B987352101_199708.pdf
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-
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INSTRUCTIONS OFFICIELLES
POUR L’ENSEIGNEMENT DU PREMIER
INSTRUCTIONS OFFICIELLES
POUR L'ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE
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DEGRÉ
FRANÇAIS
MATHEMATIQUES
-
DATE DE RETOUR
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FILMOLUX
Quelles
qui lui sont
que
soient les modalités d'enseignement, l'apprentissage est individuel. Par des démarches
propres, fondées sur ses représentations, chaque élève
conduire à réserver au moins un temps d'appropriation individuelle
l'évaluation de
construit son savoir. Dans tous les cas, ceci doit
de toute problématique et à procéder de meme pour
chaque élève en fin d'apprentissage.
la gestion des activités d’enseignement en mathématiques peut aussi comporter des phases de
travail de groupe et, nécessairement, des phases collectives. Il appartient à l'enseignant
d'apprécier l'utilité d’un travail db
groupe. Elle dépend de la difficulté du problème posé, mais aussi de l'apport spécifique de ce mode d'organisation de la
recherche: confrontation des propositions, explications, réfutations, enfin diffusion du savoir
acquis ou en cours de
construction au sein du groupe. Quant à la phase collective, elle est toujours nécessaire
pour rassembler les résultats,
confronter les explications, valider la réponse exacte et lui donner son statut de savoir à réinvestir, éventuellement à
Il reste que
mémoriser.
Hors de
desquelles l'élève résout des problèmes, il est utile de pratiquer "l'exercice".
systématique qui contribuent, notamment, à la mémorisation.
Ainsi, pour une part, les quelques minutes consacrées au début de chaque séance de mathématiques au
calcul réfléchi, mais aussi des exercices spécifiques de simple application d'algorithmes connus, en
particulier pour
les techniques opératoires, participent à l'ensemble des activités nécessaires
pour rendre opérationnelles les connaissances
acquises.
C'est à dire
et
ces
séances
mettre en oeuvre
aux cours
des situations d'entraînement
Enfin, si la résolution de problème occupe une place centrale dans l’appropriation des connaissances
elle est présentée dans le programme comme un moyen
et non un objet
leur réinvestissement,
d'enseignement.
l'élève comprenne les énoncés et les consignes, faute de quoi il ne pourra en dégager
mathématiques. Une bonne adaptation du texte choisi au niveau linguistique des élèves,
éventuellement quelques brefs commentaires, devraient y suffire. Au-delà, l'investigation de l'élève n'est probablement ni
linéaire, ni unique, la problématique est abordée dans sa globalité.
Cependant, il peut être intéressant, lors de la phase collective finale d'une résolution de problème, de faire
ressortir les données, les questions, éventuellement de montrer qu'un schéma pouvait aider à trouver la solution. Cette
approche méthodologique devrait plus être conçue comme un inventaire d'investigations possibles que comme une
démarche systématique de résolution.
Sans doute faut-il que
les relations proprement
*
î}c
présentation plus découpée et progressive de l’enseignement des mathématiques dans le
premier degré, il parait utile d'expliciter certaines des connaissances figurant dans le programme ne serait ce que pour
éclairer les propositions d'activités d'enseignement données par la suite.
Avant d'aborder
^Nombres
une
et calcul.
Nombres.
Le nombre entier est introduit
aux cycles I et II comme le
représentant d'une quantité et le repère dans
règles de construction d'une numération, la numération décimale. Son expression
verbale est l'image de cette construction avec quelques irrégularités fixées par l'usage.
Il importe donc qu'il soit l'unique représentant des collections ayant le même nombre d'objet, sans
substitut même transitoire (« constellations »...), et que quantité et ordre soient le plus souvent associés dans la
progression.
Tout nombre peut être écrit ou lu sans considération spécifique de la numération qui en explique l'écriture,
notamment à l'école maternelle. Cependant lorsque l'apprentissage systématique est entrepris au cours
préparatoire, il
faut en dégager les règles de construction. Leur approche, dans des situations de dénombrement, en procédant à des
groupements selon la base, doit concerner les trois premiers ordres pour que l'élève pratique et conçoive la répétition du
un
ordre. Son écriture résulte des
groupement.
qui peut justifier l'emploi transitoire de numérations en base trois ou cinq afin que les collections à
manipuler soient moins importantes pour une même écriture. Il ne s'agit là que d'un moyen pour accéder à la
compréhension de la réitération du groupement en base dix, en ce domaine le seul savoir visé demeure la numération
Ce
décimale.
L'introduction des nombres
décimaux
cycle III doit être telle que l'élève ne les assimile pas aux
toujours possible pour les décimaux pas toujours pour les
entiers. Les règles de comparaison sont différentes. Il faut donc varier les présentations. Il importe, en particulier, de ne
pas se satisfaire, seulement, de l'introduction par les unités de mesure qui induit cette assimilation.
entiers. L'intercalation d'un nombre
entre
deux autres
au
est
2
2 53?
PRÉFACE
DU MINISTRE DE
L'ÉDUCATION
juillet 1996, le Conseil des Ministres a adopté, sur ma proposition de
programmes pour l'école primaire (maternelle et élémentaire) mettant ainsi en
conformité ceux-ci avec les orientations définies dans la Charte de l'Education.
En
nouveaux
C'est donc dans le
prolongement de la publication de ces programmes que je vous
aujourd'hui de nouvelles instructions pour l'enseignement du français et des
mathématiques. Les instructions dans les autres disciplines suivront l'an prochain.
propose
Elles
constituer
un
se
veulent être
irritable
un
outil essentiel pour
support de formation continue.
Les objectifs que j'ai
documents ont été les suivants :
la mise
en oeuvre
des programmes et
fixés et qui ont servi de cadre général à l'élaboration des
expliciter les contenus des programmes et les préciser
Préparatoire, Cours Elémentaire, Cours Moyen ...) ;
-
par
palier (Cours
définir par niveau en fonction des exigences de fin de cycle la répartition horaire
adaptée et la plus réaliste afin d'éviter les dérives ;
-
la mieux
préciser pour chaque palier, chaque cycle les compétences minimales
acquérir pour accéder sans difficulté à la classe suivante ;
-
doit
-
d'élèves)
proposer une
;
-
mémorisation
-
discipline.
rédaction facilement compréhensible
par tous
que
l'élève
(enseignants, parents
préciser ce qui dans chacun des chapitres proposés, doit faire l'objet d'une
systématique ;
unifier la présentation de l'ensemble des instructions pour chaque palier et chaque
des propositions de
techniques, des exemples d'activités et des pistes de travail. Par ailleurs, des
indications plus succinctes viennent régulièrement éclairer les enseignants sur les processus
d'apprentissage de la langue et des concepts mathématiques qu'il convient de mettre en oeuvre.
démarches
Dans leur contenu, ces instructions se caractérisent par
langue que dans celui des mathématiques, les contenus
par palier sont clairement explicités et le passage de la section des grands au cours préparatoire
a été
appréhendé de manière spécifique. Dans ces deux disciplines, et contrairement à ce qui
existait précédemment, le CE2 est conçu comme un temps fort de la scolarité. C'est en effet le
moment où les élèves deviennent capables de lire et écrire des textes plus longs et de résoudre
Tant dans le domaine de la
des
problèmes plus complexes.
Par
s'est faite par
ailleurs, l'éaiture des instructions et notamment de celles pour le cours moyen
référence aux programmes de la classe de 6ème.
1/ S'agissant plus particulièrement des instructions de français, il vous apparaîtra
la langue est considérée ici avant tout comme un instrument. C'est l'outil avec
lequel on acquiert les autres connaissances. Les instructions officielles visent à expliciter ce lien,
clairement que
le
plus fréquent possible,
Vous
l'ensemble des activités scolaires.
également la volonté de globaliser les activités de français
liaison plus étroite entre oral-écrit, lecture-écriture, usage-analyse de la
noterez
notamment par une
langue.
avec
largement pris en compte. U y a en effet des
caractéristiques propres au français parlé en Polynésie française. Elles sont ici respectées. Il y a
d'autre part des phénomènes d'interférence entre le français et les langues parlées localement.
Ces intaférences sont à corriger progressivement. En tout état de cause, l'élève doit être
accueilli avec sa façon de s'exprimer que l'on améliore peu à peu. Les instructions officielles
donnent des indications pour cela.
Par ailleurs, le contexte local a été
Enfin, on dit souvent et avec raison que les enfants écoutent parce-qu'ils ne
comprennent pas ce qu'ils entendent ou lisent. Cela signifie souvent que leur vocabulaire est
insuffisant. De nombreuses dispositions figurent dans ces instructions officielles pour que le
vocabulaire de base soit maîtrisé et pour que chaque activité de la classe contribue à élargir le
vocabulaire disponible.
2/ S'agissant maintenant des instructions de mathématiques, on notera qu'elles
général défini ci-dessus, et qu'elles s'inscrivent délibérément dans la
s'insèrent dans le contexte
perspective de construction des apprentissages par les élèves eux-mêmes à la faveur du
traitement de situations problèmes diverses. En effet, la résolution de problèmes est ici
considérée comme la base de l'ensemble des activités de mathématiques.
recours
N'ont pas été oubliés l'indispensable appropriation des techniques opératoires et le
à la mémorisation à laquelle il convient de redonner la place qu'elle n'aurait jamais dû
perdre dans la pratique quotidienne de la classe.
définissent donc un ensemble d'acquisitions minimales :
appropriation du sens des opérations, connaissance des techniques
opératoires, données essentielles en géométrie etc... Elles précisent également les moments
d'acquisitions les mieux adaptés, la durée approximative à consacrer à chacun de ces
apprentissages et les situations et activités de classe qui permettront de les atteindre.
Ces
instructions
construction du nombre,
je l'espère, trouver là un outil qui contribue à leur apporter
efficace dans la pratique quotidienne de la classe. C'est en tout cas le souhait
Les maîtres devraient,
une
aide claire et
que je formule.
Nicolas SANQUER
3.Les
2.POINTS
1.ORIENTAION
INSTRUCTIONS OFFICIELLES
POUR L’ENSEIGNEMENT DU PREMIER
DEGRÉ
FRANÇAIS
INTRODUCTION
Ces instructions mettent en évidence, par palier, des acquisitions indispensables et donnent des
modalités de mise en oeuvre. Cependant, cela ne correspond ni à une démarche pédagogique, ni à un programme
minimum. En effet, ces acquisitions ne sont possibles qu'intégrées au programme complet qui reste, lui, le minimum à
faire.
GÉNÉRALE
DU PROGRAMME
adopte des axes forts. Au cycle 1, l'apprentissage du langage oral est un domaine d'activité fortement lié
(cf. programme). Au cycle 2, on privilégie l'apprentissage systématique de la lecture. Au cycle 3, la
production d'écrits prend toute sa place et la langue devient un véritable objet d'étude.
Il
aux
autres
Il assure des continuités. Au cycle 1, on privilégie l'oral et on s'initie au monde de l'écrit. Au cycle 2,
l'apprentissage de l'écrit devient systématique, on continue à construire son langage oral et on s'initie à l'analyse de la
langue. Au cycle 3, l'analyse de la langue et la production d'écrits prennent plus d'importance mais on continue à
perfectionner l'oral et on diversifie la capacité à lire.
La maîtrise de la
1.
CLÉS
langue est
une
priorité absolue. La lecture
en
constitue l'élément essentiel.
DES INSTRUCTIONS OFFICIELLES
L'importance de l'oral
:
Les points suivants reposent sur une bonne pratique de la langue orale en même temps qu'ils aident à son
développement : raisonner à propos de l'écrit, le questionner, s'intéresser aux contenus (thèmes abordés) contribuent à
enrichir l'usage de l'oral. Les activités de français, cloisonnées en apparence, sont donc à concevoir comme un tout.
2. Lire et
apprendre à lire recouvrent
:
La capacité à utiliser la lecture comme un instrument. Les Instructions officielles conduisent à connaître et
pratiquer les fonctions de la lecture et les types d'écrits qui leur correspondent le plus souvent : imaginer (récits,
poésie...), apprendre (documents, revues spécialisées, manuels...), échanger (correspondance), s'informer (presse,
affiches, dépliants...), faire (modes d'emploi, consignes...), s'organiser (cahier de textes, listes, emplois du temps...).
-
La capacité à utiliser un
reconnaissance de mots, à
code particulier, ce qui renvoie dans les Instructions officielles, à la combinatoire et à la
l'orthographe et à la ponctuation, aux outils de liaison entre les phrases et aux liens de
signification entre des mots d'un texte, à la typographie.
-
capacité à comprendre l'écrit, c'est-à-dire à mettre en rapport ce qu'on lit et ce qu'on sait. Si on peut comprendre
lire, trop souvent on lit sans comprendre. Cela se traduit surtout par l'ignorance de la signification des mots. Les
Instructions officielles, comme les programmes, mettent donc l'accent sur la bonne connaissance du vocabulaire courant
qui constitue la majeure partie des textes écrits.
-
La
sans
outils
signalés pour l'apprentissage de la lecture.
: Le questionnaire sur le texte ne se confond par avec le questionnement du texte ; le premier
qu'on a compris le texte. Le second permet de dire par quels indices on a accédé au sens. Ces indices
concernent le contexte (d'où est tiré l'écrit ?), la communication (qui écrit, pour qui, pour quoi, quoi ?), le type (conte,
article, affiche, lettre...), la structure (narration, description, argumentation...), les liens entre les phrases (connecteurs,
substituts), la phrase (ce dont on parle / ce qu'on en dit) et les mots (orthographe, genre et nombre, préfixe, radical,
suffixe). Plus que les réponses aux questionnaires, c'est le questionnement du texte qui est l'objet d'apprentissage pour
accéder à la compréhension.
-Questionner le texte
montre
"Manipuler" des textes : Des activités, sont suggérées par les instructions officielles, pour d'éviter que l'élève se
superficielle. Leur rôle est de mettre l'apprenti-lecteur en position de reconstruire l'écrit à lire
en raisonnant à partir des seuls éléments du texte. En voici une liste : mettre en parallèle une histoire en deux versions
(rédigées et/ou en images) ; travailler le rappport texte/image (album, B.D....) ; reconstituer des textes, globalement ou
en se limitant à un élément particulier (les substituts, les enchaînements, les verbes, un champ lexical...) ; faire des
puzzle de textes et/ou d'images ; pratiquer l'extension ou la réduction (de l'effacement de mots au résumé) ; alterner les
formulations d'hypothèses et les lectures de vérification ; insérer des intrus ; apporter des modifications thématiques
-
cantonne dans une lecture
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1 - Type
- imprimé
Fait partie de Instructions officielles pour l'enseignement du premier degré