¬
tectorat par la France.
Elles
la
traduisent
fait
en
puritaine
de
la famille par les mission¬
naires,
conception
qui
se
conception
confond
celle
avec
de
la
lo¬
la
France
de
ce
la reine
du peu¬
il
n'en
; les
Toutes
la-
location
de
terres
ple leur
les
contestations
droits
de
des
droits
des
terres
la
famille
du
pays".
affairé
de
d'individus,
et
non
de
commerce.
et
ailleurs,
elles confirment que le régi¬
foncier
me
rait
pas
n'igno¬
coutumier
certaine
une
posses
Si
les
missionnaires
l'ont
grandes
lignes, ce ne fut pas le cas
des
autorités
dépêchées paE
Paris, une fois que la France
prit
possession du
royaume
dans
respecté
de Tahiti
et
ses
de
S'exprimant
îles.
ses
clairement
sur
seront
du
juridiction
demi-siècle
sions
juridiques
de
ressort
spéciale
contor¬
succéda au
traité. Le coup d'envoi était
donné deux ans après. Un ar¬
rêté
se
sion individuelle.
relatives
propriété ou
propriétaires
Un
non
Par
garantie
aux
de
est
sera
et
leur resteront.
terres
de
terre
l'absence
que
la
culturelle
des Poly¬
nésiens
qui
estime
que
la
gique
conclus
avait
lors
signature
du traité
de protectorat du 9 septem¬
bre
1842
qui
stipulait
en
titre 3 : "La possession des
de
en
du
bolisé
1844 déforma
statut
l'esquis
de la terre sym¬
Pômare
insista
sur
le caractère très parti¬
culier des moeurs foncières.
de
par
1842.
le
Bien
Code
qu'il
sur
propriété
de
et
l'occupation
était
la
titre
source
droit
de
le
de la
terre
la
preuve
sur
et
de
fait
propriété,
organise
pas
des
moins
terres
profit
des
fait, c'est
au
européens
En
une banalité que
de dire que le sdW’cl des pou¬
voirs politiques et économi¬
ques était de mettre en place
un régime foncier qui fourni¬
.
libérerait des domai¬
rait
et
nes
nécessaires
à
la
mise
valeur agricole de la nou¬
velle colonie. Jusqu'en 1852,
en
plusieurs
lois aux objectifs
protéger.la pro¬
priété autochtone, abrogeai¬
ent
les dispositions du Code
Pômare de
1842
qui interdi¬
affirmés
saient
de
les transactions
bilières
immo¬
.
ECONOMISEZ l'ENERGIE
la question délicate des ter¬
les autorités coloniales
res,
accablèrent
de
les coutumes
foncières, dénon
tous
les
cèrent
l'indivision
fallait
gommer
car
elle
à
est
désordre
et
à
du
ses
tait
à
de
ces
qu'il
prix
tout
l'origine du
néant
qui
y
coup,
l'en
décisions
pri¬
régnaient. Du même
semble
maux
Fabrication de joints sur mesure p
pour Congélateur et Réfrigérateur
grande hâte ne respec¬
pas les engagements que
lëi:2 7661
rr
^^
^
^
)gi ^ 15^ ^ ^
>5^ <251 ^
^
>2!»
^
>5^ S
11
LES RAISONS DU MALAISE FONCIER
Un contact avec les Européens aux conséquences
douloureuses et... irréparables
c'en
ence
fini
était
l'influ¬
de
lois
Les
missionnaire.
l'enregistrement
à Tahiti
1851
garntissaient même la sécuri¬
posait
transferts immobiliers
priété
1845,
de
té
des
1847
de
et
de
exigeaient que soient cons
titués les domaines des Egli¬
ses.
Le Code Pômare a donc
eu une durée de vie très cour
te.
Désormais les terres .in¬
et
digènes peuvent être échan¬
gées, vendues contre monnaie,
avec
tous
les
risques
Le
et
étaient
comporte.
les réalités
que
discours
cela
con¬
tradictoires.
En
aux
vertu
de
l'idée
administrateurs
chère
et
aux
français que la
population autochtone était
ignorante de tout droit fon¬
cier et que l'on pouvait fai¬
re
table rase du passé,
la
magistrats
loi
du
24
mars
1852
ordonna
d'une
naissance
des
terres
Elle sup¬
Moorea.
et
des
la
part
droits
recon¬
de pro¬
le repérage
sur
le cadastre, d'au
part. Les termes de cette
et
le sol pour
tre
l'inscrip¬
loi introduisaient
tion
sur
un
dans
ouvert
les
des
produi¬
tes.
Le volume trop impor tant
de
ces
plaintes est à
l'origine de la promulgation
d'une ordonnance qui donnait
se
réclamants
aux
de
du
faire
connaître.
nom
non
enregistrées,
déjà
réclamations
délai
de
et
Sur des parcel¬
registre public
chaque district
indication
avec
faiblesses
des
avait
des moindres.
cinq
sont
éventuels
un
pour
se
ans
Après quoi,
enregistrements initiaux
propriétaire, du nom de la les
parcelle et de la contenance devenaient définitifs.
approximative. Une commission En pire,
du moins si l'on
de
cinq membres surveillait se place du côté du légis¬
le déroulement de la procé¬ lateur
métropolitain,
une
dure. Ces registres sont con¬ multitude
"d'ayants droits"
servés à la Haute cour tahi- dispersés
dans le Pacifique
tienne, les "Toohitu", inno¬ et pas toujours connus appo¬
essentielle de
vation
Les
étaient
inscrites
de
à
mesure
On
s'aperçoit
la loi.
ultérieures
mutations
au
leur
que
ce
saient
leur
nom
sur
parcelle.
Souvent,
et
de
famille
marquait
arrivée.
de
toute
fur
système
(opu
sa
fetii).
une
seule
le
chef
les noms
famille élargie
De plus,
cette
de 8h à 12h et de14h à 18h
Pont de r Est/tel.3.05.46
L
12
I
^ lai ^ ^
jy
^
^^
i 1
i
t t
f
i i i 3
loi
oblitéré
avait
complète¬
ment
la
question des biens
de
chefs
de
district,
les
terres
"farii hau" ou d'apa¬
Certains chefs enregis¬
nage.
le
trèrent
placé
territoire
Bien
vite,
compte
on
la
que
de
sorte
les
rendit
se
loi
1852,
de
fondamentale
charte
n'a
la terre,
résultats
de
juridiction.
sa
sous
entier
pas
donné
escomptés. Les
distribués firent l'¬
titres
objet de continuelles contes¬
étaient
souvent
la
porte
sent
nombreux
abus.
nécessité
la
même
à
pouvoirs juridi¬
"Toohitu". Le Com¬
des
ques
la
mandant
dans
la
du
ordonné.
Les
hitu"
mis
en
et Moorea
sommeil défini¬
tivement
Le
bilan
sont
.
Le
harcèlement
à
Convaincu
de
de
constituer
locales
sives
de
locales
1 H(. I ',
I ■ !
la
France.
. ■
■
sou¬
celle.
pour
1,1
une
indigènes
terres Inscrites
retombèrent
aussitôt
l'indivision)
et
lois.
du
code
n'a
pas
La
civil
eu
/
incrimina
mépris
promulgation
le
le
dans
leur
27
mai
'
1874
retentissement
Gabriel
Tetiarahi
même ‘par¬
La
plupart des
1877 n'étaient pas
terres
Intervient
alors
inscrites.
'U'11 r
■
(beaucoup de
Des
terres.
ordonnance,
cette
propriété avaient
distribués
à
plusieurs
été
en
rendu
titre de propriété. Pour
de
titres
Entre
leurs
faire
pour
jugement
espéré.
de
tous
genres
et
le
dépouillement des populations
en
à
les
abus
vice
soumises
succes¬
avec
maximum
an
l'administration
l'insouciance des
des
pratiques
lois
coïncidé
a
personnes
le ser¬
du cadastre pour livrer
les
par
enregistrement
propriété, délai
de
justifier
tentatives
dès
au
officiel,
titre
vaut
révéla
faussées lais
gime ancien.
En 1862,
naissait
1 Hn4 ■
se
déclaration
:
opposition,
Tahiti
pour
maximum
d'un
lynésiens,
l'incompétence
juges tahitlens rendaient
impossible le dégagement de
terres pour colons. Les "Too¬
des
lamentablement
lateur poursuivit son tra1 de démantèlement du ré¬
la
des Po¬
Les
propriété foncière au sens
Code civil, malgré le peu
d'adhésion des Maohi, le lé-
de
nal
du
cüsages
enregistrés.
La
simplifiée
était
président du Conseil de dis¬
trict ; publication du jour¬
1866 fut
échoué
de
veraineté
mars
triste.
la
terres
28
au
lorsque
entreprise
son
loi
encore
procédure
réussit
ont
du
les
Roncière
très
ouverte
non
songea
les
limiter
déclarations
Les
tations.
l'époque
de
1877
'
Il
une
encore
ordonnance
1 a ’ i ' ..11 i M*-
'i,-
’
VEA POROTETANI
sur
1 t
r“os
Editeur
Eglise
nésie
évangélique de Poly¬
française B.P 113,
Papeete Tahiti, Tél. 2.00.29.
DLrecteur.de la publication
John Doom
AMnlstraticn
Commission
évangélique d'in¬
formation B.P 113, Papeete,
Tahiti, Tél. 2.00.29.
Mise en pages et publicité
PROFORMA
Rue des
Remparts, B.P 3061,
Papeete, Tahiti, Tél 2.78.52.
hip^essicn
hipômerie S.T.P.
Acue Kn 4,600, B.P 600, Tél 2.98.24
Tirage
7 000' exaiplaires.
CARROSSERIE
"\feà porotetani" paraît chaque mois.
ALUMINIUM
•
•
•
Suspensions de la Range Rover
•
Direction assistée
Freins à disque
•
Il est destiné à ses abonnés et à
Diesel
5 vitesses, 4 roues motrices
rx
quiccnqje en fait la danande.
Prix de vente au numéro
Abonnement annuel
:
:
40 FCFP.
250 FCFP.
Abonnanent de soutien : 530 FCFP.
L 1
f
I I
1
f
f
f'1
If
î
f
f
f
I
1 5
1
MISSION DE LA DÉLÉGATION DE L’E.E.P.F. EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Une situation d’injustice inacceptabie, une sous-information
à ia iimite de ia désinformation
UNE SITUATION D'INJUSTI¬
CE INACCEPTABLE
On
peut aborder le pro¬
calédonien sans Insis¬
ne
blème
sur
cette
situation
justice
liée
à
ter
colonial hérité de l'His
ment
toire
dont les traces sont
et
profondes.
encore
Histoire
Cette
les
passe
par
systématiques
massacres
des
lors
mélanésiens
de
d'in¬
comporte¬
un
pre¬
de la colonisa¬
tion,
par
le
cantonnement
en réserves qui eut le mérite
miers
temps
d'arrêter
massacres, par
ces
Elle
seulement.
1945
encore
en
passe
la spoliation des
par
On
terres.
aboli
forcé
travail
le
raconte
encore
aujourd'hui comment les éle¬
se
de terres mal
dans
soixante-dix, d'en
vingt mille personnes.
années
viron
appropriés dès Ce qui eut l'effet
que l'on
le bétail sait au
plan économique, les
repoussant
les
mélanésiens emplois accordés à ces immi¬
jusqu'à flanc de montagne,- grants
l'étant
aux
dépens
veurs
sont
se
vallées
entières,
détruisant
sur
son
passage
villages et plantations. Elle
passe
encore par
la
pratique
pesée, de la
fausse comptabilité au détri¬
ment des noirs. Et tout n'est
la
de
pas
fausse
n'a
L'Histoire
de
mencé,
la
montée
qu'un
été
pression
du
contre
Mélanésien. La
opération d'envergu¬
cet
effort, a été
dernière
re
des mélanésiens.
Ce
qui
eut
également un effet au plan
politique, le corps électoral
se trouve modifié,
les kanaks
devenant une minorité politi¬
que, dans leur propre pays.
dit...
effort perpétuellement recom¬
dans
partagent 375.000 hectares
l'immigration organisée
les
Il
est
bien
vrai
aujourd'¬
hui,
que
500.000
hectares
(a) de bonnes terres appar¬
tiennent
à
environ
lons
d'origine
alors
que
40.000
1.000
co¬
situées
souvent
inexploitables.
Il
%
bien
est
seulement
vrai
des
l'Administration,
pés
que
postes
sont
14
de
occu¬
des
mélanésiens. Il
est bien vrai qu'il y a trois
mélanésiens
sur
666
profes¬
par
seurs
daire
d'enseignement
secon¬
dans
le
publi¬
a
bien
secteur
que .
L'on
qu'il
en
lons
entre
soit
oeuvré
ainsi,
autres,
que
seignement
secondaire
ouvert
kanaks
1955.
aux
que
L'inégalité
européenne,
et
mélanésiens
indéniable.
économique
est
pour
rappe¬
l'en¬
n'est
depuAi^
sociale
de fait,
Une technologie de pointe appliquée à toute sa gamme.
TAHITI ELECTROTECHNIQUE
FRANÇOIS CARDELLA
VIDEO
POLYNÉSIE) TEL. 3.04.01
FARE UTE - TEL. 2.01.86 ou 3.74.22/ RUE
(DERRIERE LA BANQUE DE
TV COULEUR : PRISE PE
LXJlllT
)
(
f
Tt
f
Magnétoscope V. 2000
f
y
}
11 l~l~i
X'J
O
:u//.
siience,
sous
l'impression
commise
injustice
n^^te
a
laquelle
du
Mélanésien
à
sa
terre,
source de vie
,
d'où
il
tire
sa
subsistance
et
qu'il
de
féconde
où
racines,
d'où
détruisant
son
rels
de
ses
plonge
ses
on
l'a chass'é,
Terre
en
habitat,
où
il
ancêtres...
même
temps
que
les lieux cultu"retrouvait" ses
Et
tout
dit...
jamais
sang
il
morts.
ses
ancêtres
le
par
la revendication à
sêra
ne
Aujourd'hui
l'indépen-
dance, est surtout une revendication.à la reconnaissance
d'une
culture,
d'une
préhistoire,
LA
d'un peuple.
SOUS-INFORMATION ^ A
DE
LA DE S IN-
LIMITE
les
(il est bien vrai
médias n'en parlent
xi
dre
leur
que
pas
laisse
silence
certain
enfin,
que
propage
souvent des fausses
nouvelles
ou
fait
état
de
sans
rumeurs
telle
et
fondement.
Une
information
qui
vise
à
discréditer
le
kanak
le
gouvernement
^ci
injuste,
est
^e
fait
pas
socialiste
dangereuse
et
honneur à ses
auteurs,
(a)
Les
sont
chiffres
donnés
par
Trautmann dans
accordée
au
une
cités
ici,
Frédéric
interview
Journal
Evangéliques,
34, N° 2.
sions
des
Mls-
Juillet
la
pires sup-;
régulièrement
à
porte ouverte
est
l'information
est
souvent
tronquée, présentée de mani—
ère
tendancieuse,
qu'elle
contribue à forger l'image de
l'indépendantiste irresponsable, dont la lutte n'a d'autre fondement que la conquête
du Pouvoir, un profit de puis
sances étrangères.. .etc. ..
Par
ailleurs,
le courant
indépendantiste est peu entendu dans le champ de l'in¬
formation.
Beaucoup de nouvelles mériteraient les commentaires des indépendantistes
ou
leurs
explications
ou leur démenti. Que la parole ne leur soit pas donnée
ou qu'ils refusent de la pren
positions,
FORMATION
kanak
important* -Laisser cela
dans 1 Ignorance ou dans l'du
a
culturel
le
trouve
est
-l^^gardméprisé
de la culture kanak,
l'attachement bli
On
se
aux
COUPON D’ABONNEMENT.
Nom:
Adresse:
Veuillez trouver ci joint un chèque
CLIMATISATION
FROID MENAGER
ET
de:
industriel
C.F.P.
pour un abonnement d’un an au
VEA POROTETANt.
ELECTRICIIE
PAYABLE A LA DIRECTION DE PAOFAI:
GENERALE
BANQUE INDOSUEZ: COMPTE C.S.E.E.
MAHINA. 8 02 88
r
MOOREA
.
6 10 02
ft
f
N; 1221 - -I8296M.
I
_J
Ilillflii II i 1 l'il
15
âi-:)
TE RITOI TE MKU PEHEPEHE /I TOROMON>l
PENE
4
1.
E
al'ai
to
E
au
na
mata
be
taù here,
e
be
no
1
te
e
aiài mau to be
tâpol
ùuàirab
ra
te
puaanlho la haapou iho i
1 mûri mal
i to
mata
E
to
E
2.
i
hoi
rouru
mouà
te
ra
niho
to
au
te
tamaraa
E maehaa
3.
E
mea
Iti
E
au
to
la
au
i
i
nana
râtou
to
atu
faataa-ê-hia mai 1 te tahi.
ùteùte
vaha
ùtu i te àho
to
nana
màmoe i te haereà mai mai raro
al 1 te paotiraa
pâatoà
te
haere tlà
a
hoê i
te
E
au
ra
anaè
hoi
Aore
e
Tireata.
o
hoi
nehenehe
ra
to
ra
puè pâpârià i te pehaa rSmuna i mûri mal i to
tâpol
mata.
E
4.
I
àî i te Pare-o-te-here
to
au
patuhia i
E
5.
au
pâruru a te feia Itôito i
no
6.
la tataiao aè,
Ei
nia
vau
i
maltal
hauà
faautahia i reira.
be puè u ra i na plnia e piti,
te tapi, i roto i te riri i te àmuraa.
O
maehaa
e
Puu-a-vaha
na
tauatini te
Ua
la pee ê atu te maru,
mouà noànoà, e i tele âivi i te mahu
e
teie
nei
ra.
E kiài rahi to be e taù here,
7.
Aore
be
O
Ino.
e
Na mûri
ia ù i te faaruè ia Repanona e taù here
be ia ù i te faaruè ia Repanona
Mal
nia
mai
Mai
te
tupuai mouà o
Mai
te
haapüraa
Na mûri
8.
i te tltâpou
Tenlra e o Heremona
te mau riona e te mau mouà nohoraa o te
tupuai mouà o Amana
i
o
nemera.
be, e taù tuahine e
1 te àpetahi o to mata
Ua riro taù àau ia
9.
Ua riro taù àau
i
E
10.
hei
te
o
fifi àrapoà na.
to
Auë to horomiri
E hau atu
E hau
E
i te
monamona
i te
atu
noà atoà
11.
te
taù hoa
maltal
e
taù tuahine e taù hoa
to
monol 1 te mâa faanoà
e,
i to te uaina
maital
te
noànoà
ùtu
te
paea
o
ra.
to
au
i
e
faatahe
tôpata i te meri e
taù hoa
E meri
I 1
16
r
•55 ^
î
^
¥
T
T
f
I
f
e
te
E
te
hauà
o
E
au
ia
i
te
f
f
T T
^MS Ô
^^
ù tel raro aè i to arero
to
àhu ra
mau
faanoànoà
Repanona
fffffffffffifi
1
^
no
^
^ 155
^
Télé Electro
Rue du 22 Septembre ■ Face à Bata -Tél ; 2.65.11
E ô âuahia be
12.
E
E
noànoà
E rOhutu
Ma te
14.
mau
E
te
Te
maa
Te narati
Te tane
E
ete
taù hoa
e
te
15.
te
e
mau
E
pihaa
no
I
te
16.
e
te
remuna
te
te
ohi
mau
tâfara
e
te
no
be
narati.
taratema
faanoà
e
rave
rahi
huru
te
vau
maitatai
nel
no
roa
aè
ra.
te mau ô
te valatatlà
taheraa mal
A
te
ra:
aroe
faanoànoà
âpoo
no
maitatai
tinamo
raau
mau
mura
E
mal
ara
e
Repanona mal.
te
A farara atoà mal
A
taù tuahine
e
pihaa ôpanihia
tumu pape tâmauhla.
matai
be
e
ra
to
e
Faapltl
àpatoà
ra
puhauhau mal 1 nlà 1 taù ô nel
la tahlirl to
na
noànoà
la tomo mal taù here 1 roto 1 ta
àmu
t"! J
1
te
maa
maitatai
1- -
no
na
ô nel
reira.
mwmmwwmmrnx
L"X ±
1 illIlTff
y~T"T~1
17
NA
CATHERINE AIXM
AO
TE
A.
Taime
E.
Oovea.
F.
E
TAROA
ahiahi
mouà
i
te
te
reira
mea
-
mai
i
taib
:
feruriraa
-
taib
:
pinepine
tapolhia
i
te
papaâ.
Huero
H.
roa.
Na
raro
te
purapura.
'Æ
" ' JJ
I.
■
YAMAZAKI
PEGASUS.
D*
Une Machine un Fil
Une Machine deux Fils + les 41 Points
pu
no
Na
R
Na
tari
Tuhaa
roa
mau
i
a
1.
E
parau
faabhipahia
te
reira
1 roto i te himeneraa,
ia bre te mau âurl ia âfaro
maital (haereraa ê ta te tahi
haereraa ê ta te tahi).
2.
Mataare
maital
3.
4.
-Na
to
18
puaa
-
e
E
piti
mûri
mûri
mamae
mai
hoê
areo,
i
mai
roa
i
te
mâtal
taib:
te
ia
e
hohoni-
taib
:
e
Ua tano
6.
Paaihere rarahi.
7.
Tano
nià
8.
te
hou
:
-
-
Na
mûri
mai
halrilri
mea
i
te
roa
to
te
pereoo
-
na
taeraa
mai
E
perehu
tano.......
10.
te
i
taiî
mai
te
no
fanau âpï.
te
àhu - E àti
te
reira
-
i
i
roto
veve
-
Na
raro
:
faîto
noa.
ua
Hôpoià.
TAU
PIRI
Hoê
pahî,
e
66 matarô,
piti tira, hoê tOmana.
2.
Anave iti tuuraa
3.
Arote
iti
roa.
bre
i
te
aita
o
fenua.
4.
E
aha
te
Noa
i
Ite
i
to
fati
na
te
ânimara
tomoraa
i roto
pàhî.
5.
Taata
iti
àhu
matië,
taupoo
piripou
ùoi^,
taratara*
PRQM/PT/A
i
Piti ahuru.
I
te
mau
matahiti atoà,
Hàamafnab riéi te etarétia
i
i
Tahiti
nei.
9.
:
noa
te
maital.
Fata
taib
taib
bhie
ai.
nira
5.
i
Avae moorâ.
ânimara
Na
la àma
tià ai.
Tapu
-
te
•
àhu
i
noaa
taib
te
TAHI
i
hiti
reta
Raoère.
-
fenua
TE
repo
te
mau
tamarii
Maamaa
1.
i
te
mai
raro
-
R.
e
reira
E
-
i
i te
tarià ia
mai
na
tab
raro
poàra
te
TARAVA
mai
hoê
te
O
fifi
AO
raro
Na
faataaraa ia
P.
NA TE
ià.
té
O.
OP
te
no
te
M.
N.
Jiue Albert Leboucher.TéI : 2.04.98.
AEFHIMN
E
Tuhaa
E
roa
-
te
rima
ia
Piti.
tial vahiné
ta
na
bhipa
Ets BttAteont
Rue du 22 Septembre -à côté du marché
Tél: 3.85.09
r~r~T~T~rT~T~T~r~i~^r~rir~rir~i~r~ri
M^^^
y 1^ ^ 53 ^
OROÀ HAAPÂPORAA I TE PAPETITORAA I PIRAE
Ua
tupu i roto i te paroita
Pirae, i te âyaê titema,
ôroà haapâpüraa i te pape-
no
te
titoraa
o
taata
mai
te
50
tae
i
70.
E
te
aha
taata
na
mau
paarl
to
na
taata
fifi
rahi
vau
nei
eita
e
maraa.
Teie
atoà
nei
hapa aita ia e taa-ê-raa.
la hapa tatou no te hoê anei
tera
manab.
be
to
tei
roto
Te
faaite
te
parau
te
titauraahia
taata
Fatu
pipi.
titauraa
te
tialraa
faataa
i
ta
te
reira
o
Etaretia
ia
faa-
e
aè
a
ia
na
taime
mai
i^l^ne ai iaFaaora,
na no te taeraa
areà
to
no
e,
e
teie
mau
taua
Te
parau
e
parau
ia
na
mahana
ei
na
Fatu,
te
i
i
roto
riro
ua
tialraa matamua
te
ra,
mahana
fanau
e
hoê
ai
Itera-
era
faahou, i roto rà
râtou âau tatal tahi.
Te
piti
rau
ia
te
Atua
ratou
no
taata
ia
mai
Eita
riümera
i
hia
te
te
Atua.
rahi
taata
ô
te
tei
vine,
i^jj^to
i te Mat 20., oia hoi
feiâ tei tonohia
hora
i
te
hora
e
te
oti;
bhipa i
râtou
a
i
hoi mai ai.
0 be e tera
bre
a
ei
Fatu
E
Fatu
té
e
aha
tano
ei
to
matahiti
e
hiti
te
i teie
ua
hou
anei
aore
Te
teie,
ra
i
be.
no
e
e
e
rave
rahi
mau
hia
nei
oia
Atua
i
titau
parauhia mai
hoi
"Aita
maira
ia
e
hou
a
n J I' 1 1' I 1
11
1
au
e
aro
i
tiripuna
te
te
te
o
tâtou
ra
mea
faaora
ei
tatou,te
no
i
a te Atua
fârii tâtou
ua
i
roto
e
parau
Epi2,
ta
na
tetore
matàmua
i
te
pene
irava
1.
v.h
:
"la
te
hoê taata i te hara
rà
atu
tià
to
Metua
ra
e
tâtou,
tei
roohia
b
i
te
letu-Metia, te
parautià.
Mea
maitai
taata
:
anei
na
tou
i
te
vàhi
e
tauturu
o
tâtou
rapap
e
ia
e
noaa
harahia
ia
tâ¬
i
roto
letu-Metia
aore
ia tâtou.
na
mai
te
manab
i
tei
e
raa
e
hara
taata
na
e
te
mai
roto
Ua
hinaaro
ta
ta
o
mai
tatou
ia
âmui
ia
tei
i
te
mai
àmu-
Tamaiti
na
JEANNINA
tamarii
mau
i nià
i
ia
Metua
na
e
haere
faaite
e
faahou
fifi
eita
ao.
ta
:
hara,
paruparu,
tae
e
pâatoà
maa
i
taata
te
Atua
te
o
to
te
i
faaineine.
E
hia
ù.
Ua
tiai
haere
roto
i
te
T
f
f
f
T
titau-manihini-
taata
mau
te
T
Fatu
hoi
te
nei
no
a
f
ia
mero
ia
taata
teie
râtou
ùtuafare,
manab e ite-
e
bre
toru
aita
to
aroha
50
70 mata-
e
aita
letu
taime
tau
taata hapa
faautuà i
hapa,
letu-Metia
farereiraa
tere
e
te
haapâpû i to be
papetitoraa. I roto i te mau
no
te
ahiri
aita
letu-Metia
teie
faanahoraa.
te
e
e
tàpeà
e
te
hapahia
ia.
No
aita
ia
Faaora
e
tei
nei,
tei
I
te
o
i
faaroo
tumu,
etaretia
ia
taata
etaretia
tiàraa.
te
taata.
te
e
turë
Ture
na
Etaretia
te
o
mero
Irava
fârii
o
ra
*oe manab.
maita'i
o
te
e
fârii
e
roa
E tià
baoa,
ia
taata
mau
te
tino
taata
te
fâtata
loane
haavà
e
i
mua
bre
e
ra
la
tuu-atoà-hia
ra
teie
tauihia
ua
aore
utuà.
letu-Metia
te
to
e
to
hoê pâruru
ia
tiàturi
te
tatou
Fatu
mataùhia
ra
mai
i
ei
hoê
aore
mua
e
tâtou
tâtou
te
i
aita
e
ia
te
ia
taua
ia
i
tatou
tâtou.
tatou
mâmâ
Atua
faautuà ia
Atua.
hapa
i
faahou
e
faahou mai te Atua
to na mau tàvini
nei ia be e parau
vâhi
anaè,
i
ai
la
te
roto
papetitohia
tiàturi
ei
na
i
ta
pa-
i
te
5,
tau
no
tonohia
roa
Atua,
te
mau
te
i te piti o
ia,
teie mau
i malri ia tatou, ua riro
paha ia faahohoà i teie
te
i
be
ia
pâhonoraa
Mero
i
e
ta
te
Te
taata
tano
e,
parau
E
no
e
tae
âmuitahiraa
tano
e
te
ua
nià
e
râ
rave
mahana
te
te
te
o
to
faaherehere
aroha
taua
tano
aroha
tae, roa
ra.
mau
te
tei
e
mahana
o
manab,
o
te
i
mau
teie
e
manab
te
na
Atua
a
Eiaha
Ei
eiaha
i
e
hoê
te
Faaora,
fâtene
te
ia
ta
to
ra
i
ihoâ
be.
taata,
e,
i
te
i
na
tâtou,
Areà
ai
mua
na
faautuà-mau-hia
titauraa
no
e
e
letu
tau
tiripuna
maitai
titema,
te
eiâ,
i
tâtou
pâpü
faite-atoà-hia
haamata
âpî,
nei
mea
te
i
tau
rave
mea
Api
ia
mahana
i
i
taata,
te
e
i
tuuhia
te
hoê
te
tâtou
ta
taparahi
te
pâruru
Faaora
no
Ino
bhipa
mai
mai
e
2
no
e
ra
Te
parau
E
atu
râtou.
te
te
vai
te Faufaa
letu-
roto
i
te
haavâ
Tamuera,
i
nià
i
ao
e
fârii
leremia
faanahoraa i roto i teie
te
e
Aperahama,
ia
ei
e
te
tei
ra
oe
âpï.
pipiria i
no
te
titauraa i
Faufaa Tahito, mai
nià
mahana
mai
hoê
te
te
i
mau
hoê
nei
tupu
taua
te
i
tatou
i
teie
ite
la
roto
i
te
a
nià
i
i
feruri
e
i
bhipa tei
no
e
vàhi
mua,
manaô
teie
ei
matahitl
i
tatou
i
Metia
E
télé
anaè
te
o
32.
e
ai
tâtou
e
nei.
aha
Te
ta
tatou
e
faanahoraa
i
Patireia
1
o
..
te
.
Atua
Rue A. Leboucher 2.09.62
-
fflWffWfWff f
f-]
19
allemand
coute
critique au travers des
temps, depuis les premiers té¬
breuses
et
moins de la tradition
tion ; qu’ils
en
cet ouvrage —
nous dit l’auteur — ouvre une
^
étape nouvelle de son labeur
théologique. Disons d’entrée de
jeu qu’il confirme ce que mani¬
festait déjà la grande trilogie
des écrits « programmati¬
ques»: Théologie de l'espé¬
rance (1964), Le Dieu crucifié
(1972), L’Eglise dans ia force
de l’Esprit (1975): J. Moltmann
se place en première ligne par¬
mi les théologiens de ces der¬
nières décennies du XX® siècle.
Récusant à juste titre toute
tentative nouvelle de
système
théologique et
se
méfiant
même
élaboration
d’une
dogmatique, il propose plus
modestement
tions
à
des
«
en son
mystère ne
révélé que dans l'his¬
toire humaine du Fils et ce qui
se manifeste au premier plan
c’est ainsi la Passion de Dieu
car Dieu est Amour. Si, dans la
droite ligne de la tradition luthé¬
rienne en ce qu’elle à de plus
authentiquement traditionnel, le
«
1980,
biblique,
nous est
de Jürgen Moltmann
en
matière
véritable^
CONTRIBUTIONS
AU TRAITE DE DIEU
Publié
donnent
mais aussi au travers des fron¬
tières actuelles, confession¬
nelles, culturelles ou politiques,
au sein d’une communauté vé¬
ritablement œcuménique.
Pour les chrétiens, le Dieu
TRINITE
ET ROYAUME DE
DIEU
Pieu crucifié »
Christ
eîiî
au
en
centre
Jésusde la
contemplation théologique de J.
Moltmann, celle-ci culmine
dans l’attention portée au don
par le Fils de l’Esprit créateur
inaugurant le Règne de Dieu
qui est liberté. C’est dans cette
perspective que J. Moltmann,
ainsi qu’il le dit lui-même dès la
préface, s’attache «au dépas¬
sement du schisme » entre l’E¬
glise orientale et l’Eglise occi¬
dentale.
Un grand
«
à
de
confuses
nom¬
discus-
sionSf on écoutera avec l’atten¬
méritent le témoi¬
gnage et le message, hélas
posthumes, de celui dont on
pouvait espérer que, par la soli¬
dité et la profondeur de son en¬
racinement dans la tradition bi¬
blique et ecclésiale comme par
son engagement pastoral en
même temps que théologique
dans
la recherche d’une ex¬
pression de la foi chrétienne
cohérente avec la situation et
les espérances des masses
paupérisées et exploitées, il as¬
surerait
une
assise solide et
équilibrée à des recherches cm|^
se poursuivent de manière f^
sonnante.
L’article
de
son
compatriote péruyien Gustave
Guttierrez, publié à Lima au
lendemain de la mort prématu-
O Electrolux
LES SECRETS
LE LA BONNE
CUISINE
livre, exigeant
certes, mais limpide et chaleu¬
reux, contribution magistrale a
une théologie authentiquement
œcuménique.
contribu¬
la
théologie », souli¬
gnant que le travail théologique
est toujours en voie d’élabora¬
tion et qu’il présuppose «un
dialogue théologique intense
dans le passé et dans le pré¬
sent... Il y a derrière cela la
conviction que la vérité du point
LA PRATIQUE DE
JESUS
ESSAI DE
CHRISTOLOGIE
de Hugo Eohegaray
Alors que les travaux des
de vue humain se réalise dans
le dialogue sans obstacle.
Communauté et liberté sont les
théologiens
latinoespagnols — bien arbitraire¬
composantes humaines de la
ment rassemblés sous le label
1
20
théologie de la libération »—
connaissance de la vérité, de la
vérité de Dieu ». Dialogue d’é¬
1^ 1^ ^Itf
^^
^^
f T
1
DES CUISINIÈRES 4 OU 5 FEUX
D'UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLE
E1S.
SOLAM
SERVICE APRES VENTE EFFICACE
CREDIT ADAPTE A VOS BESOINS
>'/*2.S3.59 - Parking devant le magasin
rée
d’H.
Echegaray
en
Les chapitres 9-11 de la
Tau-
tomne 1979 et traduit ici en li¬
Lettre de Saint Paul
minaire, dit heureusement ce
que fut ce jeune prêtre théolo¬
gien et pasteur, la ligne de ses
travaux déjà esquissée au tra¬
vers d’articles qu'il faut espérer
Romains sont parmi les
voir rassemblés et traduits;
Le présent « essai de christo-
logie»
trouve son origine
nous
apprend l’auteura.-
—
aux
plus
mystérieux du Nouveau Testa¬
ment. L’apôtre s’interroge sur la
vocation de ce peuple d’Israël
auquel il appartient par ses ori¬
gines et dont il se reconnaît
toujours solidaire. Apparem¬
ment c’est un échec; massive¬
ment les Juifs refusent l’Evan¬
dans
une contribution deman¬
dée lors d’une journée d’étudeé
gile... Et pourtant le Dieu fidèle
ne peut faillir à ses promesses.
pour un mouvement de laïcs en
D’où la certitude affirmée au
terme d’une tâtonnante dé¬
marche et proclamée comme
révélation d’un « mystère » :
«...Et ainsi tout Israël sera
janvier 1975 en vue de présen¬
ter l’attitude de Jésus face à la
pauvreté. Il ne s’agit donc pas
synthèse de toute la
christologie, mais au cours des
d’une
*ées
suivantes
Echegaray
;ut de
plus H. plus
nette¬
en
ment que
Jésus
«si la pauvreté de
nous
introduisait à
sa
pratique messianique, celle-ci
nous
de
conduisait à la révélation
Dieu
comme
Dieu-du-
Royaume et au patrimoine éthico-spirituel reçu en héritage par
la première communauté,
comme une série de lignes de
force qui cimentaient son té¬
moignage quotidien à l’intérieur
du monde des césars ». C’est
donc bien par la confession de
foi de la manifestation de Dieu
*.cité
l’incarnation
chrétienne
du Fils, laqu’elle
spéen ce
a
de
plus irréductible, qui
se
trouve ici engagée.
EXEGESE
sauvé ».
Plus que jamais, en la pré¬
sente situation historique, les
chrétiens
tentent
de
com¬
prendre le sens de cette affir¬
mation. Bibliste chevronné, vi¬
vant à Jérusalem, F. Refoulé
scrute
ces
versets
scrupuleuse
avec
une
attention
aux
moindres résonances et à tout
qu’ils portent de références
l’égard
des textes bibliques, notam¬
ce
et de réminiscences à
ment ceux du livre d’Isaïe ou du
Deutéronome. C’est dire que la
lecture de
exi¬
geante. D’autant que la conclu¬
sion demeure des plus pru¬
dentes. A ses yeux Paul ne se
situe pas dans une perspective
transcendante et intemporelle,
mais dans ce qu’il peut perce¬
voir en ce milieu du premier
ces
pages est
siècle de notre ère. Avec la tra¬
dition
ET AINSI TOUT
ISRAËL
SERA SAUVE
ROMAINS 11, 25-32
(LECTIO DIVIN A 117)
de François Refoulé
biblique de plus en plus
affirmative, et avec le judaïsme
de son temps: seuls sont
«Israélites» les Juifs fidèles à
la Torah ; en dépit de leur en¬
durcissement présent ils restent
élus, car les dons et l’appel de
Dieu sont irrévocables.
Aussi
l’apôtre est-il assuré que Dieu
saura
de manière qui nous
—
demeure inconnue — leur ma¬
nifester sa miséricorde comme
il
le
fait
déjà à l’égard des
païens.
ANTHOLO(;iE
MARIE,
MERE DU SEIGNEUR
de René Laurentin
Après l’excellent livre sur
Jésus le Christ, voici une
anthologie de textes mariais,
glanés sur vingt siècles. Seul
Laurentin pouvait relever ce dé¬
fi et mener à bien un tel projet,
qui ne se réalise pas sans avoir
au préalable défini des critères
de sélection. Aucune bibliothè¬
que ne suffirait à contenir les
écrits mariologiques, produits
durant 2 000
ans
de christia¬
nisme.
Il fallait choisir et organiser la
matière. Facile pour les textes
bibliques et pathstiques, l’entre¬
prise devenait subtile après
Ephèse. L’auteur repère deux
grands mouvements mariais:
—
au
XI* siècle
avec
saint
Bernard et ses émules ;
—
au
XVII* siècle
après le
Concile de Trente, peu marial,
avec une première phase avec
l’école française et Grignon de
Montfort et une seconde, au
cours du XIX* siècle.
Plus catholique qu’intercon¬
fessionnelle, plus française (au
moins pour les derniers siècles)
qu’internationale, plus moderne
que bimillénaire, davantage lyri¬
que que théologique, moins
austère, abondamment illus¬
trée, surtout par une iconogra¬
phie orthodoxe, cette sélection
de textes mariais s’adresse à
un très large public, qui
y trou¬
vera un véritable traité
mariolo-
gique par les textes et l’image.
graphie, cette science humaine qui, de la
constatation des faits est passée à l’expliation des causes et à la prévision des
évolutions, donc aux politiques et aux res¬
ponsabilités.
Dans les études actuelles
celles qui
ont préparé la Conférence internationale
EN 2025,
sait
la
HUIT MILLIARDS D’HOMMES population mondialeprocheaujourd’hui
de 4,8
—
de Mexico— l'horizon retenu est 2025.
L’an 2000 est trop
; on
que
—
milliards— atteindra alors 6,1 milliards
(hypothèse moyenne qui ne sera pas dé¬
passée). Mais se disposer à accueillir en
A
En matière de
politique démogra¬
phique, un tournant considérable a été
pris à Mexico — où s’est tenue du 6
13 août la seconde conférence in¬
ternationale de la population— avec
au
l’adoption d’une résolution selon la¬
quelle << l’avortement ne peut être
promu comme méthode de planifica¬
tion familiale ». Bien que la délégation
du Saint-Siège, conduite par Mgr Jan
Schotte, vice-président de la Commis¬
sion pontificale Justice et Paix, ait for¬
tement fait pression dans ce sens, elle
ne s’est pas associée au consensus fi¬
nal. Car, a précisé Mgr Schotte, cer¬
taines recommandations de la confé¬
rence
encouragent la diffusion de la
contraception — y compris auprès des
mineurs. Du reste, une proposition du
de la population mondiale. Dix ans après la
Conférence sur la population de Bucarest,
il s’agissait d’évaluer et compléter, par de
nouvelles recommandations, le plan d’ac¬
tion mondial qui avait été alors adopté ;
plan indicatif d’ailleiirs et sans obligations
extérieures pour chaque nation.
Pour le chrétien, qui se veut à bon droit
plus universel que national ou local, ce
regard précis et prospectif sur la globalité
des existences humaines est indispensable
afin de mieux situer et dépasser nos ren¬
contres partielles, les images sélection¬
nées de la télévision et des reportages, ou
ce
ans
(1984-2000), 1;3 milliards
d’hommes, de femmes, de jeunes et de
seize
Mexico, les nations ont pose un
regard commun sur le présent et l’avenir
que portent nos imaginations.
La tota¬
lité importe autant que le particulier, à
condition que le global ne reste pas abs¬
trait mais permette d’approcher la réalité
d’ensemble. C’est la fonction de la démo¬
personnes âgées (25 % de plus qu’aujourd’hui) est une lourde responsabilité poir
les générations présentes. Même si cette^.
croissance est très inégalement
entre les différents continents,, il reste
répartieH^i^
que l’augmentation de la population mon¬
diale a été de 78 millions en 1984 et sera,
encore de 89 millions en l’an 2000.
Moindre inquiétude
Pourtant,
l’inquiétude est un peu
aujourd’hui qu’en 1974 où l’on
parlait partout de croissance accélérée,
«
exponentielle ». Depuis les années 70,
moindre
le taux de croissance a fléchi, et cette
baisse se poursuivra. Dans les années 50
et 60,
le taux a atteint un maximum histo¬
rique, 2,1 % par an, ce qui représentait un
Vatican visant à exclure l’avortement
de tous les programmes démographi¬
ques des pays membres de l’O.N.U. a
été repoussée. Les délégués ont es¬
timé que cette
proposition «ne res¬
la souveraineté des
Etats
La position américaine a été
déterminante : les Etats-Unis, en effet,
ont fait savoir qu’ils ne subventionne¬
raient plus les organisations nongouvernementales qui prônent l’avor¬
tement comme moyen de régulation
pectait
pas
».
des naissances. La thèse américaine
selon laquelle l’économie de marché
est un meilleur moyen d’affronter l’ac¬
croissement de la population que la
contraception marque elle aussi un re¬
virement de taille. Surtout si l’on se
souvient que les Âniéricains ont mené
pendant des décennies de véritables
croisades en faveur de la contracep¬
tion dans le tiers monde. Philippe Lau¬
rent, jésuite, expose ici les principaux
dossiers débattus à Mexico.
Dans 40 ans, 1,6 milliard d’Africains : la solidarité Internationale Indispensable.
î
22
y^^^
ta!
1!^'^
^
^
f
I
111 n
doublement en 35 ans. En 1989, il était de
i
f
*
1,7 % ; il devrait être de 1,52 % en 2000 et
de 0,93 % en 2025,... pour arriver à zéro,
pense-t-on, à la fin du 21' siècle. La popu¬
lation mondiale se stabilisera alors (autant
de morts que de naissances) autour du
chiffre de 10-11 milliards... à moins, évi¬
demment, qu’il n’y ait auparavant des
grandes catastrophes ou des découvertes
biologiques révolutionnaires (comme la
possibilité de lutter contre la sénescence
des cellules du corps humain).
En 2025
horizon à 40 ans pour les
jeunes générations d’aujourd’hui — la po¬
pulation mondiale se situera autour de 8,2
milliards ; entre 9,2 (hypothèse haute) et
7,3 (hypothèse basse). Cette croissance
«suite de l’amélioration de l’espérance de
Pb (donc par vieillisement) et des taux de
natalité qui, tout en diminuant partout,
—
restent
encore
très élevés dans certains
pays.
Disparité
des évolutions
Un autre
phénomène majeur dont on
prend mieux conscience, est la grande dis¬
parité des évolutions, selon les continents
et selon les nations. Ces décalages trans¬
forment les rapports de forces démogra¬
phiques. L’opposition la plus sensible se
situe entre l’Europe (Ouest et Est), dont
la baisse de croissance déjà fortement
Dans
absolue), et l’Afrique qui poursuit une
croissance (natalité et vieillisse-
Jorte
1384)
devrait atteindre
1,640 milliard,
c’est-à-dire près du double de l’EuropeU.R.S.S. Continent alors très peuplé et
«
jeune », avec des ressources limitées et
déjà une insuffisance alimentaire, l’Afrique
doit dès maintenant susciter des solida¬
rités internationales actives pour ne pas
sombrer dans une plus grande pauvreté.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Pourtant, l’Asie sera le continent majo¬
ritaire, avec plus de 60 % de la population
mondiale et surtout deux nations géantes,
rinde et la Chine. En 2020, l’Inde devrait
atteindre 1,195 milliard et la Chine, malgré
l’effort rigoureux de freinage actuel, aurait
1,426 milliard ; sans oublier l’Indonésie et,
Bangladesh qui dépasseront 200 mil¬
lions. Il faut dès à présent apprendre
cette géographie humaine du futur. En
particulier, l’Eglise catholique, déjà mino¬
ritaire (18 % de la population) est peu
le
école péruvienne.
L évolution démographique pose aussi des problèmes
implantée en Asie, sauf aux Philippines.
Dans une vision géopolitique à moyen-long
terme, elle devrait s’appliquer, avec plus
d’insistance et davantage de moyens, à ces
lieux nouveaux de concentrations hu¬
maines, sans négliger certes les conti-
amorcée tend à la stabilisation vers l’an
2025 ( .la R.F.A. est déjà en diminution
fl|int). En 2025, l’Afrique (537 millions en
une
d'éducation, de santé...
.
nents
«
traditionnellement »
chrétiens
mais sans y absorber toutes ses forces.
Les questions
pour TEglise
interaction les
uns
avec
les autres,
qui
sont en rapport avec l’amélioration néces¬
saire des conditions de vie pour que les
hommes et les femmes puissent vivre dans
la dignité, la justice et la paix, pour qu’ils
puissent exercer le droit donné par Dieu
de former une famille, de mettre au
monde et d’élever des enfants et pour
qu’ils puissent accomplir leur destinée
étérnelle qui est l’union avec le Dieu d’a¬
mour qui les a créés. Ainsi, l’Eglise catho¬
lique considère comme positifs les efforts
pour améliorer les systèmes d’édupation
Le Saint-Siège suit de près les évolu¬
tions démographiques, il a participé à la
Conférence de Mexico. Le 7 juin 1984,
Jean-Paul 11 adressait un message au se¬
crétaire général de la conférence, Rafaël
M. Salas, où il disait, entre autres-: «Le
âgées, favoriser une participation
plus active des personnes aux processus
du développement et à la construction
d’un nouvel ordre économique global
fondé sur la justice et l’équité. »
Saint-Siège a suivi attentivement les débats
sur la population au cours de ces années,
et a étudié les conséquences des facteurs
démographiques pour toute la famille hu¬
maine. II apparaît d’emblée que la situa¬
tion de la population dans le monde est
très complexe et varie d’une région à
l’autre. En arrière-plan aux données démo¬
graphiques, H y a bien des problèmes, en
quelques autres phénomènes dont les évo¬
lutions prévisibles sont lourdes de consé¬
quences. Les mesures à prendre sont à
imaginer sans retard, en situant responsa¬
bilités, objectifs et moyens.
Dans les pays en développement, l’ex¬
plosion urbaine s’accentue et paraît re¬
doutable, difficile à maîtriser avant trente
et de santé,
reconnaître le rôle des per¬
sonnes
La Conférence de Mexico a insisté sur
n 1 1111 1 i i~T~î 11111 I J
23
O
solaire
ciM
RURURAA
OROMETUA 1985
O O
I
SOS®'»®:
i\aagas»ns
i
quarante ans. Comment freiner l’exode
ou
rural et faire face à la croissance rapide
des grandes villes, en nombre et en taille,
avec les multiples problèmes humains qui
surgissent : accueil et logement, emploi,
éducation, alimentation... ? La pauvreté ur¬
baine s’étend chaque jour, avec des déra¬
cinements culturels. En 2025, sur les 25
plus grandes villes du monde, 23 seront
dans les pays en développement, avec des
records jamais imaginés : de Mexico (36,7
millions) à Séoul (15 millions). Depuis
2005 Pâris aura disparu de la liste des
capitales géantes. Plusieurs aujourd’hui
voient leurs populations doublées en dbc
ans ; les prévisions d’organisation sont dé¬
bordées.
Démographie
et développement
L’espérance de vie, qui dans les pays
développés semble atteindre un plafond
s’accroît beaucoup dans les pays en déve¬
loppement où elle est encore basse. Pour
eux le vieillissement est un phénomène
nouveau qui prend de l’ampleur. En 2025,
sur 1,1 milliard de personnes âgées dans
le monde, 72 % seront dans
les pays en
■
niques à l’intensification des productions,
agricoles, rendre possibles et efficaces
des solidarités collectives par la transfor¬
mation des relations commerciales...
Le chemin est ouvert pour qui accepte
de sortir d’horizons localisés et partiels et
de prendre conscience des besoins des
générations à venir dont déjà se dessine le
profil. Imagination, réalisme et partage
pour le
tono
e
mai
pu
Patifita
rue I
1985
matahltl
nei,
faatere i te bhipa
a
te
Ai5ooraa âmui a te
mau
Etaretia
porotetani
no
Afirita, Europa e no
te
a
tUNO
tele
mûri
tià
no
ei
rauti
i
tahi
te
mau
roto
mai
ia
na,
i
rururaa
bro-
te
matauhia
haa-
metua
tei
pab
te mau âvaè tiurai
Te
brometua
Seth
i
atoà.
Nomenyo
te
mai
tatou.
te
te
i
i
b
e
tahi
e
tere
‘O
ia
atoà
pâpai parau haapab i
poiroraa evaneria i roto
te
mau
âmui
a
âmaà
te
o
mau
Apooraa
te
Etaret:|&jlà
porotetani.
futur.
Philippe LAURENT
développement. Ge nombre, ainsi que l’ur¬
banisation et la modernisation des acti¬
vités, met en question les solidarités tradi¬
tionnelles (familles, villages, ethnies)
VEA POROTETANI
entre les
générations. Quelles organisa¬
mettre en place pour
prendre en charge les personnes- âgées
alors que le poids des jeunes sur la popu¬
tions
nationales
lation active sera encore très lourd et que,
déjà, les pays industrialisés connaissent
des difficultés pour les faire vivre de façon
décente et équitable ?
Enfin, question majeure et déjà pré¬
sente : pourra-t-on nourrir tous les
hommes, tous ces hommes, femmes, en¬
fants, de demain ? Des démarches sont à
entreprendre dès maintenant ; articuler
davantage les évolutions démographiques
et le développement dans leur interaction,
appliquer les progrès biologiques et tech-
Friitair
Eglise
évangélique de Poly¬
française B.P 113,
Papeete Tahiti, Tél. 2.00.29.
nésie
Directeur de la puhllcatian
John Doom
Aimnistration
Commission
évangélique d'in¬
formation B.P 113, Papeete,
Tahiti, Tél. 2.00.29.
Mise en pages et publicité
PROFORMA
Centre National
Remparts, B.P 3061,
Papeete, Tahiti, Tél 2.78.52.
Rue des
Impression
IirprinETie
S.T.P.
B.P 600, Tél 2.98.24
Arue Kn 4,600,
Tirage
7 OOO esænçùaires.
NV-300
"\feà porotetani" paraît chaque mois.
Il est destiné à ses abcmés et à
TC-230EE
National
Centre National - Front de Mer face à la Fontaine .Tél; 2.02.34
rr
24
quiconque en,fait la danande.
Prix de veite .au numéro : 40 ECFP.
AbomaiEnt annuel : 250 KTP.
Abctmement de soutien : 500 FCfP.
Fait partie de Vea Porotetani 1985