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Guy Juventin
Comme son frère d’armes Félix Lagarde, Guy Teriitevaearai Raamauri Juventin va satisfaire à l’ensemble
des sélections et suivre avec succès les formations des écoles de l’air anglaises et canadiennes avant d’être affecté
au 345ème squadron Berry, particulièrement actif depuis le jour du débarquement. Guy Juventin
intègre la 2ème escadrille flight B. Ce squadron a repris les traditions de la glorieuse SPA 103
du capitaine Fonck, l’escadrille de la première guerre mondiale à la cigogne d’argent aux
ailes repliées. Seuls 53 pilotes ont le droit de la porter. Son insigne cigogne porte au dos
son nom et le numéro trente. Guy Juventin va participer à diverses missions d’escorte
mais aussi à des missions de chasse libre qui consistent à attaquer tout avion ennemi
rencontré ou cible au sol. Le 3 août, Guy Juventin
est engagé dans un premier combat aérien avec des
Messerschmitt 109 et des Focke-Wulf 190. Il endommage
un Messerschmitt 109 mais sa victoire n’est pas homologuée.
Le 30 août, Guy est en mission de mitraillage au sol au-dessus de la Hollande.
Sous ses ailes un Dornier 217 qu’il prend en chasse avec ses équipiers.
La victoire est cette fois
homologuée.
Aux commandes de son Mk XVI,
outre les missions commandées précises,
le pilote vole souvent en « chasse libre ».
Les objectifs sont alors aléatoires,
attaques d’avions ennemis, de trains,
de convois routiers ou maritimes.
FONDS JUVENTIN
À Anvers, Guy Juventin attend près de son cheval de bataille,
une situation météorologique favorable aux missions du jour.
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