-
Texte
-
ülk J
Æv
SeV
O
Papeete le 5 jjjars 1929
Vfyy*
Rapport sur la situation
public
d© 14 enseignement
!
*c
.
».
-*
è
à Papeete.
h
LE CHEF DU' SERVICE DE L INSTRUCTION PUBLIQUE
COLONIES(INSPECTION CONSEIL DE
A MONSIEUR LE MINISTRE DES
■
.
I
L'INSTRUCTION
•
PUBLIQUE)
h
Avant
i
■
j
ment public
U
la Colonie, vous m*aviez don-
pour
i
tée,et 3e
garde contre toute initiative préei-
en
\
,
#
devais vous présenter
ne
les améliorations nécessaires,
pour proposer
précis qurà la suite
un projet
-
.1}
à Papeete et
m4aviez d1ailleurs mis
^
’
départ
né des instructions spéciales pour étudier la situation de 1*enseigne¬
us
r
mon
dfun
Après plus de trois .ans de séjour dans la colonie,
examen.
mur
3e me crois en mesure de vous donner une vue exacte de la question,
et d*établir
projet de réorganisation rationnelle; c}est l4ob3et,
un
présent rapport*
du
•*», - J
•
■—v..fTSMttf
«I
.
A*- LA SITUATION ACTUELLE*
J
Ci-dessous montre
La sta
seignement public et laïque est étouffé
p r
qu1à Papeete, 11 en¬
14enseignement confession-
nel
u
Enseignement privé
«SD rssa> em vsr.
tr—- eu-.;
«=> err
Liste des écoles
«=* "besoins
scolaires*
Désignation des
îles habitées
Population
approxima-
en
français
tlve*
permanence*
nombre
nombre d’é¬
coles en lan¬ d ’ engue indigène • f ant s
hombre d’é¬
coles en-
Elèves
Ecoles?
qui ne
Elèves reçoi¬
Ecoles
'
vent
«
•
*
«
aucune
i n s t r uc
tien*
«
•
*
*
'
«
i
•
r
•
-
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hé ant:
85
Vahitahi
né ant
néant
néant
23
«
•
64
67
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hukutavake
85
*
•
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•
63
Oh ser¬
val ion
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-d° -
-d°-
-d°
-d° -
-d°
-d° -
-d°
-d° -
-
23
'
4»
t Un mis¬
sionnaire
4-
catholique
le
à
-d°
150
Tatakoto
-
-
‘Paul
44
18
17
tahitien
4
68
-
65
Tureia
-d°-
•
71
-
-d°
-
'
#
w
-d°
60
Pukaruha
-
-
-d°
-d°- '
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-d°-
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4
75
-
-d° -
Reao
-d°-
d°-
840
To taux...»
•
-d°
est de pas¬
sage dans
98
-
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*
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quand i1
-f*
■>
3 95
?î
*
~
1’île.
223
f?
en¬
seigne
qiielque s
éléments di
♦
•
père
il fi H il il i! il 11 ■
A
Tatakoto, un colon français a
dant plusieurs années d’une
ment
était donné
1
en
été chargé
pen¬
école de 40 élevés où 1*enseigne¬
français; je n’ai pas
trouvé
un jeune homme
capable de donner le renseignement, le .plus simple et le chef a
déclaré qu& personne ne parlait le français, ce .qui me
f
•
\
.
*
paraît
rigoureusement exact. Le résultat de 1’enseignement du français
a
été nul. L* instituted, il est vrai, n’était payé que
par
mois, mais on aurait pu sans
5Ô
francs
inconvénient faire l’économie
de sa solde.
Dans les autres
leure ni
pire;
un
Servicè du Patrimoine
îles, la situation n’est
ni meil¬
ou'deux indigènes parfois savent quelques mots
4
de
français, mais si
faire comprendre.
cune
instruction même
à la
Comme ils
indigènes
en
on ne
n’ont reçu
commerçants chinois et de quelques
étrangers
ou
et ne
peuvent pas tenir le moindre
au
delà de toute mesure;
\
'
'
•
c’est
ce
1
4
qui explique certaines fortunes rapides qui ont été
réalisées,
considérable auquel s’élèvent les dettes dans la
et le* chiffre
plupart des îles. Des abus de toute
sorte aggravent
“
_
g
de
ces
îles où
f
’..g. /
* *
*
loppement de l’instruction, d’abord
permettrait de supprimer
une
partie de
la situation matérielle de la
résulteraient
en
\
déjà si rude;
*
'
.
le déve*
tahitien puds en français,
ces
population,
pour le
les difficultés
.
.
la vie serait
y
en
commer¬
scrupuleux qui les exploitent*
peu
compte, leurs dettes grossissent
tages qui
au¬
tahitien; ils savent à peine compter et
achètent à crédit
économiques
peut s’y
*
merci des
çants français
le tahitien,
pas
Chose p}.us grave, les
•
sont
parle
on ne
abus et d’améliorer
sans
parler des
développement de
avan¬
notre civi¬
lisation.
Il
"n’est pas é-tonnant que devant la
tre
administration*
que
ait tenté
un
point de
au
vue
carence
de
no¬
scolaire, la mission catholi
effort pour reprendre en main
1’enseignement
qu’elle donnait officiellement jadis. Le Père Paul, chargé de
tout
ce
groupe
d’îles rattachées
quand il est de passage dans
I
compter
•
en
une
aux
Gambier, réunit les enf
île
et leur
tahitien. Je l’ai trouve
T
a
rend
Reao dans
une
m
nt
s
à lire et à
maison appar-
%
tenant a la
Mission,
sans
autre mobilier qu’une petite table, au
milieu de 90 enfants accroupis sur1 de vieilles
il apprend
à lire
gieux publié
par
sur
détachées
d’un
journal reli¬
la Mission.... Et il obtient quelques résultats
puisque le tiers de
trois mois a.
des feuilles
nattes, auxquels1
ses
élèves,
qui fréquentaient l’école depuis
peine, lisaient le tahitien presque couramment.
Mais le
chacune des îles et
Service du Patrimoine
ne
Père Paul
revient
reste trois mois
qü’après
un an et
au
maximum dans
plus. Pour loua-
*
(
i
.
5
Tôles que soient ses efforts
•
dre d*
une
privée dépourvue de
initiative
moyens, un
service
pareille importance.
Bref dans ce groupe
est
peut pas en• atten-
on ne
appréciables ’bienfaits. Au surplus, il est pénible de voir
confié à
| d’Une
zèle
et son
d’îles, rien n* existe, tout
à créer»
B.- AMELIQ RAT IQ ITS INDISPENSABLES BT
PROPOSITIONS,
'
t
I* - Archipel des C-einbier proprement dit»
•
écoles*
1°- Les
école dans les trois centres de
Il existe une
celle de Tahu est en
lation les plus importants,
popu¬
très mauvais é~
réparations, il
sera
facile
à M.l’Administrateur de faire exécuter les améliorations
néces¬
ont besoin de
tat, les deux autres
saires si
matériaux qu’il
lui envoie les
on
place. Une demande de
matériaux est jointe
ne
présent rapport.
au
\
•
peut trouver sur
~
i
1’île de Taravai,
Lorsqu’on aura un instituteur pour
aménager
sans
on pourra
beaucoup de frais une des nombreuses maisons en
pierre construites jadis par la mission catholique et maintenant
abandonnées,
ou
louer une des maisons
*
*'
<
à
On n’aura pas
se
V
inoccupées du village.
*
préoccuper du mobilier scolaire
des tables-bancs sont disponibles dans les
de remettre
en
écoles, qu’il suffira
état
X
2°~ Le
La question du
soudre.
Les boursiers
personnel
à ré
personnel est plus difficile
qu’on enverrait
à l’ïïcole Centrale de Pa¬
peete seraient vraisemblablement perdus pour l’Archipel, le s
garéviens ont déjà trop de tendance à abandonner leur
•
•
^
pays pour
•
•
qu’on puisse'compter maintenir dans l’archipel ceux qui auraient
à Papeete. Par contre des enfants instruits
•
*
.*
•
..
..
.
long séjour
•
un
‘
fait
à l’école de Fakarava, qui sera bien
adaptée
aux
.
..
•
besoins du mi¬
lieu, retourneraient volontiers dans leurs îles où la vie est à
beaucoup de points de
vue
plus facile et moins rude. C’est donc
l’école
•
le
à
qui devra être chargée
de 3?akarava
avis de former
mon
*
personnel enseignant et les cadres des Gambier, comme elle en
chargée
est
deux bourses et
dix
douze
ou
exercés
les Tuamotu* En accordant annuellement une ou
pour
quatre bourses
ans
un
maximum, l’archipel aurait dans
de jeunes gens parlant bien le français
manuel, à la pêche,aux cultures locales, pour-
travail
au
noyau
au
«
de solides notions
vus
d’hygiène, capables
mot de rendre de
en un
grands services comme instituteurs, conseillers de districts, muto is
ou
agriculteurs»
comme
En
en
attendant,
on
utilisera le personnel enseignant
exercice; toutefois l’instituteur de Eikitea est sourd,
tif,
sans
pouvait
autorité; il serait souhaitable de
par un
peu ac¬
le remplacer si on
homme plus jeune et plus laborieux#
II-
Iles des Tuamotu
rattachées
*
aux
Gambier»
»
1°- Ecoles.
La création des écoles
difficultés: la «population habite
cases
les de
en
bois couvertes
au
présente
ne
pas
moment des "rahui" dans des
des feuilles de cocotier
avec
de grandes
ou
des feuil
pandanus, dont le sol est recouvert de sable de corail» Ce
*
sont des habitations
commodes, fraîches et saines. Les premières
é-coles seraient construites
la population
tînrd,
en
ront deans
coles
en
modèle,
îles,
on
ressources
besoins. Plus
les remplacerait progressivement
pour
les grands
#
d’un mobilier
par
des é-
élèves
scolaire^—
et des tableaux noirs
•
z
constituerait pas
une
dépense trop lourde
Les demandes de mobilier seraient
Publics,
par
bois, plus durables.
quelques tables bancs
ne
aux
frais,
des syndicats qui se constitue¬
Il faudrait les pourvoir
qui
sans aucun
elle-même; elles suffiraient
utilisant les
ces
sur-ce
au
envoyées
fur et à mesure des besoins
par
au
pour la Colonie.
Service des Travaux
les soins de l’Admi-
nistrateur*
En
fabriquant chaque année
pour ces
îles
dix tables
•v
à 5 places
ans
un
et#deux tableaux noirs, on
mobilier scolaire
2°- Le
constituerait en quatre
suffisant*
personnel*
La solution
proposée
pour
les Gambier s’impose
îles, qui sont en tout point sem¬
blables aux autres îles des Tuamotu. C’est l’école de ?akarava
qui devra être chargée de la formation du personnel enseignant.
Avec deux boursiers par an pour le groupe d’îles,
à plus forte raison pour ces
•
et six bo lit se s au
de jeunes gens, pourvus
d’une
solide instruction
données*
N
■X'
I
f' /'•
d’une bonne éducation française et
pratique, qui deviendraient des agents
noyau
de notre action
,
maximum, on formerait en dix ou douze ans un
civilisatrice dans ces
îles, aujourd’hui aban¬
e me
21't
L’Instruction
publique
Le Chef par
intérim du Service de 1’1nstruction publique
à Monsieur le Ministre des Colonies
{ Inspection
-
.
Conseil de 1 f Instruction publique )•
Pari a
Objet
.
:
Rapport annuel
1929.
j
sur
* ai l’honneur de
le fonctionnement du Service de
vous
ad r©s ser
un
rappor
l’Instruction publique
pendait l’an
dans les Etablissements français do l’Océanie
L’enseignement est donnée dans quatre catégories d*école s :
les écoles indigènes ;
•
.
les écoles
i
primaires élémentaires
l’école Principale des
Tuamotu
;
;
l’école Cent rai & d e Pape © te ;
également quelques écoles privées,
1,- ECOLES* INDICE ME S
Elles sort établies dais les pfncipalo
îles des Tuamotu et dans certains centres des archipels. Elle
Il existe
.
l’introduction de l’enseigne¬
contrées dépourvues d’écoles. Confiées à un
constituent le premier* stade do
ment dais les
personnel d© fortune pris sur plaça*» elles obtiennent des
*
i
résultats très
élèves ont la
‘
.
■
*
inégaux d’une école à l’autre Les meilleurs
faculté d’obtenir» sais concours, dos bourses
,
.
Année
*
*
«
d’internat à l’école Principale dos Tuamotu et morne à l’école
Service du Patrimoine
Centrale de
Papeete.
locaes*
.
2.- LFS ECOLES PRIMAIRFS.ELEMENTAIRES
plus développée
,
des écoles de la
elles présentent,
Métropole. On
préparatoire, élémentaire et
inférieur
aux cours
.
Installées dans les centres
physionomie analogue à celle
trouve en général trois cours :
y
un©
:
mais d’un niveau sensiblement
moyen,
correspondants de France, Il
en
est do même des
qui sont aussi variés, mais allégés et modifiés en tenant
compte des nécessités
L’adaptation de l’enseignement aux
besoins du pays ne prendra un caractère vraiment méthodique
programmes
précis
lorsqu’on
que
pourra
mettre
rédigés spécialement
ouvrage s
pour
en
sorvicé dans les écoles
elles
*
Il y en
trois dont la rédaction est à peu
a
près terminée : un
géographie des Etablissements français de l’Océanie,
et
une
actuellement
cours
de
vocabulaire
un
grammaire tahitienne,
Leaprirnaires élémentaires peuvent conduire les élèves jusqu’au
certificat d’études local
Leurs meilleurs élèves peuvent obtenir
des bourses d’internat à l’école Centralaprès concours pour le et
,
u
écoles de Tahiti et Mo ore a, sans
concours pour
les écoles des arcM-
pel s.
3* - L’ECOLE PBI f! C IPALTg * DE S TUJSMOTU. C’est un internat de garçons
destiné à recevoir les meilleurs élèves des écoles indigènes deq
.
/n
\
Tuamotu, Les programmes et l’emploi du temps diffèrent de
KJ
ceux
*
qui sont
application dans les écoles de Tahiti, Ils ont été éta¬
blis de manière à donner aux enfants-des connaissances intellectuel¬
les
manuelles et pratiques en rapport avec les besoins de la vie
dans les îles Tua&otu,
en
,
Cette école vient d’entrer dans
sa
troisième année. Les petits indi¬
gènes qui y ont* été admis, au nombre de vingt-cinq, font de rapides
progrès. On peut espérer que par eux les bienfaits do notre action
se
répandront#peu à peu parnîi les populations de leurs îles. lift
quitteront l’école après avoir appris non seulement à lire, écrire et
calculer, mais,
habitués à la pratique des principales notions
de morale et d’hygiène, et entraînés à apporter dans leurs travaux
manuels
encore
d’ordre et de méthode. Sous la direction,de leur
montre, ils apprennent le maniement des outils les plus employés
un
peu
•
riT
.»•
en
petie*
3
menuiserie et charpente
Ils participent aux travaux d’entretien,
de réparation et d’aménagement des
matériel et
clôtures
.
bâtimentst du
jardinage et la pêche
Ils pratiquent le
.
dernier©,
une
leur collaboration
embarcation
a
été construite
.
Pour cette
sur
place
avec
,
L’école est dirigée par un ménage d’instituteurs du cadre local
qui
s’est adapté avec une rare habileté aux fonctions nouvelles
qu’on
leur
a
confiées
,
\
4,- L ’ECOLE CENTRALE DE
classe
une
années de?
pour
PTE
Ecole mixte à six classes dont
,
enfantine, trois classes primaires élémentaires, deux
cours complémentaire
A delà s’ajoute un cours normal
.
la formation des futurs instituteurs
des internes et des externes
nats sont distincts
,
Les
cours
*
Cet établissement reçoit
sont mixtes mais les inter¬
.
L’école
prépare à tous les
Colonie
:
examens que
l’on peut subir dans la
certificat d’études local ;
certificat d’études primaire/ élémentaire/ ;
bourses locales ;
bourses d’études dans la
Métropole
;
•
brevet loi?a], de
capacité
pour
l’enseignement
/*
;
brevet élémentaire ;
certificat
d’aptitude pédagogique
Les résultats obtenus sont mis
itre intitulé” examen s"
avec
s
,
en
,
évidence par les tableaux du cha
-
Depuis six mois environ elle fonctionne
personnel métropolitain réduit et numériquement insuffi r\ n
classes supérieures, grace au dévouement et à la valeur
pédago¬
un
fsJ Laj.
gique du personnel actuellement
cette année
en
service, n’auront
pas
à
souffrir
en
Mais les petites classes, qui représentent l’avenir de
l’école, sont moins favorisées. Le mal ira en s’agr avant si l’tn n’y
porte remède, car a la rentrée scolaire de 1930% il sera nécessaire
.
.
•
•
selon
toute vraisemblance,
ration
au
Brevet
|
•
d’organiser une classe spécial© de prépa
élémentaire, En résumé, l’école Centrale de Papeete
O»
obtient des résultats sérieux qui s’accusent d’année en année
se raieraencore meilleurs ai le
personnel était plus stable
#
v
i
Ils
.Depuis l’an
Service du Patrimoine
I
-
4
née 1924 la direction de l’établissement
a
été confiée successive¬
différentes Il en est à peu près de même
pour les classes primaires
Dans ces conditions il est assez dif ficile d’obtenir $ntre les différentes classes de l’école, •l’uni¬
ment à
cinq
personnes
.
*
,
té de
et la liaison nécessaires
vue
II,-
ECOLES
.
PHI V E E .S
9 écoles privées ainsi
Il existe dans la Colonie
réparties
:
à Pape e te :
une
école des Frères ;
une
école des Soeurs ;
#
école
protestante de garçons ;
une école protestante de filles ;
( ces deux dernières portent le nom d’écoles françaises
une
N
*
indigenes )
une
école chinoise du KUO MIN T AN h ;
•
une
école chinoise de l’Association philanthropique ;
à Uturoa ( Raiatea )
à Atuona (
'
•
:
une
école
catholique mixte dirigée par des Soeurs ;
une
école
protestante mixte
.
Marquise
une
école des Soeurs
,
françaises
privées de Papeete sont des pensionnats ayant une organis¬
ation semblable à celle de l’école Centrale de Papeete avec toute
écoles
fois, cette différence essentielle
mixtes
et
un
que ce ne
sont
pas
des école S
Chaque école comprend des classes primaires élémentaires
cours complémentaire .Elle présente des éleves aux deux certi¬
.
ficats et
bleaux des
aux
Brevets
examens
.
Les résultats sont
consignés dans les ta L ’installation matérielle est bonne dans l’en
.
-
semble. L’effectif des écoles protestantes est légèrement supérieur
à
ce 1
ui de rÿf ’ éc oie scatholi que s
-
-
-
LES ECOLES CHINOISES DE PAPEETE ne
-
ni mu
Les
——■ ■
reçoivent
pas
de pensionnaires
maîtres qui y enseiplient ont des titres équivalents à ceux
l’on
exige des instituteurs de la Colonie
langue française
is
■—m
*
„
y
est donné obligatoirement
jeunes élèves et deux heures
Service du Patrimoine
.
aux
.
que
L’enseignement de la
une
heure
par
jour
aux
autres .Les enfants qui de si-
5
des examens français vont dans les écoles de la ville,
principalement à l’école des Frères, parfaire leur instruction .
Ce sont en e
général de bons élèves.
LFS ECOLES PRIVEES. «P ’UTUROA
Sont des écoles primaires élérnentai
rent passer
,
Elles préparent quelques éleves au certifi cat d’ études local
Les résultats sont proportiomèllenient in fériéurs à ceux obtenus par les mêmes écoles de Papeete , Elles
ont chacune environ une centaine d’élèves.
L’ECOLE DES SOEURS D’ATUQNA
à une physionomie toute particulière
en raison du but qu’elle poursuit.0’est éctfj/’internat créé pour
soustraire les fillettes à leur milieu et leur éviter ainsi des
contacts nuisibles à leur santé et, par suite, au développement
res avec
pensionnat
.
.
.
-é
i
;
—
s
marquisienne A côté de l’étude du français, de la
lecture et du calcul, l’enseignement pratique de 1’hygiene, de la
tenue du ménage, l ’acquisition de bonnes habitudes constituent
de la
les
se
race
,
principales préoccupations des Soeurs qui
dirigent l’établis
ment,
i
écoles
privées, catholiques et protestantes
ubvention de la Colonie
reçoivent une
,
TABLEAU
indiquant la nature, le nombre et la
répartition des écoles de la Colonie en 1929.
’coles
1d re s
primed re s
élémeute
Ecoles
:
par :
un moniteur :
t
dirigées
publ :priv.
: :
priv.
publ.
_(1)
complément
Cours
publ.:priv
Totaux
.
n
Papeete
Districts de
Tahi t i, Mo o re a, Mak ate a
Iles
sous
fl
fi
n
«t
II
Tuamotu
tf
Marqui ses
91
Gumbier..
II
Totaux
Service du Patrimoine
If
• 11
:
1
fl
fl
t!
II
Il
f!
tf
fl
fl
2
:
♦
t!
t!
II
II
99
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:
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Aus t rale £
26
:
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6
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M
il
le Vent
2
:
*
:
*
1
j
**
:
2
:
45
5
o
(1)
complémentaires sont tous adjoints à une des écoles
primaires élémentaires comptées dans la colonne précédente.
s cours
TABLEAU
it la
le nombre et
r
répartition des élèves
la
en
1929
(aprèsarentl
Nombre d? élève s
Papeete
Garçons
:
Filles
:
Total
Ecoles
publique
14L
:
136
277
Ecoles
privées
507
:
528
1035
664
1312
Observations
*
à
lers totaux
Districts
partiel
648
:
«
*
*
*
Tahiti
715
:
627
1342
Moorea
203
:
156
359
Makate
-a
:
37
78
■
1-1
■
&ÏP. v*
du
Instituteur de | Bon
698
0
Bn
service
1^
à l*Bçola
novembre 1930 ! de Tim ( Tahaa ) lies*
Sous® la «Vent
la Hochaile
( Gharen te *intê* i
riaura)
!
1
\
v
*
1
I
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.
1
I
i
I
]
Bu service à Matalea»
Bn congé pendant 3a du*
rée de son service
11 taire (3>oa §43 Q du
19 décembre 1931}
Instituteur de * Bon 536 du 31
KGUA (ïSarcol )
1? juillet 1010 i 6e cia a se
pour
|
juillet
i compter du 11
à Hi ldi tea
1
îi décembre 1930
(Bmnk,j
Instituteur de
* 6e classe
mmmm
Hitlatua)
ââ- octobre 1910 i
i
à lape ete
S&ISb
Don 336 G du
i
service à l*£oole
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juillet
1931
Baa
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Pour compter clujBn congé pendant la dui rée de son service ml®
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Mme We TEM&ftth.
J Institutrice
(PvOeina) né»
I 5e classe
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Il décembre 1903!
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! du 31 août 1931
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1931
ETABLISSEMENTS FRANÇAIS
DE L OCÉANIE
RÉPUBLIQUE
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FRANÇAISE
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LIBERTE—EGALITE—FRATERNITE
SERVICE
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En se ignement
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2%nsieur le GOUVERNEUR
des Etablissements
français de l’Océanie
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En vous transmettant le dossier
ci-joint du personnel
enseignant des ILE b S OU b LE VENT, j’ai l’honneur de
senter quelques décisions ci-dessous énumérée
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vous
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pré-
Décision portant création de l’école de
Décisions portant mutation:; dan:.; le personnel en'
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seigiant des ILES SOUS LE VENT
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) af At at ion de Mme GUE HO à l’école de FAARQA
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le AÏÏJMOA à l’école de W TI® A
3,_ Décision portant nomination de 11* PAIA
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à l’école de EMMENE
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’après le rapport n° 89 de M. CAFFLA, le principe
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de cette nomination
a
été arrêté lore de votre tournée
ILES SOUS LE VEFT,_ Le moniteur aurait
le 1er octobre et
PELA propose
5est à
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pris le service dès
compter de cette date
de lui attribuer
Décision accordant
sa
aux
que
M. CA-
solde
gratification à deux jeunes
filles de TIVA ( île Tahha)
une
*
Ces deux
jeunes filles ont assuré le fonctionnement
*
de l’école
û
depuis le décès de* l’instituteur (février
1930) jusqu’à la nomination de M. PAILLOUX (novembre.
1930)._ M. CAPELA a toujours loué hautement leurs
services
«
Il demande
une
gratification de lOOOfr,
Je pense qu’elles se trouveraient
chacune
satis fates avec la moitié de cette somme et c’est
pour
ce
qui est proposé dans le projet de décision ci-
joint
L’examen des
ssiers et de la
SCÜS LE VENT m’a dimwit ré la
certaines
questions
correspondance des ILES
nécoessité de mettre au-point
e^psées dans
le projet ci-joint d’une
lettre destinée à M;
lwministrateur.de l’Archipel
Lorsque les renseignement demandés seront parvenus,
projet d’arrêté, qui, ca&s in si tuer un
moniteurs, établira cependant pour cette catégorie
je préparerais
cadre de
de
personnel
un
un
classement, des possibilités d’advancement
et des soldes moins arbitraires que
lenient servies
celles qui sont actuel
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de
1*Océanie
Instruction publique
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Enregistré
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PERSONNEL
Cabinet du Gou-
oemeur sous
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portant création d*une école à Faaro© (Ile Haiatea)
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