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Texte

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L’EPOPÉE DES MARINS

DES FORCES NAVALES FRANÇAISES LIBRES
Les premiers effectifs de marins ayant rallié
la France libre sont rejoints par les renforts
qui embarquent directement sur
les bâtiments de la France libre qui touchent
le port de Papeete.
Trois bâtiments à croix de Lorraine
marqueront en particulier l’histoire des
F.N.F.L. dans l’Océanie française par
l’importance des équipages embarqués :
le Triomphant, le Chevreuil et le Cap des Palmes.
Trente-six tahitiens embarquent sur le Chevreuil,
une dizaine sur le Triomphant, une soixantaine sur
le Cap des Palmes. Mais d’autres bâtiments vont
également accueillir aussi des marins
Tahitiens : le Léopard et

le Savorgnan de Brazza.

Pierre Hamblin
à gauche, pose avec
deux camarades,
devant le canon
de 152 mm
du Cap des Palmes.
En bas à gauche,
Henri Carson dit Hans,
radio à bord du Cap des Palmes.

L’aviso Chevreuil , arborant pavillon
des Forces Navales Françaises Libres, en escale à
Papeete où il attire sur les quais
de nombreux curieux tahitiens.

Maxime Aubry coiffé du bob
d’un marin de l’US Navy
rencontré lors d’une escale
à San Diego.
Guy Brault, engagé sur
le Cap des Palmes : nous étions
équipés de vareuses et de souliers
anglais. En revanche, nous avions
les tricots à raies et les pompons
rouges de la Marine française.



Sur leurs bateaux, presque tous
les marins tahitiens ont participé
aux escortes de convois
du commerce sur l’Atlantique.
Malgré la présence sur zone
de navires alliés armés,
les attaques meurtrières des sous-marins
allemands rendaient
ces missions dangereuses.