B987352101_R213.pdf
- Texte
-
{
© 1988
-
Christian Gieizal
-
Les Editions de l'Alizé
Composition: Polytram, Tahiti.
Sélection de couleurs: Pacific Scanner, Tahiti.
Impression et reliure: Mondadori, Tolède. (Espagne)
D.L.TO: 1926-1988
33^. Z.
do
>
^
C^)
DICTIONNAIRE ILLUSTRE DE LA POLYNESIE
Te ’Aratai
o
ri
t
Porinetia
une réalisation de Christian Gleizal
assisté de Jean-Louis Saquet pour la maquette,
de Catherine Krief et de Michel-Claude Touchard
pour la coordination et l’édition des textes.
Illustration de Catherine Visse, Bernard Petit,
Jean-Louis
Saquet, Marc Bâti.
iconographique ; Christian Gleizal, Paule Laudon,
C. Krief, Célestine Dars.
Photographes : J.-C. Bosmel, J. Bouchon, W. Durand, M. Folco,
Hermann, G. Hucault, P. Laboute, Ch. Pinson, Cl. Rives, T. Zysman.
Recherche
B.
La documentation et l’illustration
ont été facilitées par
B.
l’aide que nous ont apportée :
l’Antenne du Muséum d’Histoire Naturelle et de l’E.P.H.E.,
les Archives territoriales. Ch. Beslu, le Bishop Muséum,
Danieisson, le Département Archéologie du Centre polynésien
Pacifique/Times Editions,
Hammes, J. Garanger,
l’Hôtel Beachcomber, l’Huilerie de Tahiti, l’Ifremer,
l’Institut territorial de Recherches médicales Louis Malardé,
R. Koenig, D. Monnet, le Musée Gauguin, le Musée de l’Homme,
le Musée de Tahiti et des Iles, l’Office de Promotion
et d’Animation touristiques de Tahiti et des Iles,
P. O Reilly, l’Orstom, J.-C. Thibault.
des Sciences humaines, les Éditions du
l’Électricité de Tahiti, J. Florence, C.
D. et
VOLUME 2
CHRISTIAN GLEIZAL /
ÉDITIONS
DE
L’ALIZÉ
A'^oi
1 1 DEC.
3
photographiée
1851.
photographie.
*PomarelV aurait été
procédé
ce
’V^oir aussi
par
en
:
(William) (1651-1715). Fli¬
anglais qui bourlingua de 1679 à
1691 le long des côtes de l’Amérique cen¬
trale puis entre les colonies espagnoles du
Pacifique Ouest. Le récit de ses aventures
fut publié en 1691 sous le titre “Voyage
DAMPIER
bustier
du monde”.
autour
Il
enthousiasma le
public britannique et incita l’Amirauté à
lui confier le commandement de l’expédi¬
tion de 1699
Dactyloptère,
one.
marara
nom masc. Tahitien:
Poisson de la famille des
Dactyloptéridés : Dactyloptera orieritalis.
C’est
un
l’Exocet
Poisson
volant
différent de
{*mârara). On l’appelle aussi
cause de ses couleurs, ou
Grondin volant à cause du bruit
Rouget volant à
encore
qu’il
provoque. Il vit en
où il se nourrit de
général
en
haute
*plancton et de
petits poissons. Les jeunes sont familiers
du bord des plages sablonneuses où il n’est
pas rare de les capturer au filet en même
temps que les * ouma utilisés pour la pêche
au vif. Les adultes atteignent 30 cm de
long. Ils planent hors de l’eau grâce à leurs
nageoires pectorales très développées de
forme semi-circulaire et soutenues par de
très longs rayons. Leurs performances
restent cependant plus modestes que celles
mer
de l’Exocet. Il convient de
se
méfier des
appendices très coupants situés à la base de
la queue.
W.
les
mers
du sud. En
fait,
tante, mais ses deux autres voyages autour
du monde lui permirent d’écrire «quatre
qui captivèrent les voyageurs en
pendant des générations» (O. Al¬
len : “Les Explorateurs du Pacifique”) et
accrurent l’intérêt des Européens pour le
Pacifique.
• Le détroit que Dampier découvrit entre
nie de Waigeo et la Nouvelle-Guinée porte
aujourd’hui son nom ainsi qu’une ville, une
région et un archipel situés au nord-ouest
livres
chambre
de r*Austrahe.
danse, nom fém. Suite de mouvements et
de pas rythmés, généralement exécutés au
son de chants ou d’instruments de *musi-
William Dampier
Ensemble des techniques réglant ces
extension, musique sur
laquelle on danse ou inspirée par un rythme
que.
mouvements. Par
de danse.
•
daguerréotype,
vers
Dampier ne fit aucune découverte impor¬
Premier pro¬
cédé de reproduction photographique mis
au point par le Français Louis-Jacques
Daguerre en 1838 et utilisé jusqu’en 1860,
qui fixait des images sur une plaque de
nom masc.
argenté et demandait un temps de
pause très long. Par extension, l’appareil
de prise de vue et l’image obtenue.
• Le plus ancien daguerréotype que l’on ait
retrouvé en Polynésie date de 1857 et
représente le *colon Pierre Bonnefin et sa
cuivre
famille. Il semble que l’amiral *DupetitThouars ait utilisé un appareil daguer¬
réotype entre 1841 et 1843, mais aucun de
ses clichés ne nous est parvenu. La reine
En
une
Polynésie, la danse {’ori Tahiti) est
d’expression très importante qui
complément naturel de nombreuses
forme
est le
manifestations collectives.
danse faisait
sées
en
Autrefois, la
partie des cérémonies organi¬
l’honneur d’un chef
ou
à l’occasion
d’une naissance, d’un mariage, d’un décès,
ou encore lors de travaux collectifs, d’un
départ
d’une déclaration de
La danse était aussi étroitement
aux rites religieux, mais ne consti¬
en voyage,
guerre...
associée
tuait pas une pratique religieuse en ellemême. La secte des *arioi, vouée au culte
de Oro, «avait repris à son compte des
fonctions sociales et religieuses d’une haute
antiquité, à savoir la danse et le drame
partie du culte de la fertilité
sacrés faisant
(E.C.S. Handy:
""History and Culture in the Society
du dieu des récoltes...»
Islands'”).
aux danses occidentales qui
s’organisent autour de la notion de couple
(cavalier-cavalière), la danse tahitienne
Contrairement
traditionnelle est exécutée collectivement.
Les solos auxquels on peut assister, notam¬
ment lors de concours du meilleur danseur
et de la meilleure danseuse, résultent d’in¬
européennes. Il en est de même du
tâmürëqui associe des rythmes et des mou¬
fluences
premier daguerréotype réalisé à Tahiti,
représentant la famille Bonnefin en 1857
le
vements
traditionnels
(roulements de han-
5
ches pour les femmes : ’ori, et mouvements
de ciseaux pour les hommes ; pâ’oti) à la
notion de couple et à une instrumentation
d’origine occidentale. Jeanne FreemanMoulin rappelle à ce propos que «dès l’en¬
fance, les Tahitiens entrent en contact avec
la notion de danse associée à celle de
groupe lors des réunions joyeuses quijalonnent la vie sociale. Ils y apprennent que la
musique et la danse sont des divertisse¬
ments auxquels tout le monde est ouver¬
tement convié (...) ils finissent par associer
la danse
avec
le nombre, tant il est rare
Ces mouvements sont mis
en valeur par les
pièces remarquables de l’arti¬
sanat polynésien, et dont il existe deux
types fondamentaux : le *môre, souvent
revêtu pour le ’ôte’a, et le *pâreu pour le
’aparima. Le more aux longues fibres de
pürau est attaché à la taille des hommes et
costumes,
fixé bas
sentations que nous en connaissons sont
dues à S. *Parkinson, lors du L''voyage de
Cook, et à W. *Ellis et J. *Webber (3^
de Cook) ; elles ne mettent en scène
voyage
pas plus de trois danseuses.
Le groupe est dirigé par un
*ra ’atira, suc¬
ha’api’i ou pata'u. Il
règle les évolutions des danseurs et place
ceux-ci selon une certaine hiérarchie, les
plus expérimentés se trouvant en tête de
rang. Le groupe comprend également 5 à 8
instrumentistes mais l’accompagnement
musical a subi d’importantes transforma¬
cesseur
des anciens
tions en deux siècles. Les *tambours à
deux membranes {*pahu) ont été conservés
et
par les *to’ere et la caisse à
membrane (fa’atete). La mélodie du
complétés
une
vivo, *flûte nasale, a été remplacée par
celle des *guitares et des *ukulele. D’autre
part, les danseurs et le groupe choral sou¬
vent ne
'
font
plus qu’un.
chorégraphiques sont
organisés à partir d’alignements en co¬
lonnes d’hommes et de femmes, mais des
figures plus complexes sont possibles : V,
X, étoile ou cercle. Les mouvements indivi¬
duels, propres aux hommes et aux femmes,
varient suivant les quatre grands types de
danses tahitiennes ; le *ôte’a, le * ’aparima,
le *hivinau et le pa’o’a. Il s’y ajoute ceux
des danses originaires des autres archipels :
danse des pompons {poi b ails) de NouvelleZélande, hula de Hawaï, les danses du feu
et du sabre originaires des Samoa, kapa
des Tuamotu et action songs ou ’aparima
des îles Cook. Quelle que soit la danse
considérée, l’expression corporelle est com¬
plète. Ceci a frappé les premiers visiteurs
européens : hanches, bras, doigts et même
traits du visage bougent suivant un rythme
d’ensemble. Autrefois, les déformations de
la bouche {’utu roa par exemple) étaient
couramment pratiquées et admirées. La
vibration rapide des doigts recourbés et les
Les
mouvements
mouvements
rotatifs du bassin contras¬
européennes où les
déplacements ou “pas” sont souvent exclu¬
taient
sifs.
avec
les danses
les hanches des femmes. Il est
d’une
hâtua,
sur
Les hommes portent
aussi
une
petite
cape
*tapa et de fibres de more, le *tâhei, et
les femmes un soutien-gorge parfois com¬
posé de deux moitiés de noix de coco
polies, ornées de tapa et de coquillages. Les
qu’ils puissent voir quelqu’un danser tout
s,eul» (“La Danse à Tahiti”).
«(Le groupe de danse comprend aujourd’hui
20 à 80 danseurs, mais certaines danses ne
faisaient autrefois appel qu’à un petit
nombre d’interprètes. Les premières repré¬
sur
ceinture supplémentaire, le
laquelle on coud des fleurs de
frangipaniers ou de tiare ainsi que des
plaques de noix de coeo ou des coquillages.
orné
de
ceignent leur tête d’une couronne
feuillages appelée hei upo ’o,
mais font également assaut d’originalité et
d’audace en se coiffant de taupo ’o de plus
en plus hauts et richements décorés de
plumets et de nacres. Ils tiennent enfin à la
main ou fixent à leurs poignets des i’i,
houppes de fibres de more probablement
dérivées des *chasse-mouches, mais qui ne
faisaient pas partie des accessoires de danse
danseurs
de fleurs et de
autrefois. Tous les éléments du costume ne
doivent être teints qu’avec des produits
naturels ce qui implique une dominante de
couleurs “chaudes”: le blanc, le rouge, le
jaune, le brun, le noir. Lepâreu porté lors
des ’aparima est en tissu imprimé de motifs
floraux, le même pour tous les danseurs du
groupe. Les femmes le portent en jupe
longue, en jupe courte, ou drapé et noué
sur une seule épaule. Chez les hommes, le
tissu recouvre et protège plus la cuisse
gauche que la droite, pratique (tihere)
héritée de la préparation du coprah au
cours de laquelle la noix est décortiquée
sur la cuisse gauche.
La danse tahitienne, aujourd’hui très prisée
et encouragée, a connu une longue éclipse
au siècle dernier. Pour les missionnaires,
choqués par la nudité des exécutants de
certaines danses (danse du *tapa par
exemple) et par leurs gestes jugés obscènes,
elle présentait un danger moral et fut
interdite par une loi de 1820. Autorisée au
début du XX‘= siècle, la danse traditionnelle
ne fut vraiment réhabilitée et remise à
qu’à partir de 1956 grâce à
qui fixa la plupart des
règles en vigueur aujourd’hui. Depuis, de
nombreux groupes de danse amateurs et
professionnels se sont créés. Les premiers
ont été fondés par les habitants de quar¬
tiers, de paroisses ou par les membres
l’honneur
Madeleine Moua
d’associations. Les seconds rassemblent
une sélection de danseurs expérimentés.
Les
-
-
-
-
-
plus
connus sont :
Heiva de Madeleine Moua
Temaeva de Coco Hotahota
laora Tahiti de Gilles Hollande
Manuia Tahiti de Julien Mai
Tahiti Here de Jeanne Bernard
DANSE
Danse. 1. Groupe de danse à Tahiti.
Cette gravure d'après un dessin dê
J. Webber (1777) montre les parties
essentielles des costumes, mais
adaptées
au goût européen.
2. Danseuses tahitiennes. Cette
scène prise sur le vif en 1844
témoigne du plaisir spontané mais
clandestin que l'on pouvait
éprouver à danser en dépit de
l'interdiction des missionnaires.
3. Danseurs
accueillant
marquisiens
l'équipage de la
Virago en 1853. 4. ’Ofe'a dansé
vraisemblablement pour l'accueil
d’un bateau, dans les années 1930.
5. Pa'o'a (dessin illustrant
"Le Mariage de Loti”).
6. Ha'apahaka exécuté par des
Marquisiens
’Orl. 1.
aux
fêtes du Heiva.
Pupu ’ori i Tahiti. Te fa’a'ite
nei teie hoho'a a J. Webber
(1777)
te mau vahi faufa'a o te mau ’ahu 'o
tei fa'a'una'unahia ia
au
i te hoho’a
te mau fenua Europa. 2. Vahiné
’ori. Noa atu te opanira’a a te mau
mitionare, te fa’a’ite ra teie hoho’a
te anaauataera’a o teie mau vahiné i
te ’ori. 3. Ta’ata ’ori nô te fenua
Matuita o teJSri’i te ihitai o te pahi
no
ra
lrago.4. ’Ote’a o te matahitiWSO.
Maapahaka o te
5. Pâ’ô'â. 6.
fa'a’ite’itehia nâ roto i te
mau
heiva.
1
DANSE
-
-
-
Toareva de Toanui Lucas
Poerani de Teipo Foster
Porinetia de Julien Fatauira...
produisent en de nombreuses circons¬
puis *Heiva i Tahiti, spec¬
tacles offerts à sa clientèle par un hôtel,
réceptions de personnalités, arrivée d’un
groupe de touristes en croisière... En dépit
de l’intérêt que suscitent les danses tradi¬
tionnelles, les danses modernes d’origine
occidentale ont pris une place plus impor¬
tante dans les bals populaires, les récep¬
tions privées, les fêtes d’associations et les
*boîtes de nuit et *discothèques. Il s’agit,
par exemple, de la valse tahitienne, de la
Ils
se
tances : * Tiurai
marche, du fox-trot, du *rock and roll et de
ses
dérivés.
danse du lion. Danse populaire chinoise
pratiquée lors des grandes manifestations
sociales et culturelles organisées le jour de
l’An ou pour l’inauguration d’un temple,
par exemple. Pour les Chinois, le lion
représente la prospérité, la force et la
bonté. Les figures de lions utilisées pour la
danse sont de trois types différents, cha¬
•
cune
faisant allusion à l’un des trois person¬
héroïques du temps des Trois
Royaumes (220-280 après J.-C.) :
le lion à figure blanche représente
Liu Bei, qui était l’aîné des trois, réputé
pour son intelligence et d’un caractère
nages
-
doux ;
le lion à
-
figure
rouge,
c’est GuangYu,
pour son extraordinaire technique
martiale et son dévouement à l’amitié.
connu
-
figure noire représente Zhang
en Kung Fu, courageux, mais
esprit simple et rude.
diverses cérémonies, quand les
le lion à
Fei, très fort
doté d’un
Lors des
lions des deux écoles
se
rencontrent dans
la
il est de coutume qu’ils baissent la tête
et que le rythme des tambours ralentisse,
en signe de salutation amicale. Ainsi les
rue,
deux lions
se
croisent
en
paix. Si jamais la
le
tête d’un des lions reste relevée et que
rythme des tambours s’accélère, c’est un
signe de défi, qui peut être suivi de violents
toujours animé par
la danse du lion com¬
porte différentes postures. Une sorte de jeu
consiste à faire “manger” des légumes verts
au lion (CaiQing). Les magasins ou les
restaurants qui le désirent suspendent des
légumes verts (symbole de prospérité) ou
des enveloppes rouges (symbole de fortune)
combats. Le lion est
deux personnes et
à
certaine hauteur. Le lion doit
une
se
hisser jusqu’à l’endroit convenu afin de s’en
emparer. C’est une façon de solliciter la
bienveillance et la protection du lion.
A
Tahiti, la danse du lion est uniquement
les membres de l’association
exécutée par
Kwon Hwa.
S’emploie aussi dans les expressions
entrer
mener
Hom.
8
dans la danse ;
la danse.
:
dense
(adj.).
donner
une
danse
:
;
DATATION
mau ’upa : ’ori. E titauhia i te pupu tâta'itahi e
fa'ao i roto i te tata’ura’a ’ori, ia ma'imi i te
tumuparau no te ta’ere ma'ohi i roto mau i te
hiro'a tumu. No je ’ano’ite’upa, te ’upa’upa, te
bri, te ta'ira'a pehe ’upa’upa e ’opani
’eta’etahia ia tipe’e i te mau peu i roto i te mau
fenua ’e’ëe vai i roto i te ’Orapa Toru ma’ohi o
Patitifa. Te peu e o i roto i te tata’ura’a ’ori, no
te ’upa ’upa : te to ’ere, te pahu, te uturere
(ukulele) te tita, te vivo, te titapu; i te pae no
te pehe, e o ato 'a atu te tarava raroto 'a tei
parauhia e “tuki". Epato’ihia ia ha’uti mai nô
te tata ’u, te peu \
i, te peu Rapa Nui, Maori
(Niuterani), Samoa, Tonga, Niue, Wallis
Futuna ’e te peu Tokélau (To’erau). E ’ohipa
rahi i tefa’anahora’a, te tumu, ’ua hurupiri ri’i
noa te peu o teie mau pae fenua i ta te ma ’ohi
,
Porinetia Farani nei.
o
epiti huru pae i roto i te tuha’a
mau fenua i Raro Mata’i, to
Ni'a Mata’i, to te Tuha’a Pae ma (Rurutu,
Rapa...) i te tahipae : te ’ori ia ’o te mau motu
Tuamotu, ’eiaha ato’a ia aramoi’a te ’ori nô te
mau fenua Matuita.
Te ’ote’a, te ’aparima, te hivinau, tepa’o'a, e
mau hoho'a ana’e ia no te ’ori (’upa). Te vai
nei i te pae Tuamotu te tahi mau ’ori ta’a’e ta
râtou i ma’iri te i'oa e haka, e kapa tae noa atu
’Ua fa'ata’ahia
’ori. Te ’ori nô te
i te tahi
’ori
mau
no te mau motu atea
te fenua
’anaunau.
’Ua ma'itihia i teie mahana
tane e
mau
ture
te
tahi
mau
(mau te ’ira’a) i te pae
tu’ura’a ava’e
o te mau
24 huru tu’ura’a ’avae, ’are’a i te pae o te
vahiné e 22 ia. 1 roto i te mau fa’ata’ara’a
nô te hi’opo’ara’a : ’ei pupu e 55 ta’ata te
fâito iti roa a’e ia, ’e, e 80 te faito rahi roa ia.
Te faufa’a e horo’ahia na te pupu ho’e ia tala’u
e ono
ahuru
ma
iva tauatini
rahira’a o te ta’ata i
E mea hi’opo’a maita’i te
taiha’a ’upa’upa. No te ote ’a : te to’ere, te
fa ’a ’atete, te pahu, te ’ofe, te ’ofa ’i. No te
’aparima, e ôato’a mai te tita, te uturere
(ukulele) te vivo, te titâpu, te mau huru
’upa upc. fa’a’oto ato’a, are’a te hivinau, te
pa’o’r; e ô ato’a te ’ofa’i, te ’apu ha’ari, te ’ofe,
te pu. F, fa ’aturera ’a ’eta ’eta roa tei ferurihia i
te pae nô te ’ahu. E toru hoho ’a ’ahu. Tô te
(69 000) tara
roto
noa atu te
I
roto i te
arriva à Tahiti
mission, il se
maçonnerie et à la menuiserie.
Onlui doit les 4 églises et les presbytères de
nie d’Anaa. M. Darqué était capable de
tout faire ; du plan de l’ouvrage au crépi, en
passant par les chœurs en bois. Il fut atteint
de *lèpre, comme le père Montiton, et dut
regagner Valparaiso où il mourut.
Homme à tout faire de la
forma à la
mau
ra’au
(Charles) (1809-1882). *Natubiologiste anglais qui accompa¬
gna l’expédition de *Fitz Roy de 1831 à
1836. C’est ainsi qu’il connut le Pacifique,
les *Galapagos et Tahiti notamment. En
1859, il publia les résultats de ses observa¬
tions sous le titre “De l’origine des espèces
par voie de sélection naturelle”.
• Selon ses théories, les espèces vivantes
n’ont pas toujours existé sous la forme que
DARWIN
raliste et
leur connaissons ; elles sont le résultat
longue évolution qui s’accompagne
cours
de cette évo¬
création du monde par Dieu.
d’une interprétation littérale de
Charles Darwin
Au nom
la *Bible,
ils rejetèrent le darwinisme.
Charles Darwin proposa vers 1840 la seule
théorie concernant la formation des atolls
o
qui ait été retenue aujourd’hui. Il émit l’hy¬
pothèse que les atolls sont des récifs étant
successivement passés par les stades de
récifs frangeants et récifs barrières à la
suite d’un lent affaissement des îles.
datation,
une
Dans les Mers du Sud. Cet ouvrage
parut en 1891, dans un journal de New
York, le Sun, sous la forme de lettres
{“South Seas letters") adressées du Paci¬
fique Sud par Robert Louis *Stevenson.
Après avoir écrit “L’Ile au trésor”,
1888 le
aux
à révolution de leur environnement. Cette
fenua nei, ’ua ’itehia ra e, ’aita e ’U ninamu
(moana) ta te ma’ohi, no reira, ’eita te ’u
ninamu e fâri’ihia i roto i te fa’a’una’una no te
fa ’anehenehe i te ’ahu.
en
1845. Il servit
théorie, le darwinisme, suscita de violentes
polémiques de la part des tenants de la
te
Stevenson loua
en
Marquises ( 1846-1847) puis à Tahiti ( 18471855) et enfin aux Tuamotu (1855-1860).
s’imposent, souvent selon la loi du
plus fort, ou parce qu’elles ont su s’adapter
te
roa’a mai i roto i te
catholique français. *Frère convers
*Congrégation des *Sacrés-Coeurs, il
de la
d’autres
piritohe, ’eiaha ’ei uati ’e te
i te peu tipe’e.
’U nô te fa’a’una’una ’ahu, te mau
e
naire
lution, certaines espèces disparaissent,
’a fa’anehenehe no roto
huru ’U ato’a
DARQUÉ(Martin)(1816-1863). *Mission-
de transformations. Au
’ohi.
mau tac
L’ouvrage constitue donc un journal de
où l’auteur livre des descriptions
enthousiastes de l’Océanie et une peinture
des petites communautés insulaires.
voyage
d’une
tahi to te pupu fa’ata’i
’upa ’upa ’apiti, ’e te toru te ahu o te mau nai
(tane, vahiné ori). ’Ei mau tao’a ana’e no te
fenua nei, ’oia ato'a te hamanira’a ’ei mau
hôho’afa’aineinehia no roto mai i te rima’i
’Eiaha ia ’itehia
avec sa famille à la découverte des
du sud. Il séjourna notamment à
Nuku Hiva et Hiva Oa, puis à Fakarava et
à Tahiti avant de repartir pour Honolulu.
nous
i te pupu.
ra'atira pupu, a
ma
mers
mai ia
Enata (Matuita), te vai
nei ta râtou te tahi mau ’upa (’ori) mai te hahi,
te rari, te ru'u tei parau ato ’a hia te ’ori
Ma’areva. I
partit
yacht Casco et
nom
fém. Action de déterminer
date, de fixer le moment précis d’un
événement ou de préciser l’âge d’un objet.
• La datation peut être soit relative, sui¬
vant la *chronologie établie par rapport
aux éléments d’un *site, soit absolue et
replacée dans un *calendrier de dates histo¬
riques ou préhistoriques. Outre l’interpré¬
tation des vestiges, l’archéologue utilise
Danse. 1-2-3. Groupes de danse
des îles du Pacifique : île de
Pâques, îles Salomon et
Nouvelle-Zélande. 4. Danseuse
chinoise lors d’une fête
associative. 5. Ballet de danse
classique. 6. Cours de danse
moderne à Papeete.
’Ori, 1-2-3. Pupu ’ori nô Patitifa :
Rapa Nui, Toromona, Niu Terani.
4. Vahiné ’ori tinito i te hb’ë taurua
Pupu ’ori nô te tau i
Pupu ori nô te tau ’api.
ta râtou. 5.
ma’iri. 6.
9
DAUPHIN
la datation les données de la *géologie, de la *paléontologie (étude des fos¬
siles), de la paléo-botanique (étude de la
flore ancienne), de la palynologie (étude
des *pollens) et diverses analyses physico¬
chimiques, telle la datation par le *carbone
14 ou le potassium-argon.
• En Polynésie, K. Emory a effectué à
Oahu (Hawaï), en 1950, des datations au
carbone 14, quatre ans après la découverte
de cette méthode. La plus ancienne date
connue pour la Polynésie française a été
déterminée par P. Ottino. C’est celle d’un
abri-sous-roche d’Anapua, dénommé
“grotte des pêcheurs”, dans la baie de
Hakapoto, à Ua Pou (Marquises). Les ves¬
tiges qui y ont été découverts datent de
150av.J.-C. (± 95 ans).
pour
Dauphin,
nom masc. Tahitien: ’du’a.
Mammifère marin odontdcète qui appar¬
tient à la famille des Delphinidés. Ses
allongées peuvent
porter plus de 250 dents. C’est un animal
sédentaire à respiration aérienne et qui
mâchoires étroites et
longueur. Les
Dauphins se déplacent en groupes pouvant
atteindre 1000 individus et 40 km/h en
vitesse de pointe. Ce sont des animaux à
intelligence développée. Ils communiquent
entre eux par des sons de basse fréquence et
repèrent leurs proies et les obstacles grâce à
mesure
leur
entre 2 et 4
sonar
mètres de
fonctionnant
avec
des
sons
de
fréquence, comme les radars. Ces
capacités sont exploitées par l’homme dans
les marine-lands pour le plaisir du public,
haute
ou
à des fins militaires.
Polynésie, on en rencontre de nom¬
espèces parmi lesquelles : le
Dauphin à bec étroit, le Dauphin à long
bec, le Dauphin bridé, le Dauphin bleu et
blanc, le Dauphin de Fraser, le Dauphin
commun, le Dauphin de Risso, le grand
Dauphin. Ces deux derniers peuvent dé¬
passer 4 mètres et peser plus de 600 kg.
Autre sens : le dauphin est l’héritier d’un
souverain ou le successeur présumé d’un
homme d’État ou d’un personnage
important.
•
En
breux genres et
Dauphin à long bec
’ou’a. E animara teie. E
’e
’ua i
te oaoa,
roa
mau
pepeiaha pUrôroa
i ni'a iho i te niho, e tae'a e
rahira’a. E animara parahi tâmau teie i
vahi i matau no tona fa'aeara'a, tana
mata’i e huti ra nô tôna orara’a e aho reva nei
250
te
tana
ia. Tona roa, e rae ’a e 2
’aore
ra e
4 metera i te
roa.
'ou ’a
I Porinetia, 'ua rau te huru o te mau
: te
oa’oa, te ’ou’a utu ’oe’oe, te
’ou’a no Faaser, te ’ou’a matau noa hia, te
’ou’a nô Risso, te ’ou’a rahi. Teie na ’ou’a
vai nei
te
’ou'a
utu
hope’a e piti nei,
’e
metera te roa
e nehenehe e hau atu i te
hau ato ’a i te 600 tiro te
teiaha. la haere raton,
mea
tepüpühô'ê ’e
1000 ’ou’a i
4
e
ha ’apupu ’e tae ’a
to ratou tere tamau
tei te 40 tirometera ia tamau
maramarama roa te
noa.
’ou’a. No te
E animara
rave
’a tureia i
iho, efa’a’ohipa ratou i
te mau ta'ipehotetoni ’oto maru, nô te
rave’a^
ra i mua i te tahififi ’e aore ra ia ’itehia te ma’a
e fa’a’ohipa ratou i te mau ta’i pehotetoni puai
(teitei) tei au noa tôna huru mai tô te ratio
hi’ohi’o (radar). Nô tô ratou ’ite ’e te aravihi,
te fa’a’ohipa nei te ta’ata ’ei râve’a
fa ’ana ’anatae i te nuna ’a i roto i te mau taurua
e fa’atupuhia i ni’a i te mau pahi heiva moana
(Marineland) ’e aore ra i te mau ’ohipa fa’ati’a
rotopu ia ratou ratou
tama
’i.
I roto i te
mono
nô
te
e’ere
reo
ari’i
farani,
e par au
e aore ra mono
ato’a hia te hô’ê
toro’a fa’aterehau
fenua, hô’ë ta’ata ti’ara’a teitei i teie i’oa,
ra
ia te i'oa ’ou’a i roto i te
reo
ma’ohi.
fém. Tahitien : mû.
Sparidés et du
genre Monotaxis. La Daurade est caracté¬
risée par de gros yeux et un front bombé.
Son corps est aplati latéralement ; elle
Daurade,
nom
Poisson de la famille des
atteint
une
taille de 50
cm.
L’intérieur de
sa
bouche porte des plaques dures jouant le
rôle de molaires qui lui permettent
d’écraser
les
*Crustacés dont elle
est
friande. On la capture à la ligne à la tombée
de la nuit, heure à laquelle elle part chasser.
ne faut pas la confondre avec la Dorade
coryphène parfois orthographiée Daurade
coryphène (*mahi mahi).
Il
Daurade
(mu)
(John) (1772-1855). Ce *missionanglais fut envoyé à Tahiti
par la *London Missionary Society lors de
la deuxième vague missionnaire de 1801. A
l’exception de deux années passées en
Australie, il ne quitta plus la Polynésie. Cet
homme très instruit évangélisa Huahine
avant de venir se fixer à Papara. J. Davies
DAVIES
naire protestant
fut surtout
premier livre
un
écrivain. On lui doit le
tahitien (un alphabet-livre
de lecture), une “Histoire de la mission
tahitienne” et un *dictionnaire anglais-
10
en
DÉCLARATION
tahitien suivi d’un abrégé de grammaire
tahitienne et de quelques remarques sur
langue.
cette
au
•
*crédit, le compte est dit débiteur.
Établissement commer¬
débit de boissons.
cial où l’on vend des boissons que
consomme
(Étienne) (1880-1967). Industriel
DAVIO
et
dirigeant socialiste puis communiste.
Étienne Davio arriva à Tahiti en 1912, où
mécanique qui devint
rapidement prospère. Dans le même temps,
il se lança dans la politique et le syndica¬
il ouvrit
un
atelier de
lisme. On le retrouve
au
côté de Constant
*Deflesselle dans la manifestation contre le
“3.30” (1921) et il fut, en 1940, l’un des
principaux artisans du ralliement à la
*France Libre,
communiste de
à la tête de la cellule
Papeete. Responsable du
*syndicat agricole et animateur du journal
Le * Réveil, il eut du mal à faire partager ses
idées. C’est ainsi que, lors des *élections
législatives de 1946, il ne recueillit que
592 voix à Tahiti. Devenu propriétaire
terrien à Tahaa, il décéda accidentellement
le 21
mars
Voir aussi
1967.
: Guédès
(Auguste).
l’on
place. En dépit des lois
interdisant de vendre de r*alcool
Tahitiens, de nombreux débits furent
verts sous le * Protectorat.
Ce
aux
ou¬
commerce
fatigant et plus lucratif que le
planteur. L’* annexion autorisa
toute liberté en ce domaine après 1880, ce
qui entraîna des abus signalés par les
voyageurs de l’époque. «Le marchand de
vins, empoisonneur patenté, fait ici fortune
en peu d’années. Il vend du vitriol pour du
*rhum, du bois de campêche pour du *vin,
de l’eau de vie de betterave pour du ge¬
nièvre, trompe sur la qualité comme sur la
quantité... Le débitant prend à l’indigène
sa raison et sa vie» (A. Mathivet : “La
Nouvelle-Cythère”). La prohibition fut de
nouveau instaurée et il n’y avait plus que
cinq débits en 1909.
De nos jours, en Polynésie, les débits de
boisson sont, pour l’essentiel, les bars, les
*discothèques et les restaurants titulaires
était moins
travail de
.
des Armements navals.
commerces
spéciale. De nombreux petits
rapide ne sont
vendre que des boissons sans
autorisés à
alcool.
de restauration
Débats (Les). Hebdomadaire d’opinion
décennie voir
réfléchir sur les travaux de 1’*Assemblée
territoriale qui se trouvait dotée de pou¬
décentralisation, nom fém. Action de
répartir équitablement les activités écono¬
miques et les responsabilités administra¬
tives dans un pays. Dans ce dernier
domaine, la décentralisation consiste à
transférer certaines *compétences de l’État
créé par Frantz *Vanizette en février 1958.
Cette publication se donnait pour rôle de
voirs plus importants depuis l’application
de la *loi-cadre. Jacques Gervais, qui prit
la succession de F. Vanizette, donna aux
Débats une orientation plus polémique et
plus agressive. D’abord orienté contre le
♦Rassemblement démocratique des Popu¬
lations tahitiennes, le journal s’en prit
ensuite à un certain nombre de personna¬
lités comme le maire de Papeete, Alfred
*Grimald. Il fut
finalement interdit par décret le 3 octobre
1962, et Jacques Gervais expulsé du
♦Poroi,
ou
le
Etienne Davio
d’une licence
D.C.A.N voir Division de la Construction
et
sur
gouverneur
Territoire.
mesure.
LES DEBATS
itiu
à des *collectivités locales comme la ♦com¬
le ♦département ou la ♦région.
La décentralisation marque une rupture
française
forgée sous la monarchie absolue, la Révo¬
lution et l’Empire. La ♦loi Defferre de 1982
la tradition administrative
11
’
ftnWiiU» la Mn «•min
«S= siè¬
1866). Peintre et aquarelliste qui parti¬
cipa à l’expédition de Jules “"Dumont
LEBRETON
cle
-
d’Urville en Océanie de 1837 à 1840. «On
lui doit un certain nombre de planches, en
noir ou en couleurs, scènes, vues de pay¬
sages ou portraits, concernant l’Océanie
française, qu’on trouvera dans D’Atlas pit¬
toresque” du voyage. Les plus connues
nous montrent “La maison de l’évêque aux
îles Gambier”, “La résidence de Pritchard
à Papeete” et “Le tombeau de Pômare II à
Papaoa» (P. “"O’Reilly : “Répertoire biblio¬
graphique de Tahiti et de la Polynésie
française”).
LEBRETON
Louis Lebreton, Illustrateur.
1. Laflottebritanniquedansleport
de Papeete. 2. La baie de Matavai
pointe Vénus vues de la colline
du Tahara’a. 3. Mea'e marquisien.
4. Guerrier marquisien.
1. Nu'u moana peretane i ni'a i te
et la
uâhu no Papeete. 2. Te roto o
Matavai ’e te otue nô Venus ’o tei
patahia mai te ’aivi nô Tahara'a.
3. Meae Nu'uhiva. 4. 'Aito
Nu’uhiva.
279
LE CADRE
(Pierre-Marie) (1875-1952).
catholique français qui fut
envoyé aux Marquises, à HivaOa, en 1900.
De novembre 1912 à janvier 1921, il fut
administrateur apostolique. Nommé
*vicaire apostolique en 1921, il succéda à
Mgr * Martin. La situation était assez diffi¬
cile (écoles fermées, personnel réduit, épi¬
neuse question des possessions de la *Mission...), mais il parvint néanmoins à
LE CADRE
*
Missionnaire
relancer la Mission
de
en
avec
l’aide des Sœurs
*Cluny qui ouvrirent l’école d’Atuona
du *poisson Tahiti et Moorea, des
*Hina et de l’anguille du lac
voyages
aventures de
*Vaihiria...
Les personnages légendaires
de Polynésie sont Hina,
les plus
*Hiro et
*Maui. Les récits que les Polynésiens fai¬
saient de leur *origine et de leurs héros
présentaient des variantes selon les archipels.
Voir aussi : genèse, mythe.
Autre sens : texte accompagnant une illus¬
tration (photographie, carte...).
connus
1924.
Pierre-Marie Le Cadre
LE CAILL (Émile) (1919-1985). Homme
politique né à Papeete le 21 mars 1919.
Émile Le Caill fit son entrée en politique
avec
aux
l’affaire du * Ville d’Amiens, en 1947,
côtés de *Pouvanaa, duquel il se
pour militer au sein de
l’*Union tahitienne. E. Le Caill fut conseil¬
sépara rapidement
ler
municipal de Papeete de 1948 à 1967 et
conseiller de gouvernement de 1958 à 1962,
de 1965 à 1967 et de 1972 à 1979. Il fut
chargé des différents secteurs de l’écono¬
mie polynésienne, puis des finances. Il
proposa en 1979 une réforme complète des
contributions qui ne fut jamais soumise à
l’Assemblée territoriale, ce qui entraîna sa
démission. Dès lors, il se consacra à la
*Chambre d’Agriculture, dont il fut le
secrétaire général jusqu’à sa mort. Émile
Le Caill laissa le souvenir d’un homme
intelligent, compétent et intègre.
ivre de
►
’a’ai, ’a’amu. Te ho’ë teie tuatapapara’a no le
mauparau fa'ati'ahia, tei vauvau e aore ia tei
fa ’a ’ite mai i te huru ’e i te mau ’ohipa i tupu ’e
i ravehia e te hui tupuna i tahito ra. E mau
parau faufa’a 'e te fa’ahiahia te riro ’ei hi’ora’a
no te ha ’afaufa ’a i te orara ’a no te mau u ’i
_
ato
LE CLEAC’H
dans le
(Hervé-Marie).Né
en
1915
Finistère, ordonné *prêtre en 1943,
le R.P. Le Cléac’h fut nommé administra¬
teur
apostolique des *Marquises le 8
décembre 1970 ; il arriva à Taiohae en mars
1971. Nommé *évêque de Taiohae le P"'
mars
1973, Mgr Le Cléac’h resta en fonc¬
’a ’e i
mau
faufa ’a, le
au
i te ma’imira’a i te
roto
’e te fa’a’ite mai nei te ’a’amu i
te huru no te fenua o te nuna’a ma’ohi ’e te i
ato’a i ni’a iho, tefa’ati’a ato'a nei i te mau
’ohipa i tupu i muta’a ra ’e te mau fa’aterera’a
tahito,
a to
tata
te mau
’itahi ’e ’oia
matamua
à des
fém. Récit populaire, à
caractère merveilleux, ayant parfois un
fond historique, transmis de *génération
en génération.
• De ^tradition orale, la culture polyné¬
sienne abonde en légendes ayant trait à la
nom
nature, aux héros et aux *dieux. La plu¬
part de ces récits furent consignés par les
*missionnaires et navigateurs, soucieux de
préserver de l’oubli les récits poétiques du
passé. Une riche documentation fut ras¬
semblée au début du XIX® par J.M. *Orsmond et publiée par sa petite-fille Teuira
*Henry dans “Tahiti aux Temps anciens”.
On y trouve le récit de la Création du
monde, des dieux, de l’homme, suivi d’au¬
tres légendes : celles du *cocotier, de r*arbre à pain, de la découverte du feu, des
ato
e vera
’aito
’a
i tera tau. Na te
mau
ihitai horomoana
te mau
i fa
no te mau motu
te mau atua i
’aherehere ’e i tape ’a mai i taua
parau tuatapapa ra na roto i te pâpa’i
haerera ’a i roto i te puta, ia nehenehe ia tatou
mau
to
légende,
haerehia. ’Ua ’i teie
ha’afaufa’ara’a nôte
reira. Te fa’ali’a
se
retira à Ua Pou pour se consacrer
traduction.
e
i te mau maita ’i ’e te
i te ta ’ata tata ’itahi ia fana ’o nâ
ha’amorihia
mitionare ’e
travaux de
’a
te mau tau ato
parau tuatapapa
jusqu’en 1986. Bon connaisseur de la
langue et de la civilisation des Marquises, il
tion
280
légendes européennes
teie u’i ia ’ite i te
’e te huru
no te
mau
nuna’a i
’ohipa
no te tau tahito
E rave
taua tau ra.
rahi mau pu’e parau faufa’a roatei
ha’aputuhia i te ’omuara’a no te ’ahuru
o te tenetere (XIXe) na te ta’ata ra ’o
ma
iva
J.M. Orsmond, tei nene’ihia e Teuira Henry
’oia te mo ’otua mau iho a Orsmond. Te puta
aux Temps anciens”. E ’ite tatou i
reira puta i te mau huru ’a’ai ri’i ato’a.
Te vai nei te ’a ’ai no te rahura ’ahia te ao
ra
ia “Tahiti
roto i te
ma
’ohi, te parau tuatapapa no te mau atua, te
te ta’ata, tona orara’a ’e tana
’a’amu i ni’a i
’ua
peu,
rau te mau
te parau no
tumu
te tumu
’uru, te auahi i te ’itera’a-hia
te tere no na
mau
’a ’ai e fa ’ati ’ahia ra i roto :
ha ’ari, te parau no te
i’a
o
i roto i te ’a’ai
fa’aauhia teie
e te
ma’ohi,
Tahiti ’e ’o Mo’orea. ’Oia
no
Tahiti ’e ’o Mo’orea, ’ua
na fenua mai te i’a tei tere ’e mau
atu i te vâhi tei reira râua i teie mahana. Te vai
ato’a
ra te
’a’amu ’o Hina ’e
’o Vaihiria...
tepuhi no te roto
LÉGITIMITÉ
Te
mau
ta’ata fa’ati'a
’a ’ai
mau
Maui
Porinetia
o
i te
rahihia a’e i
:
roto i te
’o Hina ïa, ’o Hiro, ’o
atua, mai ia
Ta ’aroa, ia Tu, ia Tane, ia Ro ’o, ia Ru ’oia
ato ’a ’o Hiro te atua o te nana ’eia. Tei te huru
tae noa alu
mau
’e te vahi i tupu
mau
ai te mau ’a ’ai to
fa’ati’ara’a. ’Aita e tu’ati nei
’a ’ai. Tei
rahi
no
roto
ratou ato
te
huru
’a ia
no te
ato’a i teie pula le parau faufa ’a
ta’oti'ara’a fenua (mata’eina’a)
te mau
terafenua ’e terafenua (Tahiti, Mo’orea,
Tuamotu...).
i
(chevalier, officier, commandeur) et pou¬
vant être admis aux dignités de grand offi¬
cier ou de grand-croix.
• La Légion de *Marie est un mouvement
spirituel catholique bien implanté en Poly¬
nésie : elle a pour but la sanctificatiorf des
familles au moyen d’exercices de piété
envers la Vierge Marie.
S’emploie aussi pour exprimer un grand
nombre : les moustiques sont légion.
EDWARD DODD
législatif, adj.
ou nom. Qui a rapport à
*loi. Un organe législatif a pour mis¬
sion de faire les lois : on parle de pouvoir
une
législatif (par opposition au pouvoir *exécutif), d”^assemblée législative, de corps
législatif mis en place après des *élections
législatives.
• En Polynésie française, le pouvoir légis¬
latif est détenu, pour les affaires de compé¬
tence locale, par l’Assemblée territoriale.
Le travail législatif est organisé par le
bureau de l’Assemblée
au cours des deux
sessions (administrative et budgétaire). Le
bureau fixe l’ordre du jour des délibéra¬
que le Conseil des ministres
rins.cription prioritaire d’une
proposition. Les projets sont discutés, par¬
fois à la lumière des avis formulés par le
^Comité économique et social, éventuel¬
lement amendés, puis adoptés si une majo¬
rité simple leur est favorable. Le déroule¬
ment de la séance est consigné sur un
procès-verbal puis les documents sont
transmis au président du Territoire. C’est
le président de l’Assemblée qui assure la
publication au * Journal officiel des déci¬
sions ressortissant de la compétence de
tions, à moins
ne
demande
l’Assemblée territoriale.
législature,
livres de
légendes polynésiennes : traditionnelles
et modernes
légion,
fém. Dans l’Antiquité
d’armée de 4 500 hommes
commandé par un consul ou un légat.
• La Légion étrangère a été fondée en 1831
avec des volontaires étrangers se mettant
au service de l’armée française. Ce corps
romaine,
d’élite
nom
corps
s’est
illustré
sur
de
nombreux
champs de bataille (Camerone, *Bir
Hakeim par exemple) et a réalisé des tra¬
vaux d’utilité publique dans certains pays
où il a servi. Depuis 1963, un bataillon de
légionnaires est stationné à Hao. II a parti¬
cipé à la construction de la base avancée du
’^Centre d’Expérimentation du Pacifique.
• La Légion d’honneur est un ordre natio¬
nal créé par Bonaparte en 1802, qui distin¬
gue les meilleurs serviteurs de l’État à titre
civil ou militaire. Elle compte près de
250 000 membres répartis en trois grades
nom
fém. Période durant
laquelle une ^assemblée *législative est
appelée à exercer ses pouvoirs. En France
métropolitaine, sous la IIP République, la
durée de la législature de la Chambre des
Députés était de quatre ans. Depuis 1945,
sous la IV® et la 'V® République, l’Assem¬
blée nationale est élue pour cinq ans. Il en
est de même, en Polynésie française, pour
l’Assemblée territoriale. Une législature
peut être interrompue par la *dissolution
de l’Assemblée nationale par le président
de la République.
La Chambre des Représentants des ÉtatsUnis est renouvelée quant à elle tous les
deuxo ans, alors qu’en Australie et en
Nouvelle-Zélande, la législature est de trois
ans.
En U.R.S.S. les élections
Suprême ont lieu tous les cinq
au
Soviet
ans.
légitimité,
nom fém. Caractère de ce qui
légitime, conforme à la loi ou à l’équité.
La légitimité du pouvoir est reconnue lors-
est
la
Légion étrangère à Tahiti
281
pouvoir correspond aux aspirations
profondes de la population. Sous l’Ancien
Régime, la légitimité monarchique préten¬
dait reposer sur un choix divin symbolisé
par le sacre du roi. Dans les démocraties
libérales, la légitimité s’appuie sur le *suffrage universel.
que ce
légume,
nom masc. Plante cultivée dont
les feuilles, tiges, bulbes, fleurs ou racines
sont comestibles sans avoir à subir de
transformation industrielle. En *botanique, le légume correspond à la forme du
*fruit des Légumineuses, encore appelé
*gousse (Haricot, Pois, Lentille...). Il existe
espèces de légumes. Aux côtés
salades, tomates, pommes de terre et
environ 200
des
autres
haricots, les botanistes considèrent
légumes les fraises, les melons, les
pastèques, tout comme les ananas ou les
bananes, généralement classés parmi les
fruits. On distingue les légumes verts, ou
frais, et les légumes secs, qui se conservent
comme
d’une saison à l’autre.
Les légumes tiennent une place essen¬
tielle dans la nourriture de l’homme. Long¬
(Armand) (1820-1893). Ce
français arriva en Polynésie en 1843
comme marin, ce qui lui valut de participer
à de nombreux combats lors de la *guerre
LEHARTEL
colon
franco-tahitienne. En 1847, il s’établit
comme *colon militaire à Papara. 11 fut,
parmi les soldats français ayant tenté cette
expérience, l’un des rares à persévérer. Il
développa son lopin initial au point de
devenir un important propriétaire foncier
et se lança également dans le commerce et
la boulangerie. 11 laissa une très nombreuse
descendance en Polynésie.
(Jules Louis) (début du XIX'
siècle). Dessinateur de l’expédition com¬
mandée par Louis *Duperrey en 1823.
Lejeune est l’auteur de la plupart des
planches illustrant le passage de la Coquille
LEJEUNE
dans
les
îles
de
la
Société.
L’“Atlas
Lejeune” comprend 36 dessins à la plume
ou au crayon, ’'’aquarelles, camaïeux ayant
trait à la Polynésie française.
•
temps cultivés dans les jardins (autocon¬
sommation), les légumes, depuis la 2®
Guerre mondiale, font l’objet d’une culture
plus systématique tournée vers la commer¬
cialisation et parfois même l’exportation.
Cette culture s’effectue soit en plein champ,
soit
sous
forme de culture maraîchère.
LEMAIRE(Jacob)(1588-1619).Enl614,
navigateur hollandais se vit confier une
expédition par Isaac Le Maire, son père,
riche marchand d’Amsterdam qui avait
fondé la Compagnie d’Australie, société
commerciale rivale de la Compagnie hol¬
ce
landaise des Indes orientales. Assisté du
Les cultures maraîchères sont des cultures
capitaine *Schouten, Jacob Le Maire arma
intensives exigeant beaucoup de soins, de
bonnes connaissances techniques, un maté¬
riel et des installations sophistiqués (sys¬
tème d’irrigation, *serres...). Elles intéres¬
Terre de Feu et furent les
légumes à croissance rapide et de
rapport élevé. La culture légumière se
concentre autour des grandes aggloméra¬
tions (ceintures maraîchères) ou dans cer¬
taines régions favorables, telles les plaines
irriguées du pourtour méditerranéen
{huertas de la plaine de Valence...). Les
principales zones de cultures légumières en
France sont la Bretagne, la Région pari¬
sienne, le Comtat venaissin et le
sent les
Roussillon.
VEendracht, navire de 220 tonneaux et le
Hoorn (110 tonneaux). Ils explorèrent la
bler le
premiers à dou¬
Cap *Horn. En avril 1615, l’expédi¬
tion arriva
mais
en vue
des Tuamotu du Nord
semble pas avoir
les habitants ; il en
ne
établi de contacts
fut de même aux
Tonga, aperçues quelques semaines
plus tard. Par contre, les Hollandais furent
très bien accueillis à ’^Futuna et Alofi, îles
qu’ils baptisèrent Hoorn, du nom du port
d’attache de l’expédition. Le Maire attei¬
gnit enfin Djakarta en octobre 1616, sans
avec
îles
avoir découvert le *continent austral. 11
du retour, âgé de 31
mourut sur la route
Polynésie française, aux côtés des
*tubercules traditionnels (*taro, *manioc,
*patate douce, *igname...), dont la pro¬
duction, largement autoconsommée, est
difficile à chiffrer, se développent les cul¬
ans.
ques, en rapide extension. Les cultures
maraîchères quant à elles représentent en
jusqu’en 1904, puis à nouveau de
1912 à 1920. Fonctionnaire compétent, il
organisa le service postal en Polynésie mais
•
En
tures
d’*ananas, de *melons et de *pastè-
valeur
plus du quart de la production agri¬
cole totale.
A l’initiative de maraîchers
d’origine asiatique, elles se concentrèrent
longtemps sur les versants des collines de
Tahiti. Aujourd’hui, elles sont descendues
dans la plaine (Papara surtout) et intéres¬
sent
bon
nombre
de
cultivateurs
polynésiens.
Voir aussi : agriculture, maraîchage.
LEMASSON
à Tahiti
en
(Henry) (1870-1956). Arrivé
1895, H. Lemasson servit dans
l’administration
comme
receveur
des
Postes
fit surtout connaître par son oeuvre de
photographe. Sa collection se monte à 400
clichés pris à Tahiti, aux îles-Sous-le-Vent
et aux Marquises. Ces *photographies
furent présentées à l’*Exposition univer¬
se
selle de Paris
1900 et servirent à dessiner
en
les '''timbres des
de l’Océanie
en
'''Établissements français
1903.
LEMASSON
Henry Lemasson, photographe.
1. Autoportrait (vers 1900), 2. Le
chef Teriieroo et
sa
famille.
3. Jeune femme tahitienne.
Embarquement sur la Croix du
(Papeete). 5 et 6. Scènes de la
vie quotidienne : porteurs de fruits
4.
Sud
dans
du
une
vallée de Tahiti, la halte
gendarme (Australes).
283
LE MOINE
(Charles-Alfred) (1872-1918).
peintre français est arrivé en Polynésie
en 1902 et y mena une carrière de fonction¬
naire ; administrateur aux Gambier puis
instituteur aux Marquises. Son œuvre est
restée longtemps méconnue et pourtant,
d’après P. *0’Reilly, «ombres et lumières
s’équilibrent harmonieusement» dans ses
tableaux. 11 y a parfois chez lui de forts
jolis mouvements, d’agréables dispositions
des personnages. Ses portraits sont res¬
LE MOINE
Ce
semblants. Le sérieux de
côté
ses œuvres,
leur
“copie de la nature” leur confère une
documentaire. Ajoutons qu’il y
valeur
en lui un artiste d’allégo¬
symboles» (Plaquette imprimée
aurait à découvrir
ries et de
pour
l’exposition de 1978 au *Musée Gau¬
guin). Son œuvre compte quelques crayons
et une soixantaine de tableaux conservés
en Polynésie par des collectionneurs pri¬
vés. Parmi ces tableaux, les plus représen¬
tatifs de l’art de Le Moine semblent être :
“Tahitiennes d’autrefois”, “Course de che-
"Une fête à Punaauia”,
huile
sur
toile de C.-A. Le Moine
vaux aux Marquises”, “Le Bain”, “Une fête
à Punaauia” et “Vers la vie”.
partie de l’*opposition, il constitua une
nouvelle *majorité parlementaire et fut élu
président du Territoire le 9 décembre 1987.
Il conserva son siège de député aux élec¬
tions de juin 1988.
lèpre,
nom
telle due
fém. *Maladie grave et mor¬
*bacille de Hansen. Cette
des formes extérieures
au
maladie
revêt
impressionnantes car la peau du lépreux se
couvre de pustules et d’écailles, mains et
pieds sont réduits à l’état de moignons. Le
système nerveux est peu à peu atteint.
• La Polynésie était peut-être prédisposée
à la lèpre dans la mesure où il existait,
avant l’arrivée des Européens, une grave
maladie de peau très proche de la lèpre,
nommée ’o’ovi à Tahiti et kovi aux Mar¬
quises. Mais Européens et Chinois intro¬
duisirent de nouvelles formes de cette
maladie. De plus, la syphilis et la tubercu¬
lose, alors très répandues, sont des facteurs
au développement de la lèpre.
Marquises, 4,45% de la population
favorables
Aux
était touchée à la fin du XIX'= siècle,
mais il
restait plus que 66 malades en 1919, la
plupart ayant succombé aux autres épidé¬
ne
mies. La lèpre toucha aussi les îles du Vent,
certains atolls des Tuamotu comme Reao
Pukarua, et même les Australes (Rapa).
Aujourd’hui, la maladie est en voie d’éra¬
dication et ne touche plus que 2 personnes
sur 1000 en Polynésie.
et
►
repera, ’o’ovi. E ma’i ri'ari'a teie, e ma’ipohe
ho’i tei tupu mai na roto i te roa’ara’a Ma te
tino ’e te ho E 'auto ’o, ’oia ho ’i te ho E mau
mai te tu 'a te hum te haere mai e
mea ora
’amu i roto i te tino. E ma’i ataata roa, no te
’i
mea e
le
tino i te tahi
mau
patapata
purepurera’a huru ’e tepota'a haere na m’a i te
tino e au mau te poa Va na ni'a i te rima ’e te
LÉONTIEFF (Alexandre).Homme politi¬
que. Né le 20 octobre 1948 à Teahupoo, il
fit des études d’économie aux universités
de Rennes et de Paris. Chef du bureau des
*Finances territoriales de 1971 à 1973, il
devint ensuite chef du Service des * Affaires
économiques (1973-1977). Son action à la
mairie de Pirae et au sein du *Tahoera’a
Huira’atira lui valut la confiance de Gas¬
ton *Flosse et son élection comme conseil¬
ler territorial en 1977, puis conseiller de
gouvernement de 1982 à 1984. Il assura
les
vice-président du gouverne¬
ment et de ministre de l’Économie, du
Plan, du Tourisme, de la Mer, de l’Indus¬
fonctions de
’avae
’amu teie
e
toe noa
mai te
’auto ’o i to ’oe tino ’e e
tu’e ana’e, te rima, te
mau
mau
’e te ’ino
efa’a’ino
roa i te ferurira ’a o te ta ’ata i ro ’ohia i teie ’ati.
Hou te papa ’a a tae mai i Porinelia, e ’o ’ovi
’avae, te tari’a, te ihu e ma’i ri’ari’a
ato’a. Enehenehe teie ma’i e ’o’ovi
ihoa
to
Tahiti ’e Matuita
ma,
ia rahi mai ra te
feia rapae te papa 'a ’e te tinito, na ratou i
fa’arahi te huru no le ma’i repera, na reira
ato’a te ma’iporomu, te tona, te tuto’o riro
atura te reira ’eifa’ananea roa i le ma’i repera.
I Matuita, e maha ’e te afa lai’o i ni’a i te
hanere
ahuru
huira’atira i tae’a i le ma’i ’o ’ovi i te
te
ma
iva
o te
tenetere i te
malahiti 1919
tau ma
’i.
groupe
de lépreux à Puamau (Hiva Oa)
trie et du Commerce extérieur de 1984 à
*député de la Polynésie
1986, tout en conservant
des fonctions ministérielles allégées (le
Tourisme et la Mer). Au cours de l’année
1987, Alexandre Léontieff contesta la poli¬
tique suivie par le président J. *Teuira et
démissionna du gouvernement le
décembre. Rejoint par une douzaine de
conseillers du Tahoera’a et la plus grande
1986. Il fut élu
française en
Alexandre Léontieff
284
e
’uapohepohe i te
/ Reao, Pukarua ’e i Rapa, ’ua ’itehia
66 ’o’ovi i toe mai te rahira’a
mars
■
LEURRE
tahi mau ta'ata tei rae'a i te ma'i repera.
I teie mahana, te roa ’a nei i te rapa 'au ’e i te
te
mea râ e, e piti
ta'ata i roto i te tauatini, teie e toe ri’i noa
fa ’aora i te feiâ ma ’i, mai te
noa
nei i roto i te ma'i repera
i Porinetia nei.
lessivage,
*lèpre afin d’éviter toute
propagation.
• Les premières tentatives pour créer une
malades de la
Action de laver, de
solution.
pédologie, on appelle ainsi l’action
de pluie qui, s’infiltrant dans le
*sol, entraînent les particules minérales en
profondeur et appauvrissent le sol.
Les sols des plateaux et des pentes des îles
hautes sont souvent lessivés ; ils sont éga¬
•
En
des
léproserie, nom fém. Lieu où l’on isole les
nom masc.
nettoyer quelque chose à l’aide d’une
eaux
lement dits “désaturés”.
(René) (1794-1849). Pharmacien
naturaliste, chargé du Jardin botanique
de Rochefort, Lesson fut nommé zoologue
de l’expédition de *Duperrey (1822-1825).
LESSON
et
Il recueillit environ 300 très beaux échantil¬
minéralogiques, des laves basaltiques
madrépores, et réalisa de remarqua¬
bles dessins de la faune ornithologique
rencontrée dans le Pacifique Sud. Lesson
laissa une description précise des pays et
des peuples découverts dans son “Voyage
autour du monde” publié en 1838.
lons
aux
en Polynésie semblent remonter
à 1874, date à laquelle on essaya de parquer
les lépreux dans certaines petites vallées.
léproserie
population marquisienne n’accepta pas
ségrégation, se refusant à se séparer
de ses malades en dépit des risques. La
maladie s’étendant, y compris à Tahiti, on
la
léproserie d'Orofara dans les
années 1950
La
cette
décida d’exiler tous les malades
quises et
Puamau
en
1895
aux
Mar¬
petite léproserie fut ouverte à
(Hiva Oa). Elle fut abandonnée
une
car son
entretien était trop oné¬
Il fallut attendre 1914 pour que la
colonie envisage une politique cohérente :
reux.
une
ce nom fut ouverte
année-là à *Orofara dans une vallée
léproserie digne de
cette
isolée de Mahina. A Reao, des petits *dispensaires furent également mis en service
pour traiter les malades.
Il n’existe plus aujourd’hui de léproserie en
Polynésie. Le centre de soins d’Orofara
n’est en fait qu’un village abritant une qua¬
rantaine de personnes âgées sous surveil¬
lance médicale.
leptospirose voir Rat.
(Ferdinand de) (1805-1894).
Diplomate français en poste en Égypte, en
Espagne puis en Italie, Lesseps abandonna
la carrière diplomatique pour regagner
l’Égypte où, avec son ami Saïd Pacha, il
conçut et réalisa le percement du canal de
LESSEPS
Suez
en
1869. 11 s’intéressa ensuite à
un
projet : le percement de r*isthme
de *Panama. Fort de son immense popula¬
rité, il recueillit les fonds nécessaires et
fonda une compagnie en 1879.
Tahiti et ses dépendances nourrirent de
grands espoirs de voir leur isolement pren¬
dre fin, mais la compagnie de Panama fit
nouveau
^faillite dans
un
scandale retentissant. Les¬
seps fut condamné
dans la folie.
alors qu’il avait sombré
Letchi,
Nephelium letchi. On
lychee. Arbre fruitier de
la famille des Sapindacées. Les fruits, de
forme sphérique, protégés par une enve¬
loppe de couleur rouge, sont délicatement
parfumés et de ce fait très recherchés.
En Polynésie, des températures trop éle¬
vées, y compris en saison fraîche, entraî¬
nent une production relativement médio¬
cre. Il faut donc planter les arbres en
altitude ou aux Australes. La majeure par¬
tie de la production locale vient du plateau
nom masc.
écrit aussi litchi
ou
de Taravao.
leurre, nom masc. Objet destiné à tromper
la proie en imitant un animal dont elle se
nourrit. Artifice qui fait illusion.
• En
Polynésie, on connaît le leurre à
*bonite (tahitien ; ’apa, aviti) constitué par
la *hampe en nacre taillée et polie ressem¬
blant au corps d’un poisson et la touffe de
crins imitant sa queue. Le leurre sçrvant à
attirer les *poulpes, calmars et seiches
(tahitien: tote fe’e, *poreho) simule un
coquillage de type porcelaine (pôreho).
L’ensemble est formé d’une baguette de
bois taillée en pointe à l’extrémité ou
munie d’un *hameçon, tandis qu’à l’autre
extrémité de nombreux fragments de
coquillages et une *plombée sont fixés de
manière à former
leurre est attaché à
une
une
sorte de boule. Le
corde
en
V de telle
manière que, descendu dans l’eau, il se
maintienne horizontal. A l’autre extrémité,
ou une courte canne à pêche
d’imprimer des mouvements de
rotation au pôreho dont l’éclat des cou¬
leurs attire le poulpe qui s’y accroche. Il est
alors rapidement sorti de l’eau.
un
bambou
permet
leurres à bonite
en nacre
(aviti)
285
LEVER
(pron. pers.); leur (adj.
leur
Hom.:
possessif).
►
’apa, ’aviti. E tao’a teie e rave’a na tefeia tai'a,
nô te ’ohipa rava’ai ia haere i te tautai na tua,
nô te hi (auhopu, ’a'ahi). E rave te ma'ohi i te
’apa ’oia ho ’i te matau tahuna. Tona huru, e
’apa ’apa parau fa ’a ’ana ’anahia, i ni ’a iho ’ua
tâ’amuhia te matau ’e te huruhuru manu, ia hi
râ e taviriviri teie ’apa na roto i te miti ia tere
’ei reira ia te auhopu aore ra te ’a ’ahi e ’amu ai,
mau atu ai i ni ’a i te matau. Taua parau ra, ia
mai ’oia i te hoho ’a
tere e rave
huruhuru
i ni’a iho
manu
o te
LE’WIN (John William) (1770-1819).
Artiste et naturaliste anglais qui fit un
en Australie en 1800 puis vint à
Tahitien 1801. Il y resta neuf mois, en dépit
des troubles régnant sur la côte nord, col¬
lectionna des insectes et réalisa quelques
dessins en noir et blanc.
séjour
sous-bois de Tahiti, dessin de John Lewin
o te i ’a, are ’a te
’aero i’a ia (e i’a
ha’avare).
Nô
te
fe’e teiparauhia e tôtêfe’e, e ta’amuhia
tahi ra’au tei ha'amauhia
hu ’ahu’a poreho parari
ha’amenemenehia. E tuihia mai te tahi taura
ia te matau i ni’a i te
i ni’a iho te
mau
nô te fa’ahoro i te tôtêfe’e i raro ’e i ni’a iho e
tâ’amuhia te hoôofe, te reira ta ’oe e taviriviri
noa, nâ te reira e fa ’a ’anapa i te poreho ia haru
te mata o te fe ’e ’e ia tapi’i i ni’a i te ’apa. No te
varo
e matau ha ’apupahia i ni ’a i te ni ’au, e 4
aore ra e 5 ta’amuhia ai te arainu i ni’a iho,
-
tu’u
ai i tepae
atu
apo’o
varo.
Lézard,
lever de
poids,
nom masc.
Tahitien:
’ôfa ’i. Action de force consistant à soulever
un objet lourd. Autrefois, en Polynésie,
cette épreuve servait à mesurer la force des
guerriers. Il fallait soulever une
pierre ovale et sans aspérité, la placer sur
l’épaule et l’y maintenir. La pierre était
enduite de *mono ’i pour la rendre glissante
et augmenter les difficultés.
Aujourd’hui, ce sport est surtout pratiqué
aux Australes. Cette épreuve est inscrite
chaque année au programme du * Tiurai où
chefs
et
des
elle connaît
un
vif succès. Il n’est pas rare
nom masc.
Les Lézards consti¬
tuent, avec les *Geckos, les seuls Reptiles
terrestres de Polynésie. Ils sont caractérisés
par un corps
d’écailles, et
mœurs
cylindrique allongé, recouvert
une longue queue. Ils sont de
diurnes.
espèces en Polynésie :
Emoia cyanura appelé Scinque à queue
bleue (mo’o ’ôfa’î), qui a 3 raies claires
On
en
connaît 3
-
longitudinales ;
-
Lipinia noctua qui possède une tache
blanche
-
sur
la tête ;
Cryptoblepharus boutonii
claires latéro-dorsales.
avec
2 lignes
d’y voir le vainqueur soulever une pierre de
plus de 100 kg !
►
amora’a ’ofa’i. Teie ha’uti ta’aro, ’o te amora’a
ia i te ho â tao ’a teiaha na roto i to ’oe puai. I
te mâtâmua, e tata’ura’a teie no te ha’afaito i
te
puai
o te ra
fa’anahora’a,
maita’i ta ’oe
ia
mau
Mai teie te
ofa’ipu'aroaroafaito rahi
’atira ’e te
e
e
mau toa.
’amo ia tae i ni’a i te tapono
maita’ieiaha ia ha’uti, eiaha ho’i ia
’e
topa. Teie te huru no taua ’ofa’i ra, e paraihia i
te hinu mai te mono’i iapahe’ehe’e ’e ia rahi te
fifi. I teie mahana, ’ua o atu te amora ’a ofa ’i i
roto i te tapura tata’ura’a no te ta’urua heiva,
E nehenehe ta te mau tinotata ’u e amo i te
ofa’i hau atu i te hânere (100) tiro, are’a ra, tei
te tuha ’a pae teie ha ’uii ta ’aro te puaira ’a.
(Émile) (1858-1932). Ce colon fran¬
çais débarqua à Tahiti en 1882 avec assez
de capitaux pour se lancer dans le com¬
merce des perles. Il posséda très vite des
*goélettes avec lesquelles il sillonna sur¬
tout les Gambier, puis les Tuamotu. Ses
gains importants lui permirent de s’acheter
une propriété, des tableaux et des chevaux.
Ce notable joua aussi un rôle politique
comme élu au *Conseil général. Il laissa
une descendance nombreuse en Polynésie.
LEVY
286
Libellule,
Insecte
nom
fém. Tahitien: pi’ao.
appartenant à l’ordre des Odo-
possédant deux paires d’ailes mem¬
braneuses, nervurées et transparentes, ainsi
nates,
qu’un abdomen mince et allongé. Les
adultes, au vol rapide, sont des prédateurs
d’autres Insectes aériens, jusqu’à 3000 m
d’altitude, tandis que les larves évoluent
dans les
eaux
calmes où elles capturent
proies.
On distingue les Demoiselles (9 espèces en
Polynésie) par leurs couleurs vives, leur
abdomen très allongé, légèrement pédonculé et leurs yeux globuleux.
II existe 7 espèces de Libellules vraies en
Polynésie, repérables par leur corps plus
épais et court.
• D’après Teuira “''Henry, «la libellule était
l’émanation de *Hiro, roi des voleurs.
C’était un dieu qui volait dans tous les sens.
Les voleurs portaient une libellule sur eux
et lorsqu’ils pénétraient dans une maison
pour y accomplir leurs méfaits, ils lâchaient
la libellule qui, éblouissant leurs occu¬
pants, les empêchait de se rendre compte
du vol dont ils étaient victimes» (“Tahiti
aux Temps anciens”).
diverses
LIGNAGE
libéral,
adj. Partisan du
économique et/ou politique.
Tout au long du XIX'^ siècle, le terme s’ap¬
pliqua à tous ceux qui voulaient abolir les
régimes autoritaires ou absolutistes mais
nom masc. ou
*libéralisme
maintenant l’ordre social
en
et
économi¬
Les partis libéraux recrutaient et
recrutent encore la plupart de leurs *leaders dans la grande ^bourgeoisie dont ils
restent les représentants.
que.
Libéral
E.
un
n’est
titre permettant
vendant des boissons alcoolisées sont tenus
d’apposer leur licence
(Le). Journal fondé
Brunschwig
plus considérée
d’obtenir un
poste d’enseignant titulaire. Elle est néan¬
moins requise pour faire acte de candida¬
ture au Certificat d’Aptitude au Professo¬
rat
de l’Enseignement secondaire
(C.A.P.E.S.).
• Autorisation accordée
par l’administra¬
tion d’exercer une profession, d’ouvrir et
d’exploiter un négoce. Les commerçants
la licence
1945,
comme
par
1906. Malgré son
socialiste”, Le Libéral
ne se consacra guère qu’à la
critique de
l’administration coloniale, n’hésitant pas à
en mars
sur un mur
établissement.
Autre
sens :
de leur
désordre moral.
sous-titre “Journal
utiliser la calomnie. La virulence de
attaques valut à son rédacteur de
ses
nom¬
breuses saisies et condamnations qui l’ame¬
nèrent à faire imprimer le journal à *San
Francisco. Le Libéral fut définitiverrient
interdit en 1918 mais, dès 1919, l’équipe de
rédaction fonda L’Équité qui reprenait
bien des aspects du Libéral.
Licben,
sans fleurs
symbiotique
entre une *Algue et un *Champignon. On
rencontre les Lichens le plus souvent sur les
nom
Plante
masc.
résultant d’une association
rochers et les écorces d’Arbres. Ce sont des
végétaux pionniers qui peuvent survivre
dans des conditions très difficiles, par
exemple à la surface des rochers en plein
soleil. On en trouve également en zone
polaire dans la toundra où ils constituent la
nourriture des Rennes.
libéralisme,
une
Ce terme dési¬
ensemble de principes,
nom masc.
gnait à l’origine
un
attitude favorable
l’ascension de la
aux
libertés. Lié à
Polynésie, un des plus connus est Usnea
qui forme des touffes ressemblant
En
barbata
à
une
barbe accrochée
au tronc
des Arbres.
*bourgeoisie, le libéra¬
comme une doctrine
révolutionnaire sous l’Ancien Régime,
mais *conservatrice depuis la l’’- moitié du
XIX' siècle. 11 convient néanmoins de dis¬
lisme fut considéré
tinguer le libéralisme politique du libéra¬
lisme économique. Le premier s’attache à
préserver les opinions de chacun dans un
cadre démocratique. Le second prône le
libre jeu des lois économiques dans le cadre
du système capitaliste.
licitation,
nom fém. Vente aux enchères
d’un bien indivis par ses différents proprié¬
taires à un seul acquéreur.
Les terres sont souvent indivises
•
Polynésie. Lorsque plusieurs
droits
Lichen
en
personnes
sur une terre, elles peuvent se
d’accord pour la vendre au plus
offrant. A la fin du XIX' siècle, ce système
ont des
mettre
permit de sortir de l’*indivision et de met¬
en valeur des terres jusqu’alors en
tre
Voir aussi
;
capitalisme.
friche, mais les colons l’utilisèrent de telle
sorte qu’ils dépossédèrent de nombreux
Polynésiens de leurs terres.
libre-écbange,
nom masc. Système éco¬
nomique qui préconise la liberté totale du
commerce entre
pays. Le principe du
“laissez-faire, laissez-passer” suppose l’ab¬
de droits de *douane et l’absence de
restrictions quantitatives ou qualitatives
au commerce international
pour favoriser
la libre concurrence et le développement
sence
échanges. La création de la *Commuéconomique européenne a instauré
un libre-échange entre ses 12 pays mem¬
bres. Par contre, le gouvernement de la
Polynésie française applique une politique
protectionniste, destinée à préserver cer¬
des
nauté
taines activités locales.
Voir aussi
:
protectionnisme,.
licence, nom fém. Liberté, *droit accordé
par les autorités légales.
• Diplôme sanctionnant la fin du second
cycle des études universitaires. Depuis
lignage,
sonnes
nom masc. Ensemble de per¬
d’une même *famille, issues d’un
même * ancêtre.
polynésienne traditionnelle
organisée en lignages. Chacun de ces
lignages occupait un rang précis, déter¬
miné par la place que tenait l’ancêtre dans
la société. A chaque génération, il y avait
reclassement par ordre d’ancienneté, c’està-dire que le titre le plus important allait à
l’aîné, puis au cadet. Le groupe issu du
cadet se fractionnait de la même façon,
mais demeurait toujours inférieur au
groupe issu du groupe de l’aîné. Tout
Polynésien appartenait à un *clan, un
ramage parfaitement déterminé. Mais les
groupes s’emboîtaient les uns les autres,
puisque reliés par une chaîne de parents, le
plus souvent mâles. Ce système de lignage
•
La société
était
aboutissait à
une
société très hiérarchisée.
287
LIGNE
(îles de la). Archipel situé au centre
Pacifique, de part et d’autre de la
ligne équatoriale dont il tire son nom.
Compris entre 6°23’ nord et 1 l°25’sud, les
petits *atolls de la Ligne se partagent en
deux ensembles. Au nord, Kingman Reef,
Palmyra, Teraina (ou Washington),
Tabuaeran (ou Fanning), *Christmas et
Jarvis sont relativement groupées, alors
qu’au sud, Malden, Starbuck, Vostok,
Caroline et Flint sont isolées par des cen¬
LIGNE
de l’océan
taines de kilomètres d’océan. Des restes
archéologiques (marae, tombes et platesformes) prouvent que ces îles, Malden,
Caroline et Teraina notamment, ont été
habitées par plusieurs générations de Poly¬
probablement venus des Cook du
Nord et des Tonga.
Elles étaient cependant désertes lors du
passage des navigateurs britanniques qui
nésiens
les ont découvertes entre 1777 et 1825. Les
huit îles annexées par l’Angleterre entre
1866 et 1889 ont été exploitées par des
australiennes ou néozélandaises et par des hommes d’affaires de
Tahiti. De 1858 à 1927, on y a extrait du
compagnies
*guano (Starbuck, Caroline, Flint et Mal¬
den) et planté des *cocoteraies.
Le *coprah fournit encore l’essentiel des
revenus des 2115 habitants, dont 1265
vivent à Christmas. Ces anciennes posses¬
sions britanniques font partie de l’État de
groupe
Ligne
folklorique des îles de la
*Kiribati depuis 1979. Les trois îles de
proches des *fascismes,
qui menacèrent le régime parlementaire
français dans les années 1930.
Il existe aujourd’hui de nombreuses ligues
qui défendent des principes moraux ou
philosophiques (Ligue des Droits de
l’Homme...), qui regroupent des pays
(Ligue arabe...) ou des clubs sportifs.
vateurs, souvent
LIMA.
Capitale du *Pérou, fondée sur les
le conquis¬
rives du Rio Rimac, en 1535, par
tador Pizarro.
Elle concentre
aujourd’hui l’essentiel des
services et des activités industrielles du
dernières étant souvent la créa¬
d’entreprises étrangères dans les
pays, ces
tion
domaines du textile, de la chimie et du
montage d’automobiles. L’agglomération
compte 4 600 891 hab. ( 1983) et forme, avec
le port de *Callao, une conurbation de 5
millions d’habitants. Le centre, au plan en
gardé de beaux monuments,
palais de l’archevêque et des
églises baroques. Les quartiers résidentiels
s’organisent le long des voies partant en
damier,
a
éventail
vers
notamment le
l’ouest, mais
sur
les pentes
du tissu
urbain s’étendent d’immenses bidonvilles :
les barriadas.
rocheuses de l’est et
au
cœur
Lima : la place San Martin au cœur
administratif et financier
du quartier
Kingman Reef, Palmyra et Jarvis sont
inhabitées et
sous
tutelle américaine. Une
aménagée â Palmyra
pendant la 2“= Guerre mondiale puis aban¬
donnée ; une station météorologique fonc¬
base aérienne
a
été
tionne à Jarvis.
Limace, nom fém. * Mollusque *gastéropode dont la coquille atrophiée se trouve
sous le *manteau. Longue de 1 à 15 cm, la
Limace est de couleur rougeâtre, grise ou
noire. La petite Limace grise de la famille
des Vaginulidés est très commune en Poly¬
nésie. Elle affectionne les lieux humides,
les autres Gastéropodes terrestres.
• Limace de mer. Gastéropode marin
comme
appartenant à la sous-classe des Opistho-
branches et à l’ordre des Nudibranches.
ligue, nom fém. Groupement de peuples,
d’États, de villes ou de personnes qui veu¬
agir dans un but commun. Au MoyenAge, la Ligue hanséatique était une asso¬
ciation de villes commerçantes de l’Europe
du Nord-Ouest. La Sainte Ligue soutenait
les intérêts de l’Église catholique lors des
guerres de religion en France, au XVF siè¬
cle. Les “ligues”furent des groupes *conser¬
lent
Limace
288
grise
Les limaces de mer sont dépourvues de
coquille, leur corps est mou et leur pied
généralement aplati. Leur taille varie de
quelques millimètres à quelques centimè¬
tres. Elles se déplacent sur le fond en ram¬
pant et en broutant des Algues, des Hydraires, des Bryozoaires, des Éponges...
Elles nagent également par ondulation du
corps. Leur ponte est souvent en forme de
LIT
spiralé ressemblant à une rose. Une
espèces les plus grandes en Polynésie
rubant
des
est
VHexabranchus sanguineus, de couleur
rouge,
communément appelée Foulard.
Lions Club. Sigle de '"Liberty Intelligence
Our Nations Safety" (Liberté et compré¬
hension sont la sauvegarde de nos nations).
Le premier club fut fondé aux États-Unis
par Melvin Jones en 1917. En 1982, on
comptait 35 700 clubs regroupant 1 320 000
membres dans 153 pays. Les membres de
Limaces de
mer.
2. Casella sp.
1. Doris sp.
clubs se réclament d’une certaine élite
sociale qui «cultive l’amitié et est animée
du désir de servir». Les clubs accordent des
aides diverses aux individus, aux orga¬
nismes ou aux communautés en difficultés.
ces
Le club de Papeete a été fondé en 1960 par
M'= Jean Solari ; il compte une cinquan¬
taine de membres.
liste,
fém. Ensemble de
nom
noms ou
de
signes numériques inscrits à la suite les uns
des autres.
liste civile. Somme
d’argent allouée à un
à un chef d’État pour subve¬
nir aux charges de sa fonction.
Une liste civile fut établie pour la reine
•
monarque ou
*Pomare IV dès 1848. Elle s’élevait à 7000
francs en 1864 mais était complétée par
34000 francs de subventions pour les
lime,
fém. Outil de métal dont la
nom
surface rainurée sert à
frottement.
métal, les Polynésiens utili¬
user
Faute de
saient autrefois
•
par
des limes en *basalte,
*corail. Des branches de
corail (* Acropora) et des radioles d’oursin
(fetu’e ’a’atua) servaient à façonner des
*hameçons en *os, en *turbo ou en *nacre.
On trouvait également des limes en cauri.
Plus généralement, des morceaux de corail
(*Porites), de pierre ponce ou des galets de
basalte étaient employés comme frottoirs,
notamment pour le polissage du bois.
Hom.: lime (nom fém.): variété de
pierre
ponce ou
citronnier.
►
'
faira. Te ho'ë leie tao’a ’auri, e ’aupapa
toretore nô te i’ura’a. I te tau mâtâmua, ’aita
_
fairapapa'a,
e
'au ’e te
te
oro
i te huru
ahi, ’ei hamani
o te mau
mono
’i.
microns. Les limons donnent
souvent
des
sols fertiles. Ils peuvent être fluviatiles et
s’accumuler au fond d’un cours d’eau, ou
éoliens : c’est alors le vent
les reliefs.
qui les dépose sur
Les limons sont rares le long des cours
d’eau torrentiels de Polynésie ; ils tapissent
revanche le fond des
Hom.
:
L’inscription sur une liste électorale est
obligatoire. Elle doit s’effectuer dans les
*mairies
avant
le 31 décembre et l’année
qui précède celle du 18® anniversaire, s’il
survient en janvier ou en février, et au 31
décembre de l’année du 18® anniversaire si
l’on est né au cours des dix mois suivants.
L’inscription
sur une liste électorale est
subordonnée à la demande de l’intéressé.
Ce dernier ne peut s’inscrire sur la liste
électorale d’une
commune que s’il y réside
moins six mois.
faut pas confondre liste électorale et
depuis
ne
au
liste des candidats à
une
*élection.
lagons.
limon (nom masc.).
lit,
Couche d’une matière quel¬
meuble sur lequel on s’étend.
D’après Rollin (“Mœurs et coutumes des
anciens Maoris”), le lit (oki) des anciens
nom masc.
conque, ou
Ma'ohi était constitué d’une
d’herbes recouverte d’une natte et
limon, nom masc. Dépôt formé de fines
particules de terre ou de débris organiques
dont le diamètre est compris entre 2 et 20
en
• liste électorale. Document où sont
réper¬
toriés tous les électeurs d’une *commune.
no
le ra
tauiha ’a mai
année-là).
Il
_
reira i te matamua, e ’ofa’i
taratara ’e aore ia e ’ofa ’i pu'a. E rave ato ’a hia
e ratou te ’apu vana no te hamani i te matau
ivi, te matou parau. Te rahira ’a nô te mau
faira e mau ofa ’i ihoa, ’oia ato ’a te oro no te
hamani i
dépenses de la cour (alors que le *budget de
la colonie s’élevait à 183000 francs cette
couche
disposée
entre deux troncs parallèles : l’un servait
d’oreiller, le second soutenait les jarrets du
dormeur.
• Pour le géologue, un lit est un
dépôt de
matériaux qui tapisse le fond d’un cours
d’eau ou d’un lac, ou encore une couche
mince dans une formation sédimentaire.
•
Pour
l’hydrologue, le lit d’un cours d’eau
est le tracé
d’écoulement des
eaux.
On dis¬
tingue le lit mineur, compris entre les
berges, et le lit majeur, occupé à l’occasion
des
crues.
Hom.
:
lie (nom fém.).
289
LITHOSPHERE
lithosphère, nom fém. Couche supérieure
de l’écorce terrestre, épaisse d’environ
sous les océans à 200 km sous les
♦continents. Elle est constituée par le ♦man¬
70 km
supérieur surmonté par la croûte
continentale ou la croûte océanique. La
lithosphère forme un compartiment rigide
découpé en ♦plaques qui se déplacent les
teau
par rapport aux
unes
sur
l’asthénosphère.
Voir aussi
:
“flottant”
accrétion.
Principaux phénomènes tectoniques affectant ia
Les
autres en
lithosphère.
plaques lithosphériques dans la zone indo-pacifique.
ou qui a peu d’importance : “tout ceci
n’est que littérature”.
• En l’absence d’un système d’^écriture, la
réel
polynésienne s’était enrichie d’une
importante “littérature orale” avant l’arri¬
vée des Européens. Les personnes âgées,
les *haere po et les ♦prêtres étaient les
dépositaires de nombreux récits mytholo¬
giques, des ♦légendes attachées à certains
lieux, des ♦généalogies et des ♦prières ou
des chants religieux. Une très petite partie
de ce patrimoine a été transcrite dans les
*putafëti’i ou par quelques chercheurs tels
Peter Buck, Johannes Andersen, Eugène
Caillot, Teuira ♦Henry, Henri Lavondès,
Kenneth ♦Emory et Franck ♦Stimson.
Quelques auteurs contemporains se sont
essayés à l’écriture en tahitien; «en 1951,
Gaby Rauru avait composé une petite
farce inspirée du “Médecin malgré lui” et
qui avait remporté un vif succès. Mais c’est
Maco Tevane, avec “Papa Penu, Marna
Roro” puis “Te huno’o mana’o ’ore hia"
(1974) qui va donner à la ♦langue tahitienne un théâtre. Un théâtre pour une lit¬
térature encore dans l’enfance et qui rap¬
pelle les farces du Moyen-Age» (R.P.
Hubert Coppenrath: “L’Académie
tahitienne”).
culture
L’^ Académie tahitienne encourage
duction littéraire polynésienne en
décer¬
♦prix chaque année. Parmi les
nant des
récemment
œuvres
retenir
la pro¬
récompensées,
on peut
:
Poimata Ellis
“Te Here”.
:
te muriâvai”.
“Hinaraure’a no
losua Peni: “Te purotu no
Raur’a
Tuheiava:
Maupiti".
Mahutatua:
Maureen
“Poèmes
en
tahitien”.
Taaria Walker: “Tiare Porea”.
Maire Lovato
:
“Teheiarii".
régionale est également sou¬
tenue par l’Association des Écrivains poly¬
nésiens, Veia Rai, présidée par Charles
La littérature
Manutahi.
Il n’existe pas encore
Lithothamniée,
nom
fém. Variété d’^Al¬
gue qui se transforme en carbonate de cal¬
cium. Les Lithothamniées poussent sur la
crêtedes récifs, là où les vagues viennent se
briser, et contribuent à la construction de
ces
jaunâtres, beiges,
violettes sont plus vives
trouvent à l’abri du soleil
récifs. Leurs teintes
roses, rouges ou
lorsqu’elles
sous
se
les rochers.
littérature,
nom
fém. Ensemble des
écrites témoignant d’une recherche
le fond et d’un souci de l’esthétique.
oeuvres
sur
Autres
sens :
Bibliographie
sur un
sujet : le
fait l’objet d’une
abondante littérature. Ce qui est éloigné du
♦théâtre de Molière
290
a
de littérature polyné¬
sienne en langue chinoise. La communauté
chinoise de Tahiti n’a livré qu’un seul
recueil de *poésies rassemblées et éditées
par l’Association ♦philanthropique. Les
thèmes abordés sont ceux des poètes du
continent
:
décès d’un
ami, fête de la lune,
légumes, regret du pays natal,
ennui, déception familiale... Parmi ces
poètes, on trouve des figures bien connues
à Tahiti : Ching Chung Chang, Siu Kung
Po, Philippe Giau dit Sincère, Li Sounam,
Germaine Sacault, Kim Yiru..
La littérature en langue française et
anglaise est de loin la plus abondante. Elle
comprend les œuvres de quelques auteurs
célèbres que la Polynésie a inspirés le
temps d’une escale ou qu’elle a inspirés
sans qu’ils ne l’aient visitée, ainsi Victor
Hugo, Charles Leconte de Lisle, George
récolte des
Byron.
LITTORAL
des écrivains qui se sont intéres¬
Polynésie ont cependant choisi d’y
vivre. De plus en plus nombreux au cours
du XX'’ siècle, ils ont d’abord appartenu à
cette génération de la P'’ Guerre mondiale
qui voulait fuir l’Europe meurtrie et recher¬
chait l’exotisme des colonies. Après la 2^
Guerre mondiale, est apparue une littéra¬
ture plus réaliste bien que toujours très
La plupart
sés à la
sensible
aux
charmes
de la nature
polynésienne.
Principaux auteurs et principales œuvres :
Denis Diderot : “Supplément au voyage de
*Bougainville’’ (1772).
Hermann *Melville: “*Taïpi” (1846),
“*Omoo”(1847).
Maximilien *Radiguet : “Les derniers sau¬
vages” (1859).
Pierre *Loti : “Le *Mariage de Loti”
(1879).
Robert-Louis *Stevenson : “*Dans les
Mers du Sud” (1888), “Le naufrageur”
(1892).
Paul *Gauguin et Charles Morice; “*Noa
Noa”(1901).
Victor *Ségalen ; “Les *Immémoriaux”
(1907).
Jack *London : “Contes des Mers du Sud”
(1911).
Maurice Olivaint
;
“Les derniers oiseaux”
(1912).
Ruppert Brooke: “Collected Poems”
(1915).
Somerset Maugham: “La lune et six
pence” (1919), “L’envoûté” (1928).
Jean Giraudoux
que” (1921).
Robert Keable
:
:
Alain * Gerbault ; “A la poursuite
du soleil”
“Les filles de
volupté”
(1929).
Jean Dorsenne
:
(1929), “Le *bateau ivre” (1930).
Charles *Nordhoff et James Norman
*Hall: “Les *mutinés du
“Men
Bounty'" (1932),
against the sea” (1934), “Pitcairn’s
island" (1934), “No more gas" (1939).
Armstrong Sperry : “Lost lagooiT” (1939),
“Le garçon qui avait peur” (1952).
Alain Gerbault: “*Iles de beauté” (1941),
“Un paradis se meurt” (1949).
Georges Simenon : “Le passager clandes¬
tin” (1947).
Bernard Villaret: “Les îles de la nuit”
(1947).
Albert *t’Serstevens
ronne”
:
“Tahiti et
sa
cou¬
(1950), “La *Grande Plantation”
(1952).
Jean *Reverzy : “Le *passage” (1954).
Bernard Gorsky : “Le maillon et la chaîne”
(1962).
Robert Merle : “L’*île” (1962).
René Charnay : “*Maupiti” (1969).
Bernard Gorsky: “L’atoll”(1970).
Jean-Marie Dallet: “Watermann bleu
(1978), “Tahiti Jim” (1979), “Je,
Gauguin” (1981), “Dieudonné Soleil”
(1983), “Paradis, Paradis...” (1984).
noir”
littoral, nom
la
zone
masc. et
adj. Qui est relatif à
de contact entre la terre et la *mer.
“*Suzanne et le Pacifi¬
En géographie, on appelle littoral «ce qui,
soit au-dessus, soit au-dessous du niveau
“Numerous Treasure”
forces
(1925), “Tahiti: Isle of dreams” (1925).
Marc Chadourne: “*Vasco” (1927).
de la mer, est soumis à l’action des
responsables du tracé de la *côte et
des changements» (Emmanuel de
Martonne).
moyen
couvertures de
quelques ouvrages
littéraires ayant trait à la Polynésie
291
LITTORINE
Littorine, nom fém. *Mollusque *gastéropode marin que l’on appelle aussi *Bigorneau.
Les Littorines sont abondantes sur la
supérieure des côtes rocheuses ; cer¬
taines montent jusqu’au pied de la
végétation.
zone
Littorines
liturgie, nom fém. Cérémonial qui entoure
le *culte célébré par une *Église.
En Polynésie, la langue liturgique
•
offices de
tien
avec
des
l’Église évangélique est le tahitoutefois des cultes
en
langue
aux temples de Béthel et de
Punaauia. Dans les églises catholiques, la
française
français varie selon
souligner la place et la
qualité des chants dans les offices religieux
en Polynésie : «la joie de la foi célébrée
part du tahitien et du
les offices. Il faut
dans des eucharisties chantantes et où l’on
prend son temps est bien connue de ceux
qui vivent ou passent à Tahiti» (P. Hodée :
“Tahiti 1834-1984”).
Voir aussi : himene, messe.
LIVERPOOL. Ville et
terre
du
*port de l’Angle¬
Nord-Ouest,
Liverpool est
aujourd’hui au cœur d’une agglomération
industrielle de 1 620 000 habitants. Ses dif¬
ficultés actuelles ont fait oublier sa remar¬
au XIX'= siècle.
Liverpool-était la principale destination
des exportations polynésiennes au milieu
quable prospérité
•
du XIX= siècle. Le *coton y trouva preneur
de 1866 à 1886, mais Liverpool fut surtout
valeur
au
fur et à
mesure
que
la puissance
anglaise déclinait. Le rôle de monnaie
internationale fut progressivement acca¬
paré par le dollar américain. Les États du
Pacifique quittèrent la “zone sterling” pour
entrer
dans la “zone dollar” à la fin de la 2=
Guerre mondiale.
Hom.
livre.
: un
L.M.S. voir London
Missionary Society.
Loche, nom fém. Poisson marin de la
famille des Serranidés. Les Loches possè¬
un corps aplati de forme oblongue.
Leur queue large permet des démarrages
dent
rapides. Ce sont des Carnivores voraces
possédant une très grande bouche bien
armée. Poissons de fond, sédentaires,
fidèles au trou qu’elles ont choisi comme
abri, elles font partie de la même famille
que les Mérous. Les plus communes sont
les Loches camouflées {*tarao), les Loches
mouchetées {fâroa), les Loches marbrées
{*hâpu’u), les Loches sanguines ( rari), les
Loches caméléons (hod), les Loches sau¬
monées
►
(tonu).
tarao, tonu. E i’a parahurahu ’e te ’aero ’a’ano
roa, nâ te reira e fa’a’ohie i to ratou tere. E
taehae ratou i te ’amu ’i’o. E i’a teie no te vahi
hohonu roa, e’ere i te i’afa’aru’e ta’ue i tona
nohora’a matamua. ’Ua rau huru teie i’a: mai
te tarao,
te tonu, te faroa,
ho ’a, te tonu.
te hapu’u, te rari, te
grand marché de la *nacre. Le *coprah y
également bien coté et les sociétés de
Papeete y envoyaient une bonne part de
le
était
leur
production.
Loche
logiciel,
nom masc.
Programme conçu
l’homme et destiné à actionner un
*ordinateur. Appelé software en anglais, le
logiciel est écrit dans un langage adapté au
matériel employé et aux utilisations pré¬
vues. Actuellement, la qualité des matériels
étant sensiblement identique d’un cons¬
tructeur à l’autre, c’est la qualité des logi¬
ciels proposés qui est déterminante dans le
choix des utilisateurs. Les logiciels sont
vendus avec l’ordinateur, créés à la
par
navire marchand anglais à
Liverpool vers 1810
livre, nom fém. Unité de masse variant de
453 à 494 grammes dans les pays anglosaxons. En France, une livre équivaut à un
demi-kilogramme. Unité monétaire de
Régime souvent appelée “franc”.
sterling. Unité monétaire du
Royaume-Uni. De 1816 à la Première
Guerre mondiale, la livre connut une très
grande stabilité et était considérée comme
l’Ancien
• livre
première *monnaie du monde. Elle était
utilisée dans le Pacifique entier, à partir des
colonies britanniques. Tout au long du
la
XX^ siècle, la
292
livre
ne cessa
de perdre de sa
demande
loi,
nom
dans
un
mis au point
informatique.
ou
Voir aussi:
par
l’acheteur.
fém. Règle établie et promulguée
pays par
l’autorité souveraine.
Idéal, convention exprimée par une règle
(les lois de l’hospitalité). Rapport constant
entre les faits scientifiques (la loi des grands
nombres).
• loi-cadre. Loi qui définit les principes
généraux d’une *réforme et laisse au gou-
LONDON
soin de préciser ultérieure¬
*décrets, les modalités d’ap¬
plication dans certains domaines.
En 1956, Gaston Defferre, ministre de la
France d’Outre-Mer, fit adopter une loicadre applicable à l’ensemble de r*Union
française et visant à amener progressive¬
ment à r*indépendance les anciennes
*colonies qui le désiraient. Cette loi-cadre
plaçait aux côtés du *gouverneur et de
r*Assemblée territoriale de chaque Terri¬
vernement le
ment, par des
toire
un
*Conseil de gouvernement com¬
posé de ministres et chargé de la gestion des
affaires intérieures.
Ce projet, très proche
de r*autonomie
interne, arriva dans les *Établissements
français de l’Océanie le 22 juillet 1957.
L’expérience de la loi-cadre en Polynésie
suite de nombreux pro¬
blèmes internes. En conséquence, c’est le
Conseil de gouvernement lui-même qui, en
tourna court à la
1959, réclama le *statut de Territoire
*République, à une époque où la plupart des
d’Outre-Mer dans le cadre de la V®
anciennes colonies françaises
à accéder à l’indépendance.
s’apprêtaient
La loi de *fînances, appelée aussi loi
budgétaire, est un ensemble de dispositions
qui déterminent la nature le montant et
l’affectation des ressources et des dépenses
de l’État pour l’année à venir. Recettes et
dépenses doivent être en équilibre.
En Polynésie française, c’est l’Assemblée
territoriale qui vote la loi de finances lors
de sa session budgétaire. Les délibéra¬
tions se font à partir du projet de *budget
adopté en Conseil des ministres et déposé
sur le bureau de l’Assemblée par le prési¬
dent au nom de son gouvernement. Cette
loi budgétaire devient exécutoire dès son
adoption par l’Assemblée territoriale. Le
haut-*commissaire peut toutefois, dans un
délai de quinze jours, la renvoyer à la *cour
des comptes qui en vérifie alors la
•
,
conformité.
London Missionary Society (L.M.S.).
Société *missionnaire de *Londres. Sa
création s’inscrivit dans le mouvement de
{Revivat) qui se développa
prédication de J. Wesley. En 1795
réveil de la foi
avec
la
fondée, notamment par le *pasteur
*Haweis, une société dont le but était la
conversion au *christianisme des peuples
païens, entre autres les peuples polyné¬
fut
T.
siens. La L.M.S. réunissait autour de cet
objectif diverses obédiences protestantes :
méthodistes, presbytériens, calvinistes,
congrégationalistes... En 1797, à bord du
*Duff, trente missionnaires, dont seule¬
ment 4 pasteurs, partirent pour les Mar¬
quises, Tahiti et les Tonga. Seule la *mission tahitienne sembla remporter quelques
succès, mais il fallut attendre 18 années
Hle se convertisse. Les mission¬
anglais avaient dès 1810 proposé un
*alphabet pour l’écriture de la langue tahi¬
tienne. En 1819, un dictionnaire anglotahitien voyait le jour. Des règlements fon¬
dés sur les principes bibliques (“*Code
Pômare”) furent soumis aux chefs. Dans
tous les domaines (agricole, commercial,
maritime), les pasteurs apportaient des
innovations. Par contre, aux Tonga et aux
Marquises, l’échec était évident. Les îles
pour que
naires
Sous-le-Vent, les Australes, les Cook
(1821-1852) étaient converties grâce aux
efforts de la L.M.S. et des teachers polyné¬
siens que les Anglais encouragèrent à
gagner la Mélanésie. La mort violente de
J. *Williams
Nouvelles-Hébrides
aux
en
freina pas
longtemps le mouve¬
ment d’*évangélisation. En 1842, les îles
Loyauté étaient touchées. En 1871, les mis¬
sionnaires de la L.M.S. commençaient une
difficile implantation en Nouvelle-Guinée.
La propagation du *protestantisme, reli¬
gion dominante en Océanie, doit beaucoup
1839
aux
ne
efforts de la L.M.S. Celle-ci entretint
par ailleurs des relations constructives avec
les autres missions protestantes (notam¬
américaines). Par contre les rivalités
âpres avec les missionnaires catho¬
liques maristes ou picpuciens.
ment
furent
LONDON
(Jack) (1876-1916). Né à San
Francisco, Jack London fut l’un des roman¬
ciers américains les plus connus, grâce en
particulier à la publication de deux ou¬
vrages: “L’Appel de la Forêt” (1903) et
“Croc Blanc” (1906). D’esprit aventureux
et supportant mal les misères de son temps,
Jack London, accompagné de sa seconde
femme, Charmian, se lança en 1907 dans
un voyage autour du monde qu’il dut inter¬
rompre pour cause de maladie. Il eut toute¬
fois le temps de sillonner les *Établissements français de l’Océanie de décembre
1907 à avril 1908, à bord de son voilier, le
Snark. A Tahiti, il lia connaissance avec
l’*homme-nature Ernest Darling, dont il
traça un portrait haut en couleur dans son
journal de voyage. Jack London se suicida
quelques années plus tard, en 1916, dans
son
7
Elles furent lourdes de conséquences en
,
,
■
,
Polynésie où le refus des pasteurs anglais
I® missionnaire John Williams
,
proposant de la verroterie à des
insulaires, peinture de G. Baxter
ranch de Californie.
293
de laisser des
missionnaires catholiques
s’installer à Tahiti fut l’un des
française. L’installation du
français entraîna le départ de
2 juillet 1844. Seuls restèrent
l’intervention
*Protectorat
la L.M.S. le
prétextes de
îles du Vent Thomson, Johnston et
aux
qui n’ap¬
partenaient pas au Protectorat, les mis¬
sionnaires anglais restèrent en place. Le
départ de la L.M.S. provoqua une crise
grave au sein du protestantisme tahitien.
Voir aussi : Église évangélique.
Barff. Dans les îles Sous-le-Vent,
►
Te totaiete
fa’atupura’a parau no Ronetona.
fa’atupura'a parau nô
Ronetona i te ’ohipa no te fa ’aarara 'a i te
fa’aro’o, te fa'atupura'a ’e te hotura’a no te
fa 'a 'itéra 'a fa ’aro ’o i roto i te a ’ora 'a a
J. Wesley.
I te matahiti 1795 i ha ’amau ai te fa ’aa ’o ra ’o
T. Haweis i te ho ’e totaiete ; tana ’ohipa ’o te
ha’afariura’a i te nuna’a etene i roto i te
fa ’aro ’o teretetiano, ’o te nuna ’a ma ’ohi ato ’a
ho ’i te tahi. ’Ua ha ’aputuputu teie totaiete e
rave rahi mau ha’apa’ora’a no roto i te ti’ara’a
porotetani : te ha ’apa ’ora ’a fa ’a ’api
(méthodistes), te peretiputero (presbytériens),
te taravino (calvinistes) te amuira ’a autaeae
Tei
roto
pahi ra ’o
Duff te parauhia i te reo mâ’ohi ’o Tarapu : i
ni’a iho i tauapahi ra e 30 ta'ata mitionare, e 4
ana’e iho ra fa’aa’o, ’ua tere mai i Tahiti ma, i
Matuita, i Tonga. Tei Tahiti ma ana ’e ra te
tupura’a ’e te manuiara’a to ratou tere. l roto i
/ te matahiti 1797, ’ua iere mai te
tau maoro, ’ua rae’a 18 matahiti i mûri
ifariu ai tô te fenua ’e i fâri’i ai i te
evaneria. ’Ua fa’aineine te mau mitionare
peretâne i te tahi opuara’a nô te piapa i te reo
mâ’ohi i te matahiti 1810. ’la tae i te matahiti
1819, ’ua oti mai te tahi titionare reo peretâne,
tahi
a'e
reo
ia
tahiti. ’Ua ha’amauhia mai te ture Pômare
au
i te arata 'ira ’a
a te
pipiria “Code
Pômare" ’e ’ua horo’ahia i te mau fa’atere.
I te
’ohipa ato’a (tefa’a’apu, te ho’o tao’oa, te
horo pahi), ’ua fa’a’apihia e te mau orometua
te mau fa ’aterera ’a, ’aita ra te reira i ’ohie I
Tonga ’e Matuita. To te mau fenua i Raro
(Raro-mata’i) tô te pae Tupua’i ma, tô te mau
fenua Raroto ’a ma tei fari’i i te fa ’aro ’o
teretetiano maoti te Totaiete fa ’atupura 'a
parau mai te area matahiti 1821 ’e tae atu i te
matahiti 1852, ’ua turu papuhia ratou e te
mâ’ohi iho nô te poro i te parau a te Atua ’e
tae roa atu i te pae Meranetia ma.
Moa atu te pohe ri’ari’a ’o Tihoni Viriamu,
’aita te reira i ha ’afifi maoro i te ’ohipa
porora ’a evaneria ’e te matahiti 1842, ’ua tapae
te parau o te Evaneria i te mau fenua “Lifou"
mau
mâ. la
tae
i te matahiti 1871, ’ua tapae te
Totaiete fa ’atupura ’a parau no
Ronetona i te fenua Niu Tinea ma (NouvelleGuinée) nâroto i tefifi ’e tefa’a’oroma’i. Te
tupu ’e te rahira’a te ha’apa’ora’a porotetani i
’ohipa
a te
Oteania
mitionare tatorita, ’oia ra te ho
âo
te mau
nô te taera ’a mai te farani i Porinetia.
Nô te ha’amaura’ahia te hau tamaru farani i te
tumu
fenua Tahiti, ’ua ha ’amata te Totaiete i te
fa ’aineine no te ho ’i atu i Ronetona i te 2 no
tiurai 1844, ’ua parahi noa mai tau orometua
ri’i. I te pae fenua Ni’a Mata’i, ’o Thomson,
Johnston ’e ’o Barff. l te pae fenua Raro
Mata’i, ’ua parahi tamau te mau mitionare
porotetani i reira no te mea, e’ere ’oia i te hau
tamaru farani, are’a ra, ’ua riro te ho’ira’a no
te Totaiete fa’atupura’a parau no Ronetona ’ei
pe ’ape ’a rahi roa i roto i te orara ’a o te fa ’aro ’o
porotetani ma’ohi.
teie lotaiele
(congrégationalistes).
te
mau
no roto
tu’utu’u ’ore
a te
mai ia i te
L.M.S.
mau tutavara
’a
’Uafa’atupu ato’a te Totaiete Ronetona i te
’a pâpu no te tupura ’a maita ’i te
’ohipa o te fa’aro’o porotetani i rotopu iana ’e
te Totaiete fa’atupura’a parau porotetani no
Marite. l rotopu ra i te tatorita ’e te tahi atu
mau mitionare eâatu, ’aita roa marora'a, ’ua
pato ’i ’eta ’eta te mau orometua peretâne i te
mau aura
LONDRES, (en anglais : London). Capi¬
tale politique et principale agglomération
*Royaume-Uni.
l’époque romaine à proximité
d’un gué de la Tamise, Londres ne devint
♦capitale d’État qu’avec la conquête nor¬
mande. Son véritable essor économique et
démographique commença au XVP siècle
lorsque apparurent les grandes compagnies
de commerce appuyées par la reine Elisa¬
beth P'= et ses successeurs ; en 1650, la ville
comptait 500000 habitants. Sa croissance
ne fut que très momentanément arrêtée par
l’épidémie de peste de 1665 et le grand
du
Fondée à
incendie de
1666.
Reconstruite
sur
les
plans de Christopher Wren, la capitale vit
ses activités commerciales, industrielles et
financières croître au rythme rapide de
l’expansion coloniale, notamment sous le
règne de la reine Victoria.
Sur les I 850 km^ du comté de Londres, on
comptait 4 500 000 habitants en 1921, puis
6 759 000 en 1983. Mais les banlieues dépas¬
sent largement ce cadre et, si l’on y ajoute
les villes nouvelles fondées à partir de 1945
dans un rayon de 30 à 65 km à partir du
centre, le Grand Londres regroupe actuel¬
lement 13 500000 personnes. Les zones
industrielles sont localisées à l’est, le long
des 1 600 hectares de *docks, et accueillent
surtout la construction automobile, aéro¬
nautique, électrique, les usines chimiques,
textiles, l’édition et l’imprimerie. Le trafic
portuaire n’était que de 41,7 millions de
1983 (7= rang européen), mais
Londres est un important carrefour routier
et aérien, le premier centre de transmis¬
sions du monde et conserve un puissant
rayonnement intellectuel et culturel.
tonnes en
Troisième place financière mondiale grâce
aux activités bancaires et boursières de la
♦City, Londres reste d’abord la capitale du
Royaume-Uni où, à proximité du Parle¬
ment, des ministères et de l’abbaye de
Westminster, résident les souverains
(palais de Buckingham) et le Premier
ministre (10, Downing Street).
• Les échanges commerciaux entre la
Polynésie et le Royaume-Uni ont plus inté¬
ressé le port de ♦Liverpool que celui de
Londres.
C’est toutefois de la capitale que
s’est çxer-
LORI
britannique sur le Paficique
Sud de la fin du XVIIP siècle jusqu’au
cée l’influence
début du XX'’. L’Amirauté et la Société
royale de Géographie ont organisé ou sou¬
tenu les expéditions de Samuel *Wallis,
James *Cook, William *Bligh, Edward
*Edwards, Georges *Vancouver, Joseph
*Ingraham... et c’est la Société des Mis¬
sions de Londres (*London Missionary
Society) qui prépara les voyages des pre¬
miers *pasteurs protestants vers Tahiti et
les Marquises.
Le Foreign Office organisa ensuite l’ex¬
pansion coloniale et se heurta fréquem¬
ambitions des gouvernements
ment aux
français, notamment lors de l’affaire
*Pritchard.
Investis d’une
*missionnaires
mission
et les
civilisatrice, les
navigateurs britanni¬
livrés à une étonnante moisson
d’objets indigènes actuellement conservés
ques se sont
dans divers musées de
Londres, au British
études, gravures,
cartes et échantillons des *naturalistes, des
hydrographes et des ethnologues ont
Muséum surtout. Les
enrichi les archives et les
londoniennes ainsi que
toire naturelle.
bibliothèques
le Muséum d’His-
long-courrier, adj. et nom masc. (pl. : des
long-courriers). Bateau ou avion qui effec¬
traversées sur de longues distances.
Polynésie ne fut régulièrement des¬
servie par des long-courriers maritimes
qu’à partir de 1850. Ils venaient d’Améri¬
que (*San Francisco) ou d’Australasie
(*Sydney ou *Aucldand), mais aussi d’Eu¬
rope (Bordeaux, Le *Havre, *Hambourg
ou
Southampton). Dans les années 1890,
des navires à vapeur furent utilisés comme
long-courriers ; ce fut une révolution à
Tahiti. Les liaisons devenaient plus rapides
et les *paquebots des *Messageries mari¬
tue des
•
La
times
étaient
le
lien essentiel
avec
la
Métropole.
En 1961
enfin, l’inauguration de la piste de
*Faaa ouvrait l’ère des avions à réaction
long-courriers.
Longicorne, nom masc. Insecte coléop¬
tère de la famille des Cérambycidés. Il pos¬
longues antennes caractéristiques
Les Longicornes sont xylo¬
phages et se nourrissent de bois. On les
appelle aussi abusivement des Capricornes.
Il en existe 14 espèces en Polynésie.
sède de
d’où
son nom.
longitude,
fém. Angle formé par le
plan du *méridien sur lequel se trouve le
point considéré et le plan du méridien de
nom
*Greenwich. Sa valeur maximale
180° ouest
La
est de
ou est.
longitude de Papeete est de 149°33’
ouest.
Lori voir Perruche.
Longicorne
Londres. 1. Trafalgar Square.
2. Le pont de Londres et les
anciens docks de la Compagnie
des Indes le long de la Tamise.
3. West End : le Londres bourgeois
et
cosmopolite. 4. Bus à impériale.
295
LOS ANGELES
LOS ANGELES. Ville des
*États-Unis.
*agglomération de
12191000 hab. (estim. 1983) s’étend sur
plus de 2 000 km^, le long de la côte sud de
immense
Cette
la ^Californie. La ville
a
été fondée en 1781
Espagnols et a profité de tous les
économiques de la région : *ruée
vers l’or, construction du chemin de fer,
*horticulture, industrie du cinéma, extrac¬
tion du *pétrole et industries d’armement.
Le centre historique (El Pueblo) est flan¬
qué de plusieurs quartiers originaux : une
pittoresque Chinatown, le Civic Center
aux grands immeubles administratifs, le
par les
booms
centre des
1
Los
affaires de Bunker Hill
et
Little
Tokyo, le quartier japonais. Les banlieues
résidentielles s’étendent démesurément,
reliées par 1200 km d’autoroutes. Elles
portent le nom d’anciens villages: Santa
Ana, Riverside, San Bernardino, Holly¬
wood, Pasadena... Autour du complexe
portuaire de Long Beach s’étendent des
Angeles. 1. Plage et villas de
Santa Monica, au nord-ouest de
Los Angeles. 2 et 3. Attractions sur
Venice Boulevard et à Disneyland.
4. Le Central Business District et
les banlieues de Rico Rivera,
Glendale et Burbank au
zones
industrielles accueillant des usines
aéronautiques, cinématographiques,
textiles et chimiques. Los Angeles est aussi
un grand centre universitaire, un centre
touristique (grâce à Disneyland et à la sta¬
tion de Palm Springs) et un carrefour
mondial. Elle fut la ville organisatrice des
*
Jeux olympiques d’été en 1984. Ses ports
crépuscule.
totalisent 75 millions de tonnes de trafic
(1983) et
aéroport
(1981).
son
34 500000 passagers
a
vu
vers Bakersfie d
passer
vers
Las
Vegas
Fernando
.Burbam
vers
Glindale
Santa Barbara
Pasadena
San Bernai
baie de Santa Monica
—
r
—
Ontario!
Pomona
Malibu
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—I
ers
sant^
Monica
Rélm
Springs
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aéropoi
Chino Hills
•ullertor
Lprwalk
ikewood
:oroni
eylani
Cleveland National Forest
O
centre
a
□□
□
Huntinaton
baie de San Pedro
Newport
zone montagneuse
(activités tertiaires)
quartiers résidentiels
zones industrielles
zone
portuaire
aéroports
Plan de
l’agglomération de Los Angeles.
vers
San
Diego
espaces verts
autoroutes
296
LOTI
LOTI (Pierre) (1850-1923) (pseudonyme
de Julien Viaud).Né à Rochefort
(Charente-Maritime) dans une famille
bourgeoise qui le choya souvent, Pierre
Loti put très tôt donner libre cours à sa
sensibilité artistique et littéraire. Fasciné
par les horizons lointains, il se découvrit
une passion romantique pour les colonies à
la suite de relations de voyages que lui
firent plusieurs membres de sa famille,
notamment
son
frère aîné Gustave *Viaud
qui tint un atelier de photographie à Tahiti.
Elève au lycée de Rochefort puis à l’École
navale, il
carrière d’officier
de marine en 1869. Dès 1871, il embarqua
sur la Flore, vaisseau-amiral
qui faisait
route vers Tahiti via Hle de Pâques. Ses
supérieurs apprécièrent son sens de l’ob¬
commença une
servation et
ses
dons de dessinateur
point de lui laisser
une
au
grande liberté de
mouvement et de lui confier des missions
d’études à chaque escale.
C’est à Tahiti que Julien Viaud devait rece¬
voir le pseudonyme qui le rendit célèbre.
Le surnom “Rôti” (prononcé Loti quand
on
et
tahitienne) signifie rose
octroyé en raison de la colo¬
roule les “r” à la
lui avait été
ration de son teint. Tahiti fut le cadre d’un
de ses plus célèbres romans, “Le *Mariage
de Loti”, paru en 1882. Pour Bengt
Danielsson, «d’apparence autobiographi¬
si délicieusement mélanco¬
lique est une habile synthèse de toutes les
aventures amoureuses que l’auteur et ses
camarades de la frégate la Flore connurent
en 1872, pendant leurs deux courtes escales
à Tahiti, totalisant à peine deux mois»
(“Tahiti; guide du tour de Hle”). Loti a
également laissé plusieurs dizaines de des¬
sins des îles de la Société et des Marquises
destinés à l’administration et qui furent
publiés dans le Monde illustré et dans
que, ce roman
L’Illustration.
Embarqué
sur le Pétrel, Pierre Loti fit
séjour à Dakar (1873-1874) et y
trouva l’inspiration du “Roman d’un
spahi”. En Turquie, «il désira faire partie
de ce grand courant de vie orientale qui se
répandait dans les marchés aux rues cou¬
vertes de vigne, autour des ports, ou se
figeait dans le repos apaisé par le kief qui
ensuite
un
offrait à volonté des moments de néant
la;
voluptueux» (Lesley Blanch : “Pierre
Loti”). Il s’éprit d’une jeune Circassienne et
en fit l’héroïne d’“Aziyadé”, son
premier
roman paru en 1879. Irrésistiblement attiré
par la Turquie, il y fit plusieurs séjours et
obtint un poste d’attaché naval auprès de
MAKI.MÎK DE
LOTI
l’ambassadeur de France à Istanbul. A par¬
tir de 1881, Pierre Loti accomplit d’autres
Pierre Loti. 1. Julien Viaud, dit
Pierre Loti. 2. Couverture de la
première édition du “Mariage de
Loti”. 3. Buste de l’écrivain érigé
en 1934 au Bain Loti. 4. Tatouage
sur
•'
-
.îè;
la main de la reine Vaekehu
(dessin de P. Loti). 5. La reine
Vaekehu de Taiohae (dessin de
P. Loti).
297
LOTISSEMENT
au Japon, en Chine, en Inde et en
Égypte. Académicien à 42 ans, il était très
périples
écrits exotiques, roma¬
sensuels, son aptitude à faire
partager son goût pour l’évasion. A sa
mort survenue à Hendaye, il laissa une
apprécié
pour ses
nesques et
trentaine de
romans
dont les plus connus
restent (les trois ci-dessus exceptés) : “Mon
frère Yves”, “Pêcheur d’Islande”,
“Madame Chrysanthème”, “Fantôme
d’Orient” et “Ramuntcho”.
à la vente. Domaine ainsi divisé.
Un lotissement peut être à vocation agri¬
ou
cole ou résidentielle.
• Le gouvernement de
calcaires: les îles Ouvéa
Polynésie française
engagé une politique de lotissements
agricoles qui consiste à prélever sur les
a
(160km^), Lifou
(1115 km^) et Maré (820 km^).
Peuplées par les Mélanésiens plusieurs mil¬
lénaires avant notre ère, les Loyauté furent
découvertes par d’*Entrecasteaux en 1793
et
explorées
par
*Dumont d’Urville en
L’archipel fut soumis puis
annexé par la France en 1866 ; il devint une
dépendance de la Nouvelle-Calédonie en
1827 et 1840.
lotissement, nom masc. Action de parta¬
ger un domaine en lots destinés à la loca¬
tion
LOYAUTÉ (îles). A 100 km au nord-est de
*Nouvelle-Calédonie, cet archipel est
formé d’un alignement d’*atolls coralliens
qui ont été soulevés dans le secteur est,
donnant naissance à trois grandes tables
la
1946.
Aujourd’hui, on compte 14 518 Loyaltiens
(1983), en majorité protestants et très atta¬
chés à leurs coutumes. Pour François
1
domaines territoriaux des parcelles que
l’on viabilise (chemins de pénétration,
adduction d’eau...) et qu’on loue à des agri¬
culteurs censés être sans terres. De tels lots
déjà été attribués à Raiatea (domaines
Faaroa et de Opoa) et à Papara
(domaine Amo). D’autres sont en voie de
réalisation ou à l’étude à Tahiti (plateau de
*Taravao), aux Australes, à Tubuai et à
Rurutu. Des projets à plus long terme inté¬
ressent la plaine d’*Atimaono (Tahiti) et le
plateau de *Toovi (Marquises).
La multiplication des lotissements résiden¬
tiels est une des caractéristiques de l’expan¬
sion urbaine autour de Papeete. On distin¬
gue les lotissements sociaux aménagés par
des organismes publics ; lotissement de la
*Caisse de Prévoyance sociale à Mahina,
ont
de
lotissement *Socredo de Pamatai, lotisse¬
ment Nahoata à Pirae, Erima à Arue, Heiri
à Faaa. Les lotissements
aménagés
par
les
promoteurs privés s’adressent aux classes
aisées ; Lotus et Taina à Punaauia, Vetea et
Aute à Pirae...
Lotus, nom masc. Nymphéa lotus. Plante
aquatique de la famille des Nymphéacées.
C’est une plante qui tient une place impor¬
tante dans les *mythologies égyptienne,
indienne et chinoise. Les graines et les
racines sont consommées. La fleur ressem¬
ble à un grand Nénuphar.
Le Lotus a été introduit en Polynésie par le
docteur *Johnstone
en
1845.
Iles
Loyauté. 1. Paysage de Lifou.
2. Hommes
fleur de Lotus
298
de Lifou.
d'Ouvéa. 3. Hommes
LUNE
6 octobre. Von Lückner termina la guerre
prisonnier
en Nouvelle-Zélande. Par la
suite, il écrivit le récit de ses aventures et fit
des tournées de conférences. On le revit
mêmeàTahitien 1937. Il laissa le souvenir
d’un marin
lune,
nom
vant sa
loyal.
fém. *SatelIite de la Terre
lumière du Soleil
et la
rece¬
reflétant
sur
la Terre.
•
La
Lune
se
trouve
moyenne de 384 000 km de
3475 km de diamètre et
rotation
sur
à
une
distance
la Terre, mesure
accomplit une
Félix
von
Lückner
elle-même dans le même inter¬
valle de temps nécessaire à une révolution
autour de laTerre (27jours et8 heures). La
Lune
présente toujours la même face
aux
Terriens. Elle pourrait être un ancien satel¬
lite du Soleil ou une masse de poussières,
Doumenge, «c’est la création de réserves
i
1
étendues à toutes les îles Loyauté qui a
donné aux Mélanésiens un foyer très à
l’abri des atteintes extérieures. Ouvéa,
Lifou et Maré sont ainsi des centres de vie
gravitant autour de la Terre, qui se seraient
agrégées puis durcies. Sa surface est acci¬
dentée de reliefs vigoureux composés de
chaînes de montagnes (8000 m au Mt
Leibniz) et de cratères et vastes plaines éga¬
lement appelés “mers”, résultant de bom¬
bardements
d’atmosphère
impossible.
de
y
météorites.
L’absence
rend la vie naturelle
les premiers pas de Neil Armstrong
la Lune (juillet 1969)
sur
rurale traditionnelle où la stabilité foncière
a conservé des assises
démographiques
solides dès la fin du XIX'= siècle»
(“L’Homme dans le Pacifique Sud”).
Aujourd’hui, l’archipel entre dans la zone
d’influence de *Nouméa. Ses ressources,
essentiellement
agricoles (*coprah),
ne
permettent plus de retenir les migrants qui
vont s’installer de plus en plus nombreux
sur la Grande Terre.
LUCKNER (Félix von) (1881-1966).
Marin allemand. Félix von Lückner était le
capitaine du Seeadler, ce navire corsaire
qui, lors de la Première * Guerre mondiale,
coula quatorze cargos alliés entre janvier et
juillet 1917. Alasuited’une erreur de navi¬
gation, le Seeadler vint s’abîmer, le 2 août,
sur le récif de “"Mopelia. Cet accident fut à
l’origine d’une suite de péripéties assez
étonnantes. C’est ainsi que von Lückner,
accompagné de cinq de ses compagnons,
prit place dans un canot de sauvetage qui
lui permit d’atteindre les îles Cook avant
d’être fait prisonnier sur la route des Fidji.
Ses hommes, restés à Mopelia avec les pri¬
sonniers américains des trois derniers
car¬
arraisonnés, s’emparèrent, début sep¬
tembre, d’une goélette venue faire du
coprah. Ils firent route vers le Chili, mais
s’échouèrent en cherchant un mouillage
autour de Hle de Pâques. Quant aux pri¬
gos
sonniers américains et
aux
matelots tahi-
goélette, ils ne durent leur salut
qu’à la réussite d’une expédition de la der¬
nière chance qui put ramener des secours le
tiens de la
299
La conquête de la Lune a été réalisée par
ru.R.S.S., premier pays à réussir l’alunis¬
sage en
douceur d’un vaisseau automati¬
que (1966) et par les États-Unis dont un
astronaute, Neil Armstrong, fut le premier
homme à fouler le sol lunaire (21 juillet
1969).
• En Polynésie, comme dans la plupart des
autres civilisations, l’influence de la Lune
(tahitien : ’âva ’e, mahina, marama) a toujours été très grande. Les phases de la Lune
rythmaient et rythment encore les activités
de pêche et de culture.
Elles ont pour nom ;
Nouvelle Lune: ’âva’e
-
’âpi.
quartier : vehera’a
Pleine Lune: atira’a ’âva’e.
Premier
-
-
soja vert et le ho tui d’un mélange de noix,
d’amandes, de sésame, de sucre et de jam¬
bon. Le sens de la fête de la lune se perd
toutefois de plus en plus à Tahiti» (Bernard
Hermann et Assoc. Wen Fa : “La
nauté chinoise de
►
commu¬
Tahiti”).
’ava’e, marama, mahina. Epe’eutari teie no te
fenua, tei hâro ’ahia tona maramarama ’e te
mahana ia fa’aho’i atu i ni’a i te fenua. ’Ua ’ite
tatou e, i roto i te orara’a o te ma’ohi, e
fa ’a ’ohipa rahi nei rat ou i te tarena no te mau
pâ ’o te ’ava ’e. Tô râtou orara 'a ta ’ato ’a, ’ua
fa’aau moite râtou i te reira ’e te ’ava’e, i tepae
nâ
te
râva’ai ’e ’oia ato’a i
fa ’a ’apu. la tae i te
te ’ohipa
poiri ai te
’ua natua te
te pae no
mau area e
’ava’e, eparau na te ma’ohi e,
ava’e teie ho’i te aura’a i to ratou mana’o: ’ua
’âva’e.
Dernier quartier : ’ohara’a ’âva’e.
Le *calendrier était bâti sur le cycle lunaire
et une année comprenait 12 ou 13 mois
-
lunaires.
«Évidemment, les *éclipses : mo 'ai, mahina
epo (Marquises),po/zera’û ’âva’e,pôurira’a
(Société) retenaient toute l’attention
Polynésiens ; ils croyaient qu’une divi¬
nité comprimait l’astre ou le pinçait.
Marama tama’i: la Lune de guerre, offrait
’âva’e
’amua
e te
’uri, ’ua hohonihia ’e aore ra ’ua
te hi’ora’a ma’ohi, i te
horomi’ihia. Iroto i
hôpe ’a ’ava ’e ato’a, e pohe te ’ava ’e no te
fa’ahou mai i te marama i mûri iho. Te
reira mana ’o ’e te ferurira ’a no te huru ’o te
’ava’e : tona fâra’a, te tupura'a ’e te pohera’a e
rave rahi nüna'a e feruri ato’a ra mai te reira.
Nâ reira mai teie parau e : e ’ava ’e ’api.
mau
ora
des
aspect caractéristique que nous ne
connaissons pas et qui devait assez souvent
troubler la tranquillité des insulaires. En
un
général, les Polynésiens croyaient que la
lune mourait entre le 29® et le 30® jour après
sa première apparition et qu’il en renaissait
une nouvelle. Heureux peuple qui, tous les
mois, pouvait assister à la naissance et à la
mort d’un astre» (Jeanine Laguesse : Bulle¬
tin de la Société des Études océaniennes).
Cette conception de la Lune comme être
vivant qui naît, croît, décroît et meurt est
commune
à bien des civilisations
:
elle
apparaît dans des expressions comme, “la
nouvelle lune”.
Dans la tradition chinoise, le jour de l’an
correspond à une nouvelle lune. La fête de
la lune a lieu le 15® jour du huitième mois
lunaire. «Plusieurs légendes se rattachent à
cette fête qui célèbre la moisson. La plus
ancienne remonte à la dynastie des Hsia
(2205-1818 avant J.-C.) : celle-ci rapporte
comment la très belle Ch’ang E vola à son
mari Hou l’élixir de jouvence et d’immorta¬
lité et comment, après l’avoir bu, elle
s’éleva dans les airs pouvant ainsi préserver
à jamais sa beauté et sa jeunesse. Mais,
comme punition, elle fut condamnée à
•
demeurer
sur
la lune.
gâteaux de lune remonte à
la dynastie des Song (1127-1279). Ces
gâteaux furent utilisés par les patriotes en
lutte contre la dynastie Yuan (mongole)
La tradition des
qui gouvernait la Chine : les révolution¬
naires y cachaient leurs messages de
révolte. Les gâteaux de lune, en général de
forme ronde, parfois octogonale, sont de
plusieurs sortes : le tao est fait d’une pâte de
haricots noirs, le tao youn d’une pâte de
LUTHER (Martin) (1483-1546). Théolo¬
gien et réformateur allemand. Tourmenté
par la crainte du jugement dernier, Martin
Luther abandonna
fit moine
ses
études de droit et
se
de mener
une vie chrétienne parfaite. L’étude de la
*Bible l’amena à penser que les bonnes
œuvres ne sont pas la cause du salut, mais
le signe que l’on a reçu le don du salut. Il
s’efforça de faire partager cette certitude
apaisante mais entra en conflit avec la
papauté au sujet du trafic des indulgences,
remises de péchés qu’il fallait payer au
*clergé. Excommunié en 1520, M. Luther
rompit avec le *catholicisme. Protégé par
en
1505 pour essayer
Frédéric de Saxe dans le château de la
Wartburg, il traduisit la Bible en allemand
et organisa les premières “communautés
évangéliques”. Le luthéranisme se répandit
avec l’appui des princes ; les églises luthé¬
riennes reçurent un statut en 1530 lors de
l’adoption de la Confession d’Augsbourg.
Voir aussi ; protestantisme. Réforme.
lutte,
nom
fém. Tahitien : *heiva
moana.
Combat corps à corps, sans arme, de deux
adversaires qui s’efforcent de se renverser.
en Polynésie, lors des *fêtes,
*jeu était très apprécié par un public
nombreux qui venait assister aux combats
•
Autrefois,
ce
d’adversaires venus d’dès ou de districts
différents. Ils étaient précédés et suivis
d’offrandes de jeunes bananiers au *marae
parles participants. Ceux-ci luttaient vêtus
d’un simple *maro, le corps enduit d’huile.
W. *Ellis en a laissé la description sui¬
vante : «Plusieurs lutteurs étaient parfois
engagés ensemble, mais ils se battaient le
plus souvent en combat singulier. Ils se
saisissaient par les épaules et appliquaient
toute leur force et tout leur
savoir pour
peine le vaincu
qu’un cri de
triomphe s’élevait parmi les amis du vain¬
queur. Les *tambours se mettaient à bat¬
leur rival... A
renverser
était-il étendu
le sable
sur
tre, les femmes se levaient et dansaient de
joie autour du lutteur étendu,
pour défier le parti perdant».
en
chantant
►
heiva ma’ona.
pupu,
Epeu ta’aro teie, e’ere ra te
e piti noa ta 'ata, e pupu ta 'ata fa ’aitoito
ra to raua.
‘la opua na ta 'ata ma ’ona e tamatamata
raua
i to
’afa’i atu raua i te tahi ohi mei'a i
raua marae (e piti raua, e piti ïa
puai,
ni’a i to
marae).
e
E pupu i le ohi mei’a i ni’a i te marae, no le
ta'u i te atua o te heiva ma’ona ia haere mai
tauturu.
e
i te tino i te mono’i, ’e
ta ’ata ma’ona. ’Ua papa ’i ’o W. Ellis
E parai
maro to te
i roto i tana puta e : efa’aau au parau na te
mau ta ’ata e rave rahi, no tefa’atupu i teie
e parauhia te reira ’ohipa e e fa ’aau
amui no le ’arotahi. E mau fa ’aineinera ’a te
heiva,
ravehia, ’e ’ere
ra no te
ho’ë mau heivara ’a
e
tupu atu ai te pe ’ape ’a, ’e ’ere roa atu ia no te
fa ’a ’arearea
noa ra
E haru le tahi ’e te tahi i te pa ’ufifi i reira e
tamata ai i te fa ’ata ’ahuri, ia tahuri te tahi i
raro
i te fenua,
’ua
re
ia ’oia. ’Ua ’upo ’otia mai
’a rahi te ’aue i te pae no te
pupu i upo’oli’a. Erutuhia tepahu, te to’ere i
te
ho ’e,
reira te
’ori fa
e vevora
mau
vahiné ’ori
’aineine aleahia
ha’a’ati
te mau
e
’upa mai ai,
nai) i te ta’ata ma’ona ipohe (i topa)
fa ’atio ’oo ’o i te pupu i pau.
lycée,
e mau
no taua tuha ’a ’ohipa. E
vahiné ’ori (teparauhia e.mau
no te
fessionnelles (B.E.P.). Dans les lycées, les
élèves préparent le *baccalauréat dans des
séries classiques (A,B,C,D) ou techniques
(E,F,G).
En Polynésie, les lycées Paul Gauguin, du
Taaone et d’Uturoa(Raiatea) regroupaient
1 495 lycéens en 1985. La même année, les
L.E.P. du Taaone, de Faaa et d’Uturoa
accueillaient I 508 élèves. Enfin, le lycée
agricole d’Opunohu (Moorea) compte
environ 80 élèves.
• Le Lycée d’Enseignement
professionnel
agricole (L.E.P.A.) d’Opunohu est un éta¬
blissement public dépendant du ministère
de l’Agriculture. Il a été créé à partir d’un
*collège agricole installé à Opunohu
(Moorea) depuis 1968. Auparavant, l’en¬
seignement agricole était dispensé par
l’École territoriale d’Agriculture de Pirae.
Le L.E.P.A. d’Opunohu prépare au Brevet
d’Enseignement professionnel (B.E.P.) et
au Brevet de Technicien agricole.
Une
dizaine d’enseignants assurent le suivi des
études d’environ 80 élèves originaires de
Polynésie française, mais aussi de NouvelleCalédonie, de Wallis et Futuna et du
Vanuatu. Des interventions de personnali¬
tés du monde agricole (*Chambre d’Agri¬
culture, *C.I.R.A.D...) complètent cette
formation. Outre cinq salles de classe, un
laboratoire, une bibliothèque et un atelier
bois et fer, le L.E.P.A. dispose de bâti¬
ments d’exploitation répartis sur les 14
hectares qui sont mis à sa disposition au
sein du
Dans 1’*Antiquité athé¬
nienne, lieu où les jeunes gens se livraient
aux exercices physiques. Aristote enseigna
sa philosophie dans les jardins du lycée.
Créés en 1802 par Napoléon 1“, les lycées
sont des établissements d’*enseignement
secondaire, chacun étant dirigé actuelle¬
ment par un *proviseur assisté d’un *censeur. Il ne regroupe en général que les
classes du 2“= cycle de l’enseignement
secondaire et, parfois, des classes prépara¬
toires à l’entrée aux grandes écoles.
Dans les Lycées d’Enseignement profes¬
sionnel (L.E.P.), les élèves suivent des
études générales et techniques les prépa¬
rant au Certificat d’Aptitude profession¬
nelle (C.A.P.) ou au Brevet d’Etudes pro¬
nom masc.
vaste
domaine territorial de la baie
d’Opunohu. Les élèves s’y initient à diffé¬
rents types de *cultures (*horticulture, cul¬
tures vivrières, *vanille, *ananas, *café...)
et d’*élevage (élevage *bovin et élevage
hors-sol).
►
Te fare
ha’api’ira’a toro’a rautea (fa’a’apu) o
Opunohu. E vahi ’ohipara ’a teie na le H au i
raro a’e i le fa ’aterera ’a a te Pu ’ohipa rautea.
No roto ’oia i te ha’api’ira’a fa’a’apu ’o
Opunohu (Moorea) tei ha’amauhia i te
matahiti 1968. Imua a’e nei, na te ha’api’ira’a
fa’a’apu o te fenua nei e vai i Pirae e fa’atere
na. E fa ’aineine te “LEPA ’’ i te tamari ’i e titau
i te parau tü’ite tuarua tôro’a (B.E.P.A.) ’e te
parau tu ’ite rautea aravihi (B. T.). Tei te faito e
va’u ahuru (80) tamari’i te rahira’a teie e haere
nei i teie ha’api’ira’a i Opunohu i raro a’e i te
arata'ira’a a na orometua ha’api’i tâmau hôë
ahuru
(10) tauturu ato’ahia mai ai
e te
tahi
Piha fa’a’apu nôte
fa’arava’i atu a i te mau ’ohipa ha’api’ira’a, E
mau
ta’ata,
titauhia
ratou
ti’a
no te
ia tae i te taime
e au.
Ta ’a
noa
piha ha’api’ira'a e pae (5), te vai ato’a
ra ho ëpiha hi’opo’ara’a nô te mau tuatâpapa
fa’ahohonu i te ’ohipa fa’a’apu, hôë piha
vaira’a puta, hôëfare vaira’a tauiha’a ra’au ’e
te mau tauiha ’a ’auri, e fare rahi papU maita ’i
tei fa’aapi i te ahuru ma maha (14) ta fenua tei
roto i te mana fenua no te ’o ’o ’a o Opunohu. E
ha’api’i te maupiahi i te mau huru terera’a
fa’a’apu (rautea), te ’ohipa tanu tiare, te tanu
ma’a, te fa’a’apu animara (te puaatoro ’e tae
ato’a atu i te mau animara efa’a’amuhia i ni’a
i te pa’epa’e ’aua).
atu
lycée Gauguin
e mau
ai
na
62. Élevage :
4. J. Bouchon.
Crédit photographique
63. Ellis
:
1. Cl. Rives (Cedri). 2. J. Bouchon. 3. M. Folco.
coll. Ch. Gleizal.
: 1. C./J. Lenars (Explorer). 2. MITCHELL LIBRARY
by courtesy of LIBRARY COUNCIL OF NEW SOUTH WALES.
64. Embaumer
Daguérréotype : coll. Ch. Gleizal. Dampier: coll. B. Danieisson.
7. Danse : 1. coll. M.T.I. 2. coll. Ch. Gleizal. 3. coll. B. Danieisson.
5.
MUSÉE DE L'HOMME. 5. Cl. Rives (Cedri).
4. J. Gruault, coll.
8. Danse : 1. Ch. Pinson. 2. Ch. Pinson. 3. Cl. Rives
(Cedri). 4. H. Cao
(Opatti). 5. B. Hermann. 6. B. Vannier.
9. Darwin : coll. Roger Viollet.
10. Dauphin : J.P. Marquant. Daurade : Ed. du Pacifique.
11. Davio : coll. Ch. Gleizal. Les Débats : coll. Ch. Gleizal.
12. Déclaration
14. Deflesselle
coll.
:
Roger Viollet.
coll. Ch. Gleizal. Déferlante
:
15. Deltaplane : H. Cao (Opatti).
16. Demi : coll. Ch. Gleizal.
:
B. Hermann.
Delta : Cl. Rives (Cedri).
Encyclopédie.
18. Dents : coll.
MUSÉE DE L'HOMME.
J.C. Bosmel, coll. Encyclo.
: coll. P. Alibert.
coll. Roger Viollet. Destremeau :coll. B. Danieisson.
19. Dents : D. Ronsard,
Dépêche
Déportation
20. La
21.
23. Deschanel
:
:
25. Deuil : 1. coll. Ch. Gleizal. 4. BISHOP MUSEUM. 5. BISHOP
MUSEUM.
27. Diadème
MUSÉE
MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES DE
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. 5. coll. Ch. Gleizal. 6. cl. D. Ronsard,
MUSÉE DE L'HOMME. 7. BRITISH MUSEUM. 8. J.C. Bosmel,
28. Dieux
:
1. BISHOP MUSEUM. 2. BISHOP MUSEUM. 3.
DE L'HOMME. 4.
coll. M.T.I.
29. Dictionnaires : J.C. Bosmel ;
:
coll. Ch. Gleizal.
Dragon : Ch. Pinson.
34.
37. Drollet : coll. Ch. Gleizal. Mt Duff : Ch. Pinson. Duff : coll.
Ch. Gleizal.
Duperrey : coll. Ch. Gleizal.
Dupetit-Thouars : coll. B. Danieisson. Dutrou-Bornier : coll.
Bob Putigny.
38. Dumont d’Urville : coll. Ch. Gleizal.
39.
40. Ea no Maohi nui : Ch. Pinson.
43.
2.
Écaille : M. Folco. Échasses : 1. MUSÉE DE L'HOMME.
MUSÉES ROYAUX D'ART ET D'HISTOIRE DE BRUXELLES.
3. M. Folco.
48.
Échinodermes : 1. Orstom/P. Laboute. 2. Cl. Rives (Cedri).
Économie : 1. coll. Boullaire-Deschamps. 2. coll. M.T.I.
3.
PEABODY
44.
MUSEUM
OF
SALEM,
cl.
M. Sexton. 4. coll.
Ch. Gleizal. 5. Ch. Pinson.
49.
Économie
:
1. B. Hermann. 2. Ch. Pinson. 3. J. Bouchon.
(Opatti). 5. CL Rives (Cedri). 6. J. Bouchon.
: BRITISH MUSEUM.
52. Édition : J.C. Bosmel (x 9).
4. H. Cao
50.
Écope
53.
Églises : 1 et 2. J. Bouchon.
Églises : 1. P. Mourier. 2. B. Hermann.
54.
(Cedri). 5. M. Folco. 6. CL Rives (Cedri).
7. Ed. du Pacifique. 8. B. Hermann. 9. J. Bouchon.
56. Eiao : J.C. Thibault. Einaa : Ed. du Pacifique.
57. Élections : 1. Ch. Pinson. 2. Ch. Pinson. 3. J. Bouchon.
60. Électricité : coll. Ch. Gleizal.
55. 3. M. Folco. 4. Cl. Rives
61.
302
Éléphantiasis
;
1. MITCHELL LIBRARY
:
by courtesy of LIBRARY
by
courtesy of LIBRARY COUNCIL OF NEW SOUTH WALES.
3. Cl. Rives, SERVICE HISTORIQUE DE LA MARINE. 4. MUSÉE DE
L'HOMME. 5. Spitz, coll. M.T.I. 6. M. Moisnard.
71. Enfants : M. Folco, G. Hucault, B. Hermann, M. Moisnard,
B. Hermann, M. Folco, L. Ralu.
72. Enseignement : 1. coll. ARCHIVES TERRITORIALES, dessin de
Hughenin. 2. J. Bouchon.
75. Éolienne : coll. Encyclopédie. Épaulard : A. Visage (Jacana).
76.
77.
79.
80.
Épices : 1-2-3. Ch. Pinson.
Épinard : J.L. Saquet. Éponges : 1-2-3. Orstom/P. Laboute.
Escargots : 1 et 2. C. Hammès.
Esclavage : Explorer Archives.
Ch. Pinson.
:
83. États-Unis
:
Indien
84.
:
B. Hermann (x 5).
États-Unis
85. États-Unis
86. Ethnies
:
:
:
coll. Ch. Gleizal ; statue : B. Hermann.
B. Hermann (x 3).
1 et 2. Cl. Rives
5. B. Hermann.
(Cedri). 3. Ch. Pinson. 4. J. Bouchon.
Eucalyptus : J.L. Saquet. Etoile : BIBLIOTHÈQUE NATIONALE.
Europe : 1. X. Desmier (Cedri). 2. G. Sioen (Cedri).
90. Europe : 1. Roger Viollet. 2. Roger Viollet. 3. Roger Viollet.
4. G. Sioen (Cedri).
91. Évangélisation : coll. B. Danieisson (x 2).
89.
Dolphin: NATIONAL LIBRARY OF AUSTRALIA, Nan Kivell Coll.
33. Dordillon
Enfants
COUNCIL OF NEW SOUTH WALES. 2. MITCHELL LIBRARY
88.
J.C. Bosmel.
30. Diodon : Orstom/P. Laboute.
32.
NATIONAL MARITIME MUSEUM.
70.
81. Essence
B. Hermann.
:
Émigration : Mary Evans Picture Library (Explorer Archives).
Emory : Y. Sinoto.
67. Encyclopédies : J.C. Bosmel ; J.C. Bosmel. Endeavour :
65.
H. Lemasson, coll. Ch. Gleizal.
92.
Évangélisation ; 1. BISHOP MUSEUM. 2. D. Oharnay. 3. Cl. Rives
(Cedri). 4. B. Hermann.
93. Évêché : Ch. Pinson.
94. Éventails : 1. M.T.I. 2. MUSÉES ROYAUX D’ART ET D’HISTOIRE
DE BRUXELLES.
: Roger Viollet.
Exploration : MUSÉE DE LA MARINE (x 3).
97. Exploration : Explorer Archives ; MUSÉE DE LA MARINE ; coll.
Encyclopédie ; NATIONAL PORTRAIT GALLERY.
98. Exploration : coll. Ch. Gleizal ; MUSÉE DE LA MARINE.
101. Fa'a'apu : Ch. Pinson. Faahia : coll. M.T.I.
102. Fafaru : Ed. du Pacifique.
95. Exode
96.
103. Fakahina
104.
:
Fakarava
E. Conte.
:
coll.
ARCHIVES TERRITORIALES.
Falcata
:
Saquet.
105. Fangatau : E. Conte.
107. Fare : MUSÉE DE LA MARINE. 2. coll. M.T.I. 3. MITCHELL
J.L.
by courtesy of LIBRARY COUNCIL OF NEW SOUTH
BIBLIOTHÈQUE DU MUSEUM D’HIST. NATURELLE
LIBRARY
WALES. 4.
DE PARIS. 5. BRITISH LIBRARY.
108. Fare
Ch.
:
MUSÉE DE L'HOMME. 2. coll. B. Danieisson. 3. coll.
BISHOP MUSEUM. 5. coll. M.T.I. 6. BISHOP
1.
Gleizal. 4.
MUSEUM. 7. BISHOP MUSEUM. 8. B. Hermann.
109. Farerua
110.
:
4. Ch. Pinson.
: H. Cao (Opatti).
USIS. 3. R. Depardon (Magnum).
coll. C.P.S.H. Fare
Far West :
1
et 2. cl.
215N0A.FTuInQérailLes
12.FafMiTCHEL iBRAYbycourtesyofLiBRAY 3.SERVICE
111. Fascisme
:
1 et 2.
Roger Viollet. 3. Société de Géographie.
COUNCiL
OF NEW SOUTH WALES. Fatu Hiva
113. Fau
:
M. Moisnard.
BRiTiSH LiBRARY.
:
114. Fautaua
:
1. NATiONAL LiBRARY OF AUSTRALiA, Rex Nan
: Ci. Rives (Cedri).
Kivell Coil. 2. BiSHOP MUSEUM. Fauvette
115. Fécuients
116. Fei Pi
:
1. coil. Ch. Gleizal. 2. Ch. Pinson.
coil. Ch. Gleizal. Fe'i
:
118-119. Femme
:
J.C. Bosmel
(x 2).
1. NATIONAL MARITIME MUSEUM. 2. SERVICE
:
HISTORIOUE DE LA MARINE. 3. SERVICE HISTORIQUE DE LA
MARINE. 4. coil. Ch. Gleizal. 5. cl. Ronsard, MUSÉE DE L'HOMME.
6. coil. Ch. Gleizal. 7. coil. M.T.I. 8. cl. Homes, MUSÉE DE
MUSÉE DE L'HOMME. 10
L'HOMME. 9.
et 11. coil. Ch. Gleizal.
12. coil. B. Danieisson. 13 et 14. coil. Ch. Gleizal. 15 et 16. Cl. Rives
(Cedri). 17. J. Bouchon. 18. M. Folco. 19, 20 et 21. Ch. Pinson.
22. F. Brouillet. 23. T. Sylvain.
120. Feo
Cl. Rives
:
(Cedri).
J.F. Dilhan.
:
123. Fête
1. coil. Ch. Gleizal. 2. coil. M.T.I. 3. coil. Ch. Gleizal.
:
TERRITORIALES, dessin de Hughenin.
125. Feuille : 3. MUSÉE D'AQUITAINE. Fidji : 1. BRITISH LIBRARY.
2. Cl. Rives (Cedri). 3. Ed. du Pacifique. 4. J. Fields (Zefa).
126. Fidji : G. Hucault, G. Hucault, Cl. Rives (Cedri).
127. Figuier : T. Zysman. Filet : H. Cao (Opatti).
Ch. Gleizal.
:
Flamboyant
130. Floralies
:
152. Gabbro
153. Gallet
:
J.L. Saquet.
J. Bouchon.
Gauguin : 1. MUSÉE D’ORSAY. 2. MUSÉE D'ORSAY.
5. MUSÉE GAUGUIN, fondation Singer Polignac.
BALTIMORE MUSEUM OF ART. 7. MUSÉE D’ORSAY. 8. dessin
156-157.
3.
6.
4
et
de R. Dessirier. 9. M. Folco. 10. A.
159. De Gaulle
160. Gaultier
:
161. Gauthier
Gecko
Sylvain.
1, 2 et 3. Roger Viollet. 4 et 5. coil. Ch. Gleizal.
coil. B. Danieisson.
:
coil. Ch. Gleizal
:
P.
:
166. Gérard
Laboute.
(x 4).
Gendarmes
Gingembre
Ch. Pinson. Gerbault
:
:
:
:
J. Bouchon.
1 et2. coil. Ch. Gleizal. 3. J. Bouchon.4. B. Hermann.
:
coil. Ch. Gleizal.
168. Goélettes
1. coil.
:
169.
Goupil
coil. Ch. Gleizal. Gousse
:
170. Gouwe
171. Goyavier : T.
R. et D. Koenig.
Zysman. Goyaves
:
J.L.
:
Saquet.
B. Hermann.
:
Guadeloupe
Ch. Pinson.
:
:
1. B. Hermann. 2. Cl. Rives (Cedri).
179. Guerre
:
1 et 2. coil. B. Danieisson.
180. Guerre
:
1. L.
Emory, BISHOP MUSEUM.
137. Fougères : 1. Ch. Gleizal. 2. P. Laboute. 3. W. Durand.
4. Cl. Rives (Cedri). 5. T. Zysman.
138-139. Fouilles : Département Archéologie du Centre polynésien
des Sciences humaines (x 11).
:
Ch. Pinson.
(Cedri). 2. Ch. Sappa (Cedri). 3. G. Sioen
(Cedri). 4. E. Quéméré (Cedri).
142. France : 1. Roger Viollet. 2. MUSÉE DE VERSAILLES (Explorer
Archives). 3. Roger Viollet. 4. Witt (Sipa Press).
143. France : 1. Cl. Rives (Cedri). 2. Ch. Sappa (Cedri). 3. M. Brigaud
(Sipa). 4. Cl. Rives (Cedri). 5. R. Burri (Magnum). 6. R. Kalvar
(Magnum). 7. B. Henry (Cedri). 8. S. Franklin (Magnum).
144. France : 1. Tripelon-Jarry (Cedri). 2. Ch. Sappa (Cedri).
3. Abbas (Magnum). 4. Tripelon-Jarry (Cedri). 5. E. Leasing
(Magnum).
145. France Libre : Magnum Archives.
146. Frégate : MUSÉE DE LA MARINE. Frégate : Cl. Rives (Cedri).
Frangipanier : T. Zysman.
147. Fresques : 1. H. Cao (Opatti). 2. Cl. Rives (Cedri).
148. Frondes : MUSÉE DE L’HOMME.
141. France
:
1. D. Belden
:
1. SERVICE HISTORIQUE DE LA MARINE.
LIBRARY OF AUSTRALIA, Rex Nan Kivell Coll.
J. Bouchon. Goyavier :
coil. M.T.I.
:
175. Guadalcanal
176.
(Cedri).
J. Bouchon.
:
B. Danieisson.
K.
coil. Ch. Gleizal.
coil. B. Danieisson.
:
177. Guam. BRITISH LIBRARY. Guano
178. Guêpe : J. Bouchon. Les Guêpes :
Encyclo. 2. coil. Ch. Gleizal. 3 et 4. coil.
:
Ch. Gleizal. 2 et 3. Cl. Rives
Forge : coil. Ch. Gleizal. Forster : coil. Ch. Gleizal. Fort: (Antig)
NATIONAL LIBRARY OF AUSTRALIA, Rex Nan Kivell Coll.
140. Framboisier
BISHOP MUSEUM.
4. J. Bouchon.
172. Grattoir
134.
:
1.
:
MUSÉE DE L’HOMME. Giscard
J.L. Saquet.
174. Grotte
136. Fosse
1. G. Sioen (Cedri).
: 1. coil. Ch. Gleizal. 2. BIBLIOTHÈQUE DU MUSEUM
D’HISTQIRE NATURELLE DE PARIS. 3. coil. Ch. Gleizal. 4. coil.
Ch. Gleizal. 5. P. Laboute.
ANTHROPOLOGY OF CAMBRIDGE. Flosse
132. Foëne ■: M. Moisnard.
135. Fortifications : 1. coil.
:
coil. Ch. Gleizal.
:
173. Grenadier
:
Galapagos
Bosmel.
154. Gambier
131. Flûte : UNIVERSITY MUSEUM OF ARCHAEOLOGY AND
133. Football
J.C.
:
(Cedri).
2. K. Muller
167. Gilbert
124. Feu : ARCHIVES
129.
L'HOMME. 5.
K.
Emory, BISHOP MUSEUM.
Stokes, BISHOP MUSEUM. 8. Cl. Rives (Cedri).
151. Futuna : G. Hucault, G. Hucault.
2. J. Bouchon.
Darqué.
128. Firifiri
HISTORIQUE DE LA MARINE. 4. Van den Broek,
DE
6 et 7. J.
162.
121. Ferme
4. D.
MUSÉE
coil. B. Danieisson.
coil. Ch. Gleizal.
Gauthier, coil. Ch. Gleizal. 2. coil. Ch. Gleizal.
GUERRE
TRIPTYQUE
:
:
Peinture de W. Hodges, ADMIRALTY
HCUSE, The Bridgeman Art Library. Marae (dessin de Webber) :
BRITISH LIBRARY. Fronde
:
MUSEUM FUR VCLKERKUNDE DE
VIENNE. Taumi
(dessin de J.F. Miller) : BRITISH LIBRARY. Patu :
M.T.I. Combat : BRITISH LIBRARY. Pirogues (peinture de
W. Hodges) : GREENWICH NATICNAL MARITIME MUSEUM.
Dessins de M. Bâti.
181.3. J.
Gaumy (Magnum).
182. Guitare
coil. Ch. Gleizal.
:
Guyane : 1 et 2. Société de Géographie. 3 et 4. S. Salgado
(Magnum). 5. J. Thomas (Explorer). 6. S. Salgado (Magnum).
184. Haamanimani : coil. Ch. Gleizal. Ha'apee : coil. Ch. Beslu.
183.
186. Habitat : 1. coil. Ch. Gleizal. 2. J. Bouchon. 3. Ch. Pinson.
4. J. Bouchon. 5. M. Moisnard. 6. Service de
188. Halimeda
:
l'Équipement.
Zysman. Hall : coil. B. Danieisson.
1 à 7. Cl. Rives (Cedri), coil. M.T.I.
T.
Hameçons :
191. Hane : 1. Y. Sinoto. 2. M. Folco. Hao : E. Christian.
189.
192.
195.
Cl. Rives (Cedri). Harpon
Harpe
:
Hawaï
:
B. Hermann ;
196. Hawaï
:
homme
:
coil.
: Cl. Rives (Cedri).
BISHCP MUSEUM ; statuette
temple : BRITISH LIBRARY.
1 et 2. B. Hermann. 3. T.
5. Times Ed.
197. Hawaiki Nui
:
J.L.
Saquet. Haweis
:
;
Sylvain. 4. B. Hermann.
coil. Ch. Gleizal.
303
Zysman. Hélicoptère : J. Bouchon.
Henry : coll. B. Danieisson.
200. Herminette : ETHNOGRAFISKA MUSEET.
201. Heyman : coll. Ch. Glelzal. Hibiscus : J. Bouchon, Cl. Rives
(Cedri).
198. Héliconia : T.
199.
202. Himene : 1. coll. Ch. Beslu. 2. Ch. Pinson.
203. Hinoi : coll. Ch. Glelzal. Hinai : Cl. Rives,
M. Folco. Hoa
:
B. Hermann. Hivinau :
Hodges : MITCHELL LIBRARY by courtesy of LIBRARY
COUNCIL OF NEW SOUTH WALES.
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Roger Viollet,
Fait partie de Dictionnaire illustré de la Polynésie = Te 'Aratai o Porinetia