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1940 L’ARMISTICE
Le front reste très loin de Tahiti, l’annonce de l’armistice
tombe comme un couperet. C’est la consternation.
Les anciens du bataillon mixte du Pacifique de
la Grande guerre, les survivants de Salonique,
du Chemin des Dames et de Vesles-et-Caumont sont
effondrés. Les jeunes veulent poursuivre la lutte
et se tournent vers le consulat anglais.
Un général français réfugié à Londres appelle alors
sur les ondes de la B.B.C. à la poursuite de la lutte armée.
L’appel est rediffusé. Des écoutes publiques sont
organisées, notamment au domicile d’Adram Gobrait,
rue Tepano Jaussen. La petite bourgade coloniale
de Papeete, mais aussi les districts et les îles,
sont en ébullition. Les chefferies locales appellent à leur
tour à la poursuite de la guerre aux côtés des Anglais.
La démobilisation partielle de la C.A.I.C.T.
le 12 août 1940 et la promulgation des lois d’exception
de Vichy vont inciter rapidement la colonie à rallier
le Général de Gaulle.
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